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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:22
Episode 2 - Au cœur du déploiement opérationnel du GAN

4 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Au cœur du déploiement opérationnel du groupe aéronaval "Bois Belleau"

 

Le groupe aérien embarqué (GAé) rejoint le porte-avions Charles De Gaulle au large de Toulon.

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:55
Les limites du drone…

 

4 décembre, 2013 FOB

 

Bien involontairement, l’exercice Serpentex qui se déroule en Corse sous l’égide de l’armée de l’Air vient de rappeler les limites des drones. Qu’il s’agisse d’ailleurs des limites fixées par des règles d’exploitation en vigueur ou issues des capacités propres des appareils… La participation d’un drone Reaper MQ-9A mis en œuvre par le 28° Gruppo de la force aérienne italienne est annoncée depuis le début de l’exercice consacré à la pratique du Close Air Support (appui-feu aérien).

Deux belles premières  étaient annoncées : la participation de cet appareil à Serpentex et le premier transit transfrontalier d’un appareil sans pilote en Europe. Las ! Dix jours après le début de l’exercice, l’appareil qui devait faire deux missions hebdomadaires n’a toujours pas montré le bout de son antenne satellite. La faute en est revenue la première semaine à la météo sur la zone d’exercice, avec des vents violents qui ont également gêné les opérations aériennes (les limites portaient dans ce cas sur la sécurité des équipages en cas d’éjection au-dessus de la mer ou dans la montagne…). Après cette déconvenue, les Italiens pensaient bien se rattraper en début de deuxième semaine. Pas de chance, c’est cette fois le couloir aérien spécialement mis en place pour l’appareil entre la Sardaigne et la Corse qui s’est avéré impraticable, une fois encore en raison des conditions météo. Le Reaper avait pourtant bien décollé de sa base d’Amendola, dans le sud de l’Italie. Mais, forcé de rester dans son couloir aérien, il n’avait pu contourner les cellules orageuses qui s’y trouvaient et avait du finalement faire demi-tour. Un nouvel essai sera tenté avec la journée VIP de demain !

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:55
Entraînements Gabian en Méditerranée : quatrième et dernier acte

 

02/12/2013 Actu Marine

 

La période d’entraînement opérationnel Gabian 13.4 aura lieu du 2 au 6 décembre 2013 au large des côtes méditerranéennes. Mené par la frégate La Fayette, l’entraînement mutuel réunira une force navale composée des unités suivantes :

Cet entraînement en mer est planifié selon un cycle trimestriel et a pour objectif de compléter, en mutualisant les moyens et concours, l’entraînement des bâtiments non déployés. Il permet de réaliser tout le spectre des actions nécessaires pour leurs préparations opérationnelles. Les bâtiments s’entraînent en groupe à la navigation, aux exercices tactiques, aux ravitaillements à la mer et à d’autres activités importantes pour l’entraînement des équipages. Ainsi tous les participants, chasseur de mines ou frégate anti aérienne trouvent des opportunités pour élever leur niveau de préparation opérationnelle.

Toutes les unités engagées dans Gabian appartiennent à la force d’action navale et réaliseront des interactions avec des avions et des hélicoptères de la marine nationale ( Atlantique 2, Falcon, Panther, Dauphin), de l’armée de l’Air (Mirage 2000) et de la société civile Apache Aviation (chasseur démilitarisé Hunter chargé de réaliser des attaques simulées).

À raison de 4 cycles de préparation opérationnelle, Gabian a permis en 2013 l’entraînement mutualisé de 20 bâtiments de combat de 10 types différents, stationnés à Toulon. 4264 marins de la FAN ont participé à Gabian.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:28
Deux hélicoptères Caracal en phase d'appontage sur un bâtiment de la Marine nationale

Deux hélicoptères Caracal en phase d'appontage sur un bâtiment de la Marine nationale

 

04/12/2013 Armée de l'air

 

Deux hélicoptères Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» ont embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, jeudi 28 novembre 2013, afin de participer à l’entraînement organique du groupe aéronaval.

 

Le détachement «embarqué» de l’armée de l’air se compose d’une trentaine d’aviateurs de l’escadron (équipages et personnel mécanicien), ainsi que d’une dizaine de spécialistes de la Personnel Recovery (récupération de personnel isolé) du commando parachutiste de l’air n°30.

 

Les hélicoptères de l’armée de l’air participent régulièrement à ce type d’entraînement conjoint avec la Marine nationale, afin de se familiariser avec l’ensemble des procédures propres aux bâtiments navals et au survol de milieu maritime.

 

 

Le groupe aéronaval mène actuellement en Méditerranée occidentale une période de dix jours de certification, avant de mettre le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique, dans le cadre de l’opération Bois Belleau.

 

Plus d’informations

Commandos embarqués à bord d'un Caracal

Commandos embarqués à bord d'un Caracal

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:56
RCA: le général Soriano à la tête de l'opération française «Sangaris»

04 décembre 2013 Olivier Fourt - RFI

 

La France espère faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution sur la crise en Centrafrique au plus tard le jeudi 5 décembre. Le général Francisco Soriano prendra la tête de l'opération française en Centrafrique. Une opération baptisée « Sangaris », du nom d'un papillon rouge que l'on trouve dans les forêts centrafricaines. Le général dirige actuellement les forces françaises au Gabon. 

C'est un officier expérimenté de 54 ans qui dirigera l'opération Sangaris en République centrafricaine, dès que Paris en aura donné le feu vert. Francisco Soriano est un général de brigade. En 2011, il a pris la tête de la 7ème brigade blindée de l'armée de terre, avec laquelle il fut engagé en Afghanistan de novembre 2012 à avril 2013.

Il a pris ensuite la tête des forces française au Gabon. Une mission qui chapeaute d'ailleurs l'opération Boali et ses 400 hommes déjà déployés en République centrafricaine.

 

→ A (RE)LIRE: Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 

En RCA, le général Francisco Soriano commandera au total un millier d'hommes, environ, qui viendront soutenir la Misca, la Mission internationale de soutien en Centrafrique. Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce sera une mission de courte durée, environ six mois. Pas question donc de rééditer l'opération Serval, affirme le ministrre français.

 

→ A (RE)LIRE : Nouvelles exactions en Centrafrique

 

Paris prend d'ailleurs soin de préciser que l'opération Sangaris servira d'appui de la mission africaine. La France compte d'ailleurs faire adopter dès jeudi une résolution aux Nations unies dans laquelle ce rôle d'appui sera bien spécifié. C'est à la Misca que reviendra la tâche d'assurer la protection des civils et la stabilisation de l'Etat.

 

L’opération Sangaris

Les Français l'ont baptisé opération Sangaris, du nom d'un papillon rouge de Centrafrique. L'armée française est en train de se mettre en position d'intervenir dans ce pays. Après les renforts à Bangui, d'autres troupes sont en train de se rapprocher des frontières de la Centrafrique afin d'être en mesure d'entrer dans le pays dans les plus brefs délais quand les Nations unies l'auront décidé.


