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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:56
La DGA veut privilégier la R&T et la coopération

 

18.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

La Direction générale de l’armement a présenté ce matin son bilan d’activités annuel, placé sous le signe de l’investissement et de l’innovation, pour « gagner la bataille sur le terrain, la bataille de l’économie, de l’export et rester sur le podium mondial », ainsi que l’a déclaré le DGA Laurent Collet-Billon.

 

En ce qui concerne le bilan chiffré, l’année 2013 a représenté 10,835 milliards euros de paiements pour équiper les forces armées, en légère baisse par rapport à 2012 (10,984 milliards). Comme annoncé par La Tribune hier, la DGA confirme qu’il ne reste « qu’une petite quarantaine de centimes d’euros » dans les caisses. Laurent Collet-Billon a également souligné le raccourcissement des délais de paiement, qui est passé à 50 jours, contre 55 en 2012. C’est Airbus Group (ex-EADS) qui a le plus profité des commandes de Défense, avec 1,9 milliard d’euros, suivi de DCNS (1,8 milliard) et de Thales (1,4 milliard).

 

C’est au niveau des exportations et des dépenses de R&T que la hausse est plus nette. Ainsi, la DGA annonce un total de 776 millions d’euros consacrés à la recherche et à l’innovation, contre 725 millions en 2012. Les fonds disponibles pour les études amont sont allés en priorité à Thales (198 millions) et Safran (86 millions).

Même constat pour les exportations, qui ont crû de 31% entre 2012 et 2013, les prises de commande passant de 5 milliards à 6,3 milliards (une estimation à confirmer lors de la remise du rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France). Le Proche et le Moyen-Orient totalisent à eux seuls près de 40% des prises de commandes, détrônant ainsi l’Asie-Pacifique.

 

Les perspectives 2014 et au-delà de la DGA se portent notamment sur la coopération : avec la Grande-Bretagne, en vertu du traité de Lancaster House de 2010 et du récent sommet de Brize Norton, avec l’étude d’un MCO commun sur l’A400M ; avec l’Allemagne sur la formation des équipages A400M mais surtout pour le futur drone MALE à l’horizon 2025 proposé par Dassault Aviation, Finmeccanica et l’ex-Cassidian (Airbus Defence & Space), « ça ne se présente pas si mal que ça » selon Laurent Collet-Billon ; avec la Pologne pour tisser de nouvelles opportunités industrielles dans les domaines naval et aéroterrestre, avec un point particulier sur les hélicoptères.

 

Quant aux renégociations de contrats nécessaires suite à la sortie du Livre blanc et à l’adoption de la Loi de programmation militaire, celles-ci ont été menées bon train. Si les discussions sont achevées pour les SNA Barracuda, le programme Rafale et les FREMM, « on n’est pas loin du compte » pour les Tigre et « on avance plus lentement » sur le programme NH90, eu égard aux considérations internationales de ces programmes et des accords intergouvernementaux qui en découlent.

 

Les livraisons 2013 comprenaient notamment pour le secteur aéronautique : deux A400M, un C-130 Transall Gabriel rénové, deux CN235, deux MQ-9 Reaper, 11 Rafale, six Tigre HAD, quatre NH90 TTH, un Caracal, trois Cougar, un SAMP/T. La notification de la rénovation à mi-vie du missile ASMP-A devrait elle intervenir « courant 2014 ».

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:56
Altran acquiert Foliage et se renforce sur l’aérospatial et la défense

 

18.02.2014 Mariama Diallo - journal-aviation.com

 

Altran a finalisé le rachat à 100 % de l’américain Foliage, spécialisé dans le développement de produits principalement aux États-Unis et en Inde. Cette acquisition permet ainsi au groupe d’ingénierie et de conseil de se renforcer notamment sur l’aérospatial et la défense, un des secteurs couverts par Foliage. L’entreprise emploie 500 personnes et a réalisé près de 50 millions de dollars (37 millions d’euros) de chiffre d’affaires en 2013.

 

Cette croissance externe s’inscrit dans le plan stratégique 2012-2015 d’Altran, qui ambitionne d’accélérer son développement sur le marché américain de la R&D.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:55
photo VDaufresne

photo VDaufresne

19.02.2014 Portail des Sous-Marins
 

Présent sur les différents théâtres d’opérations de la Marine nationale depuis 25 ans, l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 va bénéficier d’une nouvelle jeunesse.

Cette “Brève-Marine” est disponible à cette adresse.

Élaborées par le Centre d’études supérieures de la Marine (CESM), les Brèves Marines vous fournissent régulièrement de l’information privilégiée sur l’actualité et les enjeux de la Marine nationale.

two Mirage 2000Ds flying formation with an ATL2 over Mali photo EMA

two Mirage 2000Ds flying formation with an ATL2 over Mali photo EMA

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:55
photo Airbus Military

photo Airbus Military

Un C-135FR ravitaille un A330 MRTT de la Royal Australian Air Force - phtot Airbus Defence & Space

 

18.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

La commande d'A330 MRTT se rapproche. Lors de la présentation du bilan annuel d’activité de la DGA ce 18 février, son chef Laurent Collet-Billon en a profité pour annoncer que les premières propositions commerciales d'Airbus Defense & Space avaient été transmises il y a peu. « Elles sont arrivées hier soir », a ainsi déclaré le DGA, ajoutant qu’elles doivent être complétées par la suite, avec notamment les aspects de logistique et de formation, qui manquent dans le pli arrivé hier.

 

L'objectif est bien d'acquérir les MRTT « le plus rapidement possible » et de « limiter le travail de développement au démarrage ». Les premiers devraient cependant être livrés sans porte cargo.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré début janvier que la commande des deux premiers exemplaires du ravitailleur multirôles d’Airbus DS était « imminente ».

 

La LPM 2014-2019 prévoit la livraison de deux avions, avec une cible finale fixée à douze appareils qui remplaceront les C-135FR vieillissants de l'armée de l'air.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:55
DCRI - Communication du Flash du 18/12/2013 - Ingérence Economique

 

18/02/14 Flash émis par la DCRI - portail-ie.fr

 

Flash N°7 du 18 décembre 2013 publié par la DCRI, en lien direct avec les ingérences économiques pouvant impacter les entreprises françaises.

 

Ce « flash » de l’ingérence économique relate un fait dont une entreprise française a récemment été victime. Ayant vocation à illustrer la diversité des comportements  offensifs susceptibles de viser les sociétés, il est mis à votre disposition pour vous accompagner dans la diffusion d’une culture de sécurité au sein de votre entreprise.

Vous comprendrez que par mesure de discrétion, le récit ne comporte aucune mention permettant d’identifier l’entreprise visée.

Pour toute question relative à ce « flash » ou si vous souhaitez nous contacter, merci de nous écrire à l’adresse : securite-economique@interieur.gouv.fr

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Alerte aux escroqueries « SEPA »

 L'harmonisation des moyens de paiement dans l’Union européenne génère des modifications informatiques au sein des entreprises françaises propices à la réalisation d'escroqueries.

