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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Conclusions du Conseil de l'UE sur la République centrafricaine

 

20/1/2014 CL14-005FR

 

Summary: 20 janvier 2014, Bruxelles - Conseil de l'Union européenne Affaires Etrangères Conclusions sur la République centrafricaine.

 

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:

 

"1.     L'Union européenne (UE) est vivement préoccupée par l'insécurité et l'instabilité extrême observées en République centrafricaine (RCA), tout particulièrement depuis les attaques du 5 décembre 2013 qui ont causé de très nombreuses pertes civiles, des déplacements massifs de populations, de nombreuses violations graves de droits de l'Homme et une aggravation dramatique de la situation humanitaire. Elle exprime sa préoccupation face au risque de voir le conflit centrafricain affecter les pays voisins de la RCA. Dans ce contexte, l'UE salue l'action de l'Union africaine (UA), à travers le déploiement rapide de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), et le soutien apportée à celle-ci par l'opération française Sangaris, conformément à la résolution 2127 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU). Ces efforts conjugués ont permis des progrès sécuritaires qu'il convient de consolider, condition indispensable au retour de la stabilité dans le pays.

 

2.       Convaincu de l'importance de soutenir les efforts africains en RCA et d'y renforcer l'engagement européen dans le cadre de son approche globale, le Conseil remercie la Haute Représentante pour la proposition qu'elle a formulée en vue d'une contribution active de l'UE à la stabilisation de la RCA dans le domaine de la PSDC. Le Conseil a marqué son accord politique sur la perspective d'une opération militaire PSDC et a approuvé le concept de gestion de crise à cette fin. Il a invité les instances compétentes à préparer les mesures nécessaires à l'établissement rapide de cette opération soumis à une nouvelle décision du Conseil. Cette opération contribuera par un appui temporaire, pour une période pouvant aller jusqu'à 6 mois, à fournir un environnement sécurisé, dans la région de Bangui, en vue de passer le relais à l'UA. Cet objectif prend entièrement en compte la Résolution du Conseil de Sécurité des NU 2127, et notamment une possible transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix de l'ONU.

 

           La force militaire contribuera ainsi, dans sa zone d'opération, aux efforts internationaux et régionaux de protection des populations les plus menacées et contribuera à la liberté de mouvements des civils. L'ensemble de ces efforts créera les conditions propices à la fourniture d'une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin. Le Conseil souligne que cette opération doit être basée sur une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui permet d'établir dans les meilleurs délais une opération EUFOR en RCA, en soutien aux efforts déployés par la communauté internationale, notamment l'UA, l'ONU et la France, ainsi que par les autorités centrafricaines et insiste sur l'importance d'un processus accéléré de planification.

 

3.       A cette fin, le Conseil a identifié l'OHQ UE de Larissa comme autorité de planification. Il a invité à poursuivre les travaux de planification opérationnelle, selon des procédures accélérées. Le Conseil souligne enfin l'importance d'une coordination étroite avec les partenaires, notamment les autorités centrafricaines, l'ONU, l'UA et la France, afin d'assurer une bonne coopération et complémentarité des efforts en cours en vue de restaurer la stabilité de la RCA.

 

4.       L'UE appelle à la poursuite de la mobilisation de la communauté internationale en faveur de la RCA, en particulier dans le contexte de la Conférence des donateurs sur la MISCA, qui se tiendra à Addis Abeba le 1er février 2014 à l'invitation de l'UA. Elle souligne aussi le rôle important des Nations unies en RCA.

 

5.       L'UE salue l'initiative prise par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) en vue de relancer le processus politique, dans le respect du cadre issu de l'Accord de Libreville du 11 janvier 2013, des déclarations de N'Djamena du 18 avril et du 21 octobre 2013, de la Charte constitutionnelle de la transition et de la résolution 2127 (2013) du CSNU. Elle a pris note de la démission du Chef d'Etat de la transition, Michel Djotodia, et du Premier Ministre, Nicolas Tiangaye, entérinée par le sommet régional qui s'est tenu à N'Djamena les 9 et 10 janvier 2014.

 

6.       L'UE invite la CEEAC et l'UA à poursuivre leur facilitation du processus politique. Elle rappelle aux acteurs de la transition la nécessité de travailler ensemble, ainsi qu'avec les partis politiques et la société civile, de manière inclusive et de bonne foi, pour conduire le processus de transition à son terme et permettre l'organisation d'élections au plus tard en février 2015, première étape d'un processus politique durable. L'UE est prête à soutenir la préparation et l'organisation des élections, en liaison avec ses partenaires internationaux, notamment les Nations unies.

 

7.       L'UE marque son attachement au dialogue inclusif, à la réconciliation nationale, à des processus participatifs et à la représentativité des acteurs qui doivent guider le processus de transition. Elle salue toutes les initiatives de médiation et de réconciliation engagés par les leaders religieux, indispensables pour un retour rapide à la cohabitation interconfessionnelle pacifique entre les communautés centrafricaines. Elle invite l'ensemble des parties prenantes et en premier lieu les nouvelles autorités de la transition, à chercher à résoudre les causes profondes de l'instabilité persistante.

 

8.       L'UE rappelle que tous les acteurs étatiques et non-étatiques sont tenus de respecter les droits de l'Homme et le droit humanitaire en RCA. Elle appelle toutes les parties belligérantes à cesser les attaques violentes contre la population et autres violations des droits de l'Homme et droit international humanitaire. L'UE condamne fermement l'impunité et rappelle que tous les auteurs de violations, y compris les leaders et membres de l'Armée de résistance du Seigneur et d'autres groupes armés, tels que, entre autres, les groupes ex-Seleka et anti-Balaka, doivent répondre de leurs actes devant la justice. Elle condamne particulièrement les exécutions extrajudiciaires, les mutilations, les disparitions forcées, les viols et autres formes de violence sexuelle, le recrutement et l'utilisation d'enfants par les groupes et forces armés et les attaques délibérées contre des civils en raison de leur appartenance religieuse ou ethnique mis en lumière par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. Elle salue la tenue par le Conseil des Droits de l´Homme d'une session extraordinaire le 20 janvier, consacrée à la situation des droits de l´Homme en RCA. L'UE réitère que la responsabilité première en matière de protection des populations civiles incombe aux autorités de transition de RCA. L'UE rappelle que la RCA a ratifié le Statut de Rome et que les actes qui constituent des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI). L'UE encourage la mise en place rapide de la commission d'enquête internationale, prévue par la résolution 2127 (2013) du CSNU. Dans ce contexte, l'UE réaffirme son soutien résolu à la CPI.

