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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA

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7 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Avec deux opérations militaires majeures en 2013 au Mali et en Centrafrique, la France est revenue en force en Afrique, où elle rencontre d’importantes difficultés, notamment en RCA, et réorganise son dispositif pour renforcer sa présence et l’inscrire dans la durée.

 

Satisfaction au Mali, doute en Centrafrique. Lors de sa récente tournée africaine, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s’est félicité du travail accompli au Mali, un an après le début de l’opération Serval, lancée le 11 janvier 2013. Le pays a été « libéré » des jihadistes qui contrôlaient le nord du pays et le « succès » français « est reconnu unanimement sur la scène internationale », s’est-il réjoui à Bamako.

Changement de ton à Bangui, où il s’agissait surtout de booster le moral des troupes empêtrées dans le bourbier centrafricain : « J’entends dire que cette mission est dure. Mais est-ce que, parce qu’elle est dure, la France n’aurait pas sa place ? ».

Un mois après le début de l’opération Sangaris, les violences se poursuivent à Bangui, le désarmement des milices n’a fait que commencer et les 1.600 soldats français engagés ne semblent pas en mesure de contrôler la situation.

Au total, près de 7.000 soldats français ont été déployés en quelques mois au Mali et en RCA. Objectifs affichés : lutter contre le « terrorisme » au Sahel et rétablir un minimum de stabilité en Centrafrique. Des interventions à la fois sécuritaires et humanitaires, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.

« On a la coïncidence de deux opérations lourdes, mais ce n’est pas un changement de ligne. Ce sont deux interventions dont la France se serait volontiers passé », souligne Bruno Tertrais, de la Fondation de la recherche stratégique.

 

 

 

La France, « gendarme malgré elle »

Après une tentative pour alléger le dispositif français sous Nicolas Sarkozy, l’Afrique est à nouveau considérée comme une priorité stratégique pour Paris. « Globalement, on peut dire qu’aujourd’hui, et c’est déjà le cas depuis pas mal de temps, la France intervient de manière contrainte et se trouve être le gendarme malgré elle en Afrique », poursuit Bruno Tertrais.

Les forces françaises interviennent dans l’urgence pour pallier l’incapacité des Etats africains et de leurs armées à assurer la stabilité. Un vide sécuritaire au coeur de l’Afrique menaçant, selon Paris, la sécurité de la France et plus globalement de l’Europe.

Avec plus de 5.000 hommes stationnés en permanence en Afrique, la France dispose d’un outil unique qui lui permet d’agir vite. Un dispositif organisé autour de deux pôles principaux, Libreville à l’ouest (940 hommes) et Djibouti à l’est (2.000), avec des bases au Tchad (950), au Sénégal (350) et en Côte d’Ivoire (450). Sans oublier les Forces spéciales – stationnées notamment au Niger, d’où opèreront les drones Reaper récemment acquis aux Etats-Unis -, qui ont montré leur efficacité lors de l’intervention au Mali.

La réduction du contingent français dans ce pays, de 2.500 hommes actuellement à un millier au printemps, contraint Paris à adapter son dispositif. D’autant que la France est, selon un proche du ministre, engagée pour des années au Sahel et que l’armée ne peut pas être partout en période de difficultés budgétaires.

Paris veut en particulier « pérenniser » sa relation de défense avec le Mali et Jean-Yves Le Drian doit signer un accord en ce sens le 19 ou le 20 janvier à Bamako.

« Nous sommes en phase de réorganisation, de régionalisation de notre présence dans cette partie de l’Afrique. Et dans cette réorganisation, la plateforme de N’Djamena aura un rôle central, parce qu’il nous faut anticiper, dissuader les menaces qui pèsent sur cette région », a déclaré le ministre français vendredi au Tchad.

Le but est de rapprocher le dispositif français de la zone où la menace jihadiste est la plus forte, la bande sahélienne, en développant notamment des points d’appui dans le nord du Tchad et du Niger.

Paris compte en outre sur une forte implication de ses alliés africains. D’autant que ses partenaires européens ne se bousculent pas pour lui venir en aide quand il s’agit d’envoyer des troupes. L’un des effets pervers de l’interventionnisme français en Afrique étant, selon un spécialiste, d’accréditer l’idée selon laquelle « de toute façon, la France sera là ».

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
source UE

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7 janvier 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le conflit pourrait maintenant embraser la région, prévient l'organisation internationale

 

 

Les affrontements interconfessionnels en République centrafricaine (RCA) pourraient tourner au conflit religieux et avoir des répercussions à l’échelle régionale, a prévenu lundi le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

«Les violences meurtrières sont quotidiennes dans la capitale Bangui et le reste du pays et la population reste divisée par les appartenances religieuses», a expliqué Jeffrey Feltman au Conseil de sécurité lors d’un exposé sur la situation en Centrafrique

Des milliers de personnes ont déjà été tuées, près d’un million chassées de leurs foyers, et 2,2 millions,soit environ la moitié de la population, a besoin d’aide humanitaire.

«L’accès aux quartiers résidentiels de Bangui est contrôlé soit par des miliciens «antichrétiens», soit par des «antimusulmans».

Les localités situées en dehors de Bangui comme Bossangoa, Bouar, Bozoum et Paoua, entre autres, «sont le théâtre d’atrocités, notamment d’affrontements directs entre communautés chrétienne et musulmane », a aussi expliqué le Secrétaire général adjoint.

La Centrafrique vit dans la tourmente depuis que les rebelles de l’ex-Séléka, des musulmans pour l’essentiel, ont chassé le Président François Bozizé à quitter en mars dernier.

«En raison de sa composition à majorité musulmane, les exactions de la Séléka contre les populations chrétiennes ont rapidement été interprétées comme un conflit religieux opposant musulmans et chrétiens», a dit le Secrétaire général adjoint.

L’incapacité des autorités de transition à lutter contre les violations des droits de l’homme dont la Séléka s’est rendue coupable au cours de l’année écoulée a contribué à la mobilisation progressive des groupes d’autodéfense locaux, a estimé Jeffrey Feltman.

Le mouvement majoritairement chrétien des anti-balaka a alors pris les armes et des affrontements interconfessionnels ont éclaté à Bangui début décembre.

Mais le problème interconfessionnel ne date pas d’hier et n’a pas surgi de nulle part.

« [...] la frustration des communautés musulmanes en RCA est le fruit d’années de marginalisation par les gouvernements successifs depuis l’indépendance du pays il y a plus de 50 ans. Ainsi, alors que la communauté musulmane représente environ 20% de la population totale de la RCA, aucune fête musulmane n’est observée officiellement par le pays», a noté Jeffrey Feltman.

Pour la première fois dans son histoire, une partie de la population centrafricaine s’est sentie contrainte à l’exil en raison de son affiliation religieuse, notamment au Cameroun, au Tchad, en Côte d’ Ivoire, au Mali, au Niger, au Nigeria et au Sénégal, où ils ont été des dizaines de milliers à se rendre.

La plupart d’entre eux sont des musulmans, fait observer M. Feltman.

«Il existe un risque très réel de voir la crise se propager au-delà des frontières du pays et déstabiliser davantage la région », a conclu le Secrétaire général adjoint, promettant que «l’ONU continuerait de faire tout son possible pour éviter que la situation [...] ne se détériore davantage et que les violations des droits de l’homme n’atteignent des niveaux impensables, fournir une aide humanitaire aux plus vulnérables et assurer le retour du pays à l’ordre constitutionnel».

 

 

Pendant ce temps, sur le terrain

 

Pendant ce temps, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile, dit le ministère français de la Défense dans son plus récent point de la situation.

Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus, explique la Défense française.

Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui, précise le ministère français de la Défense.

Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3e arrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport.

Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.

En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.

La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule.

Aujourd’hui, 1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS.

Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC (Communauté économique des États d’Afrique centrale) et qui a succédé à la FOMAC (Force d’Afrique centrale) le 19 décembre dernier. Mais, un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

DUBAI, United Arab Emirates, Jan. 7 (UPI)

 

French President Francois Hollande is pushing hard to restore Paris' once-thriving defense links with the Persian Gulf monarchies, especially the major military power Saudi Arabia and the United Arab Emirates, with the aim of securing major arms deals.

 

He concluded a two-day visit to Riyadh Dec. 31 designed to restore France's diplomatic clout in the strategic, oil-rich region clearly exploiting Saudi Arabia's growing differences with the long-dominant Americans over their refusal to help topple Syrian President Bashar Assad, and the Obama administration's new strategic objective of a rapprochement with Iran, the kingdom's bitter rival for leadership of the region and the Muslim world.

 

And so far, Hollande's plan seems to be working: Witness the Dec. 29 announcement that Riyadh has pledged $3 billion to buy weapons from France to strengthen Lebanon's military against Hezbollah, the powerful Iranian-backed movement that's helping Assad, a key Iranian ally, hold onto power against Saudi-backed Syrian rebels.

 

That should be a major shot in the arm for France's defense industry, which has had a lean time in terms of arms deals in recent months.

 

Dassault Aviation, one of France's major defense contractors, has a lot riding on its efforts to sell 60 Rafale multi-role combat jets to the Emirates, a contract worth upwards of $10 billion.

 

Dassault has lost out in several big combat fighter contests in recent years, including a $4.5 billion 36-jet deal with Brazil, and is desperate to secure the gulf contract that would be Rafale's first confirmed export sale.

 

In 2012, Rafale was tipped as the winner in an Indian competition for 126 combat aircraft worth more than $120 billion, but disagreement with New Delhi over the cost of building 108 of them in India has left the whole deal hanging, with no sign of an early resolution.

 

If the Emirate contract fizzles, Dassault will have to seriously cut back the Rafale production line amid French defense budget reductions.

 

France slashed its Rafale order in mid-2013, from 11 per year to 26 over six years, and now the assembly line will be threatened if Dassault can't make a big Rafale export sale in the gulf.

 

"Rafale relies on the French government for its survival, but Paris can no longer afford to shoulder the $2.02 billion-$2.7 billion annual cost of keeping up production," observed British defense analyst Carola Hoyos.

 

"Ending Rafale's production ... would maim France's military aerospace industry and undermine the diplomatic and military influence it gains from being one of the few countries able to rely entirely on its own equipment."

 

In December, the Emirates dropped the Eurofighter Typhoon, built by a European consortium headed by Britain's BAE Systems, boosting Rafale's prospects. But Dassault, which has been negotiating with the Emiratis for years, could still lose to Boeing's F/A-18.

 

"France will pursue its efforts to increase its defense market share in the gulf despite the commercial tensions this will create with its U.S. and U.K. allies," observed Oxford Analytica.

 

"Defense ties should become stronger as France responds to further requests for security assistance from the gulf states. Yet its quest for renewed diplomatic influence in the region cannot be pursued alone, and will require U.S. and U.K. support."

 

Restoring defense and trade ties with the gulf has been one of Hollande's priorities since his May 2012 election.

 

"Hollande's new team was eager to turn the page after the Sarkozy presidency's inconclusive partnership with Qatar and distant relations with the Saudis and the Emiratis," Oxford Analytica noted.

 

"Defense Minister Jean-Yves Le Drian has invested considerable time and energy to fulfill that objective, resulting in a major improvement in ties."

 

Indeed, Le Drian has visited Saudi Arabia, the Emirates and gas-rich Qatar, which seeks 72 new strike jets and could become a Rafale customer, no less than 13 times since mid-2012. Hollande's visit to Riyadh was his second in a year.

 

In the 1980s France supplied Saudi Arabia with several frigates and other warships under the Sawari naval program and these now need to be replaced. Paris hopes to secure the contract, worth around $13.8 billion, for six advanced frigates and 5-6 submarines.

 

France is also hoping to secure a $2.72 billion contract to upgrade the kingdom's air defense system, known as the Mark 3 Program.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque


07.01.2014  Tribune de François Heisbourg * - FRS
 

L’intervention militaire de la France en République Centrafricaine  (RCA) est mal engagée. Ce n’est faute ni de légitimité internationale ni de qualité de nos forces : le conseil de sécurité de l’Onu a donné un mandat unanime à la France face à une situation humanitaire dramatique et les troupes de l’opération Sangaris sont de bonne facture. Mais leurs effectifs sont insuffisants face à des milices mieux armées et plus déterminées que prévu, cependant que les populations sont menacées d’être entraînées dans la spirale de la violence religieuse et ethnique.

 

Cette tribune a été publiée dans l'édition du 3 janvier de Ouest-France.

 

Politiquement, la France apparaît isolée, les forces africaines déployées en RCA n’ayant ni le mandat ni la capacité d’agir, et l’Europe étant absente sur le terrain, là où ça compte. Cette situation  scabreuse n’était pas inévitable. La France a cru devoir et pouvoir agir seule, comme elle l’avait fait avec succès au Mali.

Cependant, au Mali, l’absolue urgence ne laissait pas d’autre choix que l’engagement purement national face aux colonnes jihadistes. En RCA, il existait d’autres choix : casques bleus de l’Onu, intervention sous le drapeau de l’Union européenne, ou une combinaison des deux. Si ces options n’ont pas été retenues, c’est parce que nous pensions pouvoir régler le problème seuls et à bref délai.

Ici, intervient un paradoxe. La RCA était l’archétype de la « Françafrique » néo-coloniale ; rien de ce qui se passait chez Bokassa 1er ou ses successeurs ne nous était étranger. Paris pensait donc, en 2013, bien connaître ce pays et, comme dans le passé, rétablir la situation avec l’envoi d’une poignée de soldats aguerris.

Françafrique ou Eurafrique ?

Or, sous Sarkozy hier et Hollande aujourd’hui, l’infrastructure de la Françafrique a été progressivement démontée. Les ambassadeurs vice-rois, les chefs de mission de coopération dispensateurs de la manne, un SDECE puis une DGSE infiltrés au coeur des pouvoirs locaux : pour l’essentiel, ces leviers néo-coloniaux n’existent plus – et on ne s’en plaindra pas. Mais avec eux disparaît aussi la capacité d’agir seuls, fût-ce pour la meilleure des causes qu’est l’action humanitaire.

En Centrafrique, nous sommes intervenus « à l’ancienne », en oubliant que nous avions perdu la connaissance fine d’une société locale et la profondeur de ses transformations. Nous avons maintenant le choix entre trois options. Envoyer des renforts, en passant de près de 2000 à 5 000 soldats, ce qui permettrait dans un premier temps de calmer le jeu, mais au risque d’apparaître rapidement comme des occupants de l’ancienne puissance colonisatrice. Réunir une force européenne (fût-elle à majorité française), le cas échéant aux côtés de casques bleus de l’Onu : la réunion des ministres des Affaires étrangères, le 20 janvier, en serait l’occasion. Enfin, devant le constat de l’absence de soutien, la France pourrait annoncer que l’opération Sangaris prendrait fin le 5 juin 2014, date du prochain rendez-vous programmé dans la résolution du Conseil de Sécurité.

Quel que soit le choix retenu, souhaitons que la décision soit prise dans des conditions plus réfléchies que celles qui ont présidé au lancement de l’opération Sangaris. Sinon, celle-ci risque fort de devenir  l’intervention de trop ».

 

* François Heisbourg est Conseiller spécial, Fondation pour la Recherche Stratégique, auteur de La Fin du rêve européen, Éditions Stock, Paris, 2013

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo ECPAD

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07 janvier 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

Un mois après le début de l’opération en Centrafrique, un ennemi inattendu plane sur le ciel de Bangui : le doute. Ce sur quoi les politiques, les experts, les militaires même, s’interrogent, ce n’est pas le bienfondé humanitaire de cette intervention. L’arrivée des troupes françaises a permis de mesurer l’ampleur de la crise. De documenter le chaos. De confirmer la dérive communautaire, ethnique et religieuse prise par le conflit.

 

Non, si doute il y a, c’est bien sur le risque d’enlisement. Il a été, très vite, perceptible. Dès les premières heures, lorsque les soldats français ont trouvé un véritable chaos dans les rues de Bangui. Et compris que leur mission première, désarmer les milices, cédait la place à un rôle encore plus inconfortable : l’interposition. Très vite, le contrôle de l’aéroport et de la capitale ont absorbé l’essentiel de l’effort. Très vite, hormis un modeste contingent à Bossangoa, l’ambition de ramener le calme sur ce vaste territoire a été discrètement remisée.

 

Ce n’est donc pas la légitimité morale qui pose question. Près d’un million de personnes (un quart de la population selon l’Onu) est déplacée. La légitimité juridique de l’opération n’est pas davantage en cause, la France ayant obtenu un blanc-seing unanime du Conseil de sécurité. C’est la faisabilité même de la mission, telle qu’elle est engagée, qui suscite le doute.

 

Actuellement, deux mille soldats français sont sur place. Aussi aguerris soient-ils, c’est peu, pour un pays plus vaste que l’Hexagone. Le désarmement reste un objectif prioritaire pour calmer réellement le jeu, comme l’a redit il y a quelques jours le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Bangui. Mais comment désarmer une galaxie de groupes (tant au sein de la Séléka que de ses opposants) et une population condamnée à l’autodéfense ? Avec deux mille hommes, ce travail de maintien de l’ordre ne peut être que lent et émaillé d’incidents. Très lent. Aussi lent qu’une patrouille à pied, l’œil aux aguets, dans une rue de Bangui. Trop lents pour les villages situés loin de la capitale, toujours livrés, selon de nombreux témoignages, aux exactions et aux actes de vengeance.

 

Dès le départ, le président français a précisé que l’opération n’était pas destinée à durer et que les forces françaises seraient relayées par les troupes africaines de la Misca. Mais la présence de troupes du Tchad, partie en cause dans le chaos centrafricain, est source de troubles. En outre, si certains bataillons disposent d’une réelle expérience, les forces africaines ne semblent pas encore en mesure de mener, seules, une opération de paix aussi pleine de pièges. Les pays africains eux-mêmes sont en train de rapatrier leurs ressortissants.

 

L’internationalisation de l’opération Sangaris apparaît donc plus urgente que jamais. Par une force européenne ? Les ministres de l’UE en débattront le 20 janvier. L’Europe est déjà le premier bailleur humanitaire et financier en RCA. Il est peu probable, toutefois, que Bangui lui fasse faire le saut militaire attendu par les tenants d’une Europe de la défense.

 

C’est à l’Onu que tout va se jouer. La France fut convaincante, l’été dernier, pour alerter le monde. Elle doit l’être aujourd’hui, en admettant ses limites, pour convaincre le Conseil de Sécurité que la non-assistance au pays le plus pauvre lèse la raison d’être même de l’Organisation.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:55
S’aguerrir pour mieux combattre

Une section du régiment de marche du Tchad durant le parcours d'aguerrissement au 12e Régiment de cuirassiers à Olivet pour la MCP Tchad. Crédit : JB.Tabone/SIRPATerre

 

23/12/2013 Armée de Terre

 

Sous le signe du 12, du 9 au 13 décembre 2013, le 12é régiment de cuirassiers (12e RC)  a organisé un rallye aguerrissement. 12 sections, 12 ateliers, 12 heures d’épreuves non-stop, pour la mise en condition de 350 soldats avant leur projection au Tchad.

 

Force, rusticité, dépassement de soi, gestion du stress, savoir-faire du combat, du secourisme et de la lutte contre-IED, constituaient les objectifs de ce stage intensif. Des épreuves qui ont favorisé le renforcement de la cohésion, l’aguerrissement du groupement Epervier, le travail en commun. Un exercice qui permet aussi de commander et de gérer ses hommes en situation de stress et de fatigue. Une mise en condition indispensable pour être opérationnels en février 2014, sur le terrain.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 27décembre 2013, un élément de la force Licorne a mené une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans la région d’Oumé, à 250 km au Nord-Ouest d’Abidjan.

 

Le peloton d’éclairage et d’investigation (PEI) de l’escadron « Alpha » de la force Licorne composé d’une trentaine de militaires, accompagné d’un détachement de liaison des Forces Républicaine de Côte d’Ivoire (DL FRCI), a patrouillé pendant cinq jours dans les cinq villes et villages du département d’Oumé (Hire, Diegonefla, Doukouya et Kimoukro).

 

Les OPMD ont pour objectifs de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du terrain. A Oumé, les militaires français ont distribué une soixantaine de kits scolaires et manuels au profit des élèves et professeurs du lycée moderne.

 

Enfin, tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe santé a reçu en consultation plus d’une centaine d’adultes et d’enfants et a réalisé de nombreux soins et distribution de médicaments, dans le cadre des actions d’aide médicales à la population (AMP).

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:20
photo EMA

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OTTAWA, Jan. 7 (UPI)

 

Canada's recent decision to scrap its close combat vehicle procurement program has been strongly criticized by contract bidder Nexter Systems Canada.

 

The company, a subsidiary of France's Nexter Group, said it was astonished by the move and that it expected the government to reimburse competing companies for monies expended in the bidding process.

 

"Nexter has invested a great amount of time, energy and resources in the CCV program over the past four years," said Patrick Lier, senior vice president of Nexter System. "Millions of dollars have been spent because we believed the competition would be fair, open and provide a rigorous assessment of the candidate vehicles with a view to acquiring the best possible medium weight infantry fighting vehicle for Canada.

 

"Under the circumstances, we would certainly expect that the Canadian government will open discussions with the bidders to provide information on which vehicle won the competition. It is important that other allied militaries interested in providing the best vehicle for their soldiers have the benefit of information generated by the rigorous testing process conducted by the Canadian Armed Forces ...

 

"In addition, it would be our expectation that the government would compensate industry bidders for the cost of their bids."

 

The vehicle program, worth more than $2 billion, was for the procurement of 108 new close combat vehicles. Two request for proposals were issued.

 

As well as Nexter, BAE Systems Inc. and General Dynamics Land Systems were involved in the competition.

 

The Canadian government, just before Christmas, announced it was dropping the project and said it was doing so as a result of a recommendation from its military, which now believes upgrades to its LAV [light armored vehicle] III fleet will be sufficient for the country's military needs.

 

"These capability improvements combined with an assessment of the most likely employment scenarios for the Canadian Armed Forces in the future were the most important factors in our analysis," Gen. Tom Lawson, the chief of defense staff, was quoted in news reports. "Based on this assessment and the fundamental principle that the Canadian Armed Forces do not procure capabilities unless they're absolutely necessary to the attainment of our mandate, we've recommended to the government of Canada not to proceed with the procurement process for the close combat vehicle."

 

Nexter said General Dynamics Land Systems was awarded the LAV upgrade contract in 2011, yet the government decided to go ahead with a second request for proposals for the CCV program.

 

"It knew the capabilities of both vehicles at that time yet decided to proceed with another RFP and engaged industry in another costly competition," it said.

 

The decision by Canada comes amid budget constraints, which have seen baseline funding cut by 22 percent, and concerns by the military over the costs for maintaining and operating the new vehicles.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:55
Bambari : cinq jours avec les forces spéciales

 

07/01/2014 Sources Armée de Terre

 

Une centaine de militaires du 1e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1e RPIMa) se sont rassemblés du 15 au 19 décembre 2013, sur l’aérodrome d’Oloron Sainte-Marie, à côté de Pau, pour participer à l’exercice Bambari.

 

Deux otages enlevés par une secte fondamentaliste, un hélicoptère qui se crashe en territoire ennemi : le scénario de l’exercice s’inspire de la réalité des opérations extérieures récentes (Mali…).

« Bambari correspond à la fin d’un cursus de formation, c’est un exercice à haute valeur ajoutée avec une concentration de moyens, comme des drones, des hélicoptères… dont l’objectif est très pédagogique. Les joueurs ont l’initiative sur l’opération. Notre ennemi, c’est le temps, il faut réagir très vite, le but est de voir la capacité du centre opération à se structurer et à donner très rapidement un mode d’action. La guerre ne s’arrête pas ! C’est ce qu’on vit aujourd’hui sur les théâtres d’opération » Chef de bureau opération instruction (chef BOI) du 1er RPIMa.

Tous les militaires ont été évalués sur les savoir-faire acquis au cours des stages d’intégration au régiment. Un objectif, apprendre à travailler ensemble à chaque niveau de responsabilité.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:55
Orange s'offre Atheos pour renforcer son offre de cyberdéfense

 

06 Janvier 2014 Guillaume Champeau - numerama.com

 

Orange a acquis la société de sécurité Atheos, pour renforcer son offre de gestion de la confidentialité des informations, sous une bannière "Orange CyberDefense"

 

Les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance de la NSA auront au moins eu le mérite de remettre la sécurité des informations confidentielles au premier rang des préoccupations, et d'en faire un objet de luttes commerciales bien plus important qu'auparavant. Ainsi quelques jours après avoir annoncé sa volonté de se constituer partie civile contre la NSA pour le piratage du câble sous-marin SE-ME-WE-4, Orange annonce ce lundi l'acquisition de la société française Atheos, qui se définit lui-même comme "partenaire naturel des stratégies de cybersécurité" et "premier cabinet de conseil et d’intégration à dédier ses compétences à la gestion des risques et la sécurité des systèmes d’information des plus grands comptes français".

Selon son site internet, Atheos dispose de trois domaines d'expertise principaux : la gestion des identités et des autorisations d'accès aux documents ; la "protection du patrimoine informationnel" (classification des informations, stratégies juridiques de protection des données, contre-mesures physiques ou logicielles,...) ; et la "cybersurveillance et sécurité de l'information".

Sur ce dernier point, Atheos dit ne procéder qu'à des stratégies "défensives", en offrant des solutions de détection des invasions et de prévention des risques, ainsi que d'archivage à valeur probante pour pouvoir attaquer en justice en cas d'attaque.

"Par cette acquisition, Orange Business Services renforce significativement son offre, notamment autour de deux enjeux clés pour les entreprises aujourd’hui ; le contrôle d’accès et la lutte contre les fuites d’information ; et la cyberdéfense active (identification avancée des failles et des vulnérabilités, détection et interprétation des signaux faibles d‘attaque, gestion des crises et intervention sur site)", indique Orange. Les deux sociétés verront leurs solutions réunies sous une bannière Orange CyberDefense.

Fondée en 2002, Atheos réalise plus de 23,2 millions d'euros de chiffre d'affaires, et emploi 140 consultants.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:55
3 millions d'euros : c'est le prix modeste payé par Nexter pour s'offrir SNPE

Nexter met la main sur Eurenco, une filiale de SNPE dont le chiffre d'affaires va s'élever à 270 millions d'euros en 2013

 

30/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La maison mère de Nexter, GIAT Industries, s'est offert SNPE, dont Eurenco, qui va enregistrer un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros environ en 2013. Une très jolie affaire pour le groupe public d'armements terrestres.

 

Au-delà de l'intérêt stratégique de ce rapprochement, le rachat de SNPE par Nexter est un super coup financier pour le grouper public spécialisé dans les armements terrestres. Le montant de la transaction n'avait jamais été donné officiellement. C'est aujourd'hui le cas. "L'acquisition par la société GIAT Industries de la totalité des actions composant le capital de la société SNPE, pour un prix de trois millions d'euros, est approuvée", selon un arrêté récemment publié dans le Journal officiel.

Un prix très modeste en raison notamment de potentiels passifs environnementaux pesant sur l'ancien groupe de chimie SNPE. Un prix d'ailleurs agréé par l'Etat, propriétaire à 100 % de Nexter et de SNPE, et plus précisément par les trois ministères de tutelle - Economie et Finances, Redressement productif et Défense. Nexter met la main sur Eurenco, une filiale de SNPE qui fabrique des poudres et des explosifs pour les industriels de la défense et du secteur de l'énergie en pleine forme. "Ce marché a actuellement une croissance de 7 % à 8 % par an. Il a doublé en huit ans", avait expliqué cet automne à "La Tribune" , le PDG d'Eurenco, Jacques Cardin

 

Eurenco va réaliser un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros

Pour autant, Nexter ne manquera pas de valoriser cet achat le jour où l'Etat lui trouvera enfin un partenaire européen - un peu l'Arlésienne depuis plus plus de dix ans maintenant. Car Eurenco devrait réaliser en 2013 un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros en hausse de 9 % par rapport à 2012 (248 millions). Il s'élevait seulement à 137 millions il y a encore six ans (en 2007). L'Ebitda d'Eurenco devrait passer de 6 millions d'euros en 2012 à 9 millions en 2013, en croissance de plus de 50 %.

En outre, Nexter va acquérir un groupe, qui est ne train de construire l'une des usines les plus modernes du monde en matière de fabrication de poudres. Si l'Etat a longtemps trouvé la facture de la modernisation du site de Sorgues trop élevée (120 millions d'euros), dont 100 millions d'euros pour la seule production d'hexogène, un composé chimique considéré comme l'un des explosifs militaires les plus puissants, il a fini par l'approuver. SNPE finance cet investissement sur fonds propres à hauteur de 85 % et l'Etat 15 % sous forme d'avances remboursables (soutien à l'export).

 

Une condition sine qua non du rachat de SNPE par GIAT Industries

La modernisation du site de Sorgues (projet Phénix) était la condition sine qua non du rachat d'Eurenco par Giat Industries. L'usine aujourd'hui à bout de souffle - elle avait été rénovée en… 1954 -, était vitale. Car c'était  "la solution permettant de produire des explosifs de façon rentable", estimait le PDG de SNPE, Antoine Gendry.

En 2013, le chiffre d'affaires de l'usine de Sorgues devrait s'élever à 32 millions d'euros, dont 95 % dédiés aux activités militaires (contre 24/25 millions entre 2006-2008). Eurenco dispose aujourd'hui de clients sûrs comme BAE Systems, Nexter, Rheinmetall (Allemagne), Otomelara (Italie) MBDA, Thales TDA… ainsi que de nombreux clients à l'export, notamment en Asie.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:55
Arianespace vise douze lancements en 2014

Arianespace, la société européenne de lancement de satellites, a annoncé le report de "quelques jours" de la mission VA 217.

 

06/01/2014 Michel Cabirol 

 

Le report du premier lancement de l'année d'Arianespace pourrait compliquer un peu plus l'objectif ambitieux de la société européenne de lancement de satellites de réaliser douze tirs en 2014.

 

L'année 2014 débute mal pour Arianespace. Premier lancement, premier report. La société européenne de lancement de satellites a annoncé ce lundi le report de "quelques jours" de la mission VA 217. Le 23 janvier, une Ariane ECA devait mettre en orbite le satellite de télécoms ABS-2 de l'opérateur Asia Broadcast Satellite et un satellite dual franco-italien de télécoms très haut débit, Athéna Fidus, pour le compte des ministères de la Défense français et italien.

 

Mais Arianespace et le CNES ont été contraints de changer un équipement sur le lanceur  Ariane 5 ECA. "Le changement d'un équipement sur le lanceur Ariane 5 ECA prévu pour le vol VA 217 s'est avéré nécessaire", a expliqué Arianespace dans un communiqué publié lundi. Selon nos informations, un obturateur mal fixé par Snecma (groupe Safran) sur le moteur Hm7B du lanceur a endommagé le divergent dans sa chute. Ce qui nécessite de changer cet équipement, celui-la même qui avait provoqué en décembre 2002 l'échec d'une Ariane 5 ECA. Le vol VA 217 pourrait être effectué le 5 février prochaine. Soit un report d'environ deux semaines.

 

Une tuile pour Arianespace ?

 

C'est un aléa dont se serait bien passé Arianespace, qui n'a procédé qu'à seulement quatre tirs d'Ariane 5 en 2013. Et le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, a de grandes ambitions en 2014. Son objectif est "de réaliser au moins un lancement par mois en moyenne", précise-t-il. Soit douze lancements en 2014. C'est ce qu'il va annoncer mardi lors de sa présentation des vœux à la presse.

 

Un objectif qui pourrait néanmoins se compliquer un peu plus d'emblée avec ce report. Certains observateurs estiment même qu'un objectif de dix lancements serait plus réaliste. Chez Arianespace, on affirme que ce report "limité à quelques jours" n'aura pas d'impact sur un objectif de douze lancements en 2014.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:31
Serval : le PPLOG sillonne le Mali

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Doté pour la première fois en opération extérieure des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), les escadrons de circulation et de transport (ECT), du bataillon logistique (BATLOG) « Normandie-Provence »de la force Serval, parcourent plus de 1000 kilomètres de routes désertiques dans des conditions météorologiques et  opérationnelles exigeantes lors de chaque mouvement entre Bamako et Gao.

 

Le PPLOG permet d’assurer les missions suivantes : ravitaillements logistiques sur les théâtres d'opération, transport ou évacuation de personnel en condition opérationnelle, maintenance et évacuation de véhicules immobilisés, transport de matériaux pour l’appui à la mobilité, à la contre-mobilité et à l’aide au déploiement d’urgence. « Le PPLOG constitue un atout pour le bataillon logistique, il rend plus mobile le convoi, offrant également, la protection de l’équipage avec sa cabine blindée et son système contre l’onde de choc IED » précise le colonel de Roquefeuil chef de corps du BATLOG Normandie-Provence.

 

Ces camions blindés sont dotés d’un système autonome de chargement. Ils permettent l’emport jusqu’à 16 tonnes en capacité maximale . Ils sont équipés d'un dispositif de protection comprenant une cabine blindée contre les mines et les tirs d'armes de calibre 7,62 mm, il peut également recevoir un poste radio de 4e génération et le système informatisé SITTEL, ainsi qu'un GPS. Sa puissance de 450 CV, ses 8 roues motrices et son double essieu avant directionnel le rendent plus maniable que son prédécesseur, le VTL.

 

Pour marquer ce premier engagement opérationnel au Mali, un des 6 PPLOG, déployés sur le théâtre sera prochainement baptisé « Normandie-Provence » pour souligner cette première évaluation technico-opérationnelle dans des conditions hors normes.

 

Environs 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le PPLOG sillonne le Mali
Serval : le PPLOG sillonne le MaliServal : le PPLOG sillonne le Mali
Serval : le PPLOG sillonne le Mali
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
Chars Leclerc en manoeuvre au Liban pour le compte de la FINUL

Chars Leclerc en manoeuvre au Liban pour le compte de la FINUL

 

31/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite a décidé de verser au Liban une aide de trois milliards de dollars pour renforcer son armée avec du matériel français. Une aubaine ou un cadeau empoisonné pour Paris qui devra trouver un subtil équilibre dans une région explosive ?

 

Un cadeau certes, mais un cadeau empoisonné. Car armer le Liban n'est pas chose aisée tant la région est une poudrière. Et ce d'autant que le Liban, un petit pays multiconfessionnel de 10.450 km², soit l'équivalent du plus grand département français métropolitain, la Gironde, est coincé entre deux Etats ennemis héréditaires, Israël et la Syrie, qui surveillent de très près ce qui se passe chez leur petit voisin.

Les Israéliens, qui violent régulièrement l'espace aérien libanais en violation flagrante de la résolution 1701 de l'ONU, s'opposent en général à la fourniture d'armes au Liban de peur que ces matériels ne tombent aux mains du Hezbollah, qui rassemblerait plus de dix mille miliciens. En outre, une armée libanaise mieux équipée compliquerait un peu plus une nouvelle intervention militaire des Israéliens au Liban si d'aventure c'était le cas.

L'Arabie saoudite a décidé de verser au Liban une aide de trois milliards de dollars (2,18 milliards d'euros) pour renforcer son armée, qui pourrait ainsi acquérir des équipements auprès de la France, a annoncé dimanche le président libanais Michel Sleimane. "(Le roi) a suggéré que ces armes soit acquise auprès de la France, et rapidement", a-t-il précisé. La France est prête à répondre à toutes les demandes de fourniture d'équipements militaires de l'armée libanaise.

 

Un précédent fâcheux

La France n'aura donc pas la partie facile même si François Hollande a promis de répondre à toutes les demandes libanaises. "J'ai des relations avec le président Sleimane (...) et s'il y a des demandes qui nous sont adressées, nous les satisferons", a affirmé François Hollande après son entretien dimanche avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite lors de sa visite dans le Royaume.

Mais il y a encore un an la France rechignait à honorer une promesse de Nicolas Sarkozy faite en 2010 aux Libanais, qui avait demandé des missiles antichars HOT (MBDA) pour armer les huit hélicoptères d'attaque Gazelle (Eurocopter). Les autorités israéliennes avaient à plusieurs reprises demandé à la France d'annuler cette livraison, estimant que ces missiles pourraient tomber dans les mains du Hezbollah.

Tout comme Tel-Aviv avait fait pression avec réussite pour empêcher la fourniture de dix MiG-29 russes à Beyrouth, qui n'a pas de flotte d'avions de combat pour dissuader Israël de ses incursions dans l'espace aérien libanais. La Syrie s'opposait également à l'acquisition de missiles français prélevés sur les stocks de l'armée française, le missilier MBDA ne les fabriquant plus. Les missiles HOT avaient eu leurs heures de gloire dans l'armée française... durant la première guerre du Golfe en 1991.

 

Quels matériels tricolores pour l'armée libanaise ?

Clairement, les forces armées libanaises (FAL), qui comptent 75.000 hommes, dont 45.000 à 60.000 dans les forces terrestres, ont besoin de tout. Tout est à reconstruire. Leur budget annuel qui s'élève à 412 millions d'euros, dont 80 % consacrés aux dépenses de fonctionnement, ne leur permet pas de s'offrir les derniers équipements. Pour autant, "pas question de leur vendre des Rafale", explique-t-on à Paris à "La Tribune".

La France pourrait ainsi fournir des Leclerc d'occasion modernisés, des chars qui feraient ainsi leur retour au Liban après avoir servi au sein de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). En septembre 2006, la France avait envoyé des Leclerc mais aussi des canons, des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter, d'un escadron d'éclairage et d'investigation, équipé de VBL, de missiles antiaériens de très courte portée Mistral (MBDA) et des radars Cobra (EADS, Thales, Lockheed Martin).

Tout cet équipement équipait la Force Commander Reserve (FCR), des troupes en majorité française capables d'agir en moins de trois heures au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d'action de la FINUL. Des équipements qui pourraient constituer une bonne base de départ pour équiper l'armée libanaise. Pourquoi pas également des missiles tactiques MMP (Missile moyenne portée) de MBDA ? Enfin, Renault Trucks Défense, qui est en train de moderniser plus de 80 VAB pourrait renforcer le parc libanais. "Toute cette shopping list est cohérente", explique-t-on au ministère de la Défense.

 

Des patrouilleurs Adroit dans la marine libanaise

Le Liban a également besoin d'hélicoptères de transport et d'attaque. Eurocopter pourrait fournir des Caracal (EC225), voire des NH90, dont Paris cherche à réduire la cible. Tout comme pour le Tigre. La France accordera-t-elle une autorisation d'exportation (CIEEMG) pour ce type de matériel ou se contentera-t-elle de vendre des Fennec, un appareil militaire léger et polyvalent basé sur l'AS350 Écureuil et AS355 Ecureuil 2 (bimoteur) ?

Dans la marine libanaise, où les Allemands sont très présents, DCNS, qui a déjà présenté son patrouilleur l'Adroit, vise la vente de trois bâtiments de ce type pour défendre les installations pétrolières off-shore libanaises face à l'appétit d'Israël, de Chypre et de la Turquie. Voire plus grâce à l'aide de l'Arabie Saoudite. Pourquoi pas une corvette armée de type Gowind. Le Liban a également besoin de station de radars le long de sa côte pour communiquer avec ses plates-formes off-shore.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

La signature du contrat Mark 3 est désormais une décision politique de l'Arabie Saoudite en faveur de la France

 

29/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'un des enjeux de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite est l'obtention d'un contrat de 4 milliards d'euros pour Thales... à condition que le roi confirme son accord. Au-delà, les deux chefs d'Etat vont évoquer les dossiers chauds de la région : Iran, Liban, Syrie, Egypte...

 

Le suspense va donc durer jusqu'au bout... pour Thales, qui aurait bien voulu éviter cette attente insoutenable. Le groupe électronique va-t-il ou non obtenir lors des entretiens entre François Hollande, qui se rend en Arabie Saoudite ce dimanche et lundi, et le roi Abdallah, la promesse de ce dernier de signer un contrat estimé à 4 milliards d'euros en vue d'équiper le royaume d'un système de défense aérienne de courte portée ? C'est l'un des enjeux de la visite du Chef de l'Etat, qui évoquera, outre la situation politique de la région (Iran, Liban, Syrie, Egypte...), ce dossier commercial lors de ses entretiens avec le roi, selon nos informations. Mais le souverain saoudien n'a pas pour habitude de participer à des cérémonies de signature lors de ce type de visite. Bien que chez Thales, on garde encore un petit espoir...

Initialement, pourtant, il était plutôt question que François Hollande remercie le roi pour la signature de ce contrat baptisé Mark 3, découpé en deux tranches (2,5 milliards puis 1,5 milliard d'euros pour les missiles). Ce ne sera vraisemblablement pas le cas puisqu'il manque toujours au bas du contrat la signature du ministre de la Défense, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud,qui est également depuis juin 2012, le prince héritier de la dynastie saoudienne. Le document est prêt - le prix et les spécifications techniques ont été arrêtés début septembre - et a même été paraphé par les deux parties, le ministère de la Défense (Moda) et la société ODAS, qui représente dans le royaume les intérêts des grand industriels de l'armement français, dont Thales.

 

Une décision politique

A la fin de l'été, le roi, interrogé par son cabinet, avait donc donné son accord à la signature de Mark 3. Mais peu de temps après, le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, chef des services de renseignements, avait lancé cet automne un audit sur toutes les négociations en cours et les contrats à la signature"Ils sont en train de revoir leur politique d'acquisition pour optimiser leurs achats", assurait alors un industriel à "La Tribune". Notamment en raison des relations actuelles très fraîches entre l'Arabie Saoudite et les États-Unis, précisait-il. C'est peut-être la raison de ce contre-temps. D'autres industriels rivaux (MBDA-EADS) estiment quant à eux que les Saoudiens ne veulent plus des systèmes Crotale NG proposés par Thales.

En tout cas, l'Elysée a une nouvelle fois tranché lors de la préparation de cette visite pour l'offre du groupe d'électronique. Et François Hollande, qui a adressé un courrier au roi Abdallah en ce sens, devrait évoquer ce dossier avec le monarque saoudien. D'autant que c'est le seul contrat dans le domaine de la défense qui peut être signé à tout moment. Aussi, la discussion entre les deux chef d'Etat va être disséquée par Thales et ses concurrents. "C'est le roi qui va trancher", résume une source proche du dossier. S'il promet à François Hollande une signature du contrat, ce ne sera plus question de temps. Ce geste en faveur de la France est désormais une décision politique, estime-t-on.

 

Liban, Syrie et Egypte au centre des discussions 

A la veille du Nouvel An, François Hollande sera surtout en Arabie saoudite pour évoquer les crises qui secouent le Moyen-Orient, à commencer par le Liban, la Syrie ou l'Egypte. Un an après s'être entretenu avec le roi Abdallah lors d'une brève escale entre Beyrouth et le Laos, le président français retrouvera le souverain saoudien dimanche lors de cette visite officielle, en plein désert, à Rawdat Khurayim, à 60 km au nord-est de Ryad.

François Hollande sera accompagné de quatre ministres, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Nicole Bricq (Commerce extérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense) ainsi que d'une trentaine de dirigeants d'entreprises parmi lesquelles EDF, Areva, Alstom et Thales.

 

L'Arabie Saoudite partenaire de référence pour Paris

Au chapitre diplomatique, l'Arabie saoudite, souligne-t-on à Paris, "prend des responsabilités croissantes" au Moyen-Orient où elle fait désormais figure de "partenaire de référence" pour la France. Mais le royaume est devenu aussi le premier client de la France dans la région avec des échanges qui ont dépassé 8 milliards d'euros en 2013 dont 3 milliards d'exportations françaises, même si la balance reste structurellement déficitaire compte tenu des importations de pétrole saoudien.

Le Liban s'invitera sans nul doute dans les conversations, deux jours après l'attentat à la voiture piégée commis vendredi à Beyrouth et qui a coûté la vie à un proche conseiller de l'ex-Premier ministre Saad Hariri, hostile au régime syrien et à son allié le Hezbollah. Les dirigeants français et saoudien devraient discuter des moyens de conjuguer leurs efforts dans deux domaines jugés "cruciaux" par l'Elysée : le soutien à l'armée libanaise et la question des réfugiés syriens.

 

Convergence sur l'Iran

Ryad s'inquiète des interférences iraniennes dans les affaires arabes et notamment au Liban où son influence s'exerce également via le Hezbollah, tandis que la France s'oppose à un accord sur le nucléaire iranien aux conditions de Téhéran et qui conduirait à une normalisation des relations avec Téhéran. Paris soupçonne le programme nucléaire iranien de dissimuler des finalités militaires. François Hollande devrait ainsi réitérer sa volonté de présenter des "exigences fortes à l'égard de l'Iran sur le dossier nucléaire mais aussi, et de manière plus générale, sur son comportement dans la région", dit-on encore à l'Elysée.

Après leur rencontre à Rawdat Khurayim, les dirigeants français et saoudien se retrouveront pour un dîner de travail avant que le président français ne gagne l'ambassade de France à Ryad pour y tenir une conférence de presse et y recevoir la communauté française. Le lendemain, le chef de l'Etat français poursuivra ses entretiens avec les dirigeants saoudiens et participera à un déjeuner d'hommes d'affaires des deux pays.

Au-delà du Liban, François Hollande et les dirigeants saoudiens devraient balayer le champ complet des crises régionales. S'ils estiment de la même manière, selon Paris, qu'il "n'y a pas de solution politique autour de Bachar al-Assad", le numéro un syrien, ils divergent en revanche sur l'Egypte. Ryad apporte un soutien inconditionnel au nouveau pouvoir égyptien alors que Paris prône un large dialogue national.

 

Perspectives commerciales

Ce rapprochement diplomatique avec Ryad devrait aussi être l'occasion de marquer des points sur le plan économique. Les relations commerciales ont été marquées par "de beaux résultats en 2013" avec le métro de Ryad revenu à Alstom, l'équipement de la Garde nationale saoudienne par la France par le missilier MBDA ou la mise à niveau d'une partie de la flotte saoudienne par DCNS et Thales, souligne-t-on à l'Elysée où l'on s'attend encore à de "brillantes" perspectives l'an prochain.

Outre ses gigantesques besoins en infrastructures qui font rêver les géants du BTP comme Vinci ou Bouygues, le pays poursuit la modernisation de ses équipements militaires qui pourrait déboucher sur d'importants contrats pour Paris. Outre Mark 3, la France s'intéresse de près aux besoins de la marine du royaume. Avec l'aval de l'Arabie Saoudite, François Hollande abordera le contrat de Sawari 3, qui portent sur la vente de six frégates multimissions Fremm de DCNS et la création d'une force sous-marine. Soit entre 15 et 20 milliards d'euros. "Il existe une forte volonté de Ryad d'avancer rapidement sur ce dossier, assure-t-on à La Tribune. C'est en plus un projet fédérateur pour la France et les groupes DCNS, Thales, EADS et MBDA".

 

Paris vise des investissements saoudiens en France

Paris aimerait participer au programme nucléaire saoudien et livrer ses Airbus à la compagnie Saoudia, mais aussi attirer davantage d'investissements "productifs" saoudiens en France, comme ceux qui ont permis le sauvetage du volailler Doux.

"Les grands programmes d'équipement saoudiens correspondent aux domaines d'excellence des entreprises françaises. La France offre, quant à elle, des opportunités pour les investissements saoudiens qui peuvent y trouver le savoir-faire, les technologies et les services qu'ils recherchent", explique ce dimanche François Hollande dans une interview au quotidien saoudien Al Hayat.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
Crotale - photo Thales

Crotale - photo Thales

Le président français fonde beaucoup d'espoir dans l'accord de coopération économique et financier signé entre les deux Etats dont les échanges commerciaux ont atteint 8,7 milliards d'euros en 2012. "Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un forum économique franco-saoudien organisé dans la capitale.

 

30/12/2013 latribune.fr 

 

François Hollande a quitté lundi l'Arabie saoudite sans "méga-contrat" dans ses valises, mais il espère récolter bientôt les fruits de son positionnement comme allié privilégié du royaume, dans les domaines nucléaire et militaire. Une dizaine de contrats prospectifs ou d'accords de coopération ont ainsi été annoncés.

 

Au terme de deux jours de visite officielle, le président français s'est félicité d'avoir resserré les liens avec la famille royale mais n'a pas transformé l'essai diplomatique en commandes immédiates. Une dizaine de contrats prospectifs ou d'accords de coopération ont été annoncés, mais les grandes commandes militaires ou civiles attendues restent en suspens.

Le contrat MK3, pour la livraison du système de défense anti-aérien français de l'équipementier Thales, évalué à plusieurs milliards d'euros, n'a pas été conclu, pas plus que Sawari 3, un programme d'achat de frégates et de sous-marins.

A noter par ailleurs que l'Arabie saoudite s'est engagée ce dimanche à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise, faiblement équipée. L'objectif étant que celle-ci puisse se procurer des armes françaises dans les "plus brefs délais", a indiqué le président de la République libanais, Michel Sleimane.

 

"Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez"

Le président français fonde beaucoup d'espoir sur l'accord de coopération économique et financier signé entre les deux Etats dont les échanges commerciaux ont atteint 8,7 milliards d'euros en 2012. "Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un forum économique franco-saoudien organisé dans la capitale.

En 2013, a-t-il encore souligné, "de grands succès" ont été remportés par les entreprises françaises sur le marché saoudien. Les exportations françaises se sont élevées à 3 milliards d'euros, même si la balance reste structurellement déficitaire compte tenu des importations de pétrole saoudien. "Total a construit la plus grande raffinerie du monde avec Aramco (la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures, NDLR), Sanofi a ouvert une usine pour la production d'insuline, Veolia assure la gestion de l'eau à Ryad et construira une usine de dessalement d'eau de mer...", a égrené François Hollande.

La déclaration commune adoptée par les deux pays est teintée d'optimisme au vu du rapprochement diplomatique en cours. "Le niveau exceptionnel de ces relations doit aboutir à des projets prometteurs et fructueux", indique le document.

 

EDF et Areva ont signé des accords de partenariats

EDF et Areva ont signé des accords de partenariat avec des entreprises saoudiennes afin d'être en première position quand l'Arabie saoudite se décidera à lancer son programme nucléaire, un investissement massif qui pourrait concerner jusqu'à 16 réacteurs nucléaires dans les prochaines années. "Dès lors que le royaume voudra préciser ses objectifs, la France sera prête à y répondre", a déclaré François Hollande au cours de sa visite, faisant valoir qu'elle coopérait "depuis 30 ans" avec la Chine dans ce domaine.

EDF ou Areva espèrent décrocher tout ou partie de ce futur appel d'offres évalué entre 70 et 100 milliards de dollars, alors que la réputation des installations nucléaires japonaises a été durablement affectée par l'accident de Fukushima et que les relations entre Ryad et Washington sont assombries par les positions américaines sur la Syrie et l'Iran.

Par ailleurs, le chef de l'Etat a estimé que les programmes d'infrastructures saoudiens, comme de nouveaux métros ou des lignes de train à grande vitesse, correspondaient aussi aux profils des entreprises françaises. "Ce programme d'investissement correspond aux offres d'excellence des entreprises françaises, une heureuse coïncidence", a dit le chef de l'Etat, qui a cité les transports, l'environnement ou l'agroalimentaire comme autant de secteurs prometteurs.

 

Selon le patron de Veolia, "Il ne faut pas s'en inquiéter (...) "L'économie, cela ne fonctionne pas à la nanoseconde"

L'absence de contrats importants n'a pas entamé la confiance des industriels qui accompagnaient le chef de l'Etat. "Il ne faut pas s'en inquiéter", a estimé le patron de Veolia, Antoine Frérot, devant des journalistes.

"L'économie, cela ne fonctionne pas à la nanoseconde, c'est un processus continu", a ajouté le dirigeant qui a remporté un contrat en 2013 pour une usine de dessalement d'eau et qui attend de prochaines commandes en 2014.

 

Se démarquer de la "diplomatie de contrat"

François Hollande a souhaité dès le début de son quinquennat se démarquer de la "diplomatie de contrat" que menait selon lui son prédécesseur Nicolas Sarkozy, "On ne demande pas aux entreprises de réserver les contrats" pour les déplacements du président à l'étranger, assure-t-on dans l'entourage du président.

Enfin, le président de la République a aussi lancé un appel aux entrepreneurs saoudiens pour que ces derniers fassent le choix de l'investissement productif en France plutôt que d'achats de prestige comme l'immobilier.

Cependant, il n'a pas manqué de "saluer" parallèlement les investisseurs saoudiens qui viennent en France, et tout particulièrement le groupe Al-Munajem qui a participé au sauvetage du groupe français Doux, l'un des leaders mondiaux de la production de volailles. Son fondateur, Abdelaziz Munajem, a du reste été décoré dimanche de la Légion d'honneur par François Hollande.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:55
Thales : les cinq nouveaux défis de Jean-Bernard Lévy

 

07/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après le parcours sans faute réalisé par le PDG du groupe d'électronique un an après son arrivée, Thales doit continuer à se transformer.

 

Un peu plus d'un an maintenant que Jean-Bernard Lévy est à la tête de Thales et jusqu'ici tout lui réussit ou presque. Il fait l'unanimité aussi bien en interne qu'à l'extérieur du groupe. Et il plait aux marchés. Difficile de faire mieux. Il est vrai qu'il a rapidement apaisé les tensions dans un groupe, qui déprimait sérieusement. Il a également renouvelé son organisation sans heurts, ni opposition en nommant notamment de nouvelles têtes, comme Patrice Caine en tant que numéro deux, qui tiennent la route.

C'était là deux de ses grands objectifs à son arrivée. Des objectifs remportés haut la main, les salariés du groupe étant en attente d'un capitaine à la fois performant et accessible. "Il a su créer une équipe autour de lui qui le suit, il y a une vraie adhésion et un vrai collectif", explique-t-on à La Tribune. Et les ego des grands barons du groupe sont pour le moment bien rangés dans les placards.

 

Booster la croissance de Thales

Son troisième objectif était également de remettre le groupe au travail, notamment à l'export. Exception faite de la campagne Mark 3, Thales, avec une nouvelle organisation à l'international - les relations entre les pays et les global business unit ont été rééquilibrées -, a retrouvé du mordant à l'exportation. Et engrange à nouveau des contrats supérieurs à 100 millions d'euros.

En 2013, le groupe devrait en annoncer plus d'une quinzaine, contre moins de dix l'année précédente. Un joli succès à mettre au crédit de Pascale Sourisse en charge de l'international chez Thales même si Jean-Bernard Lévy a su libérer les énergies bridées sous son prédécesseur. Ce qui est de nature à relancer à moyen terme la croissance organique du groupe, qui stagnait… depuis sept ans.

Après un état de grâce bien géré par l'équipe de direction, les choses sérieuses commencent vraiment. Car Jean-Bernard Lévy a promis à ses actionnaires de booster la croissance mais aussi la rentabilité de Thales. Beaucoup même. Le bilan 2014, qui sera son premier vrai bilan, sera donc examiné à la loupe par les marchés. Celui de 2013, héritage de la précédente direction, devrait être plutôt bon même s'il manque dans le bilan le contrat Mark 3, la cerise sur le gâteau. Ce qui laissera à Jean-Bernard Lévy des marges de manœuvre pour mener Thales vers le cap qu'il souhaite. Pour rallier ce cap, il doit relever cinq nouveaux défis.

 

1/ Retrouver la croissance

Et le cap, c'est bien sûr les pays émergents. Jean-Bernard Lévy veut faire de Thales "un groupe mondial" c'est-à-dire implanté industriellement dans les fameux pays émergents. Et selon nos informations, le PDG de Thales est très ambitieux. Il vise une croissance de 10 % en moyenne par an dans ces pays. En revanche, les ambitions sont plus modestes dans les pays dits matures : 4 % de croissance en moyenne par an. Mais cet objectif est aussi difficile sinon plus que celui dans les émergents, estime-t-on en interne. En raison des budgets de défense en baisse.

 

2/ Réussir l'ascension d'Ambition Boost, la face nord d'Ambition 10

Derrière la vision stratégique Ambition 10, se cache en fait Ambition Boost. C'est le moteur d'Ambition 10. Sans ce plan de performances du groupe (économies et rationalisations ainsi que compétitivité de l'ingénierie…), cette vision serait probablement vouée à l'échec. C'est tout le job de Patrice Caine de le mettre en place et bien sûr d'atteindre les objectifs. Ce qui permettra au groupe de gagner le défi d'Ambition 10 en matière de croissance, de compétitivité et de gestion des compétences, les trois piliers de la vision stratégique de Thales. Le juge de paix d'Ambition Boost est le compte de résultat qui traduira ainsi l'amélioration de la performance.

 

3/ Accroître l'attractivité du groupe et recruter de nouveaux talents

Après une période compliquée où les cadres cherchaient un point de chute à l'extérieur de Thales, le groupe est redevenu attractif. Les CV affluent à nouveau. Et les candidatures de salariés de Cassidian, en pleine restructuration, circulent dans le groupe électronique, constate-t-on en interne. Pour se développer, le groupe devra attirer de nouveaux talents dans les pays émergents notamment, où Thales n'est pas forcément très connu.

 

4/ Réaliser une acquisition structurante

Jean-Bernard Lévy n'est pas venu chez Thales pour réaliser des acquisitions, encore moins une acquisition structurante. Il le dit haut et fort. Mais le groupe électronique a très longtemps souffert d'être une proie (EADS à plusieurs reprises, puis Safran). Une fois la solidité financière acquise, certains verraient bien Thales "endosser le costume de prédateur" pour réussir une opération stratégique d'ampleur. "Il faut se donner les moyens de faire bouger les lignes", explique-t-on à La Tribune. En outre, Jean-Bernard Lévy sait faire. Notamment quand il était à la tête de Vivendi avec l'acquisition notamment du Free brésilien, le groupe GVT (3 milliards d'euros).

 

5/ Faire évoluer la gouvernance et l'actionnariat

Enfin quid de la gouvernance et de la structure actionnariale du groupe avec une présence aussi forte de l'Etat et de Dassault à son capital. Une question fondamentale pour le groupe. Car à l'heure où EADS a su retrouver l'année dernière une gouvernance quasi-normale d'un groupe côté en Bourse et où Safran voit s'alléger jour après jour le poids de l'Etat à son capital, Thales peut-il continuer encore longtemps à rester une exception dans cette industrie… Mais cette fois-ci, c'est à l'Etat d'en décider.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:55
1er salon des drones à Chaumont - 27, 28 et 29 Juin 2014

13.12.2013 par 61e RA

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:55
Orange : OBS rachète Atheos pour renforcer son offre de cyber-sécurité

 

 

06/01/14 challenges.fr

 

Orange Business Services a renforcé son offre de cyber-défense par l'acquisition de la société Atheos, une entreprise de conseil française forte de 130 personnes spécialisées dans les stratégies de défense des entreprises. Les activités existantes d'OBS et les nouvelles d'Atheos sont désormais regroupées sous bannière Orange CyberDefense. Les modalités financières de la transaction n'ont pas été communiquées.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Jean-Yves Le Drian et le réengagement français sur le continent africain

 

03.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mali, Niger, Tchad (Faya-Largeau et N'Djamena), RCA, Gabon et Congo (Brazzaville): Jean-Yves Le Drian conclut 2013 et inaugure 2014 sur une note résolument africaine (photo RP, MinDef).

 

A Gao, le 31 décembre, devant les soldats de la force Serval, il a déclaré que "nous nous préparons à évoluer vers une logique régionale, pour faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen. C’est tout l’enjeu de l’action dissuasive que vous réalisez en liaison avec vos frères d’armes de SERVAL, au Mali mais aussi au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. La menace de déstabilisation est partout – j’en veux pour preuve l’opération SANGARIS en Centrafrique."

 

Face à cette "menace de déstabilisation", la France va réorganiser son dispositif. Même si officiellement rien n'est encore arrêté, trois tendances semblent se dégager:

 

1- un reformatage des forces d'intervention prépositionnées: entre Dakar et Djibouti en passant par Libreville et N'Djamena, la présence française actuelle s'élève actuellement à environ 11 775 hommes (chiffres MinDef) dont 5 050 hommes des forces prépositionnées au Sénégal, à Djibouti, au Gabon et dans l'océan Indien (Mayotte et Réunion). S'y ajoutent 6 725 militaires en opex: Côte d'Ivoire (460), Tchad (950), Mali (2 915), RCA (1 600), Niger (250), Corymbe (350) et Atalante (200).
Ce chiffre va décroître à cause du retrait du Mali (au printemps, plus qu'un millier d'hommes?) et des réductions d'effectifs dans le cadre des baisses annoncées dans la LPM. Toutefois, au Sahel, optimalement, ce sont quelque 3 000 soldats français qui pourraient stationner durablement.

 

2- une réarticulation des forces d'intervention avec des points d'appui. Peut-être pas 15 comme l'écrit ma consoeur du Monde Nathalie Guibert qui précise toutefois avec justesse: "On ne parle plus de base ni même de forces prépositionnées, mais d'un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l'instar des "nénuphars" américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes." Il s'agira de disposer de tremplins en cas de crises (comme Niamey où les travaux d'agrandissement de la BA 101 sont en cours), pour faire rebondir des forces projetées de métropole ou de l'une des dernières bases majeures du continent.

3- un désengagement de certaines missions au profit de structures privées, dans le domaine du soutien et de la formation. L'idée hérisse encore le poil de nombreux fonctionnaires des AE et de la Défense mais elle fait son chemin. Le contexte budgétaire favorise le choix de cette option qui a l'avantage de ne pas mobiliser/immobiliser durablement des effectifs.

S'y ajoutera ce fameux "renforcement capacitaire" des partenaires africains; un renforcement initié de longue date avec Recamp mais qui piétinera tant que la Force africaine en attente ne sera pas dotée de moyens de commandement et de transport. Ce renforcement sera possible également grâce au concours de sociétés spécialisées, comme Sovereign Global France et quelques autres qui contribuent déjà à la formation des unités africaines à déployer sur les théâtres de crise.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
les drones Reaper sont bien au Niger

 

02.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans un communiqué du 1er janvier 2014, la Dicod a annoncé que "les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l'armée de l'air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s'assurer de leur installation. Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l'armée de l'air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s'assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier."

Rien de nouveau, me direz-vous. Effectivement, les deux nouveaux RPA (remotely piloted aircaft) de type Reaper ont bien été livrés au 1/33 Belfort (lire mon post ici) et ils sont bien déployés au Niger (photos EMA).

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C'est ce que la Dicod confirmait hier en parlant de l'étape de JYLD au Niger. Ajoutons toutefois une précision en disant "à Niamey", ce que ne dit pas le "bavard" communiqué et ce que refusent toujours de confirmer officiellement le ministère de la Défense et l'armée de l'Air.

Secret de polichinelle,  bien sûr. Précieusement gardé par souci de confidentialité? Depuis le déploiement des Harfang français puis des drones US à Niamey, les opérations de RPA à partir du Niger sont, discrètes certes, mais connues.

Alors pourquoi un tel silence? Pour éviter que ces engins soient la cibles d'une attaque terrestre? Leurs envols même discrets ne passent pas inaperçus.

Par souci de protéger la souveraineté du Niger? Les Reaper ne violent rien, sinon on les appelerait Rapist.

A défaut d'obtenir et de pouvoir relayer une explication convaincante, en cette période de vœux, appelons à une communication officielle plus sereine, la rénovation de la Dicod constituant une bonne occasion de la mettre en œuvre (sans tarder).

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Les deux Reaper de l'armée de l'Air sont arrivés à Niamey

 

28.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Pudiquement, il faudrait dire qu'ils sont "au Sahel". Mais les deux premiers drones Reaper de l'armée de l'air dont la DGA avait confirmé la livraison la semaine dernière (voir mon post d'alors en cliquant ici) sont arrivés au Niger où ils vont côtoyer les Harfang français et d'autres Reaper US ceux-là.

Les deux appareils et la station ont été acheminés par un Antonov qui a fait une escale en France mercredi.

Le ministre français de la Défense devrait se les faire présenter après son réveillon à Bamako, lors d'une visite dans plusieurs pays du Sahel.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Les deux hélicoptères français Gazelle, sur le pont du Dixmude, dans le port de Douala.photo Olivier Fourt RFI

Les deux hélicoptères français Gazelle, sur le pont du Dixmude, dans le port de Douala.photo Olivier Fourt RFI

 

06 Janvier 2014 Jules Romuald Nkonlak  - Le Jour

 

Contrairement à d'autres, les accords entre les deux pays ne prévoient pas le stationnement de troupes militaires.

 

Au moment des indépendances, la France a signé un certain nombre d'accords avec des pays africains.

 

Longtemps l'on a évoqué la question des accords de défense que Nicolas Sarkozy, lorsqu'il est arrivé au pouvoir en France, a décidé de renégocier. Si toutes les clauses de -ces accords n'ont pas toujours été connues, un aspect visible de la coopération militaire entre la France et l'Afrique était la présence de bases de l'armée française dans certains pays.

 

En 1961, l'accord de défense entre les gouvernements de la République française, de la République de Côte d'Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger établit l'installation de forces militaires françaises dans ces trois pays. D'autres bases de l'armée française seront installées, notamment au Sénégal, en Côte d'ivoire, au Gabon, à Djibouti...

 

Après la fermeture du 43e BIMa, stationné à Abidjan (2009), de la base aérienne 160 Dakar-Ouakam (2011) et des Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv), il ne restera que deux bases militaires françaises dans des pays africains, au Gabon et à Djibouti. Toutefois, des forces françaises restent présentes au Tchad, en Côte d'Ivoire et en République centrafricaine dans le cadre des opérations Epervier, Licorne et Boali, respectivement.

 

En 2013, plus de 10 000 militaires français étaient déployés en Afrique. A côté des bases permanentes, la France s'est engagée dans les conflits en Libye, au Mali et à nouveau en Rca. C'est dans le cadre de cette dernière opération que, pour la première fois, le Cameroun va véritablement servir de base à des militaires français.

 

Pourtant, de vieilles relations unissent la France et le Cameroun sur le plan militaire.

 

Sur le site du Ministère français des Affaires étrangères, on lit: Le Cameroun tient une place particulière au sein de l'architecture de paix et de sécurité en Afrique centrale et dans le golfe de Guinée. Ce pays est le premier partenaire de la France en matière de coopération de sécurité et de défense. L'accord rénové de partenariat de défense conclu le 21 mai 2009 est entré en vigueur le 1er août 2012. Ce partenariat vise à soutenir les mécanismes africains de sécurité collective au niveau régional et continental.

 

Il porte principalement sur la formation à travers des écoles nationales à vocation régionale (Envr), le pôle aéronautique national à vocation régionale de Garoua (Panvr), le cours supérieur interarmées de défense (Csid), l'Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) et le centre de perfectionnement aux techniques de maintien de l'ordre (Cptmo)».

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

6 janvier 2014 par Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait part vendredi dernier au président tchadien Idriss Déby de l’intention de la France de garder l’avant-poste de Faya-Largeau. Cette décision n’est qu’un des nombreux repositionnements de l’armée française sur toute la bande sahélo-sahélienne pour une lutte mieux adaptée des terroristes.

 

Ce repositionnement comprend des « pôles de coopération » anciens tels que Dakar, N’djamena ou encore Djibouti, c’est-à-dire des bases capables de piloter de grosses opérations ou d’être des réservoirs de forces, et des points d’entrée côtiers comme Douala au Cameroun et Abidjan en Côte d’Ivoire pour acheminer des renforts. Mais la principale évolution est la multiplication des points d’appui, plus ou moins importants en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Faya-Largeau au Tchad, à 350 kilomètres de la frontière libyenne, doit permettre à l’armée française de garder un œil sur le Sud libyen où sont repliés de multiples éléments djihadistes chassés du Mali. La petite ville de Zouar, point de passage historique au nord, pourrait également abriter une petite infrastructure. Les autours françaises ont entrepris une vaste campagne auprès des chefs d’Etat africains alliés pour déterminer les contours de leurs positionnements. Au cours de sa visite de plusieurs jours dans la région la semaine passée, Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec les présidents malien, nigérien et tchadien. Et à l’occasion de la libération de l’otage du prêtre Georges Vandenbeusch, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’était entretenu avec le président camerounais Paul Biya.

L’objectif de ce repositionnement est d’empêcher la réinstallation des quelques centaines de combattants djihadistes défaits depuis le début de l’intervention de l’armée français il y a un an de cela. Pour ce faire, le mot d’ordre est souplesse d’action. La France a décidé d’établir un ensemble de points sur toute la bande sahélienne pour faciliter le déclenchement des opérations d’appui concret sur le terrain aux armées africaines.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 11:55
Un Caracal est ravitaillé en vol par un Hercules de l’USAF

 

07/01/2014 Armée de l'air

 

Les équipages de Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» se sont entraînés au ravitaillement en vol au large des côtes djiboutiennes avec un Hercules de l’armée de l’air américaine, lundi 16 décembre 2013.

 

Mi-décembre, le plot de Personnel Recovery (PR - récupération de personnel) déployé sur le porte-avions Charles de Gaulle pour la mission «Bois Belleau» du groupe aéronaval, a profité d’un passage au large des côtes djiboutiennes pour se délocaliser temporairement sur la base aérienne 188. Constitué de deux hélicoptères EC 725 Caracal et d’aviateurs du commando parachutiste de l’air n° 30, le détachement a profité de ce «formidable cadre d’entraînement pour les équipes PR» afin de mener différentes activités d’exercice. «Le relief, très similaire à celui rencontré en Afghanistan, permet de transmettre l’expérience capitalisée durant les six années de présence sur ce théâtre difficile», explique le commandant Alexandre Boyez de l’EH «Pyrénées».

 

Un Caracal est ravitaillé en vol par un Hercules de l’USAF

Outre les entraînements nocturnes du type posé-poussière, tir aérien, mise à terre sous appui de commandos et exercices de Personnel Recovery, les équipages français ont conduit une activité rare et unique en coopération avec un détachement d’Hercules HC 130 P de l’US Air Force : le ravitaillement en vol. «Cela démontre une nouvelle fois la maîtrise d’un savoir-faire particulier, souligne le commandant Boyez. Stratégiquement, doter les hélicoptères EC 725 du «Pyrénées» d’une telle capacité permet à la fois d’assurer l’action dans la profondeur et la permanence en vol, deux facteurs essentiels à la réussite d’une mission de Personnel Recovery.»

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