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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:55
La médecine militaire se réforme : le projet « SSA 2020 » présenté à Paris

 

26/11/2013 Actualité

 

Le service de santé des armées a présenté à son personnel son projet de réforme à l’amphithéâtre Foch de l’École militaire le lundi 25 novembre. Devant 400 ressortissants du service, le médecin général Jean-Marc Debonne, directeur central, a exposé le projet « SSA 2020 ». En clôture de cette présentation, le ministre de la Défense s’est exprimé devant les participants.

 

Le directeur central du service de santé des armées (SSA), le médecin général Jean-Marc Debonne, a présenté a son personnel le projet de réforme du service, le 25 novembre à L’École militaire (Paris). Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est exprimé en clôture de cette présentation du projet « SSA 2020 ». « Je veux enfin vous témoigner de ma reconnaissance pour l’engagement qui est le vôtre, a déclaré le ministre. J’ai très souvent l’occasion de rencontrer des membres du SSA à l’occasion de mes déplacements dans les forces. J’en ai conçu une légitime fierté pour ce qu’est le service de santé des armées et j’ai toute confiance dans le médecin général Debonne et le projet qu’il a élaboré pour conduire cette transformation, qui est fondamentale dans le contexte. C’est une mission évidemment complexe, mais au cours de l’année qui vient de s’écouler, vous avez montré  que vous aviez toutes les qualités pour la mener à bien. »

 

Centré sur l’opérationnel, ce modèle est conforme aux ambitions stratégiques de la France, particulièrement en ce qui concerne la capacité des armées à entrer en premier sur un théâtre d’opérations et à s’adapter à la multiplicité des formes d’engagements auxquelles elles peuvent être confrontées. Le projet repose sur cinq principes majeurs :

 

    la concentration sur la mission, associée à la densification des moyens, avec un recentrage des activités ;

    l’ouverture au service public de santé, nécessaire à la performance technique et à l’efficience économique du service ;

    les coopérations internationales, respectant trois principes : complémentarité, réciprocité, culture commune ;

    la promotion du service dans le champ interministériel, reposant sur des collaborations renforcées, sans concurrence ni mobilisation de nouvelles compétences, tout en restant centré sur le cœur du métier du service de santé des armées ;

    la simplification visant à réformer la gouvernance, simplifier les organisations, alléger les échelons de commandement.

 

Projet de service SSA 2020 - version courte

Projet de service SSA 2020

Notice explicative du projet SSA 2020

 

La médecine militaire se réforme : le projet « SSA 2020 » présenté à Paris
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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:45
RCA_Renfort_BOALI 2012

RCA_Renfort_BOALI 2012

 

 

26 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Un millier de soldats français vont être déployés en Centrafrique pour une durée d'environ six mois, afin de rétablir l'ordre en appui d'une force africaine, a annoncé mardi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

L'annonce du ministre intervient après que la France a soumis lundi soir au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à renforcer la force panafricaine présente en Centrafrique (Misca), avec la perspective de la transformer en force de l'ONU de maintien de la paix.

 

La France appuiera cette mission africaine, de l'ordre d'un millier de soldats, a déclaré M. Le Drian à la radio Europe 1. Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier comme nous avons pu le faire pour le Mali, et pour une période brève, de l'ordre de six mois à peu près.

 

Lundi soir le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye avait annoncé que la France était prête à envoyer en Centrafrique 800 soldats qui viendraient s'ajouter aux 410 militaires déjà sur place, à l'issue d'une rencontre à Paris avec le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

 

M. Fabius a parlé de l'envoi de 800 hommes pour l'instant, qui s'ajouteraient aux 410 déjà présents, avait déclaré Nicolas Tiangaye, précisant que le rôle de la France sera d'appuyer les forces de la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) en termes militaires, logistique et d'assistance technique.

 

Tout cela va se faire vers la mi-décembre, après le vote d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, avait estimé M. Tiangaye.

 

Jeudi, le président François Hollande avait évoqué une augmentation sensible du contingent français en Centrafrique où, avait-il dit, la situation est extrêmement grave, sans toutefois préciser l'ampleur du renfort envisagé ou un calendrier.

 

L'ONU, qui s'inquiète de voir la Centrafrique devenir le théâtre d'un génocide, a entamé lundi des discussions consacrées à la crise, après l'appel de son secrétaire général Ban Ki-moon à envoyer 6.000 Casques bleus, et ceux de Paris et de Washington pressant la communauté internationale d'intervenir sans délai.

 

Le projet de résolution déposé par la France instaure un embargo sur les livraisons d'armes à destination de la RCA pour une période initiale d'un an et réclame l'application rapide des accords de transition en RCA, qui prévoient notamment des élections libres et équitables.

 

La Centrafrique est en proie aux violences depuis le renversement, le 24 mars, du régime de François Bozizé par Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka, devenu depuis président.

 

Nicolas Tiangaye a fait état lundi d'une insécurité généralisée, de graves crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il a estimé que la France a les moyens, militaires, financiers et diplomatiques pour que son action soit efficace.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:30
The "Defenders of the West" Squadron Meets the French Navy

 

25.11.2013 Noa Fenigstein - iaf.org.il

 

The IAF Maritime Patrol Squadron –The "Defenders of the West" – and its French equivalent met last week for a brainstorming aimed to enrich each other's instructional knowledge. "Being a unique squadron, it is very important for us to learn from other air forces around the world"

 

The AS-565 "Panther" (AKA "Bat" in the IAF) maritime patrol Helicopters Squadron, located in Ramat-David Airbase had a special meeting last week: teams from the equivalent French Maritime Patrol Squadron joined them at Haifa port for an enriching instructional gathering.

 

"The French "Panther" helicopters squadron is a sister-squadron to the Israeli "Defenders of the West" and we've met with it before", says Captain M., the squadron's second-in- command, in charge of the squadron's instructional field. "The purpose of the meeting is creating a mutual learning process and to form a base of optional cooperation between the forces".

 

This time, unlike previous cooperation sessions, soldiers from the squadron's technical division also took part in the project. "The "Panther" helicopter's technicians have many unique and complex missions", says Captain M. "The technical maintenance regulations are an integral part of the squadron's development, and it's important to learn from the aerial and marine capabilities of the French Navy".

 

AS-565 Panther photo IAF

AS-565 Panther photo IAF

The "Defenders of the West" Squadron is one-of-a-kind in the IAF and has many designated missions combining air and sea and often working with foreign air forces and navies. "We see great importance in learning from different forces, practicing with them and comparing work methods for the joint missions", adds Captain M. "The main objective is to expand and improve the squadron and simultaneously tighten the IAF's relations with air forces and navies all around the globe".

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 11:45
Centrafrique: l'armée française attendue pour ouvrir la voie à la force africaine

 

26 novembre 2013 Par RFI, avec Karim Lebhour, correspondant à New York

 

Le Conseil de sécurité s’est penché ce lundi 25 novembre sur les options possibles pour venir en aide à la Centrafrique. L’ONU dit vouloir mettre en œuvre une réponse «robuste» et «sérieuse» qui comprend la force africaine, les soldats français, puis les casques bleus.


 

A l’ONU, plus personne ne doute qu’il y aura bien une opération de maintien de la paix en Centrafrique. Reste à savoir quand et dans quelles conditions. C’est la force africaine, la mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), qui va d’abord se déployer sous mandat de l’ONU à partir du 19 décembre. Elle doit aligner 3700 hommes.

Un effectif très insuffisant, mais qui recevra selon Gérard Araud, ambassadeur de France aux Nations unies, le soutien des troupes françaises dont le nombre devrait tripler pour atteindre quelque 1200 soldats.

« Nous considérons que les forces françaises devraient être ce que l'on appelle une 'bridging force', explique l'ambassadeur. C'est à dire pour d'abord mettre un peu d'ordre et pour apporter son soutien à la force africaine. Dans un premier temps, les forces françaises assureront un rôle de protection des civils. Mais très rapidement, ce sera la force africaine qui devra le faire ».

 

→ A (RE)LIRE : Le Conseil de sécurité de l'ONU examine les modalités de soutien de la Misca

 

Ce tandem Misca-armée française ne doit pas durer plus de quelques mois. Ban Ki-moon présentera d’ici le mois de mars son plan d’opération pour l’envoi de casques bleus en Centrafrique. D’abord 6000 puis 9000 hommes.

Les Etats-Unis ont toujours des réticences sur le coût de cette mission, mais les diplomates assurent tout le monde de l’urgence à intervenir rapidement en Centrafrique.

 

■ le point de vue centrafricain : Nicolas Tiangaye, Premier ministre de Centrafrique, était lui à Paris lundi 25 novembre. Il a été reçu par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

RFI : A partir de quelle date les renforts français sont-ils attendus ?

Nicolas Tiangaye : A partir de la première quinzaine du mois de décembre et après la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.

Combien d’hommes vous faudrait-il, au total, pour que la Misca puisse bien fonctionner ?

La Misca avait évalué le nombre à 3500, sans compter les personnels civils. C’est ce chiffre qui sera bientôt atteint et peut-être même dépassé avec l’arrivée du contingent burundais. C’est un cri de détresse que je lance à la communauté internationale, pour le soutien à la Misca.

 

Le Quai d'Orsay n'a pas fait de commentaire sur ces déclarations lundi soir.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 09:56
photo EMA

photo EMA

 

25/11/2013 Par Alain Barluet, Véronique Guillermard – LeFigaro.fr


 

INTERVIEW EXCLUSIVE - Malgré les contraintes, le ministre de la Défense promet le maintien des capacités militaires à l'horizon 2020. LeFigaro.fr vous propose les principaux extraits de l'entretien à paraître mardi dans le journal.

 

Alors que la loi de programmation militaire (LPM), qui définit les priorités de la défense pour la période de 2014 à 2019, est examinée à partir de ce mardi à l'Assemblée nationale, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a accordé un entretien exclusif au Figaro.

 

LE FIGARO .- Une intervention en Centrafrique est imminente. Quel sera le dispositif français?

 

Jean-Yves LE DRIAN.- La situation est totalement différente de celle du Mali. La République centrafricaine (RCA), actuellement, n'a plus d'État. Des groupes rivaux s'entre-tuent, des exactions sont commises quotidiennement. La situation humanitaire est dramatique. Le pays est une zone de non-droit à un carrefour stratégique majeur entre trois régions sensibles, le Sahel, la région des Grands Lacs et la Corne de l'Afrique. C'est une préoccupation pour notre sécurité, pour celle des pays voisins et celle de l'Europe. Une première résolution a déjà été adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU. Dans quelques jours, une deuxième résolution va mandater la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) pour rétablir les conditions de sécurité en RCA. Cette résolution intégrera le soutien de la France à la mission sécuritaire de la force africaine. Nous agirons en appui de la Misca.

 

D'ici à 2019, environ 34.000 postes vont être supprimés dans les armées. Ne va-t-on pas trop loin?

La France a et gardera en 2020 la première armée d'Europe, y compris en effectifs. En 2019, nous aurons 187.000 militaires (pour un total de 242.000 personnels de défense) alors que la Grande-Bretagne n'en aura que 145.000 et l'armée allemande moins aussi. Ces militaires seront équipés et entraînés pour faire face aux enjeux de demain. Les crédits de la préparation opérationnelle augmenteront de plus de 4 % par an. C'est le nerf de la guerre. Je l'ai constaté en me rendant au Mali, dans la vallée de l'Amettetaï, au lendemain des durs combats qui s'y sont déroulés. D'un courage et d'une tonicité exceptionnels, nos soldats étaient aussi équipés de telle sorte qu'ils étaient en relation avec les drones et les Rafale qui les appuyaient.

L'armée de demain, c'est cela: à la fois la capacité des soldats, leur courage physique mais aussi leur préparation opérationnelle et la capacité technologique. Une bonne articulation interarmées est essentielle. Pour réaliser cela, à quels ajustements faut-il procéder? C'est cette question qu'il faut se poser plutôt que de dire: gardons tels effectifs et voyons ensuite ce que l'on peut faire. J'ai voulu une démarche cohérente.

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview de Jean-Yves Le Drian dans le Figaro du mardi 26 novembre ou dès maintenant sur l'édition abonnés.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 21:55
Téléphone, Internet: l'État pourra bientôt tout espionner

 

25/11/2013 Par Jean-Marc Leclerc – LeFigaro.fr


Le gouvernement va faire voter une extension considérable des possibilités de capter les données numériques personnelles. Inquiets, les grands acteurs du Web s'inquiètent de l'inaction de la Cnil et réclament un moratoire.

 

La France vire-t-elle à la société orwellienne? En pleine affaire Snowden, du nom de cette taupe qui a révélé comment l'Amérique espionne le monde au nom de l'antiterrorisme, le gouvernement s'apprête à faire voter un projet de loi de programmation militaire dont certaines dispositions étendent les possibilités de capter les données numériques de dizaines de milliers de personnes par an. Il s'agit de savoir qui ces potentiels «ennemis d'État» appellent et qui les joint, ou même de les localiser en temps réel à travers leurs téléphones, leurs ordinateurs. En dehors de toute action judiciaire.

Cette mission ne mobilisera plus seulement les forces de l'ordre, mais désormais toute la «communauté du renseignement», de l'Intérieur à la Défense, en passant par Bercy. Et pour des motifs bien plus larges que le risque terroriste stricto sensu.

Le texte a déjà été examiné au Sénat en octobre, dans une quasi-indifférence. Il doit revenir ce mardi, pour deux jours à l'Assemblée. Mais cette fois, les grands acteurs d'Internet voient rouge. De Google, à Microsoft, en passant par Facebook, Skype, Dailymotion, Deezer ou AOL, ceux regroupés au sein de l'Association des services Internet communautaires (@sic), créée en 2007 pour promouvoir le «nouvel Internet» des réseaux sociaux, partent en guerre contre les articles de la loi portant sur les «accès administratifs aux données de connexion» et la lutte contre les «cybermenaces». Le président de l'@sic, Giuseppe de Martino, par ailleurs secrétaire général de Dailymotion, réclame un «moratoire» sur ces aspects du texte et s'étonne de «l'inaction de la Commission de l'informatique et des libertés (Cnil)».

Selon lui, en matière de surveillance des services d'État, à l'égard de tous les utilisateurs, sociétés ou simples particuliers, «le projet de loi de programmation militaire veut étendre les régimes d'exceptions et ainsi offrir aux agents du ministère du Budget un accès en temps réels aux données Internet. Ce n'est pas normal!», dit-il.

Ce ne sont pas les écoutes administratives (le contenu des communications) qui posent problème, même si le projet les concerne. Sur amendement du président PS de la commission des lois, par exemple, Tracfin, l'organisme de Bercy qui lutte contre la fraude fiscale, pourrait se voir attribuer le pouvoir de réclamer des écoutes.

Ce qui inquiète, c'est la surveillance du contenant. En clair: la surveillance de tout ce que conservent et traitent les opérateurs d'Internet et de téléphonie pour établir leur facture au client, «y compris les données techniques relatives à l'identification des numéros d'abonnement», mais aussi «à la localisation des équipements terminaux utilisés», sans parler bien sûr de «la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications», les fameuses «fadettes» (factures détaillées). Bref, les traces des appels, des SMS, des mails.

Cette surveillance se pratique depuis 2006 (45.000 demandes par an) dans le cadre de la loi antiterroriste. Sous le contrôle d'une «personnalité qualifiée» placée auprès du ministre de l'Intérieur. Beauvau ordonne même à ce titre la géolocalisation en temps réel, mais dans ce cas, sans véritable base légale. En contravention totale avec une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme de 2010 qui impose une «loi particulièrement précise».

La justice en sait quelque chose, puisque les parquets viennent de se voir interdire tout moyen de géolocalisation dans leurs enquêtes par la Cour de cassation, celle-ci considérant que seul le juge d'instruction peut les autoriser.

Les grands acteurs d'Internet aimeraient donc des éclaircissements. Ce qui les choque au fond? D'abord, que l'on autorise l'accès aux informations privées de connexion pour des motifs plus large que le seul risque terroriste. «En visant génériquement la prévention de la criminalité, ce régime d'exception s'appliquera à toutes les infractions», s'inquiète le patron de l'@sic.

Ensuite, dit-il, «que l'on étende l'accès aux données à des services autres que ceux de l'Intérieur, sans même passer par un juge.» À l'entendre, même les agents de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI), rattachés à Matignon, pourront «s'adresser aux fournisseurs d'accès à l'Internet pour obtenir l'identification de toute adresse IP».

Les promoteurs de ce texte font valoir que des garanties seront accordées au citoyen, comme la nomination, d'une «personnalité qualifiée» auprès du premier ministre pour contrôler les demandes des services des ministères. «La commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), autorité administrative indépendante, encadrera le recueil de données de connexion et de géolocalisation, assure Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.» Un préfet s'étonne de cette polémique naissante: «Quand l'affaire Merah éclate, on dit que la police n'a pas su prévoir. Et maintenant, on reproche aux services de vouloir anticiper.» Reste à trouver le bon équilibre.

Interception communications en France - credits lemonde.fr

Interception communications en France - credits lemonde.fr

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:55
Promotion 2010 de l'Ecole Navale diplômée

 

25.11.2013 Ecole Navale

 

La cérémonie de remise des prix aux officiers-élèves de la promotion École navale 2010 s’est déroulée ce jeudi 21 novembre 2013, sous la présidence du contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’École navale et du groupe des écoles du Poulmic, et en présence des cadres de l’école, civils et militaires.

L’AEN (Anciens de l’École navale) était également représentée par son président, le capitaine de vaisseau de Cointet et son délégué, le contre-amiral (2S) Brunet de Courssou. Les attachés navals et de défense d’Italie, du Brésil, d’Espagne, d’Argentine et du Pérou ont fait l’honneur de participer à cet événement qui clôture la scolarité des Bordaches.

Les meilleurs élèves se sont vus récompensés et l’ensemble de la promotion a reçu son diplôme, le diplôme d’ingénieur de l’École navale, assorti du grade de master pour les élèves issus des classes préparatoires et le diplôme de master professionnel "Milieu maritime et opérations navales" pour ceux issus de concours spécifiques comme celui de l’École navale interne (ENI) qui permet un recrutement au sein de la marine.

Les enseignes de vaisseau fraîchement promus vont désormais rejoindre leurs unités ou leur école de spécialité afin de commencer une carrière exaltante dans les forces.

La promotion 2010 se compose de 96 élèves dont 8 femmes, répartis en 82 ingénieurs, 10 ENI et 4 étrangers.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:45
ERC 90 à N’Djaména au Tchad

 

25.11.2013 Crédit : EMA / armée de l’Air

 

28 octobre 2013, 10h41, à N’Djaména au Tchad, le pilote de l’ ERC 90 Sagaie de l’escadron blindé du groupement terre observe attentivement les indications des arrimeurs largeurs de l’escale aérienne militaire pour débarquer son véhicule d’un avion de transport C130 Hercule. Régulièrement, la force Epervier organise ce type d’exercice interarmées afin d’entretenir ses capacités de projection.
Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:55
Début de l’exercice « Orage d’acier »

 

 

25/11/2013 Armée de l'air

 

Du 25 novembre au 6 décembre 2013, deux groupes spécialisés du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) se rendront à Calvi, au sein du 2e régiment étranger parachutiste (2eREP), pour suivre un entraînement commun intitulé « Orage d’acier ».

 

Cet exercice, organisé dans le cadre du maintien des compétences des groupes spécialisés du CPA 20, a pour objectif de mettre ces derniers en situation tactique et de leur faire pratiquer l’ensemble des savoir-faire opérationnels en milieu interarmées.

 

Entraînements à la mise en place par aérolargage et aux techniques de mise à terre, tirs techniques et tactiques, insertion et désinsertion par hélicoptère et entraînement à l’appui aérien sont, entre autres, au programme. Les commandos du CPA20 et du 2eREP bénéficieront à cette occasion de l’appui de deux Mirage 2000N d’Istres, et du support d’un Transall d’Évreux et d’un Super Puma de Solenzara.

Début de l’exercice « Orage d’acier »
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:45
République centrafricaine : la collecte du renseignement avant l’intervention

 

24 novembre 2013 Par Olivier Fourt

 

La France se prépare vraisemblablement à intervenir en République centrafricaine (RCA). Le président François Hollande promet des renforts, mais avant de lancer une opération sur le territoire de la RCA, il appartient aux militaires de collecter le maximum de renseignement.

République centrafricaine : la collecte du renseignement avant l’intervention
(02:23)
 
 
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:45
Le général Fleury donne sa version de l’engagement français au Mali

La France en Guerre au Mali

Les combats d’AQMI et la révolte des Touareg, De Jean Fleury
Editions Jean Picollec 185 pages – 18,50 euros
ISBN 978-2-86477-273-6


23.11.2013 Bruno Rivière - Aerobuzz.fr
 

Alors que se tient actuellement des élections législatives au Mali, le général Jean Fleury, ancien chef d’Etat major de l’Armée de l’Air, publie un livre « La France en Guerre au Mali, les combats d’AQMI et la révolte des Touareg » (Editions Jean Picollec). Il y explique notamment et sans concession les faiblesses de notre défense et ses conséquences tragiques avec par exemple la perte de deux hélicoptères et d’un pilote. Un livre de géopolitique précis qui lève le voile sur les opérations militaires et aériennes engagées par la France dans cette région du monde.

 

Un ouvrage intéressant à plus d’un titre ! D’une part parce que le général Fleury, qui n’en est plus à son premier livre (une dizaine en dix ans…), n’a plus rien à prouver : ses propos sont donc chaque fois plus incisifs, même s’il doit parfois égratigner les plus hautes autorités de l’Etat ! D’autre part, parce que l’auteur, alors qu’il était à la tête de l’Etat major militaire français, et conseiller militaire de François Mitterrand, connait bien cette région d’Afrique pour avoir notamment servi d’intermédiaire avec différents présidents africains, en particulier au Tchad voisin. Enfin, parce que le pilote de chasse que fut Jean Fleury se souvient de ses propres missions, et qu’il raconte ici comme seul un pilote peut le faire, le rôle primordial que joue l’Aviation dans ce type de conflits.

Son livre commence d’ailleurs par une anecdote peu connue, sauf parmi les aviateurs français : nous sommes en 1997, sur les pistes de l’aéroport de Dakar et quatre Jaguar français, moteurs en marche, demandent l’autorisation de décoller. « Dakar airport, ici Vecteur Charlie, roulage ! Mais le contrôleur ne l’entend pas de cette oreille. Vecteur Charlie, négatif, je n’ai pas de plan de vol pour vous ! Surpris, le pilote français réagit : mais Dakar airport, ce sont des Jaguar ! Et la tour de répondre : alors, si ce sont les Jaguar, vous êtes autorisés à rouler pour la piste 28, vent du 180 pour 8 nœuds… !  » (page 15) Voilà qui met le lecteur dans le bain de la longue et tumultueuse amitié franco-africaine. La Françafrique disent certains.

Beaucoup plus que cela en réalité. Car cette région subsaharienne d’Afrique de l’ouest, où alternent coups d’Etat et élections, est aujourd’hui gangrenée par les combattants islamistes les plus agressifs qui, après avoir quittés la Libye au lendemain de la fin du règne Kadhafi le 20 octobre 2011, ont formé les réseaux tristement célèbres d’AQMI (Al-Qaida-Maghreb islamique). Face à la montée en puissance d’AQMI, et aux attentats et autres enlèvements perpétués au Mali, la France décide d’une action militaire d’envergure. Si le général Fleury prend les précautions d’expliquer méthodiquement – et historiquement – les raisons qui ont poussé la France à agir, c’est parce que, selon lui, tout n’a pas été bien dit, notamment par les média.

Mais l’essentiel du livre réside dans un descriptif minutieux des flottes engagées par la France : les chasseurs Mirage 2000 et F1, les observateurs avec notamment les fameux Breguet Atlantic de l’Aéronautique navale, les ravitailleurs si rares que sont les C-135, les transporteurs Transall C-160 et Hercules C-130 et bien sûr les hélicoptères dont les Puma, Apache et autres Gazelle… Sur 33 hélicoptères employés, deux furent d’ailleurs abattus et 30 touchés dont la moitié gravement… Et un pilote fut tué. « Le président de la République est conscient du risque encouru par les équipages. Il n’est jamais facile d’envoyer des hommes à la mort. Mais il le faut !  » (Page 132).

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:35
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »

 

 

25/11/2013 Sources : EMA

 

Parmi les 500 militaires français présents en Afghanistan, près de 80 sont employés au sein des services de l’aéroport militaire international de Kaboul (KAIA), commandé par le général de brigade aérienne Olivier Taprest. Dirigé par un officier français de l’armée de l’air, le Combined Air Terminal Operations (CATO) est un service de transit aérien multinational dont le commandement de l’aéroport ne peut se passer.

 

Le CATO est un service qui opère dans le périmètre militaire de l’aéroport de KAIA. Sa mission est de prendre en charge les passagers civils et militaires, ainsi que le fret de la force, au départ et à l’arrivée des vols. Le CATO a en charge trois secteurs : le contrôle opérationnel, la gestion du fret, le transbordement au sein de l’aérogare.

 

    Le contrôle opérationnel pour lequel il fait la liaison entre les opérations militaires de l’aéroport d’un côté, les spécialistes cargo et l’aérogare passagers de l’autre. Il veille à coordonner les informations qu’il reçoit des deux parties. Cinq personnes, dont un Français, y travaillent en permanence.

    La gestion du fret avec les spécialistes cargo (CATO Cargo). Composée de dix-sept spécialistes européens, dont un Français, l’équipe travaille sur les parkings et taxiways de l’aéroport pour peser, charger et décharger le fret des avions civils et militaires de l’ISAF. A l’équipe de spécialistes s’ajoute huit Afghans en formation permanente. Ces derniers seront amenés, à agir de façon autonome, dans la logique de transition du fonctionnement de l’aéroport.

    Le transbordement au sein de l’aérogare passagers. L’aérogare est le point d’entrée et de sortie du théâtre pour une grande partie du personnel de toutes les nations travaillant au service de l’ISAF. Une équipe multinationale est en charge du transbordement des passagers et de l’enregistrement comme le ferait un aéroport civil. Au total, 650 passagers par jour transitent par l’aérogare et sont ainsi pris en charge.

 

Le CATO est dirigé par un officier français, intégré au sein de l’ISAF. Son rôle est de coordonner l’ensemble des secteurs d’action du CATO, en tant qu’officier de liaison transit. Dès qu’un avion est sur zone, il doit également faire l’interface entre l’équipage et les autorités aéroportuaires.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:30
La France au Moyen-Orient (2/5) : Paris chasse en Arabie Saoudite le mégacontrat Sawari 3

L'Arabie Saoudite et la France ont récemment entamé des négociations sur le projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3

 

25/11/2013 Michel Cabirol à Dubaï – LaTribune.fr

 

Deuxième volet de la France au Moyen-Orient, l'Arabie Saoudite. Après avoir fait chou blanc depuis 1995, Paris tente de reconquérir Ryad. Deux contrats majeurs sont en jeu pour les groupes français : Sawari 3 (frégates et sous-marins) pour au moins 10 milliards d'euros et Mark 3 (Air Défense) pour 4 milliards.

 

 

Les Français sont de retour en Arabie Saoudite. Car entre Ryad et Paris, les relations sont aujourd'hui au beau fixe. "Il y a actuellement d'excellentes relations politiques entre l'Arabie Saoudite et la France", confirme un industriel français de l'armement. Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, n'y est pas étranger. Il a déjà effectué trois visites depuis mai 2012 dans le royaume, dont la dernière date de début octobre. Surtout les prises de positions de la diplomatie française dans la région (Syrie, Iran notamment) ont permis de réchauffer les relations très fraîches entre ces deux pays lors de la présidence de Nicolas Sarkozy.

Et selon des sources concordantes, les deux pays ont récemment entamé des négociations sur le projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à 10 milliards d'euros minimum - certains évoquent même des montants faramineux entre 15 et 20 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés par ce projet DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). C'est ODAS, en tant que maître d'œuvre, qui négocie pour le compte de l'Etat et des industriels avec Ryad. Bref, du lourd, du très lourd pour la France.

 

Une visite de François Hollande début 2014

Après avoir été repoussée à plusieurs reprises, la visite de François Hollande en Arabie Saoudite, est maintenant prévue fin 2013, voire au début 2014 en janvier ou février - la décision est encore en attente, l'agenda est compliqué. Elle pourrait provoquer un peu après ce voyage, voire pendant - mais ce n'est pas la coutume à Ryad - la signature d'un protocole d'accord (MoU) liant les deux pays sur Sawari 3, explique-t-on à "La Tribune". Le Chef de l'Etat a déjà fait en novembre 2012 une brève escale en Arabie Saoudite à Jeddah où il s'est entretenu avec le roi Abdallah.

C'est principalement le programme Sawari 3 qui sera poussé lors de la visite présidentielle, selon nos informations. Les groupes concernés tablent sur une conclusion rapide une fois le MoU signé. "Dans les six mois", espère une source proche du dossier. Et cette fois, "les industriels concernés sont unis" pour ce projet, explique-t-elle. "Il n'y a pas de snipers pour le faire dérailler". Pas comme pour le programme Mark 3 (Air defence de très courte portée) où Thales et MBDA/EADS se sont déchirés.

 

Ryad veut des sous-marins

Pour la France, c'est le contrat qui compte le plus actuellement en Arabie Saoudite, et au-delà... même si une commande de Rafale au Qatar et aux Emirats Arabes Unis fait également partie des objectifs prioritaires de Paris. On évoque pour l'Arabie Saoudite six frégates multimissions FREMM - dont trois exemplaires  pourraient être prélevées sur la commande nationale de onze FREMM destinée à la marine - et cinq à six sous-marins. Les frégates serviront en grande partie à patrouiller dans les eaux de la Mer rouge.

L'armée saoudienne, qui n'a jamais été équipée en sous-marins en dépit de plusieurs projets avortés, souhaite aujourd'hui créer une force sous-marine installée sur plusieurs bases. D'où les montants faramineux évoqués en raison des très nombreux travaux d'infrastructures. Sans oublier la formation des sous-mariniers. Très proche actuellement de l'Egypte, Ryad pourrait également faire appel à l'armée égyptienne bien entraînée pour utiliser ses équipements (Air, Mer, Terre) en cas de conflit contre l'Iran.

L'Allemagne, qui est également en embuscade pour ce mégacontrat, pourrait devoir renoncer en raison de son refus de livrer des armes à un Etat susceptible de remettre en cause la sécurité d'Israël. Une vente de chars Leopard 2A7 a été annulée sous la pression politique en Allemagne.

Un signal fort de Ryad pour la France

Un tel contrat s'il était signé entre la France et l'Arabie Saoudite serait un signal fort vis-à-vis de Paris, dont la ligne diplomatique (Syrie, Iran) est très appréciée à Ryad, et structurant pour la plupart des groupes d'armement français. Le prince héritier saoudien Salmane ben Abdel Aziz, qui est également ministre de la Défense, avait évoqué début octobre à Jeddah avec Jean-Yves Le Drian "les moyens de renforcer les relations bilatérales" ainsi que "les développements sur les scènes régionale et internationale".

Le contrat Sawari 3 pourrait compenser la faiblesse du budget de la défense français. Surtout les industriels tricolores reprendraient enfin pied en Arabie Saoudite où il ont été évincés peu à peu des forces armées, notamment dans l'armée de l'air. Ryad, autrefois vache à lait de l'industrie de défense française, était ces dernières années devenue une terre de mirages pour les groupes tricolores, qui allaient de frustrations en déceptions.

 

LEX, premier grand contrat depuis 1995

"La France n'a signé aucun grand contrat depuis 1995 depuis LEX (Life extension Sawari I, ndlr)", déplore un industriel. Et encore, il considère ce contrat modeste par rapport aux commandes engrangées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. "Ils ont raflé tous les contrats", poursuit-il. L'Arabie est le premier pays demandeur de matériels allemands  (plus d'un milliard d'euros de demandes d'autorisations export pour 2012, selon le rapport fédéral sur les exportations d'armement). C'est notamment le contrat de sécurité des frontières qui explique en très large partie ce montant. Enfin, la Grande-Bretagne a vendu 72 Eurofighter Typhoon après avoir éjecté Dassault Aviation du royaume avec le Tornado.

La roue semble avoir tourné depuis la signature à la fin de l'été du contrat LEX, qui porte sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers ravitailleurs de classe Boraida, mis en service en 1985-1986. Et l'Arabie Saoudite est plus considérée aujourd'hui comme une terre de reconquête. Ce que confirme un autre industriel tricolore. "Il faut reconquérir les parts de marché en Arabie Saoudite", explique-t-il.

 

Mark 3 toujours en attente

Un autre contrat est actuellement en attente de signature. Il s'agit du programme de défense aérienne (Mark 3), qui a été négocié avec Thales en vue de renouveler le système de défense aérienne Crotale (Air defence) du royaume. Au total, le contrat s'élèverait à 4 milliards d'euros, dont 2,5 milliards pour la première tranche. Le processus de signature par le ministre de la Défense saoudien (Moda), Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, qui était imminent au début de l'automne, semble aujourd'hui au mieux un peu ralenti.

Pourquoi ? Selon des sources concordantes, le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, chef des services de renseignements, est en train d'effectuer un audit sur toutes les négociations en cours et les contrats à la signature. "Ils sont en train de revoir leur politique d'acquisition pour optimiser leurs achats", assure un industriel. Notamment en raison de leurs relations actuelles très fraîches avec les États-Unis, précise-t-il. 

 

Le baroud d'honneur de MBDA/EADS ?

D'autres raisons complémentaires sont aussi évoquées pour expliquer cette absence de signature. Ce contrat ferait toujours l'objet d'une guerre franco-française en coulisse entre MBDA/EADS et Thales, d'un côté, et saoudo-saoudiennes d'un autre côté, assurent plusieurs connaisseurs de ce pays. Le missilier européen a toutefois déjà obtenu un contrat de 150 millions d'euros portant sur la livraison de missiles surface-air VL-Mica, un système de défense aérienne terrestre de courte portée, pour équiper la Garde nationale.

Mais la rencontre entre Jean-Yves Le Drian et le vice-ministre de la Défense saoudien, le prince Salman Bin Sultan Bin Abdelaziz Al Saoud, dimanche dernier lors du salon aéronautique, semble avoir été rassurante sur ce projet, selon nos informations. Le président François Hollande aimerait remercier le roi Abdallah lors de sa prochaine visite en Arabie Saoudite de la signature de Mark 3. D'où l'optimisme de l'Elysée pour ce programme.

 

Des satellites d'observation ?

DCNS a déjà obtenu un autre contrat de 150 millions d'euros pour la modernisation des frégates Sawari 2 dans le cadre d'un accord-cadre global. Un trépied qui lui a permis d'entamer les négociations sur Sawari 3.

Enfin, Paris négocie également avec Ryad des hélicoptères et de deux satellites d'observation, proposés conjointement comme aux Emirats Arabes Unis par Astrium et Thales Alenia Space. La filiale spatiale de Thales pourrait être cette fois le maître d'oeuvre de ce programme, selon nos informations. Les deux industriels proposeraient un satellite de type Pléiades, à l'image de leur récent succès à Abu Dhabi.

 

Et les Etats-Unis ?

Le royaume wahhabite, principal allié arabe des Etats-Unis, accuse Washington d'inaction dans la crise syrienne et s'inquiète de la main tendue par Barack Obama à l'Iran. Ryad reproche aussi à Washington d'avoir, par faiblesse, laissé Israël poursuivre sa politique de colonies de peuplement en Cisjordanie occupée, au détriment des Palestiniens. D'où les relations fraiches entre les partenaires.

Pour autant, tout ceci est relativisé avec le pragmatisme de Ryad. L'Arabie Saoudite a récemment saisi le Congrès américain d'une demande d'exportation pour plusieurs milliers de missiles et munitions de précision de toutes sortes, destinées à équiper ses F-15SA. Montant total estimé : environ 6,8 milliards de dollars. En mars 2012, Ryad avait commandé 84 F-15SA supplémentaires et avait demandé à moderniser en décembre 2011 70 F-15S en F-15SA. Soit près de 30 milliards de dollars. Sans oublier tout le reste Patriot, 36 hélicoptères AH-6i et 70 autres AH-64D...

Relire le premier volet, La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:30
Liban : opération logistique majeure pour la FCR

 

 

25/11/2013 Sources : EMA

 

Le 12 novembre 2013, les militaires français engagés dans le cadre de l’opération Daman ont participé à une vaste manœuvre logistique de relève de véhicules ainsi qu’au déchargement de « conteners »de fret en provenance de France par navire roulier.

 

Cette importante opération logistique, visant à relever le matériel du théâtre, a été pilotée par le centre de coordination interarmées des transports transits et mouvements (CCITTM) de l’état-major Soutien National France (SNF). Elle a mobilisé une cinquantaine de militaires de la FCR appartenant à l’unité multifonction logistique (UML), à l’unité de commandement et d’appui (UCA) et à la compagnie de maintenance adaptée au théâtre (CIMAT), ainsi que deux équipes cynophiles et leurs chiens. Le personnel du prestataire civil local, chargé d’assurer le post-acheminement des conteneurs vers Dayr Kifa 100 kilomètres au sud de Beyrouth, était également présent.

 

Toutes les opérations à bord du navire ont été effectuées sous la responsabilité de l’officier responsable d’affrété (ORA), renforcé pour l’occasion par une équipe de convoyeurs du 519egroupement de transbordement maritime de Toulon. En liaison avec l’ORA, le chef du CCITTM était responsable de la coordination des mouvements, ainsi que de la sécurité sur le port. Il disposait à cet effet d’une équipe chargée d’assurer la traçabilité du fret, d’un sous-officier « transit maritime » chargé de la partie administrative, d’une équipe cynophile pour contrôler les conteneurs, d’une équipe de soutien santé, d’un élément léger d’intervention et enfin d’un peloton de circulation routière chargé de l’appui aux mouvements des convois et des opérations sur le port.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

Liban : opération logistique majeure pour la FCRLiban : opération logistique majeure pour la FCR
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:55
La Loi de programmation et les crédits de la défense mardi devant l'Assemblée

 

 

24/11/2013 LesEchos.fr (AFP)

 

PARIS, 24 nov 2013 - "Sanctuarisé" selon le gouvernement, "menacé" pour l'opposition, le budget de la défense pour les cinq ans qui viennent sera au coeur de l'examen en 1ère lecture de la Loi de programmation militaire 2014-2019, à partir de mardi à l'Assemblée nationale.

 

Les députés tenteront de préserver les financements de la LPM, dont les recettes devraient être augmentées de plusieurs centaines de millions d'euros pour assurer le lancement des grands programmes d'équipement des armées.

 

Des débats qui s'annoncent plus difficiles que lors de l'examen du texte mi-octobre au Sénat.

 

Dès l'annonce du collectif budgétaire 2013, le 13 novembre, la défense a en effet été amputée de 650 millions d'euros de crédits d'équipement, dans le cadre de l'effort global d'économies. Le gouvernement s'est cependant engagé à déposer un amendement à la LPM pour garantir "les opérations d'investissement prévues", "qui témoignent de l'ambition portée pour notre outil de défense".

 

Environ 500 millions de recettes devraient donc venir s'ajouter pour compenser plus ou moins les coupes budgétaires. Sans cet apport, c'est l'équilibre même de la LPM qui serait compromis dès le départ.

 

"Un petit bricolage", selon l'UMP, "puisque le gouvernement a annoncé compenser cette perte sèche par 500 millions d'euros de recettes exceptionnelles supplémentaires pour 2014".

 

Le projet de loi prévoit déjà 1,76 milliard d'euros de ces recettes exceptionnelles (rex), liées à des ventes de biens immobiliers de la défense ou des fréquences hertziennes, en 2014. Des recettes dont le montant total s'élève à 6,1 milliards sur les cinq ans de la loi de programmation, et qui par le passé ont rarement été au rendez-vous.

 

Lors de l'examen du texte au Sénat, une autre piste de financement a été évoquée, la vente d'actifs de l'Etat dans l'industrie de défense. Hypothèse qui pourrait resurgir lors de la discussion à l'Assemblée.

 

34.000 postes supprimés en six ans

 

Les sénateurs ont également introduit dans le texte des clauses de sauvegarde pour garantir la compensation intégrale des crédits en cas de non réalisation des rex.

 

La LPM traduit sur le plan budgétaire les orientations du Livre blanc de la défense. Elle prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019. Avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5% du PIB, en légère progression ensuite.

 

Pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoit la suppression de 34.000 postes dans les armées en six ans, dont 7.881 en 2014. A l'horizon 2019, la défense devrait compter 242.000 personnes (militaires et civils). Les premières restructurations ont été annoncées cet automne, avec la dissolution de plusieurs régiments et unités dès 2014.

 

Face aux nouvelles menaces, la LPM met l'accent sur le renseignement, la cyberdéfense et les Forces spéciales (FS), qui gagneront un millier d'hommes. Le contrat opérationnel est lui revu à la baisse : les armées devront être en mesure de déployer 15.000 hommes en opérations extérieures, contre 30.000 précédemment.

 

Le LPM veut également préserver l'industrie de défense et ses 165.000 emplois directs en France. Elle prévoit l'acquisition d'une douzaine d'avions ravitailleurs multirôles (MRTT), 15 avions de transport militaire A400M, six frégates multi-missions (FREMM), et le renouvellement du parc de blindés de l'armée de terre (programme Scorpion).

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a dû batailler ferme pour préserver "l'équilibre fragile" de la loi face aux exigences de Bercy. Fort d'un vote favorable en 1ère lecture au Sénat, où des centristes de l'UDI-UC ont soutenu le texte, il peut compter sur le soutien des députés socialistes. Le projet de loi devrait être voté mercredi.

 

Le collectif budgétaire 2013 a par ailleurs dégagé 578 millions d'euros pour financer les opérations extérieures (opex) des armées, notamment l'intervention au Mali. Une compensation qui relève traditionnellement de la solidarité ministérielle et préserve les crédits de la défense.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
La coordination euro-méditerranéenne contre le terrorisme aérien

L'interception d'un avion civil Falcon par un Rafale, de l'armée de l'air dans le cadre de l'exercice «Circaète» 2013.

 

02 novembre 2013 Olivier Fourt / RFI

 

Cette semaine s'est déroulé un exercice de sûreté aérienne impliquant plusieurs partenaires de la France en Europe et en méditerranée. Un avion français simulant un appareil piraté, ou en difficulté, a décollé de Paris pour effectuer une boucle au sud-ouest de l'Europe afin de tester la coordination des forces aériennes françaises, espagnoles et portugaises. Dans le cadre de l'initiative de défense euro-méditerranéenne 5+5, l'avion s'est également rendu au-dessus du Maroc et de l'Algérie, dans une région qui pourrait être amenée à prendre des mesures de contre-terrorisme aérien en cas de détournement.

Reportage international 2.11sureté aérienne Europe-Magrhreb
(02:34)
 
 
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Des éléments du 2è régiment de dragons

Des éléments du 2è régiment de dragons

 

17 novembre 2013 Par Olivier Fourt

 

La lutte contre les armes nucléaires et chimiques n'appartient pas au passé. Principale menace durant la Guerre froide, elle prend aujourd'hui de nouvelles formes. En France un régiment spécialisé, le 2ème RD, s'est entraîné il y a quelques jours en Pologne avec ses partenaires de l'OTAN, dans le cadre de l'exercice Stead Fast Jazz.

Chronique Défense NRBC 17.11.13
(02:26)
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:30
La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

 

22/11/2013 Michel Cabirol, à Dubaï – LaTribune.fr

 

Les commandes d'avions civils ont atteint des records au salon de Dubaï. Mais de gros contrats militaires sont aussi en ligne de mire pour les industriels français dans le Golfe. Premier volet de cette enquête au Moyen-Orient : les bénéfices d'un réchauffement diplomatique.


 

Quand la diplomatie va, tout va... Notamment le business dans les pays du Golfe où la France, depuis ses prises de position diplomatiques successives sur la Libye, Mali, Syrie et Iran, jouit d'une bonne image dans les principales capitales de la région, Ryad, Doha et Abu Dhabi. "La politique française est bien perçue, confirme le PDG du missilier MBDA, Antoine Bouvier, qui a vu se succéder sur son stand l'essentiel de ses clients de la région. On sent que les prises de positions de la France sur la Syrie, l'Iran ont généré dans la région un climat positif". Le missilier européen (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) travaille actuellement sur plusieurs campagnes commerciales.

C'est donc un retour en grâce des groupes d'armement français après une longue parenthèse de près de cinq ans marquée par une certaine défiance vis-à-vis de la politique de Nicolas Sarkozy, notamment en Arabie Saoudite. Le Qatar, pourtant privilégié par l'ancien locataire de l'Elysée, n'avait toutefois pas sorti son chéquier pour s'offrir la technologie "made in France" en matière d'équipements militaires. Tout comme les Emirats Arabes Unis n'avaient pas non plus acheté le Rafale malgré la très (trop ?) forte insistance de Nicolas Sarkozy. Au point de se brouiller avec Abu Dhabi, qui a obtenu une base interarmes française sur son sol… sans aucune contrepartie pour Nicolas Sarkozy.

 

La qualité de la relation entre la France et le Golfe est excellente

"La qualité du climat politique entre la France et les pays de la région est excellente", assure également le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, qui dans le cadre de la vision stratégique Ambition 10 compte chercher la croissance du groupe en très grande partie dans les pays émergents. Et de rappeler que "sans un soutien politique, il est difficile de conclure" dans les pays du Golfe.

"La France est capable de proposer des partenariats stratégiques dans la région, elle en a la volonté, observe Antoine Bouvier. Les clients y sont également très favorables".

Ce que confirme Pascale Sourisse, en charge du développement de l'activité dans les pays émergents au sein de Thales, qui sillonne régulièrement cette région où le groupe a des enjeux commerciaux importants. "Nous sentons qu'il y a une bonne entente dans le cadre des campagnes commerciales entre le ministre français et ses homologues de la région. Il a réussi à instaurer des relations de confiance", explique-t-elle. Elle rappelle que "l'action étatique et l'action industrielle vont de pair" pour réussir. "La politique va avec les affaires", renchérit un autre industriel très présent dans la région.

 

Le travail de Jean-Yves Le Drian salué

Tout comme Antoine Bouvier, Jean-Bernard Lévy salue le travail approfondi du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sans qui deux contrats d'une valeur de 1 milliard d'euros (deux satellites espions et 17 radars GM 200) se seraient perdus dans les dunes des Emirats Arabes Unis. En janvier 2013 lors de la visite de François Hollande à Abu Dhabi, "on avait perdu la campagne Falcon Eye (deux satellites espions, ndlr)", se souvient-il.

"Le ministre est extrêmement présent sur les dossiers internationaux", constate également Antoine Bouvier. Le ministre était bien sûr présent dimanche au salon aéronautique de Dubaï. Son sixième voyage aux Emirats Arabes Unis ! "Il est aujourd'hui dans l'approfondissement de sa relation avec son homologue émirati et il est dans ce schéma-là avec ses homologues dans la région", explique-t-on au ministère.

 

L'armée française, une vitrine pour les industriels

Et puis les groupes de défense profitent également des succès opérationnels de l'armée française, qui est une excellente vitrine pour les matériels tricolores, notamment le Rafale. D'autant que le savoir-faire opérationnel des trois armées dans les conflits est de haut niveau. Ainsi, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, a passionné samedi dernier ses 32 homologues lors de la réunion traditionnelle des patrons des armées de l'air à la veille de l'ouverture du salon aéronautique de Dubaï.

La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

Son exposé portant sur les leçons des engagements récents de la France en Libye et au Mali, et en particulier de l'armée de l'air française, a été particulièrement écouté. Le général Mercier a montré que la France était capable de frapper extrêmement loin avec les Rafale dans un délai de préparation très court et dans des scénarios complexes. Ce que n'ont pu faire certains chefs d'états-majors concurrents, qui se sont limités à des présentations très générales.

 

Les Etats-Unis ne sont plus compris au Moyen Orient

Aujourd'hui étranglés par les budgets de défense de plus en plus contraints en Europe, les grands groupes français se pressent à nouveau avec beaucoup d'espoirs en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats Arabes Unis pour tenter de compenser à l'export le manque à gagner dans les pays matures, voire y trouver un peu de croissance. Et pourquoi pas le pactole. Car de grands contrats sont en jeu dans ces trois pays, notamment à court terme en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis. Notamment pour le Rafale au Qatar, puis aux Emirats Arabes Unis.

D'autant que la France profite d'une certaine incompréhension entre les Etats-Unis et les pays du Golfe.

"On sent bien qu'il y a un malaise entre ces pays et les Etats-Unis, explique-t-on à La Tribune. Les prises de positions américaines ne sont pas totalement comprises et appréciées".

Aux industriels français d'en profiter. Mais comme le rappelle un industriel, qui connait très bien la région,

"les Américains ne sont peut-être pas bien vus par les familles régnantes mais ils continuent de signer des très gros contrats. Les Britanniques et les Allemands raflent beaucoup de marchés. Nous les Français, nous devons cesser d'être romantiques, car ce qui compte c'est de gagner des contrats et non pas de participer ou d'être bien vus".

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:55
Le SGDSN recherche un conseiller aux "affaires transverses"

 

23.11.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Un emploi d'expert de haut niveau, classé en groupe I, est susceptible d'être vacant dans les services du Premier ministre. Le titulaire du poste exercera les fonctions de conseiller « affaires transverses » auprès du directeur des affaires internationales, stratégiques et technologiques au sein du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

 

Extrait de l'avis: "Le candidat, cadre de haut niveau, expérimenté, devra avoir exercé des responsabilités fonctionnelles et opérationnelles au sein des administrations en charge de la défense, de la sécurité nationale, des relations internationales et des exportations des matériels de guerre. Une excellente connaissance de l'ensemble de ces administrations, des recherches scientifiques et des projets technologiques intéressant la défense et la sécurité nationale et des enjeux industriels qui s'y rattachent, ainsi que des affaires internationales, en particulier européennes et transatlantiques, est indispensable. Une formation scientifique généraliste de haut niveau (ex. diplôme d'ingénieur) complétée par une expérience internationale et de management dans les domaines scientifiques et techniques est souhaitable. Un complément de formation en droit ou sciences politiques constituerait un atout supplémentaire. Une très grande disponibilité, un sens élevé des relations humaines et de la négociation, une capacité à représenter le SGDSN lors de réunions à haut niveau et à prendre en compte les enjeux stratégiques dans les dossiers techniques sont indispensables. La durée prévisible de cet emploi sera de trois ans."

 

L'avis intégral est à consulter ici.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:30
Nucléaire - L'Iran et les grandes puissances scellent un accord historique

 

 

25.11.2013 Romandie.com (AWP)

 

Genève (awp/afp) - L'Iran et les grandes puissances ont scellé dimanche un premier accord historique pour contenir le programme nucléaire de Téhéran, mais ont souligné qu'il ne s'agissait que d'une "première étape" franchie.

 

Après cinq jours d'âpres négociations, les grandes puissances et l'Iran ont annoncé un accord au terme duquel la république islamique acceptera de limiter son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions économiques, ouvrant une nouvelle période de pourparlers sur le fond pendant six mois.

 

Plus précisément l'accord prévoit que "sur le stock d'uranium existant enrichi à 20%, l'Iran en retiendra la moitié en oxyde d'uranium pour fabriquer du combustible destiné au (réacteur de recherche civil iranien) TRR. Il diluera le (stock) restant à 20% d'UF6 (hexafluorure d'uranium, un gaz qui alimente directement les centrifugeuses d'uranium) à moins de 5%".

 

De plus Téhéran s'engage à ne pas enrichir de l'uranium à plus de 5% pendant six mois et à ne pas se doter de nouveaux sites d'enrichissement.

 

SUCCÈS ET PREMIÈRE ÉTAPE IMPORTANTE

 

L'accord a été qualifié de "succès" par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei et de "première étape importante" par le président des Etats-Unis Barack Obama.

 

Le président français François Hollande y a vu "une étape vers l'arrêt du programme militaire nucléaire iranien".

 

Cet accord pourrait être "le début d'un accord historique pour les peuples et nations du Moyen-Orient et au-delà", a estimé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

 

"Une percée a été réalisée, mais seulement un premier pas sur un chemin long et difficile", a nuancé le président russe, Vladimir Poutine.

 

Dans le même sens le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré dimanche soir que "maintenant, la partie vraiment difficile commence". Tout juste arrivé de Genève à Londres il a précisé qu'il faudra faire "un effort pour obtenir un accord complet qui demandera d'énormes engagements en termes de vérification, de transparence et de responsabilité."

 

Ainsi le Congrès américain a déjà annoncé qu'il était favorable à de nouvelles sanctions renforcées contre l'Iran, sanctions qui n'entreraient en vigueur que si Téhéran ne respectait pas l'accord conclu à Genève. Selon le résumé d'un conseiller d'un sénateur américain, "les sanctions prendraient effet s'ils trichent ou si le démantèlement n'est pas entamé d'ici six mois".

 

L'accord constitue une avancée pour les experts car il établit une gamme plus importante de contraintes et vérifications sur le programme nucléaire iranien.

 

Selon Bruno Tertrais, de la Fondation pour la Recherche Stratégique, basée à Paris, "c'est un accord qui permet de gagner du temps, puisqu'une grande partie du programme nucléaire iranien va être gelé pour six mois".

 

Le texte laisse toutefois une part d'ambiguïté qui permet des interprétations divergentes.

 

D'un côté le président iranien Hassan Rohani a affirmé que "le droit à l'enrichissement d'uranium sur le sol iranien a été accepté". De l'autre, John Kerry a assuré au contraire que l'accord "ne dit pas que l'Iran a le droit à l'enrichissement, quoiqu'en disent certains commentaires en l'interprétant".

 

OBAMA ASSURE

 

"Ce que dit (le document), c'est que dans le cadre d'une solution complète, si nous atteignons le stade suivant de cette solution complète, l'Iran sera en mesure de jouir de ses droits fondamentaux à disposer de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, ce qui impliquera ce que nous appelons un programme d'enrichissement mutuellement défini et limité aux besoins pratiques", a expliqué le chef de la diplomatie britannique William Hague.

 

A Washington, le président Barack Obama a assuré que cet accord "barre le chemin le plus évident" de la république islamique vers une bombe atomique.

 

Il a pris soin de souligner les "énormes difficultés" persistant dans ce dossier qui empoisonne la communauté internationale depuis une décennie ajoutant que les sanctions "les plus sévères continueront d'être appliquées".

 

Les Occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de dissimuler un volet militaire derrière son programme civil, ce qu'il nie.

 

Cette question est au coeur des inquiétudes des pays occidentaux et d'Israël, qui craignent que l'uranium enrichi à 20% soit utilisé par l'Iran pour obtenir de l'uranium à 90% pour un usage militaire, malgré les dénégations de Téhéran.

 

L'Iran affirme que cet uranium est destiné à son réacteur de recherche et à des fins médicales.

 

M. Kerry a également voulu rassurer Israël, en affirmant qu'un accord nucléaire "complet rendra le monde (...), les partenaires de la région et l'allié Israël plus sûrs".

 

Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé "une erreur historique" après que son bureau a évoqué un "mauvais accord qui offre ce que l'Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d'une partie significative de son programme nucléaire".

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 12:55
3 lynxs anglais de la Royal Navy arrivent sur la base de l'aéronautique Navale de Lanvéoc

3 lynxs anglais de la Royal Navy arrivent sur la base de l'aéronautique Navale de Lanvéoc

22/11/2013 Marine nationale

 

Du lundi 18 novembre au vendredi 22 novembre 2013, un détachement d’hélicoptères Britanniques du 702 squadron de la RNAS YEOVILTON a opéré sur la base de l’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. Composé de trois Lynx MK 8, de quatre équipages et d’un échelon de soutien technique, le détachement de la Royal Navy a effectué des vols de navigation, sur terre et sur mer, ainsi que des missions d’entraînement élémentaire de lutte anti-surface. Avant son départ en patrouille avec l’un des Lynx, un AW 159 WILDCAT de l’escadron d’expérimentation 700W squadron a atterri sur la plateforme de la base de l’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic le vendredi 22 novembre. Il y a effectué un ravitaillement rotor tournant. Cette manipulation est très technique, puisque l’aéronef reste avec ses moteurs et équipements allumés pendant toute l’opération.

 

Ce «landaway», déploiement extérieur de la force,  concourt à la formation initiale de 3 équipages avant l’obtention de leur qualification opérationnelle pour de potentiels déploiements.

L'unité était composée de trois Lynx MK 8, de quatre équipages et d’un échelon de soutien technique

L'unité était composée de trois Lynx MK 8, de quatre équipages et d’un échelon de soutien technique

Cet entrainement opérationnel permet de former les jeunes pilotes de la Navy

Cet entrainement opérationnel permet de former les jeunes pilotes de la Navy

Un détachement britannique sur la BAN de Lanvéoc-Poulmic

Un détachement britannique sur la BAN de Lanvéoc-Poulmic

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 12:55
Innovation, recherche et technologie

22/11/2013 Ministère de la Défense

 

Le 21 novembre 2013, la Direction générale de l’armement (DGA) a organisé le deuxième forum innovation sur le campus de l’École polytechnique à Palaiseau. Cette manifestation constitue un lieu privilégié d'échanges et de rencontres entre les acteurs clés en matière de recherche et technologie. Présent, Jean-Yves Le Drian a fait un bilan sur le pacte Défense-PME.

 

L’École polytechnique à Palaiseau, lieu d’excellence scientifique, a accueilli le 21 novembre le deuxième forum innovation organisé par la Direction générale de l'armement (DGA). Autour de cette dernière, petites et moyennes entreprises (PME), entreprises de taille intermédiaire (ETI), laboratoires de recherche, universités, maîtres d'œuvre industriels et partenaires institutionnels de la Défense étaient réunis. 700 acteurs français du secteur recherche et technologie étaient ainsi présents.

 

Un village exposition, construit autour de neuf thèmes scientifiques et technologiques à caractère dual (civil et militaire) sur lesquels la DGA investit, a permis d'exposer une centaine de projets de recherche fondamentale. De nombreuses innovations inédites ont ainsi été présentées, comme le micro-drone qui roule et grimpe aux murs, le buggy volant (voir ci-dessous), la caméra qui voit en couleur aussi bien le jour que la nuit, ou encore le pansement bio-inspiré permettant de réparer les tissus. « Il faut constamment innover pour garder une longueur d’avance sur les théâtres d’opération et sur la scène internationale », explique Laurent Collet-Billon, délégué général pour l'armement. « Le ministère de la Défense est pleinement investi dans cette mission. Cette année, 270 projets nouveaux et 142 nouvelles thèses académiques ont été soutenus par la DGA et ses partenaires de la recherche. » 

 

 

Innovation, recherche et technologie

Après avoir visité les différents stands d'expositions et rencontré les entrepreneurs présents, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dressé le premier bilan du pacte Défense-PME, lancé un an auparavant. Cette initiative a introduit 40 mesures concrètes et immédiates pour favoriser le développement des 30 000  PME et ETI avec lesquelles le ministère de la Défense travaille. « Nous sommes déterminés à poursuivre les efforts que nous avons engagés, je crois que nous pouvons déjà nous féliciter des retombées très concrètes du Pacte Défense PME », a déclaré Jean-Yves Le Drian. Le projet de loi de programmation militaire 2014-2019, examiné à l’Assemblée nationale à partir du 26 novembre, prévoit ainsi 4,4 Mds€ courants pour des travaux de recherche technologique et d’innovation confiés aux laboratoires et à l’industrie. « C’est une priorité que j’ai fixée, a ajouté le ministre, ces sommes bénéficieront dans les prochaines années à la préparation du renouvellement des deux composantes de la dissuasion, à la préparation du système de combat aérien futur et des prochaines générations de missiles, ainsi qu'à la montée en puissance des travaux sur la cyberdéfense. »

 

Le buggy volant - Pégase

La star de ce forum a été sans conteste ce buggy volant - Pégase. Ce véhicule biplace tout terrain a été conçu pour rouler sur la voie publique et voler dans la catégorie ULM suivant les homologations européennes. Il est capable se déplacer rapidement sur terre ou dans les airs, de manière autonome et en toutes circonstances (franchissement de coupures sèches ou humides, manque d’infrastructures routières, séisme, catastrophe naturelle). Pouvant décoller très rapidement, il peut rouler à plus de 100 km/h sur route et voler à 80 km/h dans les airs. Soutenu et financé par la DGA, ce véhicule développé par la société Vaylon, a été conçu avec au concours des forces spéciales. Il leur permettra de réaliser des missions d’infiltration, de sauvetage ou encore de renseignement.Les premiers essais en vol auront lieu début 2014.

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 12:45
Le 13e RG en stage de fouille opérationnelle

La 2e compagnie de combat du 13e RG lors de leur fouille opérationnelle de contrôle - Crédits : CCH Cabre/13RG

 

22/11/2013 Armée de Terre

 

Du 13 au 21 novembre 2013, la 2e compagnie de combat du 13e régiment du génie (13e RG) a suivi une instruction spécifique sur la fouille opérationnelle complémentaire (FOC), dans le cadre de sa future projection au Mali, en juin 2014.

 

Dispensé par les formateurs du centre interarmées MUNEX (CIAM) de Montreuil-Juigné (Maine-et-Loire), ce stage avait pour objectif de faire acquérir aux sapeurs du 13 les procédures nécessaires à la réalisation des missions de fouilles opérationnelles complémentaire. L’exercice s’est déroulé sur le camp militaire de Valdahon (Doubs).

 

La FOC se décline en trois dominantes :

- La fouille d’itinéraires (engins explosifs improvisés) ;

- La fouille d’habitations occupées (cache d’armes, ordinateur, renseignements… en intérieur) ;

- La fouille en zone ouverte (armement, munitions… en extérieur).

 

Pour chacune, les « éléphants de la 2 » ont suivi la théorie, effectué un exercice guidé, puis procédé à la restitution globale. « Ce stage nous a permis d’apprendre à travailler de façon  autonome, car chaque binôme de fouille doit respecter des procédures et être méthodique afin d’être performant et de participer activement à l’accomplissement de la mission. Grâce aux instructeurs, nous avons pu appréhender des techniques nous garantissant une efficacité en toute sécurité, notamment avec du matériel spécifique » soulignent les sapeurs de 1re classe Ciupa et Seguela, binôme de fouille de la 2e CCG.

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 12:55
Entraînement CUTAWAY, préparation d'un plongeur scaphandre pour inertvention sur fût chimique

Entraînement CUTAWAY, préparation d'un plongeur scaphandre pour inertvention sur fût chimique

 

22/11/2013 Marine nationale

 

La rade de Brest vient d’accueillir, du 18 au 22 novembre 2013, la deuxième édition de l’exercice de guerre des mines « Cut Away ». Principale nouveauté de cette édition, la présence d’équipes américaines et britanniques aux côtés des acteurs français de la guerre des mines.

 

Cet entraînement multilatéral avait pour scénario la sécurisation d’un port de commerce majeur et le rétablissement du trafic maritime d’un pays ami en période post-conflit. A la mer, le bâtiment de base des plongeurs démineurs Styx a notamment mis en oeuvre à plusieurs reprises des robots d’intervention anti-sous-marine (Véhicule sous marin autonome ou AUV). Ainsi les sonars du Remus britannique ont quadrillé pendant plusieurs heures de vastes zones, balayant les fonds sous-marins à la recherche de dangers potentiels. Ces appareils sans fil sont programmés pour effectuer un parcours donné et enregistrer tout au long de ce quadrillage les données recueillies par leur sonar. Ils permettent de couvrir une plus grande surface que les plongeurs, garantissent un gain de temps substantiel et offrent une moindre exposition du personnel à la menace. Les hommes du groupement des plongeurs démineurs de l’Atlantique ont ainsi découvert, investigué et neutralisé la mine et des fûts chimiques fictifs mouillés pour les besoins de l’exercice. A terre, un état-major opérationnel était également déployé sur l’enceinte de l’école navale pour coordonner l’ensemble des activités terrestres et côtières. Les équipes cynophiles et les binômes de plongeurs se sont mobilisés pour détecter toute forme de menace sur la bande littorale, sécuriser les quais et les bassins comme les coques des bâtiments de la force. Les équipes de neutralisation d’explosifs ont également été hélitreuillées ou envoyées à bord de semi-rigides pour effectuer diverses interventions : libération d’otage, neutralisation de véhicules piégés…

 

Entraînement CUTAWAY, plongeurs britaniques

Entraînement CUTAWAY, plongeurs britaniques

« L’objectif d’un entraînement de ce type est de proposer des situations réalistes, très proches de ce que rencontrent ces équipes sur les théâtres d’opérations dans lesquels nous opérons. Le fait de travailler avec nos alliés américains et britanniques nous permet de confronter nos méthodes et nos savoirs faires pour être encore plus facilement intéropérables en cas d’intervention conjointe. La maîtrise de ce domaine de lutte est incontournable, notamment dans les opérations amphibie qui exigent la sécurisation des zones d’intervention », commente le capitaine de vaisseau Jean-Christophe Olieric, commandant l’état-major de la guerre des mines, qui coordonne l’exercice.

 

« La barrière de la langue n’est pas un problème », estime pour sa part le lieutenant de vaisseau Nathan Isaacs, commandant la Fleet diving unit 3, unité spécialisée dans la récupération de mines inconnues. « Quel que soit le lieu où nous devons intervenir dans le monde, nous sommes confrontés aux mêmes menaces et disposons de méthodes d’intervention et de procédures assez proches. C’est motivant de nous entraîner ensemble, de partager nos retours d’expérience et de trouver conjointement des solutions aux situations que l’exercice nous propose ».

Entraînement CUTAWAY, inspection d'une plage

Entraînement CUTAWAY, inspection d'une plage

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 12:55
SPRAT - 100% français

22.11.2013 Armée de Terre

 

700 chevaux sous le capot. Une Porsche ? Une Lamborghini ? Non, le SPRAT ! Ce véhicule militaire 100% français est unique au monde. Aussi à l'aise sur les pavés des Champs Elysées le 14 juillet que dans la boue des campagnes Alsaciennes. Moins de 5 minutes pour déployer un pont d'assaut de 24 mètres. Déconseillé pour les créneaux... mais indispensable à l'armée de Terre.*

 

Reportage photos de I. Héliès/Armée de Terre

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