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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:45
Sangaris : destruction des munitions saisies

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Le 10 février 2014, la force Sangaris a détruit plus de 750 Kg de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes.

 

Très tôt dans la matinée, les experts en explosif et déminage (MINEX) de la force Sangaris se sont déployés à 10km au Nord de Bangui afin de détruire une partie des munitions saisies lors des différentes missions de désarmement et de fouilles réalisées depuis le début de l’opération Sangaris. Appuyée d’une section armée par le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35eRAP) dont la mission était de former une bulle de sécurité autour de la zone de destruction et de prévenir les populations environnantes, les sapeurs du 17erégiment du génie parachutistes (17e RGP) ont pu neutraliser en toute sécurité les 750 kilos de matière active par la technique dite « du fourneau ».

 

Ces munitions (obus de mortier, roquettes, grenades, mines et cartouches d’arme automatique) ont été saisies auprès de groupes armés ne respectant pas les mesures de confiance, trouvées à l’occasion de la découverte de caches d’armes, ou tout simplement de munitions abandonnées après utilisation mais non explosées (UXO). C’est par mesure de sécurité que ces munitions ont été détruites, les conditions antérieures de stockage et de manipulation n’offrant pas les garanties nécessaires pour une conservation dans un dépôt ou pour leur ré-utilisation.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:55
Exercice - Dead scorpion

 

12/02/2014 ASP M. FOUQUET Actu Terre

 

Dans le cadre de leurs futures projections en opération extérieure au Mali et en RCA, le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau et le 54e régiment d’artillerie (54e RA) d’Hyères, ont participé à l’exercice Dead scorpion, du 4 au 6 février 2014.

 

En posture de défense,  dans la région de Tarbes, les artilleurs du 54e RA ont pu parfaire leurs connaissances tactiques et techniques sur les hélicoptères de combat Tigre et Gazelle.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:55
Premier déploiement opérationnel d’un hélicoptère Panther standard 2 à bord d'une frégate de type La Fayette

 

 

12/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Depuis quelques semaines, un hélicoptère Panther standard 2 de la flottille 36F opère en Méditerranée Orientale à partir de la Frégate type La Fayette Surcouf. Si l’efficacité de la coopération entre la frégate et son hélicoptère n’est plus à démontrer, cette mission est la première réalisée avec un Panther pleinement opérationnel au nouveau standard. Ces nouveaux équipements embarqués, notamment le FLIR et la console tactique « STEP 2 » (Système Tactique Embarqué sur Panther standard 2) apportent une véritable plus value aux missions assignées à l’hélicoptère et à son bâtiment-porteur.

 

La console « STEP 2 » améliore l’échange des informations entre les différentes unités d’une force. L’ensemble de visualisation infrarouge FLIR permet, après détection radar, d’identifier les pistes à des distances bien supérieures au Panther de standard précédent, de jour comme de nuit. Associé à un système d’enregistrement, il permet un travail en aval sur les vidéos réalisées lors du vol.

 

Cette augmentation des senseurs des nouveaux standards renforce d’autant l’efficacité du binôme FLF/Panther qui se révèle toujours mieux adapté au spectre des missions dévolues aux frégates type Lafayette..

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:45
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Les 3 et 4 février 2014, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, s’est rendu en République Centrafricaine et au Mali. Ce déplacement avait pour objectif d’inspecter les forces françaises déployées sur ces deux théâtres d’opération et de rencontrer les autorités politiques et militaires locales.

 

En République Centrafricaine, le chef d’état-major des armées s’est rendu auprès des militaires des groupements tactiques interarmes « Amarante » et « Panthère », placés sous les ordres du général Soriano, commandant l’opération Sangaris. Il a également été reçu en audience par madame Samba Panza, chef de l’état de transition.

 

Au Mali, après avoir inspecté le groupement tactique désert à Gao, le CEMA a rejoint le PC de l’opération Serval à Bamako où les travaux actuellement en cours sur le partenariat élargi avec les pays de la bande sahélienne lui ont été présentés.

 

Symboliquement, lors de son dernier déplacement à l’étranger, l’amiral Guillaud a souhaité témoigner de son estime à l’égard de tous les militaires qu’il a eu l’honneur de commander en opérations.

CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:45
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 1er février, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO.

 

Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Chacun de ces détachements est composé d’une équipe de commandement, d’éléments du génie, d’infanterie, d’une équipe sanitaire complète, de mécaniciens et de contrôleurs aériens.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAOMali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAOMali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:25
Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Le 06 février 2014, près de 300 militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployés à terre, en mer ou dans les airs dans le cadre de la mission Titan, pour assurer la protection externe du centre spatial guyanais (CSG) à l’occasion du 217e lancement de la fusée Ariane V.

 

La mission Titan s’effectue sur une zone couvrant près de 750 km2 (l’équivalent de Paris et de sa petite ceinture ou les 2/3 de la Martinique) et composée à près de 80% de forêt primaire et de marécages. Elle consiste à assurer la protection externe des installations du CSG.

 

Pour la partie terrestre, placée sous les ordres du chef de corps du 3e REI, le cœur de la mission se déroule en forêt et dans les savanes. Aguerris par une formation spécifique de vie « en jungle », les légionnaires et leurs véhicules ont été déployés en contrôle de zone. Ce dispositif permet de mettre en œuvre tous les procédés de déplacement possibles dans un tel environnement : patrouilles à pied, en quad, en chenillettes (BV206) ou même en Kayak. La projection d’un élément d’intervention est également rendue possible grâce aux Puma de l’escadron de transport 68 (ET 68) de l’armée de l’air.

 

Le dispositif particulier de sureté aérienne (DPSA), sous l’autorité de la haute autorité de défense aérienne (HADA), regroupe les hélicoptères Fennec, aptes à conduire des mesures actives de sureté aérienne ainsi que et des missiles sol-air Mistral. Le tout est renseigné en permanence par les aviateurs du centre de contrôle militaire.

 

Enfin, en mer, pour ce tir, le patrouilleur de 400 tonnes (P400) La Gracieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Organabo de la Marine Nationale ont assuré la protection des approches maritimes du plateau de lancement.

 

Le 06 février 2014 à 18h30, le 217e lancement de la fusée Ariane a eu lieu, permettant quelques minutes plus tard la mise en orbite du satellite franco-italien de télécommunication « Athena-Fidus » (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite). Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes.

 

En 2013, les FAG ont assuré la protection de 7 lancements: 4 lancements Ariane, 2 lancements Soyouz  et  1 lancement Vega.

Guyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée ArianeGuyane : les FAG protègent le 217e lancement de fusée Ariane
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 20:55
Les BPC pleinement interopérables avec l’US Navy et les moyens de projection de l’USMC

 

10 Février 2014 Cols Bleus

 

Janvier 2014, un V 22 Osprey de l’United States Marine Corps (USMC) a pour la première fois apponté sur un Bâtiment de projection et de commandement, le BPC Dixmude. Le succès remporté par cette expérimentation confirme l’interopérabilité complète des bâtiments de la classe Mistral avec les moyens mis en œuvre par les groupes expéditionnaires américains (ESG - Expeditionary Strike Groups). Les BPC sont en effet parfaitement interopérables avec les engins de débarquement sur coussin d’air (LCAC), l’ensemble des hélicoptères jusqu’aux plus lourds (Sikorsky CH 53 Sea Stallion) et désormais avec le Boeing-Bell V22 Opsrey, croisement hybride entre hélicoptère et avion de transport.

 

Au cours d’une séance de près de deux heures menée par le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S), différents posés, ont été réalisés, permettant de procéder à des relevés d’environnement. Ceux-ci ont permis d’apprécier les qualités de vol de l’aéronef en fonction de l’aérologie spécifique du BPC ou encore d’ajuster avec précision les zones de posé.

Compte tenu de la masse, des dimensions, du souffle et de la chaleur produits par cet hélicoptère de transport doté de rotors basculants, cette première expérimentation était délicate. Sur les bâtiments BPC, le spot d’appontage numéro 1, situé à l’avant du pont d’envol, est renforcé pour les hélicoptères lourds. Cependant, si les BPC ont l’habitude d’accueillir des hélicoptères Caïman pouvant peser jusqu’à 10 tonnes en pleine charge, le V22 qui s’est posé pesait 22 tonnes, soit plus du double.

