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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 13:55
Adieu à la Marine du chef d'état-major des armées

 

 

10/02/2014 Marine Nationale

 

Le vendredi 7 février 2014, à Brest, l’amiral Edouard Guillaud a fait ses adieux à la Marine nationale.

 

Accompagné par l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine (CEMM), il a tout d’abord été accueilli sur la base de l’aéronautique navale de Landivisiau par le vice amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, commandant de la zone maritime Atlantique (CECLANT), le contre-amiral Hervé de Bonnaventure, commandant la force de l’aéronautique navale(ALAVIA) et le vice amiral d’escadre Philippe Coindreau, commandant la force d’action navale (ALFAN).

 

Puis, le CEMA s’est rendu sur le site de l’Ecole navale où le contre amiral Phillippe Hello, commandant de l’Ecole navale (ALENAV) et le contre amiral Olivier Coupry commandant la force maritime des fusiliers marins et commando (ALFUSCO) étaient présents.

 

L’amiral a tout d’abord rencontré des jeunes officiers-élèves et des cadres de l’Ecole navale. Puis une cérémonie militaire avec la présentation du drapeau de l’Ecole navale, a eu lieu en présence de la musique de la flotte sur la place d’armes. Dans la rade du Poulmic, le Mutin, la Grande Hermine et les voiliers de l’Ecole navale manœuvraient à proximité pendant que deux Rafale de l’aéronautique navale survolaient le site.

 

De nombreux militaires de l’Ecole navale, des cours d’officiers, de l’école de Maistrance, de l’école des mousses, du métier du marin, de la gendarmerie maritime, et des forces étaient sur les rangs ainsi que les commandants d’unité et les autorités de l’arrondissement maritime de Brest.

 

L’amiral Guillaud a ensuite été débarqué en canot pour rejoindre la vedette qui devait lui faire traverser la rade jusqu’à Brest, accompagné par une embarcation commando (ETRACO), deux vedettes de gendarmerie maritime, une vedette de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) ainsi que les trois bâtiments école Guépard, Léopard et Tigre.

 

La revue des bâtiments à quai dans la base navale à été ponctuée par les tirs de salut au canon de la frégate La Motte-Piquet, et les saluts aux sifflets. Le CEMA a ensuite rejoint la préfecture maritime où les plus hautes autorités de la marine ont pu le saluer une dernière fois.

 

« Bon vent, bonne mer, Amiral ! »

Adieu à la Marine du chef d'état-major des armées
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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 12:55
Le BAAMA au camp régimentaire de la Courtine

Exercice de synthèse sous l'œil attentif du commandement

 

07/02/2014 Armée de l'air

 

Du 20 janvier au 6 février 2014, le personnel des unités de la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA) du commandement du soutien des forces aériennes a pris part au camp régimentaire de la Courtine, un exercice de synthèse.

 

Ce rendez-vous majeur de l’année dans le cadre de leur préparation opérationnelle s’est déroulé sur le plateau creusois. Il a regroupé 220 sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), 140 militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) de Bordeaux-Mérignac et, pour la première fois, une quarantaine d'aviateurs du groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) d’Évreux.

 

Ce camp régimentaire annuel a pour objectif de permettre à l’ensemble des militaires déployés de parfaire les fondamentaux du combattant et de s’entraîner aux missions défensives. Complément indissociable des savoir-faire techniques, la rusticité et les conditions climatiques hivernales de la Corrèze donnent un cadre idéal et optimisent cette mise en situation désormais traditionnelle.

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et commandant le soutien des forces aériennes, accompagné du général Jean-Christophe Zimmermann, commandant la BAAMA, s’est rendu les 3 et 4 février 2014 sur le camp de la Courtine pour assister au rallye de synthèse composé de treize ateliers (secourisme, instruction sur tir de combat, munitions, explosifs…).

 

Ce rallye a permis à chaque soldat de restituer en ambiance tactique les enseignements dispensés pendant deux semaines et de mettre à l’épreuve sa condition physique.

 

La préparation opérationnelle conjointe du 25eRGA et des deux groupements tactiques que sont le GAAO et le GTSICAéro est le reflet de l’indispensable complémentarité de ces unités qui mettent en œuvre la coordination du déploiement d’installations expéditionnaires et des SIC lors d’une entrée en premier de théâtre. Les militaires du 25e RGA et du GAAO se sont notamment illustrés dernièrement dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

Le BAAMA au camp régimentaire de la CourtineLe BAAMA au camp régimentaire de la Courtine
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 12:45
FAZSOI : coopération franco-comorienne

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 28 au 30 janvier 2014, le général de division Jean-François Hogard, commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l’Océan Indien, s’est rendu en visite officielle en Union des Comores pour échanger sur la coopération opérationnelle franco-comorienne.

 

En 2013, la France, par l’intermédiaire des forces armées dans la zone Sud de l’Océan Indien, a mené 13 actions de formations au profit de 470 militaires comoriens. Centrées sur les domaines des opérations de maintien de la paix (OMP) et de la sécurité maritime, ces formations ont été approfondies en 2014 de façon à accompagner la montée en puissance de la fonction garde côtes, et la mise sur pied d’une compagnie déployable dans le cadre d’une OMP. Ainsi, du 23 au 29 janvier, le Détachement de Légion Étrangère a conduit un premier détachement d’instruction opérationnelle (DIO) consacré au contrôle de foule au profit d’une compagnie d’infanterie comorienne.

 

La coopération franco-comorienne a été au cœur de tous les échanges entre le général de division Hogard et le docteur Ikililou Dhoinine, Président de la République de l’Union des Comores,ainsi qu’avec M. Hamada Madi Bolero, son Directeur de Cabinet en charge de la Défense, des questions de sécurité et de coopération opérationnelle. Cette coopération bilatérale vise à soutenir l’Union des Comores dans la consolidation de son outil de défense en vue, notamment, de renforcer sa capacité à être engagé au sein de la force africaine en attente et d’accompagner la montée en puissance de sa composante garde-côte.

 

Depuis 2010, la France et l’Union des Comores ont renouvelé leur coopération dans le cadre d’un accord de partenariat de défense.Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de nos coopérations en Afrique, initiée en 2008.

FAZSOI : coopération franco-comorienneFAZSOI : coopération franco-comorienne
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:55
Discours d’annonce du pacte « Défense cyber 2016 »

 

07/02/2014 M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

Discours d’annonce du pacte « Défense cyber 2016 » à l’école des transmissions, vendredi 7 février 2014

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames, Messieurs les élus,

Monsieur le délégué,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames, Messieurs les officiers,

Mesdames et Messieurs,

 

Je suis très heureux de vous retrouver ce matin. Les quarante ans de l’école des Transmissions nous avaient réunis une première fois en juin dernier ; la cyberdéfense était déjà à l’ordre du jour. Aujourd’hui, elle l’est plus que jamais.

 

La cyberdéfense est l’une des deux priorités nationales fixées par le livre blanc de 2013. Derrière elle, il y a des menaces dont la gravité est réelle. Quelques chiffres permettent d’en prendre la mesure. Pour m’en tenir au ministère dont j’ai la charge, en 2013, nous avons dû affronter plus de 780 incidents informatiques significatifs, contre 420 en 2012. Si ces chiffres résultent d’une augmentation de notre niveau de vigilance et d’une meilleure surveillance, ils témoignent aussi de la croissance exponentielle de la menace en provenance du cyberespace, sous des formes qui sont de plus en plus variées, de plus en plus complexes et de plus en plus diffuses.

 

C’est une priorité pour le ministère de la défense, car notre efficacité opérationnelle, notre capacité même à conduire des opérations, peut être gravement affectée par la menace cyber. Je pense ici aux systèmes d’armes, aux systèmes de commandement, d’information et de communication qui les relient, mais aussi à tous les systèmes logistiques ou industriels qui les soutiennent.

 

C’est une priorité pour mon ministère, car toute opération militaire comporte désormais un volet cyber plus ou moins développé. Nous l’avons vu dans l’affrontement entre la Géorgie et la Russie en 2008. Nous le voyons dans la place croissante qu’occupe le cyber dans les arsenaux des nations. La réussite de ces opérations dépend donc aussi, de plus en plus, de la prise en compte de ce nouveau champ stratégique.

 

C’est une priorité pour la Défense nationale car, même si des progrès ont été accomplis depuis le livre blanc de 2008, de nombreux efforts restent à fournir, en termes de formation, de recherche, de sensibilisation… C’est tout l’objet de ma présence aujourd’hui, je vais y revenir.

 

Définir ce nouveau domaine stratégique comme une priorité, ce n’est donc pas simplement affirmer une posture. C’est une ambition que nous incarnons à travers des mesures très concrètes, qui doivent profiter au ministère de la défense, mais également à l’ensemble de la communauté nationale de cybersécurité.

 

C’est ensemble que nous allons intensifier l’effort pour relever ce défi stratégique de grande ampleur.

 

A l’occasion du Forum International de la Cybersécurité, qui s’est tenu récemment à Lille, j’ai annoncé la mise en place prochaine d’un pacte sur la cyberdéfense. Je viens aujourd’hui dans ce lieu symbolique pour lancer officiellement ce pacte que j’ai souhaité intituler pacte « défense cyber 2016 ».

 

2016, d’abord, parce que je veux des résultats rapides. Bien sûr, l’effort du ministère de la défense s’étendra au-delà de 2016, et il a vocation à porter des effets pérennes. Mais 2016 est l’année où la loi de programmation militaire arrivera à mi-période, et fera donc l’objet, comme je m’y suis engagé d’un réexamen approfondi. Ce sera le moment opportun pour faire le bilan de l’action menée en matière de cyberdéfense, d’autant que ce domaine est particulièrement évolutif. Notre action s’inscrit dans le temps long, mais nous devrons l’ajuster régulièrement.

 

Ce pacte « défense cyber 2016 » embrasse donc tous les aspects de la cyberdéfense. Il inclut notamment les projets liés au pôle d’excellence cyber en Bretagne. A travers six axes d’effort, il recense toutes les actions à conduire sur la première période de la LPM – c’est-à-dire les années 2014 à 2016.

 

Comme le pacte « défense PME », il est constitué d’un ensemble de mesures très concrètes, cinquante exactement, qui vont être mises en œuvre dans le périmètre du ministère dont j’ai la charge, pour garantir un niveau élevé de cybersécurité, au plan notamment de l’anticipation, de la réactivité et de l’expertise.

 

Mais ce pacte « défense cyber 2016 », c’est aussi une main tendue vers toute la communauté nationale de cyberdéfense. Si nous voulons que la France reste dans le cercle des nations qui comptent dans le cyberespace, le ministère de la défense doit en effet mettre son excellence et ses capacités au service de la posture nationale de cybersécurité. Il doit le faire en bonne intelligence avec l’ANSSI et les autres ministères régaliens, et en premier lieu avec le ministère de l’intérieur, qui a la charge de la lutte contre la cybercriminalité et se trouve particulièrement impliqué dans la gestion des crises sur le territoire national.

 

Ce pacte repose sur une démarche pragmatique, avec toute une série de projets concrets organisés selon six axes d’efforts que je vais vous présenter dans leurs grandes lignes. Ensemble, ils représentent un effort d’un milliard d’euros sur la durée de la loi de programmation militaire.

 

Le premier axe vise à renforcer le niveau de sécurité des systèmes d’information, ainsi que les moyens de défense et d’intervention du ministère et de ses premiers partenaires.

 

Le ministère dont j’ai la charge doit garantir le fonctionnement et la défense des systèmes dont il a la responsabilité, tant sur le territoire national qu’en dehors de nos frontières. Cela passe, concrètement, par le développement et l’utilisation de moyens permettant de maintenir notre autonomie, par exemple des équipements et des logiciels souverains.

 

Nous allons ensuite améliorer notre organisation interne, en renforçant la chaîne opérationnelle de cyberdéfense autour du CALID. Ce centre verra ses effectifs multipliés par 6 d’ici 2019, par rapport à 2011, et nous créerons une entité CALID Bretagne en 2016.

 

Le développement d’un renseignement d’intérêt cyber, en lien avec tous les acteurs du renseignement du ministère, relève également de cet axe. Il contribue en effet à renforcer notre posture de cyberdéfense, en anticipant et évaluant la menace cyber.

 

Pour la première fois, le cadre juridique de la cyberdéfense a été défini par le législateur dans le cadre de la LPM, sur des bases claires et novatrices. Je pense à la définition des pouvoirs réglementaires du Premier ministre. Je pense aux obligations imposées aux opérateurs d’importance vitales. Je pense encore à la capacité à se défendre et à riposter dans le cyberespace.

 

Mon ministère, enfin, doit poursuivre ses efforts pour préciser le cadre juridique de la cyberdéfense spécifique aux armées pour garantir l’efficacité de nos forces. Une dizaine de juristes spécialisés seront ainsi placés au sein de la direction des affaires juridiques et au profit des entités opérationnelles.

 

Concernant le deuxième axe, il vise à préparer l’avenir en intensifiant l’effort de recherche, aux plans technique, académique mais aussi opérationnel, tout en apportant un soutien à notre base industrielle.

 

Ici, nous devons encourager les étudiants et les centres de recherches qui s’investissent dans le domaine de la cyberdéfense, par exemple en soutenant plus de doctorats, que ce soit à travers la DGA ou l’IRSEM. Nous allons ainsi doubler le nombre de thèses consacrées à la cyberdéfense et soutenues par le ministère. La création en 2012 de la chaire de cyberdéfense en partenariat avec les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan et des entreprises privées, marque la volonté du ministère d’inscrire cet effort sur le long terme. D’autres chaires verront le jour d’ici 2015, notamment à l’Ecole navale à Lanvéoc-Poulmic, et à l’Ecole de l’air.

 

Nous allons par ailleurs tripler le montant des études amont dans ce domaine, car il est indispensable de disposer d’une base industrielle adaptée à nos enjeux de souveraineté. Nous augmenterons d’ailleurs la part de projets dédiés au cyber au sein du dispositif RAPID de soutien aux PME/PMI, sans rogner sur les autres projets, puisque l’ensemble du dispositif augmente lui-même de 25% dès le début de la LPM.

 

Le ministère de la Défense doit enfin contribuer à l’approfondissement d’une pensée stratégique et opérationnelle française en matière de cyberdéfense. Ici, au-delà même des chercheurs que nous soutenons, nous devons accroître les échanges que nous avons avec nos partenaires étrangers, pour confronter nos idées et ainsi faire progresser la réflexion française.

 

Le troisième axe concerne particulièrement l’Ecole des Transmissions, puisqu’il s’agit de la formation.

 

Le domaine cyber, d’un point de vue technique, est extrêmement complexe. Il suppose des personnels toujours à la pointe, sous l’angle technologique et opérationnel. Ces ressources humaines sont rares, et donc fortement demandées. Nous devons en tenir compte. Pour ce faire, nous devons d’abord identifier les profils les plus adaptés aux missions et aux exigences du ministère. C’est un travail délicat qui repose sur de nombreux réseaux professionnels. A ces personnes nous devons proposer des parcours professionnels attractifs. Le ministère offre ici un cadre très appréciable, dans la lutte informatique défensive sur le territoire, sur des théâtres d’opération, jusqu’aux actions offensives les plus élaborées. Ces parcours peuvent – et je dirais même qu’ils doivent – reposer sur des échanges croisés avec les autres ministères, le monde de la recherche académique et l’industrie. Nous avons tout à gagner d’une fertilisation croisée. Enfin, nous devrons former ces personnels en permanence, afin qu’ils demeurent au niveau le plus élevé.

 

Le quatrième axe concerne le développement d’un pôle d’excellence en cyberdéfense, ici même en Bretagne.

 

L’école des Transmissions est déjà un exemple pour ce pôle: école de l’Armée de terre, elle met ses locaux et son expertise au service de la formation de près de 3600 stagiaires par an. Ses stagiaires sont des militaires ou des civils, qui viennent de l’armée de Terre bien sûr, mais aussi de la Marine et de l’Armée de l’air, ainsi que des directions et services du ministère. Ouverte à l’international, l’ETRS forme également 70 stagiaires étrangers venant de pays amis de la France. Elle est par ailleurs particulièrement bien implantée dans son environnement proche, avec d’ores et déjà des liens forts qui l’unissent à d’autres organismes de formation de la région.

 

Ce pôle se structurera autour de trois composantes qui s’appuieront mutuellement : la première, consacrée à la formation, doit fournir une ressource humaine qualifiée pour armer les différents organismes techniques ou opérationnels du ministère ; la deuxième, tournée vers la recherche et le développement, doit garantir la capacité de notre industrie à concevoir et développer les produits et services dont nous avons besoin dans la durée ; la troisième, enfin, sera à vocation opérationnelle, notamment pour les investigations les plus pointues et la projection de capacité de protection ou d’intervention.

 

L’échelon précurseur de ce pôle sera composé des centres d’expertise et écoles du ministère dans la région. Je pense à DGA Maîtrise de l’information, aux Ecoles de saint-Cyr Coëtquidan, à l’Ecole Navale, à l’ENSTA Bretagne, et bien évidemment, à l’Ecole des transmissions. Il s’appuiera également sur les partenariats qui se sont déjà noués avec les établissements d’enseignement supérieur et les laboratoires de la région dans les domaines concourant à la cyberdéfense.

 

Ces partenariats pourront conduire à mettre en commun les expertises, les expériences et les capacités. Je pense en particulier à la plateforme de simulation distribuée que nous sommes en train de déployer.

 

Ces efforts de formation et de recherche devront également profiter au tissu industriel local, les grands groupes comme les PME/PMI, au travers de financement de thèses et de projets.

 

Pour illustrer cet effort de formation, je suis en mesure de vous annoncer qu’ici même, au sein de l’Ecole des Transmissions, en coopération avec les Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan, un mastère spécialisé en conduite des opérations et gestion des crises cyber sera mis en place à la rentrée 2015. Ce mastère donnera une compréhension globale des enjeux du cyber : techniques, éthiques, juridiques et opérationnels. Il formera également à la gestion de crises. Il sera d’abord destiné aux cadres militaires des différentes armées qui auront à exercer des responsabilités au sein du ministère. Mais il sera également ouvert à notre personnel civil, puis à celui des autres administrations ou organismes d’intérêt vital, et enfin à certains de nos partenaires étrangers. Ce mastère, qui est sans équivalent, accompagne la consolidation de l’ensemble des autres formations techniques dispensées aux officiers et aux sous-officiers en sécurité des systèmes d’information et en lutte informatique défensive.

 

J’en viens au cinquième axe qui concerne nos relations avec nos partenaires étrangers, que ce soit en Europe, avec l’OTAN ou dans des zones d’intérêt stratégique, notamment au Moyen-Orient ou dans le Pacifique.

 

Pour assurer la cyberdéfense de nos forces et plus largement de notre territoire, nous devons bâtir des coopérations qui nous permetttent d’échanger des informations, et éventuellement de coordonner nos actions dans le cyberespace. Ces efforts de coopération viendront appuyer les actions entreprises par le ministère des affaires étrangères et l’ANSSI.

 

Le sixième et dernier axe de ce pacte défense cyber 2016 est peut-être le plus important, puisqu’il vise à faire émerger une communauté nationale de cyberdéfense.

 

Il résume le pacte. Afin de mettre en œuvre les cinquante mesures proposées, nous devons être en mesure de travailler au sein d’une même communauté, pour nous saisir d’un enjeu qui est global et transverse à la fois. L’émergence d’une communauté nationale de cyberdéfense, qui se fonde sur des relations de confiance, constitue le socle essentiel de toutes nos actions. Cette communauté pourra également s’appuyer sur un cercle de partenaires et sur les réseaux de la réserve cyberdéfense, présents jusque dans les régions. J’en profite pour saluer les actions menées par le réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne de Bretagne. Ce réseau, composé de réservistes citoyens, bénévoles du service public, vient apporter son soutien aux acteurs locaux, notamment dans leurs démarches de sensibilisation auprès des entreprises, des collectivités locales et des écoles. Cette démarche est également essentielle.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Depuis plusieurs mois, à travers le livre blanc puis la loi de programmation militaire, le ministère de la défense est porteur d’une ambition de premier ordre dans le domaine de la cyberdéfense. Cette ambition se décline aujourd’hui à travers un plan d’un milliard d’euros, qui va contribuer de manière décisive à la préservation de notre autonomie stratégique.

 

Le ministère dont j’ai la charge assume plus que jamais le rôle qui doit être le sien. Il le fait en lien avec tous les autres acteurs de la communauté nationale de cyberdéfense. Au moment d’engager un effort sans précédent dans ce domaine, il réaffirme que c’est collectivement que nous nous montrerons à la hauteur des menaces du cyberespace.

 

Je vous remercie.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:55
Thales regroupe ses forces dans la cybersécurité

 

06/02/14 Gilbert Kallenborn - 01Business

 

Le spécialiste des systèmes de défense fusionne ses équipes informatiques pour mieux se positionner sur le marché de la cybersécurité. En ligne de mire : les 200 opérateurs d’infrastructure vitale (OIV), définis par la Loi de programmation militaire.



Face à un marché mouvant et en pleine croissance, mieux vaut avoir une offre claire et lisible. C'est sans doute pour ces raisons que Thales annonce aujourd'hui, jeudi 6 février, la création de sa nouvelle ligne d'activité « Systèmes d'information critiques et cybersécurité ». Celle-ci résulte du regroupement des équipes spécialisées en sécurité des systèmes d'information d'une part et en systèmes d'information critiques d'autre part. « Les frontières entre ces deux domaines s'estompent. Il était donc logique de les mettre ensemble, ce qui nous permet de mutualiser ces ressources », explique Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, en charge des systèmes d'information et de communication sécurisés. 

Réunies, ces deux activités totalisent plus de 5000 personnes réparties dans 13 pays (dont 1500 experts en cybersécurité) pour un chiffre d'affaires d'environ 500 millions d'euros. Elles disposent également de deux centres opérationnels de sécurité, l’un à Elancourt (France) et l’autre à Basingstoke (Royaume-Uni). L'objectif est de fournir des produits et des services aux grandes entreprises, administrations, organismes financiers, industries, etc.