 

9.       L'UE reste préoccupée par la gravité de la situation humanitaire qui affecte toute la population. Elle rappelle que toutes les parties en présence doivent assurer l'accès immédiat, sûr et sans entrave des acteurs humanitaires œuvrant en RCA au bénéfice des populations, ceci dans le respect du droit international humanitaire et des principes humanitaires. L'UE et ses Etats membres, premier donateur humanitaire, resteront mobilisés afin d'accroître l'engagement financier européen en faveur de la réponse humanitaire pour subvenir aux besoins des populations les plus vulnérables, à Bangui, dans le reste du territoire centrafricain, ainsi que dans les pays de la sous-région accueillant les réfugiés centrafricains. Le Conseil salue l'action résolue, de la Commission européenne, notamment la tenue le 20 janvier 2014 à Bruxelles de la réunion de haut niveau organisée conjointement par la Commissaire Kristalina Georgieva et la Secrétaire générale adjointe des Nations unies Valerie Amos. L'UE lance un appel pressant aux membres de la communauté internationale à apporter une réponse substantielle aux besoins de base de la population de la RCA dans une approche, articulant étroitement l'aide d'urgence et l'aide au développement, et coordonnée entre acteurs humanitaires et du développement et les institutions financières internationales.

 

10.     Premier contributeur d'aide au développement en RCA, l'UE s'engage à examiner immédiatement, en coordination avec les institutions financières internationales, toutes les mesures qui permettront de reconstruire l'Etat, et de prévenir une aggravation des effets de la crise sur les populations. L'UE s'engage à étudier dès à présent les modalités d'un engagement dans le domaine de l'Etat de droit et la réforme du secteur de la sécurité. Elle prévoit par ailleurs de reprendre ses projets de coopération, dès que les conditions de sécurité le permettront, pour contribuer pleinement à la reconstruction de la RCA."

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 12:35
RESCO avec un  Caracal de l’armée de l’air et un hélicoptère américain MH60

19.01.2014 Crédit : EMA / Marine nationale

 

Le 31 décembre 2013, au nord de l’océan Indien, un hélicoptère Caracal de l’armée de l’air embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle a effectué un exercice de recherche et de secours au combat (RESCO) en liaison avec un hélicoptère américain MH60 embarqué à bord du porte-avions Harry S. Truman. La RESCO consiste à aller récupérer un équipage d’aéronef qui s’est éjecté en territoire hostile ou en mer.
Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a débuté une période de coopération bilatérale avec le groupe aéronaval Harry S. Truman fin décembre 2013 dans le but de développer l’interopérabilité en matière d’opérations aéromaritimes et participer à la sécurisation d’une région stratégique.

 

Reportage photos
 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:45
Ne pas laisser la France seule au Sahel

 

18 janvier 2014 Hélène Kohl, correspondance, Berlin (Allemagne) - Le Journal du Dimanche

 

Même si le ministère français de la Défense reste prudent, la proposition de Berlin d'envoyer des éléments de la brigade franco-allemande à Bamako marque une volonté d'aider davantage au Sahel.

 

Lors de la cérémonie des vœux à la Bundeswehr, le général Hans-Werner Fritz, chef du commandement interarmes, a surpris son auditoire. Tel que l'a rapporté le Süddeutsche Zeitung samedi, son discours fut presque entièrement consacré jeudi à la situation en Afrique "qui va bien nous occuper au cours des prochaines années". En réalité, le Spiegel révèle que des soldats de la brigade franco-­allemande (bataillons d'artillerie et de chasseurs d'Immendingen et Donaueschingen) ont été informés de leur départ prochain pour Bamako.

 

Un contingent renforcé au Mali, avec une structure de commandement franco-­allemande? Le chef d'état-major des forces armées, Volker Wieker l'a confirmé cette semaine devant la commission défense du Bundestag. La décision de Berlin doit être officialisée lundi par la nouvelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, lors d'un dîner avec Jean-Yves Le Drian à Paris.

 

La défense franco-allemand dans une nouvelle ère

 

Parallèlement, à Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Frank-­Walter Steinmeier, informera ses homologues européens au conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Berlin compte affecter des soldats armés à la protection de hangars et de l'aéroport de ­Bamako. Actuellement, la centaine d'Allemands sur place est surtout occupée à la formation de l'armée malienne ; cette mission évoluerait vers une "véritable intervention militaire".

 

Le plan d'opération doit être ficelé avant le conseil des ministres franco-allemand du 19 février. Le mois prochain, le Bundestag doit renouveler le mandat malien de la Bundeswehr. "Ce sera une formalité", assure un parlementaire. "La défense franco-allemande va entrer dans une nouvelle ère", promet un gradé. Selon plusieurs sources, l'Allemagne s'engagerait davantage sur le terrain malien, afin de contrebalancer sa timidité en Centrafrique, où pour l'instant Berlin compte seulement envoyer quatre avions de transport et de ravitaillement. "La France va pouvoir baisser sa voilure au Mali, nous complétons." En somme, en soulageant la France au Mali, l'Allemagne indiquerait qu'elle soutient ses alliés à Bangui. Un jeu de passe-passe "peu glorieux", reconnaissent en coulisse certains experts. L'Allemagne n'est pas près de faire oublier ses réticences passées.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:55
" La DGSE, outil de réduction de l'incertitude ", selon Bernard Bajolet, son directeur général

 

16.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

La parole du directeur général de la sécurité extérieure est rare. Bernard Bajolet, DGSE depuis avril 2013 (photo ministère de la Défense), souligne dans la Revue de la Défense nationale de ce mois de janvier l'importance stratégique du renseignement.

A noter que Bernard Bajolet a ajouté dans le titre de son texte que nous reproduisons ci-dessus un point d'interrogation. Une coquetterie de diplomate, assurément car il s'agit d'une ôde à la DGSE...

" Un service de renseignement comme la DGSE vise à réduire le champ de l'incertitude plutôt que l'incertitude elle-même. "

 

Les menaces, cela n'avait échappé à personne ici, " se sont multipliées, diversifiées, déplacées ". Pour le DGSE, " elles émanent de groupes terroristes, d'organisations criminelles, d'Etats et de réseaux proliférants, de pirates ". Les sources de déstabilisation sont multiples : Etats faillis, tensions sur les ressources énergétiques et naturelles, cybermenaces, espionnage. " Il ne faut pas manquer d'ajouter les crises migratoires, sinon militaires, qui naîtront peut-être de prochains dérèglements climatiques. "

Même si la possibilité de guerre interétatiques se minimise, la connaissance et l'anticipation, le renseignement donc, sont désormais jugés " essentiels ", " nécessaire ", " une priorité stratégique ", conformément aux deux derniers Livre blanc.

Bernard Bajolet présente sa définition du rôle de la DGSE : " Eviter à notre pays toute surprise stratégique, fournir à nos autorités une expertise de long terme, apporter au processus décisionnel une contribution unique et exclusive et enfin, déjouer la menace opérationnelle.