 

Dans l’appareil, les pilotes d’essai, le  LV Linas (CEPA/10S) et le LV Bourgeois (DGA/EV), observaient et conseillaient les pilotes américains pour la manœuvre. Selon le CV Mahé, commandant le CEPA/10S et ingénieur navigant d’essai, « cette première phase a permis de valider l’emplacement, d’affiner les procédures et d’effectuer des mesures d’environnement essentiellement de vents et de températures. Même si nous avions peu d’inquiétude à ce sujet, ces expérimentations confirment la capacité du BPC à recevoir le V22 dans des conditions de sécurité acceptables tant pour la plateforme que l’aéronef ».

« Le succès de cette étape constitue un jalon supplémentaire dans l’amplification de l’interopérabilité entre les marines française et américaine et permet d’envisager une homologation plus étendue de la plateforme pour ce type d’aéronef » conclut le capitaine de vaisseau Pierre de Briançon, commandant du BPC Dixmude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Début 2012, l’interopérabilité des Landing Craft Air Cushion (LCAC), aéroglisseurs de débarquement amphibie de l’US Navy, avec les BPC français avait été certifiée. Cette certification était intervenue après de nombreuses manœuvres d’enradiages et de déradiages menées au large des Etats-Unis.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 20:45
Sangaris : la force se déploie en province

13 févr. 2014  FORCESFRANCAISES

 

Depuis le 9 février 2014, le groupement tactique inter-armes (GTIA) « Panthère » de la force Sangaris est entièrement déployé sur l'axe reliant Bangui à l'ouest du pays. Il y conduit des missions de reconnaissance et de sécurisation, afin de protéger la population et d'appuyer le déploiement de la MISCA dans l'ouest du pays.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 17:55
photos Légion Etrangère

photos Légion Etrangère

 

 

29-01-2014 Legion Etrangère - Réf : 333 | 1462

 

Le 27 janvier 2014 à Orange ont eu lieu les obsèques du général de division (2s) Le Corre, ancien commandant de la Légion étrangère de 1988 à 1992.

 

A l’issue de l’office religieux, les honneurs militaires ont été rendus devant le théâtre antique par un détachement d’honneur du 1er REC, en présence du général de corps d’armée Bertrand Clément-Bollée commandant les forces terrestres, du général de division Christophe de Saint Chamas commandant la Légion étrangère et du colonel Rémi Bouzereau commandant le 1er REC. Plusieurs anciens commandants de la Légion étrangère et chefs de corps de Légion étaient présents, ainsi que de nombreuses amicales d’anciens légionnaires. Le général Le Corre a ensuite été inhumé au cimetière Légion étrangère du Coudoulet.

 

 Raymond Le Corre voit le jour en 1933 à Saint-Etienne. Après avoir effectué sa scolarité à l’Ecole spéciale militaire interarmes en qualité de saint-cyrien en 1953, il fait le choix de l’Arme blindée et cavalerie. Le 1er janvier 1960, il est désigné pour servir au 1er Régiment étranger de cavalerie comme chef de peloton.  En 1966, il prend le commandement du 3e escadron du 1er REC avant de rejoindre l’école supérieure de guerre. En 1977, il prend le commandement du 1er REC. Après avoir été nommé adjoint au général commandant la Légion étrangère, il est nommé général de brigade en 1986 et prend le commandement de la Légion étrangère en 1988. Il est promu au grade de général de division en 1990.

 

 Le général de division Raymond Le Corre était commandeur de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite et titulaire de trois citations.

La Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le CorreLa Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le CorreLa Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le Corre
La Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le Corre
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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 17:55
Nexter robotics vend son Nerva en Asie

Le robot Nerva en démonstration à Defexpo (crédits: G Belan)

 

11 février, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est discrètement que le petit robot Nerva (relire l’article sur Nerva ici) engrange ses premiers succès. Il faut dire que le premier client surprend, il s’agit de la Birmanie. Nexter Robotics a en effet vendu ses 2 premiers Nerva en novembre dernier. Le groupe français s’apprête à les livrer dans les prochains jours. Il s’agit d’une première commande « pour voir » qui devrait être suivi d’un contrat pour une cinquantaine de systèmes. Le Nerva est ici vendu sous une version civile (senseurs dégradés). Mais il y a mieux: Nexter Robotics est en discussions avancées avec deux autres pays asiatiques : le Vietnam et les Philippines, pour leur vendre une dizaine de machines chacun.

 

Tant qu’à la Birmanie, leur utilisation sera de la surveillance et de la détection de mouvements grâce à une caméra thermique et des batteries additionnelles pour une autonomie accrue.

 

Une politique commerciale agressive

 

La petite filiale de Nexter a décidé d’adopter une politique commerciale plus volontariste et met à disposition gratuitement pour tout éventuel client intéressé, un parc de 10 robots Nerva. Et propose de développer, sur fonds propres, toutes charges utiles qui seraient demandées.

 

Et continue les discussions et tests avec les institutions françaises. Le 13 RDP l’a malmené pendant 2 semaines, « les retours sont enthousiastes » précise Joël Morillon, Directeur de Nexter Robotics. Reste que les responsables militaires semblent encore assez réticents à ce genre de nouveautés, qui vient bousculer leurs doctrines d’emplois. En France, la Gendarmerie (GIGN) ou encore les pompiers (BSPP) s’y intéressent et ont demandé des charges utiles spécifiques à Nexter (armes non létales fumigènes ou assourdissants, capteurs audio, NRBC…). Ils vont bientôt tester ces petits robots.

 

Nexter développe également la famille Nerva, avec le petit frère à deux roues (relire l’article de FOB ici), qui achève ses tests de qualification, tandis que Robotics réfléchit à un grand frère à 6 roues, beaucoup plus costaud.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 20:35
Pourquoi l'Inde fait patienter le Rafale sur la piste d'envol

Six raisons pour comprendre pourquoi le contrat pour l'acquisition des 126 Rafale par l'Inde est si long à se concrétiser

 

10/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense indien a confirmé que le contrat Rafale ne serait pas notifié avant les élections. Pourquoi ce ce contrat met-il autant de temps à être signé ? Explications.

 

L'Inde ne signera pas d'accord d'achat de l'avion de combat Rafale de Dassault Aviation avant les élections prévues d'ici à mai en raison de contraintes budgétaires, a déclaré jeudi dernier le ministre de la Défense, A. K. Antony. Ce qui n'est pas réellement une surprise, les industriels du Team Rafale misant pour une mise en vigueur du contrat en 2015. "Les grands contrats d'équipement militaire devront attendre le prochain exercice qui commence en avril", a encore expliqué le ministre et beaucoup de ces contrats "sont à un stade final". Ce qui ne remet pas en cause cette opération entre Dassault Aviation et New Delhi.

"En raison du manque de fonds, il ne faut pas attendre d'accord ou de décision finale lors de cet exercice" budgétaire, qui s'achève fin mars, a dit le ministre lors d'une conférence de presse. "J'espère que les choses pourront se matérialiser l'année prochaine", avait-il précisé en référence au prochain exercice budgétaire. Au 1er février, l'Inde avait déjà dépensé 92 % de son budget d'équipement militaire, a précisé le ministre. L'Inde a choisi d'entrer en négociations exclusives avec Dassault en janvier 2012 pour l'achat de 126 avions de combat, soit un montant estimé à 12 milliards de dollars. Parmi ces avions, 108 doivent être assemblés par des industriels indiens.

 

Pourquoi faut-il à l'Inde autant de temps pour signer ce contrat

Lors de la 8e édition de DEFEXPO, le salon international de défense organisé tous les deux ans par New Delhi depuis 1999, qui a fermé ses portes ce dimanche, les industriels étaient résignés. Ils devront patienter encore quelques mois de plus pour signer des contrats en cours de négociations ou en cours de validation par l'administration indienne. Car à seulement trois mois des élections générales prévues en mai, le gouvernement actuel s'impose un gel sur les décisions importantes, notamment les contrats d'armement.

Et après ? "Le temps que le nouveau gouvernement s'approprie les dossiers en cours, il ne faut pas s'attendre à des décisions avant 2015", explique-t-on à "La Tribune". Et encore tout dépendra du résultat des élections. "Si c'est une grande coalition qui sort des urnes, les décisions seront encore plus compliquées à prendre". C'est bien pour cela que la plupart des grands patrons de l'industrie de défense française, à l'exception de celui de Nexter, Philipe Burtin, ont déserté cette année DEFEXPO.

Tout dépendra également de la volonté de l'armée de l'air indienne (IAF), qui a besoin de ces avions rapidement, à exiger la signature de ce contrat. Très respectée en Inde, elle peut - à condition qu'elle le souhaite - débloquer un contrat rapidement. En tout cas, l'IAF a toujours soutenu le deal depuis le début des négociations.

 

Un contrat hors norme

La masse incroyable de détails qui ont été négociés et qui restent encore à négocier, est à l'origine de la difficulté de conclure rapidement un contrat hors norme baptisé "Mother of all deals" (la mère de tous les contrats). Et les négociateurs  français ont dû fatalement se mettre à l'heure indienne. D'autant que les industriels français doivent négocier pied à pied avec le principal partenaire indien de Dassault Aviation, Hindustan Aeronatics Ltd (HAL) très ambitieux. "Ils veulent tout faire mais être responsables de rien", constate un connaisseur de ce dossier.

Ce qui n'est pas réellement nouveau, car, précise-t-il, "ils ont toujours été de redoutables négociateurs". Mais les discussions entre Dassault Aviation et HAL se sont terminés sur qui est responsable de quoi. Enfin, Dassault Aviation, qui veut faire les choses de façon extrêmement propres, souhaite coller au plus près de la proposition qui lui a permis de gagner le droit de négocier en exclusivité avec New Delhi.  L'Inde avait demandé des offres basées sur le coût de possession des appareils. Soit sur la durée de vie des appareils. Et le ministre de la défense indien a indiqué la semaine dernière qu'il y avait encore des contestations "sur des procédures, sur le calcul du + life cycle cost + (coût du cycle de vie, ndlr) qui doivent être résolues mais n'affectent pas le processus de négociation". Des questions qui ne retardent pas les négociations.

 

La roupie malmenée par la politique monétaire de la FED

La remontée des taux longs américains et la décision récente de la FED de réduire de 10 milliards de dollars supplémentaires ses achats mensuels d'obligations sur les marchés influent sur le taux de change des devises entre le dollar et les monnaies des pays émergents, dont la roupie indienne. La dernière semaine de janvier, la roupie indienne a chuté de 2,45 %. Ce qui renchérit d'autant le coût de ses importations, et donc de ses achats d'armement. Du coup, New Delhi qui achète entre 60 % et 70 % de ses matériels de défense à l'étranger sur un budget d'acquisition évalué à 11,6 milliards d'euros pour l'exercice 2013-2014 clos le 31 mars, n'a plus de crédits budgétaires pour signer des grands contrats d'équipements. Pour autant, les autorités indiennes ont pris certaines dispositions pour assurer la stabilité des marchés financiers en dépit de la politique monétaire américaine.

Depuis son plus bas d'août 2013, la roupie indienne a partiellement regagné du terrain face au dollar américain, bien que la tendance reste à la baisse à court terme. Les turbulences monétaires, qui avaient fait chuter la roupie à un plus bas historique en août 2013, ont d'ailleurs renforcé le mécontentement contre le Premier ministre, Manmohan Singh. La roupie n'a cependant cédé que moins de 1% face au dollar au moins de janvier mais cela n'a pas empêché la banque centrale indienne de relever ses taux d'un quart de point le 28 janvier pour lutter contre l'inflation, notamment des prix des produits alimentaires.

 

Un système qui favorise la corruption

Les très nombreuses affaires de corruption paralysent la plupart des processus d'acquisition. "Plus personne ne veut prendre de décision", explique-t-on à La Tribune. En décembre, le Parlement indien a approuvé une loi anti-corruption prévoyant la création d'un médiateur ayant le pouvoir d'enquêter sur les politiques et les fonctionnaires soupçonnés de corruption. En mai, le Premier ministre s'était engagé à ce que les achats d'armements et d'équipements militaires soient "plus transparents, lisses, efficaces et moins vulnérables aux pratiques contraires à l'éthique".

"Le principal problème est que les Indiens ont crée un système obligeant les vendeurs étrangers à payer des pots-de-vin", estime Bharat Verma, du magazine Indian Defence Review interrogé par l'AFP. Il relève ainsi qu'au moins 18 services doivent approuver tout accord d'achat militaire, créant ainsi autant de fenêtres de corruption possible et que rares sont les responsables politiques ou administratifs convaincus de corruption à avoir été condamnés.

La décision récente de l'Inde d'annuler un important achat d'hélicoptères au constructeur italien AgustaWestland s'ajoute à une longue liste de contrats avortés pour des soupçons de corruption qui met en difficulté la modernisation des équipements vieillissants de l'armée indienne. New Delhi a officiellement mis fin le 1er janvier à l'achat de 12 hélicoptères de transport de personnalités pour 556 millions d'euros, une enquête en Italie ayant mis au jour des soupçons de versement de pots-de-vin à des responsables militaires.

Plusieurs contrats ont subi le même sort depuis 20 ans en raison de soupçons de corruption, comme l'affaire Bofors en 1986 ou un contrat pour l'achat de 197 hélicoptères en 2007 attribué à Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) puis annulé. En 2009, l'Inde a banni de son marché sept groupes de défense comme Singapore Technologies, Rheinmettal Air Defence et l'israélien Military Industries, toujours pour des soupçons de corruption. Ce qui n'est pas encore le cas d'AgustaWestland. Aucune décision a été prise, selon le ministère de la Défense.

 

Des nouvelles procédures qui vont complexifier les achats ?

New Delhi a promulgué en juin dernier de nouvelles procédures de passation des marchés de défense en plus des 30 % d'offset que les Indiens exigent pour accorder des contrats aux industriels étrangers. Pour le contrat Rafale, c'est 50 % ! Ces exigences visent notamment à développer une industrie de défense indienne robuste, selon le ministère de la Défense indien, avec les plus hauts standards de transparence, de probité et de responsabilité publique. Clairement, New Delhi donne une impulsion à l'indigénisation des achats d'armements. "Une plus grande préférence sera maintenant accordée explicitement" aux entreprises indiennes.

Pour autant, l'Inde peine à développer ses propres programmes. Ainsi, le développement de la phase deux de l'avion de combat LCA (Light Combat Aircraft) sous l'autorité du DRDO indien (Defence Research and Development Organisation) devait être achevé…. en décembre 2008. Il le sera en décembre 2015, selon le ministère de la Défense. Tout comme le missile LR-SAM (Long range surface to air Missile) développé avec les Israéliens est aujourd'hui attendu en décembre 2015 au lieu de mai 2011.

Par ailleurs, le manque de compétences et de connaissances techniques de l'administration indienne complique aussi l'achat de matériel, estime Manoj Joshi, du think tank Observer Research Foundation basé à Delhi, interrogé par l'AFP. "Une personne chargée de l'élevage un jour va se retrouver à la Défense le lendemain. Nos fonctionnaires civils n'ont pas l'expertise des marchés et des matériels, ce qui complique la situation", relève-t-il.

 

La légendaire lenteur de l'administration indienne

Un contrat même signé peut attendre des mois et des mois, voire des années, avant d'être mis en vigueur. C'est le cas du programme SR-SAM gagné par le missilier MBDA et signé en décembre 2011 mais pas encore mis en vigueur à ce jour. Le contrat doit être approuvé successivement par le ministère de la Défense, puis par celui des Finances et enfin par le CCS (Cabinet Committee on Security), présidé par le Premier Ministre. Le CCS réunit également les ministres indiens de la Défense, des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Le contrat SR-SAM est actuellement entre les mains du Bercy indien.

Airbus Helicopters, qui a répondu en 2008 à un nouvel appel d'offre pour la fourniture de 197 hélicoptères, attend désespérément depuis 2010 l'ouverture des enveloppes commerciales par New Delhi. Et Charles Edelstenne, l'ancien patron de Dassault Aviation, ne se lassait pas de raconter cette anecdote sur la lenteur de l'administration indienne. Il avait gardé en travers de la gorge un appel d'offres lancé par New Delhi pour des avions d'entraînement sur lequel l'avionneur, qui proposait ses Alpha Jet, avait négocié... pendant vingt-deux ans, avant de jeter l'éponge.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:56
Bordeaux et l'armée de l'air accueilleront les Universités d'été de la Défense 2014

 

 

10.02.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La 12e Université d'été de la Défense se tiendra à Bordeaux, le lundi 8 et le mardi 9 septembre. après la Marine (Brest) et l'armée de Terre (Pau), l'armée de l'Air sera le "partenaire de Défense" de ces nouvelles Universités; elle accueillera les participants sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:55
Les sapeurs de marine se forment à l’EGRAP


10/02/2014 CNE E. ROSSI - Armée de Terre

 

Une dizaine de sapeurs de marine  du 6e régiment du génie ont débuté, mi-janvier, leur formation d’adaptation à l’engin du génie rapide de protection (EGRAP), pour une durée de 4 semaines.

