Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : la force française sécurise l'intervention des forces de la MISCA au Nord de Bangui

7 févr. 2014 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Sangaris : la force française sécurise l'intervention des forces de la MISCA dans la ville de Sibut, au Nord de Bangui

 

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:35
Nexter dévoile son Caesar pour l’Inde

Le canon Caesar monté sur un châssis indien d’Ashok Leyland (crédits: Nexter)

 

7 février, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Durant le salon indien de Defexpo, Nexter a dévoilé son imposant canon Caesar pour la première fois sur un châssis indien. Suite à l’accord de partenariat signé durant la précédente édition du salon Defexpo (relire l’article de FOB ici) entre Nexter et Larsen & Toubro, Nexter présente pour la première fois son canon de 155 mm Caesar monté sur un châssis de camion militaire indien d’Ashok Leyland. Outre le fait que Nexter en impliquant fortement l’industrie indienne remplit son quota de Transfert de Technologie (ToT), le Caesar sur châssis Super Stallion est aussi mieux adapté aux besoins indiens.

 

Nul besoin d’être aérotransportable, comme le Caesar français, le châssis est donc plus lourd (25 tonnes contre 18 pour le châssis RTD) et permet une capacité d’emport supérieure (notamment pour embarquer d’avantage de munitions) ainsi que des améliorations ultérieures. A noter également que la cabine n’est pas sur-blindée mais pourrait l’être. Le système d’artillerie (« la partie haute ») est exactement le même que le système français, offrant la même précision, allonge (portée de 42 km pour des obus conventionnels) et rapidité d’action (6 tirs/ minute). Le châssis, avec une bonne mobilité, offre une vitesse maximale supérieure à 80 km/h sur route, plus de 30 km/h en tout-terrain, une autonomie de 600 km ainsi qu’un rayon de braquage de 20 mètres.

 

Pour l’appel d’offre indien, Larsen & Toubro est le chef de file. Rappelons que le besoin indien pour le Mounted Gun System (MGS) est de 800 pièces d’artillerie sur camion. Le Request for Information (RfI) a été émis en juin. La procédure en cours est donc encore « papier » et les essais pourraient débuter prochainement. Larsen & Toubro est donc le prime contractor avec Nexter pour la partie artillerie et Ashok Leyland pour le châssis, L&T réalisant certains équipements de la partie haute. Le Caesar indien est prévu pour être assemblé localement.

 

Le TGS (Tracted Gun System)

 

Nexter est également en compétition pour fournir à l’armée indienne son canon tracté Trajan de 155 mm/52 cal (relire l’article de FOB ici). Toujours avec son partenaire indien L&T, qui réalise la partie basse. Les essais « temps été » ont été réalisé dans le Rajasthan en juillet et aout dernier tandis que ceux « hiver » ont été terminé en décembre dans l’Himalaya. Cette campagne d’essais devraient s’achever cet été. L’appel d’offre indien concerne 1580 pièces d’artillerie. Nexter propose que les 400 premiers soient réalisés en France et le reste en Inde, sous licence à l’arsenal d’Etat OFB (Ordnance Factory Booard).

 

Rénovation des M-46

 

Nexter est aussi en lice pour proposer la modernisation des 300 pièces d’artillerie indiens de 130 mm M-46., L’objectif est de les porter au calibre 155 mm/46 cal. Le RfP (Request for Proposal) vient d’être émis. Là aussi, le français s’appuit sur son partenaire L&T.

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:20
FAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 24 janvier 2014, à Fort-de-France, l’état-major interministériel de la zone Antilles a accueilli l’ambassadeur de la République de Trinidad et Tobago, son Excellence Jacques Sturm, ainsi qu’une délégation de hauts responsables du pays, dans le cadre d’une coopération régionale en matière de sécurité et de gestion de crise.

 

Les représentants trinidadiens ont assisté à une démonstration de l’équipe Neutralisation Enlèvement et Destruction d’Explosifs (NEDEX) des forces armées aux Antilles. Cette simulation, qui s’est déroulée sur le pôle aéronautique étatique du Lamentin, mettait en scène une intervention après la découverte d’un engin explosif improvisé (EEI) par un chien de la Police de l’air des frontières.

 

La délégation s’est ensuite rendue sur le site de la base navale de Fort-de-France pour découvrir la composante marine des forces armées aux Antilles. A travers la visite des ateliers de maintenance et du bassin de radoub, elle a pu évaluer les capacités de soutien logistique et portuaire de la base navale.

 

Pour finir, les autorités trinidadiennes ont été reçues par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles. Au cours d’un déjeuner de travail, auquel participait également l’attaché de défense non résident pour la République de Trinidad et Tobago, le directeur adjoint de l’EMIZA et le responsable du bureau opérations du DTA-33, plusieurs thématiques ont été abordées. Par exemple, la gestion des secours en cas de catastrophe naturelle pour laquelle la coopération international, à laquelle les FAA contribuent activement, est un facteur clé d’efficacité opérationnelle. Le séjour s’est conclu par une visite du régiment de service militaire adapté à la Martinique.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Elles constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté française sur le « théâtre »Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

FAA : Coopération avec la République de Trinidad et TobagoFAA : Coopération avec la République de Trinidad et TobagoFAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago
FAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago
Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:15
Présentation du Pacte Défense Cyber

07/02/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté vendredi 7 février 2014 le Pacte Défense Cyber à l'occasion d'une visite à l'école des transmissions et d'un site du groupe Orange, à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine). Elevée au rang de priorité dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et dans la Loi de programmation militaire 2014-2019, la cyberdéfense constitue un enjeu stratégique majeur pour la sécurité de notre pays.