 

" Un avantage comparatif indéniable "

La DGSE présente " un avantage comparatif indéniable ". On n'en attendait pas moins de son directeur général qui met l'accent sur les énormes archives et capacités documentaires de son service : " Elle suit des pays, des enjeux, des groupes terroristes ou criminels depuis plusieurs décennies parfois. " Avec l'expertise adéquat. Bernard Bajolet le lance haut et fort : " La DGSE peut offrir des clés de compréhension du monde afin d'aider nos autorités à mieux maîtriser l'incertitude. " Et sans point d'interrogation cette fois.

" Le renseignement n'est pas tout et ne peut pas tout "

Plusieurs milliers de notes sont adressées chaque année, notes de renseignement (d'infos brutes) et notes d'évaluation (interprétées). Pour rester à sa place : " Un outil fidèle et objectif, et non servile ou pire encore, acteur de la politique étrangère et de sécurité nationale, soutenant telle ou telle option. " Bon, l'histoire ne doit pas être toujours aussi simple... Mais " le renseignement n'est pas tout et ne peut pas tout ".

Bernard Bajolet récuse ainsi l'accusation de Big Brother même si la DGSE " doit faire évoluer ses capacités d'interception en fonction des mutations technologiques ". Pour s'adapter au monde, on a renforcé la fonction décèlement et alerte précoce. 

Pour lui, un service de renseignement efficace opère " dans un cadre légal conforme aux droits français et européens, et dûment contrôlé par la représentation nationale ".

Bernard Bajolet livre deux informations chiffrées sur la DGSE : près de 6 000 agents et un budget annuel de 750 millions d'euros. L'évolution est aussi à la mutualisation avec les autres services de la coordination nationale du renseignement (CNR). La DGSE étant chef de file national (Senior Sigint, signals intelligence) en matière de renseignement électronique.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
FFDj : visite du commandant de la CTF 150

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 6 janvier2014, le général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a accueilli le Commodore Daryl Bates de la marine royale australienne, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), volet maritime de l’opération Enduring Freedom.

 

Cette rencontre avait pour objectif d’identifier les possibilités de coopération pour la sécurité maritime au large de la Corne de l’Afrique et, plus particulièrement, la lutte contre la piraterie et les risques terroristes.

 

Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force Africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent par ailleurs un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

La CTF-150 est l’une des trois composantes de la Combined Maritime Forces (CMF), coalition navale multinationale composée de 25 pays agissant pour la sécurité des eaux internationales autour de la corne de l’Afrique. La force opérationnelle navale CTF-150 a été créée en 2002 en réponse à la multiplication des attaques de pirates. Cette flotte d’environ 15 navires a pour objectif la sécurisation maritime et lutte contre toute activité illégale en mer grâce à des missions de surveillance, des contrôles et abordages de navires suspects.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, le transport de chalands de débarquement(TCD) Siroco, navire amiral de la force navale européenne Atalante a débarqué dans le port kenyan de Mombassa, deux véhicules appartenant à la mission de l’Union européenne chargé du renforcement des capacités maritimes régionales dans la corne de l’Afrique et l’océan indien occidental (EUCAP Nestor).

 

 Cette manœuvre, menée avec le concours de l’ambassade de France et des forces de sécurité kenyane, illustre l’étroite collaboration liant les missions de l’Union Européenne dans la corne de l’Afrique et l’ouest de l’océan indien.

 

Ces deux véhicules avaient été embarqués à bord du Siroco à l’occasion de son passage au large de Djibouti le 14 décembre dernier. Le lendemain, une action conjointe EUCAP Nestor et Atalante au large de la ville de Berbera avait permis la rencontre à bord du TCD d’une délégation de hautes autorités du Somaliland. [Lien vers la brève]

 

Pour le commandant de la Task Force 465, le contre-amiral Hervé Bléjean, « cette livraison de véhicules au profit de EUCAP Nestor est le parfait exemple  de la dynamique  de coopération se renforçant chaque jour entre les différentes missions de l’Union Européene sur l’ensemble de la côte Est africaine. La Force ATALANTA tient ainsi son rôle de soutien à l’approche globale  de l’Union Européenne dans cette région du monde.”

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur les problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante.La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
Atalante : livraison au Kenya de véhicules pour EUCAP Nestor
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Envoi de soldats de la brigade franco-allemande au Mali

 

18.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Selon la "Süddeutsche Zeitung", une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février.

 

Des soldats de la brigade franco-allemande vont participer à l'intervention militaire au Mali, affirme le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des sources militaires. Selon les projets encore provisoires, des soldats de la brigade franco-allemande doivent être envoyés au Mali avec une structure de commandement.

 

En République centrafricaine (RCA) le gouvernement allemand va également proposer d'organiser des transports aériens de troupes et de matériel dans la capitale, Bangui, dans le cadre d'une intervention européenne, selon la même source.

 

Jusqu'à présent, seuls des vols vers un pays voisin étaient évoqués. Interrogé par l'agence AFP, le ministère allemand des affaires étrangères n'était pas en mesure de confirmer ces informations. Rien n'a « encore été décidé », a indiqué un porte-parole. Les discussions concernant une éventuelle mission militaire en RCA sont en cours. Les ministres européens des affaires étrangères doivent se rencontrer lundi à Bruxelles.

 

Selon la Süddeutsche Zeitung, une décision sur une coopération militaire conjointe au Mali doit être prise avant un conseil franco-allemand de la défense le 19 février. Pour le moment, Berlin et Paris sont encore en train de régler les détails de cette éventuelle coopération.

 

Des soldats allemands participent à la mission de stabilisation de l'ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu'à celle de l'Union européenne consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr (l'armée allemande) doit intervenir à la mi-février.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL

 

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 2 janvier, la force Serval a repris son processus d’allègement débuté en septembre 2013 et différé pour la période des élections législatives maliennes.

 

Le 4 janvier, 2 hélicoptères Gazelle et 1 hélicoptère Tigre du groupement aéro-mobile (GAM) ont été désengagés. Le 22 décembre, 3 hélicoptères d’attaque de types Gazelle (2) et Tigre (1) ainsi qu’un hélicoptère de manœuvre Puma avaient déjà quitté le Mali. Désormais composé de 6 Puma, de 2 Gazelle et d’1 Tigre, le SGAM est directement subordonné au GTIA Korrigan.

 

Par ailleurs, la compagnie VBCI du 92eRégiment d’Infanterie (RI), qui armait la compagnie motorisée du GTIA Korrigan, a elle aussi été désengagée. Le 14 janvier, au camp Damien Boiteux de Bamako, les VBCI ont été chargés sur des transporteurs civils par les éléments du bataillon logistique (BATLOG) et du Groupement de Transport Opérationnel (GTO) de Bamako. Les blindés seront acheminés par voie routière vers le port d’Abidjan où ils seront embarqués vers la France .

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
Mali : Réarticulation du dispositif SERVAL
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:35
CEMA : rencontre avec le ministre de la Défense Afghan

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le 8 janvier 2014, l’amiral Guillaud a reçu le ministre de la Défenseafghan, le général Bismillah Khan Mohammadi. Cette rencontre était organisée à l’occasion de la commission mixte politico-militaire franco-afghane organisée àParis.

 

Le CEMA et le général Khan Mohammadi ont partagé leur évaluation de la situation sécuritaire afghane et des perspectives pour l’année en cours. 2014 sera en effet une année charnière pour l’Afghanistan, avec la tenue des élections présidentielles au printemps, la fin du désengagement des forces française engagées dans le cadre de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) de l’OTAN et le redéploiement progressif de l’Alliance dans le pays.

 

Notre coopération actuelle avec les forces armées afghanes s’inscrit dans le cadre du traité d’amitié et de coopération, signé le 27 janvier 2012, qui accompagne le désengagement des troupes combattantes françaises et garantit la continuité de notre soutien à l'Afghanistan. Cette coopération bilatérale s’appuie essentiellement sur  des actions de formation et de conseil.

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 10:45
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Du 7 au 11 janvier 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude,engagé dans la mission Corymbe, a effectué une relâche opérationnelle à Abidjan,en Côte d’Ivoire.

 

Les escales réalisées par le BPC au cours de sa mission offrent l’occasion de mettre en œuvre notre coopération bilatérale avec les pays partenaires de la zone. Ainsi, lors de son escale à Cotonou le 24 décembre dernier, le Dixmude a procédé à une livraison de fret humanitaire et de matériel destiné à notre partenaire béninois. Après avoir repris son activité opérationnelle dans les eaux du Golfe de Guinée et conduit des enquêtes de pavillon auprès de bâtiment suspectés de trafic illégaux au large du Gabon et du Nigéria, le Dixmude a effectué une nouvelle relâche opérationnelle sur les côtes ivoiriennes le 7 janvier.

 

Le 8 janvier, au lendemain de son arrivée à Abidjan, des exercices amphibies ont été conduits en coopération avec les forces armées ivoiriennes et les forces françaises de l’opération Licorne. Un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et deux chalands de transports de matériel (CTM) ont embarqué des blindés légers et des éléments provenant des deux entités. A cette occasion, un CTM ivoirien, le Tiagba, a « enradié » pour la première fois dans un BPC. En parallèle, des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) ont permis un échange de savoir-faire entre les marines françaises et ivoiriennes, dans des domaines divers tels que l’amphibie, la sécurité ou la timonerie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Actuellement, le mandat 123 est assuré par le BPC Dixmude et l’aviso Commandant l’Herminier

Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
Corymbe : interaction entre les forces ivoiriennes et françaises en Côte-d’Ivoire
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 30 décembre 2013 au 3 janvier2014, des militaires de la force Épervier ont délivré une formation à la topographie au bénéfice d’une dizaine de militaires tchadiens officiant au seinde la zone de défense locale.

 

Trois sous-officiers et deux militaire du rang du détachement Epervier stationné à Abéché (à 660km environ à l’est de N’Djaména) ont formé onze militaires tchadiens à la topographie. Utiliser une boussole, prendre un azimut, orienter, lire et se servir d’une carte, faire les rapports carte-terrain ont constitué l’essentiel de cette instruction opérationnelle. Après un parcours topographique complet en guise de test final, c’est le commandant du détachement d’Abéché, le lieutenant-colonel Liebgott, qui a remis leur diplôme aux stagiaires ayant réussi leur formation.

 

Il s’agissait du cinquième DIO conduit par la compagnie stationnée à Abéché au profit des militaires du 8e régiment d’infanterie tchadien. Les précédents DIO portaient sur les missions du combattant d’infanterie (reconnaître, éclairer, appuyer…), de la mécanique, des techniques de combat en corps en corps avec ou sans arme de poings légères, du tir de combat avec un fusil AK47.

 

Au Tchad, le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la force Épervier, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad,. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante. Parallèlement, Epervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale. La force est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiensEpervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens
Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Corymbe : Un nouveau commandant pour l’aviso Commandant l’Herminier

17/01/2014 Marine Nationale

 

Le capitaine de vaisseau Pierre de Briançon, commandant du bâtiment de projection et de commandement Dixmude et du Task group 451.02 a fait reconnaître, le 13 janvier 2014, le capitaine de corvette Benjamin Brige comme nouveau commandant de l’aviso Commandant l’Herminier en remplacement du capitaine de frégate Nicolas Molitor.

 

Cette passation de commandement était inédite, puisqu’elle s’est déroulée à Conakry en République de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe 122 à laquelle le Dixmude et l’aviso Commandant l’Herminier participent depuis plus de deux mois. Au cours de la cérémonie, le Commandant l’Herminier a eu l’honneur de recevoir à son bord Monsieur Alpha Condé, Président de la République de Guinée, accompagné de deux de ses ministres, de la plupart de ses chefs d’état-major d’armée et de l’ambassadeur de France en République de Guinée.

Issu de la promotion 1999 de l’ École navale, le capitaine de corvette Benjamin Brige, est breveté de l’École de spécialité «Lutte sous la mer» et de l’École de système de Combat et d’Armes Navales. Il a été affecté successivement sur le P400 La Moqueuse (2002-2004), sur la frégate anti sous-marine La Motte Picquet (2004-2006), sur la frégate anti sous-marine De Grasse après sa sortie de l’École de système de Combat et d’Armes Navales en 2008. En 2011, il est affecté au sein de la division Entraînement de l’état-major d’ALFAN à Brest, en tant qu’officier entraîneur du domaine lutte sous la mer. De 2006 à 2007, il a commandé le bâtiment-école Lion à Brest. Il prend aujourd’hui le commandement de l’aviso Commandant L'Herminier avec lequel il poursuivra l’opération Corymbe 122 jusque fin janvier 2014.

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Un nouveau commandant pour l’aviso Commandant l’Herminier
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:55
FIC 2014 : la Défense au cœur de la cybersécurité

 

 

17/01/2014 DICoD Economie et technologie

 

Avec pour thème « Identité numérique et confiance », le 6e forum international de la cybersécurité (FIC) se tiendra les 21 et 22 janvier prochains au Grand Palais de Lille. Tous les acteurs de la cyberdéfense seront présents pour aborder la cybersécurité sous un angle stratégique et privilégier un partenariat entre sphères publiques et privées.

 

Sensibiliser, échanger et renforcer, tels seront les objectifs du forum international de la cybersécurité (FIC) qui se déroulera les 21 et 22 janvier, au Grand Palais de Lille. À cette occasion, les acteurs de la cybersécurité présenteront leur rôle et leurs actions pour une plus grande confiance numérique au niveau européen. Parmi eux le ministère de la Défense sera largement représenté grâce à la présence de la Direction générale de l’armement (DGA), du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), du Commandement des forces terrestres (CFT) et de la Réserve citoyenne de cyberdéfense (RCC).

 

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls inaugurera cette 6e édition placée sous le haut patronage du président de la République. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sera également présent le 21 janvier et lancera en fin de journée les travaux de la seconde séance plénière intitulée « Numérique : quelle stratégie industrielle pour l’Europe ? ». Il participera ensuite à la remise des prix du livre Cyber 2014 et de la PME innovante.

 

Créé en 2007 par la Gendarmerie nationale, l’objectif du FIC est de promouvoir une vision européenne de la cybersécurité et de renforcer la lutte contre la cybercriminalité. « Au moment où l'Union européenne définit sa stratégie en matière de cyberdéfense et où la France complète et renforce son dispositif, le FIC 2014 doit nous permettre, collectivement, d'imaginer les actions de demain », précise le général d'armée Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale.

 

Ateliers, conférences, espaces VIP dédiés au networking et espace recrutement, le FIC a pour vocation d’aborder les enjeux stratégiques, juridiques, sécuritaires, industriels et technologiques liés à la sécurité dans le cyberespace. Nouveauté, un challenge de sécurité informatique mettra en lumière les nouveaux talents de ce secteur désormais incontournable. Parallèlement, une web TV sera animée tout au long du forum par Frédéric Bascuñana, journaliste spécialisé dans le numérique.

 

En 2013, le FIC avait réuni 2 400 visiteurs. Cet événement leader en Europe représente l’ensemble de l’écosystème de la sécurité numérique, alliant l'expertise des participants qualifiés (opérateurs, entreprises, juristes, chercheurs, étudiants...) à une forte présence institutionnelle.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:35
Afghanistan: adaptation de la Force PAMIR

En ce début d’année 2014, avec moins de 500 militaires, la Force PAMIR est en phase d’adaptation. La mission de mentorat d’unité opérationnelle afghane par EPIDOTE est terminée et l’hôpital militaire de campagne de KAIA voit sa structure évoluer de rôle 3 à rôle 2+.

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le début de l’année 2014 est marqué par la fin de la participation française à la mission de mentorat d’unités opérationnelles afghanes (EPIDOTE) et la réduction des capacités de l’hôpital militaire de campagne de KAIA.

 

Les militaires français ont achevé leur mission de mentorat du Kandac (bataillon) n°4 de la Mobile Strike Force afghane le 9 janvier dernier. Une vingtaine des 60 militaires français que constituait le détachement EPIDOTE, présent depuis 2002, continueront à assister les instructeurs afghans et les cadres dans les domaines du commandement, de la tactique et du tir.

 

Parallèlement, l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA a changé de configuration suite au départ de certains spécialistes, en particulier dans les domaines de la neuro-chirurgie, de l’ORL et de l’ophtalmologie. Ces domaines, nécessaires dans un hôpital de l’arrière (rôle 3) pour la prise en charge des blessés de guerre, ne se justifiaient plus. Depuis le 15 janvier, l’hôpital militaire de campagne est armé par 60 médecins et infirmiers militaires français avec des capacités opératoires, de réanimation et d’hospitalisation réduites.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan: adaptation de la Force PAMIRAfghanistan: adaptation de la Force PAMIR
Afghanistan: adaptation de la Force PAMIRAfghanistan: adaptation de la Force PAMIR
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:30
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 janvier 2014, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a conduit un exercice bilatéral avec les forces armées du Qatar, baptisé « Ocean Falcon ».

 

 Partenaire majeur dans la région, le Qatar fait partie des pays avec lesquels la France entretient une coopération militaire suivie et régulière destinée à renforcer la compréhension mutuelle et l’interopérabilité des deux armées. Cette coopération passe notamment par le conseil, l’expertise et le partage d’expérience. C’est dans ce cadre que l’exercice Ocean Falcon a eu lieu.

 

A cette occasion, l’ensemble des moyens déployés dans le cadre de la mission Bois Belleau ont été engagés : le porte-avions Charle de Gaulle, la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, le pétrolier ravitailleur (PR) Meuse, les chasseurs Rafale Marine et Super Etendard Modernisés,les avions de guet aérien avancé embarqués Hawkeye,les hélicoptères Dauphin et Caracal et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Le Qatar a mis en œuvre des Mirage 2000-5 et des Alpha Jet pour la composante aérienne et un patrouilleur pour la composante navale.

 

Malgré une météo peu favorable, ce premier exercice entre le groupe aéronaval français et les forces aériennes et navales du Qatar s’est déroulé à la satisfaction des deux parties. Des entraînements au tir, des simulations d’attaque au sol, de combat aérien, d’attaque et de défense de forces navales se sont multipliés au sein d’un large espace aérien et maritime, pour un bilan riche en enseignements,comme le souligne le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473 : « cette période d’interactions, courte mais intense, avait pour but de développer notre capacité à assurer conjointement la sécurité dans la région et la défense de nos intérêts. Au final, il s’agit d’une démonstration claire de l’efficacité de notre coopération, basée sur la confiance mutuelle et la volonté de progresser ensemble. »

 

Un VIP day,marqué par la venue à bord du porte-avions Charles de Gaulle de l’adjoint au chef d’état-major de l’armée de l’air qatarien,est venu clôturer cet exercice qui aura été une incontestable réussite.

Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:30
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi

 

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 12janvier 2014, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle  a effectué une relâche opérationnelle auxEmirats Arabes Unis, à Abou Dabi.

 

Au cours de cette période, le porte-avions a accueilli à son bord le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, Cheikh Abdallah Bin Zayed Al Nahyan.

 

Cette escale faisait suite à l’entraînement bilatéral Ocean Falcon avec les forces armées du Qatar mené du 5 au 7 janvier 2014.

 

Dans le cadre de sa mission opérationnelle « Bois Belleau », le groupe aéronaval participe à la sécurité et à la stabilité de la région du Golfe arabo-persique, en permettant d’entretenir la coopération bilatérale avec les pays de la zone. Ainsi, ayant franchi le détroit d’Ormuz début janvier, il opère dans l’ensemble de la zone accompagné de moyens complémentaires tels que les bâtiments de surface, les aéronefs du groupe aérien embarqué et l’Atlantique 2. Grâce à l’action de la frégate Forbin, il contribue également à la coordination de la défense aérienne de toute la région, en lien avec le CAOC (Combined Air Operations Center) de la base aérienne américaine régionale, située au Qatar.

 

A l’issue des derniers mouvements logistiques, les navires du groupe aéronaval ont quitté les quais émiriens le 12 janvier 2014 au matin afin de reprendre les activités opérationnelles dans la zone avec le groupe aéronaval américain du porte-avions Harry S. Truman.

Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu DhabiMission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:50
Airbus Group met en vente sa filiale de bancs d'essai aéronautique

 

17/01 Laurent Marcaillou, Correspondant à Toulouse - Les Echos

 

Cassidian Test et Services va être repris par ACE Management et l'Irdi.

 

Cela ne fait pas plaisir au personnel. La filiale de systèmes d'essais Cassidian Test et Services d'Airbus Group (nouveau nom d'EADS) devrait être vendue en juin aux sociétés d'investissement ACE Management et Institut Régional de Développement Industriel de Midi-Pyrénées (Irdi), à Toulouse. «  Nous sommes dans une phase de négociation exclusive qui pourrait déboucher à la mi-2014 », indique Thierry Letailleur, président des sociétés ACE Management et Irdi. L'homme se veut rassurant : « Nous avons un objectif de pérennité, c'est une société saine et les emplois seront préservés. »

 

Depuis plus d'un an, le groupe aéronautique cherche à vendre sa filiale de fabrication de bancs de test pour les équipements aéronautiques. Elle emploie près de 500 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 85 millions d'euros en 2012. Cassidian Test et Services possède un établissement de 250 salariés à Colomiers près de Toulouse. La PME est également présente à Elancourt (Yvelines) avec 125 salariés et détient des petits sites en Grande-Bretagne et en Allemagne. Sa filiale Get Electronique (testeurs) compte enfin 80 salariés à Castres, Cherbourg, Brest et Bagnols-sur-Cèze. Même si elle a été décidée avant, cette cession s'inscrit dans la restructuration de la nouvelle division défense et espace d'Airbus Group, qui doit supprimer 5.800 emplois en Europe.

 

Reprise par LBO

 

« D'après la direction, Airbus Group garderait une participation inférieure à 30 % dans Cassidian Test et Services », explique le coordinateur CGT du groupe, Jean-Jacques Desvignes. La société devrait être reprise par le management sous la forme d'un LBO avec le soutien financier des deux sociétés d'investissement. ACE Management gère le fonds Aerofund, constitué par les industriels (Airbus, Safran, etc.) et la Caisse des Dépôts, pour développer les sous-traitants aéronautiques.

 

L'ancrage aéronautique et régional des deux repreneurs doit rassurer les salariés, estime Thierry Letailleur. Airbus Group avait reçu en 2012 des offres du groupe indien Mahindra, puis des sociétés d'électronique Nexeya et Eolane, mais elles n'ont pas été retenues. Pour autant, le personnel ne souhaite pas quitter Airbus Group et a fait grève en juin et en octobre à l'appel des syndicats. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes plus au coeur du métier. Notre carnet de commandes atteint 123 millions d'euros et nous avons une marge opérationnelle de 5,2 %, dit Jean-Jacques Desvignes. Nous cherchons un vrai projet industriel et nous craignons un montage en LBO qui épuisera la société mère pour rembourser le rachat. »

 

Cassidian Test et Services fabrique des gros bancs de test des systèmes électroniques des avions civils et militaires d'Airbus et de Dassault (Rafale), des compagnies aériennes, des hélicoptères, des missiles de MBDA, mais aussi pour les chars Leclerc, Alstom et la SNCF.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:45
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad

 

18/01/2014 Sources : EMA

 

Les 11 et 12 janvier 2014, le général de brigade Patrick Brethous, chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), s’est rendu auprès des forces françaises déployées dans le cadre l'opération Sangaris en République Centrafricaine et dans le cadre de l’opération Epervier au Tchad.

 

Le 11 janvier en RCA, après un point de situation au camp français de M'Poko avec le général Soriano, commandant la force Sangaris, le général Brethous est allé sur le terrain à la rencontre des différentes unités déployées dans Bangui, la capitale centrafricaine. Comme chaque jour depuis le 5 décembre 2013, les militaires français de la force Sangaris étaient massivement engagés, avec pour mission principale de contrôler l’application des mesures de confiance.

 

Le 12 janvier 2014, le général Brethous s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel de la force Épervier. A son arrivée, il a été accueilli par le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR). La visite a été marquée par un point de situation et des échanges sur les activités opérationnelles ainsi que les missions de soutien confiées à la force.

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique nationale, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au TchadEMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
EMA : visite du chef du CPCO en RCA et au Tchad
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 17:50
Séminaire pour aider les PME françaises à accéder aux marchés de la défense européenne le 28 janvier à Bruxelles

 

16 janvier 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Au programme : intervention de l’Otan, de l’Agence européenne de défense, cas pratiques et exemples de succès. Deux tables rondes seront également organisées.

 

Eden (European defense economic network), cluster de la filière défense, sécurité et sûreté, organise un séminaire à Bruxelles le 28 janvier 2014, de 13h à 21 h, dans l’objectif d’aider les entreprises à conquérir de nouveaux marchés auprès de la Défense européenne. Toutes les PME françaises de défense et sécurité peuvent y participer.

 

Eden Paca (association régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur) a lancé cette initiative en partenariat avec la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne et avec le soutien du réseau consulaire. Le but est de rencontrer les institutions européennes qui comptent dans le domaine de la défense (base industrielle et technologique de défense européenne, Agence européenne de défense...), de mieux comprendre leurs mécanismes d’achats afin de pouvoir remporter des appels d’offres européens.

 

Au programme : intervention de l’Otan, de l’Agence européenne de défense, cas pratiques et exemples de succès. Deux tables rondes serviront de fil conducteur :

- Industriels des marchés de la défense, comment saisir les opportunités, comment aborder les marchés ?

- La BITDE (base industrielle et technologique de défense européenne), acteurs et process, clefs pourdévelopper les business.

 

Ce séminaire se tiendra à la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, 14 Place Louvain, à Bruxelles.

 

Les inscriptions doivent parvenir par mail à : moreau@eden-defense-cluster.com.

 

Eden, cluster des PME de défense, sécurité et sûreté, fondé en 2008, tourné vers l’export et vers l’Europe, est une fédération nationale qui compte plus de 100 PME membres. Ces entreprises représentent 8000 emplois et près d’un milliard d’euros de chiffre d'affaires, dont plus de la moitié à l’export. Les entreprises adhérentes couvrent 4 domaines d'activités complémentaires : équipements pour aéronefs, navires et véhicules ; détection, protection et surveillance ; ingénierie et essais ; protection individuelle.

 

Ces entreprises proviennent essentiellement des régions Rhône-Alpes, Bretagne, Centre et Paca. En 2012, Eden a signé une convention de partenariat avec un cluster allemand homologue, dans le but de développer réseaux et opportunités d’affaires européennes pour ses membres. Dans la même lignée, Eden continue à rechercher des rapprochements avec d’autres clusters européens

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 17:45
L'UE vient en renfort de la France en Centrafrique

 

17/01/2014 Alain Franco correspondant à Bruxelles - Le Point.fr

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE devraient donner leur feu vert lundi à l'envoi de soldats européens pour appuyer la France en Centrafrique.

 

La France n'est plus seule en Centrafrique. Lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE vont donner leur feu vert à un soutien européen à l'armée française. C'est ce que réclamait François Hollande, qui en avait fait une priorité lors du sommet européen de décembre dernier consacré à la défense.

La mission des soldats qui viendront soutenir l'armée française sera de sécuriser la zone de l'aéroport de Bangui, en incluant les camps alentour, qui accueillent, dans des conditions précaires, nombre de déplacés qui cherchent à s'y mettre à l'abri des violences intercommunautaires. "Les tensions sont latentes et palpables. La journée, les habitants de certains quartiers sont chez eux, mais, le soir, ils rejoignent les camps pour passer la nuit en sécurité", explique une source diplomatique. "À vingt kilomètres de Bangui, les violences continuent. Tout est en place pour un dérapage avec des conséquences dramatiques", reprend-il. À Bruxelles, le ton au "Service d'action extérieure", siège de la diplomatie européenne, est plus alarmant qu'au début de l'intervention française. "Elle a permis d'éviter le pire. Mais la sécurité est extrêmement fragile. Les États membres sont conscients de la gravité du problème", estime un diplomate de haut rang. "Tous les éléments sont réunis pour un génocide en Centrafrique", a même averti l'ONU, jeudi.

 

Contingent de 500 à 1 000 soldats

L'accord politique de lundi sera la première étape. Mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait donner mandat aux Européens pour agir. "Il nous faut une base juridique", dit-on. Puis viendra le moment de se compter. Paris espère "que six à douze pays feront des offres". "La Belgique enverra des troupes dès que nous aurons un cadre européen", affirme au Point.fr son ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. La Pologne, la République tchèque sont aussi sur les rangs. L'Estonie a officiellement proposé l'envoi d'un peloton d'infanterie de 35 personnes avec des véhicules blindés et une unité de soutien logistique, soit 56 soldats. C'est beaucoup au regard de la taille de son armée.

Officiellement, personne ne se risque à un objectif chiffré. Mais les fourchettes évoquées varient entre 500 et 1 000 soldats, pour une durée de quatre à six mois. Ce qui permettra aux soldats français "fixés" autour de l'aéroport de se consacrer à d'autres tâches, plus urgentes. Plus de 1 600 soldats français sont déployés depuis plus d'un mois en Centrafrique. "Nous visons un début de déploiement sous trente jours. Pour l'instant autour de l'aéroport. Mais qui sait quel sera le besoin d'ici là", indique un diplomate de l'UE. Car la situation est mouvante et "elle concerne toute la région. La route qui mène au Cameroun n'est pas sécurisée, et Yaoundé nous signale une augmentation des réfugiés qui franchissent la frontière. Il faut absolument stabiliser la situation en Centrafrique, car l'insécurité a des conséquences sur tout."

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : l'allègement de Serval est en route

 

 

17.01.204 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

L'allègement de la force Serval se poursuit patiemment depuis la fin des élections législatives au Mali. Cette fois (le 14 janvier), c'est une compagnie VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie) du 92e RI de Clermont-Ferrand qui a migré vers le camp Damien Boiteux à Bamako (photo ministère de la Défense), avant de rejoindre Abidjan par la route (sur des camions d'un transporteur privé), puis la France par la mer.

 

Les VBCI du 92e RI armaient la compagnie motorisée du GTIA (groupement tactique interarmes) Korrigan, basé à Gao, qui a mené de longues missions de sécurisation autour de la boucle du Niger. Fin décembre, une compagnie du 126e RI de Brive avait quitté le poste avancé de Kidal pour rentrer vers N'Djamena.

 

Le groupement aéromobile au Mali, devenu sous-groupement, ne compte plus que six Puma, deux Gazelle et un Tigre. Depuis la fin décembre, quatre Gazelle et deux Tigre ont quitté le sol malien.

 

Côté armée de l'air, le retour de trois Mirage 2000D à leur base de N'Djamena a entraîné le retour en France de trois Rafale.

 

Il reste environ 2 500 militaires français au Mali : la force Serval mais aussi au sein de l'état-major de la MINUSMA et dans l'opération européenne de formation de l'armée malienne, EUTM Mali.

 

L'objectif reste de revenir à 1 600 hommes mi-février, puis un millier au printemps pour assurer une force de réaction rapide antiterroriste, en complément de la mission de maintien de la paix des Nations-Unies.

 

Accord de défense et grincements

 

Après la signature prochaine d'un accord de défense avec le Mali (assistance, équipement, formation), la principale base française restera Gao. Cet accord serait signé le 20 janvier à Bamako.

 

Des opposants ont déjà noté que le 20 janvier 1961 marquait la création de l'armée malienne indépendante et donc le départ de l'armée française... La coordination d'opposition MP22 dénonce ainsi " une base juridique légale à l’occupation pérenne par des troupes françaises dont les objectifs resteront secrets pour le gouvernement malien "

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 11:55
La Défense à Balard, un modèle pour la maîtrise des dépenses (Le Drian)

 

PARIS, 17 jan 2014 – lentreprise.lexpress.fr (AFP)

 

Le nouveau ministère de la Défense, qui sera implanté à partir de 2015 à Balard, dans le sud de Paris, sera "un modèle pour la maîtrise de la dépense publique et la modernisation des équipements", a affirmé vendredi Jean-Yves Le Drian, lors d'une visite du chantier.

 

Le ministre de la Défense participait à la cérémonie marquant l'achèvement du gros oeuvre du projet. Le regroupement à Balard de l'ensemble des services du ministère va permettre une meilleure cohérence et la mise en commun des moyens de fonctionnement, a-t-il souligné: "Tous les acteurs vont se retrouver sur le même site, avec des conditions de travail assez optimales et une incitation à l'action en commun très forte."

 

Attribué en 2011 à un consortium d'entreprises conduit par Bouygues Construction, le monumental projet Balard permettra de regrouper les services de la Défense dispersés sur une douzaine de sites parisiens. Sa réalisation permet, selon le ministre, "une rigueur de gestion nettement plus forte qu'auparavant".

 

Le coût global de l'ensemble est de 3,5 milliards d'euros, dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP) de 30 ans. L'Etat devra ainsi payer une redevance annuelle de 154 millions pendant la durée du PPP. Près de 10.000 personnes des différents services de la Défense devraient être à terme regroupées à Balard.

 

Le nouveau ministère, dont la toiture principale rappelle la voilure d'un avion furtif, s'étend sur un ensemble de 420.000 m2 de bâtiments neufs (145.000 m2) ou rénovés, dans le XVe arrondissement de Paris. Trois parcelles se côtoient, avec les immeubles de bureaux de la "corne Ouest", le coeur du ministère au centre, qui accueillera le ministre de la Défense et les états-majors des armées, et les immeubles rénovés de la Cité de l'Air, à l'est.

 

Trois tours centrales symbolisent les trois armées - armées de Terre, de l'Air et Marine, qui garderont ainsi leur identité. "La sécurisation de l'ensemble du site est maximum", a assuré M. Le Drian, pour protéger ce qui sera le coeur de la Défense française.

 

La livraison du chantier doit débuter au premier trimestre 2015, avec le déménagement des premiers sites de défense disséminés dans Paris.

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 21:45
photos ECPAD et Armée de Terre

photos ECPAD et Armée de Terre

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 11 au 17 janvier 2014.

 

Compte tenu des évolutions politiques intervenues en RCA et en liaison avec la MISCA, la force Sangaris avait, dès vendredi 10 janvier, réarticulé son dispositif à Bangui à titre préventif pour contenir toute tentative de déstabilisation. Dans ce cadre, la force Sangaris s’est plus particulièrement déployée auprès des emprises gouvernementales et militaires, incluant les sites de cantonnement.

 

Dans les heures qui ont suivi l’annonce de la démission du chef d’Etat de transition centrafricain, un regain de tension a effectivement été observé dans Bangui. L’action conjointe des unités de Sangaris et de la MISCA a permis de contenir le niveau de violences.  Les tensions ont baissées d’intensité dès le lendemain.

 

Les jours suivants, soldats français et africains ont poursuivi leur effort de contrôle de zone, en patrouillant de jour comme de nuit, dans les rues de la capitale et en province. Ces patrouilles conjointes dans les différents quartiers de la capitale reçoivent un bon accueil des populations. Par ailleurs, un prudent redémarrage de la vie économique a pu être observé dans certaines zones.

 

Parallèlement, une initiative de la force Sangaris a été lancée et mise en œuvre pour la création d’un « quartier pilote » dans le 5e arrondissement de Bangui. Associant la MISCA, les ONG et les acteurs locaux, autorités civiles et religieuses, ce projet vise à favoriser le retour des déplacés chez eux en agissant sur les domaines sécuritaires, humanitaires et administratifs.

 

Les actions conjointes entre la force Sangaris et les différents détachements de la MISCA se sont ainsi multipliées.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine, aux côtés des 4400 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

photos ECPAD et Armée de Terrephotos ECPAD et Armée de Terre
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photos ECPAD et Armée de Terrephotos ECPAD et Armée de Terrephotos ECPAD et Armée de Terre

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 15:55
photo EMA

photo EMA

Depuis 2005, le ministère de la Défense a très largement augmenté ses achats en provenance des Etats-Unis via le système FMS (Foreign military sales)

 

17/01/2014 Michel Cabirol – La Tribune.fr

 

Paris fait ses emplettes de plus en plus outre Atlantique. La France a signé des contrats d'une valeur de 1,3 milliard de dollars entre 2005 et 2012. Soit une augmentation de près de 50 % par rapport à 2004.

 

Il y a les deux drones Reaper achetés en 2013 aux États-Unis... et puis il y tout le reste. Depuis 2005, le ministère de la Défense a très largement augmenté ses achats en provenance des Etats-Unis via le système FMS (Foreign military sales). Entre 2005 et 2012, Paris a passé des accords avec Washington portant sur des achats de matériels militaires pour le montant de 1,34 milliard de dollars, selon les statistiques du DoD (Department of Defence).

En seulement huit ans, le ministère a signé une enveloppe financière qui représente près de la moitié de celle passée entre les deux pays entre... 1950 et 2004 (2,84 milliards de dollars). Soit une croissance des dépenses de près de 50 % entre 2004 et 2012. Un pic est constaté en 2011 avec un volume de 530 millions de dollars et en 2012 (293,2 millions).

 

Des livraisons également en forte hausse

Sur les livraisons, la tendance est forcément à la hausse. Entre 2005 et 2012, Washington a livré pour 723 millions de dollars d'armements à Paris, contre 2,3 milliards sur la période 1950-2004. Soit une croissance des livraisons de matériels américains de plus de 30 % entre 2004 et 2012.

Cette augmentation des dépenses et des livraisons de matériels de défense vient en partie des lacunes opérationnelles constatées par les armées sur les théâtres d'opération, notamment l'Afghanistan. En 2009, la direction générale de l'armement (DGA) avait ainsi engagé 260 millions d'euros au titre des urgences opérationnelles (soit une quarantaine d'opérations notifiées) pour équiper les forces sur les théâtres d'opérations. Soit le double de 2008. En 2010 et 2011, le volume d'opérations conduites en urgence opération pour répondre à des besoins opérationnels imprévus, a baissé tant en nombre qu'en montant (seulement 20 millions d'euros en 2011, contre 170 millions d'euros en 2010).

 

Quels matériels américains

Armement : la France achète de plus en plus américain

La France a notamment commandé en 2010 un lot de missiles américain Javelin. Le contrat portait sur l'acquisition de 260 missiles et 76 postes de tir dans le cadre du dispostif FMS, le tout, pour près de 70 millions de dollars.

photo CNPI 2 BCH Souchères

photo CNPI 2 BCH Souchères

L'État-major des armées (EMA) avait également décidé l'acquisition de cinq engins d'intervention et de protection américains Buffalo de fabrication américaine, selon la procédure d'achat d'urgence opérationnelle en 2008. Ce véhicule constitue une première capacité de lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI).

Armement : la France achète de plus en plus américain

Outre les urgences opérationnelles, la France a également passé en 2010 avec l'administration américaine un contrat de modernisation de ses quatre AWACS E-3F (Airbone Warning and Control System) pour un montant de 324 millions de dollars.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:55
Le Reaper français effectue son premier vol au Sahel

 

16.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

e ministère de la Défense a annoncé ce matin qu’un des deux drones MQ-9 Reaper récemment déployés dans la région du Sahel avait effectué un premier vol ce jeudi au matin. Le drone, piloté par un équipage de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » de l’armée de l’air, n’est resté que 40 minutes dans les airs, avant de se retourner se poser sur la base de Niamey. Son indicatif « Dress Down Six » était un hommage à Antoine de Saint-Exupéry.

 

Les deux premiers drones MALE de General Atomics ont été réceptionnés par la DGA le 19 décembre dernier en Californie et ont été transportés dans la foulée au Niger. Ils devraient bientôt être déclarés opérationnels et débuter leurs missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement au-dessus de la bande saharo-sahélienne.

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