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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 13:22

2011mbst202 006 059 marine nationale

photo Marine Nationale

 

06/07/2012 DCNS

 

Après deux mois de mission en mer Méditerranée, le patrouilleur hauturier Gowind® L’Adroit vient de rentrer à Toulon, son port base. Mis à disposition de la Marine nationale par DCNS pour une durée de trois ans, ce navire est destiné à renforcer les capacités d’action en mer des Etats clients. Déployé par la Marine nationale dans le cadre de missions de police des pêches et de sécurité maritime, ce patrouilleur hauturier a fait preuve de ses qualités grâce à ses atouts technologiques innovants.

 

Fort de ses innovations – rampes de lancement d’embarcations commandos, passerelle et mature unique à 360°, système de mission intelligent Polaris®… – L’Adroit a parfaitement rempli la mission assignée par la Marine nationale dans le cadre notamment de l’opération « Thon Rouge ».

 

Ce patrouilleur hauturier est représentatif du potentiel opérationnel des bâtiments de la gamme Gowind. Ces outils modernes permettent en effet à leurs utilisateurs de mettre en œuvre discrètement et en moins de 2 minutes des embarcations rapides. Ils offrent également à l’équipage une visibilité à 360 degrés. Par ailleurs, cette gamme de navires bénéficie de l’expertise de DCNS dans les systèmes d’information et de commandement. Ces patrouilleurs hauturiers permettent ainsi une surveillance étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects.

 

En démontrant les qualités de L’Adroit, la Marine nationale permet à DCNS de franchir une nouvelle étape en vue de l’attribution par une marine de premier rang du label « éprouvé en opérations », gage d’innovation et d’efficacité.

 

Le Commandant Sacha Bailly témoigne : « Au cours des derniers mois, le patrouilleur hauturier a effectué pas moins de vingt-deux contrôles de navires de pêche, au cours desquels cinq infractions à la règlementation internationale ont été relevés. En coordination étroite avec les autres forces de contrôle des pêches, L’Adroit a contribué à faire respecter les quotas de pêche 2012 et la règlementation des pêches, celle-ci ayant été récemment renforcée. »

 

Le patrouilleur de haute mer Gowind® L’Adroit a regagné son port base varois, le temps pour les équipes de DCNS et l’équipage de procéder aux opérations classiques de maintenance. Un arrêt technique avant de repartir pour un périple de plusieurs mois qui l’amènera jusqu’en Afrique du Sud au mois de septembre 2012. Evoluant en alternance tous les quatre mois, les deux équipages de la Marine nationale affectés sur L’Adroit offrent une forte disponibilité à la mer avec un objectif de 220 jours d’opérations par an.

 

«Nous sommes satisfaits des premiers retours d’expérience suite aux différentes missions opérationnelles menées par l’équipage de L’Adroit. Il apparaît comme une réponse pertinente aux nouveaux besoins des Marines. Plusieurs d’entre elles se sont déjà montrées intéressées et ont entamé des discussions avec DCNS », souligne Marc Maynard directeur des programmes Gowind.

 

Au-delà de la satisfaction d’accroître les moyens de lutte de la Marine nationale face aux problématiques émergentes de sécurité maritime, la mise à disposition de ce patrouilleur hauturier offre à DCNS l’opportunité de promouvoir son savoir-faire à l’international. Pour DCNS, ce succès conforte sa stratégie de développement sur le marché très concurrentiel des navires militaires de petit et moyen tonnage.

 

L’OPV Gowind L’Adroit, un navire innovant

 

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind L’Adroit a une autonomie de 8 000 milles nautiques. Il peut rester plus de 3 semaines en haute mer, atteindre une vitesse de 21 nœuds et accueillir un hélicoptère et des drones. Il ne requiert qu’un équipage réduit de 30 personnes et peut transporter en plus une trentaine de passagers.

 

Les bâtiments de la gamme Gowind® présentent d’importantes innovations au service des marines, des commandos et des gardes-côtes : la visibilité sur 360° depuis la passerelle, une mâture unique pour une couverture radar à 360°, la mise en œuvre discrète et en sécurité en moins de 5 minutes d’embarcations rapides, l’exploitation de drones aériens et de surface… Cette gamme de navires Gowind bénéficie également de l’expertise de DCNS dans les systèmes d’information et de commandement. Les bâtiments de la gamme Gowind permettent ainsi une surveillance étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects. Celle-ci est réalisée grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur la zone et les centres à terre.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 11:30

commandos-marine source LdDef

 

6 juil 2012 marine-oceans.com (AFP)

 

PARIS - La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis un avis défavorable à la déclassification de documents du ministère de la Défense relatifs à l'opération de libération des otages sur le voilier La Tanit en avril 2009 au large de la Somalie.

 

L'avis de la CCSDN, qui s'est réunie le 21 juin, a été publié vendredi au Journal officiel.

 

Pierre Dupire, juge d'instruction au tribunal de grande instance de Rennes, chargé de l'information sur le piratage du voilier La Tanit entre le 4 et le 10 avril 2009, avait demandé le 30 mars au ministre de la Défense la déclassification de documents sur cette affaire.

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, s'est alors tourné, par une lettre du 22 mai, vers la CCSDN pour lui demander son avis. La commission, après avoir consulté les documents soumis à son examen, a décidé de donner un avis défavorable à la demande de déclassification du magistrat instructeur.

 

Le ministre de la Défense est libre de suivre ou pas l'avis de la CCSDN mais les quelque 190 avis de la CCSDN ont toujours été suivis dans leur quasi totalité par les autorités gouvernementales concernées.

 

Lors de l'assaut mené le 10 avril 2009 par des commandos marine français sur La Tanit pour délivrer les cinq occupants du voilier, retenus en otages depuis le 4 avril par cinq pirates somaliens, le skipper Florent Lemaçon avait été tué par une balle tirée par un des soldats français, comme l'a révélé l'instruction.

 

Deux pirates somaliens avaient été tués et trois autres capturés, puis mis en examen à Rennes pour "détournement de navire" et "séquestration arbitraire en bande organisée".

 

Chloé Lemaçon a publié en mai 2010 un livre témoignage où elle raconte son combat pour que l'Etat accepte de reconnaître sa responsabilité dans la mort de son mari.

 

La CCSDN avait donné, il y a deux ans, un avis favorable, suivi par le ministre de la Défense d'alors, Hervé Morin, à la déclassification d'une série de documents portant sur l'opération des commandos marine.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 10:10

AASM-a-guidage-terminal-laser---DGA-Essais-en-vol.jpg

AASM à guidage terminal laser (photo DGA)

 

06.07.2012 par Frédéric Lert (FOB)

 

La DGA annonce avoir réussi le premier tir de qualification de l’Armement Air Sol Modulaire (AASM) dans sa version à guidage terminal laser, dénommée SBU-64 Hammer. Ce tir de qualification intervient deux ans après le tout premier tir de développement de cette version. La cible visée, une pile de pont, était placée à plus de cinquante kilomètres du point de largage et son « éclairage » laser a été obtenu dans les dernières secondes de vol par un illuminateur aéroporté.  La DGA précise dans son communiqué de presse le guidage de l’AASM avait été volontairement initialisé en décalant les coordonnées GPS de la cible de plus de cinquante mètres. La capacité de navigation de la bombe et le guidage terminal a permis de corriger cette erreur simulée et d’atteindre la cible avec une précision métrique.

 

En terme de kit de guidage, la famille AASM produite par Sagem est aujourd’hui au complet avec ses trois versions : inertiel/GPS, inertiel/GPS/infrarouge et donc inertiel/GPS/laser. Les trois versions partagent les mêmes dimensions extérieures, la même enveloppe de vol et la même interface fonctionnelle avec les avions. Le guidage inertiel/GPS des trois versions permet à la bombe de se diriger vers une zone prédéfinie, le guidage inertiel rendant au passage l’AASM immune à un brouillage ou à une perte de signal GPS. Le guidage inertiel permet également de mieux stabiliser l’arme sur sa trajectoire tout en offrant une géométrie de tir très souple : l’AASM peut être tiré avec un fort dépointage, à 90° de la trajectoire de l’avion ou même sur son secteur arrière. La présence du propulseur permet un allongement de la portée qui dépasse largement 50 kilomètres pour un tir en haute altitude et grande vitesse. Le tir à plus de 70 km de distance a été évoqué à l’occasion de l’opération Harmattan l’an dernier. En phase terminale, le système de guidage infrarouge ou laser prend le relais jusqu’à l’impact. Plus de 4000 AASM des trois versions ont été commandés à ce jour par l’armée de l’Air française. S’ajoute à cela la commande du Maroc, premier client export, qui doit en équiper ses Mirage F1 modernisés.

 

La version à guidage INS/GPS a été la première à entrer en service avec l’armée de l’Air, avant d’être immédiatement déployée sur le théâtre d’opération afghan en 2008. Qualifiée en 2009, la version avec guidage terminal infrarouge, qui offre déjà une précision métrique, a été la deuxième entrée en service dans les forces. L’AASM IR permet de traiter des cibles mobiles peu rapides, comme par exemple des navires. Mais contre des cibles plus rapides et très manoeuvrantes, le recours à la version à guidage terminal laser s’impose. L’autre intérêt du laser est de replacer l’homme dans la boucle, ce qui est indispensable dans le cas des cibles exigeant une identification précise avant le tir. Autre innovation majeure propre à l’AASM, le système de guidage laser ou IR ne comporte aucune pièce mobile, ce qui permet d’augmenter la fiabilité de l’arme tout en diminuant son coût : l’autodirecteur est fixe dans la pointe avant de la munition et c’est cette dernière qui manœuvre pour acquérir la cible et la suivre. La présence d’un double empennage canard offre d’ailleurs à l’AASM une très grande manœuvrabilité et lui permet des corrections rapides de trajectoires, qu’il s’agisse d’aller toucher des cibles rapides et manoeuvrantes ou de corriger très rapidement des imprécisions au niveau des coordonnées géographiques.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 07:54

A400M FARN2012

 

05/07/2012 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Military avait espéré livrer le premier avion de transport de troupes en décembre 2012, soit avec trois mois d'avance sur le calendrier prévu. Ce ne sera pas le cas, a confirmé un rapport sénatorial.

 

Le premier A400M sera bien livré à la France début 2013, comme l'affirmait le 15 juin dernier "latribune.fr" - une information pourtant démentie par Airbus à l'AFP. Et non comme l'espérait l'avionneur en fin d'année, et plus précisément le 22 décembre comme l'ont dévoilé les trois sénateurs (Bertrand Auban, Daniel Reiner et Jacques Gautier), co-auteurs d'un rapport d'information sur l'avion de transport militaire, intitulé "A400M : tout simplement le meilleur". C'est ce qu'a confirmé le directeur du programme A400M et directeur général d'Airbus Military France, Cédric Gautier, lors de la présentation de l'ouvrage parlementaire. En tout cas avant le 31 mars 2013, date contractuelle de la remise à l'armée de l'air française de l'appareil, a-t-il assuré.

 

Pourquoi un tel décalage ? "Il s'agissait (ndlr, cette date) d'un pilotage en interne. Nous sommes en train de relâcher les marges", a précisé Cédric Gautier. Ce léger retard serait totalement anecdotique s'il n'y avait pas ce problème encore mal cerné de pignon fragilisé par des résonances, qui traîne encore. C'est pour cette raison qu'il ne volera pas "par mesure de précaution" au salon aéronautique de Farnborough dans la banlieue de Londres, qui débute ce lundi, contrairement à ce que Airbus avait programmé. Airbus Military limite "les sollicitations" des prototypes en raison de la fragilité de ce pignon dans le moteur. Le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, Jean-Louis Carrère, a confirmé les nouveaux problèmes liés au boîtier de transmission du moteur, qui nécessitent une modification des pièces par le motoriste italien Avio. "On attend des motoristes un plan d'action complet", a pour sa part expliqué Cédric Gautier. A suivre mais Airbus ne semblait pas plus inquiet que cela pour l'A400M, qui va être rebaptisé Atlas.

 

Les moteurs pas encore matures


Airbus a par ailleurs reporté la certification civile de l'avion de transport militaire A400M d'au moins un mois, à fin août ou début septembre, en raison des nouveaux problèmes liés au moteur de l'appareil, a déclaré jeudi le responsable du projet. Pour obtenir cette certification civile, l'A400M doit encore réaliser 150 heures de vols longue durée sur les 300 heures prévues. La certification militaire aura lieu au quatrième trimestre, a précisé Cédric Gautier. Les deux étapes sont nécessaires pour permettre à Airbus de livrer l' A400M à la France, son premier client, en fin d'année ou début 2013.

 

"Le groupe propulsif n'a pas encore atteint la maturité technique qu'on souhaiterait avoir à quelques mois du lancement - ce point doit être sous étroite surveillance, mais nous ne sommes pas inquiets", a déclaré Jean-Louis Carrère, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat. Un dysfonctionnement sur les mesures de température au sein de la nacelle (enveloppe) du moteur est également en cours de règlement par Airbus, a-t-il ajouté. Il a également attiré l'attention sur la préparation faite "à l'économie", avec un nombre limité de pièces de rechanges commandés. "Il ne faudrait pas qu'en dernière minute, des restrictions budgétaires sur des pièces de rechange remettent en cause tout le programme", a-t-il souligné.

 

Divorce entre Berlin et Paris sur le soutien


En revanche, les sénateurs ont exprimé des inquiétudes liées à l'organisation de la maintenance entre les sept pays à l'origine du programme. "On ne peut accepter qu'aucun stock commun de pièces de rechange soit en cours de reconstitution", a dit Jean-Louis Carrère. "Il faut faire de nouveaux efforts". Par ailleurs, ils ont regretté les très grandes difficultés à négocier avec l'Allemagne le soutien initial de l'appareil. "Cette absence de coopération dans le domaine du soutien tiendrait au fait que les Allemands seraient réticents au partage des pièces de rechange alors que les Français y son très favorables et y voient un axe fort de réduction des coûts, est-il écrit dans le rapport. Les responsables allemands, y compris les industriels de MTU, considèrent qu'il est impossible de donner un prix à une pièce usagée et que dans ces conditions ils ne voient pas pourquoi ils devraient récupérer un matériel usé par une autre nation qui vole beaucoup plus qu'eux". Une approche complètement différente de l'approche anglo-saxonne telle que développée dans le club des pays utilisateurs du C17 et qui ne prend pas en compte le degré d'usure des pièces.

 

Enfin, Français et Allemands se déchirent sur le nombre "exact" d'avions commandés. L'Allemagne qui a profité des renégociations début 2010 pour réduire sa flotte de 60 à 53 appareils, transformant sept achats ferme en option, a annoncé en octobre 2011 une nouvelle cible de 40 pour sa flotte, sans préciser les modalités de la réduction. Du coup, Berlin cherche "à obtenir un partage des coûts non récurrents (dont la mainenance fait partie) calculé sur la base de 53 avions et non plus 60, position qui n'est pas partagée par les autres partenaires du programme (y compris la Grande-Bretagne qui a réduit aussi sa flotte), compte tenu de l'accord qui avait été conclu en 2010 au moment de la renégociation et qui stipulait que la réduction de commande d'un pays ne devait pas désavantager les autres", a expliqué le rapport sénatorial.

 

130 millions d'euros par A400M


L' A400M, doté des plus puissants turbopropulseurs occidentaux (la Russie en possède de plus performants), est destiné à mener des missions multiples dans des zones reculées et accidentées. Il a une taille intermédiaire entre le C-130 de Lockheed et le C-17 de Boeing. Il coûte environ 130 millions d'euros à l'unité (170 commandes fermes, dont 50 à la France), selon les sénateurs. Soit entre 10 % à 15 % du prix initialement envisagé. "Une très bonne affaire pour les nations clients", ont-il affirmé, estimant que cet appareil était le meilleur dans sa catégorie "à permettre des missions stratégiques et tactiques".

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 07:50

jean-paul-herteman-source-JDN.jpg

 

05/07/2012 Par Yann Le Galès - lefigaro.fr

 

Jean-Paul Herteman, président du groupement des industriels du secteur, détaille ses projets pour soutenir fournisseurs et sous-traitants.

 

Les industriels de l'aéronautique et de l'espace civil et militaire se mobilisent pour éviter aux sociétés les plus fragiles du secteur de connaître des trous d'air. Le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), qui regroupe plus de 300 entreprises, et la Fédération bancaire française ont signé un accord pour faciliter les financements des fournisseurs et des sous-traitants. «Les industriels vont passer des commandes fermes sur une période de six mois afin de permettre aux banques de financer les besoins en fonds de roulement des entreprises. Cette pratique doit devenir la règle de la profession. Que vous soyez un grand groupe, une entreprise de taille moyenne ou une PME», explique Jean-Paul Herteman, président du Gifas.

 

Afin d'encourager les PME à grandir et à trouver un nouveau souffle, la profession travaille au lancement d'un nouveau fonds doté de plusieurs dizaines de millions d'euros apportés par les industriels et le secteur public. Il complétera les fonds Aerofund 1 et 2. «Nous discutons avec les pouvoirs publics pour savoir comment coordonner son action avec celle du FSI et de la future Banque publique d'investissement», poursuit Jean-Paul Herteman. Le Gifas a aussi mis en place une commission réunissant la médiation du crédit et la médiation des relations interentreprises pour traiter les dossiers de sociétés en difficultés. Une dizaine d'entreprises ont déjà saisi cette nouvelle instance.

 

Sur le front de l'emploi, les industriels qui ont formé 4500 apprentis l'an dernier mettent en place dès septembre une formule pour aider les PME à recruter. Des apprentis pourront travailler pour une grande entreprise et une PME. 300 jeunes bénéficieront de cette formation dans un premier temps.

 

Les industriels de l'aéronautique, qui ont reçu 1,470 milliard d'euros dans le cadre des investissements d'avenir, souhaitent que les pouvoirs publics soutiennent leurs efforts de recherche. «Il faut absolument préserver le crédit impôt-recherche», affirme Jean-Paul Herteman.

 

Ils plaident pour que l'industrie française de défense conserve son avance technologique face à la menace grandissante des pays émergents comme la Chine et la Russie. «La part du budget d'équipement de la défense consacré à la recherche a diminué de 60 % entre 1990 et 2012 en France. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, les budgets de défense des pays émergents ont dépassé celui des États-Unis, qui était jusqu'alors le premier budget de défense dans le monde, observe Jean-Paul Herteman. Ce mouvement va s'amplifier. Il est donc important que l'industrie française puisse obtenir des crédits de recherche et technologie pour proposer des produits de qualité de niveau mondial car son avenir dépend de sa capacité à répondre aux besoins des pays émergents.»

 

L'enjeu de l'avenir d'Ariane 5

 

Un autre dossier essentiel mobilise les industriels: l'avenir d'Ariane 5 qui se jouera en novembre lors de la réunion ministérielle des pays membres de l'Agence spatiale européenne. «La bonne solution est de faire évoluer Ariane 5 pour lui permettre de rester compétitive dans les 10 prochaines années puis de concevoir un nouveau lanceur qui réutilisera pour une bonne part les technologiques développées pour faire évoluer Ariane 5. Après évolution, Ariane 5 sera capable de transporter 20 % de satellites supplémentaires pour un même prix de revient. Concevoir un nouveau lanceur demande une longue réflexion et exige un investissement de 5 à 6 milliards d'euros. Faire ce choix sans faire évoluer Ariane 5, c'est prendre un risque commercial car la concurrence est forte sur le marché des lanceurs et prendre le risque de perdre les compétences des ingénieurs», conclut Jean-Paul Herteman.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 07:45

Thales source usine nouvelle

 

05/07/2012 Michel Cabirol - latribune.fr

 

Le président du groupe, Luc Vigneron, pourrait annoncer dans les prochaines semaines une réorganisation de son comité exécutif avec plusieurs départs. Et réfléchirait à une nouvelle organisation un leader français de l'électronique militaire

 

La date du 24 juillet trotte dans toutes les têtes des cadres dirigeants de Thales. C'est ce jour-là que se réunira un comité exécutif, qui longtemps a été sans ordre du jour et au cours duquel le PDG du groupe d'électronique, Luc Vigneron, pourrait  annoncer un "tsunami" en termes de réorganisation, selon les termes qu'il aurait employé en interne. Car jusqu'ici ce n'était qu'une "brise de printemps", aurait-il précisé. Bigre... L'annoncera-t-il ou pas ce jour-là ? Pas sûr, car à l'ordre du jour, il y a désormais l'examen des comptes semestriels publiés le lendemain et une évolution de la communication du groupe. Il pourrait donc reporter l'annonce de son plan de réorganisation à plus tard.

 

Une chose semble sûre, le comité exécutif va être une nouvelle fois remanié avec le départ des deux grands "commerçants" de Thales, le britannique Alex Dorrian, qui va faire valoir ses droits à la retraite et qui dirigeait la zone A (Australie, Canada, Corée du Sud, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, USA, Europe du Nord et Europe centrale, Asie du Nord et Asie centrale, OTAN et Nations Unies) et Blaise Jaeger en charge de la zone B (Allemagne, Italie, Espagne, Autriche, Suisse, l'Europe du sud, Singapour, Inde, Arabie Saoudite, Asie du sud et du sud-est, Moyen-Orient, Amérique latine et Afrique), selon plusieurs sources concordantes en interne et en externe.

 

L'équipe commerciale décapitée

 

L'éviction de ce dernier est une surprise tant il apparaissait comme l'un des protégés de Luc Vigneron, après avoir longtemps été celui de Pascale Sourisse, actuellement en charge de la division Systèmes C4I de défense et sécurité. C'est d'ailleurs le patron de Thales, qui l'avait imposé à ce poste. Contacté par "latribune.fr", Blaise Jaeger, qui pourrait néanmoins rester dans le groupe, n'a pas souhaité faire de commentaires. Son départ intervient quelques semaines seulement après le départ du patron de la zone Moyen-Orient - une zone très importante pour Thales -, Olivier Badard. Ce qui avait pas mal énervé l'Arabie saoudite très mécontente d'avoir été mise devant le fait accompli par Thales.

 

Qui pour remplacer Alex Dorrian et Blaise Jaeger ? Luc Vigneron pense à Pascale Sourisse pour prendre la zone A et au PDG de la filiale spatiale, Thales Alenia Space, Raynald Seznec, qui est plutôt un industriel, pour diriger la zone B, selon des sources concordantes. Deux choix qui surprennent en interne. Mais qui peuvent se comprendre en tenant compte de la volonté de Luc Vigneron d'éloigner des réseaux français (ministères et clients) les deux derniers hauts dirigeants de Thales un peu trop indépendants à ses yeux. "C'est aussi une façon de les mettre devant un défi quasi impossible pour mieux les écarter ensuite définitivement", suggère-t-on en interne.

 

Une montée en puissance de Patrick Fournié ?

 

Le troisième membre du comité exécutif de Thales à faire les frais de cette nouvelle réorganisation est, selon nos informations, le Britannique Alex Cresswell en charge de la division défense terrestre. Cet ancien de BAE Systems pourrait être toutefois recasé en Grande-Bretagne mais à un poste beaucoup moins important qu'actuellement. Il rapporterait d'ailleurs au patron britannique de Thales.

 

Et ce n'est pas fini. Luc Vigneron réfléchirait à une nouvelle organisation, qui empêcherait les patrons de division de cumuler leur poste avec les fonctions de PDG de filiales françaises. Il leur demanderait de choisir. Par exemple Pierre-Eric Pommellet, si cette organisation était mise en place, devrait choisir entre la division Systèmes de mission de défense qu'il dirige et la société Thales Systèmes Aéroportés dont il est le PDG. Et tous les PDG des filiales françaises, soit environ 40 % des activités du groupe, pourraient rapporter au patron des opérations, Patrick Fournié. De fait, ce dernier deviendrait un numéro deux sans en avoir le titre. D'autant que la direction des ressources humaines pourrait également lui rapporter.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 07:35

Le-ministre-de-la-Defense-a-visite-l-Ile-Longue-ouestfra.jpg

 

05.07.2012 Sébastien PANOU. -   Ouest-France

 

L'Île-Longue en bref

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a visité hier après-midi Le Triomphant. Son quatrième passage à bord. Quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) utilisent l'Île-Longue en Presqu'île de Crozon, comme garage et base opérationnelle : Le Triomphant, Le Terrible, Le Vigilant et Le Téméraire. Chacun mesure 130 mètres, pèse 14 000 tonnes et embarque 115 personnes pour des missions de 60 à 80 jours. Environ 2 200 personnes travaillent à l'Île-Longue.

 

Missiles M51 à Guenvenez

Le ministre a également visité le site de Guenvenez, sur la Presqu'île de Crozon, en retrait de 4 km de l'Île-Longue. C'est l'une des deux plus grandes pyrotechnies en France. La société Astrium y assemble les lanceurs de missiles. Le site peut en recevoir 16, soit le jeu complet d'un bateau. 250 personnes y travaillent. Le M51 remplace peu à peu le M45. Il équipe déjà Le Terrible. Le Vigilant, en cours de chantier d'adaptation à DCNS Brest, sera opérationnel à l'été 2013.

 

1 000 fois Hiroshima à bord

Le M51 mesure 12 mètres de haut pour 2 mètres de diamètre et pèse 50 tonnes. Dont environ 35 tonnes de carburant solide, du propergol en poudre. Cela confère une portée de 8 000 à 10 000 km au missile. Les ogives nucléaires (1 000 fois Hiroshima pour un jeu de 16 missiles) restent à l'Île-Longue.

 

Un club restreint

Seulement trois pays au monde sont capables de tirer des missiles depuis un sous-marin avançant immergé : les États-Unis, la Russie et la France. Jean-Yves Le Drian a salué « une communauté de compétences, de technologies et de savoir-faire ». Et d'ajouter, flattant ses hôtes : « je crois n'avoir jamais vu cela ailleurs ».

 

3,5 milliards

La dissuasion coûte environ 3,5 milliards d'euros par an, soit 10 % du budget de la Défense. Les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins sont la principale composante. Parce que l'un d'eux, tapi sous l'eau, est prêt à tirer en permanence. Et parce que les charges embarquées sont colossales. Mais les avions du porte-avions Charles-de Gaulle et l'escadron de la Force aérienne stratégique (armée de l'Air) peuvent également larguer des ogives nucléaires.

 

Approche nationale

La Défense participera aux efforts budgétaires. « Pas plus, pas moins », selon Jean-Yves Le Drian. Dans les années 1990, la France était passée de six à quatre SNLE. Compte tenu des périodes d'entretien et d'adaptation au missile M51 (deux ans de chantier), il n'est pas envisagé de maintenir une permanence en mer avec moins de bateaux. À moins d'une coopération avec les Anglais, ce qui semble encore très éloigné. L'approche reste très nationale.

 

« Consensus »

Et le débat sur la dissuasion, dont le concept était né en pleine guerre froide ? « Il est permanent », selon Jean-Yves Le Drian. « Il y a l'Assemblée nationale pour cela. Et il va y avoir le Livre blanc sur la Défense. » Force est de constater que peu de députés se sont jamais hasardés sur ce sujet... « Je pense qu'il y a un consensus politique assez large en France en faveur de la dissuasion », a conclu le ministre de la Défense.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 18:54
RIMPAC 2012 : le plus grand exercice aéronaval de la planète

 

 

29 juin Par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS - affaires-strategiques.info

 

A partir du 29 juin et jusqu’au 3 août, se tient au large d’Hawaï le plus grand exercice aéronaval de la planète. L’exercice multinational appelé « Rim of the Pacific » (RIMPAC, « ceinture du Pacifique ») vise à préparer les forces militaires des Etats-Unis et de leurs alliés à collaborer dans le cadre de toute une gamme de missions allant de l’aide humanitaire aux opérations de combat. S’il réunit de plus en plus d’acteurs, y compris, cette année, la Russie, l’UE y est malheureusement peu visible. La Chine, elle, se sent directement visée.

 

Commencé en 1971, le RIMPAC était initialement un exercice annuel, mais devient biannuel à partir de 1974. Il n’a cessé de monter en puissance depuis. Pour l’édition 2004, 40 navires, 100 aéronefs et 18 000 personnels issus de 7 nations étaient mobilisés. Huit ans plus tard, 42 navires, six sous-marins, plus de 200 avions et 25 000 hommes de 22 nations sont prévus !
 

L’exercice se déroule en trois étapes(2). La première consiste en des réunions de planification opérationnelle. Elle vise à établir des liens professionnels et personnels entre les individus et les pays participants ainsi qu’à permettre la tenue des derniers préparatifs avant les étapes en mer de l’exercice. L’étape véritablement opérationnelle s’organise autour d’une série d’activités variées, y compris des tirs de canons et missiles réels, des opérations d’interdiction maritime et des arraisonnements, des exercices de guerre de surface et de guerre sous-marine, des manœuvres maritimes, des exercices de défense aérienne, la neutralisation d’explosifs et de munitions, des opérations de plongée et de récupération, des opérations de déminage et un débarquement amphibie. Cette phase contribue à accroître la capacité de chaque unité à travailler dans un contexte multinational. Et donc de renforcer l’interopérabilité entre pays participants. La dernière étape est un exercice intensif permettant aux pays participants de renforcer leurs compétences et capacités maritimes tout en améliorant leur capacité de communiquer et de fonctionner dans des scénarios simulés hostiles. À la fin de l’exercice, les unités maritimes, aériennes et terrestres retournent à Pearl Harbor où les pays participants se rassemblent pour évaluer l’exercice et discuter de ce que chacun d’entre eux a accompli.

Les objectifs sont multiples et évolutifs

Cette année des objectifs spécifiques sont assignés(3). C’est la première fois que les navires américains seront alimentés en bio-carburants. La US Defence Logistics Agency a acheté 450 000 gallons de biocarburants, pour un coût de 12 millions de dollars. La finalité est de réaliser à terme des économies de fuel et de montrer que l’US Navy est plus respectueuse de l’environnement. Mais hormis cette « Grande flotte verte », telle qu’on l’a surnommée cette année, d’autres objectifs sont encore plus opérationnels. Il s’agit en 2012 de tester les capacités de communication des sous-marins déployés grâce aux technologies de communication du laser-bleu. Cette technologie permet d’améliorer sensiblement les échanges entre les sous-marins et la surface grâce aux qualités de pénétration en eau profonde du laser. Un troisième objectif particulier est d’effectuer une démonstration de force aéronavale à l’encontre de la Corée du Nord, où la disparition de Kim Jong-Il, remplacé par son fils Kim Jong-Un, et l’échec au printemps d’un tir de missile balistique, créent une situation de tensions aigües. La Corée du Sud, qui participe à RIMPAC depuis 1971, déploie cette année un peloton de fusiliers-marins afin d’améliorer ses capacités amphibies.

Renforcement de la coopération multilatérale

De façon plus générale, il s’agit d’assurer la stabilité de la région du Pacifique et d’adresser un message fort vis-à-vis des puissances déstabilisatrices. Il est clair que la Chine, même si ce n’est pas énoncé explicitement, est l’une des menaces sous-jacentes, notamment par l’intermédiaire de ses sous-marins(4). D’ailleurs la République populaire était invitée mais n’a pas répondu favorablement.
 

Assurer la paix se fait en développant la coopération multilatérale, selon la logique de RIMPAC. Ainsi, cette année est la première où des officiers non-américains commanderont des forces composantes de l’exercice. Le commodore Stuart Mayer de la marine australienne dirigera par exemple la composante maritime.
 

De plus en plus d’Etats participent, qu’ils soient acteurs directs, associés ou simplement observateurs. Pour l’édition 2012, la Russie prend part pour la première fois aux opérations avec 3 navires, dont un destroyer, le Bystry. Des Etats sont observateurs comme le Vietnam ou encore Brunei. Or ces pays, notamment le Vietnam, ont de lourds différends territoriaux maritimes avec Pékin et développent dans le même temps leur coopération militaire avec les Etats-Unis(5). On peut donc penser qu’ils pourraient participer directement aux prochains RIMPAC. Par ailleurs, RIMPAC renforce et complète la coopération militaire entre Etats-Unis, Corée du Sud et Japon, puisque quelques jours avant RIMPAC 2012 ont eu lieu des exercices navals communs entre les 3 nations(6).
 

Reste un point regrettable, l’intérêt pour le moins limité manifesté par l’Union européenne (UE) pour RIMPAC, malgré l’importance des enjeux maritimes pour l’Europe en Asie. Une attitude qui s’explique mal, si ce n’est par les fortes contraintes pesant sur les budgets de défense des pays membres. La France, qui a un vaste domaine maritime dans le Pacifique, a toutefois envoyé un navire, le seul d’Europe de l’Ouest. Il s’agit du Prairial, une frégate de la classe Floréal(7), qui embarque quelque 100 marins et officiers. Le Royaume-Uni et les Pays-Bas se contentent, eux, d’envoyer quelques unités mais pas de vaisseaux.
 

Il serait souhaitable qu’à l’avenir, l’Europe s’associe davantage à RIMPAC, peut-être dans le cadre d’une mission navale au titre de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), ce qui marquerait plus fortement une UE dont le rôle et la visibilité à l’échelle mondiale tardent à s’affirmer.
 

(1) Il s’agit de l’Australie, du Canada, du Chili, de la Colombie, des États-Unis, de la France, de l’Inde, de l’Indonésie, du Japon, de la Malaisie, du Mexique, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, du Pérou, des Philippines, de la République de Corée, du Royaume-Uni, de la Russie, de Singapour, de la Thaïlande et des Tonga.

(2) « L’exercie Rimpac 2012 », RP Defense, 3 juin 2012, http://rpdefense.over-blog.com/arti... (3) Liam Stoker, « RIMPAC 2012 : Great Green Fleet, communications and Yellow Sea security », http://www.naval-technology.com/fea..., Naval Technology.com, http://www.naval-technology.com/fea...

(4) Kerry Lynn Nankivell, « The View from the West : RIMPAC, an Exercise in Politics », volume 4, Number 1 (Spring 2008), Canadian Naval Review, http://naval.review.cfps.dal.ca/arc...

(5) Aymeric Janier, « Etats-Unis-Vietnam : d’ennemis intimes à alliés utiles » Le Monde.fr, 27 avril 2012, http://www.lemonde.fr/asie-pacifiqu...

 

(6) « Japan, South Korea, U.S. must consolidate security cooperation », The Yomiuri Shimbun, 24 juin 2012 http://www.yomiuri.co.jp/dy/editori...
(7) http://www.naval-technology.com/pro...

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 18:29

SNLE Le Terrible apte au lancement du M51

 

05/07/2012  - Paul Hessenbruch – defense.gouv.fr

 

Le chef de l’Etat et le ministre de la Défense ont réaffirmé leur engagement de préserver l’outil de dissuasion nucléaire, mercredi 4 juillet 2012.

 

Le président de la République, François Hollande, s'est rendu mercredi 4 juillet 2012 à bord du sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) Le Terrible, en plongée au large de la Bretagne, d'où il a notamment assisté à une simulation de lancement de missile.

 

"Par ma présence, comme chef des armées, et au-delà de vous, je confirme l'engagement qui est le nôtre pour préserver ce qui est un élément essentiel de notre sécurité, c'est-à-dire la dissuasion", a déclaré François Hollande.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu ce même jour à l'Ile Longue, en rade de Brest. Il y a visité le site de la pyrotechnie Guenvenez, proche de la base de l'Ile Longue, où sont assemblés les missiles M45 et les nouveaux missiles M51 qui équipent le SNLE Le Terrible, de retour de mission. Le ministre a ensuite visité le SNLE Le Téméraire.

 


Focus sur la dissuasion nucléaire française

 


Des réelles menaces continuent de peser sur la sécurité du monde. La dissuasion, moyen exclusivement défensif, constitue l’assurance de la nation contre toute menace d’origine étatique, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme, visant les intérêts vitaux de la France.


Dans les années 1950, en pleine guerre froide et tandis que les Etats-Unis et l'URSS disposent de la force nucléaire, la France engage des travaux permettant de développer la force de frappe nucléaire. L'objectif est double : trouver un équilibre mondial et affirmer sur la scène internationale que la France ne dépend d'aucune autre puissance pour ce qui est de sa sécurité.

 

60 ans après, la dissuasion nucléaire reste la garantie ultime de la sécurité et de l'indépendance de la France vis-à-vis de toute agression. Le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale de 2008 revient ainsi sur la doctrine de la dissuasion nucléaire :

« La crédibilité de la dissuasion nucléaire reposera sur la possibilité pour le chef de l’Etat de disposer, de façon indépendante, de moyens adaptés à une grande diversité de situations. Nos forces seront, à cette fin, articulées en deux composantes nettement différenciées et complémentaires, disposant de l’environnement nécessaires à leur mise en œuvre autonome et en sûreté. La France continuera d’entretenir les moyens de conserver ces capacités. La crédibilité opérationnelle de la dissuasion nucléaire repose sur la permanence des patrouilles de sous marins et de la capacité d’action aérienne. » 


Pourquoi maintenir deux composantes ?


Pour que la dissuasion nucléaire soit crédible, le chef de l’État doit disposer en permanence d’une large gamme d’options face aux menaces. Les deux composantes (océanique et aéroporté), sont ainsi complémentaires en termes de portée et de précision, et disposent de modes de pénétration différents.

 

La composante océanique est bâtie autour de quatre sous marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) équipés de missiles balistiques intercontinentaux. 365 jours par an, un des quatre SNLE est en patrouille quelque part dans le monde et se tient prêt à exécuter la décision du chef de l’Etat. Les atouts de cette composante sont l’invulnérabilité, la discrétion, la pénétration balistique, la longue portée et la frappe massive.

 

La composante aéroportée, bâtie sur des missiles ASMPA (missile air-sol de moyenne portée améliorée) est mise en œuvre par des Mirage 2000N et des Rafale à partir du territoire national par l’armée de l’air, et à partir du porte-avions Charles de Gaulle pour la Marine nationale. Visible, cette composante traduit la détermination politique à agir. Elle se caractérise par sa souplesse de mise en œuvre, sa précision, sa capacité à maîtriser les effets.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 12:30

SNLE Le Terrible apte au lancement du M51

 

05/07/2012 Jean Guisnel / Défense ouverte- Le Point.fr

 

En plongeant à bord du sous-marin nucléaire lanceur d'engins "Le Terrible", le président a montré son attachement à la dissuasion, malgré l'austérité budgétaire.

 

En annonçant mercredi la visite du président de la République François Hollande à bord du sous-marin nucléaire Le Terrible sur lequel il a été hélitreuillé au large de Brest, avant d'y passer trois heures en plongée, l'Élysée a seulement indiqué de la manière la plus sibylline qui soit que "par sa présence, il a souhaité réaffirmer l'attachement de la France à la force de dissuasion". Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui visitait simultanément la base des sous-marins de l'île Longue a été un peu plus explicite en précisant à propos de l'outil nucléaire de dissuasion : "On est à un niveau de protection et de garantie de l'intégrité nationale qui est le niveau de la suffisance. Il faut la suffisance, pas plus, parce que ce serait une position agressive. On ne peut pas transiger là-dessus, c'est ce qu'a voulu dire le président de la République aujourd'hui en venant faire cette plongée en sous-marin." Une conclusion peut être tirée de cette double déclaration en forme de message aux armées : quelles que soient dans l'avenir les décisions budgétaires, le nucléaire militaire ne sera pas touché. Il est même possible que ce secteur sanctuarisé par le président soit l'un des rares qui puisse bénéficier d'un petit coup de pouce...

 

Les sous-marins ne seront pas menacés

 

On connaissait depuis la campagne électorale la volonté de François Hollande de ne rien remettre en cause des grands équilibres datant de la précédente présidence, Nicolas Sarkozy ayant déjà réduit d'un tiers la composante aérienne de la dissuasion et réduit le nombre de têtes nucléaires, désormais au nombre de trois cents. Sa visite à bord du Terrible est une confirmation : la marine nationale peut compter sur le maintien de sa composante sous-marine, aussi bien stratégique avec les SNLE (Le Triomphant, Le Téméraire, Le Vigilant, Le Terrible) qu'avec les sous-marins nucléaires d'attaque de la classe Barracuda. Ces derniers doivent remplacer nombre pour nombre les actuels SNA de la classe Rubis, mais seuls trois navires (Suffren, Duguay-Trouin et Tourville) sont en construction à des stades divers d'avancement quand les trois derniers (Dupetit-Thouars, Duquesne et De Grasse) doivent encore être formellement décidés. La marine craint ouvertement qu'un ou plusieurs de ces trois derniers navires soient menacés. Auquel cas, estime-t-elle, c'est le fonctionnement de la flotte de SNLE qui serait menacée car les SNA servent à la formation, au perfectionnement et à l'aguerrissement de leurs équipages.

 

En matière de politique nucléaire militaire, encore davantage que dans les affaires de défense en général, seules comptent les déclarations et les postures du chef de l'État, chef des armées. Pour cette raison, il n'est pas anodin que ces propos soient tenus alors que se préparent des nominations importantes, dont celle de la commission qui sera chargée de préparer le futur Livre blanc. Son président dont le nom devrait être annoncé par l'Élysée dans les jours qui viennent, aura pour mission de rendre sa copie avant Noël avant que tout l'appareil politico-militaire s'engage dans l'épreuve de vérité : la préparation d'une nouvelle loi de programmation militaire.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 12:08

ALISTER-9---Man-portable-AUV.jpg

 

PARIS, 4 juil 2012  marine-oceans.com (AFP)

 

Le groupe français de robotique ECA (groupe Gorgé) a annoncé mercredi une série de contrats dans le domaine du déminage sous-marin, avec la marine indienne, les garde-côtes japonais et la Marine nationale française, pour un total de 7 millions d'euros.

 

ECA va livrer à la marine indienne deux systèmes de traitement de données (MWDC), utilisés notamment pour traiter des données cartographiques afin de localiser et d'identifier la nature des mines.

 

Il va aussi livrer un robot démineur AUV 9 aux garde-côtes japonais, et quatre autres au groupe des plongeurs démineurs de la Marine nationale française.

 

"Ces différents contrats représentent environ 7 millions d'euros qui contribueront au chiffre d'affaires du Groupe sur les exercices 2012 et 2013", précise-t-il.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 11:45

un-caracal-de-l-eh-1-67-pyrenees.jpg

Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

 

04/07/2012 Armée de l'air

 

Mercredi 4 juillet 2012, l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 «Pyrénées» a célébré ses 50 ans de présence sur la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Cette cérémonie a été présidée par le général Philippe Gasnot, commandant la brigade aérienne de l'appui projection au CFA (commandement des forces aériennes), en présence de nombreuses autorités militaires et civiles. Après la revue des troupes, une remise de décorations et la lecture de l’ordre du jour sur les 50 ans de présence du «Pyrénées» à Cazaux, l’événement s’est clôturé par un défilé aérien. Sur le tarmac, plusieurs machines étaient exposées et, pour la première fois, des archives inédites ont été mises à disposition des invités.

 

Équipé d’hélicoptères Puma et Caracal, le «Pyrénées» a une capacité de projection permanente qui l’amène à participer régulièrement aux opérations extérieures, aux entraînements ou aux manœuvres des forces françaises et étrangères. En parallèle, l’EH 1/67 assure l'alerte SAR (Search and Rescue - recherche et sauvetage) H24 et 365 jours par an.

 

Autour de cet anniversaire, c’est toute la communauté des hélicoptères de l’armée de l’air qui a répondu présente. L’occasion également de célébrer la sortie officielle du livre intitulé L’histoire des hélicoptères de l’Armée de l’Air, écrit par le général Michel Fleurence et le colonel Bertrand Sansu.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 11:35
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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 10:06

468px-Marine nationale

 

03/07/2012 Actu Marine Sources : Marine nationale

 

La zone d’impact du Rafale M24 a été localisée hier dans la soirée dans le sud-est d’Alicante à 140 km environ. Les fonds, à cet endroit, sont supérieur à 2000 mètres. Les moyens français du groupe du porte-avions Charles de Gaulle ont participé aux recherches. La frégate Forbin a récupéré l’essentiel des débris flottants pour les besoins des différentes enquêtes en cours. La frégate Montcalm  et  le remorqueur Ailette  sécurisent la zone et poursuivent les recherches. Le cycle des pontées et donc les vols pour des missions d’entraînement ont repris ce matin. La sortie d'entraînement PEAN se poursuit et se terminera comme prévu ce vendredi.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 10:01

CIAE-source-LdDef.jpg

 

05.07.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE) a officiellement vu le jour lundi, à Lyon.

 

Le CIAE est issu du rapprochement de deux groupements existants :
- le Groupement interarmées des actions civilo-militaires (GIACM), qui assure des missions de soutien de la population en appui des forces déployées en opex,
- et le Groupement des opérations militaires d’influence (GOMI) chargé de conduire des missions d'influence et d'informer les populations locales (les "info-cibles") sur les missions des forces françaises déployées à l'étranger.

 

Bien que regroupées, ces deux structures vont perdurer au sein du nouveau centre qui assurera "leur mise en synergie", selon le chef de corps, le colonel Renaud Ancelin (ancien chef de corps du 92e RI). Une structure de commandement et de synthèse, chargée de la coordination de la formation et des études, a été ajoutée.

 

L'ensemble regroupera 170 personnes (98% de militaires) issus des armées de terre et de l'air, de la marine et de la gendarmerie. Actuellement, des personnels de la nouvelle structure sont déployés en Afghanistan et au Liban au sein d'équipes ETOMI et CIMIC.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 09:58

visite_president_snle-04072012-photo-ECPAD.jpg

 

05.07.2012 Par Nathalie Guibert Le Monde.fr

 

Lui, "chef des armées", a plongé au large de Brest, dans le plus moderne des sous-marins nucléaires français lanceurs de la bombe, Le Terrible. Aucun président de la République ne l'avait fait depuis Valéry Giscard d'Estaing en octobre 1974, a fait savoir l'Elysée. François Hollande a consacré un après-midi complet à la dissuasion nucléaire, mercredi 4 juillet. A une heure de la côte, par mer belle, le chef de l'Etat a été hélitreuillé pour rejoindre le bâtiment de la force océanique stratégique, qui rentrait d'une secrète pérégrination après soixante-quatre jours de mission.

 

"Le président de la République s'est rendu aujourd'hui, en tant que chef des armées, au large de la Bretagne, auprès de l'équipage du sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) Le Terrible avant son retour de patrouille ", a révélé le communiqué officiel publié vers 17 heures.

 

Non loin de là, au même moment à Brest, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian effectuait à terre une visite de la base des SNLE, le site d'assemblage des tout nouveaux missiles intercontinentaux M51 (52 tonnes, six têtes nucléaires chacun) et le bassin de maintenance à L'Ile Longue où il a pu, pour la première fois en tant que ministre, mais pour la quatrième comme breton, monter à bord du Triomphant.

 

"NOTRE FORCE DE DISSUASION NOUS PERMET DE TENIR NOTRE RANG"

 

Cette double séquence n'a pas été assortie d'un discours présidentiel pour formuler la doctrine nucléaire française avec les mots du nouvel exécutif. M. Hollande l'a déjà fait, en décembre 2011 puis en mars 2012, pendant la campagne électorale, affichant la plus grande continuité. "Par sa présence, il a souhaité réaffirmer l'attachement de la France à sa force de dissuasion", a expliqué le communiqué.

 

Le chef des armées n'a pas voulu de journalistes, concentré sur le symbole, se condamnant au silence avec les marins les plus discrets du monde. Le ministre était, lui, accompagné de la presse, pour démentir que l'initiative avait pour but de contrecarrer le débat relancé il y a quelques jours par Michel Rocard (ancien premier ministre) puis Paul Quilès (ancien ministre de la défense). Le premier a jugé la dissuasion inabordable - elle est estimée à 3,5 milliards d'euros par an, soit 20 % du budget d'investissement de la défense. Le second remet en cause son utilité même.

 

Dans ce contexte, M. Le Drian a justifié la visite à Brest : "Le président voulait le faire avant le 14 juillet parce que c'était le début de son mandat." Il a ajouté : "La concomitance de ces deux déplacements a une valeur symbolique et elle est une démonstration politique, nous sommes dans le creuset de notre sécurité. Nos sous-marins en sont les garants ultimes. Notre force de dissuasion nous permet de tenir notre rang international". Seuls les Etats-Unis, la Russie et la France maîtrisent ces technologies, a-t-il été rappelé.

 

Le ministre de la défense admet que le contexte a changé depuis la Guerre froide et que les menaces ont évolué. "Mais les principes restent les mêmes", insiste-t-il. Les mots ne pouvaient être autres, devant les équipes de la force atomique, considérés comme un fleuron de l'armée française.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 08:50

La-table-tactile-Menasym-de-DGA-TN-Photo-Matthieu-Dalaine-V.jpg

 

La table tactile imaginée par DGA TN satisfait déjà les Marins

qui ont pu tester le système en contexte simulé au Mourillon.

Photo Matthieu Dalaine

 

04 juillet 2012varmatin.com

 

Au Mourillon, la Direction générale de l’armement Techniques navales (DGA TN) développe une épatante table tactile pour les navires militaires du futur

 

L'objet avait fait sensation lors d'un séminaire en marge du salon mondial de l'armement Eurosatory. La Direction générale de l'armement Techniques navales (DGA TN) présentait alors aux spécialistes l'un de ses nouveaux joujoux futuristes : la table « menasym ». Un dispositif tactile multi-touch(1) de 42 pouces qui pourrait bientôt embarquer sur les bateaux de la Marine nationale.

 

Chargés par le ministère de la Défense de penser les armes de demain, les ingénieurs toulonnais de DGA TN voulaient frapper fort. Mission accomplie : cette sorte d'iPad géant devrait bouleverser les habitudes à bord, avec la version améliorée d'une technologie qui fait fureur dans le civil. Pas de quoi, toutefois, concurrencer la fameuse marque à la pomme. L'écran de 107 cm ne rentre pas dans une poche de pantalon. Et l'objectif n'est évidemment pas de permettre au pacha d'actualiser son Facebook en pleine opération.

 

Non. Comme son nom l'indique, la table doit aider à lutter contre l'un des dangers auquel sont confrontées les marines modernes : la menace asymétrique. Soit le risque terroriste venu de la mer via des embarcations petites et difficilement identifiables.

 

Une interface intuitive à l'extrême

 

À l'arsenal du Mourillon, la table subit actuellement ses dernières évaluations en contexte simulé. Elle se trouve intégrée au jeu vidéo de bataille navale le plus perfectionné de l'Hexagone : une passerelle de frégate reconstituée, jusqu'à une mer virtuelle en 270° qui défile derrière les vitres.

 

Ce jour-là, ce sont les côtes de la Bretagne qui s'affichent sur la « menasym ». Un scénario de guerre se joue, dans lequel des symboles indiquent la présence de navires. Des vedettes s'approchent de la frégate. Invisibles à l'œil, il suffit de les toucher du doigt sur la table pour savoir qui ils sont.

 

Martine Pellen-Blin, expert « facteur humain » à DGA TN, manipule ces données comme d'autres partagent leurs photos sur un iPad. « On peut se renseigner sur l'identité d'un bateau ou son comportement en appuyant sur sa représentation, explique-t-elle. Il est aussi possible de zoomer sur la carte en écartant son pouce et son index, d'ouvrir une fenêtre secondaire et de la glisser à son interlocuteur, d'incruster une vidéosurveillance du navire… »

 

Bref, de remplacer ce qui tient aujourd'hui dans deux ou trois postes informatiques, pour autant de claviers ou de « trackballs ». « Là, un seul opérateur bénéficie d'une vision simplifiée de la situation tactique, insiste notre ingénieur. Il peut surveiller plusieurs axes de menace en même temps, les identifier et vite prendre les décisions qui s'imposent. Pas une seconde n'est perdue dans la gestion de l'interface. » Celle-ci, intuitive à l'extrême, fait sienne le slogan des ergonomes : la machine au service de l'homme, et non l'inverse. Et ce n'est qu'un début. Avant même de commander l'objet à un industriel (pour le compte de la Marine), DGA TN réfléchit déjà à une deuxième version : une table pouvant être manipulée à plusieurs, simultanément, et satisfaire « d'autres besoins opérationnels. » Lesquels ? Mystère. Ici le secret est à la mesure des équipements de la Marine : bien protégé.

 

1 : Un dispositif multi-touch ou multi-tactile sert à interagir avec le matériel informatique par le biais de plusieurs points de contact (souvent avec plusieurs doigts).

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 07:49

SNLE Le Terrible – photo Ouest-France

photo Ouest-France

 

04 juillet 2012 ouest-france.fr

 

Le président François Hollande  s'est rendu mercredi sur le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible, au large de la Bretagne, annonce l'Elysée.

 

Petite surprise: on attendait Jean-Yves Le Drian à l'Ile Longue. Il y est bien actuellement, mais le ministre de la Défense n'est pas la seule autorité présente sur les côtes bretonnes. Le président François Hollande s'est aussi rendu à bord du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible, au large de la Bretagne.

 

Le chef de l'Etat «s'est rendu aujourd'hui (mercredi), en tant que chef des Armées, au large de la Bretagne, auprès de l'équipage du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible, avant son retour de patrouille», affirme l'Elysée dans un communiqué.

 

L'équipage du Terrible, qui comprend une centaine d'hommes, revient d'une mission de soixante-quatre jours.

 

Une première depuis 1974

 

François Hollande a rejoint le SNLE en hélicoptère, à une heure de Brest, et a plongé au large de la Bretagne. Il entendait se mettre dans la situation de chef des armées et de chef de la dissuasion.

 

Depuis VGE en 1974, aucun président de la République n'avait effectué de plongée à bord d'un sous-marin nucléaire. François Hollande doit rentrer à l'Elysée dès ce soir.

 

Dissuasion « au niveau de la suffisance »

 

De son côté, Jean-Yves Le Drian a visité les installations de l'Ile-Longue, et le sous-marin Le Téméraire. Il a précisé que ces visites concomittantes du chef de l'Etat et du ministre de la Défense se voulaient « un acte fort », un signe que « la France affirme sa souveraineté dans un monde instable aux risques nombreux ».

 

Jean-Yves Le Drian a estimé que la force de dissuasion française était « au niveau de la suffisance ». « C'est un des fondamentaux de notre vivre-ensemble. C'est notre sécurité. Le contexte est peut-être différent mais le principe reste le même. C'est une composante de la paix », a ajouté le ministre.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 07:40

Livre Blanc CIDEF 2012

 

4 juillet 2012 par Damien Hardel - economiematin.fr

 

Les Coréens, les Chinois, Les Israéliens et même les Turcs taillent des croupières aux industriels français de l'armement en arrivant sur les salons internationaux avec des matériels nouveaux et parfois près de deux fois moins chers, par rapport à ceux des leaders américains, russes, anglais et.... français. Pourquoi ? Parce que le budget destiné à l’effort de recherche et d’innovation dans l’armement, en France, a chuté considérablement ces dernières années. Il représente 700 millions d’euros en 2012, soit deux fois moins qu’il y a vingt ans. Et ce n’est pas l'objectif de réduction de la dette publique qui va arranger les choses...

 

Selon Christian Mons, président du Conseil des Industries de Défense Française (Cidef) « l’industrie de l’armement française exporte pour 4 milliards d’euros de matériels militaires et génère pour 2,7 milliards d’euros d’excédents net. » comme le rapporte le Figaro. La France se place ainsi au quatrième rang mondial des exportateurs d'armes derrière les Etats-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne.

 

D'excellents résultats pour une activité qui représente à elle seule 30 à 40 % du chiffre d’affaires des industriels de ce secteur qui travaillent aussi pour l'industrie civile.

 

Pour résister à la concurrence des pays émergents, le Cidef demande à l’Etat de relever ses budgets d'investissement en recherche et développement (R&D) à un milliard d’euros, soit une augmentation de 42 % par rapport au budget actuel. Au risque sinon de voir décliner l'activité de l'industrie de l'armement, incapable de proposer de nouveaux produits à ses clients ce qui entrainerait des destructions d'emplois massives dont la France n'a pas vraiment besoin en ce moment...

 

L’industrie de la Défense représente aujourd'hui un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, et 330 000 emplois directs et indirects.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 17:55

Haut-Comite-Francais-pour-la-Defense-Civile-rapport-2012.jpg

 

04.07.2012 source Comcrise

 

A l’occasion de ses 30 ans, le Haut Comité Français pour la Défense Civile édite un troisième rapport sur la préparation de la France pour faire face à des risques et des menaces exceptionnels.

 

Ce document est ainsi destiné à proposer des actions et des améliorations à notre système de sécurité globale. Il propose également des pistes de réflexion sur les efforts à entreprendre pour élever notre niveau de résilience nationale.

Le lecteurs y trouvera quelques propositions phares : un plan d’information grand public sur les comportements à adopter en situation de crise, avec la création d’un « Monsieur risques et résilience » au niveau départemental ; repenser la planification Vigipirate et l’intégrer à une notion de vigilance globale (météorologique, sanitaire, terrorisme et infrastructure) ; en termes d’organisation, la création d’un nouveau centre unique de planification et de conduite opérationnelle regroupant les trois centres de sécurité intérieure, avec un lien direct sur une unité commune de planification.


Beaucoup d’autres propositions sont également évoquées dans le domaine de l’alerte, de la sécurité, de la biodéfense, de la sûreté des zones sensibles, de la continuité d’activité et de la gestion post-crise.

 

[Lire le rapport]

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 17:32

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SNLE le-terrible photo Ministere de la Defense

 

04.07.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Petite surprise: on attendait Jean-Yves Le Drian à l'Ile Longue. Il y était bien, cet après-midi, visitant le SNLE Le Témeraire et s'adressant au personnel de la base, en compagnie de Patricia Adam, la nouvelle présidente de la commission de la Défense.

 

Mais le ministre de la Défense n'est pas la seule autorité présente sur les côtes bretonnes. Le président François Hollande a plongé à bord du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible, au large de la Bretagne.

 

Le chef de l'Etat "s'est rendu aujourd'hui (mercredi), en tant que chef des Armées, au large de la Bretagne, auprès de l'équipage du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible, avant son retour de patrouille", affirme l'Elysée dans un communiqué. Le Président a assisté à un lancement simulé de missile et s'est longuement entretenu avec l'équipage, de retour d'une mission de 64 jours

 

François Hollande a rejoint le SNLE en hélicoptère et a plongé au large de la Bretagne. Il entendait se mettre dans la situation de chef des armées et de chef de la dissuasion nucléaire.

 

Depuis VGE en 1974, aucun président de la République n'avait plongé à bord d'un SNLE.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 17:21

SNLE Le Terrible apte au lancement du M51

 

04.07.2012 Communiqué -  elysee.fr

 

Le Président de la République s'est rendu aujourd'hui, en tant que chef des Armées, au large de la Bretagne, auprès de l'équipage du sous-marin nucléaire lanceur d'engins « Le TERRIBLE », avant son retour de patrouille.

 

Par sa présence, il a souhaité réaffirmer l'attachement de la France à la force de dissuasion.

 

Il a salué l'engagement et le professionnalisme des personnels qui se dévouent pour la réalisation de cette mission.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 17:05

parcours-de-tirs-interarmes-pour-la-3e-bm.jpg

Parcours de tirs interarmes pour la 3e BM -

Crédit : CCH Thenevin / SIRPA Terre

 

04/07/2012 Armée de Terre

 

Dans le cadre de l’alerte Guépard, la 3e brigade mécanisée (3e BM) a réalisé un parcours de tir interarmes à Canjuers le 14 juin 2012

 

Afin de se préparer à l’alerte Guépard du 28 septembre, date à partir de laquelle la 3e BM se doit d’être prête à partir partout où l’urgence le demandera, la brigade s’est entrainée au camp de Canjuers, sur un parcours de tirs interarmes.

 

Ce parcours terminait une séquence d’entraînement de 10 jours en Haute-Loire, lors de laquelle l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) a effectué 6 tirs MILAN et 8 tirs HOT, et parcouru plus de 2000 km en véhicules blindé léger (VBL). Le 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand s’est lui entraîné dans la vallée de Lagnes sur un parcours de tirs réels en interarmes. À bord de véhicules blindés de combat de l’infanterie (VBCI), et aux côtés du 501e régiment de chars de combat (501eRCC), le 92e RI a alterné les entraînements en phase d’attaque et de défense.

 

La 3e BM a ainsi contribué à l’expérimentation d’un parcours interarmes. Ce test est directement pris en compte dans la construction des futurs parcours de tirs interarmes Opéra et Symphonie prévus pour 2014 et 2015. Ces parcours, dans le camp de Canjuers, serviront à mettre au point une meilleure coordination entre tous les types d’armes disponibles.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 15:22

Livre Blanc CIDEF 2012

 

04 juillet 2012 Par  Hassan Meddah – USINE NOUVELLE

 

Programmes d'armement remis en cause, réduction des budget de recherche... Les grands acteurs de l'armement ne veulent pas être la cible désignée de la revue budgétaire qui s'annonce. Ils contre-attaquent et exposent leurs priorités dans un livre blanc.

 

La meilleure défense, c'est l'attaque. Dans cette période où l'Etat va solliciter tous les ministères pour économiser quelques milliards d'euros afin d'équilibrer son budget, les industriels de l'armement appliquent le dicton à la lettre pour limiter les dégâts collatéraux.

 

Comme on pouvait s'en douter, la démarche est bien organisée. Alors que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a lancé le processus d'un Livre Blanc qui définira les nouvelles missions des forces armées et donc les priorités budgétaires dans ce domaine, le Cidef, le conseil des industries de défense françaises a publié son propre "Libre Blanc" pour contribuer au débat.

 

Ce document est censé expliquer aux pouvoirs publics qu'il serait malvenu de fragiliser une industrie fortement contributrice à l'économie du pays avec 165 000 emplois directs et indirects "hautement qualifiés et difficilement délocalisables", une contribution nette positive de 2,7 milliards d'euros à la balance commerciale du pays et un retour sur investissement garanti. "1 euro investi dans l'industrie de défense par l'Etat rapport 1,3 euros aux finances publiques" (par le biais des impôts, des charges sociales, de l'exportation, ndlr), rappelle Christian Mons, président du Cidef.

 

L'opération lobbying est totalement assumée. "Ce Libre Blanc a pour vocation de donner une perspective industrielle aux réflexions qui sont menées par notre nouveau gouvernement et d'essayer d'infléchir quelques décisions dans un sens plus positif pour notre industrie", a reconnu d'emblée Christian Mons, lors de la présentation du rapport.

 

Dans les négociations qui s'annoncent, les industriels de l'armement seront particulièrement vigilants sur trois points et n'hésitent pas tirer le signal d'alarme.

 

Primo, le Cidef s'inquiète de la baisse des budgets en soutien à la recherche fondamentale qui permet de concevoir les produits dans 15 ou 20 ans. "En 1990, les investissements en R&T (recherche et technologies, ndlr) s'élevaient à 1,7 milliards d'euros contre moins de 700 millions d'euros aujourd'hui. C'est une dégringolade considérable."

 

"Ce décrochement met en péril sérieusement l'avenir de nos industries", indique le responsable. Selon lui, les entreprises du secteur contribuent déjà à la recherche et développement à hauteur de 10 à 12% de leur chiffre d'affaires , pour moitié grâce au financement par les programmes et l'autre moitié sur leurs fonds propres.

 

Améliorer les capacités technologiques

 

Le Cidef plaide ainsi pour ramener ce chiffre à au moins 1 milliard d'euros pour les années à venir. "Sans cette augmentation, nos entreprises seront en péril dans 10 ou 15 ans". D'autant plus que selon lui, la concurrence des pays émergents (Turquie, Brésil, Corée du Sud, Afrique du Sud...) est de plus en plus rude.

 

"Ces pays sont grossièrement deux fois moins cher. Avec leur budget contraints, les Etats-majors seront tentés de s'équiper dans ces pays là si l'on pas un avantage compétitif et technologique déterminant pour justifier nos coûts. Notre compétitivité ne passera pas par la diminution de nos coûts de fonctionnement et de nos salaires mais par une amélioration de nos capacités technologiques", avertit Christian Mons.

 

Secundo, les équipementiers souhaitent que les programmes engagés soient bien respectés.

 

"Ils vont être passés à la moulinette de la revue budgétaire qui s'engage. Néanmooins on insiste pour les programmes soient respectés en volume et en calendrier" s'inquiète le responsable du Cidef. Selon lui, les réductions de budget se font déjà ressentir. Dans certaine domaines, les plans de charge des bureaux d'études sont difficiles à maintenir.

 

Tertio, les industriels souhaitent plus de soutien dans leur stratégie d'exportation. L'enjeu est de taille: la France exporte plus de 4 milliards d'euros de matériels militaire et affiche dans ce domaine une balance commerciale nette positive de 2,7 milliards. Pour cela, le Cidef veut mettre à contribution le personnel technique des ambassades. "Nos concurrents ont dans leur ambassades des spécialistes de leur l'industrie d'armement capables qui sont capable d'expliquer les mérites de leur matériel. Nous préconisons la création d'une cellule militaire apte à assurer les présentations des équipements utilisés en opération."

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 15:20

Marianne Mindef

 

04.07.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

ZDS Ouest: le général de division Vincent Lafontaine (qui commande le CICDE) est nommé officier général de zone de défense et de sécurité Ouest et de zone de soutien de Rennes à compter du 25 juillet 2012. Il est élevé aux rang et appellation de général de corps d'armée, pour prendre rang de la même date.

 

ALFUSCO: le vice-amiral Christophe Prazuck (patron d'ALFUSCO) est nommé sous-chef d'état-major « ressources humaines » de l'état-major de la marine et directeur du personnel militaire de la marine à compter du 1er septembre 2012. Il est élevé aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre, pour prendre rang de la même date.

 

Transmisssions: le général Dominique Lefeuvre, commandant l'École des Transmissions de rennes, est nommé à l'inspection de l'armée de terre. Il est élevé au rang de général de division à compter du 1er août.

 

Pour les autres nominations annoncées à l'issue du conseil des ministres, cliquer ICI et accéder au site de l'Elysée. On notera l'arrivée du général Hervé Charpentier au poste de gouverneur militaire de Paris.

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