 

Le Pacte Défense cyber a été présenté à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) le 7 février par le ministre de la Défense. Il implique à la fois des mesures visant à accroître la mobilisation de l’ensemble du ministère de la Défense en matière de cybersécurité, ainsi que des actions destinées à soutenir les initiatives innovantes - émanant aussi bien du secteur public que privé : collectivités locales, grands groupes, PME/PMI, opérateurs de formation - et élaborées sur le modèle du Pacte Défense PME.

 

Six axes et cinquante mesures constituent ce pacte :

 
  • Axe 1 : durcir le niveau de sécurité des systèmes d’information et les moyens de défense et d’intervention du ministère et de ses grands partenaires de confiance.
  • Axe 2 : préparer l’avenir en intensifiant l’effort de recherche tant technique et académique qu’opérationnel, tout en soutenant la base industrielle.
  • Axe 3 : renforcer les ressources humaines dédiées à la cyberdéfense et construire les parcours professionnels associés.
  • Axe 4 : développer le Pôle d’excellence en cyberdéfense en Bretagne au profit du ministère de la défense et de la communauté nationale de cyberdéfense.
  • Axe 5 : cultiver un réseau de partenaires étrangers, tant en Europe qu’au sein de l’Alliance Atlantique et dans les zones d’intérêt stratégique. 15
  • Axe 6 : favoriser l’émergence d’une communauté nationale défense de cyberdéfense en s’appuyant sur un cercle de partenaires et les réseaux de la réserve .

 

Conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, la Loi de programmation militaire prévoit une multiplication par trois des moyens alloués à la cyberdéfense. Les effectifs augmenteront aussi, avec la création de 550 postes dont 200 postes d’ingénieur à la DGA, entre 2014 et 2019. Il en sera de même pour les budgets consacrés aux programmes d’études menés par la DGA, en coopération avec l’État-major des armées et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

 

En outre, un pôle spécialisé chargé de répondre aux besoins du ministère et d’autres institutions en formation sera en développé en Bretagne, où se situent déjà le centre de la Direction générale de l’armement (DGA) Maîtrise de l’information, l’école des transmissions de Rennes, les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, l’École navale de Brest et l’École nationale supérieure de techniques avancées-Bretagne. « Ce pôle d’excellence mobilisera des compétences, ainsi qu’une expertise opérationnelle et technique de pointe. Il constituera ainsi un atout non seulement pour la supériorité opérationnelle de nos forces, mais aussi pour le dynamisme et le développement économique de notre industrie et, au-delà, pour toute la communauté nationale de cyberdéfense », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

>>> Télécharger le Pacte Défense Cyber

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:55
La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

 

 

07/02/2014 Armée de l'air-  Economie et technologie

 

Le 28 janvier 2014, le général Richard Reboul, commandant le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), et le colonel Emmanuel Vialle, commandant la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, ont inauguré la salle JVN (jumelles de vision nocturne).

 

Fruit d’une innovation et d’un travail d’équipe, la salle abrite une maquette d’une surface d’environ 10 m2 dédiée à  la formation théorique aux JVN.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air a pu se rendre compte lui-même de la portée du projet. En compagnie du capitaine Élie-Rodolphe El-Khourge, initiateur du projet, le CEMAA a exprimé sa surprise face au réalisme de la maquette. Il a pu assister à une démonstration type de celle qu’auront les futurs stagiaires dans le cadre de leur formation théorique JVN. Satisfait de ce projet, il a terminé sa visite en déclarant : «Je suis toujours aussi fier de constater les excellentes compétences du personnel de l’armée de l’air.»

 

« Ambitieux », « réaliste », « opérationnel » : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le projet mais les plus importants d’entre tous sont « économique » et « innovant ». Le caractère innovant et l’excellence de ce projet lui ont permis d’être sélectionné par la mission d’innovation participative du ministère de la Défense dans le cadre du prix de l’audace 2014. Il a été retenu en tant que finaliste dans la catégorie « armée de l’air », et le résultat final est attendu le 28 mai prochain.

Inauguration de la salle JVN

Inauguration de la salle JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:50
Le satellite franco-italien Athena-Fidus est en orbite

 

07/02/2014 DGA

 

Le satellite franco-italien de télécommunications civilo-militaire à très haut débit Athena-Fidus (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite) a été lancé avec succès le 6 février 2014 depuis le « port spatial » de Kourou (Guyane).

 

Athena-Fidus a été mis en orbite par une fusée Ariane 5 à 23H03, heure de Paris. Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes. Le satellite apporte de nouvelles capacités de télécommunications par satellite à très haut débit pour faire face à l'accroissement des besoins de défense et de sécurité en France et en Italie dans ce domaine. Ce satellite est complémentaire du système Syracuse 3 dont le remplacement à terme est prévu par le programme COMSAT NG. Fonctionnant en bandes Ka et EHF, Athena-Fidus prépare les satellites de demain.

 

Athena-Fidus est cofinancé par la France et l'Italie à hauteur de 140 M€ chacune. Il s'appuie pour la part française sur un partenariat entre la Direction générale de l'armement (DGA) et le Centre national d'études spatiales (CNES), et côté italien, entre le Secrétariat général pour la Défense italienne (Segredifesa) et l'Agence spatiale italienne (ASI). Le maître d'ouvrage du système est Thales Alenia Space.

