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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 17:55
Dassault lance la version très lourdement armée du Rafale

Selon Dassault Aviation, le Rafale s'inscrit dans une démarche d'amélioration continue afin de répondre aux exigences des utilisateurs

 

23/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'avionneur a effectué avec succès ses premiers vols d’essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant douze missiles.

 

Les performances du programme Rafale sont en constante évolution. Entré en service en 2004 dans la Marine nationale et en 2006 dans l'armée de l'Air française, l'avion de combat fabriqué par Dassault Aviation a effectué avec succès ses premiers vols d'essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant six missiles air-sol de précision AASM Hammer (Safran), quatre missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA (MBDA), deux missiles Meteor très longue portée (MBDA) ainsi que trois réservoirs de 2.000 litres.

 

Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d'une collaboration avec la direction générale de l'armement (DGA). Grâce à cette nouvelle performance technique, Dassault Aviation démontre, quelques jours après la notification du standard F3 R par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, que "le Rafale s'inscrit dans une démarche d'amélioration continue afin de répondre aux exigences des utilisateurs", explique Dassault Aviation dans un communiqué publié ce jeudi.

 

Le Rafale capable de porter 1,5 fois sa propre masse

 

En démultipliant les capacités de ses 14 points d'emport dont 8 sous voilure, "le Rafale est le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse", assure Dassault Aviation. Sa capacité à être omnirôle doit répondre aux besoins de pays qui veulent compter, à coûts maîtrisés, sur un outil opérationnel et polyvalent susceptible de remplir toutes les missions plus efficacement, en mobilisant moins de moyens. "Deux Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à six avions de la classe Mirage 2000", a précisé l'avionneur.

 

Cette nouvelle configuration, "inégalée par sa polyvalence et la puissance de feu qu'elle représente", selon Dassault Aviation, a été rendue possible grâce à l'architecture ouverte de l'avion conçue, dès l'origine, pour remplir l'ensemble des missions dévolues jusqu'alors à sept types d'avions différents en France. "Véritable multiplicateur de forces, le Rafale est un outil de rationalisation des armées", a rappelé l'avionneur. Sur les 180 Rafale commandés par la France à ce jour, 126 ont été livrés. La flotte totalise actuellement près de 120.000 heures de vol, dont 16.000 en opérations. Depuis mi-2013, les RAFALE de série sont dotés du radar à antenne active RBE2 AESA de Thales.

 

Une capacité omnirôle unique au monde

 

Cette nouvelle évolution, qui allie grande autonomie et polyvalence du système d'armes, "démontre la puissance et la supériorité opérationnelle du Rafale qui dispose déjà d'un éventail inédit de configurations", souligne Dassault Aviation. Et de citer une capacité unique de frappe dans la profondeur, avec deux missiles de croisière Scalp et trois réservoirs de 2.000 litres, utilisée par les armées françaises lors de l'opération Harmattan en Libye en 2011.

 

Seul appareil totalement "omnirôle" au monde, selon Dassault Aviation, le Rafale a été conçu pour accomplir toutes les missions de l'aviation de combat : interception et combat air-air avec canon de 30 mm, missiles Mica IR/EM et missiles Meteor (à partir de 2018) ; appui au sol avec canon de 30 mm, bombes guidées laser GBU-12/24, bombes guidées GPS AASM et GBU-49 (utilisés en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; frappes dans la profondeur avec missiles de croisière Scalp-Storm Shadow (utilisés en Libye) ; attaque à la mer avec missile Exocet AM39 Block 2 et autres armements air-surface ; reconnaissance tactique et stratégique en temps réel avec nacelle Areos (utilisée en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; ravitaillement en vol d'un Rafale à un autre ("buddy-buddy") et enfin dissuasion nucléaire avec missile ASMP-A.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 17:55
FIC 2014 : La cyberdéfense active prend forme

22.01.2013 par Jacques Cheminat

 

Fort d'un cadre réglementaire fixé et d'un plan de bataille lancé par le ministre de la Défense, la cyberdéfense se construit patiemment. Le FIC a été l'occasion de discuter de plusieurs sujets dont la cyberdéfense active.

 

Après le vote la loi de programmation militaire (LPM), les participants au Forum International de Cybersécurité à Lille attendaient les propos du ministre de la Défense sur la cyberdéfense. Ce dernier a prôné « un changement d'échelle dans la lutte contre les attaques cybernétiques ». Il faut dire que le ministère a été fortement visé en 2013 avec « quelque 780 attaques en ligne contre 420 l'année précédente ».  Dans la poursuite de la LPM, il a annoncé « le lancement dans les prochaines semaines d'un pacte défense cyber ».

Ce plan comprend une augmentation des effectifs dédiés à cyberdéfense notamment au sein du Calid (Centre d'analyse en lutte informatique défensive) qui devrait voir son effectif passé à 120 personnes d'ici à 2019 tandis que la DGA verra ses effectifs dédiés à la cyberdéfense progresser pour atteindre 450 personnes. Ces cybermilitaires seront selon M. Le Drian capables de « protéger, détecter, réparer et répliquer ». Ce pacte implique aussi un investissement conséquent d'un milliard d'euros sur la même période. Le volet formation n'est pas oublié avec la création d'un pôle d'excellence cyber qui sera situé à Rennes. Le ministre s'est défendu d'avoir favorisé la Bretagne (sa terre d'élection), mais a indiqué que Rennes regroupait déjà l'école de transmission et un centre de la DGA auquel s'ajoute la proximité de l'école militaire Saint Cyr Quoetquidan.

Vers une cyberdéfense plus active ?

Après les orientations ministérielles, les acteurs institutionnels et privés présents au FIC ont discuté de plusieurs sujets dont celui de la cyberdéfense active ou proactive. Le colonel William Dupuy, chef du Calid cité précédemment, a déjà défini son rôle et sa conception de la cyberdéfense, « nous disposons des mêmes outils pour faire de la sécurité des systèmes d'informations, mais nous n'avons pas les mêmes orientations. Nous travaillons sur le cyberespace où les attaquants s'adaptent en fonction des défenses qu'ils rencontrent, il faut donc être plus réactif. De plus, nous sommes en contact permanent avec les opérations sur le terrain ».

Une approche qui « déteint dans la société civile » constate Yves Le Floch, directeur du développement de la cybersécurité chez Sogeti, qui parle plus facilement de « cybersécurité active, c'est-à-dire de réaction en temps réel de, surveillance des réseaux, de gestion de risques et des vulnérabilités ». Garance Mathias, avocate, précise que « le droit n'appréhende pas la notion de risques », tout en constatant que la cybercriminalité est encadré juridiquement aussi bien au niveau européen qu'au niveau français.

La cyberdéfense active a aussi des vélléités de vouloir passer en mode offensif. Dans les pays anglo-saxons, le terme « hack back » est utilisé pour cela. Mais cela pose plusieurs problèmes. Maître Mathias souligne que « la cyber légitime défense » n'existe pas encore, même s'il y a des travaux menés dessus. M. Le Floch pointe l'absence d'efficacité d'une telle démarche, « il est difficile de trouver l'origine d'une attaque qui passe de serveur en serveur ». Un avis partagé par Le colonel William Dupuy, « cela pose effectivement des questions juridiques, mais également sur les rapports avec les attaquants. Ces derniers peuvent réagir plus violemment ». Le responsable de Sogeti souligne que « les investissements pour mener des offensives seraient mieux utilisés à renforcer les défenses ».
 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 16:45
photo Armée de l'air

photo Armée de l'air

 

22.01.2014 lemag.ma

 

Le Harfang, un drone de fabrication euro-israélienne, conçu spécialement pour l'armée de l'air française, serait acheté en trois unités, par les Forces Royales Air du Maroc.

Les trois UAV équipaient l‘armée de l’air française. Celle-ci, après avoir acheté de nouveaux drone de type Reaper, auraient transféré ces Harfang aux FRA, dans le cadre d’une vente en deuxième main.

Selon le site spécialisé defense-update, citant le quotidien israélien Ma’ariv, les autorités israéliennes auraient accordé leur feu vert pour cette transaction, vu que le constructeur aéronautique étatique israélien IAI (Israel Aerospace Industries), contribue dans le cadre d’une Joint-venture, avec le géant européen EADS, à la fabrication du drone Harfang.

Le Harfang est un drone de reconnaissance / surveillance, dotés de moyens et senseurs électroniques et optroniques de grande qualité ; il a largement et efficacement, été utilisé par l’armée de l’air française au Mali en 2013.

Selon defense-update, le Maroc, en se dotant de ce moyen technologique de haut niveau, s’impose comme un véritable bastion nord africain de la lute contre-terroristes et contre les milices armées dans la région comme le Polisario.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 13:55
Baptême arrosé pour l'A400M Ville de Toulouse

photo Pierre Bayle

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 13:55
FIC 2014 : Le Drian annonce un Pacte de défense cyber

 

21 Janvier 2014 Par Antoine Duvauchelle

 

Sécurité : Le Ministre de la Défense a lancé les pistes pour les suites de la LPM, votée et promulguée en décembre dernier.
 

Protéger, détecter, dissuader, réagir à une attaque. Si les schémas de cybersécurité dépassent la question technique au Forum international de la cybersécurité (FIC) 2014, qui se tient jusqu'à mercredi à Lille, la réponse aux menaces reste au coeur des préoccupations.

Pour y faire face, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé lors de son intervention en conférence plénière la création prochaine d'un Pacte de défense cyber, sur le modèle du Pacte de défense PME. L'idée est simple : renforcer massivement les capacités du ministère en matière de cyberdéfense.

 

Montée en puissance de la cybersécurité

Pour le ministre, cela doit répondre à trois objectifs : l'organisation et les moyens du ministère, "y compris en termes de capacités opérationnelles", le développement d'une dynamique extérieure "pour appuyer les initiatives" des entreprises, collectivités territoriales, etc, et l'accompagnement des acteurs publics et privés dans l'identification des voies de collaboration et de soutien possibles.

Le pacte de défense cyber devra donc répondre à ces objectifs par une montée en puissance, notamment en termes d'effectifs. Le Calid,  centre d'analyse de lutte informatique défensive, en charge de la réaction face aux menaces, devrait ainsi passer rapidement de 20 experts employés au moment de la prise de fonctions du ministre, à 120 à la fin de la période d'application de la Loi de programmation militaire (LPM) 2013-2019.

Le Calid aura ainsi pour mission de travailler plus étroitement avec le centre d'opérations de l'Anssi (Cossi). Idem côté DGA (Direction générale de l'armement), dont le centre Maîtrise de l'information devrait plus que doubler ses effectifs, de 200 actuellement à 450 personnes. En complément, un "pôle d'excellence sur la cyberdéfense" devrait être installé du côté de Rennes.

 

Développer la formation et le tissu industriel

Parmi les rôles assignés à ces différentes entités, on retrouve évidemment l'amélioration de la protection des entreprises et des administrations, mais également le développement du "renseignement d'intérêt cyber". Enfin, le volume des études sur la cybersécurité sera multiplié par trois, et Jean-Yves Le Drian annonce le développement de la réserve opérationnelle cyber.

Si les modalités et les contours ne sont pas fixés, affirme le ministre, le plan répond à deux objectifs plus larges : développer la formation et le tissu industriel autour de la sécurité. Des cibles en ligne avec celles du ministère du Redressement productif, qui a sélectionné un pôle cyberdéfense dans son plan de soutien à l'industrie, et avec les acteurs du secteur.

Dans la conférence du FIC dédiée à l'après-LPM ce mardi, les intervenants semblaient en effet désireux de dépasser le débat parlementaire et public d'avant-vote, pour passer à la phase opérationnelle. Il faut préciser que les intervenants étaient plutôt favorables aux mesures de la LPM. Députés, sénateurs, militaires et représentant de l'Anssi estiment avoir plus de pouvoir pour agir et répondre aux deux objectifs... qu'ils avaient d'ailleurs éventés à quelques heures de l'annonce du ministre.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 12:55
Le gros oeuvre du nouveau ministère de la Défense à Balard est terminé

batiweb.com

 

Un an avant la date prévue pour la livraison du chantier du nouveau ministère de la Défense à Balard, dans le sud de Paris, le gros œuvre est terminé. Il laisse déjà entrevoir les grandes lignes de ce bâtiment à l'architecture moderne, placé sous haute sécurité.

 

La toiture principale gris foncé, censé rappelé la voilure d'un avion furtif, est encore en cours d'assemblage mais pour le gros oeuvre, c'est terminé. Le nouveau ministère de la Défense, situé à Balard dans le XVe arrondissement de Paris, est un bâtiment impressionnant d'une superficie de 420 000 m2 composé à la fois de bâtiments neufs (145 000 m2), de bâtiments existants et de bâtiments rénovés (135 000 m2).
 

 

La capacité d’accueil du site ministériel sera de près de 10 000 personnes, répartis sur trois parcelles distinctes. La parcelle ouest accueillera un peu plus de 5 000 personnes dans une construction neuve d’une surface de 130 000 m2 et dans l’ancien bâtiment rénové des services techniques des constructions navales de la marine nationale.

 

Les centres de décision protégés au coeur

 

Pour un maximum de sécurité les principaux centres de décision, le cabinet du ministre, le chef d’état-major des armées et les chefs d'état-major d’armées, le centre de planification et de commandement des opération seront installés au centre, protégés par les bâtiments périphériques.

À l'Est, la Cité de l'Air retrouvera ses immeubles, une fois rénovés.

Sur les trois hectares de l'extrémité occidentale du site, appelée « corne Ouest », 90 000 m2 d'immeubles de bureaux offerts à la location seront construits pour générer des recettes annexes à proximité d'Issy-les-Moulineaux et du projet de « Tour triangle ».

 

Suite de l'article

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 12:45
photo EMA

photo EMA

 

MOSCOU, 21 janvier – RIA Novosti

 

A l’unanimité, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont donné hier leur feu vert à une mission européenne en République centrafricaine qui pourrait impliquer jusqu'à 1 000 casques bleus, écrit mardi 21 janvier le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Bruxelles souligne qu’il s'agit de la première opération terrestre de l'Union européenne depuis six ans. Les détails du plan, qui ont filtré dans la presse, évoquent également le projet d'envoyer au Mali un contingent franco-allemand d'une centaine de soldats, selon certaines sources.

 

Le conflit interconfessionnel entre chrétiens et musulmans en Centrafrique dégénère aujourd’hui en génocide et a déjà engendré près d'un million de réfugiés. Plus de mille personnes ont été tuées le moins dernier seulement dans la capitale, Bangui. Les réfugiés évoquent d'horribles cruautés et racontent que les gens sont égorgés comme des animaux. "La crise a tous les aspects que nous avons déjà vus au Rwanda et en Bosnie. Les éléments sont réunis pour un génocide.

 

Il n’y a pas de doute", a déclaré jeudi John Ging, directeur des opérations de l’Office des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). La France n'est pas à même de rétablir la sécurité à elle seule : l'ambassadeur français à l'Onu Gérard Araud a reconnu que de toute évidence, Paris avait sous-estimé l'importance du conflit interethnique. C'est pourquoi les Français ont demandé de l'aide à d'autres pays européens.

 

Pour l'instant il ne s'agit que d'une ligne politique commune de l'UE en Centrafrique.

 

Une planification militaire minutieuse et l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies sont encore nécessaires pour envoyer une mission de 300 à 500 casques bleus. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie ont préalablement refusé de participer à cette opération. L'Estonie a confirmé qu'elle mettrait à disposition 55 hommes. La Suède, la Finlande, la Belgique, la Lituanie, la Slovénie et la Pologne ont fait part de leur intérêt pour rejoindre le contingent.

 

Selon les diplomates, les casques bleus seront projetés en Centrafrique à partir de fin février.

 

La mission militaire européenne, sous le commandement de la France, durera entre 4 et 6 mois puis le contrôle sera transmis à l'Union africaine (UA).

 

Il est prévu de déployer le contingent européen autour de Bangui pour protéger les habitants de la capitale et l'aéroport. L'UE et l'UA agissent en collaboration avec les Etats-Unis, qui transfèrent actuellement les troupes rwandaises en Centrafrique - deux avions de transport C-17 ont déplacé jeudi 70 soldats de Kigali à Bangui où ils seront 800 en tout. Deux avions pour le transport de troupes et deux ravitailleurs ont été proposés à Bangui par Berlin. Il s'agit de la première opération terrestre d'envergure de l'UE depuis six ans et l'envoi de troupes au Tchad et en Centrafrique, dans le cadre du conflit du Darfour en 2008. Une autre mission militaire de l'UE au Mali, d'un autre ordre, a pour objectif de former l'armée locale.

 

D'après les revues Süddeutsche Zeitung et Spiegel, c'est la brigade franco-allemande (BFA) créée en 1989 qui participera à l'opération au Mali, selon des sources militaires allemandes. D'après le quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace, le général Mark Rudkiewicz, commandant de la BFA, a déclaré qu'une centaine de soldats de la brigade seraient envoyés à Bamako en mars. Rappelons que Berlin fait partie de la mission de l'Onu pour le maintien de la paix au Mali et de la mission de formation de l'UE, qui sera rejointe par les soldats de la BFA, selon le général Rudkiewicz.

 

L'information officielle est attendue le 19 février à l'issue du conseil bilatéral pour la défense à Paris. Pour la presse française, la volonté de Berlin d’aider plus activement Paris au Sahel signe une nouvelle ère de la coopération franco-allemande, que le président François Hollande a une nouvelle fois promis de développer lors d'une conférence de presse le 14 janvier.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 11:55
Jean-Yves Le Drian : « La France doit se préparer à une guerre cybernétique »

 

21/01 Par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

Du fait des engagements politiques de la France, la menace d'attaques informatiques concerne particulièrement la Défense. Même si l'armée n'a pas connu d'attaque majeure, leur nombre a explosé ces dernières années.

 

Dans quel contexte votre plan s'inscrit-il ?

Ce plan, qui s'inscrit dans la continuité du Livre blanc et de la loi de programmation militaire, doit permettre à la France de se préparer à la guerre cybernétique. Ces menaces émergentes constituent en effet une question de sécurité nationale. Il faut que notre organisation et les moyens consacrés changent d'échelle. C'est une de mes priorités, car nous faisons face à un accroissement des risques, qu'il s'agisse de paralysie des systèmes étatiques ou d'attaques visant à détruire nos moyens d'information ou de commandement.

 

Pourquoi la France est-elle plus menacée aujourd'hui ?

En 2013, nous avons répertorié 780 incidents informatiques significatifs au sein du ministère de la Défense, contre 195 en 2011. Quand je dis « significatif », cela signifie « ciblé ». Ce sont généralement des attaques de faible ampleur, provenant d'une puissance étrangère ou d'un groupe d'activistes, mais qui montrent clairement une tentative d'intrusion des réseaux susceptibles de toucher nos forces en opération extérieure ou même nos partenaires. N'oublions pas la menace d'une attaque massive qui peut entraîner des conséquences majeures, comme ce fut le cas de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco en 2012. Même si beaucoup d'évolutions ont été anticipées, la cyberdéfense est un champ stratégique nouveau, où l'on doit investir de manière significative. A la DGA, par exemple, le nombre d'experts va passer de 250 à 450 d'ici à 2019, dernière année de la loi de programmation, et le budget d'études va tripler, à 30 millions d'euros par an.

 

Est-il possible de coopérer entre Etats européens en matière de cyberdéfense ?

Cela constitue l'une des orientations prises par les ministres européens de la Défense en novembre. L'Agence européenne de défense a reçu un mandat en ce sens. On peut envisager un partage de méthodes, une coopération en matières de plates-formes ou d'expertise. Voire l'établissement d'un code de bonne conduite…

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
Le cluster cyber-défense breton bientôt porté sur les fonts baptismaux

20.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Dans un discours du 3 juin 2013, à Rennes, Jean-Yves Le Drian avait rappelé son ambition de voir la mise en place d'un "pôle d’excellence de cyberdéfense" en Bretagne, région qui se distinguerait par "son excellence" dans ce domaine.

Et le ministre de la Défense d'expliquer: "Ce pôle pourrait se traduire par un projet ambitieux, avec un centre de cyberdéfense associant les compétences des armées et de la DGA, à celles des écoles d’ingénieurs (SUPELEC, TELECOM Bretagne…) et des grands centres universitaires de la région (Rennes II, IUT Lannion et Saint-Malo, ou encore l’Université de Bretagne Sud avec la mise en place d’une formation originale par alternance en apprentissage)." On se souviendra qu'en septembre a bien ouvert à Vannes  (université de Bretagne-Sud) cette formation par alternance en cyberdéfense (cliquer ici pour lire un article sur ce sujet).

Outre ce pôle "formation", le projet du ministre et ancien/futur président de la Région Bretagne, comporte un volet industriel, avec la mobilisation autour de quelques grands acteurs comme la DGA (Bruz, près de Rennes) d'une myriade de PME/PMI.

D'où la création d'un "cluster cyberdéfense". Ce projet rassemble la Région Bretagne, la DGA-MI, la Meito (association qui contribue au développement économique des activités Electronique, Informatique et Télécommunications de Bretagne) et le cluster Eden.

Mardi soir à Lille, lors du 6e Forum International de la Cybersécurité, le ministre de la Défense devrait en dire davantage sur ce cluster.

Le 28 janvier, lors de la journée qu'organise le cluster Eden à Bruxelles (lire mon post en cliquant ici), d'autres précisions pourraient être apportées sur ce nouveau cluster dont le centre de gravité sera situé en région rennaise (DGA-MI, école des Transmissions). 

A noter aussi que le CyberCercle recevra le mercredi 5 février le contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général à la Cyberdéfense à l'Etat-major des armées, l'ingénieur en Chef de l'armement Guillaume Poupard, chef du Pôle Sécurité des Systèmes d'Information à la Direction Générale de l'Armement, et Paul-André Pincemin, chargé de mission au cabinet du ministre de la Défense, pour un petit déjeuner-débat sur le thème : "Le pôle d'excellence en cyberdéfense en Région Bretagne".
Ce petit-déjeuner sera présidé par Gwendal Rouillard, député du Morbihan, Secrétaire de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées. Il se déroulera dans le Salon Gouraud à l'Hôtel national des Invalides, Paris 7e.

Pour s'inscrire, cliquer ici.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
L'externalisation militaire en France : une histoire de désamour ?

 

20/01/14 par Johan CORNIOU-VERNET - Portail de l'IE

 

"Le maintien de notre autonomie stratégique […] impose de conserver les moyens nous conférant une autonomie d’appréciation, de planification et de commandement, ainsi que de privilégier les capacités critiques qui sont à la base de notre liberté d’action. Il s’agit de celles qui sont indispensables à la défense de nos intérêts vitaux".

 

Ces quelques lignes tirées du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 réaffirment la doctrine, ancrée depuis plusieurs années en France, de l'externalisation rationnelle et rationnalisée, effectuant un distinguo entre secteurs stratégiques et non stratégiques pour les intérêts vitaux du pays.

L'externalisation, ou outsourcing dans son origine américaine, est une pratique de gestion et de management pour faire face aux nouveaux défis que les souverainetés étatiques ont à connaître, et répartir dans une logique de performance les attributions et compétences entre les divers acteurs qui sont les plus à même de les remplir, y compris au sein du privé. Le Ministère de la Défense français la définissait en 2003 comme une "opération contractuelle impliquant un partenariat plus ou moins étroit, par lequel un organisme de la Défense décide de confier ou de transférer avec obligation de résultats à une structure externe au département, une fonction, un service ou une activité".

Dans un contexte de dématérialisation des champs d'intervention, avec le développement de la cyberguerre et la perméabilité de plus en plus grande entre le milieu économique et les sphères de souveraineté des Etats, la professionnalisation des armées impose à la fois réduction et spécialisation des effectifs. Par la succession des crises financières, puis économiques et enfin de dettes souveraines depuis 2008, ce changement de paradigme s'accompagne nécessairement d'une épuration drastique des finances publiques, et donc d'une réduction des moyens alloués à la Défense.

 

Le but premier recherché dans l'externalisation est celui d'une meilleure efficacité

La distinction déterminante posée par la France a ainsi été fixée entre missions de combat et missions d'appui. Se refusant à voir naître des sociétés militaires privées à la française, au statut juridique et moral parfois incertain, la République a strictement cantonné ses partenariats avec le privé aux fonctions de soutien, d'intendance, de logistique, dans les technologies à évolution dite rapide, de ravitaillement, de fournitures - même si contre toute attente la fonction habillement est restée en interne selon une décision récente - ou d'entretien des locaux ou des appareils.

De fait, une partie non négligeable des fonctions administratives de base et de maintien en condition opérationnelle des infrastructures et matériels passera par des entreprises privées dont l'expertise technique est jugée supérieure, ou pour le moins équivalente et suffisante, pour garantir le bon fonctionnement de la machine militaire. Par ce partage des tâches, les moyens humains et financiers seraient réorientés vers des postes plus stratégiques, dont l'exploitation et la sensibilité ne peuvent revenir qu'à des militaires directement rattachés aux services de l'Etat.

L'autre versant de la politique d'externalisation en termes d'enjeux repose sur les économies réalisées. Dans un contexte budgétaire serré, et ce quelles que soient les majorités au pouvoir, les projets de loi de finances et autres lois de programmation doivent s'accorder avec les principes d'équilibre budgétaire et d'assainissement des finances posés par la LOLF, notamment au travers du principe de fongibilité asymétrique entre les différents postes budgétaires du Ministère. La réduction des effectifs confirmée et accentuée par la nouvelle Loi de programmation militaire, la politique de cession de biens immobiliers ou de fréquences 790 MGH, la poursuite de la mise sous cocon des avions Rafale déjà livrés et la dilution dans le temps du reste des commandes, semblent démontrer que le repositionnement vers le privé dispose en premier lieu davantage de l'exigence de rigueur budgétaire que de l'augmentation de la performance de nos armées.

Ainsi, cette tendance à la spécialisation des fonctions peut aussi être la porte ouverte à la dépendance vis à vis des acteurs privés disposant de l'expertise ou du savoir-faire nécessaire au bon fonctionnement du bras armé de l’Etat

Compétences qui ne seraient pas rentables en termes d'investissement et de durée de formation à enseigner à nos militaires. Ainsi, comme le présentait Sami Makki, "la numérisation du champ de bataille, la demande en services et en systèmes d'informations et de communication pour mettre en réseau les plateformes existantes ou à venir, exige une expertise avancée que seul le privé possède". Rendre dépendantes nos armées, à l’heure de la guerre informationnelle et immatérielle, de sociétés privées dans des domaines aussi sensibles que les nouvelles technologies d’information et de communication, notamment en théâtre opérationnel, constitue un enjeu majeur.

Comme le soulignait Renaud Maurin, "s'il est admis qu'une externalisation bien menée peut réellement recentrer les personnels de la défense sur leur cœur de métier et amener parallèlement une gestion financière plus efficace, il peut sembler aussi admissible qu'il y a des risques encourus à déléguer une partie de ces activités". En effet, au delà des risques purement capacitaires qu'engendrerait une politique d'externalisation globale, y compris des fonctions de combat, ce qui ne semble pas, et c'est heureux, être le positionnement de la France, plusieurs points d'accrochage potentiels se font jour.

Par exemple, un acteur privé, société animée par la recherche du profit et non une quelconque forme de patriotisme, n’est pas par nature lié aux mêmes exigences qu’un organe public, en termes de contrôle de légalité, de hiérarchie ou encore de moralité. Ainsi, suite aux scandales des sociétés militaires privées essentiellement américaines, comme Blackwater, mais aussi des expériences aux résultats peu concluants en France dans les années 1990 à la RATP avec l’affaire des Bikers, la politique stratégique française est de lutter contre la marchandisation de la guerre. La République se veut même à l’avant-garde de la régulation de ces pratiques, pour mettre fin à l’incertitude juridique qui entoure ces sociétés, en se basant sur une démarche proactive d’extension et d’application du Document de Montreux de 2008.

 

L’externalisation représente également un calcul politique potentiellement à risque

Il peut être tentant pour le politique, surtout en période électorale, de recourir à des contractants privés dans le domaine de la Défense. En effet, en vertu de l’article 35 de la Constitution française, la déclaration de guerre, impliquant l’envoi de forces nationales à l’étranger, requiert l’approbation de la représentation nationale. L’envoi de contractants privés, qui passe plus inaperçu dans l’opinion publique, échappe à ce contrôle et a également comme avantage de ne pas entrer dans le calcul des lignes budgétaires du Ministère. La voie stratégique empruntée par la France, en cantonnant l’externalisation aux fonctions de soutien et secteurs non vitaux, semble démontrer le rejet, en général, de cette éventualité, en cultivant notamment depuis les années 2000 la transparence de l’action publique.

Néanmoins, la constance en politique varie sensiblement au gré des circonstances d'espèce. Si la tendance générale en France est au rejet du recours aux "armées privées", l'actualité récente de la libération des derniers otages d'Arlit au Mali par une opération combinée du Ministère de la Défense et des forces de la société de sécurité privée française Amarante de Pierre-Antoine Lorenzi, dont le plan d'action a été approuvé par les plus hautes sphères de l'Etat, nuance ce dernier point. Mais peut-être est-ce ici une nouvelle illustration attestant du statut particulier des opérations dites spéciales, qui sous entendent nécessairement une certaine discrétion et liberté de manoeuvre ?

Enfin, l’immixtion d’acteurs privés au sein de la fonction régalienne de Défense, archétype même du service administratif à la française caractérisé par un fort esprit de corps, peut engendrer des tensions entre les divers intervenants, dont les statuts et les obligations diffèrent. Ce phénomène, dit de civilianisation, est souvent décrié par les militaires qui constatent des distorsions flagrantes dans les conditions de travail et d’esprit dans la réalisation de celui-ci entre eux et les partenaires privés.

Cette pratique d’externalisation, dont la pertinence en termes d’économie fait l’objet d’un certain scepticisme de la part de la Cour des comptes, cumule peut-être trop de risques par rapport aux éventuels gains qu’elle procure. Le choix politique français de développer en parallèle le principe de mutualisation pourrait être une voie médiane salutaire. Les expériences positives de rapprochement capacitaire, notamment pour les hélicoptères, entre Police nationale et Gendarmerie, devraient servir d’exemple afin d’adapter notre appareil militaire aux nouveaux enjeux de notre monde, tout en préservant son efficacité, en optimisant ses performances via des politiques adéquates.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
La DGSE, vue par son patron

 

17/01/2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges



L’expression publique d’un patron de la DGSE est suffisamment rare pour que chacune de ses prises de parole soient scrutée à la loupe. C’est donc logiquement le cas pour le long papier que Bernard Bajolet, l’actuel DGSE, a publié dans le numéro de janvier de la revue Défense nationale. Comme on pouvait s’y attendre, pas de scoop incroyable.

Pas de réponse non plus, et c’est compréhensible, sur les tensions récurrentes entre Bajolet et le ministre de la Défense, qui avaient culminé fin 2013 avec la décision du ministère de tenter de libérer les otages enlevés au Niger grâce aux réseaux de Pierre-Antoine Lorenzi, patron de la société de sécurité Amarante, en « zappant » largement la DGSE. Un pari qui s’était révélé gagnant. Le papier apporte en revanche un éclairage intéressant sur plusieurs sujets de fond.

 

Le rôle de la DGSE

 

Selon Bernard Bajolet, il consiste en quatre missions : « éviter à notre pays toute surprise stratégique, fournir à nos autorités une expertise de long terme, apporter au processus décisionnel une contribution unique et exclusive, et enfin déjouer la menace de façon opérationnelle ». Un rôle d’éclairage qui ne doit jamais empiéter sur la décision, rôle du politique : « Pour que le Service demeure un outil légitime, pertinent, respecté et écouté, il doit demeurer dans son rôle de soutien à l’exécutif et en aucun cas de décideur dans le domaine de la politique étrangère, de la défense et de la sécurité nationale », écrit le patron de la DGSE.

 

Les limites du renseignement

 

C’est l’un des passages les plus étonnants du papier. Alors que la DGSE avait été mise à contribution en septembre dernier pour établir les « preuves » de l’utilisation d’armes chimiques par Bachar El-Assad, son patron explique que la preuve n’est pas du ressort des services de renseignement. « Un service de renseignement dévoile, éclaire, mais il évolue en permanence dans un jeu d’ombre et de lumière. Le renseignement n’est pas tout et ne peut pas tout. C’est une école de modestie qui apprend à remettre en cause nos certitudes. Il ne peut apporter de réponses définitives et fermes à toutes les interrogations du moment. Le renseignement peut ne pas être parfaitement recoupé : l’information recherchée peut être particulièrement protégée, et peut même faire l’objet d’une manipulation. »

Bajolet explique même que l’apport des services de renseignement peut remettre en question les certitudes plutôt que les renforcer : « Disposer de renseignements ne veut pas dire administrer la preuve, car le renseignement est par nature fragmentaire et déductif. Il peut en revanche aider le décideur à réduire la marge d’incertitude qui entoure les questions de politique étrangère, de défense et de sécurité nationale dont il est saisi. Mais de façon plus inattendue, un service de renseignement extérieur, en révélant une vision du monde sans doute plus lucide et plus crue, peut aussi contribuer à renforcer l’incertitude… »

 

Les moyens de la DGSE

 

Bernard Bajolet le reconnaît : malgré la hausse continue de ses moyens ces dernières années, la DGSE ne boxe pas dans la même catégorie que ses homologues en termes de moyens. Mais le service français, seul à intégrer renseignement technique et humain sous une même bannière quand les Etats-Unis ont la NSA et la CIA, et le Royaume-Uni le GCHQ et le MI6, a aussi ses atouts. « Avec près de 6000 agents aux statuts, profils et compétences particulièrement diversifiés, et un budget annuel d’environ 750 millions d’euros, la DGSE compense l’infériorité relative de ses moyens, par rapport à ses grands homologues occidentaux, par la polyvalence de ses capacités et le caractère intégré de son organisation ».

 

Un « Big Brother » français ?

 

Le patron de la DGSE apporte une réponse concise aux articles du Monde évoquant en fin d’année dernière un « Prism à la française ». Oui, la DGSE investit dans des moyens de renseignement technique. Elle « doit faire évoluer ses capacités d’interception en fonction des mutations technologiques sans fin, tout en les maintenant dans un cadre parfaitement conforme à sa mission et au droit, qui ne peuvent en aucun cas être assimilées à un “big brother” comme on peut parfois le lire

Bernard Bajolet se déclare d’ailleurs favorable au renforcement du contrôle parlementaire prévu par la LPM. « De mon point de vue, la DGSE ne peut se poser en tant qu’outil de réduction de l’incertitude auprès de nos autorités, mais aussi de l’ensemble de la population française, que s’il est légitime. Au nom du contrat social qui nous unit, notre démocratie doit avoir recours à des services de renseignement efficaces opérant dans un cadre légal conforme aux droits français et européen, et dument contrôlés par la représentation nationale. Aussi, les Français doivent-ils avoir l’assurance du caractère démocratique de la DGSE et de sa mission ; cela passe par un contrôle adapté et renforcé de la représentation nationale, que le Service appelle d’ailleurs de ses vœux. »

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
Eurosatory 2014

20.01.2014 expoprotection.com
 

Le salon Eurosatory organisé par Coges Events rassemblera 1452 exposants de 53 pays et sera l’occasion pour les professionnels de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestre de se rencontre autour de rendez-vous d’affaires, de nombreuses conférences et ateliers. Cet évènement aura lieu du 16 au 20 juin 2014 au Parc des expositions de Paris nord à Villepinte.

Les " Rendez-vous d'affaires d'Eurosatory ® ", Défense et Sécurité

Véritables " accélérateurs de business " des domaines Défense et Sécurité

 

 

Préparés en amont du salon et sur accord mutuel des participants, les rendez-vous sont réalisés pendant Eurosatory. Ce service, gratuit pour les Exposants et unique dans le monde de la Défense terrestre et aéroterrestre, met en relation :

  • des preneurs d'ordres (acheteurs) et des donneurs d'ordres (fournisseurs de solutions) dans le domaine Défense ;
  • des fournisseurs de solutions avec des acheteurs dans le domaine de la Sécurité.
visuel RDV affaires
 

La mise en relation Exposants - Visiteurs

 

Les Visiteurs ont la possibilité de demander des rendez-vous aux Exposants ayant souscrit au service de mise en relation Exposant - Visiteur.

