Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:35
Au beau milieu du Pacifique

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

La position stratégique de l’archipel polynésien représente un enjeu majeur pour la France…

 

Situés à 18 000 kilomètres de la métropole, les 118 îles et atolls qui composent la Polynésie française s’étendent sur une superficie sensiblement identique à celle de l’Europe. L’archipel est peuplé par un peu moins de 275 000 personnes inégalement réparties entre les différentes îles : plus des deux tiers de la population sont massés sur les îles du Vent et en particulier sur celle de Tahiti.

 

La Polynésie française est un pays d’outre-mer autonome dirigé par un président et son gouvernement. Seules les fonctions régaliennes restent sous la coupe du pouvoir central dont le représentant est un haut-commissaire assisté, pour l’action de l’Etat en mer et les questions de défense, par un amiral cumulant les fonctions d’ALPACI (Amiral du Pacifique), de COMSUP (Commandant supérieur) des FAPF (Forces armées en Polynésie française), de CEP (Commandant du centre des essais du Pacifique) et de commandant de base dedéfense.

 

La mission de conseil au COMSUP des FAPF offre au poste PSD de Papeete la zone de compétence la plus étendue de la DPSD ( Les distances géographiques sont un facteur à prendre compte dans le cadre de son action). Le poste est impliqué, aux côtés des services compétents en la matière, dans l’ensemble des travaux relatifs à la sécurité en général et touchant à la sphère défense en particulier.

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:25
Les PPSD de Guyane : de la forêt primaire à la conquête spatiale

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

Les missions de la DPSD en Guyane vont de l’accompagnement de détachements au coeur de la jungle à la sensibilisation d’ingénieurs en aérospatiale…

 

Située à plus de 7 000 km de la métropole, la Guyane s’étend du fleuve Maroni à l’ouest au fleuve Oyapok à l’Est sur une superficie équivalente à celle du Portugal et recouverte à 94 % par la forêt amazonienne.

 

Si Cayenne est la préfecture de la Guyane, Kourou en est la ville phare depuis l’implantation, en 1965, du centre spatial guyanais (CSG). Véritable vitrine du savoir-faire français et européen dans le domaine de l’aérospatiale, le CSG génère l’essentiel de l’activité économique du territoire.

 

Dans ce contexte, les forces armées en Guyane (FAG) participent à trois missions principales : Titan qui consiste en la protection du CSG dans les phases de lancement ; Harpie, dispositif de lutte contre l’orpaillage illégal, placée sous les ordres du préfet ; et l’action de l’état en mer (AEM) principalement dans son volet de lutte contre la pêche illégale.

 

Les PPSD de Guyane : de la forêt primaire à la conquête spatiale

Pour conseiller le commandement, la DPSD dispose en Guyane d’un poste à Cayenne et d’un poste à Kourou. Ils doivent allier les savoir-faire de la mission en métropole à ceux de la contre-ingérence en opération. A cela s’ajoute le volet sécurité industriel dans le cadre particulier du CSG.

 

Pour mener à bien l’ensemble de ces tâches, le personnel a l’occasion de mettre en oeuvre l’étendue de ses capacités depuis l’accompagnement de détachements au coeur de la jungle, dans des conditions de rusticité extrême, à la sensibilisation d’ingénieurs en aérospatiale dans des locaux ultra-aseptisés.

 

L’effort porté par les armées depuis 2012 contre l’orpaillage illégal et l’augmentation programmée de l’activité du CSG en 2014 garantissent aux deux PPSD de Guyane la poursuite de ces missions uniques et passionnantes.

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo EMA

photo EMA

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 26 décembre 2013, 18h00 jusqu’au jeudi 02 janvier 2014, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une cinquantaine de sorties dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et vingt-cinq autres aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les 28 et 29 décembre, une opération, qui a associé le bataillon tchadien de la MINUSMA et son détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force SERVAL, a été menée dans la région de Timétrine, à environ 150 km au sud-ouest de Tessalit. Grâce à un renseignement d’opportunité, les soldats tchadiens et français ont découvert deux objectifs et ont détruit 5,7 tonnes de nitrate d’ammonium ainsi qu’une quarantaine de grenades. Cet engrais chimique, assez rare dans un pays du Sahel, atteste du démantèlement d’une véritable filière d’explosifs.

 

Cette opération a permis de découvrir la deuxième quantité d’explosifs la plus importante depuis le lancement de l’opération SERVAL. En effet, lors du mandat SERVAL 2, à l’occasion de deux opérations (en juin et en août), un total de 14,6 tonnes de nitrate d’ammonium avait été détruit. Le 29 décembre, les éléments génie du DLA ont procédé à la destruction des deux caches et ont ainsi porté un coup déterminant aux ressources des groupes terroristes.

 

Le 31 décembre, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, accompagné du ministre délégué à l’agroalimentaire, M. Guillaume Garot, de la présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Mme Patricia Adam, et de trois sénateurs, a rendu visite au détachement projeté au Mali.

 

A bord de l’A400M, le ministre et son homologue malien, M. Maïga, se sont rendus à Gao. Après avoir visité les centres opérationnels de la MINUSMA et des FAMa, le ministre a fait le tour de la plateforme Désert avant de faire un point de situation sur les opérations menées actuellement par le GTIA Korrigan. Lors d’une allocution face aux soldats et en présence de son homologue malien, le ministre a souligné l’engagement, le professionnalisme et le courage dont ont fait preuve les militaires de la force Serval tout au long de l’année.

 

Après un repas avec les militaires de Gao, le ministre s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux, à Bamako, où il a pu renouveler ses encouragements et ses vœux pour l’année 2014 puis réveillonner entouré des soldats. « Cette année qui s’achève aura été une année extrêmement dense pour nous tous. C’est une grande satisfaction que de voir aujourd’hui la concrétisation de la mission Serval lancée il y a un an : vous avez su, vous et ceux qui vous ont précédés en terre africaine, vous mobiliser tout de suite et faire progresser l’opération de manière décisive » a déclaré monsieur Le Drian. Avant de quitter le camp Damien Boiteux, le ministre a fait le tour de la position et salué les soldats à leurs postes de combat.

 

2500 soldats composent aujourd’hui la force Serval. Parmi ces soldats, environ 200 sont au contact des forces partenaires de la MINUSMA et des forces armées maliennes. A leurs cotés, ils leur permettent de disposer des moyens de la force, tant aériens que spécialisés ou logistiques, en fonction des besoins des opérations.

photos EMAphotos EMA
photos EMAphotos EMA

photos EMA

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil

 

 

03/01/2014 Sources : EMA

 

Du 27 décembre 2013 au 02 janvier 2014, l’aviso « Commandant l’Herminier » a fait escale à Port-Gentil au Gabon.

 

Cette relâche opérationnelle de plusieurs jours a été l’occasion pour l’équipage du « Commandant l’Herminier » de partager une nouvelle fois son expérience avec les élèves du Centre d’Instruction Navale (CIN) de Port-Gentil. Les échanges ont porté sur de  nombreux domaines tels que la détection, les transmissions, l’artillerie, le secrétariat, la sécurité, la navigation et la manœuvre.

 

L’aviso « Commandant l’Herminier » avait auparavant pris part à la deuxième édition de l’exercice « NEMO 2013 » (Navy’s exercise for maritime operations), au côté du Batiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, qui avait pour thème la lutte contre la piraterie et le brigandage.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
Partager cet article
Repost0
6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Du 19 au 23 décembre 2013, le groupe aéronaval (GAN) composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, de la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, du pétrolier ravitailleur (PR) Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), a fait escale à Djibouti, un mois après avoir quitté Toulon.

 

Après son appareillage le 20 novembre dernier, le groupe aéronaval a réalisé un entraînement intensif d’une dizaine de jours en Méditerranée dans le but de finaliser la préparation de son déploiement opérationnel. Ayant mis le cap à l’est, il a franchi le canal de Suez le 6 décembre.

 

Du 7 au 10 décembre 2013, le GAN a conduit avec l’Arabie Saoudite en Mer Rouge le premier exercice bilatéral de sa mission baptisé « White Shark ». Les bâtiments constituant le groupe aéronaval ont ensuite rejoint ceux de la Task Force 465, qui agissent dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalante »,afin de patrouiller dans le Golfe d’Aden et de participer à la sécurisation des voies maritimes stratégiques.

 

Dans le même temps, une campagne d’entraînement au tir pour les Rafale et les Super Etendard Modernisés embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle a été réalisée à Koron, à l’ouest de Djibouti du 13 au 18 décembre 2013.

 

Au terme de 600 vols durant ce premier mois, cette escale a permis de conduire des interventions technique sur les différents aéronefs. Elle a également permis d’assurer le soutien des bâtiments du groupe, mais aussi de ravitailler en vivres et en combustible.

 

Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.

photo Bruno Gaudry - Marine Nationale
photo Bruno Gaudry - Marine Nationalephoto Bruno Gaudry - Marine Nationale
photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:55
Noël en mer : la mission continue !

Le groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle en opération Bois Belleau en océan Indien

 

23/12/2013 Marine nationale

 

Pendant que leurs compatriotes réveillonnent en famille, plus de 3000 marins vivent des fêtes de Noël au goût salé. Ils assurent en effet en mer, sous la mer et dans les airs la continuité des opérations et des missions de service public.

 

Le groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle se trouve ainsi en opération Bois Belleau en océan Indien, tandis que le bâtiment de projection et de commandement  Dixmude et l’aviso Commandant L’Herminier participent à l’opération Corymbe dans le golfe de Guinée. En océan Indien également, le transport de chalands de débarquement Siroco accueille le commandant de la force navale européenne de l’opération Atalante de lutte contre la piraterie.

 

La force des fusiliers marins et commandos est également sur le pont avec notamment des équipes de protection embarquées (EPE) dans le golfe de Guinée et en océan Indien. Les « marins du ciel » sont également de la partie, avec, outre le groupe aérien et les détachements embarqués, un Falcon 50 déployé à Dakar pour la surveillance et l’intervention en mer, ou un Atlantique 2 engagé dans l’opération Serval.

 

Sous les mers, la permanence de la dissuasion nucléaire est assurée par un sous-marin nucléaire lanceur d’engins dilué dans l’immensité des océans, tandis que plusieurs sous-marins nucléaires d’attaque veillent discrètement en divers points du globe.

 

Et bien sûr, d’autres marins veillent à la sécurité des personnes en ces périodes de fêtes : le réseau des sémaphores, implantés tout le long du littoral métropolitain et outre-mer, qui assurent la sûreté des approches maritimes, mais aussi les flottilles d’astreinte pour le sauvetage en mer et le bataillon des marins pompiers de Marseille.

 

Carte activités opérationnelles

Carte activités opérationnelles

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Retour sur des événements marquants de 2013 : Janvier – Opération Serval

 23/12/2013 Opérations

 

En 2013, l’actualité de l’armée de l’air a été riche et intense. Opérations, exercices, lien armée/nation, transformations… Retour chaque jour pendant les fêtes sur une actualité marquante de l’année.

 

Le 11 janvier 2013 est déclenchée l’opération Serval au Mali. Objectif : appuyer l’armée malienne face à l’agression  terroriste qui menace l’Afrique de l’ouest. Engagées sous commandement d'un JFACC (joint force air component command - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) situé en métropole, à Lyon, les forces aériennes interviennent dès les premières heures sur le théâtre. Des Mirage 2000D et F1 CR opèrent depuis N’Djamena (Tchad). Ils seront rejoints par les Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier deux jours plus tard, après que ces derniers eurent mené la plus longue mission de bombardement de l’histoire de l’armée de l’air française en temps et en distance.

Lire la suite ici.

2013 aura également vu le 20ème anniversaire du système de commandement et de contrôle des opérations aérospatiales (SCCOA).

Retrouvez une rétrospective complète en janvier !

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
RCA: "quel merdier" ou l'inconfortable position du contingent français

 

23.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

En RCA, après les heurts de dimanche, la tension n'est pas retombée. Ce lundi matin, plusieurs milliers de manifestants majoritairement chrétiens se sont regroupés près de l'entrée de l'aéroport pour demander "le départ" du président Michel Djotodia. Les manifestants exigeaient également le retrait des soldats tchadiens de la MISCA, aux cris de "Pas de Tchadiens à Bangui". Très opportunément, deux pick-ups remplis de soldats tchadiens sont intervenus pour ramener l'ordre. Résultat: au moins un jeune manifestant tué.

Certains manifestants portaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits les slogans: "Oui à l'opération Sangaris, non à l'armée tchadienne", ou "Oui à la France, non à la Séléka" (ex-rébellion musulmane, au pouvoir depuis mars 2013).

Des messages tout à fait à l'opposé de ceux brandis hier (voir la photo ci-dessus) exigeant le départ de la France au profit de la MISCA.

anti france.jpg

Pris entre pro et anti-Séléka, accusé de parti-pris par les uns et les autres, le contingent français est aussi handicapé par le flou de son positionnement vis-à-vis de la MISCA. Il est clair que la coordination entre les deux contingents est précaire et que les liaisons, si elles existent, se situent dans les échelons hiérarchiques les plus élevés mais pas sur le terrain où les unités française, visiblement, n'ont aucune idée de ce que font leurs camarades casques verts de la MISCA (et vice versa). Des exemples récents à Bangui (jeudi et vendredi) et à Bossangoa (dimanche) le démontrent.

Il suffit de relire le document onusien de décembre (résolution 2127):
"article 49. Note que dans son communiqué du 13 novembre 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est réjoui du renforcement envisagé du contingent français pour mieux appuyer la MISCA et a encouragé la Commission à travailler à une coordination opérationnelle effective entre la MISCA et les forces françaises;
article 50. Autorise les forces françaises en République centrafricaine à prendre temporairement toutes mesures nécessaires, dans la limite de leurs capacités et dans les zones où elles sont déployées, pour appuyer la MISCA dans l’exécution de son mandat, énoncé au paragraphe 28 ci-dessus, prie la France de lui faire rapport sur l’exécution de ce mandat en République centrafricaine et de coordonner les modalités d’établissement de son rapport avec celles énoncées au paragraphe 32 ci-dessus s’appliquant à l’Union africaine, décide de revoir ce mandat six mois au plus tard après qu’il aura débuté, demande aux autorités de transition d’apporter leur entière coopération au déploiement et aux opérations des forces françaises, notamment en veillant à la sûreté et la sécurité de celles-ci et à leur liberté de mouvement, avec accès immédiat et sans entrave à tout le territoire de la République centrafricaine, et invite les pays voisins à prendre les mesures voulues pour soutenir l’action des forces françaises",
pour comprendre que l'articulation entre la MISCA et le contingent français reste à préciser et que la "coordination opérationnelle" n'est guère "effective".

La France espère-t-elle un remake de l'aventure ivoirienne de 2011 quand l'Onu s'est rangée sous la cocarde tricolore pour mener des opérations offensives contre les troupes loyales à Laurent Gbagbo? Il sera plus compliqué d'inféoder la MISCA à Sangaris, pour des raisons politiques, même si tactiquement, ce serait la solution pour rétablir l'ordre à Bangui.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 14:55
La France dispose désormais de deux drones américains Reaper

Les deux drones de surveillance américain Reaper seront acheminés vers le Sahel, plus exactement au Niger. - photo Armée de l'Air

 

20/12/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère de la Défense.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a procédé mercredi à la réception du premier "système français" de drones de surveillance américain Reaper, composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance, a-t-elle annoncé jeudi. "La phase suivante c'est le transport vers le Sahel", plus exactement au Niger, où les deux drones seront acheminés directement, a souligné Antoine Torres, ingénieur à la délégation à l'armement.

 

Des essais en vol du premier système ont eu lieu ces deux dernières semaines en Californie et au Texas. C'est "l'aboutissement d'un processus d'acquisition", conduit notamment grâce à "la réactivité des autorités américaines", a souligné la DGA.

 

Les Reaper en mission au Sahel

 

"Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission", a assuré pour sa part jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1. Afin de répondre au besoin opérationnel immédiat, deux drones Reaper ont été commandés pour être déployés en opérations et "compléter l'action de nos Harfang très sollicités sur le théâtre malien puisqu'ils viennent récemment de franchir la barre des deux mille heures de vol depuis leur engagement le 17 janvier dernier", avait expliqué début octobre le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Les drones MALE (moyenne altitude longue distance) sont des appareils de reconnaissance sans pilote. Une fois déployés au Sahel, ces deux premiers Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics renforceront la capacité de surveillance et de renseignement des forces françaises déployées en Afrique. "Au cours des prochains mois, l'armée de l'air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l'amélioration de la chaîne technique d'exploitation du renseignement recueilli", a précisé la DGA. "Le Reaper constitue ainsi une capacité indispensable dans l'attente d'un hypothétique drone européen", avait rappelé le général Mercier.

 

La France autonome avec les Reaper ?

 

Avec les Reaper, la France doit composer avec les Etats-Unis. "L'important pour notre autonomie, dans l'immédiat, était de pouvoir choisir librement le satellite que nous utiliserons pour nos deux premiers Reaper. Ce point essentiel est acquis. Certes, le personnel de maintenance de ces appareils est pour l'instant fourni par les États-Unis, mais il n'aura pas accès aux cabines d'opérateurs sans notre autorisation", avait expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air. En outre, la France souhaite qu'une "étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée", avait souligné début octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

 

Le général Denis Mercier avait rappelé en octobre que "la chaîne de pilotage du drone et celle de pilotage des capteurs sont en effet imbriquées dans le Reaper Block 1, mais ces appareils pourront être rétrofités à partir de 2017 dans une configuration identique à celle du Reaper Block 5, ce qui permettra la francisation - ou, plutôt, l'européanisation - de ces capteurs". Le Reaper Block 5 se caractérise par des chaînes distinctes et une capacité d'atterrissage automatique. Et de rappeler que la France réfléchissait à l'européanisation des Reaper en lien avec l'Italie et le Royaume-Uni. "Nous pourrons y associer d'autres pays qui se doteraient du même type de drones", avait ajouté.

 

Pour le général Mercier, l'autonomie complète des plans de vol des Reaper "un programme de travail qui comporte trois volets : d'abord, l'autonomie d'emploi des matériels, dans la lignée des enseignements de nos opérations au Sahel. Ensuite, l'intégration dans l'espace aérien européen, selon une démarche dont l'efficacité suppose, à mon sens, d'avancer de manière pragmatique et bilatérale, en débutant par exemple avec nos partenaires italiens. Enfin, nous pourrons travailler dans le futur à l'intégration de capteurs européens".

 

La France au Mali et en Centrafrique

 

La France conduit simultanément deux opérations militaires, au Mali et en Centrafrique. Elle dispose en matière de renseignement de drones Harfang en bout de course et l'intervention au Mali a montré l'insuffisance de ses capacités dans ce domaine.

 

Jean-Yves Le Drian avait annoncé en juin que Paris voulait acheter au total douze drones Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée par ses services à 670 millions d'euros.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 12:55
Nouveau contrat de soutien pour le VBCI

crédits G Belan

 

20 décembre, 2013 Guillaume Belan

 

Le nouveau marché de soutien en service (MSS) du véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) a été notifié le 2 décembre 2013 par la SIMMT à la société Nexter Systems. Le communiqué du Sirpa terre précise que ce marché de soutien est d’une durée de 10 ans et couvre à la fois des prestations de maintien en condition opérationnelle (confiées à la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres – SIMMT) et de maîtrise technique (direction générale de l’armement – DGA). Ce contrat succèdera le 1er août 2014 au marché de soutien initial, notifié par la DGA en 2008.

 

Ayant pris en compte les enseignements de l’important retour d’expérience (technique et opérationnel) acquis en métropole et sur les théâtres d’opérations afghan, libanais et malien, le communiqué souligne que ce nouveau marché est innovant à plusieurs titres. Il engage Nexter et son principal coopérant RTD sur le maintien d’une disponibilité et sur l’optimisation du système de soutien dans une logique d’obligation de résultats. Le contrat est organisé en « marché à bons de commande pluriannuels » qui permet l’achat d’heures et de kilomètres à tout moment, utilisables sur une durée de 5 ans. Il permet par ailleurs, selon le communiqué « un partage équilibré des tâches entre l’industrie, les forces terrestres et le SMITer, qui pérennise le rôle de l’industriel dans la Supply Chain (livraison au point de monte, assistance technique et soutien direct du parc d’entraînement Champagne), tout en garantissant la capacité d’engagement et de réactivité des maintenanciers de l’armée de Terre ».

 

Un marché donc souple qui permet une adaptation aux contraintes budgétaires actuelles, tout en garantissant une couverture du besoin opérationnel et un paiement  au plus juste de la consommation.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 12:55
Douche froide au Canada

Un VBCI sur la piste d’essais de Nexter à Roanne

 

21 décembre, 2013 Frédéric Lert

 

Semaine pénible pour l’industrie militaire française : après l’échec du Rafale au Brésil, dont on nous explique maintenant qu’il était anticipé, l’annulation du programme CCV par le Canada porte un rude coup à Nexter. Ce programme de Close Combat Vehicle portant sur 108 véhicules pour un montant d’environ 2 milliards de dollars américains, avait été plusieurs fois repoussé et accumulait les retards. Il y a quelques mois, la rumeur d’une possible annulation circulait  déjà à Ottawa et faisait alors figure de pire scénario pour Nexter qui engageait le VBCI dans la compétition, en partenariat avec le canadien Bombardier et l’américain Raytheon. Nous y voilà donc.

 

Certes il ne s’agit pas d’une défaite pour l’industriel et le VBCI n’a pas démérité. Mais le ton employé par Nexter dans le communiqué de presse réagissant à cette annulation en dit long sur l’amertume qui règne à Satory. De toute évidence, la pilule a du mal à passer et la retenue traditionnellement d’usage dans ces circonstances a pour une fois été oubliée…

 

Nexter rappelle dans son communiqué que le VBCI aurait apporté aux canadiens la meilleure réponse au cahier des charges. Classique. Ce qui l’est moins, c’est de préciser que « des millions de dollars ont été dépensés parce que nous (Nexter) étions convaincus que la compétition serait juste et ouverte (…) ». Il est peu courant que les industriels évoquent aussi directement les coûts d’une campagne commerciale tout en mettant en doute, dans la même phrase, la sincérité d’une campagne d’évaluation.

 

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV UP (i-e LAV III modernisé) offrait les capacités demandées au CCV » rappelle Patrick Lier, Vice-Président des Affaires Internationales, pour l’Amérique du Nord de Nexter Systems. « En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par GDLS du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Et voilà la deuxième couche sur les frais engagés, que Nexter a décidément bien du mal à digérer. Et la troisième couche arrive en fin de communiqué, toujours par la voix de Patrick Lier :

 

« De plus (…), nous souhaitons que le Gouvernement dédommage pour les coûts engendrés par les offres des différents compétiteurs. Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul. »

 

Au-delà de cette revendication monétaire, Nexter demande également au gouvernement canadien de  révéler qui des trois compétiteurs à réellement remporté la compétition. Avec une pointe d’ironie bien sentie, l’industriel français explique qu’il « (…) est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland »

 

Côté canadien, on explique l’annulation du programme par la fin de l’engagement en Afghanistan et le fait que le CCV ne correspondrait plus aux besoins de l’armée. Le général Tom Lawson, chef d’État-major, a confirmé que les forces armées canadiennes pouvaient assurer leurs missions sans l’achat de cette centaine de véhicules.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:55
Eurocopter prépare sa mutation en Airbus Helicopters

 

20/12/2013 Romain Guillot journal-aviation.com

 

La transformation d’Eurocopter est en marche. Guillaume Faury, nommé à la tête de l’hélicoptériste européen en mai dernier, est revenu en détail sur la stratégie d’Eurocopter à l’occasion d’une rencontre organisée par l'Association des Journalistes Professionnels de l'Aéronautique et de l'Espace (AJPAE) à Paris le 20 décembre.

 

Eurocopter va être rebaptisé Airbus Helicopters le 1er janvier dans le cadre de la nouvelle organisation du groupe aéronautique européen EADS.

 

« Il ne s’agit pas simplement d’un changement de nom, mais d’une vraie transformation à venir » a-t-il annoncé, voulant certes profiter de l’impact extrêmement fort de la marque Airbus à l’export, mais souhaitant surtout s’inspirer des processus industriels de l’avionneur toulousain pour être plus efficace. « Beaucoup de changements vont intervenir dans la maison », ajoute Guillaume Faury, qui compte également utiliser des méthodes présentes dans d’autres secteurs industriels, et notamment dans l’automobile. « Le cap est tracé et 2014 sera une année d’exécution ».

 

Dans une conjoncture marquée par une baisse des budgets de défense et par une concurrence en augmentation sur le civil, Guillaume Faury a également rappelé que « la recherche de croissance n’était plus une priorité » pour Eurocopter qui s’attend à des niveaux de croissance inférieurs aux « 3 à 5% connus ces dernières années ». En revanche « nous allons monter en gamme pour répondre aux clients les plus exigeants, pour rester les meilleurs sur notre positionnement ».

 

Après avoir lancé les programmes Tigre et NH90, l’hélicoptériste a rappelé que les dix prochaines années seraient consacrées au renouvellement de sa gamme civile. L’équilibre entre les produits et services devrait être maintenu, avec une répartition des activités civiles et militaires proche de celle d'aujourd’hui.

 

Guillaume Faury a également confirmé que la certification de l’EC175 était attendue pour le début de l’année 2014, celle de l’EC145 T2 suivant juste après.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:35
La Kapisa, un avant-goût "à la française" du retrait de l'Otan en Afghanistan

 

21.12.2013 Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Excellent reportage en Kapisa, de Guillaume Lavallée, paru vendredi matin sur le fil de l'AFP. En voici l'intégralité:

Des combats qui s'intensifient dans des zones d'influence talibanes mais épargnent la capitale régionale : un an après le départ des forces françaises, la province stratégique de Kapisa offre un avant-goût amer de l'Afghanistan après le retrait de l'Otan fin 2014.
Par un matin d'hiver à Mahmud Raqi, des hommes accroupis près d'un poêle à bois boivent un thé vert fumant dans un café transpercé des premiers rayons de soleil, discutent politique, mangent un bout de viande coincé dans du pain chaud, avant de saluer la petite assemblée et quitter les lieux paisiblement.
Dans cette ville de 50 000 âmes au pied des montagnes aux cimes enneigées, des étudiantes sont en classe et les marchands s'activent dans le bazar achalandé. La vie suit son cours tranquille. Un an après le retrait des soldats français, le ciel n'est pas tombé sur la tête des habitants de Mahmud Raqi, capitale de la Kapisa, province stratégique aux portes de Kaboul, où cohabitent les deux principales ethnies du pays, les Tadjiks et les Pachtounes.

 

Quel est le bilan de la présence française? La question semble déjà obsolète pour les habitants plus préoccupés par leur quotidien, l'avenir du pays et l'insécurité dans les secteurs infiltrés par les rebelles, talibans et autres, de la province comme Tagab et la vallée d'Alasay, véritables points noirs sécuritaires. "La situation est très mauvaise dans 90% de Tagab", souffle Qalandar, un chauffeur originaire de ce district assis devant un café de Mahmud Raqi. "Il y a des affrontements entre les tribus, entre les familles, et les talibans y sont très présents", ajoute-t-il, sans en vouloir aux soldats français de ne pas avoir réglé ces problèmes locaux profonds.
Depuis le retrait des Français, les insurgés n'ont pas gagné de terrain en Kapisa, mais ils ont en revanche intensifié leurs attaques dans des zones comme Tagab, où les tribunaux talibans sont plus populaires que les cours civiles défaillantes. "Il y a d'intenses combats aujourd'hui", explique Aziz ul-Rehman Tawab, vice-gouverneur de la province. Contrairement aux forces françaises avant, "les forces afghanes manquent d'hélicoptères et ne peuvent compter sur un soutien aérien, ce qui offre plus de latitude aux talibans pour opérer", explique-t-il.
 

La Kapisa, un cas d'école?

La Kapisa ne semble pas un cas isolé. Dans des districts reculés où les forces de l'Otan se sont retirées, les insurgés concentrent leurs attaques sur les soldats et policiers afghans qui n'ont pas ou peu d'appui aérien.
Le Pentagone estime que l'insurrection talibane "consolide" ses positions dans certaines zones reculées et inflige davantage de pertes à l'armée et la police afghanes, tout en soutenant que le nombre d'attaques recule dans le pays cette année. L'ONU voit en revanche "un niveau de violences" contre les forces afghanes et internationales "qui n'avait pas été aussi élevé depuis 2010". Si la situation se détériore dans les zones reculées, aucune des 34 capitales provinciales n'est encore tombée aux mains des rebelles à ce jour.
"Dans la majorité des endroits où les forces de l'Otan se sont retirées, les affrontements sont plus importants... Nous laissons derrière nous un pays en feu", estime Graeme Smith, analyste à l'International Crisis Group (ICG) à Kaboul, un constat tiré de ses déplacements récents dans quatre provinces. Au fur et à mesure que les soldats étrangers se replient autour des grandes villes, ils perdent par ailleurs leur capacité à collecter des informations sur les attaques rebelles dans les zones périphériques, qui deviennent ainsi des "trous noirs".
"Pour l'instant, le gouvernement tient bon... mais il doit s'assurer d'obtenir un soutien aérien et faire en sorte que les salaires (des policiers et soldats) soient versés", souligne M. Smith. Or le président Hamid Karzaï refuse de signer un accord de sécurité encadrant le maintien de soldats étrangers, notamment Américains, après 2014, qui pourrait garantir un meilleur soutien aérien aux 350.000 membres officiels des forces de sécurité afghanes. Et les Etats-Unis, premiers bailleurs de fonds de Kaboul, ont annulé une commande d'hélicoptères russes MI-17 destinés aux forces afghane...
 

La stabilisation par le développement?
En Kapisa comme dans d'autres régions d'Afghanistan où l'Otan s'est retiré, les Occidentaux continuent de payer pour ériger des hôpitaux, former des infirmières, électrifier des zones reculées, des efforts tout sauf naïfs.
"On renforce l'autorité locale grâce à des projets de développement, c'est d'une certaine manière de la stabilisation" visant à "contenir les insurgés", souligne une source diplomatique occidentale à Kaboul. Mais les ONG, elles, soutiennent vouloir aider la population afghane sans souscrire à l'objectif politique de "stabilisation" avancé par les Etats occidentaux.
"Nous n'aimions pas les militaires français, mais nous voulons des projets de développement", lance dans un village de Kapisa Rahmatullah Abed, barbe de charbon et regard d'acier. "Mais personne ne sait ce qui va arriver après le retrait de l'Otan. Tout est possible".

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:55
photo FFDj

photo FFDj

 

18 décembre 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Zoom sur le jet Falcon 50M de la Marine française qui effectue, depuis le début des années 2000, des missions de surveillance maritime non armées. Sauvetage et recherche en mer, lutte contre la piraterie, contrôle des zones de pêche... En 2009, 10 des 19 appareils utilisés par la Marine ont été mis à la retraite, mais quatre nouveaux Falcon 50M sont en cours de production dans les usines bordelaises de Dassault Aviation pour les remplacer.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:45
Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel

 

19.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère français de la Défense. 

Ce premier "système français" est composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance. 

Ces deux "orbites permanentes de surveillance armables et multi-capteurs" (OPSAM, en dronelangue, et drone en français de la rue!) seront affectés à l'escadron Belfort de Cognac dont six pilotes ont été déclarés opérationnels sur Reaper en novembre.

Les deux drones d'observation (ils ne seront pas armés) seront acheminés directement au Sahel (à Niamey), ainsi que l'a confirmé ce jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1: "Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission". Ils viendront renforcer les Harfang dont l'autonomie limitée ne permet pas des missions en RCA, par exemple.

Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel
Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:13
Centrafrique: la France n'obtient qu'un timide engagement de l'Europe

 

20 décembre 2013 Par RFI

 

A l'issue du second jour du sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles, François Hollande s'est déclaré satisfait du soutien apporté par ses partenaires européens sur la question de la Centrafrique. Mais les Européens se sont tout de même montrés très prudents et ont reporté la décision d'une mission commune à janvier 2014.

Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Guillaume Naudin

L'Europe se décidera donc à accompagner la France en Centrafrique, un peu ou un peu plus au mois de janvier, lors d'un Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne. Autrement dit, les chefs d'Etat et de gouvernement ont laissé la question à leurs ministres des Affaires étrangères et à une échéance ultérieure.

François Hollande peut présenter ce résultat comme une accélération des procédures européennes plutôt longues. Il ne faut pas oublier qu'il était venu chercher à Bruxelles un soutien un peu plus marqué de ses partenaires qui préfèrent donc jouer la prudence.

Soutien moral

Message reçu puisque le président français envisage désormais des missions humanitaires ou de santé. En tout cas, pas les missions les plus périlleuses pour d'éventuels renforts européens. La question des financements des opérations extérieures est, elle aussi, repoussée à plus tard.

Une certitude cependant : la chancelière allemande Angela Merkel a expliqué qu'il n'y aurait pas de financement rétroactif. Jusqu'à une éventuelle décision à venir, c'est donc la France qui assume seule le coût de sa participation à l'opération en Centrafrique. En attendant, elle devra donc se contenter d'un soutien que l'on qualifiera de « moral » de la part des Etats membres.

→ A (RE)LIRE : Jean-Yves Le Drian: en RCA, notre mission c’est le «désarmement impartial»

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:00
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

22 décembre 2013 18h46 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Plusieurs milliers de musulmans, sympathisants de l'ex-rébellion Séléka, ont manifesté dimanche à Bangui contre l'opération militaire française Sangaris, après la mort le matin même de trois combattants Séléka dans un accrochage avec des soldats français lors d'une opération de désarmement.

 

Dans l'après-midi, les manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville de la capitale centrafricaine et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5, a constaté un vidéaste de l'AFP. La marche s'est déroulée sans incident.

 

Non à la France, Hollande criminel!, scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer la partialité des militaires français déployés depuis début décembre en République centrafricaine (RCA), où ils tentent de mettre fin à des violences interreligieuses à grande échelle.

 

Dimanche matin, trois combattants Séléka avaient été tués dans un accrochage avec des soldats français, au cours d'une opération de désarmement des groupes armés dans un quartier nord de la ville, selon des sources concordantes. L'état-major français a refusé de s'exprimer sur le sujet jusqu'à présent.

 

L'incident avait provoqué une première manifestation de quelques dizaines de personnes, des sympathisants de l'ex-Séléka qui avaient bloqué une grande avenue allant à l'aéroport avant d'être dispersés par des policiers congolais de la force africaine en Centrafrique (Misca).

 

Près de 1.600 soldats français sont déployés en RCA, dont un millier à Bangui, dans le cadre de l'opération Sangaris, déclenchée le 5 décembre au plus fort d'une vague de violences entre chrétiens et musulmans qui a fait près d'un millier de morts.

 

Les militaires français tentent depuis lors de désarmer les belligérants. Ils ont neutralisé en priorité les combattants de l'ex-Séléka, aujourd'hui pour la plupart désarmés et cantonnés.

 

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l'action des soldats français, s'estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes anti-balaka et des exactions des chrétiens, très majoritaires dans la capitale.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: accrochage entre Séléka et armée française à Bangui

 

22 déc 2013 – maliactu.net

 

Trois combattants de l’ex-rébellion Séléka ont été tués dimanche au cours d’une opération de désarmement dans un quartier nord de Bangui, suscitant des manifestations d’hostilités de musulmans contre l’intervention militaire française.

 

Après une nuit ponctuée de tirs dans plusieurs quartiers, les soldats français, appuyés par des éléments de la force africaine (Misca), ont mené à l’aube une opération de désarmement dans le quartier de Yangato, proche de l’aéroport, selon des habitants.

 

Cette opération visait en particulier un groupe d’ex-Séléka (coalition de groupes armés musulmans au pouvoir depuis mars 2013) implanté sur place dans la partie musulmane du quartier, qui se revendique du pouvoir mais refuse d’être désarmé et cantonné.

 

Selon des résidents musulmans, un accrochage a opposé soldats français et ex-Séléka, coûtant la vie à trois combattants de l’ex-rébellion et en blessant plusieurs autres. L’incident n’a pas été confirmé de source militaire française. Interrogé à Paris, l’état-major français a refusé de répondre dans l’immédiat.

 

Dans l’après-midi, et suite à ces évènements, le chef de l’une des factions de la Séléka, Abacar Sabone, a accusé l’armée française d’avoir provoqué l’incident en ouvrant le feu sans sommation.

 

Les trois ex-rebelles ont été tués « alors qu’ils étaient armés, certes, mais ils n’avaient montré aucun hostilité envers les Français et n’ont pas fait usage de leurs armes », a affirmé M. Sabone, qui a accusé les Français d’être « partisans » dans leurs opérations de désarmement des groupes armés.

 

Suite à l’accrochage, des dizaines de manifestants musulmans pro-Séléka ont bloqué avec des pierres et des pneus l’avenue des Martyrs pour protester contre la présence des Français, a constaté l’AFP.

 

Ils ont dénoncé le désarmement en cours dans la capitale, qui, selon eux, laisse les musulmans à la merci de la vindicte populaire et des milices chrétiennes d’auto-défense « anti-balaka ».

 

« Nous ne voulons pas la France! »

 

« Nous ne voulons pas la France! Nous ne voulons pas l’opération Sangaris! La France est venue pour déstabiliser notre pays », criait l’un des protestataires à l’adresse des journalistes présents.

 

« C’est une opération sanguinaire, ils (les soldats français) veulent nous diviser, nous, Centrafricains. Ils nous imposent leur volonté pour nous faire tuer tous les jours. Qu’ils arrêtent! », vociférait un autre.

 

Des policiers congolais de la Misca ont tiré en l’air et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, toujours selon des témoins. La situation était tendue dans le secteur, survolé à intervalles réguliers par un hélicoptère français.

 

Ailleurs dans la ville, la situation était apparemment calme, avec une activité plutôt au ralenti en ce jour de repos hebdomadaire. L’armée française et les forces de la Misca poursuivaient leurs patrouilles dans les rues.

 

Dans les paroisses et les temples, où l’on notait une forte affluence, le ton était à l’apaisement, aux appels à l’unité et à la réconciliation dans les sermons dominicaux. Principale nouvelle du jour: l’annonce que la messe du réveillon de Noël aura lieu de jour, vers 15H00, pour cause de couvre-feu.

 

Samedi soir, des détonations et des échanges de tirs avaient résonné pendant près d’une heure en provenance des quartiers PK12 et PK5, dans le nord de la ville.

 

Près d’un millier de personnes ont été tuées depuis le 5 décembre à Bangui et en province dans des violences entre chrétiens et musulmans, selon Amnesty International. La plupart des victimes ont été tuées dans des représailles de la Séléka, mais également dans les attaques et atrocités des milices anti-balaka.

 

Ces violences ont précipité l’intervention militaire de la France, qui tente depuis lors de désarmer les belligérants et opère en appui à la Misca, forte de 3.700 militaires.

 

Après un répit de quelques jours, les incidents ont repris depuis jeudi soir, éclatant de façon intermittente dans plusieurs quartiers où les tensions intercommunautaires restent vives.

 

La situation est extrêmement volatile dans la capitale centrafricaine, avec la psychose d’incursion de milices et groupes armés, une haine confessionnelle omniprésente et d’innombrables rumeurs qui courent les quartiers, où beaucoup craignent un nouvel embrasement.

 

Avec 1.600 hommes dans tout le pays, dont un millier à Bangui, l’armée française a neutralisé en priorité les combattants de l’ex-Séléka, aujourd’hui pour la plupart désarmés et cantonnés. Ces ex-rebelles venus du nord de la RCA, parmi lesquels des mercenaires tchadiens et soudanais, ont fait régner la terreur pendant des mois dans Bangui où ils ont perpétré de nombreuses exactions sur la population très majoritairement chrétienne.

 

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l’action des soldats français, s’estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes « anti-balaka ».

 

Les militaires français, qui ne cessent de réaffirmer leur « impartialité », tentent désormais de désarmer les « anti-balaka » et d’essayer de contenir la soif de vengeance des habitants contre les ex-Séléka et les civils musulmans qui leur sont assimilés.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
photo EMA

photo EMA

 

22 décembre 2013 à 18:38 Par RFI

 

De nouveaux échanges de tirs ont éclaté, ce dimanche 22 décembre 2013 au matin, entre les forces étrangères, françaises et africaines, et d'ex-rebelles de la Seleka, à Bangui. Ces coups de feu ont été suivis par des manifestations hostiles aux opérations de désarmement menées par les forces françaises et la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), dans un quartier tout proche de l'aéroport, le quartier Yangato. En début de soirée, plusieurs milliers de musulmans se sont réunis pour manifester contre l'opération française.

Difficile de savoir ce qui a mis le feu aux poudres. Les forces françaises Sangaris et la Misca patrouillaient dans le quartier Yangato à la recherche de fauteurs de troubles, comme cela se passe tous les jours à Bangui. Selon plusieurs sources, c'est une patrouille française qui aurait d'abord essuyé des tirs d'individus armés non identifiés. S'en sont suivis des échanges de tirs nourris.

 

A (RE)LIRE: Centrafrique: une économie dévastée

 

Des renforts ont été envoyés sur place et notamment un hélicoptère français de combat. « Il y a une mauvaise interprétation des opérations menées par les forces internationales », explique l'un des porte-parole de la Misca, ajoutant que la situation était tendue et que n'importe quel incident pouvait mettre le feu aux poudres.

 

Des milliers de musulmans manifestent

Les habitants de ce quartier, proches de l'ex-rébellion Seleka, ont ensuite manifesté, brûlant des pneus et installant des barrages. « Ils pensaient qu'eux seuls étaient visés par ces opérations et pas les autres, les anti-balakas », raconte encore ce porte-parole de la Misca. Les troupes françaises et africaines ont dû boucler plusieurs axes dans le quartier Yangato, mais aussi Malemaka pour arriver à ramener le calme.

Dans l'après-midi, des manifestants musulmans se sont rassemblés dans le centre-ville et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5. « Non à la France », « Hollande criminel ! », scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer « la partialité » des militaires français déployés en Centrafique. La marche s'est déroulée sans incident.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 17:55
Commandos de l’urgence

.

 

20.12.2013 Armée de Terre

 

Susceptible d’être projeté au Mali et en République Centrafricaine, le groupement commando montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne (GCM 27) s’entraîne une dernière fois.

 

Ce sont ces commandos de l’urgence, qui assurent, sur le terrain des théâtres d’opérations extérieures, la sécurité des équipages au sol, celle des hélicoptères en vol et accomplissent des actions offensives au profit des forces armées pour intercepter des terroristes.

 

Leur spécialité ? Intervenir, en tous temps en tous lieux, en zone urbaine, montagneuse, boisée, en conditions climatiques extrêmes, sans que l’hélicoptère ne se pose. Une mission sensible qui requiert des qualités exceptionnelles : réactivité, rapidité, discrétion. Ces hommes surentraînés sont capables d’être déployés très rapidement d’un point à l’autre, quels que soient les conditions et le terrain, en agissant par surprise. Ils s’aguerrissent à la descente en corde lisse, en rappel. Si la corde lisse favorise une descente plus rapide, la descente en rappel permet d’agir à plus de 50 mètres de haut. La grappe extrait 12 personnes en même temps en moins de deux minutes pendant que l’hélicoptère vole à 150 km/heure. Sensations fortes assurées ! Alors que l’équipage du Puma veille avec une précision minutieuse de vol pour une dépose des commandos sur un container, soit une surface de 4 m2, le commando s’entraîne à sauter de l’hélicoptère pour un poser délicat. Chaque équipier de la grappe surveille son co-équipier pendant le vol en grappe. Sur chaque baudrier, une petite flamme rouge s’allume, en cas d’incident. C’est le signal pour le « 4e homme », dans la soute du Puma, chargé de la sécurité, de donner des consignes pour que le Puma atterrisse en urgence. C’est l’esprit de cohésion et de corps, appliqué à chaque seconde par ces commandos de choc !