■ REPORTAGE : Au Cameroun, 350 militaires français se préparent au départ

Notre envoyé spécial, Olivier Fourt, suit un groupe de 350 militaires français, actuellement au Cameroun. Un convoi ferroviaire et un convoi routier sont prévus depuis le Cameroun afin de pré-positionner ces soldats à la frontière.

Les soldats français à Douala en route vers la Centrafrique
(01:38)
 

Reportage au Cameroun

 
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI

photos Olivier Fourt - RFI

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:55
Le général Francisco Soriano à la tête de l'opération Sangaris

 

03/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le général Francisco Soriano, commandant des Forces françaises au Gabon (FFG) depuis cet été, va diriger l'opération Sangaris de soutien à la MISCA africaine. En toute logique puisque la Centrafrique dépend des FFG de Libreville dans le dispositif prépositionné français. En janvier pour le Mali, de la même manière, le général Grégoire de Saint-Quentin s'était vu confier le commandement de l'opération Serval alors qu'il était chef des Éléments français au Sénégal (EFS).

 

Le général Soriano, 54 ans, est issu des troupes de marine. Il fut chef de corps du 11e RAMa (artillerie de marine) de Saint-Aubin-du-Cormier de 2002 à 2004. Promu général de brigade en 2011, il dirige la 7e brigade blindée, dont l'état-major se situe à Besançon. Le général de brigade Francisco Soriano a assuré le commandement du contingent des éléments français (NCC) en Afghanistan lors du désengagement et la dissolution de la force Pamir de décembre 2012 à mai 2013.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 21:55
Cérémonie de dissolution de la Brigade interarmes SERVAL 2

2 déc. 2013 Armée de Terre

 

Le 27 novembre 2013 s'est déroulée sur la place d'armes du 2e régiment étranger d'infanterie à Nimes la cérémonie de dissolution de la Brigade Interarmes SERVAL 2* présidée par le général d'armée Bertrand RACT MADOUX, chef d'état-major de l'armée de Terre.
Après la lecture de l'ordre du jour le général d'armée Bertrand RACT MADOUX et le général de corps d'armée Bertrand CLEMENT-BOLEE commandant des Forces Terrestres ont effectué une remise de plusieurs récompenses pour des actions effectuées au Mali.

 

* 2e REI, 3e Rama, 1er REC, 1er et 3eme RHC et du 1er TIR

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 21:55
Le nouveau centre d'entraînement au tir interarmes - CETIA

Parcours de tir Symphonie au centre d'entrainement au tir interarmes (CETIA) de Suippes. 3 VBCI du 92e RI sont prêts à faire feu avec leurs canons de 25 mm qui peuvent tirer à une cadence maximum de 400 coups/min. La tourelle du VBCI est entièrement stabilisée sur les deux axes, elle est équipée d'un télémètre laser et d'une caméra thermique.

 

2 déc. 2013 Armée de Terre

 

Durant 2 semaines, les camps de Suippes ont accueilli plusieurs régiments pour un entraînement de niveau SGTIA, pour les unités de mêlée. A dominante infanterie, ce sous-groupement tactique interarmes étaient notamment composé de fantassins du 92ème régiment d'infanterie, du 1er RIMa, un détachement du 31ème RG et une équipe d'observation du 68ème RAA.
Crée au 1er juillet 2013, le CETIA Symphonie bénéficie d'installations de tir récemment valorisées et enrichies. Ce nouvel outil de contrôle du centre de commandement et de préparation de forces (CCPF) met en oeuvre ses moyens pour entrainer et évaluer les unités sur la précision des tirs, embarqués et débarqués, mais également sur les manoeuvres tactiques et la capacité de commandement. La plus-value de ce pôle reste l'interarmes. Le CETIA Symphonie de Suippes achèvera sa montée en puissance en 2014.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 21:30
Episode 1 - GAN appareillage

3 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Le groupe aéronaval vient de mettre le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique. Cette opération de trois mois, précédée d’une dizaine de jours de certification du groupe en Méditerranée occidentale, permettra à la France de disposer dans la zone d’une capacité militaire stratégique à la fois souple, autonome et réactive. Connaissance, anticipation, coopération régionale, prévention des crises, et capacité d'action autonome sont au programme. Ordonnée par le chef d’état-major des armées, la mission Bois Belleau durera jusqu’en février 2014 et concernera 2600 marins et renforts interarmées.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:55
L’exercice CERCES 2011 (crédits: Sirpa Terre / Adc G. Gesquière )

L’exercice CERCES 2011 (crédits: Sirpa Terre / Adc G. Gesquière )

03.12.2013 FOB
 

Manœuvre de grande ampleur à tirs réels en conditions hivernales, l’édition 2013 de l’exercice CERCES se déroulera du 8 au 12 décembre sur le champ de tirs temporaire (seulement ouvert de temps en temps) des Alpes dans la zone des Rochilles – Mont Thabor. Commandé par la 27ème Brigade d’Infanterie de Montagne (27ème BIM), CERCES est un exercice tactique du niveau GTIA (Groupement Tactique InterArmes) recréant en conditions réelles une opération menée en montagne et en plein hiver. Près de 1000 alpins vont vivre et combattre en conditions réelles avec divers type d’opérations : infiltration nocturne, manœuvre à tirs réels, liaison sur points hauts…

Tir aux canons de 155mm CAESAR pour les artilleurs du 93 ème RAM lors de CERCES 2011 (Crédits : SIRPA Terre / Adc G. Gesquière)

Tir aux canons de 155mm CAESAR pour les artilleurs du 93 ème RAM lors de CERCES 2011 (Crédits : SIRPA Terre / Adc G. Gesquière)

Tous les corps de la 27ème BIM sont concernés pour cette manœuvre de grande envergure, sous les ordres du général Benoit Houssay, commandant la 27ème BIM. Tous les équipements majeurs des chasseurs alpins seront engagés, à savoir le système FELIN, l’ERC90 (Sagaie), le canon automouvant de 155 mm Caesar ainsi que 15 VHM. Il s’agira du second engagement du VHM, après celui de 2011 dans l’exercice CERCES, qui vient de recevoir sa validation (relire ici l’article de FOB sur le VHM). Le Véhicule blindés Haute Mobilité d’Hägglunds équipe aujourd’hui trois bataillons de chasseurs alpins. À noter que l’exercice est interarmes et interarmées, il verra l’engagement de 2 à 3 hélicoptères de manœuvre de l’ALAT ainsi que d’un Mirage 2000 et d’un Rafale pour des missions de reconnaissance et d’appui.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:50
Engagée au Mali et en Centrafrique, la France retire ses militaires du Kosovo

 

03.12.2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca (AFP)

 

La France a décidé de retirer ses derniers militaires, environ 300, qui participent à la force de l’Otan au Kosovo, la KFOR, en mettant en avant les impératifs de ses autres opérations, en particulier au Mali et en Centrafrique, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques, rapporte aujourd’hui l’AFP.

 

Le retrait de la France de la Kfor, se fera progressivement jusqu’en juin 2014 dans le cadre du processus régulier de renouvellement des effectifs de cette mission qui compte encore environ 5.000 hommes.