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 15:55
Un milliard d’euros, le coût du programme de cyberdéfense

Le nombre d'attaques traitées par le Centre d'analyse de lutte informatique défensive a atteint près de 800 en 2013

 

07/02/2014 latribune.fr 

 

Le programme de cyberdéfense mise avant tout sur une sensibilisation du personnel, premier rempart contre les cyberattaques selon le ministère de la Défense. D'importants investissements sont également prévus dans l'achat d'équipements.

 

Un milliard d'euros, c'est le coût annoncé du grand pacte de cyberdéfense, présenté vendredi à Rennes par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Censé permettre à la France de rattraper son retard dans le domaine, il est de plus en plus nécessaire alors que les attaques informatiques se sont multipliées ces dernières années.

Le Livre blanc sur les grandes orientations sécuritaires du gouvernement pour les prochaines années avait donné le ton en avril 2013. Pour la première fois, il a été reconnu que la France devait disposer sur son territoire d'une «capacité» de solutions informatiques défensives et offensives.

 

Le nombre d'attaques a doublé en un an

En France, le nombre d'attaques traitées par le Centre d'analyse de lutte informatique défensive, le Calid, est passé de 196 en 2011, 420 en 2012 et près de 800 en 2013. 

"Aujourd'hui ces attaques on les contient, elles n'ont pas d'effet particulièrement destructeur parce qu'on est organisé pour les maîtriser", assure-t-on au ministère. 

"L'objectif du pacte, c'est que dans le temps, face à des attaques de plus en plus sophistiquées, on reste à la pointe et on ait des équipements de plus en plus performants."

Parmi le milliard d'euros consacré à la cyberdéfense, plus de 400 millions d'euros porteront sur l'industrie via des équipements de lutte contre les cyberattaques : téléphones sécurisés, équipements de type pare-feux, chiffreurs, renforcement de l'emploi de la cryptographie des échanges, détection et surveillance des réseaux.

 

Sensibilisation du personnel 

Une partie des fonds sera également attribuée à la formation du personnel du ministère de la Défense, qui sera formé aux règles de bases à respecter sur Internet.

"Le premier rempart, c'est le comportement du personnel du ministère de la défense", souligne le contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général en charge de la cyberdéfense à l'état-major.

"On peut mettre tous les systèmes que l'on veut, si les gens n'ont pas les bons réflexes, cela ne sert à rien."

Le ministère mise sur une multiplication par six des effectifs du Calid, qui emploie actuellement 20 personnes et espère en recruter une centaine.

"L'important aujourd'hui c'est de protéger des entreprises vitales à l'activité de l'état, les opérateurs, les administrations, les banques, c'est de véhiculer les bonnes pratiques", confirme Jean-François Beuze, président de la société de conseil informatique Sifaris et spécialiste des questions de cybersécurité.

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:55
Cybersécurité : Thales regroupe ses forces

 

07/02 Par Alain Ruello

 

Thales rassemble deux entités pour constituer un ensemble cohérent de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires.

 

Le cyber est à l'honneur. Avec quelques heures d'avance sur la présentation par Jean-Yves Le Drian des détails de son pacte « défense cyber », Thales a annoncé hier une réorganisation importante de ses activités de cybersécurité. Pour la grande muette comme pour l'industriel, le constat est le même : avec la multiplication des terminaux, l'interconnexion des réseaux informatiques, le très haut débit et l'éclosion du « big data », la menace explose, et, avec elle, la nécessité de se protéger.

 

« Le marché est en forte croissance », confirme Marc Darmon, directeur général adjoint en charge des systèmes d'information et de communication sécurisés de Thales, sur le site flambant neuf de Gennevilliers, près de Paris. Même si le périmètre de ces activités est très large, donc difficile à appréhender, les dépenses en matière de cyber-sécurité se comptent en dizaines de milliards d'euros, et tutoient les 10 % de croissance chaque année. Thales, comme tous ses pairs historiques du monde de la défense, y voit un débouché naturel. Le thème de la sécurité contre les intrusions informatiques est omniprésent au sein du groupe, assurait récemment son PDG, Jean-Bernard Lévy (« Les Echos » du 20 décembre).

 

Fusion interne

 

Pour mieux peser face à ses concurrents, comme BAE ou General Dynamics, deux « business lines » vont être fusionnées, sous la responsabilité de Laurent Maury : celle qui conçoit des réseaux sécurisés, et celle en charge de commercialiser des technologies ou des prestations de sécurité. Avec 5.000 personnes, dont 1.500 experts, l'ensemble pèse 500 millions d'euros de chiffre d'affaires, auxquels il faut ajouter plus de 250 millions vendus pour les autres entités du groupe.

 

Adoptant un discours marketing que ne renierait pas une grande SSII, Thales revendique une « complétude » de son offre « cyber » quasi unique : de l'audit aux téléphones sécurisés en passant par la gestion de crise. « Nous avons des concurrents présents sur tel ou tel segment de marché. Mais très peu sont capables de maîtriser l'ensemble », estime Marc Darmon. Principal défi pour la nouvelle entité : accroître son implantation internationale en dehors de ses quatre grands pays, France, Royaume-Uni, Norvège et Etats-Unis, complète Laurent Maury.

 

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, le détachement logistique de la force Sangaris a réalisé une mission de ravitaillement entre Bangui et Yaloké pour soutenir le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) déployé sur place.

 

Au cours de ce trajet de près de 250 kilomètres, le détachement est intervenu à plusieurs reprises au profit de la population.

 

A son arrivée dans le village de Bakere, le 5 février en fin de matinée, le chef de convoi a constaté que plusieurs familles de musulmans regroupées dans une habitation du village étaient menacées par un groupe armé. Le détachement est donc immédiatement intervenu pour désarmer ce groupe en application des mesures de confiance. Les soldats français ont ensuite escorté les familles jusqu’à la ville de Yaloké où elles devaient se rendre.

 

Aux approches du village de Bossemptélé, le convoi est une nouvelle fois intervenu au profit d’une femme blessée et qui demandait assistance. Après avoir soigné cette personne, le convoi a poursuivi sa mission et est arrivé à Yaloké sans incident.

 

Après avoir participé à la sécurisation d’une portion de l’axe principal reliant Bangui au Cameroun, le détachement a pu ravitailler les forces françaises stationnées à Yaloké. Le détachement de la force Sangaris présent sur place protège la population en appui de la MISCA.

Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - YalokéSangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Le Niger appelle Paris et Washington à intervenir en Libye

 

6 février 2014  par France 24

 

Le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a appelé sur RFI la France et les États-Unis à intervenir militairement sans le sud de la Libye, considéré comme le nouveau bastion des djihadistes chassés du Mali.

 

Pour les Occidentaux et certains pays africains, le sud libyen est indéniablement devenu le nouveau repaire des djihadistes du Sahel. Et ce, depuis que l’intervention française les a chassés du Nord-Mali. Cette situation inquiète particulièrement le Niger voisin, et Niamey estime désormais qu’une intervention militaire s’impose. "Il faut intervenir militairement en Libye, plus précisément dans le sud du pays", a déclaré sans ambages le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, mercredi 5 février, sur les ondes de RFI. Et de poursuivre : "Il est tout à fait légitime que la France et les États-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste", et ce, afin d’y assurer "le service après-vente de l’intervention contre Kadhafi".

Depuis la chute du régime du colonel Kadhafi en octobre 2011, après huit mois d’un soulèvement armé appuyé par des frappes aériennes menées par une force multinationale, Tripoli ne parvient toujours pas à rétablir la sécurité dans un pays en proie à l’anarchie et aux violences meurtrières.

 

"Un incubateur des groupes terroristes"

Une situation qui, selon le ministre nigérien, a fait du "sud de la Libye, un incubateur des groupes terroristes". Des termes qui ne sont pas sans rappeler ceux du directeur du renseignement américain (DNI), James Clapper, qui avait déclaré fin janvier, que l’Afrique subsaharienne était devenue un "incubateur" pour les groupes extrémistes. Il a estimé que la porosité des frontières libyennes et les "quantités massives d’armes en circulation déstabilisent davantage le pays, le Maghreb et la région sahélienne".

"Les gouvernements de la région du Sahel - particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie - courent le risque d’attaques terroristes, essentiellement en représailles à la suite de leur soutien à l’intervention militaire française au Mali en janvier 2013", a-t-il ajouté.

 

Niamey, plateforme logistique pour lutter contre les djihadistes

Si Niamey a essuyé ces derniers mois plusieurs attaques de groupes armés, le nord du pays a également été visé. Des bâtiments d’Areva, présent depuis 40 ans au Niger, ont été pris pour cible. L’appel du ministre nigérien à Paris n’est donc pas anodin.

La France, qui a entrepris de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, est très présente au Niger. Les deux drones Reaper acquis récemment aux États-Unis sont notamment déployés dans l’ancienne colonie française. Niamey est censée à terme servir de plateforme logistique et de pôle de renseignement dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes.

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:00
L'armée française est l'une des rares au monde à pouvoir être engagée sur plusieurs théâtres à la fois.

L'armée française est l'une des rares au monde à pouvoir être engagée sur plusieurs théâtres à la fois.

 

07/02/2014 Par L'Express

 

Avec des matériels pour la plupart anciens, la défense écope tout de même d'un huit sur dix d'après l'étude de l'Institut Montaigne sur la dépense publique.

 

Avec 1,54 % du PIB consacré à la défense (hors pensions), la France dépense plus pour ses armées que la plupart des pays européens. Cependant, cette part ne cesse de baisser, bien loin des 2% recommandés par l'Otan. En maintenant un budget annuel de l'ordre de 31,4 milliards d'euros (une somme qui sera toutefois diminuée du montant de l'inflation) dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, Paris s'efforce de tenir son rang.

 

Jusqu'à quand ? Avec moins de militaires et des contrats opérationnels revus à la baisse, l'armée française risque le déclassement si la LPM n'est pas respectée.

 

Le coût: 31,4 milliards d'euros

Les principaux postes

Equipements: 16,48 milliards.

Salaires, hors opérations extérieures (opex): 10,98 milliards. 

Fonctionnement: 3,48 milliards. 

Opex: 0,45 milliard.

 

La note de L'Express: 8/10

 

L'armée française est l'une des rares au monde à pouvoir être engagée sur plusieurs théâtres à la fois. Elle possède aussi une capacité d'"entrer en premier", c'est-à-dire d'ouvrir seule un front, comme au Mali. Plus de 8000 militaires français sont déployés, principalement en Afrique. Ces dernières années, les opérations se sont multipliées (Afghanistan, Libye, Mali, Centrafrique...). 

 

Mais ces conflits ont remis en lumière des insuffisances, notamment en matière de disponibilité des matériels, pour la plupart très anciens, et de capacités : drones, avions ravitailleurs et de transport tactique. La LPM ne comblera que partiellement ce retard.

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 12:55
Sagem modernise l’optronique des frégates de lutte anti-aérienne de la Marine nationale

 

New Delhi, salon Defexpo India, le 7 février 2014 Safran

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier à Sagem (Safran) la modernisation des systèmes optroniques des quatre frégates de lutte anti-aérienne classes Horizon et Cassard de la Marine nationale. Au titre de ce programme, les bâtiments seront dotés du système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération).

 

Développé et produit par Sagem, l’EOMS-NG est un système optronique à haute performance de troisième génération qui assure les fonctions de veille infrarouge panoramique, de reconnaissance, d’identification et de poursuite. De jour comme de nuit, EOMS-NG opère en haute mer, comme en zone littorale, contre tout type de menaces (surface, aérienne, missiles), conventionnelles comme asymétriques. Les systèmes EOMS-NG seront exploités sur des consoles Sagem dans le central opérations et en passerelle de défense à vue.

 

Ce programme prévoit le maintien en condition opérationnelle sur trois ans des systèmes livrés, des équipements de rechange et un outil de simulation pour la formation des opérateurs au Centre d’Instruction Naval de Saint-Mandrier.

 

Les EOMS-NG seront produits par l’établissement de Sagem de Dijon pour une livraison entre l’été 2014 et fin 2015, chacune des quatre frégates recevant un système.

 

Sagem affiche plus de 40 ans d’expérience dans les systèmes optroniques pour bâtiments de surface et sous-marins. L’EOMS-NG équipe les frégates classe Floréal, l’OPV Adroit de DCNS et les corvettes Baynunah des Emirats arabes unis. Version de veille infrarouge de l’EOMS-NG, VAMPIR-NG équipe les frégates ANZAC (Australie et Nouvelle Zélande), les porte-aéronefs et destroyers antiaériens AWD de l’Australie.

****

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem.com

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 12:50
photo EMA

photo EMA

 

06.02.2014, LeParisien.fr (AFP)

 

La France a mis fin jeudi aux activités opérationnelles de son contingent déployé dans le cadre de la force de l'Otan au Kosovo et rapatriera progressivement ses 320 soldats encore sur place au cours du premier semestre 2014, a indiqué l'état-major des armées.

 

L'armée française est engagée depuis 1999 dans la Kfor, la Force de maintien de paix de l'Otan au Kosovo, au sein de laquelle elle a compté jusqu'à 6.000 hommes sur un total de 50.000 au début de l'opération. Les Français étaient déployés en particulier en zone nord, la partie la plus sensible du territoire.

 

Après le départ des soldats français, quelques officiers devraient rester au Kosovo dans le cadre de l'état-major de la force internationale, a précisé le colonel Gilles Jaron. Le porte-parole de l'état-major a souligné le temps nécessaire pour régler un conflit de ce type : «Le Kosovo, c'est 15 ans pour mettre un terme à une crise».

 

La France engagée sur plusieurs fronts

 

Paris est engagé depuis un peu plus d'un an dans une opération militaire au Mali et depuis deux mois en Centrafrique. Deux interventions qui suscitent régulièrement des inquiétudes en France sur la durée de ce type d'opérations et le risque d'enlisement des forces françaises.

 

La Kfor compte encore environ 5.000 hommes. Le retrait français intervient alors qu'un débat s'est engagé sur le bien-fondé du maintien au Kosovo d'une force aussi importante. La Kfor a été déployée à partir de juin 1999, sur mandat du Conseil de sécurité de l'ONU, à l'issue du violent conflit qui a opposé les autorités serbes aux séparatistes albanais et de l'épuration ethnique qui a suivi.

 

Le retrait français du Kosovo s'inscrit dans le désengagement plus large des forces françaises «des opérations extérieures à dimension militaire faible». Paris entend en effet se concentrer désormais sur «deux zones d'intérêt prioritaire», le Golfe arabo-persique et la bande saharo-sahélienne.

 

«Nous allons nous désengager du Kosovo, dans la mesure où les conditions sécuritaires et politiques de ce pays ne rendent plus nécessaire une capacité de réaction rapide», avait expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 16 janvier devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

 

06/02/2014 Actus Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a réalisé un vol en Mirage F1 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le mardi 4 février 2014.

 

Clin d’œil symbolique, le Mirage F1 CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » arborait les cinq étoiles, le nom et l’alias du CEMAA.

 

Après avoir été breveté pilote de chasse en 1983, le général Mercier a débuté sa carrière opérationnelle sur Mirage F1.

Le général Mercier avant son départ en vol

Le général Mercier avant son départ en vol

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
La DGA commande 250 camions militaires de transport logistique

 

06/02/2014 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé, le 24 janvier 2014, 250 camions militaires de transport logistique au groupement constitué par les sociétés Iveco (groupe Fiat) et Soframe (groupe Lohr).

 

Cette série fait partie du programme « porteurs polyvalents terrestres » (PPT), lancé fin 2010, qui vise à doter l’armée de Terre d’une flotte de véhicules logistiques modernes. Les livraisons de cette tranche débuteront en 2016. Prévue dans la loi de programmation militaire 2014-2019, cette commande illustre l’effort de renouvellement des capacités logistiques de l’armée de terre.

