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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA : les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui

05.12.2013 Crédit : EMA /ECPAD

 

4 décembre 2013, dans la matinée, Bangui en République Centrafricaine, les militaires de la mission Boali patrouillent dans la ville afin de garantir la sécurité des ressortissants français ainsi que des points d’intérêt français (points de regroupement des ressortissants français, emprises diplomatiques, les lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française installée à Bangui).

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

05/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Les noms des récentes opérations militaires françaises empruntent au monde animal ou à la géographie. Un choix qui correspond à la recherche de la plus grande neutralité envers le pays visé.

Onze mois après l'opération Serval au Mali, François Hollande a lancé jeudi l'opération "Sangaris" au Centrafique. Deux opérations militaires dont les noms évoquent un petit animal du désert pour la première, et une variété de papillons pour la seconde. Comment sont choisis les noms de ces opérations? C'est au CPO, le Centre de planification et de conduite des opérations, que revient la tâche de baptiser les actions militaires.

 

Pourquoi Sangaris? La Centrafrique est connue pour abriter des millions de papillons. On est loin de l'univers militaire. Interrogé par Le Figaro, Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Iris, Institut des Relations Internationales et Stratégiques, indique que l'onomastique des opérations militaires répond à une recherche de totale neutralité. "Le nom ne doit pas choquer ni provoquer de réactions. Mais d'habitude, il a tout de même un rapport avec le pays: la France prend généralement le nom d'animaux (Serval, un petit félin du désert, pour le Mali), de vents (Harmattan, un vent chaud d'Afrique de l'ouest, pour la Libye), ou de lieu (Pamir, une chaîne de hautes montagnes, pour l'Afghanistan) en rapport avec le pays où est conduite l'opération" explique-t-il au Figaro

Cependant, comme le souligne Slate, "toutes les opérations ne sont pas nommées de manière neutre. Avec le développement des médias de masse, le nom a pris une importance particulière: il peut à lui seul servir d'outil de communication, voire de propagande". Et de citer l'opération américaine en Afghanistan en 2001, "Operation Infinite Justice" (justice sans limite) rebatisée "Enduring Freedom" (Liberté immuable), moins agressive pour le monde musulman. Avec les papillons, la France ne devrait vexer personne.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:45
Centrafrique : lancement de l’opération Sangaris

 

06/12/2013 10:36 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

 

    le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

 

Actuellement, plus de 650 militaires français sont déployés à Bangui. Plus de 400 le sont depuis fin mars 2013, et 250 spécialistes des transmissions, du génie et de la logistique sont arrivés depuis la fin novembre.

 

Depuis jeudi soir, les premiers renforts en provenance du Gabon ont été projetés sur l’aéroport de Bangui. Il s’agit de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. D’autres éléments se préparent dès à présent à renforcer le dispositif français dans la capitale centrafricaine.

 

Durant toute la nuit du 5 au 6 décembre les éléments de la force Sangaris présents à Bangui ont effectué des patrouilles blindées en vue d’interdire la reprise des combats et garantir la sécurité de nos ressortissants.

 

Dans la journée du jeudi 5 décembre, les militaires français contrôlant l’aéroport de Bangui avaient déjà assuré la sécurité d’une foule de près de 2000 centrafricains qui se sont réfugiés auprès d’eux pour fuir les combats.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:55
Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Passerelle

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Passerelle

 

 

05/12/2013 Sources : Marine nationale

 

Le 5 décembre 2013, dans le cadre de ses visites en immersion dans les  forces pour aller à la rencontre des militaires dans leurs unités, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, a embarqué sur la frégate Guépratte (type La Fayette). Déployée en  Méditerranée, la frégate participait à l'entraînement trimestriel de préparation opérationnelle Gabian réunissant une dizaine des bâtiments de la Force d'Action Navale au large des côtes toulonnaises.

 

A l'occasion de son « immersion » à bord, M. Le Drian a pris le pouls de l’équipage à travers le témoignage de son commandant, le capitaine de frégate Guillaume Pinget, qui est revenu sur leur activité opérationnelle durant l'année 2013 : opération de lutte contre le narcotrafic en Méditerranée, mission de lutte contre la piraterie maritime au large des côtes somaliennes dans le cadre de l'opération Atalanta et, plus récemment, patrouille en Méditerranée occidentale.

 

Par la suite, le ministre de la défense a effectué une visite détaillée de la frégate pour rencontrer les marins à leur poste de quart, à la passerelle, au central-opérations au cours d'un exercice de défense aérienne et au poste de conduite des installations de propulsion. En complément des fonctions opérationnelles du Guépratte, d'autres facettes du quotidien de l'équipage (alimentation, bureau de gestion des  ressources humaines, poste équipage, compartiment et atelier des machines) lui ont été présentées. M. Le Drian a ainsi pu mieux appréhender les spécificités d'un bâtiment de combat et échanger librement avec les marins.

 

Après un déjeuner avec de nombreux représentants de l'équipage, le ministre a poursuivi les discussions au cours d‘une table ronde, qui a permis aux marins d'aborder très librement leurs préoccupations, notamment sur le soutien technique, les conditions et vie et le logement à terre. M. Le Drian a insisté sur le soin particulier qu'il attache à  l'amélioration de la condition militaire, avec notamment la prise en compte du traitement de la solde et sa décision d’abandon du système Louvois.

 

Au cours d'une allocution à l'ensemble de l'équipage, le ministre a témoigné de sa fierté d’être à bord. Il a insisté sur son attachement à la Marine et souligné l’importance de ses missions telles qu’elles ont été réaffirmées dans le livre blanc et la loi de programmation militaire.

 

Le capitaine de frégate Guillaume Pinget, commandant du Guépratte, a déclaré, aux termes de cette visite : « ce fut un honneur, pour la frégate Guéprattede recevoir le ministre de la défense dans un contexte  international marqué par l’imminence du déclenchement d’une opération militaire en  République Centrafricaine. L’équipage et moi-même avons été sensibles à l’attention qu’il a témoigné à chacun d’entre nous. Nos échanges ont été l’occasion de lui faire part de notre quotidien et nous avons été touchés par la confiance qu’il a exprimée concernant la capacité de la Marine à conduire ses missions ».

 

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Garde

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Garde

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:50
CEMA : 22ème comité commun du Corps européen

 

05/12/2013 Sources : EMA

 

Le 28 novembre 2013, l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, a présidé le 22ème comité commun du Corps européen qui réunit chaque année les chefs d’état-major d’armées des nations-cadres du Corps européen ou leurs représentants, accompagnés par les directions des affaires politiques de leurs ministères des affaires étrangères respectifs.

 

A l’occasion de ce 22èmecomité, les partenaires français, allemands, belges, espagnols et luxembourgeois, composant le collège des nations-cadres, ont évoqué les perspectives opérationnelles du Corps européen, réaffirmant sa double vocation européenne et atlantique. Ils ont également fait un point budgétaire en précisant que les besoins du Corps européen seraient adaptés au contexte financier, mais préservés pour lui permettre de continuer à exercer ses missions. Dans la perspective de son accession au statut de nation-cadre le 1erjanvier 2016, la Pologne était pour la première fois présente en qualité d’observateur.

 

Le Corps européen est une structure multinationale unique. Créé sous impulsion franco-allemande en 1992, il peut être activé pour des opérations militaires, de gestion de crise, ou d’assistance humanitaire réalisées sous mandat de l’ONU, de l’UE, de l’OTAN ou encore de l’OSCE. Implanté à Strasbourg, il fait partie des sept états-majors de réaction rapide certifiés par l’OTAN. Il a successivement été déployé en Bosnie en 1998, au Kosovo en 2000 et en Afghanistan en 2004 où il a à nouveau été engagé en 2012.

CEMA : 22ème comité commun du Corps européen
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Union européenne examine le soutien, essentiellement financier, qu'elle prévoit d'apporter à l'intervention des troupes africaines et françaises en Centrafrique après le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

 

L'UE devrait saluer, dans une déclaration attendue en fin de journée, le mandat accordé par le Conseil de sécurité aux forces françaises pour intervenir en soutien à la Misca (force africaine en RCA), a-t-on indiqué de même source.

 

Décidée à apporter un soutien à cette mission, l'UE examine plusieurs options, qui sont essentiellement d'ordre financier, a indiqué Michael Mann, le porte-parole du service diplomatique.

 

L'aide consacrée au fonctionnement de la Misca devrait être substantielle, probablement de plusieurs dizaines de millions d'euros, selon des sources diplomatiques.

 

D'ores et déjà, Londres a proposé une aide logistique limitée à la France. Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier. Mais l'envoi de troupes britanniques n'est pas une option sur la table, a averti un porte-parole du ministère britannique de la Défense.

 

La France et la Grande-Bretagne ont renforcé ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Au cours des discussions à Bruxelles, des experts de l'UE avaient évoqué la possibilité de déployer le groupement tactique européen (battlegroup), dont l'objectif est de pouvoir participer rapidement à des opérations à l'étranger.

 

Créé en 2007, ce groupement n'a encore jamais été utilisé sur un théâtre d'opération. Pour le second semestre 2013, il comprend environ 1.500 militaires de cinq pays, dont le Royaume-Uni, qui le dirige.

 

Selon des sources diplomatiques, des responsables britanniques ont demandé que l'analyse des experts évoquant le déploiement du battlegroup ne soit pas communiquée aux Etats membres, appelés à décider.

 

Les Britanniques sont traditionnellement réticents à un renforcement des outils de défense commune au sein de l'UE, privilégiant l'Otan ou les accords ad-hoc entre pays.

 

Des responsables de certains pays ont par ailleurs mis en avant l'absence d'une demande par la France d'un déploiement de forces européennes.

 

Dans leur analyse, les experts de l'UE soulignaient que l'envoi d'une force militaire européenne serait susceptible de contribuer notablement au rétablissement de la sécurité pour la population, facilitant ainsi la distribution de l'aide humanitaire en Centrafrique.

 

L'UE a débloqué une aide humanitaire d'urgence de 20 millions d'euros depuis le début de l'année pour les victimes des violences en Centrafrique.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: Londres propose une aide logistique limitée à la France

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres propose une aide logistique limitée à la France qui a reçu mandat jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU pour intervenir en République centrafricaine (RCA), a annoncé le ministère britannique de la Défense.

 

Suite à la résolution à l'ONU autorisant une intervention militaire française en Centrafrique, le Royaume-Uni est en discussion avec la France pour apporter une aide logistique limitée, a déclaré un porte-parole du ministère à l'AFP.

 

Envoyer des troupes britanniques n'est pas (une option) sur la table, a ajouté le porte-parole, refusant de donner davantage de détails sur la nature de cette aide.

 

Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier.

 

La France et la Grande-Bretagne ont intensifié ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné jeudi mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine (RCA) afin de rétablir la sécurité, en appui à une force panafricaine.

 

Ce vote intervient alors que des violences meurtrières ont éclaté à Bangui, sous couvre-feu, et que 250 soldats français se sont déployés dans la capitale.

 

La résolution 2127, adoptée à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France -- ancienne puissance coloniale -- autorise les soldats français en RCA à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca (force africaine en RCA) dans l'accomplissement de son mandat.

 

La Misca pourra se déployer pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois. Sa mission sera de protéger les civils, rétablir l'ordre et la sécurité, stabiliser le pays et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

 

La France a prévu de tripler son contingent en RCA, qui passera à 1.200 hommes.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:24
La Centrafrique ferme ses frontières avec la RDC

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP )

 

LIBREVILLE - La Centrafrique a fermé jeudi jusqu'à nouvel ordre sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) après une nouvelle flambée de violences à Bangui, a-t-on appris de source officielle.

 

En raison de la situation sécuritaire due à l'attaque de la ville de Bangui, le ministre de la Sécurité publique décide de la fermeture de la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine jusqu'à nouvel ordre, indique un communiqué du ministère.

 

Cette annonce est intervenue peu après le feu vert de l'ONU pour une intervention armée de la France en Centrafrique afin d'y rétablir la sécurité, en appui à une force africaine.

 

Dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge), la France dispose déjà d'environ 650 hommes sur place. Ce contingent passera à 1.200 hommes dans les prochains jours, chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes.

 

Dans la journée, 250 soldats français se sont déployés dans les rues de la capitale, selon l'état-major français.

 

Jeudi matin, des violences ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville, faisant près d'une centaine de morts. Près de 80 cadavres gisaient dans une mosquée de Bangui et dans les rues d'une quartier du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

De son côté, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a fait état d'une cinquantaine de morts.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

En RDC, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait part de l'arrivée de réfugiés centrafricains en dépit de la fermeture de la frontière.

 

Nous avons enregistré 670 nouveaux réfugiés de (République centrafricaine) dans la zone de Zongo en RDC aujourd'hui, a indiqué à l'AFP Céline Schmitt, porte-parole du HCR.

 

Ville de la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC), Zongo fait face à Bangui sur la rive gauche de l'Oubangui, affluent du Congo.

 

Les nouveaux venus ont été installés temporairement dans un ancien centre de transit du HCR que nous avions offert aux autorités pour héberger une école (lorsque l'afflux massif plus tôt dans l'année s'était ralenti), a ajouté la porte-parole..

 

Selon le HCR, il y a actuellement plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC, dont plus de 18.000 dans quatre camps de réfugiés, les autres étant logés par des familles d'accueil.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:45
Violences en République centrafricaine et adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Bruxelles, le 5 décembre 2013 Ref 131205/03

 

Déclaration du porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, sur les violences en République centrafricaine et l’adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Le porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

 

" La Haute Représentante suit avec une vive inquiétude la situation en République centrafricaine et condamne fermement les violences en cours. Elle exhorte les autorités centrafricaines à prendre leurs responsabilités pour une cessation immédiate des hostilités et pour protéger les populations civiles. Elle appelle l’ensemble des communautés centrafricaines à faire preuve de la plus grande retenue et à ne pas se livrer à des actes de représailles.

 

La Haute Représentante est par ailleurs fortement préoccupée par les rapports faisant état de graves atteintes aux droits de l’Homme en République centrafricaine et qui s’y produisent en toute impunité. Elle réitère que les auteurs de ces actes doivent être traduits devant la justice.

