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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:56
DHC-6 Twin-Otter

DHC-6 Twin-Otter

 

13/01/2014 09:25 Communauté Défense

 

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

Par décision du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cette escadrille reprend les traditions de la F121 jusqu’alors mises en sommeil. Sœur de la F118 sur C130 Hercules et de la F119 sur C160 Transall, elle sera à n’en pas douter, la digne héritière de ses Anciens spécialisés durant la Première Guerre mondiale dans la reconnaissance de jour comme de nuit et le bombardement aérien.

 

Aujourd’hui les trois escadrilles du « Poitou » sont expertes dans les missions du commandement des opérations spéciales. Elles reconstituent les traditions du groupe de bombardement n°7 de la Première Guerre mondiale.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:55
Forces spéciales à l’entraînement

Exercice BAMBARI. Dépose des commandos par grappes. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

13/01/2014 Armée de Terre

 

Scénario : libération d’otages.

Acteurs : forces spéciales.

Résumé : Des ressortissants français sont kidnappés par des membres d’une organisation terroriste. Le commandement des opérations spéciales (COS) est mis en alerte. Site stratégique pour le succès de la mission, un aérodrome doit être investi et la zone sécurisée. Les forces spéciales interviennent. Le crash d’un hélicoptère en territoire ennemi mobilise commandos, Caracal et Gazelle. Objectif : extraction des blessés et libération des otages sains et saufs. Une mission à haut risque !

 

Reportage photos

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:45
Mali - Serval : un anniversaire en catimini

 

12/01/2014 Par Pauline Jacot (à Bamako) – LePoint.fr

 

En janvier 2013, la France rentrait en guerre au Mali pour libérer le nord du pays aux mains des terroristes islamistes, un an après, l'enthousiasme des Maliens a laissé place à l'amertume.

 

"L'essentiel de la mission a été accompli." C'est François Hollande qui s'exprime, lors de ses voeux aux armées, le 9 janvier dernier. Pour le président de la République, l'opération Serval avait plusieurs buts : mettre fin au terrorisme, sécuriser Bamako et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale. Si les deux premiers objectifs ont été atteints assez rapidement, il n'a fallu que quelques jours aux troupes françaises pour libérer les principales villes du Nord des djihadistes et pour stopper leur progression vers la capitale, le troisième est loin d'être encore une réalité. Même si le terrorisme n'est pas encore totalement éradiqué dans le pays, les groupes armés ont été déstabilisés, l'essentiel de leurs bases arrière détruites, et il semble peu probable qu'ils puissent encore agir de manière structurée même s'ils ont encore la capacité d'organiser des actions ciblées comme enlèvements et attentats.

Militairement, l'opération Serval est un succès : au plus fort des opérations, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l'opération Serval, au Mali et dans la région, près de 600 djihadistes ont été neutralisés même si, hormis Abou Zeid et quelques autres responsables, peu de grands chefs de guerre ont été capturés par les forces françaises. La majorité des Maliens remercient encore les Français pour leur intervention, mais peu comprennent encore le sens de la présence française, et la politique de la France vis-à-vis de la région de Kidal et du MNLA, groupe touareg indépendantiste du Nord, est particulièrement mal vécue.

 

Favoriser les Touaregs indépendantistes

De nombreux mouvements de jeunes, épars, se sont constitués ces derniers temps à Bamako pour dénoncer ce qu'ils appellent une politique complaisante de la France face au MNLA. Les autorités françaises en coulisse et Serval sur le terrain sont accusés de favoriser les Touaregs du MNLA en empêchant l'armée malienne de jouer sa partition dans la région de Kidal, fief touareg où, le 2 novembre dernier, deux journalistes de RFI étaient assassinés. Les manifestations, qui n'ont réuni qu'une centaine de personnes, témoignent de cette lassitude, de cette incompréhension et amertume des Maliens, qui veulent désormais que les forces françaises les laissent gérer la situation. Il est reproché à la France de n'agir que dans ses propres intérêts, une situation instable au Nord justifiant une présence militaire française, qui permettrait de garder un pied dans la région du Sahel où Areva et ses mines d'uranium sont implantées. Et puis se rapprocher du MNLA était aussi un moyen pour la France de récupérer ses otages qui étaient aux mains d'AQMI.

Mais aujourd'hui Kidal est une zone où le MNLA ne parvient pas à s'imposer et où les groupes armés divers font leur propre loi, comme l'a tragiquement démontré l'assassinat des journalistes de RFI qui sortaient du domicile d'un chef du MNLA, Ambéry ag Rhissa. Bamako et une grande partie de l'opinion publique verraient alors d'un bon oeil que Paris se montre un peu plus convaincant dans la nécessité de désarmer des groupes armés.

 

L'ONU prend le relais

La France, par le biais des forces Serval, s'apprête alors aujourd'hui à quitter définitivement la ville de Kidal après avoir renforcé sa présence le temps des élections législatives. Ils sont encore 2 500 au Mali aujourd'hui, 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Menaka, ils seront 1 500 au mois de février puis 1 000 au printemps. Un an après le début de l'intervention Serval, l'armée française passe donc le relais à la force de l'ONU, la Minusma, et à l'armée malienne. La France signera avec le Mali un accord de défense le 20 janvier prochain qui devrait lui permettre de garder une base à Tessalit, à la frontière algérienne, qu'elle demandait depuis un certain temps, pour se concentrer sur la "lutte antiterroriste".

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 12:50
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Le 7 janvier 2014, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français engagé au sein de la KFOR au Kosovo s’est déployé à Camp Cabra pour relever le contingent marocain.

 

L’EEI, armé par le 12e RC d’Olivet, est déployé à Camp Cabra jusqu’au 2 février. A partir de ce camp, les militaires français conduiront des patrouilles de reconnaissance ou de surveillance du trafic routier à la frontière entre le Kosovo et la Serbie. Ils arment par ailleurs une QRF (Quick Reaction Force) au profit de la KFOR.

 

L’EEI, dans le cadre de son mandat de la KFOR, participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du KosovoKosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:00
Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 04 au 10 janvier 2014.

 

Depuis le 4 janvier, la situation sécuritaire semble s’être apaisée en RCA, en dépit d’actes ponctuels de malveillance. La force SANGARIS poursuit son action à Bangui, comme en province, visant à rétablir un niveau de sécurité minimal et de faciliter la montée en puissance de la MISCA.

 

Les unités poursuivent les opérations de contrôle de zone ciblé aux côtés de la MISCA. Cela passe par des patrouilles dissuasives à pied, en véhicule, des actions de contrôle de cantonnement et, si besoin, de désarmement.

 

A Bangui, de jour comme de nuit, les troupes françaises maintiennent leur vigilance et se tiennent prêtes à cibler leur effort en fonction des zones de tensions identifiées. Depuis plusieurs jours, l’effort est marqué sur les 3e, 4e et 5e arrondissements de la ville, où la force agit aux côtés des unités de la MISCA.

 

Avec la montée en puissance de la force africaine, dont l’effectif est dorénavant de plus de 4400 hommes, le niveau de coopération n’a cessé de s’accroître. Aujourd’hui la force Sangaris conduit des opérations communes, en particulier avec les bataillons burundais et tchadiens de la MISCA.

 

Parallèlement, la force Sangaris poursuit la sécurisation de l’emprise de M’Poko – là encore aux côtés de la MISCA - où plusieurs milliers de déplacés sont réfugiés, afin de sécuriser la traficabilité aérienne.

 

Dans le reste du pays, le maillage du territoire est principalement assuré par la MISCA qui déploie plus d’un millier d’hommes répartis dans une dizaine de villes. La force Sangaris est quant à elle déployée à Bossangoa, d’où elle poursuit, aux côtés des soldats congolais, ses actions de contrôle de zone avec le volume d’une centaine de militaires.

 

Enfin, le 9 janvier, le général Soriano, commandant de l’opération Sangaris, accompagné de représentants de la MISCA ont rencontré les responsables civils et religieux de Bangui ainsi que d’ONG. Ensemble, ils ont abordé la question du retour des déplacés dans leurs quartiers d’origine et les modalités de reprise de la vie économique dans les arrondissements concernés.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014
Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:00
Opération Serval : retour sur un an d’opération

 

 10/01/2014 Sources : EMA

 

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes ter roristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord.

 

Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.

 

Cet engagement des armées françaises devait répondre à trois objectifs :

·       arrêter l’offensive lancée par les terroristes vers le Sud ;

·       désorganiser les réseaux et la logistique des terroristes ;

·       ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique, soutenir la remontée en puissance de l’armée malienne et assister la MISMA, transformée plus tard en MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) dans le cadre de la résolution 2011 du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

En l’espace de quelques jours, la force Serval a stoppé l’offensive des terroristes et engagé une offensive sur l’ensemble des villes au Nord de la boucle du fleuve Niger,permettant au gouvernement malien de recouvrer l’intégrité et la souveraineté du Mali.

Mi-février, l’ensemble des principales villes maliennes avaient été reprises, et la force a porté son effort dans le Nord-Est du pays afin de désorganiser en profondeur les groupes terroristes. Ces opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique. Environ 160 bâtiments et dépôts logistiques et 120 véhicules appartenant aux groupes terroristes ont été détruits. Par ailleurs, 220 tonnes de munitions et plusieurs centaines d’armement ont été saisis ; une vingtaine de tonnes de nitrate d’ammonium a été détruite.

Parallèlement, une force de l’ONU, la MINUSMA, s’est déployée le 1er juillet 2013, prenant la suite des actions conduites par la MISMA, et l’Union européenne a lancé la mission EUTM Mali au profit de l’armée malienne. La vie politique a également repris, avec l’organisation d’élections nationales à l’été 2013, puis d’élections législatives fin 2013.

L’ensemble de ces avancées a été obtenu au prix d’un engagement intensif des armées, et au prix de la vie de sept militaires français tombés au champ d’honneur. Au plus fort des combats, 4500 militaires ont été engagés dans l’opération Serval. D’un point de vue logistique, le terrain malien, extrêmement vaste (deux fois et demie la France) et soumis à de fortes contraintes naturelles (aucun accès à la mer,zone désertique, fortes chaleurs et abrasivité du terrain) a posé de nombreux défis à la force, amplifiés avec la dispersion géographique, durant une certaine période, des unités de la force. A titre d’exemple, plus de trois millions de kilomètres ont ainsi été parcourus par les logisticiens de la force, et plus de 17 millions de litres de carburant aéronautique et 3 millions de litres de carburant terrestre ont été consommés.

Aujourd’hui, environ 2 500 militaires français sont engagés sur le théâtre malien. Leur mission vise à poursuivre la désorganisation des réseaux terroristes et de leur logistique, et à accompagner la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMA) et à appuyer l’engagement de la MINUSMA.

Le dispositif de la force Serval est essentiellement réparti entre Bamako et Gao. L’état-major opératif est situé à Bamako, aux ordres du général de division Foucaud.

Les moyens terrestres sont constitués d’un groupement tactique interarmes et d’un groupement aéromobile déployés à Gao ; d’un bataillon logistique (transport, ravitaillement, maintenance, soutien santé)déployés à Bamako et à Gao  et de moyens de soutien sanitaires associés (antennes chirurgicales avancées) ;

Les moyens aériens déployés sont composés de chasseurs, d’avions ravitailleurs et de transport, et de moyens de renseignement, opérant depuis Bamako(Mali), N’Djamena (Tchad) et Niamey (Niger).

 

Chronologie

 

11 janvier 2013 : lancement de l’opération Serval au Mali, avec trois objectifs définis : mettre un coupd’arrêt à la progression des groupes terroristes, libérer l’intégralité duterritoire pour permettre à l’État d’y recouvrer son autorité et permettrel’application des résolutions internationales.

 

25, 27 et 30 janvier 2013 :(respectivement) libération des villes de Gao, de Tombouctou, et de Kidal.

 

2 février 2013 : le Président de laRépublique, François Hollande, se rend à Tombouctou et à Bamako.

 

28 mars 2013 : François Hollande annonce le calendrier de désengagement des soldats français au Mali.

 

11 août 2013 : élection du Président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

11 août 2013 : le général Grégoire de Saint Quentin quitte le commandement de la force Serval au Mali. C’est le général de division Marc Foucaud,commandant l’état-major de force de Besançon, qui lui succède.

 

19 septembre 2013 : cérémonie d’investiture du Président malien, M.Ibrahim Boubacar Keïta en présence de François Hollande.

 

24 novembre 2013 : premier tour des élections législatives au Mali.

 

15 décembre 2013 : second tour des élections législatives au Mali.

 

8 janvier 2014 : à l’occasion de ses vœux aux armées a annoncé que les« effectifs passeront de 2.500 à peu près aujourd’hui, à 1.600 au milieu du mois de février, puis déclineront jusqu’à 1.000, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait resurgir. »

Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 11:45
Les ATL2 deviennent deviennent peu à peu les anges gardiens des forces engagées au sol

Les ATL2 deviennent deviennent peu à peu les anges gardiens des forces engagées au sol

 

11/01/2014 Marine nationale

 

Janvier 2013 – janvier 2014. Un an de l’opération Serval. Une date anniversaire qui coïncide avec le passage des 3000 heures de vol effectuées par les équipages d’ ATL2 des flottilles 23F et 21F, durant 365 jours sans interruption. C’est l’occasion de faire le point sur l’engagement exceptionnel des marins de la composante « patrouille maritime » au-dessus du théâtre malien.

 

Forts d’un plan d’alerte dédié aux opérations dans la région sahélienne et d’un équipage pré positionné en permanence à Dakar, les ATL2 ont été engagés dès le début de l’opération dans des missions de renseignement et d’appui des forces terrestres. Le détachement a rapidement atteint un format inédit de 10 équipages et 6 aéronefs. L’expérience du théâtre et des opérations interarmées en Afrique a permis aux hommes de la patrouille maritime de s’insérer immédiatement dans les manœuvres aérienne et terrestre. Les équipages d’ATL2 ont ainsi effectué, grâce à cet aéronef particulièrement polyvalent, des missions de renseignement, d’appui des forces terrestres, de guidage d’aéronefs de chasse sur des objectifs terrestres, de commandement et de contrôle, et pour la première fois  en opération de bombardement d’objectifs adverses.

 

Initialement basé à Dakar, le détachement a ensuite été transféré à Niamey, au Niger. L’opération s’inscrivant dans la durée, le format du détachement a été réduit à un équipage et un avion. Le rythme des vols est néanmoins resté soutenu, en appui de la force Serval.

 

Ces succès opérationnels ne sont pas seulement dus au professionnalisme des équipages mais plus globalement à l’ensemble des acteurs du soutien technique, logistique ou administratif de la base de l’aéronautique navale de Lann Bihoué, de l’AIA Bretagne, du CEPA et du GSBdD Brest-Lorient, sans qui un tel niveau d’engagement n’aurait pas été possible. Et comme le dit le célèbre dicton, « dormez en paix, l’aéronautique navale veille ! ».

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 11:45
EUTM Mali : un nouveau bataillon en formation

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Le 8 janvier 2014, les militaires français engagés dans la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) ont débuté la formation d’un nouveau bataillon malien.

 

Cette unité, composée de 700 hommes, est le 4e bataillon dont EUTM assure la formation. Au terme des 10 semaines passées à Koulikouro, les précédents bataillons Waraba, Elou et Sigui, avaient été engagés en opérations au nord de la boucle du Niger.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 560 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission de conseil et d’assistance (Advisory Task Force-ATF) au sein du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

EUTM Mali : un nouveau bataillon en formationEUTM Mali : un nouveau bataillon en formation
EUTM Mali : un nouveau bataillon en formation
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:55
La gendarmerie se dote d'une direction du renseignement... sans trop le dire (actualisé)


10.01.2014 par Jean-Dominique Merchet
 

Le Journal officiel publie aujourd'hui un arrêté créant une sous-direction de l'anticipation opérationnelle, au sein de la Gendarmerie, un nom un peu barbare qui évite de dire "renseignement"...

 

Lorsqu'on lit le détail de son champ de compétence, les choses sont pourtant claires : cette SDAO «propose la doctrine relative aux missions de renseignement au sein de la gendarmerie» ; «traite l'information interne et externe permettant l'alerte des autorités, ainsi que le suivi des situations sensibles à court terme» ; «participe à la recherche, au recueil, à l'analyse et à la diffusion des informations de défense, d'ordre public et de sécurité nationale nécessaires à l'exécution des missions de la gendarmerie» ; «assure le traitement du renseignement opérationnel d'ordre public et du renseignement de sécurité économique en métropole et en outre-mer» ;  «anime ou participe, avec les autres sous-directions de la direction des opérations et de l'emploi, aux gestions interministérielles de crise» et «suit et coordonne l'action des unités dans son domaine de responsabilité». Cette sous-direction de l'anticipation opérationnelle est constituée du centre de renseignement opérationnel de la gendarmerie et du centre d'analyse et d'exploitation.

 

Le rôle de la gendarmerie dans le renseignement intérieur a toujours été un sujet délicat, du fait des relations parfois délicates avec la police nationale - qui estimait que ce domaine relevait de sa seule compétence via la DCRI. Or, la décision de Manuel Valls de transfomer cette direction centrale du renseignement intérieur, au sein de la Police, en une direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a changé la donne, la Gendarmerie pouvant désormais trouver toute sa place dans cette Direction générale directement rattachée au ministère de l'Intérieur. La création de la SDAO s'inscrit dans cette logique.

 

Actualisé : la SDAO serait commandée par Pierre Sauvegrain. Passé par les services et l'Elysée (mais pas par le GIGN comme écrit précédemment par erreur), il a été récemment à la tête du groupement du Finistère.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:02
La DGA lance le développement du PDL-NG

 

 

10/01/2014 DGA

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2013 pour un montant de 119 M€ les travaux de développement du pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) dont la qualification est attendue mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale.

 

Développé par Thales Optronique, ce nouvel équipement vise à disposer des moyens adaptés pour la recherche et l’identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision.

 

Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:00
Lancement du nouveau standard du programme Rafale

Le premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale

 

10/01/2014 DGA

 

A l’occasion de la visite du site Dassault Aviation de Mérignac, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d’intégration d’un nouveau standard du Rafale, dit « standard F3R ». Les négociations avaient été finalisées avec la direction générale de l’armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l’ensemble du secteur industriel de l’aviation de combat.

 

« C’est un signal très clair de notre volonté d’investir sur le Rafale, et sur tout un secteur stratégique, celui de l’aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial », a indiqué Jean-Yves Le Drian. « C’est également la garantie de disposer sur le long terme d’une ligne de produits qui répondront aux exigences de l’export. » a-t-il ajouté.

 

La logique de conduite du programme Rafale s’appuie sur des développements continus permettant d’adapter les appareils par standards successifs à l’évolution du besoin. Ce nouveau standard repose en particulier sur la prise en compte de l’intégration du missile longue portée Meteor et de la nacelle de désignation laser nouvelle génération PDL NG, mais également sur des évolutions nécessaires pour faire face à l’évolution de l’environnement à l’horizon 2018 (améliorations du système d’armement et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra…).

 

L’ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles renforce le caractère omnirôle du Rafale. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine françaises.

 

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué « M » pour la marine, 42 biplace « B » et 45 monoplace « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali.

 

Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 15:01
photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

 

10 janvier 2014 Romandie.com  (AFP / 14h53)

 

BANGUI - Au moins quatre blindés français de type Sagaie ont pris position vendredi en début d'après-midi près du palais présidentiel à Bangui, après la démission annoncée à N'Djamena du président centrafricain Michel Djotodia, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Le camp De Roux, où est cantonnée la garde de M. Djotodia depuis le début de l'opération française Sangaris le 5 décembre, se trouve non loin du palais présidentiel et de nombreuses armes lourdes y sont entreposées.

 

Les forces françaises et les détachements de la force africaine (Misca) étaient également très visibles en ville dans l'après-midi.

 

Le président Djotodia, accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences interreligieuses dans son pays, a démissionné vendredi à N'Djamena sous la pression des dirigeants d'Afrique centrale qui l'y avaient convoqué pour un sommet extraordinaire.

 

Dès que la nouvelle de la démission du président Djotodia est parvenue à Bangui, les principaux boulevards de la ville se sont vidés et sont restés déserts, témoignant de la peur persistant.

 

Au camp de déplacés de l'aéroport de Mpoko, où son massées 100.000 personnes, majoritairement chrétiennes, venues se placer sous la protection de l'armée française, certains retrouvaient espoir, comme Tertus Ngoutou: je suis très fier de la France et du Tchad. (le président tchadien) Idriss Déby s'est ressaisi. J'espère que dès ce soir on pourra de nouveau coexister avec les musulmans, ajoutait-t-il, se disant déterminé à rentrer chez lui avant dimanche.

 

D'autres demeuraient méfiants. Il n'y a pas encore la paix. On n'est pas rassuré. Il faut que les Séléka soient tous désarmés, demandait Jean Sisa.

 

Plusieurs milliers d'habitants de Bangui avaient manifesté vendredi matin, avant la démission de Michel Djotodia, contre son retour en Centrafrique.

 

Aux cris de Djotodia démission, les manifestants étaient massés aux abords du quartier de Boy-Rabe, non loin de l'aéroport, sous la surveillance de soldats français et de la Misca.

 

Nous voulons la démission de Djotodia. Il nous faut une nouvelle personne pour diriger le pays, réclamait un manifestant. Ce petit maladroit nous a tués, massacrés. Qu'il reste à N'Djamena, disait un autre, prénommé Thibault.

 

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka, dirigée par M. Djotodia, la Centrafrique a été emportée dans une spirale de violences communautaires et interreligieuses, qui ont provoqué des déplacements massifs de populations et uen crise humanitaire sans précédent dans le pays.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 14:40
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

10.01.2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a signé un chèque d'environ 1 milliard d'euros pour améliorer les performances du Rafale. L'avion de combat de Dassault Aviation sera équipé du missile air-air Meteor et d'une nouvelle nacelle de désignation laser (Pod).

En dépit du dernier échec du Rafale au Brésil, la France croit toujours aux chances de l'avion de combat de Dassault Aviation à l'export. Et continue de l'améliorer. A l'occasion de la visite du site de Mérignac de Dassault Aviation, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d'intégration d'un nouveau standard du Rafale dit F3R, comme il l'avait annoncé en novembre dans une interview à "La Tribune". Les négociations ont été finalisées avec la direction générale de l'armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, "environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l'ensemble du secteur industriel de l'aviation de combat", a expliqué le ministère de la Défense.

"C'est un signal très clair de notre volonté d'investir sur le Rafale et sur tout un secteur stratégique, celui de l'aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial", a indiqué Jean-Yves Le Drian. "C'est également la garantie de disposer sur le long terme d'une ligne de produits qui répondront aux exigences de l'export", a-t-il précisé. C'est clair, l'actuel gouvernement ne lâche pas ce fleuron de l'industrie nationale. Les meilleurs espoirs de vente du Rafale restent le Qatar et l'Inde. A moyenne échéance, les Emirats Arabes Unis et la Malaisie.

 

Le missile Meteor à bord du Rafale

Comme pour tous les précédents avions de combat français, le programme Rafale s'appuie sur des développements continus permettant d'adapter l'appareil par standards successifs à l'évolution du besoin. Ce nouveau standard repose notamment sur l'intégration du missile air-air longue portée Meteor (MBDA) et de la nacelle (ou Pod) de désignation laser nouvelle génération PDL NG, développée par Thales et dont le contrat a également été notifié le 30 décembre pour un montant de 119 millions d'euros. Le missile Meteor "très performant sera d'une efficacité maximale grâce au radar dit à antenne active qui équipe les Rafale livrés en série depuis mi-2013", a expliqué Dassault Aviation dans son communiqué.

La qualification du PDL NG est attendue "mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale", a précisé la DGA dans un communiqué séparé. Ce POD sera utilisé principalement pour la mise en œuvre des frappes air-sol, de jour comme de nuit. Développé par Thales Optronique, il vise à disposer de moyens adaptés pour la recherche et l'identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision. Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

 

Des évolutions qui renforcent sa polyvalence

Le standard F3-R du Rafale permet également des améliorations nécessaires pour faire face à l'évolution de l'environnement à l'horizon 2018 : améliorations du système d'armement à l'image de la bombe AASM (Armement Air Sol Modulaire) de Safran, et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra... La version à guidage terminal laser des bombes AASM est particulièrement adaptée aux cibles mobiles. Cette famille d'armements à guidage principal GPS et propulseur additionnel a notamment permis au Rafale, pendant les opérations en Libye (2011), de détruire des objectifs à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, avec une précision métrique.

L'ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles "renforce le caractère omnirôle du Rafale", a expliqué le ministère. En clair, sa polyvalence. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l'attaque au sol et la défense aérienne. Le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d'objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. "C'est aussi le premier appareil conçu dès l'origine pour opérer aussi bien à partir d'une base terrestre que depuis un porte-avions", a également rappelé le ministère.

 

180 Rafale commandés

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué "M" pour la marine, 42 biplace "B" et 45 monoplace "C" pour l'armée de l'air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali. Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation (maître d'œuvre), Thales (électronique), Safran (motoriste) et MBDA (missilier). Au total, 500 entreprises françaises sont associées au programme Rafale.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:56
MBDA-built MdCN missile

MBDA-built MdCN missile

 

10 January 2014 naval-technology.com

 

DCNS has tested loading of a model of the Missile de Croisière Naval (MdCN) naval cruise missile in cooperation with the French Navy crew of the third Frégate Européen multi-mission (FREMM)-class frigate Normandie.

 

During the loading trials, conducted at the company's dockyard in Lorient, Brittany, France, the DCNS technicians and French Navy crew demonstrated the loading of a model of the MdCN naval cruise missile.

 

The crew's ability to safely load the cruise missiles of board the FREMM frigates has also been demonstrated as part of the trial.

 

DCNS FREMM programme manager Anne Bianchi said: "Talks are ongoing with government services to set up a first firing of the MdCN from the ship, which could take place as early as this year."

 

MBDA received a contract from the DGA in 2006 for the supply of 200 MdCN naval missiles for installation on to the French Navy's Frégate Européen multi-mission (FREMM) ships and its Barracuda nuclear-powered attack submarines by 2014 and 2017 respectively.

 

The naval variant of the Storm Shadow / SCALP air-launched cruise missile system is being developed in two configurations; the first being a vertical launch from the FREMM vessels using the compact A70 vertical launcher, while the other is a submarine configuration, where the weapon can be launched through torpedo tubes.

 

The MdCN missile, capable of destroying infrastructure targets of high strategic value, underwent its first in-flight test from a vertical launcher in May 2010, while the first submarine trial was conducted successfully in June 2011.

