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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:50

TETRAlight-XXS-12.1-MIL.jpg

 

20 juin 2012 (Tradingsat.com)

 

Logic Instrument, l'un des principaux constructeurs d'ordinateurs portables durcis, confirme une nouvelle commande de tablettes tactiles durcies « TLXXS12DC » par Nexter, qui sera livrée fin 2012 et début 2013. Sera intégré dans ces tablettes, un nouveau calculateur d'artillerie balistique de Nexter.

 

D'un montant d'un demi‐million d'euro, le contrat entre Nexter et Logic Instrument porte sur la commande de plus de 50 tablettes tactiles et accessoires pour une utilisation en ou hors véhicule.

 

Ces tablettes tactiles de Logic Instrument possèdent un écran tactile de 12 pouces couleur Jaune Sable TLXXS12DC et respectent les normes MIL STD 810F et MIL STD 461E répondant ainsi aux contraintes d'utilisation sur terrain militaire. Elles intègrent des connecteurs militarisés permettant ainsi une évolutivité en terme d'intégration avec des équipements militaires futurs.

 

Sa facilité de prise en main, son encombrement et son poids réduit ainsi que sa mise en oeuvre en font un produit permettant une utilisation rapide et au plus près des systèmes d'armes.

 

"La signature de ce nouveau contrat nous permet de renforcer notre positionnement sur le secteur militaire, primordial pour notre société", explique Jacques Gebran, Directeur Général de Logic Instrument.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:20

logo-du-dispositif-rapid

 

21 juin 2012 Par Astrid Gouzik – USINE NOUVELLE

 

Interrogé dans Les Echos, ce jeudi 21 juin, le ministre de la Défense expose son approche en matière de politique industrielle.

 

"Le dispositif Rapid (Régime d'appui pour l'innovation duale) fonctionne bien. Plus globalement, il faut mettre en place un ‘small business act’ de défense à l'échelle française qui obéirait à trois objectifs : simplifier les candidatures aux marchés publics de défense; réduire les délais de paiement; inciter les grands maîtres d'œuvre à s'ouvrir d'avantage aux PME", détaille Jean-Yves Le Drian dans les colonnes du quotidien économique.

 

Il plaide donc pour la redéfinition de la relation entre le ministère et les PME. Dès la rentrée, le ministre de la Défense pourrait présenter une feuille de route sur ce thème. Elle pourrait faire l’objet d’un texte de loi.

 

Concernant le politique industrielle du gouvernement, il souligne l’importance des sociétés françaises telles que Thales, Safran, Nexter ou la DCNS. D’autant plus stratégiques que la France  veut se redonner une ambition industrielle.

 

"Ma méthode consistera à rencontrer tous les responsables de ces entreprises, à prendre leur avis, pour établir moi-même une feuille de route. Cela peut se faire assez vite, il faut que j'ai les idées claires d'ici la fin de l'année", dévoile-t-il.

 

"Entre la donne budgétaire nationale, les réorientations stratégiques des Etats-Unis et les pays émergents qui se dotent d'une industrie de défense", il affiche sa "volonté principale" de "trouver des partenaires européens".

 

Selon lui, "les partenariats avec les pays émergents d'Asie et d'Amérique latine" sont aujourd'hui privilégiés en matière d'exportations d'armements. "Mon action s'inscrira dans cette logique, celle d'être un vecteur politique en amont", souligne-t-il. Et d’ajouter qu’il veut être "très présent auprès des industriels pour accompagner notre industrie de défense à l'exportation".

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:15

Rade de Brest. L'île Longue source LeTelegramme

 

21/06/2012 Jean Guisnel Le Point.fr

 

L'ancien Premier ministre propose de nouveau de supprimer la dissuasion pour faire des économies. Et se plante dans les chiffres !

 

Michel Rocard s'est livré à un nouvel assaut contre la dissuasion nucléaire, le 18 mai sur BFMTV, arguant : "C'est 16 milliards d'euros qui ne servent absolument à rien." Passons sur le chiffre, qui est faux, puisque l'ancien Premier ministre confond le budget total d'équipement pour la défense en 2012, avec la part consacrée à la dissuasion, qui représente moins du cinquième de cette somme, soit environ 3,5 milliards d'euros. C'est énormément d'argent, certes, mais au regard du budget de l'État, c'est acceptable. C'est d'ailleurs l'équivalent de la contribution du ministère de la Défense à la réduction des déficits publics sur trois ans, de 2011 à 2013, décidée en 2010. 3,5 milliards d'euros, c'est encore le prix auquel le précédent gouvernement a vendu les licences de téléphones 4G aux opérateurs en décembre 2011. C'est également le montant des subventions agricoles versées aux agriculteurs français en 2011 par Bruxelles.

François Hollande et Alain Juppé vent debout

L'intervention de Michel Rocard n'a provoqué que peu de commentaires, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, estimant cependant qu'"on ne fait pas d'économies sur son assurance-vie". Le président de la République François Hollande, qui s'était exprimé dans le même sens lors de la campagne présidentielle, a réitéré son point de vue de chef des armées, seul décideur en matière nucléaire : "Renoncer à la dissuasion nucléaire pour des raisons d'économie budgétaire n'est pas aujourd'hui la position de la France. Je me suis engagé devant les Français pour préserver la dissuasion nucléaire parce que c'est un élément qui contribue à la paix. Il y a des négociations et une discussion sur le désarmement nucléaire, la France doit y prendre toute sa part et nous le ferons." Le discours tenu à cette occasion par l'ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé est conforme à la doxa : "Ce serait une très, très grave erreur stratégique que de baisser la garde de la défense française aujourd'hui." Il a qualifié au passage les propos de Michel Rocard d'"irresponsables". Ah bon ? Alain Juppé serait-il un partisan du double langage, ou atteint par des troubles de la mémoire ? L'ancien hôte de l'hôtel de Matignon du temps du premier mandat présidentiel de Jacques Chirac fait à tout le moins peu de cas d'un texte retentissant cosigné avec Michel Rocard, l'ancien ministre de la Défense Alain Richard et le général aviateur Bernard Norlain, publié le 14 octobre 2009 dans Le Monde sous le titre Pour un désarmement nucléaire mondial, seule réponse à la prolifération anarchique". Nous avions présenté en son temps ce texte pour ce qu'il était, un événement politique marquant une réelle rupture du consensus des partis de gouvernement français sur la dissuasion. Aucun signataire n'est revenu depuis sur ses positions, sauf Alain Juppé qui avait une première fois tempéré son propos quelques mois avant de prendre ses fonctions de ministre de la Défense, mais sans s'en prendre personnellement à Michel Rocard.

D'autres options à l'étude

Aujourd'hui, le gouvernement socialiste ne compte pas changer de position sur la dissuasion. Il estime qu'au plan des investissements les efforts ont déjà été réalisés et qu'aucune décision, concernant une modernisation des équipements existants, n'est à prendre avant fin 2014. Encore s'agirait-il de lancer des études, pas de décider du maintien (ou non) de la dissuasion à deux composantes. C'est en 2016 ou en 2017 qu'il s'agira d'engager les premiers budgets de renouvellement de l'ensemble des composantes, dont la refonte à mi-vie des missiles M-51, la rénovation des Rafale. Pour autant, cela ne veut pas dire que la posture actuelle demeurera figée dans les prochains mois. De fait, les contraintes budgétaires sont là et la défense y participera. Nous avons évoqué ces points dans cet article en rappelant que les possibles évolutions pourraient concerner la présence permanente à la mer d'un sous-marin lanceur d'engins ou le budget du laser Mégajoule. Mais aucune décision n'est validée à ce stade et ces options ne seront pas prises avant que la commission du Livre blanc, qui n'est toujours pas annoncée, ne publie son rapport.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 19:26

infographie-scorpion-hd

 

20/06 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Jean-Yves Le Drian va revoir tous les PDG des grands maîtres d'oeuvre avant de fixer les orientations de sa politique industrielle. Il promet le lancement d'ici à fin 2012 des appels d'offres du programme Scorpion, évalué à 5 milliards d'euros.

 

Après une séquence internationale particulièrement chargée, entre le sommet de l'Otan, l'Afghanistan et la rencontre des ministres de la Défense de la zone Asie-Pacifique de Shangri-La, à Singapour, retour aux dossiers nationaux pour Jean-Yves Le Drian. Le premier d'entre eux, le plus préoccupant pour le ministre de la Défense, est évidemment celui du budget. Matignon n'a pas encore envoyé de lettre de cadrage chiffrée, mais chacun, militaire comme industriel, s'attend à une rentrée difficile, d'autant que la Cour des comptes n'a pas masqué le manque de marges de manoeuvre financières à venir (« Les Echos » du 18 juin).

 

Incertitude financière ne signifie pas pour autant immobilisme. Bien décidé à montrer le volontarisme industriel du gouvernement, Jean-Yves Le Drian a souhaité notifier à Thales une première tranche du gros contrat Contact de radios tactiques du futur, confirmant ainsi un arbitrage rendu par le précédent gouvernement peu de temps avant la présidentielle.

 

Beaucoup de sujets en friche

 

Dans une interview aux « Echos », le ministre de la Défense promet aussi pour la fin de l'année le lancement - très attendu -des appels d'offres du grand programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre, évalué à 5 milliards d'euros.

 

Qu'en est-il des grands dossiers industriels ? Du rapprochement entre Thales et Nexter dans les munitions ? De la rectification des frontières entre Safran et Thales autour de l'optronique et de la navigation inertielle ? De l'indépendance de DCNS ? Et, au coeur de tout cela, du pouvoir de contrôle accordé à Dassault ces dernières années ? Les sujets en friche ou les questions sur les arbitrages du passé ne manquent pas. Mais pour les réponses, il faudra patienter encore un peu. « Cela peut se faire assez vite, il faut que j'aie les idées claires d'ici à la fin de l'année », affirme Jean-Yves Le Drian.

 

Bien qu'il ait déjà rencontré les PDG des grands maîtres d'oeuvre industriels pendant la campagne, bien que ses conseillers informels l'aient abreuvé de notes en tous genres avant qu'il entre au gouvernement, le ministre de la Défense veut « refaire un tour des popotes » avant d'arrêter ses grandes orientations.

 

Conformément au discours sur la Défense du candidat François Hollande, la volonté d'ancrer des rapprochements européens sera privilégiée, même si beaucoup objectent que, faute de grands programmes d'armement, des industriels concurrents de deux pays n'ont aucune raison de se rapprocher. Une chose est claire : l'ère Sarkozy où tous ces sujets se traitaient au château est révolue. « C'est moi qui trancherai », prévient-il en substance.

 

Lire l’interview de JY Le Drian

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 19:23

photo-officielle-jean-yves-le-drian

 

20/06/2012 Par Alain Ruello et David Barroux- LesEchos.fr

 

INTERVIEW JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE DE LA DÉFENSE

 

Après les sommets internationaux et l'Afghanistan, Jean-Yves Le Drian s'attelle aux questions nationales. Confirmant un arbitrage du gouvernement sortant, le ministre de la Défense a décidé de notifier à Thales le contrat Contact de radios tactiques du futur. Pas question en revanche de laisser l'Elysée trancher les dossiers industriels, comme ce fut le cas sous l'ère Sarkozy. Il promet pour la rentrée un projet de « small business act » pour les PME, et une feuille de route sur sa politique industrielle d'ici à la fin de l'année.

 

Rapprochement entre Thales et Nexter, Thales et Safran, avenir de DCNS... De grands dossiers doivent être clarifiés. Quelle sera votre approche en matière de politique industrielle ?

 

Je suis le ministre des industries de défense. Les décisions se prendront donc dans mon bureau et sous l'autorité du Premier ministre. Ces sociétés sont très importantes au moment où nous voulons redonner une ambition industrielle à la France. Elles le sont aussi en termes d'irrigation du territoire et d'exportations, qui représentent un tiers des 15 milliards d'euros de leur chiffre d'affaires. Ma méthode consistera à rencontrer tous les responsables de ces entreprises, à prendre leur avis, pour établir moi-même une feuille de route. Cela peut se faire assez vite, il faut que j'aie les idées claires d'ici à la fin de l'année. Le Livre blanc, quant à lui, arrête une politique de défense à partir d'un état de la menace, ce n'est pas le Livre blanc de l'industrie.

 

Le volet européen sera-t-il prépondérant ?

 

Je souhaite être un acteur efficace pour que nos grands groupes se consolident et reprennent une dynamique européenne. Nous sortons d'une période durant laquelle il ne s'est pas passé grand-chose de ce point de vue. Entre la donne budgétaire nationale, les réorientations stratégiques des Etats-Unis et les pays émergents qui se dotent d'une industrie de défense, ma volonté principale est de trouver des partenaires industriels européens. J'ai commencé à prendre des contacts préliminaires avec un certain nombre de mes collègues, britannique, allemand, italien, finlandais et danois. Je vais continuer.

 

Pourquoi pensez-vous réussir là où beaucoup ont échoué ?

 

Les contraintes que j'ai évoquées étaient nettement moins présentes il y a deux ans. La nouvelle donne est là. Il arrive que l'affirmation politique fasse bouger les lignes. C'est ambitieux, mais c'est une nécessité. Peut-être a-t-on eu auparavant des approches trop contradictoires les unes des autres. Je citerais l'exemple du traité franco-britannique de Lancaster House d'un côté, et du triangle de Weimar de l'autre entre l'Allemagne, la France et la Pologne. Il faut tenir un discours clair vis-à-vis de tout le monde.

 

Prévoyez-vous une action spécifique pour les PME ?

 

Il faut aboutir à une nouvelle relation entre le ministère de la Défense et les PME. Le dispositif Rapid (« Régime d'appui pour l'innovation duale ») fonctionne bien. Plus globalement, il faut mettre en place un « small business act » de défense à l'échelle française qui obéirait à trois objectifs : simplifier les candidatures aux marchés publics de défense ; réduire les délais de paiement ; inciter les grands maîtres d'oeuvre à s'ouvrir davantage aux PME. J'envisage d'arrêter une feuille de route à la rentrée qui pourra faire l'objet d'un texte de loi.

 

Allez-vous conserver le délégué général pour l'armement ?

 

Laurent Collet-Billon est très compétent et je m'entends aussi bien avec lui qu'avec l'ensemble des hauts responsables, militaires ou civils, du ministère de la Défense. D'une manière générale, j'ai trouvé un ministère bien tenu, aux personnels compétents, tous républicains, et d'abord au service de la nation.

 

Pourquoi ne pas jouer les « VRP » des industriels français à l'exportation, comme le font vos homologues anglais ?

 

A chacun son métier. La donne a changé en matière d'exportation d'armement. Le temps où l'on arrivait avec un industriel sous un bras, un avion ou un bateau sous l'autre, est révolu. Aujourd'hui, ce qui est privilégié ce sont les partenariats avec les pays émergents d'Asie ou d'Amérique latine. Ce sont ces partenariats, qui portent sur l'innovation, les transferts de technologie ou encore la formation, qui déclenchent des ventes. Mon action s'inscrira dans cette logique, celle d'être un vecteur politique en amont, et en ce sens, je serai très présent auprès des industriels pour accompagner notre industrie de défense à l'exportation. J'ai d'ailleurs déjà pris beaucoup de contacts avec nos partenaires étrangers. J'ai expliqué ma conception aux Indiens, aux Malaisiens ou aux Brésiliens, et à nombre de pays majeurs qui veulent établir un partenariat avec la France.

 

Etes-vous favorable à l'instauration de « golden share » dans les grands groupes de défense du pays ?

 

Cela peut être une bonne formule. Je suis très pragmatique. L'important c'est de rester souple.

 

Pourquoi ne pas avoir remis en cause l'attribution du contrat Contact à Thales décidée par le gouvernement précédent, alors que l'incertitude plane sur les budgets de la défense ?

 

J'ai trouvé cette affaire en gestation quand je suis arrivé. Le marché, de 1 milliard d'euros pour sa première phase, concerne le renouvellement des postes radio de l'armée de terre. Le projet, d'une haute valeur technologique, est incontournable pour l'adaptation de l'équipement des fantassins et des véhicules de l'armée de terre qui sont une de nos priorités. Il présente un fort potentiel à l'exportation, avec 2.000 emplois à la clef par an pour les sites de Cholet et de Colombes notamment, si les ventes à l'international sont significatives. Donc, on y va.

 

Attendrez-vous les conclusions du Livre blanc pour lancer les appels d'offres du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre ?

 

Non, il ne faut pas attendre pour arrêter la définition du programme et lancer l'appel d'offres, vers la fin de l'année ou au début de l'année prochaine dans la mesure du possible. Je rappelle que les véhicules de l'avant blindé, les VAB, affichent près de quarante ans d'âge ! Le Livre blanc définira l'ampleur du programme.

 

Est-ce qu'on peut envisager une ouverture européenne ?

 

Ce n'est pas exclu, mais je n'en ai pas discuté pour l'instant.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 19:03

tir-asmpa-01.jpg

 

20/06/2012 Armée de l'air

 

Mardi 19 juin 2012, les forces aériennes stratégiques ont effectué, avec succès, le premier tir d’évaluation des forces (TEF) du système d’arme C135/Rafale/missile air sol de moyenne portée amélioré (ASMPA), opération représentative d’une mission réelle.

 

L’équipage de l’escadron de chasse 1/91 «Gascogne» a décollé de la base aérienne 113 de Saint-Dizier. Durant cinq heures, le raid a rassemblé toutes les phases importantes du vol: haute altitude, pénétration basse altitude, suivi de terrain, ravitaillement en vol… L’avion ravitailleur C135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 «Bretagne» offre l’endurance indispensable à l’allonge stratégique. À l’issue des cinq heures de vol, l’équipage a tiré le missile ASMPA (sans charge nucléaire).

 

tir-asmpa-02.jpg

 

Depuis le centre «essais de missiles» de la direction générale de l’armement (DGA) à Biscarrosse, les autorités civiles et militaires ont pu suivre l’évolution du missile qui a respecté, en tout point, le profil de vol attendu. Cette opération complexe qui réunit personnel et moyens de l’armée de l’air, de la DGA, de l’industriel MBDA, du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives et de la marine nationale (pour la surveillance de la zone maritime notamment) est donc un succès qui concrétise la performance de ce système d’arme. Garant de la crédibilité technico-opérationnelle de la composante aéroportée, l’opération TEF démontre l’aptitude de l’ensemble de cet outil stratégique, moyens techniques et humains, à exécuter la mission de dissuasion nucléaire assurée en permanence depuis bientôt cinquante ans par les forces aériennes stratégiques.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 18:27

mirage-2000-n photo AAir

Mirage 2000-N photo Armée de l'Air

 

20/06/2012 Par Théo Corbucci – Le Figaro.fr

Bien que très complexe à calculer, le coût de la dissuasion nucléaire française est estimé entre 3 et 4 milliards d'euros par an. Bien loin des 16 milliards annoncés par Michel Rocard, qui prône la suppression de cette force pour réaliser des économies.

«Seize milliards d'euros d'économies par an». Interrogé mardi sur BFMTV, l'ancien premier ministre socialiste Michel Rocard a déclaré «avoir une idée» pour faire des économies: «on supprime la force de dissuasion nucléaire, 16 milliards d'euros par an qui ne servent absolument à rien». Problème: la dissuasion nucléaire, qui suppose qu'un État n'utilise pas sa force nucléaire envers un autre État la possédant également par peur de réciprocité, est très loin de coûter autant à l'Hexagone.

 

Sur la question du coût, le projet de loi de finances pour 2012 reste assez évasif, parlant de «plus de 3 milliards d'euros» consacrés annuellement à la dissuasion nucléaire française. Pour Patrice Bouveret, directeur de l'Observatoire des armements, le coût de la dissuasion nucléaire est actuellement de 3,4 milliards d'euros: «C'est environ 10% du budget total de la Défense. C'est assez stable depuis la fin des essais nucléaires [en janvier 1996, NDLR], qui coûtaient beaucoup en termes de matière première utilisée et d'entretien des infrastructures». Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, estime quant à lui que la dissuasion coûte actuellement «entre 3 et 4 milliards d'euros par an».

 

Auditionnée sur la question alors qu'elle était ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie affirmait déjà en 2006 que les dépenses nucléaires représentaient alors moins de 10% du budget total de la Défense. «Dans les années 60/70, le nucléaire pouvait représenter jusqu'à 30% du budget de la Défense» note cependant Patrice Bouveret. Mais aujourd'hui, «nous ne sommes plus dans des programmes d'investissements importants». Un rapport du Sénat sur le projet de loi de finances 2005 estimait d'ailleurs être passé de 4,89 milliards d'euros en 1990, à 3,15 milliards d'euros en 2005. L'Audit atomique de Bruno Barrillot avançait qu'entre 1945 et 1998, près de 275 milliards d'euros ont été dépensés dans l'armement nucléaire. Soit 5,2 milliards d'euros par an en moyenne sur plus de 50 ans.

Un coût impossible à calculer de manière précise

Mais pour Patrice Bouveret, certaines dépenses ne sont qu'imparfaitement prises en compte: «Certaines données sont complexes à analyser, comme l'hébergement du personnel par exemple ou la part d'utilisation conventionnelle ou nucléaire de certains appareils». Selon lui, «le porte-avions Charles De Gaulle est parfois utilisé dans le domaine nucléaire, mais pas toujours. Le coût d'investissement n'est pourtant pas compris dans les dépenses nucléaires ou n'est pas indiqué». Et il en va de même pour certains Rafale, qui ont une fonction tantôt conventionnelle, tantôt nucléaire. Sans parler des coûts liés au démantèlement ou à la gestion des déchets nucléaires qui, selon lui, ne sont également pas pris en compte dans ces calculs.

 

La dissuasion nucléaire française coûte donc environ 16 milliards d'euros sur cinq ans, et non sur une seule année comme l'a annoncé Michel Rocard. Pour Bruno Tertrais, «si l'on devait abandonner la dissuasion aujourd'hui, aucune économie ne serait à attendre avant très longtemps étant donné le coût du démantèlement des installations». Ce que confirme Patrice Bouveret: «Avec le nucléaire, on ne peut pas tourner la clé dans la porte et dire “c'est fini!”».

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 18:25

SPACIDO-photo-Bernard-ROUSSEAU-Thales.jpg

 

20.06.2012 Thales

 

After the successful precision firings in 2011, the DGA notified the NEXTER Munitions / JUNGHANS T2M / ZODIAC DATA SYSTEMS (Zodiac Aerospace Group) consortium of the SPACIDO system qualification contract.


SPACIDO is a trajectory correction system for artillery shells after firing.

SPACIDO is independent of the GPS and is a completely standalone system that uses real shell velocities during the first minutes of flight using the Doppler Radar already fitted on existing artillery.  The trajectory is corrected by the in-flight extension of an air-brake integrated into a multi-function rocket.

SPACIDO is compatible with all existing 155 mm and 105 mm artillery and ammunition.

SPACIDO increases firing precision by a factor of 5.  This drastically reduces the amount of ammunition necessary to process a threat, and at the same time reduces risks of collateral damage and improves efficiency.

It is planned to introduce the SPACIDO system into operational use in the French Armed Forces after qualification in 2014.  Many Armed Forces in other countries have already shown a keen interest in this solution.

 


About Nexter Munitions

Nexter Munitions, a subsidiary of Nexter Systems, supplies French and foreign armed forces with acomprehensive range of tank, artillery and medium-caliber ammunition, including BONUS smart rounds. Nexter Munitions also develops and produces warheads, weapon safety and arming units and pyrotechniccomponents for missile and torpedo applications. Its 2010 turnover of €158 million positions Nexter Munitionsas a major player in the ammunition round field, devoting significant, self-financed financial resourceso to renewing its product range. Nexter Munitions has just over 500 employees including 312 on the Chapelle SaintUrsin site.

For further information: www.nexter-group.fr 

 


About JUNGHANS Microtec

JUNGHANS Microtec, a company jointly owned by Diehl and Thales, is located in Germany and in France (JUNGHANS T2M).

It has established its world-wide reputation upon supplying high quality, high performance precision fuzes providing unrivalled standards of safety and reliability. Investing in leading edge electronic and mechanical technologies, the company is fully responsive to individual customer requirements; offering a comprehensive range of fuzes for artillery, mortar, tank, medium caliber, rocket fuzes, fuzes for grenade and anti-tank ammunition, together with a flexible range of safety and arming devices.

For further information: www.junghans-microtec.de 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 17:46

a400m-a-cazaux.jpg

 

20/06/2012 Armée de l'air

 

Mercredi 13 juin 2012, l’avion de transport tactique d’Airbus A400M s’est posé pour la première fois sur la piste de la base aérienne 120 de Cazaux. Une phase de développement des systèmes d’autoprotection de l’appareil doit, en effet, prochainement être conduite sur le site de Cazaux.

 

Après un atterrissage en douceur et étonnement silencieux, l’appareil a rejoint le parking dans la zone des essais en vol de la direction générale de l’armement (DGA).

 

Ces quelques heures passées sur la base aérienne 120 ont été l’occasion, pour les aviateurs en charge de la sécurité incendie, de l’escale aérienne ou du ravitaillement, de mener une instruction sur l’A400M. Ainsi, ils ont pu découvrir les modalités d’intervention spécifiques à l’appareil et valider la procédure actuelle d’accueil de la plateforme de Cazaux pour les futures campagnes d’essais.

 

Pour l’anecdote, le général de réserve Gilbert Gagneux, commandant la base aérienne de 1974 à 1976, était présent pour accueillir l’équipage dont le commandant de bord n’était autre que son fils, Michel Gagneux, pilote d’essai pour Airbus en charge des essais de l’A400M et ancien aviateur.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 15:37

Le-Lynx-et-le-KA-27-Helix-photo-Marine-nationale.jpg

 

20/06/2012 Marine nationale

 

Après plusieurs jours de relâche opérationnelle à Severomorsk, la frégate De Grasse a appareillé pour la mer Baltique, où elle doit participer à un entraînement avec la marine russe.

 

L’entraînement a débuté par un exercice de défense contre petites embarcations, puis les deux unités ont mené une série d’évolutions tactiques conjointes. Cet exercice fondamental est essentiel à la conduite d’opérations communes, le but étant de coordonner parfaitement les manœuvres des deux bâtiments.

 

Les hélicoptères Lynx et Helix ont réalisé des manœuvres aviations telles que vols en duo, en formation et double treuillage. Dans une optique d’interopérabilité, l’Helix a réalisé sa manœuvre sur le De Grasse, et le Lynx sur l’Otrakovskiy. Une séance de tir de petit calibre sur des ballonnets a terminé l’entraînement à l’issue des mouvements aviation.

 

L’importance de la préparation commune des activités (plusieurs briefings à quai ont été conduits pendant l’escale) et la nécessité de fiabiliser parfaitement les communications (vérification des fréquences de travail, emploi de signaux formatés et clarté de l’information) notamment par des échanges d’officiers de liaison permettent de clarifier les situations en cas de doute.

 

L’entraînement avec la marine russe reprendra pour la frégate De Grasse en mer Baltique dans le cadre de l’exercice Frukus qui associera également des bâtiments américains et anglais.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 12:46

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/visite-du-ministre-de-la-defense-italien/1829710-1-fre-FR/visite-du-ministre-de-la-defense-italien.jpg

 

20/06/2012 Ministère de la Défense

 

A l'hôtel de Brienne, Jean-Yves Le Drian a reçu son homologue italien, l'amiral Giampaolo Di Paola, le 18 juin 2012. Les deux hommes ont eu des entretiens « amicaux et constructifs ».

 

Le lundi 18 juin, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a reçu son homologue italien, Giampaolo Di Paola. Lors de cette rencontre, les ministres ont milité pour un renforcement de la relation entre les deux pays, notamment dans les domaines de la protection des forces, de la formation et de la base industrielle de défense.

 

Cet entretien a également été l'occasion pour les deux ministres d'envisager le développement de partenariats plus élargis, notamment avec l’Allemagne et la Grande Bretagne, via l’initiative européenne de  « Pooling & Sharing »(1) et de poursuivre l’élan initié avec l'OTAN dans le cadre de la « Smart defence »(2).

 

La rencontre entre les deux ministres s'est achevée par une conférence de presse. Au cours de celle-ci, le ministre de la Défense italien a notamment précisé : « Nous avons parlé de la coopération militaire et de la coopération industrielle. [...] il y a des domaines très importants dans la dimension aérospatiale, la dimension de la défense antimissile, la dimension de l'entraînement des pilotes [...] et donc je pense qu'aujourd'hui, c'est le point de départ pour un nouvel élan  franco-italien, et plus général, européen. » A cette occasion, Jean-Yves Le Drian a de même déclaré : « Nous souhaitons qu'il y ait entre nos deux pays des relations en matière de défense qui soient fortes et très partenariales. » Et de poursuivre : « Dans nos échanges, nous avons souhaité unifier nos efforts pour la relance de l'Europe de la Défense. »

 

(1) Mutualiser et partager

 

(2) Défense intelligente

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 08:00

SNLE Le Terrible apte au lancement du M51

 

19 juin 2012 (Reuters)

 

PARIS - L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a proposé mardi de supprimer la dissuasion nucléaire française pour permettre au gouvernement de Jean-Marc Ayrault de mettre en oeuvre son programme et réduire le déficit budgétaire.

 

"On supprime la force de dissuasion nucléaire, 16 milliards d'euros par an qui ne servent absolument à rien", a-t-il déclaré sur BFM TV alors qu'on lui demandait des "idées" pour trouver des recettes nouvelles afin de tenir l'objectif de ramener le déficit à 3% du PIB en 2013.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 07:55

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19.06.2012 Cyrille PITOIS.- ouest-france.fr

 

L'armateur marseillais CMA-CGM a remporté la semaine dernière un appel d'offres lancé par le ministère de la Défense pour l'affrètement de cinq navires rouliers. Le partenariat public-privé prévoit que deux bateaux seront affrétés en permanence par la Défense. Les trois autres seront exploités par l'armateur, mais disponibles pour les militaires dans un délai de deux semaines, en cas de besoin.

 

Trois en Corée, deux en Europe

 

Ces navires capables de transporter des gros véhicules mesurent environ 200 m de long et offrent plus de 3 200 m linéaires de garage. Notre confrère Le Marin indique que la commande est passée pour trois d'entre eux auprès des chantiers coréens Hyundaï Mipo. Mais CMA-CGM ne confirme pas.

 

En revanche, l'armateur indique qu'il a bien sollicité les chantiers STX-France pour les deux derniers navires. « Les chantiers de Saint-Nazaire ont décliné l'offre. Nous étudions la possibilité de les faire réaliser par d'autres chantiers en Europe », indique sobrement le service communication de CMA-CGM.

 

Contexte de sous charge

 

Déception sur les bords de Loire, alors que le carnet de commandes de la navale touche le fond. « Ces navires sont livrables en 2014 et auraient donc pu nous donner un fond d'activité en 2013 », estime Marc Ménager, délégué CFDT. Même s'il s'agit de bateaux peu sophistiqués, avec aucun travail de décoration et d'aménagement pour les sous traitants.