 

La gamme PPT comprend deux modèles : un transport de fret (porteur polyvalent logistique - PPLOG), et un véhicule dépanneur (porteur polyvalent lourd de dépannage - PPLD). Leur châssis, identique, possède 4 essieux toutes roues motrices (8x8) leur permettant de rouler sur toutes les routes et dans toutes les conditions climatiques (routes montagneuses enneigées par exemple). Le transport de fret est doté d’un système de chargement autonome, pour le transport de conteneurs et de plateaux. Sa charge utile peut aller jusqu’à 19 tonnes. Le dépanneur est équipé d’une grue de levage.

 

Les cabines des PPT bénéficient d’un standard de confort élevé et sont pré-équipées pour recevoir des moyens militaires modernes de communication et de commandement. Les 200 véhicules commandés en 2010 (150 PPLOG et 50 PPLD) disposent d’une cabine blindée, équipée de protections balistiques et anti-mines.  Les 250 nouveau PPT commandés sont des PPLOG non blindés. Interchangeables, les cabines blindées et non blindées peuvent être installées sur tous les châssis, en fonction du niveau de menaces.

 

Les premiers exemplaires de PPT, entrés en service en juillet 2013, ont été aussitôt utilisés au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Ils donnent pleine satisfaction à leurs utilisateurs du fait de leur capacité d’emport élevée, leur mobilité apportée par la transmission intégrale et le confort de leur cabine dans des conditions pourtant difficiles.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
Un pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) sous un Rafale

Un pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) sous un Rafale

 

06/02/2014 Economie et technologie

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2013 pour un montant de 119 M€ les travaux de développement du pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) dont la qualification est attendue mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale.

 

Développé par Thales Optronique, ce nouvel équipement vise à disposer des moyens adaptés pour la recherche et l’identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision.

 

Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:45
La maintenance à SERVAL : un défi permanent !

Le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) du BATLOG Normandie-Provence réalise la réparation d'un VAB. Crédit : Armée de Terre

 

06/02/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Unité élémentaire du bataillon logistique Normandie-Provence dont le corps pilote est le 2ème régiment du matériel, le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) réalise des prouesses quotidiennes pour soutenir les opérations de la force SERVAL.

 

La mission SGMAT est de remettre en condition opérationnelle les véhicules en panne du GTIA Korrigan et du bataillon logistique afin de garantir la mise à disposition du plus grand nombre de véhicules possible.

 

Au cours d’une opération d’envergure récente, le SGMAT a armé au nord de Tombouctou un point de regroupement des matériels à réparer pour redonner du potentiel à la force déployée. Récemment encore au nord-est de Kidal, le SGMAT a renforcé les troupes françaises insérées avec les armées maliennes et nigériennes afin de leur garantir une plus large liberté d’actions. Pour le désengagement de Kidal, un détachement de 12 mécaniciens a été acheminé par voie aérienne sur pour réparer 7 véhicules afin de permettre à toute la compagnie motorisée de rentrer par la route. Toujours en action, quand ils ne sont pas à la caisse à outil, ils tendent les câbles pour mettre en place des manœuvres de force pour sortir les véhicules ensablés ou enlisés.

 

Totalement intégré dans la manœuvre tactique, le SGMAT évolue dans une atmosphère et un terrain abrasifs avec des variations importantes de température. Les fortes élongations soumettent les équipements et les hommes à très rude épreuve.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 17:55
Le contre-amiral Arnaud Coustillière, patron de la cyberdéfense française

Le contre-amiral Arnaud Coustillière, patron de la cyberdéfense française

 

 

31/01/2014 Guerric Poncet Le Web en lignes - Le Point.fr

 

Paris assume depuis peu ses "armes informatiques offensives". Rencontre avec le contre-amiral Coustillière, officier général "cyber" au ministère de la Défense.

 

Depuis 2008, le gouvernement français a lancé un programme d'armement informatique, afin de mieux répondre aux menaces "cyber", de plus en plus pressantes. Si les livres blancs de la Défense de 2008 et de 2013 annoncent bien - au futur - la création d'armes offensives, l'État avait du mal à évoquer ces sujets. Mais au Forum international de la cybersécurité, qui s'est tenu les 21 et 22 janvier 2014 à Lille, nous avons pu interroger le contre-amiral Arnaud Coustillière. Il est l'officier général responsable de la cyberdéfense au ministère de la Défense, un poste créé en 2011.

 

Quel est son rôle ? Quelles sont les armes informatiques françaises ? Peut-on imaginer une dissuasion cyber sur le modèle de l'arme nucléaire ? Rencontre, en deux parties avec "le" monsieur cyberguerre en France.

 

Les confidences du patron de la cyberguerre en France (1ère partie)

 

 

Les confidences du patron de la cyberguerre en France (2ème partie)

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 13:35
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

06/02/2014 Le Point.fr

 

New Delhi a signifié qu'il ne signerait pas d'accord final d'achat du fleuron de l'aviation française fabriqué par Dassault avant les élections.

 

L'Inde ne signera pas d'accord d'achat de l'avion de combat français Rafale, fabriqué par Dassault, avant les élections prévues d'ici à mai en raison de contraintes budgétaires, a déclaré jeudi le ministre de la Défense, A. K. Antony. "En raison du manque de fonds, il ne faut pas attendre d'accord ou de décision finale lors de cet exercice" budgétaire, qui s'achève fin mars, a dit le ministre lors d'une conférence de presse.