Les demandes de rendez-vous se font en consultant le Catalogue du Salon qui sera actif à partir du mois de mai 2014.

En s'abonnant à ce service gratuit, les Exposants s'engagent à accueillir leurs Visiteurs.

 
La mise en relation Exposants - Visiteurs
 
Les Think Tanks internationaux
 

Pour permettre d'enrichir la vision stratégique des Exposants et des Visiteurs, Eurosatory réunit des Think Tanks dans un espace dédié. Ces organismes présentent leurs travaux de recherche et organisent quotidiennement des ateliers-débats. Ils participent aux différentes conférences thématiques du salon.

En 2012, la participation d'Instituts et de Cercles de réflexion stratégique a apporté au salon une dimension d'analyse géopolitique et de conception de la Défense et de la Sécurité particulièrement appréciée.

Les Think tanks internationaux
Pour vous inscrire cliquez ici : INSCRIPTION
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
DCNS et la Marine nationale simulent avec succès l’embarquement de missiles de croisière navals sur FREMM Normandie

 

10/01/2014 DCNS

 

Les équipes de DCNS poursuivent leurs travaux sur la FREMM Normandie, troisième de série, actuellement en bassin sur le site DCNS de Lorient. En décembre 2013, l’équipage de la Marine nationale du navire a notamment procédé, avec l’appui des équipes de DCNS, à l’embarquement d’une maquette de missile de croisière naval. A terme, la mise en œuvre de ces missiles donnera aux FREMM la capacité inédite pour une frégate d’une marine européenne de neutraliser une cible située à plusieurs centaines de kilomètres.

 

L’embarquement de cette maquette de missile a été mené à la demande de la Direction Générale de l’Armement (DGA) par l’équipage de la FREMM Normandie, avec l’assistance technique des équipes de DCNS et MBDA, le fournisseur des munitions et des installations de tir. Ces essais ont permis de vérifier la capacité des équipages à embarquer en sécurité des missiles de croisière navals à bord des FREMM.

 

« Des discussions sont en cours avec l’Etat pour l’organisation d’un tir du Missile de Croisière Naval, qui pourrait avoir lieu dès la fin 2014. Il marquerait une étape importante du programme FREMM » rappelle Anne Bianchi, Directrice des programmes FREMM au sein de DCNS. « Grâce à l’investissement des collaborateurs de DCNS, les FREMM constituent des navires de référence, avec les systèmes les plus performants qui soient ».

 

La possibilité de mettre en œuvre des missiles de croisière navals fera des FREMM les premiers bâtiments de surface d’Europe dotés de la capacité de neutraliser des cibles situées en profondeur dans les terres, à plusieurs centaines de kilomètres. Cette performance inédite est permise grâce au système de combat polyvalent de la FREMM qui offre également des capacités inégalées d’intervention dans de multiples situations, en particulier en matière de lutte anti-sous-marine.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
La bataille d'Abidjan et la capture de Laurent Gbagbo: quel rôle ont joué les Français?

 

20 janvier 2014 Par Christophe Boisbouvier - RFI

La bataille d'Abidjan et le jour où Laurent Gbagbo a été capturé, c'était il y a trois ans, le 11 avril 2011. Quel rôle précis ont joué les militaires français ? Jusqu'où sont-ils allés ? Jean-Christophe Notin a recueilli les témoignages de nombreux militaires français de l'opération Licorne. Aujourd'hui, il publie aux éditions du Rocher l'ouvrage Le Crocodile et le scorpion. Il répond aux questions de RFI.

 

RFI : Dans la bataille d’Abidjan, tout le monde se souvient des combats de la dernière semaine. Mais vous nous dites que le premier bras de fer, c’est dès le mois de janvier pour le carburant. Et ça commence à la sortie d’Abidjan sur l’autoroute du Nord...

 

Jean-Christophe Notin : Oui, puisque Gbagbo voulant éviter l’affrontement en direct avec les Français a choisi la manière détournée d’instaurer un blocus en fermant à la fois le port et l’aéroport. Donc, évidemment, la force française Licorne, basée à Port-Bouet dans Abidjan, aurait pu se retrouver rapidement à court de carburant. Elle a été obligée de constituer des convois très lourds avec des dizaines de blindés, de véhicules accompagnés d’hélicoptères qui devaient gagner Bouaké, la zone à peu près sûre où on pouvait instaurer un pont aérien. Donc, ces convois passaient par la sortie - ce qu’on appelle le corridor nord à Abidjan - où les forces pro-Gbagbo, elles, avaient instauré un barrage.

 

Et finalement, les convois français ont pu forcer les barrages sur l’autoroute du Nord.

Oui, parce que les Français ont une très grande expertise de ce genre d’événements grâce à la gendarmerie nationale. Les gendarmes mobiles qui sont équipés de blindés, eux-mêmes équipés de lames pouvant pousser les éventuels véhicules au milieu. Ça s’est relativement bien passé à chaque fois, mais on n’est pas passé loin, à plusieurs reprises, d’incidents assez graves.

 

→ A (RE) LIRE : Les événements des 11 et 12 avril en Côte d'Ivoire, minute par minute

 

A partir de février, le camp de Laurent Gbagbo perd des positions dans la ville, notamment à cause de ce commando invisible qui tend des guets-apens dans le quartier Abobo. Est-ce qu’on sait aujourd’hui qui était derrière ce commando invisible ?

Il y a eu beaucoup de fantasmes et de rumeurs sur le sujet. Maintenant que l’on dispose de l’analyse des services de renseignements auxquels j’ai pu avoir accès, on sait que c’était le légendaire « IB » [ Ibrahim Coulibaly, ndlr] qui avait participé à toutes les révoltes depuis une dizaine d’années, qui avait réussi à fédérer grosso modo une centaine de partisans qui ont mené des opérations coups de poing contre les forces de sécurité.

 

En mars, c’est le bombardement d’un marché d’Abobo, puis le vote du Conseil de sécurité en faveur de frappes anti-Gagbo. Le 4 avril, les frappes des hélicoptères de Licorne et de l’Onuci [opération de maintien de la paix de l'ONU en Côte d'Ivoire] commencent, mais le camp Gbagbo résiste farouchement et vous dites que les pilotes d’hélicoptère sont alors pris du « syndrome du faucon noir » ?

Oui, avec un guetteur s’installant sur un toit et tirant au lance-roquettes sur l'hélicoptère. C’est exactement ce qui s’est passé à Mogadiscio en 1993, « La chute du faucon noir » [bataille de Mogadiscio appelée ainsi, ndlr]. Ça aurait été une scène évidemment terrible et qui aurait contrebattu l’effet politique qu’on voulait pour l’opération.

 

→ A (RE) LIRE : L'étrange bataille d'Abidjan  et  Crise ivoirienne: chronologie des événements du 8 au 10 avril
 

Dans la nuit du 8 au 9 avril, il faut exfiltrer un diplomate britannique de sa résidence de Cocody tout près de celle de Laurent Gbagbo. Quatre hélicoptères français sont engagés. Et vous dites qu’à ce moment-là, les militaires français sont passés tout près de la catastrophe ?

Oui, une opération qui était encore inconnue à ce jour et que je révèle donc grâce à mes sources au sein des forces spéciales. C’est une opération impliquant une cinquantaine de forces spéciales, plusieurs hélicoptères et qui a donc failli très mal tourner : les forces spéciales se sont retrouvées quasiment bloquées contre un mur comme pour un peloton d’exécution. L’affrontement a duré plusieurs heures, les Français ont failli enregistrer plusieurs pertes au sol, mais également en l’air. Les hélicoptères ont été impactés.

 

Ce qu’on apprend dans votre livre, c’est que lors d’un redécollage d’urgence, un hélicoptère tape un lampadaire et il est sur le point de se crasher.

Oui, pour récupérer les hommes au sol, les pilotes ont pris des risques considérables. Ils ont tapé ces lampadaires. Ils les ont d’ailleurs sciés. Evidemment ça n’arrange pas trop la conduite d’un hélicoptère et ça aurait vraiment pu tourner au drame absolu.

 

Les Français comme les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) pro-Ouattara à ce moment-là sont surpris par la capacité de résistance du dernier carré de Laurent Gbagbo. Est-ce qu’il n’y avait que des soldats ivoiriens dans ce dernier carré ?

Non. Déjà le dernier carré est constitué des meilleures troupes de Gbagbo : les Cecos [Centre de commandement spécial], la Garde républicaine. Mais il y avait également beaucoup de mercenaires libériens et quelques Angolais qui étaient vraiment très motivés et par l’argent et par différentes substances que les Français ont pu retrouver sur place.

 

Des substances de quelle nature ?

De la drogue.

 

On arrive à la journée décisive du 11 avril : comme les FRCI du camp Ouattara n’arrivent pas à approcher la résidence Gbagbo, c’est une colonne de blindés français qui fait la percée. Il est 11H45. Il y a cette phrase inoubliable - c’est dans votre livre - d’un officier français de la base opérationnelle de Port-Bouet au capitaine qui commande le premier blindé de la colonne : « Balance-moi ton putain d’obus dans le portail de cette baraque ! » 

Oui, c’est là où on voit une certaine exaspération à Paris qui veut absolument conclure ce jour-là. Donc les blindés français ont montré la voie de Gbagbo, les FRCI ne suivent pas. Donc le commandement français estime qu’il faut en plus pratiquer des ouvertures dans les murs pour être sûr que les FRCI rentrent, d’où ce fameux lieutenant-colonel qui donne l’ordre de « bréchage ».