Concurrence insoutenable

 

La direction de STX explique pourtant avoir travaillé le dossier. « Plusieurs armateurs nous ont consultés. STX France a remis un prix, affirme le directeur des ressources humaines, Christophe Mabit. Mais un chantier spécialisé dans les navires à haute valeur ajoutée a très peu d'atouts pour soutenir la concurrence face à un chantier de production en série de navires très simples. »


L'État, actionnaire à hauteur de 33 % des chantiers nazairiens, et le ministre du Redressement productif auraient-ils pu intervenir pour conserver cette commande dans l'Hexagone ? « Alors que la situation demande des solutions urgentes, cette annonce apparaît comme une faute lourde », dénonce Augustin Grosdoy pour le Parti de gauche.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 07:55

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19.06.2012 Timothée Navelet - portail-ie.fr

 

A l’heure de la mise en place d’un ministère du redressement productif, il est toujours intéressant de noter le grand nombre d’initiatives mises en place depuis quelques années par des acteurs de terrain, proposant des réponses pragmatiques, faisant de l’intelligence économique une arme pour répondre aux défis de la mondialisation et tenter d’en tirer des avantages plutôt que des remords. A ce titre, la mise en place de cluster ou regroupements business, complémentaires aux grands pôles de compétitivité, par des PME elles-mêmes est particulièrement éclairant.


L'exemple du cluster "European Defense Economic Network" (EDEN) en est illustratif.


Le cluster EDEN lancé en 2008, permet à des PME de sécurité/défense rhônalpine de partager de l’information de façon informelle et de se soutenir mutuellement dans des projets d’export. Comme le rappelle son président, Jean-Luc LOGEL, CEO de Centralp, « Petites par définition, expertes sur des domaines différents et maîtrisant des technologies complémentaires, les PME membres d’EDEN ont réalisé que l’adage « l’union fait la force » représentait pour elles une réelle opportunité. »  Alors que le contexte économique européen se tend, les PME d'EDEN s'unissent par exemple pour aller chercher la croissance là où elle se trouve, en Asie, en Russie et en Amérique Latine. Alliant leurs forces commerciales et leurs potentiels de Recherche et Développement, assurant une veille marketing et technique conjointe, c'est ensemble que les PME d'EDEN ont décidé de relever les défis des années à venir et de saisir sur les cinq continents les opportunités de la mondialisation.


L’originalité de cette démarche est l’implication commune des pouvoirs publiques et des entrepreneurs autour de cette vision de la croissance à l’heure de la mondialisation. Ainsi, initialement des échanges se sont développés entre les entrepreneurs rhônalpins à l’occasion des salons La CCI de Lyon, très active auprès du tissu économique rhônalpin, ayant pris l’habitude de réunir ses entreprises spécialisées sur des pavillons communs lors de salons d’armement depuis de nombreuses années. De son côté, la Direction Générale de l’Armement, consciente d’un besoin de PME fortes bien que réparties sur le territoire national, initia un premier rapport en 2008 sur ce patrimoine industriel invisible qu’il s’agissait alors de mettre en avant.


Fruit de ces efforts, un réseau communautaire informel de PME des secteurs de la Défense, Sécurité et de la Sûreté s’est progressivement formé il y a 10 ans à l’occasion de la participation de ces dernières à des salons à l’étranger. Réalisant les avantages et bénéfices qu’elles avaient à travailler ensemble et à partager leur connaissance respective des marchés étrangers, ces entreprises en Rhône-Alpes comprirent de ce fait l’importance de se rassembler pour s’associer.


En effet, au-delà de l’export, 3 défis communs relient ces PME :
- Une parité Euro/dollar qui les fragilise considérablement à l’export,
- Un rapport de force des PME régionales face à la concurrence des grands groupes internationaux,
- Des freins et contraintes liés à la relation avec les clients et institutionnels de la Défense (lourdeurs administratives, dilution des rapports avec les départements techniques au profit des départements d’achats, fréquents changements d’interlocuteurs, circuits de décision trop longs,…).


Afin d’y répondre, EDEN compris progressivement les avantages à se construire un effet réseau et faire naître de nouvelles synergies entre entreprises, de manière à accroître la visibilité et la compétitivité des entreprises, notamment en mutualiser les moyens et les informations. Ainsi, au-delà des actions de promotion récurrentes tout au long de l’année en France comme à l’étranger, EDEN multiplie également les opérations de networking et d’échanges entre membres sur des sujets divers et variés (marchés, procédures administratives,...). Des demi-journées (composées de réunion plénière et d’ateliers de travail) sont organisées afin de former les membres à des thèmes précis et souvent sources de frein au développement des PME (comme le  référencement auprès de la NAMSA, Agence d’Achats de l’OTAN ou encore la négociation avec un acheteur).

En outre, EDEN veille à organiser une fois par an une rencontre entre toutes les PME afin de favoriser les partenariats industriels (économiques, technologiques). Les PME membres se réunissent également par domaine d’activité, une fois par trimestre, afin de faire un point sur l’avancée des projets communs, les évolutions constatées du marché, mais aussi une présentation de leur business respectif : nouveaux contrats, réponses à des appels d’offres etc...

Il est alors à noter que malgré la progressive expansion du réseau EDEN, se maintiennent toujours en toile de fond des relations quotidiennes avec les institutionnels. En effet, à chaque manifestation EDEN, des représentants du Ministère de l’Intérieur, de la Défense, des Forces Armées françaises et des organismes professionnels sont présents.

A l’avenir, continuant sur cette lancée, EDEN va donc poursuivre la conduite de grands chantiers qui permettront de garantir l’avenir de ses membres. Pour ce faire, consciente de l’importance d’une intégration multi-régionale, et notamment intra-communautaire, EDEN intégrera progressivement des entreprises des régions Bourgogne, Aquitaine, PACA, Auvergne et Centre, tout en renforçant ses partenariats avec ses homologues européens.

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 07:50

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Produit intérieur brut (clair : peu de croissance ; foncé : forte croissance) et dépenses militaires en 2011 (cercle marron) et en 2010 (cercle orange). Ministère de la Défense / Délégation aux affaires stratégiques

 

19/06/2012 Par Guerric Poncet --  Le Point.fr

 

Fin de la domination américaine, augmentation des conflits, défis pour l'Europe : le ministère de la Défense dévoile ses hypothèses.

 

C'est un document très attendu par la communauté militaire qui a été publié par la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense. Le rapport Horizons stratégiques 2012, disponible en ligne, a pour but d'anticiper les évolutions du monde et de permettre ainsi d'adapter les décisions de la France (achats de matériels militaires, déploiements, partenariats...), en fonction des intérêts futurs - supposés - de l'État. "De notre environnement stratégique tel qu'il sera en 2040, nous ne pouvons aujourd'hui que détecter les prémices", préviennent les auteurs, mais "l'accélération du 'temps mondial' rend d'autant plus nécessaire - et difficile - la conduite d'exercices d'anticipation".

 

"Les deux à trois prochaines décennies devraient constituer une période de transition géopolitique qui verra se clore l'ère de la domination occidentale, ouverte au XVIe siècle", affirment immédiatement les auteurs du rapport. "En 2040, la page de la pax americana, ou monde unipolaire, inaugurée avec l'effondrement du bloc soviétique, devrait être tournée", suggèrent les experts de la Défense. "Ce mouvement devrait se traduire par un désinvestissement (américain) significatif dans certaines zones -notamment en Europe - et s'accompagnera par le basculement, déjà engagé, du dispositif militaire vers l'Asie-Pacifique", poursuit le texte.

"Risque de repli national" des pays européens

L'Europe, "aujourd'hui à un tournant de son histoire", n'est pas en reste. "Première puissance économique et scientifique mondiale [...] elle ne restera une puissance de premier ordre que si ses membres réussissent à définir des objectifs communs", notamment "face à l'affirmation des (pays) émergents", mais pas seulement. Le "risque de repli national de ses États membres" est aussi vu comme une menace forte.

 

L'éveil des pays émergents, justement, ne semble pas être si évident que cela. Si, "à l'horizon 2040, les émergents devraient représenter près de 60 % du PIB mondial' et 45 % du commerce mondial (contre 34 % en 2012), "des incertitudes subsistent toutefois sur le potentiel de croissance de ces économies et son caractère soutenable". "Le passage du statut de puissance émergente à celui de puissance consacrée (...) ne sera pas automatique", soulignent les auteurs. La Chine, devenue deuxième puissance économique mondiale en 2010, "pourrait devenir la première au cours de la décennie 2030". De plus, sa puissance militaire pourrait "apparaître, à l'horizon 2040, en mesure de ravir aux États-Unis le rôle de 'gendarme stratégique' en Asie orientale".

Encore plus de conflits

"Une réduction du niveau d'engagement des puissances occidentales, américaine et européennes, sans que le relais soit pris par des puissances émergentes responsables, créerait un vide de pouvoir et laisserait le champ libre aux acteurs internationaux - étatiques et non-étatiques - perturbateurs", décrit le rapport, qui anticipe une augmentation des crises et des conflits dans les trois prochaines décennies. Le cyberespace sera d'ailleurs l'un des nouveaux terrains d'affrontement.

 

"Si l'émergence d'un gouvernement du monde reste improbable à l'horizon 2040, (...) la nécessité de réduire les risques systémiques et de contrôler les flux au niveau mondial s'imposera de plus en plus dans un nombre croissant de domaines : économie et finance, mais aussi migrations, santé, environnement, TIC", ajoutent encore les auteurs. "Sur le plan social, poursuit le rapport, le modèle individualiste fondé sur la croissance économique et sur la société de consommation et de l'information devrait continuer à s'étendre dans le monde dans les trois prochaines décennies, mais il s'accompagnera dans le même temps de phénomènes de repli identitaire et de radicalisation."

Et l'imprévisible ?

En conclusion, le rapport suggère notamment de "concevoir et de planifier des actions plus indirectes permettant, par une meilleure combinaison des forces (expéditionnaires, locales, privées) sur des segments spécifiques, de contenir et de contraindre un adversaire plus hétérogène".

 

Reste à savoir si, comme l'envisage d'ailleurs le texte, une "grande rupture stratégique" aussi inattendue que la chute du mur de Berlin, le 11 septembre 2001 ou le Printemps arabe ne viendra pas perturber ces hypothèses.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 17:57

Dauphin AS365 N3 N3+ Simulator

 

Jun 19, 2012 ASDNews Source : Eurocopter

 

Eurocopter, the world’s leading helicopter manufacturer on the civil and parapublic markets, and Héli-Union, the leading French civil helicopter operator, celebrate today the inauguration of a new simulator for the Dauphin AS365 N3/N3+ developed and built in partnership with Thales. The simulator certified last February is operational at Héli-Union’s training center in Angoulême, in the Charente region of France.

 

“We are proud, thanks to this new collaboration, to accompany Héli-Union in their most demanding missions and to exploit completely the tremendous capacities of the Dauphin N3 in higher safety and efficiency conditions”, said Philippe Crespo, Eurocopter Vice-President for worldwide Training services and Simulation. “This simulator for the Dauphin N3 is also in line with Eurocopter training policy to offer to the customers the most adapted solution.”

 

“Thanks to the successful cooperation with Eurocopter and Thales, the new simulator which we are inaugurating will help us keep our pilots’ qualifications up-to-date in order to meet our customers’ needs as well as that of the market in terms of safety" said Héli-Union Chairman & CEO Jean-Christophe Schmitt

 

The new flight simulator is owned by Héli-Union Training Center. It has a double qualification: Full Flight Simulator (FFS) level B and Level 3 Flight Training Device. The objective is to progressively reach a 3000-hour yearly rate of training for Héli-Union and other civil and military customers “We particularly appreciate the renewed trust that Héli-Union has shown towards us and the collaborative work with Eurocopter on this new simulator”, said Jean-Jacques Guittard, Vice President Training & Simulation business at Thales. “Reality H, Thales’s state-of-the-art simulator, is based on the new generation of Thales products, designed to maximize training capacity and availability while offering greater ease of installation, operation and maintenance”.

 

The simulator will allow operators to perform several types of training, ranging from ab initio and recurrent training to specific programs covering failure procedures, instrument flight rules (IFR), offshore and rescue operations, night flight (night vision goggles), flights over mountainous regions and low altitude navigation.

 

Since the aircraft was launched in 1975, more than 1000 helicopters from the Dauphin range have been sold in 70 countries. Some 300 customers operate the Dauphin today, including the U.S. Coast Guards, the French Navy, the Brazilian Army and many offshore operators. The aircraft’s fantastic reliability, multi-purpose capability and continuously improved state-of-the-art technology make it an automatic choice for a wide range of civil, parapublic and military missions, including oil & gas operations, search & rescue (SAR) assignments, anti-submarine warfare, as well as troop and VIP/corporate passenger transport.

 

Around the world, Eurocopter’s 21 training centers provide a complete range of services for civilian and military pilots, technicians and aeronautics experts. Courses offered include ab-initio and recurrent training, type rating and mission training via a variety of flexible training solutions, including web-based training, Computer Aided Instruction (CAI), Virtual Cockpit Procedure Trainers (VCPT), Avionics Trainers (AVT), Flight Training Devices (FTD) and Full Flight Simulators (FFS). As part of its commitment to improve overall fleet safety, Eurocopter is deploying FFS all over the world in close proximity to customers to enhance the quantity, quality and cost-effectiveness of the training solutions available to them. Eurocopter will reach 20 FFS by the end of 2012.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 17:45

Patricia-Adam-source-Ouest-France.jpg

photo Ouest-France

 

19.06.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Lu dans notre édition de ce Brest ce matin, l'interview (par mon confrère Olivier Pauly) de Patricia Adam. La députée du Finistère réélue dimanche, dit clairement qu'elle brigue la présidence de la commission de la Défense. Un poste que brigue aussi le député-maire de Laval, Guillaume Garot, un proche de Ségolène Royal.

 

Continuerez-vous de siéger à la commission de la Défense ? 
C'est bizarre, c'est une question que l'on ne me pose qu'ici. Cela surprendrait beaucoup de monde à Paris si je faisais une telle demande. Je continuerai à regarder les questions liées aux affaires familiales, parce que j'y suis sensible et que les connais bien. Mais je siégerai à la commission de la Défense. D'ailleurs, je serai candidate à sa présidence. Je pense que j'en ai les qualités, et l'expérience nécessaire. Cela fait dix ans que j'y travaille et j'y assumais déjà la vice-présidence.


Quelles sont les grandes échéances pour une députée de la commission de la Défense ?
Nous ne votons pas beaucoup de textes, c'est vrai. Mais cette année, nous travaillerons sur la révision du Livre blanc de la défense, rédigé en 2008. Il fixera les grandes orientations et les objectifs financiers pour les trois années à venir. Et puis il y aura l'examen du budget, en octobre.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 12:20

Manurhin logo

 

19/06/12 bourse.challenges.fr (Finance plus)

 

Manurhin a signé deux contrats de fournitures de machines spéciales à l'occasion du salon Eurosatory : l'un avec le Mexique et le second avec la Turquie, pour un montant de 15 ME.

 

"Le succès de la gamme très complète et de la technologie de pointe proposées par Manurhin ne se dément pas", se félicite la société qui fait par ailleurs état de "multiples contacts", établis avec les nombreuses délégations étrangères présentes à Paris.

 

À l'occasion d'une manifestation réunissant ses clients, partenaires et principaux actionnaires (notamment Giat Industries/Nexter, également présent sur le salon), les dirigeants du Groupe Manurhin ont pu dévoiler le nouveau logo du Groupe ainsi que son nouveau site internet.

 

Dans une interview publiée ce matin par Boursier.com, Rémy Thannberger, Président du Directoire de la société revient, entre autre, sur le salon Eurosatory : "nous avons signé, lors des premiers jours du salon, deux contrats pour un montant de 15 Millions d'Euros, ce qui est extrêmement significatif pour notre groupe, puisque c'est exactement le montant de notre point mort annuel."

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 12:05

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18/06/2012 Armée de Terre

 

La 11e brigade parachutiste (11e BP) a participé à l’exercice Mojito, dans la région de Pamiers. Un exercice interarmées d’évacuation de ressortissants qui a regroupé près de 900 parachutistes.

Du 11 au 15 juin, la 11e brigade parachutiste a participé, dans le sud-ouest, près de Perpignan, à l’exercice Mojito. Près de 900 parachutistes, des hélicoptères du 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau, des avions de la Marine et le porte-avion Charles de Gaulle ont été mobilisés.

 

L’exercice est basé sur un scénario concret : une guerre civile fait rage au Liboustan, opposant les forces loyalistes à des rebelles soutenant la mise en place d’un nouveau régime. L’Etat-major de la 11e BP et le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) ont pour mission de reprendre une zone aéroportuaire des mains des forces loyalistes, d’assurer l’évacuation des ressortissants français, et d’établir une zone d’exclusion aérienne.

 

Largages de parachutistes, posés d’assaut, assaut héliporté des commandos parachutistes, regroupement et évacuation de ressortissants, ont rythmé cet exercice en terrain libre.

 

Organisé conjointement avec le groupe aéronaval, cet exercice a permis de travailler l’interopérabilité entre les unités des différentes armées.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 11:40

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18/06/2012 Armée de l'air

 

Du 21 mai au 1er juin 2012, une équipe d’une trentaine de commandos parachutistes de l’air (CPA n°20) s’est rendue, pour la deuxième fois cette année, à Calvi, en Corse, afin de participer à un entraînement commun avec le 2erégiment étranger de parachutistes (2e REP) de l’armée de terre.

 

Cet exercice conjoint, baptisé « Timimoun », a été l’occasion pour les deux unités de parachutistes de partager une nouvelle fois leurs savoir-faire. Ils ont ainsi pu mettre en œuvre un large panel de missions, telles que des techniques d’aérocordage, des sauts en automatique, des séances de tir, de l’appui aérien et un exercice d’assaut à la mer avec tir en final.

 

D’autres unités de l’armée de l’air ont également participé à cet exercice, comme l’escadron d’hélicoptère de la base aérienne 126 de Solenzara, l’escadron de transport 1/62 «Vercors» de la base aérienne 110 de Creil et l’escadron de chasse 2/4 «Lafayette» de la base aérienne 125 d’Istres.

 

Ces missions d’entraînement offrent une occasion d’éprouver une véritable collaboration des unités opérationnelles de l’armée de l’air et de l’armée de terre, côte à côte sur le terrain.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 11:27

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18/06/2012 lanouvellerepublique.fr

 

Barbas et Plailly, spécialisée dans les alliages d’aluminium, a participé à Eurosatory, le 1 er salon mondial de l’armement terrestre et de la sécurité.

 

L'armement ne représente que 15 % à 16 % de notre chiffre d'affaires (6,5M€), mais comme c'est un secteur porteur, c'est une proportion qu'on voudrait développer un peu » explique le directeur de la fonderie Barbas et Plailly, Michel Prampart. Paradoxalement, la fonderie est née du rapprochement de deux fonderies parisiennes spécialisées dans l'armement. Mais c'était avant guerre !

 

A Villepin, la semaine dernière, la fonderie montoirienne, était l'unique fonderie du salon. « Ici, on vient voir nos clients, et sur ce point, c'est plutôt réussi, mais on vient aussi pour se faire connaître, prendre des contacts ». Et des contacts, il y en a eu, mais c'est seulement après le salon qu'ils se concrétiseront ou non. Michel Prampart ne cache pas que « ce type de salon est aussi, parfois, l'occasion de renouer avec d'anciens clients qui découvrent nos nouveaux produits. »

 

Pour le patron de la fonderie, il y a une certitude économique : « Tant qu'on maîtrise les technologies de haut niveau, on aura notre place ! » Alors Barbas et Plailly travaille à l'innovation : « Nous sommes actuellement, avec le Centre technique des industries de la fonderie, sur des recherches concernant un alliage magnésium qui pourrait être industrialisé dans deux ou trois ans. » Et justement, l'industrie de l'armement est bien souvent en pointe de l'innovation, mais le nucléaire aussi. Michel Prampart le sait qui a déjà pour client, aussi bien de grands groupes d'armement (Renault Truck, Thalès, FN Herstal) que des grands noms du nucléaire (Areva) ou encore de l'électricité (Alstom). « Je ne suis pas très loin de la retraite, mais je sais que ce n'est pas pour aujourd'hui, mais pour l'avenir que nous devons travailler ». Le patron de l'entreprise de 60 salariés est serein pour la relève : « Je suis chef d'orchestre, et j'ai de bons solistes ! »

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 19:27

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Tourelle 40CTA Nexter (photo Guillaume Belan)

 

18.06.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

La guerre des tourelles aura bien lieu! Et les candidats affûtent leurs armes. Pour la première fois, les deux propositions de tourelles pour le prochain programme français de l’EBRC (Engin Blindé de Reconnaissance au Combat) qui doit venir remplacer les vieillissant AMX10RC, étaient visibles sur les stands de Nexter et celui de Panhard durant le salon Eurosatory qui a fermé ses portes vendredi. Pour l’instant une seule certitude, cette future tourelle doit s’articuler autours du canon de 40 mm de CTAI (JV Nexter et BAE System), le nouveau calibre sélectionné pour le programme anglais FRES et l’EBRC français.

 

Nexter dévoilait donc à Eurosatory pour la première fois sa solution, une tourelle deux-hommes, la 40CTA. La tourelle est 100% numérique (capable de gérer une défaillance ou panne d’un des systèmes). Lancée il y a 18 mois, la tourelle « made in France » a fait l’objet d’un contrat accordé par DGA de réduction de risque. Nexter fini de plancher sur sa 40CTA et la livrera à la DGA à la fin de l’année pour une période d’évaluation de 6 mois.

 

La 40CTA (Cased Telescoped Armament) est conçue autour d’une architecture vetronique ouverte et modulaire permettant une vision à 360 degrés (caméras TV, IR, thermique, avec des écran semi-HD). L’armement est constitué du canon de de 40 mm (portée 1500 mètres) ainsi que de deux pods missiles MMP (Missile Moyenne Portée, en développement). Munie de ces deux systèmes, la tourelle blindée (niveau 5 en frontale) permettra des missions proche de celles d’un char lourd. A savoir une haute puissance de feu (le novateur 40 mm offre des effets terminaux équivalent à ceux d’un 90 voir 105 mm) tandis que les missiles permettent de détruire des chars à des longues portées (4 km). Ce dernier missile MMP (MBDA) offre divers types de tirs : soit « tir et oubli » (permettant aux véhicule d’engager une cible et de quitter sa position sans devoir guider le missile); soit de le guider jusqu’à la cible (via une fibre optique). Le MMP pourra aussi engager des cibles au delà de la vue directe (TAVD), guidé par vidéo, ou sur position GPS. La tourelle Nexter dispose également d’une mitrailleuse 7.62 mm munie d’une visionnique qui sert en même temps de viseur numérique au chef de char (Sagem). Le dispositif de vision proche est lui réalisé par Optsys (filiale Nexter) et Bertin.

 

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Sphinx de Panhard (photo Guillaume Belan)

 

Non loin du stand Nexter, c’est sur le démonstrateur Sphinx 6X6 de Panhard que l’on pouvait voir ce que sera le concurrent de la tourelle Nexter. Panhard joue la carte franco-anglaise, et reprend celle développée par Lockheed Martin, également construite autours du 40 mm, et sélectionné par le MoD britannique pour ses programmes Warrior et Scout.

 

La tourelle de Nexter pèse 5,5 tonnes en ordre de combat tandis que la solution de Lockheed atteint les 6 tonnes, ayant fait le choix d’offrir de la place à l’intérieur. Un poids qui n’est pas un problème pour les britanniques, le véhicule Ascod (programme Scout FRES) pesant plus de 40 tonnes. L’EBRC lui devrait avoisiner les 25 tonnes. Panhard annonce avoir avec Lockheed adapté la tourelle pour un format plus léger, proche des 4 tonnes, probablement au prix d’un blindage moindre. Montée sur le Sphinx, l’engin et son armement ne pèserait que 16 tonnes. L’optronique et les viseurs sont fournis par Thales. Intégrant elle aussi le MMP, Panhard annonce avoir un contenu à 50% français.

 

Panhard étant en train de passer sous le giron de Renault Trucks Défense (les dernières rumeurs évoquent une annonce d’ici quelques semaines), c’est une compétition entre les deux grands industriels du terrestre auquel on devrait assister, qui collaborent par ailleurs sur le VBMR!

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 16:30

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18/06/2012 lanouvellerepublique.fr

 

La société Art Tech (24 salariés), à Vineuil, a également participé, au salon Eurosatory. Comme d'habitude… « On ne manque pas ce salon, pas plus que celui du Bourget, parce que c'est à la longue que l'on s'inscrit dans le paysage de la défense et de l'industrie de la défense », explique Anibal Da Silva, le patron de l'entreprise.

 

Art Tech est spécialisée dans l'usinage et le façonnage de pièces en petite série. « On fait 22 % de notre chiffre d'affaires (2 M€) avec l'aéronautique, civile et militaire, mais rien dans l'armement… À notre connaissance, car nos clients peuvent tout à fait intégrer nos pièces dans des ensembles destinés à des sociétés d'armement ! »

 

« En 2008-2009, on a connu la crise, on a perdu de l'argent, les bénéfices passant de 15 % à 5 %, et on sait très bien que ce qui est perdu ne se récupérera pas après la crise ! » Pour ce chef d'entreprise, comme pour beaucoup d'autres, « depuis février, les affaires se resserrent… » Raison de plus pour ne pas fléchir dans l'effort : « On revient toujours parce qu'ici, comme au Bourget, on ne trouve pas LE client, mais toujours au moins un client nouveau. » Avec l'habitude, Anibal Da Silva sait aussi que, bizarrement, « c'est sur ce type de salon spécialisé qu'on découvre des entreprises voisines, géographiquement, avec qui on peut faire des affaires ! »

 

Mais le patron d'Art Tech aimerait bien aussi trouver de nouveaux clients allemands, « parce que non seulement ils paient, mais ce sont eux qui réclament les factures ! »

 

Paul, 20 ans, en bac Pro (vente) au lycée de La Providence, à Blois, est en stage chez Art Tech : « J'ai découvert ici ce monde l'industrie de l'armement et j'ai trouvé cela très intéressant ! » Il a bien compris que « les pièces que l'on présente ici peuvent être des opportunités d'affaires. » Mais, cela, on ne le sait qu'après le salon, quand les visiteurs reprennent contact.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 13:23

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18/06/2012 Enerzine.com

 

A l'occasion du Salon de l'armement Eurosatory 2012, le général Bertrand Ract Madoux, chef d'état-major de l'armée de Terre a remis le 39ème prix de l'IGA Chanson aux équipes de Sagem (groupe Safran), du CEA Liten et de BIC pour leurs travaux conduits au titre d'un contrat d'études amont de la DGA portant sur une pile à combustible pour le programme FELIN [1].

 

Développée par les trois partenaires, cette source d'énergie se présente comme une solution de remplacement des batteries Lithium-ion de FELIN, allégeant ainsi la charge portée par le combattant. Cette technologie fournit une énergie spécifique massique de l'ordre de 300 Wh/kg, soit une amélioration d'un facteur 3 par rapport aux batteries actuelles.

 

Le CEA Liten apporte ses compétences en matière de piles à combustible et la société BIC, son expertise dans le domaine du stockage d'énergie miniaturisé grand public et de production de biens de consommation en grande série.

 

Maître d'œuvre du programme FELIN, Sagem contribue à ce projet en tant qu'architecte de la composante énergie du système, en particulier du circuit électronique de pilotage et de gestion de la nouvelle pile à combustible.

 

Cette percée technologique permet de répondre au défi que représente l'énergie pour l'infanterie, désormais largement dotée d'équipements électroniques. Le système combattant FELIN répond déjà à cet enjeu avec une architecture à source unique d'énergie et une gestion optimisée de la chaîne énergétique, favorisant ainsi l'intégration de cette solution.

 

Cette pile à combustible fait appel à la technologie PEM [2]. Elle est alimentée par de l'hydrogène gazeux, produit à partir de borohydrure de sodium et d'eau dans une cartouche de 120 Wh pour 300 g. Elle peut être rapidement remplacée une fois épuisée, une batterie tampon assurant la continuité électrique.

 

D'un coût modique, le borohydrure de sodium présente des avantages significatifs par rapport au méthanol utilisé aujourd'hui, en termes de logistique, de sécurité et de respect de l'environnement. L'intérêt de la pile s'accroît avec l'augmentation de la durée d'autonomie requise, car seules les cartouches sont à emporter. Plusieurs prototypes ont été testés avec succès, y compris sur le terrain, pour fournir une puissance moyenne de 12 watts, correspondant au fonctionnement de FELIN.

 


 

Cette nouvelle technologie peut par ailleurs répondre aux besoins des équipements optroniques portables, des postes radios, de mini robots, de drones ou de capteurs déposés, et contribuer à l'émergence d'une nouvelle filière industrielle duale.

 

 [1]Fantassins à Equipements et Liaisons Intégrés. Le programme FELIN, couduit sous la maîtrise d'œuvre de Sagem prévoit l'équipement de 22 600 systèmes pour l'armée française. En service dans l'Armé de terre depuis septembre 2010, FELIN est déployé en Afghanistan depuis décembre 2011. A ce jour, plus de 7000 systèmes FELIN sont opérationnels dans l'armée de Terre française.

[2] Proton Exchange Membrane.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 11:45

IT180-mini-UAV.jpg

 

Jun 18, 2012 ASDNews: Source INFOTRON

 

After a consultation to respond to an operational emergency, a tender has been won by INFOTRON and TOSA, and several systems have been ordered by the French defense procurement agency (DGA) for the French Army. These systems provide advanced observation and detection capabilities for the Engineer Units, particularly in the fight against Improvised Explosive Devices (IEDs).

 

The French defense procurement agency (DGA) selected the INFOTRON IT180 UAV to equip the Engineer Units, after a call for tender with very selective specifications. First systems will be delivered starting from summer 2012. This is one of the first military contracts of reference for the young SME located near Paris, which has developed this mini-helicopter UAV with counter-rotating rotors since 2005.

 

The DROGEN system (DROne for enGiNeering) is based on the IT180 vertical take-off mini-drone, which is already being used for lots of civil missions (diagnostics of engineering structures, monitoring forest fires, orthophotography, aeromagnetic maps, etc).

 

Each DROGEN system is composed of two vectors equipped with dual optical gyro-stabilized cameras and a ground control station developed in partnership with Thales Optronique (TOSA). The system has a range of more than 3 km and an endurance of 30 minutes. The quick battery exchange procedure (<2 minutes) allows running multiple consecutive missions.

 

Its robustness, quick set-up, detection capabilities by day or night and stealthiness were decisive factors in the DGA teams’ choice of this system.

 

Several countries have already chosen the military version of this system for reconnaissance and observation missions, particularly in the fight against drug trafficking or counter-terrorism. “This new commercial success reinforces INFOTRON’s position in the growing market of military mini-drones. This reference gives us stronger credibility for addressing lots of export opportunities,” says Francis Duruflé, INFOTRON’s Marketing and Sales Director.

 

“Thanks to its intrinsic stability due to its counter-rotating rotors, it is the only product in its category able to carry such high-performance detection systems in severe environmental conditions. It is a unique product in its category – a real Jeep® of the air that took more than four years of R&D with several patents being filed,” adds Christian Brunel, INFOTRON’s Chief Technical Officer.

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