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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 17:40
Mise à flot du 1er des 2 navires militaires BPC construits en France pour les Russes

 

NANTES, 15 oct 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Les chantiers STX France de Saint-Nazaire ont procédé mardi devant de hauts responsables militaires et industriels russes et français à la mise à flot du "Vladivostok", premier des deux navires militaires construits par la France pour les Russes, suite au contrat signé en 2011 entre la Russie et DCNS.

 

Ce navire, un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral (nom d'un de ces modèles de navires déjà construits pour la marine française), sera livré en octobre 2014 à la marine russe. Sur place, un premier tronçon du 2e navire prévu par cette commande était déjà visible.

 

Après une bénédiction de la quille par un prêtre orthodoxe, suivi de la révélation du nom du navire - Vladivostok écrit en caractères cyrilliques - et un baptême avec une bouteille de champagne lancée sur la coque, l'assistance a quitté la forme de construction avant que ne s'ouvrent les vannes destinées à la remplir avec l'eau de l'estuaire de la Loire.

 

L'Amiral Viktor Chirkov, chef d'Etat major de la marine de la Fédération de Russie s'est félicité qu'à l'occasion de cette construction "l'amitié entre les deux Etats sorte renforcée".

 

La moitié arrière du Vladivostok a été construite par les chantiers russes OSK de Saint-Petersbourg (Russie) tandis que STX France, sous-traitant de DCNS pour ce contrat, construisait l'avant. Elles ont été assemblées à Saint-Nazaire en juillet. En outre le contrat prévoit que les futurs équipages russes de ces BPC soient formés à Saint-Nazaire avant la livraison définitive, ainsi qu'un transfert de technologie.

 

L'Amiral Bernard Rogel, chef d'Etat-major de la marine française, assistait à la cérémonie au côté de son homologue russe.

 

"Belle mer au BPC Vladivostok, qu'il connaisse le même succès que ses cousins français et soit l'aîné d'une grande famille franco-russe", a souhaité Patrick Boissier, le pdg de DCNS.

 

L'annonce de cette commande, menée en 2011 sous la houlette de Nicolas Sarkozy alors qu'il était président de la République française, avait fait sensation, s'agissant de la première livraison à Moscou de matériels de cette ampleur par un pays de l'Otan.

 

Une option pour la construction, cette fois entièrement en Russie mais avec des équipements fournis par l'industrie française selon M. Boissier, de 2 autres navires du même type, n'a pas encore été levée par les Russes. Les responsables de l'industrie de défense russe ont indiqué lors d'un point presse qu'elle n'était "pas caduque" mais qu'elle ne serait examinée qu'après un an d'exploitation du Vladivostok.

 

Trois premiers BPC, navires de 199 mètres et 22.000 tonnes pouvant se déplacer à une vitesse supérieure à 18 noeuds, le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude, ont été livrés à la Défense française entre 2006 et 2009.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:55
La Défense au prix Bayeux des correspondants de guerre

15/10/2013 Flora Cantin

 

Du 7 au 13 octobre 2013, la ville de Bayeux en Normandie, a accueilli la 20e édition du Prix Bayeux - Calvados des correspondants de guerre. Lors de la soirée de remise des prix, le 12 octobre, Pierre Bayle, délégué à l'information et à la communication de la Défense (DICoD), a remis le Prix Photo du Public à Javier Manzano, de l'Agence France Presse, pour son reportage intitulé « Le siège d'Alep ». Le ministère de la Défense a parrainé ce prix international qui rend hommage aux journalistes du monde entier.

 

La 20e édition du Prix Bayeux - Calvados des correspondants de guerre, qui s'est déroulé du 7 au 13 octobre 2013 dans la ville de Bayeux (Normandie), a rendu hommage aux journalistes parcourant le monde pour apporter l'information sur les conflits actuels. Dix prix ont récompensé des reporters de la télévision, de la radio, de la photo, de la presse écrite et du web journalisme. Le jury, présidé par James Natchwey, photojournaliste reconnu, était composé de journalistes et photographes de renom mais également d'un communicant et d'un photographe militaires.

 

La Défense au prix Bayeux des correspondants de guerre

Le Prix Bayeux - Calvados est une fenêtre sur le monde et ses conflits. Cette année, la Syrie était mise en avant aux côtés de l'Afghanistan, du Mali, de l'Afrique du Sud et de la Birmanie. Le ministère de la Défense a souhaité parrainer ce prix car « il veut manifester son intérêt pour les correspondants de guerre avec qui il travaille sur les théâtres d'opérations où sont déployées les forces françaises, et plus généralement avec les journalistes qui suivent de près les problématiques de la défense. [...] Au-delà du dialogue entre les forces armées et ces témoins engagés que sont les reporters de guerre, la Défense est aussi un acteur direct à travers les opérateurs d'images qui appartiennent à l'ECPAD et aux trois armées », explique Pierre Bayle, directeur de la délégation à l'information et à la communication de la Défense (DICoD) et ancien reporter de guerre.

 

Le 12 octobre, après une semaine de projections, d'expositions, de rencontres et de débats, Lucas Menget, grand reporter et rédacteur en chef à I>Télé, a animé la soirée de remise des prix. Après un hommage rendu aux journalistes actuellement otages à travers le monde et particulièrement en Syrie, les reportages lauréats ont été présentés aux spectateurs. Le Prix Photo du Public, parrainé par le ministère de la Défense, a été remis par Pierre Bayle à Javier Manzano, photographe mexicain et pigiste pour l'Agence France Presse, pour son reportage intitulé « Le siège d'Alep ». L'un de ses clichés intitulé « Rais de lumière », pris en octobre 2012 à Alep, avait déjà gagné le prix Pulitzer. « Les risques que prennent les photographes, nous les connaissons car nos photographes militaires prennent les mêmes risques tous les jours. D'ailleurs, le sergent Vermeille est mort en Afghanistan, en 2011, un Nikon à la main », rappelle le directeur de la DICoD avant de conclure : « Nous avons aussi une volonté de faire de la pédagogie, je suis donc très content de remettre le Prix du Public. »

 

La Défense au prix Bayeux des correspondants de guerre

Javier Manzano, actuellement en reportage à l'étranger, a reçu 3 000 euros du ministère de la Défense en plus de la reconnaissance de ses pairs et du public.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:55
Un 1er REC "amaigri" à Carpiagne

15 octobre 2013 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

En arrivant dans les Bouches-du-Rhône en 2014, le 1er Régiment étranger de cavalerie aura changé de format. Passant de 800 à 750 militaires. Entre-temps, le régiment légionnaire aura payé son "écot" aux restructurations et plus particulièrement au reformatage de la cavalerie qui devrait perdre 10 escadrons.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:55
Le matos à l'encan! On bradera aussi les Tigres...?

15.10.2013 par P. CHAPLEAU - Lignes de Défense

 

Petite phrase de l'amiral Guillaud devant les élus de la République, le 3 octobre: "le PLF prévoit en effet 50 millions d’euros de cessions de matériels. Plusieurs projets sont à l’étude, dont la vente du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco et d’hélicoptères Tigre" (cliquer ici pour accéder au texte de son audition).

 

Ventes de matériels donc, mais pas d'antiques Marmon ou des VAB essoufflés: non, des Tigre! Remettons tout ça dans le contexte pour tenter d'y voir plus clair.

 

1) Le projet de loi de finances (cliquer ici pour y accéder) détaille les ressources exceptionnelles:
"S'agissant des recettes exceptionnelles, celles-ci sont constituées :
- du produit de cession d'emprises immobilières utilisées par le ministère de la défense, évalué au moins à 660 millions d'euros sur la période 2014-2016 ;
- des redevances versées par les opérateurs privés au titre des cessions de fréquences déjà réalisées lors de la précédente loi de programmation pour environ 220 millions d'euros ;
- du programme d'investissements d'avenir (PIA) au bénéfice de l'excellence technologique de l'industrie de défense pour 1,5 milliard d'euros en 2014 ;
- du produit de cession de la bande de fréquences des 700 MHz, qui n'est pas chiffré dans la loi mais dont on peut s'attendre à ce qu'il s'élève à plus de 3 milliards d'euros ;
- et, « le cas échéant », selon les mots du projet de loi, du produit de cession de participations publiques."

 

2) Les cessions de matériels constitueront une infime contribution aux ressources exceptionnelles mais elles auront un impact plus significatif en termes de coûts (prohibitifs) de fonctionnement (mais aussi bien sûr de capacité opérationnelles déjà réduites par des commandes elles aussi déjà réduites). Par ailleurs, le CEM n'a pas précisé le nombre de machines à brader. Trop, trop peu? La vingtaine de HAP bientôt en parc?

 

3) Le problème, ce sera de trouver des acheteurs. Le Siroco pourrait, lui, prendre la route de l'Amérique du Sud. Quant aux Tigre... Ils risquent de passer bien du temps à Châteaudun (où une centaine d'emplois vont être supprimés), sous cocon. On pourrait aussi vendre les Leclerc qui dorment sur plusieurs sites. Mais l'affaire s'annonce encore plus compliquée. Qui voudra de nos Tigre (mon confrère Jean-Marc Tanguy avait parlé de la Malaisie) et de nos Leclerc dont les coûts de MCO et de vol/roulage sont exorbitants?

 

4) Par ailleurs, sur le grand marché de l'armement d'occasion, il va y avoir abondance de produits. Les Espagnols pensent revendre certains de leurs A400. Les Hollandais se séparent du navire de soutien Karel-Doorman et d'une partie de leur blindés CV90, dans le cadre d'une coupe budgétaire de 348 millions d'euros. Les Canadiens qui parlent de réduire leurs effectifs de 20% réfléchissent au devenir des surplus. L'Autriche a mis en vente 750 blindés, des camions, des canons etc, pas d'une première jeunesses certes mais rustiques et bon marché.

 

Moralité: grignoter 50 millions d'euros, c'est à la fois peu et beaucoup. Mais tant que le moral est au beau fixe, pas question de stopper la grande braderie.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:55
Inquiétude pour l'emploi chez les ingénieurs de l'armement

15.10.2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Environ 950 postes pourraient être supprimés d'ici à 2019, soit 10 % des effectifs.

 

Pièce importante du ministère de la Défense, la DGA sait qu'elle devra prendre sa part aux 23.500 suppressions de postes supplémentaires inscrites dans la loi de programmation. Reste à savoir à quelle hauteur. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a beau marteler qu'il refuse tout dégraissage à l'aveugle, une rumeur circule parmi les ingénieurs de l'armement : 950 postes seraient supprimés d'ici à 2019, soit environ 10 % des effectifs.

 

Contactée, la DGA réfute tout chiffrage. Rappelant les 3.000 postes déjà supprimés dans le cadre de l'ex-RGPP du gouvernement Fillon, une porte-parole indique que le délégué général, Laurent Collet-Billon, a entamé une analyse précise de l'expertise de ses troupes pour préparer l'avenir. Une sorte de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences en quelque sorte, comme cela se pratique dans le privé. C'est d'ailleurs conforme aux déclarations de Jean-Yves Le Drian, qui a demandé une analyse semblable à chacun de ses grands subordonnés avant de trancher, service par service, ou armée par armée.

 

Guerre de tranchées

 

N'empêche. Après avoir dû encaisser le gel des embauches de 75 ingénieurs civils, la DGA attend fébrilement de savoir à quelle sauce elle va être mangée. Réponse en fin d'année ou au début de la prochaine, en principe. En attendant, une « guerre de tranchées » a déjà démarré au sein du ministère de la Défense. Comme en témoigne sa récente sortie au Sénat, Laurent Collet-Billon est décidé à se battre bec et ongles comme chacun des patrons des trois armées et du secrétariat général pour l'administration afin de rendre le moins de postes possible.

 

Auditionné par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées à l'occasion de l'examen de la loi de programmation, le délégué général a mis en avant le fait que les missions de la DGA restent inchangées. « Le maintien de l'ensemble des programmes en cours, les nouveaux programmes à lancer et les négociations requises avec l'industrie pour adapter les échéanciers de livraison, nécessitent que les unités de management, les centres techniques et le service de la qualité puissent assurer la charge correspondante », a-t-il déclaré.

 

Quant à l'obligation de réduire le pourcentage de gradés, obligation mise en avant par la Cour des comptes (« Les Echos » du 14 octobre), Laurent Collet-Billon a été encore plus clair : « Un ingénieur en chef est d'abord un ingénieur, avant d'être un militaire à cinq barrettes. »

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:40
BPC Vladivostok - sept-2013-source-lddef

BPC Vladivostok - sept-2013-source-lddef

PARIS, 15 octobre - RIA Novosti

 

Les chantiers navals de Saint-Nazaire (STX) mettront à l'eau mardi le premier porte-hélicoptères russe de type Mistral, nommé Vladivostok, a annoncé mardi un porte-parole du groupe français de construction navale DCNS.

 

Selon une source au sein du complexe militaro-industriel russe, une fois arrivé à Saint-Pétersbourg, le navire sera équipé et armé aux chantiers navals du Nord. Après avoir subi des tests, le porte-hélicoptères équipera le 1er novembre 2014 la Flotte russe du Pacifique.

 

Le groupe français DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe.

 

Le second bâtiment de la série, le futur BPC Sébastopol a été mis sur cale le 18 juin dernier chez STX France, avec près de six mois d'avance sur le planning.

 

D'une longueur maximale de 210 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC Mistral est capable de porter 16 hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. Son pont d'envol permet la mise en œuvre simultanée de 6 hélicoptères. Sa distance franchissable est de 20.000 milles nautiques. Le navire peut embarquer, outre ses 160 hommes d'équipage, un commando de 450 hommes.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
La tranche complémentaire du programme Contact confirmée

 

10.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

La première pierre du programme d’ensemble de l’armée de terre Scorpion, à savoir le programme Contact (Communications numériques tactiques et de théâtre) est maintenant sur les rails. Le Ministre de la Défense lors de sa visite sur le site de Thales le 4 octobre dernier, pour célébrer le 50ème anniversaire du site de Brest (spécialisé sur les systèmes navals) a confirmé la tranche complémentaire de l’étape 1 de Contact , a confirmé ce matin Pierre Bayle, le porte-parole de Jean-Yves Le Drian, durant le point presse hebdomadaire. Représentant un engagement financier de 603 millions d’euros pour le développement et la qualification du système de radio nouvelle génération, cette tranche complémentaire fait suite à la commande par la DGA de la première phase de 210 millions d’euros.

 

Programme à haute valeur technologique qui utilise la nouvelle technologie radio-logicielle, Contact est destiné à équiper les armées de postes de radio de nouvelle génération en remplacement des postes existants, en particulier les vénérables PR4G.

 

Cette première étape doit venir fournir à l’armée de terre 2400 postes pour les véhicules et 2000 postes portatifs à partir de 2018. Le programme Contact c’est aussi 2000 emplois chez Thales, notamment à Cholet, où l’assemblage sera réalisé. L’étape 1 concerne les postes radios pour l’armée de terre, l’étape 2 concernera les aéronefs (combat, renseignement et transport) et l’étape 3, la marine.

 

Thales porte également de forts espoirs dans l’export. Pour mémoire, comme le rappelait ce matin le porte-parole du Ministre, 150 000 radios PR4G ont été vendues à une quinzaine de pays.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
source ppe-composites.fr

source ppe-composites.fr

14.10.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Le prix « Ingénieur général Chanson » est attribué tous les ans par l’Association de l’Armement Terrestre à des travaux ayant fait progresser le domaine de l’armement terrestre. Il a été remis cette année par la DGA à Karine Thoral-Pierre et Jérôme Raynal pour leurs travaux sur les « Panneaux composites sandwich 3D absorbeurs d’énergie de forte puissance ». Respectivement PDG de la société CEDREM et directeur commercial et marketing en charge des activités de défense au sein de la société PPE (Pôle de Plasturgie de l’Est), les deux récipiendaires reviennent avec FOB sur l’innovation qui leur a valu cette récompense.

 

Quels étaient vos objectifs en poursuivant ces travaux ?

 

Nous souhaitions mettre au point un dispositif de protection contre les ondes de pression à forte énergie et contre des éclats parfois massifs, mais peu perforants comparés aux munitions classiques. En clair, nous voulions faire face à la menace posée par les explosions d’IED. Notre objectif était d’arriver à combiner les avantages suivants, ce qui correspond un peu à la recherche d’un Graal :

- ajustement du pouvoir absorbant du dispositif en fonction de la menace à prendre en compte.

- possibilité de conformation du matériau sur tous les véhicules quelle que soit leur forme.

- facilité de manutention et remplacement rapide et aisé.

- réduction de masse.

 

Comment se sont réparties les tâches entre vos deux PME ?

 

CEDREM a réalisé tous les calculs et les conceptions pour déterminer la structure optimale capable de dissiper l’énergie issue d’une explosion. PPE a participé à la conception des matériaux sandwich 3D et avait la charge de la mise en œuvre et de la fabrication des matériaux composites préalablement calculés.

 

Votre « B2 Box » a été récompensée. De quoi s’agit-il précisément ?

 

Jusqu’à présent, les fabricants de blindage se sont attachés à réaliser des structures très dures et raides. Nous avons voulu prendre le contre-pied de cet état de fait en travaillant sur une structure souple, avec la rupture du matériau programmée pour dissiper l’énergie au moment de l’impact. Notre matériau nous offre également la possibilité de prendre des courbes et de faire de la mise en forme. La « B2 Box » (Blast Balistic Box) et « BBOX » que nous avons mise  au point est un assemblage de tissus et de mousses liés par des pontages textiles entre les peaux. Ce pontage se consomme sous l’effet du souffle et donc absorbe une partie de l’énergie de l’agression. Tous les paramètres du matériau (épaisseur, densité, raideur…) sont modulables en fonction de la performance attendue et donc donner des propriétés bien déterminées à la protection.

 

L’idée d’avoir un matériau « mou » qui se déforme pour absorber l’énergie paraît pourtant relativement banale. Il me semble que l’industrie de l’automobile en fait un grand usage…

 

L’application militaire avait été insuffisamment explorée : faire face aux agressions d’une explosion, avec souffle et fragments impose d’aller plus loin dans la réflexion. Il est vrai que jusqu’à présent, les fabricants de blindages ont eu tendance à enfermer les véhicules dans des coquilles en rigidifiant à outrance. Quand on a évoqué pour la première fois auprès de la DGA le concept d’un blindage « mou » et déformant, il semble que la rupture technologique que nous proposions était trop en avance… Mais depuis nos interlocuteurs ont changé, la DGA a évolué et notre projet a été mieux reçu…

 

Les matériaux de base utilisés sont tout de même classiques ?

 

Oui, il s’agit d’alternances de tissus de verre, de mousses, de kevlar que l’on retrouve dans les blindages modernes. Notre spécificité tient à leur assemblage très particulier.

 

Vos sociétés ont l’habitude de travailler les matériaux composites pour la construction navale. Comment cela a-t-il influé sur vos recherches ?

 

Les matériaux composites mettant en œuvre des sandwich 3D sont habituellement utilisés dans la construction de renforts de coques de bateaux ou de cloisons étanches. Nous avons simplement cherché à utiliser ces mêmes matériaux mais en utilisant cette fois leur capacité à absorber de l’énergie lors de la rupture des espaceurs. Cedrem et PPE travaillent pour un grand nombre d’applications dans l’aéronautique, le naval, le sport, l’éolien… Cela nous ouvre des horizons et nous permet de confronter des idées originales.

 

Quelles sont les étapes qui ont précédé l’attribution du prix Chanson ?

 

Nous avons commencé à travailler sur notre matériau en 2010. Des tests mettant en jeu une mine avec des fragments métalliques ont eu lieu avant l’été 2012, puis nous avons été sélectionnés pour le prix en décembre 2012.

 

Quelles sont les principales caractéristiques de votre matériau ?

 

A résistance égale, nous sommes deux fois plus légers que les céramiques que nous connaissons aujourd’hui. Et les céramiques sont elles-mêmes trois fois plus légères que l’acier. Avec la B2 Box nous sommes à 50kg/m2, contre environ 300 kg/m2 pour un blindage tout acier. La B2 Box est également modulable : on peut en mettre partout en fonction de la place disponible. Bien entendu, si l’intégration se fait dès la conception d’un véhicule, le résultat obtenu est encore meilleur.

 

Quels résultats avez-vous obtenu pendant vos essais ?

 

Les essais ont montré qu’après une explosion, la déformation de la structure est très bien contenue. Une surprotection «B2Box » permet de réduire la masse de la surprotection de l’ordre de 13% par rapport aux solutions actuelles et d’autre part son épaisseur. Nous pensons qu’une optimisation plus poussée permettrait de viser une réduction de masse de l’ordre de 20%. Ce gain en masse et le coût modéré des panneaux devraient attirer l’attention des concepteurs de véhicules actuellement pas ou peu protégés (camions, engins du génie) ou de transport de troupe.

 

Aujourd’hui où en êtes-vous du développement de la B2 Box ?

 

Les concepts sont validés et nous essayons de répondre à des demandes très spécifiques pour certains industriels. Et derrière nous préparons les outillages de production pour passer à la série.

 

Quels sont les industriels intéressés ?

 

Nous avons pour l’instant un accord d’exclusivité avec Nexter Systèmes dans un domaine d’application précis et cadré. Mais cet accord est limité dans le temps et Nexter devra donc se déterminer rapidement pour savoir s’il continue l’aventure avec nous ou pas. D’autres sociétés se pressent au portillon…

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire

 

15/10/2013 Armée de l'air

 

L’Air Land Integration Network Seminar (ALINS - séminaire du domaine de l’intégration air-sol) s’est déroulé à Montbéliard (Franche-Comté) le 11 octobre 2013. L’armée de l’air était l’un des partenaires majeurs de cet événement.

 

Domaine émergent mais aux résultats probants, l’intégration air-sol (ALI – air land integration) s’appuie sur des technologies clés et des équipements novateurs permettant le recueil, le traitement et la diffusion de l’information sous toutes ses formes (texte, image, son), à destination de tous les terrains d’opération et interopérables avec les forces alliées. L’ALI a été développé et porté initialement par les forces spéciales « air ». En effet, ces dernières s’appuient sur des solutions technologiques projetables adaptées aux conditions opérationnelles, interarmées et interalliés. Ces outils permettent d’accélérer l’acquisition du renseignement, de prise de décision d’engagement et la frappe d’objectifs ciblés avec les moyens adaptés.

 

L’ALI doit maintenant entrer dans une phase de développement méthodique, jouant sur les leviers scientifiques, technologiques et doctrinaux pour assurer son essor au profit de l’industrie française et de la défense nationale. C’est pourquoi ce séminaire a réuni acteurs militaires, industriels, universitaires et formateurs autour de la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le cadre de l’engagement de la puissance aérienne et des forces spéciales sur les théâtres d’opération. De nombreuses autorités militaires ont pris part aux discussions, tels que le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes, et le général Guillaume Gelée, ancien commandant des forces aériennes.

L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire
L’intégration air-sol mise en lumière lors d’un séminaire
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
Immersion au sein de la section Survol du CDAOA

 

15/10/2013  Caporal-chef Marie-Ange Ilmany – CDAOA - Armée de l'air

 

Julie, Salima, Sandra et Mama. Tels sont les prénoms des quatre opératrices équipées d’un casque « Bluetooth », qui œuvrent au sein de la section Survol du CDAOA (commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes). Sous les ordres d’un major, chef de section, elles répondent chaque jour à plus d’une cinquantaine d’appels téléphoniques. Selon l’activité, elles peuvent traiter des demandes de survol avec plus de 180 pays. Suivez le guide pour une immersion en plein Survol.

 

 « Il n’y a pas de place pour la routine, l’action immédiate et l’application de procédures spécifiques font partie de notre quotidien », commente l’une d’entre elles. Sur la base aérienne 117 de Balard, la section Survol est intégrée au centre opérationnel air (CO-Air). Les yeux fixés sur leur écran d’ordinateur, ces jeunes opératrices conversent au téléphone, centralisent les demandes et appliquent les procédures. En liaison avec le ministère des Affaires étrangères et les attachés de Défense français et étrangers, elles sont chargées d’instruire les demandes d’autorisations diplomatiques de survol des territoires étrangers par des aéronefs d’État français, mais également les demandes d’aéronefs d’État étrangers souhaitant survoler l’Hexagone. Pour cela, la réglementation internationale est scrupuleusement appliquée selon la convention de l’organisation internationale de l’aviation civile, signée à Chicago le 7 décembre 1944. Celle-ci stipule que les aéronefs d’État doivent soumettre une demande d’autorisation de survol préalable aux États survolés : chaque pays dispose de « la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire ».

 

Pas de temps « mort » pour ces drôles de dames. « Chaque jour, environ 60 autorisations de survol du territoire français sont notifiées aux attachés de Défense étrangers en poste à Paris,  précise l’une des jeunes femmes. Une fois obtenues, ces autorisations suivent un circuit bien précis ». En effet, le centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun et les centres de détection et de contrôle peuvent alors, au vu des informations transmises, identifier les aéronefs étrangers et vérifier le respect de leur plan de vol. La mission de la section Survol est assurée 24h/24 afin de répondre, entre autres, au déclenchement d’une évacuation sanitaire. « L’expérience acquise par la section Survol vient en complément de l’action diplomatique, conclue le chef de la section. Nous apportons une plus-value technique sur certains dossiers, toujours en prise en directe avec les attachés de Défense et le ministre des Affaires étrangères ».

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
LPM : « L’équipement est la variable d’ajustement »

11.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Les mots sont de Christian Mons, reçu par l’Association des Journalistes de Défense mercredi dernier. Christian Mons qui est à la fois président du GICAT (groupement des industriels de la défense terrestre) et du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises réunissant tous les secteurs terre-air-mer) est revenu sur le projet de Loi de Programmation Militaire (LPM) 2014-2019 en cours de discussion devant les assemblées parlementaires. Et son jugement est pour le moins critique. « Les conséquences de la LPM c’est la perte d’un milliard d’euros dans le budget équipement, qui induit un risque important sur le plan de charge industriel et vont conduire à des pertes de compétences ».

 

En 2013, seuls les 2/3 du budget équipement terrestre ont été exécuté

Le constat est d’autant plus inquiétant que, même avant de discuter de la prochaine LPM, il y a déjà en ce moment d’importants retards d’exécution budgétaire. « L’Etat ne passe en ce moment aucune commande, car il attend le vote de la LPM ». Résultat: pour l’Unité de Management Terre (UM Terre), soit les matériels terrestres, « il manque un tiers de commandes sur l’exécution de la loi de finance 2013 », soit 300 millions d’euros de commandes qui vont manquer ! Les conséquences : « trou dans les plans de charges » et difficultés de « maintien des compétences ». Sans parler des impacts sur le tissu des sous-traitants, « il est très difficile d’évaluer l’impact pour les PME, mais des risques pèsent sur 200 à 400 d’entre elles ».

Certaines de ces commandes seront passées sous la prochaine LPM, mais en attendant tout prend du retard et au final, il manquera près d’une année d’exécution budgétaire… Donc des programmes qui passent à la trappe. Exemple : le programme VLTP (véhicule léger tactique polyvalent) qui devait venir remplacer les vieilles P4 (30 ans d’âge) ou les tranches conditionnelles du PPT (porteur polyvalents terrestres). Envolés ! « Le ministre est certainement de bonne foi, mais la réalité est différente » a précisé le président du CIDEF.

 

1 euros investit rapporte 1,3 euros à l’Etat

C’est le constat réalisé par les industriels de la Défense : quand l’État investit un euros dans des programmes de défense, cela rapporte 1,3 euros sur 10 ans en recettes publiques (impôts, charges sociales…), grâce aux leviers de l’exportation. Cet investissement est d’autant plus important que le risque d’un décrochage dans les marchés exports est réel, alors que les pays émergents sont de plus en plus menaçants.

 

La prochaine LPM c’est 20 000 emplois menacés

Le calcul est simple, avec les retards de commandes et l’amputation de l’inflation pour la prochaine LPM, c’est un milliard d’euros qui manquera pour les équipements. LE CIDEF fait un chiffre d’affaires de 16 milliards pour 165 000 emplois directs et autant d’indirects. Un emploi, c’est donc 100 000 euros en moyenne pour les 4000 entreprises qui travaillent dans la défense. Une perte d’un milliard, c’est 10 000 emplois directs menacés et autant d’indirects (sous-traitance…). Soit 20 000 suppressions d’emplois à attendre au cours de la prochaine LPM…

 

Le VBMR en 2018 ? « Un vœu pieux » !

Scorpion est un programme complexe qui a déjà été lancé a rappelé Christian Mons. Le programme Contact (radio nouvelle génération) est déjà acté tandis que le SIC (système d’information et de combat de Scorpion qui va remplacer 4 ou 5 systèmes existants a été commandé à Bull en début d’année. Mais il est maintenant urgent de commander les plateformes. « Il est matériellement impossible que les premiers VBMR (véhicule blindé multi-rôles, remplaçants des VAB) arrivent dans les forces en 2018 » souligne Christian Mons. La DGA (direction générale de l’Armement) doit établir un cahier des charges, rédiger un appel d’offre, lancer un appel d’offre européen, puis dépouiller les offres et prendre une décision. Chacune de ces étapes prend minimum 6 mois, sans compter les inévitables recours en justice qui paralyseront la procédure. Or, « jamais un programme d’armement n’a abouti en moins de 10 ans. Seul le PVP (Petit Véhicule Protégé), a été réalisé en  8 ans » et il s’agissait d’un programme plutôt simple comparé à un véhicule de combat ! Continuant sur le VBMR, le président du GICAT table sur un prototype livré à l’horizon 2020 pour une production vers 2025, après une évaluation par les forces qui aboutira nécessairement à des correctifs…

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:55
A l'écoute des troupes : le ministre rencontre les marsouins du 2e RIMa

15/10/2013 Défense

 

Après sa visite au 152e régiment d'infanterie de Colmar du 10 octobre dernier, Jean-Yves Le Drian a passé une partie de la journée du lundi 14 octobre avec le personnel du 2e régiment d’infanterie de marine, dans la Sarthe.

A travers ces différentes visites, le ministre de la Défense souhaite prendre la mesure du moral des troupes au plus près, à travers un dialogue direct avec les soldats.

 

C'est dans la Sarthe auprès des marsouins du 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa), que Jean-Yves Le Drian a poursuivi ses visites dans les forces le lundi 14 octobre 2013.

 

Lors de son allocution, le ministre a évoqué les grands enjeux nationaux de l'année 2013 et le renouvellement de la défense défendus dans la loi de programmation militaire 2014-2019. Jean-Yves le Drian a ensuite rappelé l'importance de l'activité et de la préparation opérationnelle, « un sujet qui me tient particulièrement à cœur » et des programmes industriels pour « préparer nos armées à mener les guerres de demain et faire face aux menaces du futur ».

 

Il s'est ensuite entretenu avec les cadres et les soldats du régiment pour entendre leurs difficultés quotidiennes ou leurs craintes quant à l'avenir, notamment les problèmes du logiciel de paiement des soldes Louvois ou le débat sur les retraites.

 

Le 10 octobre dernier, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu au 152e régiment d’infanterie (152e RI), basé à Colmar, pour échanger avec les "Diables Rouges"

Le ministre poursuivra ses visites lors des prochaines semaine, au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers et au 4e régiment étranger de Castelnaudary entre autres.

 

A l'écoute des troupes : le ministre rencontre les marsouins du 2e RIMa

Le 2e régiment d'infanterie de marine

 

Implanté sur le camp d'Auvours de Champagné dans la Sarthe, le 2e régiment d'infanterie de marine fait partie de la 9e brigade légère blindée de marine qui appartient au commandement des forces d'actions terrestres (CFAT). Constituées à l'origine pour tenir garnison outre-mer, les troupes de marine du "2" ont servi en opérations extérieures : Côte d'Ivoire, Afghanistan et  Mali, entre autres.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:50
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »

14/10/2013 Armée de l'air

 

Du 7 au 17 octobre 2013, dans le cadre de l’exercice JOINT WARRIOR 13-2, qui se déroule au nord du Royaume-Uni, quatre Mirage 2000N de l’escadron de chasse (EC) 2/4 « La Fayette » de la base aérienne 125 d’Istres sont engagés. Cette participation tend à renforcer la technicité des équipages et maintenir leur haut niveau d'excellence.

 

JOINT WARRIOR 13-2 est un exercice interarmées et interallié qui s’inscrit dans le cadre d’un entraînement opérationnel bilatéral. Il vise à maintenir la coopération militaire franco-britannique. Parmi les moyens français mis en œuvre, quatre Mirage 2000N de l’EC 2/4 « La Fayette » sont déployés sur une base aérienne projetée, située à Leeming.

 

L’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » a pour principale mission la dissuasion nucléaire. Néanmoins, ses moyens permettent également de réaliser des missions conventionnelles. À ce titre, les équipages s’entraînent quotidiennement, de jour comme de nuit et prennent part à de nombreux exercices. Ce qui rend les unités des forces aériennes stratégiques réellement polyvalentes.

 

La participation de l’EC 2/4 « La Fayette » au sein de l’exercice JOINT WARRIOR 13-2 a pour objectif l’entraînement dans un environnement réaliste. Les équipages sont confrontés à différentes phases tactiques d’une mission aérienne. Parmi pilotes et navigateurs présents, dix d’entre eux effectuent leur première mission à l’étranger. Elle intervient dans le cadre de la formation à la mission dite « conventionnelle ». Cette participation est essentielle à leur qualification et va leur permettre d’améliorer sensiblement leur travail en équipage constitué.

 

Outre l’engagement des plus jeunes au sein de l’exercice, une autre spécificité s’ajoute. Trois aviateurs du personnel navigant (PN) intégrés au détachement sont qualifiés Forward Air Controler (FAC – contrôleur aérien avancé), dont un FAC Supervisor. Le rôle du FAC est de guider, depuis le sol, les avions de combat dédiés à la mission de CAS (Close Air Support – Appui aérien rapproché).

 

La détention de cette qualification au sein même des équipages permet d’améliorer le dialogue PN-FAC de façon significative et donc de gagner en efficacité.

 

Fort de cette complémentarité, l’EC 2/4 « La Fayette » fait preuve d’un engagement entier. Afin d’assurer le bon déroulement de cet exercice, pas moins d’une cinquantaine de personnes, parmi les 270 que comptent l’escadron, œuvrent sur la base aérienne opérationnelle projetée (BOP).

JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »JOINT WARRIOR 13-2 : Participation de l’EC 2/4 « La Fayette »
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:55
Conférence « De l’ombre à la plume : quand les hommes du renseignement se mettent au roman »

12.10.2013 ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à une conférence exceptionnelle sur le thème

« De l’ombre à la plume : quand les hommes du renseignement se mettent au roman »
 

• Bernard BESSON
Contrôleur général honoraire de police
Auteur de « Le partage des terres » (Ed. Odile Jacob)

 

• Pierre BOUSSEL
Journaliste à Radio Méditerranée Internationale
Auteur de « Les confessions de l’ombre » (Ed. Kero)

 

• Paul FAURAY
Officier et Haut fonctionnaire, Ancien du Commandement des opérations spéciales (COS)
Auteur de « La bombe des mollahs » (Ed. du Rocher)

 

• Pierre MARTINET
Ancien membre du Service Action de la DGSE
Auteur de « Cellule Delta : Opération Sabre d’Allah » (Ed. du rocher)

 

Mercredi 30 octobre 2013 19h30 à 21h30

Amphithéâtre Foch - École militaire
 

 

Après deux conférences « Renseignement & Cinéma » et « Renseignement & Littérature » en 2011, l’ANAJ-IHEDN organise une nouvelle conférence exceptionnelle sur le thème du renseignement.

Comment passe-t-on de l’ombre à la plume, du renseignement au roman ? Telle est la question que l’ANAJ-IHEDN a décidé de poser aux intervenants de cette soirée : 3 anciens hommes du renseignement français et un journaliste spécialisé. Sous un format table-ronde, cet événement est une occasion de pouvoir aller à la rencontre d’anciens des services de renseignement et de comprendre quelle a été leur démarche pour passer de l’ombre à la plume.

A l’issu de la conférence, les auteurs feront une séance de dédicace de leurs ouvrages.

s'inscrire

Bernard BESSON, Contrôleur général honoraire de police : Après une carrière dans le renseignement il est de 1988 à 1990, chef de cabinet du directeur central des renseignement généraux. De 1998 à 2004, il dirige la sous direction des Courses et des Jeux au Ministère de l’Intérieur (Police judiciaire). De 2004 à 2009, il est chargé de mission auprès du Haut responsable à l’intelligence économique puis du Délégué Interministériel. Il est aujoud’hui président d’honneur de l’Association des Auditeurs en Intelligence Economique de l’IHEDN. Il est l’auteur de nombreux romans sur le renseignement dont les plus récents sont Chien Rouge (2008), Chouette de cristal IEC 2008 de l’Académie de l’intelligence économique, Main basse sur l’Occident (2010) et Le partage des terres (2013).

Pierre BOUSSEL, écrivain, réside à Tanger (Maroc) où il est éditorialiste de politique étrangère sur les ondes de Radio Méditerranée internationale, la première radio du Maghreb. Spécialiste du monde arabo-musulman et des questions de sécurité / défense, il est membre de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO). Ses travaux visent à établir une Géostratégie du temps.

Paul FAURAY, médecin, officier de marine, haut fonctionnaire, a servi au Commandement des opérations spéciales. Afrique de l’Ouest, Balkans, Proche-Orient, Golfe Persique ; guerres, crises, conflits se sont succédés au cours de sa carrière. Aujourd’hui, conseiller défense d’une haute personnalité de l’État, il poursuit sa passion : arpenter les points chauds du globe. Avec La Bombe des Mollahs, il signe son sixième livre.

Pierre MARTINET a passé vingt ans dans les unités parachutistes d’élite, dont cinq au célèbre Service Action de la DGSE (services secrets français). Il est l’auteur de trois ouvrages le best-seller DGSE Service Action un agent sort de l’ombre qui relate son parcours et révéla l’affaire Canal Plus (l’espionnage de Bruno Caccio), De l’ombre à la lumière, et son premier roman Cellule Delta.

 

Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

 

En partenariat avec

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:55
Jean-Yves Le Drian teste le FELIN au 2e RIMa, avant de mettre cap au sud

14.10.2013 par P. Chapleau Lignes de Défense

 

Quelques lignes sur la visite du ministre de la Défense au 2e RIMa du Mans, "régiment glorieux entre tous" et dont le drapeau "est celui qui comporte le plus de noms de bataille" (dixit JYLD dans son discours).

Le ministre est arrivé vers 9h15 pour quitter Auvours vers 17h, trois tables rondes, un discours, des présentations (photo ci-dessus) et un déjeuner plus tard (photo ci-dessous).

"J'ai rencontré certains d'entre vous dans l'Amettetaï", a rappelé Jean-Yves le Drian aux militaires avec qu'il a échangé. "D'autres demain s'engageront sur d'autres théâtres" (RCA?). Sur les échanges, peu de précisions mais Louvois a figuré en bonne place.

photo1.jpg

Et après? Cap au sud pour le ministre... Le 23 octobre à Pamiers (1er RCP) pour le 30e anniversaire de l'attaque contre l'immeuble Drakkar à Beyrouth; le 25 octobre à Castelnaudary (4e RE). Et en novembre, un doublé: Castres (8e RPIMa) et Carcassonne (3e RPIMa).

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 19:55
Quand les sénateurs examinent la LPM : Magnifique ! Les nouvelles Simca 1000 sont arrivées !

14.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

 

Jean-Claude Carrère, le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, évoque une Loi de programmation militaire " d'une grande cohérence mais relativement fragile ". Des euphémismes pour le sénateur socialiste landais, car " le manque de l'un de ses éléments peut mettre l'ensemble en péril ".

 

Si bien que l'examen du rapport et du texte de la Loi de programmation militaire 2014-2019 par la commission, en présence du ministre, Jean-Yves Le Drian, a donné droit à quelques phrases virulentes... Petit florilège.

 

- Daniel Reiner (équipements) : " L'exécution de la précédente loi a moins souffert d'une dérive financière que d'une mauvaise maîtrise de la masse salariale qui est venue amputer les crédits d'équipement. "

 

- Jacques Gautier (équipements conventionnels) : " La loi de programmation va trop loin dans la réduction des cibles des programmes de missiles et de bombes. La cible du scalp naval, déjà ramenée à 200 unités, passe à 150. C'est trop peu, quand on sait que 170 missiles de croisières ont été envoyés sur la Libye aux premiers jours de l'intervention. "

Autre phrase bien sentie : " Quand il s'écoule cinquante ans entre la conception d'un programme et l'arrivée dans les forces du dernier exemplaire, c'est un peu comme si nos soldats s'écriaient : « Magnifique ! Les nouvelles Simca mille sont arrivées ! ». "

 

- Xavier Pintat  (nucléaire et espace) : " Il faut être cohérent : ou bien nous réduisons nos ambitions à la hauteur de nos moyens, ou bien nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Cette loi de programmation est ainsi la moins mauvaise possible dans le cadre budgétaire tracé... malheureusement ce cadre budgétaire n'est pas le bon. "

 

- André Dulait (ressources humaines) : " La réussite de la déflation demande que le moral des troupes soit préservé (...) La condition militaire ne doit pas s'écarter excessivement des conditions de travail des civils ; la qualité du recrutement comme la fidélisation des militaires en dépendent. La tentation peut être forte de jouer sur les recrutements si les départs anticipés ou les mobilités vers la fonction publique ne sont pas à la hauteur. Les administrations, qui réduisent leurs effectifs, n'accueillent pas nos militaires à bras ouvert ! "

- Michel Demessine (infrastructures) : " Le réajustement des commandes d'équipement entraînera une adaptation des programmes d'infrastructures qui y sont associés mais dans une moindre mesure : réduisez le nombre de hangars, il faut toujours une piste pour les avions... "

Autre phrase claire : " Ses crédits sont sanctuarisés alors que l'arme nucléaire ne faisant plus face aux menaces actuelles, il est inutile de la moderniser. Ses crédits seraient bien plus utiles à l'armée de terre. "

 

- Gilbert Roger (préparation et maintien en condition opérationnelle) : " Les jours d'entraînement de l'armée de terre ont fondu comme neige au soleil des 150 jours prévus dans la loi de programmation 2009 aux 83 réalisés en 2013.... "

Autre phrase : " On se trouve aujourd'hui dans l'effet de ciseau de ce qu'on appelle la courbe en baignoire : la maintenance d'un parc d'équipement vieilli et hétérogène devient difficile et plus couteuse ; l'arrivée de nouveaux matériels renchérit également le coût d'entretien, insuffisamment couvert par les dotations budgétaires. Puiser dans le stock de pièces de rechange a fini par affecter directement la disponibilité des matériels. Nous avons ainsi de véritables points noirs bien connus : transport stratégique et tactique de l'armée de l'air, patrouille maritime de la marine, AMX10 de l'armée de terre... La prévision de disponibilité est tombée à 40% pour les véhicules de l'avant blindé (VAB), à 50% pour les frégates et à 60% pour les avions de combat de l'armée de l'air. "

 

- André Trillard (recherche et technologie) : " Imaginer le futur de l'avion de combat et avoir les études sur les drones c'est bien ; avoir les drones en vrai c'est bien aussi. je me demande s'il ne faudrait pas dissocier les fonctions d'orientation et d'éclairage stratégique de la recherche des fonctions de conduite des programmes d'armement. Aux États-Unis, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) est une agence autonome et son action n'est pas absorbée par la lourde responsabilité de définir et de conduire les différents programmes. Or, en France, la Direction générale de l'armement est responsable de tout. "

 

Jean-Louis Carrère (renseignement) : " Les compagnies aériennes françaises transmettent les données PNR aux États-Unis, au Canada et à l'Australie, en vertu d'accords conclus avec l'Union européenne, alors que nos propres services de renseignement ne peuvent y avoir accès. "

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:45
Côte d’Ivoire : opération de présence de moyenne durée dans l’Ouest

14/10/2013 Sources : EMA

 

Du 10 au 15 septembre 2013, les militaires de la force Licorne ont effectué une opération de moyenne durée (OPMD) dans l’ouest de la République de Côte d’Ivoire.

 

Ce détachement était composé de deux sections de la 1ère compagnie du 21e Régiment d’infanterie de marine (21e RIMa), renforcées par le peloton d’éclairage et d’investigation du 5ème escadron du 1er Régiment étranger de cavalerie (REC).

 

Les opérations de présence menées par la force Licorne ont pour but de s’assurer de la situation sécuritaire dans le pays et participent au processus de stabilisation en Côte d’Ivoire.

 

Durant cette OPMD, les légionnaires et marsouins du détachement de la force se sont déplacés dans les villes de Bouaflé, de Daloa et de Man, distantes de plus de 400 kilomètres du camp de Port-Bouët à Abidjan. Tout au long de l’opération, des contacts ont pu être établis avec la population et les autorités civiles, militaires et coutumières.

 

A cette occasion, un certain nombre d’actions civilo-militaires ont été conduites au profit des habitants, comme par exemple la distribution de kits scolaires pour les écoles de la région. L’équipe médicale a également effectué des distributions de médicaments et assuré plus de 140 consultations médicales.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens, des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions civilo-militaires. Elle est par ailleurs en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

Côte d’Ivoire : opération de présence de moyenne durée dans l’Ouest
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:45
EUTM Mali : début de la formation du 3e GTIA malien

14/10/2013 Sources : EMA

 

Le 7 octobre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro, s’est déroulée la cérémonie marquant le début de la formation du 3e GTIA des Forces Armées Maliennes par la Mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali), au cours de laquelle les soldats maliens ont symboliquement été mis à la disposition des instructeurs européens d’EUTM Mali pour une durée de 10 semaines.

 

Cette cérémonie s’est tenue à l’issue d’une première semaine dédiée aux formalités d’incorporation et d’évaluation consécutives à l’arrivée du GTIA, qui va à présent entamer deux semaines de formation commune « infanterie », avant de suivre la phase d’instruction par spécialité.

 

Commandé par le lieutenant-colonel Sangaré, le GTIA 3 est constitué de plus de 700 soldats, principalement issus du centre d’instruction des forces armées maliennes de Markala, complétés par des éléments venus de l’ensemble du Mali. Il est articulé autour de trois compagnies d’infanterie, renforcées d’unités d’appui spécialisées (combat blindé, appuis feux, génie, logistique).

 

Il s’agit du troisième bataillon malien à suivre le cursus de formation d’EUTM, après les GTIA Waraba et Elou, dont les formations se sont achevées en juin et septembre 2013. Ce troisième bataillon va ainsi bénéficier du retour d’expérience pris en compte par EUTM Mali suite aux deux précédentes formations.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : début de la formation du 3e GTIA malienEUTM Mali : début de la formation du 3e GTIA malienEUTM Mali : début de la formation du 3e GTIA malien
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:45
SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal

 

14/10/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 1er octobre 2013, le bataillon sénégalais de la MINUSMA, le détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force Serval et une section du groupement tactique interarmes Désert mènent des patrouilles mixtes dans la ville de Kidal et ses environs, afin de sécuriser la région.

 

Les DLA ont un rôle fondamental au sein du dispositif déployé dans le nord du Mali. Ils coordonnent les opérations entre les forces internationales de la MINUSMA, les forces armées maliennes et la force Serval : « nous avons pour mission d’entretenir dans un premier temps la coordination et la cohérence des actions entre la force Serval et les contingents de la MINUSMA. Nous n’avons pas les mêmes procédures de travail, notre objectif est de rationaliser ces méthodes pour mieux agir, notamment dans le domaine des transmissions, puis de mutualiser les moyens. Nous avons également pour mission d’appuyer le commandement des contingents des forces concourantes, à l’aide des moyens spécialisés dont nous disposons, comme dans les domaines du déminage, de l’appui feu, de l’appui sanitaire, etc. » précise le commandant du DLA déployé à Kidal.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal
SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal
SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:30
OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique

 

14/10/2013 Sources : EMA

 

Le 5 octobre, en début d’après-midi, la frégate Aconit, engagée au sein de la Task Force 150, force navale de l’opération de contre-terrorisme Enduring freedom, a réalisé deux « friendly approach » auprès de boutres iraniens dans le golfe arabo-persique, au large du Bahreïn.

 

Les « friendly approaches », ou visites de navires, sont des opérations de contrôle qui permettent de recueillir des informations sur le trafic local. C’est dans ce cadre que l’équipe de visite de l'Aconit est allée à la rencontre de deux embarcations de pêcheurs. A l’aide d’une embarcation rapide, l’équipe de visite de l’Aconit a établi le contact avec les passagers d’un premier boutre battant pavillon iranien. Après une courte discussion, l’équipage très coopératif a demandé une aide médicale à la frégate française qui a immédiatement envoyé le médecin du bord prodiguer des soins dentaires dans des conditions assez inhabituelles. Un deuxième boutre iranien a ensuite été approché par l’équipe de visite. Les deux équipages iraniens ont ainsi été informés de l’action de la force navale dans la zone.

 

Durant ces deux visites, l’hélicoptère embarqué Panther a assuré une surveillance aérienne de la zone de pêche où de nombreux bateaux ont commencé à se regrouper.

 

Une des missions de l’Aconit est de veiller à la sécurité de la zone maritime, lieu de commerce et de transit,s en assurant la protection des bâtiments marchands, mais également en collectant des informations sur de possibles trafics, voire en intervenant.

 

L’Aconit est engagée dans l’opération Enduring Freedom de lutte antiterroriste depuis le 20 septembre 2013. Depuis 2001, la France participe à cette opération qui vise à suivre les mouvements maritimes dans une zone allant de la corne d’Afrique au golfe arabo-persique, afin de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien.

 

Les bâtiments français engagés dans cette opération conduisent également des entraînements et des manœuvres avec nos partenaires et alliés présents dans la zone pour renforcer l’interopérabilité de nos forces.

OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persiqueOEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique
OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persiqueOEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique
OEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persiqueOEF : l’Aconit effectue des visites de navires dans le golfe arabo-persique
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:55
Afghanistan : transfert d’autorité du détachement Epidote

14/10/2013 Sources : EMA

 

Le 3 octobre 2013 au camp Phoenix de Kaboul, le général de brigade aérienne Olivier Taprest, commandant les forces françaises en Afghanistan, a présidé la cérémonie de transfert d’autorité du détachement Epidote qui assure des missions de formation de l’armée afghane. Le colonel Philippe Vervaeke a succédé au colonel Thomas Seignon au commandement de ce détachement.

 

Au cours des six derniers mois, le détachement Epidote32 a mené sa mission de mentorat au profit de l’armée nationale afghane (ANA) au sein de cinq centres afghans de formation. Le contingent a ainsi appuyé les instructeurs de la National Military Academy of Afghanistan (NMAA), du Command and Staff College (CSC), qui constituent les écoles de formation des officiers afghans, et partagé son expertise au sein de plusieurs centres et écoles : l’Intelligence Training Center (ITC) pour le renseignement, la Command and Service Support School (CSS) pour les domaines des finances et des ressources humaines, et enfin l’Armor Branch School (ABS) qui forme les bataillons blindés afghans.

 

La mission du détachement Epidote est au cœur du partenariat avec les forces de sécurité afghanes qui, après s’être axé sur la formation des cadres, s’articule désormais autour du conseil des instructeurs afghans. Pour le colonel Philippe  Vervaeke, l’objectif de son détachement est clair, « accomplir la mission en soutenant avec énergie les officiers afghans dans leur volonté de reconstruire leur pays ».

 

Le détachement français Epidote relève de l’état-major du Nato training mission – Afghanistan,qui coordonne et assure la cohérence de l’ensemble des efforts des nations contributrices participant à la formation des forces de sécurité afghanes, (polices et armées). Il est l’unique interlocuteur du ministère de la défense afghan, qu’il assiste pour établir un système de formation militaire complet et durable.

 

Environ 90 militaires français composent le contingent Epidote 33. Actuellement, 500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : transfert d’autorité du détachement EpidoteAfghanistan : transfert d’autorité du détachement Epidote
Afghanistan : transfert d’autorité du détachement Epidote
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:55
Sagem présente son Patroller à l’armée de terre

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

 

14.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

L’industriel français Sagem (groupe Safran), a présenté pour la première fois officiellement son drone Patroller à l’armée de terre la semaine dernière. Le Patroller a notamment été présenté aux spécialistes de la guerre électronique, à l’occasion du 9ème Forum du renseignement de l’armée de terre, organisé cette année à Saumur.

Le drone que Sagem souhaite proposer face au Watchkeeper pour succéder au SDTI (Système de drone tactique intérimaire) a réalisé cet été (juillet/août) 16 vols complémentaires d’essais, en configuration multi-capteurs. Cette campagne de vols fait suite à celle menée en juin dernier (relire l’article de FOB ici). Sagem se félicite des résultats obtenus lors de cette dernière campagne. Ces vols, qui ont été organisés en région parisienne, visaient à valider les performances de l’aéronef muni de son pod de guerre électronique. La charge utile COMINT (COMmunications INTelligence) de Thales et la boule optronique Euroflir 410 (Sagem) combinées, en temps réel depuis la station sol, ont montré de « très bons résultats », notamment pour l’aspect guerre électronique. Les relevés de radio-goniométrie ont révélé une précision élevée sur les émetteurs militaires et civils en plastron, selon l’industriel français. Ainsi qu’une  « sensibilité nominale » à propos de la comptabilité radio-goniométrie avec l’ensemble des équipements radios et électroniques de bords. C’est donc une configuration multi-capteurs dérisquée que propose aujourd’hui Sagem à l’armée de terre, avec un pod guerre électronique calibré pour offrir la précision compatible avec les missions militaires.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:45
La DPSD et Licorne

14/10/2013 DPSD

 

Le détachement PSD de Port-Bouët à Abidjan est le conseiller privilégié du commandement en matière de contre-ingérence...

 

Installé dans les murs du camp Licorne (ex-43ème BIMa), il est l’héritier du poste PSD en Côte d’Ivoire devenu un détachement en opération extérieure (missions de 6 mois) suite aux crises successives depuis le début des années deux mille. Son statut devrait évoluer vers un séjour type outre-mer en 2014.

 

Le chef de détachement participe à toutes les réunions d’importance au sein de la force et est reçu autant que de besoin par le COMANFOR (commandant de la force Licorne). Au delà des activités de conseil liées à la protection, les inspecteurs ont la charge du recueil du renseignement de contre-ingérence.

 

En dehors des services officiels français implantés en RCI, le détachement entretient des relations particulièrement cordiales tant au niveau des services ivoiriens homologues que de ceux relevant du ministère de l’intérieur voire même de la cellule en charge des affaires de la présidence.

 

Ces relations caractérisées par une grande confiance se sont notamment renforcées au travers des actions de formation de contre-ingérence au profit des services homologues. Conséquence du succès de ces stages, un nombre croissant d’interlocuteurs officiels, militaires ou civils, souhaite les intégrer.

 

La DPSD et Licorne
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:45
Prise d'otages du Tanit : trois pirates somaliens jugés à Rennes

14/10/2013 LePoint.fr

 

Les trois hommes sont accusés d'avoir participé en avril 2009 à l'abordage du voilier puis à la séquestration de son skipper Florent Lemaçon, de sa femme Chloé et de leur petit garçon.

 

Le procès de trois Somaliens accusés d'avoir participé en avril 2009 à l'abordage du voilier Le Tanit puis à la séquestration de son skipper Florent Lemaçon, de sa femme Chloé et de leur petit garçon s'est ouvert lundi devant la cour d'assises de Rennes. Le procès, prévu sur une semaine, se déroulera en présence de la famille du skipper, qui avait trouvé la mort lors de l'assaut de l'armée française le 10 avril 2009.

 

"L'enjeu de ce procès pour la famille est de faire connaître la vérité. On a raconté beaucoup de bêtises sur le voyage de Chloé et Florent Lemaçon", a déclaré en marge de l'audience Arnaud Colon de Franciosi, l'avocat de la famille. "Ce n'était pas un simple voyage d'agrément, il y avait un projet humanitaire et toute une démarche derrière", a-t-il précisé, soulignant que, tout en condamnant la piraterie, les proches de Florent Lemaçon avaient "de la compassion pour les gens dans la misère" qui pouvaient commettre ces actes.

 

Skipper chevronné, Florent Lemaçon, âgé de 28 ans, avait quitté Vannes (Morbihan) avec sa femme, son garçon de trois ans et deux autres équipiers à bord du Tanit au printemps 2009 et se trouvait le 4 avril à 900 kilomètres des côtes somaliennes lorsque le voilier a croisé la route d'une embarcation transportant un groupe de pirates somaliens. Pris en otage, les passagers du Tanit ont été séquestrés à bord durant plusieurs jours tandis que des négociations s'engageaient avec les autorités françaises.

 

"Un jeune gamin"

 

Lors de l'assaut du navire, le 10 avril 2009, deux des cinq pirates somaliens ont été tués par les militaires français et une balle tirée par un militaire a tué Florent Lemaçon. "Il a fallu se battre pour que l'État français reconnaisse la vérité", rappelle Arnaud Colon de Franciosi, qui a qualifié l'assaut des forces françaises d'"opération hasardeuse". Cité comme témoin, l'ex-ministre de la Défense Hervé Morin pourrait venir répondre aux questions de la cour mercredi.

 

Accusés de "détournement de navire par violence", et d'"enlèvement et séquestration arbitraire de plusieurs personnes commis en bande organisée", les trois Somaliens, âgés de 27, 25 et 23 ans au moment des faits, encourent la réclusion à perpétuité. L'un des accusés, qui n'aurait pas participé activement à la prise d'otages et à leur séquestration, a été libéré en 2012 et les deux autres sont en détention depuis leur interpellation.

 

Selon leurs défenseurs, les trois accusés n'étaient que des exécutants, le chef du groupe de pirates ayant été tué lors de l'assaut des militaires et le commanditaire de la prise d'otages n'ayant pu être interpellé en Somalie malgré son identification par les trois accusés. "Mon client n'était qu'un jeune gamin totalement perdu dans cette histoire", a déclaré avant l'audience Me Ronan Appéré, l'avocat d'un des accusés. Les enlèvements au large de la Somalie sont en baisse régulière depuis 2010 en raison des patrouilles effectuées par une coalition internationale de navires de guerre et l'utilisation de gardes privés sur les navires marchands.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 13:40
photo LdDef

photo LdDef

 

14/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Sans tambour, ni trompette, DCNS et STX France vont procéder ce mardi à la mise à flot du Vladivostok, le premier Bâtiment de projection et de commandement, de type Mistral destiné à la marine russe. Une cérémonie zappée par le gouvernement français en raison des relations glaciales entre la France et la Russie.

 

C'est presque en catimini que les industriels (DCNS - maître d'œuvre - et STX France) vont mettre à flot ce mardi en fin de matinée à Saint-Nazaire, le Vladivostok, le premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) commandés en novembre 2011 par la marine russe pour 950 millions d'euros, l'un des très rares gros contrats signés lors de la présidence de Nicolas Sarkozy. Difficile toutefois de cacher la mise à l'eau d'un tel bâtiment tant ces BPC, de type Mistral, long de près de 200 mètres environ, ne passent vraiment pas inaperçus.

 

Mais, compte tenu des relations plutôt fraiches actuellement entre Paris et Moscou en raison de leurs divergences de vue sur le dossier syrien, le gouvernement Ayrault a décidé d'assurer pour la cérémonie prévue à Saint-Nazaire un service minimum. A priori, seules les autorités militaires - le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel, et son homologue russe - ainsi que les industriels français et russes assisteront à cette cérémonie. Quelques politiques devraient être présents.

 

Quelle suite pour le BPC en Russie

 

Au-delà des relations diplomatiques actuelles entre les deux pays, la Russie, qui détient une option d'achat pour deux autres BPC fabriqués cette fois-ci sur le sol russe, ne l'a pas pour le moment annulée. Avant de prendre une décision, Moscou veut au préalable tester un, voire les deux BPC en opération. Le Vladivostok devrait être remis fin 2014 à la marine russe à l'issue des essais en mer. "Ils sont toujours dans cet état d'esprit", explique-t-on à La Tribune. Pour les militaires russes, il faut déterminer le rôle et la place de ces navires dans leur flotte. Et, d'ici là, les relations entre les deux pays se seront peut-être apaisées.

 

Ce qui pourrait ouvrir une nouvelle coopération dans le domaine militaire entre les deux pays. Selon nos informations, la Russie et la France étaient très intéressées il y a peu de temps encore pour le co-développement d'un pétrolier ravitailleur. Les deux pays ont besoin de renouveler leur flotte. Mais aucun crédit n'a été inscrit en France dans la loi de programmation militaire (2014-2019). Fin 2012, la Direction générale de l'armement (DGA) avait pourtant confié à DCNS un contrat de levée de risque d'environ cinq millions d'euros en vue de préparer le lancement d'un appel d'offre sur la construction de quatre pétroliers ravitailleurs pour la marine nationale. Un projet qui à terme était estimé à près de 1 milliard d'euros, dont STX serait le grand bénéficiaire en cas de succès du chantier naval militaire.

 

Les industriels russes déjà impliqués dans la construction du Vladivostok

 

Alors que la construction du premier BPC a débuté en février 2012, le chantier russe de Saint-Pétersbourg OSK a participé à la construction du Vladivostok en tant que sous-traitant de STX France. Il a notamment assemblé la partie arrière du BPC avant qu'elle ne soit acheminée vers Saint-Nazaire.

 

Lancé en 2000, le programme BPC est un peu aujourd'hui le "couteau suisse" de la marine française, qui en a reçu trois exemplaires (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Il peut aussi bien servir de porte-hélicoptères (6.400 mètres carrés de pont d'envol), de transport de matériels (jusqu'à 59 blindés, dont 13 chars Leclerc), de bateau de commandement grâce à son système de communication performant (Thales), de navire hôpital ainsi que d'évacuation de personnes. Lors de l'opération Baliste lors du conflit entre le Liban et Israël en 2006, 4.753 personnes avaient pu être ainsi évacuées.

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