 

"J'espère que les choses pourront se matérialiser l'année prochaine", a-t-il ajouté, en référence au prochain exercice budgétaire. Au 1er février, l'Inde avait déjà dépensé 92 % de son budget d'équipement militaire, a précisé le ministre. Les élections législatives doivent se tenir d'ici à mai et le Parti du Congrès, qui conduit la coalition gouvernementale, est en difficulté, selon les sondages. L'Inde a choisi d'entrer en négociations exclusives avec Dassault en janvier 2012 pour l'achat de 126 avions de combat, soit un montant estimé à 12 milliards de dollars. Mais des reports successifs n'ont pas permis de conclure le contrat sous la législature en cours. Le patron de Dassault, Éric Trappier, a déclaré en janvier espérer finaliser le contrat d'ici à fin 2014.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:55
Le CEMM au stage pour futurs commandants

 

05/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Le mardi 4 février 2014, l’amiral Bernard Rogel, Chef d’état-major de la Marine, est intervenu dans le cadre de la première session de l’année 2014 du stage pour futurs commandants d’élément de force maritime. Après avoir évoqué le contexte déduit du Livre blanc et de la Loi de programmation militaire, le CEMM a prodigué aux stagiaires un certain nombre de conseils dans la perspective de leur temps de commandement : « être commandant est le plus beau métier du monde. Comme je le dis souvent, être marin c’est ne jamais renoncer, être pugnace, être enthousiaste. J’attends de vous, futurs commandants, rigueur, intelligence et enthousiasme dans l’exercice de cette fonction, dans la manière de commander les marins de votre équipage et dans la conduite de l’action en tous temps et en tous lieux ».

 

Organisé à Toulon au sein de l’état-major de la force d’action navale,  par délégation de l’état-major de la Marine, ce stage s’adresse aux futurs commandants d’unités appartenant à toutes les entités organiques de la Marine: porte-avions, frégates, patrouilleurs, sous-marins, flottille d’avions ou d’hélicoptères, base de l’aéronautique navale, unité de commandos marine, etc. Planifié en deux sessions par an (janvier et juin), le stage se déroule sur trois semaines articulées autour de cinq grands thèmes: préparer l’équipage, intervenir et combattre en mer, maîtriser les risques, communiquer, s’approprier et maintenir le patrimoine.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:55
photo Thierry Mamberti Safran

photo Thierry Mamberti Safran

 

 

04.02.2014 Safran

 

Safran a annoncé au mois de janvier la création d’un centre de Recherche & Technologie sur le plateau de Saclay en région parisienne. Christian Picollet, adjoint au directeur Recherche & Technologie Groupe, revient sur le rôle et les objectifs de ce futur site qui sera opérationnel dès novembre 2014.

 

Quels sont les objectifs de ce nouveau centre ?

 

La stratégie de Safran est fondée sur l’innovation et la différenciation par la technologie. Avec la création de ce centre, Safran se dote d’un dispositif central de recherche, en amont, au service du Groupe et de ses sociétés, dont l’objectif sera de détecter et de faire émerger de nouvelles technologies. Le centre fournira à leurs équipes R&T les résultats de ses travaux menés sur les « grands systèmes Safran ». Cet apport représentera un complément essentiel aux travaux de recherche spécifiques que mènent les sociétés sur leurs technologies, produits et services.

 

Comment le centre sera-t-il structuré ?

 

Le centre sera structuré autour de trois axes principaux : les systèmes avancés aéronautiques (énergétique et propulsion, systèmes électriques et électroniques), le numérique (technologies du signal et de l’information, modélisation et simulation) et les matériaux, procédés et capteurs (laboratoire d’expertise, matériaux et procédés, technologies et applications des capteurs).

 

L’axe « systèmes avancés aéronautiques » a pour objectif de comprendre et d’anticiper les besoins technologiques des équipements que nous développerons pour nos clients.

 

L’axe « numérique » dotera le Groupe d’outils permettant la modélisation, la conception de systèmes globaux et le traitement des informations (big data) de nos produits.

 

L’axe « matériaux, procédés et capteurs » a pour but d’amplifier les travaux de développement des matériaux et procédés destinés aux prochaines générations de nos équipements. En outre, le centre sera doté d’un laboratoire dédié aux nouvelles technologies pour les capteurs, aujourd’hui essentielles au développement de fonctions avancées.

 

Qu’est-ce qui a motivé le choix de sa localisation sur le plateau de Saclay ?

 

Paris-Saclay va devenir un pôle de premier plan mondial en France en termes de recherche et d’enseignement supérieur. En s’y installant, Safran bénéficiera d’une proximité géographique avec de nombreux laboratoires en sciences fondamentales et en sciences de l’ingénierie. Le centre viendra par ailleurs renforcer la présence d’industriels déjà implantés comme EDF, Air Liquide ou Thales...

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:55
La Revue de la Gendarmerie Nationale se dématérialise

06/02/2014 Sirpa gendarmerie

 

À compter du numéro 249 (1er trimestre 2014), la Revue de la gendarmerie nationale ne sera plus publiée en version papier. Elle sera exclusivement téléchargeable.

 

Seul le dernier numéro de l'année consacré à la cybersécurité (support du Fic) fera l'objet d'une publication sur les deux supports, papier et électronique.

 

Petit rappel fort utile : depuis le numéro 241, l'ensemble des revues sont consultables sur le site Internet de la gendarmerie à cette adresse : http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Sites/Gendarmerie/Multimedia/Publications/La-revue

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:55
Calid photo DICoD

Calid photo DICoD

 

29/01/2014 par Guerric Poncet Le Web en lignes - Le Point.fr

 

Paris assume enfin ses capacités offensives dans un domaine que l'on n'ose plus appeler virtuel. La cyberguerre est prête, et la France serait "bien placée".

 

Le Forum international de la cybersécurité (FIC) de Lille les 21 et 22 janvier a été l'occasion d'un petit duel entre Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian, mais il a surtout illustré la nouvelle posture de la France en matière de cyberguerre. En effet, pour la première fois, les officiers et porte-parole officiels ont ouvertement assumé l'existence d'armes informatiques opérationnelles au sein de l'appareil militaire français. "Nous sommes opérationnels, et nous avons fait de gros progrès", nous confie Guillaume Poupard, ingénieur en chef de l'armement et responsable du pôle sécurité des systèmes d'information à la Direction générale de l'armement (DGA). "Le livre blanc de la Défense de 2008 a posé des bases de travail, vous imaginez bien que les choses ont bougé depuis six ans !" ironise-t-il. Ce document prévoyait en effet le développement de nouvelles capacités cyber.

"L'État assume ce choix", nous confirme le contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général responsable de la cyberdéfense au ministère de la Défense. En opération, "si nous pouvons obtenir l'effet souhaité avec une arme informatique, c'est mieux", avance-t-il en évoquant la possibilité de "neutraliser des radars avec l'arme informatique plutôt qu'avec un missile". "Tout cela est parfaitement compatible avec le droit des conflits armés, avec le droit d'intervention humanitaire, et nous avons eu des discussions avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) : ils ne sont pas choqués par ces choix", précise le marin.

 

Pour riposter, il faut identifier l'agresseur

Mais tout n'est pas simple dans le domaine cyber, nouveau pour les forces armées autant que pour le reste de l'humanité. "Le plus compliqué dans le cyber, ce n'est pas de faire un exploit technique, c'est de le faire à l'endroit voulu, à l'instant voulu, avec le résultat voulu, et de garantir l'effet au décisionnaire : le politique", explique le contre-amiral Coustillière. Car en cas de cyberguerre, c'est évidemment le politique qui conserve le pouvoir de décision. Mais pour qu'il puisse l'exercer, encore faut-il pouvoir identifier l'agresseur, qui se cache souvent par de multiples pirouettes via des relais informatiques dans le monde entier. "Aujourd'hui, nous pouvons dire au politique qui est à l'origine d'une attaque, mais nous ne pouvons pas le prouver", explique Guillaume Poupard. Une différence très subtile, qui peut poser problème : "Cela suffit pour déclencher une décision politique, mais cela ne suffit pas pour justifier une riposte aux yeux de la communauté internationale", explique-t-il encore.

Les fabricants des armes informatiques françaises sont toutefois très discrets. "Je ne peux pas vous dire où les armements cyber sont développés : nous n'avons aujourd'hui aucun intérêt à le dire", se défend Guillaume Poupard. Et pour avoir une idée du nombre de personnes impliquées dans le secteur, il faudra repasser : "Je peux simplement vous dire que tout dépend du ministère de la Défense dans ce domaine", glisse-t-il. "La France est bien placée dans l'échiquier, elle est dans les cinq ou six meilleurs mondiaux", nous glisse un expert privé. Comprendre : nous sommes juste derrière le trio de tête (États-Unis, Russie et Chine), la Grande-Bretagne et peut-être Israël. Si c'est vrai, nous avons assurément fait de gros progrès.

Partager cet article
Repost0
6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:25
Entraînement franco-brésilien au large de Toulon pour la frégate Courbet

 

05/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Le Courbet, actuellement en stage de Mise en Condition Opérationnelle, a profité de la présence de la frégate Uniao en Méditerranée pour organiser une journée commune d’entraînement.

 

Le bâtiment carioca, en escale à Toulon ces derniers jours, est sur la route du Brésil après une longue mission au large du Liban. Parti en juin 2013 de Rio de Janeiro, il rejoindra son port base en mars prochain.

 

Des marins brésiliens ont pu embarquer sur la frégate française, et des marins français ont embarqué sur la frégate brésilienne, le temps d’une journée, pour une découverte croisée des deux bords.

 

Après un exercice de lutte contre aéronefs, les deux frégates ont procédé à des évolutions tactiques. Les bâtiments se sont quittés en fin d’après-midi, laissant le Courbet poursuivre sa préparation opérationnelle.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 19:20
Le VBCI n'est pas encore britannique...


05.02.2014 par Jean-Dominique Merchet
 

La coopération militaire franco-britannique n'est vraiment plus au beau fixe. Nous annonçions sur ce blog que la British Army allait tester le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter et nous le faisions sur la base de déclarations du Premier ministre David Cameron lui-même lors de sa conférence de presse, à l'issue du sommet franco-britannique du 31 janvier. "The UK will also try out the French VBCI tank with a view to possibly purchasing it for the Army", rapportait la presse britannique.

Las ! Cette affaire de VBCI ne figure pas dans la déclaration finale du sommet... du fait du refus du ministère français de la défense. Pas plus d'ailleurs que le drone tactique Watchkeeper. Les deux affaires font l'objet de discussions très serrées et n'ont pas (encore?) abouties.

Des deux côtés de la Manche, les militaires sont pourtant favorables à ce prêt d'une vingtaine de VBCI, mais les politiques l'entendent autrement. 

Rappelons que le VBCI n'a toujours pas trouvé preneur à l'exportation. 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories