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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:55
Général Irastorza : “Comprendre et honorer ceux de 14”

Général Irastorza : "Pour nous qui vivons en paix dans un monde bien instable, cette commémoration doit être un appel à la vigilance."

 

20 Novembre 2013 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Interview. Ancien chef d’état-major de l’armée de terre, Elrick Irastorza préside la Mission du centenaire. Il précise l’esprit et les grandes lignes des commémorations de la Grande Guerre.


 

Quel est l’enjeu majeur de ce centenaire ?

Depuis la disparition du dernier poilu, la mémoire du conflit couve toujours sous la cendre. D’où l’idée de faire directement contribuer les Français à une grande dynamique mémorielle structurée autour de deux verbes : comprendre comment on en est arrivé là, comment on a pu supporter tout cela cinquante-deux mois durant ; honorer tous les morts de cette sanglante effusion. La Grande Guerre fut une rupture brutale et une épreuve. Pour nous qui vivons en paix dans un monde pourtant bien instable, cette commémoration doit être un appel à la vigilance.

Aux lendemains de la bataille de la Marne, le général Foch, commandant la IXe armée, à qui son entourage proposait de porter un toast à la victoire, rétorqua : « Non, il y a eu trop de morts. » Il ne sait pas encore que son fils et son premier gendre viennent d’être tués le même jour. Son second gendre, gazé, lui survivra quelques jours seulement. Ce sera le lot de milliers de familles. Il n’y a donc rien à fêter, juste se souvenir pour mieux préparer l’avenir.

L’agenda 2014-2018 est-il déjà établi ?

L’année 2014 sera une grande année mémorielle à finalité pédagogique couvrant l’ensemble du conflit. Un millier de projets labellisés émanant de tout le territoire et de l’étranger en constitueront le coeur. Une seconde vague de projets est en cours d’élaboration et de labellisation. Pour 2014, le président de la République a retenu quatre grands rendez-vous : le 14 Juillet, qui rassemblera à Paris les délégations de 72 pays ; le week-end du 3 août, date de l’entrée en guerre ; le 12 septembre, pour la commémoration de la bataille de la Marne ; le 11 Novembre, afin de rendre un hommage appuyé, à Notre- Dame-de-Lorette, aux 600 0000 morts, toutes nations confondues, des batailles d’Artois.

Après 2014, le cycle commémoratif renouera avec une itinérance régionale jalonnée par les grands rendez-vous chronologiques : l’Artois, la Champagne et les contreforts vosgiens en 2015, la Somme et Verdun en 2016, le Chemin des Dames et l’arrivée des Américains en 2017, la seconde bataille de la Marne et les ultimes offensives en 2018.

Comment sera abordé le problème des fusillés ?

Le rapport du Pr Antoine Prost est un premier pas vers l’effort de compréhension que le président de la République appelle de ses voeux. Il trouvera son prolongement dans la création d’un espace dédié au musée de l’Armée et la mise en ligne des archives. Il appartiendra ensuite à chacun de cheminer sur la voie du pardon, en son âme et conscience, fût-ce au cas par cas.

Les civils de l’arrière-front seront-ils associés à l’hommage rendu aux soldats ?

« Debout donc femmes françaises, jeunes filles et fils de la Patrie ! Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur le champ de bataille… Il n’y a pas dans ces heures graves de labeur infime, tout est grand qui sert le pays. » Cet appel vibrant et entendu du président du Conseil René Viviani, dès le 2 août 1914, nous fait obligation de rendre un hommage particulier à “celles de 14” qui permirent la victoire de “ceux de 14” et aux 700 000 veuves et au million d’orphelins qui durent affronter, seuls, l’après-guerre.

Quelle est la place faite aux ressortissants de l’ex-empire français ?

Ce sont les tirailleurs et les zouaves de la division marocaine du général Humbert, aux côtés du 77e régiment d’infanterie, qui reprennent la crête de Mondement, le 9 septembre. La bataille de la Marne vient de basculer. Il faut nous souvenir qu’ils furent de toutes les batailles : 75 000 d’entre eux y laissèrent leur vie. Leurs descendants doivent en avoir une légitime fierté.

Comment ce centenaire sera-t-il financé ?

L’État financera la totalité des événements régaliens. Pour soutenir les projets labellisés, la Mission du centenaire est dotée d’un fonds d’initiative de 7 millions d’euros, dont 5 abondés par recours au mécénat et aux dons dans les conditions de défiscalisation actuellement en vigueur. Les attentes sont fortes chez les porteurs de projets, passeurs de mémoire qu’il ne faudrait pas décevoir.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:50
Kosovo : déploiement de l’EEI à Camp Cabra

 

20/11/2013 Sources : EMA

 

Le 10 novembre 2013, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français relevé le contingent américain sur le camp de cabra (Camp Cabra).

 

Situé au nord du Kosovo, dans une enclave serbe, ce camp accueillera les militaires français jusqu’au début du mois de décembre, afin de couvrir la période des élections municipales.

 

Après un premier tour qui s’est tenu le 3 novembre, le second tour des élections sera organisé le 1e décembre. Il s’agit des premières élections municipales sur l’ensemble du territoire du Kosovo.

 

L’EEI est armé par trois pelotons à « Camp Cabra ». Les militaires effectuent chaque jour des patrouilles, en véhicule ou à pied. Un peloton est plus particulièrement dédié à la « force protection ». Il a pour mission, 24h/24, de réagir à toute demande de la KFOR, une rotation de cette alerte étant assurée tous les trois jours. Un second peloton est stationné sur un checkpoint et réalise des patrouilles quotidiennes. Enfin, le dernier peloton est maintenu en quick reaction force (QRF), afin d’être prêt en mesure de renforcer le dispositif. Il réalise également diverses améliorations sur les installations du camp.

 

Dans le cadre de son mandat de la KFOR, l’EEI, participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : déploiement de l’EEI à Camp Cabra
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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:45
photo JJ Chatard DICoD

photo JJ Chatard DICoD

 

20/11/2013 Opérations

 

Le Groupement tactique interarmées (GTIA) Vercors a réalisé sa mise en condition opérationnelle au centre d’entrainement au combat (Centac) de Mailly-le-camp, avant sa  projection au Mali en 2014. Le groupement est principalement armé par le 7e bataillon de chasseurs alpins et la 27e brigade d’infanterie de montagne. Images du 11 au 14 novembre 2013.

 

Reportage photos au Centac.

Cartographie électronique du système Félin. photo JJ Chatard DICoD

Cartographie électronique du système Félin. photo JJ Chatard DICoD

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 12:30
OEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’Aden

 

20/11/2013 Sources : EMA

 

Du 5 au 8 novembre 2013, la FLF (frégate type La Fayette) Aconit, engagée au sein de la force navale de l’opération de contre-terrorisme Enduring freedom (OEF), la Combined Task Force 150 (CTF 150), a mené un entrainement opérationnel dans le golfe d’Aden.

 

Durant ces quatre jours, la frégate Aconit était à la tête d’un groupe composé de la frégate canadienne HMCS Toronto, de la frégate australienne HMAS Melbourne et de deux patrouilleurs yéménites. L’objectif de cet entraînement était de poursuivre la coopération avec la marine et les garde-côtes yéménites aux abords du détroit de Bab-el-Mandeb.

 

Les marines engagées ont partagé leurs expériences et renforcé leur interopérabilité au cours d’exercices divers : ravitaillement à la mer, exercice de lutte anti-aérienne, exercice de sauvetage en mer.

 

La coopération avec la marine yéménite s’est quant à elle concentrée sur la problématique de la lutte anti-terroriste et de la lutte contre le narco trafic.

 

L’Aconit a effectué au cours de cet entraînement une courte escale au Yémen. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de l’action diplomatique française dans cette partie du monde.

 

L’Aconit est engagée dans l’opération Enduring Freedom de lutte antiterroriste depuis le 20 septembre 2013. Depuis 2001, la France participe à cette opération qui vise à suivre les mouvements maritimes dans une zone allant de la corne d’Afrique au golfe arabo-persique, afin de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien.

 

Les bâtiments français engagés dans cette opération conduisent également des entraînements et des manœuvres avec nos partenaires et alliés présents dans la zone pour renforcer l’interopérabilité de nos forces.

OEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’AdenOEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’Aden
OEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’AdenOEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’AdenOEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’Aden
OEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’AdenOEF : entraînement opérationnel dans le golfe d’Aden
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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 11:50
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

20/11/2013 par Julien Ponthus - Le Point.fr (Reuters)

 

PARIS (Reuters) - François Hollande tentera mercredi de profiter du sommet franco-italien et de sa proximité avec le président du Conseil italien Enrico Letta pour bâtir des positions communes, notamment sur l'Europe de la Défense, thème du sommet européen de décembre.

 

Le président français sera accompagné à Rome par Jean-Marc Ayrault et 11 ministres, dont ceux des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, qui tiendront un conseil franco-italien séparé de défense et de sécurité.

 

Paris et Rome ont déjà pris date pour le projet européen de nouvelle génération de drones MALE (moyenne altitude-longue distance) à l'horizon 2020 grâce à l'union de Dassault Aviation, d'EADS et du groupe italien Finmeccanica.

 

"Il faut s'assurer que la prochaine génération de drones soit européenne", dit-on à l'Elysée, après que la décision de la France de commander des drones de surveillance Reaper au groupe américain General Atomics a mis au jour les lacunes de l'industrie européenne dans ce type d'armement.

 

Le recours aux drones de surveillance s'est fortement accru ces dernières années sur les théâtres d'opérations militaires tels que l'Afghanistan, la Libye ou le Mali mais l'Europe veut aussi s'en doter pour surveiller ses propres frontières.

 

En première ligne pour la gestion des réfugiés clandestins, l'Italie a demandé au Conseil européen de se saisir de la question pour prévenir de nouvelles crises liées à l'arrivée sur les côtes de l'île de Lampedusa de milliers de migrants.

 

Le Conseil européen de décembre se penchera sur la question d'augmenter les moyens de l'agence Frontex et du système Eurosur, une demande qui devrait être appuyée par Paris qui a déjà accepté de prendre "sa part du fardeau".

 

François Hollande et Enrico Letta doivent aussi se pencher sur la volonté exprimée par les Européens de procéder à l'achat groupé de ravitailleurs en vol, de développer un système commun de satellites de communication et de lutter contre le cyber-espionnage qui avait bouleversé l'agenda européen en octobre.

 

Suite de l’article

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:55
Sabres et casoars pour 273 élèves des écoles de Coëtquidan


20.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Actualité coëtquidantesque ce matin sur Lignes de défense: après l'annonce d'un Jeudi de la Défense costarmoricain, voici quelques photos de la traditionnelle cérémonie "sabres et casoars" qui s’est déroulée le 16 novembre 2013 aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. 

Cette cérémonie marque l'entrée dans la communauté des officiers par la remise des sabres et dans la communauté des saint-cyriens par la remise des casoars.

sabre.jpg

Les 102 élèves-officiers de la 53e promotion de l’école militaire interarmes ont ainsi reçu leurs sabres des mains de leurs parrains avant d’entonner avec eux le chant traditionnel de l’école militaire interarmes: "La Prière".

casoar.jpg

Les 13 officiers sur titre du premier bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 158 élèves-officiers, français et étrangers, du troisième bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr ont quant à eux reçu leur casoar des mains de leurs anciens de la promotion "Lieutenants Thomazo".

Les trois batillons réunis ont ensuite chanté ensemble le chant de tradition de saint-Cyr : « la galette ».

Prochain rendez-vous le 30 novembre pour le 2s

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:55
Renault unveils new tactical command vehicle

 

VILLEPINTE, France, Nov. 19 (UPI)

 

Renault Trucks Defense and Thales have unveiled a new version of the MIDS tactical command post vehicle for use in public order and internal security missions.

 

The 4x4 or 4x2 armored vehicle, which can carry as many as 12 people, features a suite of communications and command systems, including satellite communications for real-time, centralized communications. It also has three workstations, incorporates perimeter video-surveillance sub-systems, a miniature unmanned aerial vehicle and an observation camera.

 

Armament includes 5.56 and 7.62mm weapon systems and a smoke grenade launcher.

 

"The vehicle is very mobile and well protected, allowing the crew to monitor an event and/or crisis continuously in complete safety," Renault Trucks Defense said. "The Battlenet Inside network seamlessly integrates all the systems to bring real-time on-screen information to the vehicle's driver and commander."

 

Renault said the vehicle's armoring provides protection from 7.62mm ammunition.

 

Renault Defense Trucks and Thales presented the modernized truck at the Milipol exhibition in Paris.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:55
L’Aquitaine à quai suite à un problème d’échappement

 

20 novembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

La première frégate multi-missions française a été contrainte d’interrompre son programme d’essais et d’entrainement suite à un problème technique. L’Aquitaine, qui n’a semble-t-il pas quitté son quai toulonnais depuis deux semaines, rencontre un souci sur le système d’échappement des moteurs diesels logés dans un compartiment situé à l’avant du bateau. Des machines qui ne sont pas, contrairement aux deux autres diesels alternateurs installés dans un second compartiment, à l’arrière, reliées à une cheminée.

 

Référence : Mer & marine

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:55
FDA Forbin type Horizon photo Marine nationale

FDA Forbin type Horizon photo Marine nationale

 

20 novembre 2013 Portail des Sous-Marins

 

Pour la première fois, une frégate de défense aérienne du type Horizon va accompagner le porte-avions français lors de son prochain déploiement vers l’océan Indien. C’est le Forbin qui suivra le Charles de Gaulle, le Chevalier Paul étant rentré récemment à Toulon après quatre mois de mission en Méditerranée orientale.

 

Référence : Mer & marine

Le Forbin accompagnera le Charles de Gaulle en océan Indien
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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:45
U.N. preparing for possible Central African Republic peacekeeping force

 

19 November 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The United Nations is preparing to possibly deploy peacekeepers to Central African Republic, but if the crisis there worsens quickly before such a force is ready, it could redeploy troops from nearby U.N. missions, U.N. chief Ban Ki-moon said on Monday.

 

The landlocked, mineral-rich nation of 4.6 million people has slipped into chaos since northern Seleka rebels seized the capital, Bangui, in March and ousted President Francois Bozize. Rights groups say both sides may have committed war crimes.

 

There is currently a 2,500-strong regional peacekeeping force in Central African Republic that was deployed by the Economic Community of Central African States. Ban said the African Union is due to take charge of that force in December and boost its size to 3,600 troops.

 

Ban said the African Union and the Economic Community of Central African States have signaled their support for eventually transforming the African Union force into a U.N. peacekeeping operation, but not in the immediate future as they want a chance to try and combat the crisis first.

 

"I have instructed the (U.N.) Secretariat to prepare plans accordingly, pending a decision of the Security Council," Ban wrote in a report to the 15-member U.N. Security Council.

 

"Should there be a precipitous deterioration in the situation in the Central African Republic, the United Nations could also respond on an emergency basis, once authorized by the Security Council and the relevant troop-contributing countries, by drawing on assets as well as troops from neighboring peacekeeping missions," he said.

 

Central African Republic is rich in gold, diamonds and uranium, but decades of instability and the spillover from conflicts in its larger neighbors have left the country mired in cycles of crises.

 

Senior U.N. officials have warned that Central African Republic is at risk of spiraling into genocide, as armed groups incite Christians and Muslims against each other in the virtually lawless country.

 

"While the conflict was not, at its origin, a religious or ethnic one, the increasing attacks and indiscriminate retaliations have created a climate of deep suspicion between Christians and Muslims in some areas of the country," Ban said.

 

"Further tensions between communities, including through the political manipulation of these fears, might well lead to uncontrollable sectarian violence with untold consequences for the country, the sub-region and beyond," he said.

 

RESPONSIBILITY TO ACT

 

Ban said the African force, which has been mandated by the African Union for six months, faces significant operational challenges and will need a lot of external support.

 

He presented four support options in his report, ranging from financial and logistical support for an African mission from individual countries and regional organizations to a comprehensive U.N. support package funded through assessed contributions.

 

A fifth option presented was the transformation of the African force into a full-scale U.N. peacekeeping mission. Ban said such a force would have an initial strength of 6,000 troops with the option of increasing that to 9,000 if the situation worsened. The force would also include 1,700 police.

 

"The United Nations force operate under robust rules of engagement with a mandate to use all necessary means to deny armed groups freedom of movement and access to the major cities," Ban said.

 

But he added that a number of conditions would need to be in place for a U.N. peacekeeping mission to be deployed, including the political framework for a transition and for the transitional government to distinguish between forces who represent the state and those who do not.

 

French diplomats, speaking on condition of anonymity, said they planned to propose in December a U.N. Security Council resolution - based on Ban's report - to provide support for the African Union peacekeeping force.

 

Security Council diplomats, speaking on condition of anonymity, said a final decision on whether to deploy a new U.N. peacekeeping force in Africa would not be made until after the African Union troops have a chance to try and pacify the situation in Central African Republic.

 

"Member States of the United Nations now have the opportunity, and I firmly believe the responsibility, to prevent what has the high potential to result in widespread atrocities," Ban said.

 

"On the basis of the options presented in this report, I call on the Council to authorize immediate and collective action to protect the civilian population from further violence and attacks," he wrote.

 

The Security Council last month approved a proposal by Ban to send 560 military personnel to Central African Republic to guard the U.N. Integrated Peacebuilding Office, a political mission known as BINUCA.

 

France has a small force in Bangui securing the airport and its local interests. French diplomatic sources have said France would be ready to provide logistical support and increase its troop numbers to between 700 and 1,200 if needed.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 18:55
Les premiers MPCV de MBDA en sortie de l'usine de Bourges.

Les premiers MPCV de MBDA en sortie de l'usine de Bourges.

 

19 novembre, 2013 ForcesOperations-Blog.com

 

Le contrat avait été signé en novembre 2011 et les premiers véhicules sont à présent terminés, prêts à être livrés. Les MPCV (Multi Purpose Combat Vehicle) sortis d’usine à Bourges ne sont en fait que la tête de série d’une commande plus large dont l’essentiel sera assemblée directement dans le pays client. MBDA ne le cite pas mais il s’agirait selon notre confrère Defense Update de la Garde Nationale d’Arabie Saoudite, qui avait commandé 68 porteurs en 2011 au groupe Lohr.

 

Le MPCV a été développé en coopération avec Rheinmetall Defence Electronics (RDE) avec comme première application la défense sol-air rapprochée. Le véhicule emporte une tourelle motorisée et stabilisée, équipée de capteurs optroniques, d’un canon automatique et de quatre missiles Mistral 2 prêts au tir, complétés par quatre autres missiles stockés à bord du véhicule pour recomplétement. Le missile Mistral est un best-seller de MBDA, ayant été produit à plus de 17000 exemplaires dans ses différentes versions et vendu à 28 pays différents.

 

« Financé sur fonds propres, le MPCV a été développé en quatre ans rappelait Antoine Bouvier, PDG de MBDA à l’occasion de la sortie du véhicule. Puis il a fallu moins de trois ans après la signature du premier contrat pour intégrer les systèmes sur un véhicule choisi par le client final, livrer l’ensemble à la date convenue et mettre en œuvre un transfert de technologie au terme duquel le client pourra maintenir ses matériels en condition opérationnelle de manière totalement autonome. »

 

MBDA livre ses premiers MPCV en configuration sol-air.

Cette première version étant désormais en production, MBDA s’apprête maintenant à développer une version du MPCV équipé du MMP (Missile Moyenne Portée) pour le combat terrestre, également en cours de développement chez le missilier.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:55
Quel bilan pour le Comité pour les Métaux Stratégiques ?

04.11.2013 Tristan Barbagelata - Portail de l'I.E.

 

Consciente des enjeux liés aux approvisionnement en matières premières critiques, la France s'est dotée en 2011 d'un Comité pour les Métaux Stratégiques. Après trois ans d'existence, il est temps de dresser un premier bilan de son action.

 

Sa création

Le Comité pour les Métaux Stratégiques (COMES) est créé par décret le 26 Janvier 2011. Il a pour mission d’assister le Ministre de l’Industrie dans la création d’une véritable politique de gestions des ressources stratégiques et d’aider à l’établissement d’un plan de sécurisation des approvisionnements.

La création du COMES fait suite à l’établissement d’un constat simple :

  • La France est très largement exposée du fait d’une dépendance élevée aux matières premières et particulièrement aux métaux dits « stratégiques » ;
  • Il s’agit de métaux pas ou peu substituables ;
  • leurs réserves sont très concentrées (exploitation par peu d’entreprises ou de pays producteurs) ;
  • La pression sur ces métaux augmente car ces métaux sont utilisés dans des industries de pointe, considérées comme stratégiques ;
  • La demande des Pays Emergents augmente ;
  • Le taux de présence de ces métaux dans les produits finis est en constante augmentation ;
  • Leur taux de recyclage est largement insuffisant.

 

Les acteurs du COMES

Le COMES regroupe les plus grands acteurs géologiques et industriels français autour de la problématique des matières premières.

L’acteur principal du COMES reste le Bureau des Recherches Minéralogiques et Minières (BRGM) a été créé en 1959 pour devenir le principal service géologique français auquel plusieurs missions ont été données parmi lesquelles la recherche scientifique, le soutien aux politiques publiques ou encore la sécurité minière.

D’autres acteurs participent également au COMES comme la Direction Générale de la Compétitivité des Industries et des Services (DGCIS), le GIFAS, syndicat d’acteurs du secteur aéronautique, et l’IFREMER, responsable de l’exploitation des fonds marins.

On note également de grands acteurs industriels et miniers comme Eramet, Renault, Areva, Rhodia, Solvay, tous directement ou indirectement concernés par les enjeux liés aux métaux stratégiques.

 

Les champs d’action

Le COMES comporte quatre champs de travail bien distincts. Ils représentent les quatre axes de l’action française en ce qui concerne les matières premières.

  • « l’identification et l’évaluation des besoins de l’industrie française » : en amont de toute tentative d’établir une politique ou une stratégie concernant les matières premières, il est absolument primordial de comprendre où se situent les enjeux et quels seront les besoins à venir pour l’industrie française ;
  • « les ressources disponibles » : la disponibilité des ressources conditionne toute action stratégique puisqu’il faut pouvoir évaluer les ressources disponibles, leur volume et bien entendu leur risque associés (concentration des ressources sur un territoire, stabilité politique des pays producteurs). Ceci est possible grâce notamment au travail du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) ;
  • « le développement des économies de matières premières et la problématique du recyclage » :   la problématique des économies de matières premières et du recyclage de ces dernières est une conséquence directe de la volatilité des marchés ;
  • « les relations internationales liées aux ressources minérales » : les relations internationales restent un facteur majeur du marché des matières premières qui n’est pas seulement régulé par le simple jeu économique. La sécurisation des approvisionnements de la France passe donc par des relations diplomatiques et économiques saines avec nos partenaires commerciaux.

 

Après près de 3 ans d’existence, qu’en est-il du bilan du COMES ?

Même s’il peut paraître prématuré de dresser un bilan du COMES après un peu moins de trois ans d’existence, l’urgence de la situation pour l’industrie française nécessite des actions rapides. Quelles sont-elles ?

Tout d’abord, il faut savoir que le COMES a été impliqué dans nombres d’actions concernant l’ouverture de la problématique des matières premières au monde de l’entreprise. Ainsi, le COMES a participé à la création du site minéralinfo.fr qui sert de base de données sur les ressources minérales non-énergétiques. Ce site a pour mission de vulgariser la connaissance sur le sujet des matières minérales.

Autre développement intéressant, le COMES a pris part à l’établissement d’un outil de diagnostic à destination des industriels. Cet outil, disponible sur le site de la Direction Générale de la Compétitivité des Industries et des Services(DGCIS), permet de calculer un indice de sécurité des approvisionnements en fonction des ressources concernées, de leurs volumes ou encore de leur(s) provenance(s). Gratuit, l’outil d’autodiagnostic permettra à certains de réorienter leurs approvisionnements vers des voies plus sûres et à d’autres de se rendre compte de la fragilité de la position de l’industrie française (et plus généralement européenne).

De plus, lors du colloque du 16 octobre 2012, Mr Bersani, Secrétaire Général du COMES, note que les coopérations industrielles progressent et que les programmes de réduction des besoins se multiplient. Quant aux capacités d’extractions françaises, le BRGM et l’IFREMER se penchent de plus en plus sur la viabilité des gisements de nodules polymétalliques. Il existe également en parallèle des projets d’extraction de terres rares au Kazakhstan en collaboration avec le BRGM.

Si le COMES n’en est qu’à ses débuts, sa création apparait comme nécessaire et ses travaux encourageants. D’une part car elle formalise une prise de conscience primordiale : celle des enjeux inhérents aux voies d’approvisionnements des métaux stratégiques. D’autre part car le COMES a su cibler les questions urgentes et a su faire développer des actions intéressantes notamment auprès du monde de l’entreprise. Si sa collaboration avec les autres acteurs publics des questions minières comme le BRGM ou l’IFREMER restent aussi resserrées, alors, et malgré un contexte difficile, l’industrie française aura un outil performant à sa disposition.

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:45
Corymbe : le PM L’Her en République du Congo

 

19/11/2013 Sources : EMA

 

Du 6 au 11 novembre 2013, l’aviso Premier Maître L’Her a effectué une relâche opérationnelle à Pointe Noire, en République du Congo, dans le cadre de la mission Corymbe.

 

Comme lors des précédentes escales, plusieurs périodes d’instructions opérationnelles (PIO) ont été réalisées au profit des marins congolais.

 

Des spécialistes du bord ont aidé à la mise en place d’un nouveau système AIS (Automatic Identification System) sur les patrouilleurs congolais. Ce système permet l’échange radio des données de navigation entre les navires et les centres de surveillance côtiers. Des membres de l’équipage ont également entrainé les marins congolais dans les domaines de la sécurité et des radars.

 

L’équipage du PM L’Her a par ailleurs conduit un PIO visant à entraîner les équipes de visite congolaises. Une formation a d’abord été dispensée à bord de l’aviso au profit des marins congolais, afin de leur rappeler les techniques de fouille et de contrôle d’un individu. Une répétition en mer, à bord des patrouilleurs congolais, a ensuite été programmée. Deux marins français étaient présents comme observateurs pour vérifier le respect des techniques de contrôle et de visite. Enfin, un exercice grandeur nature a été préparé et conduit à bord du PM L’Her. L’équipe de visite d’un patrouilleur congolais est intervenue à bord de l’aviso. Ce dernier jouait le rôle d’un navire de commerce suspecté de transporter des clandestins et des armes dans les eaux territoriales congolaises.

 

Toutes ces actions ont permis de mettre en place et d’entraîner la marine congolaise et plus particulièrement les fusiliers marins.

 

Le 11 novembre, une délégation de marins du  PM L’Hera participé à la cérémonie de commémoration de l’armistice qui s’est déroulée au monument aux morts de Pointe-Noire.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours comme Licorne en Côte d’Ivoire, ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

Corymbe : le PM L’Her en République du CongoCorymbe : le PM L’Her en République du Congo
Corymbe : le PM L’Her en République du CongoCorymbe : le PM L’Her en République du Congo
Corymbe : le PM L’Her en République du CongoCorymbe : le PM L’Her en République du Congo
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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 13:58
Steadfast Jazz- Dernière partition

 

19/11/2013 Armée de Terre

 

Pologne, novembre 2013, un engin explosif vient d’être découvert sur le bas-côté de la route. Le bataillon nucléaire biologique et chimique (NBC) du 2e régiment de dragons (2eRD) doit intervenir aux côtés des démineurs du génie. Il s’agit ici d’une simulation dans le cadre d’un exercice multinational dont l’objectif est d’évaluer les différents postes de commandement en vue de leur certification pour la prise d’alerte Nato Response Force (NRF). Certification qui permettra à la France d’assurer notamment le commandement de la composante NRBC de la force de réaction rapide de l’OTAN en 2014.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 13:55
France: le patrouilleur russe Smetlivy en escale à Toulon

 

MOSCOU, 19 novembre - RIA Novosti

 

Le patrouilleur Smetlivy, qui fait partie du groupe naval russe en Méditerranée, a terminé mardi son escale de trois jours au port français de Toulon, a annoncé mardi à Moscou le porte-parole de la flotte russe de la mer Noire Viatchelav Troukhatchev.

"Le Smetlivy a terminé mardi son escale à la principale base navale française à Toulon. Le commandant de la mission Pavel Iasnitski et le capitaine du patrouilleur Smetlivy Andreï Zaïtsev ont rendu visite au maire de la ville et à l'assistant du commandant de la base de Toulon. Les officiers russes ont en outre rencontré le commandant de la zone maritime Méditerranée (CECMED)", a indiqué le porte-parole.

A Toulon, les membres d'équipage du patrouilleur Smetlivy et de la frégate antiaérienne française Jean Bart se sont mutuellement rendus visite et ont organisé un match de football amical. Les marins russes ont visité Marseille, Nice et Cannes.

Le Smetlivy a quitté le port de Toulon pour poursuivre sa mission en Méditerranée. Le navire russe a déjà participé à la Semaine russe aux îles Ioniennes et a représenté la Russie aux exercices russo-italiens Ioniex-2013.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 12:55
Séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe »

19/11/2013 CNE Laetitia Périer

 

Le ministère de la Défense participera au séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe » qui se tiendra du 27 au 29 novembre à Paris (8e). Organisé par l’association aéronautique et astronautique de France et destiné aux industriels européens et aux journalistes de la presse spécialisée, l’événement permettra à la Défense de s’exprimer sur l’utilisation de certains de ses matériels en opérations et d’apporter son expérience et ses réflexions sur cette thématique.

 

A l’occasion du séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe » qui se tiendra du 27 au 29 novembre à Paris (8e), le ministère de la Défense participera aux échanges sur cette thématique qui intéresse les industriels européens et les journalistes de la presse spécialisée.

 

Séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe »

Seront notamment évoqués l’emploi du Tigre et du Rafale en opérations (Afghanistan, Libye, Mali) et les leçons qui en ont été tirées, ainsi que les attentes des forces en matière d’équipements. La Défense apportera également son expérience et ses réflexions sur les opérations en environnement complexe, notamment urbain, les règles d’engagement et la nécessité d’éviter les dommages collatéraux. Des représentants de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air, de la Marine nationale et de la Direction générale de l'armement feront part de leur retour d'expériences opérationnelles et développeront des éléments doctrinaux.

 

>>> Suivez le séminaire (en anglais) sur Twitter : hashtag #PrecisionEffects

 

Séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe »

Centre Etoile Saint-Honoré, 21-25 rue Balzac, 75008 Paris

27 au 29 novembre 2013

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 12:55
Le ministre de la Défense vient de confirmer que les aéronefs finiront leur vie à la BA 279

 

18/11/13 - Emmanuel Trémet - lechorepublicain.fr

 

L’armée souhaite créer une filière interarmes de déconstruction des aéronefs en fin de vie et a choisi la base aérienne de Châteaudun. Une centaine de postes pourraient être créés.

 

Après en avoir supprimé cent, le ministère de la Défense redonne une centaine d'emplois à la base aérienne 279 "Lieutenant-Beau". Dans un courrier de deux pages daté du 15 novembre, Jean-Yves Le Drian donne mandat au général de corps aérien, Guy Girier, directeur central de la SIMMAD (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense), pour mettre sur pied une filière industrielle de démantèlement des aéronefs en fin de vie à Châteaudun.

 

Suite de l’article

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 12:35
Sagem navigation system selected by DSME of South Korea for Indonesian submarines

 

Paris, November 18, 2013 Sagem

 

Sagem (Safran) beat out an international field to win the contract from Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering Co. Ltd (DSME) of South Korea as prime contractor for the navigation system to be installed on three 1,400 ton ocean-going submarines to be deployed by the Indonesian navy.

 

Ordered by Indonesia in 2012, this new class of ocean-going submarine is the first South Korean-designed submarine to be sold in international markets.

 

The Sagem navigation system (NAVS) offers outstanding reliability and precision, making it the best system for demanding submarine missions, whether at sea or for operations along coastlines. NAVS comprises two high-performance Sigma 40XP laser gyro inertial reference units, a computer and safety-critical navigation software, all contributing to the submarine’s stealth and safety during dives.

 

The decisive factors in DSME’s choice were Sagem’s proven capabilities as systems integrator, plus its expertise in data fusion and transmission to the ship’s combat system, along with extensive experience in managing major defense programs.

 

This latest contract underscores the quality of the relationship between Korean industry and Sagem on navigation systems, and the predominance of laser technology in submarine navigation systems. South Korea’s Defense Acquisition Program Administration (DAPA) had already chosen Sagem recently to modernize the navigation system on the country’s KSS-1 Chang Bogo submarines class, several modernized submarines are already in full operation at sea.

 

Through this contract, Sagem further consolidates its leadership in navigation systems for today’s submarine forces. Over 60 submarines around the world, in 14 different classes, are now fitted with Sagem navigation systems, including nuclear submarines (SNLE-NG, Barracuda, SNA Améthyste), air-independent propulsion (AIP) types and diesel-electric models (Scorpène family). More than 400 surface vessels are also equipped with Sagem inertial navigation systems.

 

* * *

 

Sagem , a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

For more information: www.sagem-ds.com

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 11:55
Le projet de la DGSE pour exploiter les données numériques

Le projet iMMENSE, lancé en 2013, vise à exploiter la quantité gigantesque de données recueillies par les grandes oreilles du renseignement

 

18/11/2013 Par Dominique Hermann - Le Point.fr

 

Jean Guisnel révèle dans la réédition de Guerres dans le cyberespace le projet qui fédère les efforts des entreprises françaises pour analyser nos données.

 

La découverte de l'organisation du pillage mondial des données numériques par la NSA (National Security Agency) américaine ne date pas des révélations du lanceur d'alertes Edward Snowden en juin 2013. Depuis le début des années 1980, les activités d'espionnage de ce service sont connues dans leurs grandes lignes, notamment par les travaux des journalistes James Bamford et Duncan Campbell. Naguère orientées vers le bloc soviétique, les écoutes des communication par câble sous-marin ou des ondes hertziennes émises sur la surface de la terre ou par les satellites ont été progressivement complétées par des interceptions sur l'Internet. Dès sa généralisation au début des années 1990, le réseau des réseaux a fait l'objet d'écoutes globales, légales ou illégales, mais bien réelles.

 

En France, notre confrère Jean Guisnel a été l'un des premiers à travailler sur ces questions. Dès 1995, il publiait aux éditions La Découverte un livre qui a fait date, Guerres dans le cyberespace, services secrets et Internet. Réédité en 1997 dans une nouvelle version, traduit notamment aux États-Unis et en Chine, ce livre qui n'a pris que peu de rides fait aujourd'hui l'objet d'une réédition. Dans son "jus" de l'époque, il permet de mettre en perspective les révélations de Snowden. Ses révélations illustrent, détaillent et documentent une entreprise de siphonnage numérique globale déjà connue.

 

Un iMMENSE projet

 

Dans sa postface inédite rédigée pour cette nouvelle édition, Jean Guisnel revient sur les efforts des services de renseignements français pour recueillir les informations numérisées, mais qu'il s'agit désormais d'exploiter. Car c'est là que le bât blesse, y compris pour la NSA. Notre collaborateur relève ainsi l'existence d'un programme mal connu, non clandestin, mais très discret, lancé au début de l'année 2013 par la DGSE. Sous couvert du ministère de la Défense, ce projet opportunément baptisé iMMENSE (sic) a été initié dans le cadre de l'Institut de recherche technologique SystemX, situé sur le campus de Saclay 13. Le communiqué de presse diffusé le 14 novembre 2012 à l'occasion de la naissance de ce centre de recherche précisait que sa vocation était de "développer des briques technologiques permettant de piloter les systèmes complexes dans de nombreux secteurs interactifs en termes d'innovation et en pleine révolution technologique : réseaux multimodaux de transport, réseaux intelligents d'énergie, systèmes de traitement de données pour la sécurité". Ce "traitement de données pour la sécurité" se situe désormais au coeur des efforts scientifiques de la communauté du renseignement et des entreprises qui travaillent à son profit. Et c'est au sein de ce pôle SystemX que se développe iMMENSE, depuis février 2013.

 

Pilotage par la DGSE

Il est piloté par un ingénieur du Commissariat à l'énergie atomique, Géraud Canet. Un autre cadre du CEA, détaché au service technique de la DGSE et dont l'identité (que nous connaissons) est à ce titre couverte par le "secret défense", est en réalité la cheville ouvrière du programme. Le "club des utilisateurs" de ce projet ne compte officiellement que deux membres : la Direction générale pour l'armement et le ministère de la Défense, tandis que les "partenaires" sont au nombre de dix, tous leaders français et parfois mondiaux dans leur domaine qui n'est autre, de près ou de loin, que le renseignement : EADS, Exalead (moteurs de recherche, filiale de Dassault Systèmes), AMI (veille stratégique), Vecsys (reconnaissance vocale, filiale de Bertin Technologies), Systran (traduction automatique), TEMIS (extraction d'informations structurées de bases de données massives), Vocapia (traitement du langage, passage de la voix au texte, identification du locuteur). Les partenaires d'État sont le Commissariat à l'énergie atomique, l'INRIA, le CNRS et le LNE (Laboratoire national d'essai).

Les défis à relever sont ainsi décrits par SystemX : "Développements, évaluations et mises en oeuvre dans le domaine de la sécurité d'applications dédiées à l'exploitation de données multimédias multilingues à large échelle". Le contexte vu par les chercheurs est le suivant : "Explosion de la quantité et de la diversité des supports de communication. Média (texte, image, vidéo, parole) ; environnements (réseaux sociaux, SMS, mails...) ; langues et dialectes". Les difficultés sont succinctement recensées : "Multimédia : traitement de documents hybrides (texte, image, parole, données...). Multilingue : panel de langues important, possibilité d'intégrer de nouvelles langues. Large échelle : traitement de masse important de données."

Les objectifs de ce projet sont clairs : "Faire progresser la qualité, la performance et la maturité des systèmes logiciels et modules existants dédiés à l'analyse des contenus multimédias et multilingues. Faire émerger de nouvelles approches algorithmiques d'analyse de contenus, en favoriser l'interopérabilité et l'évaluation." On le voit de façon limpide : tous les domaines évoqués sont ceux qui intéressent prodigieusement les services de renseignements !

 

 

Jean Guisnel, Guerres dans le cyberspace, services secrets et Internet, avec une postface inédite de l'auteur, La Découverte, 346 pages, 25 euros

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:55
Le film Trois de Saint-Cyr projeté le 2 décembre au Musée de l'armée

18.11.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

A ne pas manquer la projection aux Invalides le lundi 2 décembre 2013 à 14h30 du film "trois de Saint-Cyr" de Jean-Paul Paulin. Cette projection, organisée par les amis du musée du souvenir, à l’occasion des cérémonies traditionnelles du 2S, fête des Saint-Cyriens commémorant l’anniversaire de la bataille d’Austerlitz, sera suivie d’un débat avec Jean Tulard, historien et spécialiste de l’époque napoléonienne.

La version initiale du film, réalisé en 1939, avant la déclaration de la seconde guerre mondiale a fait l’objet d’une réédition en mai 2013.

Inscriptions: museedusouvenir@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:55
Exercice "serment de Koufra"

18.11.2013 Armée de Terre

 

Comment franchir une rivière, un canal ou une brèche de 24 mètres avec la meilleure efficacité opérationnelle? Grâce au système de pose rapide de travures (SPRAT) ! Le régiment de marche du Tchad (RMT) en a fait l’expérience. Ici le véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) franchit le canal du Rhône au Rhin grâce à ce système novateur, modulateur n’ayant aucune équivalence au monde.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:55
Prix ParisTech 2013 pour une thèse Onera en optronique infrarouge

18.11.2013 - ONERA.fr

Florence de la Barrière, ex-doctorante de l'Onera, avait développé lors de sa thèse Onera (2009-2012) une caméra sur puce infrarouge extrêmement compacte, à très grand champ d'observation. Elle vient de recevoir le prestigieux prix ParisTech 2013 pour ses travaux.

Les travaux de Florence de la Barrière ont été poursuivis à l'Onera dans le cadre d'un programme de la Direction générale de l'armement dans l'objectif d'industrialiser la caméra. Un démonstrateur à maturité industrielle sera d'ailleurs finalisé début 2014, en lien étroit avec la société Sofradir, signataire d'un contrat de Partenariat Recherche Innovation avec l'Onera.

 

voir aussi:

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 18:55
Mistral fired from a prototype MPCV platform based on Renault Sherpa. Photo: MBDA

Mistral fired from a prototype MPCV platform based on Renault Sherpa. Photo: MBDA

 

November 17, 2013 defense-update.com

 

MBDA has completed the integration and factory acceptance test of the first Multi-Purpose Combat Vehicle (MPCV) vehicles designed to operate the Mistral surface to air missile. Built for export, these vehicles represent the first production batch. In the next few days, they will be shipped for delivery to the customer country before the end of the year, as announced at the contract signing in February 2011. The customer is believed to be the Saudi-Arabian National Guard (SANG), which ordered 68 MPCV air defense vehicles from French company Lohr in 2011.

 

The MPCV, developed by MBDA in cooperation with Rheinmetall Defence Electronics (RDE) of Germany, has been designed to meet emerging requirements for a highly mobile weapon system which can be adapted for different missions, either air defence or land combat, depending on the type of missiles it operates. The first development, which is now being delivered, is aimed at air defence and comprises a motorized and stabilized turret that includes electro-optical sensors, a small caliber gun and four, ready-to-fire Mistral missiles with four more missiles stored in the vehicle for re-loading. Additional versions dedicated to land combat are planned for development. The MPCV (Multi-Purpose Combat Vehicle) is based on the German-produced Mercedes Unimog 5000 chassis, a high-mobility 4×4 armored vehicle offered by SOFRAME (of the French Lohr group). The deal also includes 264 Aravis armored vehicles, produced by Nexter and 15 ambulances, all to be provided by Lohr.

 

This automatic system in its air defence configuration was validated by several Mistral missile firings, including the engagement in only a few seconds, of two targets approaching simultaneously from two different directions. The success of this test demonstrated MPCV’s ability to counter a saturating attack. With this first version in full production, MBDA is now ready to move ahead with a land combat version of the MPCV. This will deploy the totally new MMP surface attack missile which is currently being developed by MBDA.

 

According to Antoine Bouvier, CEO of MBDA the development of the MPCV took four years and was fully funded by the company. “It then took less than three years after the signing of the first contract to integrate the systems on a vehicle chosen by the end customer, deliver at the agreed date and implement a technology transfer under which the customer will be able, in complete autonomy, to keep its equipment in operational condition.” Parallel to the delivery of factory-finished systems MBDA is completing the installation of a final assembly line in the customer country where the remaining vehicles will undergo final integration, using MBDA provided MPCV kits.

 

Mistral is a short-range (6 km class) surface-to-air missile capable of intercepting a wide variety of aerial targets including those with even a low infrared signature. It is characterised by an outstanding success rate (96% from more than 4,500 live firings), a high effectiveness against manoeuvring targets, and has demonstrated its capabilities against fixed-wing aircraft, nap-of- the-earth helicopters, unmanned aerial vehicles, cruise missiles as well as moving land vehicles and Fast Inshore Attack Craft at sea. Mistral, in its land, naval and airborne applications, has been selected by 40 armed forces of 28 countries. More than 17,000 missiles have been produced. Saudi-Arabia is believed to have acquired 600 missiles prior to the MPCV acquisition.

 

MBDA has completed the integration and factory acceptance of the first MPCV vehicles in surface-to-air configuration. Photo: MBDA

MBDA has completed the integration and factory acceptance of the first MPCV vehicles in surface-to-air configuration. Photo: MBDA

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 18:00
photo ECPAD

photo ECPAD

 

Nov 2013 Interview réalisée par Alain Establier SECURITY DEFENSE Business Review N°94

 

SDBR : Général faut-il avoir été, comme votre prédécesseur le général Bolelli, patron du 13ème RDP pour accéder au poste de directeur du renseignement militaire ?

 

CG : Non, car nous ne sommes que deux, parmi mes prédécesseurs au poste de DRM, à avoir commandé le 13ème RDP. Mais c’est certainement un atout. Le 13ème RDP fait en effet partie des régiments qui œuvrent à la fois pour la Direction du Renseignement Militaire (DRM) et pour le Commandement des Opérations Spéciales (COS), en faisant de la recherche humaine (ROHUM)*, laquelle est indispensable au renseignement en complément de la recherche d’origine électromagnétique (ROEM) et de la recherche d’origine imagerie (ROIM), notamment à l’aide des satellites.

 

La DRM serait un outil d’anticipation stratégique, d’éclairage prospectif de la Défense et d’appui aux opérations primordiales (articulation avec le COS). Pouvez-vous clarifier cette définition ?

 

La DRM a pour mission de satisfaire, de façon autonome, les besoins du ministre de la défense et du CEMA** en renseignement d’intérêt militaire, ainsi que les besoins des forces en opérations extérieures. Bien souvent, on présente la DRM d’une part comme un outil de veille stratégique et d’autre part comme un outil d’appui aux opérations. Dans ma conception, ces tâches ne s’opposent pas. Elles se complètent et s’harmonisent parfaitement dans le temps, car il y a une véritable continuité du traitement de l’information, depuis la veille stratégique jusqu’à l’appui aux opérations. La veille stratégique va éclairer l’appui aux opérations de demain et les opérations de demain éclaireront la veille stratégique d’après-demain, etc. Le Renseignement est un tout, c’est une chaîne dans le traitement de l’information. Que l’on s’intéresse aujourd’hui à un pays a priori calme, mais où peut naître une crise demain, est intéressant comme est intéressant le renseignement recueilli, par l’appui aux opérations dans un pays en crise, pour éclairer la situation d’après-crise : connaissance et anticipation. Entre veille stratégique, anticipation et appui aux opérations, il y a pour moi une continuité assez naturelle. Prenons le cas du Mali, où la France est impliquée depuis le 11 janvier 2013 avec l’opération Serval, la DRM a d’abord effectué de la veille, puis de l’anticipation, avant de terminer par de l’appui aux opérations. Cette continuité peut s’échelonner différemment selon les situations ; au Mali elle s’est accélérée au vu des événements, comme vous le savez. Il n’y a donc pas d’opposition entre les différents volets de la mission de la DRM, puisqu’ils sont liés.

 

Qu’est-ce que vous appelez « éclairage prospectif de la Défense » ?

 

La délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense participe à l’élaboration de la politique de défense, sur la base de renseignements fournis par les services qui œuvrent à cet éclairage, dont la DRM. Le chef d’état-major des armées préside, pour sa part, le groupe d’anticipation stratégique (GAS) qui, intégrant les orientations données par le CNR (coordonnateur national du renseignement), arrête une liste de zones et des thèmes à suivre, liste qui va ensuite me servir pour déterminer les moyens de la DRM à affecter, en fonction de ces priorités. Toutefois, dans le passé, la DRM a du faire des choix de priorité et arrêter de suivre certains pays, par manque de moyens et d’effectifs suffisants.

 

Il y a donc des pays qu’on ne suit pas ?

 

Oui car nos moyens sont limités. Des choix doivent être faits, c’est pourquoi nous concentrons nos moyens et nos efforts sur les priorités stratégiques fixées par le CEMA, pour répondre aux besoins en renseignement de nos décideurs et appuyer nos forces en opération.

 

Cela sous-entend-il que les signaux faibles sont difficiles à détecter dans certains pays ?

 

Les signaux faibles sont relativement bien détectables dans le monde surmédiatisé dans lequel nous vivons. Ils permettront, si nécessaire, de réorienter le classement des priorités effectué par le GAS régulièrement. Il faut d’ailleurs comprendre, dans ce cadre, tout l’intérêt de la géographie dans notre fonction. A une époque ancienne, on se battait pour s’approprier les cartes géographiques. Par exemple, Napoléon travaillait à partir de la carte, avant même tout renseignement complémentaire, pour déterminer sa stratégie de bataille. A partir de la géographie, en se mettant « dans la peau » de l’ennemi, on doit pouvoir s’interroger pour imaginer sa stratégie. L’interception de communication et l’image ne sont pas suffisantes dans certains cas, et l’infiltration humaine n’est pas toujours possible. Il nous reste alors la géographie ! Dans le cas du Mali, il est fréquent de croire que le désert est uniquement plat avec des immensités de sable, or le désert ce n’est pas plat et ce n’est pas que du sable, loin de là : il y a des puits, des oasis, des passes, des pistes, qui sont autant d’indices géographiques nous permettant de trouver l’ennemi. Si vous avez vu le reportage consacré à Serval (diffusé par Antenne 2 dans le magazine Envoyé Spécial), vous avez pu constater que le massif des Ifoghas, au nord du Mali, était loin d’être plat et sablonneux : des gens y vivent, y cultivent des parcelles et savent profiter de la protection naturelle du relief pour y constituer des caches, des dépôts et des refuges !

 

Donc la géographie militaire est partie intégrante de vos moyens d’action ?

 

La géographie militaire est vraiment partie intégrante de nos moyens d’analyse et d’anticipation, par exemple en superposant des cartes, des données de capteurs et des éléments recueillis sur le terrain dans le cadre des opérations. La géographie militaire est également indispensable dans les domaines de la dissuasion et du ciblage : nos avions et nos missiles de croisière volent aussi en fonction de la géographie du terrain.

 

Jugez-vous l'organisation actuelle, de la fonction « renseignement d'intérêt militaire » et de la DRM, adaptée aux défis qui se posent et qui se poseront ?

 

La DRM a été créée il y a 20 ans par Pierre Joxe pour garantir une autonomie d’appréciation de situation, de niveau stratégique, qui n’existait pas auparavant. Cette faculté a depuis lors été utilisée dans les conflits post Guerre froide (ex-Yougoslavie, Kosovo, RCI, RCA, Afghanistan, Libye, Mali), particulièrement grâce aux moyens de recueil nationaux, entre autres dans les domaines des images et des interceptions électromagnétiques. Elle constitue pour notre pays un indéniable facteur de puissance sur la scène internationale. Dans le futur, nous serons confrontés à des défis importants liés à la problématique des volumes d’information à traiter et, dans ce domaine, nous avons encore des progrès à faire. Mes défis techniques sont liés à l’accroissement du volume des images satellitaires, des interceptions radar et des communications militaires qu’il faut traiter, notamment dans le cadre des opérations extérieures. Comment fait-on pour trier, de façon efficace, des volumes considérables de données ? Voilà le défi de demain ! La grande difficulté est de sérier les données, de pouvoir les croiser et d’établir des liens. Or, c’est précisément cela qui nous intéresse. Car ce n’est pas tout d’intercepter, il faut ensuite interpréter et analyser. Ce qui nécessite de disposer de personnels qualifiés en nombre suffisant, c'est-à-dire des linguistes adaptés, capables de traduire 7/7 et H24, ou des interprétateurs photos, en nombre suffisant pour être opérationnels en H24 et pour traiter un flux d’image considérable. Cela signifie aussi qu’il faut développer des systèmes automatiques capables d’aller chercher la bonne information, dans une masse gigantesque, pour la soumettre aux analystes.    

 

Que manque-t-il aujourd’hui à la DRM ?

 

La DRM est un outil efficace dont la qualité des produits est reconnue au plus haut niveau. Toutefois, nous devons encore faire un effort dans certains domaines. En cohérence interne, nous devons mettre en place une nouvelle stratégie de la performance : comment peut-on être encore plus efficace, dans notre organisation, pour répondre au mieux aux besoins du Président de la République, du ministre de la Défense et du chef d’état-major des armées ? En parallèle, il s’agit de consolider des liens pérennes et de créer de nouvelles synergies avec certains organismes dans les domaines de la géographie militaire (comme je l’ai dit plus haut) et du ciblage. En 20 ans, sont nés des organismes qui n’existaient pas lorsque la DRM a été créée. Par exemple, l’armée de Terre a fait en juin 2009 le choix de mettre son 28ème groupe géographique, le seul qui existe, au sein de la brigade de renseignement, preuve que géographie et renseignement sont liés…

 

Qu’entendez-vous par ciblage ?

 

Le ciblage, « targeting » en anglais,  est un processus décisionnel de recherche, d’acquisition, de sélection et de traitement d’objectifs d’intérêt militaire. Or, la désignation d’objectif n’existe que grâce au renseignement. Revenons au processus de base de l’arbre décisionnel : J2 le renseignement, J3 l’opération, J4 la logistique. Pour moi, le J2 est là pour dire au chef ce qu’il doit faire, le J3 va dire comment le faire et le J4 dira s’il peut le faire. Chacun concourt donc à l’efficacité de l’opération. Dans cette logique, les chaînes de renseignement doivent être parfaitement efficientes au sein de la fonction interarmées du renseignement, dont la DRM est la tête de chaîne.

 

Qu’entendez-vous par efficience des chaînes de renseignement ?

 

En 1992 la création de la DRM, à partir de la fusion des bureaux renseignement des trois armées, a été guidée par un impératif de cohérence globale et de centralisation. Cependant dans les années 2000, les armées ont remis sur pied, au fil du temps, des structures dédiées à leurs propres besoins en renseignement. Au résultat, les chaînes d’information entre la DRM et les armées ne sont pas toujours fluides. C’est pourquoi je pense que nous devons améliorer ces chaînes d’information et instaurer de vraies relations « clients-fournisseurs », aussi bien vers l’amont que vers l’aval de l’organisation militaire. Je constate parfois un certain défaut de réactivité dans notre capacité à servir en information nos « clients » et, au-delà de nos clients directs, une certaine lenteur à diffuser la bonne information aux troupes engagées sur le terrain. C’est pourquoi, je souhaite entamer une réflexion de fond sur l’évolution de la fonction interarmées du renseignement.

 

Avez-vous les ressources humaines nécessaires au sein de la DRM ?

 

Environ 1.600 personnels servent aujourd’hui au sein de la DRM (Creil, Paris, Strasbourg pour l’essentiel), 80% de militaires et 20% de civils. Je dispose d’une ressource de grande qualité, mais je  souhaite désormais porter mes efforts sur une sélection plus affinée des différents profils dont j’ai besoin, en pesant plus efficacement sur les processus de désignation. Pour le personnel civil, nous avons besoin qu’une certaine mobilité réciproque entre services de renseignement soit possible ; cette question est l’objet d’une étude confiée par le CNR à un membre du Conseil d’Etat. Enfin, nous avons besoin de linguistes et d’interprétateurs images qui sont des spécialistes longs à former.

                                                                                          

*ROHUM : recherche d’origine humaine

**CEMA : chef d’état-major des armées

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:55
Campagne de tir du CPA 20 au camp du Valdahon

 

 

18/11/2013 Lieutenant Simon PICCOT Actus Air

 

Du 5 au 15 novembre 2013, le commando parachutiste de l’air N°20 (CPA 20) a été déployé sur le camp du Valdahon (25) afin de valider et d’entretenir la qualification de ses groupes au combat d’infanterie et à toute la gamme de techniques de tir.

 

Subissant une météo capricieuse, allant de la pluie à la neige, les équipes ont été confrontées à des situations tactiques diverses et ont réalisé des tirs de combat dans des conditions très proches de la réalité.

 

Le tir et le combat d’infanterie constituent deux parties non négligeables de l’entraînement. L’adage « la sueur épargne le sang » est bien présent dans les esprits au sein du CPA 20. Ce dernier reste, en effet, conscient de la nécessité d’être entraîné et réactif, comme en témoignent les derniers déploiements opérationnels.

Campagne de tir du CPA 20 au camp du ValdahonCampagne de tir du CPA 20 au camp du Valdahon
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