 

Depuis 2011, l’EGRAP est devenu le principal outil des sapeurs dans leurs missions d’appui général, telles que l’aide au déploiement, l’organisation du terrain, l’ouverture d’itinéraires ou encore l’aide à la population, comme l’a démontré l’intervention du 6e régiment du génie lors de l’épisode neigeux en Normandie, en mars 2013.

Issues des différentes compagnies du régiment, les stagiaires ont un important effort  à fournir, dans un temps contraint, pour découvrir et maîtriser ce nouvel engin dont ils seront seuls responsables. En effet, l’autonomie, la rigueur et le professionnalisme sont des qualités indispensables pour un enginiste. Durant ces quelques semaines, ils devront doivent appréhender assimiler les différentes capacités de l’EGRAP, ainsi que de nombreux savoir-faire essentiels tels que :

  • La réalisation d’emplacement de tir ou de surveillance, la réalisation de tranchées ou de merlons,
  • L’embarquement sur remorque ou sur moyen de franchissement,
  • L’entretien de l’engin etc.

À l’issue de la formation, les stagiaires ayant validé les différents modules, rejoindront leur compagnie afin d’occuper une place en section de combat ou en section d’aide au déploiement, renforçant ainsi les capacités des sapeurs de marine à remplir leurs missions en France comme à l’étranger.

 

Témoignages :

CPL LUTASTER kévin, stagiaire : «  cela fait 3 ans et 3 mois que je suis sapeur au sein de la 3e compagnie de combat. J’ai pu partir en mission en Guyane et au Mali. C’est notamment en voyant les engins travailler lors de cette dernière mission que j’ai eu envie de devenir enginiste. Du coup, je me suis porté volontaire. La formation est difficile. J’appréhendais un peu la conduite au début, car il y a beaucoup de manettes à utiliser en même temps, mais les formateurs sont pédagogues et la prise en main progressive. Ce que je préfère c’est faire réaliser des emplacements de combats, parce que je sais que sur le terrain c’est vraiment important. Après la formation, je vais retourner dans ma section, où je serais le spécialiste des engins. Ça me responsabilise et me donne une vraie plus-value. »
CCH BERNARD Jean-François, formateur : « J’ai 14 ans de service et depuis mon entrée affectation au 6e RG, j’ai toujours été enginiste. Je sers actuellement à la compagnie d’appui, dans la section d’organisation du terrain et où je forme les plus jeunes depuis 4 ans. La formation dure 4 semaines, dont une semaine axée sur la sécurité. C’est un module éliminatoire pour les stagiaires. La formation est courte alors qu’il y a beaucoup de choses à apprendre. Les stagiaires doivent donc être attentifs et vite assimiler les cours et la pratique. Les qualités d’un bon enginiste sont le respect de la sécurité, l’appréciation des distances, et la connaissance parfaite de son engin. Si l’un des stagiaires est limite dans l’un de ces domaines, on n’hésite pas à le recaler, car, une fois aux commandes de son engin, il sera seul et n’aura pas droit à l’erreur. Cette formation a aussi une équivalence dans le milieu civil et peut permettre de trouver une place sur le marché de l’un emploi, au moment de la reconversion. »
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:55
Laureats des Prix scienfiques de l'IHEDN 2013-2014

10.02.2014 IHEDN

 

Liste des lauréats Catégorie Thèse et  Master II recherche 2013-2014

 

Catégorie "Thèse de doctorat"

 

Premier prix de 3000 euros

 

Capitaine Hélène GUILLOT : Photographier la Grande Guerre : les soldats de la mémoire, 1915-1919, thèse d’histoire contemporaine, soutenue à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, sous la direction du professeur Myriam Tsikounas.

 

Seconds prix ex aequo de 2500 euros

 

Aurélie KNÜFER : Intervention et libération d'Edmund Burke à John Stuart Mill, thèse de philosophie, soutenue à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, sous la direction de du professeur Bertrand Binoche.

Hélène DE POOTER : Le droit international face aux pandémies : vers un système de sécurité sanitaire collective ?, thèse de droit public, soutenue à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, sous la direction du professeur Pierre-Michel Eisemann.

 

Catégorie "Mémoire de recherche de master 2"

 

Premier prix de 2000 euros

 

Aurore BOUVART : La valorisation du renseignement dans la stratégie de défense et de sécurité française à travers les Livres blancs de 1972, 1994 et 2008, mémoire d'histoire et de science politique, soutenu à l'Institut d'études politiques de Bordeaux, sous la direction du professeur Sébastien Laurent.

Seconds prix ex aequo de 1500 euros

 

Commissaire aspirant Anaïs LOUËR : Bases de défense et externalisations, des structures et des techniques qui permettent d’optimiser le soutien des armées ?, mémoire de droit public, soutenu à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et Paris II Panthéon-Assas, sous la direction de Philippe Josse, conseiller d’État.

Aude GERY : La mise en œuvre de l'article 51 de la Charte des Nations unies dans le cyberespace, mémoire de droit public, soutenu à l’université Paris II Panthéon-Assas, sous la direction du professeur Bertrand Warusfel.

En raison du grand nombre et de la qualité des travaux reçus, une catégorie "Nominés" a été créée. Elle permet aux jeunes chercheurs retenus de se voir remettre une lettre de félicitations du directeur de l’IHEDN.

 

Thèse de doctorat

 

Oriane BARAT-GINIES : Le soldat et le droit en opérations extérieures. Analyse des insécurités juridiques en droit opérationnel, thèse de droit public, soutenue à l’université de Poitiers, sous la direction du professeur Jean-Paul Pancracio.

Cédric LEBOEUF : De la surveillance des activités humaines en mer. Essai sur les rapports du droit et de la technique, thèse de droit privé, soutenue à l’université de Nantes, sous la direction  du professeur Patrick Chaumette.

Emmanuel VIANES : Entre Guerre et Paix : les administrations internationales post-belligérantes, thèse de science politique, soutenue à l’université Jean Moulin Lyon 3, sous la direction du professeur Jean-Paul Joubert.

 

Mémoire de master 2

 

Charlotte TOUZOT : Patrimoine mondial et conflit armé. Une destruction alarmante, une protection dérisoire, mémoire de droit public, soutenu à l’université de Limoges, sous la direction du professeur Jean-Marc Lavieille.

Thomas MERLE : Les États autoproclamés dans l’ancien espace soviétique. Approche comparative : Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du Sud, Haut Karabagh, mémoire de géographie, soutenu à l’université Jean Moulin Lyon 3, sous la direction des professeurs Samuel Depraz et Pascal Orcier.

Anthony MARANGHI : L'instrumentalisation de la culture dans les discours de politique étrangère et de défense chinois : une analyse matérialiste d'une Chine au masque idéaliste, mémoire de science politique, soutenu à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, sous la direction du professeur Dario Battistella.

Par ailleurs, la Fondation d’entreprise Airbus Group a souhaité s’associer, cette année, au programme de valorisation de la recherche de l’Institut et a proposé d’allouer une somme de 1000 euros au lieutenant Philippe LEPINARD : Sociomatérialité et systèmes d’information : le cas de la numérisation de l’aviation légère de l’armée de Terre, pour sa thèse de sciences de gestion, soutenue à l’université de Nice Sophia-Antipolis, sous la direction de Ivan Pastorelli, maître de conférences.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:55
Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

 

10/02/2014 armée de l'air

 

Une cérémonie de macaronnage s’est déroulée sur la base aérienne 115 d’Orange, mercredi 5 février 2014, sous la présidence du général Pascal Chiffoleau, commandant la brigade aérienne d'appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes.

 

Au cours de cette cérémonie, huit jeunes officiers de l’armée de l’air ont reçu, des mains du général, leur insigne de pilote d’hélicoptère du second degré. Ce brevet sanctionne leur transformation opérationnelle «air», obtenue au terme de 38 heures de vol et de 26 heures de simulateur dispensées au centre d’instruction des équipages d’hélicoptère (CIEH) 00.341.

 

Localisé sur la base aérienne 115 d’Orange depuis 2011, le CIEH élabore, dispense, et contrôle la formation opérationnelle des équipages d'hélicoptères de l’armée de l'air (pilotes, instructeurs, mécaniciens d'équipage, sauveteurs-plongeurs et treuillistes).

 

Avant leur arrivée au CIEH, les pilotes d’hélicoptère suivent une formation initiale interarmées à Dax, puis au Luc-en-Provence, au sein de l’école d’aviation légère de l’armée de terre.

 

 

 

 

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Traditionnel lancer de casquettes

Traditionnel lancer de casquettes

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Sangaris : Opération de la Force à Boda

 

08/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, un détachement de la force Sangaris s’est déployé dans la ville de Boda à environ 130 kilomètres à l'ouest de Bangui pour assurer la protection de la population.

 

Quelques jours auparavant la force Sangaris avait reçu des informations laissant craindre des exactions. Face au risque qui pesait sur les populations, le général Soriano, commandant la force Sangaris, décide de lancer rapidement une opération vers cette localité.

 

Celle-ci s’est déroulée en deux temps.

 

Le 3 février en fin de journée, un détachement d’une trentaine d’hommes s’engage dans une reconnaissance héliportée pour confirmer les informations et évaluer précisément la situation. Lors de sa prise de contact avec la population, cet élément a pu constater que des exactions avaient effectivement eu lieu dans les jours précédents. Si la situation est apparue plus calme, la persistance de tensions a décidé le COMANFOR Sangaris à renforcer la présence française à Boda.

 

La décision a donc été prise d’engager l’unité la plus proche, un sous-groupement tactique (GTIA, soit une centaine d’hommes) qui conduisait une mission de contrôle de zone dans la ville de  M’Baïki, 85 kilomètres au sud-est de Boda. Pour pouvoir quitter sa position et s’engager vers Boda, Sangaris a demandé à la MISCA de la relever sur M’Baïki. Cette relève sur positions s’est effectuée le 4 février 2014 et dès le lendemain, le GTIA français a entamé sa reconnaissance vers Boda. À son arrivée sur place, le détachement a constaté que la situation était demeurée calme. Au cours de ses missions de reconnaissance en ville, il a procédé à la saisie d’un certain nombre d’armes détenues en violation des mesures de confiance.

 

Le détachement français poursuit depuis le 5 février sa mission de protection des populations.

Sangaris : Opération de la Force à BodaSangaris : Opération de la Force à Boda
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

L’escouade« carburant » du camp Damien Boiteux est responsable du ravitaillement en carburant de toute la plate-forme opérationnelle de Bamako, ainsi que des convois routiers. Composée d’une dizaine de militaires du 503erégiment du Train (503e RT), elle est sous le commandement du bataillon logistique « Normandie-Provence » de la force Serval.

 

Le service des essences des Armées (SEA) assure la livraison mensuelle de près de50m3 de carburant au profit des détachements stationnés à Bamako. Deux fois par jour, l’escouade carburant se déploie dans l’ensemble du site pour réapprovisionner les groupes électrogènes qui permettent la production d’électricité. Une mission nécessaire pour le bon fonctionnement de l’infirmerie, du mess, ou encore des douches de campagne.

 

Environ2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport et une quinzaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 28 janvier 2014, les opérations conduites par la force Serval au Nord de Tombouctou ont permis la découverte d’une cache qui abritait un important stock d’armements et de munitions : fusils de type AK47 et Dragunov, cinq corps de missiles SA7 (inaptes au tir), des roquettes, des grenades, des mines anti-char et de nombreuses munitions de petit calibre. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des opérations permanentes de la force Serval au Nord de la boucle du Niger, a porté un coup supplémentaire aux ressources logistiques des groupes armées terroristes (GAT).

 

Depuis le 1erfévrier, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO. Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Dimanche 2 février, un site de lancement de roquettes a été découvert dans la région de GAO, à cinq kilomètres au sud-est de l’emprise. Une équipe EOD de la force Serval est intervenue aux côtés d’une section malienne pour détruire 5 roquettes de 57 mm. Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements donnés par la population.

 

Du 2 au 4 février, une délégation du conseil de sécurité de l’ONU s’est rendue à Bamako pour soutenir le processus de stabilisation en cours. A l’occasion de ce déplacement, la MINUSMA a sollicité l’intervention de la force Serval pour compléter son dispositif de sécurité. Au terme de sa visite, la délégation du CSNU a salué l’action de Serval au Mali.

 

Lundi 3 février, l’amiral Guillaud est arrivé à Gao dans le cadre de sa dernière inspection de théâtre auprès des soldats français engagés dans les opérations extérieures. Mardi 4 février, le CEMA a poursuivi sa visite en se rendant à Bamako. En compagnie de l’ambassadeur de France, il a rencontré le président de la République malienne, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, et le ministre de la défense malienne, Monsieur Soubéye Maïga.

 

Il s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux où il s’est adressé aux troupes françaises présentes à Bamako. Rappelant la fierté qu’il avait éprouvé à les commander, il a salué la qualité de leur engagement dans la lutte contre les groupes armés terroristes. La pression continue exercée sur cet adversaire permet aujourd’hui la reconstruction progressive de l’Etat malien, la reprise de la vie économique et la poursuite de la montée en puissance des FAMA.

 

Le 3 février enfin, 2 roquettes de 107 mm ont été tirées à proximité de la PfOD de GAO. Ce tir n’a causé aucun dégât humain ni matériel.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Sangaris: point de situation du 8 février 2014

 

 

08/02/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 31 janvier jusqu'au 8 février 2014.

 

La force Sangaris a poursuivi au cours des huit derniers jours ses missions à Bangui et en province, afin de rétablir un niveau de sécurité minimal et appuyer la montée en puissance de la MISCA.

 

Tandis que les opérations de contrôle de zone visant à faire appliquer les mesures de confiance par tous se poursuivent, la force a intensifié cette dernière semaine son action en province. Cette évolution a notamment été permise par une baisse du nombre d’exactions et l’amélioration du niveau sécuritaire général dans Bangui, sous l’effet des opérations combinées de la MISCA et de Sangaris.

 

Les 1eret 2 février, plusieurs opérations ciblées de contrôle de zone ont été conduites dans Bangui par la MISCA et Sangaris. Ces actions coordonnées visaient essentiellement les quartiers Ouango, Galabadja, Boeing, Boy Rabe, Miskine, ainsi que le 3e arrondissement. Elles ont permis de désarmer des anti-Balakas, comme que des ex-Sélékas. Elles illustrent la détermination de la force à faire appliquer les mesures de confiance.

 

Du 31 janvier au 4 février, la MISCA a conduit une opération visant à prendre pied dans Sibut, 180 kilomètres au nord de Bangui, pour y installer un détachement en contrôle de zone. Deux compagnies de la MISCA (l’une du Gabonet l’autre du Burundi) ont bénéficié de l’appui d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) français. Conçue, planifiée et conduite par la MISCA, cette opération qui a mobilisé environ 400 hommes a permis d’améliorer la protection des populations. Elle illustre également le degré d’interopérabilité entre la MISCA et Sangaris qui, à cette occasion, était en mesure de garantir un appui aérien à la MISCA (avions de chasse et hélicoptères).

 

Le 5 février, un détachement d’une centaine d’hommes a été engagé en direction de la ville de Boda, où une dégradation de la situation sécuritaire et des exactions avaient été signalées (motivant déjà une reconnaissance héliportée conduite le 3 février). Ce détachement qui était déployé en contrôle de zone à M’Baïki depuis le 28 janvier a été relevé le 4 février par une compagnie de la MISCA. Le lendemain, il a ainsi pu entamer sa mission vers Boda, à 85 kilomètres plus à l’ouest. La reconnaissance de l’axe comme l’entrée dans la ville se sont déroulées sans incident. Ce détachement de Sangaris assure désormais une mission de contrôle de zone dans Boda et ses abords.

 

Les opérations se sont par ailleurs poursuivies dans les villes de Yaloké et de Bossangoa où la situation est restée calme au cours de la semaine. Lors des missions logistiques menées depuis Bangui pour ravitailler les militaires français qui y sont déployés, la force est intervenue pour faire cesser des exactions et démonter des check-points qui avaient été installés. Sangaris garantit ainsi, en complément du dispositif tenu par la MISCA, la liberté de circulation sur l’axe Bangui – Yaloké, artère vitale pour l’économie centrafricaine.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris: point de situation du 8 février 2014Sangaris: point de situation du 8 février 2014
Sangaris: point de situation du 8 février 2014
Sangaris: point de situation du 8 février 2014Sangaris: point de situation du 8 février 2014
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
photos BA 188 - 5e RIAOM

photos BA 188 - 5e RIAOM

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 31 janvier 2014, le général de division Dominique-Marie Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), a contrôlé les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le général de division Pinel s’est fait présenter l’ensemble des composantes des FFDj afin de mieux apprécier la diversité et la complémentarité du dispositif stationné à Djibouti. Ces présentations ont fait l’objet de rencontres et de déplacements sur le terrain. Elles ont permis de mettre en avant les possibilités qu’offre le territoire en matière de préparation opérationnelle interarmées, et de soutien aux opérations (Atalante)

 

Le général de division Pinel était accompagné de représentants techniques de l’infrastructure de la défense (ITID), d’une délégation du service du commissariat des armées (SCA) et d’un officier traitant de l’état-major des Armées (EMA) en charge de la piraterie.

 

Par ailleurs, plusieurs tables rondes ont été organisées avec les militaires du rang, les officiers, les sous-officiers et les civils de la Défense. Ces rencontres ont permis d’échanger sur la condition du personnel et les réformes en cours. Considérées comme des observateurs privilégiés par les fonctions qu’elles occupent au sein de la force, certaines entités, comme l’aumônerie, l’échelon social, le poste de protection et de sécurité de la défense et la prévôté, ont été reçues en entretien par la délégation. L’inspecteur des armées a également visité différentes composantes de la Force Atalante et a pu apprécier la qualité des relations interalliées à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFD,) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent par ailleurs un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

photos BA 188 - 5e RIAOM
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photos BA 188 - 5e RIAOM
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 13:55
Adieu à la Marine du chef d'état-major des armées

 

 

10/02/2014 Marine Nationale

 

Le vendredi 7 février 2014, à Brest, l’amiral Edouard Guillaud a fait ses adieux à la Marine nationale.

 

Accompagné par l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine (CEMM), il a tout d’abord été accueilli sur la base de l’aéronautique navale de Landivisiau par le vice amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, commandant de la zone maritime Atlantique (CECLANT), le contre-amiral Hervé de Bonnaventure, commandant la force de l’aéronautique navale(ALAVIA) et le vice amiral d’escadre Philippe Coindreau, commandant la force d’action navale (ALFAN).

 

Puis, le CEMA s’est rendu sur le site de l’Ecole navale où le contre amiral Phillippe Hello, commandant de l’Ecole navale (ALENAV) et le contre amiral Olivier Coupry commandant la force maritime des fusiliers marins et commando (ALFUSCO) étaient présents.

 

L’amiral a tout d’abord rencontré des jeunes officiers-élèves et des cadres de l’Ecole navale. Puis une cérémonie militaire avec la présentation du drapeau de l’Ecole navale, a eu lieu en présence de la musique de la flotte sur la place d’armes. Dans la rade du Poulmic, le Mutin, la Grande Hermine et les voiliers de l’Ecole navale manœuvraient à proximité pendant que deux Rafale de l’aéronautique navale survolaient le site.

 

De nombreux militaires de l’Ecole navale, des cours d’officiers, de l’école de Maistrance, de l’école des mousses, du métier du marin, de la gendarmerie maritime, et des forces étaient sur les rangs ainsi que les commandants d’unité et les autorités de l’arrondissement maritime de Brest.

 

L’amiral Guillaud a ensuite été débarqué en canot pour rejoindre la vedette qui devait lui faire traverser la rade jusqu’à Brest, accompagné par une embarcation commando (ETRACO), deux vedettes de gendarmerie maritime, une vedette de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) ainsi que les trois bâtiments école Guépard, Léopard et Tigre.

 

La revue des bâtiments à quai dans la base navale à été ponctuée par les tirs de salut au canon de la frégate La Motte-Piquet, et les saluts aux sifflets. Le CEMA a ensuite rejoint la préfecture maritime où les plus hautes autorités de la marine ont pu le saluer une dernière fois.

 

« Bon vent, bonne mer, Amiral ! »

Adieu à la Marine du chef d'état-major des armées
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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 12:55
Le BAAMA au camp régimentaire de la Courtine

Exercice de synthèse sous l'œil attentif du commandement

 

07/02/2014 Armée de l'air

 

Du 20 janvier au 6 février 2014, le personnel des unités de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) du commandement du soutien des forces aériennes a pris part au camp régimentaire de la Courtine, un exercice de synthèse.

 

Ce rendez-vous majeur de l’année dans le cadre de leur préparation opérationnelle s’est déroulé sur le plateau creusois. Il a regroupé 220 sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), 140 militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) de Bordeaux-Mérignac et, pour la première fois, une quarantaine d'aviateurs du groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) d’Évreux.

 

Ce camp régimentaire annuel a pour objectif de permettre à l’ensemble des militaires déployés de parfaire les fondamentaux du combattant et de s’entraîner aux missions défensives. Complément indissociable des savoir-faire techniques, la rusticité et les conditions climatiques hivernales de la Corrèze donnent un cadre idéal et optimisent cette mise en situation désormais traditionnelle.

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et commandant le soutien des forces aériennes, accompagné du général Jean-Christophe Zimmermann, commandant la BAAMA, s’est rendu les 3 et 4 février 2014 sur le camp de la Courtine pour assister au rallye de synthèse composé de treize ateliers (secourisme, instruction sur tir de combat, munitions, explosifs…).

 

Ce rallye a permis à chaque soldat de restituer en ambiance tactique les enseignements dispensés pendant deux semaines et de mettre à l’épreuve sa condition physique.

 

La préparation opérationnelle conjointe du 25eRGA et des deux groupements tactiques que sont le GAAO et le GTSICAéro est le reflet de l’indispensable complémentarité de ces unités qui mettent en œuvre la coordination du déploiement d’installations expéditionnaires et des SIC lors d’une entrée en premier de théâtre. Les militaires du 25e RGA et du GAAO se sont notamment illustrés dernièrement dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

Le BAAMA au camp régimentaire de la CourtineLe BAAMA au camp régimentaire de la Courtine
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 12:45
FAZSOI : coopération franco-comorienne

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 28 au 30 janvier 2014, le général de division Jean-François Hogard, commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l’Océan Indien, s’est rendu en visite officielle en Union des Comores pour échanger sur la coopération opérationnelle franco-comorienne.

 

En 2013, la France, par l’intermédiaire des forces armées dans la zone Sud de l’Océan Indien, a mené 13 actions de formations au profit de 470 militaires comoriens. Centrées sur les domaines des opérations de maintien de la paix (OMP) et de la sécurité maritime, ces formations ont été approfondies en 2014 de façon à accompagner la montée en puissance de la fonction garde côtes, et la mise sur pied d’une compagnie déployable dans le cadre d’une OMP. Ainsi, du 23 au 29 janvier, le Détachement de Légion Étrangère a conduit un premier détachement d’instruction opérationnelle (DIO) consacré au contrôle de foule au profit d’une compagnie d’infanterie comorienne.

 

La coopération franco-comorienne a été au cœur de tous les échanges entre le général de division Hogard et le docteur Ikililou Dhoinine, Président de la République de l’Union des Comores,ainsi qu’avec M. Hamada Madi Bolero, son Directeur de Cabinet en charge de la Défense, des questions de sécurité et de coopération opérationnelle. Cette coopération bilatérale vise à soutenir l’Union des Comores dans la consolidation de son outil de défense en vue, notamment, de renforcer sa capacité à être engagé au sein de la force africaine en attente et d’accompagner la montée en puissance de sa composante garde-côte.

 

Depuis 2010, la France et l’Union des Comores ont renouvelé leur coopération dans le cadre d’un accord de partenariat de défense.Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de nos coopérations en Afrique, initiée en 2008.

FAZSOI : coopération franco-comorienneFAZSOI : coopération franco-comorienne
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:55
Discours d’annonce du pacte « Défense cyber 2016 »

 

07/02/2014 M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

Discours d’annonce du pacte « Défense cyber 2016 » à l’école des transmissions, vendredi 7 février 2014

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames, Messieurs les élus,

Monsieur le délégué,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames, Messieurs les officiers,

Mesdames et Messieurs,

 

Je suis très heureux de vous retrouver ce matin. Les quarante ans de l’école des Transmissions nous avaient réunis une première fois en juin dernier ; la cyberdéfense était déjà à l’ordre du jour. Aujourd’hui, elle l’est plus que jamais.

 

La cyberdéfense est l’une des deux priorités nationales fixées par le livre blanc de 2013. Derrière elle, il y a des menaces dont la gravité est réelle. Quelques chiffres permettent d’en prendre la mesure. Pour m’en tenir au ministère dont j’ai la charge, en 2013, nous avons dû affronter plus de 780 incidents informatiques significatifs, contre 420 en 2012. Si ces chiffres résultent d’une augmentation de notre niveau de vigilance et d’une meilleure surveillance, ils témoignent aussi de la croissance exponentielle de la menace en provenance du cyberespace, sous des formes qui sont de plus en plus variées, de plus en plus complexes et de plus en plus diffuses.

 

C’est une priorité pour le ministère de la défense, car notre efficacité opérationnelle, notre capacité même à conduire des opérations, peut être gravement affectée par la menace cyber. Je pense ici aux systèmes d’armes, aux systèmes de commandement, d’information et de communication qui les relient, mais aussi à tous les systèmes logistiques ou industriels qui les soutiennent.

 

C’est une priorité pour mon ministère, car toute opération militaire comporte désormais un volet cyber plus ou moins développé. Nous l’avons vu dans l’affrontement entre la Géorgie et la Russie en 2008. Nous le voyons dans la place croissante qu’occupe le cyber dans les arsenaux des nations. La réussite de ces opérations dépend donc aussi, de plus en plus, de la prise en compte de ce nouveau champ stratégique.

 

C’est une priorité pour la Défense nationale car, même si des progrès ont été accomplis depuis le livre blanc de 2008, de nombreux efforts restent à fournir, en termes de formation, de recherche, de sensibilisation… C’est tout l’objet de ma présence aujourd’hui, je vais y revenir.

 

Définir ce nouveau domaine stratégique comme une priorité, ce n’est donc pas simplement affirmer une posture. C’est une ambition que nous incarnons à travers des mesures très concrètes, qui doivent profiter au ministère de la défense, mais également à l’ensemble de la communauté nationale de cybersécurité.

 

C’est ensemble que nous allons intensifier l’effort pour relever ce défi stratégique de grande ampleur.

 

A l’occasion du Forum International de la Cybersécurité, qui s’est tenu récemment à Lille, j’ai annoncé la mise en place prochaine d’un pacte sur la cyberdéfense. Je viens aujourd’hui dans ce lieu symbolique pour lancer officiellement ce pacte que j’ai souhaité intituler pacte « défense cyber 2016 ».

 

2016, d’abord, parce que je veux des résultats rapides. Bien sûr, l’effort du ministère de la défense s’étendra au-delà de 2016, et il a vocation à porter des effets pérennes. Mais 2016 est l’année où la loi de programmation militaire arrivera à mi-période, et fera donc l’objet, comme je m’y suis engagé d’un réexamen approfondi. Ce sera le moment opportun pour faire le bilan de l’action menée en matière de cyberdéfense, d’autant que ce domaine est particulièrement évolutif. Notre action s’inscrit dans le temps long, mais nous devrons l’ajuster régulièrement.

 

Ce pacte « défense cyber 2016 » embrasse donc tous les aspects de la cyberdéfense. Il inclut notamment les projets liés au pôle d’excellence cyber en Bretagne. A travers six axes d’effort, il recense toutes les actions à conduire sur la première période de la LPM – c’est-à-dire les années 2014 à 2016.

 

Comme le pacte « défense PME », il est constitué d’un ensemble de mesures très concrètes, cinquante exactement, qui vont être mises en œuvre dans le périmètre du ministère dont j’ai la charge, pour garantir un niveau élevé de cybersécurité, au plan notamment de l’anticipation, de la réactivité et de l’expertise.

 

Mais ce pacte « défense cyber 2016 », c’est aussi une main tendue vers toute la communauté nationale de cyberdéfense. Si nous voulons que la France reste dans le cercle des nations qui comptent dans le cyberespace, le ministère de la défense doit en effet mettre son excellence et ses capacités au service de la posture nationale de cybersécurité. Il doit le faire en bonne intelligence avec l’ANSSI et les autres ministères régaliens, et en premier lieu avec le ministère de l’intérieur, qui a la charge de la lutte contre la cybercriminalité et se trouve particulièrement impliqué dans la gestion des crises sur le territoire national.

 

Ce pacte repose sur une démarche pragmatique, avec toute une série de projets concrets organisés selon six axes d’efforts que je vais vous présenter dans leurs grandes lignes. Ensemble, ils représentent un effort d’un milliard d’euros sur la durée de la loi de programmation militaire.

 

Le premier axe vise à renforcer le niveau de sécurité des systèmes d’information, ainsi que les moyens de défense et d’intervention du ministère et de ses premiers partenaires.

 

Le ministère dont j’ai la charge doit garantir le fonctionnement et la défense des systèmes dont il a la responsabilité, tant sur le territoire national qu’en dehors de nos frontières. Cela passe, concrètement, par le développement et l’utilisation de moyens permettant de maintenir notre autonomie, par exemple des équipements et des logiciels souverains.

 

Nous allons ensuite améliorer notre organisation interne, en renforçant la chaîne opérationnelle de cyberdéfense autour du CALID. Ce centre verra ses effectifs multipliés par 6 d’ici 2019, par rapport à 2011, et nous créerons une entité CALID Bretagne en 2016.

 

Le développement d’un renseignement d’intérêt cyber, en lien avec tous les acteurs du renseignement du ministère, relève également de cet axe. Il contribue en effet à renforcer notre posture de cyberdéfense, en anticipant et évaluant la menace cyber.

 

Pour la première fois, le cadre juridique de la cyberdéfense a été défini par le législateur dans le cadre de la LPM, sur des bases claires et novatrices. Je pense à la définition des pouvoirs réglementaires du Premier ministre. Je pense aux obligations imposées aux opérateurs d’importance vitales. Je pense encore à la capacité à se défendre et à riposter dans le cyberespace.

 

Mon ministère, enfin, doit poursuivre ses efforts pour préciser le cadre juridique de la cyberdéfense spécifique aux armées pour garantir l’efficacité de nos forces. Une dizaine de juristes spécialisés seront ainsi placés au sein de la direction des affaires juridiques et au profit des entités opérationnelles.

 

Concernant le deuxième axe, il vise à préparer l’avenir en intensifiant l’effort de recherche, aux plans technique, académique mais aussi opérationnel, tout en apportant un soutien à notre base industrielle.

 

Ici, nous devons encourager les étudiants et les centres de recherches qui s’investissent dans le domaine de la cyberdéfense, par exemple en soutenant plus de doctorats, que ce soit à travers la DGA ou l’IRSEM. Nous allons ainsi doubler le nombre de thèses consacrées à la cyberdéfense et soutenues par le ministère. La création en 2012 de la chaire de cyberdéfense en partenariat avec les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan et des entreprises privées, marque la volonté du ministère d’inscrire cet effort sur le long terme. D’autres chaires verront le jour d’ici 2015, notamment à l’Ecole navale à Lanvéoc-Poulmic, et à l’Ecole de l’air.

 

Nous allons par ailleurs tripler le montant des études amont dans ce domaine, car il est indispensable de disposer d’une base industrielle adaptée à nos enjeux de souveraineté. Nous augmenterons d’ailleurs la part de projets dédiés au cyber au sein du dispositif RAPID de soutien aux PME/PMI, sans rogner sur les autres projets, puisque l’ensemble du dispositif augmente lui-même de 25% dès le début de la LPM.

 

Le ministère de la Défense doit enfin contribuer à l’approfondissement d’une pensée stratégique et opérationnelle française en matière de cyberdéfense. Ici, au-delà même des chercheurs que nous soutenons, nous devons accroître les échanges que nous avons avec nos partenaires étrangers, pour confronter nos idées et ainsi faire progresser la réflexion française.

 

Le troisième axe concerne particulièrement l’Ecole des Transmissions, puisqu’il s’agit de la formation.

 

Le domaine cyber, d’un point de vue technique, est extrêmement complexe. Il suppose des personnels toujours à la pointe, sous l’angle technologique et opérationnel. Ces ressources humaines sont rares, et donc fortement demandées. Nous devons en tenir compte. Pour ce faire, nous devons d’abord identifier les profils les plus adaptés aux missions et aux exigences du ministère. C’est un travail délicat qui repose sur de nombreux réseaux professionnels. A ces personnes nous devons proposer des parcours professionnels attractifs. Le ministère offre ici un cadre très appréciable, dans la lutte informatique défensive sur le territoire, sur des théâtres d’opération, jusqu’aux actions offensives les plus élaborées. Ces parcours peuvent – et je dirais même qu’ils doivent – reposer sur des échanges croisés avec les autres ministères, le monde de la recherche académique et l’industrie. Nous avons tout à gagner d’une fertilisation croisée. Enfin, nous devrons former ces personnels en permanence, afin qu’ils demeurent au niveau le plus élevé.

 

Le quatrième axe concerne le développement d’un pôle d’excellence en cyberdéfense, ici même en Bretagne.

 

L’école des Transmissions est déjà un exemple pour ce pôle: école de l’Armée de terre, elle met ses locaux et son expertise au service de la formation de près de 3600 stagiaires par an. Ses stagiaires sont des militaires ou des civils, qui viennent de l’armée de Terre bien sûr, mais aussi de la Marine et de l’Armée de l’air, ainsi que des directions et services du ministère. Ouverte à l’international, l’ETRS forme également 70 stagiaires étrangers venant de pays amis de la France. Elle est par ailleurs particulièrement bien implantée dans son environnement proche, avec d’ores et déjà des liens forts qui l’unissent à d’autres organismes de formation de la région.

 

Ce pôle se structurera autour de trois composantes qui s’appuieront mutuellement : la première, consacrée à la formation, doit fournir une ressource humaine qualifiée pour armer les différents organismes techniques ou opérationnels du ministère ; la deuxième, tournée vers la recherche et le développement, doit garantir la capacité de notre industrie à concevoir et développer les produits et services dont nous avons besoin dans la durée ; la troisième, enfin, sera à vocation opérationnelle, notamment pour les investigations les plus pointues et la projection de capacité de protection ou d’intervention.

 

L’échelon précurseur de ce pôle sera composé des centres d’expertise et écoles du ministère dans la région. Je pense à DGA Maîtrise de l’information, aux Ecoles de saint-Cyr Coëtquidan, à l’Ecole Navale, à l’ENSTA Bretagne, et bien évidemment, à l’Ecole des transmissions. Il s’appuiera également sur les partenariats qui se sont déjà noués avec les établissements d’enseignement supérieur et les laboratoires de la région dans les domaines concourant à la cyberdéfense.

 

Ces partenariats pourront conduire à mettre en commun les expertises, les expériences et les capacités. Je pense en particulier à la plateforme de simulation distribuée que nous sommes en train de déployer.

 

Ces efforts de formation et de recherche devront également profiter au tissu industriel local, les grands groupes comme les PME/PMI, au travers de financement de thèses et de projets.

 

Pour illustrer cet effort de formation, je suis en mesure de vous annoncer qu’ici même, au sein de l’Ecole des Transmissions, en coopération avec les Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan, un mastère spécialisé en conduite des opérations et gestion des crises cyber sera mis en place à la rentrée 2015. Ce mastère donnera une compréhension globale des enjeux du cyber : techniques, éthiques, juridiques et opérationnels. Il formera également à la gestion de crises. Il sera d’abord destiné aux cadres militaires des différentes armées qui auront à exercer des responsabilités au sein du ministère. Mais il sera également ouvert à notre personnel civil, puis à celui des autres administrations ou organismes d’intérêt vital, et enfin à certains de nos partenaires étrangers. Ce mastère, qui est sans équivalent, accompagne la consolidation de l’ensemble des autres formations techniques dispensées aux officiers et aux sous-officiers en sécurité des systèmes d’information et en lutte informatique défensive.

 

J’en viens au cinquième axe qui concerne nos relations avec nos partenaires étrangers, que ce soit en Europe, avec l’OTAN ou dans des zones d’intérêt stratégique, notamment au Moyen-Orient ou dans le Pacifique.

 

Pour assurer la cyberdéfense de nos forces et plus largement de notre territoire, nous devons bâtir des coopérations qui nous permetttent d’échanger des informations, et éventuellement de coordonner nos actions dans le cyberespace. Ces efforts de coopération viendront appuyer les actions entreprises par le ministère des affaires étrangères et l’ANSSI.

 

Le sixième et dernier axe de ce pacte défense cyber 2016 est peut-être le plus important, puisqu’il vise à faire émerger une communauté nationale de cyberdéfense.

 

Il résume le pacte. Afin de mettre en œuvre les cinquante mesures proposées, nous devons être en mesure de travailler au sein d’une même communauté, pour nous saisir d’un enjeu qui est global et transverse à la fois. L’émergence d’une communauté nationale de cyberdéfense, qui se fonde sur des relations de confiance, constitue le socle essentiel de toutes nos actions. Cette communauté pourra également s’appuyer sur un cercle de partenaires et sur les réseaux de la réserve cyberdéfense, présents jusque dans les régions. J’en profite pour saluer les actions menées par le réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne de Bretagne. Ce réseau, composé de réservistes citoyens, bénévoles du service public, vient apporter son soutien aux acteurs locaux, notamment dans leurs démarches de sensibilisation auprès des entreprises, des collectivités locales et des écoles. Cette démarche est également essentielle.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Depuis plusieurs mois, à travers le livre blanc puis la loi de programmation militaire, le ministère de la défense est porteur d’une ambition de premier ordre dans le domaine de la cyberdéfense. Cette ambition se décline aujourd’hui à travers un plan d’un milliard d’euros, qui va contribuer de manière décisive à la préservation de notre autonomie stratégique.

 

Le ministère dont j’ai la charge assume plus que jamais le rôle qui doit être le sien. Il le fait en lien avec tous les autres acteurs de la communauté nationale de cyberdéfense. Au moment d’engager un effort sans précédent dans ce domaine, il réaffirme que c’est collectivement que nous nous montrerons à la hauteur des menaces du cyberespace.

 

Je vous remercie.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:55
Thales regroupe ses forces dans la cybersécurité

 

06/02/14 Gilbert Kallenborn - 01Business

 

Le spécialiste des systèmes de défense fusionne ses équipes informatiques pour mieux se positionner sur le marché de la cybersécurité. En ligne de mire : les 200 opérateurs d’infrastructure vitale (OIV), définis par la Loi de programmation militaire.



Face à un marché mouvant et en pleine croissance, mieux vaut avoir une offre claire et lisible. C'est sans doute pour ces raisons que Thales annonce aujourd'hui, jeudi 6 février, la création de sa nouvelle ligne d'activité « Systèmes d'information critiques et cybersécurité ». Celle-ci résulte du regroupement des équipes spécialisées en sécurité des systèmes d'information d'une part et en systèmes d'information critiques d'autre part. « Les frontières entre ces deux domaines s'estompent. Il était donc logique de les mettre ensemble, ce qui nous permet de mutualiser ces ressources », explique Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, en charge des systèmes d'information et de communication sécurisés. 

Réunies, ces deux activités totalisent plus de 5000 personnes réparties dans 13 pays (dont 1500 experts en cybersécurité) pour un chiffre d'affaires d'environ 500 millions d'euros. Elles disposent également de deux centres opérationnels de sécurité, l’un à Elancourt (France) et l’autre à Basingstoke (Royaume-Uni). L'objectif est de fournir des produits et des services aux grandes entreprises, administrations, organismes financiers, industries, etc.

 

Numéro 1 en Europe

La nouvelle entité revendique la première place en Europe dans le domaine de la sécurité des technologies de l’information. Elle fournit des produits et solutions habilités confidentiel-défense et secret-défense dans 50 pays dont 25 au sein de l’Otan. Elle opère et supervise les systèmes informatiques critiques d’une centaine de clients dans le monde. Elle assure également la protection des transactions bancaires de 19 des 20 plus de grandes banques mondiales. 

En France, les « opérateurs d’infrastructure vitale » (OIV) constituent actuellement une cible commerciale privilégiée, dans la mesure où la toute récente Loi de programmation militaire (LPM) les obligera à renforcer leurs dispositifs de sécurité informatique. Une liste secrète de 200 noms d'organisations a été établie par l’Anssi, qui se chargera de vérifier et coordonner leurs stratégies en matière de cybersécurité. « Cela va aider à une prise de conscience dans les directions informatiques. Il y aura sans doute des investissements de nature technologique par ce biais-là. C'est, pour nous, une opportunité », souligne Laurent Maury, directeur délégué de Thales Services.

Ce n’est donc pas hasard si, lors d’une visite dédiée à la presse, la société française a montré une simulation d’attaque informatique sur un barrage hydraulique, ou mis en avant ses tablettes sécurisées Teopad, qui seraient « particulièrement adaptées aux OIV », comme le souligne Marc Darmon. Parmi les clients de la solution Teopad figurent le ministère de la Défense et Vinci Facilities.

 

Orange dans les starting-blocks

Evidemment, Thales n’est pas le seul à se positionner. Demain, vendredi 7 février, c’est au tour d’Orange Business Services d’inviter les journalistes pour leur faire visiter le centre opérationnel de sécurité de Cesson-Sevigné. Avec en prime un invité de marque. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, présentera les détails de son Pacte Défense Cyber, qu’il avait déjà évoqué à Lille, à l’occasion du Forum International de la Cybersécurité. L’activité Cyberdéfense d’Orange est d’ailleurs assez récente. Elle n’existe réellement que depuis le rachat d’Athéos le 6 janvier dernier. Une belle opération qui a été entachée par le fameux piratage des 800 000 comptes clients.  Un malheureux hasard de calendrier...

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