«Nous savons tous que la France a de nombreux engagements sur d’autres théâtres d’opération», a réagi à l’annonce du retrait de la France le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance à Bruxelles.

Elle «a contribué de manière significative à la Kfor» et «je crois que, sur la base du principe de solidarité, nous serons en mesure de combler le départ» des soldats français, a-t-il ajouté.

Alors que le Kosovo avait accédé à la pleine souveraineté, le 10 septembre 2012, la Kfor déployée par l’Otan en 1999 était alors passée en force de dissuasion, afin de pérenniser la stabilité et la sécurité de ce pays situé aux portes de l’Union européenne.

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX), compétente, elle, dans les domaines de la police, de la justice et des douanes.

Présente dès le début de l’intervention menée par l’Otan, à partir de 1999, la France était toujours activement investie au Kosovo aux côtés de ses alliés.

 

Du 30 septembre au 3 octobre 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA), conduite par le général de division Pinel, adjoint au général inspecteur des armées, s’est rendue au Kosovo pour inspecter le contingent français de la KFO (Archives/EMA/Armée de terre française)

 

Cinquième contributrice de la Kfor, sur un total de trente nations, plus de 300 soldats français étaient aujourd’hui déployés sur ce théâtre, principalement au nord, ainsi que certains éléments insérés à l’état-major.

Les forces françaises avaient plus spécifiquement la responsabilité de la sécurité à des postes administratifs et frontaliers particulièrement sensibles, qu’ils soient officiels ou sauvages, de démanteler les barrages routiers, de monter des points de contrôle des véhicules, ainsi que d’effectuer des patrouilles.

Les forces françaises participaient ainsi à la lutte contre le terrorisme, en empêchant l’approvisionnement en armement et en explosifs des groupes extrémistes installés dans le nord du pays par la Serbie qui n’a jamais accepté l’indépendance du Kosovo jusqu’à la conclusion en avril 2013 d’un accord de normalisation par lequel la Serbie ne reconnaît toutefois pas formellement l’indépendance de ce qui reste, pour elle, une province serbe.

Paris a justifié son retrait par son implication au Mali, et prochainement en Centrafrique, qui sollicitent d’importants moyens en terme d’hommes et de matériel.

La France continuera cependant à participer à l’état-major de la Kfor, et sera prête à envoyer des renforts si la situation sécuritaire l’exigeait au Kosovo.

Certains pays, dont l’Allemagne, premier contributeur à la Kfor avec près de 700 militaires, mettent en garde contre un désengagement trop rapide alors que la situation reste «tendue» dans le nord du Kosovo, malgré la signature de l’accord de normalisation.

M. Rasmussen a donc insisté mardi sur la nécessité de maintenir «un niveau suffisant» de soldats de la Kfor «pour assurer le succès de l’accord entre Belgrade et Pristina».

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 19:55
Entraînement EXOCET au profit du porte-avions Charles de Gaulle et de son escorte

 

 

03/12/2013 Marine nationale

 

Avant que les différents bâtiments ne se constituent en groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, les équipages ont participé pendant 3 jours à l’entraînement Exocet. Aux côtés du porte-avions, la frégate anti-sous-marine Dupleix la frégate de défense aérienne Forbin, la frégate anti-aérienne Cassard, la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne, le destroyer lance-missiles italien Durand de la Pennet deux avisos toulonnais ont pris part au scénario.

Les bâtiments du pays Red Land menés par le Dupleix ont affronté les forces navales du pays bleu conduites par le porte-avions dans des scénarii de lutte anti-surface au cours desquels de nombreux moyens aériens de la Marine et de l'armée de l'Air ont été mis en oeuvre.
À l'issue de cet entraînement de niveau supérieur, le porte-avions et son escorte ont mis le cap au Sud pour la mission Bois Belleau 13, tandis que le Dupleix rentrait au port-base en compagnie de la frégate italienne Durand de la Penne, venue passer quelques jours d'escale à Toulon après sa participation à cette coopération franco-italienne.

Entraînement EXOCET au profit du porte-avions Charles de Gaulle et de son escorte
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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:55
E3PN: Ayrault annonce le feu vert gouvernemental à l'embarquement des équipes privées


03.12.2013 par P. CHAPLEAU - Lignes de Défense

Le gouvernement va autoriser, ainsi que le réclament les armateurs, les gardes armés à bord des navires afin de lutter contre la piraterie, affirme Jean-Marc Ayrault dans un entretien paru ce mardi dans Le Marin Ouest-France.

"Nous allons autoriser le recours à des équipes privées capables de compléter les missions assurées par la Marine nationale", assure le Premier ministre. "C'est une demande très forte des armateurs et nous l'avons entendue".

Cliquer ici pour lire le texte de son entretien.

Le Premier ministre n'en dit pas plus, alors que le projet de loi en est à un stade bien plus avancé.

Le texte a été validé lors d'une réunion interministérielle (Intérieur, Transports, Défense) et sa diffusion est imminente. Après son passage devant le conseil d'Etat, il sera ensuite présenté au Parlement. Quand? Pas d'agenda...

L'idée de base, c'est donc d'autoriser les fameuses E3PN ou "entreprises privées de protection physique des navires" (lire mon post à ce sujet). Et rien qu'elles: pas question d'aborder la problématique des ESSD terriennes.

En ce qui concerne les E3PN et leurs accréditations,
- obligation d'adhérer à la norme ISO 28007 (lire mon post), norme bien anglo-saxonne,
- les CNAPS serait chargé des procédures d'agrément mais pas du suivi des activités et du contrôle,
- aux armateurs de vérifier que les entreprises qu'ils vont recruter pour faire assurer la sécurité des navires, équipages et cargaisons soient en règle,
- aux capitaines de vérifier la conformité de l'armement, des procédures et des conditions d'engagement.

Les équipes embarquées (il s'agit bien d'équipes à bord, le cas des navires d'escorte semble avoir été rejeté) privées compteront au moins quatre membres, portant une tenue permettant leur identification.

L'armement:
- la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) sera-t-elle amenée à jouer un rôle? Probablement, pour autoriser l'exportation des armes. Qui vérifiera le retour des armes en France une fois la mission terminée?
- 1 arme de poing et 1 armes d'épaule par garde,
- seulement des armes semi-automatiques,
- pas de M4, Kalash, Famas etc,
- Ouverture du feu en cas de stricte légitime défense.

Plus de précisions sous peu.

J'en profite pour confirmer la sortie, début janvier, d'un ouvrage sur les questions de piraterie, que j'ai écrit avec le professeur Jean-Paul Pancracio et qui sortira chez Vuibert/INHESJ.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:55
Devant les militaires du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian annonce le remplacement du système de solde Louvois

 

03/12/2013 Ministère de la Défense

 

Devant les militaires du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian annonce le remplacement du système de solde Louvois et précise la démarche qui sera conduite sur le modèle d’un programme d’armement

 

Face aux dysfonctionnements réguliers du système de solde militaire Louvois et à l’impossibilité de le réparer, le ministre de la Défense,Jean-Yves Le Drian, a pris la décision de le remplacer. Lors de ses premières visites dans les forces, et notamment à Varces en septembre 2012, le ministre avait recueilli de nombreux témoignages de militaires victimes de Louvois. Jugeant que les difficultés étaient inacceptables pour les militaires et leur famille, le ministre avait pris une série de décisions pour parer à l’urgence. Depuis un an, un dispositif exceptionnel, humain et financier, a permis de restituer aux militaires les sommes qui leur étaient dues depuis l’installation de Louvois en mars 2011, et d’évaluer les sommes trop perçues : plateforme d’appels regroupant 30 spécialistes, installée à Rambouillet et joignable par numéro vert ; renforcement des effectifs des Centres d'expertise des ressources humaines et de la solde (CERHS) ;installation d’un groupe d’utilisateurs ; inventaire des dossiers en attente de régularisation et contrôle permanent permettant une remontée des incidents.

Les audits conduits depuis ont démontré que le logiciel, instable, ne sera jamais maîtrisable. Devant ce constat sans appel, Jean-Yves Le Drian annonce sa décision de remplacer Louvois au terme d’une démarche pragmatique, structurée et transparente. Un dialogue compétitif sera lancé auprès de professionnels des systèmes d’information qui auront un an pour présenter un prototype et le tester. L’organisation de projet reposera sur une équipe de direction de programme intégrée, sur le modèle des programmes d’armement. L’objectif est de faire basculer une première armée dans le futur système de solde dès 2015.

La gouvernance de la solde a également été clarifiée. La responsabilité des systèmes d’information ressources humaines est confiée à la DRH du ministère de la Défense. Celle du paiement de la solde relève désormais du Service du Commissariat des Armées(SCA).

Accompagné de ses trois grands subordonnés, le chef d’état-major des armées, le secrétaire général pour l’administration et le délégué général pour l ’armement, le ministre s’est adressé aux militaires du 93èRAM : « Aujourd’hui, je reviens à l’endroit où j’ai décidé de relever ce défi. Je le reconnais, depuis que j’ai pris mes fonctions de ministre, ce défi est sans doute l’un des plus difficiles dans lesquels je me suis engagé. C’est l’un de ceux qui m’a vu le plus déterminé aussi, parce que je n’ai pas accepté, je n’accepterai jamais, que le contrat moral qui lie la Nation à l’engagement de ses soldats soit ainsi mis à mal […]. Confusion, précipitation et aveuglement ont conduit au désastre Louvois. Aujourd’hui, c’est par la clarté, la détermination mais aussi la sécurité de notre démarche que nous voulons changer de système ».

  Le plan d’urgence restera actif jusqu’au basculement des armées vers le nouveau système de solde. Il a déjà permis de traiter :

-        76 849 dossiers concernés par 68,1 millions d’euros d’avances de soldes, versées dans le cadre de projections en opérations extérieures, dont la reprise automatique est gelée depuis décembre 2012.

-        87 732 dossiers concernés par des trop-perçus potentiels pour un montant de 184,22 millions d’euros, depuis le 1er janvier 2013.

-        79 666 appels et courriels grâce au numéro vert du centre d’appel(ou de la cellule d’assistance solde) et de traiter 18 076 dossiers dont15 586 sont d’ores et déjà clos.

 Les militaires seront régulièrement tenus informés des avancées de la démarche initiée aujourd’hui par le ministre grâce au Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), au groupe d’utilisateurs et aux outils d’information interne . Le ministre a promis de revenir en 2014 au régiment de Varces pour présenter aux militaires le prototype sélectionné.Saluant le dévouement et la disponibilité des équipes du ministère en charge de la solde militaire, Jean-Yves Le Drian a appelé à la mobilisation générale pour assurer le succès de cette nouvelle démarche.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Les Mécanos du Désert

Les Mécanos du Désert . Crédits ADC Gilles GESQUIERE

 

03/12/2013 Armée de Terre

 

Suivez le troisième mandat de l’opération Serval par l’intermédiaire de ceux qui la vivent de l’intérieur. Mécanos, pompiers, contrôleurs aériens…, rejoignez ceux qui soutiennent la force. Aujourd’hui, les mécaniciens du groupement tactique interarmes Korrigan sont à pied d’œuvre ! Les marsouins du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa) composent la section de maintenance et de réparation, qui assure les interventions techniques de premier niveau.

 

Le voyant rouge de la direction vient de s’allumer. C’est mauvais signe. Le véhicule blindé léger doit retarder son départ en patrouille pour raison technique. Aux ateliers, un marsouin fait le tour du véhicule, vérifie les niveaux et rajoute du liquide de direction. « Avec ce mandat, nous faisons beaucoup de patrouilles et de reconnaissances. Le parc de véhicules fait l’objet d’une solide maintenance pour faire durer le matériel. Les unités ont pris l’habitude de venir nous voir systématiquement, même pour une petite panne. Nous traitons toujours leurs demandes pour éviter que le problème ne s’aggrave une fois sur le terrain », explique l’adjudant-chef François H.

 

Les fortes chaleurs du nord Mali sont un paramètre important dans l’organisation du travail. À près de 45°C, la tôle devient brûlante et il est impossible de travailler sur les véhicules. « Les roches sont coupantes comme des rasoirs et les fortes chaleurs constituent des conditions extrêmes pour les véhicules. Entre la rocaille et le sable, il y a énormément de crevaisons et de casse. Si les camions passent bien, c’est plus difficile pour les engins lourds, comme les blindés. Pourtant, ils sont indispensables sur ce théâtre d’opération. Nous avons donc une consommation énorme de pneus. Et nos prédécesseurs ont fait le même constat », ajoute l’adjudant-chef. Au Mali, trois jours de patrouilles dans le désert, en véhicules, se soldent par au moins deux crevaisons.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Israeli-Russian businessman arrested in Switzerland over Angolagate arms scandal

A lineup of artillery - defenceWeb

 

02 December 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Russian-Israeli billionaire businessman Arkady Gaydamak who is wanted in France to serve a six-year sentence for his role in the Angolagate arms sale scandal, has been detained in the Swiss capital Zurich.

 

Gaydamak has since filed an application for bail but the French government has reportedly made contact with Switzerland seeking his immediate extradition so that he can serve his pending jail term in France.

 

Angolagate, also known as the Mitterrand-Pasqua affair, involved the illegal shipment of arms from Europe worth $790 million to Angola in the 1990s. Through the deals, military equipment which included warships, helicopters, tanks, artillery shells and landmines were sold to the Angolan Armed Forces (FAA) despite an international arms embargo which was in place because the force was at war with Jonas Savimbi's National Union for the Total Independence of Angola (UNITA) rebel movement.

 

Luxembourg news site PaperJam reported that Swiss police acting on an arrest warrant issued in Luxembourg arrested Gaydamak in Zurich while he was meeting his lawyers to discuss another probe in connection with the controversial acquisition of a $50 million phosphate factory in Kazakhstan by a shell company suspected to have been fronting for him.

 

However, AFP reported that Gaydamak’s arrest was ordered because he had not paid 400 000 euros to an Israeli football club he once owned.

 

In October 2009, a French magistrate court tried Gaydamak in absentia and sentenced him to six years in prison for illegal arms sales, abuse of public assets, bribery, fraud, tax evasion and money laundering in connection with the Angolan arms. The court found that together with French businessman Pierre Falcone, Gaydamak acted as a conduit for the payment of 'lobbying fees', to former French interior minister Charles Pasqua by Angolan officials.

 

The court found that sales of Soviet made weaponry, including 420 tanks, 150,000 shells, 170,000 anti-personnel mines, 12 helicopters and six warships, began when Mitterrand's father Francois was in office in 1993 and continued until 1998.

 

In April 2011 a French appeals court reduced Gaydamak’s jail term to three years, for money laundering and tax fraud.

 

Pasqua is alleged to have used his influence to help Angola secure the arms despite official disapproval of the deal by the French government and the UN arms embargo on Angola at the time. A warrant for his arrest was issued immediately afterwards and Gaydamak has been on the run since then. Following a successful appeal in April 2011, Gaydamak's sentence was reduced to three years.

 

Angolagate involved 36 politically connected French citizens who included Jean-Christophe Mitterrand, the son of former president Francois Mitterrand. However, top Angolan government officials and members of the political-business elite linked to President Dos Santos who were implicated in the case by French prosecutors have not been arrested to date.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:56
Blindés : l'incertitude s'accroît pour Nexter sur l'appel d'offres au Canada

L'appel d'offres d'Ottawa porte sur l'achat de 108 blindés. Un débouché potentiel important pour le VBCI de Nexter.

 

03.12.2013 Par Alain Ruello – lesEchos.fr

 

Après quatre ans de procédure, le sort de l'appel d'offres de 2 milliards de dollars est toujours incertain.

 

A en perdre ses nerfs… Contrairement à ce qu'il avait laissé entendre, le ministère de la Défense canadien n'a rien dit la semaine dernière sur la suite qu'il entend donner à son appel d'offres de 2 milliards de dollars portant sur l'achat de 108 blindés médians. Il serait question maintenant d'une annonce le 12 décembre. Ce nouveau report d'une procédure lancée il y a quatre ans déjà ne fait que renforcer le doute sur la volonté d'Ottawa de la mener à son terme. Même s'il y croit encore, Nexter risque de voir se refermer l'un des débouchés à l'exportation les plus prometteurs pour son VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie).

 

Trois grands noms de l'armement terrestre se disputent cette compétition, baptisée « CCV » pour « close combat vehicles » : l'américain General Dynamics, qui propose son Piranha V, le britannique BAE Systems avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et donc Nexter et son VBCI, en service dans l'infanterie française. Encore faut-il qu'il y ait un vainqueur. Les médias canadiens laissent entendre que le programme CCV a de grandes chances d'être sacrifié sur l'autel des économies budgétaires. Coïncidence ou non, le gouvernement cherche justement à raboter le budget de son armée de… 2 milliards.

 

 

Blindés : l'incertitude s'accroît pour Nexter sur l'appel d'offres au Canada

Contrat export indispensable

 

Si tel est le cas, Nexter va devoir reporter ses espoirs sur le Qatar, l'autre prospect chaud du moment parait-il. Au Danemark, les choses sont un peu plus lointaines. Quant aux Emirats arabes unis, là encore, tout est plus incertain depuis qu'Abu Dhabi a douché les espoirs du VBCI mi-février. La société locale Emirates Defense Technology se serait immiscée dans l'appel d'offres, bloquant de facto la concurrence étrangère. Le souci, c'est que la production de VBCI pour la France s'arrête en 2015. Faute de contrat export, le site de Roanne (Loire) risque la panne de charge, même s'il a obtenu un peu de répit avec un contrat de modernisation d'exemplaires déjà livrés.

 

Tout le problème pour Nexter (et pour Renault Trucks Defense, l'autre champion français) est de tenir jusqu'au remplacement des VAB, Sagaie et AMX-10 RC. Ce remplacement constitue l'un des volets majeurs du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre. En principe, les contrats doivent être attribués l'an prochain, ce qui suppose que la compétition soit lancée rapidement. Enfin, s'il y a compétition. Comme les deux industriels ont absolument besoin de ces contrats, il se murmure que la DGA va se retrancher derrière les clauses de souveraineté, empêchant ainsi qu'un concurrent non français puisse répondre aux appels d'offres.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:55
photo AFP - 1971

photo AFP - 1971


03.12.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense
 

L'atoll de Mururoa, dans l'archipel des Tuamotu, où la France a procédé entre 1966 et 1996 à 179 expérimentations nucléaires, dont 127 souterraines (photo AFP de 1971), va faire l'objet d'une modernisation complète de ses infrastructures de surveillance. A Fangataufa ont lieu 24 tests.

Selon le délégué à la sûreté nucléaire, Bernard Dupraz, ces travaux qui dureront quatre ans et sont estimés à près de 50 millions d'euros (la facture sera payée par le ministère de la Défense). Quelque 200 personnes pourraient être alors déployées sur le site. Des appels d'offres sont annoncés pour janvier prochain.

mururoa2.jpg

L'atoll, où toutes les installations datant du Centre d'expérimentations du Pacifique (CEP) ont été détruites et rasées après le dernier essai, en 1996, n'abrite plus qu'une piste d'aviation et une trentaine de militaires en charge de la sécurité de ce périmètre. Mururoa reste un espace militaire interdit.

L'atoll fait l'objet d'une surveillance permanente via le système Telsite, mais ce système est vieillissant et il va donc être totalement modernisé entre 2014 et 2018. La surveillance est d'abord radiologique mais aussi géo-mécanique car les expérimentations nucléaires souterraines ont en effet provoqué des fissures naturelles dans le substrat corallien formant la couronne de l'atoll.

Durant les quatre années de travaux visant à rénover complètement les installations de surveillance de Mururoa, l'actuel système Telsite continuera d'effectuer normalement son travail de surveillance.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:55
La LPM, un honnête compromis entre les besoins de défense et nos moyens actuels

 

02/12/2013 Par Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale -  Opinions  - latribune.fr 

 

La loi de programmation militaire maintient notre dissuasion, gage de la sécurité des Français, tout en actant la baisse des ressources budgétaires disponibles.

 

Ce mardi 3 décembre sera votée la loi de programmation militaire. Cette loi fixe les moyens budgétaires et humains du ministère de la défense pour 2014-2019. C'est ainsi 190 milliards d'euros qui seront consacrés sur la période à notre outil de défense. Ce vote est aussi l'occasion de revenir sur quelques-uns des débats qui existent parmi les députés.

 

Un déclassement stratégique?

 

Parmi les thèmes abordés, celui du déclassement stratégique de la France revient de manière récurrente. Pour ma part, je ne crois pas que la question du rang de la France soit réductible au seul montant de la programmation militaire. Elle le dépasse très largement. Tout simplement parce qu'il peut y avoir rang stratégique sans une grande puissance militaire. Le projet européen est justement la tentative de construction d'une grandeur, en tous cas d'une puissance politique qui ne soit pas uniquement corrélée avec des moyens de défense. Le rang de la France sur la scène stratégique, ce n'est pas que le montant de la loi de programmation, c'est aussi la dissuasion, la capacité d'intervention, une diplomatie de classe mondiale, le siège au conseil de sécurité de l'ONU....

 

La France, meilleur élève européen, du point de vue de la puissance militaire

 

Pour autant, je crois fermement que, s'agissant de la France, son rang stratégique est aussi lié à sa puissance militaire. Cette puissance militaire est-elle si réduite ? La puissance militaire, c'est notamment la capacité à se projeter dans un environnement de combat de haute intensité. Or, dans notre espace européen, la France continue à faire figure de bon élève ; et même de meilleur élève. On peut déplorer que l'Europe militaire ne soit plus ce qu'elle était au temps de la Guerre froide. Mais c'est justement la disparition de la menace aux frontières qui a amené à un changement de format des armées. On ne peut que s'en réjouir, notamment s'agissant de ceux des pays de l'Union qui appartenaient alors au Pacte de Varsovie.

 

Un rempart contre le déclassement, la dissuasion

 

Dans le fond, il est à craindre que le débat, ou la polémique, sur le déclassement stratégique ne soit que la difficulté de commentateurs conservateurs à prendre la mesure du monde qui change. D'ailleurs, il existe un rempart contre le déclassement, c'est la dissuasion.

 

Le débat sur les crédits de la défense donne lieu chaque année à des échanges vifs entre les écologistes et les autres à propos de la dissuasion nucléaire. Il n'y a là rien de choquant. Le courant pacifiste est ancien dans notre pays, il existait bien avant la dissuasion. Cette école de pensée est fondée sur une vision profondément humaniste parfaitement respectable. Mais examinons les faits : sur les cent dernières années, plus de 2,8 millions de Français[1] sont morts du fait d'un conflit auquel la France était partie ; sur ce nombre, moins de 500 sont morts depuis 1964, soit moitié moins qu'en un seul jour de la guerre de 1914-1918. Depuis que notre pays dispose de l'arme nucléaire, il n'a plus connu de grande guerre ou de pertes massives.

 

Ailleurs dans le monde, on estime à plus de 5 millions les morts dans un conflit depuis 1949, année de la fin de la guerre civile chinoise et début de « l'équilibre de la terreur ». Voilà la raison pour laquelle on affirme lapidairement que « la dissuasion fonctionne ».

 

Hollande maintient le format et l'organisation de la dissuasion

 

On a pu lire ici ou là que dans notre pays, le Président de la République avait fermé le débat sur la dissuasion. C'est faux. Ce débat a lieu depuis le début des années 1960. Le Président de la République a simplement pris la décision de maintenir le format et l'organisation de la dissuasion. Ce faisant, il a très exactement rempli son rôle.

 

S'il faut débattre, je crois pour ma part, comme le général de Gaulle, comme Ailleret, Beaufre, Poirier et Gallois, que la question qui se pose à nous est celle de l'indépendance politique ; ce qu'on appelle l'autonomie stratégique. Ce qui fait le rang de la France, c'est la dissuasion, qui donne la capacité à notre pays de répondre seul à une menace vitale ; menace vitale que dès lors nous pouvons définir nous-même.

 

Rappelons-nous que, lors de l'expédition de Suez et du lâchage de la France et de la Grande-Bretagne par les Etats-Unis en 1956, nous étions encore dans le commandement intégré de l'OTAN. Peu importe qui avait raison ou tort. Mais n'oublions pas que quel que soit le projet d'un pays, il a le choix de maintenir ou d'abdiquer sa liberté de manœuvre. La liberté de manœuvre de la France, c'est la combinaison de la dissuasion classique - la projection de forces - et de la dissuasion nucléaire.

 

Les hommes et les États ne sont pas devenus subitement bons

 

Le monde n'a pas tant changé qu'on puisse considérer que l'homme ou les Etats soient subitement devenus bons. En tant que responsable politique, je ne saurais pas justifier devant mes concitoyens l'abandon de l'ultima ratio regis, l'arme ultimequ'est l'arme thermonucléaire.

 

La condition de la dissuasion, c'est la crédibilité. Sans crédibilité, on est attaqué. Il faut alors envisager de frapper. Pour éviter de devoir frapper, il faut dissuader. C'est là qu'il faut être crédible. Cette crédibilité, c'est la combinaison de la crédibilité « interne » de chaque composante et des deux composantes ensemble. Chacune a des caractéristiques propres et répond à des missions de dissuasion distinctes. Par exemple, on peut « gesticuler » avec les forces aériennes stratégiques en scénarisant une montée en puissance graduée et ainsi éviter la « montée aux extrêmes » décrite par Clausewitz.

 

Une dissuasion, c'est plusieurs composantes

 

On ne peut le faire avec les sous-marins lanceurs d'engins, qui, en revanche, sont la certitude pour l'ennemi de mal finir sa journée s'il attaquait la France. Il n'y a donc pas, pour la France, de dissuasion à une seule composante. Les Britannique ont fait d'autres choix. Et alors ? La Grande-Bretagne n'est plus une province française depuis un certain temps déjà.

 

Avant de mutualiser, il faut avoir des moyens à partager

 

D'ailleurs, il est vain d'opposer moyens classiques et dissuasion. C'est l'ensemble qui constitue l'outil de défense de notre pays et cet ensemble doit demeurer cohérent. De la même façon, l'autonomie stratégique suppose de disposer de moyens autonomes de renseignement et de cyberdéfense, ainsi que d'une logistique de projection aussi performante que possible ; cela ne s'oppose d'ailleurs pas à l'interdépendance avec nos alliés. Bien au contraire, avant de mutualiser, il convient de détenir des moyens à partager. Tel est l'objet de la loi de programmation militaire : préserver des moyens qui nous permettent de continuer à avoir de quoi mutualiser.

 

La fin des lettres au Père Noël

 

Dernière chose sur cette loi de programmation militaire : contrairement aux deux lois précédentes, elle est un honnête compromis entre les besoins et les moyens disponibles. Les précédentes lois étaient des lettres au Père Noël qui prévoyaient de substantielles augmentations du budget de la défense chaque année. Celle loi-ci tire les enseignements de la situation des finances publiques.

 

L'une des questions les plus difficiles que la commission du livre blanc ait eu à traiter a justement été celle du niveau pertinent de dépenses de défense, compte-tenu de l'impératif de redressement des comptes. On peut, comme nos prédécesseurs immédiats, balayer ces réalités d'un revers de main. La commission du livre blanc a fait un autre choix. Ses membres ont été extrêmement marqués par la façon dont certains opérateurs économiques étrangers ont tenté de spéculer sur la faiblesse supposée de la France et comment les agences de notation ont entretenu un climat détestable, sans doute pour se dédouaner de leur cécité dans les grands scandales bancaires américains.

 

La dette, une vulnérabilité stratégique

 

Pour la France, la dette souveraine est une vulnérabilité stratégique. On ne doit donc pas opposer réduction des déficits et budget de la défense. Le budget de la défense est maintenu. Ainsi, il ne préempte pas l'avenir et assure à chacun de nos compatriotes qu'en cas de besoin, l'Etat continuera à faire face.

 

 

[1] Y compris les légionnaires de nationalité étrangère, tirailleurs, supplétifs…

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:35
MBDA ne signera pas le mégacontrat SRSAM en Inde en 2013

Le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, est actuellement dans les mains du Bercy indien

 

03/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, MBDA ne signera pas en 2013 le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, co-développé et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited. Un contrat estimé à 1,8 milliard d'euros pour MBDA


 

Encore raté. MBDA ne signera pas en 2013 le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, co-développé et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited, selon des sources concordantes. Deux ans que les négociations sont pourtant terminées, depuis décembre 2011 exactement. 

Le contrat n'est pas encore notifié. Il doit être approuvé successivement par le ministère de la Défense, puis par celui des Finances et enfin par le CCS (Cabinet Committee on Security), présidé par le Premier Ministre. Le CCS réunit également les ministres indiens de la Défense, des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Il est actuellement dans les mains du Bercy indien.

 

Un contrat de 1,8 milliard d'euros pour MBDA

En février dernier, lors de la visite de François Hollande, New Delhi avait annoncé avoir "conclu des négociations sur le missile SRSAM". Un contrat de l'ordre de 6 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros), dont 1,8 milliard reviendra à MBDA, qui attend depuis des années ce très beau contrat. En tant que sous-traitant de MBDA, Thales gonflera son carnet de commandes d'environ 400 millions d'euros. Selon nos informations, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sera en Inde en janvier, quelques mois avant la tenue des élections législatives.

Le programme SRSAM s'appuie sur le travail effectué par le DRDO (Défense recherche et développement organisation) et sur un transfert de technologies de MBDA pour combler les lacunes de l'industrie indienne. A terme, il est prévu la production d'environ 2.000 missiles SRSAM  par Bharat Dynamics Limited. Ce système de défense anti-aérienne répondra aux besoins de l'armée de l'Air et de la Marine.

En Inde, le missilier a également bon espoir de vendre des missiles air-air Asraam en vue d'armer les vieux Jaguar de l'armée de l'air indienne et d'équiper les Rafale indiens.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:56
Caïman et Tigre HAD arrivent en unité de combat

 

 2 décembre, 2013 FOB


 

L’ALAT (l’Aviation Légère de l’Armée de Terre) va enfin mettre en œuvre ses hélicoptères les plus modernes. C’est le 1er RHC (Régiment d’Hélicoptères de Combat) de Phalsbourg qui a été désigné pour recevoir les premiers hélicoptères de combat Tigre HAD ainsi que les premiers hélicoptères de transport NH90 TTH Caïman. Trois NH90 TTH et leurs équipages et deux Tigre HAD et leurs équipages, y compris les équipes de mécaniciens, ont achevé leur formation débutée en avril dernier et partiront de l’École de l’ALAT du Luc pour rejoindre leur unité lors d’une cérémonie qui sera organisée le 12 décembre. Va s’ouvrir en cette fin d’année au sein du 1er RHC, une période d’expérimentation tactique qui devrait durer plus d’une année, afin d’explorer les nouvelles capacités de ces machines et du coup revoir les concepts d’utilisation des hélicoptères de manœuvre et d’attaque.

 

Le simulateur MRTD pour les pilotes de NH90 (crédits: G Belan)

Le simulateur MRTD pour les pilotes de NH90
(crédits: G Belan)

En parallèle à la montée puissance de ces deux nouvelles machines et de leurs équipages, le centre de formation de l’ALAT reçoit les derniers simulateurs et infrastructures permettant des formations efficaces. C’est ainsi le cas du MRTD (Medium Range Training Device), un simulateur pour les pilotes de NH90 Caiman réalisé par la société Sogitec. Perçu il y a une dizaine de jours, le simulateur formera les stagiaires du Luc à partir du mois de juin. Le Cannet des Maures recevra également l’année prochaine une maquette à l’échelle :1 du Caïman très réaliste afin de former les mécaniciens. Cette formation se réalise aujourd’hui sur les premiers prototype de NH90. Cette maquette viendra utilement s’ajouter au simulateur VMT (Virtual maintenance trainer) de Telespazio (JV entre Finmeccanica et Thales) qui permet de reconstituer de 2000 à 3000 tâches lourdes ou simples de maintenance.

Le centre de formation interarmées, dedié à la formation des équipages de NH90 Caïman (crédits: G Belan)

Le centre de formation interarmées, dedié à la formation des équipages de NH90 Caïman
(crédits: G Belan)

Pour ce qui est de la formation du Tigre HAD, elle est assurée par l’école franco-allemande, et ne nécessite qu’une quinzaine de jours pour la prise en main des équipages déjà qualifiés sur Tigre HAP (Appui Protection).

La version Appui Destruction (HAD) du Tigre par rapport à son frère HAP met en œuvre le missile Hellfire, soit en version antichar (double charge creuse) ou anti-infrastructures (charge thermobarique). Les senseurs sont identiques, seule la voie TV a été améliorée afin de pouvoir engager des cibles à 8 km, la portée du missile Hellfire. La turbine du Tigre HAD a été retravaillée pour offrir 14% de puissance supplémentaire. Le NH90 n’est lui pas armé, excepté des systèmes de contre-mesures mais devrait recevoir à terme deux mitrailleuses Mag 58 montées en sabord.

Ces deux hélicoptères marquent une véritable rupture capacitaire et technologique pour l’ALAT (rapport poids puissance, commandes de vol électrique…).

Le Tigre HAD doit remplacer les Gazelle Viviane, qui cependant resteront en service au sein de l’ALAT largement au delà de 2020, suite aux étalements de programme

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:56
La doctrine se penche sur l’opération Serval


02.12.2013 FOB
 

Le colloque de doctrine annuel de l’armée de Terre se tiendra ce mercredi 4 décembre  après-midi, à l’Assemblée nationale. Il traitera cette année de l’opération Serval: « Le retour de la manœuvre aéroterrestre dans la profondeur ». Une première table ronde retracera le succès de l’opération Serval et ses raisons, autours des acteurs importants de Serval: le Général Bertrand Clément-Bollée, commandant les Forces terrestres (CFT); le Général Bernard Barrera, ancien commandant de la 3e Brigade mécanisée (3e BM) et de la Brigade Serval ou du Général Didier Brousse, ancien commandant le la BFST (Brigade des Forces Spéciales Terre). La seconde partie se veut plus prospective et abordera les défis futurs, autours du Général Patrick Brethous, commandant le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) ou du Général Thierry Caspar Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA).

Organisé par le CDEF (Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces) en partenariat avec la CEIS, ce colloque est placé sous le haut patronage du Président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone. Le général Ract Madoux, CEMAT (Chef d’État Major de l’Armée de Terre) y fera également une allocution.

Toutes les informations ici.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:55
The CAT-Surveyor - Picture: Subsea Tech

The CAT-Surveyor - Picture: Subsea Tech

 

02 December 2013 navyrecognition.com

 

Subsea Tech, a designer, manufacturer and supplier of marine and underwater intervention and instrumentation systems unveiled at Milipol 2013 (the International Exhibition of Internal State Security which was held in Paris from November 19 – 22, 2013) the CAT-Surveyor, an Unmanned Surface Vessel (USV) designed for inland and harbor waters reconnaissance.

 

Subsea Tech, a designer, manufacturer and supplier of marine and underwater intervention and instrumentation systems unveiled at Milipol 2013 (the International Exhibition of Internal State Security which was held in Paris from November 19 – 22, 2013) the CAT-Surveyor, an Unmanned Surface Vessel (USV) designed for inland and harbor waters reconnaissance.

 

The CAT-Surveyor is a catamaran type USV, with tele-operated or automatic navigation mode, allowing hydrographic data acquisition or underwater port and inland waters surveillance.

This USV has the unique capability of deploying a mini-ROV such as Subsea Tech’s “Observer” which comes with high definition cameras and optional imaging sonar for turbid waters.

With its open architecture and high-speed PC to PC communication the system allows to easily integrate and deploy mission-specific tools such as video cameras, side scan sonars, multibeam sonars, acoustic cameras, sediment sounders, magnetometers, physico-chemical sensors.

Its payload is 80 kg and its endurance is twelve hours.

The onshore pilot station allows visualizing and real-time controlling of all embedded software features through a Wifi link.

 

Subsea Tech, a designer, manufacturer and supplier of marine and underwater intervention and instrumentation systems unveiled at Milipol 2013 (the International Exhibition of Internal State Security which was held in Paris from November 19 – 22, 2013) the CAT-Surveyor, an Unmanned Surface Vessel (USV) designed for inland and harbor waters reconnaissance.

 

The CAT-Surveyor USV - Picture: Subsea Tech

The CAT-Surveyor USV - Picture: Subsea Tech

 

 

The CAT-Surveyor is the solution for security forces seeking a semi-autonomous above and under water surveillance and reconnaissance system.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:55
EPE source LdDef

EPE source LdDef

03.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Le gouvernement va autoriser, ainsi que le réclament les armateurs, les gardes armés à bord des navires afin de lutter contre la piraterie, affirme Jean-Marc Ayrault dans un entretien donné mardi 3 décembre au Marin Ouest-France.

« Nous allons autoriser le recours à des équipes privées capables de compléter les missions assurées par la marine nationale », assure le premier ministre. « C'est une demande très forte des armateurs et nous l'avons entendue », ajoute-t-il, alors que le piratage, notamment dans l'océan Indien, a connu un essor considérable ces dernières années.

 

Depuis 2008, les armateurs de navires français bénéficient de la protection de la marine nationale pour prévenir les risques d'attaques pirates, mais ne sont pas autorisés à embarquer des gardes armés, contrairement à d'autres pays, comme la Grande-Bretagne, l'Espagne ou le Danemark.

 

Lire (édition abonnés) : Les sociétés militaires privées françaises veulent opérer plus librement

 

Cette décision permettra aux armateurs « de se positionner sur le marché à armes égales avec leurs homologues européens qui bénéficient de ce type de dispositifs », se félicite M. Ayrault, précisant cependant que le recours à des gardes privés « sera encadré » : « Des autorisations et agréments professionnels seront délivrés pour attester du professionnalisme des entreprises et du respect des règles minimales fixées par décret. »

 

LA SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE

Le premier ministre souligne en outre dans cet entretien la nécessité pour la France de sécuriser ses approvisionnements pétroliers. « L'enjeu aujourd'hui, c'est d'obliger ceux qui importent des produits pétroliers en France à le faire au moins en partie sous pavillon français, estime-t-il. C'est fondamental pour notre sécurité énergétique : pour sécuriser nos approvisionnements, nous ne pouvons pas dépendre entièrement de flottes étrangères. »

La loi de 1992 sur les transports de produits pétroliers impose aux raffineurs de pétrole installés en France qu'une partie de leurs importations de brut soient acheminées par des navires sous pavillon français. Mais la capacité française de raffinage diminue et de plus en plus de produits déjà raffinés sont importés, alors que ceux-ci ne sont pas concernés par cette obligation légale.

 

Lire (édition abonnés) : Quand la marine française traque les pirates

 

M. Ayrault assure que ces deux mesures – gardes armés à bord des navires et adaptation de la loi de 1992 – « seront mises en œuvre sans attendre ». « Les enjeux maritimes sont immenses pour la France, dans un secteur économique en pleine croissance », estime, en outre, M. Ayrault dans cet entretien qui paraît quelques heures avant son intervention aux 9e Assises de l'économie maritime et de la mer qui se tiennent jusqu'à mercredi à Montpellier et Sète.

« Les perspectives de développement sont considérables grâce à la demande mondiale », assure-t-il, relevant cependant qu'en « même temps il y a des situations de crise sectorielles inquiétantes ».

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:55
source opex360.com

source opex360.com

 

 

03/12/2013 Par Valérie Collet - LeFigaro.fr

 

INFO LE FIGARO - Un projet de loi encadrant le recours à des sociétés militaires privées pour assurer la protection des navires et de leur équipage sera présenté début 2014.

 

Les [EPE] françaises seront prochainement autorisées à embarquer à bord des bateaux battant pavillon français qui empruntent des routes maritimes infestées de pirates.

 

Le premier ministre annoncera ce mardi matin à Montpellier, lors des Assises de l'économie maritime et du littoral, que le projet de loi, attendu depuis des années par les armateurs et par les compagnies françaises, sera présenté en Conseil des ministres dès le début de l'année. De son côté, le Conseil d'État a déjà donné son feu vert au projet fin novembre.

 

188 actes de piraterie en 2013

 

Jusqu'à présent, les armateurs devaient battre pavillon étranger afin de contourner l'interdiction française de faire appel à des sociétés militaires privées pour assurer la protection des navires et de leur équipage.

 

La loi permettra d'encadrer le recours à ces sociétés employant d'anciens militaires. La France fait partie des derniers pays d'Europe à interdire l'utilisation d'équipes de protection embarquée (EPE).

 

Les sociétés maritimes constatent pourtant leur efficacité. Selon le Bureau maritime international, le nombre d'attaques enregistrées lors du dernier trimestre a atteint son plus bas niveau depuis 2006. Il y a tout de même eu 188 actes de piraterie au cours des neuf premiers mois de l'année. Lors de cette période, 266 personnes ont été prises en otages dont 34 kidnappées et 10 navires ont été détournés. Le théâtre de ces drames est toujours l'océan Indien, à commencer par la Somalie, et dans l'Atlantique, le golfe de Guinée.

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