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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 22:55
CEMA : entretien avec SACT

 

15/11/2013 Sources : EMA

 

Le 8 novembre 2013, le chef d’état-major des armées (CEMA) s’est entretenu avec le commandant suprême allié pour la transformation de l’OTAN (SACT), le général d'armée Jean-Paul Paloméros, en fonction depuis le 28 septembre 2012.

 

L’amiral Guillaud et le général d'armée Paloméros ont notamment fait le point sur l’actualité et l’avenir de l’OTAN, alors que l’Alliance conduit la transition en Afghanistan où elle prépare son redéploiement après 2014. Dans la perspective du sommet de l’OTAN qui aura lieu à l’automne 2014, les deux autorités ont abordé deux sujets d’intérêt majeur dans le cadre de la transformation de l’Alliance : le développement de l’interopérabilité dans le cadre de la Connected forces initiative (CFI), et la mutualisation et le partage capacitaire selon le concept de Smart defense. Sur le premier point, SACT a rappelé l’importance de développer les entraînements conjoints au sein de l’Alliance, afin de maintenir la capacité des forces à faire face aux menaces actuelles et optimiser les moyens déployés par chaque nation pour la défense collective. Sur le volet capacitaire, les échanges ont porté sur les initiatives à promouvoir, l’enjeu étant de ne pas augmenter le financement en commun dans ce domaine, et de préserver le budget de défense des alliés.

 

Avec SACEUR [qui dirige le Commandement allié Opération], SACT est un des commandeurs stratégiques de l’OTAN . Sa mission consiste à diriger, à l’échelon stratégique, la transformation des structures, des forces, des capacités et des doctrines militaires de l’OTAN, pour améliorer l’efficacité militaire de l’Alliance. L’exercice de cette fonction par un général français depuis la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN en 2009 témoigne de l’intérêt porté par notre pays à l’avenir de l’OTAN et à sa transformation.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 22:45
FAZSOI : exercice Caltaux 2013

 

15/11/2013 Sources : EMA

 

Du 4 au 7 novembre 2013, les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont menés l’exercice Caltaux, à Mayotte.

 

Cet exercice, placé sous l’autorité du général de division Hogard, commandant supérieur des FAZSOI (COMSUP), avait pour thème la gestion d’une crise humanitaire consécutive au passage d’un cyclone dans un pays ami fictif. Pour les FAZSOI, l'objectif principal était de conduire une opération d’évacuation de nos ressortissants dans un cadre d’intervention coordonné avec les autres services de l’Etat, tout en étant en mesure d'intégrer des renforts alliés extérieurs à la force.

 

650 militaires ont été engagés dans cet exercice interarmées majeur, commandés depuis le poste de commandement interarmées de l’état-major des FAZSOI à La Réunion. Pour le volet terrestre, deux GTIA ont été armés, l’un par le 2e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (2e RPIMa) avec une compagnie parachutiste et une motorisée et l’autre par le détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM). Pour les volets maritime et aérien, les FAZSOI ont mis en œuvre le bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière, le patrouilleur Le Malin, le remorqueur Le Morseet deux avions de transport tactique Transall C160. Un hélicoptère de la gendarmerie a renforcé le dispositif.

 

Par ailleurs, cet exercice a permis d’intégrer des pays membres de la commission de l’océan Indien (COI) au dispositif déployé par les FAZSOI. Ainsi, une vingtaine de soldats mauriciens des Spécial Mobile Forces ont renforcés les effectifs du DLEM, deux officiers seychellois et mauricien ont été accueillis à bord du La Grandière et trois marins comoriens ont embarqués sur Le Malin.

 

Des actions aéroportées ont été réalisées sur les îles de Juan de Nova et de Glorieuse, démontrant la capacité des FAZSOI à reprendre de vive force un territoire isolé.

 

Un centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) a été déployé sur l’aéroport de Dzaoudzi. Un second CRER a été activé sur l’aéroport de Saint-Denis par le groupement de soutien de la base de défense La Réunion-Mayotte (GSBdD). Le bataillon de service militaire adapté (SMA) de Mayotte a participé à l’exercice en jouant le rôle de ressortissants.

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Ils sont également chargés d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ; d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).

FAZSOI : exercice Caltaux 2013FAZSOI : exercice Caltaux 2013FAZSOI : exercice Caltaux 2013
FAZSOI : exercice Caltaux 2013FAZSOI : exercice Caltaux 2013
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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 12:45
Lisbonne : Le comité directeur de l'initiative '5+5 défense' se réunit

 

14 Novembre 2013 Lemag - MAP

 

Lisbonne - La 17ème réunion du Comité directeur de l'initiative ''5+5 défense'', s'est tenue sur deux jours à Lisbonne, avec la participation des 10 pays membres de l'initiative.

 

Cette rencontre a réuni, outre le Maroc, les représentants de l'Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, l'Espagne, la France, l'Italie, le Portugal et Malte.

 

Cette réunion intervient en préparation de celle des ministres de la Défense des pays membres de l'Initiative, prévue en décembre prochain au Portugal qui assure la présidence tournante de l'initiative ''5+5 défense'' au titre de l'année 2013.

 

Initiée en 2004, l'Initiative qui regroupe cinq pays européens et les pays du Maghreb se propose de renforcer la coopération entre les Etats membres à travers la promotion de l'action commune et des compétences entre leurs forces armées respectives et l'échange d'expériences et d'expertises.

 

L'objectif de cette initiative est la prise en compte, en commun, des problèmes de sécurité dans la Zone de la Méditerranée occidentale, la lutte contre le terrorisme et les trafics de tous genres, la surveillance et la sécurité maritimes, la sûreté aérienne, la protection des populations civiles en cas de catastrophes, en plus du domaine de la formation et de la recherche.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 11:55
Programmation militaire : les industriels nerveux

 

15/11 Alain Ruello, Les Echos

 

Le report en 2014 de 500 millions de crédits sous forme de recettes exceptionnelles ne rassure pas.

 

Déjà très dubitatifs sur la bonne exécution de la loi de programmation militaire 2014-2019, les industriels de l'armement n'ont pas trouvé de quoi se rassurer avec les derniers arbitrages budgétaires du gouvernement. A l'issue d'un bras de fer avec Bercy tranché par François Hollande, la Défense a obtenu de pouvoir compenser, l'année prochaine, une grande partie des crédits d'équipements annulés cette année. Précisément, sur les 650 millions perdus, 500 pourront être récupérés.

 

En apparence, le compromis est acceptable. Seul problème, ces 500 millions sont censés provenir de ressources exceptionnelles, les fameuses Rex, c'est-à-dire de ventes de bijoux de famille, par nature incertaines. Or, le budget 2014 a déjà prévu pour 1,7 milliard de Rex ce qui porte le total à trouver l'année prochaine à 2,2 milliards !

 

Pour Christian Mons, le président du Conseil des industries de défense françaises (Cidef), la question est toujours la même : cet argent sera-t-il au rendez-vous ? « La LPM repose sur quatre paris : recettes exceptionnelles, exportation du Rafale, opérations extérieures et inflation », rappelle-t-il. En rajoutant 500 millions de Rex supplémentaires, on ne fait qu'augmenter le pari. Un responsable de grand groupe déplore la situation : « Il aurait mieux fallu annuler 500 millions il y a six mois. Cela aurait été un bain de sang, mais au moins on se serait préparé. Là, on risque d'avoir le bain de sang, mais en catimini. » La LPM est mort-née, estime-t-il.

 

Clause de sauvegarde

 

Une clause de sauvegarde a bien été incluse dans la LPM qui prévoit que des crédits budgétaires prendront le relais des Rex si celles-ci manquent à l'appel. Mais là encore, où trouver ces crédits ? Et puis, le scénario de 2013 risque fort de se rejouer en 2014 : le coût des Opex (opérations extérieures comme le Mali) peut très bien dépasser les 450 millions prévus, et le gouvernement devra forcément faire face à des dépenses inattendues. Il faudra alors trouver autant d'économies ailleurs. Nul doute que les militaires seront en première ligne...

 

On n'en est pas encore là. Misant sur ces 500 millions, la Défense peut espérer contenir son report de charges - c'est-à-dire le trou de trésorerie pour régler les factures d'équipements - à hauteur de 2 milliards (3 milliards pour l'ensemble du ministère). Un seuil très élevé, mais gérable. Au-delà, ce serait la spirale infernale : sauf à ne plus rien dépenser, la dette de la grande muette vis-à-vis de ses fournisseurs irait en s'emballant.

 

A ce stade, aucun programme d'armement en cours n'est donc remis en cause, et la DGA n'a pas décalé ceux qu'elles a prévu de lancer l'année prochaine - drones, avions ravitailleurs ou encore satellites de renseignement.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 11:55
Le projet de loi de programmation militaire adopté en commission à l'Assemblée

 

14/11 LesEchos.fr (AFP)

 

La commission de la Défense de l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de programmation militaire (LPM), en s'éloignant peu du texte déjà voté par le Sénat en octobre, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.

 

Le projet de loi ainsi amendé sera débattu dans l'hémicycle le 26 novembre, et éventuellement le 27.

 

La LPM, qui fixe le cadre budgétaire de la défense pour les six années à venir, prévoit 183,9 milliards d'euros de crédits de 2014 à 2019, auxquels s'ajoutent 6,1 milliards de "ressources exceptionnelles". Le texte prévoit aussi la suppression de 34.000 nouveaux postes en six ans dans les armées, dont 7.881 en 2014.

 

La commission de la Défense a adopté mercredi soir un amendement prévoyant qu'une personne puisse être géolocalisée en temps réel par les services de renseignement durant trente jours, au lieu de dix jours renouvelables comme l'avait voté le Sénat.

 

La commission des Lois de l'Assemblée, saisie pour avis, avait proposé pour sa part que la durée de ces géolocalisations soit alignée sur celle en vigueur pour les interceptions de sécurité, soit quatre mois.

 

La commission de la Défense a aussi adopté un amendement visant à exclure certaines informations personnelles (origine raciale, convictions religieuses, opinions politiques, données sur la santé ou la vie sexuelle) du traitement automatisé de données mis en place à partir des informations des transporteurs aériens lors de la réservation et l'enregistrement des passagers, aux fins de prévention du terrorisme. Ce traitement automatisé de données doit être expérimenté jusqu'en 2017.

 

Les députés ont aussi voté en commission le principe que devant le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires, les requérants pourront défendre leur demande en personne. De plus, le comité devra motiver toute décision défavorable.

 

En outre, les sénateurs avaient voté que la Délégation parlementaire au renseignement (composée de députés et sénateurs) puisse entendre des agents des services de renseignement. La commission de la Défense a voté un amendement prévoyant simplement que les directeurs des services, entendus par la Délégation, puissent se faire accompagner des collaborateurs de leur choix.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 08:50
La corvette Steregouchtchi Photo Chantiers navals du Nord

La corvette Steregouchtchi Photo Chantiers navals du Nord

 

MOSCOU, 14 novembre - RIA Novosti

 

La Grande-Bretagne a invité la flotte russe du Nord à participer aux exercices internationaux FRUKUS 2014, a annoncé jeudi Vadim Serga, porte-parole de la région militaire russe de l'Ouest à l'issue d'une visite de l'attaché naval britannique David Fields à Mourmansk.

 

"M.Fields a proposé au commandement de la flotte du Nord d'étudier la possibilité qu'un navire de la flotte participe aux exercices internationaux FRUKUS qui se tiendront à la mi-2014", a indiqué le porte-parole.

 

Cette année, la corvette Steregouchtchi de la flotte de la Baltique a représenté la Russie aux exercices FRUKUS qui engagent tous les ans des navires de France, de Russie, du Royaume-Uni et des USA).

 

Une délégation diplomatique britannique a effectué une visite à la base de la flotte du Nord les 13 et 14 novembre. L'attaché naval David Fields et le chef d'état-major de la flotte du Nord, l'amiral Nikolaï Evmenov ont discuté de la coopération entre la flotte du Nord et la Marine britannique lors d'opérations de sauvetage en mer, de gestion des catastrophes naturelles et technique et de lutte contre le terrorisme international.

 

La première édition des manœuvres FRUKUS s'est déroulée en 1988, à l'époque de l'URSS. Ils se sont poursuivis en 1993, dans le cadre d'un accord tripartite entre la Russie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Avant l'adhésion de la France à ce programme en 2003, ils s'appelaient RUKUS.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 07:55
Le Drian va annoncer des mesures pour améliorer les conditions de vie des militaires

 

15.11.2013 Le Monde.fr ( AFP)

 

Jean-Yves Le Drian doit annoncer, vendredi 15 novembre, une série de mesures visant à améliorer le cadre de vie et de travail des militaires, lors d'une visite auprès des régiments de parachutistes de Carcassonne et de Castres.

 

Le 25 octobre, le ministre de la défense avait débloqué 30 millions d'euros pour renforcer les moyens des "bases de défense", les organismes chargées du soutien et des infrastructures des unités militaires.

 

Au terme d'un travail concernant chacune des 60 bases de défense, "1 212 projets concrets seront financés. Au total, grâce aux 30,4 millions d'euros débloqués, le budgets des bases de défense passera à 773 millions d'euros", précise le ministère.

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 07:45
photo EMA

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14 novembre 2013 à 15:50 Par RFI

 

L'armée française a attaqué, dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre 2013, un groupe lié à al-Qaïda au Maghreb islamique dans le nord du Mali. Des véhicules tout terrain suspects ont été découverts grâce à des informations données par la population. Le groupe de jihadistes roulait sur une piste à 250 kilomètres à l'ouest de la ville de Tessalit. Il a été « neutralisé », affirme l'Etat major, ce qui signifie que les hommes qui le constituait ont été soit tués, soit faits prisonniers. Les opérations étaient encore en cours jeudi à la mi-journée, précise-t-on à Paris, sans donner plus de détails.

Le colonel Gilles Jarron
(00:49)
 

porte-parole de l'état-major des armées

 
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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 06:45
photos EMA

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14/11/2013 19:19 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 7 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 14 novembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont une trentaine effectuées par les avions de chasse. Environ 25 sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMA.

 

Depuis le 7 novembre 2013, les opérations terrestres se poursuivent dans la région élargie de Kidal. Des opérations combinées y ont été menées et se poursuivent toujours. Parallèlement, des patrouilles mixtes sont menées quotidiennement en ville par le bataillon sénégalais de la MINUSMA, appuyé par le détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force Serval ainsi que les FAMA.

 

Depuis le 2 novembre, le dispositif militaire a été ponctuellement renforcé dans la région. Environ 200 militaires en provenance de Gao sont ainsi arrivés à Kidal. Ces mouvements illustrent la mobilité et la souplesse de la force Serval, en mesure de concentrer des moyens sur une zone ou une autre en fonction des besoins.

 

Le 11 novembre 2013, les militaires engagés dans l’opération Serval ont, comme leurs camarades en France et dans le monde entier, commémoré le 95e anniversaire de l’armistice de 1918 et le souvenir de tous les soldats morts pour la France. A Bamako, peu avant la cérémonie, le Général de division Marc Foucaud, commandant la Force Serval, accompagné du ministre de la Défense et des anciens combattants malien, Monsieur Soumeylou Boubéye Maïga, de l’ambassadeur de la France au Mali, Monsieur Gilles Huberson, ainsi que des représentants des forces de la MINUSMA et d’EUTM Mali, ont inauguré le camp « CBA Damien Boiteux », abritant les troupes françaises à Bamako. Le camp porte le nom du premier soldat tombé dans la cadre de l’opération Serval.

 

Enfin, dans la nuit du 13 au 14 novembre, à 2h30 du matin, une opération combinée a été conduite contre un groupe suspect circulant en véhicule en plein milieu du désert à plus de 200 kilomètres à l'ouest de Tessalit. Cette opération d’opportunité, pendant laquelle un certain nombre d'individus d'Al Qaïda ont été « neutralisés », a pu être conduite grâce aux renseignements fournis par la population.

 

Environ 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leur mission visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en accompagnant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013
Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013
Serval : point de situation du 14 novembre 2013Serval : point de situation du 14 novembre 2013
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 13:45
Une opération française menée dans le désert malien

 

14 novembre 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Des armes ont été saisies et des membres d'Al-Qaeda «neutralisés» dans les environs de Tessalit, selon l'armée.

 

Une opération militaire ponctuelle a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le désert malien, lors de laquelle des armes ont été saisies et des membres d’Aqmi «neutralisés», a indiqué l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA).

 

Interrogé par Europe 1 sur la situation dans ce pays, le haut responsable a relevé que les opérations militaires «ne sont pas encore terminées». Exemple : «cette nuit même, à 2h30 du matin, nous avons une opération spéciale contre un pick up dans le désert, à à peu près 200-250 kilomètres à l’ouest de Tessalit, donc en plein milieu du désert, où nous avons neutralisé un certain nombre de gens d’Al-Qaeda». L’opération, a relevé l’officier général, «continue et maintenant nous récupérons le matériel qui va "parler" d’une certaine façon».

 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

 

14/11/2013 Armée de l'air

 

Du 4 au 8 novembre2013, le commando parachutiste de l’air n° 30 (CPA 30) de Bordeaux-Mérignac et l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de Cazaux ont participé à l’exercice Salamandre organisé sur la base aérienne (BA) 126 de Solenzara.

 

Les deux unités se sont entraînées à leur cœur de métier : la mission CSAR (Combat Search and Rescue), et ce, dans des conditions montagneuses exigeantes.

 

Profitant de la campagne de tir des Caracal, le CPA 30 s’est exercé à la dépose et à la récupération de personnel sous le feu. Le contrôleur aérien avancé du groupe (FAC - Forward Air Controller) a, quant à lui, effectué des exercices d’appui feu de jour et de nuit, travaillant ainsi les procédures radio avec les hélicoptères.

 

Du personnel navigant de la BA 126 a été mis à contribution lors d’un exercice en montagne, jouant le rôle de  Survivor ou de pilote éjecté.

 

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Le Livre blanc 2013 et le renseignement

14.05.2013 DGSE

 

Le Livre blanc 2013.

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a été rendu public par le président de la République le lundi 29 avril 2013. Ce document fixe les orientations stratégiques des quinze prochaines années et servira de socle à la future loi de programmation militaire (2014-2019).

Le renseignement est une priorité du Livre blanc, soulignée à plusieurs reprises par le président de la République, notamment lors du lancement des travaux du Livre blanc le 13 juillet 2012 : « ce qui est ici en cause, c’est la faculté de notre pays de conserver sa liberté d’appréciation et de décision ».

Les six services de renseignement ont été constitués depuis 2008 en communauté du renseignement dont la gouvernance est organisée autour du Coordonnateur national du renseignement (CNR). L’académie du renseignement, créée en 2010, a véritablement contribué à l’émergence d’une culture partagée au sein de la communauté française du renseignement.

Le Livre blanc confirme le rôle central du renseignement dans la stratégie de défense et de sécurité nationale et préconise :

-         le principe de mutualisation des moyens pour le renseignement ;

-         le renforcement de la gouvernance du renseignement ;

-         un effort particulier en faveur du renseignement intérieur ;

-         un effort d’investissement majeur dans tous les domaines du renseignement.

 

LIVRE BLANC DEFENSE ET SECURITE NATIONALE 2013

 

Extrait CHAPITRE 6 : LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE

 

A. La connaissance et l’anticipation

 

La fonction connaissance et anticipation a une importance particulière parce qu’une capacité d’appréciation autonome des situations est la condition  de décisions libres et souveraines. Cette fonction recouvre notamment le  renseignement et la prospective. Elle permet l’anticipation stratégique qui  éclaire l’action. Elle est également une condition de l’efficacité opérationnelle des forces et contribue à l’économie des moyens que celles-ci utilisent pour remplir leurs missions.

Cette capacité nous permet de nous engager en toute connaissance de cause dans des actions qui sont de plus en plus coordonnées, voire menées en commun, avec nos partenaires et alliés. Allant de la collecte de l’information à la préparation éclairée de la décision politique et opérationnelle, une bonne connaissance de l’environnement stratégique et tactique est indispensable à la prévention des risques et des menaces comme à leur neutralisation lorsque la prévention a échoué.

Le renseignement joue un rôle central dans la fonction connaissance et anticipation. Il irrigue chacune des autres fonctions stratégiques de notre défense et de notre sécurité nationale. Il doit servir autant à la prise de décision politique et stratégique qu’à la planification et à la conduite des opérations au niveau tactique. Au-delà, il éclaire notre politique étrangère et notre politique économique. Un effort particulier doit donc lui être consacré pour la période à venir, qui devrait concerner à la fois les ressources humaines et les capacités techniques de recueil et d’exploitation des données. Le renseignement d’origine humaine (ROHUM), le renseignement électromagnétique (ROEM) et le renseignement image (ROIM) sont complémentaires et indissociables. C’est la combinaison des informations recueillies par ces trois voies qui donne au renseignement sa valeur.

Conformément aux recommandations formulées par le Livre blanc de 2008, la gouvernance des services de renseignement a été réorganisée autour du coordonnateur national du renseignement (CNR). Conseiller du Président de la République et exerçant certaines de ses missions pour le compte du Premier ministre, il coordonne l’action des services de renseignement et s’assure de leur bonne coopération. Son rôle doit être conforté, notamment en matière de mutualisation des moyens et dans le domaine budgétaire.

Également instauré en 2008, le conseil national du renseignement, qui se réunit sous la présidence du Chef de l’État, doit assurer le pilotage stratégique du renseignement. À l’avenir, il arrêtera une stratégie nationale du renseignement dont les grandes lignes seront rendues publiques. Document de référence, cette stratégie confortera la légitimité des activités de renseignement.

La coopération interservices a également été favorisée par l’émergence d’une « communauté du renseignement  », composée de six services  : deux à compétence générale, la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), et quatre services spécialisés, la direction du renseignement militaire (DRM), la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) et le service de traitement du renseignement et d’action contre les services financiers clandestins (TRACFIN). L’expérience des quatre années passées a montré que cette communauté favorise la confiance entre ces services et permet une meilleure organisation de leurs échanges. Créée en 2010 et placée auprès du Premier ministre, l’académie du renseignement a notamment pour mission de concevoir, d’organiser et de mettre en œuvre des activités de formation initiale et continue au profit du personnel des services de renseignement. Elle concourt au renforcement des liens et à l’émergence d’une culture partagée au sein de la communauté française du renseignement.

Cette communauté constitue l’ossature d’un dispositif plus global associant, en tant que de besoin, de nombreux autres services de l’État.

Compte tenu de l’évolution des menaces, un effort particulier doit être porté sur le renseignement intérieur. Un renforcement de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) est nécessaire, au regard du haut niveau de priorité de certaines des missions qui lui sont confiées, notamment pour la prévention d’actes de terrorisme sur le territoire national. Une réflexion sera engagée sur l’organisation de cette direction, les moyens humains dont elle dispose et sa place dans l’organisation du ministère de l’Intérieur. Cette réflexion intégrera les conditions d’une meilleure articulation entre le renseignement intérieur et le recueil d’informations opérationnelles par l’ensemble des services en charge de missions de sécurité nationale, notamment la gendarmerie.

La France doit veiller à maintenir son dispositif d’acquisition et de traitement du renseignement à la hauteur de ses ambitions internationales et des menaces auxquelles elle est confrontée. Elle doit consacrer les ressources nécessaires à la poursuite des efforts entrepris pour détenir les capacités de recueil et d’exploitation indispensables à l’autonomie d’appréciation des situations. Elle doit également poursuivre la mutualisation des moyens techniques d’acquisition du renseignement, principe clé pour l’équipement des services, comme elle doit veiller à la consolidation des compétences humaines qui y sont associées.

Parmi ces moyens, les capacités spatiales tiennent une place privilégiée, qu’elles soient nationales ou partagées avec nos partenaires européens. Les satellites permettent en effet d’acquérir de l’information sur toute la surface du globe et d’assurer la veille et l’alerte à un niveau adéquat. Un effort de mutualisation des moyens doit permettre également de fournir des produits nécessaires à la planification et à la conduite des opérations. Le cycle de vie des satellites impose leur renouvellement régulier, qu’il conviendra de prendre pleinement en compte. Le développement des capacités d’observation spatiale sera rationalisé afin de coordonner les projets militaires et institutionnels à utilisation duale et de faciliter, dans la mesure du possible, la complémentarité avec des moyens utiles disponibles sur le marché.

Le renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) constitue une composante essentielle de ce dispositif. La première localisation d’un site d’intérêt ou la première perception d’une menace est très souvent obtenue par un moyen de recueil électromagnétique. La capacité spatiale est nécessaire pour détecter, localiser et caractériser les défenses de nos adversaires potentiels. Dans le domaine du renseignement d’origine image (ROIM), les capacités spatiales sont une priorité. Elles permettent d’identifier, de préciser la localisation, de discriminer et de cibler la réalité matérielle des risques et des menaces. Les capacités spatiales sont également nécessaires pour une évaluation souveraine de la menace balistique, pour l’alerte précoce, et donc pour la dissuasion.

Le coût du renseignement d’origine spatiale et l’intérêt politique d’une compréhension partagée des situations devraient conduire les Européens ayant des capacités dans ce domaine à un effort beaucoup plus systématique de mutualisation. La France est disposée à appliquer au renseignement spatial une approche reposant sur des interdépendances mutuelles.

L’acquisition du renseignement repose également sur la mise en œuvre combinée de plates-formes aériennes, terrestres et navales, dédiées ou non, qui permettent l’acquisition d’informations en temps réel.

L’analyse des besoins fait notamment ressortir la nécessité pour la France de se doter à l’avenir d’une capacité pérenne pour plusieurs types d’équipements. Les drones de moyenne altitude longue endurance (MALE) équipés de capteurs ROIM et ROEM permettent de détecter, localiser et suivre des cibles potentielles. Pour leur part, les drones tactiques, assurent l’appui direct en renseignement des forces présentes sur les zones de crise. Sont également indispensables  des avions légers de surveillance et de reconnaissance ainsi que des pods de reconnaissance de nouvelle génération. Les opérations récentes confirment l’importance de ces capteurs aériens.

L’importance nouvelle de la cybermenace implique de développer l’activité de renseignement dans ce domaine et les capacités techniques correspondantes. Cet effort a pour objet de nous permettre d’identifier l’origine des attaques, d’évaluer les capacités offensives des adversaires potentiels et de pouvoir ainsi les contrer. Les capacités d’identification et d’action offensive sont essentielles pour une riposte éventuelle et proportionnée à l’attaque.

Les activités de renseignement et les opérations secrètes grandissent en importance, dans un contexte stratégique marqué par le rôle accru d’acteurs non-étatiques. L’accroissement des moyens que ces évolutions imposent doit être accompagné de manière concomitante par un renforcement des capacités de pilotage stratégique et d’évaluation de l’exécutif sur le renseignement, et par l’extension du rôle de la délégation parlementaire au renseignement[1]pour permettre au Parlement d’exercer dans ce domaine, conformément à la Constitution, son contrôle sur la politique du Gouvernement. Cette vigilance est indispensable pour maintenir et renforcer la légitimité d’une activité qui apporte une contribution croissante à la sécurité de la Nation.

En complément du recueil et de l’exploitation d’informations confidentielles et du fait notamment du développement d’Internet, la fonction connaissance et anticipation s’appuie de plus en plus sur l’exploitation des sources ouvertes, tant dans le cadre de l’analyse stratégique qu’au cours d’une crise. Il convient donc de disposer d’outils spécifiques d’analyse des sources multimédias - en particulier pour l’assistance à la gestion de crise -, et de développer des outils de partage des sources ouvertes au niveau ministériel et interministériel.

La prospective, dont l’objectif est de détecter les grandes tendances pouvant conduire à des crises et ruptures potentielles, devait, selon le Livre blanc de 2008, faire l’objet d’un effort «  significatif et prioritaire  ». Malgré la qualité des organismes concernés et l’expertise reconnue des acteurs, l’État s’est insuffisamment mobilisé pour conférer à cette fonction la place qui correspond à son importance.

Dans les ministères concernés sera institué un mécanisme de coordination interne des travaux de prospective, destiné à identifier les besoins, à  arrêter un programme de travail et à valider les conclusions et les recommandations. La cohérence des travaux sera assurée par un processus interministériel animé, sous l’autorité du Premier ministre, par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Il aura pour mission de définir les priorités et les orientations stratégiques, d’élaborer un plan de travail interministériel annuel et d’assurer la coordination des travaux de prospective conduits dans les ministères concernés. Le SGDSN coordonnera les travaux de validation des recommandations prospectives de portée interministérielle et s’assurera de leur prise en compte dans les processus décisionnels.

La démarche prospective de l’État doit pouvoir s’appuyer sur une réflexion stratégique indépendante, pluridisciplinaire, originale, intégrant la recherche universitaire comme celle des instituts spécialisés. Malgré les progrès accomplis ces dernières années, la recherche stratégique française continue de souffrir d’une masse critique insuffisante. Son rayonnement au niveau international reste de ce fait limité. L’effort visant à valoriser la réflexion stratégique et à soutenir la recherche intéressant la défense et la sécurité sera poursuivi.

Le renforcement des moyens de la recherche ne produira cependant tous ses effets sur la capacité d’anticipation de l’État que si celui-ci s’ouvre davantage à la réflexion indépendante. L’État ne peut que bénéficier d’un recours accru à l’expertise de la recherche académique, mais aussi des organisations non gouvernementales et des entreprises. De leur côté, des chercheurs universitaires apporteront une contribution mieux adaptée aux besoins de l’État si la possibilité leur est offerte de faire l’expérience de responsabilités administratives. Cette ouverture réciproque est la condition d’une amélioration de notre capacité d’anticipation qui requiert liberté d’esprit, curiosité et aptitude à remettre en cause les vues dominantes

__________________________

[1] La délégation parlementaire au renseignement, créée par la loi du 9 octobre 2007, est composée de quatre députés et de quatre sénateurs. Les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées respectivement des affaires de sécurité intérieure et de défense en sont membres de droit. Les autres membres de la délégation sont désignés par  le  président  de  chaque  assemblée  de  manière  à  assurer  une  représentation  pluraliste. La  fonction  de  président  de  la  délégation  est  assurée  alternativement,  pour  un  an,  par  un député et un sénateur, membres de droit.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Évacuation de  blessés de la zone hostile à bord d'un Véhicule léger de reconnaissance et d'appui (VLRA)  - R. Connan DICOD

Évacuation de blessés de la zone hostile à bord d'un Véhicule léger de reconnaissance et d'appui (VLRA) - R. Connan DICOD

 

13/11/2013 L. Picard / R.Connan  -  DICOD

 

Dans le cadre de leur préparation opérationnelle, des médecins et des infirmiers militaires participent à un stage de médicalisation en milieu hostile,  le « Médichos ». Les 17 et 18 octobre 2013, à Lorient, une dizaine d'entre eux ont suivi cette formation encadrée par les fusiliers commandos.

 

Reportage photos

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Insigne du cours de nageur de combat

Insigne du cours de nageur de combat

 

25/10/2013 Marine nationale

 

Le cours des nageurs de combat (CNC) fête cette année son 67e anniversaire. Seule formation de forces spéciales interarmées, il reste moderne et adapté aux besoins actuels. Le Livre blanc a récemment rappelé la nécessité pour les armées de disposer de combattants de haute technicité.

 

Cette année, les sélections pour le 90ème CNC se sont achevées le 25 octobre 2013. Pendant deux semaines, les candidats issus de l’armée de Terre et de la Marine nationale se sont volontairement confrontés à l’inconnu. Les nageurs de combat recrutent des marins et des soldats capables de se remettre en question et désireux de se former à intervenir partout dans le monde en maîtrisant les trois éléments terre-air-mer.

 

Là où certains se découvrent des capacités insoupçonnées, d’autres ne peuvent que constater leurs inaptitudes physiques, psychiques ou psychologiques à l’emploi. Mais aucun ne peut prétendre être candidat à l’échec ou au succès tant qu’il n’a pas affronté cette épreuve.

 

Mais les modalités d’accès et le contenu de cette formation exigeante ne sont pas toujours bien connus au sein de nos armées, notamment le mode de recrutement, le niveau de condition physique et les capacités intrinsèques.

 

Tout commando Marine ou soldat de l’armée de Terre de moins de 30 ans peut postuler. La condition physique requise est souvent surestimée, tandis que les qualités de pugnacité et d’endurance nécessaires sont en revanche le plus souvent sous-estimées. Lorsqu’il plonge sanglé à son binôme avec lequel il ne peut communiquer, le candidat est seul face à ses décisions ou à ses doutes. C’est en lui seul qu’il trouve la volonté de continuer. Personne ne l’encourage, personne ne le porte en avant. Quant aux capacités intrinsèques de chaque candidat, elles sont essentielles, notamment dans le dépassement de soi. Au cours des nombreuses heures de plongée réalisées en respirant de l’oxygène pur en circuit fermé dans l’obscurité totale, le corps doit supporter le gaz sous pression tandis que l’esprit doit rester vif malgré le froid, l’environnement hostile et l’absence totale de repères temporels et spatiaux.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:50
photo Marine Belge

photo Marine Belge

 

12/11/2013 Marine nationale

 

Le vice amiral d’escadre Verwaerde, major général de la Marine, a assisté les 7 et 8 novembre 2013 à la réunion annuelle du Channel Committee (CHANCOM) à Bruges.

 

La première journée a été dédiée à la mémoire de la fin de la Première Guerre mondiale, notamment à travers la visite du musée « In Flanders Fields » à Ypres. La seconde journée a été consacrée aux échanges autour de sujets d’intérêt commun entre les pays membres du CHANCOM. Le cadre restreint de cette réunion permet une discussion ouverte et un partage d’idées. Cette année, les sujets principaux étaient les enjeux de sûreté aux frontières européennes, la dimension maritime de l’Union Européenne et de l’OTAN, la communication stratégique ainsi que la mutualisation (Pooling & Sharing).

 

Le major général de la Marine à la conférence annuelle du Channel Committee à Bruges

La Belgique, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas sont membres du CHANCOM. En observateurs, participent l’Espagne, l’Italie et le Portugal, ainsi que des représentants de l’Union Européenne et de l’OTAN. Instance dotée d’une présidence annuelle tournante, la Belgique a passé le relais à l’Allemagne dès la fin de la réunion.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:45
Un C160 Transall déployé dans l'exercice « Caltaux » à Mayotte et à la Réunion

Un C160 Transall déployé dans l'exercice « Caltaux » à Mayotte et à la Réunion

 

14/11/2013 Armée de l'air

 

L’exercice « Caltaux » s’est déroulé du 4 au 8 novembre 2013 à Mayotte et à la Réunion.

 

Exercice d’envergure des forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI), il a réuni plus de 500 militaires, deux bâtiments de la marine nationale et deux avions C160 Transall.

 

« Caltaux » a pour objectif le maintien de la capacité opérationnelle et l’évaluation de toutes les composantes (terre, air et mer). Il consiste au déploiement des forces pour une mission de gestion de crise humanitaire et sécuritaire dans un pays de la zone de responsabilité permanente des FAZSOI.

 

Avec les deux C160 Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion », l’armée de l’air a projeté les groupements tactiques interarmées (GTIA) du 2ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine et de la Légion étrangère. Au programme : transport tactique, largages de parachutistes et  poser d’assaut.

 

Le détachement air (DA) 181 de la Réunion a aussi participé en accueillant sur son site le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants. Armé par le groupement de soutien de la base de défense, le personnel du DA 181 a aidé à l’animation du centre.

 

Les forces armées mauriciennes ont participé à l’exercice auprès du détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), confirmant la politique de coopération militaire dans la zone sud de l’océan Indien.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:45
Mali : "Al-Qaïda voulait avoir des Français"

14.11.2013 JDD

 

"Non, les opérations militaires au Mali ne sont pas terminées", a confié Edouard Guillaud, chef d’Etat major des armées françaises , jeudi matin sur Europe 1. "En ce moment même une opération se déroule d’ailleurs contre des gens d’Aqmi", a-t-il ajouté sans en livrer les détails.

 

RFI : l'enquête avance. Interrogé sur l’avancée de l’enquête sur le meurtre des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, Edouard Guillaud a confirmé que les pistes pointent, "pour l’instant vers Al-Qaïda ou un groupe dépendant d’Al-Qaïda". La nébuleuse terroriste "voulait visiblement avoir des Français comme otages et le fait qu'ils étaient journalistes ne pouvait que renforcer leur valeur", a-t-il ajouté, confirmant la volonté d'Al-qaïda de se venger de l'action menée par l'armée française au Mali.

 

Des accusations d'exactions. Le chef d'Etat major des armées a, en revanche, démenti tout comportement brutal de la part des soldats français à l'encontre de la population locale, comme le soutient un chef rebelle touareg dans les colonnes du quotidien Le Monde. "Je ne suis pas dans le roman, je ne suis pas dans l'excès, ce n'est pas la manière dont travaille les militaires français", a-t-il répondu, précisant que "tout excès serait évidemment sanctionné".

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:30
bâtiment libanais Tabarja photo marine-nationale

bâtiment libanais Tabarja photo marine-nationale

 

13/11/2013 Marine nationale

 

Après avoir conduit un entraînement impliquant les marines américaine et britannique au large de Chypre, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a réalisé un entraînement commun avec la marine libanaise.

 

Lors d’un entraînement de défense aérienne, le Cassard a eu l’opportunité de travailler avec des chasseurs britanniques EurofightersTyphoon du 11th Squadron de la base d’Akrotiri (Chypre) et avec les frégates USS Monterey (type Ticonderoga) et USS Ramage (type Arleigh Burke). Le Cassard assurait la protection rapprochée de l’USS Monterey et contrôlait l’un des trois Eurofightersen Combat Air Patrol, alors que l’USS Ramage se plaçait en WATCHDOG (position excentrée destinée à donner un préavis suffisant sur la menace).

 

Quelques jours plus tard, le Cassard a effectué, avec le bâtiment libanais Tabarja dédié à la protection des approches portuaires, une opération de visite. Chacun des deux bâtiments a fait l’objet d’un abordage par l’équipe de visite de l’autre.

 

Au-delà de l’aspect pratique de cet entraînement, cet échange croisé constitue aussi un symbole de l’intérêt que la France témoigne au Liban avec lequel elle entretien toujours des liens forts.

EurofightersTyphoon du 11th Squadron de la base d’Akrotiri

EurofightersTyphoon du 11th Squadron de la base d’Akrotiri

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 11:55
Budget de la Défense : le Gouvernement concilie souveraineté nationale et souveraineté budgétaire

 

13/11/2013 19:55 Ministère de la Défense

 

Communiqué de presse conjoint du ministre de l'Économie et des Finances, du ministre de la Défense et du ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des finances, chargé du Budget.

 

Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, et Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du Budget, soulignent que dans le projet de Loi de finances rectificative présenté ce matin en conseil des ministres, le surcoût des opérations extérieures (OPEX) fait l’objet d’ouvertures de crédits à hauteur de 578 millions d’euros, assurées par la solidarité interministérielle.Cela permet notamment de financer les opérations de l’armée française comme celle engagée cette année au Mali.

 

Par ailleurs, le ministère de la Défense participe, comme tous les ministères, à l’effort d’économies nécessaire au rétablissement des comptes publics, via une auto assurance sur les crédits de masse salariale et à une participation à la solidarité interministérielle.

 

Le Gouvernement garantit cependant les opérations d’investissement prévues par la Loi de programmation militaire (LPM) discutée en ce moment au parlement, qui témoigne de l’ambition portée pour notre outil de défense. Cette assurance sera retranscrite par un amendement du gouvernement dans le texte de la LPM.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:55
Le gouvernement s'accroche pour sanctuariser le budget de la Défense, une rallonge de 578 M€ pour les OPEX

 

13/11/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Répondant à une question du député-maire UMP de Lunéville, Jacques Lamblin, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattant, Kader Arif, a tenu à rassurer l'Assemblée nationale ce mercredi lors des questions au gouvernement sur la " sanctuarisation " du budget de la Défense.

 

Le trou dans le budget à 4,1 % du PIB (soit 71,9 milliards d'euros) définit l'enveloppe du Projet de loi de finances rectificatives. Le PLFR avance la plus grande ouverture de crédits aux opérations extérieures (OPEX). Avec l'opération au Mali, le budget de 630 M€ a logiquement explosé. En cohérence politique, on prévoit ainsi une rallonge de 578 M€.

 

S'exprimant au nom du ministre de la Défense, Kader Arif a lancé aux députés des phrases claires et à retenir :

" Tous les programmes prévus dans cette loi de programmation seront lancés comme indiqué dans le projet qui vous est soumis.

S'agissant de la fin de gestion 2013, un accord équilibré a été trouvé entre le ministère du Budget et le ministère de la Défense. Il prévoit :

- une dotation au titre de nos opérations extérieures pour compenser le coût de l'opération Serval, qui a fait l'unanimité ;

- la prise en charge par le budget de la défense de l'accroissement de dépenses salariales résultant principalement des dysfonctionnements du système Louvois ;

- une contribution du ministère de la défense à la réduction des dépenses publiques, rendue indispensable pour garantir l'équilibre des comptes de l'Etat comme cela a été exposé ce matin en conseil des ministres. En effet, pour nous, souveraineté financière et autonomie stratégique vont de pair.

S'agissant de la loi de programmation militaire, le ministre du Budget et le ministre de la Défense sont tombés d'accord pour que soient garantis les investissements prévus pour les programmes d'armement qui doivent être lancés en début de programmation. "

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:55
Défense : la fuite en avant des recettes exceptionnelles

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian pourra compter en 2014 sur 500 millions d'euros de recettes exceptionnelles supplémentaires

 

13/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En contrepartie à sa contribution à l'effort financier dans le cadre du collectif budgétaire, le ministère de la Défense va bénéficier de 500 millions d'euros de recettes exceptionnelles supplémentaires en 2014.

 

Match nul entre Bercy et Brienne, qui s'opposaient sur les nouveaux efforts financiers du ministère de la Défense demandés par le ministère de l'Economie dans le cadre du collectif budgétaire de fin d'année. C'est le président François Hollande, qui a signé la fin de la partie entre les deux ministères. Lors du conseil des ministres de mercredi, le Chef de l'Etat rappelé son engagement pour les armées et, à ce titre, a demandé à respecter les grands équilibres financiers définis par le projet de loi de programmation militaire (LPM), actuellement examiné par le Parlement.

 

L'hôtel de Brienne contribuera bien à l'effort budgétaire mais en contrepartie Jean-Yves Le Drian pourra compter en 2014 sur 500 millions d'euros de recettes exceptionnelles supplémentaires, les fameuses REX, selon nos informations. Ces nouvelles seraient déjà identifiées, a-t-on précisé à "La Tribune". Le ministère doit déjà bénéficier de 1,77 milliards d'euros de REX dans l'actuel projet de la LPM. Soit un montant de 2,27 milliards à trouver en 2014. Le ministre de la Défense, qui était auditionné mercredi après-midi par la commission de la défense de l'Assemblée nationale, doit rapidement déposer un amendement au projet de la LPM pour inclure cette nouvelle disposition.

 

"Un accord équilibré"

 

Dans l'après-midi, le ministre délégué à la Défense, Kader Arif, a expliqué que les ministres du Budget et de la Défense avaient trouvé un accord pour garantir "les investissements prévus pour les programmes d'armement qui doivent être lancés en début" de la LPM. "Un accord équilibré" selon lui. Cet accord prévoit "une dotation au titre de nos opérations extérieures pour compenser le coût de l'opération Serval" au Mali non prévue par le budget 2013 du ministère de la Défense et qui sera pris en charge par le budget de l'Etat. Soit une enveloppe de 578 millions d'euros, qui n'avaient pas été pris en compte dans la provision initiale du ministère de la Défense (650 millions). "Cela permet notamment de financer les opérations de l'armée française, comme celle engagée cette année au Mali", ont expliqué dans unn communiqué commun les ministères de la Défense et de l'Economie.

 

En revanche, le ministère prendra "en charge l'accroissement de dépenses salariales résultant principalement des dysfonctionnements du système Louvois". "Une contribution du ministère de la Défense à la réduction des dépenses publiques rendue indispensable pour garantir l'équilibre des comptes de l'Etat", est également prévue. A ce titre, le ministère de la Défense "participe, comme tous les ministères, à l'effort d'économies nécessaire au rétablissement des comptes publics, via une auto assurance sur les crédits de masse salariale et à une participation à la solidarité interministérielle", ont précisé les deux ministères.

 

3,2 milliards d'ouvertures de crédits

 

Les ouvertures de crédit s'élèvent au total à 3,2 milliards d'euros, dont 2,1 milliards sur le budget général et une "ouverture massive pour le budget de l'Union européenne", avec 1,1 milliard d'euros de plus que ce qui était prévu auparavant.

 

Les opérations extérieures de défense comptent pour 578 millions, la politique de l'emploi pour 230 millions, l'hébergement d'urgence pour 100 millions, 300 millions seront affectés à des programmes de recherche et développement dans la filière numérique, les aides personnelles au logement comptent pour 265 millions d'euros et l'aide médicale d'Etat pour 156 millions.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:55
Le budget de la Défense sous pression

 

12 novembre 2013 Patrick Déniel, avec Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Le Monde évoque des tensions entre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue du Budget, Bernard Cazeneuve, autour du budget 2013. Ce dernier aura du mal à tenir la promesse du Président de sanctuariser le budget de la Défense, et à respecter les grands équilibres de la Loi de programmation militaire (LPM) actuellement en débat à l’Assemblée.  

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a démenti les tensions avec Bercy autour de l’élaboration de la loi de Finances rectificative concernant le budget de la Défense. Le ministre indique qu’il travaille avec Bernard Cazeneuve pour que les ressources nécessaires à la Défense soient au rendez-vous pour respecter les objectifs de la loi de programmation militaire (LPM) qui définit les crédits qui seront alloués aux militaires et aux financements des grands programmes industriels de Défense sur la période 2014-2019, actuellement débattue au Parlement.

 

Le Monde évoque dans son édition du 12 novembre de vives tensions entre les deux ministères suite au refus de dégeler des crédits sur lesquels compte la Défense. Les industriels se sont inquiétés par la voix du Gifas, et de son président Marwan Lahoud, de coupes de l’ordre de 600 millions dans un budget 2013 que le Président de la république s’est engagé à préserver à hauteur de 179,2 milliards d’euros par an sur les six prochaines années (190 milliards en euros courants).

 

Une Loi de programmation militaire caduque avant d'être votée

 

Au-delà du fait que le ministre de la Défense risque de ne pas tenir cet engagement présidentiel, la loi de programmation militaire est déjà presque caduque avant même d’être votée. D’ailleurs, aucune des précédentes lois de programmation n’a été respectée. La version en cours d’examen s’appuie sur des ressources financières exceptionnelles de 6 milliards d’euros liées à des ventes d’actifs immobiliers et de fréquences hertziennes qui ne sont pas totalement garanties.

 

La finalisation du contrat du Rafale, qui s’éloigne semaine après semaine devrait également compromettre les équilibres financiers de la LPM.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:55
Colloque annuel de doctrine de l’armée de Terre - 4 décembre 2013

 

13/11/2013 Armée de Terre

 

L’armée de Terre présentera son colloque annuel de doctrine le mercredi 4 décembre 2013, à partir de 14 h, à l’Assemblée nationale, salle Victor Hugo.

 

Il sera placé sous le haut patronage de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, et s’intitule Opération SERVAL : le retour de la manœuvre aéroterrestre dans la profondeur. Les débats viseront à exprimer les enjeux de l’adaptation des forces terrestres selon les orientations désormais retenues.

 

Participation sur invitation envoyée par courrier.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:55
France : L'armée de terre tire la sonnette d'alarme

 

13/11 LesEchos.fr (Reuters)

 

L'effet Mali et le relatif soulagement d'avoir échappé au pire en période de restrictions budgétaires ont vite cédé la place à de nouvelles inquiétudes pour l'armée de terre française, qui craint une addition plus salée que prévu.

 

Si le Livre blanc et la Loi de programmation financière (LPM) qui en a découlé ont écarté les scénarios les plus dramatiques, les milieux militaro-industriels redoutent les effets des arbitrages décidés par le gouvernement.

 

L'armée de terre, particulièrement touchée une fois plus, sait déjà qu'elle devra fermer plusieurs régiments et s'accommoder de blindés vieillissants pendant encore plusieurs années. Ses cadres s'interrogent à voix haute sur la capacité de leurs troupes à pouvoir mener efficacement des opérations extérieures dans un avenir proche.

 

En passe d'être votée par le Parlement, la LPM 2014-2019 avait été saluée lors de sa présentation début août comme un compromis entre la nécessité de réduire les déficits publics et celle de préserver la cohérence de l'outil militaire français.

 

Sur ses quelque 280.000 emplois, la deuxième armée d'Europe après celle du Royaume-Uni va en perdre 34.000 d'ici à 2019.

 

Cela était connu, de même que le fait que le budget de la défense sera gelé à hauteur de 31,4 milliards d'euros pour les trois prochaines années, soit son niveau 2013, représentant 11,3% du budget total de l'Etat.

 

Mais les milieux militaro-industriels craignent un régime plus sec encore, notamment parce sur les 190 milliards promis pour l'effort de défense sur la période 2014-2019, 6,1 milliards reposent sur des ressources exceptionnelles incertaines.

 

Ces dernières doivent provenir notamment de la cession de biens immobiliers et de participations de l'Etat dans des entreprises publiques ainsi que de la vente de nouvelles fréquences très recherchées par les opérateurs de téléphonie mobile dont le produit, estimé à plusieurs milliards d'euros, reviendra intégralement au ministère de la Défense.

 

"Il est de mon devoir de rappeler que cette loi de programmation militaire est bâtie sur des fragilités, qu'elle prend des risques et que donc (...) nous devons être vigilants car les dérives budgétaires pourraient avoir de désastreuses conséquences", dit Christian Mons, président du Groupement des industries de défense terrestre (Gicat).

 

MOINS 30% POUR L'ARMEMENT

 

Pour ce dernier, la LPM repose sur des paris, notamment les recettes exceptionnelles et la vente à l'export de Rafale, dont rien n'assure qu'ils seront tenus. Les dotations budgétaires pour les surcoûts des opérations extérieures sont par ailleurs en réduction sensible et en deçà des besoins constatés, dit-il.

 

"Nous faisons l'hypothèse du respect des budgets jusque dans leur exécution mais nous sommes lucides et nous savons aussi que, sauf gigantesque surprise, ce ne sera pas le cas", ajoute-t-il en rappelant qu'aucune LPM n'a été respectée dans le passé.

 

Les industriels signalent que les ressources prévues pour les grandes opérations d'armement classique et la dissuasion s'élèvent à environ 10 milliards d'euros par an, soit un retrait de l'ordre de 30% au total par rapport à la précédente LPM.

 

Si certains grands programmes sont maintenus, d'autres seront retardés, notamment Scorpion, indispensable plan de modernisation d'un parc de blindés vieillissants, avec l'horizon 2019 pour les premières livraisons, déplore un officier supérieur du contrôle général des armées.

 

photo Guillaume Belan (FOB)

photo Guillaume Belan (FOB)

"Pas grand-chose n'est fait pour combler nos lacunes connues, notamment en matière de drones et d'avions de ravitaillement, sans parler des chars et des hélicoptères, et on attend avec une certaine appréhension la clause de revoyure de 2015", dit-il en référence au réexamen de la LPM à mi-parcours, qui se traduit généralement par un nouveau tour de vis.

 

Quant au plan social rendu nécessaire par la suppression programmée de 34.000 postes, il n'a été qu'ébauché avec l'annonce le mois dernier par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de la fermeture d'un seul régiment, le 4e Régiment de dragons installé à Carpiagne, près de Marseille.

 

D'autres unités sont menacées, notamment la très symbolique brigade franco-allemande, dont l'état-major est stationné à Müllheim, en Allemagne, où l'affaire suscite beaucoup d'émoi.

 

"Il faudra certainement attendre après les municipales pour savoir exactement à quelle sauce on sera mangé", dit un général.

 

PLUS AUCUNE MARGE

 

L'armée de terre, traditionnelle variable d'ajustement selon les termes d'un cadre de son état-major, sait donc déjà qu'elle perdra plusieurs régiments, des hélicoptères et des chars.

 

"Rien dans l'environnement international ne justifie un tel désengagement, bien au contraire", fait valoir Etienne de Durand, directeur du centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

 

Ce spécialiste des questions stratégiques et militaires rappelle que les Etats-Unis abandonnent leur rôle de protecteur de l'Europe pour se tourner vers l'Asie, que les tensions avec la Russie grandissent et que plusieurs régions sont très instables, notamment le Proche-Orient et la zone sahélienne.

 

Le ministère de la Défense "s'en tire un peu moins mal" que ce qui était redouté, succès de l'opération Serval aidant, mais ne dispose plus d'aucune marge, estime le chercheur.

 

L'Europe de la défense, présentée par Jean-Yves Le Drian comme un recours, reste à l'état embryonnaire et toutes les armées du continent doivent se serrer la ceinture, y compris au Royaume-Uni, l'autre géant militaire du Vieux Continent.

 

L'ambitieuse coopération militaire entre Paris et Londres définie par les accords de Lancaster House en 2010 progresse à tout petits pas. L'Allemagne est quant à elle quasiment absente des opérations extérieures, explique Etienne de Durand.

 

Le général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre, respecte les choix faits par le gouvernement et qualifie la réduction des déficits d'objectif de souveraineté au même titre que la sécurité nationale.

 

L'armée de terre respectera son contrat et la déflation d'effectifs sera conduite à son terme mais elle doit disposer des crédits nécessaires, sous peine de s'exposer à des échecs sur le terrain, a-t-il dit mardi lors d'un débat devant un parterre de décideurs du secteur de la défense.

 

La crise n'est pas simplement sécuritaire mais d'abord financière et il appartient à l'ensemble du monde économique de contribuer à l'effort de guerre, a-t-il estimé.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:50
photo Dassault Aviation

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Nov. 13, 2013 - By ANDREW CHUTER and PIERRE TRAN  - Defense News

 

LONDON AND PARIS — BAE Systems and Dassault Aviation have submitted proposals to the British and French governments to jointly develop an unmanned combat aerial vehicle (UCAV) demonstrator, according to the UK Defence Ministry.

 

The companies recently completed a 15-month preparation phase contract awarded by the two nations’ defense ministries, and have now lodged details of a plan to mature and demonstrate critical technology and operational aspects for a future combat air system.

 

British defense procurement minister Philip Dunne and his French counterpart, Laurent Collet-Billon, head of the Direction Générale de l’Armement, will consider the proposals during a mid-December meeting.

 

A French source said the meeting is “important” and part of a dialogue between the two governments aimed at a contract award for the next phase of work in 2014.

 

“A decision is not expected at the [December] meeting,” the French source said.

 

The high-level working group, which includes other high-level officials, will study the industry proposals for the planned program, along with other bilateral cooperation issues.

 

Britain and France signed a defense treaty in 2010, which included plans to collaborate on a number of equipment programs across missiles, UAVs, maritime equipment and other sectors.

 

Plans to co-develop a medium-altitude, long-endurance unmanned surveillance machine have been pretty much sidelined, with the focus instead on building skills and capabilities in the UCAV sector.

 

Britain’s MoD, in written evidence on remotely piloted air systems supplied recently to Britain’s parliamentary defense committee, said the government would have to make a strategic capability decision on a future combat air system as part of its 2015 Strategic Defence and Security Review (SDSR).

 

“The next phase of the program is important to de-risk critical technologies to underpin SDSR ’15 decision making,” the evidence said.

 

The two European nations are examining their options for next-generation combat air systems after the Rafale and Typhoon fighter jets are due to come out of service in the 2030 timeframe, the documents said.

 

A British Ministry of Defence spokesperson, though, said it is “too early to provide specific timescales for the future combat air system. We are currently assessing joint proposals received by BAE Systems and Dassault Aviation, and will make a strategic capability decision at the next SDSR.”

 

Both the British and the French are flight-testing technology demonstrator vehicles, but the new proposal foresees eventually building a jointly developed aircraft to assess operational issues.

 

The British decided to go it alone on their demonstrator, known as Taranis. But the French Neuron program is a collaborative effort that includes Greek, Italian, Spanish, Swiss and Swedish involvement.

 

The British MoD disclosed to the parliamentary defense committee that the BAE-led Taranis UCAV had recently flown for the first time. The flight test program is ongoing.

 

An MoD spokesman declined to give further details.

 

This year, industry sources said test flights of the 8-ton Taranis would take place at the remote Woomera test site in Australia.

 

On France’s Neuron UCAV technology demonstrator, some 85 flights are planned at the Istres test center in southern France until autumn 2014, said prime contractor Dassault Aviation.

 

Neuron then will go to the Vidsel test range in Sweden for pre-operational trials, and will later be sent to the Perdadesfogu range in Italy for tests, particularly on firing and stealth assessment, Dassault said.

 

Neuron restarted test flights at Istres after appearing at the Paris Air Show in June.

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