 

Le « bréchage », en termes pudiques, c’est la frappe sur le portail de la résidence de Laurent Gbagbo.

Le portail et les murs.

 

Et derrière le portail, il y avait un anti-char ?

Oui, ça a été la grosse découverte. Une arme anti-aérienne qui n’était pas prévue et qui aurait pu tirer sur les assaillants s'il n’avait été détruit par le blindé français.

 

Qui a tiré un deuxième coup…

Oui.

 

Et alors, la question évidemment que tout le monde se pose : est-ce qu’après ce « bréchage », les Français ont participé à l’assaut de la résidence elle-même ?

Non, là c’est vraiment la limite absolue qui a été donnée par le sommet de l’Etat : ne pas entrer dans la résidence de Gbagbo. Ça se comprend également, la bataille est terminée. Il n’y a pas besoin d’engager des vies humaines françaises, risquer des vies alors que, de toute façon, Gbagbo est coincé.

 

Qu’est-ce que vous prouve que les Français n’ont pas participé à l’assaut final ?

C'est d'après les témoignages que j’ai recueillis au sein de la résidence française, qui était juste à côté des troupes qui étaient engagées. J’ai rencontré ceux qui, vraiment, non seulement ont détruit le mur, qui étaient en survol de la résidence, ça m’étonnerait quand même qu’avec une telle conjonction de témoignages on n’aboutisse pas à la vérité.

 

Laurent et Simone Gbagbo sont donc capturés, mais ce que vous dites, c’est qu’une fois l’assaut terminé, les Français vont rendre visite à cette fameuse résidence.

C’est une des surprises de ce livre. En soirée, quelques éléments français de différents services - DGSE, GIGN et l’ambassadeur également - se sont rendus sur place. Le but étant de vérifier le contenu des papiers de Laurent Gbagbo.

 

Et de ne pas seulement les regarder…

On imagine qu’il y a eu certaines saisies.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
Opération européenne en Centrafrique: "Une volonté de soutenir l'effort français"

 

20/01/2014 par Pauline Hofmann lexpress.fr

 

Les Etats européens ont donné leur accord à l'unanimité pour venir en soutien de la France en Centrafrique. L'eurodéputé Arnaud Danjean souligne que chaque pays européen doit encore définir exactement dans quelle mesure.

 

Cela faisait plusieurs semaines que François Hollande réclamait ce soutien. Il l'a enfin obtenu. Les ministres européens des Affaires étrangères se sont prononcés pour une intervention en Centrafrique ce lundi.  

Les partenaires européens enverront donc un soutien logistique et humain à la France, près de deux mois après le début de l'opération Sangaris. Mais au-delà de la volonté idéologique, tout reste à définir, selon l'eurodéputé Arnaud Danjean, président de la sous-commission de défense au Parlement européen. 

 

Les Vingt-Huit ont donné leur accord à l'unanimité pour une intervention européenne en Centrafrique. Cette assentiment général est-il étonnant?

Toute opération engagée au titre de la politique de sécurité et de défense commune doit obtenir l'unanimité. Tout le monde doit donner son feu vert même si tout le monde ne participe pas à l'opération. Et c'est d'ailleurs ce qui posait problème auparavant. Les plupart des Etats européens étaient favorables à un soutien européen à l'intervention française, mais les Britanniques s'y opposaient. 

 

Pourquoi les Britanniques ont-ils changé d'avis?

Le blocage britannique n'est pas un blocage dur sur ce cas précis. Ils sont historiquement toujours réticents à l'engagement d'une mission de la politique de sécurité et de défense commune européenne. Il s'agit d'une position idéologique. Les Britanniques préfèrent les missions de format ad hoc, que les Etats qui le souhaitent s'engagent. Dès qu'il faut l'unanimité, cela engage la position diplomatique de l'Europe. 

 

Des soldats européens seront donc envoyés en Centrafrique...

A chaque fois qu'une mission militaire européenne se déploie, il est important de rappeler que chaque pays décide des soldats qu'il implique dans l'opération. Ce sont bien des contingents nationaux qui seront déployés et non pas une armée européenne, qui n'existe pas. 

Nous sommes pour l'instant dans une phase délicate. Un accord politique a été trouvé mais le plus dur reste à faire. Les Vingt-Huit doivent faire un tour de table, que l'on appelle une "génération de force", lors duquel chacun des pays doit annoncer sa contribution réelle. Et pour l'instant, ils sont peu nombreux à avoir répondu présent. 

 

Cet accord européen est-il une marque de soutien à l'intervention française qui se déroule en Centrafrique depuis bientôt deux mois?

Il s'agit bien sûr de l'expression d'une solidarité vis-à-vis de l'action française. Cet accord, demandé par la France depuis le début, témoigne d'une volonté de soutenir l'effort français. Cette position est bienvenue, bien que tardive, mais le plus dur reste à faire. Il faut traduire cela dans les actes. On parle de 300 à 500 soldats européens en plus sur le terrain centrafricain, mais il reste à les trouver rapidement. Or, on assiste là à un réel challenge. Jusqu'à présent, les missions européennes arrivaient à se déployer dans un délai de 3 à 4 mois, plutôt que dans le mois, comme le demanderait le conflit en Centrafrique.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:45
L'UE enverra des troupes en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Jean-Jacques Mevel Correspondant à Bruxelles – LeFigaro.fr

 

L'Europe s'est engagée lundi à déployer à Bangui au moins 500 militaires, qui ne sont pas attendus avant fin février.

 

L'UE a donné lundi son feu vert à l'envoi en Centrafrique d'un demi-millier d'hommes en armes, afin de soulager à Bangui les 1600 Français de l'opération «Sangaris». Mais l'Europe reste à la peine pour convaincre que ce déploiement limité à six mois pourra faire une différence sur le terrain militaire.

À huis clos, Laurent Fabius et ses vingt-sept collègues européens ont validé à l'unanimité le «concept de gestion de crise» établi par Bruxelles. C'est un mandat politique. Il doit encore être accepté par le Conseil de sécurité de l'ONU. Et surtout décliné en vrai plan d'opération, avec une chaîne de commandement propre, un périmètre géographique précis, des effectifs affectés et des règles d'ouverture de feu. L'état-major de l'UE pourrait envoyer une équipe d'évaluation d'ici à dix jours. Mais le premier déploiement de troupe n'est pas attendu avant la fin février.

 

Le premier déploiement militaire de l'UE depuis 2008

Sur le papier, c'est un succès politique pour François Hollande, un mois tout juste après qu'il a appelé ses partenaires à la rescousse lors d'un sommet européen. C'est le premier déploiement militaire terrestre de l'UE depuis la crise tchadienne, en 2008. «L'UE ne s'engage pas souvent et c'est en soi très positif», affirme le chef de la diplomatie française. Carl Bildt, son collègue suédois, ajoute: «Il faut agir maintenant parce que les conséquences humanitaires sont terribles lorsque l'Afrique voit un État comme la RCA s'effondrer.» Beaucoup d'Européens ont dû surmonter une réticence instinctive.

Le plan esquissé répond aussi au souhait de l'état-major français. D'après Laurent Fabius, il s'agit de déployer quelque 500 hommes à Bangui, dans ou à proximité de l'aéroport où s'entassent près de 100.000 réfugiés. La seconde mission pourrait être de «muscler» l'état-major de la Misca, la force africaine qui prendra la relève des contingents européens à l'été, si tout va bien. L'appoint de l'UE doit décharger les troupes françaises de leur mission de sécurité dans la capitale et leur permettre de s'engager plus avant dans le pays. Il protégerait aussi l'écoulement d'une aide humanitaire que l'Europe, l'ONU, les ONG et les capitales ont portée à 365 millions d'euros pour 2014. Hors de ces deux pistes, l'horizon de la nouvelle mission Eufor/RCA-Bangui est des plus floues, à commencer par la liste des pays de l'UE qui apporteront des troupes. Bruxelles a fixé la barre assez bas, et nul doute qu'elle sera atteinte, voire dépassée. L'Estonie, le plus petit des États baltes, s'est formellement engagée à hauteur de 55 hommes dont une quarantaine de combattants. La Pologne et la Belgique, qui attendaient la décision des Vingt-Huit, devraient suivre dans les jours qui viennent. La Finlande, la Lituanie et la Suède y réfléchissent, mais elles tardent à s'enrôler.

Cette liste putative laisse de côté la plupart des armées qui comptent en Europe. L'Italie et l'Espagne sont absentes. Le Royaume-Uni, compagnon d'armes de la France en Libye, fournit depuis le départ un soutien logistique à «Sangaris». Mais Londres fait clairement savoir qu'il n'y aura pas de combattants britanniques en Centrafrique. David Cameron s'était déjà opposé à l'envoi de l'un des deux «groupements tactiques» (battlegroups) que l'UE maintient en permanence pour faire face en cas de coup dur. Ces bataillons d'astreinte, créés en 2004 sur une initiative franco-britannique, n'ont jamais servi, bien que l'Afrique ait multiplié les prétextes d'emploi ces dernières années…

L'autre déception devrait venir d'Allemagne, même si Berlin et Paris tentent de décrire un verre à moitié plein. Sauf coup de théâtre, Berlin n'expédiera pas non plus de combattants en Centrafrique. Les apparences seraient en revanche sauvées par l'envoi au Mali d'unités de la Brigade franco-allemande, une autre façon dit-on de soulager l'effort militaire tricolore en Afrique. Laurent Fabius et son collègue Frank-Walter Steinmeier, Jean-Yves Le Drian et son homologue Ursula von der Leyen, sont chargés de faire passer le message dans les prochains jours.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 23:45
Centrafrique: Ban Ki-moon appelle à une action immédiate

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

GENEVE - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a appelé lundi à une action immédiate en Centrafrique, lors d'une session spéciale du Conseil des droits de l'Homme à Genève organisée pour nommer un expert indépendant sur ce pays.

 

Ce poste a été attribué à l'issue de la session à l'experte ivoirienne Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a occupé dans le passé le poste de Rapporteur spécial de l'ONU sur le Burundi. Elle a également dirigé les sections des droits de l'Homme du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Unowa) et de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (Unamid).

 

Je remercie le groupe africain pour avoir pris l'initiative d'organiser la session sur la Centrafrique - une crise aux proportions épiques qui requiert une action immédiate et concertée, a souligné Ban Ki-moon, dans un message lu par le directeur de l'ONU à Genève, Michael Moeller.

 

La RCA (République centrafricaine) s'est effondrée (...), la crainte envahit le pays, a-t-il rappelé.

 

Des forces françaises et africaines interviennent en Centrafrique pour tenter de rétablir l'ordre et une mission européenne doit les rejoindre.

 

Le pays est plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir par les armes en mars 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka, et des affrontements opposent régulièrement des membres des communautés musulmane et chrétienne.

 

Il y a certes un risque de génocide et ce risque va crescendo si rien n'est fait pour rétablir les attributs d'un État et aider les populations à avoir le minimum, a averti l'ambassadeur centrafricain auprès de l'ONU, Leopold Ismaël Samba.

 

Il faut donc une approche holistique, mieux un plan Marshall si l'on veut sauver ce pays et éviter que la gangrène qui le frappe ne se propage chez les voisins de la sous-région, a-t-il dit.

 

Selon la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, il y a eu des violations des droits de l'homme à grande échelle.

 

Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations. Près d'un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis fin mars 2013. En outre, environ 2,6 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d'aide humanitaire.

 

Pour Mme Pillay, une réponse plus robuste à cette crise est urgente pour protéger les civils, empêcher d'autres violences, mettre fin à l'impunité et promouvoir la réconciliation.

 

Elle a également souligné que le désarmement des Séléka semble avoir laissé les communautés musulmanes dans une situation de vulnérabilité.

 

Par ailleurs, elle a indiqué que des témoignages allèguent d'une implication de certains soldats de la Fomac/Misca (Force multinationale d'Afrique centrale/Mission internationale de soutien à la Centrafrique) dans le meurtre de civils chrétiens, qui devra faire l'objet d'enquêtes supplémentaires.

 

Forte d'environ 4.400 hommes, la Misca compte un important contingent de soldats tchadiens, régulièrement accusés par la population de complicités avec les ex-Séléka.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:55
Fin de l’expérimentation tactique du VHM. Crédit : SIRPATerre

Fin de l’expérimentation tactique du VHM. Crédit : SIRPATerre

20/01/2014 CNE ROSSI

 

Durant l’exercice CERCES, le 7e bataillon de chasseurs alpins a manœuvré à bord des véhicules haute mobilité (VHM). Perçu il y a un an par le régiment, le VHM est dans sa dernière phase d’expérimentation tactique.

 

Déjà testé en montagne, en périodes estivale et hivernale, mais aussi en combat en zone urbaine et en configuration amphibie, ce nouveau matériel semble recueillir tous les suffrages. Adapté aux zones montagneuses habituellement inaccessibles, il permet de transporter les unités plus vite et plus loin. Il permet également de disposer d’un abri sous blindage, doublé d’un appui feu de calibre 12,7 mm au plus près du personnel débarqué. Enfin, il intègre parfaitement le système Félin puisqu’il permet de recharger les batteries du Félin Le VHM  apporte une réelle plus-value logistique mais reste avant tout un véhicule de combat.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:45
RCA : le point sur l’opération Sangaris

 

20 janvier, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Retour sur les dernières semaines en Centrafrique et les évolutions du théâtre.

 

Au plan politique

 

Le Ministre de la Défense aura eu une période de fin d’année intense. En cause : le bourbier centrafricain bien sûr. Du 31 décembre au 2 janvier, Jean-Yves Le Drian a fait une tournée dans la zone, après le Mali, le Niger, le Tchad, la RCA, le Congo et enfin le Gabon pour y rencontrer les présidents africains afin de trouver une issue à la situation inextricable de la Centrafrique (relire l’analyse de FOB ici). Jean-Yves Le Drian a rencontré le représentant spécial de la Minusma, Bert Koenders lundi dernier, et se rend aux États-Unis le 23 et 24 janvier où il sera beaucoup question du rôle de la France au Sahel.

 

L’opération Sangaris

 

Les dernières semaines montrent une situation toujours très sensible et instable. Par visioconférence durant le point presse du Ministère de la Défense la semaine dernière, le général Soriano, commandant de l’opération Sangaris confiait que le « calme relatif » de décembre s’était achevé le 19 du même mois avec « une remontée des tensions », qui s’est intensifiée le 24 et 25 décembre. Trois zones en particuliers posent des difficultés, le 3ème, 4ème et 5ème arrondissements de la capitale, zones de proximité des communautés chrétienne et musulmane, ce qui a poussé l’opération Sangaris  « à faire un effort de sécurisation dans ces zones ».

L’objectif demeure la mise en application des mesures de confiance (cantonnement des groupes armés et désarmement), soit des patrouilles pour le contrôle de zone et des opérations de désarmements (munitions, armements…) menées « quotidiennement ».

A ce jour, les français sont déployés sur deux points : Bangui, qui compte l’essentiel des soldats et Bossangoa.

Le commandant français qualifie la situation de « volatile, complexe, mais avec des améliorations réelles ».

Le général Soriano, commandant l'opération Sangaris (DR)

Le général Soriano, commandant l’opération Sangaris (DR)

 

 

La MISCA monte en puissance

 

La Misca compte à ce jour, 4400 soldats (dont 3200 à Bangui), qui sécurisent les deux principaux axes : celui vers le nord au Tchad et celui vers l’ouest, menant au Cameroun. La Misca devrait atteindre le total de ses effectifs, soit 6000, fin février. Les Rwandais ont commencé fin de semaine dernière à arriver à Bangui.

Le général Soriano a également insisté sur l’étroite coopération avec les forces africaines de la Misca. En parallèle, le CNT (Conseil National de Transition, présidé par l’actuelle maire de Bangui, Catherine Samba-Panza) tente de reconstituer les forces de sécurité. Ils seraient déjà plusieurs centaines dans la capitale.

En Parallèle de la montée en puissance des effectifs de la MISCA, la force africaine devrait se réorganiser, selon le général Soriano. Les forces camerounaises devraient se redéployer à l’ouest, les tchadiens au nord, les congolais au sud, les gabonais au centre et les burundais à l’ouest.

 

L’UE décidément à la traîne

 

L’union européenne, vient finalement de voter ce jour, à l’unanimité, le principe d’une opération pour la RCA. Ourah ! Il aura fallu plus de deux mois à l’UE pour déployer à peine 600 soldats. Et encore, il faudra voir combien de temps prendra la génération de force. Car oui, cette opération européenne ne sera pas menée par un Battle Group (EUBG), mais par les contributions de pays volontaires. Rappelons, que depuis 2007, l’UE dispose de 18 Groupements Tactiques de 1500 soldats (GT1500) qui se relaient pour prendre des périodes d’alerte. Sauf que jamais ce système n’a été employé et il est difficile de comprendre pourquoi il ne l’est pas aujourd’hui…

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:55
Safran crée un nouveau site de R&T à Paris-Saclay (Yvelines)

Paris, le 20 janvier 2014 Safran

 

La stratégie de Safran est fondée sur l’innovation et la différenciation par la technologie. Elle prend aujourd’hui une dimension nouvelle avec la création d’un centre dédié à la Recherche et Technologie et à l’Innovation. Dès la fin de l’année, il regroupera les équipes Innovation et R&T centrales de Safran, au service du développement de nouvelles technologies destinées à l’ensemble des activités du Groupe.

Le nouvel établissement situé dans les Yvelines permettra une symbiose accrue avec le plateau de Saclay, premier pôle scientifique et technologique de France.

Il accueillera à terme 1 500 personnes dont 300 scientifiques et technologues, ainsi que des ingénieurs et techniciens d’autres entités du Groupe aujourd’hui installées en région parisienne (notamment Safran Engineering Services et Aircelle). Le centre a vocation, à terme, à héberger des organismes de recherche extérieurs travaillant sur des thématiques complémentaires à celles de l’industriel, constituant ainsi un ensemble scientifique de premier plan.

Le nouveau centre de R&T permettra à Safran d’accélérer ses percées technologiques dans les domaines des systèmes avancés aéronautiques, le numérique, et les matériaux et procédés et capteurs.

« En créant ce nouveau centre, Safran donne une nouvelle dimension à sa R&T en favorisant les synergies technologiques entre les différentes sociétés du Groupe, et en accroissant de 25% son investissement dans les disciplines clefs pour ses activités d’aéronautique, de défense et de sécurité », a déclaré Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran.

Safran consacre 12 % de son chiffre d’affaires à la R&D (1,6 Md€ en 2012) dont le tiers pour la R&T. Classé 3ème déposant de brevets en 2013 en France (750 brevets/ an en moyenne), le Groupe figure dans le Top 100 des Global Innovators de Thomson-Reuters.

****

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 68 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 10,5 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de 2013. Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui représentent des dépenses équivalentes à 12% de son chiffre d’affaires. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Des soldats européens en Centrafrique : pour Arnaud Danjean, " avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire "

 

20.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale


Arnaud Danjean, le président de la sous-commission Sécurité et Défense au Parlement européen, observe de près, et avec beaucoup de prudence, la décision d'envoi en Centrafrique de 500 soldats de l'UE. Car après l'accord politique, il faudra générer la force : la nationalité et la quantité de bottes qui fouleront le terrain centrafricain...

 

- Comment jugez-vous l'engagement de l'Union européenne en Centrafrique ?

" C'est une bonne chose mais ce n'est pas vraiment une surprise d'obtenir ce feu vert à une opération européenne. La semaine dernière, il y avait une quasi-unanimité en dehors des Britanniques. D'un côté, nous avons l'accord politique, le principe obtenu ; la deuxième partie va être la génération de la force, concrètement, qui met quoi ? Et là, le tour de table risque d'être plus compliqué.  Je dirais presque qu'avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire. "

 

- Avant l'accord politique, des contacts n'ont-ils pas été pris en amont ?

" Il faut savoir qu'on peut donner son accord politique sans mettre de troupes au sol. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà indiqué qu'ils n'en enverraient pas. On suit la procédure normale avec un concept d'opération que les pays ont validé. Il faut maintenant préciser la planification. Les Européens réfléchissaient sur deux scénarios : un déploiement à Bangui pour sécuriser l'aéroport, quelques points névralgiques et les grands axes de la ville, nécessitant 300 à 500 soldats, une façon de soulager le dispositif français et de le libérer pour sa mission ; un deuxième scénario plus ambitieux était de sécuriser l'axe routier allant de Bangui au Cameroun qui aurait nécessité l'envoi d'un millier d'hommes et de plus des moyens, des hélicos, des blindés. Finalement, l'accord a été trouvé sur une opération minimale. "

 

-Sur quels partenaires, la France peut-elle compter pour la suivre ?

" La France sera nation-cadre. Finalement, aucun pays n'avait suffisamment d'ambition pour cette mission. La France va devoir mettre à contribution ses partenaires. On sait que les Estoniens seront 55. Nous avons aussi des alliés très fidèles, comme les Belges. Les Polonais s'engagent ces derniers mois en faveur d'une Europe de la Défense. Maintenant, il faut qu'ils montrent que ce ne sont pas que des paroles même si c'est compliqué pour eux car ils conservent un contingent important en Afghanistan. On peut espérer que les pays du sud, le Portugal, l'Espagne, l'Italie qui ont des intérêts dans cette région, jouent le jeu. Mais ils ont aussi des difficultés financières. Or chacun paye sa quote-part. Le tour de table n'est pas si simple... "

 

- Le mécanisme Athéna de financement collectif n'est toujours pas efficace, comme les battlegroups...

" Les battlegroups restent des outils théoriques, surtout que celui actuellement en alerte est constitué autour des Britanniques... Quant à Athéna, il est compliqué de le réviser. François Hollande l'a demandé de manière assez maladroite en pensant à la Centrafrique. Il y a peu d'argent pour l'instant et toujours des réticences à aller plus loin... "

 

- Quand peut-on espérer l'arrivée des troupes européennes ?

" Maintenant, une cellule de planification européenne doit retourner sur place et affiner les besoins : combien de dizaines d'hommes, quels moyens ? Les Etats membres diront ensuite " ça je prends, ça je peux, ça non... " Fabius a parlé de fin février, ça me paraît très ambitieux. La dernière fois que l'Europe a généré une force, c'était EUTM Mali, une mission de formation, pas de combat. EUTM avait été acté politiquement en janvier et l'opération avait pu commencer fin mars-début avril. On est donc plus près d'un délai de deux-trois mois que d'un mois. Comme nous sommes dans une procédure accélérée, on peut envisager un déploiement plus rustique entre guillemets, un peu plus vite dans l'urgence. "

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris

 

 

20/01/2014 Armée de l'air

 

Dès le coup d’envoi de l’opération Sangaris donné par le président de la République en décembre 2013, l’armée de l’air et ses spécialistes de l’appui au déploiement se sont rendus en Centrafrique. Leurs missions : maintenir la capacité de la plateforme aéronautique de Bangui et permettre les manœuvres aériennes vers et depuis le pays.

 

Le 25ème régiment du génie de l’air (RGA) et le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) participent ainsi à la protection et à l’installation du camp français à Bangui, en fournissant leur expertise en matière d’infrastructures aéronautiques. Reconnaissance des terrains sommaires, réparation des pistes, nettoyage des aires aéroportuaires… Autant de défis relevés par la vingtaine de spécialistes sur le terrain.

 

« En plus des travaux, le détachement assure la garde de points sensibles et la protection de la zone en réalisant des systèmes d’obstacles sur l’aéroport », explique le lieutenant-colonel François Bouron, chef du bureau appui au déploiement au sein de la brigade aérienne d'appui à la manœuvre aérienne du commandement du soutien des forces aériennes. Et d’ajouter : « nous étions les premiers sur les lieux pour réaliser des plateformes et évaluer les capacités aéronautiques de la partie militaire ».

 

Les militaires du 25ème RGA et du GAAO appuient les opérations de la force Sangaris en assurant la praticabilité de la piste de l’aéroport international de Bangui et en réaménageant le camp militaire de M’Poko (création de plateformes logistiques, aménagement de zones de commandement et de zones vie, etc.).

Les spécialistes de l’appui au déploiement sur le pont pour Sangaris
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Algeria to hold talks with Mali rebels over peace deal

 

 

20 January 2014 defenceWeb  (Reuters)

 

Algeria will hold exploratory talks with rebel groups from neighboring Mali in an attempt to revive peace negotiations there, it said on Sunday, an initiative welcomed by Malian President Ibrahim Boubacar Keita.

 

Mali exploded into violence when Tuareg separatist fighters tried to take over the north and Islamist militants eventually occupied the region, triggering a French military intervention last year.

 

Islamist militants have been mostly driven out, but since then reconciliation with the three main rebel groups has been an elusive challenge for Keita, after a June peace deal brokered by Burkina Faso.

 

The National Movement for the Liberation of Azawad, or MNLA, declared an end to a ceasefire late last year, saying Mali had not lived up to its end of the June peace accord, which called for the rebels to disarm.

 

"These are exploratory contacts to revive dialogue in Mali," Algeria's Foreign Minister Ramtane Lamamra told reporters of the communication with rebel leaders, not specifying which groups.

 

Keita was visiting Algiers to back the initiative, Mali Foreign Minister Ould Sidi Mohamed said.

 

"Everybody should applaud this process. We want to make peace in Mali inclusive," Mohamed said.

 

He added that Algeria's efforts were not in competition with peace deals brokered by Burkina Faso.

 

"We welcome any initiative that helps boost peace," he said. "There is perfect understanding between Algeria and Mali on what to do to address common challenges for security and regional cooperation."

 

Three main rebel groups in Mali - the MNLA, the fellow Tuareg movement, High Council for the Unity of Azawad (HCUA), and the Arab Movement of Azawad (MAA) - announced in November they would merge to form a united front.

 

But there are signs of distrust within those rebel organizations that have complicated peace negotiations.

 

The vast desert region has erupted into rebellion four times since independence from France in 1960. Its light-skinned Tuareg people say black African governments in the capital Bamako have excluded them from power.

 

Neighboring Algeria, which itself suffered a civil war with armed Islamists in the 1990s that killed around 200,000 people, had pushed for a political solution in Mali, worried about militants spilling across the border into its south.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une force militaire européenne va être envoyée en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé aujourd'hui le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne en Centrafrique, en appui aux forces africaine et française, selon une source officielle.

 

Le nombre de soldats européens pourrait être compris entre 500 et 1000, pour aider les forces africaine et française présentes dans le pays à sécuriser Bangui, notamment la zone de l'aéroport.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une stèle à la mémoire des sept morts français de l'opération Serval

 

20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a inauguré dimanche une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l'opération Serval. Cette stèle est installée à l'ambassade de France à Bamako. JYLD a assisté ce lundi à un défilé militaire marquant le 53e anniversaire de la création de l'armée malienne.

 

A cette occasion, le président Keïta a annoncé la future adoption d’une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces armées maliennes divisées entre pro et anti-putschistes puis mises en déroute en 2012 par une offensive de groupes armés dans le nord du pays.

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