 

The loading trial has been conducted at request of the French Direction Générale de l'Armement's (DGA), with the assistance of MBDA, the developer and supplier of the missile as well as the launcher installation

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:55
French Navy Integrates UAVs in Naval Combat Management System

S100 Camcopter hovering above OPV L’adroit approaching landing on the vessel’s aft deck. According to the drone detachment chief, Commander Marc Grozel, the drones practically doubled the surveillance area the vessel could cover on its recent European Union borders security (FRONTEX) mission performed in September 2013. Photo: French Navy

 

January 10, 2014 by Tamir Eshel - defense-update.com

 

The French defence procurement agency (DGA) and naval shipbuilder DCNS have completed a series of sea trials validating the functional integration of an unmanned aerial system operating as part of the combat system of a naval vessel. The four day test was conducted from 9-13 December 2013 as part of the SERVAL unmanned air systems (UAS) programme. (SERVAL: Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger – translated to: shipboard reconnaissance system – light air vehicle)

Following sea trials on board the L’Adroit Gowind-class Offshore Patrol Vessel, the DGA, the French Navy and DCNS validated all functional blocks between DCNS’s Polaris combat system and the Camcopter S100 VTOL UAV developed by Schiebel of Austria. Based on the results of the trials, the DGA has issued DCNS with a permit to fly for the Camcopter S100.

S100 landing on the flight deck of the French OPV L'Adroite. The small unmanned rotorcraft performed over 200 landings on the vessel during the first sea trials phase conducted in the summer of 2013. Photo: French Navy.

S100 landing on the flight deck of the French OPV L’Adroite. The small unmanned rotorcraft performed over 200 landings on the vessel during the first sea trials phase conducted in the summer of 2013. Photo: French Navy.

The Camcopter mission chief operates the S100 payload from the bridge of the OPV L'adroit. PHOTO: French Navy

The Camcopter mission chief operates the S100 payload from the bridge of the OPV L’adroit. PHOTO: French Navy

Launching and recovering a UAV from a warship presents many complex challenges. The successful physical and functional integration of a tactical VTOL (Vertical Take-Off and Landing) UAV on board a surface combatant by DCNS, with no impact on flight safety, represents a major breakthrough for naval air forces. For these tests, L’Adroit’s single mast architecture, spacious flight deck, and helicopter hangar provided a great benefit.

Following the tests on board the L’Adroit the French Navy plans to further test SERVAL on board the La Fayette. Operation from a frigate would be much more challenging, as the physical integration such as antenna positioning, data link integration, and space provisions for operational crew, maintenance and support are more limited. The functional integration of data from the drone in the combat system becomes imperative.

The tests were designed to evaluate the performance of the DIOD-A module, developed by DCNS and integrated on this occasion with the Polaris combat system, for managing UAV payload data (from electro-optical sensors in this case) in real time. A further aim was to demonstrate that the interface between the UAS and the ship’s combat system has no impact on flight safety.

The test validated that the module has met all DGA requirements, and therefore, can now deliver significant operational enhancement for the combat management system through the employment of VTOL UAV.

“Thanks to its optical camera and long battery life, it allows you to see beyond the horizon, and greatly increases the potential that has the patrol patrol,” says Commander Luc Regnier, Capitaine of L’Adroit. The drone detachment chief, Commander Marc Grozel added that back in September 2013, when L’adroit assumed missions under the European Union borders security mission (FRONTEX), the vessel could double the surveillance area it could cover without the drones.

Full integration of UAV data into the combat management system and the operational integration of the UAV operator into the CIC (Combat Information Centre) turn the UAV into a ‘telescopic arm’ of the ship, extending its operational capabilities by providing real-time data from the theatre of operations beyond the range of its onboard sensors. A UAV with an optronic payload constitutes an offboard sensor platform that can relay data back to the host ship to identify threats from pirates, for example, or to monitor fishing vessel inspection operations.

Navies in Europe and around the world are expressing strong interest in offboard sensor systems. The sea trials have successfully validated integration of a VTOL UAV with a surface combatant for the first time in Europe.

The French Navy is evaluating the use of drones on board its vessels towards the SDAM System (Naval Aerial Drone) to be implemented by 2020. SDAM is likely to be larger than the S100, and carry multiple sensors including maritime surveillance radar.

L'adroit at sea during the S100 integration evaluation, December 2013. The inset view shows the vessel as the S100 approaches to land, during sea trials in 2011. Photos: French Navy

L’adroit at sea during the S100 integration evaluation, December 2013. The small drone can be seen on the flight deck at the aft. inset view shows the vessel as the S100 approaches to land, during sea trials in 2011. Photos: French Navy

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:50
CRR-FR : passation de commandement à Lille de l'alerte OTAN

10.01.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

CRRFRGalMargail.jpgLe quartier général du Corps de réaction rapide France (QG CRR-FR) a pris le commandement de la composante terrestre de l'alerte NRF (Nato Response Force) le 1er janvier pour toute l'année 2014. Une cérémonie de passation de commandement se déroulera mardi 14 janvier à la citadelle Vauban à Lille.

 

Cette cérémonie de passation de commandement se déroulera entre l'ARRC (Allied Rapid Reaction Corps), l'état-major britannique responsable de l'alerte NRF en 2013, et le QG CRR-FR. Le général britannique Evans, commandant l'ARRC, remettra le drapeau de l'alerte NRF au général Margail (photo La Voix du Nord).

 

On annonce à cette cérémonie le voisin géographique lillois, le général Bertrand Clément-Bollée, commandant des forces terrestres. L'Alliance Atlantique sera représentée par le général américain Ben Hodges, commandant le Landcom, le commandement des forces terrestres basé à Izmir en Turquie, et une autorité du Joint Force Command de Brunssum au Pays-Bas, qui est à la tête interarmées de la NRF en 2014.

Certifié lors de l'exercice finale Steadfast Jazz en Pologne début novembre, le QG CRR-FR pourrait être l'état-major commandant une composante terrestre allant jusqu'à 30 000 soldats. La France fournira également le bataillon NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique) de l'alerte NRF avec le 2e régiment de Dragons de Fontevraud l’Abbaye dans le Maine-et-Loire.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:55
Marine nationale : Piriou et DCNS vont fabriquer trois bâtiments multimissions

 

09.01.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord- Défense Globale

 

Réunis dans une coentreprise née au printemps (Kership), Piriou et DCNS ont remporté le contrat pour la fourniture de trois navires hauturiers multimissions destinés à l'outre-mer (image Piriou/B2M) et à remplacer les antiques BATRAL (bâtiments de transport légers). Il existe une option pour un quatrième bateau et des prestations de maintenance associées. Ces B2M (bâtiments multimissions), de 65 m de long et de 1 500 tonnes, seront livrés entre 2015 et 2016.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a commandé ces trois B2M à Piriou et DCNS le 30 décembre. L'entreprise de Concarneau (1 000 personnes dont 300 en France, 135 M€ de chiffre d'affaires en 2013, 400 bateaux livrés depuis 1965), Piriou, est en charge de la conception et de la réalisation des navires. DCNS (13 200 salariés, 2,9 milliards d'euros de CA) a mené les études à caractère militaire, la fourniture des systèmes de communication embarquée (SITIP) et sera en charge de la maintenance en conditions opérationnelles (MCO) des bateaux pour 6 ans.

 

Ces B2M seront déployés en outre-mer pour des actions de l'Etat en mer : surveillance et protection des intérêts français dans les zones économiques exclusives (pêche, immigration illégale, narcotrafic, piraterie), sauvegarde et assistance des des populations, projection de forces (20 personnes, deux 4x4, armes et munitions), mise en œuvre de plongeurs et d'équipement (drones) pour des interventions sous-marines, remorquage jusqu'à 30 tonnes.

 

Les B2M sont armés par un équipage de 20 marins, d'un déplacement d'environ 2 300 tonnes en charge, pouvant atteindre une vitesse de 13 nœuds. Ces bâtiments permettront d'effectuer des missions de 30 jours sans ravitaillement, et seront en mesure de naviguer 200 jours par an.

Pascal Piriou, le PDG du groupe, a apprécié dans un communiqué : « Cette commande était fondamentale pour nous. D’abord sur le plan pratique car nous en avions besoin pour éviter un creux de charge en 2014, mais aussi bien sûr sur le plan stratégique puisque qu’elle donne corps à notre collaboration avec DCNS qui se voit ainsi mise sur orbite avec de belles perspectives à suivre, notamment à l’export. »

 

A noter d'un point de vue administratif que l’offre conjointe de Piriou et DCNS a été effectuée avant la création du groupement Kership. Il faudra donc l'accord de l’Etat pour permettre le transfert du contrat vers Kership.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:54
Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

 

10/01/2014 st-cyr.terre.defense.gouv.fr

 

Chaque semaine, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan vous proposent de découvrir les officiers de la Grande Guerre à travers un objet issu des collections du Musée du Souvenir. Le commandant Tristan Leroy, conservateur du musée et le commandant Michael Bourlet, chef du département histoire des Écoles vous proposent ainsi la présentation d’un objet ayant appartenu à un officier ayant participé à la Grande Guerre, des éléments biographiques et des explications sur le contexte historique. Cette semaine, retrouvez la paire de jumelles du commandant Sallerin.

 

L’objet :

 

Paire de jumelles réglementaire pour l'Infanterie et la Cavalerie, « Extra lumineuse » à facteur de grossissement 7, fabriquée par la maison « Huet » à Paris. Le Numéro de série est gravé près de l'objectif gauche : 22394 - Modèle IC.MG (pour « Infanterie et Cavalerie, Matériel de Guerre »).

 

Le corps des jumelles a été très sérieusement endommagé par le projectile qui blessa Paul Sallerin en janvier 1915, le rendant presque aveugle. On mesure à l’état de ces jumelles la violence de l’impact. Le métal est percé en plusieurs endroits. Le cuir de revêtement et une partie des optiques côté droit ont été arrachés. On devine la trace de deux plaquettes de laiton, également arrachées, qui étaient vissées sur la partie supérieure des jumelles et portaient les silhouettes gravées d’un fantassin et d’un cavalier, associées à des repères gradués permettant à l’observateur d’évaluer les distances.

 

L'étui est en cuir, de section ovale et muni d'une bandoulière fermée par une boucle métallique à ardillon au corps guilloché, identique à celle fermant le couvercle de l'étui. L'arrière est muni de deux passants de ceinturon.

 

L’officier :

 

Né le 5 janvier 1878 à Douai (Nord), Paul Sallerin s’engage à Versailles le 28 octobre 1897 avant d’intégrer l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Saint-cyrien de la promotion de Bourbaki (1897-1899), il est ensuite affecté au 110e  régiment d’infanterie en octobre 1899. Promu lieutenant, il est admis à suivre les cours de l’école supérieure de guerre (session 1908-1910) dont il sort breveté d’état-major. En 1914, il est capitaine au 126e  régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde. Parti en campagne avec son régiment, il est promu chef de bataillon à titre temporaire le 28 septembre 1914. A plusieurs reprises, il s’illustre au feu à la tête de son bataillon. Il est grièvement blessé au combat le 1er janvier 1915. Il est touché par une balle alors qu’il observe le terrain avec ses jumelles pour rechercher des objectifs pour l’artillerie. Devenu aveugle à la suite de cette blessure, il est mutilé de guerre à 100 %. Néanmoins, il est maintenu en activité. Après la guerre, il enseigne l’histoire militaire à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Promu lieutenant-colonel, il est retraité en 1937 et décède à Limoges le 9 juillet 1959.

 

Le  contexte :

 

Le bilan humain de la Première Guerre mondiale est particulièrement lourd. Aux 9 millions de morts s’ajoutent presque autant d’invalides. L'emploi massif des tirs d'artillerie, des bombes, des grenades et des gaz de combat mais également les spécificités de la guerre des tranchées où la tête du combattant se trouve souvent la partie du corps la plus exposée, sont autant de facteurs qui expliquent le nombre important des blessés de la face et la gravité des blessures. On compte en Europe, au lendemain de la guerre, environ 6,5 millions d'Invalides, dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras et blessés de la face. Le chef de bataillon Sallerin est de ceux-là, que l’on surnommera les « gueules cassées » à partir du 21 juin 1921, date de création de l’union des blessés de la face présidée par le colonel Yves Picot.

 

 

Objet associé :

 

Cliché représentant le lieutenant-Colonel Sallerin, alors professeur d’histoire militaire à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il porte l'uniforme bleu horizon modèle 1922 avec ceinturon et bélière. Les pattes de collet de l'ESM brodées en cannetille d’or sont visibles sur le col de sa tunique et le revers de sa capote portée ouverte.

 

Il porte la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur, la Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes, la Croix de Guerre belge avec une palme, la médaille d'officier des Palmes Académiques, la médaille commémorative 1914-1918, la médaille interalliée de la Victoire 14-18 et la Croix de Chevalier de l’ordre impérial russe de  Saint-Stanislas.

 

Cette photographie datant des années 1930 est signée « Nadar », (du temps de Paul Nadar, qui avait repris l’atelier de son père, Félix Tournachon dit Nadar, pionnier de la photographie et auteur de clichés très célèbres représentant de nombreux artistes de la deuxième moitié du XIXème siècle).

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:50
Les présidents français et allemand le 3 août en Alsace pour le centenaire de la 1ere Guerre mondiale

 

10 janvier 2014 Romandie.com  (AFP)

 

BERLIN - Les présidents français, François Hollande, et allemand, Joachim Gauck, se retrouveront le 3 août en Alsace pour marquer le centième anniversaire de la déclaration de la Première Guerre mondiale, a annoncé vendredi un porte-parole de la présidence allemande.

 

Le président fédéral se rendra le 3 août à Vieil-Armand (Hartmannsweiler Kopf en allemand) où est érigé un monument en souvenir des combats qui s'y déroulèrent durant la Guerre 14-18, a indiqué une porte-parole de la présidence à l'AFP à Berlin.

 

Une cérémonie germano-britannique, à laquelle Joachim Gauck et François Hollande participeront également est prévue le lendemain à Liège en Belgique.

 

Situé dans les Vosges, le site du Vieil-Armand est l'un des hauts lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale où soldats allemands et français se sont affrontés pour l'Alsace. Les combats les plus violents s'y déroulèrent en 1915.

 

Des bâtiments et tranchées témoignent encore aujourd'hui des horreurs vécues durant la Grande Guerre.

 

Souvent considérée comme la première guerre totale de l'histoire, ce conflit a aspiré près de la moitié de la population mondiale dans un cycle de violence sans précédent par son ampleur et son intensité. Il fit en 52 mois quelque 10 millions de morts et 20 millions de blessés sur les champs de bataille, et des millions de victimes parmi les populations civiles occupées, affamées ou déportées, dont un million d'Arméniens systématiquement massacrés par les forces turques. Sans compter les millions de morts que provoquèrent jusqu'en 1923 les contrecoups du séisme en Russie, en Europe orientale, en Turquie et jusqu'en Irlande.

 

Quatre des plus grands empires de l'époque -russe, allemand, austro-hongrois et ottoman-- disparaitront dans la tourmente, redessinant la carte politique du monde avec l'apparition de dizaines de nouveaux pays et d'idéologies nouvelles : communisme, fascisme, nazisme, anticolonialisme, pacifisme, dont l'affrontement avec les démocraties occidentales triomphantes marquera les relations internationales pendant des décennies.

 

Vainqueurs ou vaincus, les Européens sortirent du conflit ruinés économiquement, politiquement et moralement.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:30
Les satellites français, les composants américains et les soupçons des Émirats arabes unis

 

09/01 Par François Chignac - euronews.com

 

La NSA et son programme tentaculaire de surveillance Prism vont-ils faire capoter un important contrat de défense signé en juillet dernier entre la France et les Émirats arabes unis (EAU) ? Un site américain spécialisé n’affirme rien d’autre.

 

DefenseNews avance que les émiratis ont décelé une part “obscure” au sein de deux satellites français d’observation qui doivent être livrés aux Émirats arabes unis en 2018. Ils contiendraient des “mouchards”. En d’autres termes, des composants d’origine américaine dotés de porte-dérobées informatiques – backdoor – permettant d’intercepter les communications entre les satellites et la station de réception au sol. De quoi compromettre la sécurité des transmissions et conforter les révélations “orwelliennes” d’Edouard Snowden.

 

L’information est distillée par un haut responsable émirati. Sous couvert d’anonymat, il affirme au site américain que la découverte a été signalée en septembre et qu’il aurait été demandé à la France de changer ces composants. “Si ce problème n’est pas résolu, nous sommes prêts à annuler tout le contrat” ajoute-t-il.

 

Des révélations qui interviennent un peu moins de six mois après un succès personnel du ministre français de la Défense. Le 22 juillet, Jean-Yves Le Drian ramenait des Émirats arabes unis un contrat de 700 millions d’euros portant sur la livraison des deux satellites d’observation construits par Airbus Defence and Space (ex EADS Astrium) et Thales Alenia Space (TAS). Signature que Paris se targuait d’avoir soufflé à l’américain Lockheed-Martin, réputé coriace en la matière. Pour ce faire, le ministre français de la Défense s‘était rendu à plusieurs reprises aux Émirats et n’avait pas lâché l’affaire, malgré la perspective d’un échec à la mi-juillet. Signature, enfin, qui mettait un terme à cinq années de contrats moins ambitieux sur le marché des ventes d’armement de la France aux Émirats arabes unis.

 

Mais ces révélations en étonnent plus d’un. La source de DefenseNews affirme que les Émirats arabes unis se sont tournés vers des entreprises russes et chinoises après avoir découvert le pot aux roses. Leurs satellites sont moins chers, certes, mais n’offrent aucune garantie supplémentaire en matière de sécurité. Par ailleurs, Moscou et Pékin entretiennent de bonnes relations avec l’Iran ce qui est loin d‘être le cas d’Abu Dhabi.

 

Les américains seraient-ils donc à la maneouvre pour faire capoter le contrat connu sous le nom de Falcon Eye ? On voit mal leur intérêt. Les backdoors existent dans bon nombre d‘équipements livrés à l‘étranger. Ils permettent de rendre inopérant un matériel si l’acquéreur se retourne contre le vendeur. Dans le cas des satellites, ils seraient utilisés pour empêcher certaines fonctions d’observation bien plus que pour les détourner. Pourquoi une agence de renseignement américaine voudrait intercepter des images obtenues via un satellite d’observation étranger ? Le Pentagone est déjà bien pourvu en la matière. Par ailleurs, les Émirats arabes unis sont de bons clients de l’industrie américaine de l’armement. Les composants américains sont déjà légions dans le ciel des Émirats. Et si les Américains souhaitent vraiment savoir quelles sont les zones qui intéressent les EAU, l’information est peut-être simple à obtenir d’un pays allié comme les Émirats arabes unis.

 

Reste l’hypothèse commerciale. Le contrat Falcon Eye était initialement d’un montant supérieur. En juillet dernier, les industriels français ont revu leurs prix à la baisse. Sous quelles conditions ? Et quels accords d’offsets – échange industriels, investissements et productions sur place – ont-ils été consentis ?

 

Il se murmure que les étranges informations de DefenseNews pourraient relever de l’intoxication. En vue, peut-être, de renégocier les termes de l’accord.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 11:55
Vœux aux armées et au monde combattant du président de la République


10/01/2014 armée de l'air

 

Monsieur François Hollande, président de la République, a présenté ses vœux aux forces armées sur la base aérienne 110 de Creil ce mercredi 08 janvier 2014.

 

Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Monsieur Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées, et le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, ont accompagné le président de la République.

 

Après les honneurs, Monsieur François Hollande a visité des unités comme le centre national de ciblage (CNC) 34/664, le centre de formation et d’interprétation interarmées de l’imagerie (CF3I) 24.664 ainsi que le 13erégiment de dragons parachutistes de Pau.

 

 

Le président a ensuite rencontré les pilotes de chasse et les mécaniciens assurant la permanence opérationnelle. À cette occasion, il a pu suivre en direct le décollage d’un Mirage 2000. Ces aviateurs en alerte sont des acteurs de la police du ciel et de la protection de l’espace aérien français.