 

Numéro 1 en Europe

La nouvelle entité revendique la première place en Europe dans le domaine de la sécurité des technologies de l’information. Elle fournit des produits et solutions habilités confidentiel-défense et secret-défense dans 50 pays dont 25 au sein de l’Otan. Elle opère et supervise les systèmes informatiques critiques d’une centaine de clients dans le monde. Elle assure également la protection des transactions bancaires de 19 des 20 plus de grandes banques mondiales. 

En France, les « opérateurs d’infrastructure vitale » (OIV) constituent actuellement une cible commerciale privilégiée, dans la mesure où la toute récente Loi de programmation militaire (LPM) les obligera à renforcer leurs dispositifs de sécurité informatique. Une liste secrète de 200 noms d'organisations a été établie par l’Anssi, qui se chargera de vérifier et coordonner leurs stratégies en matière de cybersécurité. « Cela va aider à une prise de conscience dans les directions informatiques. Il y aura sans doute des investissements de nature technologique par ce biais-là. C'est, pour nous, une opportunité », souligne Laurent Maury, directeur délégué de Thales Services.

Ce n’est donc pas hasard si, lors d’une visite dédiée à la presse, la société française a montré une simulation d’attaque informatique sur un barrage hydraulique, ou mis en avant ses tablettes sécurisées Teopad, qui seraient « particulièrement adaptées aux OIV », comme le souligne Marc Darmon. Parmi les clients de la solution Teopad figurent le ministère de la Défense et Vinci Facilities.

 

Orange dans les starting-blocks

Evidemment, Thales n’est pas le seul à se positionner. Demain, vendredi 7 février, c’est au tour d’Orange Business Services d’inviter les journalistes pour leur faire visiter le centre opérationnel de sécurité de Cesson-Sevigné. Avec en prime un invité de marque. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, présentera les détails de son Pacte Défense Cyber, qu’il avait déjà évoqué à Lille, à l’occasion du Forum International de la Cybersécurité. L’activité Cyberdéfense d’Orange est d’ailleurs assez récente. Elle n’existe réellement que depuis le rachat d’Athéos le 6 janvier dernier. Une belle opération qui a été entachée par le fameux piratage des 800 000 comptes clients.  Un malheureux hasard de calendrier...

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : la force française sécurise l'intervention des forces de la MISCA au Nord de Bangui

7 févr. 2014 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Sangaris : la force française sécurise l'intervention des forces de la MISCA dans la ville de Sibut, au Nord de Bangui

 

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:35
Nexter dévoile son Caesar pour l’Inde

Le canon Caesar monté sur un châssis indien d’Ashok Leyland (crédits: Nexter)

 

7 février, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Durant le salon indien de Defexpo, Nexter a dévoilé son imposant canon Caesar pour la première fois sur un châssis indien. Suite à l’accord de partenariat signé durant la précédente édition du salon Defexpo (relire l’article de FOB ici) entre Nexter et Larsen & Toubro, Nexter présente pour la première fois son canon de 155 mm Caesar monté sur un châssis de camion militaire indien d’Ashok Leyland. Outre le fait que Nexter en impliquant fortement l’industrie indienne remplit son quota de Transfert de Technologie (ToT), le Caesar sur châssis Super Stallion est aussi mieux adapté aux besoins indiens.

 

Nul besoin d’être aérotransportable, comme le Caesar français, le châssis est donc plus lourd (25 tonnes contre 18 pour le châssis RTD) et permet une capacité d’emport supérieure (notamment pour embarquer d’avantage de munitions) ainsi que des améliorations ultérieures. A noter également que la cabine n’est pas sur-blindée mais pourrait l’être. Le système d’artillerie (« la partie haute ») est exactement le même que le système français, offrant la même précision, allonge (portée de 42 km pour des obus conventionnels) et rapidité d’action (6 tirs/ minute). Le châssis, avec une bonne mobilité, offre une vitesse maximale supérieure à 80 km/h sur route, plus de 30 km/h en tout-terrain, une autonomie de 600 km ainsi qu’un rayon de braquage de 20 mètres.

 

Pour l’appel d’offre indien, Larsen & Toubro est le chef de file. Rappelons que le besoin indien pour le Mounted Gun System (MGS) est de 800 pièces d’artillerie sur camion. Le Request for Information (RfI) a été émis en juin. La procédure en cours est donc encore « papier » et les essais pourraient débuter prochainement. Larsen & Toubro est donc le prime contractor avec Nexter pour la partie artillerie et Ashok Leyland pour le châssis, L&T réalisant certains équipements de la partie haute. Le Caesar indien est prévu pour être assemblé localement.

 

Le TGS (Tracted Gun System)

 

Nexter est également en compétition pour fournir à l’armée indienne son canon tracté Trajan de 155 mm/52 cal (relire l’article de FOB ici). Toujours avec son partenaire indien L&T, qui réalise la partie basse. Les essais « temps été » ont été réalisé dans le Rajasthan en juillet et aout dernier tandis que ceux « hiver » ont été terminé en décembre dans l’Himalaya. Cette campagne d’essais devraient s’achever cet été. L’appel d’offre indien concerne 1580 pièces d’artillerie. Nexter propose que les 400 premiers soient réalisés en France et le reste en Inde, sous licence à l’arsenal d’Etat OFB (Ordnance Factory Booard).

 

Rénovation des M-46

 

Nexter est aussi en lice pour proposer la modernisation des 300 pièces d’artillerie indiens de 130 mm M-46., L’objectif est de les porter au calibre 155 mm/46 cal. Le RfP (Request for Proposal) vient d’être émis. Là aussi, le français s’appuit sur son partenaire L&T.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:20
FAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 24 janvier 2014, à Fort-de-France, l’état-major interministériel de la zone Antilles a accueilli l’ambassadeur de la République de Trinidad et Tobago, son Excellence Jacques Sturm, ainsi qu’une délégation de hauts responsables du pays, dans le cadre d’une coopération régionale en matière de sécurité et de gestion de crise.

 

Les représentants trinidadiens ont assisté à une démonstration de l’équipe Neutralisation Enlèvement et Destruction d’Explosifs (NEDEX) des forces armées aux Antilles. Cette simulation, qui s’est déroulée sur le pôle aéronautique étatique du Lamentin, mettait en scène une intervention après la découverte d’un engin explosif improvisé (EEI) par un chien de la Police de l’air des frontières.

 

La délégation s’est ensuite rendue sur le site de la base navale de Fort-de-France pour découvrir la composante marine des forces armées aux Antilles. A travers la visite des ateliers de maintenance et du bassin de radoub, elle a pu évaluer les capacités de soutien logistique et portuaire de la base navale.

 

Pour finir, les autorités trinidadiennes ont été reçues par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles. Au cours d’un déjeuner de travail, auquel participait également l’attaché de défense non résident pour la République de Trinidad et Tobago, le directeur adjoint de l’EMIZA et le responsable du bureau opérations du DTA-33, plusieurs thématiques ont été abordées. Par exemple, la gestion des secours en cas de catastrophe naturelle pour laquelle la coopération international, à laquelle les FAA contribuent activement, est un facteur clé d’efficacité opérationnelle. Le séjour s’est conclu par une visite du régiment de service militaire adapté à la Martinique.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Elles constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté française sur le « théâtre »Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

FAA : Coopération avec la République de Trinidad et TobagoFAA : Coopération avec la République de Trinidad et TobagoFAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago
FAA : Coopération avec la République de Trinidad et Tobago
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:15
Présentation du Pacte Défense Cyber

07/02/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté vendredi 7 février 2014 le Pacte Défense Cyber à l'occasion d'une visite à l'école des transmissions et d'un site du groupe Orange, à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine). Elevée au rang de priorité dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et dans la Loi de programmation militaire 2014-2019, la cyberdéfense constitue un enjeu stratégique majeur pour la sécurité de notre pays.

 

Le Pacte Défense cyber a été présenté à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) le 7 février par le ministre de la Défense. Il implique à la fois des mesures visant à accroître la mobilisation de l’ensemble du ministère de la Défense en matière de cybersécurité, ainsi que des actions destinées à soutenir les initiatives innovantes - émanant aussi bien du secteur public que privé : collectivités locales, grands groupes, PME/PMI, opérateurs de formation - et élaborées sur le modèle du Pacte Défense PME.

 

Six axes et cinquante mesures constituent ce pacte :

 
  • Axe 1 : durcir le niveau de sécurité des systèmes d’information et les moyens de défense et d’intervention du ministère et de ses grands partenaires de confiance.
  • Axe 2 : préparer l’avenir en intensifiant l’effort de recherche tant technique et académique qu’opérationnel, tout en soutenant la base industrielle.
  • Axe 3 : renforcer les ressources humaines dédiées à la cyberdéfense et construire les parcours professionnels associés.
  • Axe 4 : développer le Pôle d’excellence en cyberdéfense en Bretagne au profit du ministère de la défense et de la communauté nationale de cyberdéfense.
  • Axe 5 : cultiver un réseau de partenaires étrangers, tant en Europe qu’au sein de l’Alliance Atlantique et dans les zones d’intérêt stratégique. 15
  • Axe 6 : favoriser l’émergence d’une communauté nationale défense de cyberdéfense en s’appuyant sur un cercle de partenaires et les réseaux de la réserve .

 

Conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, la Loi de programmation militaire prévoit une multiplication par trois des moyens alloués à la cyberdéfense. Les effectifs augmenteront aussi, avec la création de 550 postes dont 200 postes d’ingénieur à la DGA, entre 2014 et 2019. Il en sera de même pour les budgets consacrés aux programmes d’études menés par la DGA, en coopération avec l’État-major des armées et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

 

En outre, un pôle spécialisé chargé de répondre aux besoins du ministère et d’autres institutions en formation sera en développé en Bretagne, où se situent déjà le centre de la Direction générale de l’armement (DGA) Maîtrise de l’information, l’école des transmissions de Rennes, les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, l’École navale de Brest et l’École nationale supérieure de techniques avancées-Bretagne. « Ce pôle d’excellence mobilisera des compétences, ainsi qu’une expertise opérationnelle et technique de pointe. Il constituera ainsi un atout non seulement pour la supériorité opérationnelle de nos forces, mais aussi pour le dynamisme et le développement économique de notre industrie et, au-delà, pour toute la communauté nationale de cyberdéfense », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

>>> Télécharger le Pacte Défense Cyber

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:55
La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

La maquette JVN est un formidable outil pédagogique

 

 

07/02/2014 Armée de l'air-  Economie et technologie

 

Le 28 janvier 2014, le général Richard Reboul, commandant le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), et le colonel Emmanuel Vialle, commandant la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, ont inauguré la salle JVN (jumelles de vision nocturne).

 

Fruit d’une innovation et d’un travail d’équipe, la salle abrite une maquette d’une surface d’environ 10 m2 dédiée à  la formation théorique aux JVN.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air a pu se rendre compte lui-même de la portée du projet. En compagnie du capitaine Élie-Rodolphe El-Khourge, initiateur du projet, le CEMAA a exprimé sa surprise face au réalisme de la maquette. Il a pu assister à une démonstration type de celle qu’auront les futurs stagiaires dans le cadre de leur formation théorique JVN. Satisfait de ce projet, il a terminé sa visite en déclarant : «Je suis toujours aussi fier de constater les excellentes compétences du personnel de l’armée de l’air.»

 

« Ambitieux », « réaliste », « opérationnel » : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le projet mais les plus importants d’entre tous sont « économique » et « innovant ». Le caractère innovant et l’excellence de ce projet lui ont permis d’être sélectionné par la mission d’innovation participative du ministère de la Défense dans le cadre du prix de l’audace 2014. Il a été retenu en tant que finaliste dans la catégorie « armée de l’air », et le résultat final est attendu le 28 mai prochain.

Inauguration de la salle JVN

Inauguration de la salle JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision sur le terrain de nuit à travers des JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

Vision de la maquette depuis les JVN

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:50
Le satellite franco-italien Athena-Fidus est en orbite

 

07/02/2014 DGA

 

Le satellite franco-italien de télécommunications civilo-militaire à très haut débit Athena-Fidus (Access on theatres for European allied forces nations - French Italian dual use satellite) a été lancé avec succès le 6 février 2014 depuis le « port spatial » de Kourou (Guyane).

 

Athena-Fidus a été mis en orbite par une fusée Ariane 5 à 23H03, heure de Paris. Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes. Le satellite apporte de nouvelles capacités de télécommunications par satellite à très haut débit pour faire face à l'accroissement des besoins de défense et de sécurité en France et en Italie dans ce domaine. Ce satellite est complémentaire du système Syracuse 3 dont le remplacement à terme est prévu par le programme COMSAT NG. Fonctionnant en bandes Ka et EHF, Athena-Fidus prépare les satellites de demain.

 

Athena-Fidus est cofinancé par la France et l'Italie à hauteur de 140 M€ chacune. Il s'appuie pour la part française sur un partenariat entre la Direction générale de l'armement (DGA) et le Centre national d'études spatiales (CNES), et côté italien, entre le Secrétariat général pour la Défense italienne (Segredifesa) et l'Agence spatiale italienne (ASI). Le maître d'ouvrage du système est Thales Alenia Space.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 15:55
Un milliard d’euros, le coût du programme de cyberdéfense

Le nombre d'attaques traitées par le Centre d'analyse de lutte informatique défensive a atteint près de 800 en 2013

 

07/02/2014 latribune.fr 

 

Le programme de cyberdéfense mise avant tout sur une sensibilisation du personnel, premier rempart contre les cyberattaques selon le ministère de la Défense. D'importants investissements sont également prévus dans l'achat d'équipements.

 

Un milliard d'euros, c'est le coût annoncé du grand pacte de cyberdéfense, présenté vendredi à Rennes par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Censé permettre à la France de rattraper son retard dans le domaine, il est de plus en plus nécessaire alors que les attaques informatiques se sont multipliées ces dernières années.

Le Livre blanc sur les grandes orientations sécuritaires du gouvernement pour les prochaines années avait donné le ton en avril 2013. Pour la première fois, il a été reconnu que la France devait disposer sur son territoire d'une «capacité» de solutions informatiques défensives et offensives.

 

Le nombre d'attaques a doublé en un an

En France, le nombre d'attaques traitées par le Centre d'analyse de lutte informatique défensive, le Calid, est passé de 196 en 2011, 420 en 2012 et près de 800 en 2013. 

"Aujourd'hui ces attaques on les contient, elles n'ont pas d'effet particulièrement destructeur parce qu'on est organisé pour les maîtriser", assure-t-on au ministère. 

"L'objectif du pacte, c'est que dans le temps, face à des attaques de plus en plus sophistiquées, on reste à la pointe et on ait des équipements de plus en plus performants."

Parmi le milliard d'euros consacré à la cyberdéfense, plus de 400 millions d'euros porteront sur l'industrie via des équipements de lutte contre les cyberattaques : téléphones sécurisés, équipements de type pare-feux, chiffreurs, renforcement de l'emploi de la cryptographie des échanges, détection et surveillance des réseaux.

 

Sensibilisation du personnel 

Une partie des fonds sera également attribuée à la formation du personnel du ministère de la Défense, qui sera formé aux règles de bases à respecter sur Internet.

"Le premier rempart, c'est le comportement du personnel du ministère de la défense", souligne le contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général en charge de la cyberdéfense à l'état-major.

"On peut mettre tous les systèmes que l'on veut, si les gens n'ont pas les bons réflexes, cela ne sert à rien."

Le ministère mise sur une multiplication par six des effectifs du Calid, qui emploie actuellement 20 personnes et espère en recruter une centaine.

"L'important aujourd'hui c'est de protéger des entreprises vitales à l'activité de l'état, les opérateurs, les administrations, les banques, c'est de véhiculer les bonnes pratiques", confirme Jean-François Beuze, président de la société de conseil informatique Sifaris et spécialiste des questions de cybersécurité.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:55
Cybersécurité : Thales regroupe ses forces

 

07/02 Par Alain Ruello

 

Thales rassemble deux entités pour constituer un ensemble cohérent de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires.

 

Le cyber est à l'honneur. Avec quelques heures d'avance sur la présentation par Jean-Yves Le Drian des détails de son pacte « défense cyber », Thales a annoncé hier une réorganisation importante de ses activités de cybersécurité. Pour la grande muette comme pour l'industriel, le constat est le même : avec la multiplication des terminaux, l'interconnexion des réseaux informatiques, le très haut débit et l'éclosion du « big data », la menace explose, et, avec elle, la nécessité de se protéger.

 

« Le marché est en forte croissance », confirme Marc Darmon, directeur général adjoint en charge des systèmes d'information et de communication sécurisés de Thales, sur le site flambant neuf de Gennevilliers, près de Paris. Même si le périmètre de ces activités est très large, donc difficile à appréhender, les dépenses en matière de cyber-sécurité se comptent en dizaines de milliards d'euros, et tutoient les 10 % de croissance chaque année. Thales, comme tous ses pairs historiques du monde de la défense, y voit un débouché naturel. Le thème de la sécurité contre les intrusions informatiques est omniprésent au sein du groupe, assurait récemment son PDG, Jean-Bernard Lévy (« Les Echos » du 20 décembre).

 

Fusion interne

 

Pour mieux peser face à ses concurrents, comme BAE ou General Dynamics, deux « business lines » vont être fusionnées, sous la responsabilité de Laurent Maury : celle qui conçoit des réseaux sécurisés, et celle en charge de commercialiser des technologies ou des prestations de sécurité. Avec 5.000 personnes, dont 1.500 experts, l'ensemble pèse 500 millions d'euros de chiffre d'affaires, auxquels il faut ajouter plus de 250 millions vendus pour les autres entités du groupe.

 

Adoptant un discours marketing que ne renierait pas une grande SSII, Thales revendique une « complétude » de son offre « cyber » quasi unique : de l'audit aux téléphones sécurisés en passant par la gestion de crise. « Nous avons des concurrents présents sur tel ou tel segment de marché. Mais très peu sont capables de maîtriser l'ensemble », estime Marc Darmon. Principal défi pour la nouvelle entité : accroître son implantation internationale en dehors de ses quatre grands pays, France, Royaume-Uni, Norvège et Etats-Unis, complète Laurent Maury.

 

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, le détachement logistique de la force Sangaris a réalisé une mission de ravitaillement entre Bangui et Yaloké pour soutenir le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) déployé sur place.

 

Au cours de ce trajet de près de 250 kilomètres, le détachement est intervenu à plusieurs reprises au profit de la population.

 

A son arrivée dans le village de Bakere, le 5 février en fin de matinée, le chef de convoi a constaté que plusieurs familles de musulmans regroupées dans une habitation du village étaient menacées par un groupe armé. Le détachement est donc immédiatement intervenu pour désarmer ce groupe en application des mesures de confiance. Les soldats français ont ensuite escorté les familles jusqu’à la ville de Yaloké où elles devaient se rendre.

 

Aux approches du village de Bossemptélé, le convoi est une nouvelle fois intervenu au profit d’une femme blessée et qui demandait assistance. Après avoir soigné cette personne, le convoi a poursuivi sa mission et est arrivé à Yaloké sans incident.

 

Après avoir participé à la sécurisation d’une portion de l’axe principal reliant Bangui au Cameroun, le détachement a pu ravitailler les forces françaises stationnées à Yaloké. Le détachement de la force Sangaris présent sur place protège la population en appui de la MISCA.

Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - YalokéSangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
Sangaris : actions du détachement logistique sur l’axe Bangui - Yaloké
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Le Niger appelle Paris et Washington à intervenir en Libye

 

6 février 2014  par France 24

 

Le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a appelé sur RFI la France et les États-Unis à intervenir militairement sans le sud de la Libye, considéré comme le nouveau bastion des djihadistes chassés du Mali.

 

Pour les Occidentaux et certains pays africains, le sud libyen est indéniablement devenu le nouveau repaire des djihadistes du Sahel. Et ce, depuis que l’intervention française les a chassés du Nord-Mali. Cette situation inquiète particulièrement le Niger voisin, et Niamey estime désormais qu’une intervention militaire s’impose. "Il faut intervenir militairement en Libye, plus précisément dans le sud du pays", a déclaré sans ambages le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, mercredi 5 février, sur les ondes de RFI. Et de poursuivre : "Il est tout à fait légitime que la France et les États-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste", et ce, afin d’y assurer "le service après-vente de l’intervention contre Kadhafi".

Depuis la chute du régime du colonel Kadhafi en octobre 2011, après huit mois d’un soulèvement armé appuyé par des frappes aériennes menées par une force multinationale, Tripoli ne parvient toujours pas à rétablir la sécurité dans un pays en proie à l’anarchie et aux violences meurtrières.

 

"Un incubateur des groupes terroristes"

Une situation qui, selon le ministre nigérien, a fait du "sud de la Libye, un incubateur des groupes terroristes". Des termes qui ne sont pas sans rappeler ceux du directeur du renseignement américain (DNI), James Clapper, qui avait déclaré fin janvier, que l’Afrique subsaharienne était devenue un "incubateur" pour les groupes extrémistes. Il a estimé que la porosité des frontières libyennes et les "quantités massives d’armes en circulation déstabilisent davantage le pays, le Maghreb et la région sahélienne".

"Les gouvernements de la région du Sahel - particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie - courent le risque d’attaques terroristes, essentiellement en représailles à la suite de leur soutien à l’intervention militaire française au Mali en janvier 2013", a-t-il ajouté.

 

Niamey, plateforme logistique pour lutter contre les djihadistes

Si Niamey a essuyé ces derniers mois plusieurs attaques de groupes armés, le nord du pays a également été visé. Des bâtiments d’Areva, présent depuis 40 ans au Niger, ont été pris pour cible. L’appel du ministre nigérien à Paris n’est donc pas anodin.

La France, qui a entrepris de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, est très présente au Niger. Les deux drones Reaper acquis récemment aux États-Unis sont notamment déployés dans l’ancienne colonie française. Niamey est censée à terme servir de plateforme logistique et de pôle de renseignement dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:00
L'armée française est l'une des rares au monde à pouvoir être engagée sur plusieurs théâtres à la fois.

L'armée française est l'une des rares au monde à pouvoir être engagée sur plusieurs théâtres à la fois.

 

07/02/2014 Par L'Express

 

Avec des matériels pour la plupart anciens, la défense écope tout de même d'un huit sur dix d'après l'étude de l'Institut Montaigne sur la dépense publique.

 

Avec 1,54 % du PIB consacré à la défense (hors pensions), la France dépense plus pour ses armées que la plupart des pays européens. Cependant, cette part ne cesse de baisser, bien loin des 2% recommandés par l'Otan. En maintenant un budget annuel de l'ordre de 31,4 milliards d'euros (une somme qui sera toutefois diminuée du montant de l'inflation) dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, Paris s'efforce de tenir son rang.

 

Jusqu'à quand ? Avec moins de militaires et des contrats opérationnels revus à la baisse, l'armée française risque le déclassement si la LPM n'est pas respectée.

 

Le coût: 31,4 milliards d'euros

Les principaux postes

Equipements: 16,48 milliards.

Salaires, hors opérations extérieures (opex): 10,98 milliards. 

Fonctionnement: 3,48 milliards. 

Opex: 0,45 milliard.

 

La note de L'Express: 8/10

 

L'armée française est l'une des rares au monde à pouvoir être engagée sur plusieurs théâtres à la fois. Elle possède aussi une capacité d'"entrer en premier", c'est-à-dire d'ouvrir seule un front, comme au Mali. Plus de 8000 militaires français sont déployés, principalement en Afrique. Ces dernières années, les opérations se sont multipliées (Afghanistan, Libye, Mali, Centrafrique...). 

 

Mais ces conflits ont remis en lumière des insuffisances, notamment en matière de disponibilité des matériels, pour la plupart très anciens, et de capacités : drones, avions ravitailleurs et de transport tactique. La LPM ne comblera que partiellement ce retard.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 12:55
Sagem modernise l’optronique des frégates de lutte anti-aérienne de la Marine nationale

 

New Delhi, salon Defexpo India, le 7 février 2014 Safran

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier à Sagem (Safran) la modernisation des systèmes optroniques des quatre frégates de lutte anti-aérienne classes Horizon et Cassard de la Marine nationale. Au titre de ce programme, les bâtiments seront dotés du système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération).

 

Développé et produit par Sagem, l’EOMS-NG est un système optronique à haute performance de troisième génération qui assure les fonctions de veille infrarouge panoramique, de reconnaissance, d’identification et de poursuite. De jour comme de nuit, EOMS-NG opère en haute mer, comme en zone littorale, contre tout type de menaces (surface, aérienne, missiles), conventionnelles comme asymétriques. Les systèmes EOMS-NG seront exploités sur des consoles Sagem dans le central opérations et en passerelle de défense à vue.

 

Ce programme prévoit le maintien en condition opérationnelle sur trois ans des systèmes livrés, des équipements de rechange et un outil de simulation pour la formation des opérateurs au Centre d’Instruction Naval de Saint-Mandrier.

 

Les EOMS-NG seront produits par l’établissement de Sagem de Dijon pour une livraison entre l’été 2014 et fin 2015, chacune des quatre frégates recevant un système.

 

Sagem affiche plus de 40 ans d’expérience dans les systèmes optroniques pour bâtiments de surface et sous-marins. L’EOMS-NG équipe les frégates classe Floréal, l’OPV Adroit de DCNS et les corvettes Baynunah des Emirats arabes unis. Version de veille infrarouge de l’EOMS-NG, VAMPIR-NG équipe les frégates ANZAC (Australie et Nouvelle Zélande), les porte-aéronefs et destroyers antiaériens AWD de l’Australie.

****

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem.com

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 12:50
photo EMA

photo EMA

 

06.02.2014, LeParisien.fr (AFP)

 

La France a mis fin jeudi aux activités opérationnelles de son contingent déployé dans le cadre de la force de l'Otan au Kosovo et rapatriera progressivement ses 320 soldats encore sur place au cours du premier semestre 2014, a indiqué l'état-major des armées.

 

L'armée française est engagée depuis 1999 dans la Kfor, la Force de maintien de paix de l'Otan au Kosovo, au sein de laquelle elle a compté jusqu'à 6.000 hommes sur un total de 50.000 au début de l'opération. Les Français étaient déployés en particulier en zone nord, la partie la plus sensible du territoire.

 

Après le départ des soldats français, quelques officiers devraient rester au Kosovo dans le cadre de l'état-major de la force internationale, a précisé le colonel Gilles Jaron. Le porte-parole de l'état-major a souligné le temps nécessaire pour régler un conflit de ce type : «Le Kosovo, c'est 15 ans pour mettre un terme à une crise».

 

La France engagée sur plusieurs fronts

 

Paris est engagé depuis un peu plus d'un an dans une opération militaire au Mali et depuis deux mois en Centrafrique. Deux interventions qui suscitent régulièrement des inquiétudes en France sur la durée de ce type d'opérations et le risque d'enlisement des forces françaises.

 

La Kfor compte encore environ 5.000 hommes. Le retrait français intervient alors qu'un débat s'est engagé sur le bien-fondé du maintien au Kosovo d'une force aussi importante. La Kfor a été déployée à partir de juin 1999, sur mandat du Conseil de sécurité de l'ONU, à l'issue du violent conflit qui a opposé les autorités serbes aux séparatistes albanais et de l'épuration ethnique qui a suivi.

 

Le retrait français du Kosovo s'inscrit dans le désengagement plus large des forces françaises «des opérations extérieures à dimension militaire faible». Paris entend en effet se concentrer désormais sur «deux zones d'intérêt prioritaire», le Golfe arabo-persique et la bande saharo-sahélienne.

 

«Nous allons nous désengager du Kosovo, dans la mesure où les conditions sécuritaires et politiques de ce pays ne rendent plus nécessaire une capacité de réaction rapide», avait expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 16 janvier devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

 

06/02/2014 Actus Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a réalisé un vol en Mirage F1 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le mardi 4 février 2014.

 

Clin d’œil symbolique, le Mirage F1 CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » arborait les cinq étoiles, le nom et l’alias du CEMAA.

 

Après avoir été breveté pilote de chasse en 1983, le général Mercier a débuté sa carrière opérationnelle sur Mirage F1.

Le général Mercier avant son départ en vol

Le général Mercier avant son départ en vol

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
La DGA commande 250 camions militaires de transport logistique

 

06/02/2014 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé, le 24 janvier 2014, 250 camions militaires de transport logistique au groupement constitué par les sociétés Iveco (groupe Fiat) et Soframe (groupe Lohr).

 

Cette série fait partie du programme « porteurs polyvalents terrestres » (PPT), lancé fin 2010, qui vise à doter l’armée de Terre d’une flotte de véhicules logistiques modernes. Les livraisons de cette tranche débuteront en 2016. Prévue dans la loi de programmation militaire 2014-2019, cette commande illustre l’effort de renouvellement des capacités logistiques de l’armée de terre.

 

La gamme PPT comprend deux modèles : un transport de fret (porteur polyvalent logistique - PPLOG), et un véhicule dépanneur (porteur polyvalent lourd de dépannage - PPLD). Leur châssis, identique, possède 4 essieux toutes roues motrices (8x8) leur permettant de rouler sur toutes les routes et dans toutes les conditions climatiques (routes montagneuses enneigées par exemple). Le transport de fret est doté d’un système de chargement autonome, pour le transport de conteneurs et de plateaux. Sa charge utile peut aller jusqu’à 19 tonnes. Le dépanneur est équipé d’une grue de levage.

 

Les cabines des PPT bénéficient d’un standard de confort élevé et sont pré-équipées pour recevoir des moyens militaires modernes de communication et de commandement. Les 200 véhicules commandés en 2010 (150 PPLOG et 50 PPLD) disposent d’une cabine blindée, équipée de protections balistiques et anti-mines.  Les 250 nouveau PPT commandés sont des PPLOG non blindés. Interchangeables, les cabines blindées et non blindées peuvent être installées sur tous les châssis, en fonction du niveau de menaces.

 

Les premiers exemplaires de PPT, entrés en service en juillet 2013, ont été aussitôt utilisés au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Ils donnent pleine satisfaction à leurs utilisateurs du fait de leur capacité d’emport élevée, leur mobilité apportée par la transmission intégrale et le confort de leur cabine dans des conditions pourtant difficiles.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
Un pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) sous un Rafale

Un pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) sous un Rafale

 

06/02/2014 Economie et technologie

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2013 pour un montant de 119 M€ les travaux de développement du pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) dont la qualification est attendue mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale.

 

Développé par Thales Optronique, ce nouvel équipement vise à disposer des moyens adaptés pour la recherche et l’identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision.

 

Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:45
La maintenance à SERVAL : un défi permanent !

Le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) du BATLOG Normandie-Provence réalise la réparation d'un VAB. Crédit : Armée de Terre

 

06/02/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Unité élémentaire du bataillon logistique Normandie-Provence dont le corps pilote est le 2ème régiment du matériel, le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) réalise des prouesses quotidiennes pour soutenir les opérations de la force SERVAL.

 

La mission SGMAT est de remettre en condition opérationnelle les véhicules en panne du GTIA Korrigan et du bataillon logistique afin de garantir la mise à disposition du plus grand nombre de véhicules possible.

 

Au cours d’une opération d’envergure récente, le SGMAT a armé au nord de Tombouctou un point de regroupement des matériels à réparer pour redonner du potentiel à la force déployée. Récemment encore au nord-est de Kidal, le SGMAT a renforcé les troupes françaises insérées avec les armées maliennes et nigériennes afin de leur garantir une plus large liberté d’actions. Pour le désengagement de Kidal, un détachement de 12 mécaniciens a été acheminé par voie aérienne sur pour réparer 7 véhicules afin de permettre à toute la compagnie motorisée de rentrer par la route. Toujours en action, quand ils ne sont pas à la caisse à outil, ils tendent les câbles pour mettre en place des manœuvres de force pour sortir les véhicules ensablés ou enlisés.

 

Totalement intégré dans la manœuvre tactique, le SGMAT évolue dans une atmosphère et un terrain abrasifs avec des variations importantes de température. Les fortes élongations soumettent les équipements et les hommes à très rude épreuve.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 17:55
Le contre-amiral Arnaud Coustillière, patron de la cyberdéfense française

Le contre-amiral Arnaud Coustillière, patron de la cyberdéfense française

 

 

31/01/2014 Guerric Poncet Le Web en lignes - Le Point.fr

 

Paris assume depuis peu ses "armes informatiques offensives". Rencontre avec le contre-amiral Coustillière, officier général "cyber" au ministère de la Défense.

 

Depuis 2008, le gouvernement français a lancé un programme d'armement informatique, afin de mieux répondre aux menaces "cyber", de plus en plus pressantes. Si les livres blancs de la Défense de 2008 et de 2013 annoncent bien - au futur - la création d'armes offensives, l'État avait du mal à évoquer ces sujets. Mais au Forum international de la cybersécurité, qui s'est tenu les 21 et 22 janvier 2014 à Lille, nous avons pu interroger le contre-amiral Arnaud Coustillière. Il est l'officier général responsable de la cyberdéfense au ministère de la Défense, un poste créé en 2011.

 

Quel est son rôle ? Quelles sont les armes informatiques françaises ? Peut-on imaginer une dissuasion cyber sur le modèle de l'arme nucléaire ? Rencontre, en deux parties avec "le" monsieur cyberguerre en France.

 

Les confidences du patron de la cyberguerre en France (1ère partie)

 

 

Les confidences du patron de la cyberguerre en France (2ème partie)

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 13:35
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

06/02/2014 Le Point.fr

 

New Delhi a signifié qu'il ne signerait pas d'accord final d'achat du fleuron de l'aviation française fabriqué par Dassault avant les élections.

 

L'Inde ne signera pas d'accord d'achat de l'avion de combat français Rafale, fabriqué par Dassault, avant les élections prévues d'ici à mai en raison de contraintes budgétaires, a déclaré jeudi le ministre de la Défense, A. K. Antony. "En raison du manque de fonds, il ne faut pas attendre d'accord ou de décision finale lors de cet exercice" budgétaire, qui s'achève fin mars, a dit le ministre lors d'une conférence de presse.

 

"J'espère que les choses pourront se matérialiser l'année prochaine", a-t-il ajouté, en référence au prochain exercice budgétaire. Au 1er février, l'Inde avait déjà dépensé 92 % de son budget d'équipement militaire, a précisé le ministre. Les élections législatives doivent se tenir d'ici à mai et le Parti du Congrès, qui conduit la coalition gouvernementale, est en difficulté, selon les sondages. L'Inde a choisi d'entrer en négociations exclusives avec Dassault en janvier 2012 pour l'achat de 126 avions de combat, soit un montant estimé à 12 milliards de dollars. Mais des reports successifs n'ont pas permis de conclure le contrat sous la législature en cours. Le patron de Dassault, Éric Trappier, a déclaré en janvier espérer finaliser le contrat d'ici à fin 2014.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 12:55
Le CEMM au stage pour futurs commandants

 

05/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Le mardi 4 février 2014, l’amiral Bernard Rogel, Chef d’état-major de la Marine, est intervenu dans le cadre de la première session de l’année 2014 du stage pour futurs commandants d’élément de force maritime. Après avoir évoqué le contexte déduit du Livre blanc et de la Loi de programmation militaire, le CEMM a prodigué aux stagiaires un certain nombre de conseils dans la perspective de leur temps de commandement : « être commandant est le plus beau métier du monde. Comme je le dis souvent, être marin c’est ne jamais renoncer, être pugnace, être enthousiaste. J’attends de vous, futurs commandants, rigueur, intelligence et enthousiasme dans l’exercice de cette fonction, dans la manière de commander les marins de votre équipage et dans la conduite de l’action en tous temps et en tous lieux ».

 

Organisé à Toulon au sein de l’état-major de la force d’action navale,  par délégation de l’état-major de la Marine, ce stage s’adresse aux futurs commandants d’unités appartenant à toutes les entités organiques de la Marine: porte-avions, frégates, patrouilleurs, sous-marins, flottille d’avions ou d’hélicoptères, base de l’aéronautique navale, unité de commandos marine, etc. Planifié en deux sessions par an (janvier et juin), le stage se déroule sur trois semaines articulées autour de cinq grands thèmes: préparer l’équipage, intervenir et combattre en mer, maîtriser les risques, communiquer, s’approprier et maintenir le patrimoine.

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