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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 08:00

Scorpion source EMAT PP BPSA OP SCORPION

Source EMAT

 

28/09/2012 Par Véronique Guillermard, Cécile Crouzel - lefigaro.fr

 

Parmi la soixantaine de contrats gelés dans le cadre du budget 2013, le plus emblématique est le programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre. Il est décalé au-delà de 2013.

 

Des efforts mais pas de coupes irréversibles. Le budget de la Défense 2013, le premier arbitré par le gouvernement Ayrault, ne marque pas de rupture avec celui de son prédécesseur de droite. Rien à voir avec ce qu'avait fait Lionel Jospin qui avait sabré dans les dépenses militaires. La Défense est devenue un sujet consensuel, politiquement.

 

«Nous avons un bon budget marqué par des ressources stabilisées en valeur par rapport à 2012. La défense est traitée de manière juste», réagit-on dans l'entourage du ministre, Jean-Yves Le Drian. À 31,4 milliards d'euros dont 1,2 milliard de recettes exceptionnelles, le budget des armées est, hors pensions, équivalent à celui de 2012. Cette stabilité apparente n'en creuse pas moins l'écart avec ce qui était normalement prévu dans la loi de programmation militaire 2009-2014, qui était de l'ordre de 3 milliards d'euros. Votée au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, cette LPM avait été élaborée à une période plus faste.

La dissuasion sanctuarisée, la recherche et la maintenance en hausse

2013 verra la poursuite de la réforme du format des armées avec le même niveau de suppressions de postes (-7234 précisément) qu'en 2012 et de la refonte de la carte militaire. «Nous restons dans une logique identique car cette réforme a du sens», souligne le ministère de la Défense. Un petit coup de pouce est prévu pour le fonctionnement des bases militaires avec une enveloppe de 720 millions d'euros, soit 70 millions de plus qu'en 2012.

 

Sans surprise, la dissuasion nucléaire est sanctuarisée avec un budget de 3,4 milliards d'euros. La recherche n'est pas sacrifiée avec une enveloppe en légère hausse, à 750 millions d'euros. Enfin, les dépenses d'entretien progressent de 8% à 2,9 milliards d'euros: il faut remettre à niveau les matériels ayant servi en Afghanistan et faire durer les équipements vieillissants. C'est le cas des drones de surveillance Harfang, dont le contrat de maintenance sera reconduit auprès d'EADS dans l'attente d'une décision sur leur remplacement.

Toutefois, cette continuité n'est pas totale. Le ministère gèlera l'année prochaine pour 5,5 milliards d'euros de commandes. Car il ne peut respecter ce qui était prévu en 2013 par la LPM 2009-2014.

Un exercice de transition en attendant le rapport du Livre blanc

Le ministère de la Défense et la Direction générale de l'armement (DGA) ont veillé à ne pas prendre de décision de nature à provoquer une rupture de capacité insupportable pour les militaires ou de plan de charge pour les industriels. Au lieu de cibler une poignée de programmes, ils ont saupoudré l'effort. Une soixantaine de programmes sont décalés, de quelques mois jusqu'à deux ans, selon les cas. On compte une seule annulation sèche: la commande de PVP (petits véhicules protégés) fabriqués par Panhard. C'est l'armée de terre qui fait figure de sacrifiée avec le report du programme de modernisation Scorpion. L'infanterie attendra pour engager le renouvellement de sa flotte de véhicules blindés de combat - transport de troupes, chars légers et lourds - datant des années 1970, 1980 et 1990.

 

Jean-Yves Le Drian a imposé le maintien de plusieurs commandes contre l'avis de ses services et de la DGA. Il confirme le remplacement des missiles antichar Milan de moyenne portée afin de ne pas déstabiliser le plan de charge du missilier MBDA. Ainsi qu'une tranche additionnelle d'hélicoptères de transport NH90 «afin d'affermir la ligne de fabrication d'Eurocopter à Marignane». Enfin, le principe d'une commande d'avions ravitailleurs fin 2013 est acquis.

 

Quant aux gros contrats en cours d'avions de combat Rafale, de sous-marins de classe Barracuda et de frégates, ils sont maintenus. «Nous attendons le rapport de la commission du Livre blanc de la Défense et de la Sécurité nationale pour voir s'il est nécessaire de renégocier les contrats en cours avec les industriels concernés», explique-t-on à l'hôtel de Brienne.

 

Le budget 2013 est un exercice de transition, en attendant la redéfinition des besoins des armées afin qu'ils soient en cohérence avec les priorités stratégiques de la France définies en fonction de l'état des menaces. Mission confiée au Livre blanc dont les conclusions serviront à écrire la nouvelle LPM 2014-2019


Baisse des dépenses de personnel

 

C'est une première qui mérite d'être signalée: en 2013, les dépenses de personnel du ministère de la Défense, hors pensions, diminueront de 100 millions d'euros. Cette baisse est le résultat d'années de suppression d'effectifs (54.000 entre 2008 et 2015). Mais aussi d'un effort, plus récent, pour mieux maîtriser l'évolution du nombre d'officiers supérieurs. Depuis avril 2012, il a été mis en place un plafonnement d'effectifs par grade. Cela fait suite à des critiques de la Cour des comptes, qui avait noté que la réforme du ministère était allée de pair avec une hausse des taux d'encadrement, passé de 14,5% en 2007 à 16%.

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 07:25

deux-mirage-2000-5-partent-en-mission

 

03/10/2012 Par lefigaro.fr

 

Un avion de chasse Mirage 2000-5 de la base aérienne BA 116 de Luxeuil, en Haute-Saône, s'est écrasé mercredi matin sur le territoire de la commune voisine de Froideconche. Son pilote, de nationalité taïwanaise, est mort dans l'accident.

 

L'appareil, «qui effectuait une mission d'entraînement, s'est écrasé au nord-est de Luxeuil sur la commune de Froideconche», a confirmé le Service d'information et de relations publiques de l'armée de l'air (Sirpa). Une «enquête a été diligentée pour déterminer les circonstances précises» de l'accident du monoplace, a ajouté le Sirpa.

 

«L'avion s'est écrasé dans une zone boisée. A priori, il n'y a aucun risque pour les habitations au sol», a déclaré de son côté le procureur, précisant que des témoins avaient vu «une boule de feu s'écraser». Selon le maire de Froideconche, Henri Passard, l'avion est tombé en forêt à environ 500 mètres des habitations, à une dizaine de kilomètres de la base aérienne. «Pour le moment, personne ne peut approcher du lieu de l'accident pour des raisons de sécurité. Il faut d'abord vérifier quels armements étaient à bord», a expliqué l'élu. Selon ses informations, «le pilote aurait tout fait pour éviter de tomber sur des habitations».

 

Une douzaine d'accidents mortels en dix ans

 

Le Mirage transportait par ailleurs quelque 7000 litres de kérosène qui menacent de se déverser dans un étang, a rapporté la préfecture. «Pour l'instant, il y a une légère pollution de kérosène dans cet étang d'une superficie d'environ 100 mètres sur 40, mais elle est limitée et relativement facile à isoler», a indiqué le préfet de Haute-Saône, Arnaud Cochet, précisant que l'appareil s'était écrasé dans la région dite des «Mille Étangs». «Les pompiers sont sur place pour empêcher le carburant de se déverser totalement dans l'étang à proximité du crash, puis dans le vaste réseau hydraulique qui alimente les stations de pompage desservant elles-mêmes quelques milliers d'habitants», a-t-il précisé.

 

«Tous les moyens disponibles du groupement de gendarmerie de Haute-Saône et ceux de la brigade de gendarmerie de l'air de la base de Luxeuil ont été mis à disposition des enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie aérienne de l'air de Villacoublay», a indiqué la gendarmerie.

 

Depuis dix ans, une douzaine d'accidents mortels impliquant des avions militaires ont été recensés en France. Selon les archives de l'Agence France-Presse, ils ont fait 22 morts et impliqué 14 appareils, y compris celui détruit dans l'accident de mercredi.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 17:05

IHEDN

 

03.10.2012 IHEDN

 

La Commission de la défense de l’Assemblée nationale a auditionné Michel Foucher, directeur de la formation des études et de la recherche de l’IHEDN, ce mercredi 3 octobre 2012 de 11h à 12h30. Cette audition se situe dans le contexte de la préparation du nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

 

Michel Foucher avait également été entendu par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat le 17 novembre 2011.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 12:05

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/c/c3/Flag_of_France.svg/800px-Flag_of_France.svg.png

 

2 octobre 2012 Guysen International news

 

Le conseil des ministres français doit examiner mercredi un texte permettant de réprimer l'entraînement militaire à l'étranger de personnes soupçonnées de préparer des attentats. Le but de ce texte promis par François Hollande et le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est de combler une lacune juridique mise en lumière, selon des policiers, par l'affaire Mohamed Merah, qui a tué sept personnes en mars dernier. Des spécialistes des questions de sécurité déplorent le manque, en France, de textes visant à réprimer les stages d'entraînement djihadistes à l'étranger, à l'instar de ceux visant les crimes pédophiles hors de France.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 12:05

Caïman (NH90 TTH) – photo GAMSTAT P.Gillis

 

03/10/2012 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'armée de terre a vraiment besoin d'une nouvelle commande de NH90 pour renouveler sa flotte d'hélicoptères de transport à bout de souffle. Elle devrait pouvoir en commander 32 exemplaires d'ici à la fin de l'année.

 

Grande sacrifiée du projet de budget 2013 avec de nombreuses mesures de report de programmes, l'armée de terre espère toutefois une nouvelle commande de 32 hélicoptères de transport de troupes, NH90 "d'ici à la fin de l'année", au lieu des 34 attendus, explique-t-on à La Tribune. L'armée de terre en a vraiment besoin vu le grand âge de certains de ses Puma et autres Cougar, cette longévité opérationnelle entraînant des surcoûts dans la maintenance et dans le support de ces appareils. "Le calendrier de la mise en service du NH90 Caïman a permis de réaliser des économies très importantes sur les hélicoptères Puma et Cougar", a expliqué en juillet aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. Il n'a pas chiffré ces économies.

 

Un programme majeur pour l'armée de terre

 

De son côté, le constructeur Eurocopter, filiale du groupe EADS, attend également une commande avant la fin mars 2013, faute de quoi il y aura des pénalités, assure-t-on à La Tribune. "Ils en ont besoin", souligne-t-on. Outre les deux premières tranches (34+34), la France avait prévu de commander au total 133 NH90 pour ses forces armées. "Je suis vigilant sur ce programme qui est majeur pour l'armée de Terre et que nous devons protéger des habituelles tentations d'économies et de rationalisations", avait prévenu le général Ract-Madoux, qui attend la livraison de quatre à cinq NH90 en 2012. "Il faudra encore un an pour obtenir la mise en service opérationnelle de cet hélicoptère, dans la mesure où il nous faut conduire toute une série de tests, avait-il estimé. Les premiers résultats sont tout à fait remarquables (...) Pour faire une comparaison, le NH90 Caïman nous offrirait, en Afghanistan aujourd'hui, le double de capacité d'emport, même par température élevée".

 

Une commande qui était déjà attendue en 2010

 

En janvier 2009, le ministère de la défense avait annoncé une commande de 22 NH90 (600 millions d'euros) destinés à l'armée de terre, qui s'ajoutait aux douze déjà dans le carrnet depuis la fin 2007 des trois constructeurs participant à ce programme européen. Fin 2007, l'Hôtel de Brienne avait d'ailleurs indiqué prévoir l'achat de 68 NH90 en version terrestre pour un total de 1,8 milliard d'euros. Les 34 appareils de deuxième tranche devaient être commandés en 2010, selon les projections du ministère. Ils ne le sont toujours pas. Le NH90 a été développé et fabriqué par NH Industries, une coentreprise regroupant Eurocopter (62,5 % du programme), le constructeur italien AgustaWestland (32 %) et le néerlandais Stork Fokker (5,5 %).

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 11:47

deux-mirage-2000-5-partent-en-mission

 

03/10/2012 mis à jour à 12:33 Par LEXPRESS.fr

 

Un mirage 2000-5 s'est écrasé à Froideconche, à 500 mètres des habitations, lors d'une mission d'entraînement dans le cadre de la surveillance de l'espace aérien, selon France 3.

 

FROIDECONCHE (FRANCHE-COMTE) - Un mirage de la base aérienne de Luxeuil-les-Bains s'est écrasé lors d'une séance d'entrainement.

 

Peu après 10 heures ce mercredi matin, un mirage 2000-5 s'est écrasé à Froideconche, près de Vesoul, selon une information de France 3 Franche-Comté. Une information confirmée par l'armée de l'air. Le pilote, seul à bord, est décédé dans l'accident, a indiqué le maire de la commune. 

 

L'avion qui appartenanit à la base aérienne de Luxeuil-les-Bains effectuait une mission d'entraînement dans le cadre de la surveillance de l'espace aérien.

 

"Le pilote aurait tout fait pour éviter de tomber sur des habitations"

 

Le mirage est tombé en forêt à environ 500 mètres des habitations, à une dizaine de kilomètres de la base aérienne."Pour le moment, personne ne peut approcher du lieu de l'accident pour des raisons de sécurité. Il faut d'abord vérifier quels armements étaient à bord", a expliqué Henri Passard, maire de Froideconche. Selon ses informations, "le pilote aurait tout fait pour éviter de tomber sur des habitations".

 

"Tous les moyens disponibles du groupement de gendarmerie de Haute-Saône et ceux de la brigade de gendarmerie de l'air de la base de Luxeuil ont été mis à disposition des enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie aérienne de l'air de Villacoublay", a indiqué la gendarmerie.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 11:45

OPV-Gowind-drone-Seakeeper-DCNS.jpg

Un OPV du type Gowind mettant à l'eau un drone Seakeeper.

crédits DCNS

 

03/10/2012 Mer et Marine

 

Le groupe naval français ajoute une corde à l’arc de son nouveau patrouilleur hauturier du type Gowind. Sur le modèle de L’Adroit, en service au sein de la Marine nationale depuis mars 2012, DCNS a développé une plateforme dédiée à la guerre des mines. Dans cette configuration, la partie arrière du bâtiment, qui accueille dans la version de base un système de mise à l’eau d’embarcation,  voit se substituer à la double rampe un dispositif de lancement et de récupération de drone anti-mine, comme le Seakeeper, développé par DCNS. Mais le bâtiment peut aussi être adapté à la mise en œuvre d’autres matériels, comme des drones de surface (Unmanned Surface Vehicle) déployant des engins sous-marins de type (Unmanned Underwater Véhicle). Dans tous les cas, l’objectif est de permettre au bateau-mère de demeurer loin de la menace, en laissant ses engins sans pilote évoluer  dans la zone de danger pour détecter, identifier et neutraliser les mines.

 

Côté matériel, en dehors des drones et des outils de levage associés, les équipements nécessaires à la mise en œuvre des moyens de guerre des mines sont installés dans l’espace servant, sur L’Adroit, d’abri hélicoptère. La plateforme est néanmoins conservée.

 

Le drone Seakeeper (© DCNS)

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 08:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_programmes/le-radar-rbe2-a-antenne-active-qui-equipe-le-rafale/1994801-1-fre-FR/le-radar-rbe2-a-antenne-active-qui-equipe-le-rafale.jpg

 

02 October 2012 thalesgroup.com

 

Saint-Cloud – Neuilly, 02 October 2012 – The DGA (French defenceprocurement agency) has officially taken delivery of the Rafale C137, the first production Rafale equipped with the Thales RBE2 AESA* radar, at Dassault Aviation's Mérignac establishment near Bordeaux.

 

The Rafale is the first European combat aircraft in operational service equipped with this type of radar.

 

The RBE2 AESA brings the Rafale a number of key operational benefits:

 

       extended range capabilities supporting low-observable target detection and full use of new weapon systems such as the Meteor air-to-air missile;

       higher reliability for reduced maintenance and lower through-life support costs;

       greater waveform agility for SAR (Synthetic Aperture Radar) imaging and improved resistance to jamming.

 

Dassault Aviation and Thales are proud to equip French forces with this advanced radar technology, which is now entering operational service on a European combat aircraft for the first time. The project was completed on time and on budget, and owes its success to exemplary cooperation with the DGA and all the companies involved in the RBE2 AESA programme.

 

Export versions of the Rafale also incorporate AESA radar technology.

 

*Active Electronically Scanned Array

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/DEU-FRA_Brig_%28V1%29.svg/442px-DEU-FRA_Brig_%28V1%29.svg.png

 

02/10/2012 par Hervé de Chalendar - lalsace.fr

 

En cette période de cinquantenaire du traité de l’Élysée, le dernier conseil franco-allemand de la défense s’est tenu hier à l’état-major de la brigade franco-allemande (BFA), à Müllheim. Mais on n’a pas seulement parlé de ces deux pays…

 

L’idée semble évidente : hier matin, c’était pourtant la première fois qu’un conseil franco-allemand de défense et de sécurité (CFADS) se tenait à l’état-major de la brigade franco-allemande (BFA), à Müllheim, à quelques kilomètres du Rhin. Le prétexte a été donné par le cinquantenaire du traité de l’Élysée, dont la BFA est l’un des plus beaux rejetons.

 

Pour ce 2 e CFADS de l’année, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays, respectivement Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian côté français, et Guido Westerwelle et Thomas de Maizière côté allemand, se sont retrouvés avec leurs chefs d’état-major et ambassadeurs respectifs pour deux heures et demie de réunion.

 

« Nous avons fait un tour d’horizon d’un certain nombre de grands problèmes et on a constaté une convergence de vue, qui n’a rien de surprenant mais est très étroite, entre l’Allemagne et la France », a débuté Laurent Fabius, dans un style forcément diplomatique. Cette unité de vue concerne notamment « une relance de l’Europe de la Défense de manière concrète, pragmatique », a précisé Jean-Yves Le Drian, en annonçant une « initiative » à venir dans ce domaine.

 

Pas de « mission de combat » au Mali

 

Les ministres ont signé des protocoles techniques concernant la BFA (des questions très matérielles liées par exemple au partage des charges en matière d’infrastructure) et discuté du cinquantenaire. Mais, très vite, ils ont abordé des sujets plus graves. La fusion EADS-BAE d’abord, pour laquelle les discussions se poursuivent : « Ce rapprochement est séduisant, mais les conséquences sont très complexes », a lâché Le Drian. Les grandes affaires du monde ensuite. Concernant la Syrie, Laurent Fabius a expliqué que les deux pays souhaitent mener des actions en direction des zones libérées « qui profiteraient directement aux populations » et appellent à « l’unité de l’opposition syrienne, pour montrer l’alternative indispensable à Bachar El Assad. […] On assiste dans ce pays à une catastrophe effrayante due à la volonté d’un homme et d’un clan de se maintenir au pouvoir. » Guido Westerwelle a plaidé pour un renforcement de l’aide humanitaire.

 

Concernant le Mali, les deux pays ont exclu d’y déployer des troupes de combat. « Aucun d’entre nous ne pense à une mission de combat, purement militaire », a assuré Thomas de Maizière, pour qui « il faut que le commandement d’une telle opération soit assuré par les Africains et que l’ONU donne son accord ». « Nous allons expertiser la manière dont nous pourrions accompagner une initiative qui serait prise par les Africains », a ajouté Jean-Yves Le Drian, tandis que Guido Westerwelle insistait sur l’importance pour l’Europe de ce qui se passe là-bas : « Il ne faut pas que cette région devienne un havre de paix pour les terroristes. »

 

Avant la conférence de presse, l’adjoint au commandant de la BFA, le colonel de Madre, avait laissé entendre que sa brigade était « disponible pour une mission de projection commune » franco-allemande, par exemple au Kosovo. « On souhaite une mission commune, a confié de Maizière, mais ça soulève beaucoup de questions juridiques. » L’Europe progresse toujours au même rythme : à petits pas…

 

Les 50 ans du traité de l’Élysée, signé le 22 janvier 1963 entre le chancelier Adenauer et le président de Gaulle pour sceller la réconciliation franco-allemande par la coopération, donneront lieu à une série de manifestations organisées dans les deux pays jusqu’au mois de juillet 2013.

 

En Alsace, un événement d’envergure aura lieu le 4 mai : une cérémonie sera organisée sur les deux rives du Rhin, à Neuf-Brisach côté français et Breisach côté allemand ; le grand public sera invité à assister au déploiement d’un millier de militaires issus de toutes les unités de la BFA, avec du matériel, dont des engins blindés.

 

Créée en 1989, la BFA compte aujourd’hui environ 6 000 hommes et femmes, dont environ 60 % sont Allemands et 40 % Français.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 17:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/rallye-felin-1er-rtir/1994536-1-fre-FR/rallye-felin-1er-rtir.jpg

 

02/10/2012 Ministère de la Défense

 

Le 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) d’Épinal a organisé la première session du rallye de synthèse FÉLIN, destiné à évaluer la capacité des groupes de combat à mettre en œuvre ce système dans un cadre tactique défini.

 

Intégré dans la préparation opérationnelle décentralisée (POD), ce rallye s’est déroulé du 24 au 27 septembre 2012. Articulé autour d’une marche tactique de 30h, il comportait six ateliers : « backbrief », combat débarqué, combat ERYX, observation, orientation et tir. Le but : évaluer la bonne utilisation des fonctionnalités du système FÉLIN dans le domaine du tir, de l’observation et de la communication.

 

Au final, 18 groupes de combat ont été évalués et ont montré une excellente prise en compte du système FÉLIN dans des missions de niveau groupe. Le 1er RTIR a passé avec succès le premier rendez-vous majeur de sa montée en puissance sur FÉLIN.

 

Ce rallye est venu conclure un cycle de six semaines d’appropriation du système FÉLIN pour les unités évaluées. Cette appropriation s’est déroulée en deux phases :

 

- instruction technique individuelle : permettre la maîtrise technique du système et l’aptitude au tir de chaque soldat,

 

- instruction tactique de niveau groupe : acquérir les automatismes et les nouveaux réflexes tactiques au niveau collectif.

 

 

 

 

Deux nouvelles sessions de ce rallye sont programmées en octobre et en novembre 2012 pour les deux unités restantes, qui viennent d’entamer leur cycle d’appropriation. Les deux unités évaluées lors de cette 1re session vont entamer un cycle de mise en condition avant projection (MCP) qui les mènera dans les différents centres d’entraînement spécialisés du commandement des centres de préparation des forces (CCPF). L’objectif du régiment étant de disposer de deux unités de combat et d’un état-major tactique projetables sur format FÉLIN dès mars 2013.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 17:20
Afghanistan: les "attaques de l'intérieur" pourraient accélérer le retrait de l'Otan

 

02/10/2012 Par LEXPRESS.fr

 

Une cinquantaine de soldats occidentaux ont été tués par des attaques "green on blue" de soldats ou policiers afghans qui retournent leurs armes contre les militaires de l'Otan, en 2012. Cette situation pourrait accélérer le retrait prévu en 2014, a admis le secrétaire général de l'Otan.

 

Les attaques "green on blue" vont sans doute accélérer le retrait des forces de l'Otan basées en Afghanistan, a déclaré Anders Fogh Rasmussen dans une interview au Guardian, publiée lundi. Le secrétaire général de l'Alliance admet que la pression causée par les attaques de soldats ou policiers afghans qui retournent leurs armes contre les militaires de l'Otan (green on blue) sape le moral des troupes de la force multinationale en Afghanistan (Isaf).  

 

"D'ici à 2014, nous allons adapter notre présence. Nos troupes pourraient être redéployées, assumer d'autres tâches, voire se retirer; ou bien nous pouvons réduire leur nombre" a répondu le secrétaire général aux questions du quotidien britannique.  

 

Rasmussen a en effet reconnu que la cinquantaine de soldats de l'ISAF tués par des attaques "green on blue" a nui à la relation entre l'ISAF et les forces de sécurité afghanes. Début septembre, l'une de ces attaques a conduit à la suspension de l'entraînement des policiers Afghans. 

 

>>> Lire La police afghane infiltrée par les talibans 

 

La dernière en date de ces "attaques de l'intérieur", celle d'un homme vêtu d'un uniforme de policier a causé la mort de trois soldat de l'Isaf, et d'au moins 13 civils afghans lundi. Environ 1 soldat de de l'Otan sur 5 est tué par une attaque green on blue a de son côté estimé, dimanche, le général John Allen, le commandant de l'Isaf lors de l'émission 60 minutes de CBS.  

 

Le plan de départ des forces occidentales en Afghanistan, fin 2014, prévoit le passage de relais de la sécurité du pays aux 352.000 membres des forces afghanes, après leur formation. La croissance rapide de l'appareil de sécurité aux ordres du gouvernement de Kaboul est jugée indispensable pour le succès de ce transfert.  

Une stratégie d'Infiltration des talibans

Le général français Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf et numéro 3 de la coalition, attribue en partie ces attaques à une différence culturelle: "Une des raisons profondes des green on blue, c'est beaucoup plus une question d'éducation. Les Afghans ont été habitués pendant des siècles à régler les conflits par la violence, y compris les conflits domestiques". 

 

Mais Anders Fogh Rasmussen voit quant à lui dans cette hausse des attaques une stratégie d'infiltration des talibans, facilitée par le recrutement accéléré exigé pour le plan de retrait de l'Otan. Jusqu'à présent, l'Otan évaluait que 25% des attaques green on blue étaient liées à l'infiltration d'insurgés dans les rangs des forces afghanes. Le reste des pertes serait dû, selon certains analystes, au ressentiment des soldats et policiers afghans vis-à-vis de l'Alliance.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:35

EADS Cassidian logo

 

02/10/2012 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La filiale spécialisée dans la cybersécurité, Cassidian CyberSecurity, a réalisé une petite acquisition en s'offrant Netasq. Cette société leader dans le domaine de la protection des réseaux IP va permettre à Cassidian de conquérir de nouveaux marchés.

 

"Business as usual" chez Cassidian (groupe EADS), pourtant en pleine réorganisation et qui sera impacté par la fusion d'EADS et de BAE Sysems en cas de succès. La filiale spécialisée dans la cybersécurité, Cassidian CyberSecurity, a réalisé l'acquisition de Netasq, une société française spécialisée dans la protection des réseaux internet. Cette opération reste pour l'heure "soumise à l'approbation des autorités réglementaires", précise Cassidian CyberSecurity dans un communiqué publié mardi. La filiale de Cassidian ne dévoile pas le montant de l'opération.

 

Leader dans le domaine de la protection des réseaux IP

 

Pour Cassidian Cybersecurity, c'est une "étape stratégique dans la constitution d’un centre de compétences européen dédié aux solutions intégrées de sécurisation des réseaux. Fondée en 1998, Netasq, qui emploie plus de 120 personnes, est "l'une des entreprises leaders dans le domaine de la protection des réseaux IP", explique le communiqué. "Ses solutions de confiance (EAL4+) certifiées aux niveaux européen et OTAN intègrent des fonctionnalités de prévention d'intrusion, de pare-feu, de protection antivirale et anti-spyware, ainsi que de filtrage anti-spam et de contenu". Le directeur général des ventes et programmes de Cassidian CyberSecurity, Jean-Michel Orozco, précise dans le communiqué que cette opération va "enrichir notre portefeuille grâce

aux technologies innovantes et complémentaires de Netasq, qui vont nous permettre de conquérir de nouveaux marchés".

 

Cassidian Cybersurity dilué dans le futur groupe ?

 

Cassidian CyberSecurity regroupe l'ensemble des compétences en cybersécurité du groupe EADS. Il cherche à s'imposer comme un acteur essentiel sur le marché de la sécurité des réseaux informatiques des gouvernements, des infrastructures critiques des industries stratégiques et, grâce à l'acquisition de Netasq, sur le marché des entreprises. Lors de la création de Cassidian Cybersecurity en avril dernier, son chiffre d'affaires annuel était évalué à 50 millions d'euros. Cette filiale risque d'être diluée dans les activités de cyberdéfense de BAE Systems, en cas de succès du rapprochement entre les deux groupes. Le groupe britannique a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires 1,39 milliard de livres (1,74 milliard d'euros). Le groupe d'électronique, Thales, a atteint 350 millions d'euros de chiffre d'affaires de la cybersécurité en 2011.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:30

Mindef

 

October 2, 2012 defpro.com

 

PARIS | As announced by the President of the French Republic on 13 July, the Committee on the White Paper on Defense and National Security began working over the summer. The draft defence budget presented today as part of the Finance Bill (PLF) for 2013 is thus necessarily an interim and a transitional budget.

It is an interim budget, until the conclusions of the new white paper will be presented to the President of the Republic at the beginning of 2013, and until the new multi-year military program law can be approved for the 2014-2019 period.

It is a transitional between a model that is no longer financially sustainable and a new military model that is being defined.

Very concretely, this budget allocates total resources of € 31.4 billion, excluding pensions, for the "Defence" defence mission, i.e. the same amount as in 2012.

The 2013 budget marks a change in emphasis, however, in the operational activities of the armed forces, particularly in the context of withdrawal from Afghanistan. Funds dedicated to equipment maintenance, to operations and to fuel in particular, increase by almost € 300 million compared to 2012.

The Defence Minister, who also considers himself as the Minister of defense industries, also ensured that future expenditures and equipment are essentially preserved, although some orders are postponed due to the necessity of redressing public finances. But none irreversibly.

The total amount of funds dedicated to equipping the forces remains stable compared to 2012, amounting to € 16 billion. The budget for basic research will meanwhile increase by 10% while funding for deterrence, in accordance with the commitment of the President of the Republic, is preserved.

Finally, respecting the context of republican continuity Republican, the provisions of the 2009-2014 military programme law, which called for a net loss of 54,923 jobs ministry-wide, will be implemented. A total of 7,234 positions will be eliminated in 2013.

To download the related briefing package (in French) from the MoD website, please go to http://goo.gl/tDp1c.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:30

EADS Cassidian logo

 

02 October 2012 eads.com

 

Cassidian CyberSecurity has signed an agreement to acquire 100 percent of Netasq, leading expert and pioneer in the IT security market. Netasq employs a workforce of more than 120 people. Closing of the acquisition is subject to customary regulatory approvals for such type of transactions.

This acquisition represents a strategic step in establishing a European Centre of Competence dedicated to next-generation integrated security solutions.

 

Jean-Michel Orozco, General manager - Sales and programs of Cassidian CyberSecurity, states: “We are delighted to enhance our portfolio with Netasq’s innovative and complementary technologies, which will allow us to break into new markets.”

 

François Lavaste, President of Netasq, adds: “The signing of this agreement is excellent news for the Netasq teams, who are joining a group with international standing, providing them with access to new markets. It is also good for our customers and sales partners, who can pursue with confidence both Netasq’s technological innovation and its indirect sales strategy.”

 

Gathering all of EADS’ cyber security competences together, Cassidian CyberSecurity intends to establish itself as key player in the market for the security of government IT networks, critical infrastructures for strategic industries and, with the acquisition of Netasq, in the market for companies of all sizes.

 

Founded in 1998, Netasq is one of the leading companies in the field of IP network protection; its trusted solutions, which are EU and NATO certified (EAL4+), integrate intrusion prevention functionalities, firewalls, anti-virus and anti-spyware protection as well as anti-spam and content filtering.


With teams and technologies focused on innovation, Netasq will keep its operational autonomy and will continue to serve its clients, both in France and abroad. Cassidian CyberSecurity as a systems integrator will dispose of an even more comprehensive portfolio, mastering information systems security across the entire scope of its activities.

 

The integration of this service specialising in IP network security allows Cassidian CyberSecurity to complement its product and service portfolio, which rests on three pillars: The "Cyber Defence & Professional Services" pillar is focused on high-grade professional services and establishing operational security centres.

The second named "Trusted infrastructure" is aimed at developing trusted technologies (cryptography, digital identity management) and high-security national solutions, and the last "Secure Mobility", enables the supply of products and services for next-generation mobile device security (voice, data, applications)

 

About CASSIDIAN

Cassidian, an EADS company, is a worldwide leader in global security solutions and systems, providing Lead Systems Integration and value-added products and services to civil and military customers around the globe: air systems (aircraft and unmanned aerial systems), land, naval and joint systems, intelligence and surveillance, cyber security, secure communications, test systems, missiles, services and support solutions. In 2011, Cassidian – with around 28,000 employees – achieved revenues of € 5.8 billion. EADS is a global leader in aerospace, defence and related services. In 2011, the Group – comprising Airbus, Astrium, Cassidian and Eurocopter – generated revenues of € 49.1 billion and employed a workforce of more than 133,000.

CASSIDIAN - Defending World Security


About Cassidian CyberSecurity

Cassidian CyberSecurity, a 100% Cassidian company, is exclusively devoted to addressing the fast-growing cyber security market across Europe and the Middle East, with a product portfolio aimed at protecting governments, national agencies, strategic industries and critical infrastructure from increasingly sophisticated threats. Operating in France, the UK and Germany – under the umbrella of a global cyber security organisation – Cassidian CyberSecurity envisages a rapid growth strategy with a sales target of more than € 500m to be achieved by 2017. With 20% of the company’s planned investment devoted to R&D, Cassidian CyberSecurity employs a workforce of over 400 people and plans to recruit a further 100 in 2012.

 

About Netasq

With more than 80,000 UTM (United Threat management) firewalls deployed in companies of all sizes, government bodies and defense organisations in 40 countries, Netasq develops solutions for the market that are unparalleled in terms of performance, protection and control. Their certification at the highest level in Europe (EU RESTRICTED, Nato and EAL4+) makes them all the more unique.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:30

DCNS Logo et signature

 

02/10/2012DCNS

 

Mardi 25 septembre, DCNS a accueilli en coopération avec Lorient Technopole Innovations une vingtaine d’entreprises innovantes du Morbihan. Cette rencontre avait pour but de présenter les axes technologiques sur lesquels travaille DCNS et de partager les ambitions en recherche et développement du Groupe dans la conception des systèmes navals du futur.

 

Soucieux de conjuguer ses savoir-faire pointus avec le dynamisme de PME innovantes, DCNS a ouvert ses portes mardi à une vingtaine d’entreprises du Morbihan reconnues pour leur travail dans le développement de technologies de pointe. Lors de cet échange, DCNS a présenté Advansea, son programme fédérateur de R&D pour préparer les systèmes navals de surface de demain.

 

« Dans le cadre de son plan de croissance, DCNS souhaite s’entourer d’entreprises innovantes détenant des savoir-faire spécifiques », rappelle Pascal Le Roy, directeur du centre DCNS de Lorient. « En présentant Advansea, sa démarche fédératrice de recherche et développement, DCNS souhaite faire naître une émulation aboutissant à des partenariats novateurs au service de la conception des systèmes navals du futur.»

 

2011mbst202 006 059 marine nationale

 

Cette démarche d’ouverture et d’émulation s’inscrit dans le sillage d’une première expérience réussie : celle de la construction du patrouilleur hauturier Gowind L’Adroit. Pour rappel, ce navire construit sur fonds propres et mis à la disposition de la Marine nationale intègre des technologies innovantes, dont certaines issues de partenariats avec des PME novatrices (drone, système de télétransmission, etc.). DCNS souhaite poursuivre cette coopération autour de ses projets futurs, avec des entreprises travaillant sur des solutions d’avenir, en lien direct ou indirect avec l’industrie du naval de défense.

 

Fort de ses savoir-faire en matière de systèmes navals, DCNS a lancé la démarche Advansea pour concevoir dès aujourd’hui les solutions innovantes répondant aux enjeux et problématiques de demain. Concrètement, les ingénieurs du Groupe, avec l’appui des partenaires, anticipent les ruptures technologiques de demain et réfléchissent à l’intégration des évolutions technologiques attendues dans des domaines aussi divers que la détectabilité, l’énergie, les moyens d’analyses, de communication ou d’intervention.

 

L’objectif est d’être en mesure de proposer aux marines clientes des solutions de haute technologie pour sécuriser et valoriser durablement les océans.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-au-fil-de-l-eau/le-porte-avions-charles-de-gaulle/1957250-1-fre-FR/le-porte-avions-charles-de-gaulle.jpg

 

02.10.2012 Marine Nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aéronaval participent du 28 septembre à fin octobre à une période d’entraînement aéronaval de plusieurs semaines en Méditerranée centrale. Cette période prévoit notamment des manœuvres navales franco-italiennes du nom de Levante au large de la Sardaigne et un exercice amphibie franco-britannique baptisé Corsican Lion à proximité du littoral corse.

 

Pendant ces périodes d’entraînement des pilotes, et par précaution (détérioration de la météo, pannes, etc.), des terrains dits «de déroutement», militaires ou civils, sont prévus à terre pour les aéronefs du groupe aérien embarqué. Il peut donc arriver, occasionnellement, que ces terrains soient utilisés par les avions embarqués. C’est une situation normale dans les phases d’entraînement.

 

Au combat, comme par exemple en Lybie pendant l’opération Harmattan, en l’absence de terrain de déroutement, les aéronefs du Charles de Gaulle n’avaient d’autre alternative que de revenir sur le porte-avions ; cela a été parfaitement exécuté. Ceci témoigne du haut degré de préparation opérationnelle des flottilles embarquées. Ce savoir faire unique se construit, en sécurité, au fur et à mesure des sorties d’entraînement.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-batiment-de-projection-et-de-commandement-tonnerre-c-marine-nationale/1994623-1-fre-FR/le-batiment-de-projection-et-de-commandement-tonnerre-c-marine-nationale.jpg

 

02.10.2012 Marine Nationale

 

Rendez-vous le 9 octobre prochain à bord du BPC Tonnerre en escale dans la principauté de Monaco pour un colloque dédié au monde de la mer, à ses enjeux et à ses perspectives.


Tensions récentes en mer de Chine ou en océan Arctique glacial, le monde maritime focalise les attentions. Demain, l'épuisement des ressources terrestres va rendre nos économies plus dépendantes des ressources de la mer. Ce basculement de la terre vers la mer - cette «maritimisation» - entraîne de facto des conséquences stratégiques majeures, dont une territorialisation des espaces maritimes jusqu'alors libres d'accès et l'émergence de rivalités nouvelles entre grands pôles de développement.

 

Fort d’un domaine maritime de onze millions de kilomètres carrés, vingt fois la superficie de la métropole, la France doit ainsi faire face à la nouvelle géopolitique des océans.

 

Autant de problématiques que va aborder et éclairer le colloque «Droit de la mer, 30 ans après Montego Bay, opportunités économiques et défis environnementaux» organisé le 9 octobre prochain à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Tonnerre.


Parmi les intervenants à ce colloque de prestige organisé par la revue Marine & Océans, des invités de renom dont l’Amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale, Elie Jarmache, chargé du droit de la mer au Secrétariat général de la mer, Catherine Chabaud, navigatrice membre du Conseil économique, social et environnemental, Raymond Vidil, président d’Armateurs de France et administrateur du Cluster Maritime Français ou encore Pierre Royer, l’auteur de «Géopolitique des océans. Qui tient la mer tient le monde?».

 

LE TONNERRE SUR LE ROCHER

 

Soutenu par la Marine nationale, le Cluster Maritime, la Fondation Prince Albert II de Monaco, l’Institut océanographique - Fondation Albert Ier, le Prince de Monaco, ce colloque abordera également des questions épineuses dont celle des «pressions économiques et changements environnementaux: quelle gouvernance pour les océans face aux nouvelles problématiques?». L’opportunité d’aborder des problématiques globales, telles que la surpêche, le réchauffement climatique et l’acidification des océans aux zones géographiques sensibles comme l’Arctique ainsi que les défis liés à l’explosion des transports, à l’essor de l’exploitation des ressources énergétiques, minérales et génétiques.

À noter que son S.A.S le Prince Albert II de Monaco conclura les débats de ce colloque dédié à la nouvelle géopolitique des océans.

 

Rendez-vous est donc pris le 9 octobre prochain à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Tonnerre en escale au Port Hercule dans la principauté de Monaco.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:25
Les équipages des futurs BPC russes s’entraîneront à bord du 1er bâtiment

 

2 octobre 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La formation des équipages des 2 BPC russes de la classe Mistral se déroulera à bord du 1er construit, a expliqué José Lagadec, représentant de DCI.

 

La formation des équipages des 2 premiers BPC russes sera assurée par DCI. Cette société forme le personnel aux équipements militaires fabriqués pour les forces armées françaises et pour l’exportation, précise José Lagadec.

 

« Nous allons former les marins russes sur le matériel qu’ils vont utiliser, en particulier sur le 1er BPC de la classe Mistral actuellement construit à St Nazaire, » a-t-il ajouté.

 

Selon lui, la formation se déroulera en français, avec une traduction simultanée en russe.

 

Référence : RusNavy (Russie)

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 15:19

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_programmes/le-radar-rbe2-a-antenne-active-qui-equipe-le-rafale/1994801-1-fre-FR/le-radar-rbe2-a-antenne-active-qui-equipe-le-rafale.jpg

 

02/10/2012 DGA

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a pris livraison le 2 octobre 2012 du premier Rafale équipé en série du radar RBE2 à antenne active. Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array) qui a fait l’objet d’études et de démonstrations antérieures, et qui traduit l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de R&D sur les antennes actives. Elle permet d’améliorer significativement sa portée de détection. Immatriculé C137, et destiné à l’armée de l’air, il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.

 

Le développement du radar RBE2 AESA a été décidé dans le cadre d’un programme d’amélioration des capteurs du Rafale, qui comprend également un détecteur de départ missile amélioré et une optronique secteur frontal de nouvelle génération, deux systèmes équipant aussi le Rafale C137.

 

Le Rafale est le premier appareil de chasse omnirôle, c'est-à-dire qu’il peut, au cours du même vol et de façon pratiquement simultanée, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse: supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine.

 

 A ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 111 appareils livrés dans ses 3 versions : 36 monoplaces embarqués « M » pour la marine, 38 biplaces « B » et 37 monoplaces « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé en Afghanistan et en Libye.

 

Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/2012ecpa301b001_001/1994009-1-fre-FR/2012ecpa301b001_001.jpg

 

02/10/2012 CNE Laetitia Périer Economie et technologie

 

Trois jours durant, Bordeaux et sa région ont accueilli les principaux acteurs du maintien en condition opérationnelle (MCO) aéronautique de Défense. L’ADS Show Europe, premier salon du genre, a permis à chacun de mettre en avant ses compétences et de rencontrer ses partenaires pour réfléchir aux enjeux et aux axes d’effort de cette thématique majeure pour la Défense.

 

25, 26 et 27 septembre. Trois jours d’informations, d’expositions, de rencontres et de discussions du maintien en condition opérationnelle (MCO) aéronautique de Défense pour les principaux acteurs, industriels ou étatiques, de ce domaine quelque peu méconnu mais essentiel au bon fonctionnement des forces armées. Son but : permettre aux unités de remplir leurs missions en opération et à l’entraînement en assurant la disponibilité d’un moteur ou d’un système.

 

Pour démontrer leur savoir-faire, pas moins de 84 exposants ont répondu présents, parmi lesquels des industriels tels que Dassault, Thalès, Cassidian ou Safran mais aussi des acteurs de la Défense comme la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense (SIMMAD), le Service industriel de l’aéronautique (SIAé), la Direction générale de l’armement (DGA ), l’armée de l’Air, l’armée de Terre ou la Marine. Temps forts de ces trois jours : la venue du ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, et du chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Denis Mercier, ainsi que le survol du salon par l’A400M, nouvel avion militaire polyvalent attendu dans les forces en 2013.

 

Alors que la première journée s’est avant tout axée sur l’aspect formation et recrutement en invitant les lycéens et étudiants à découvrir les métiers liés au MCO aéronautique sur le campus de Latresne, les deux dernières journées se sont particulièrement attachées à permettre aux professionnels du secteur de se rencontrer et d’exposer sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

 

Sur plus de 16 000 m², tables rondes, ateliers, stands professionnels et expositions de matériels (sièges éjectables, moteurs, systèmes embarqués…) ont permis notamment de montrer que les armées sont un acteur incontournable du MCO aéronautique et ont développé des compétences qui leur permettent, en dehors de toute logique industrielle, d’intervenir sur les théâtres d’opérations pour garantir la disponibilité opérationnelle des forces. Dans cette logique, l’armée de l’Air a par exemple exposé un Mirage 2000 et fait une démonstration de recul moteur alors que l’armée de Terre a présenté des opérations de soudage sur hélicoptère.

 

« […] le MCO, ce n’est pas que du soutien au sens de la logistique mais que c’est une vraie capacité militaire. »

 

Pour le général Jean-Marc Laurent, officier général de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, officier général chargé, pour la Défense, de la zone de soutien de Bordeaux, commandant le soutien des forces aériennes et coordinateur de la contribution de la Défense au salon, il s’agissait « de montrer que le MCO, ce n’est pas que du soutien au sens de la logistique mais que c’est une vraie capacité militaire .[…] Ce qui est très important dans ce salon, c’est de montrer que la Défense a bien entendu des compétences industrielles au travers du SIAé par exemple, des compétences programmes au travers de la DGA, de gestion au travers de la SIMMAD mais nous avons également des compétences opérationnelles, qui relèvent de chacune des armées, qui sont de l’ordre du militaire ».

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/2012ecpa301b001_018/1993994-1-fre-FR/2012ecpa301b001_018.jpg

 

Autre objectif de ce salon : renforcer les liens entre les armées et l’industrie et trouver des voies innovantes dans la maîtrise du MCO. Il s’agit notamment de jouer sur la proximité géographique des acteurs civils et militaires, proximité particulièrement marquée dans le Sud-Ouest où l’on trouve tout à la fois des bases aériennes, des régiments d’hélicoptères, Dassault, Thalès, Sabena Technics et tout un tissu dense de PME et PMI spécialisées dans l’aéronautique. L’arrivée de la SIMMAD à Bordeaux après celle du Commandement du soutien des forces aériennes (CSFA) entre d’ailleurs dans cette logique comme le souligne le général Laurent : « Aujourd’hui, le MCO c’est en grande partie une bataille contre le temps [….] Le fait que la SIMMAD nous rejoigne à Bordeaux va permettre d’accélérer le temps et de travailler en direct. […] Or plus on gagne du temps, plus on génère d’économies sur le coût global du MCO. »

 

Avec près de 3 700 visiteurs enregistrés durant ces trois journées, le salon peut se targuer d’avoir rencontré un succès certain qui conduira peut-être à une seconde édition d’ici deux ans.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:45

sphere-FMS---photo-Frederic-Lert.jpg

En pleine action dans une sphère FMS de l’école franco-allemande du Luc.

(photo Frédéric Lert)

 

02.10.2012 par Frédéric Lert (FOB)

 

Après huit années de bons et loyaux services, les simulateurs de vol Tigre vont bénéficier d’une rénovation. Sont concernés les huit sphères FMS (Full Motion Simulator) installées à l’Ecole franco allemande (EFA) du Luc, les quatre Full Flight Simulator présents en Allemagne et les deux Cockpit Procedure Trainer installés à Pau. Un travail qui se fera sous la houlette de Thales, maitre d’œuvre de l’installation existante. Il s’agit en premier lieu de faire face à l’arrivée du Tigre HAD, équipé du missile Hellfire et d’une nouvelle motorisation. Mais la rénovation sera également l’occasion de rester en phase avec l’évolution des Tigre déjà en service, à l’aune du conflit afghan. Troisième et dernier objectif pour les travaux à venir, faire face aux obsolescences des composants les plus anciens. Le remplacement des PC permettra par exemple d’augmenter la richesse du visuel projeté dans les cabines.

 

Ce chantier à venir n’en est encore qu’à l’expression des besoins. Thales devrait être en mesure de présenter ses solutions techniques fin 2012. L’OCCAR qui gère le programme franco-allemand n’aurait alors plus qu’à faire son marché parmi les pistes proposées. « Nous avons une certitude note un responsable de Thales : il n’y aura pas de solution riche et il nous faudra cibler très précisément les besoins directement liés à l’engagement opérationnel. Pour le HAD c’est très clairement l’emploi du missile Hellfire et de la nouvelle motorisation qui seront au cœur des développements logiciel ».

 

La contractualisation, attendue pour 2013, devrait être suivie d’au moins deux ans de développement.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/2012mldv092_001_088_jacques_tonard/1988636-1-fre-FR/2012mldv092_001_088_jacques_tonard.jpg

Eurenco produit le conbustible des Exocet

photo MinDef FR - Jacques Tonard

 

02/10/2012 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La recomposition de la filière des poudres et explosifs est dans une bonne dynamique. L'Etat a autorisé cet été un investissement de 90 millions d'euros en vue de moderniser l'usine de Sorgues d'Eurenco (groupe SNPE), qui devrait faciliter cette opération.

 

C'est au cœur de l'été que la recomposition de la filière des poudres et explosifs française a pris enfin un tour décisif après quelques mois d'hésitations, notamment en raison de l'élection présidentielle, qui a retardé le projet. Selon des sources concordantes, l'Etat a autorisé, fin juillet, lors d'un conseil d'administration d'Eurenco (groupe SNPE), spécialisé dans la fabrication des poudres et explosifs pour munitions, obus et petits missiles, la construction d'une nouvelle usine à Sorgues (Vaucluse) à côté de l'ancienne, qui fonctionnera jusqu'à l'ouverture du nouveau site. La nouvelle entité devrait être mise en service à la fin du premier trimestre 2014. Eurenco SA, qui a réalisé 139 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2011, devrait officiellement annoncer cet investissement au début de l'automne. Les travaux vont commencer début 2013.

 

Nexter, pivot de la consolidation des poudres et explosifs

 

Le coût de cet investissement, baptisé Phénix, a d'ailleurs dérapé. Alors qu'il avait été chiffré à l'origine à un peu plus de 70 millions d'euros, un nouvel avant projet a cette fois évalué la facture de la future usine ultramoderne et sécurisée à 90 millions d'euros. Les exigences de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) pour un site classé Seveso II, ont été notamment mieux pris en compte et mieux intégré, explique un proche du dossier. Cette opération va permettre la mise en œuvre de la cession par SNPE de ses activités de poudres et explosifs (900 salariés en 2011), dont Eurenco SA, au groupe public d'armements terrestres Nexter. Soit au total près de 208 millions d'euros de chiffre d'affaires qui viendront gonfler les comptes du groupe d'armement terrestre qui reste le pivot de la consolidation de cette filière, comme cela est prévu depuis le début de l'année après l'accord des deux ministères de l'ancienne majorité, la Défense et Bercy. Aujourd'hui, il manque encore le feu vert de Bercy, le ministère de la Défense restant toujours très favorable à cette consolidation.

 

Consolidation européenne dans une deuxième phase

 

Parallèlement à cette opération, Eurenco doit encore finalisé la vente de ses activités déficitaires en Finlande, basées à Vihtavuori (une dizaine de millions de chiffre d'affaires). "Soit on ferme, soit le gouvernement finlandais initie la reprise de cette activité, via un industriel local", explique un proche du dossier. Le dossier est actuellement instruit par Helsinki, qui doit décider de l'avenir de ce site, spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de poudres propulsives et d'allumage pour munitions civiles et militaires. Enfin au-delà, le PDG de SNPE, Antoine Gendry, a commencé à initier des discussions en vue d'une consolidation au niveau européen avec son concurrent Nitrochemie, une coentreprise détenue par Rheinmetall et le suisse Ruag. Mais ce sera après la première étape avec Nexter, précise-t-on à La Tribune.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 08:00

NH90-NFH source info-aviation

photo Marine Nationale

 

02/10/2012 Mer et Marine

 

Un peu plus de deux ans après sa "mise en sommeil", la flottille 31, basée à la base de l'aéronautique navale de Hyères, va "renaître" le jeudi 4 octobre prochain. La flottille va accueillir les hélicoptères Caïman Marine qui effectueront des détachements sur les bâtiments de la force d'action navale. Jusqu'en 2010, la 31F était équipée d'hélicoptères Lynx, destinés à la lutte anti-sous-marine. Ceux-ci ont été transférés à la flottille 34F de la base de Lanvéoc-Poulmic.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 19:04

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2012/images-octobre-2012/largage-de-materiel-depuis-un-transall/1993189-1-fre-FR/largage-de-materiel-depuis-un-transall.jpg

 

01/10/2012 Sources : EMA

 

Le 17 septembre 2012 avait lieu un entraînement au largage de matériel très grande hauteur - ouverture basse (LMTGH-OB) pour les équipages du groupement de transport opérationnel (GTO) de Douchanbé au profit de l’armée tadjike.

 

C’est dans le cadre de la coopération franco-tadjike et du maintien en condition opérationnelle que s’est déroulé cet entraînement au largage de type LMTGH-OB. Le procédé, maîtrisé par très peu de pays, présente trois avantages majeurs. Il permet de ravitailler les troupes au sol par air en se soustrayant à la menace sol-air, tout en ayant un haut niveau de précision et sans dévoiler les positions amies.

 

La veille du vol, les mécaniciens avion et les militaires du 1er régiment de train parachutiste avaient équipé un des deux C160 Transall présents sur le site de Douchanbé avec le kit « O2 » permettant, grâce aux masques à oxygène mis à la disposition de l’équipage, d’effectuer des largages à très grande hauteur, jusqu’au niveau de vol (Flight Level) 240 (24 000 pieds ou 8 000 m). Le GTO a mis sur pied quatre missions, chacune d’elles décomposées en deux phases : une montée au niveau 240 pour mettre en œuvre les procédures LMTGH-OB suivie d’un largage fictif et d’une descente en basse altitude pour réaliser le largage réel. Une tonne de vivres a ainsi pu être livrée au profit de l’armée tadjike sur la zone de Fakhabad, au sud de Douchanbé. 

 

La coopération franco-tadjike est très développée dans le domaine de la formation, du soutien à l’enseignement du français et de l’entraînement opérationnel (entraînements au combat en montagne et parachutisme). Depuis 2001, un détachement aérien français est stationné sur l’aéroport de Douchanbé et assure les opérations de transit vers l’Afghanistan.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 17:00

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01/10/2012 DCNS

 

Eric Lemoine, 45 ans, rejoint DCNS en tant que Directeur de la Qualité. Il sera chargé de la définition de la politique qualité et de sa mise en œuvre à tous les niveaux de l’entreprise. La qualité est un des leviers de performance prioritaires dans le cadre de la stratégie de croissance championship de DCNS.

 

DCNS a pour ambition de doubler son chiffre d’affaire entre 2010 et 2020 en s’appuyant sur trois marchés dynamiques : le naval de défense à l’international, le nucléaire civil et les énergies marines renouvelables. Cette stratégie nécessite d’améliorer la performance du Groupe et donc sa compétitivité. Cela passe par une meilleure maîtrise de la qualité.

 

« J’ai la conviction que la qualité est un pilier essentiel de performance de tout groupe industriel. Je suis fier de rejoindre un groupe de haute technologie tel que DCNS avec une stratégie et une ambition de croissance exceptionnelles », explique Eric Lemoine.

 

Recruté par Toyota en 1999, Eric Lemoine est l’un des premiers à participer à l’implantation du Groupe en France. Pendant 13 ans, il exerce de nombreuses responsabilités au service de la qualité. Il occupe plusieurs fonctions dont celles de Chef du Département “Ingénierie Qualité” puis du Département “Inspection Qualité” avant de devenir le Directeur Qualité de la division industrielle de Valenciennes de Toyota.

 

Diplômé des Arts et Métiers, Eric Lemoine débute son parcours professionnel en 1993 comme ingénieur qualité systèmes et process chez Valeo à Blois. Il devient rapidement responsable qualité d’une unité de production. A ce poste, il peut mesurer l’importance de la relation avec le client et parfaire sa maitrise des processus de fabrication.

 

Après cette expérience, il aspire à poursuivre sa carrière dans une fonction qui lui apporte une vision plus large et rejoint Plastic Omnium en 1997 en tant que responsable qualité du site d’Amiens. Il prend alors en charge l’ensemble des activités qualité. Eric Lemoine a notamment piloté le renouvellement de la certification ISO 9001 du site.

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