 

Le discours présidentiel fut prononcé devant 1700 personnes, civiles et militaires : «C’est par vous que la France peut porter un message universel qui est celui de la paix, de la sécurité et de la stabilité. C’est la raison pour laquelle je vous adresse non seulement mes meilleurs vœux de réussite pour vos projets professionnels, personnels et familiaux, mais je vous renouvelle ma confiance, mon soutien et ma reconnaissance pour tout ce que vous faite pour le pays…»

 

Retrouvez le discours du président de la République en intégralité et en vidéo sur le site Internet de l’Élysée.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 11:55
photo EMA

photo EMA

 

10 janvier par Jean-Dominique Merchet

 

Sa nomination pourrait intervenir en février. Ce cavalier est le frère de Philippe de Villiers.

 

Selon plusieurs sources concordantes, le général Pierre de Villiers pourrait succèder à l'amiral Edouard Guillaud au poste de chef d'état-major des armées (Cema). Cette nomination pourrait intervenir dès le mois prochain. Ce choix n'est pas définitif, même s'il semble "sûr à 95%".

 

Pierre de Villiers est toutefois bien placé pour savoir que les politiques changent parfois d'avis au dernier moment : en 2010, il avait été quasiment désigné au poste de chef d'état-major particulier du président de la République avant que le général Puga n'y soit nommé, au terme de dix jours de vacance du poste. Une certaine prudence est donc de mise... Néanmoins, ce choix semble aujourd'hui cohérent.

 

Un autre général, Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, a longtemps été favori pour ce poste et, en haut lieu, on reconnait qu'il en a toutes les qualités. Un seul problème : son âge. A 54 ans, sa nomination bloquait le poste de Cema pour près de 7 ans. Et il a encore le temps d'y prétendre, alors qu'il n'est à la tête de l'armée de l'air que depuis l'été 2012. Le nom d'un autre officier général a été avancé, l'amiral Rogel, chef d'état-major de la marine.

 

Pierre de Villiers, 57 ans, est le major général des armées (MGA), c'est-à-dire le véritable adjoint du Cema, avec lequel il a établi une relation de grande confiance. La continuité va donc prévaloir. Il est en effet l'un des principaux acteurs des réformes en cours dans la défense et les armées au sein du Comité de cohérence de conduite du changement (C4). Il pourra donc poursuivre cette tâche, comme le souhaite le ministre de la Défense, tout en réalisant le déménagement vers Balard, en 2015.

 

Cavalier, Pierre de Villiers a servi dans la "lourde". Il a notamment commandé le 501-503ème régiment de chars de combat à Mourmelon, puis la 2ème brigade blindée. Il a servi au Kosovo et en Afghanistan, avant d'être chef de cabinet militaire du Premier ministre François Fillon. Pierre de Villiers est un homme discret - en cela différent de son frère ainé Philippe de Villiers.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:56
L'A400M "Ville de Toulouse" a été déployé au Mali fin décembre.

L'A400M "Ville de Toulouse" a été déployé au Mali fin décembre.

 

09/01/2014 Par Guillaume Steuer

 

L'armée de l'Air l'a annoncé ce matin : le deuxième A400M livré à la France, qui porte le numéro constructeur MSN8, sera officiellement baptisé "Ville de Toulouse" à l'occasion d'une cérémonie qui se tiendra le 22 janvier dans la capitale du Midi-Pyrénées. L'occasion d'honorer à la fois le travail des équipes d'Airbus présentes sur ce site industriel majeur, mais aussi la mémoire du transport aérien militaire français dont l'histoire est étroitement associée à celle de la base aérienne 101 de Toulouse-Francazal, dissoute en 2009.

 

L'an dernier, au cours du salon du Bourget, le chef d'état-major de l'armée de l'Air Denis Mercier avait ainsi fait connaître sa volonté de baptiser chaque A400M du nom d'une ville ayant eu (ou conservant) des liens forts avec l'armée de l'Air. Ainsi le premier Atlas français (MSN7) avait-il reçu l'appellation "Ville d'Orléans", du nom du port d'attache de tous les futurs A400M à la cocarde bleu-blanc-rouge.

 

Avec une douzaine de bases aériennes fermées au cours des six dernières années, l'armée de l'Air ne manquera pas d'idées pour baptiser les 13 A400M supplémentaires qu'elle s'attend à recevoir d'ici à 2019, alors qu'il en était encore prévu 31 avant les arbitrages de la loi de programmation militaire.

 

Cette tradition d'ancrer des aéronefs militaires aux territoires trouve écho (entre autres) aux Etats-Unis. Dans l'US Air Force, par exemple, les bombardiers furtifs B-2 Spirit portent chacun le nom d'un Etat américian, tandis que certains C-17 ont été baptisés du nom de villes ou de sites marquants des Etats-Unis.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:55
Coopération opérationnelle franco-américaine, ravitaillement en vol pendant l’opération Bois Belleau

 

09/01/2014 Marine nationale

 

Déployé dans le golfe d’Oman, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle effectue une période de coopération opérationnelle avec un groupe aéronaval américain. Le 30 décembre 2013, un F18 américain catapulté depuis le porte-avions Harry S. Truman a ravitaillé en vol un Rafale Marine et un Super Étendard Modernisé du groupe aérien français.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:55
Bâtiment multi-missions (B2M)

Bâtiment multi-missions (B2M)

 

09/01/2014 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé au groupement d’entreprise Piriou et DCNS, le 30 décembre 2013, trois Bâtiments multi-missions (B2M), ainsi que six ans de soutien initial pour chaque navire.

 

Les B2M, qui seront déployés outre-mer, sont destinés à remplir des missions interministérielles d’Action de l’État en mer (AEM), notamment la surveillance et la protection des intérêts français dans les Zones économiques exclusives (ZEE), la sauvegarde et l’assistance au profit des populations, ainsi que la projection ponctuelle de forces :

 

- Ils auront la capacité de projeter 20 personnes (interarmées, police ou gendarmerie) avec deux véhicules de type 4x4, leurs armes et leurs munitions.

 

- Ils pourront assurer l’évacuation de ressortissants et contribuer à la mise en œuvre de plongeurs et d’équipements (notamment des drones) pour réaliser des interventions sous-marines.

 

- Dans le cadre de l’action de l’État en mer, ils assureront des missions de police des pêches, et contribueront à la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic et la piraterie.

 

- Ils assisteront les navires en difficulté et participeront à la sauvegarde des biens et des personnes, grâce à leurs moyens de lutte contre l’incendie et leurs capacités de remorquage jusqu’à 30 tonnes.

 

Les B2M sont des bâtiments armés par un équipage de 20 marins, d’un déplacement d’environ 2300 tonnes en charge, pouvant atteindre une vitesse de 13 nœuds. Ces bâtiments, de type «supply» (navire ravitailleur de plateforme de forage), permettront d’effectuer des missions de 30 jours sans ravitaillement, et seront en mesure de naviguer 200 jours par an.

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