 

La Haute Représentante salue l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 (2013) relative à la République centrafricaine. Cette résolution rappelle avec force l’engagement de la communauté internationale en faveur de ce pays, qui vit une crise d’une ampleur inédite. La résolution répond à l’urgence et à la gravité de la situation en donnant un mandat sous Chapitre VII à la force africaine MISCA mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l’accomplissement de son mandat. Le rétablissement de la sécurité et la protection des populations civiles sont indispensables. Ils conditionnent la poursuite des projets de développement et permettraient un accès plus large des organisations humanitaires aux plus vulnérables.

 

Par sa résolution, le Conseil de sécurité souligne également la nécessité de faire avancer le processus de transition en République centrafricaine. La Haute Représentante appelle les autorités centrafricaines à mettre en œuvre sans délai l’accord de transition, de manière à maintenir l’objectif de l’organisation d’élections et du retour à l’ordre constitutionnel d’ici à février 2015.

 

L’Union européenne reconnaît pleinement l’engagement et les efforts inlassables de ses partenaires africains en faveur d’une stabilisation du pays, des efforts auxquels elle entend contribuer, notamment à travers un soutien de la Facilité de paix pour l’Afrique à la MISCA. Elle reste fortement engagée pour contribuer activement, en coordination étroite avec les Nations unies et les autres partenaires, à une résolution de cette crise.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:55
Séminaire des commandants de base à Paris

Les commandants de base aérienne de métropole et d'outre-mer, ainsi que les commandements de détachements "air" étaient présents

 

05/12/2013 Armée de l'air

 

Les 2 et 3 décembre 2013, le séminaire des commandants de base s’est tenu à Paris, sur le site de l’École Militaire. À cette occasion, les commandants de bases métropolitaines et d'outre-mer, ainsi que les commandants de détachement air, étaient présents.

 

En ouverture de ce séminaire organisé deux fois par an, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, s’est adressé aux commandants de base. Lors de son intervention, le général Mercier a fait un point sur la situation de l'armée de l'air, notamment, dans ses engagements extérieurs. Il a ensuite abordé les réformes en cours et donné sa vision de l'avenir pour l'institution. Le CEMAA a souligné le travail réalisé par une équipe de direction soudée, formée par les autorités de l’armée de l’air et les commandants de base, prête à relever les défis du projet «Unis pour Faire Face».

 

Innovation, égalité des chances, responsabilité pénale, gestion des ressources humaines, soutien interarmées : de nombreuses interventions aux thèmes variés ont animé cette rencontre au sommet. À noter également que l’ensemble des participants se sont rendus, dans l’après-midi du 2 décembre, sur le site de l’élément «air» rattaché de Taverny, afin de visiter les installations du centre opérationnel des forces aériennes stratégiques (COFAS).

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:54
Capgemini: nomination dans l'aérospatiale-défense.

 

05/12/2013 lexpress.fr (CercleFinance.com)

 

Capgemini annonce la nomination de Blaise Jaeger au poste de directeur de la division aérospatiale et défense d'Application Services France, en remplacement de Walter Cappilati qui a pris la tête des services applicatifs et d'infrastructures de la région Amérique Latine au sein du groupe de services informatiques.

 

Blaise Jaeger dispose d'une expérience de près de 30 ans dans les domaines de l'aéronautique, du spatial, de la défense et de la sécurité. Après avoir commencé sa carrière au Ministères de la Défense puis des Affaires Etrangères, il a effectué une grande partie de son parcours professionnel au sein des directions générales d'Alcatel Space et de Thales.

 

Il a notamment été directeur général de Thales Communications et, tout récemment, président de Thales International et membre du comité exécutif du groupe Thales.

 

Dans ses nouvelles fonctions, il sera basé à Toulouse d'où il pilotera les 1.800 collaborateurs de la division répartis dans huit villes différentes (sept en France et une en Allemagne).

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:50
Coopération franco-belge de haut niveau

 

05/12/13 MIL.be

 

Le général-major aviateur Claude Van de Voorde, commandant de la Composante Air,  a rendu visite les 29 et 30 novembre 2013 à son homologue français, le général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier. L'objectif : entretenir la présente coopération entre nos deux armées et entrevoir de nouvelles pistes pour l'avenir.

 

Photo : C. de Flesselles (Armée de l'air) >>

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Cela fait des années déjà que la France et la Belgique coopèrent pour la formation des pilotes militaires. Après les cours de base à Beauvechain sur SF-260M « Marchetti », les élèves-pilotes belges poursuivent leur formation en France. Les pilotes de chasse sont formés à Cazaux, les pilotes de transport à Avord et les pilotes d'hélicoptères à Dax.

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Les deux généraux ont envisagé de nouvelles pistes de collaboration relatives à l'hélicoptère NH90 et l'avion de transport Airbus A400M, achetés par les deux pays. Des synergies sont en effet possible dans les domaines de la formation, de l'entraînement et de la logistique.

 

Après avoir visité les installations de la base aérienne de Saint-Dizier, le général-major aviateur Claude Van de Voorde a effectué un vol à bord d'un Dassault Rafale, avion de combat français le plus récent, en compagnie du général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 14:00
La DGA notifie le programme du « Missile moyenne portée » (MMP)

 

 

05/12/2013 Direction générale de l’armement (DGA)

 

Conformément à la décision prise par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, la Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 3 décembre à la société MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP (Missile moyenne portée).

 

Ce programme constitue l’un des nouveaux programmes destinés à la modernisation de l’armée de terre prévus au titre de la future Loi de programmation militaire. Il vise à fournir un nouveau système de missiles de combat terrestre en remplacement du système d’arme MILAN à compter de 2017. Il équipera les unités de combat au contact de l’armée de terre et les forces spéciales pour le combat débarqué.

 

Le parc cible comprend 400 postes de tir et 2850 missiles. 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés sur la période 2014-2019.

 

Le MMP est un missile polyvalent, basé sur le concept « tire et oublie » avec la capacité de l’« homme dans la boucle ».  Il permet aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir.

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie avec un fort potentiel à l’exportation comme le MILAN l’a été dans le passé. Il participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:55
Le "missile moyenne portée", futur remplaçant du Milan, c'est (bien) parti!

 

05.12.2013 par P. Chapleau - lignes de Défense

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 3 décembre à la société MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP (Missile moyenne portée) appelé à remplacer les Milan. Le parc cible comprendra 400 postes de tir et 2850 missiles. 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés sur la période 2014-2019.

Un peu de doc en cliquant ici.

Dans un communiqué, la Dicod précise que

"ce programme constitue l'un des nouveaux programmes destinés à la modernisation de l'armée de terre prévus au titre de la future Loi de programmation militaire. Il vise à fournir un nouveau système de missiles de combat terrestre en remplacement du système d'arme Milan à compter de 2017. Il équipera les unités de combat au contact de l'armée de terre et les forces spéciales pour le combat débarqué.
Le MMP est un missile polyvalent, basé sur le concept "tire et oublie" (fire and forget), qui permet aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l'ensemble des théâtres d'opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir. Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie avec un fort potentiel à l'exportation comme le MILAN l'a été dans le passé. Il participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge. "

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:55
Le CEMM à bord du BPC Tonnerre - photos Marine Nationale

Le CEMM à bord du BPC Tonnerre - photos Marine Nationale

 

 

05/12/2013 Marine nationale  

 

L’édition 2013 des assises maritimes se tenait du 3 au 4 décembre 2013 à Montpellier et à Sète sous la présidence du premier ministre Jean - Marc Ayrault. Le chef d’état-major de la Marine y participait, la Marine étant un acteur incontournable de l’économie maritime et le Cluster maritime un vecteur essentiel de soutien de la stratégie maritime de la France.

 

Les  enjeux maritimes sont en effet clairement intégrés dans la stratégie de défense de la France. L’ensemble des missions de la marine nationale, permanentes ou ponctuelles y ont été aussi réaffirmées. Cette importance confère donc une responsabilité supplémentaire au monde maritime qui réfléchit et prépare les réponses à ces enjeux. Au-delà de l’action de sécurisation des  espaces maritimes, la marine est un véritable réservoir de compétence et  fait vivre de nombreuses entreprises du monde maritime.

 

Pendant deux jours, les débats ont portés à la fois sur le contexte maritime mondial actuel et sur  les nouveaux horizons de l’économie maritime à travers les ressources humaines et technologiques.

 

Au cours de cet évènement,  l’amiral Rogel a remis le prix du chef d’état-major de la Marine au professeur Tristan Lecoq, inspecteur général de l’Éducation nationale pour distinguer son action de  rayonnement au service de la mer à travers les ouvrages qu’il a consacré à la Marine dans le cadre de ses enseignements ainsi qu’à Francis Vallat, président du Cluster maritime. Ce prix est remis à des personnes qui agissent en faveur de la connaissance des enjeux maritimes.

 

Les 800 invités ont ensuite franchi la coupée du BPC Tonnerre pour la soirée de prestige présidée par l’amiral Bernard Rogel. Ce moment de convivialité a permis de rappeler le rôle central de la Marine dans l’économie maritime et dans la stratégie de défense de la France. Cette manifestation à bord du BPC, était également l’occasion pour le CEMM, arrivé en fin d’après-midi à bord, de s’entretenir et d’échanger avec l’équipage.

 

 

Le CEMM aux 9èmes assises de la mer

Le CEMM aux 9èmes assises de la mer

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:55
French Army commissions Thales' commander training system

 

5 December 2013 army-technology.com

 

The French Army has inducted Thales-built new-generation commander training system into its service during a ceremony at Mailly-le-Camp in France.

 

Ordered by the French defence procurement agency (DGA), the OPOSIA system is currently deployed at the army's CENTAC combat training centre in Mailly-le-Camp, to train combined-arms task forces.

 

A latest addition to Thales' individual, collective, command-level and live training systems suite, the OPOSIA system is designed to instruct and train commanders of company-level combined-arms task forces, as well as section and platoon leaders.

 

Specifically, the system can train up to 45 personnel, including three digitised task force commanders, along with their subordinates, including section and platoon leaders and leaders of support units, such as engineering, artillery and logistics in a virtual theatre of operations.

 

The system uses Thales-built tactical simulation software to immerse trainees in a highly-realistic virtual 3D universe, comprising terrain features, weather conditions, weapon systems, allied and opposing force deployment doctrines.

 

In addition, the system, which can be coupled with the "live" training on the CENTAURE system, supplied by Thales under a separate contract with DGA, enables personnel to use their own operational communication and information systems to add more realism to the exercises.

 

Apart from reproducing current training and deployment areas, the system also features support tools to facilitate rapid uploading of other terrains, thereby ensuring consistency with evolving operational requirements.

 

The OPOSIA system represents a key component in the army personnel training that ensures effective coordination of support units in the field, allowing unit commanders, section leaders and platoon leaders to develop and apply their tactical reasoning skills in combined-arms missions.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:45
RCA 04.12.2013 Service infographie du Figaro

RCA 04.12.2013 Service infographie du Figaro

 

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a appelé jeudi au déploiement des soldats français immédiatement après le vote de la résolution de l'ONU jeudi, qui doit autoriser une intervention française pour rétablir l'ordre en Centrafrique en soutien à la force africaine déjà présente.

 

Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution, a déclaré à l'AFP M. Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

 

Cet appel intervient alors que la situation s'est encore dégradée dans le pays, avec plusieurs morts et blessés dans des tirs jeudi matin à Bangui, et un massacre de civils peuls ayant fait au moins douze morts en début de semaine près de Boali, au nord-ouest de la capitale.

 

Jeudi matin, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a indiqué que quelque 1.200 soldats français (dont plus de la moitié sont déjà sur place) allaient intervenir entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président François Hollande.

 

Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite, a assuré M. Fabius, évoquant les jours qui viennent. Les 1.200 soldats viendront en appui de la Misca, la force africaine déjà présente en RCA, qui compte 2.500 hommes et devrait à terme être constituée de 3.600 soldats.

 

La sécurisation de Bangui peut se faire très rapidement mais il faudra aller en province, où se déroulent les massacres sans témoin, a estimé M. Tiangaye, jugeant les effectifs militaires étrangers insuffisants au regard de nos besoins de sécurisation.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait lui même préconisé l'envoi d'au moins 6.000 hommes, dans la perspective d'une future opération de maintien de la paix, a rappelé M. Tiangaye.

 

L'intervention française est déjà un élément très important, et sur le moyen et long terme, le nombre de troupes (étrangères) peut augmenter, a-t-il cependant estimé.

 

J'ai trois messages pour la communauté internationale: il faut tout mettre en oeuvre pour que le pays soit pacifié, il faut une aide humanitaire pour venir en aide aux populations en détresse, il faut enfin un soutien économique et financier pour appuyer le gouvernement afin de gérer la période de la transition devant aboutir à des élections en février 2015, a poursuivi M. Tiangaye.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite, la Séléka.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:45
photo Olivier Fourt

photo Olivier Fourt

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Quelque 1.200 soldats français participeront à l'intervention en République centrafricaine pour aider au rétablissement de la sécurité dans ce pays en proie au chaos, après le vote d'une résolution à l'ONU prévu jeudi, a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

 

Autour de 1.200 soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République, a déclaré M. Fabius aux médias BFM TV/RMC, précisant que ce serait dans les jours qui viennent.

 

Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite, a ajouté M. Fabius. Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne, a-t-il rappelé.

 

Un sommet franco-africain sur la paix et la sécurité en Afrique s'ouvre vendredi à Paris.

 

Tout le monde est là et nous avons prévu une réunion samedi après-midi autour de la Centrafrique, a souligné M. Fabius.

 

Il a répété que la France allait intervenir en appui de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats. La France compte déjà plus de 450 militaires sur le terrain et les autorités françaises avaient jusqu'à présent parlé d'une force française d'un millier de militaires, une fois les renforts prévus déployés.

 

Le but de l'intervention est d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections, théoriquement début 2015, a ajouté Laurent Fabius.

 

L'intervention française a le soutien de l'ensemble de la communauté internationale, a-t-il souligné. L'Union européenne va nous aider, la France ne sera pas toute seule, a-t-il affirmé, indiquant que des avions vont être mis à disposition par d'autres pays, sans plus de précisions.

 

L'UE a déjà débloqué 50 millions d'euros et les Etats-Unis entre 30 et 40 millions, pour financer la force de la MISCA, a-t-il ajouté.

 

La Centrafrique est en proie à l'anarchie et aux violences de bandes armées depuis le renversement en mars du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:55
Le Drian: "Le chaos s'est installé en Centrafrique"

 

 

05 décembre 2013 par Didier Chalumeau- varmatin.com

 

Le ministre de la Défense est à Toulon aujourd’hui pour une visite à la Marine nationale. Il répond à nos questions sur les dossiers chauds du moment et notamment la République centrafricaine

 

En visite aujourd'hui sur la frégate Guépratte, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian fait en particulier le point sur la situation en Centrafrique, l'abandon du système de paye Louvois, les suppressions d'emploi, l'arrêt technique majeur du Charles-de-Gaulle.

 

Que venez-vous faire et dire à Toulon aujourd'hui ?

 

Chaque semaine, je rends visite à nos militaires sur le terrain. Je souhaite autant que possible m'immerger dans leur quotidien et dialoguer librement avec eux pour mieux comprendre leurs projets et leurs attentes. J'ai besoin de voir, d'écouter et de parler à celles et ceux qui font vivre notre Défense, en France comme dans le reste du monde. Aujourd'hui, c'est au tour des marins qui m'accueillent à bord du Guépratte. Je vais visiter leurs lieux de vie et de travail, dialoguer avec eux à l'occasion de plusieurs tables rondes et déjeuner en leur compagnie. Je vais aussi leur passer quelques messages. Leur dire que la Défense a un projet et un avenir. Mardi, les députés ont adopté la programmation militaire qui prépare nos armées aux menaces des années 2020. La France aura besoin de ses marins pour maintenir la libre circulation maritime, protéger nos côtes, assurer des missions de sécurité ou de lutte contre les trafics.

 

Pouvez-vous détailler les 34 000 suppressions d'emplois découlant de la loi de programmation militaire ? Et le Var sera-t-il impacté ?

 

Notre armée aura les moyens d'assurer, demain, ses trois missions : protéger le pays, intervenir à l'extérieur, dissuader toute agression ennemie par l'arme nucléaire. C'est le choix qu'a fait le président de la République en sanctuarisant le budget de nos armées. En 2020, la France aura la première armée d'Europe, y compris en effectifs. Notre Défense comptera 242.000 personnels, dont 187.000 militaires. Pour assurer un niveau d'équipement et d'entraînement de haut niveau à nos militaires, pour assurer toutes nos missions et pour acquérir de nouvelles capacités (des drones, des avions de transport ultramodernes ou des avions ravitailleurs), nous devons faire un effort sur les effectifs. D'ici 2020, il est prévu une réduction de 23 500 postes en priorité dans l'administration, le soutien et les états-majors. Nos forces opérationnelles ne doivent subir qu'un tiers de cette réduction d'effectifs pour maintenir notre niveau d'excellence et d'intervention. Je travaillerai chaque année de manière pragmatique pour préserver la cohérence de nos armées et je ne donnerai de détails sur nos décisions qu'au fur et à mesure.

 

Vous avez annoncé la fin de Louvois mardi à Varces dans l'Isère. Que souhaitez-vous dire aux militaires du Var et à leurs familles à ce sujet ? Seront-ils payés normalement ? Avez-vous des précisions quant au nouveau système qui sera choisi ?

 

Ce que j'ai dit à Varces mardi vaut pour tous les militaires de notre pays. Louvois, ce système de paie des militaires décidé en 2010, correspond à ce qu'il ne faut pas faire dans un système aussi complexe que celui de nos armées. Sa mise en place a été précipitée, confuse, et n'a pas été pilotée correctement. Face au chaos qu'il a généré, j'ai mis en place un dispositif d'urgence pour réparer le tort qui est fait aux militaires qui subissent ces dysfonctionnements : un centre d'appel pour qu'ils signalent leurs problèmes de paie et l'embauche d'experts de la solde. Nous avons audité le système Louvois : il n'est pas réparable. Nous devrons le remplacer et doter nos armées d'un nouveau système de paie. Mais nous prendrons toutes les précautions nécessaires pour trouver le bon système informatique, pour le développer et l'expérimenter. Un appel d'offres robuste sera lancé. Ce projet sera géré comme un programme d'armement tel que le Rafale. Cela sera long, mais il est de ma responsabilité de trouver une solution à cette crise sans nom. C'est bien le moins que nous devons aux hommes et aux femmes de la Défense : qu'ils soient payés, correctement, et à temps.

 

La présence de l'armée française en Centrafrique se renforce. Se dirige-t-on vers une intervention ? Et si oui, de quel type?

 

Le chaos s'est installé en Centrafrique. Les populations civiles en sont les victimes et les exactions nombreuses prennent désormais une forme confessionnelle, entre chrétiens et musulmans. Cette crise menace de dégénérer. Les Africains, soutenus par la France, doivent tout tenter pour l'empêcher. L'autre risque, c'est celui de l'instabilité régionale. Si la Centrafrique s'effondre, et que la sécurité minimale n'est pas assurée, c'est une « zone grise » qui s'installera au cœur du continent, propice aux réseaux et aux trafiquants divers. Partout où le désordre règne, le terrorisme peut s'installer et prendre de l'ampleur. C'est pourquoi la communauté internationale doit aider les États africains à se protéger. Le président de la République a souhaité que la communauté internationale se saisisse de la question. Que ferons-nous lorsque les Nations Unies en donneront le mandat aux Africains, soutenus par la France ? Nous rétablirons une sécurité minimale en Centrafrique pour enrayer la spirale d'exactions et la dérive confessionnelle et permettre le retour des humanitaires et des structures étatiques de base. Et nous favoriserons la montée en puissance rapide des forces africaines afin qu'elles assurent le contrôle sécuritaire de la situation et facilitent la transition politique.

 

Vous avez annoncé que le porte-avions Charles-de-Gaulle allait connaître un arrêt technique majeur (ATM). À quelle date ? Le chiffre d'1,3 milliard pour la prochaine révision complète du bâtiment est avancé. Est-il juste ? Combien d'emplois cela représente-t-il au niveau de ce chantier ?

 

À échéance régulière, les navires doivent être entretenus au cours de carénages parfois appelés arrêts techniques. Pour le cas particulier du Charles-de-Gaulle, le deuxième «arrêt technique majeur» est programmé à partir de septembre 2016 pour une durée de 15 à 18 mois. La vie opérationnelle prévue pour le Charles-de-Gaulle est supérieure à 40 ans. Les coûts sont budgétés et votre information est exacte. Pour maintenir disponible plus de 40 ans cette capacité militaire, pour l'heure unique en Europe et n'ayant d'équivalent qu'aux États-Unis, il faut l'entretenir convenablement et régulièrement.

 

Cette opération industrielle d'ampleur est prévue dans un peu moins de 3 ans ; il est donc un peu prématuré de la traduire en nombre emplois. Le premier chantier de cette ampleur, en 2007, avait représenté 2,5 millions d'heures de travail.

 

Concernant l'entretien des futurs sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), à l'horizon 2025), la balance penche-t-elle actuellement en faveur de Toulon ou Brest ?

 

La Marine recevra le premier SNA type Suffren, pour essais, en 2016. La réflexion sur la localisation de leur entretien est une question toujours à l'étude et nous avons un peu de temps pour résoudre cette équation. Elle prend en compte les aspects techniques et industriels, les disponibilités de bassins, les travaux d'infrastructure nécessaires, et naturellement les impacts opérationnels et humains. Je prendrai ma décision en tenant compte de l'ensemble des paramètres dans les prochains mois.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:55
Quand les forces spéciales forment les cadres

 

05/12 Par Massimo Prandi – LesEchos.fr

 

L'armée s'ouvre à l'entreprise. En matière de management, elle a des choses à apprendre aux cadres dirigeants, qui ont été 2.000, cette année, à suivre les formations de Saint-Cyr.

 

Six heures. Un lundi matin sombre et humide d'automne. En silence, une quarantaine d'hommes et de femmes en vert de travail de l'armée de terre sortent de leurs chambrées pour rejoindre leur lieu d'entraînement. Une scène banale au sein du camp militaire breton de Saint-Cyr-Coëtquidan. Ce qui l'est beaucoup moins, c'est que ces ombres matinales ne sont pas des militaires. Tous sont arrivés sur le camp la veille et sont des cadres dirigeants d'entreprises du secteur civil, entamant leurs dix-huit mois de cours à l'Essec dans le cadre du programme « Executive MBA » (Emba). Age moyen : 38 ans ; expérience moyenne en entreprise : treize ans, environ. Issus de plusieurs pays, tous, sans exception, dirigent déjà des équipes. Ce stage de 36 heures exclusivement en anglais est censé accroître leurs « capacités de leadership » et de « construction d'équipes ». Au sein du petit groupe, l'appréhension est palpable avant d'entrer dans le vif du sujet : « Je craignais de retomber dans les affres du service militaire : exercices stupides et engueulades sans fin », commentera après coup un ingénieur allemand lors du débriefing effectué dans les locaux de l'Essec à la Défense, près de Paris. Des craintes pas totalement injustifées… Pas plus de six heures de sommeil entre le lundi et le mardi, deux repas dont le premier à l'extérieur, à base de rations de combat, et le reste du temps passé dans les bois de l'immense camp de Coët (5.500 hectares en pleine forêt de Brocéliande). A l'évidence, les chambres spartiates de six lits chacune, les douches sans chichi et l'ambiance générale du camp impressionnent les élèves, dont la très grande majorité n'a jamais eu de contact avec l'armée. Pendant le briefing initial, le dimanche soir, le lieutenant-colonel de réserve Romain de Bondy, directeur du centre de formation continue (Scyfco) de la Fondation Saint-Cyr, explique la finalité du stage. « Ce n'est pas une formation militaire. Vous n'allez pas passer un test d'aptitude à l'armée », débute-t-il. Il en faudra plus pour convaincre complètement ceux qui, parmi les stagiaires s'interrogent encore sur l'utilité de leur séjour à Coëtquidan. Bon point : les moniteurs, qui sont tous des réservistes ayant servi au sein des forces spéciales, inspirent confiance. Loin des clichés, ils cassent leur image de baroudeurs et font preuve d'une excellente connaissance des problématiques de gestion des entreprises. Xavier, lieutenant-colonel parachutiste, Bruno, lieutenant-colonel des troupes de marine, Francis, officier réserviste des troupes de montagne, et Jane, capitaine réserviste de l'armée britannique, n'aiment pas parler de leurs faits d'armes. Ici, les formateurs s'emploient avant tout à transmettre les méthodes et les valeurs militaires transposables au monde de l'entreprise.

 

Apprendre à jouer l'effet groupe

 

Mais place aux travaux pratiques. La mission : construire un radeau avec des sortes de gros jerricans et des cordes pour transporter un malade nécessitant des soins de l'autre côté d'un lac. Temps imparti : une heure. Xavier, le moniteur de ce groupe, désigne un leader. Ce sera Rajiv, un ingénieur aéronautique indien très actif et volontaire. Un choix qui ne doit rien au hasard : l'ardeur du jeune manager doit être tempérée, pense-t-il, par la dynamique de groupe. « Un leader n'est rien sans le groupe. Son rôle est d'écouter tout le monde, y compris les plus effacés, et de faire siennes les meilleures solutions proposées », décrypte le moniteur. En l'occurrence, Rajiv pense cette fois avoir trouvé la solution technique sans avoir consulté les autres. Il se lance dans l'assemblage du radeau. Plusieurs membres de l'équipe s'isolent, désoeuvrés. D'autres suivent les consignes du jeune Indien sans broncher. Le radeau finit par ressembler à quelque chose… Mais il est branlant. Un tronc d'arbre pourtant disponible a été négligé et, du coup, sa structure n'est pas assez solide. Les cordes encombrent par ailleurs sa surface. On en a utilisé trois fois trop. Les équipes de trois qui vont faire la traversée du lac sont mal assorties. Les unes sont trop lourdes, les autres trop légères. Finalement, tout le monde parviendra sur l'autre rive, mais l'opération n'est clairement pas une réussite, et le bilan est sévère : « Le leader n'a pas écouté les solutions proposées par les autres, notamment celles, pourtant appropriées, qui ont été formulées par les femmes de l'équipe. Il n'a pas non plus expliqué suffisamment le but de la mission. Rajiv n'a pas pris le champ nécessaire pendant la construction du radeau pour rectifier les erreurs et pour donner du travail à tout le monde, entraînant la démobilisation d'une partie de l'équipe…  »

 

Une leçon qui sera très utile lors du dernier exercice du jour : la construction d'un pont sur une rivière, avec pour seuls outils un piquet, un marteau, des cordes et des troncs. Le sergent-chef Sigrid explique aux élèves la technique. Les stagiaires ont une heure et demie pour accomplir leur mission. Cette fois, Xavier donne le leadership à David, un jeune cadre spécialisé dans le « lean management », chez un opérateur français de télécommunications. Tout aussi motivé que Rajiv, il a, semble-t-il, tiré les enseignements des erreurs précédentes. Il commence par former des sous-groupes, dédiés à des tâches bien définies ; l'un des participants chronomètre les opérations et contrôle la qualité ; d'autres se relaient pour placer les piles du pont ; chacun trouve sa place. David, lui, est partout. Il rassure ses collaborateurs dans les moments les plus difficiles. La pluie n'arrange rien, on serre les dents… Mais la mission sera remplie. Dans la sueur et la douleur.

 

Le stage n'est pas fini pour autant. Quelques heures de sommeil plus tard, la partie la plus éprouvante va commencer avec le « parcours de l'audace ». Plus physique, plus militaire, il est censé souder les groupes de dix stagiaires dans des conditions extrêmes. La météo est détestable : pluie et boue partout. Au programme, marche sur une poutre en hauteur ; escalade d'une paroi métallique glissante ; saut dans le vide avec une corde ; transport de bâtons de dynamite (fictifs, évidemment) sous des barbelés, tyrolienne... Autant de défis éreintants pour la plupart des stagiaires. Mais le groupe tient le choc. Les moins vaillants sont soutenus, encouragés. Les militaires sont présents, bien sûr, soucieux d'éviter tout accident. Le gong retentit à 12 h 30 précises. Les souffrances sont enfin terminées...

 

Changement de décor le lendemain, dans les locaux parisiens de l'Essec. Pour les participants, c'est l'heure du retour d'expérience : « Nous sommes devenus une équipe à la dure. Nous avions l'impression de faire partie d'une expérimentation. C'était comme du théâtre, surtout le premier jour. Le second a été plus dur à vivre et des tensions ont émergé au sein du groupe », résume le plus âgé des stagiaires. Le professeur Alan Jenkins, le directeur académique du MBA, est visiblement satisfait : « Les équipes se sont engagées à fond dans les exercices proposés. Ca ne va pas changer vos vies mais vous avez appris combien il est important de compter sur les autres », commente-t-il. Les élèves, quant à eux, semblent avoir apprécié la dépense physique, et le concentré de sensations fortes, plutôt rares dans un monde riche en stress, mais pas toujours en expériences intenses. « Ce stage m'a rendu plus confiant et démontré que ce qui est impossible quand on est seuls devient possible à plusieurs », résume une jeune manager portugaise. Un ingénieur allemand reconnaît avoir « appris à déléguer », et ce cadre suisse retiendra, lui, « que lorsque l'on passe à la phase de l'exécution, il faut cesser de discuter »... A quelques exceptions près, tous se sépareront avec le sentiment d'avoir suivi une formation utile pour la vie en entreprise.

 

« Management années 1980 »

 

Elle est pourtant loin de faire l'unanimité dans l'univers de l'enseignement et du coaching. « Le message implicite est très masculin, guerrier, regrette Isabelle Barth, qui dirige l'Ecole de management de Strasbourg. Cela fait management années 1980, quand on exaltait les analogies entre monde des affaires et guerre. Aujourd'hui, on a envie d'autre chose, comme la reconnaissance de soi, le lien entre individus, la sérénité, la créativité. » « L'institution militaire ne sait pas se remettre en cause. Or la remise en cause est la base du management », renchérit Thierry Grange, président de l'Ecole de management de Grenoble.

 

Des critiques évidemment contestées par les intéressés : « Notre formation, c'est de la pédagogie pratique. Dans l'entreprise comme dans l'armée, il faut susciter l'effort chez les collaborateurs par la pédagogie, pas par la force, qui n'est jamais très efficace », répond le colonel réserviste Cyril Barth, qui dirige la Fondation Saint-Cyr. La formule séduit, en tout cas. Preuve du succès croissant de ces immersions dans l'univers militaire, Saint-Cyr a déjà scellé des partenariats stratégiques de formation avec l'Essec, HEC et Sciences po. « Nous, militaires, travaillons sur la pâte humaine, sur la personnalité et le groupe », précise le général Antoine Windeck, commandant des écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. « Ces formations permettent de renforcer les liens entre la nation et l'armée », insiste-t-il. Une armée qui a abandonné depuis longtemps les méthodes de commandement trop autoritaires. « Nous aussi, avons évolué et sommes amenés à adopter de nouvelles formes de gouvernance », reconnaît ce haut gradé.

 

En outre, en ces temps de disette budgétaire, les stages proposés aux cadres dirigeants constituent des sources de revenus appréciables. A eux seuls ils financent déjà près de 10% du budget de recherche et formation des écoles de Saint-Cyr. Au total, Coëtquidan aura accueilli cette année environ 2.000 élèves civils. Ils n'étaient que 800 lors du lancement de la formule en 2011. Le tarif : 300 euros jour et par stagiaire pour l'Essec et HEC ; le double pour les entreprises, qui semblent de plus en plus séduites par ces formations. Veolia, Vinci, Thales, Decathlon, Safran, Doux, Total et autre Kering ont déjà envoyé leurs cadres crapahuter à Coët.

 

Les points à retenir

Lancés en 2011, les stages de formation proposés par l'Armée à Saint-Cyr-Coëtquidan attirent de plus en plus de cadres dirigeants désireux d'accroître leurs « capacités de leadership ».

Dans le même esprit, des partenariats ont été noués avec l'Essec, HEC et Sciences po.

Des sources de revenus bienvenues, en ces temps de disette budgétaire : à elles seules, ces sessions de coaching financent déjà près de 10 % du budget de recherche et formation des écoles de Saint-Cyr.

Quand les forces spéciales forment les cadres

Note RP Defense : les Anciens de la Marine Nationale exercent également dans le même domaine. Dans un environnement business de moins en moins prévisible, Pégasus Leadership aide les équipes commerciales et managériales à améliorer l’agilité de leur organisation, à accélérer la mise en œuvre de leurs projets et atteindre plus rapidement leurs objectifs.

 

 

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:55
(archives BCR Var - Marine Nationale)

(archives BCR Var - Marine Nationale)

5 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Au cœur du déploiement opérationnel du groupe aéronaval "Bois Belleau"

Ravitaillement à la mer du porte-avions Charles De Gaulle avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:54
360 membres de la communauté des "chasseurs" étaient présents

360 membres de la communauté des "chasseurs" étaient présents

 

05/12/2013 Armée de l'air

 

Le traditionnel «dîner de la chasse» s’est déroulé, vendredi 29 novembre 2013, à Paris sur le site de l’École militaire. Au total, 360 membres de la communauté des «chasseurs», anciens et d'active, étaient présents : pilotes de l’armée de l’air et de l’aéronavale, pilotes de chasse étrangers en échange, navigateurs opérateurs systèmes d’armes ou encore opérateurs de drone.

 

Le dîner s’est ouvert par une allocution du général (2S) Jean-Pierre Martin, président de l’association des pilotes de chasse (APC), suivie d’une intervention du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Claude Van de Voorde, CEMAA belge, a également assisté à cette soirée, en qualité d’invité d’honneur.

 

Plus tôt dans l’après-midi, l’assemblée générale de l’APC a dressé le bilan des actions menées lors de l’année écoulée et a permis aux adhérents d’assister à deux présentations autour du thème des drones. En effet, le lieutenant-colonel Christophe Fontaine, commandant l’escadron de drones 1/33 «Belfort», a présenté l’activité de son unité, notamment à travers son engagement sur les théâtres d’opérations extérieures actuels. Le lieutenant-colonel Pierre Pougheon, de l'état-major de l'armée de l'air, a pour sa part évoqué l’évolution future des systèmes pilotés à distance.

 

Avec près de 1200 membres, pilotes en activité ou «grands anciens», l’association des pilotes de chasse a pour objectif de consolider la transmission des traditions entre les générations successives d’aviateurs.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:45
Défense : DCNS se lance à l'abordage de l'Afrique

DCNS table en moyenne sur des marchés de "200 millions d'euros maximum" dans les pays africains ciblés, soit deux à trois patrouilleurs Adroit (photo DCNS)

 

05/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval nourrit quelques ambitions en Afrique au moment où s’ouvre à Paris un sommet pour la Paix et la Sécurité sur le continent africain. Objectif de DCNS : vendre des bâtiments pour lutter contre la piraterie.

 

DCNS a en ce moment les yeux de Chimène pour le marché africain d'où il était jusqu'ici complètement absent. Et plus particulièrement pour les pays producteurs de pétrole off-shore, qui ont besoin de renforcer leur marine afin de protéger leurs plates-formes et leurs bateaux contre la piraterie. Le groupe naval, qui propose quatre modèles de bâtiments différents à partir du patrouilleur "L'Adroit" pour des missions de surveillance et de police, a donc mis le cap vers ces pays en bâtissant une stratégie pour pénétrer ces marchés. DCNS est également prêt à fournir des systèmes de communications C3I ou C4I

 

DCNS table en moyenne sur des marchés de "200 millions d'euros maximum" dans les pays ciblés, soit deux à trois patrouilleurs Adroit, explique-t-on à "La Tribune". A l'exception du Nigéria, qui souhaite renforcer fortement sa marine (800 à 900 millions d'euros). Les offres de DCNS prévoient en général une charge de travail locale.

 

Piriou et le sud-africain Paramount pour gagner en Afrique

 

Le groupe naval va s'appuyer sur deux partenariats, l'un avec le chantier Piriou à travers la société Kership (55 % Piriou et 45 % DCNS),  l'autre avec le sud-africain Paramount, propriétaire depuis peu du chantier naval Nautic Africa. Kership a pour mission de s'adresser à l'Afrique plutôt francophone (mais pas que) et, plus précisément aux pays du Golfe de Guinée : Gabon, qui veut des OPV (Offshore Patrol Vessels), Congo Brazzaville, Guinée équatoriale et Cameroun.

 

"Ces pays font un énorme effort pour moderniser leur marine", précise-t-on à "La Tribune". Kership est également en première ligne au Nigéria intéressé par des patrouilleurs de type Adroit, qui seront fabriqué en France.

 

De son côté, Paramount vise a priori les pays anglophones. DCNS est notamment allié depuis de longues années à Nautic Africa, bien avant son rachat par Paramount, pour remporter le programme Biro de la marine sud-africaine. Les Sud-Africains veulent acquérir huit navires, quatre OPV de 85 mètres et quatre IPV (Inshore Patrol Vessels) de 60 mètres. Outre l'Afrique du sud, Paramount, qui a obtenu une licence de production, prospecte au Ghana, Tanzanie, Namibie, Angola, Mozambique et… Sénégal.

 

Les Chinois bien positionnés en Afrique

 

Pour DCNS, la partie sera loin d'être facile en Afrique :  peu de pays ont une planification d'acquisitions à l'occidentale et la concurrence fait très souvent du low cost. C'est le cas des Chinois, qui sont par exemple très bien implantés au Nigéria. Ils y ont déjà vendu des OPV. Les Israéliens sont également au Nigeria pour des raisons commerciales - ils ont vendu des patrouilleurs Shaldag - mais aussi pour surveiller les islamistes locaux. Sans oublier la concurrence coréenne et brésilienne. Brasilia a récemment envoyé des OPV faire le tour de l'Afrique.

 

Outre la concurrence féroce, les banques sont également assez réticentes à financer les opérations en Afrique. Enfin, "les marchés africains peuvent être parfois compliqués", rappelle-t-on. Sous-entendu, la corruption y est endémique.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:35
DCNS propose de livrer à l’Inde 2 sous-marins Scorpène construits en France

 

 

5 décembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Le constructeur naval DCNS a proposé à la marine indienne de construire en France 2 sous-marins Scorpène qu’elle a commandé, une tentative de combler rapidement le trou laissé par le désarmement rapide de sous-marins vieillissants.

 

DCNS a été autorisé par le gouvernement français à faire cette proposition. Selon l’offre faite, le groupe français peut construire 2 sous-marins Scorpène et les livrer à la marine indienne en même temps que le premier des Scorpène construits sous licence à Mazagon Docks à Mumbai.

 

Des dirigeants de DCNS ont confirmé que la construction en Inde de Scorpène se déroulait désormais comme prévu, après plusieurs retards importants au cours des dernières années. Une réunion mensuelle se déroule entre le chantier indien, la DGA, DCNS et des industriels français.

 

DCNS a conclu un accord avec le DRDO pour faciliter l’intégration d’un module de propulsion anaérobie sur les sous-marins 5 et 6. Pour ne pas retarder la construction des sous-marins, ce module devrait être prêt pour 2015.

 

DCNS a exprimé son inquiétude face au fait que, au cas où le DRDO ne puisse respecter cette échéance, il n’y ait aucune solution de secours prévue.

 

Selon des sources de DCNS, la compagnie aurait donc l’intention de proposer officiellement une 2è génération de son système MESMA comme solution de secours. Dans cette nouvelle version, le générateur de vapeur est remplacé par des piles à combustible.

 

Référence : Livefist Defense (Inde)

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 10:45
Les militaires français de «Sangaris» à pied d'œuvre

 

 

04/12/2013 à 20:35 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - La phase active de l'intervention en Centrafrique ne débutera vraisemblablement pas avant la fin du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, vendredi et samedi à Paris.

 

«Sangaris», ce papillon exotique qui prête son nom à l'intervention militaire française en Centrafrique, est sur le point de prendre son envol. «Tout est fin prêt, à Paris et à Bangui. On n'a plus qu'à appuyer sur le bouton», résume un haut chef militaire en expliquant que le millier d'hommes engagés dans l'opération n'attendent plus que le feu vert, jeudi, du Conseil de sécurité de l'ONU. Ou plus exactement celui de François Hollande, qui, en tant que chef des armées, donnera le top départ.

 

Car les Français, qui soutiendront la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) - laquelle reprendra le flambeau de troupes africaines, le 19 décembre -, resteront sous commandement national. Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, on indiquait, mercredi, que la dernière phase de la planification était en cours. L'accent est mis sur la collecte du renseignement. La phase active de l'intervention ne débutera vraisemblablement pas avant la fin du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tiendra vendredi et samedi à Paris. L'opération «Sangaris» pourrait durer de quatre à six mois.

 

Mission d'ordre sécuritaire et non de guerre

 

À Bangui, les ultimes préparatifs se déroulaient aussi, notamment autour des pistes de l'aéroport international de M'Poko, «préparées» par les spécialistes du génie de l'air pour les rotations de gros-porteur Antonov. La logistique et les transmissions ont été «calées». Des éléments du 2e régiment d'infanterie de marine (Rima), débarqués à Douala du bâtiment Dixmude, ont été acheminés par train du Cameroun. Deux compagnies du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (Rpima), appartenant au détachement Boali présent en Centrafrique depuis 2003, constituent le socle des effectifs. Les 400 soldats stationnés à M'Poko avaient été rejoints, le week-end dernier à Bangui, par un peu plus de 200 militaires français supplémentaires.

 

Mission d'ordre sécuritaire et non de guerre à proprement parler, «Sangaris» devrait «faire l'effet d'un électrochoc et avoir des conséquences dissuasives», commente un officier général qui connaît bien la Centrafrique. La priorité demeure la sécurisation de Bangui, de ses alentours ainsi que des deux axes essentiels, vers la Cameroun et vers le Tchad. Au-delà du pays «utile», une large partie du territoire centrafricain restera hors du champ d'intervention des militaires français. Les ex-rebelles de la Séléka se sont peu aventurés au sud d'une ligne joignant les villes de Bossangoa, Bambari et Bria. À l'extrême est, aux confins du Soudan, entre Birao, au nord, et Obo, en pays pygmée, au sud, un vaste territoire a toujours été une zone de non-droit. Au sud du pays, autour de Bangassou, un contingent tchadien et un camerounais sont déjà présents. Les militaires français de «Sangaris» vont s'efforcer d'accompagner le déploiement de la Misca, à laquelle reviendra la tâche de contrôler une assez large partie du pays. Une forme de pari? «Tout dépendra de la façon dont les forces africaines vont pouvoir prendre en compte leur mission de sécurisation», commente une source militaire proche du terrain.

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