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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Partenariat ONERA avec la start-up COEXEL

 

20.12.2013 - Intelligence économique

 

Coexel, start-up dans le domaine de l'intelligence économique bénéficiera pendant deux ans des compétences de l'Onera dans le domaine du traitement de l'information.

 

Ce projet de partenariat, véritable tremplin technologique pour la start-up, permettra l'expérimentation et le développement d'applications innovantes duales défense / civil.

 

Basés sur des techniques d'intelligence artificielle et d'analyse sémantique, les travaux doteront entre autres l'outil de veille mytwip - produit phare de Coexel - de puissantes fonctionnalités pour le suivi, l'explication et la détection de ruptures sur les marchés des technologies.

 

Les partenaires bénéficient du dispositif de financement Rapid (régime d'appui pour les innovations duales) destiné à soutenir les projets d'innovation stratégique des PME et des ETI. Ce dispositif est mis en œuvre par la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et la Direction générale de l'armement (DGA).

 

« Ce projet accélère la maturation et la validation des technologies Onera pour les applications de business intelligence. Il démontre la capacité de nos équipes à répondre aux enjeux actuels du traitement de l'information, en collaborant avec des entreprises à la pointe dans leur domaine » déclare Jean-Denis Muller, directeur du département Traitement de l'information et modélisation à l’Onera.

 

Pour Vincent Boisard, Président de Coexel,  « Ce projet va permettre de développer et d’optimiser des algorithmes avancés, puis de les tester auprès d’une large communauté d’utilisateurs spécialisés dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique et du spatial. Il va permettre de valoriser la solution de veille mytwip pour répondre aux problématiques de Business Intelligence sur internet. »

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:50
Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

 

19/12/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Mercredi 11 décembre 2013, une cérémonie de « brevêtation » (terme suisse désignant le macaronnage) s’est déroulée à Brünnen, petite localité de Suisse centrale dans le canton de Schwytz.

 

Macaronnage made in Suisse

 

« J’ai été agréablement surpris par le cadre magnifique. Brünnen est  une ville nichée au bord du lac des Quatre-Cantons, au milieu des montagnes », s’enthousiasme le capitaine Vincent Burgart, premier élève-pilote formé selon le cursus en vigueur dans les forces aériennes suisses. Pour l’occasion, le général Philippe Roos de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air a représenté le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Cette cérémonie a marqué la fin d’une formation de deux ans. « Les Suisses sont très attachés aux traditions et à la famille. Lors de la cérémonie, chacun d’entre nous a remis une rose à sa mère. Elles ont également été mises à l’honneur lors du discours d’ouverture », rappelle le jeune breveté qui vient de poser ses valises à l’escadron de chasse 1/7 « Provence » de Saint-Dizier.

 

Un aviateur formé à l’heure suisse

 

La première phase, d’une durée de dix mois, s’est déroulée sur l’avion d’entraînement Pilatus PC-7. Lors de la seconde phase, les futurs pilotes de chasse sont formés à bord du Pilatus PC-21, un turbopropulseur à hélice. « Cet avion, qui possède un Mission Computer évolué, présente un système d’arme personnalisé en fonction de l’avion de chasse que nous piloterons, détaille le capitaine Burgart. Lors de nos entraînements, nous pouvons simuler le tir air-air et le tir air-sol. »

 

La formation prodiguée en Suisse au capitaine Burgart permet à l’armée de l’air d’obtenir des éléments d’appréciation qui lui serviront dans la définition du futur syllabus d’entraînement en France.

 

Vers une réforme de l’entraînement du pilote de chasse

 

Pour faire face à la réduction du format de l’aviation de combat à l’horizon 2016, le général Mercier s’oriente vers la différenciation de l'entraînement mise en place au travers du projet Cognac 2016. « La refonte de l'entraînement et de la formation des pilotes de chasse dans le cadre du projet Cognac 2016 est fondamentale, a déclaré le CEMAA lors d’une allocution au Sénat. Ce projet s'appuie sur l'acquisition d'avions d'entraînement turbopropulsés de dernière génération. Il permettrait en outre de diminuer significativement les coûts de fonctionnement de la flotte école de l’armée de l’air. Ils nous permettront de mieux former nos jeunes pilotes et de mettre en œuvre le principe d'un entraînement différencié qui garantira notre aptitude à assurer les missions les plus exigeantes et à soutenir les opérations dans la durée, malgré la diminution de nos formats. »

 

Les réflexions menées prévoient de réduire le nombre de phases et de les étendre. La base aérienne de Cazaux accueillera toujours l’ultime phase de la formation du pilote de chasse.

 

Un point sur la différenciation de l’entraînement

 

La différenciation vise à constituer, au sein de l’aviation de chasse, deux cercles : un « cœur » constitué de 240 pilotes appelés à voler sur Rafale et à exercer toutes les missions, et un deuxième cercle, d’une cinquantaine d’aviateurs, dont l’activité sur Rafale sera réduite mais compensée par des heures de simulateur et de vols sur des avions d’entraînement turbopropulsés de dernière génération. Les pilotes de ce deuxième cercle exerceront les fonctions d’instructeur et pourront, à la suite d’une remontée en puissance programmée, rejoindre les pilotes du premier cercle pour participer à certains types de mission.

 

Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 14 décembre 2013, le colonel Alexis Uhrich, chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, a pris le commandement du camp de formation de Koulikoro à la suite du colonel Philippe Testart, chef de corps du 1errégiment d’infanterie.

 

La cérémonie de transfert d’autorité était présidée par le colonel Felix Garcia Cortijo (Espagne), adjoint au général commandant la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Cette cérémonie a achevé un mandat de 4mois marqué par la formation des bataillons Elou et Sigui, soit environ 1 400 militaires maliens.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 9 décembre 2013, le lieutenant-colonel Francis Liebgott a pris le commandement du détachement de l’opération Épervier à Abéché, lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée sur le camp « capitaine Michel Croci ». Il succède ainsi au lieutenant-colonel Fabrice Chapuy.

 

Le colonel Paul Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité (TOA). Son Excellence Monsieur le gouverneur du Ouaddaï a assisté à la cérémonie. Elle s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires tchadiennes et françaises.

 

Désigné par le COMANFOR, le commandant du détachement (COMDET) exerce le commandement tactique sur le personnel et les matériels positionnés à Abéché et les renforts éventuels mis en place. Il est également son représentant auprès des autorités locales d'Abéché.

 

Pendant les six prochains mois le lieutenant-colonel Francis Liebgott commandera le détachement à Abéché, deuxième emprise de la force Épervier par ses effectifs. Le camp  « Croci » compte plus d’une centaine de militaires qui assurent quotidiennement des missions opérationnelles et de soutien au profit de l’ensemble de la force.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Du 24 octobre au 23 novembre 2013, une vingtaine de militaires du 5e régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) et de la Direction InterArmées du Service de Santé (DIASS), a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces de défense ougandaises (Uganda People Defence Force - UPDF), en coordination avec l’African Contingency Training Assistance (ACOTA).

 

Le détachement FFDj a été projeté en Ouganda pour former le bataillon ougandais UGABAG XIII (Uganda Battle Group XIII),  qui armera la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Réalisées depuis 2006 par les FFDj, cette formation opérationnelle s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire régionale destinée à soutenir la mise en place des brigades de la Force africaine en attente (FAA). 

 

Cette formation se divise en deux parties : un module individuel, avec les actes réflexes et élémentaires du combattant, et un module collectif, de niveau section et compagnie. Elle est organisée en 5 modules d’instruction :

-    « Weapons » : connaître l’armement individuel et collectif en vigueur dans l’UPDF et la protection des civils ;

-    « Close Quarters Marksmanship » : s’équiper et utiliser son arme ;

-    « Map navigation » : s’orienter et rendre compte ;

-    « Movement » : se déplacer, communiquer aux gestes, lancer une grenade ;

-    « First Aid » : connaître les règles d’engagement et la gradation de la force, et savoir porter les premiers secours au combat.

 

La cérémonie marquant la fin du DIO français a eu lieu le 22 novembre 2013 en présence du général Wamala, commandant l’UPDF, de Madame Sophie Makame, ambassadrice de France en Ouganda et du général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les FFDj et représentant l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées.

Chaque année, les FFDj conduisent des DIO au profit des forces ougandaises. En 2013, elles ont ainsi formé près de 5300 militaires ougandais.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj animent la coopération opérationnelle régionale visant à soutenir les partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 15 décembre 2013, au large de Berbera, port principal du Somaliland, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a accueilli à son bord, la première rencontre entre Monsieur Abdirahman Abdillahi Ismail Zeylai, vice-président du Somaliland, et Etienne de Poncins, chef de la mission civile de l’Union Européenne pour le renforcement des capacités maritime en Afrique de l’Est et Océan Indien  (EUCAP Nestor).

 

Cette rencontre, organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor, s’inscrit dans le cadre de l’approche globale menée par l’Union Européenne afin de soutenir les pays de la Corne de l’Afrique dans le renforcement de leurs capacités maritimes.

 

 Cette réunion était organisée à bord du Siroco,bâtiment de commandement de la TF 465 depuis le 06 décembre 2013.

 

A bord du Siroco, le contre-amiral Bléjean, commandant la force navale européenne, a accueilli la délégation Somalilandaise. Il leur a présenté les capacités militaires engagées par l’Union Européenne dans le cadre de l’opération Atalante ainsi que la stratégie mise en œuvre pour lutter contre la piraterie dans cette région de la corne d’Afrique.

 

Lors des échanges qui ont suivis, Monsieur de Poncins, a confirmé un renforcement de la coopération avec le Somaliland dans le cadre de la mission EUCAP Nestor. Il se traduira par le développement des actions menées  dans les domaines de la surveillance des approches maritimes et des moyens locaux de lutte contre la piraterie. A ce titre, monsieur de Poncins a notamment confirmé l’installation prochaine d’un bureau de la mission EUCAP Nestor à Hargeysa, capitale du Somaliland. Afin d’améliorer leur capacité à sécuriser leurs approches maritimes, les autorités locales ont également exprimé leur intérêt pour un renforcement  de leurs interactions avec la force Atalante.

 

A l’issue de cette journée, M. de Poncins, chef de la mission EUCAP Nestor a remercié l’ensemble des acteurs qui ont permis la réalisation de cette rencontre.

 

Il s’agissait de la troisième action organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor auprès des autorités régionales et la première menée sous commandement français de la force Atalante.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 17 décembre 2013, environ 300 militaires français de la force Sangaris ont été engagés dans une opération de sécurisation dans le quartier de Boy-Rabé, au nord-est de Bangui.

 

L’objectif de cette patrouille, était de contrôler l’application des mesures de confiance dans ce quartier.

 

Au cours de cette patrouille, la situation est restée calme et aucun incident n’est intervenu. Trois jours auparavant, des échanges de tirs avaient eu lieu dans ce quartier et un habitant a signalé la présence d’une roquette antichar devant chez lui. La section d’infanterie a immédiatement procédé à la sécurisation de la zone, afin d’appuyer une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) qui est intervenu pour neutraliser l’engin.

 

 Les militaires de l’opération Sangaris mènent quotidiennement ce type de patrouille afin de poursuivre le contrôle de la bonne application des mesures de confiance et réduire ainsi le niveau des violences intercommunautaires.

 

 Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:40
BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

 

22 décembre 2013 Portail des Sous-Marins

 

La partie avant du 2è BPC de la classe Mistral actuellement en construction pour la marine russe, le Sevastopol, a été terminée par le chantier naval STX de St-Nazaire.

 

L’ajout du dernier bloc sera suivie, au début 2014, par la mise en place des mâts radar puis par la jonction avec la partie arrière, qui doit arriver de St-Pétersbourg au début de l’été 2014.

 

Après assemblage des principales structures, le navire doit rejoindre la Russie pour l’installation des équipements et des armements spécifiques à la Russie.

 

Référence : Naval Today (Etats-Unis)

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:35
Polynésie française : visite du contre-amiral Cullerre au Chili et au Pérou

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Du 3 au 16 décembre 2013, le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone maritime de l’océan Pacifique (ALPACI) et commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (COMSUP FAPF), s’est rendue au Chili et au Pérou pour y rencontrer les autorités militaires de ces deux pays partenaires de la France dans le Pacifique.

 

Les différents entretiens conduits ont permis de mettre en avant les besoins réciproques de coopération dans le domaine maritime, notamment en matière de lutte contre la pêche illégale et le narcotrafic. Ces rencontres visaient à décliner les actions envisagées pour 2014 avec chacun des deux partenaires, en vue d’améliorer la sécurité des espaces maritimes de la zone Pacifique. Les discussions ont notamment permis d’évoquer la question du partage d’information et d’identifier les interlocuteurs impliqués dans la surveillance des espaces maritime.

 

Les FAPF entretiennent des relations régulières avec leurs partenaires de la côte Ouest de l’Amérique du sud dans le cadre de la coopération régionale visant à garantir la sécurité et la sauvegarde sur le  théâtre  « Pacifique ».

 

En coordination avec les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), les FAPF constituent un dispositif aéromaritime de premier plan sur le théâtre « Pacifique »,. Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est confirmé par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale selon lequel la France doit pouvoir rester en mesure d’assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir  en cas de catastrophe naturelle ; mais également de lutter contre les menace grandissantes de la piraterie, des trafics, de la pêche illicite et de l’orpaillage illégal.

Polynésie française : visite du contre-amiral Cullerre au Chili et au Pérou
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:30
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur Est

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Du 9 au 13 décembre 2013, une centaine de militaires français de la FCR (Force Commander Reserve) se sont déployés avec une trentaine de véhicules dans le secteur Est de la zone d’opération de la FINUL (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban), sur le camp Miguel Cervantes.

 

Ce déploiement avait pour objectif de renforcer l’interopérabilité avec le contingent espagnol de la FINUL déployé dans ce secteur. Durant cinq jours, les fantassins, artilleurs et sapeurs français ont partagé leur expérience et leurs savoir-faire au cours de patrouilles communes et de démonstrations.

 

Les équipes EOD (Explosive Ordnance Disposal) françaises et espagnoles ont comparé leurs méthodes et procédures en matière d’investigation, de déminage, de sécurisation des munitions et de dépollution de zone. De leur côté, les équipes cynophiles françaises ont effectué des démonstrations de fouille de véhicule.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix.

Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 09:55
Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

 

20/12/2013 DGA

 

Six mois après la décision du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian d’acquérir en urgence deux drones Reaper, la direction générale de l’armement (DGA) a procédé dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013 à la réception du système français. C’est un jalon fondamental avant son déploiement opérationnel au Sahel.

 

Le système sera mis dans les prochains jours à disposition du transporteur mandaté pour le livrer à l’armée de l’air au Sahel. Ce système est composé de deux vecteurs aériens, d’un segment sol et des équipements nécessaires à sa maintenance et à sa mise en œuvre. Il offrira aux forces françaises déployées en Afrique une capacité tout temps de renseignement, de surveillance.

 

La réception a été conduite par la DGA aux Etats-Unis, avec l’US Air Force et les équipes de l’industriel General Atomics. Des essais en vol et au sol des drones et de la station sol ont été réalisés pendant deux semaines à Grey Butte en Californie et dans les locaux de Raytheon à Mc Kinney, Texas, pour la boule optronique. L’équipe de programme, le service armement de l’ambassade de France, le service qualité et une équipe de spécialistes dans le domaine des drones, des essais en vol, de l’optronique et des moteurs, ont ainsi été mis à contribution.

 

Ce travail est l’aboutissement d’un processus d’acquisition FMS (ForeignMilitary Sales) conduit par les services du ministère en moins de 6 mois, ce qui a été rendu possible par une très grande réactivité du côté des autorités américaines. Il aura permis de préparer au mieux la mise en œuvre technique du système avant sa livraison aux forces (préparation de l’autorisation de vol, connexion aux systèmes d’analyse du renseignement et aux satellites, analyse de la compatibilité électromagnétique avec les autres systèmes d’armes français, conformité réglementaire, etc.). En parallèle de ces opérations, l’armée de l’air a pu former ses opérateurs Reaper aux Etats-Unis, et ce depuis cet été.

 

Au cours des prochains mois, l’armée de l’air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l’amélioration de la chaîne technique d’exploitation du renseignement recueilli.

La DGA réceptionne le système Reaper françaisLa DGA réceptionne le système Reaper français
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 23:20
Nexter veut que Ottawa reconnaisse les qualités de son VBCI qui attend sa première référence à l’exportation - photo EMA

Nexter veut que Ottawa reconnaisse les qualités de son VBCI qui attend sa première référence à l’exportation - photo EMA

 

20/12 Par Alain Ruello – lesEchos.fr

 

Ottawa a annulé l’appel d’offres portant sur l’acquisition de 108 blindés pour 2 milliards de dollars. Nexter a beaucoup investi dans cette campagne commerciale pour exporter son blindé VBCI.

 

Le Canada a fini par annuler son appel d’offres portant sur l’achat de 108 blindés et auquel Nexter concourrait face au Britannique BAE Systems et à l’Américain General Dynamics depuis quatre ans, mais dont l’issue était devenue incertaine . Le marché était estimé à environ 2 milliards de dollars américains. Fin de l’histoire ? Non, car la réaction de l’industriel français n’a pas tardé. Et elle détonne dans le milieu plutôt discret de l’armement.

 

Le Canada a justifié sa décision en indiquant que les blindés ne faisaient plus partie des priorités d’acquisitions. « Commandés en pleine guerre en Afghanistan, les véhicules ne répondent plus aux besoins de l’armée », a indiqué le lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne, cité par le site «  45eNord.ca  ».

 

Face à Nexter qui proposait son VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie), deux autres champions de l’armement terrestre étaient en lice dans cette compétition baptisée « CCV » pour « close combat vehicles » : le Britannique BAE Systems, avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et l’Américain General Dynamics avec son Piranha V.

 

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV III modernisé offrait les capacités demandées au CCV, s’est étonné Patrick Lier, en charge de l’Amérique du Nord chez Nexter, dans un communiqué. En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par General Dynamics du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Dédommagement

 

Mettant en doute la sincérité de la procédure, Nexter demande à Ottawa de « révéler » qui l’a remporté : « Il est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland », estime l’industriel. Et pour cause : ne pas connaître le résultat des courses, c’est laisser planer le doute sur les qualités du VBCI, qui attend encore sa première référence à l’export !

 

Mettant en avant les millions de dollars « dépensés » en quatre ans, Nexter « souhaite » en outre que le gouvernement canadien le dédommage. « Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul », a ajouté son responsable Amérique du Nord. Là encore le ton surprend : s’il est d’usage de se faire rembourser une partie des frais quand un Etat annule un appel d’offres, en général on ne le réclame pas par voix de communiqué de presse...

 

La réaction de Nexter est à la mesure de sa déception : l’industriel français misait beaucoup sur le Canada pour décrocher le premier succès de son VBCI à l’international. D’autant que le blindé a visiblement fait ses preuves en Afghanistan et au Mali.

 

Les Emirats Arabes Unis ayant visiblement gelé leur appel d’offres, Nexter peut espérer se refaire au Danemark, mais ses meilleures chances se situent plus probablement au Qatar.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 21:55
Qui sera le prochain chef d’état-major des armées ?

 

20 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Livre Blanc, Loi de programmation, réforme de la gouvernance du Ministère de la Défense, tout cela a été enfin adopté. Le Ministère de la Défense va donc profiter du fait que les dossiers difficiles sont maintenant derrière, pour renouveler les équipes, notamment les hauts responsables militaires.

L’actuel chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, nommé en 2010, pourrait ainsi être remplacé en mars 2014. C’est en effet à cette date que l’amiral Alain Oudot de Dainville, ancien chef d’état-major de la Marine jusqu’en 2008, quittera ses fonctions de directeur général d’ODAS, société chargée des contrats d’armement d’état à état (principalement avec l’Arabie Saoudite). L’actuel CEMA souhaiterait en effet prendre la relève de l’amiral Oudot de Dainville, atteint par la limite d’âge, à la tête de cette société dont l’État est le principal actionnaire. La nomination à ce poste, réputé très rémunérateur, est dans les mains l’Élysée. Reste que le cabinet de la Défense, qui n’entretient pas de relations idylliques avec l’amiral Guillaud, pourrait la freiner.

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Aujourd’hui, deux noms circulent pour reprendre les rênes de l’état major des armées (EMA). Le premier est son numéro deux, le général Pierre de Villiers, 58 ans, major général des armées à l’état-major des armées depuis 2010. Très apprécié, c’est lui qui dans l’ombre a su gérer les nombreuses crises de ces dernières années. Saint cyrien, cavalier, jeune frère de Philippe de Villiers (le politicien), le général de Villiers a commandé le Regional Command Capital (RCC) en Afghanistan de 2006 à 2007. D’un caractère consensuel et énergique, il a permis, malgré les difficultés, la poursuite du pilotage de l’EMA et a réussi à maintenir le dialogue entre les différentes armées. Considéré comme un chrétien-démocrate, donc modéré, il apparaît ainsi compatible avec le gouvernement socialiste. Ses atouts : une très forte légitimité, à la fois opérationnelle et politique.

Général  Mercier, ched d'état major de l'armée de l'air (crédits: Ministère de la Défense)

Général Mercier, chef d’état major de l’armée de l’air (crédits: Ministère de la Défense)

Le deuxième nom qui circule pour être le prochain CEMA est l’actuel chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier. A 55 ans, Denis Mercier est un ancien pilote de chasse (Mirage F1 et 2000), passé par l’OTAN et par le cabinet du ministre de la défense en 2010. Très apprécié au sein de l’armée de l’air, il a su lancer l’ambitieuse modernisation de l’armée de l’air.

Le monde de la défense se félicite de l’excellente qualité de ces deux candidatures. De Villiers affiche un vrai avantage : c’est lui qui traite depuis trois ans tous les dossiers difficiles. Mercier a pour lui d’être reconnu comme un authentique innovateur. Mais son avantage risque de le desservir : qui pourrait bien lui succéder pour mener à bien la réforme de l’armée de l’air qu’il a si bien su réaliser? Naturellement son numéro deux pourrait prendre sa succession, à savoir le général Antoine Creux. L’autre nom qui circule pour éventuellement succéder à Denis Mercier est celui du général Antoine Noguier, actuellement chef du cabinet militaire du Ministère de la Défense.

Surprise, d’habitude les mouvements à la tête des armées, produisent un jeu de chaises musicales, dont notamment le poste très convoité de chef d’état-major particulier du président de la République (EMP), considéré comme traditionnellement une porte d’entrée pour devenir CEMA. Ce qui a été le cas de l’amiral Guillaud. Le scénario qui semble se profiler va donc bouleverser les habitudes, non seulement, l’EMP actuel, le général Benoît Puga, un fantassin d’origine, ancien directeur de la DRM (Direction du Renseignement Militaire), nommé par Nicolas Sarkozy, ne sera pas le prochain CEMA (à 60 ans, il n’aurait plus le potentiel d’âge pour être CEMA), mais il aurait été, selon nos sources, confirmé à son poste.

Quant au potentiel et éventuel successeur du général de Villiers à l’EMA, un nom circule, celui du vice-amiral d’escadre Mouton, ancien ALFOST (amiral commandant la force océanique stratégique) et actuel numéro 2 du SGDSN.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 19:45
Opération « Sangaris » en Centrafrique


20.12.2013 par Thomas Goisque

Dans les rues de Bangui, la capitale centrafricaine en proie à des violences intercommunautaires, les militaires français ont reçu de l’ONU la délicate mission de désarmer les milices et de ramener un semblant de calme afin de préparer les élections.
Mais la poudrière reste prête à exploser à tout instant…


C’est l’opération Sangaris.

Un reportage à découvrir
ICI

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 17:20
Blindés : Nexter demande des comptes au Canada

 

20/12/13 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Ottawa a annulé l’appel d’offres portant sur l’acquisition de 108 blindés pour 2 milliards de dollars. Nexter a beaucoup investi dans cette campagne commerciale pour exporter son blindé VBCI.

 

Le Canada a fini par annuler son appel d’offres portant sur l’achat de 108 blindés et auquel Nexter concourrait face au Britannique BAE Systems et à l’Américain General Dynamics depuis quatre ans, mais dont l’issue était devenue incertaine. Le marché était estimé à environ 2 milliards de dollars américains. Fin de l’histoire ? Non, car la réaction de l’industriel français n’a pas tardé. Et elle détonne dans le milieu plutôt discret de l’armement.

Le Canada a justifié sa décision en indiquant que les blindés ne faisaient plus partie des priorités d’acquisitions. « Commandés en pleine guerre en Afghanistan, les véhicules ne répondent plus aux besoins de l’armée », a indiqué le lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne, cité par le site « 45eNord.ca ».

Face à Nexter qui proposait son VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie), deux autres champions de l’armement terrestre étaient en lice dans cette compétition baptisée « CCV » pour « close combat vehicles » : le Britannique BAE Systems, avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et l’Américain General Dynamics avec son Piranha V.

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV III modernisé offrait les capacités demandées au CCV, s’est étonné Patrick Lier, en charge de l’Amérique du Nord chez Nexter, dans un communiqué. En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par General Dynamics du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Dédommagement

 

Mettant en doute la sincérité de la procédure, Nexter demande à Ottawa de « révéler » qui l’a remporté : « Il est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland », estime l’industriel. Et pour cause : ne pas connaître le résultat des courses, c’est laisser planer le doute sur les qualités du VBCI, qui attend encore sa première référence à l’export !

Mettant en avant les millions de dollars « dépensés » en quatre ans, Nexter « souhaite » en outre que le gouvernement canadien le dédommage. « Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul », a ajouté son responsable Amérique du Nord. Là encore le ton surprend : s’il est d’usage de se faire rembourser une partie des frais quand un Etat annule un appel d’offres, en général on ne le réclame pas par voix de communiqué de presse...

La réaction de Nexter est à la mesure de sa déception : l’industriel français misait beaucoup sur le Canada pour décrocher le premier succès de son VBCI à l’international. D’autant que le blindé a visiblement fait ses preuves en Afghanistan et au Mali.

Les Emirats Arabes Unis ayant visiblement gelé leur appel d’offres, Nexter peut espérer se refaire au Danemark, mais ses meilleures chances se situent plus probablement au Qatar

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:19
Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCA

 

20/12/2013 09:01 Sources : EMA

 

Le 19 mars 2013, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), force de l’Union Africaine, a officiellement pris le relais de la Force multinationale des Etats d’Afrique Centrale (FOMAC).

 

La force de la MISCA s’appuie sur le dispositif de l’ex-FOMAC, dont les effectifs sont déjà déployés sur l’ensemble du territoire. La force Sangaris continue de favoriser la montée en puissance et le déploiement opérationnel de la MISCA, dont un tiers des effectifs est actuellement stationné en dehors de Bangui. Le contingent de cette force continue à se renforcer, ayant déjà atteint le volume de 3700 militaires et policiers.

 

Actuellement, la majeure partie des 1600 militaires français engagés dans l’opération Sangaris sont déployés à Bangui. Des éléments français présents sur le sol camerounais vont rejoindre Bangui dans les prochains jours afin d’effectuer la relève de l’échelon d’urgence qui avait été engagé le 6 décembre dernier.

 

La force Sangaris poursuit avec la MISCA le contrôle des mesures de confiance et, si nécessaire, le désarmement de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposé les armes. Elle agit de façon impartiale conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Depuis le 13 décembre, un certain apaisement a été constaté à Bangui, bien que la situation reste complexe et volatile. Aujourd’hui, la majorité des groupes armés qui faisaient régner la terreur appliquent les mesures de confiance et  ont accepté la logique de cantonnement. Les opérations sont ainsi entrées dans une nouvelle phase visant à aller à la rencontre de la population et de l’ensemble des acteurs locaux, afin de rétablir le dialogue et de leur expliquer le but de l’opération Sangaris.

 

D’un point de vue humanitaire, la population vient toujours chercher la protection d’entités extérieures parmi lesquelles les forces françaises. C’est le cas sur l’aéroport de M’Poko avec un volume de déplacés qui peut atteindre, la nuit, jusqu’à 30 000 réfugiés. Seule la baisse du niveau de violence en ville pourra permettre aux populations de regagner leurs habitations.

 

Au Nord, dans la région de Bossangoa et de Bozoum, les militaires français sont présents et poursuivent leurs patrouilles aux côté des forces de la MISCA.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCASangaris : transformation de la FOMAC en MISCA
Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCA
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:10
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre

 

20/12/2013 08:49 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Samedi 14 décembre, un véhicule piégé a explosé devant  les locaux de la Banque malienne de solidarité (BMS) causant la mort de deux soldats de la MINUSMA et faisant trois blessés graves parmi la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes. Les unités de la force Serval ont apporté leur soutien aux forces en présence en réalisant l’évacuation sanitaire des trois blessés par Casa Nurse vers le groupement médico-chirurgical (GMC) en engageant  une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) pour contribuer à la sécurisation de la zone.

 

Le 15 décembre a eu lieu le deuxième tour des élections législatives sur tout le territoire malien, marquant la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali.  La sécurisation de ces élections était assurée par les forces de sécurité maliennes, appuyées par les forces de la MINUSMA. Parallèlement à ce dispositif, les unités françaises étaient en mesure de soutenir les forces concourantes avec une Quick Reaction Force (force de réaction rapide) tout en poursuivant leurs missions face aux groupes armées terroristes. L’allègement de la force Serval, qui avait marqué un palier pour couvrir la période des élections législatives, va ainsi pouvoir reprendre progressivement.

 

Le 16 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA s’est installé dans la ville de Kidal. Les soldats tchadiens sont désormais stationnés dans le camp de la MINUSMA, à proximité du gouvernorat. Ces unités ont d’emblée participé aux opérations de sécurisation de Kidal.

 

Le 17 décembre, des investigations ont été menées par une équipe EOD de la force Serval à la suite des cinq explosions entendues la veille à Kidal et qui n’avaient fait aucune victime. Parallèlement à Gao, les EOD du GTIA Korrigan ont neutralisé une roquette de 122mm découverte par les FAMA lors d’une patrouille.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:50
"L'Europe de la défense se fera de manière pragmatique" (ministre français de la Défense)

 

19-12-2013 Par Li Zhijian - French.china.org.cn

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a insisté jeudi sur le pragmatisme à adopter pour construire l'Europe de la défense, alors qu'un Conseil européen des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE) doit se dérouler les 19 et 20 décembre à Bruxelles.

 

"L'Europe de la défense sera de manière pragmatique, et non théorique", a-t-il souligné sur la radio française Europe 1, tout en disant s'attendre à "des progrès concrets" à l'occasion du Conseil consacré prioritairement à cette question clé.

 

"C'est assez invraisemblable que, depuis cinq ans, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE n'aient pas abordé les questions de défense. Cela montre l'urgence d'aborder ces questions ensemble", a-t-il estimé, commentant la rareté des réunions de haut niveau sur ce volet de la coopération européenne.

 

"La France, dans la préparation de ce Conseil européen, a eu le souci de faire en sorte qu'il y ait des avancées concrètes, pragmatiques", a-t-il mis en avant, expliquant que les efforts dé ployés depuis 20 ans pour établir une stratégie européenne à cet égard ont échoué car dénués d'esprit pratique.

 

"L'Europe de la défense est essentielle, en ce moment", a indiqué M. Le Drian, détaillant les raisons pour lesquelles "le vieux continent" devrait mettre en oeuvre une politique de défense commune et efficace.

 

"D'abord, parce que les Américains ont tendance à regarder de plus en plus vers le Pacifique. Ensuite, parce que les crises, les menaces sont là. On le voit en Méditerranée, en Afrique. L'Europe est loin d'être à l'abri de ces risques et de ces menaces", a expliqué le ministre français.

 

M. Le Drian a notamment cité quelques sujets devant être traités par l'UE, dans le cadre de cette relance de sa politique de défense et de sécurité, à savoir la sécurité des approvisionnements et des routes maritimes, notamment dans la corne de l'Afrique, et la sécurisation des frontières dans le Sahel.

 

La force Atalante, mise en place par l'UE en 2008 pour combattre la piraterie le long des côtes somaliennes, et dont le succès global a été salué par le ministre de la Défense, illustre l'intérêt pour les Vingt-Huit de lancer des initiatives concrètes de ce type.

 

Le sommet européen, qui doit se tenir jeudi et vendredi, a pour thème principal la politique de sécurité et de défense commune, mais devrait également permettre aux dirigeants européens de se pencher sur les questions d'union bancaire et d'immigration clandestine

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:50
«Les Etats manquent de volonté politique pour une défense commune en Europe»

 

19.12.2013 Elisa Perrigueur - leparisien.fr



La défense, sujet sensible, sera au coeur des discussions du sommet européen à Bruxelles, ce jeudi. Pour Jean-Yves Le Drian, «il était temps». Les Etats européens, souverainistes, peinent souvent à s'accorder sur des interventions ou budgets communs. François Hollande va tenter d'obtenir un soutien militaire dans le cadre de l'opération Sangaris en Centrafrique.

 

Mission difficile selon Arnaud Danjean, eurodéputé membre du PPE (Parti Populaire Européen) et président de la sous-commission Sécurité et Défense. 

Aujourd'hui, on entend souvent cette question : que fait l'Europe ? En Syrie, au Mali.... existe-t-il une réelle politique de défense ?  
Arnaud Danjean. Chaque fois qu'on parle de défense en Europe, il faut bien préciser que ce n'est pas Bruxelles qui décide mais bien les Etats individuellement. Beaucoup trop souvent les 28 n'arrivent pas à se mettre d'accord sur des interventions et arrivent après la bataille. Les blocages résultent d'un manque de volonté politique des pays (certains considérerons par exemple que ce n'est pas de leur responsabilité d'intervenir...) parfois c'est en raison d'un manque de capacités (peu de budget militaire...)

Une politique de défense européenne est-elle indispensable ?
Pendant ces dernières 60 années, nous nous sommes reposés sur les Américains, maintenant ce n'est plus possible. Aujourd'hui, les budgets des Etats Européens sont également en baisse. Une politique européenne est donc nécessaire, mais il y a trop d'absence de volonté politique de la part de beaucoup d'Etats. La France est l'un des plus volontaires en matière de défense, mais je n'attends malheureusement pas grand chose de ce sommet sur ce point.  

Selon vous, quelle peut-être la réaction des Européens sur la Centrafrique ? Va-t-on vers l'intervention de plusieurs pays de l'UE ? 
La Centrafrique est un cas très compliqué. Le Mali, par exemple, concernait plus de pays car nous avions une réelle menace terroriste, une menace commune. Pour la Centrafrique, on parle d'un drame humanitaire, même si les Etats sont touchés par la situation, ils pensent que leur intervention en va pas changer le cours des choses et qu'il n'y a pas de menace pour leur propre sécurité. De plus, l'Union Européenne a alloué un gros budget pour l'aide humanitaire en République centrafricaine (50 millions d'euros débloqués récemment). Je suis donc sceptique quant à une intervention d'autres pays européens sur le terrain malgré les annonces. 
 

La politique de défense européenne est entrée en vigueur le 1er décembre 2009, avec le Traité de Lisbonne, la politique de sécurité et de défense commune vise à renforcer le rôle de l'UE en matière de gestion des crises civiles et militaires. Aujourd'hui, l'UE compte 17 missions et opérations menées au nom de l'UE dans le monde. On distingue les opérations non militaires (13), qui disposent d'un budget européen et les opérations militaires (4) qui sont au frais des Etats (actuellement en Somalie et au Mali par exemple)...

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
Militia attack neighborhoods in Central African Republic's capital

 

 

20 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Christian militia forces known as 'anti-balaka' attacked Muslim neighborhoods of the capital of Central African Republic on Friday, according to residents and African peacekeepers, sending heavy and light arms fire ringing out across Bangui.

 

"Anti-balaka fighters attacked the PK 5 neighborhood and another neighborhood called Fatima," said a spokesman for the African Union peacekeeping force, MISCA. He said MISCA troops were on their way to the fighting.

 

The spokesman also said that a Chadian peacekeeper injured in an attack on a MISCA patrol on Thursday had died of his wounds.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
ISS: Terrorism and the threat radical Islam poses to Cameroon

 

19 December 2013 by Martin Ewi, Senior Researcher, Transnational Threats and International Crime Division, ISS Pretoria

 

The kidnapping of a French priest, Reverend Georges Vandenbeusch, in northern Cameroon on 14 November 2013, barely seven months after the negotiated release of a French family who had been kidnapped by Boko Haram and Ansaru in the same region, demonstrates Cameroon’s vulnerability to the threat of global jihad.

 

Recent actions by France seem to confirm this vulnerability. Fearing the Islamists’ growing influence, France has for the first time since Cameroon’s independence, issued a red alert travel warning, declaring certain parts of the country no-go zones (see map).

 

This reaction has led many analysts to ask whether Cameroon, once lauded as an oasis of peace and stability in a turbulent region, is in danger of becoming another African country where terrorism has degenerated into a chronic social problem. If France’s paranoia is anything to go by, Islamists’ recent activities in Cameroon should be taken as a serious symptom of the growing insecurity in the country.

 

Despite its relatively stable history since gaining independence in 1960, Cameroon has not been immune from the threat of terrorism. According to the Global Terrorism Database (GTD) maintained by the University of Maryland, roughly 28 major terrorist incidents occurred in Cameroon between 1970 and 2011. The deadliest attack to date took place on 12 November 2007, when gunmen in speedboats attacked a Cameroonian military post on the Bakassi Peninsula, killing 21 soldiers.

 

Between 2011 and November 2013, 13 major terrorist attacks were reported in Cameroon. The most recent attack occurred on 16 November 2013, when unidentified gunmen from the Central African Republic (CAR) attacked a Cameroonian border post at Gbiti. Seven people died in the attack. Of the 13 attacks that have been recorded since 2011, at least eight have been attributed to Boko Haram and Ansaru, making them the principal terrorist threat to Cameroon.

 

Until the recent escalation in kidnappings in the country’s far north, the places most vulnerable to terrorism have been the area surrounding the Bakassi Peninsula and the high seas linking Cameroon and the piracy-ridden Niger Delta region of Nigeria. Here Cameroon has suffered at least ten major piracy incidents in the past two years. With the civil war in CAR, east Cameroon has also become vulnerable, broadening the threat of terrorism to include all Cameroon’s borders with Nigeria, Chad and CAR.

 

The drivers of terrorism in Cameroon may be found in the country’s complex historical, geostrategic and socio-economic dynamics. Often described as Africa in miniature, Cameroon is not only diverse in landscape but also in people. The estimated 21 million Cameroonians comprise more than 250 ethnic groups, many of which trace their roots to other African countries. This diversity also exists in relation to religion, with the population consisting of roughly 40% Christians, 30% Muslims and 30% espousing traditional beliefs. This diversity has never been a source of conflict or instability in Cameroon, but it does provide a setting conducive to the exploitation of certain groups and religions. Kinship is one of the biggest factors in the spread of modern terrorism, as ethnic and religious ties provide a base for both support and protection.

 

The roots of radical Islam in Cameroon may be traced to the period of Islamic revivalism in northern Nigeria, which took concrete institutional form with the establishment of the Sokoto Caliphate (1804–1903). Until the arrival of the German colonial powers, most of northern Cameroon formed part of Nigeria’s Adamawa Emirate, populated by the same people – mainly the Hausas and Fulanis – and administered by the British from Lagos. It was only after the 1893 agreement between Great Britain and Germany that Adamawa was split between Nigeria and Cameroon with a formula that did not respect ethnic boundaries. As a result, the religious activism that animated the Sokoto Caliphate and particularly the Adamawa Emirate continued in Cameroon, and to some extent took a more radical turn as Muslims in those territories vehemently opposed the split and the subsequent secular regimes in Cameroon.

 

This historical and ethnic affiliation is vital to understanding the cross-fertilisation of jihadism in Cameroon and Nigeria. For example, the Cameroonian Muhammad Marwa, who moved to Nigeria from northern Cameroon, is believed to be the founder of the Maitatsine Doctrine, an extremely radical form of Islam that spread throughout northern Nigeria and culminated in the Kano uprising of December 1980, in which over 4 000 people died. Boko Haram, which today has many Cameroonian members, espouses the Maitatsine Doctrine, which rejects Western forms of education and other aspects of Western life it considers to be corrupting. In this context it is important to ask why radical Islam has been so violent in Nigeria and not in Cameroon, especially given their geographical proximity, and historical and ethnic affinities.

 

Indeed, the split of Adamawa and the end of the Sokoto Caliphate were met with same violent reactions in Nigeria and Cameroon. The colonial approach to Islam and the role that the latter played in the nation-building projects of the two nations, are however, different. From the beginning of the German colonial administration, Islamic militancy was identified as the greatest threat to the construction and governance of the Cameroonian nation. This view was upheld by the subsequent British and French administrations, as well as the country’s post-independence regimes.

 

As a result, policies were developed to pacify, coerce and integrate Muslims into the nation-building project. This began with the dismantling of the religious edifices that underpinned the Sokoto Caliphate. For example, the power of Islamic theocracies, clerics and local chiefs or laamidos was reduced and made subordinate to secular institutions. Other policies have included direct negotiation and preferential treatment, as well as the monitoring and strict regulation of Islamic affairs, including state oversight of mosques.

 

The 1984 attempted coup by Ahidjo’s loyalists brought to the fore the continued threat from the north and the gaps in the nation-building project. The state responded by developing programmes to encourage and reward cooperative Muslim elites, and created institutions to support and advance Islamic culture. Central to these efforts has been the creation of a unitary republican state that recognises plurality but does not define Cameroon on the basis of any ethnic or religious creed.

 

The current radical Islamist threat comes from sources external to Cameroon – primarily from neighbouring countries. The pressure Boko Haram and Ansaru face from Nigerian military operations has forced the groups to look for safe havens outside the country. Cameroon is believed to be one of the countries in which Boko Haram has regrouped following the massive military crackdown in Nigeria in 2009. The group is believed to have established a comfortable berth in northern Cameroon, using porous borders, false identity cards and kinship ties to infiltrate the country. Although it traditionally used its Cameroonian bases only for resources, recruitment and planning attacks, it recently started to carry out attacks in the country, including assassinations, murders, armed robberies and kidnappings.

 

Cameroon, which has no experience in combating terrorism, is employing conventional military tactics similar to those used by Nigeria. Last year, Cameroon reportedly killed about 180 Boko Haram fighters in such operations. Several of the sect’s fighters have been arrested and imprisoned. However, these measures are inadequate to deal effectively with the threat of terrorism in the long term. The overwhelming emphasis on military responses may risk Cameroon falling into the same predicament as Nigeria, where military responses have helped foster Boko Haram’s resistance.

 

If Cameroon is to be successful in repelling the threat, it will have to take a robust criminal justice approach that combines sound intelligence with effective investigation and prosecution of terrorist suspects. Cameroon must prioritise the adoption of comprehensive national counter-terrorism legislation. It should also provides guidelines for both military responses and long-term measures, with a view to addressing the legal, social, political, economic, religious and cultural conditions that give rise to terrorism. Cameroon should also tighten border security, strengthen the capacity of its judiciary, eliminate corruption among the security forces, and strengthen cooperation at regional and international levels.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
Germany reacts coolly to French request on Central Africa

 

19 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Germany reacted coolly on Wednesday to a French request that European countries step up support for its military mission in Central African Republic, playing down the likelihood of any financial assistance on the eve of an EU summit.

 

France has deployed troops there to prevent worsening violence between Christian militias and largely Muslim Seleka rebels who ousted ex-President Francois Bozize.

 

At a meeting of European Union foreign ministers on Monday, it requested more help from allies to bolster its peacekeeping mission beyond logistical and financial aid.

 

French European Affairs Minister Thierry Repentin said on Wednesday said Germany and Britain were thinking about sending troops, although both countries had denied that on Tuesday.

 

And a senior German official, speaking on condition of anonymity on Wednesday, said that European rules dictated that countries carrying out military missions paid for them on their own.

 

Costs could only be shared, he said, for very specific, limited tasks.

 

"In that sense, I don't see much need for discussion on this," the official said.

 

French demands for more burden-sharing in Central African Republic are likely to be discussed in talks between German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande on Wednesday evening in Paris.

 

They will also feature at a two-day summit of EU leaders that begins on Thursday.

 

French Foreign Minister Laurent Fabius said on Tuesday that other European countries would soon send troops to support the French-African mission to restore order.

 

While European nations such as Germany, Britain, Poland, Spain and Belgium have provided various forms of assistance, French troops are intervening alone for the second time this year after ousting Islamist rebels in Mali, another former African colony.

 

Diplomats said European ground troops involved may be used to relieve French forces who secure the airport in the capital Bangui, but that no official decision had been taken.

 

Support at home for the French intervention has fallen since two French soldiers were killed in a firefight during a patrol in Bangui last week, a poll showed.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:55
Surveillance du Net: la loi de programmation militaire publiée au J.O.

 

19/12/13 Frédéric Bergé - 01net

 

La loi a été promulguée avec son article controversé renforçant les possibilités de contrôle par l'Etat des communications échangées sur les réseaux d'opérateurs.



En dépit de multiples protestations d'associations et faute de recours émanant de 60 parlementaires au Conseil constitutionnel, la loi de programmation militaire a été promulguée au Journal officiel du 19 décembre 2013.

Son article 20 (ex-article 13), controversé, intitulé "accès administratif aux données de connexion" prévoit l'accès des services de renseignement de l'Etat aux informations ou documents ainsi qu'aux données de connexion et de localisation.

A cette acception très large des données pouvant être collectées, s'ajoutent des moyens élargis pour y accéder. L'accès à ces données, qui seront transmises en temps réel, sera effectué sur "sollicitation du réseau". Une formulation vague qui laisse la porte ouverte à la pose de sondes sur les réseaux aspirant les données à la volée. 

Enfin, le texte étend les finalités (sécurité nationale, sauvegarde du potentiel économique, préventation du terrorisme, de la criminalité et délinquance) et les destinataires de ces "écoutes" ou "interceptions" (ministère de l'intérieur, défense, économie et budget).

 

L'article 20 s'appliquera le 1er janvier 2015

Le texte ne prévoit aucune intervention de l'autorité judiciaire dans le processus. Le garde-fou prévu par la loi concerne la nécessité pour les services du renseignement français d'obtenir une autorisation auprès du Premier ministre ou des personnes qualifiées qu'il aura désignées. Un contrôle a posteriori est prévu par la CNCIS (commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité).

La publication ultérieure d'un décret d'application est a priori attendue. Il doit être soumis à la CNIL, cet article 20 s'appliquant à partir du 1er janvier 2015. 

En réaction à la promulgation de la loi, l'association Quadrature du Net a déclaré : « L'adoption de l"article 20 et l'absence de saisine du Conseil constitutionnel manifestent une profonde crise d'un pouvoir politique n'hésitant plus à porter massivement atteinte aux droits fondamentaux ».

De son côté, l'association Renaissance Numérique déplore « la promulgation de la loi de programmation militaire sans examen préalable de l'article 20 par le Conseil constitutionnel ».

 
Source :

- Loi du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 et 2019 et portant diverses concernant la défense et la sécurité nationale (legifrance.gouv.fr)

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:50
Europe de la défense : les Belges montent au front

 

19 décembre 2013 Olivier Rogeau – LeVif.be

 

Sortir du coma l’Europe de la défense, un vœu pieux ? Côté belge, on veut croire à un sursaut lors du sommet des Vingt-Huit, ces 19 et 20 décembre.

 

Branle-bas de combat au sein des cellules stratégiques des ministres fédéraux, réunies au sein d’un groupe de coordination. Les experts belges peaufinent la contribution du gouvernement Di Rupo au sommet européen des 19 et 20 décembre, consacré, une fois n’est pas coutume, à la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Au menu, trois questions essentielles : comment mieux répondre aux crises internationales ? Comment combler les lacunes en matière de capacités militaires ? Comment encourager l’intégration de l’industrie européenne de défense ?

 

L’incapacité de l’Union européenne à agir sur les théâtres libyen, malien, syrien, voire centrafricain aujourd’hui, rappelle l’état toujours embryonnaire de la PSDC. La réticence de certains Etats à améliorer son fonctionnement, ses moyens et ses ambitions y est pour beaucoup. Néanmoins, la décision de consacrer le thème principal du sommet européen à cette politique concrétise la volonté de relancer une défense européenne jugée peu efficace et peu visible. Dès juillet, la Commission européenne a balisé le terrain dans un plan d’action présenté comme un « new deal » pour le marché européen de la défense, les industriels, les centres de recherche.

 

Ce que veulent les Belges

 

Les Belges, eux, devraient défendre, selon nos sources, l’idée de mettre le sujet de la sécurité et de la défense au moins une fois par an à l’ordre du jour du Conseil européen. Ils voudront souligner les enseignements à tirer des coopérations régionales réussies : Benelux, European Air Transport Command d’Eindhoven… Ils insisteront aussi sur la nécessité de développer une capacité d’intervention humanitaire d’urgence (EU-Fast) et sur l’amélioration de la formation des militaires, en particulier des officiers, au départ du programme Erasmus militaire lancé en 2008.

 

« Aucune raison de croire que le sommet européen ne sera pas à la hauteur des espérances… quoique ? N’y-a-t-il pas un risque de décalage entre les paroles et les actes ? », s’interroge le colonel Corinne Faut, directeur général de l’Institut royal supérieur de défense (IRSD). « Je ne m’attends pas à une grande révolution lors de ce sommet, pronostique de son côté le député fédéral PS Christophe Lacroix, membre de la commission de la Défense nationale. Certains Etats auront toutefois à cœur de glisser le pied dans la porte entrouverte pour qu’elle ne se referme pas complètement. L’attitude de la France me semble, à cet égard, pragmatique et proactive. Vu l’inertie de la politique de défense commune, elle prône la création d’un groupe de pays pionniers, dont le socle serait le traité militaire franco-britannique de Lancaster House de 2010. »

 

L’Eurocorps délaissé ?

 

Les partisans d’un tel projet fondent leur argumentation sur le fait que l’Europe de la défense peine à sortir d’un état comateux. Elle s’est engluée, depuis dix ans, dans une « impasse conceptuelle », estiment les sénateurs français, pour qui les insuccès de l’Union dans cette matière souveraine doivent inciter un noyau de pays volontaires - France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie… - à structurer leur collaboration en marge des institutions européennes. La mise sur pied de cet « Eurogroupe de défense » permettrait au Vieux Contient de se doter d’une capacité militaire autonome et d’assumer ses responsabilités au sein l’Alliance atlantique.

 

Cette logique française ne convainc pas tous les experts belges. « Le gouvernement Hollande tourne le dos aux Allemands, au risque de tout casser, déplore Patrick Descy, secrétaire permanent à la CGSP-Défense. Cela crée un malaise au sein-même du PS français. Les projets de coopération militaires franco-britanniques se multiplient au détriment d’un axe franco-allemand, pourtant indispensable pour pouvoir planifier des opérations à l’étranger. » Le désengagement de Paris à l’égard de l’Eurocorps de Strasbourg serait, selon Descy, le signe le plus frappant du changement de cap : « La capacité aérienne française n’est plus à la disposition de ce noyau d’armée européenne constitué en 1992. En outre, Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a supprimé le régiment d’infanterie basé en Allemagne et qui faisait partie de la brigade franco-allemande, pilier symbolique de l’Eurocorps. Si, aujourd’hui, pour 13 millions d’euros par an, une institution comme l’Eurocorps, capable de mobiliser 60 000 hommes, n’est pas utilisée, c’est que l’Europe de la défense n’est vraiment pas pour demain ! »

 

Un futur drone européen

 

Les engagements stratégiques et matériels disparates des pays européens sont un autre sujet de débat. L’Union compte actuellement 13 constructeurs d’avions, 10 de missiles, 9 de véhicules militaires, 8 de navires. Cette fragmentation se traduit par une duplication des efforts de développement et de production. Un gâchis dans les dépenses européennes d’autant plus affligeant que les coupes budgétaires sont de plus en plus contraignantes. L’Europe ne consacre plus que 1,6 % de son PIB à sa défense, contre 5 % pour les Etats-Unis. Particulièrement frappées, les dépenses de recherche et développement ont chuté de 14 % ces dernières années. Dans ce domaine, les Américains dépensent aujourd’hui cinq fois plus que les Européens.

 

« Faute de capacités de défense suffisantes, nos pays seront à la merci de chantages militaires et leur diplomatie s’en trouvera paralysée », prévenait récemment Didier Reynders. Mais le ministre des Affaires étrangères sait aussi que la crise économique et l’absence de perception d’une menace aux frontières rendent inexorable le déclin des capacités militaires européennes. En Belgique comme dans d’autres pays de l’Union, la Défense est devenue la variable discrète d’ajustement du budget.

 

« Nous gardons tout de même des niches d’excellence, signale le député Lacroix : les interventions de la marine, les opérations de déminage, le soutien logistique ». Et l’avenir ? Bruxelles compte participer, aux côtés de Paris, Berlin et Londres, au développement du futur drone européen « MALE » (moyenne altitude, longue endurance). Elle envisage aussi d’adhérer à des programmes de R&D dans le domaine aéronautique, où la Wallonie et la Flandre ont des compétences reconnues. Ces projets, destinés à mettre en place une production européenne à l’horizon 2020, visent à rendre l’Europe moins dépendante de fournisseurs non-européens.

 

L’inertie de Catherine Ashton

 

Longtemps privée d’orientations par le Conseil européen, l’Europe de la défense va-t-elle enfin prendre son envol ? « Les questions de défense n’ont plus été à l’agenda depuis cinq ans, constate André Dumoulin, chercheur à l’Institut royal supérieur de défense. Décembre 2013 est une opportunité stratégique que les Etats européens ne peuvent se permettre de manquer. »

 

Toutefois, d’autres spécialistes laissent entendre qu’on ne doit pas s’attendre à des avancées substantielles sous l’ère Ashton. La Haute Représentante pour la politique étrangère de l’UE peine à cacher son manque d’ambition pour la politique de sécurité et de défense commune. Dans son rapport supposé être une contribution cruciale au sommet de décembre, Catherine Ashton se contente, pour l’essentiel, de mettre en avant le rôle que l’Europe est appelée à tenir dans le monde et la palette d’instruments militaro-humanitaires dont elle dispose pour répondre aux conflits. En revanche, pas un mot sur le Quartier général militaire européen, un projet dont la nécessité est reconnue par tous, sauf par le Royaume-Uni, qui ne veut pas en entendre parler.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA

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20.12.2013 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) Le Monde.fr

 

Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui avait, notamment, à son programme l'annonce de projets communs pour l'Europe de la défense aura surtout servi à acter les divisions des Vingt-Huit quant au financement de missions comme celles de la France en Centrafrique.

 

Jeudi 19 décembre, François Hollande espérait un soutien financier mais aussi opérationnel. Paris tente de forcer l'élargissement du dispositif Athena, qui sert déjà à financer une partie des missions militaires européennes. Catherine Ashton, la Haute représentante pour la diplomatie, rentera un rapport et il semble acquis que le système évoluera pour les opérations décidées à l'avenir.

 

Et pour la Centrafrique ? M. Hollande aimerait transformer l'intervention française en une opération européenne mais il doit, pour cela, décrocher une autre aide que celle offerte, à l'heure actuelle, par quelques uns. Jeudi soir, il ne pouvait toutefois évoquer que la Pologne, qui va envoyer un avion gros porteur et ses 50 hommes d'équipage. La Belgique n'a rien décidé et ne veut agir, dit-elle, que « dans le cadre d'une mission commune ».

 

UN ENJEU PLUS SYMBOLIOQUE QUE FINANCIER

 

Le dossier centrafricain devait être rediscuté vendredi et le président entendait souligner désormais qu'il serait bon « politiquement et pour la solidarité » que la France ne reste pas seule sur le terrain. L'enjeu semble donc être devenu, en l'espace de quelques jours, plus symbolique que financier. Le président avait lancé l'idée d'un fonds permanent de financement de missions visant à assurer la sécurité de l'ensemble du continent.

 

A son arrivée à Bruxelles, il se réjouissait d'avoir reçu un appui politique de « la quasi-totalité » des pays membres et ajoutait : « donc les financements doivent suivre ». « Nous ne pouvons pas cofinancer une mission si nous ne participons pas à la décision » répliquait la chancelière allemande Angela Merkel.

 

« Quand nous sommes intervenus, nous ne pouvions pas convoquer un Conseil européen et nous avons été amenés à agir unilatéralement », répondait M. Hollande. Il pense que les ministres des affaires étrangères pourraient acter prochainement une demande formelle d'appui à l'opération « Sangaris ». D'autres sont plus dubitatifs.

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