Depuis la fin de l’été, la DCRI a eu connaissance de plusieurs escroqueries, sous couvert de vérification du bon fonctionnement du protocole de virement ou de mise aux normes.

Ces escroqueries sont réalisées dans le contexte de l'harmonisation des moyens de paiement dans la zone SEPA (Single Euro Paiement Area - Espace unique de paiements en euros) qui génère des changements informatiques au sein des entreprises, et qui prendra effet au 1er février 2014.

Typiquement, un employé de votre service Comptabilité / Finances se voit proposer par un employé de votre banque de faire un test de transaction financière.

En l’espèce, après une phase de préparation visant à permettre à l’escroc d’avoir toute l’assurance requise au téléphone pour obtenir l’adhésion de sa victime, ce dernier se fait passer pour votre banque et avertit sa victime qu’elle recevra prochainement un appel du service informatique -toujours de votre banque- pour tester le nouveau protocole concernant les virements bancaires SEPA. Ce scénario ne vise naturellement qu’à gagner votre confiance.  

Une fois le virement fait, et pour conserver la confiance de la victime, l’escroc rappelle pour confirmer que la banque étrangère a bien reçu l’argent, que le test est concluant, et que l’argent sera restitué tel jour à telle heure. Mais ce n’était pas votre banque au téléphone.

 

Commentaire :

Actuellement, les opérations bancaires aux formats nationaux et européens (virements et prélèvements) cohabitent. Mais à  compter du 1er février 2014, seuls les moyens de paiement « SEPA » pourront être échangés.

Cette harmonisation va générer des changements informatiques au sein des entreprises :

  • modification des formats de fichiers qui seront désormais échangés en XML et répondant à la norme ISO 20022 ;
  • substitution de l'IBAN au RIB ;
  • diverses autres modifications spécifiques aux prélèvements.

Ces escroqueries sont susceptibles de cibler davantage les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et PME ayant une activité à l’international, que les grands groupes, les premières disposant moins de structures de contrôle ou de procédures écrites que les secondes. Par ailleurs, ces faits sont facilités par la possibilité de louer, auprès de sociétés sur Internet, des numéros de téléphone (en 01, 02, 03, 04, 05 et 08). Enfin, un appel masqué doit éveiller votre suspicion.

Parade à mettre en œuvre :

La prévention de ces escroqueries ne peut se faire que par la sensibilisation de vos équipes comptables et financières.

Dans tous les cas, contacter votre conseiller bancaire habituel pour lui demander si de tels tests sont 1) effectivement prévus, 2) si Monsieur « X » est bien un employé du service chargé de procéder à ces tests, 3) si la banque et le numéro de compte/IBAN servant au test sont légitimes.

Nota : pour rappel, une vague d’escroqueries frappe, depuis 2011, de nombreuses sociétés, de tout secteur industriel, portant sur des virements bancaires internationaux (cf. Flash Ingérence n° 6 du 04.09.2013). Ces faits sont toujours d’actualité, indépendamment de l’escroquerie décrite ici.

Enfin, à l’instar des escroqueries aux virements bancaires internationaux, une escroquerie « SEPA » est susceptible de survenir une veille de weekend ou de jour férié, afin de retarder la découverte de la supercherie.

Parade complémentaire :

Par ailleurs, une sensibilisation de vos employés aux manoeuvres d’ingénierie sociale permettra d’y faire obstacle plus efficacement, cette technique étant utilisée pour obtenir les renseignements internes indispensables à la mise en confiance.

Est appelée « manoeuvre d’ingénierie sociale » toute technique employée pour faire parler un individu dans un but inavoué et obtenir de lui les informations recherchées.

Enfin, toute difficulté à vérifier la qualité et l’identité de votre interlocuteur, et son numéro d’appel, doit éveiller une suspicion

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:54
L'Assemblée affirme les droits de la France sur le sous-sol marin autour de Saint-Pierre et Miquelon

 

18 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - L'Assemblée nationale a affirmé les droits légitimes de la France sur le sous-sol marin autour de Saint-Pierre et Miquelon, sur lequel le Canada a aussi des prétentions, dans une résolution adoptée mardi à l'unanimité.

 

Tous les groupes politiques ont soutenu ce texte présenté par des députés de toutes tendances, dont la députée radicale de gauche de Saint-Pierre-et-Miquelon, Annick Girardin.

 

L'extension du plateau continental autour de cet archipel français de l'Atlantique nord, situé à 25 km au sud de Terre-Neuve, est un sujet qui oppose Paris à Ottawa depuis plus d'une vingtaine d'années. Le sous-sol marin est en effet potentiellement riche en hydro-carbures.

 

Le ministre des Outremer, Victorin Lurel, se félicitant du vote de cette résolution, a confirmé à la tribune que le dossier de revendication français serait bien déposé en avril devant la Commission des limites du plateau continental de l'ONU, comme l'avait déclaré le président François Hollande le 23 janvier.

 

Le Canada a déjà fait cette démarche en décembre 2013, estimant que la France n'était éligible à aucune zone maritime en Amérique du Nord, au-delà de l'étroit périmètre qui avait été tracé en 1992 par arbitrage international. Un litige est donc à attendre entre les deux pays.

 

Dans ce contexte, l'Assemblée a entendu appuyer la démarche du gouvernement par cette résolution présentée par une quarantaine de députés, dont, outre Annick Girardin, le socialiste de la Réunion Jean-Claude Fruteau et le radical de gauche de Haute Corse Paul Giacobbi.

 

La France ne saurait renoncer à ses droits légitimes concernant l'extension de son plateau continental, au large de Saint-Pierre-et-Miquelon, comme ailleurs, proclame la résolution.

 

La délimitation des frontières maritimes est bien l'un des enjeux du XXIe siècle, affirment les députés dans l'exposé des motifs, en estimant que par cette affirmation forte de l'Assemblée, notre diplomatie n'en sera que renforcée dans son action pour l'extension des plateaux continentaux de tous les outre-mer français.

 

Cela dit, le Canada est un pays ami avec lequel il va falloir avoir une négociation très sérieuse que les élus souhaitent fondée sur le respect mutuel, car l'avenir économique de l'archipel ne s'envisage que dans son environnement régional.

 

Il ne s'agit pas de distendre les liens d'amitié entre la France et le Canada mais de défendre notre intérêt national, a souligné Victorin Lurel.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:50
La guérilla en 1870 - résistance et terreur

par Armel Dirou *

 

Après la défaite française de Sedan, le 2 Septembre 1870, et la chute de l’Empire, la France poursuit la guerre contre les Etats allemands coalisés. Aux côtés et souvent en marge des armées régulières françaises, des franc-tireurs combattent l’envahisseur. Face à l’insurrection qui s’amplifie à partir du mois d’octobre 1870, les prussiens et leurs alliés consacrent un quart de leurs effectifs à la sûreté de leurs arrières. En vertu de la loi prussienne du 4 juin 1851 sur l’état de siège, ils exercent contre cette guérilla une répression d’une implacable dureté, dont témoigne le martyre de Châteaudun. Les franc-tireurs sont des combattants qui ne peuvent bénéficier des lois de la guerre. Ils sont un tel parasite qu’il convient d’éradiquer. Cet ouvrage retrace la formation de ces unités de corps-francs, leur composition et leurs actions. Il analyse aussi le caractère brutal de la répression exercée par l’ennemi et les principes de la contre-guérilla que les Allemands ont élaborés tout au long du XIXe siècle.

 

* Docteur en Histoire de l'Université Paris-Sorbonne diplomé du Collège de Défense de l'OTAN, le Colonel Armel DIROU est actuellement chef de corps du 4e Régiment de Chasseurs. Il est également breveté de l'Ecole de Guerre et de l'Ecole Militiaire de Haute Montagne.

La guérilla en 1870 - résistance et terreur
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:45
RCA: près de 90 gendarmes français pourraient être déployés

 

 

19.02.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Parmi les 400 militaires qui vont renforcer les forces françaises de l'opération Sangaris (des modules vont venir du Tchad et de Djibouti) et dont l'arrivée n'est qu'une question de jours, on comptera quelque 90 gendarmes: un escadron de gendarmes mobiles et une quinzaine de gendarmes départementaux.

 

Un élément précurseur de quatre gendarmes a quitté la France, mardi, en direction de Bangui pour une mission d'expertise.

 

Davantage d'hommes et davantage de matériel (hélicoptères et véhicules pour se déployer dans le pays avant la saison des pluies) sur le terrain gonfleront inévitablement la facture. Début décembre l'opération en Centrafrique était estimée au sommet de l'Etat à environ 150 millions d'euros, pour une année d'intervention.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:25
A Saint Mandrier DCNS installe une plate-forme pour tester les futurs sous-marins brésiliens

 

 

19 février 2014 Portail des Sous-Marins

 

Installée sur un site de la Direction générale de l’armement (DGA) à Saint-Mandrier-sur-Mer, elle permet de tester et d’éprouver à terre ces systèmes de traitement d’information très performants.

 

Référence : Telex Var

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:50
[Armée de l'air] suisse : tout est question de timing

 

18 Février 2014 valeursactuelles.com

 

Pas trop vite. Le détournement hier matin d’un avion de ligne éthiopien, qui a dû se poser en urgence sur le tarmac à Genève, a soulevé de nombreuses questions. Parmi elles: pourquoi les armées françaises et italiennes sont intervenues pour résoudre cette urgence, et non l’armée suisse ? La réponse est surprenante.

 

Un problème de timing

 

L’[armée de l'air] suisse n’est pas intervenue car elle ne travaille pas 24 heures sur 24. En effet, l’[armée de l'air] suisse n’est opérationnelle qu'entre 8h30 et midi, puis de 13h30 à 17h00. L’avion éthiopien a été détourné à 6h05, soit 2h25 trop tôt…Cette lacune opérationnelle surprend d'autant plus que le service militaire est obligatoire en Suisse pour tous les hommes de 20 ans à 34 ans.

 

Le porte-parole des forces aériennes suisses a tenté de se justifier : «Nous n’avons pas les moyens d’assurer un service de piquet 24 heures sur 24». Il a également assuré qu’un service militaire aérien effectif 7 jours sur 7 est prévu pour 2020 !

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 19:55
Appui au commandement - Le système nerveux

Exercice de certification NRF (NATO Response Force) du quartier général du corps de réaction rapide France (CRR-Fr, Lille) STEADFAST JAZZ 2013. Crédit : JR.Drahi/armée de Terre

 

18/02/2014 CNE ROSSI

 

Au profit des états-majors tactiques, l’appui au commandement comprend les systèmes de commandement et de transmissions des postes de commandement (PC), mais aussi le soutien de quartier général (SQG).

 

« La fonction appui au commandement regroupe l’ensemble des moyens permettant aux autorités de commander et aux états-majors de fonctionner et de communiquer », définit le FT 04       [1]. Si 90 % de l’appui au commandement reposent sur les capacités des systèmes d’information et de communication (SIC), les ordinateurs en réseau sont indissociables des shelters ou de l’infrastructure des sites de PC. L’organisation des SIC et du soutien de quartier général est coordonnée par un commandement unique. Chacun de ces métiers se décline en sous-spécialités.

 

Les SIC garantissent l’acheminement de l’information grâce aux systèmes de communication (SC) et aux systèmes d’information (SI). Les SI désignent le déploiement d’ordinateurs, de routeurs et de serveurs, qui hébergent les systèmes d’information opérationnels (SIO), protégés et cloisonnés en fonction de leurs niveaux de confidentialité grâce à la sécurité des systèmes d’information (SSI).

 

Le soutien de quartier général (SQG), lui, s’applique aux installations de l’ensemble du PC : abris modulables de poste de commandement (AMPC), énergie, tentes et infrastructures. Il concerne aussi le soutien vie et logistique : alimentation, hébergement, gestion administrative. Enfin, puisqu’un état-major est vulnérable, le SQG est aussi chargé de sa protection, aux abords immédiats comme en patrouille élargie, ou lors des déplacements des autorités.

 

Sans interruption

 

 Lors de chaque phase d’une opération, notamment aux instants critiques que constituent les bascules ou les projections de PC avancés, l’appui au commandement doit se poursuivre sans interruption. Il doit aussi pouvoir s’affranchir de toute infrastructure préexistante, conserver une autonomie totale et garantir la liaison avec les troupes, au plus près du contact. « Au Mali, les PC se sont installés à partir de rien ou presque. Quand le PC avance, l’appui au commandement doit garantir une fiabilité sans faille du fonctionnement pendant le mouvement et s’adapter au rythme de la manœuvre.Lors de la progression de la force SERVAL du sud vers le nord, l’appui au commandement a assuré la mission sans interruption », précise le colonel Olivier Thibesard, chef de la section appui au commandement du CDEF.

 

Système nerveux de la conduite des opérations, l’appui au commandement est associé en permanence à la planification des opérations d’un état-major. Il représente 7 à 10 % de la force projetée et peut être ponctuellement renforcé pour certaines opérations.

 

[1] FT 04 Les fondamentaux de la manœuvre interarmes, édité par le CDEF en 2011.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 19:50
Kosovo : le désengagement s’organise

 

17/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 6 février 2014, la France a cessé ses activités opérationnelles au Kosovo. Cette étape marque la fin de 15 ans d’opérations, mais le début de la mise en œuvre d’une importante chaîne logistique de désengagement.

 

Depuis le départ de l’escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI) de Camp Cabra, au Nord du Kosovo et les dernières patrouilles opérationnelles, le contingent français est tourné vers sa mission de reconditionnement du matériel en vue de son retour vers la France ou vers d’autres théâtres d’opération.

 

Dans les bâtiments du détachement du soutien du combattant, les équipes préparent la réintégration du matériel « CRC » (crowd and riot control). Au programme : vérification de l’état des casques et des équipements de protection individuelle, avant leur conditionnement pour leur retour en France.

 

De son côté, le détachement de maintenance doit vérifier l’ensemble des véhicules, préalablement nettoyés. Deux classements sont effectués à l’issue du contrôle technique : véhicules « START », prêts à être de nouveau déployés, ou véhicules « NO START », devant subir quelques réparations avant un redéploiement.

 

Au dépôt carburant, une opération plus spécifique est menée : l’une des cuves à carburant doit être nettoyée et dégazée.

 

Enfin, dans le cadre du transfert du camp à l’OTAN, quelques zones spécifiques sont « dépolluées ». Sous le contrôle de l’adjoint interarmées de prévention de théâtre, les équipes du génie suisse et ukrainien déblaient et dépolluent le terrain.

 

Dans le cadre de son mandat de la KFOR, le contingent français a participé au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français étaient ainsiS engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN). Depuis le 6 février 2014, l’EEI a mis fin à son activité opérationnelle. L’ensemble du contingent français quittera progressivement le Kosovo.

Kosovo : le désengagement s’organiseKosovo : le désengagement s’organiseKosovo : le désengagement s’organise
Kosovo : le désengagement s’organise
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 18:55
Laurent Collet-Billon présente le bilan d'activités 2013 de la DGA à la presse

 

18/02/2014 DGA

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan d’activités 2013 de la Direction générale de l’armement (DGA) ce jour à la presse. 2013 : un investissement soutenu pour préparer l’avenir.

 

Avec des paiements à l’industrie de 10,835 milliards d’euros pour les programmes et de 776 millions d’euros pour les études amont, la DGA trace la voie pour les années à venir : « plus que jamais nous devons savoir investir, savoir innover, savoir-faire pour gagner la bataille sur le terrain, la bataille de l’économie, de l’export et rester sur le podium international » a déclaré Laurent Collet-Billon en ouverture du bilan 2013. L’impératif d’innovation et l’impératif industriel pour préserver la souveraineté et l’avantage opérationnel ont été au cœur des discussions conduites dans le cadre du Livre Blanc de 2013 et de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.

 

Le développement des compétences clés de l’industrie de défense a fait l’objet d’une priorité qui se traduira par un effort sur le budget recherche de plus de 4,4 milliards d’euros sur la durée de la LPM, confortant ainsi la France comme première nation européenne dans le domaine de la recherche et technologie (R&T) de défense. Cet effort de recherche, voulu par le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, s’appuie sur un tissu dynamique de PME françaises innovantes que la DGA accompagne notamment à travers le dispositif RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale). Avec 64 projets sélectionnés en 2013 pour un total de 40 millions d’euros, RAPID rencontre un succès croissant. Son budget sera augmenté de 25% d’ici 2015 conformément aux dispositions du Pacte Défense PME.

 

Dans le domaine de l’équipement des forces, l’année 2013 a été marquée par la livraison des 2 premiers avions de transport militaire A400M et des premiers VBCI félinisés. De nouveaux programmes vont permettre de maintenir les capacités de nos forces au meilleur niveau et de développer notre industrie. Ainsi, la DGA a notifié le nouveau standard F3-R du Rafale, la rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique2, le missile moyenne portée (MMP) remplaçant du Milan. En 2014 de grands programmes emblématiques seront lancés : SCORPION pour le renouvellement des véhicules blindés, l’avion ravitailleur MRTT, ou encore la commande du 4ème sous-marin d’attaque BARRACUDA. De nouveaux programmes en coopération verront le jour : le missile antinavire léger (ANL), la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF) et le système de guerre des mines du futur MMCM.

 

Le suivi de tous ces programmes met en œuvre les compétences de la DGA –gestion de projets, achat, finances, expertise technique et essais-. En 2013 ce sont ainsi près de 6,5 millions d’heures d’essais qui ont été réalisés dans les centres de la DGA. Signe de l’excellence et de la maturité de l’offre française qui a fait ses preuves sur les derniers théâtres d’opérations, les prises de commande à l’export sont en hausse significative, comme l’a annoncé en janvier dernier le ministre de la défense : 6,3 milliards d’euros*, soit une progression de l’ordre de 31%. Avec un niveau d’investissement soutenu sur l’équipement des forces et une vingtaine de programmes nouveaux à lancer, les compétences de maîtrise d’ouvrage et d’expertise technique de la DGA seront une composante indispensable pour atteindre les objectifs de la LPM. La DGA poursuit sa mutation comme force d’ingénierie pour construire avec ses partenaires la défense de demain.

 

* Chiffre estimatif, le résultat final sera connu en mai prochain

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:55
photo Zodiac Milpro

photo Zodiac Milpro

 

par Zodiac Milpro

 

Aboutissement du projet ECUME, Zodiac Milpro va lancer la production de série des premières embarcations de nouvelle génération.

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de confirmer à Zodiac Milpro International la commande de 9 embarcations ECUME (Embarcation Commando à Usage Multiple Embarquables) destinées aux unités commandos de la Marine Nationale. 
L’ECUME est destinée à compléter les ETRACO (Embarcation de Transport Rapide pour Commandos) déjà réalisés par Zodiac Milpro et livrés depuis 1996. 

D’une longueur de 9,30 mètres, les ECUME sont motorisées par deux moteurs Inbord Diesel spécialement conçus par Volvo Penta.

Avec un déplacement de sept tonnes en ordre de marche, les ECUME sont capables d’effectuer des raids longue distance à grande vitesse avec à leur bord un groupe de commandos totalement équipés.


 L’ECUME est une plateforme multi-mission qui peut être déployée depuis la plupart des navires, dont les patrouilleurs hauturiers (OPV), les bâtiments amphibie (BPC, TCD) ou les nouvelles frégates FREMM, tout en embarquant une large gamme d’équipements spécifiques à chaque profil de mission.


 Le programme ECUME est le fruit du savoir faire de nombreux partenaires réunis autour de Zodiac Milpro. En complément de Zodiac Hurricane au Canada, filiale du Groupe français Zodiac Milpro basé à Paris, le programme a réuni dans la conception de l’embarcation des spécialistes européens tels que le motoriste VOLVO PENTA via sa filiale française, le britannique AIRBORNE SYSTEMS, spécialiste de l’aérolargage et de nombreuses TPE et PME françaises aux compétences uniques.

 

Télécharger le communiqué de presse complet

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:55
photo G Grandin AFI KLM EM

photo G Grandin AFI KLM EM

 

PARIS, 17 February 2014 - Air France Industries KLM Engineering & Maintenance

 

Upgrade of mission system software and hardware is largest in the history of the fleet

 

Boeing [NYSE: BA] and Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) have successfully completed the Mid-Life Upgrade modification on the first of four E-3F Airborne Warning and Control System (AWACS) aircraft for the French Air Force. The upgrade is part of a Foreign Military Sale in 2010 between France's Direction Générale de l'Armement (DGA) and the U.S. government.

"The success of this upgrade rests in the outstanding cooperation between Boeing and Air France Industries," said Yves Galland, president of Boeing France "We are looking forward to continue this successful partnership to meet the French Air Force's military needs."

In June 2013, Boeing subcontractor AFI KLM E&M began upgrading the electrical, mechanical and structural systems and mission hardware on this aircraft. The Mid Life Upgrade - the largest ever for French AWACS - will provide the fleet a robust picture of the battlespace and more actionable information while reducing aircrew workload.

"The Mid-Life Upgrade capability of this airborne surveillance, command and control platform is unrivaled", said Steve Swanz, Boeing's French AWACS Program Manager. "The excellent relationship of the French Government, U.S. Government, and Boeing French AWACS teams has enabled completion of this modification milestone and the outstanding performance by AFI KLM E&M and our Boeing in-country team exemplifies our commitment to excellence in product and relationships".

The aircraft now will undergo ground and flight tests at Avord Air Base before being delivered to the Air Force later this year.
The midlife upgrade is the most important to date for the French fleet and is modeled on the Block 40/45 contract developed for the U.S. AWACS fleet.
While the first AWACS aircraft was housed at the AFI KLM E&M site at Le Bourget Airport near Paris, the three other AWACS aircraft will be upgraded in a new facility owned by AFI KLM E&M at Charles De Gaulle Airport in Paris. A dedicated Boeing team will continue to provide on-site leadership, engineering, quality assurance support, hardware and software while working together with the Air France Industries modification team. The fleet upgrade is scheduled to be completed by the third quarter of 2016.
"At the sides of Boeing, the Air France Industries teams are fully focused on the success of this major upgrade of the French AWACS," said Anne Brachet, EVP Air France Industries. "After successfully delivering this first modification in Le Bourget, we'll perform the following ones in a dedicated facility in Paris CDG. Investing in new infrastructures for this fleet clearly reflects our will to meet the French Air Force expectations and deserve its trust."

A unit of The Boeing Company, Boeing Defense, Space & Security is one of the world's largest defense, space and security businesses specializing in innovative and capabilities-driven customer solutions, and the world's largest and most versatile manufacturer of military aircraft. Headquartered in St. Louis, Boeing Defense, Space & Security is a $34 billion business with 68,000 employees worldwide.

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 13:56
Mission Bois Belleau : le CEMA effectue sa première visite officielle au sein du groupe aéronaval

 

 

18/02/2014 Sources : EMA

 

Nommé chef d’état-major des armées (CEMA) le 15 février 2014, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu dès le 17 février à bord du porte-avions Charles de Gaulle, navire amiral du groupe aéronaval (GAN) français. Accompagné de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine (CEMM), il a tenu à rendre hommage aux marins de la Task Force 473 de retour à Toulon après trois mois de déploiement opérationnel, et au-delà à l’ensemble de la marine. Ce déplacement était sa première visite auprès des forces.

 

Parti le 20 novembre 2013, le groupe aéronaval, constitué du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Forbin, de la frégate anti sous-marine Jean de Vienne, du pétrolier ravitailleur Meuse, d’un sous-marin nucléaire d’attaque et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 a assuré une mission de sécurisation et de stabilisation d’une région d’intérêt stratégique pour la France.  En Mer Rouge, dans le nord de l’océan Indien ou dans le golfe Arabo-persique, les hommes et femmes de la Task Force 473 ont conduit des opérations et des entraînements aux côtés de l’US Navy et mené plusieurs entrainements bilatéraux avec les forces armées de l’Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats Arabes Unis.

 

S’adressant aux marins du Charles de Gaulle, le général Pierre de Villiers leur a dit toute sa fierté à l’égard du travail accompli. « J’ai vu toute la cohérence et la puissance d’un groupe aéronaval. J’ai vu des hommes et des femmes engagés et passionnés. J’ai enfin vu des marins maitrisant parfaitement leurs partitions pour la réalisation de leurs missions ». Il a finalement conclu en faisant part du regard qu’il porte sur cet outil de puissance que constitue le porte-avions. « Le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aéronaval donnent à la France une capacité précieuse et enviée de beaucoup de Nations. Son action durant la mission Bois Belleau a permis à notre pays d’affirmer sa présence dans une zone stratégique et je voudrais vous féliciter pour avoir été au rendez-vous de tous les objectifs fixés ».

 

Au cours de sa visite, le CEMA s’est naturellement entretenu longuement avec le contre-amiral Chaperon, commandant de la TF 473, pour dresser le bilan de la mission Bois Belleau et en tirer les enseignements pour les futures opérations aéromaritimes.

 

Le déploiement du groupe aéronaval permet à la France d’entretenir ses connaissances d’une zone d’intérêt stratégique et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents, au premier rang desquels les forces navales américaines.

Mission Bois Belleau : le CEMA effectue sa première visite officielle au sein du groupe aéronaval
Mission Bois Belleau : le CEMA effectue sa première visite officielle au sein du groupe aéronaval
Mission Bois Belleau : le CEMA effectue sa première visite officielle au sein du groupe aéronaval
Mission Bois Belleau : le CEMA effectue sa première visite officielle au sein du groupe aéronaval
Mission Bois Belleau : le CEMA effectue sa première visite officielle au sein du groupe aéronaval
Mission Bois Belleau : le CEMA effectue sa première visite officielle au sein du groupe aéronaval
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 13:55
Nexter Systems et DCI concluent un accord stratégique fondé sur la logique capacitaire

 

Versailles, 18 Février 2014 – Nexter Systems

 

Les présidents de Nexter Systems et Défense Conseil International (DCI) ont signé un protocole d’accord relatif à la promotion conjointe d’offres capacitaires au bénéfice des Forces, en France et à l’international. Cette démarche favorise des projets communs construits autour des systèmes de Nexter associés à des prestations de services de formation, de conseil et d’assistance opérationnelle que DCI peut apporter. Le cas échéant, les prestations de services intégreront le domaine de la simulation et de la simulation embarquée.

Le Groupe Nexter et DCI envisagent également d’étudier des solutions de sous-traitance partenariale au profit de l’armée de Terre française. Les deux sociétés proposent ainsi de renforcer en outil de formation et d’entraînement, tel que Generic Virtual Training (GVT), les structures de DCI intégrées aux écoles militaires de Draguignan (EMD) et de les partager en synergie avec ces derniers. Nexter et DCI ont déjà démontré la complémentarité de leur offre dans le cadre d’un projet de formation concluant auprès d’un pays du Moyen-Orient.

« Dans la continuité de notre politique forte de partenariats, Nexter a souhaité renforcer son offre avec DCI et offrir ainsi des services plus adaptés pour répondre aux demandes des Forces. Cet accord va permettre notamment de proposer des offres complètes avec le label de l’excellence française » commente Philippe Burtin, Président-Directeur Général de Nexter Systems.

« Nous partageons avec Nexter et l’ensemble de ses équipes une vision commune et nous sommes confiants dans notre approche : proposer ensemble des offres capacitaires construites autour de la double excellence française opérationnelle et technologique » commente Jean-Michel Palagos, le Président-Directeur Général de DCI. « Je suis sûr que cette approche originale apportera une réponse complète et durable aux attentes de nos clients et donne un sens fort à l’offre intégrée. »

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:55
Nouveau Vigipirate : plus simple, plus explicite, plus efficace

 

18/02/2014 Asp. Camille Martin  - DICOD

 

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé le 13 février la mise en place d’un nouveau plan Vigipirate qui entrera en vigueur le 20. Plus simple et plus explicite, ce nouveau code renforce la protection de la population face à la menace terroriste.

 

Un nouveau logo, seulement deux niveaux d’alerte et une meilleure communication envers le public : le nouveau plan Vigipirate annoncé le 13 février 2014 par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, entrera en vigueur jeudi 20 février. Ce modèle novateur a pour objectif de développer et maintenir une vigilance permanente et de permettre une réaction rapide et coordonnée en cas de menace. Concrètement, ce code est à la fois plus simple et plus explicite.

 

Plus simple. Le système de couleur est supprimé et le nouveau plan distingue deux niveaux de mobilisation. Un niveau « vigilance » qui correspond à la posture permanente de sécurité et se traduit par la mise en œuvre de moyens adaptés, visant à garantir la sécurité de tous, comme l’interdiction de stationner devant certains édifices ouverts au public ou encore le contrôle des bagages dans les aéroports. Face à une augmentation ponctuelle de la menace, la posture « vigilance » peut-être renforcée par des mesures plus contraignantes, temporaires et ciblées géographiquement (restriction de la circulation, contrôle d’accès, etc). Le second niveau, niveau « alerte attentat », s’applique lorsque des projets d’actions terroristes sont détectés par les services de renseignement ou lorsqu’un ou plusieurs actes terroristes ont été commis sur le territoire national. Des mesures exceptionnelles sont alors mises en œuvre telles les restrictions aux grands rassemblements de personnes, la mise en alerte immédiate de défense aérienne et maritime, etc.

 

Nouveau Vigipirate : plus simple, plus explicite, plus efficace

Plus explicite. Le nouveau logo, un triangle rouge à large bord noir, sera visible dans l’espace public où un appel à la vigilance s’impose et là où des contraintes sont temporairement imposées. Toutes les informations utiles sur le plan Vigipirate sont disponibles sur le site www.risques.gouv.fr et les actualités importantes liées au plan sont mises en ligne sur le portail du gouvernement www.gouvernement.fr.

Le nouveau plan Vigipirate agit dans onze domaines d’action sur le territoire national et un domaine à l’étranger. Il s’agit de secteurs qui pourraient être visés pas une menace terroriste et dont la protection est indispensable : la sécurité des systèmes d’information, la santé, l’alimentation, les réseaux d’énergie, les communications électroniques, les transports terrestres, aériens et maritimes, etc. A l’étranger, le plan Vigipirate peut-être activé si la menace à l’encontre des ressortissants français, ou d’intérêts français, est avérée. Pour prendre connaissance des conseils qui sont régulièrement actualisés, les voyageurs à l’étranger sont invités à consulter le site diplomatie.gouv.fr.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:55
Lettre d’orientations aux associations d’auditeurs de l’Union-IHEDN

18.02.2013 IHEDN

 

Le général de corps d’armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l’IHEDN et de l’EMS et Gérard Folhen-Weill, président de l’Union-IHEDN ont signé, conjointement, la Lette d’orientations 2014 à l’attention des « dirigeants » et présidents des associations d’auditeurs de l’Union-IHEDN le jeudi 6 février dans le salon des Maréchaux

 

Lettre d’orientations et annexes

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:50
Détourné en dehors des heures de bureau, l'avion a dû être escorté par des forces étrangères

 

 

17.02.2014 RTS.ch

 

Le détournement d'avion de lundi à Genève ayant eu lieu hors des heures de bureau, les forces aériennes suisses n'ont pu l'escorter vers Cointrin et ce sont des forces étrangères qui ont dû oeuvrer.

L'avion éthiopien qui a été détourné lundi matin par son copilote a été escorté par des appareils militaires italiens puis français jusqu'à son atterrissage à Genève, car les forces aérienne suisses n'étaient pas en service à cette heure-là.

L'aéroport de Cointrin a été fermé durant plus de 2 heures après l'arrivée de l'avion, détourné par le copilote de l'appareil, qui souhaitait demander l'asile à la Suisse  (lire le compte-rendu détaillé des faits: L'auteur du détournement d'avion à Genève-Cointrin était le copilote). L'homme a été maîtrisé et personne n'a été blessé.

 

Intervention française et italienne

Le Boeing d'Ethiopian Airlines a été accompagné par deux Eurofighter de l'armée italienne dans l'espace aérien italien, a indiqué lundi le porte-parole des forces aériennes suisses, Laurent Savary. Deux Mirages 2000 de l'armée française ont ensuite pris le relais dans l'espace aérien français, jusqu'à Genève, où l'appareil détourné a atterri à 6h02.

Les forces aériennes suisses ne sont pas intervenues, car elles ne sont opérationnelles que dans les heures de bureau, entre 8h et 12h et de 13h30 et 17h.

Cette limitation des interventions de l'armée aux heures de bureau est surtout due à des questions financières: un service de piquet et l'engagement de pilotes seraient nécessaires pour assurer des opérations en tout temps. Lancé par le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, le projet Ilana devrait remédier à cette situation, mais pas avant 2020.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 11:55
Boeing et AFI achèvent les modifications du premier AWACS français

Le premier AWACS modifié salué par les pompiers de l’aéroport du Bourget avant son décollage. - photo AFI KLM E&M / Guillaume Grandin

 

17 février Aerobuzz.fr

 

Boeing et Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) annoncent (17 février 2014) qu’ils ont achevé le chantier de modification du premier des quatre avions-radar AWACS (Airborne Warning and Control System ou systèmes de détection et commandement aéroportés : SDCA) E-3F français. La Direction Générale de l’Armement (DGA) a commandé en 2010 à Boeing et AFI KLM E&M la modernisation à mi-vie de ces quatre avions opérés par l’armée de l’air.

 

En juin 2013, AFI KLM E&M, sous-traitant de Boeing, a entamé la modernisation des systèmes électriques, mécaniques et structurels, ainsi que du matériel de mission de cet avion. Elle permettra à ces avions de disposer d’une vision plus complète de l’espace de combat, ainsi que d’informations davantage exploitables, tout en réduisant la charge de travail imposée à l’équipage.

 

L’achèvement du chantier ne marque pas complètement la fin de la modernisation. L’avion doit encore être soumis à une campagne d’essais au sol et en vol sur la base aérienne d’Avord dans le département du Cher, avant d’être livré à l’armée de l’air dans le courant de l’année après le prononcé de sa qualification par la DGA.

 

Si le premier avion AWACS a été pris en charge par les installations d’AFI KLM E&M situées à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis), les trois autres appareils seront modernisés dans un site entièrement neuf dont dispose Air France Industries à l’aéroport de Paris-Charles De Gaulle. Une équipe dédiée de Boeing continuera d’assurer sur place les prestations de direction du programme, d’ingénierie, d’assistance technique et d’assurance de la qualité, ainsi que la fourniture des équipements matériels et logiciels, tout en collaborant avec l’équipe chargée des modifications chez AFI KLM E&M.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:55
Centrafrique: l'opération «Sangaris» en quête d'un second souffle

 

17/02/2014 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Le renforcement du dispositif français, porté à 2000 hommes, doit faciliter un déploiement accru en province.

 

«Sangaris», phase 2: plus qu'une simple hausse d'effectifs, le passage du dispositif français de 1600 à 2000 hommes doit coïncider avec un nouveau chapitre de l'intervention française en Centrafrique, en articulation avec les forces africaines et européennes. Une montée en puissance militaire accompagnée d'un soutien financier et politique à la transition conduite par Catherine Samba-Panza. Telle est l'analyse qui est faite dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian où l'on pointe deux axes prioritaires de cette seconde séquence: renforcement du déploiement militaire en province, retour de la sécurité et de la justice à Bangui.

À Paris, on estime que la situation dans la capitale, surtout depuis le départ des ex-Séléka, ne relève plus d'un contexte «strictement militaire» mais d'une «insécurité généralisée», où se succèdent des périodes de calme et d'éruption de violences «liées à une criminalité endémique». Dans cette perspective, le constat fait par Le Drian lors de sa visite sur place, mercredi dernier, l'a conduit à proposer au chef de l'État l'envoi d'un contingent de gendarmes. Cinquante-cinq vont être dépêchés en Centrafrique, en préfiguration, espère-t-on, de 150 autres issus des pays de l'UE. Un soutien devant contribuer à la remise sur pied d'un système judiciaire et péniten­tiaire en déréliction. «Actuellement, si on arrête des Anti-Balaka, qu'en fait-on?» s'interroge une source à la Défense. Ces gendarmes seront aussi chargés de mener des missions conjointes avec leurs homologues centrafricains, avec pour objectif de les faire revenir progressivement sur le terrain.

Quant à la mission africaine en Centrafrique (Misca), si on se félicite à Paris qu'elle ait atteint son format attendu (6 000 hommes, dont 600 policiers et gendarmes issus de huit pays), on déplore que sa montée en puissance soit actuellement limitée par son manque de mobilité, carence qui concerne également «Sangaris». Plusieurs pays, dont les États-Unis, pourraient fournir des véhicules à la Misca. Avec la sécurisation de Bangui, le déploiement en province sera l'autre grand défi. Six semaines après leur arrivée en Centrafrique, les 1 600 militaires français, initialement concentrés à Bangui, sont actuellement déployés «pour moitié à Bangui, pour moitié en province», a précisé dimanche le général Soriano, qui commande «Sangaris».

L'envoi de 350 Français supplémentaires doit permettre de «gagner en marges de manœuvre», souligne-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Vendredi, le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Gilles Jaron, avait indiqué que les renforts se concrétiseraient «dans les jours à venir» par l'engagement d'unités prépositionnées en Afrique  - au Tchad et à Djibouti, a indiqué par la suite le général Soriano. Ces renforts comprendront une compagnie de combat (environ 150 hommes), des hélicoptères de transport et des moyens logistiques et de commandement. Selon le «patron» de l'opération «Sangaris», la priorité est d'accélérer le déploiement vers l'ouest et le nord du pays, où le départ des ex-Séléka a été suivi par des affrontements intercommunautaires, comme à Berberati, la deuxième ville du pays, à 450 km au sud-ouest de Bangui.

Autre nécessité, la sécurisation de la route entre le Cameroun et Bangui, un axe clé permettant l'approvisionnement de la capitale et qui reste problématique. L'urgence est d'autant plus grande qu'en avril, l'arrivée de la saison des pluies rendra tout déploiement beaucoup plus complexe. Les dispositifs français et africains devront s'agencer avec les militaires qu'enverront les pays européens (Pologne, Roumanie, Estonie, Lettonie…). Des renforts qui restent à préciser mais qui pourraient s'orienter au total vers le millier d'hommes.

Reste un paramètre majeur, le temps. Devant la dizaine de députés français en visite à Bangui, dont Élisabeth Guigou, la présidente Samba-Panza a plaidé pour le maintien de «Sangaris» jusqu'aux élections, prévues en février 2015. Le temps où on parlait d'une opération «coup de poing» est bien loin. À Bangui, Pierre Lellouche faisait part lundi de son soutien sceptique. «Quand et comment sortir? s'interrogeait le député UMP, déplorant la «solitude de la France» et soulignant la nécessité de «fixer des limites» à l'intervention française

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:50
Les armées de l’air française et italienne interviennent lors du détournement du vol ETH 702c

 

17/02/2014 Sources : EMA

 

Lundi 17 février 2014, l’armée de l’air française, en coopération avec les forces aériennes italiennes et suisses, a réalisé l’interception en vol d’un Boeing 767 de la compagnie Ethiopian Airlines.

 

Il est environ 04h10, lorsque le centre interallié de conduite des opérations aériennes de Torrejon (Espagne) informe le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun du détournement de l’avion de ligne éthiopien vers la Suisse.

 

L’avion, en provenance d’Addis Abeba en Éthiopie, a été détourné de sa destination d’origine, Rome, pour se diriger vers l’aéroport de Genève.

 

Après analyse de la situation depuis le CNOA, la haute autorité de défense aérienne (HADA) ordonne le décollage de la permanence opérationnelle (police du ciel) de la base aérienne 115 d’Orange pour intercepter l’appareil et place également d’autres avions en alerte.

 

05h07 : le 767 est intercepté par 2 Eurofighter italiens, relayés à 05h12 par un Mirage 2000 C français. À 05h17, la reconnaissance à distance réalisée par l’avion de chasse confirme que le vol d’Ethiopian Airlines met le cap sur la Suisse. Un négociateur dépêché sur l’aéroport de Genève par les autorités suisses est en contact avec le pirate de l’air qui refuse de poser l’avion tant que ses exigences ne sont pas acceptées.

 

05h56 : la HADA ordonne le décollage d’un second Mirage 2000 C d’Orange pour relever le premier. Les négociations aboutissent et le vol ETH 702 d’Ethiopian Airlinesentame sa phase d’approche sur Genève et se pose à 06h02. Le pirate de l’air a immédiatement été arrêté par la police suisse. Quant aux deux Mirage 2000 français, ils regagneront la base d’Orange.

 

Ce cas de détournement réel d’un avion de ligne a permis de mettre à l’épreuve les chaînes de commandement de sûreté aérienne suisse, italienne et française, conjointement à la coordination avec les autorités suisses qui a eu un rôle déterminant. La mobilisation dans un délai très bref de tous ces acteurs a contribué à secourir les quelque 200 passagers et membres d’équipage à bord de l’appareil.

 

Ces aéronefs de l’armée de l’air ont décollé dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne, dispositif de sûreté participant à la protection du territoire national et visant à faire respecter la souveraineté nationale.

 

Le 21 janvier dernier, APEX, exercice transfrontalier mené entre la France et l’Italie, déroulait le scenario d’un détournement d’avion de ligne, permettant de tester la mise en œuvre des procédures de sûreté aérienne des deux pays. Cet exercice a porté ses fruits comme les deux armées de l’air l’ont démontré aujourd’hui. Les exercices transfrontaliers organisés régulièrement demeurent une garantie du bon déroulement des procédures et des transmissions d’informations, ayant pour but d’assurer, 24h/24 et 7 jours sur 7, la mission de sûreté aérienne confiée à l’armée de l’air.

Les armées de l’air française et italienne interviennent lors du détournement du vol ETH 702c
Les armées de l’air française et italienne interviennent lors du détournement du vol ETH 702c
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:50
Kosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEI



14/02/2014 Sources EMA

 

Le 8 février 2014, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) du Battle Group Est de la KFOR a achevé sa mission au Kosovo. Ce désengagement met un terme à 15 années de présence opérationnelle de la France dans le pays.

 

Pendant 15 années, les militaires français ont activement participé à la restauration et au maintien d’un environnement sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo. Cet engagement, dans le cadre de la résolution 1244 du Conseil de Sécurité de l’ONU, a couté la vie de 9 militaires français.

6 000 soldats français ont été déployés en 1999 au plus fort de la crise, dans la zone nord du Kosovo considérée comme la plus difficile du point de vue sécuritaire. En tenant compte de l’évolution favorable de la situation et des réorganisations successives de la KFOR, le contingent français a progressivement diminué pour atteindre 320 soldats en 2011.

La présence française au Kosovo se limite désormais à la dizaine d’officiers insérés au sein de l’état-major de la KFOR stationné à Pristina ainsi qu’un détachement chargé de transférer l’ensemble des responsabilités de soutien que les militaires français assumaient en tant de « lead nation » du camp de Novo Selo : les infrastructures (hébergement, alimentation, stockage), la sécurité, les finances…

 

Kosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEIKosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEIKosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEI
Kosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEIKosovo : fin d’activité opérationnelle de l’EEI

Au cours d’une cérémonie présidée par le général Farina, commandant la KFOR, et le contre-amiral Dupuis, adjoint au sous-chef opération de l’Etat-major des armées, les différentes étapes de la présence française au Kosovo ont été évoquées. Une tranche de l’histoire des armées françaises se tourne donc à cette occasion. Une évocation de ces 15 années est consultable dans un « webdoc » dédié, accessible sur le site des opérations du Ministère de la Défense.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 19:00
Pour le nouveau chef d'état-major des armées, « tout est en chantier »

 

15.02.2014 Par Nathalie Guibert LE MONDE

 

« Bon courage » sont les mots que le nouveau chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, dit avoir le plus entendus ces jours derniers. Ce cavalier de 57 ans prend officiellement son commandement samedi 15 février. Il succède à l'amiral Edouard Guillaud, dans une période difficile pour les armées. Car dans les coulisses des opérations extérieures, vendues comme des succès par le pouvoir exécutif, « tout est en chantier », rappelle le général.

 

Son premier souci est donc l'état de cohésion d'une institution secouée depuis 2008 par des réformes brutales et tous azimuts. Leur pertinence n'est pas démontrée sur le terrain. Les nouvelles « bases de défense » qui assurent le soutien des troupes sont vues comme des usines à gaz. Le plan social en cours semble inatteignable – 80 000 suppressions d'emplois prévues de 2009 à 2019. Et le scandale du logiciel défectueux de la paie militaire, Louvois, « un cancer », selon Pierre de Villiers, a entamé durablement la confiance dans l'institution.

 

Lire aussi : L’état-major de l’armée de terre fait part d’une dégradation continue du moral

 

« Il faut retrouver un projet fédérateur, pour que les gens aient une lumière au bout du tunnel, explique-t-il. Nous avons besoin d'une union sacrée, pour regrouper nos forces et mieux prendre en compte la dimension humaine. Et nous n'avons pas d'autre choix que de faire autrement. Le modèle des armées issu de la fin de la conscription en 1996 est à bout de souffle. »

 

« UN DÉFI COLOSSAL »

 

Le choix du général de Villiers est celui de la continuité, fait valoir le ministère de la défense. Contrairement à son prédécesseur, l'homme n'est pas issu de l'état-major particulier du président de la République. Après avoir occupé ce poste auprès du premier ministre François Fillon, celui de l'Elysée lui avait pourtant été promis. Mais en février 2010, il lui a été soufflé au dernier moment par le général Benoît Puga, choisi finalement par Nicolas Sarkozy et prolongé à son poste par François Hollande.

 

Mais devenu major général des armées, autrement dit le numéro deux, Pierre de Villiers a depuis quatre ans accompagné l'élaboration de la nouvelle loi de programmation militaire 2014-2019. Sa mise en oeuvre, sous haute contrainte budgétaire, sera de l'avis même de ses promoteurs un défi.

 

Les nouvelles suppressions d'effectifs prévues sur la période, 34 000, sont « un défi colossal », dit le général. « Pendant que le train roule à toute vitesse, on me demande d'accrocher un nouveau wagon », résume-t-il. Le contrat de l'institution est de faire mieux avec moins : « On fera au mieux, corrige-t-il, avec les ressources qui nous sont données. »

 

Son « ordre aux armées », un document de trente pages présentant les projets en cours dans la marine, l'armée de terre et l'armée de l'air, tentera de montrer qu'il y a une « cohérence » dans les réformes à venir. « Nous n'avons pas été bons pour communiquer sur la réforme 2008-2013 », estime-t-il.

 

La priorité du nouveau chef d'état-major ira donc aux messages internes, en direction des troupes et des soldats déployés en opérations extérieures en Centrafrique, au Mali, au Liban et en Afghanistan. « Je suis un homme de bureau par effraction, confiait-il récemment. Je veux voir les choses concrètes. »

 

Le général de Villiers sera toutefois un chef d'état-major aux pouvoirs diminués par rapport à ses prédécesseurs. La dernière « réforme de la gouvernance », voulue par le ministère de Jean-Yves Le Drian, prive le chef militaire de prérogatives en matière de ressources humaines, de relations internationales et de gestion, au profit des grands adjoints civils du ministre.

 

Cette nouvelle répartition du pouvoir ne passe pas dans les rangs des officiers supérieurs et généraux, qui dénoncent l'état d'esprit « anti-militaire » de l'exécutif actuel. Le nouveau patron des armées porte dans son paquetage le fait d'avoir avalisé ces changements contestés.

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