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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 07:00

Un soldat du 1er RI, équipés du système FÉLIN sur le ch

 

14.06.2012 Armée de terre

 

Face à la diversité de leurs missions, les forces terrestres doivent être capables de combattre dans tous types de milieux. Aussi bien sur terre que dans les airs, dans l’eau ou sur les montagnes.

Le combattant FELIN
Les soldats du 1erRI, équipés du système FELIN, s’exercent au tir sur le champ de tir de leur FOB (base opérationnelle avancée), en Surobi, en Afghanistan. (Crédits : ADC G. Gesquière/SIRPA Terre)

Le système d’armes FELIN (fantassin à équipements et liaisons intégrés) améliore l’équipement du combattant débarqué.

Objectif : rendre les soldats plus efficaces et moins vulnérables.

Les évolutions se sont portées sur 5 capacités principales : l’armement, la protection, la communication, l’autonomie et la mobilité.

En particulier : le système de tir déporté du FAMAS permet au combattant de détecter et de viser un ennemi en toute sécurité. Sur l’arme se trouve aussi une interface homme-machine, qui permet au soldat de commander le reste des fonctions de son équipement FELIN.

Du côté des moyens de communications aussi, il y a du changement : le bandeau communicant individuel permet une liaison radio par ostéophonie (transmission des sons par vibration des os du crâne), ce qui permet aux soldats de communiquer de manière très discrète.

Le parachutiste

Compatible avec le système FELIN, l'ensemble de parachutage du combattant (EPC) est un parachute moderne et adapté au largage de masse, de jour comme de nuit, en opération. Il permet de mettre à terre des fantassins plus lourdement équipés (un parachutiste de 90 kg emportant une charge tactique de 50 kg), à une hauteur de largage plus réduite (de 80 à 200 m), et limite au maximum les risques de « percuter la planète ». Très efficace, il répond ainsi aux nouveaux besoin de l'armée de Terre.

Le plongeur de combat

Le FROGS (full range oxygen gas system) est utilisé lors de missions d’infiltration. La totalité de l’air expiré par les poumons est récupéré et recyclé en oxygène. Le CO2 rejetté est recyclé grâce à une cartouche de chaux. Le combattant ne fait pas de bulles dans l’eau et passe ainsi inaperçu. Construit en matériaux composites et plastiques, l’appareil n’est pas magnétique et ne déclenche pas les mines.

Le lieutenant Nadège Huart, chef du détachement des plongeurs de combat du 19erégiment du génie, décrit son équipement :

« En ambiance tactique, les plongeurs portent plus de 30 kilos de matériel. On commence par s’équiper d’un gilet qui permet d’être lesté. Le FROGS, recouvert par un filet de camouflage, vient se positionner ensuite, sur le ventre ou le dos. Accrochés à la veste, se trouvent une petite bouteille d’air, un tuba, une petite lampe, un profondimètre et une lampe à éclat pour se signaler. Au niveau de l’armement, nous avons un poignard sur la jambe, un pistolet automatique (PA) et un Famas dans le dos. Nous portons aussi un sac imperméable où se trouve un treillis de rechange et des kits de survie. Nous nageons palmes aux pieds. »

Le combattant des montagnes

Pour le militaire évoluant en montagne, le concept du « multi-couches » est adopté : le soldat choisit les composantes de sa tenue en fonction de sa mission et des conditions rencontrées.

Il existe 4 niveaux d’effets vestimentaires :

  • le sous-vêtement technique « respirant », qui permet d’évacuer au mieux la transpiration lors de l’effort physique.
  • la couche « thermique », destinée à lutter efficacement contre le froid, notamment lors de phases statiques.
  • la couche de combat : un treillis léger et résistant, qui permet de transporter le petit matériel nécessaire.
  • et la couche « intempérie », qui protège contre le vent, la pluie ou la neige.

La tenue montagne sera déclinée en 2 coloris : la tenue montagne été (camouflage Centre Europe), et la tenue montagne hiver, destinée aux zones enneigées.

Cette tenue commencera à arriver dans les régiments de montagne dès fin 2012.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 10:33

attacs.jpg

 

12.06.2012 par  Guillaume Belan (FOB)

 

La simulation et l’environnement virtuel sont un des thèmes phares du salon Eurosatory 2012. Facteurs d’économie (à munition virtuelle, prix virtuel!) et de bonne préparation des forces, les solutions fleurissent cette année sur les stands des industriels. Et c’est assez naturellement que le constructeur européen de missiles MBDA propose une solution adaptée à ses produits. Baptisé ATTACS (Advanced Tactical Training Architecture for Combat System), cet outil de simulation est destiné à l’entraînement tactique des forces.

 

Développé en coopération avec la DGA (Direction Générale de l’Armement) et l’Armée de Terre française dont la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre), ATTACS est donc une plateforme de simulation, destinée à instruire et à entrainer les forces terrestres au déploiement et à la conduite des feux (Milan, Eryx… et demain MMP : missile moyenne portée), dans un environnement synthétique réaliste. Le projet prend place dans le programme d’ensemble de transformation de l’armée de terre Scorpion.

 

eryx.jpg

 

Selon le communiqué de l’industriel européen, les unités, allant de l’équipe de combat à la compagnie, ont la capacité d’évoluer sur des représentations de terrains imaginés ou réels représentant des zones d’engagement. Et ATTACS reproduit fidèlement l’environnement (emploi et effets des armes) et offre un moyen d’évaluation des dispositifs et de la coordination des feux.

 

Simple d’utilisation, le système d’exploitation de type « plug and play » permet par ailleurs de pouvoir le déployer sur le terrain en opérations et de l’utiliser au plus proche de l’action.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 10:25

vab-antirpg.jpg

 

11.06.2012 par  Guillaume Belan (FOB)

 

Le VAB demeure en Afghanistan le principal véhicule utilisé par les français, dont la dernière version « Ultima » est déployée pour assurer la sécurité des forces et des convois logistiques au moment du délicat retrait français.

 

Une des plus dangereuse menaces pour les  unités terrestres demeure la prolifération des lance-roquettes RPG. Dans le cadre des « urgences opérationnelles », lancées par la Direction générale de l’armement (DGA), Renault Trucks Defense a intégré une protection RPG pour protéger les Véhicule de l’Avant Blindé (VAB) contre les charges creuses des lance-roquettes antichar.

 

En moins de 10 mois les premiers kits ont été livrés à l’armée de terre. La solution retenue, développée par Amefo, combine, selon le communiqué de RTD « à la fois le meilleur niveau de protection de l’équipage et la meilleure intégration sur le véhicule (accès aux trappes d’entrée, accès aux matériels fixés sur les flancs, etc.), sans pour autant réduire la mobilité (contrainte réduite sur le gabarit, poids, etc.). Chaque solution a été testée avec des tirs réels et le système proposé par Amefo et intégré par RTD offre un niveau de protection optimale à l’équipage. »

 

Cette « urgence ops » comprend également des aménagements complémentaires pour améliorer la sécurité de l’équipage : les passagers de ces VAB sont ainsi équipés de sièges anti-mines réalisés par Nexter et des plaques de blindage ont été rapportées pour protéger les tireurs situés à l’arrière.

 

400 VAB engagés en opération sont concernés par ces mesures d’urgence.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 10:13

minirogen-2.jpg

 

11/06/2012 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente à Eurosatory le robot terrestre MINIROGEN (Mini robot pour le génie), destiné aux équipes du génie de l’armée de terre pour l’ouverture d’itinéraires susceptibles d’être piégés.

 

Les dix premiers robots viennent d’être livrés, sur un total de trente exemplaires commandés en urgence opérations fin décembre 2011 par la DGA auprès de la société française ECA Robotics.

 

MINIROGEN vise à sécuriser les opérations des sapeurs à la recherche d’éventuels engins explosifs improvisés. Piloté à distance, ce petit robot terrestre permet de protéger l’opérateur de la menace pendant les phases d’inspection des objets suspects ou des caches potentielles. Sa faible masse (environ 6 kg) et ses dimensions réduites permettent à MINIROGEN d’inspecter des endroits difficilement accessibles, tels des buses d’évacuation d’eau ou le dessous d’un véhicule.

 

La DGA investit depuis plusieurs années dans le domaine de la robotique  accompagnant ainsi le développement industriel de technologies adaptées. Elle dispose aujourd’hui à travers le centre DGA techniques terrestres, implanté à Bourges, des spécialistes aptes à spécifier et qualifier ce type d'équipement.

 

Le robot MINIROGEN est en démonstration sur l’espace institutionnel Défense, stand F396, pendant Eurosatory 2012.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:58

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14 juin 2012 Par  Hassan Meddah – USINE NOUVELLE

 

Philippe Petitcolin, président de la filiale du groupe Safran, a précisé que si le succès commercial n’était pas au rendez-vous d’ici à un an, Sagem pourrait sortir du marché des drones et abandonner le développement de son dernier appareil, le Patroller.

 

Lors des guerres, les drones s'avèrent d'une aide précieuse mais paradoxalement, il se vend peu de ces machines sans pilote. Pour preuve, les constructeurs même les plus expérimentés, subissent de plein fouet la mévente de leurs solutions. Sagem (1,2 milliards d'euros de chiffre d’affaires pour environ 7000 salariés), qui développe essentiellement sur fonds propres le Patroller, un nouveau drone en présentation au salon de la defense Eurosatory, traverse une passe délicate. "Si dans les 12 mois qui viennent, nous ne sommes pas capables de remporter un nouveau marché, il faudra vraiment se poser la question pour savoir si l'on reste ou pas", reconnaît Philippe Petitcolin, le patron de Sagem.

 

Plus que la concurrence, Sagem est victime de la baisse des budgets de défense. Les armées reconnaissent l'intérêt de ses solutions mais n'ont pas les crédits pour s'équiper. Or Safran est l'un des constructeurs de drones tactiques le plus expérimenté dans le domaine. Son précédent drone, le Sperwer a été vendu à environ 120 unités auprès de six états dans le début des années 2000 : la France, les Pays-Bas, le Canada, la Suède, le Danemark et la Grèce. Un chiffre significatif pour ce genre d'équipements. Les trois premiers l'ont exploité ou l'exploitent encore en Afghanistan.

 

Patroller


Sagem mise donc ces derniers espoirs sur le Patroller, un drone plus grand, capable de voler plus longtemps et d'embarquer encore plus de charges électroniques. "C'est une drone que nous proposons à plusieurs clients potentiels. Si on décroche un succès d'ici les douze prochains mois, on sera ravi. Dans le cas contraire, on ne pourra continuer éternellement à proposer des produits que le marché ne veut pas", explique Philippe Petitcolin.

 

En cas d'échec, Sagem sera contraint d'abandonner son modèle ambitieux de développer de A à Z ses drones alors que ses concurrents comme Dassault Aviation et EADS s'appuient sur la cellule de partenaires étrangers, comme l'israélien IAI. Sagem se concentrerait alors sur ce qui fait sa force: la chaine image du drone, c'est à dire l'ensemble des équipements électroniques et optiques qui permettent la prise d'image, son traitement et son analyse. Avec la baisse des budgets des armées, l'heure des choix a sonné pour les industriels de la défense.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:58

millicam_a_la_une.jpg

 

12/06/2012 Economie et technologie

 

Millicam permet de détecter une présence humaine à travers un mur ou de visualiser des objets à travers différents matériaux.

 

La particularité de ce système d’imagerie réside dans sa totale passivité : n’émettant aucun rayonnement, il est indétectable et totalement inoffensif. Millicam est développé par la PME française MC2 Technologies selon une technologie novatrice brevetée basée sur l’utilisation d’hyperfréquences. La direction générale de l’armement (DGA) soutient cette innovation à travers le dispositif RAPID*.

 

Millicam peut faire des images à courte et moyenne distance (entre un et dix mètres), à l’intérieur comme à l’extérieur, de jour comme de nuit. De dimensions modestes, il est particulièrement mobile, donc facilement et rapidement déployable.

 

Les applications potentielles du système Millicam sont nombreuses, tant dans le domaine militaire que civil. Parfaitement adapté pour détecter des armes ou des engins explosifs improvisés au passage d’un point de contrôle, il pourrait également être employé dans les ports ou aéroports pour la sécurisation des opérations d’’embarquement ou de débarquement de passagers. Millicam pourrait aussi aider à sécuriser et surveiller des lieux publics, inspecter le contenu de colis suspects, protéger des personnes en milieu urbain pendant une prise d’otages, etc.

 

* RAPID (régime d'appui pour l'innovation duale), doté d’une enveloppe annuelle de 40 M€, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique des PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire), présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

Millicam est en démonstration sur l’espace institutionnel Défense, stand F396, pendant Eurosatory 2012.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:34

le-premier-systeme-de-pose-rapide-de-travures-sprat.jpg

Le premier système de pose rapide de travures SPRAT

 

12/06/2012 DGA Actualité

 

La direction générale de l’armement (DGA) vient de livrer en mai 2012 le cinquième système de pose rapide de travures (SPRAT) au 13e régiment du génie (Le Valdahon).

 

Le SPRAT permet d’installer en quelques minutes un pont pour faire franchir à tout véhicule militaire à roues ou chenillé - y compris le char Leclerc - des coupures de terrain (fossés, rivières, etc.) mesurant jusqu’à 25 mètres de large.

 

Le système SPRAT possède des performances opérationnelles uniques au monde du fait de sa modularité (adaptation de la longueur de la travure à la largeur de la coupure), de sa rapidité de mise en œuvre (pose d’un pont long en moins de 10 minutes), de sa mobilité routière et tout terrain (pentes à 60 %) et de l’excellente protection aux agressions du champ de bataille apportée à l’équipage, y compris pendant les manœuvres de pose et de reprise du pont.

 

La DGA a commandé fin 2003 à la société CNIM (Constructions Industrielles de la Méditerranée) dix SPRAT qui seront livrés à l’armée de Terre d’ici 2013.

 

Le SPRAT se compose de deux véhicules :

 

- un « ponteur », véhicule à 5 essieux (10x10), doté de deux travures de 14 m qu’il peut mettre en œuvre successivement pour couvrir deux brèches de 13 m chacune, ou après assemblage pour former un pont autorisant un franchissement d’une largeur de 25 m ;

 

- un semi-remorque comportant un tracteur à 3 essieux (6x6) et une remorque adaptée pour le transport de deux travures supplémentaires permettant de recompléter le ponteur.

 

Les manœuvres de pose et de reprise du pont sont effectuées sous protection par 2 opérateurs à partir de la cabine blindée du ponteur.

 

Pour la formation et l’entrainement, la DGA a également livré un simulateur de conduite du ponteur et de mise en place et retrait d’un pont.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:31

le vbci credit dga com

 

12.06.2012 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) livre en juin 2012 le 400e véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) à l’armée de terre.

 

Produit par le groupement d’entreprises constitué par les sociétés Nexter Systems et Renault Trucks Defense, le VBCI a été commandé par la DGA à 630 exemplaires. Le VBCI est utilisé avec succès par l’armée française en Afghanistan, où il a confirmé sa pleine capacité opérationnelle en combat réel, en particulier sa haute mobilité, sa puissance et précision de feu élevée, son excellent niveau de protection et son évolutivité qui lui permet de s’adapter constamment à la menace, ainsi qu’au Liban

 

Le premier VBCI est sorti d’usine en 2008, les derniers exemplaires seront livrés par la DGA à l’armée de Terre en 2015. Le VBCI est assemblé sur le site industriel Nexter de Roanne (Loire), à raison d’une centaine d’exemplaires par an. Le programme VBCI représente au total plus de 8 millions d’heures de travail pour Nexter Systems, Renault Trucks Defense et leurs sous-traitants. 


Le VBCI est un blindé tout-terrain à 8 roues motrices ; il existe en version poste de commandement (VPC) et en version de combat d’infanterie (VCI). La version VCI, commandée à 520 exemplaires, est équipée d'une tourelle de 25 mm et permet l'emport de onze soldats. Véhicule d’environ 30 tonnes à pleine charge, le VBCI atteint une vitesse de pointe de 100 km/h. Il sera aérotransportable dans l’avion de transport A400M. Véritable « base vie » pour le fantassin, le VBCI offre un haut niveau de protection, dont un système de filtration NBC. Il est équipé d’un blindage résistant aux tirs de moyen calibre et aux éclats d’obus. Il offre également une haute protection contre les mines et les engins explosifs improvisés.

 

> Lire le webdocumentaire sur le VBCI


Le VBCI est en démonstration sur l’espace institutionnel Défense, stand F396, pendant Eurosatory 2012.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:23

felin-1er-ri-photo-Armee-de-Terre.jpg

La DGA a réceptionné début mai 2012 le 7 143e système Félin

 

12/06/2012 DGA/Com - Actualité

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné début mai 2012 le 7 143e système Félin (fantassin à équipements et liaisons intégrés), permettant l’équipement d’un septième régiment d’infanterie de l’armée de terre. La DGA a commandé au total 22 588 Félin.

 

La réalisation du programme Félin repose sur un réseau d’entreprises françaises et européennes de haute technicité. Outre le maître d’œuvre Sagem (groupe Safran), quelques 25 sous-traitants européens de premier rang sont concernés par le programme Félin, parmi lesquels les sociétés françaises Nexter, Thales, Renault Trucks Defense, Elno, MSA Gallet... Les systèmes Félin sont assemblés sur les sites Sagem de Poitiers et Fougères.

 

Chaque année, jusqu’en 2015, quatre nouveaux régiments seront dotés de Félin. Félin améliore notablement les fonctions de protection, d’observation, de communication, d’emploi des armes, de mobilité et de soutien des combattants au contact direct de l’adversaire. Les équipements comprennent gilet de protection, tenue de combat, tenue de protection NBC, lunettes de tirs jour/nuit, équipements d’observation et de vision jour/nuit, systèmes de communication et d’information, armes individuelles ou collectives.

 

Félin apporte un saut qualitatif en termes d’efficacité opérationnelle et de protection des combattants confirmé par les premières utilisations sur les théâtres d’opération., Le système de visée des armes, complètement réétudié, facilite la neutralisation des adversaires de jour comme de nuit : la portée des tirs du Famas est améliorée de 70% de jour (500 m au lieu de 300) et de 160% de nuit (400 m au lieu de 150) ! Félin améliore aussi grandement la manœuvre et le combat de nuit par des capacités d'observation et de géolocalisation accrues. Enfin, le système d’information de Félin facilite l'intégration des groupes de combat dans la chaîne de commandement numérisée qui permet désormais de relier tous les échelons, de l’officier général commandant l’opération au soldat sur le terrain. Il confère au soldat une véritable capacité de combat en réseau.

 

Le Félin est en démonstration sur l’espace institutionnel Défense, stand F396, pendant Eurosatory 2012.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:21
Un millier de petits véhicules protégés en service

12/06/2012 DGA Actualité

 

La direction générale de l’armement (DGA) a livré début juin 2012 son 993e petit véhicule protégé (PVP) à l’armée de Terre. 1 133 PVP avaient été commandés à la société Panhard General Defense.

 

Le PVP est un véhicule 4x4 moderne, équipant les cellules de commandement des unités d’artillerie et de génie, ainsi que certaines unités spécifiques de l’infanterie parachutiste et alpine, de la circulation et du renseignement. Aérotransportable, blindé et très mobile, il peut transporter jusqu’à 4 passagers. Il dispose d’une mitrailleuse de 7,62mm qui, pour certains emplois, est installée sur un tourelleau téléopéré de l’intérieur du véhicule. Le PVP a été déployé en Géorgie, au Liban et en Afghanistan.

 

Les PVP sont produits sur les 2 sites industriels de Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et Saint-Germain-Laval (Loire). Le programme PVP représente environ un million d’heures de travail pour Panhard et ses sous-traitants.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:11

le-vbci-en-vallee-de-tagab-10 photo MinDef FR

 

13.06.2012 ASP A-C. Marel et I. de Broglie - Armée de Terre

 

Sur les théâtres d’opération, les troupes sont transportées au plus près des conflits. Les véhicules doivent être résistants, blindés, mobiles et capables de fournir un appui feu sur ordre. Différents véhicules, qui excellent chacun dans leur domaine, permettent aux soldats de se déplacer en toute sécurité.

Le VAB Ultima : véhicule de l’avant blindé

« Beaucoup de modifications ont été effectuées sur le VAB, afin de l’adapter à son temps et à l’Afghanistan », explique le lieutenant-colonel Yver, officier programme de la section technique de l'armée de Terre (STAT). « Le VAB Ultima est l’ultime évolution d’un engin ancien, mais néanmoins encore bien vivant, qui permettra d’assurer la transition avec le véhicule blindé multi-rôle (VBMR). »

 

Equipée d’un tourelleau télé-opéré (TOP) et de supports arrière pour Minimi, cette dernière version du VAB est également bien mieux protégé contre les mines et les engins explosifs improvisés (EEI), grâce à un bouclier ventral et à des sièges anti-mines. Un faux plancher à l’avant et des repose-pieds à l’arrière protègent les occupants de l’onde de choc.

 

Différents kits peuvent être ajoutés, en fonction des besoins, comme le système de localisation acoustique des tireurs embusqués (SLATE), qui permet de détecter les départs de coups et d’orienter le tourelleau vers l’agresseur. Pour une question de poids, il faut faire des choix et renoncer à certains équipements.

 

Le VAB Ultima (format pdf, 5 MB).

Le VHM : véhicule à haute mobilité

Le VHM permet aux forces de remplir leurs missions en terrain difficile.

 

Grâce à son articulation en deux modules montés sur chenilles souples, cet engin de transport de troupes est capable d’une très haute mobilité quel que soit le terrain. Il est ainsi capable de franchir des coupures sèches de 1,5 m, ou des obstacles verticaux de 60 cm. Armé d’une mitrailleuse 12,7 ou 7,62 mm, il peut également être équipé de dispositifs spécifiques tels que des lames de déneigement, des outils de damage ou un treuil. Il existe en trois versions : commandement, rang ou logistique.

 

VEHICULE HAUTE MOBILITE-vhm (format pdf, 7 MB).

Le VBCI : véhicule blindé de combat d’infanterie
Fantassins du GTIA Bison en protection d’un groupe d’ouverture d’itinéraire, lors de l’opération Bison scrum, dans le sud de Tagab, en Afghanistan. (Crédits : ADC J-R. Drahi / SIRPA Terre)

Le VBCI transporte deux hommes à l’avant et un groupe de combat de 9 hommes équipés du système FELIN (fantassin à équipements et liaisons intégrés) à l’arrière. Il permet un débarquement des troupes au plus près de l’objectif et peut ensuite fournir un appui feu grâce à sa tourelle, munie d’un canon de 25 mm. De jour comme de nuit, sous une menace d’artillerie ou de NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique), le VBCI assure la sécurité du personnel embarqué. Avec ses huit roues motrices, il est capable de circuler sur la plupart des terrains, sans danger. À bord, le chef de groupe communique grâce au système terminal (SITEL).

 

Projeté sur le théâtre afghan, le VBCI a subi quelques modifications. Il est maintenant muni de filets anti-RPG et de boucliers supplémentaires. Ses capacités de tir sont augmentées par une 12,7 à l’arrière. Avec l’arrivée de Scorpion, de nouvelles modifications sont encore à prévoir…

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:08

AMX 10 RC BG Picardie en position de tir photo H Laurent A

 

13.06.2012 Armée de Terre

 

Précision extrême, puissance de feu, mobilité, les équipements d’attaque de l’armée de Terre combinent les capacités indispensables à une frappe efficace et rapide.

Le TIGRE
Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre avant sa réception par le 5e RHC. (Crédits : ADC J-Ch. Thorel)

Le lieutenant-colonel Vincent, officier programme à la STAT, est formel : « Le TIGRE dans sa version appui protection (HAP) a fait ses preuves : plus de 3 000 heures de vol en Afghanistan depuis 2009, et plus de 250 heures sur l’opération Harmattan. Il combine rapidité, furtivité, précision, avec une capacité feu de 68 roquettes de 68 mm, de 4 missiles air-air, et d’un canon de 30 mm. »

 

L’année 2012 est encore un gros rendez-vous pour le Tigre, avec l’arrivée prévue de sa version appui-destruction (HAD). « La force de frappe est encore augmentée avec l’ajout d’un missile air-sol guidé laser Hellfire II. »

 

Ici encore, la sécurité de l’équipage est une priorité : des sièges blindés et des protections balistiques de plancher et latérales, un lance-leurres ou encore une signature radar diminuée par grâce à l’utilisation de matériaux composites protègent le pilote et le chef de bord.

 

Actuellement en évaluation technico-opérationnelle, la livraison de ce produit issu d’une étroite collaboration franco-espagnole est prévue pour la fin de l’année 2012.

 

L’AMX 10 RCR

L’AMX 10 RC rénové est un engin blindé capable d’affronter les véhicules de reconnaissance adverses, les véhicules de combat de l’infanterie, voire certains chars légers. Il peut arrêter momentanément une unité de chars moyens.

 

« La grande particularité de l’AMX 10 RCR est qu’il reste très mobile du fait de ses roues, et combine donc puissance de feu et mobilité,» souligne le maréchal des logis chef Jean-Guy Viennet, sous-officier adjoint au 2e escadron du 3e régiment de hussards (3e RH). 

 

Son système de conduite de tir extrêmement perfectionné permet d’engager de jour comme de nuit des objectifs arrêtés ou en mouvement. 


L’évolution des missions et des menaces rencontrées a conduit à apporter des améliorations, notamment dans le renfort du blindage. « C’est un très bon engin, qui satisfait totalement aux besoins opérationnels, en attendant l’EBRC qui pourra intégrer entièrement tous les équipements les plus modernes », conclu le sergent-chef.

 

L'AMX 10 RCR - Revalorisé (format pdf, 4 MB).

Le CAESAR : Camion équipé d’un système d’artillerie

Le Caesar est arrivé en Afghanistan en août 2009. Moins de 12 mois plus tard, le CAESAR est devenu l’armement principal des régiments d’artillerie des brigades multi rôles et d’engagement d’urgence.

 

Une véritable « révolution culturelle pour les artilleurs », s’enthousiasme le colonel Chalmin, officier programme à la section technique de l’armée de Terre (STAT). « Sa souplesse d’emploi, sa mobilité et sa facilité de mise en œuvre sont incroyables. L’adhésion est pleine et entière dans les régiments d’artillerie. »

 

Sa vitesse d’exécution permet d’éviter les tirs de contre-batterie adverses : 1 min 40 après l’ouverture du feu, le Caesar a déjà tiré 6 obus et quitté sa position. L’allonge et la précision des tirs sont également accrues, grâce à un tube plus long (8 m), et au repointage automatique de la cible une fois le coup tiré. « Une vraie prouesse technologique », conclut le colonel.

 

Infographie du CAESAR (format pdf, 4 MB)

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 09:06

caracal-PA-CDG-missions-csar.jpg

 

Le Caracal et ses deux équipages embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle de la marine pour réaliser des missions de CSAR

 

14/06/2012 Armée de l'air

 

Du 11 au 15 juin 2012, l’armée de l’air participe à l’exercice «Mojito», dans la région de Perpignan, dans le cadre d’un entraînement interarmées avec la marine nationale et l’armée de terre.

 

Organisé tous les ans dans la zone méditerranéenne, «Mojito», du nom du célèbre cocktail à base de menthe et de rhum, vise principalement à entraîner les participants à la mission de recherche et de sauvetage au combat (CSAR-Combat Search and Rescue).

 

Dans cet objectif, un Caracal et un Puma de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 «Pyrénées», implanté sur la base aérienne 120 de Cazaux, ont été sollicités. Les aéronefs et leurs trois équipages, composés de pilotes, mécaniciens navigants et sauveteurs plongeurs, ainsi que des mécaniciens au sol, ont embarqué à bord du porte-avions Charles De Gaulle. Le contrat opérationnel qui lie l’armée de l’air à la marine exige la capacité de déployer un plot CSAR au départ d’un bâtiment de la marine. «Mojito» permet ainsi aux aviateurs du «Pyrénées» d’entretenir régulièrement cette compétence.

 

puma escadron helicopteres 1-67 pyrenees exercice interarme

Un Puma de l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées a participé à l'exercice interarmées Mojito

 

Outre les effectifs et les aéronefs du 1/67, deux Mirage 2000 C de l’escadron de chasse 2/5 «Île de France» d’Orange feront une apparition pour simuler une attaque sur les hélicoptères, tandis qu’un un C135FR de la base aérienne 125 d’Istres assure le ravitaillement en vol.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 08:06

hercule-est-le-premier-exosquelette-europeen

 

13 juin 2012 Par Hassan Meddah – USINE NOUVELLE

 

La PME spécialiste de la mécatronique  rb3d et le CEA List ont conçu un exosquelette qui permet de porter jusqu'à 40 kg de charges sans efforts. Ils ont misés sur des actionneurs électriques alors que les systèmes américains sont hydrauliques.

 

C'est l'une des démonstrations les plus bluffantes du salon Eurosatory dédié aux équipements et technologies militaires. Sur le stand de la DGA (direction générale de l'armement), une soldate marche d'un pas légèrement emprunté et soulève comme une fleur une caisse de 15 kg. Elle la transporte sans la moindre difficulté et ne grimace alors que la démonstration dure. Comment ? L'exosquelette qu'elle a endossé, fait l'effort à sa place.

 

"Il est présenté pour la première fois complet : jambes et bras à la fois. Les jambes exercent un effort vertical et transmettent le poids que vous portez au sol", explique Yann Perrot, chef du laboratoire de robotique interactive du CEA List. Une fois finalisée, la structure métallique composée de bras, de jambes et d'un dos mécaniques devrait permettre au soldat de pouvoir porter jusqu'au 40 Kg (puis 100 kg à terme) pendant 5 heures sans fatigue à une vitesse de 4 km/heure. L'exosquelette baptisé Hercule détecte automatiquement les mouvements de l'utilisateur et ne nécessite aucun contrôle radio extérieur, ni la mise en place de capteurs.

 

Hercule est le fruit d'un partenariat entre une PME auxerroise spécialisée dans la mécatronique RB3D, le laboratoire de recherche du CEA Liste spécialisée dans la robotique interactive et l'école d'ingénieurs ESME qui a conçu l'électronique embarquée. Cette innovation a bénéficié de financement de la part de la DGA.

 

Les jambes d'Hercule sont bourrées d'électronique et d'éléments mécaniques, le tout piloté par des logiciels complexes. Mais la différence la plus importante avec les produits américains ne se voit pas : la gestion de l'énergie. « Nous nous appuyons sur des actionneurs électriques et non hydrauliques. Cela offre un rendement 4 à 5 fois supérieur» explique le chercheur. Il faudra compter environ 20000 euros par équipements.

 

Des applications civiles sont envisagées notamment dans le bâtiment pour le transport de charge lourde mais également dans les secteurs médical, la sécurité et la logistique...

 

 


L'exosquelette Hercule, de la conception aux premiers pas
Démonstration en vidéo

 

 


 
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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 08:01

http://www.entreprises.ouest-france.fr/sites/default/files/imagecache/detail-article/2012/06/sige_3959299_1.jpg59.jpg

 

12 juin 2012 entreprises.ouest-france.fr

 

Eurosatory est le plus grand salon de la défense et de la sécurité terrestres au monde. Il se tient tous les deux ans et accueille, jusqu'à vendredi, plus de 1 400 exposants, dont 69 % internationaux, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). L'éventail des technologies présentées est de plus en plus large. Sur fond de discrétion, bien sûr. Sur fond aussi d'un marché en pleine mutation, marqué par la prédominance des États-Unis et la hausse des budgets militaires des pays émergents, comme la Chine ou l'Inde.

 

Voir à travers le murs

 

Comme d'ordinaire, le ministère français de la Défense y présentera de nouveaux équipements destinés à assurer la protection et faciliter la tâche des militaires en opération. Parmi eux, une caméra. « La première capable de voir à travers les murs », sans la moindre radiation.

 

Elle permet de détecter la présence humaine à travers un mur et de visualiser des objets à travers différents matériaux. Son nom ? Millicam. Développée par la PME française MC2 technologie, elle « n'émet aucun rayonnement » et peut détecter « des armes ou des engins explosifs improvisés au passage d'un point de contrôle ». Elle pourrait être utilisée ailleurs que sur des théâtres d'opérations. Dans les ports, les aéroports...

 

Autre nouveauté : le nouveau robot terrestre baptisé Minorogen (Mini-robot pour le génie). Il est destiné aux équipes de l'armée de Terre pour ouvrir des itinéraires susceptibles d'être piégés. Il vise à sécuriser la recherche d'éventuels engins explosifs improvisés, les IED auxquels les soldats déployés en Afghanistan sont confrontés. Un robot fabriqué par la société française ECA Robotic cherche, comme tous les industriels du secteur, à satisfaire une demande de plus en plus forte en matière de sécurité.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:59

ar

http://www.meretmarine.com/objets/500/25748.jpg

Des VBCI à Toulon

crédits : MARINE NATIONALE - EMMANUEL RATHELOT

 

14/06/2012 MER et MARINE

 

Faisant partie des moyens terrestres projetables par les bâtiments amphibies de la Marine nationale, les Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) et les Petits véhicules protégés (PVP) continuent de remplacer les anciens matériels de l'armée de Terre. A l'occasion du salon Eurosatory, qui s'est déroulé cette semaine la Direction générale de l'armement a annoncé avoir livré, le 12 juin, le 400ème VBCI. Produit par un groupement d'entreprises constitué de Nexter Systems et Renault Trucks Defens, ce véhicule a été commandé à 630 exemplaires par la DGA. Alors que le premier VBCI est sorti de l'usine Nexter de Roanne (Loire) en 2008, le dernier exemplaire doit être livré en 2015.
Doté de 8 roues motrices, ce blindé de 30 tonnes en charge, capable d'atteindre 100 km/h, remplace les AMX-10. Il existe en version poste de commandement (VPC) et en version de combat d'infanterie (VCI). La version VCI, commandée à 520 exemplaires, est équipée d'une tourelle de 25 mm et peut embarquer 11 soldats. Aérotransportable dans le futur avion A400M, il peut également embarquer sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la Marine nationale, avec mise en oeuvre, pour les opérations amphibies, via des engins de débarquement de type EDAR ou CTM, déployés depuis le radier des BPC.


Engins de débarquement et BPC (© : MARINE NATIONALE)


PVP à bord du BPC Mistral (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Il en est de même pour le PVP, destiné à remplacer les P4, avec la particularité, par rapport à ses aînés, d'offrir une protection aux personnels transporté grâce sa cabine fermée et blindée. En tout, 1133 PVP ont été commandés à Panhard General Defense, la réalisation de ces véhicules 4x4 étant répartie sur les sites de Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et Saint-Germain-Laval (Loire). Le 993ème exemplaire a été livré début juin à l'armée de Terre. Les PVP équipent les cellules de commandement des unités d'artillerie et de génie, ainsi que certaines unités spécifiques de l'infanterie parachutiste et alpine, de la circulation et du renseignement. Pouvant transporter jusqu'à 4 passagers, ils disposent d'une mitrailleuse de 7,62mm qui peut être installée sur un tourelleau télé-opéré de l'intérieur du véhicule.
Le PVP, comme le VBCI, ont déjà été déployés sur plusieurs théâtres d'opérations, comme le Liban et l'Afghanistan. Dans le domaine des nouveaux équipements terrestres amenés à embarquer sur les BPC de la marine, on notera que l'armée de Terre attend toujours le lancement du programme Scorpion, dont l'un des enjeux est le remplacement des Véhicules de l'avant blindés (VAB) par les futurs Véhicules blindés multi-rôles (VBMR).
___________________________________________

- Voir le webdocumentaire de la DGA sur le VBCI


VAB débarqué par un EDAR (© : ECPAD)

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:55
Sagem awarded new tactical drone contract for French army, continues to modernize fleet

Paris, Eurosatory exhibition, June 12, 2012 Sagem DS

 

French defense procurement agency DGA has awarded Sagem (Safran group) a contract for five Sperwer Mk II drones, which will join the fleet of SDTI tactical drones already in service with the French army. These new systems will be delivered between the second half of 2012 and mid-2013, and will enable the French army to maintain its tactical drone capability.

 

At the same time, the DGA announced another contract award for Sagem, this time to modernize the GPS code P(Y) module on all Sperwer drones in service. Developed by Sagem for the Rafale multirole fighter, this GPS module is coupled to the drone's navigation system, enabling very precise geo-location of ground targets by the Sagem Euroflir 350+ optronics pod.

 

The Sperwer tactical drone system has been deployed in Afghanistan since 2003 to support NATO troops. For France, the 61st Artillery Regiment has deployed this system since November 2008.

 

The drones themselves are produced by Sagem's Montluçon plant. Sagem has produced over 25 complete tactical drone systems to date, including 140 aircraft.

 

(1) Système de drones tactiques intérimaires.

* * * *

Sagem, a high-tech company in the Safran group, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:55

Navires-Ro-ro-source-LdDef.jpg

 

13.06.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Les détails paraîtront dans l'édition de vendredi du Marin. Mais il est désormais confirmé que la CMA CGM est sortie vainqueur de l'appel d'offres lancé par le ministère de la Défense pour l'affrêtement de navires rouliers au profit des armées françaises.

 

Actuellement, trois de ces navires appartenant à la Compagnie maritime nantaise effectuent ce type de transport stratégique. Il s'agit des MN Eider, Eclipse et Pelican (photo: EMA).

 

CMA CGM a été désigné comme "attributaire pressenti"; à terme, le PPP va permettre la construction de cinq nouveaux navires dont deux seront affrêtés par la Défense, les trois autres étant disponibles sous deux semaines.

Selon Mer et marine, ces navires de 208m de long devraient être construits en Corée du sud.

 

La CMA CGM précise dans un courriel:


A l’issue d’un appel d’offres public, le groupe CMA CGM vient d’être officiellement désigné par le Ministère de la Défense comme attributaire pressenti pour le contrat de renouvellement des navires rouliers de l’armée française. Il s’agit d’un partenariat public privé (PPP) portant sur la construction de cinq navires rouliers, deux au profit de la logistique des armées, et trois autres mobilisables à tout instant par le Ministère en cas de projections rapides des troupes. Cette première étape franchie démontre la confiance des autorités françaises envers l’expertise reconnue du 1er armateur français. Les discussions pour la mise au point du contrat se poursuivent désormais entre les deux partenaires et devraient aboutir après l’été 2012. Ce projet est symbolique pour CMA CGM car il valorise son attachement à travailler avec l’Etat français. De plus, il ancre cette coopération sur le long terme dans le domaine maritime avec les autorités françaises.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:35

LH-Ellipse-photo-LH-Aviation.jpg

 

Le LH Ellipse, l'avion à la silhouette de chasseur de LH Aviation

(Crédit Photo: LH Aviation)

 

13/06/2012 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

Au deuxième jour d'Eurosatory, le premier salon mondial de l'armement terrestre et aéroterrestre, les exposants multiplient les annonces.

Panhard présente Crab, «un concept buggy»

 

CRAB photo RP Defense


C'est une des vedettes du salon, le Crab pour «Combat Reconnaissance Armored Buggy», un «concept car» qui «revalorise la manœuvrabilité» sur le théâtre d'opérations, selon l'expression de Christian Mons, président du groupe Panhard, concepteur du véhicule. Trapu, très facile à manœuvrer, ce buggy de combat annonce le retour d'une cavalerie légère mais puissante au sein des armées. Crab, qui a été développé sur fonds propres par Panhard, répond, selon l'industriel, aux besoins des militaires engagés dans des conflits asymétriques.

 

IED (bombes artisanales) cachées sous les routes, guérillas urbaines, bataille dans les déserts montagneux… Les batailles ne se déroulent plus sur les grandes plaines européennes en alignant de chaque côté des chars d'assaut. «Pour détruire les chars, on utilise les avions et les hélicos. Nous n'avons plus besoin de chars lourds mais de véhicules agiles», assure Christian Mons. Crab intéresse d'ores et déjà l'état-major français ainsi que plusieurs armées étrangères.

 

LH Ellipse veut s'ancrer dans les armées


À 32 ans, Sébastien Lefebvre, président de LH Aviation, veut démontrer que la valeur n'attend pas le nombre des années. Avec un avion à la silhouette de chasseur, baptisé LH Ellipse, il s'attaque aux marchés de la défense et de la sécurité. Installé à Melun Villaroche, le jeune entrepreneur soutenu par le fonds Magellan lance la production en série de l'appareil qui se présente comme un avion «tout carbone» donc très léger et peu gourmand en carburant. Ce biplace s'affirme très polyvalent, à la fois capable de mener des missions de surveillance pour la sécurité civile ou de support de troupes terrestres.

 

La sécurité civile française doit tester cet été un appareil qui participera aux missions de surveillance des forêts et de lutte contre les incendies. LH Aviation prévoit de construire 10 exemplaires cette année pour en atteindre 50 d'ici à 2014. Pour accompagner son développement, la société a lancé une campagne de recrutement qui porte sur 40 postes d'ingénieurs, techniciens et pilotes.

 

VBCI, PVP, Félin: l'armée tire un premier bilan


Plusieurs commandes de l'armée française viennent de franchir une étape clef. Le ministère de la Défense en tire un premier bilan alors qu'industriels et militaires s'inquiètent des futures coupes dans le volet équipement du budget de la Défense. Ce mois-ci, la Direction générale de l'armement (DGA) a livré le 400e exemplaire du Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) à l'armée de terre. Nexter et ses sous-traitants doivent encore en livrer 230 d'ici à 2015. Au-delà, c'est le grand point d'interrogation. Il faut qu'un autre programme français (Scorpion) prenne le relais et que Nexter gagne des contrats à l'export.

 

le-vbci-en-vallee-de-tagab-11 photo MinDef FR

 

Le VBCI, qui a fait ses preuves sur le terrain en Afghanistan ou encore au Liban, intéresse plusieurs armées étrangères, notamment le Canada pour une commande de 138 blindés (dont 30 en option), ou encore les Émirats arabes unis pour un contrat géant de 700 exemplaires. Les appels d'offres sont en cours.

Autre commande qui franchit une étape clef, l'équipement Félin (fantassin à équipement et liaisons intégrés) dont Safran est le maître d'œuvre. Le 7143e exemplaire de cette tenue high-tech du fantassin a été livré, ce qui a permis d'équiper un septième régiment d'infanterie de l'armée de terre. Au total, la DGA a commandé 22.588 systèmes Félin. Sauf décalage du programme, quatre nouveaux régiments doivent être équipés par an d'ici à 2015.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 19:01

CRAB-photo-RP-Defense.JPG

 

13/06/2012 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Dans la famille des "scout cars", les petits nouveaux sont rarissimes. Panhard présente le CRAB, qu'elle espère vendre à l'armée française et à l'exportation.

 

La société française Panhard a présenté pour la première fois au salon Eurosatory un engin blindé d'un type nouveau, le CRAB (Combat Reconnaissance Armoured Buggy) pouvant embarquer trois hommes pour des missions de reconnaissance en zone urbaine ou fortement défendue. La protection de l'équipage a été particulièrement étudiée, puisque l'habitacle est conçu comme une cellule de survie.

 

Pour les techniciens, la protection balistique est de niveau 2 à 4 Stanag 4569 et la protection contre les mines répond à la norme 2/3 Stanag 4569. Superinformatisé et doté de moyens optroniques et d'écrans aux trois places, le CRAB est doté d'an armement principal téléopéré, donc utilisable depuis l'intérieur du véhicule. La "vétronique" (électronique embarquée dans le véhicule) et le système de combat sont fournis par Thales et le CRAB s'intègre aux réseaux Félin de l'infanterie.

 

Par ailleurs, le CRAB est conçu pour pouvoir se dégager rapidement de situations tendues. Il peut rouler à la même vitesse en avant ou en arrière. Dans ce dernier cas, le pilote ne change pas de position, mais ce sont des caméras qui font apparaître la route sur les écrans de son tableau de bord. Doté de la propulsion 4x4 permanente, le CRAB possède deux essieux orientables lui permettant de braquer sur un rayon minimal (10 mètres) et de se déplacer en crabe. Sa hauteur est faible, son poids est de huit à dix tonnes selon l'armement embarqué (mitrailleuse à partir du calibre 7,62 mm, canon jusqu'à 30 mm), Panhard ayant choisi de la présenter à Eurosatory avec une tourelle téléopérée de 25 mm du groupe belge CMI (Cockerill Maintenance & Ingénierie).

Ambitions réelles

Le CRAB a été conçu sur ses propres fonds par Panhard et ne dispose à ce jour d'aucun contrat de vente. Il n'empêche que cette initiative industrielle possède des ambitions réelles, tant pour l'armée française qu'à l'exportation. Dans sa présentation à la presse, Panhard indique explicitement remplir le cahier des charges du futur véhicule blindé d'aide à l'engagement (VBAE), successeur du VBL dans les pelotons de l'arme blindée cavalerie.

 

Lui-même cavalier, le général Vincent Desportes, conseiller du P-DG de Panhard Jean Mons, précise que les ambitions sont toutefois plus importantes. "Le VBAE nourrit quelques ambitions à côté du simple remplacement des VBL, qui sont aujourd'hui les yeux et les oreilles des Leclerc et des AMX10RC. La fonction "aide à l'engagement" pourrait aller un peu plus loin et intégrer une fonction "tir au-delà de la vue directe" (TAVD) que l'EBRC ne portera finalement pas. C'est dans cet esprit de modularité de plate-forme que le CRAB a été imaginé."

 

L'EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) est un engin dont l'armée française prévoit d'acquérir 70 exemplaires d'ici 2021 dans la Phase 1 du programme Scorpion prévoyant par ailleurs l'acquisition de mille VBMR (véhicule blindé multirôle). La phase d'élaboration de Scorpion a été lancée lors du comité ministériel d'investissement (CMI) du 22 février 2010, et durera jusqu'en 2013. Il est toutefois fort probable que ces programmes seront complètement revus lors de la future loi de programmation militaire et que leur avenir est très loin d'être assuré.

 

Mais Panhard ne compte pas seulement sur le marché français. Longtemps grosse exportatrice de matériels blindés, la firme vise également le remplacement de milliers de véhicules en service dans les armées étrangères, que ce soient ses AML 60 et AML 90, les ERC 90 Sagaie/Lynx, les EE-9 Cascavel brésiliens, les FV101 Scorpion britanniques, ou V150 Cadillac Cage Commando américains. L'auteur de ces lignes aurait fait un mauvais espion ! Lors d'une visite chez Panhard voici un an, une brève présentation du Buggy avait eu lieu, mais la firme n'avait accepté aucune photo. De mémoire, un dessin avait été réalisé, qui s'avère au final assez peu ressemblant !

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 18:55

The Heron UAV source israeldefense.com

 

12/06/2012 Michel Cabirol - laTribune.fr

 

Avec la remise à plat du dossier drone de surveillance, Dassault Aviation n'est plus sûr de décrocher le marché. Le nouveau ministre de la Défense a promis une décision avant le 14 juillet.      

 

Dans la foire permanente aux drones en France, il y aura de nouveaux perdants... Un suspense dont Dassault Aviation se serait bien passé. Mais depuis que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a décidé de remettre à plat le dossier du drone de surveillance intérimaire Male (Moyenne Altitude, Longue Endurance), pourtant quasi acquis à l’avionneur, le constructeur du Rafale ronge pour le moment son frein en attendant une décision avant le 14 juillet. "On comprend bien les impératifs du nouveau gouvernement, on attend de manière très sereine ses premières décisions", a déclaré à un point presse, le directeur général international de Dassault Aviation, Eric Trappier. "S'il y a un besoin, on est une force de proposition. C'est sur la table", a-t-il affirmé.

 

L’été dernier, Dassault Aviation l'avait emporté sur son grand rival, le groupe européen EADS, qui proposait le drone Talarion à plusieurs gouvernements européens. Le précédent ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait décidé d'entrer en négociations avec l’avionneur, qui proposait la francisation d'une plateforme israélienne Heron TP, rebaptisée promptement Voltigeur au salon Eurosatory, en vue de remplacer les drones Harfang (plateforme israélienne) fabriqués par EADS et en bout de vie. Le constructeur tricolore, qui attendait la notification de ce contrat, espère vendre trois systèmes de trois ou quatre unités chacun à la France. Mais le gouvernement Ayrault a décidé de rebattre les cartes d’une façon générale dans l’industrie de la défense, sur laquelle il estime que Dassault Aviation exerce une trop grande influence.

 

Entre deux et quatre ans pour fournir le Voltigeur

 

Eric Trappier a indiqué qu'il faudrait au minimum deux ans après la décision pour livrer le Voltigeur, sur la base du drone israélien Heron TP fabriqué par Israeli Aerospace Industries (IAI), avec qui il a créé un joint-venture (51 % Dassault Aviation, 49 % IAI). Si la commande porte sur un modèle à plus fort contenu français, il faudra plus longtemps et ce sera plus cher, a-t-il précisé. "On peut facilement doubler les délais si on change beaucoup de choses", a précisé Eric Trappier. Il fait notamment référence aux systèmes de liaisons satellites pour lesquelles Zodiac Aerospace serait "un bon candidat" et aux radars qui pourraient être israéliens et/ou fournis par Thales, dont Dassault Aviation détient 26 %. Selon la demande, Dassault Aviation peut franciser entre 0 et 50 % de la plateforme israélienne.

 

Pourtant le communiqué du ministère de la Défense du 21 juillet était clair. Le nouveau système de drone MALE devait être fourni aux armées françaises en 2014, était-il écrit. Loin des quatre ans suggérés par Eric Trappier. Et Dassault Aviation proposait bien "une version francisée et évolutive du Heron TP en coopération avec la société israélienne IAI. Le développement de la solution F-Heron TP impliquera, autour de Dassault Aviation, plusieurs entreprises françaises au travers d'activités de haute valeur ajoutée, générant emplois et transferts de savoir-faire sur le territoire national. L'implication de ces entreprises va permettre de commencer à structurer une filière industrielle en préparation du futur système de drones MALE franco-britannique".

 

Le contrat du drone franco-britannique signé en juillet ?

 

Car à plus long terme, l'avionneur français et le groupe britannique BAE Systems ont été chargés par Paris et Londres, dans le cadre d'un traité franco-britannique de Lancaster House, de développer à l'horizon 2020 un drone MALE plus évolué. "Il reste maintenant à signer un contrat" avec les gouvernements, a souligné le directeur général. "S'il faut attendre le livre blanc, il n'y pas de problème", a-t-il ajouté. Jean-Yves Le Drian a annoncé la rédaction d'ici à la fin de l'année d'un "livre blanc", qui définira les objectifs et les besoins de la défense française."Tout a été réglé", a déclaré une source à Reuters.

 

La phase préparatoire du programme de drone Male, qui devrait durer 18 mois, représentera un investissement d'environ 20 millions d'euros pour chacun des deux pays. La répartition des tâches avec BAE Systems ne se dessinera qu'à la mise en oeuvre du programme, a-t-il ajouté.

 

Un drone de combat en 2030

 

Enfin à plus long terme, Dassault Aviation prépare un drone de combat prévu pour l'horizon 2030, participant à la nouvelle génération d'avions de combat, pilotés ou non, qui succéderont à son Rafale et à l'Eurofighter (EADS, BAE Systems et l’italien Finmeccanica ). Le démonstrateur de drone de combat Neuron de Dassault Aviation effectuera son premier vol fin septembre, a annoncé Eric Trappier. Dassault Aviation et BAE Systems, qui souhaitent proposer un drone de combat dans le cadre du traité franco-britannique, attendent le lancement prochain d'études communes entre les deux pays dans ce domaine.

    Ce groupement fédéral du secteur de l'industrie de défense et de sécurité rappelle l'exemple du choix du F-16 par le gouvernement (démissionnaire) de Paul Vanden Boeynants en 1977.

 

    "Ce fut le 'contrat du siècle': 30 milliards de francs belges à l'époque. Ce contrat en a rapporté plus du quintuple en chiffre d'affaires aux entreprises de ce qui était à l'époque un secteur embryonnaire dans notre pays", souligne le BSDI.

 

    "On peut dire que le secteur aéronautique belge est véritablement né avec le F-16. La SABCA, la Sonaca, Asco, FN Moteurs (devenu Pratt & Whitney Belgium Engine Center) et d'autres ont tiré profit de ce contrat pour réellement faire décoller leurs activités. Par exemple, l'usine SABCA de Lummen, spécialisée dans les matériaux composites, est le résultat direct des 'compensations' du contrat F-16", a conclu M. Van de Ven, un général à la retraite.

 

    Selon le ministre de la Défense, Pieter De Crem, son département a besoin de "huit à dix ans" pour préparer le remplacement de sa flotte d'avions de combat, dont le retrait du service graduel devrait débuter en 2023.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 18:49
Sagem acquiert la société brésilienne Optovac

Paris, Eurosatory 2012, Ie 13 juin 2012 Sagem

 

Sagem (groupe Safran) vient de signer à Eurosatory un accord en vue de l’acquisition d’Optovac Mecânica e Optoeletrônica Ltda, société brésilienne spécialisée dans le domaine de l’optronique et de la vision nocturne. Elle fait partie du tissu de PME innovantes reconnues par le Ministère de la défense brésilienne, disposant de tous les atouts pour devenir une Entreprise Stratégique de la Défense (EED).

 

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie de partenariat local que Sagem entend développer avec l’industrie de défense au Brésil.

 

Sagem a pour objectif d’accompagner la croissance de cette société, avec l’ambition d’en faire un acteur de référence dans le domaine des technologies, équipements et systèmes optroniques.

 

Optovac aura vocation à produire et à assurer le soutien au profit de ses clients d’une large gamme d’équipements sur la base des savoir-faire de Sagem. Son activité comprendra également le développement local de solutions adaptées aux besoins des forces armées brésiliennes.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 18:46

Sperwer MK II & Robonic Catapult Photo Sagem

 

Paris, salon Eurosatory 2012, Ie 11 juin 2012 - Sagem DS

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier à Sagem (groupe Safran) une commande de cinq drones Sperwer Mk II, afin de compléter le parc de SDTI (1) en service dans l’armée de Terre. Livrés entre le second semestre 2012 et mi 2013, ces systèmes permettrons d’assurer le maintien de la capacité de drones tactiques.

 

En parallèle, un second marché de la DGA porte sur la modernisation du module GPS code P(Y) de l’ensemble du parc de drones Sperwer en service. Développé par Sagem pour l’avion de combat Rafale, ce module GPS est couplé à la centrale de navigation du drone, l’ensemble permettant une géo-localisation très précise des objectifs observés au sol par la charge optronique, une boule Sagem Euroflir 350+.

 

Le système Sperwer est utilisé en Afghanistan depuis 2003 en soutien des forces de l’OTAN, le 61ème Régiment d’Artillerie le mettant en oeuvre pour la France sur ce théâtre depuis novembre 2008.

 

Les véhicules aériens seront entièrement produits dans l’établissement Sagem de Montluçon (Allier). A ce jour, Sagem a développé et produit plus de 25 systèmes de drones tactiques Sperwer et 140 véhicules aériens.

 

(1) Système de drones tactiques intérimaires.

* * * *

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 700 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:00

Marianne Mindef

 

12.06.2012 Armée de Terre

 

Permettre aux sapeurs de progresser en plus grande sécurité, voire leur donner les moyens de ne plus se rendre eux-mêmes sur les zones minées : voilà l’objectif principal des nouveaux matériels du génie. 

LE SOUVIM 2 : Améliorations du système d'ouverture d'itinéraire miné (SOUVIM)

Le système SOUVIM 2 a pour mission d’ouvrir et de baliser des itinéraires minés dans la zone arrière des conflits. L’ensemble de la mission de déminage est réalisée par leurrage, c'est-à-dire en représentant au mieux la cible visée par les mines.

Le système est désormais composé d’un véhicule de leurrage et de balisage (VLB) qui tracte une première remorque déclencheuse de mines (RDM), suivi d’un véhicule tracteur de remorques (VTR) et de deux autres RDM. Le premier véhicule a été revu afin d’exercer encore moins de pression sur le sol. La largeur de l’itinéraire reconnu est également accrue, allant désormais jusqu’à 3,90 m.

D’une vitesse maximale de détection de 20km/h, le SOUVIM 2 est capable d’ouvrir un itinéraire de 150 km en 8 h, sur une largeur de 3.90 m.

Le MINIROGEN : Mini robot du génie
Le minirogen procède à une dépose de charge explosive sur un obus. (ADC J-R. Drahi/SIRPA Terre)

Le MINIROGEN est un nouveau robot, projeté depuis juin 2012 en Afghanistan. Il équipe les détachements d’ouverture d’itinéraires piégés (DOIP) et les sections de combat du génie. Grâce à sa mobilité et à sa caméra, il peut se glisser dans des espaces très étroits, afin de donner des informations sur les éventuels engins explosifs improvisés (EEI) qui s’y cachent. Il possède également une plateforme activée à distance lui permettant de poser des charges anti-mines.

« Cet équipement moderne apporte des compétences nouvelles aux sections du génie, et permet d’accroître la sécurité des sapeurs, qui n’ont plus besoin de se rendre eux-mêmes sur la zone minée », explique le commandant Guillaume le Dortz, de la STAT.

Le DROGEN : Drone du génie
Le drone du génie (DROGEN) permet d'observer une zone et de déceler un éventuel insurgé prêt à déclencher un engin explosif improvisé.

Le DROGEN est également un nouvel équipement, qui a pour but d'acroître encore la capacité de renseignement des DIOP. Le commandant le Dortz explique la nécessité de ce drone : "Sa capacité d'observation aérienne permettra par exemple de déceler un éventuel insurgé, qui serait posté pour déclencher à distance un EEI. Les DOIP pourront donc progresser en plus grande sécurité."

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 19:21

Photo Thomas Goisque 02012012

photo Thomas Goisque

 

Le général d’armée Bruno DARY, Gouverneur militaire de Paris vous informe des honneurs militaires qui seront rendus mercredi 13 juin 2012 en l’Hôtel national des Invalides.

 

Quatre militaires de l’armée de Terre ont été tués le 9 juin 2012 vers 9h00, alors qu’ils étaient engagés  dans une opération de contrôle d’un axe routier en Kapisa, en appui de l’armée nationale afghane.

 

Ils ont été touchés par une explosion à la suite d’un attentat suicide.

 

  Ces quatre militaires sont :

             - L’adjudant-chef Thierry SERRAT, du groupement interarmées des actions civilo-militaires
              de Lyon. Agé de 46 ans, il était père de deux enfants de 18 et 20 ans;

            - Le maréchal des logis-chef Stéphane PRUDHOM du 40e régiment d’artillerie de Suippes.
              Agé de 32 ans,  il était pacsé et père de deux enfants de 4 et 1 ans.

            - Le maréchal des logis Pierre-Olivier LUMINEAU du 40e régiment d’artillerie de Suippes.
              Agé de 26 ans, il, était célibataire et sans enfant.

            -  Le brigadier Yoann MARCILLAN, du 40e régiment d’artillerie de Suippes.
              Agé de 24 ans, il était célibataire et sans enfant.

 

Tous ont été tués dans l’accomplissement de leur mission au service de la France.

 

Une cérémonie intime d’honneurs militaires, réservée aux familles et aux compagnons d’armes sera présidée par le général d’armée Bertrand RACT-MADOUX, chef d’état-major de l’armée de Terre, en l’Hôtel national des Invalides à partir de 12h00.

 

Auparavant le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 11h45 et 12h00.

 

En cette circonstance,  le général  d’armée Bruno DARY Gouverneur militaire de Paris invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec nos héros morts dans l’accomplissement de leur mission au service de la France dans une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le Pont Alexandre III, le mercredi 13 juin 2012 à partir de 11h45.

 

Chacun veillera à mettre un point d’honneur à ce que sa présence ne fasse l’objet d’aucune récupération partisane ou politique.

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