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:45
République centrafricaine: une situation toujours très difficile pour les troupes d'interposition

 

22 décembre 2013 Par RFI

 

La situation est toujours difficile à Bangui. De nouveaux tirs ont été en effet entendus dans la capitale, samedi. La mission internationale en Centrafrique (Misca) se dit donc prête à rencontrer les groupes d'autodéfense anti-balaka et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays. Des violences qui font réagir Kinshasa : la RDC a décidé, samedi, d'envoyer un contingent de 850 hommes en RCA. Et cela, au moment où le Tchad, qui dispose déjà de militaires sur place, appelle à ne pas confondre ceux-ci avec les « mercenaires » qui ont soutenu Michel Djotodia lors de sa prise de pouvoir.

 

Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouveaux tirs dans la capitale hier, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la mission internationale en Centrafrique se dit, elle aussi, prête à rencontrer ces groupes d'autodéfense et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays.

 

Jean Marie Michel Mokoko, chef de la Misca
(01:04)
 
 

La République démocratique du Congo annonce l'envoi d'un bataillon de 850 hommes en Centrafrique pour intégrer la Misca. C'est ce qu'a annoncé Kinshasa, hier samedi 21 décembre. Un effort important alors que les FARDC font déjà face dans l'Est du congo et dans la province du Katanga à des dizaines de groupes armés. Pourquoi ? C'est la question que RFI a posé à Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement congolais. Pour lui, la RDC est « affectée » par la situation en République centrafricaine.

 

Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement de la RDC
(00:53)

La situation en Centrafrique a été également commentée, samedi 21 décembre, par le président tchadien Idriss Déby à Bongor, dans le sud du Tchad, où il se trouve pour célébrer les 23 ans de son arrivée à la tête du pays. Alors que les forces tchadiennes en intervention en République centrafricaine dans le cadre de la Misca ont perdu un soldat suite à une attaque des anti-balaka, mercredi, le président tchadien appelle les Centrafricains à ne pas confondre les mercenaires tchadiens qui ont soutenu Michel Djotodjia aux forces tchadiennes qui interviennent sous le mandat de l’Union africaine.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:45
France/RCA : le 1er régiment de hussards parachutistes en Centrafrique

Des VBL sur les pistes africaines entre Bouar et Bossembélé (RCA) Photo Olivier Fourt / RFI

 

22 décembre 2013 Par Olivier Fourt

 

L’intervention française en République centrafricaine entre dans sa troisième semaine. De retour de Centrafrique, Olivier Fourt s’est intéressé au travail de l’escadron d’aide à l’engagement, partie du 1er RHP de Tarbes, qui a notamment reconnu l’axe routier reliant Bouar dans l’ouest du pays, à Bangui. Une unité qui multiplie aussi les patrouilles dans Bangui, la capitale centrafricaine.

France/RCA : le 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP) en Centrafrique
(02:23)
 
 
Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Un caïman et un tigre, nouvelle génération

 

20/12/2013 Opérations

 

Pour aller encore plus vite, encore plus loin. Pour être encore plus performants, plus efficaces. Pour décupler leurs capacités opérationnelles : une nouvelle génération d’hélicoptères !

 

Cette nouvelle génération ultra technologique d’hélicoptères vient de rejoindre le 1errégiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) à Phalsbourg. Après leur formation à l’Ecole de l’Aviation Légère de l’armée de Terre au Cannet des Maures (EALAT), les deux Tigres et le Caïman vont être expérimentés pour valider leur emploi tactique opérationnel. Nouveaux fleurons de l’armée de Terre, ces premiers équipages en version appui-destruction (HAD) vont désormais voler dans les cieux mosellans.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Exercice- Le 2 RIMa joue AKWABA

 

19/12/2013 Opérations

 

Au camp d’Auvours, près du Mans, 500 marsouins du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) ont participé à l’exercice AKWABA. Patrouille, contrôle de zone, défense de point sensible, escorte de convoi et évacuation de ressortissants…, autant de missions ponctuées d’incidents ont permis à tous les échelons de mettre en œuvre leurs savoir-faire.

 

Le 2e RIMa montre ainsi qu’il est possible de se préparer efficacement à la projection avec les moyens régimentaires dont il dispose. Des moyens qui contribuent à la finalisation de la préparation opérationnelle avant les départs en opération.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
L’innovation participative sous les projecteurs à Mont-de-Marsan

19/12/2013 Armée de l'Air

 

Le 17 décembre 2013, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) ont accueilli l’ingénieur général de l’armement (IGA) Pierre Schanne, chef de la mission pour le développement de l’innovation participative (MIP) depuis le 1er octobre 2013.

 

« L’innovation n’est pas forcément technologique. Elle couvre un périmètre extrêmement large », a déclaré l’IGA Schanne lors de sa visite. Ce dernier a souhaité valoriser les idées et les efforts des aviateurs, dont plusieurs projets ont été remarqués et validés cette année dans le cadre de la MIP. Une nouvelle fois, le savoir-faire et l’expertise du personnel du CEAM ont été mis à l’honneur. Le projet TITAAN (technologies intégrées au travail d’appui aérien numérisé) a été mené par l’adjudant-chef Fournier et l’adjudant Le Borgne, de la division aéro-tactique de l’escadron de survie opérationnelle et des parachutistes d’essai. Autres innovations présentées : la formation aux jumelles de vision nocturne, conçue par la capitaine El Khourge de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 et le projet SMILE (supervision des moyens informatiques logiciels et environnementaux) de l’adjudant Gomes-Carrola, affecté au centre de développement, d'expérimentation et de validation du SCCOA (système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales).

L’IGA Schanne a insisté sur le rôle de la MIP qui vise « à stimuler et faciliter l’expression, la concrétisation et la diffusion d’idées par l’ensemble du personnel » et a invité  les futurs innovateurs à ne pas se censurer. Et de conclure qu’« il est fondamental d’établir une relation de confiance ».

Plus d’informations sur l’innovation participative ouverte à tous les aviateurs.

L’innovation participative sous les projecteurs à Mont-de-Marsan
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories