Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:55
Le Tigre HAD lors de son expérimentation dans le désert djiboutien (Crédit: EMA / armée de Terre)

Le Tigre HAD lors de son expérimentation dans le désert djiboutien (Crédit: EMA / armée de Terre)

 

5 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

L’ALAT devrait prochainement faire le plein de missile air-sol pour ses Tigre HAD. Le département d’État américain vient en effet, au travers de la « Defense Security Cooperation Agency » (DSCA), en charge des exportation de matériel militaire « Made in USA », de donner son feu vert pour la livraison de 200 missiles AGM-114K1A Hellfire II issus directement des stocks de l’US Army.

Une transaction évaluée à 30 millions de dollars US (donc 27,5 millions d’euros) qui devra encore être approuvée par le Congrès durant les 15 jours à venir. À priori une formalité, car les législateurs américains ne bloquent que très rarement des transactions qui sont soigneusement sélectionnées avant que le Congrès ne les notifie officiellement.

« Cet achat supportera directement les forces françaises activement engagées en opération au Mali et en Afrique du nord, leur fournissant la capacité d’engager des cibles avec un minimum de dommages collatéraux », précise la DSCA dans son communiqué officiel du 4 novembre 2015.

 

Un dernier lot de Hellfire avant de passer au Brimstone ?

L’idée est tentante, la France envisageant très sérieusement de changer de missile air-sol dans le cadre du programme de Standard 3 du Tigre. D’autant plus que le Brimstone (inspiré de…l’AGM-114), produit par MBDA, ne manque pas d’atouts. En effet, si la version K du Hellfire II est guidée par un laser semi-actif (ce qui signifie qu’il faut désigner la cible au laser jusqu’à l’impact), le Brimstone est quant à lui doté de la technologie « Tire & Oublie ». Non content d’assurer donc une souplesse d’utilisation non négligeable, le missile Brimstone est également équipé d’une technologie de guidage dédoublée, à savoir un laser semi actif ET un radar millimétrique. Et si les atouts du Brimstone ne suffisent pas, MBDA pourra toujours compter sur son futur « Multi-Role Combat Missile » (MRCM) pour convaincre les militaires français.

Les différentes OPEX dans lesquelles le Tigre HAD est activement engagé auront donc eu raison du premier lot de 250 missiles Hellfire II commandé en 2006. Ce nouveau lot de missiles air-sol devrait donc permettre aux pilotes de l’ALAT de continuer à contribuer à l’élimination de « Daech & Co. » en Afrique du Nord.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:55
La parole aux réservistes


04/11/2015 source CSRM

 

Le conseil supérieur de la réserve militaire (CSRM), chargé d’émettre des avis et des recommandations dans le domaine de la politique des réserves, se réunira prochainement en assemblée plénière. A cette occasion, les membres du CSRM se prêteront au jeu des questions / réponses.

 

Vous êtes réserviste militaire et vous vous intéressez à l'avenir de la réserve militaire ? Envoyer vos questions par mail avant le 30 novembre 2015 à communicationSGCSRM@hotmail.com ou via le post dédié sur notre page Facebook. Les questions retenues, pouvant intéresser l’ensemble des réservistes militaires, seront posées aux membres du CSRM à l’issue de la plénière.

Pour en savoir plus sur le CSRM et la gouvernance de la réserve militaire.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:55
200 Hellfire pour les Tigre français, ça coûte 30 millions de dollars

EC665 Tigre HAD, équipé de 2 missiles Hellfire– photo André BOUR HelicoPassion

 

04.11.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Feu vert US à une vente de 200 missiles air-sol Hellfire pour équiper les Tigre de l'Alat. La Defense Security Cooperation Agency a annoncé ce soir [4 nov.] cette vente "probable". Ces missiles proviendront des stocks de l'US Army.

 

WASHINGTON, Nov 4, 2015 - The State Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to the Government of France for Hellfire Missiles and associated equipment, parts and logistical support for an estimated cost of $30 million. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress of this possible sale on November 3, 2015. The Government of France has requested a possible sale of two-hundred (200) AGM-114K1A Hellfire Missiles; Hellfire Missile conversion kits; blast fragmentation sleeves and installation kits; containers; and transportation. The estimated cost of MDE is $25 million. The total estimated cost is $30 million.

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by improving the capability of a NATO ally. France is a major political and economic power in Europe and a key democratic partner of the United States in ensuring peace and stability around the world. It is vital to the U.S. national interest to assist France to develop and maintain a strong and ready self-defense capability. The additional missiles will meet France's operational requirements for a precisionguided tactical missile for its Tigre Attack Helicopter. The purchase will directly support French forces actively engaged in operations in Mali and Northern Africa, providing them the capability to successfully engage targets with minimal collateral damage. France will have no difficulty absorbing these missiles into its armed forces. The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region. There is no principal contractor for this sale as the missiles are coming from U.S. Army stock. There are no known offset agreements in connection with this potential sale. Implementation of this proposed sale will not require any additional U.S. Government or contractor representatives in France. There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale. This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 16:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

05/11/2015 Par Jean Guisnel, avec Jérôme Wysocki – LePoint.fr

 

Au cœur de Balard, c'est un lieu d'une sobriété post-moderne. Un gigantesque mur d'écrans qu'aucun interrupteur ne permet d'éteindre, dans une grande salle sans couleur. Face à ces écrans qui permettent d'afficher toutes les informations nécessaires à la prise de décision, une rangée de bureaux équipés de micros et de prises Ethernet pour ordinateurs portables. Nous sommes dans la salle de réunion du Centre de préparation et de conduite des opérations (CPCO). Lors de notre visite, après des vérifications et des contrôles dignes de ceux d'une centrale nucléaire, la salle n'est pas occupée. Nous sommes au cœur du nouveau ministère de la Défense, l'Hexagone Balard, dans le 15e arrondissement de Paris, exactement en face des nouveaux locaux du Point. Dans cette salle de réunion king size inaccessible au commun des mortels, tout autant qu'à la lumière du jour, se tient trois fois par semaine les lundi, mercredi et vendredi, une réunion stratégique. Le sous-chef d'état-major « opérations », le général Didier Castres, y réunit tous les grands subordonnés de l'état-major des armées concernés par les opérations en cours. Par vidéo, les Comanfor (commandants des forces) déployés sur le terrain – en Afrique ou au Moyen-Orient, ou sur mer – discutent l'ordre du jour : faut-il augmenter ou diminuer les forces, modifier les moyens, réorienter les objectifs d'une opération, préparer un nouvel ordre opérationnel ? C'est là que ça se passe…

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La France va déployer son porte-avions Charles de Gaulle pour participer aux opérations contre le groupe Etat Islamique (EI), a annoncé jeudi la présidence, à l'issue d'un conseil restreint de défense consacré notamment à la situation en Syrie et en Irak.

 

Le déploiement du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a été décidé pour participer aux opérations contre Daech (NDLR: acronyme arabe de l'EI) et ses groupes affiliés, a annoncé la présidence française dans un communiqué.

 

Ce déploiement va plus que doubler le potentiel militaire français dans la région, en s'ajoutant aux six Rafale présents aux Emirats arabes unis et aux six Mirage basés en Jordanie.

 

Le Charles de Gaulle, un navire à propulsion nucléaire qui est le seul porte-avions français, est à quai à Toulon (sud) pour des opérations d'entretien depuis le printemps.

 

Il avait été déployé pendant deux mois, du 23 février à la mi-avril, dans les opérations de la coalition internationale contre l'EI en Irak. En huit semaines dans le Golfe, la vingtaine d'appareils embarqués sur le porte-avions avaient réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat, selon l'état-major français.

 

La France participe depuis septembre 2014 à la coalition anti-EI en Irak et a commencé à mener des frappes sur la Syrie un an plus tard.

 

Les chasseurs-bombardiers français ont mené depuis le 19 septembre 2014, dans le cadre de l'opération Chammal d'appui à l'armée régulière irakienne, 1.285 missions aériennes, qui ont donné lieu à 271 frappes et permis, d'après l'état-major français, la destruction de 459 objectifs. Pour l'instant seules deux frappes aériennes ont été effectuées contre des positions de l'EI en Syrie.

 

Outre l'envoi du Charles de Gaulle, Paris a réaffirmé jeudi son soutien au processus de discussions enclenchées à Vienne fin octobre pour tenter de dessiner les contours d'une transition politique en Syrie, tout en excluant à nouveau le maintien au pouvoir du président Bachar al-Assad.

 

Le président François Hollande a souligné l'importance de soutenir le processus de Vienne (...). Il a rappelé que les lignes directrices de tout accord devaient être la lutte contre Daech et l'arrêt des bombardements contre les populations civiles. Bachar El Assad ne peut être en aucune façon l'avenir de la Syrie, selon le communiqué de l'Elysée.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 14:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

05 Novembre 2015 Elysée

 

Le président de la République a réuni un Conseil restreint de Défense consacré à la situation en Syrie et en Irak.

 

Le chef de l’Etat a souligné l’importance de soutenir le processus de Vienne pour progresser vers une transition politique, seule solution pour résoudre le conflit syrien. Il a rappelé que les lignes directrices de tout accord devaient être la lutte contre Daech et l’arrêt des bombardements contre les populations civiles. Bachar El Assad ne peut être en aucune façon l’avenir de la Syrie.

 

Le déploiement du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a été décidé pour participer aux opérations contre Daech et ses groupes affiliés.

 

Le Conseil a examiné l’état de la menace terroriste dirigée contre notre pays et la mise en œuvre des mesures nécessaires à la protection de nos concitoyens.

 

Les conséquences de l’écrasement du vol russe le 31 octobre dans le désert du Sinaï ont été examinées. Toutes les mesures ont été prises à titre préventif pour assurer la sécurité des ressortissants français. Il n’y a d’ailleurs aucun vol direct entre Charm El-Cheikh et la France.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:55
Les images dans la communication opérationnelle française (2000-2010)


04/11/2015 source IRSEM

 

Cette note vise à éclairer une question cruciale sur la place des images dans la communication opérationnelle, sur leur captation, leur rôle et leur utilisation à destination des médias. La décennie 2000-2010 marque en effet un moment de forte évolution dans la réflexion et les décisions prises sur ce point.

 

"Les images dans la communication opérationnelle française (2000-2010)" - par Bénédicte CHERON

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/11/2015 DICOD

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu à Vincennes le mercredi 4 novembre 2015 pour la première remise des médailles de la protection militaire du territoire à des soldats de la force Sentinelle.

 

Créée par décret du président de la République le 13 juillet 2015, la médaille de la protection militaire du territoire peut être attribuée à tout militaire ayant participé à des opérations militaires de protection du territoire décidées par le gouvernement. L’arrêté du 13 juillet 2015 signé par le ministre de la Défense ouvre le droit à la première agrafe, celle de l’opération Sentinelle, à laquelle pourront prétendre les militaires engagés au minimum 60 jours dans cette opération.

 

Avec le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, et le général Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, Jean-Yves Le Drian a ainsi procédé à la remise des trente premières médailles, avec agrafe Sentinelle, au Fort de Vincennes. A cette occasion, il a salué les « qualités de courage, d’endurance, de sang-froid mais aussi de cœur et d’empathie » des militaires et annoncé qu’il poursuivrait ses efforts afin de garantir à ceux qui participent à cette opération un soutien adéquat, notamment à travers une politique d’hébergement volontariste dans l’agglomération parisienne, où près de 4 000 hommes sont déployés.

 

Cette opération mobilise, de manière durable, 7 000 soldats – et exceptionnellement jusqu’à 10 000 dans le cadre du contrat fixé par le chef de l’État aux armées – pour protéger et sécuriser, en permanence, les lieux publics identifiés comme sensibles. Décidée par le président de la République, François Hollande, au lendemain des événements de janvier 2015, elle vient renforcer le dispositif de prévention Vigipirate afin de lutter, conjointement avec les forces de police et de gendarmerie, contre la menace terroriste sur le territoire national.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:50
Patrolvessel KV Nordkapp (W 320) in the Adventfjord, Spitsbergen photo Prillen

Patrolvessel KV Nordkapp (W 320) in the Adventfjord, Spitsbergen photo Prillen

 

11/04/2015  Oliver Austin - DefenceIQ

 

This November, Norwegian Navy’s Nordkapp-class offshore patrol boats are to be fitted with the SIGMA 40 laser-gyro navigation systems, developed and manufactured by France-based Sagem.

 

The standalone system is designed to guarantee high-precision navigation even in the harshest environments. The Royal Norwegian Navy is said to have opted for SIGMA 40 because of its sustained performance under the country’s specific maritime conditions, including fjords, inclement weather and ice. The system also offers long-term resistance to shocks, complying with with shock resistance specifications in the military standard MIL-S 901 D.

Read more

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 12:55
Cyberdéfense et Cyberguerre (RDN - Nov. 2015)

 

02/11/2015 - Jérôme Pellistrandi - cyberstrategie.org

 

"En 1941, le calculateur Z3, première machine programmable, était mis en service à Berlin pour conduire des analyses statistiques sur l’aérodynamisme. Aux États-Unis, ENIAC, démarré en 1946 et considéré comme le premier ordinateur, avait une masse d’environ 30 tonnes et pouvait calculer des trajectoires de tir en trois secondes. Le cyberespace était né.

Aujourd’hui, il n’y a pas un domaine de la vie de l’Homme sans une dimension cyber. Pour son bien, à travers de multiples usages, et hélas pour son malheur avec une imagination sans limite, avec des acteurs connus ou clandestins dont l’objectif est rien moins qu’a-moral. Certes, la littérature sur la cyberdéfense est désormais abondante et il n’est pas un jour sans de nouvelles publications sur ce thème. Pourtant, il était nécessaire que la RDN revienne sur ce sujet, notamment pour faire un point de situation sur la forte impul- sion donnée à la cyberdéfense dans le cadre de la LPM 2014-2019.

La France s’est engagée avec une volonté forte et des moyens dédiés à renforcer ses capacités dans le domaine, y compris sur le plan offensif. En effet, il ne faut pas se leurrer, le cyberespace est devenu un champ de bataille au quotidien dans lequel la menace est permanente et venant de tous les horizons. L’ubiquité et la complexité des cyberattaques sont intrinsèques. De plus, l’accélération technologique et le développement permanent de logiciels et de systèmes de plus en plus performants rendent souvent le bouclier fragile par rapport à la cyber-épée. Les défis à relever exigeront donc un effort permanent s’appuyant sur une capa- cité à innover, bousculant les vieux principes hiérarchiques et de fonctionnement vertical de nos armées. Défi technique, conceptuel mais aussi humain, indispensable pour préparer la défense de demain. Le débat n’est pas prêt de s’arrêter tant le cyber est devenu prégnant de notre vie et donc des modes de relation conflictuelle auxquels nous sommes confrontés.

Le cyber ne doit cependant pas se substituer au réel et les articles proposés ce mois- ci poursuivent cette réflexion permanente sur notre environnement stratégique, notamment avec la dimension maritime de la COP21 souvent négligée. Après la conférence des ministres de la Défense organisée à Paris le 14 octobre, il s’agit de continuer à examiner tous les enjeux autour du réchauffement climatique dont les conséquences stratégiques se feront sentir demain.

À cet effet, il convient de ne pas oublier les leçons de l’histoire. Un échec politique, bien qu’imperceptible aux yeux d’opinions publiques désormais conditionnées par le zapping médiatique, peut avoir des conséquences plusieurs décennies après. La faillite du projet de la CED – arrivé sûrement trop tôt et trop novateur – se paye encore aujourd’hui…"

 

Pour obtenir le numéro de novembre de la RND sur le cyber : ici

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 12:55
Sécurité des données et protection de la vie privée pour le FIC 2016

 

01 nov 2015 par Damien Bancal - zataz.com

 

 

 

Dans la dynamique de la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique du gouvernement et à l’aube du règlement européen sur la protection des données personnelles, le FIC se déroulera à Lille, les 25 et 26 janvier prochains.

 

Organisé conjointement par la Gendarmerie Nationale, CEIS et EuraTechnologies, et co-financé par la Région Nord-Pas de Calais, la 8è édition du Forum International de la Cybersécurité sera consacrée à la sécurité des données et à la protection de la vie privée. L’événement européen de référence réunissant tous les acteurs de la confiance numérique rassemblera représentants de la société civile, offreurs de services et de solutions de sécurité de confiance, utilisateurs finaux, monde public et sphère académique.

« Tous sont attendus pour échanger autour des opportunités et des défis liés à la donnée pour tenter de répondre à 3 axes essentiels : – le primat accordé par l’Union européenne aux données personnelles serait-il donc incompatible avec le « business » de la donnée ? – Comment concilier l’imbrication croissante des données et l’application de la notion de propriété ? – Comment créer un climat de confiance propice aux nouveaux usages pour le citoyen, l’entreprise, la collectivité territoriale et l’Etat ? » explique le Général Marc Watin-Augouard, fondateur du FIC.

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 12:55
Un Alphajet survole l’école Alfred-de-Vigny de Loches

 

05/11/2015 Armée de l'air

 

Lundi 02 novembre, sous un soleil radieux, un Alphajet de l’école de l’aviation de chasse de Tours a survolé l’école Alfred-de-Vigny de Loches. Il arborait sur sa dérive un dessin réalisé par des élèves de cet établissement.

 

Ce survol couronne le travail des enfants de la classe d’inclusion scolaire (CLIS) qui a remporté le concours organisé à l’occasion du meeting du centenaire de la base aérienne de Tours. Leur dessin orne désormais la dérive de l’Alphajet du « centenaire ».

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 12:55
Grande Guerre 14-18 - Les chemins de mémoire

 

source Le Routard

 

À l'occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale, le Routard et la Mission du Centenaire vous proposent de parcourir la ligne de front des Flandres aux Vosges.

Découvrez les sites et monuments qui témoignent encore du premier grand conflit mondial du XXes.

> Cliquez-ici pour accéder à la carte interactive.


En savoir plus
Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 11:55
Morin : "Le nouveau ministère de la Défense a permis de réduire les coûts"

 

05/11/2015 Par Jean Guisnel Le Point.fr

 

L'ancien ministre de la Défense revient sur la genèse du nouveau ministère, que François Hollande inaugure ce jeudi 5 novembre 2015.

 

Ministre de mai 2007 à novembre 2010, Hervé Morin a mis en oeuvre une très importante réforme de l'organisation de la Défense. Qui comprenait notamment le regroupement à Balard de dizaines de sites éparpillés dans la région parisienne. Il revient dans cette interview sur les raisons de ce déménagement et pronostique que le successeur de Jean-Yves Le Drian ne pourra pas bouder ce bâtiment ultramoderne.

 

Comment l'idée est-elle née de déplacer le ministère de la Défense de l'hôtel de Brienne à Balard ?

C'est une idée qui a germé à l'hôtel de Brienne, lors de l'élaboration de la réforme du ministère. Cette réforme qui consistait à effectuer des économies de fonctionnement pour investir plus dans l'équipement et améliorer la solde des militaires reposait sur la mutualisation des services de soutien pour mettre fin à un système en tuyau d'orgue, dans lequel chaque armée disposait de son propre « back-office ».

La construction d'un nouveau ministère de la Défense regroupant tous les états-majors et toutes les directions était, dans ce schéma, l'expression de la mutualisation des services, la pointe de diamant d'un ministère qui se projetait dans le XXIe siècle.

Plus simplement encore : nous avions des dizaines d'implantations dans Paris, avec des coûts de fonctionnement très élevés. Et en même temps, nous avons découvert que nous disposions de huit hectares dans le 15e arrondissement, constructibles et sans projet particulier.

 

Les militaires manquaient d'enthousiasme, il s'agit d'une pure décision politique…

J'ai présenté ce projet au président Sarkozy en novembre 2007 dans son bureau. Je lui ai présenté l'ensemble de la réforme : les bases de défense, la suppression des échelons intermédiaires, les mutualisations et les externalisations, etc. Et pour finir, j'ai évoqué la construction d'un nouveau ministère, sous le régime du partenariat public-privé, qui serait le plus grand jamais réalisé en France. J'ai précisément évoqué la présence du ministre dans ce lieu, entouré de ses collaborateurs directs, à savoir les chefs d'état-major et le délégué général pour l'armement. Nicolas Sarkozy m'a donné immédiatement son accord de principe : « Excellente idée, allons-y ! »

 

Une telle innovation n'a pas manqué d'avoir de lourdes répercussions. Quelles sont celles qui vous paraissent les plus importantes ?

J'en vois une en particulier : au-delà de l'amélioration des conditions de travail du personnel, cela nous a obligés à réfléchir sur ceux des services du ministère dont la présence à Paris se justifiait. N'oubliez pas que les salaires des sous-officiers ou des personnels civils de la défense ne sont pas très élevés, qu'il ne leur est pas facile de se loger dans la région parisienne. Bon nombre d'entre eux ont des temps de transport considérables entre leur domicile et leur lieu de travail.

J'ai considéré que tous les services qui n'étaient pas décisionnaires pouvaient être transférés dans des villes de province afin d'améliorer les conditions de vie du personnel. C'est ce que nous avons fait, avec en permanence le souci d'économies en tête.

 

Vous n'êtes donc pas sensible à l'argument selon lequel le partenariat-public-privé serait trop onéreux ?

Non, car si vous additionnez tous les coûts de l'organisation précédente, l'implantation du ministère à Balard a permis de les réduire notablement.

 

Jean-Yves Le Drian a refusé de s'installer à Balard au motif que l'aspect régalien de la défense est absent du nouveau bâtiment et que son départ pourrait entraîner la vente de l'hôtel de Brienne…

Tout d'abord, le prochain ministre sera bien obligé de s'y installer : son bureau est prévu ! Je prends le pari qu'il va se passer la même chose qu'avec Édouard Balladur, alors ministre des Finances, qui avait refusé de quitter son bureau de la rue de Rivoli pour se rendre à Bercy. De plus, je suis formel : il n'a jamais été question un seul instant de vendre l'hôtel de Brienne ! Compte tenu de l'exceptionnelle histoire de ce bâtiment, je veux parler de la grande Histoire de France qui s'y trouve attachée, sa vente à des promoteurs n'est pas envisageable. Il n'est même pas certain qu'il soit vendable. En revanche, je pense que ce lieu serait parfaitement adapté à une transformation en un lieu de réception pour la République, où les ministres pourraient accueillir leurs homologues étrangers dans un cadre prestigieux. Les Britanniques disposent ainsi du très prestigieux Lancaster House, et l'hôtel de Brienne pourrait avoir une vocation similaire. Je ne serais pas choqué que les coûts de ce lieu puissent être amortis par une location au cas par cas à de grandes entreprises qui pourraient y organiser des manifestations de haute tenue. Il y avait un moyen de préserver ce lieu patrimonial, d'en faire un très digne local gouvernemental de réceptions officielles, tout en se finançant à travers des prestations privées.

 

Qu'avez-vous pensé du résultat en visitant le nouveau ministère ?

Je ne l'ai jamais visité, après mon départ de la Défense. Ces dernières semaines, cela avait été envisagé une première fois, mais n'a finalement pas pu se faire. La seconde non plus… Je ne le visiterai donc pas, puisque je n'ai même pas été invité à l'inauguration de jeudi. Je trouve cela ahurissant ! Je veux bien qu'on soit en campagne électorale, mais la tradition de la Défense veut que le ministre en fonction invite son prédécesseur à l'inauguration d'un projet dont il fut à l'origine.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 11:55
80 ans de la première promotion de l’École de l’air

 

04/11/2015 Armée de l'air

 

Il y a 80 ans, le 4 novembre 1935, l’École de l’air accueillait sa première promotion, baptisée « Georges Guynemer ». Pour marquer cet anniversaire, une cérémonie militaire a eu lieu sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.

 

La cérémonie a été présidée par le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), en présence du général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air. Il y a 80 ans, le 4 novembre 1935, la première promotion s’installait à Versailles, dans la caserne des Petites écuries, sous le commandement du général Houdemont, officier de cavalerie devenu pilote de chasse. Elle dessinait son insigne et adoptait comme chant de tradition « Les rapaces », chant d’escadrille composé en 1914. Aujourd’hui, trois aviateurs de la promotion « Guynemer » sont toujours en vie.

Depuis sa création, l’École de l’air forme les grands chefs aériens de notre pays. Elle accueille et prépare annuellement environ 500 élèves destinés à devenir officiers dans l’armée de l’air. C’est une école militaire aéronautique par excellence, reconnue au niveau national mais aussi international. « L’épaisseur de l’officier aviateur prend racine ici-même à l’École de l’air, a souligné le CEMAA, dans son allocution. Ceci depuis 80 ans. Ce lieu est un creuset d’idéaux, un concentré d’histoire. C’est une communauté culturelle partagée par tous les aviateurs. C’est une institution qui s’adapte en permanence au monde qui l’entoure, des Petites Écuries de Versailles à aujourd’hui. C’est donc le sens qu’il faut voir au rassemblement dans une seule structure, l’École de l’air XXI, de la formation de tous les officiers de l’armée de l’air. »

Suite de l'article

 

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 11:55
Lors de l'expédition de Suez, les militaires du 2e RPC progressent vers Port-Saïd, appuyés par les blindés anglais. Photo Le Barbenchon SCA-ECPAD

Lors de l'expédition de Suez, les militaires du 2e RPC progressent vers Port-Saïd, appuyés par les blindés anglais. Photo Le Barbenchon SCA-ECPAD


05.11.2015 source SHD

 

5 novembre 1757 : bataille de Rosbach (Allemagne). Le prince de Soubise à la tête d’une armée franco-impériale est complètement défait par l’armée prussienne de Frédéric II. Les Prussiens, inférieurs en nombre, ont tendu un piège dans lequel les français donnent sans méfiance. Longtemps, cette défaite reste pour la France, synonyme de désastre déshonorant car le vent de panique qui a soufflé dans les rangs français a poussé beaucoup d’unités à se replier sans combattre.

 

5 novembre 1854 : bataille d’Inkerman. (Crimée). Après l'échec de Balaklava (25 octobre 1854), le général russe Menchikov ordonne une deuxième tentative de rupture du siège de Sébastopol par une attaque massive (36 000 hommes) des arrières anglais sur le plateau d'Inkerman. La surprise alliée est totale mais le manque de coordination du commandement russe s’ajoutant à la résistance héroïque du petit contingent britannique donne suffisamment de temps aux Français pour amener des renforts. Les généraux Bourbaki et Bosquet inversent le sort des armes et  transforment l'échec russe en déroute. L'armée russe perd 10 000 hommes, les Anglais 3 000 et les Français 800, principalement dans un assaut suicidaire de la brigade Lourmel sur le bastion de la Quarantaine. Cette victoire commune est toujours célébrée dans la mémoire de l'armée britannique, beaucoup moins chez les Français.

 

5 novembre 1956 : opération sur Suez (Egypte). Le président Nasser a nationalisé en Juillet le canal de Suez dont les intérêts étaient principalement franco-britanniques. Lors des accords secrets de Sèvres (24 oct), les gouvernements français (Guy Mollet), britannique (Anthony Eden) et Israélien (Ben Gourion) décident d’intervenir militairement : la France pour sanctionner le soutien au FLN algérien, la Grande-Bretagne pour reprendre le contrôle du canal, Israël pour mieux  contrôler sa frontière Sud et le golfe d’Akaba. Les Israéliens ont lancé une offensive blindée dans tout le Sinaï (29 oct) que les franco-britanniques déclarent vouloir arrêter en menant une opération aéroportée sur Port Said. L’opération est tactiquement une belle réussite, tous les objectifs assignés étant atteints, cependant les menaces soviétiques et protestations américaines obligent le trio à faire machine arrière et mettent en évidence que l’Europe a définitivement cédé le leadership mondial aux deux grands. Au même moment, les russes en profitent pour mater la révolte à Budapest, sans réaction à l’Ouest.

Note RP Defense:

voir Opération Franco-Israélo-Britannique du Sinaï (29 octobre – 5 novembre 1956)

voir Lors de l’expédition de Suez, parachutage d’hommes et de matériel dans la région de Port-Saïd.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 11:55
Capture of the walls of Le Quesnoy by George Edmund Butler, 1920

Capture of the walls of Le Quesnoy by George Edmund Butler, 1920

 

04.11.2015 source SHD

 

4 novembre 1576 : sac d’Anvers (Provinces-Unies, actuelle Belgique). N’étant plus soldée depuis des mois par l’Espagne, une unité de Tercios espagnols en garnison à Anvers se mutine et pille la très prospère ville marchande. L’épisode sanglant (au moins 7000 morts) est aussi connu sous le nom de furie d’Anvers. Il a contribué à accélérer l’union des provinces contre la domination de l’occupant espagnol. Les provinces du Nord formeront les actuels Pays-Bas (1579). Celles du Sud, la Belgique beaucoup plus tard.

 

4 novembre 1806 : prise de Wismar par Schulmeister (Campagne de Prusse). Entré au service de Napoléon en 1804 grâce au général Savary , le célèbre espion de l'empereur a alterné les fonctions dans l'armée impériale : hussard, policier, espion. Dans la nuit du 4 novembre 1806, il s'empare de la ville de Wismar avec quelques hommes. Coutumier de ces coups de mains où la ruse l'emporte sur la violence, Schulmeister a réussi de nombreuses missions dont l'intoxication du Maréchal autrichien Mack permettant les victoires de Michelsberg et Ulm.

 

4 novembre 1862 :  Gatling dépose le brevet de la mitrailleuse (Etats-Unis).

 

4 novembre 1892 : prise d’assaut de Cana (ancien Dahomey, actuel Bénin). Le colonel Alfred Dodds, prend la ville défendue par 1500 guerriers Fons du roi Béhanzin.

 

4 novembre 1904 : l'affaire des fiches éclate. Le général André, du gouvernement Emile Combes, est giflé par le député Syveton en pleine séance de la Chambre des députés à la suite de la révélation de l'affaire des fiches (enquête confiée clandestinement à la loge du Grand-Orient de France sur les pratiques religieuses des officiers supérieurs, en vue de favoriser l'avancement des officiers anticléricaux ou au moins républicains). L'incident attise le conflit entre le gouvernement républicain et l'Église. André est poussé à la démission, précédant de peu la chute d'Emile Combes dont le remplacement par Maurice Rouvier à la présidence du Conseil conduira à la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.

 

4 novembre 1918 : assaut de la forteresse du Quesnoy (Nord Pas-de-Calais). L'offensive dite "de la victoire" se poursuit sur tout le front de l'Ouest. Dans les Flandres, les troupes britanniques piétinent devant les anciennes places fortes de Vauban. La ville fortifiée du Quesnoy est finalement prise d’assaut comme au Moyen-âge à l'aide de simples échelles, par des éléments néo-zélandais de l'ANZAC....

4 novembre 1935 : première promotion de l’Ecole de l’Air (Versailles). Créée par décret le 3 juin 1933, l’Ecole de l’Air reçoit sa première promotion à la caserne des Petites Ecuries. Elle déménage en 1937 à Salon de Provence.

Note RP Defense:

voir Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'air (EA) 1935-1964

voir Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'air (EA) 1965-1994

voir numéro hors série 1 /1969 (pages 151 à 167) de la Revue Historique des Armées

 

4 novembre 1956 : l'armée soviétique matte la tentative de révolution hongroise (Budapest). Cherchant à s'échapper de l'emprise soviétique, les Hongrois font pression sur leur nouveau chef du gouvernement, Nagy. Ils réclament plus de liberté et obtiennent même la sortie du pacte de Varsovie. C'en est trop pour Moscou qui envoi 2000 chars rétablir l'ordre chahuté depuis le 23 octobre. La répression fait de nombreux morts (2 à 3000) dans la capitale et en province. Nagy est fusillé en 1958. L'Occident proteste mais n'intervient pas : la guerre froide bat son plein. (cf. 23/10).

 

4 novembre 1970 : Concorde passe Mach 2. Pendant 53 minutes, le supersonique franco-britannique vole à 2469 km/h. Les premiers vols supersoniques ont débuté en 1969. Le record de vitesse est atteint à Mach 2,23 (2753 km/h) en mars 1974. Le Concorde était le seul avion commercial capable de faire traverser l’Atlantique à 100 passagers en 3 heures.

 

4 novembre 1979 : prise d’assaut de l’ambassade américaine de Téhéran (Iran). Les Iraniens séquestrent jusqu’en 1981 les 52 américains de l’ambassade.

 

4 novembre 1982 : Volkoff, prix de l’Académie française (Paris). Vladimir Volkoff reçoit le Grand prix du roman de l’Académie française pour Le montage. Le roman décrit les mécanismes de l’infiltration soviétique dans le monde de la presse occidentale.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:55
1947 : la cité de l'air

1947 : la cité de l'air

 

04/11/2015 D. Morano  - DICOD

 

La rédaction vous propose de revenir sur la longue histoire du site de Balard.

 

Les origines de l’actuel site du ministère de la Défense remontent au 29 mars 1890. Soucieuse de préserver des monuments de l’exposition universelle de 1889 et de retrouver le libre emploi du Champ de Mars jusqu’alors utilisé comme champ de manœuvre, la ville de Paris acquiert des terrains à Issy-les-Moulineaux. Elle signe alors avec l’armée une convention instaurant sur le village d’Issy un champ de manœuvre militaire de 63 hectares. Si ce terrain est dans un premier temps employé pour faire manœuvrer les unités, il sert très vite de champ d’expérimentation à l’aviation naissante. A tel point que le 15 septembre 1928, le ministère de l’Air, créé plus tôt dans l’année, s’installe sur le site boulevard Victor. Les bâtiments de la toute nouvelle « Cité de l’Air » sont réalisés dans la foulée, en 1934.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:55
La Grande Equipe du Midi- carte postale de 1914

La Grande Equipe du Midi- carte postale de 1914

 

04/11/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, signera le vendredi 6 novembre 2015 un partenariat entre la Mission du centenaire de la première guerre mondiale et la fédération française de rugby (FFR) à Verdun (Meuse).

 

Le partenariat donnera lieu à la mise en place d’actions commémoratives destinées à rendre hommage aux nombreux rugbymen professionnels et amateurs morts pendant la grande guerre : jusqu’en 2018, le maillot des joueurs français sera notamment orné d’un bleuet lors des rencontres internationales du XV de France, une minute d’hommage aux victimes de la première guerre mondiale sera observée et un court reportage audiovisuel ou un diaporama sera diffusé. Des actions spécifiques seront aussi organisées lors des tests-matchs contre les équipes de l’hémisphère Sud lors de l’année 2016, qui sera marquée par le centenaire des batailles de Verdun et de la Somme. Ce partenariat permettra donc d’associer l’ensemble des Français amateurs de rugby aux commémorations du centenaire afin d’en faire un événement véritablement populaire.

 

La signature du partenariat sera précédée par une cérémonie d’hommage à Léon Larribau, ancien rugbyman Mort pour la France en 1916 et dont les restes reposent à la Nécropole nationale de Glorieux.

 

Note RP Defense : voir Rugby et rugbymen pendant la Grande Guerre

 
 
Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:55
photo 21e RIMa

photo 21e RIMa

 

04.11.2015 LTN Lennie (21e RIMa) - defense-lyon.fr

 

C’est une semaine de tests que suivent 8 marsouins en vue d’intégrer la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) de la compagnie d’éclairage et d’appui (CEA) du 21e régiment d’infanterie de marine. Ce matin, la marche commando les a mis à l’épreuve sur 8 km avec un sac à 8kg en treillis rangers. Pour obtenir la note maximale : la terminer en moins de 36 minutes.

Suite de l’article et reportage photos

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:25
Coup de frein sur le programme brésilien de sous-marins

 

04/11/2015 LeMarin.fr

 

Après le coup de turbo, c'est un peu la douche froide : la marine brésilienne a suspendu la construction de sous-marins, pour laquelle elle a requis les services de DCNS et d'Odebrecht, son partenaire brésilien, dans le cadre du contrat Prosub.

 

Ce coup de frein a pour motifs la crise économique et les affaires à répétition qui secouent l'administration, le programme n'ayant rencontré aucune difficulté technique. Peu de détails sont encore disponibles sur le nouveau calendrier du programme.

 

Une demi-coque seulement a été réalisée pour l'instant. Prosub (programa de submarinos) prévoit la construction au Brésil de quatre sous-marins de la classe Scorpène (75 mètres, 2 000 tonnes) et d'un sous-marin nucléaire, qui est désormais retardé à 2025.

 

Le premier sous-marin (conventionnel) devait être mis à l'eau en 2017 (et le deuxième en 2019). Si les temporisations budgétaires sont confirmées, cette date ne sera pas tenue. La construction du SNA de 6 000 tonnes devait elle débuter en 2017. Déjà, les semaines des ouvriers locaux ont été écourtées.

 

Prosub comprend aussi une base sous-marine clé en en mains à Itaguaï, le total du projet revenant à 10 milliards d'euros. La marine brésilienne souhaite protéger ses 8 500 km de côtes et ses ressources en haute mer, notamment les puits d'hydrocarbures.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 19:55
Existe-t-il un droit de la cyberguerre ?

 

03.11.2015 Par Pierre ALONSO - Liberation.fr

 

Alors que les Etats recourent de plus en plus aux cyberattaques, l'encadrement de cette guerre électronique demeure flou, malgré des tentatives répétées pour le clarifier.

 

 

Le ministère de la Défense récuse l’avoir organisé en urgence, mais ce colloque tombe à pic. Lundi et mardi, le nouveau site de Balard, «l’Hexagone», accueille une série de conférences sur le thème «Droit et Opex» (opérations extérieures, la guerre donc), autour de deux thèmes clés : la judiciarisation croissante des conflits et l’adaptation du droit aux nouvelles menaces, aux «zones grises». A l’instar des bombardements français en Syrie dont la légalité a soulevé de nombreuses questions.

Ces bombardements se sont accompagnés d’actions d’un nouveau genre. Selon Le Monde, «une opération informatique du cybercommandement de l’état-major» a permis de «remonter jusqu’au groupe» visé. Soit une nouvelle application de la doctrine française en matière de «lutte informatique offensive», dans un cadre légal encore flottant.

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:55
Une toile sous les mers

 

03.11.2015 ASP Alexia Pognonec, chargée de recherches au Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM) - Marine nationale

 

 

Le 20 novembre 2000, en Australie, les internautes n’ont plus accès à la toile. Telstra, leur principal fournisseur d’accès, ne tourne plus qu’à 30 % de sa capacité habituelle. Le trafic est ralenti, toute tentative de connexion est impossible. La raison ? La rupture d’un câble sous-marin au large de Singapour.

Difficile d’imaginer que nos photographies de voyage postées sur les réseaux sociaux ou que nos conversations sur Skype avec nos amis du bout du monde transitent sous la mer ? Et pourtant. Ce sont plus d’un million de kilomètres de câbles qui sillonnent le fond des océans, permettant d’assurer 99 % des communications intercontinentales, loin devant les satellites. Et le développement de cette technologie ne date pas d’hier. Les premières tentatives d’immersion de câbles remontent aux années 1840. C’est en 1851 que la toute première ligne sous-marine est inaugurée : posée au fond de la Manche, elle relie Calais à Douvres.

Ce pas de géant dans le développement des communications internationales sera le premier d’une longue série. Dès le mois d’août 1858, la liaison est établie entre l’Europe et les États-Unis, permettant l’envoi de messages en quelques heures seulement. Loin des 15 jours de traversée nécessaires pour qu’un courrier traverse l’Atlantique ! Mais la composition inadaptée du câble à l’environnement marin aura très rapidement raison de cette première. Sept années de travail, de multiples tentatives de pose et autant d’échecs seront nécessaires, avant qu’en 1866 un autre câble déroulé par le plus grand paquebot de l’époque, le Great Eastern, relie à nouveau le Vieux Continent au Nouveau Monde.

Depuis cette date, la technique n’a cessé d’évoluer. Les années 50 voient naître les câbles téléphoniques et la fin des années 80 les câbles en fibres optiques dont les performances sont progressivement décuplées. La capacité de transmission est passée au très haut débit, multipliant ainsi par 1 million le volume de flux.

 

Une économie connectée

Ces câbles sont également le support des marchés financiers, permettant de se jouer des distances et des créneaux horaires pour parier à la hausse ou à la baisse de Tokyo à Londres, en passant par New York. À l’heure des opérations boursières, chaque milliseconde gagnée dans le transfert de données peut valoir plusieurs millions de dollars.

L’entrepreneur de son côté peut commander, contrôler la fabrication, puis la livraison via les porte-conteneurs de sa prochaine collection de prêt-à-porter, de son dernier modèle de voiture ou de son smartphone. Et bon nombre d’entreprises sont de plus en plus tributaires de ces plates-formes dématérialisées. L’accès au Cloud Computing (nuage virtuel) qu’elles utilisent aux fins de messagerie, de stockage de fichiers clients, de données comptables ou financières est particulièrement dépendant de la qualité du réseau. Le risque, en recourant à ce type de technologie, est qu’en cas de coupure internet – due à une rupture de câble ou à une attaque ciblée – les activités de ces sociétés s’en trouvent gelées.

 

Lorsque les États perdent le fil

Dans le monde actuel inter – voire ultra – connecté, le bon fonctionnement de ces liaisons sous-marines est crucial. Déjà, lors de la Grande Guerre, ces liens revêtaient une importance décisive, à tel point que les alliés se sont attelés à en priver l’Allemagne dès les premières heures du conflit. Ce faisant, ils s’assuraient un avantage stratégique majeur dans le déroulement des hostilités.

C’est aussi la stratégie qu’ont adoptée les États-Unis pour isoler Cuba du reste du monde dès le début de l’embargo en 1962. Il faudra attendre près de 50 ans pour que la Havane soit enfin connectée via un unique câble sous-marin.

Si cette mainmise sur les câbles de télécommunications revêt une importance considérable dans les relations entre États, elle est tout aussi essentielle concernant le contrôle et la surveillance des populations. Qu’il s’agisse d’espionnage d’agences gouvernementales – comme rappelé par l’affaire Snowden – ou de régimes autoritaires qui paralysent les communications pour faire taire les contestations de leurs peuples, le pouvoir que confère la maîtrise de ces outils est immense.

 

Câbles stratégiques

Les câbles sous-marins ne sont pas indestructibles, loin de là. Les contraintes qu’ils subissent sont nombreuses : température, salinité, pression, courants, tempêtes, séismes et glissements de terrain sous-marins, ancres, chaluts et même attaques de requins ! Autant de facteurs qui rendent ces serpents de mer vulnérables. Ceci sans compter les dégradations volontaires, le vandalisme et les autres formes de sabotages. D’autant qu’ils ne sont pas non plus à l’abri de destructions une fois à terre, quand bien même ils seraient enfouis dans le sol.

Dans le cadre de ses missions, la Marine a aussi vocation à protéger les navires civils qui œuvrent à la pose de ces câbles, ainsi qu’à déceler toute forme d’activité suspecte ou délictueuse à l’encontre de ces précieux moyens de communication.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:55
Entraînement au tir des réservistes du 13e RG - photo Armée de Terre

Entraînement au tir des réservistes du 13e RG - photo Armée de Terre

 

02.11.2015 par 13e RG - Armée de Terre


Réunie en octobre, la compagnie s'est entraînée pour le contrôle opérationnel de novembre avec au programme : tirs, parcours d'obstacles, révisions tactiques sur le terrain, etc...
Les 12 et 13 septembre derniers, les réservistes intégrés en avril et août 2015 ont également été présentés au drapeau du régiment.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:55
Somme 2016 : une adresse dédiée pour les inscriptions

 

03/11/2015 CNE C. Thomassin  -  DICOD

 

La cérémonie franco-britannique de la bataille de la Somme aura lieu le 1er juillet 2016 à Thiepval, marquant le premier jour de l’offensive alliée de 1916 dans ce département. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, a annoncé la mise en place d’une adresse dédiée pour le public français désireux de participer à la cérémonie.

 

Organisée conjointement par les gouvernements français et britannique, avec le concours de la Commonwealth War Graves Commission (CWGC) et de la Royal British Legion (RBL), la cérémonie franco-britannique de la bataille de la Somme se déroulera le 1er juillet 2016 en présence des plus hautes autorités civiles et militaires. Environ 10 000 invités français, britanniques et en provenance des pays du Commonwealth, sont attendus.

 

Le secrétaire d’État à la Culture, John Whittingdale, responsable de l’organisation du centenaire de la Première Guerre mondiale au Royaume-Uni, a lancé officiellement lundi 28 septembre 2015 le tirage au sort qui permet au gouvernement britannique d’allouer les places aux familles du royaume désireuses d’assister aux cérémonies de la bataille de la Somme.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories