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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:55
Vidéo-  La cybersécurité fait son Challenge

 

03/02/2014 L. Picard  - DICoD

 

La sixième édition du forum international de la cybersécurité (FIC) a eu lieu à Lille, les 21 et 22 janvier. Cette année, le forum avait pour thème « Identité numérique et confiance ». Pour la première fois, un « challenge Forensic » (c'est-à-dire de recherche d’informations et d’exploitation des traces numériques) a réuni une soixantaine de candidats sur les deux jours de l’événement. Co-organisé par l’association de conseil et de sensibilisation à la sécurité informatique (ACISSI), l’école d’ingénieur EPITA et le réseau de cyberdéfense de la Réserve citoyenne, le challenge Forensic était divisé en deux épreuves de quatre heures au cours desquels les concourants devaient résoudre différents exercices liés à la sécurité numérique et la lutte informatique défensive.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:50
Defence Secretary Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister, Jean-Yves Le Drian, at RAF Brize Norton [Picture Paul Crouch, UK MoD]

Defence Secretary Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister, Jean-Yves Le Drian, at RAF Brize Norton [Picture Paul Crouch, UK MoD]

 

03/02/2014 International

 

Dans le cadre du sommet franco-britannique du 31 janvier 2014 qui s'est tenu sur la base militaire aérienne de Brize-Norton, au Royaume-Uni, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique ont conclu différents accords permettant l’engagement immédiat d’importants programmes de défense conduits en coopération franco-britannique. Ce sommet fait suite aux accords de Lancaster House de 2010.

 

La relation de défense franco-britannique s'est considérablement renforcée au cours des 15 dernières années. En novembre 2010, la France et le Royaume-Uni ont signé le Traité de Lancaster House, point essentiel du renforcement de la coopération bilatérale en matière de défense. Le sommet franco-britannique qui s'est déroulé le 31 janvier 2014 a confirmé la volonté des deux pays de mutualiser des projets militaires.

 

Lors de ce sommet, Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique, Philip Hammond ont conclu différents accords. Ils ont ainsi signé :

 

    Une lettre d’intention pour le lancement d’une nouvelle phase de travaux dans le domaine des drones de combat. Ces travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation.

    Un arrangement cadre permettant le lancement de la phase de développement et de production du missile Anti navire léger (ANL).

    Un arrangement cadre permettant de lancer le développement d’un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques

 

 

03/02/2014 Sources : EMA

 

Le 30 janvier 2014, les autorités polonaises ont mis un avion de transport tactique C130 à disposition de la force Sangaris pour appuyer les manœuvres logistiques entre la France et la RCA.

 

C’est le Président Bronisław Komorowski qui a signé le 29 janvier dernier la décision d’envoyer un contingent militaire polonais en soutien des troupes françaises en RCA. Une cinquantaine de militaires et civils polonais sont désormais déployés en soutien de la force Sangaris. D’une durée de trois mois, ce soutien est réalisé depuis la base aérienne 123 d’Orléans Bricy.

 

Le contingent polonais compte deux équipages, un avion C-130 Hercules et du personnel de service au sol. Un deuxième appareil est en disponibilité opérationnelle sur la base aérienne de Powidz en cas de défaillance du premier.

 

Le 30 janvier 2014,  le général de corps d’armée Lech Majewski, Commandant général des composantes des Forces armées polonaise s’est rendu sur la base aérienne de Powidz dans le cadre de la cérémonie précédant le départ du détachement polonais vers la BA 123. A cette occasion, il a indiqué que la participation polonaise s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération franco-polonaise .

 

La coopération de défense entre la France et la Pologne s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 2008. Cette coopération opérationnelle s’exerce principalement dans le domaine de la formation, des entraînements et des exercices. Elle a dernièrement été mise en évidence dans le cadre de l’exercice de certification de la force de réaction rapide de l’OTAN, Steadfast Jazz. Organisé en Pologne du 2 au 9 novembre 2013, cet exercice avait notamment permis de renforcer notre interopérabilité au sein de l’Alliance.

Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques
Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
photo EMA

photo EMA

 

 

3/2/2014 Ahmed NAJI - lopinion.ma

 

La frégate européenne multi- missions FREMM Mohammed VI, est la seconde d’une série de douze de la classe « Aquitaine », qui est le premier bâtiment du genre. La FREMM Aquitaine à été, en effet, mise en calle, en 2007, livrée par le constructeur naval DCNS à la Marine française en décembre 2012. Ce bâtiment de combat est entré en service, au sein des forces navales françaises, l’année dernière seulement.

Fruit d’un programme franco-italien, la FREMM, classe Aquitaine pour la Marine française, classe Birgamini pour la Marine italienne, est une frégate furtive de seconde génération à vocation anti-sous-marine (ASM), faisant suite à la classe Lafayette. Elle a été conçue conjointement par les constructeurs navals français, la Direction de Construction des Navires et Systèmes (DCNS) et italien, Fincantieri. Après le Mohammed VI viendront la Normandie, la Provence, la Languedoc, l’Auvergne et l'Alsace, toutes les FREMM françaises portant le nom de régions de l’hexagone. En tout, huit de ces frégates sont destinées à la Marine française et deux unités dérivées, les FREDA, iront à la défense aérienne.

La cérémonie de découpe de la première tôle de la FREMM Mohammed VI a été célébrée le 12 décembre 2008 sur le chantier naval de Lorient, où elle a été mise en calle. La première mise à flot date du 14 septembre 2011, événement consacré en présence de l’Inspecteur de la Marine Royale Marocaine, le Vice Amiral Mohamed Laghmari.

Les premiers essais en mer ont eu lieu le 17 avril 2013. La première sortie en mer a duré trois jours, au cours de laquelle un équipage d’une soixantaine de marins français, en présence de représentants de la MRM, a procédé à la vérification du bon fonctionnement de la plate-forme, ainsi que de toutes les installations et dispositions de sécurité, lutte contre les incendies et voies d’eau, l’évacuation du navire, la manœuvrabilité ou encore la tenue au mouillage. Ont également été testés le système de navigation, qui fonctionne avec des centrales inertielles Sigma 40, fabriquées par Sagem, permettant au navire de se positionner avec précision de manière autonome, ainsi que la propulsion.

Suite à cette première série de tests en mer, qui a duré quelques semaines, deux autres séries ont suivi, la dernière en date, a été menée en juillet 2013. Elle a porté sur le test des matériels, logiciels et sur les performances des principaux capteurs du système de combat, avec tirs d’exercices sur cibles aux missiles Aster et Exocet et au canon de 76 mm. Cette série de tests a vu la participation aux manœuvres d’un équipage conjoint, maroco-français, la formation des marins marocains ayant déjà débuté sur simulateur, au courant de l’année dernière, dans les centres de Lorient et celui de la DCNS, dit « Le Mourillon ». Cette formation a été axée sur les systèmes de gestion de plate-forme de la FREMM, qui est d’un degré élevé d’automatisation. Le premier noyau de l’équipage marocain a embarqué à bord de la frégate dès le mois de juin 2013.

Auparavant, le 5 septembre 2012, avait été nommé commandant de la FREMM D 601, future « Mohammed VI », le Capitaine de vaisseau Charles-Henri Ferragu, décoré par le Prince Moulay Rachid, le jour du transfert de pavillon, « Chevalier du mérite militaire »,

Avec ses 142 mètres de long, 19,5 mètres de large et 4,2 mètres de tirant d’eau, la FREMM Mohammed VI est un imposant bâtiment d’une puissance de quelques 6.000 tonnes de déplacement, pouvant atteindre une vitesse de croisière de plus de 27 nœuds. Et ce grâce à une turbine à gaz, le Général Electric LM2500+G4 à deux lignes d’arbres, d’une puissance de 33.600 chevaux, qui équipe des bâtiments de plusieurs forces navales, par exemple la frégate USS Ford FFG-54 de l’US Navy.

 

Un chasseur de sous-marins

 

La FREMM Mohammed VI est toutefois doté d’un système hybride, dit CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas), c'est-à-dire un moteur électrique et une turbine à gaz. Les diesels alternateurs « MTU » et les moteurs électriques de propulsion « Jeumont », les deux moteurs à aimants permanents dont la frégate est donc également équipée, lui permettent d’évoluer silencieusement à basse vitesse, au maximum jusqu’à 16 nœuds. La furtivité est l’une des caractéristiques essentielles de la FREMM, dont l’une de ses missions principales serait la chasse aux sous-marins intrus dans les eaux territoriales nationales. Chose qui ne peut se faire qu’en suscitant le moins d’écho sur le sonar d’un submersible éventuellement infiltré dans les profondeurs marines.

Exemple de ces intrus des profondeurs marines, ceux, de fabrication russe, de la classe « Kilo », qui équipent la marine d’un pays voisin. Les submersibles dudit pays, signalés de temps à autre du détroit de Gibraltar, le long des côtes espagnoles, jusqu’en Méditerranée orientale, du côtés des eaux syriennes, se montrent tellement agressifs et maladroits que l’un d’entre eux aurait tiré par erreur sur un sous-marin britannique, en novembre dernier. L’information est rapportée par le journal émirati « Imarat Al-Youm », daté du 05 novembre 2013, reprenant une dépêche de la très sérieuse et bien informée agence Reuters. Les quatre sous-marins de classe Kilo du pays en question ne sont pas, en effet, dénudés de moyens pour se montrer nocifs. Ils sont dotés de missiles anti-navires Klub-S, très difficiles à détecter, d’une portée de plus de 320  kilomètres. Outre l’installation récemment achevée sur ces submersibles de missiles Surface-Air de type S-300. Afin de tenir à l’écart ce genre de visiteurs indésirables des profondeurs, la FREMM a été dotée, en termes de matériel de détection électronique, de véritables bijoux de la technologie militaire. Pour entamer le décompte de la catégorie équipements militaires « high tech » de la FREMM Mohammed VI, le radar multi- fonctons 3D Herakles, à balayage électronique « en bande S ». Cet « œil qui voit tout » offre des capacités de surveillance panoramique, de détection, d’acquisition et poursuite de cibles en surface comme dans les airs. Développé par le spécialiste français de renommée mondiale de l’électronique militaire, Thales, ce radar peut poursuivre jusqu’à 200 objectifs dans un rayon de 200 kilomètres. Il participe également au guidage des missiles Surface-Air Aster, un autre bijou technologique dont sera équipé la FREMM Mohammed VI.

Ensuite, un radar de navigation et de surveillance danois capable de détecter de petites cibles et d’orienter simultanément un hélicoptère, ce qui en fait un outil parfait pour la lutte contre les trafiquants, les passeurs d’immigrés clandestins et, éventuellement, des commandos terroristes à bord de petites embarcations, ainsi que pour la lutte contre la pêche clandestine.

A l’avant de la coque de la FREMM Mohammed VI, un sonar de haute technologie actif et passif à basse fréquence, ayant des capacités de détection de très longue portée, quelques soient les conditions climatiques. Un outil de haute performance en matière de lutte anti-sous-marine, assurant également une protection efficace contre les torpilles, les obstacles sous-marins et les mines sous-marines à orin.

Ce Sonar, en mode actif, est complémentaire du sonar remorqué, Captas 4, d’une capacité de détection à ultra longue distance et à profondeur d’immersion variable. Une caractéristique qui lui est unique. Avec ce sonar déployé, le tirant d’eau peut alors atteindre 7,18 mètres.

Pour compléter le tout, un système de Conduite de tir SAGEM NA-25 XP, appelée aussi MSTIS (radar AMS NA25 XP). Bref, de l’optronique de haut de gamme.

En matière de contre mesures, la FREMM sera dotée d’un système de communication embarqué à large bande C-ESM Altesse X, destiné à l’alerte précoce et fournissant des capacités de maîtrise des données de situation tactique. Puis il y a le système de surveillance infrarouge entièrement passif, l’ARTEMIS IRST, capable de détecter automatiquement et de suivre simultanément des cibles aériennes et de surface, même de petite taille, tels les embarcations rapides et les jets skis. En guise de protection passive, la FREMM Mohammed VI sera dotée de lances leurres NGDS, système d’autodéfense de dernière génération, fabriqué par Safran filiale du groupe Sagem, aussi efficace contre les missiles anti-navires que contre les torpilles. La frégate va également disposer de lances leurres anti-torpilles Contralto-V.

 

Un solide rempart flottant

 

Le système de commandement et de communication de la FREMM Mohammed VI est composé d’un système de gestion de combat naval info, des systèmes de gestion de communication, un système de communication par Satellite, et d’autres joyaux de la technologie de communication militaire.

En matière d’armement, la FREMM Mohammed VI sera armée de 8 Missiles Exocet MM40 Block III. C’est un missile anti-navire subsonique autonome, volant à basse altitude et d’une portée de 180 Kms. La propulsion est assurée par deux lanceurs quadruples orientés bâbord- tribord. Pour la couverture aérienne, la frégate va disposer de 16 Missiles Surface-Air d’autodéfense, à lancement vertical, propulsés par deux lanceurs. Deux lanceurs de torpilles aériennes légères, à charges creuses, de conception franco-italienne également, viennent renforcer la force de frappe de la frégate. Il est à souligner que cette torpille de nouvelle génération peut également être lancée à partir d’un hélicoptère équipé pour la lutte anti-sous-marine, comme celui que pourrait accueillir la FREMM sur sa plate forme destinée à cet effet. A l’avant de la frégate, l’Oto Melara 76mm Super Rapido, canon d’artillerie navale de fabrication italienne, à la fois antiaérien, anti-missiles et anti-surfaces. Il peutt tirer 80 à 120 coups à la minute sur une portée de 8.000 mètres. Même si datant des années 60, modernisé depuis à plusieurs reprises, c’est le canon le plus utilisé au monde. Pour la protection anti-aérienne rapprochée, la Frégate dispose d'un canon monotube pouvant tirer 720 coups à la minute sur une portée maximale de 1.500 mètres. Cette arme peut être utilisé comme arme d’ultime défense anti-aérienne, mais aussi contre de petites cibles ou des mines.

La FREMM dispose également d’un hangar et d’une plate-forme d’envol pouvant accueillir un hélicoptère de combat.

La FREMM est composée d’un équipage de 108 marins, avec une capacité d'hébergement de 145 personnes au maximum. Elle jouit d’un rayon d’action de 6.000 nautiques et d’une autonomie de 45 jours en mer.

Avec son système de guerre électronique de dernière génération, composé de capteurs, de brouilleurs et de lances leurres, son système de direction de combat centralisé, qui contrôle et coordonne tous les équipements en temps réel, centralise l’ensemble des informations recueillies pour élaborer une situation tactique et commande tous les systèmes d’armes, la FREMM Mohammed VI a fait entreentrer la Marine Royale Marocaine dans le nouveau siècle, selon l’expression du ministre français de la défense.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
François Hollande donnera-t-il un coup de pouce à Airbus Helicopters en Tunisie ?

Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ

 

04/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La visite du président français en Tunisie pourrait faire avancer un des dossiers export d'Airbus Helicopters. Le constructeur souhaite vendre six EC725 Caracal aux forces armées tunisiennes.

 

La visite de François Hollande en Tunisie prévue vendredi pourrait faire avancer un des dossiers importants d'Airbus Helicopters. Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ. "Le Figaro" avait révélé l'information en novembre dernier. Selon nos informations, le Caracal est le premier appareil sur la liste des Tunisiens. "Ils en ont besoin", explique-t-on à "La Tribune". Il serviront dans des opérations anti-terroristes.

 

En 2013, Airbus Helicopters a vendu 33 appareils dans la famille de Super Puma/Cougar (EC725/EC225) et 37 en 2012. La filiale d'Airbus Group a enregistré l'année dernière 422 prises de commandes contre 469 en 2012, mais ses livraisons ont progressé de près de 5 %, à 497 unités contre 475 l'année précédente.

 

Un appareil multimissions

 

L'EC725 est un hélicoptère destiné à accomplir des missions de recherche et de sauvetage en zone de combat, de transport de troupes sur longue distance et des missions spéciales. Il intègre des équipements spécifiques pour ce type de missions, tel que le ravitaillement en vol, un système de contre-mesures, une caméra infrarouge ou des instruments de localisation d'un pilote éjecté.

 

Hélicoptère biturbine de la classe des 11 tonnes, l'EC725 est le premier hélicoptère français équipé d'un système d'autoprotection complet, de visualisation par écran LCD et d'un blindage.

Il est aussi capable d'accomplir des missions de sauvetage en mer.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:30
Coopération franco-égyptienne au 2/2 « Côte d’Or »

 

 

04/02/2014 Actus Air - Armée de l'air

 

Deux pilotes égyptiens se sont rendus, du 27 au 29 janvier 2014, sur la base aérienne de Dijon au sein de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte d’Or ». Les deux pilotes ont participé à l’activité de l’escadron et effectué des vols en place arrière.

 

L’occasion était pour ces deux pilotes de mieux appréhender la mission de l’unité. Particulière, mais essentielle pour les unités de combat, cette dernière apporte quotidiennement un soutien pour leurs missions d'entraînement. La mission de sparringpartner est plus communément appelée Red Air.

 

L’accueil des deux pilotes égyptiens au sein de l’escadron bourguignon fait suite à l’échange de deux pilotes du 2/2 « Côte d’Or » sur la base aérienne d’El Salheya en Égypte en mai 2013, dans le cadre de la coopération militaire franco-égyptienne. À cette occasion, les pilotes français ont participé aux missions de Close Air Support (CAS - appui aérien rapproché) de l’unité, activité principale de cet escadron égyptien.

 

Cette coopération permet d’une part de perpétuer les échanges d’expérience entre les deux escadrons et d’autre part d’entretenir les bonnes relations entre les armées de l’air des deux pays.

 

 

Le pilote égyptien en place arrière de l'Alphajet est prêt au décollage

Le pilote égyptien en place arrière de l'Alphajet est prêt au décollage

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 16:45
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui

 

04/02/2014 Sources : EMA

 

Le 3 février 2014, dans Bangui, les soldats de la force Sangaris ont ciblé leur action dans les quartiers de Miskine et de Mustapha, qui ont concentré la majeure partie des tensions ces derniers jours.

 

A 9H00 ce lundi, les soldats français de la force Sangaris ont convergé vers le quartier Miskine et ont créé tout autour un cordon de sécurité, afin d’empêcher les personnes mal intentionnées d’y commettre des exactions. Dés lors, toutes les personnes suspectées de cacher de l’armement ont été fouillées et leurs armes saisies. Ces opérations de désarmement se sont conduites sans heurts.

 

Dans un autre secteur, des éléments à pied appuyés par les véhicules blindés ont patrouillé dans les ruelles du quartier, dissuadant ainsi toute tentative de pillage.

 

Les unités de la force Sangaris ont ensuite poursuivi leur action vers Mustapha, quartier qui était en proie aux pillages à leur arrivée. Les soldats sont immédiatement descendus de leur blindé pour intervenir, faisant immédiatement fuir les pillards.

 

L'opération menée dans ces deux quartiers a permis, outre l'arrêt des pillages, de poursuivre le contrôle de l’application des mesures de confiance et de réaffirmer l’objectif très clair de la force Sangaris : ramener un niveau de sécurité minimale dans les rues de la capitale centrafricaine.

Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 08:55
Thales va étudier les futurs réseaux des Armées françaises

Crédit THALES - Bernard Rousseau

 

31/01/2014 Air & Cosmos

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a attribué à Thales l’étude technico-opérationnelle d’architecture globale des opérations en réseaux des Armées (ETO AGORA). Cette étude stratégique, qui sera exploitée par le Centre d’Analyse Technico-Opérationnel de Défense (CATOD) de la DGA, va contribuer à définir le futur de l’ensemble des réseaux de théâtre des Armées françaises à l’horizon 2020-2025, explique l’électronicien dans un communiqué.

 

L’ETO AGORA doit définir, à partir de scénarios opérationnels mettant en œuvre les différents réseaux déployés à l’horizon 2020-2025, comment les fédérer et les interconnecter pour les services opérationnels du futur, dans un contexte de migration de ces réseaux vers l’IP.

 

L’étude doit définir la succession des services actuellement offerts par les réseaux de théâtre de l’Armée de Terre (ASTRIDE) et assurer la fédération et la cohérence avec les réseaux interarmes de communications par satellite (COMSAT NG, COMCEPT) et les réseaux de la Force Navale (RIFAN), tout en prenant également en compte les nouveaux médias à l’horizon considéré (LTE/4G notamment).

 

L’objectif, pour les Armées, est de disposer sur les théâtres d’opérations, de réseaux de communication opérationnels, convergés, interarmées et interopérables au niveau OTAN à l’horizon 2020-2025.

 

Thales, maître d’œuvre de l’étude, est associé à COGISYS, DCNS et ThalesRaytheonSystems. Le groupement apporte une connaissance complète du contexte opérationnel et technique pour les réseaux Armée de Terre (ASTRIDE), les réseaux de communication par satellites (SYRACUSE/COMSAT NG), les réseaux radio du combattant (CONTACT), les réseaux Air (SCCOA) et les réseaux navals (RIFAN).

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:55
Conséquences du Livre Blanc et de la loi de programmation militaire

 

January 23, 2014 Dossier d'information n°8 - la Saint Cyrienne



Le G2S s'est réuni pour réfléchir sur les conséquences du Livre Blanc et de la loi de programmation militaire. Prenez connaissance de leurs réflexions (cliquez ici)

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:50
UK, French Leaders Agree To Cooperate on Drone, Missile and More

UK Prime Minister David Cameron, right, introduces French President François Hollande to Royal Air Force members in front of an A400M airlifter at Brize Norton air base in central England on Jan. 31. The leaders agreed during the one-day summit to cooperate on some key defense projects. - photo Elysée

 

Feb. 1, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — Britain and France agreed Jan. 31 to invest £200 million (US $329 million) for two-year studies on a future combat drone, and signed up for work on an anti-ship missile and an anti-mine system, French government and industry sources said.

 

Defense ministers from the countries signed memorandums of understanding at a meeting led by British Prime Minister David Cameron and French President François Hollande, held at the Brize Norton air base in the UK.

 

London and Paris will equally fund a total £120 million, two-year common feasibility study for the combat drone, dubbed the Future Air Combat System, the French MoD said in a statement.

 

Each country also will fund a total of £80 million for national studies on the unmanned fighter, a defense official and an industry executive said.

 

“This launch by the French and British authorities is contributing to the development of the combat air systems sector and is paving the way for the future in this strategic field,” Dassault Executive Chairman Eric Trappier said in a statement.

 

Dassault and BAE Systems lead the drone project, with Rolls-Royce and Snecma, and Selex and Thales teamed respectively for the engine and electronic systems.

 

An agreement for the MBDA helicopter-borne missile, dubbed Anti-Navire Léger/Future Air-to-Surface Guided Weapon (Heavy), is a step toward British and French interdependence, based on a specialization of industrial skills, a second French official said.

 

The €500 million missile program is equally shared between the partner nations. Paris hopes the consolidation move will send a signal to other governments as European defense budgets erode, the official said.

 

An anti-mine study, dubbed Maritime Mine Counter Measures, will launch development of prototype surface and underwater drones.

 

Other commitments included continuing efforts to form a 10,000-strong combined joint expeditionary force by 2016 and anti-terrorism work.

 

France sees the agreements as moving ahead on the 2010 Lancaster House treaty, which aimed to boost defense cooperation.

 

Cameron and Hollande and ministers met for bilateral talks after watching a demonstration including an Airbus A400M airlifter, A330 multirole tanker and transport, Boeing C-17 transport, Thales UK Watchkeeper tactical drone, and infantry fighting vehicle Véhicule Blindé Combat d’Infanterie from Nexter and Renault Trucks Defense.

 

Brize Norton is a hub for transport flights, and British planes take off from there to support French troops in the Central African Republic and Mali.

 

France offered Paris-based reporters seats on the A400M flying to the summit, which was held in Cameron’s political constituency. Besides defense, the two countries signed up to cooperate on nuclear energy and space observation, including a link up between French and UK space agencies

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

01/02/2014 Sources : EMA

 

Les 22, 27 et 29 janvier 2014, les pompiers du PSIS (Peloton Sécurité Incendie Sauvetage) de la force Licorne ont conduit une instruction opérationnelle « sauvetage au combat » de premier niveau (SC1) au profit des soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif de préparer les stagiaires à des missions de secourisme en adaptant les procédures aux moyens détenus par les soldats des FRCI.

 

Après un enseignement théorique, plusieurs cas pratiques ont été réalisés. Les stagiaires ont pu se mettre en situation de sauvetage de soldats blessés au combat et prodiguer les premiers soins (arrêt d’hémorragie, prise en charge de plaie par balle, etc.)

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:30
En direct du pétrolier-ravitailleur Meuse, l'opération Bois-Belleau

02.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


L'opération Bois-Belleau est dans sa phase finale. D'une durée de trois mois, elle se prolongera jusqu’à la mi-février 2014. Ce déploiement concerne 2600 militaires français.

 

Y participent:
- le porte-avions Charles de Gaulle avec un état-major du groupe aéronaval et le groupe aérien embarqué (10 Rafale Marine au standard F3 de la flottille 12F, 9 Super étendard modernisé de la flottille 17F, 2 avions Hawkeye de la flottille 4F, 2 hélicoptères EC 725 de l’escadron 01-067 qui assurent la mission de recherche et de sauvetage au combat, 2 hélicoptères Dauphin et 1 hélicoptère Alouette III de la flottille 35F)
- la frégate de défense anti-aérienne Forbin et un hélicoptère Panther de la flottille 36F
- la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne et un hélicoptère Lynx de la flottille 34F
- le pétrolier ravitailleur Meuse
- un sous-marin nucléaire d’attaque
- un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la flottille 23F.

 

Pour lire un témoignage sur la vie à bord du PR Meuse, cliquer ici.

 

Pour en savoir plus sur Bois-Belleau, aller sur page que la Marine lui consacre sur son site web en cliquant ici.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:30
Bond des exportations françaises d'armement vers le Golfe en 2013

 

29/01/2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Les exportations françaises d'armement vers les pays du Golfe ont bondi en 2013, une tendance qui s'inscrit dans la stratégie diplomatique de la France qui tente de tirer profit du retrait relatif des Etats-Unis de la région.

 

Les exportations françaises vers le monde entier se sont élevées à 6,3 milliards d'euros de prises de commande en 2013, en hausse de 31% par rapport à 2012 (4,8 milliards), a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Défense.

 

La France se maintient ainsi dans le peloton de tête des pays exportateurs, derrière le trio Etats-Unis, Russie et Grande-Bretagne, et devant l'Allemagne et Israël.

 

"Le point assez notable de 2013, c'est le retour de la France au Moyen-Orient", indique-t-on au ministère. "Il y un certain nombre de contrats qui ont été conclus avec des pays avec lesquels la relation commerciale avait significativement diminué ces dernières années, comme l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis."

 

Résultat, le Moyen-Orient représente 40% du total des prises de commandes de 2013, devant l'Asie du Sud-Est (16%), l'Afrique du Nord (11%) et l'Amérique du Sud (9%).

 

Avec 1,8 milliard d'euros de commandes, l'Arabie saoudite se hisse au rang de premier client des exportations françaises en 2013, devant Singapour.

 

En 2012, c'était l'Inde qui était devenue le premier partenaire commercial de la France dans le domaine des armements, devant l'Arabie saoudite. En 2011, Ryad n'arrivait qu'en quatrième position devant les Emirats arabes unis.

 

Au ministère, on explique le retour de l'armement français dans la région par l'offensive diplomatique lancée par Jean-Yves Le Drian depuis 2012 : six déplacements aux Emirats, quatre en Arabie saoudite, six au Qatar, sans compter les entretiens.

 

HUIT CONTRATS MAJEURS

 

En visite à Ryad début octobre, le ministre de la Défense obtenait ainsi la confirmation de plusieurs grands contrats d'armement, dont le contrat Lex pour la rénovation de ses frégates et pétroliers ravitailleurs Sawari pour un montant supérieur à 500 millions d'euros.

 

Mais le chemin est encore long. François Hollande a pu s'en rendre compte fin décembre lorsqu'il a quitté l'Arabie saoudite sans être parvenu à conclure le contrat MK3 pour la livraison du système de défense anti-aérien français de l'équipementier Thales, évalué à plusieurs milliards d'euros.

 

Le contrat Lex fait partie des huit contrats majeurs, c'est-à-dire supérieurs à 200 millions d'euros, conclus en 2013, contre seulement trois en 2012. Figurent également des commandes de satellites de communication prises au Brésil pour un montant de 300 millions d'euros, "un certain nombre" d'hélicoptères en Ouzbékistan et de plusieurs contrats à Singapour.

 

Le socle des contrats inférieurs à 200 millions d'euros, qui constituent la partie stable du marché français, est quant à lui en hausse de 7%.

 

Parmi les secteurs les plus porteurs, les missiles continuent de faire la course en tête. Les principaux exportateurs français MBDA et Thales sont dans un mouchoir de poche avec 1,5 milliard chacun de prises de commandes et entrée en vigueur de contrats en 2013.

 

Concernant la part dédiée aux satellites, d'observation comme de télécoms, elle a pratiquement été multipliée par quatre en montant par rapport à 2012 et représente un huitième des 6,3 milliards d'euros, selon le ministère.

 

Les chiffres provisoires, fournis par le ministère lundi, seront consolidés au mois de mai. (Edité par Yves Clarisse)

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:55
Espace : un pas supplémentaire dans la coopération franco-américaine.

 

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Le 21 janvier 2014 a eu lieu, à Paris, le 4e comité de pilotage du forum militaire de coopération spatiale entre les Etats-Unis et la France. Ce comité, organisé sur le site de l’Ecole militaire, était présidé par M. Douglas Loverro, sous-secrétaire adjoint de la Défense chargé de la politique spatiale (Deputy Assistant Secretary of Defense for Space Policy) et le général de division aérienne Yves Arnaud, commandant le commandement interarmées de l’espace (CIE).

 

Ce forum était centré sur la protection de nos satellites d’éventuelles collisions et sur les mesures permettant de limiter la prolifération des débris dans l’espace. A cette occasion, un mémorandum d’entente pour le partage de services et d’informations non classifiés relatifs à la connaissance de la situation spatiale a été signé. A l’aune du Livre blanc de 2013, cet accord confirme la volonté de la France de développer les coopérations essentielles à l’atteinte de ses objectifs, tout en conservant son autonomie stratégique.

 

Partenaires stratégiques et opérationnels de premier plan sur la scène internationale, la France et les Etats-Unis entretiennent une coopération étroite. Celle-ci s’appuie sur un dialogue stratégique permanent dans des domaines d’intérêt partagés comme la surveillance de l’espace. C’est à ce titre que le forum militaire de coopération spatiale franco-américain a été créé en 2009.

 

Par ailleurs, cette coopération est également mise en œuvre dans le cadre d’entraînements et d’opérations menés en bilatéral ou au sein de coalitions, notamment celle de l’Alliance atlantique. Le déploiement bilatéral actuel des groupes aéronavals français et américains dans le golfe arabo-persique et l’océan Indien illustre cette coopération opérationnelle.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
BAE Systems welcome the announcement on further UK/ French unmanned air systems (UAS) Technology development

 

Friday 31 January 2014 BAE Systems

 

Following today’s announcement by the UK Prime Minister, David Cameron, and French President, Francois Hollande regarding the two year unmanned systems feasibility study, worth £120M

 

Our CEO Ian King commented: “Together with Dassault we welcome the further support from our Governments for our joint work in developing this important defence capability for the United Kingdom and France.

 

“Given the strong research and development investment and progress in technology that has already been made, continuing work in unmanned air systems will also ensure we maintain the core knowledge and key skills necessary to make a make a long term contribution to both our national economies.”

 

The Company has recently completed a joint study for the UK and French governments with Dassault Aviation, known as the Future Combat Air System Demonstration Programme Preparation Phase study.

 

Today’s news builds further on the investment and technological capabilities we have already developed in unmanned air systems (UAS) over the past decade through a number of prototypes and demonstrators. Most recently the Company and the UK Ministry of Defence invested in designing and building the Taranis Unmanned Combat Air System demonstrator. Technologies from Taranis will make an important contribution to this next UAS development programme.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
Kosovo : Visite du lieutenant-général Vance à Novo Selo

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Le 24 janvier 2014, le lieutenant-général canadien Vance, commandant adjoint du « Allied Force Command » (JFC) de Naples, s’est rendu avec le général italien Farina, commandant de la KFOR, au camp français Maréchal de Lattre de Tassigny pour faire un point sur la mission de la KFOR au Kosovo.

 

Accueilli par le colonel Serge Calas, commandant du contingent français, les officiers ont été sensibilisé sur la situation sécuritaire dans le pays. Grâce à sa police nationale, à la mission européenne EULEX et à la KFOR, le Kosovo tire un bilan positif des élections municipales de décembre 2013. Les tensions entre les populations serbe et albanaise s’apaisent peu à peu. Pour preuve, la disparition progressive de road blocks, notamment sur les axes menant vers le Nord du Kosovo. Cela est interprété comme un signe de stabilisation sécuritaire et territoriale.

 

Après ce briefing, les officiers généraux Vance et Farina ont inspecté la zone d’entraînement et d’instruction opérationnelle du camp de Novo Selo. Le colonel Calas et le lieutenant-colonel (US) Eric Crider, commandant du FCP (Forward Command Post), ont présenté les mesures en place pour la maîtrise et le traitement des déchets sur le champ de tir.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (EEI) et un élément de soutien national (ESN).

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
Britanniques et Français avancent au moins en défense

01.02.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

Le sommet franco-britannique du 31 janvier, sur la base de la Royal Air Force de Brize-Norton près d'Oxford, a permis de prolonger les accords de Lancaster House, signés en 2010. Cette entente cordiale entre David Cameron et François Hollande s'illustre essentiellement dans le domaine de l'industrie (drone, missile anti-navire léger) même si on n'oublie pas le Combined joint expeditionary force (CJEF ou en french Force expéditionnaire commune interarmées), notamment entre parachutistes français et capacités d'aérolargage britanniques.
C'est surtout sur le plan de la politique européenne que les deux présidents ont des divergences majeures. Le traité de Lancaster House va vivre. Au moins jusqu'au référendum sur le maintien dans l'UE, prévu au Royaume-Uni avant la fin 2017.
Le 31 janvier, Britanniques et Français ont donc signé une lettre d'intention pour le lancement d'une nouvelle phase de travaux dans le domaine des drones de combat.

La France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 120M£ (145M€) sur un programme qui durera 2 ans. Ils confirment ainsi la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.

Les deux parties ont également signé un arrangement cadre pour le lancement de la phase de développement et de production du missile antinavire léger (ANL pour hélicoptères par MBDA) et un autre pour le développement d'un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins (projet de coopération Maritime Mine Counter Measures, MMCM).

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
photo Dassault

photo Dassault

 

01 février Jean-Dominique Merchet

 

Une nouvelle étape importante a été franchie, le 31 janvier lors du sommet franco-britannique de Brize Borton, en vue du lancement possible d'un drone de combat commun aux deux pays.  Ce FCAS (Future Air Combat System) serait le successeur du Rafale et du Typhoon à un horizon qu'il est difficile de prévoir.

 

Les deux ministres de la défense ont signé une lettre d'intention pour le lancement d'une nouvelle phase de ce projet. "La France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 145M€ sur ce programme qui durera 2 ans. Ils confirment ainsi la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion" indique le ministère de la Défense. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation

 

Pour Dassault-Aviation, chef de file du projet avec BAE, "il s’agit d’une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique". S'appuyant sur l'expérience du démonstrateur Neuron, l'avionneur français assure que "ces travaux contribueront à maintenir au meilleur niveau mondial les compétences technologiques en matière d’aéronautique de défense. Ils bénéficieront in fine à l’ensemble du tissu industriel, y compris les PME".

 

L'annonce de vendredi n'est pas le lancement du programme, mais c'est une marche d'escalier à franchir pour les Etats et les industriels concernés, qui se donnent rendez-vous dans deux ans, sur la base des travaux à venir, notamment en matière de simulation, pour s'entendre sur les spécifications des avions souhaités et décider, alors, de lancer ou non, des prototypes, en vue d'équiper leurs armées.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
CENZUB-94e RI : première rotation franco-britannique de l’année.

 

31/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

 Le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine – 94e régiment d’infanterie (CENZUB – 94e RI), basé à Sissonne, a accueilli en rotation AZUR (action en zone urbaine), du 13 au 24 janvier 2014, un SGTIA (sous-groupement tactique interarmes) britannique armé par une compagnie du 1st battalion the Duke of Lancaster’s Regiment (1 LANCS) et un SGTIA français, armé principalement par un escadron du 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC).

 

 C’est dans le cadre du traité de Lancaster House, signé en 2010, que nos amis anglais viennent régulièrement s’entraîner dans la ville de combat de Jeoffrécourt. Ils sont alors immergés dans une situation opérationnelle proche de la réalité et peuvent bénéficier de l’expertise des formateurs qui travaillent au CENZUB-94e RI.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
source Sénat

source Sénat

 

1 février 2014 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

"Le Livre blanc 2008 énonçait que l'Afrique n'était plus une zone d'intérêt stratégique prioritaire. Ce devait être le Golfe et ses clients solvables" commente aujourd'hui l'un de ses rédacteurs. "Le Livre blanc 2013 a lui, réaffirmé le caractère stratégique de ce continent". Ce constat doit être partagé par la commission de la défense de l'Assemblée nationale qui vient de créer une mission sur le dispositif militaire français en Afrique. Mission également "rendue indispensable par le Mali et la Centrafrique" estime un  "jeune" député. Une délégation parlementaire se rendra en RCA vraisemblablement courant mars.

 

L'Assemblée a choisi ses deux rapporteurs : Christophe Léonard (Ardennes, PS) et Yves Fromion (Cher, UMP). L'objectif que s'est fixé la commission est d'étudier la cohérence de l'ensemble du dispositif. "Une vraie réflexion doit être menée sur l'ensemble de la zone, réflexion qui ne doit pas concerner uniquement les opérations" explique un député de la majorité. Et de préciser : "Faut-il diminuer le Gabon, Djibouti ? Maintenir la Côte d'Ivoire et les éléments du Sénégal ? Sûrement acter que le Tchad n'est plus une OPEX mais un pré-positionnement".

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Golfe de Guinée: les marines locales s'équipent, en particulier à Lorient

 

01.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les pays du golfe de Guinée s'équipent en patrouilleurs pour assurer la sécurité de leurs eaux territoriales et combattre les actes de brigandage maritime (et non pas de piraterie qui relève d'un délit de haute mer) toujours en hausse. Je m'étais fait l'écho d'une commande ivoirienne (cliquer ici pour lire mon post sur ce contrat), voici une autre information qui concerne la mise à l'eau jeudi d'un patrouilleur pour le Togo. Le bâtiment doit rejoindre le pays africain pour le 27 avril au plus tard. Deux autres patrouilleurs sont en cours de construction.

A lire ci-dessous l'article, paru vendredi matin, sous la plume de ma consoeur Sophie Maréchal, de notre rédaction de Lorient:

"Il s'agit d'une mise à l'eau technique", explique Jean-Michel Monnier de Raidco Marine. "Il va terminer ses essais fin mars." En avril dernier, Raidco avait confié la construction de trois patrouilleurs au chantier naval STX de Lanester : un OPV 45 (Offshore patrol vessel de 45 mètres) pour le Sénégal et deux OPV 33, destinés au Togo. Pour ces deux-là, la maîtrise d'oeuvre a été confiée à Ufast à Quimper.
Celui qui a été mis à l'eau hier, un des OPV 33, "sera livré le 20 avril à Lomé". Dans tous les cas, le patrouilleur de haute mer, le P141 est attendu dans le pays africain au plus tard pour le 27 avril, fête nationale du Togo.

"Il reste encore une phase de finitions à flot et une phase d'essais à quai", explique Hervé Duchemin, ingénieur chez Raidco Marine. "Une fois les essais terminés, l'équipage togolais prendra en main le navire après que nous les ayons formés puis dirigera le navire vers Lomé, à 3 500 miles nautiques d'ici."
Le second OPV 33 devrait être livré "cet été, à la fin du second semestre, toujours à Lomé". Quant à l'OPV 45, "qui est destiné au Sénégal, la construction est en cours à STX. La livraison est prévue pour la fin d'année".
Raidco Marine conçoit des navires, les vend mais ne les construit pas. L'annonce de la commande des trois patrouilleurs avait été accueillie comme un bol d'air pour le chantier lanestérien qui manquait de commandes. La construction du patrouilleur représente environ 10 000 heures de travail pour le chantier du Rohu. L'OPV 45 devrait, quant à lui, demander entre 25 000 et 30 000 heures. En parallèle, quatre chalands commandés par les Russes sont en cours de construction à Lanester.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 24 janvier 2014 à Gao, un détachement de la compagnie génie du GTIA Désert KORRIGAN a effectué une opération de « dépollution » de maisons inoccupées depuis le départ des terroristes en 2013.

 

L’objectif de cette mission, effectuée en appui des forces de sécurité maliennes et de la force de police de l’ONU (UNPOL), était de réhabiliter des maisons abandonnées par les terroristes lors de leur fuite en 2013 et permettre d’y loger les plus démunis.

 

Une section du génie, équipée de matériel de sondage et de détecteurs, ainsi que deux équipes cynotechniques et une équipe EOD ont investi une dizaine d’habitations et bâtiments administratifs. Seule une grenade a été retrouvée.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à établir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitationsMali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:55
Le moral des troupes françaises au plus bas, selon l'état-major

 

31.01.2014 Par Nathalie Guibert – LeMonde.fr

 

Les diagnostics les plus divers convergent pour montrer que les Français doutent de l'avenir. Leurs soldats n'échappent pas à cette morosité. « Tous mes subordonnés me signalent une baisse sensible du moral », écrit le général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre, dans une lettre adressée au ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, le 20 janvier, un courrier à diffusion restreinte dont Le Monde a pris connaissance.

Les fuites de ce genre ne sont jamais désintéressées – la période est aux arbitrages sur la répartition des baisses d'effectifs prévues dans la défense. Reste que le sujet est une préoccupation majeure dans l'institution depuis des mois. A l'été 2012, le chef d'état-major des armées lui-même avait assuré que la situation était « au seuil d'alerte ».

Les traditionnels « rapports sur le moral » sont rédigés en ce début d'année. « Les travaux de dépouillement de nombreuses unités laissent présager que la synthèse que je vous adresserai dans quelques semaines traduira une dégradation des conditions de vie et de travail de nos soldats au cours de l'année 2013, ainsi qu'une forte inquiétude pour l'avenir », écrit le chef de l'armée de terre.

 

UNE « PAUPÉRISATION », SELON LES OFFICIERS

En opérations extérieures, et durant les périodes de préparation, le moral demeure « élevé », convient le général Ract-Madoux. C'est une constante : les moyens vont prioritairement aux forces déployées. De fait, les jeunes soldats semblent moins perméables au pessimisme ambiant que les plus anciens. Mais dans les régiments, on rumine en raison du « manque de moyens persistant » qui pèse sur le quotidien, alors que les réformes des dernières années étaient censées l'améliorer.

 

Lire : Le budget français de la défense est-il en baisse depuis trente ans ?

 

Ainsi, la dégradation des infrastructures (logements, lieux de vie et de travail) est un « motif d'insatisfaction majeur ». Des officiers évoquent une véritable « paupérisation ». Les restrictions sur les budgets de fonctionnement pèsent aussi, note le chef d'état-major, avec la suppression des moyens de transport à disposition des régiments.

Enfin et surtout, le logiciel défectueux de gestion de la paie, Louvois, mis en place en 2011, a profondément entamé la confiance des soldats envers les chefs et l'institution. « Les dysfonctionnements que l'armée de terre endure depuis plus de deux ans maintenant sont de plus en plus mal vécus », rappelle le général.

 

Lire notre analyse : Paie des militaires : un retour à la normale dans deux ans

 

Un plan d'urgence ministériel a été mis en place et le logiciel doit être remplacé, mais pas avant deux ans. « Trous » dans la fiche de paie ou trop-perçus concernent toujours la moitié des 190 000 soldats de l'armée de terre. Depuis décembre 2012, le ministère a traité 77 000 cas de manque à gagner (68 millions d'euros) et 88 000 dossiers de trop-perçus (184 millions).

« Par effet de domino, les impôts et les prestations sociales du foyer » sont à présent touchés, souligne le général. De plus, en 2013, le ministère s'est lancé dans le recouvrement des trop-perçus. Or, « certaines sommes sont reprises alors que l'institution est encore débitrice ».

 

DES RÉFORMES TOUS AZIMUTS

Les armées se trouvent fragilisées par l'accumulation de réformes tous azimuts lancées depuis 2008 au nom d'une meilleure performance – RGPP, lois de programmation budgétaire, création des bases de défense, réorganisation de toutes les chaînes de décision. Les militaires jugent aujourd'hui leurs effets peu lisibles, voire contre-productifs.

Entre 2009 et 2019, la mission de défense de l'Etat sera passée de 315 000 à 236 000 personnes. Les nouvelles suppressions d'emplois civils et militaires (24 000 d'ici à 2019, s'ajoutant aux 54 000 déjà décidées), sont jugées comme « un défi colossal » par la haute hiérarchie militaire. Pour une institution qui doit continuer de recruter 18 000 jeunes chaque année pour se renouveler, le défi de l'attractivité se pose en de nouveaux termes.

L'armée de terre, riche en hommes mais jugée plus pauvre en technologie que la marine et l'armée de l'air, a le sentiment d'être sacrifiée dans les arbitrages, alors qu'elle assume le cœur des opérations extérieures, en Centrafrique ou au Mali. En mai 2013, le général Ract-Madoux avait déjà dénoncé le risque d'un « écart flagrant (…) entre des conditions de vie et d'entraînement dégradées au-delà du raisonnable et un discours global déconnecté des réalités quotidiennes ».

 

Lire : Un milliard d’euros pour moderniser le Rafale

 

Le ministre, qui a effectué trente visites dans les unités depuis le mois de septembre, dit ne pas constater d'effondrement du moral, mais sait qu'il doit faire œuvre de pédagogie sur le nouveau projet porté par le Livre blanc de la défense de 2013. Il vient d'entamer une série de tables rondes avec les personnels : après Paris le 29 janvier, il sera à Toulon, Metz puis Bordeaux d'ici au 13 février pour vendre « La défense ensemble 2020 ». Autrement dit par un haut gradé : « Il faut que les gens voient une lueur au bout du tunnel. »

Les préoccupations qui s'expriment dans ces réunions ont trait aux carrières, au quotidien et à l'avenir, confirme-t-on dans l'entourage du ministre. « Il y a un besoin considérable d'explication sur les questions de ressources humaines, mais cela ne relève pas d'une angoisse générale », assure cependant un conseiller. Une boîte ouverte sur l'intranet du ministère a déjà récolté 5 000 questions anonymes en deux semaines.

 

Lire : Français et Britanniques font de la défense le socle de leur entente

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:50
Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

 

01/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des projets militaires conjoints, notamment concernant un drone de combat et un missile anti-navire.

 

Une belle partie de bras de fer en coulisse. Si le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont finalement entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des programmes militaires conjoints, les négociations ont été très, très rudes entre le ministère de la Défense et le MoD britannique pour parvenir à un accord équilibré.

 

Car au départ, les Français qui étaient prêts à lancer le programme de missiles anti-navire léger (ANL) pourtant pas prioritaire dans les forces françaises, attendaient donc des contreparties britanniques... qui ne venaient pas. Paris visait une participation britannique sur le futur drone de combat (FCAS) franco-britannique, et/ou une évolution du missile Aster (DAMB). Ce sera finalement le drone de combat.

 

Au final, ces accords, matérialisés par la signature d'une série de lettres d'intention sur la base militaire aérienne de Brize Norton située à proximité d'Oxford (centre de l'Angleterre), sont destinés à effectuer des économies dans les dépenses de défense en développant une mutualisation de moyens militaires. Une politique de petits pas. Certains industriels attendaient plutôt des contrats que des Memorandum of Understanding (arrangement cadre).

 

145 millions d'euros pour une étude de faisabilité du FCAS

 

Sur le FCAS, la France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 120 millions de livres (145 millions d'euros) sur ce programme qui durera deux ans. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies clés et sur la définition des moyens de simulation. Cette nouvelle étape confirme la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.

 

"Nous allons rester à la pointe des technologies de défense en investissant 120 millions de livres ensemble dans la phase de faisabilité d'un engin de combat sans pilote", a estimé David Cameron. Dassault Aviation a salué dans un communiqué "une avancée majeure pour le système de combat aérien futur" et "une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique".

 

Une nouvelle étape pour le missile ANL

 

La France et la Grande-Bretagne ont également avancé sur le dossier d'ANL. Un Memorandum of Understanding (arrangement cadre) permet le lancement de la phase de développement et de production du missile ANL. Soit une commande commune pour près de 500 millions de livres (un peu plus de 600 millions d'euros) d'ANL destinés à équiper les hélicoptères des marines des deux pays.

 

Ce missile apporte aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer. "Ce développement commun sera décisif pour engager la consolidation de l'industrie missilière franco-britannique sous l'égide de MBDA et de ses sous-traitants", a estimé vendredi dans un communiqué le ministère de la Défense. L'ANL est développé par le missilier européen MBDA, une coentreprise du britannique BAE Systems (37,5 %), d'Airbus Group (37,5 %) et de l'italien Finmeccanica (25 %).

 

Lancement d'un programme commun de chasseurs de mines

 

Un contrat de 10 millions de livres (12 millions d'euros) a également été conclu pour développer en commun des véhicules sous-marins détecteurs de mines. Un MoU permet de lancer le développement d'un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins. Ce système s'inscrit dans le projet de coopération dans la guerre des mines "Maritime Mine Counter Measures (MMCM)". Outre les enjeux opérationnels du programme, ce projet permettra le développement des savoir-faire industriels en matière de détection sous-marine et de robotique.

 

Des arrangements techniques ont également été conclus afin que les pilotes et ingénieurs de la RAF puissent acquérir une expérience sur les A400M et que les pilotes français en fassent de même sur les A330 Voyager. La France a également accepté d'échanger des créneaux de livraison concernant deux A400M afin que les Britanniques les obtiennent plus tôt. David Cameron a également indiqué qu'un accord avait été trouvé pour tester les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) du français Nexter, actuellement déployés par l'armée française au Mali et en Centrafrique.

 

Le prolongement de Lancaster House

 

Ces accords sont le prolongement des deux traités de Lancaster House conclus en novembre 2010 lors d'un sommet franco-britannique entre Nicolas Sarkozy et David Cameron qui tiennent leur nom du manoir du centre de Londres où ils ont été signés. Le premier traité prévoyait que les deux pays puissent simuler le fonctionnement de leur arsenal nucléaire dans une installation commune près de Dijon, en Bourgogne. Un centre de recherche, installé à Aldermaston (centre de l'Angleterre) doit en parallèle permettre aux spécialistes des deux pays de travailler ensemble et partager leurs connaissances techniques et scientifiques. Les responsables franco-britanniques se sont engagés vendredi sur son financement.

 

Le second traité prévoyait la création d'une force militaire conjointe non permanente mais mobilisable pour des opérations extérieures bilatérales ou sous les couleurs de l'Otan, de l'ONU ou de l'Union européenne (UE). C'est ce qu'ont fait les deux ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond. Ils se sont engagés à poursuivre la mise en œuvre d'une force interarmée de 10.000 hommes dont la constitution devrait être effective en 2016.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:45
Le Maroc reçoit De la France une frégate multi-missions, la plus moderne d’Afrique

 

1er février 2014 Xinhua

 

La première base navale marocaine sur la façade méditerranéenne, située à Ksar Sghir (nord), opérationnelle en juillet 2014, servira de port d’attache à la frégate multi-missions FREMM Mohammed VI, que la Marine royale marocaine a officiellement reçu, jeudi à Brest (nord-ouest de la France).

 

Du constructeur naval français DCNS, ce navire de guerre, qui aurait nécessité un investissement d’environ 500 millions d’euros, assure une série de missions de combats anti-aériens, notamment la lutte sous-marine et de combat de surface avec des capacités d’attaques et de bombardements redoutables, selon des sources locales.

 

D’une longueur de 142 mètres et une largeur de 20 mètres, ce bâtiment a une capacité d’autonomie de 6.000 nautiques à 15 nœuds, une vitesse maximale de 27 nœuds, et peut déplacer jusqu’à 6.000 tonnes. Il peut embarquer jusqu’à seize missiles surface-air Aster 15, huit missiles anti-navire Exocet MM40. Il est également équipé d’une tourelle de 76 mm, de diverses pièces d’artillerie légères ainsi que d’un hélicoptère embarqué. La frégate multi-missions Mohammed VI, qui compte parmi les navires les plus avancés technologiquement et les plus compétitifs du marché, se distingue notamment par son équipage réduit (108), sa capacité de logement (145 hommes et femmes) et bénéficie des mêmes innovations technologiques et industrielles que celles destinées à la Marine n française.

 

Avec ce navire de type FREMM (Frégate Européenne Multi-Missions), commandé en août 2008, le Maroc dispose de l’unité la plus moderne d’Afrique. La Marine royale marocaine est le premier client export du programme naval des Fremm, le plus grand en Europe.

 

La frégate Mohammed VI compose des mêmes équipements que la frégate "L’Aquitaine" de la marine française, à savoir les systèmes anti sous-marins, un radar multifonctions Herakles, un système de gestion de combat Setis, un système de surveillance Artemis, Sonars UMS 4110 et Captas-4, un système de direction électro-optique, un système de lancement NGDS et un système anti-torpille Contralto-V.

 

Début novembre dernier, les médias espagnols s’inquiétaient des capacités de ce nouveau navire, qui va permettre au Maroc de récupérer une partie de son poids géostratégique dans le détroit de Gibraltar. Au début du mois également, une trentaine de militaires marocains avaient été formés par des techniciens du chantier naval de la DCNS. Des formations plus poussées, comme l’utilisation des systèmes de guerre des navires, se sont également déroulées durant ce mois.

 

A noter que la base navale marocaine de Ksar Sghir accueillera aussi les autres bâtiments de la Marine royale chargés de la protection de la côte Nord. Les plus grands bâtiments de surface de la Marine Royale peuvent accoster dans ce port militaire, dont le môle principal s’étale sur 1208 mètres, avec des profondeurs de quai de dix mètres.

 

Le port militaire à cheval entre l’Atlantique, la Méditerranée et le détroit de Gibraltar, a nécessité 1,7 milliard de dirhams, financé par les États-Unis et réalisé avec l’expertise française. L’infrastructure construite sur une superficie de plus de 4 hectares, abritera en plus des quais, des casernements et des logements destinés à "l’hébergement du personnel de la base navale et du Secteur maritime Nord, dans une cité marine intégrée avec les équipements socio-éducatifs nécessaires", rapporte le quotidien marocain francophone "L’Economiste".

 

Cette base accueille également les trois corvettes de classe Sigma dont le Maroc a pris livraison l’an dernier auprès des chantiers néerlandais Damen.

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