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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 11:50

SimDef-2012-source-LdDef.jpg

 

11.06.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

SimDef 2012 (cliquer ici pour accéder à un texte de présentation) est le séminaire de la simulation de la défense. Cette année, il va fêter son 10e anniverdaire à Eurosatory. Il est organisé autour de 3 pôles :


1) des conférences dont la conférence inaugurale de mardi à 10h. Le programme est disponible ci-dessous.
2) un village simulation de 1800 m² avec plusieurs pôles (entraînement d’un PC de GTIA, simulation embarquée…)
3) des "parcours thématiques accompagnés" sur le village, une façon de ne pas se sentir perdu dans toute cette technologie et de ne pas perdre la réalité du besoin qui reste avant tout opérationnel (à 15h30 et 16h: simulation embarquée, entrainement du combattant débarqué, préparation des opérations, entrainement des PC, entrainement des C2 air, la boîte à outils simulation).

 

Programme des conférences (avec traduction en anglais ou en français en simultané):


Mardi matin 10h-12h « Session Inaugurale » • 10h00 : accueil Patrick Colas des Francs - Directeur du COGES • 10h05 : introduction Henri Buenavida - Président du groupe ADIS • 10h10 : ouverture du séminaire IGETA Eric Waringhem - Directeur du CATOD • 10h15 : allocution GBR Pierre Chavancy - Chef de la division emploi de l'EMA • 10h30 : allocution Col Emmanuel Poucet – Adjoint au général commandant les centres de préparation des forces de l’Armée de Terre • 10h45 : allocution IGA Dominique Luzeaux - Directeur de l'Unité de Management Terre • 11h : allocution IGA Alain Dohet - Responsable du Pôle SDS • 11h20 : perspectives et futur de la simulation Emmanuel Chiva • 11h40 : retex Harmattan LCL Merck • 12h : fin de la session. 13h30-15h30 « Session Anticipation » - LTO : la simulation pour l'immersion des opérationnels lors d’expérimentations en battlelab - Le CSFEE et les études capacitaires - Intégration du Facteur Humain à l’aide des Illustrateurs de Besoin d’Exploitation Opérationnelle (IBEO) - La simulation au service de la préparation de mission - Application à la protection des forces.

 

Mercredi 13 juin 10h à 12h « Session Préparation ». Préparation opérationnelle SCORPION : Combat réel vs combat virtuel, la guerre des mondes n’aura pas lieu - SYMULZUB : de la cartouche à blanc à la simulation instrumentée en zone urbaine - De la préparation à la conduite des opérations aériennes : l’outil simulation au cœur des engagements présents et à venir - SOLSTICE : l'entraînement à la L16 passe par la simulation. De 13h30 à 15h30 « Session Engagement » - La simulation Rafale ouvre de nouveaux horizons - Répétition de mission avant engagement au sein de la BSPP - Recueil des données géographiques au profit des opérations - Simulation et modélisation, de l'organique à l'emploi opérationnel.

 

Jeudi 14 juin, de 10h à 15h30, « session internationale » avec présentations internationales sur la simulation dans les nations OTAN et partenaires.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 11:45

ESY 2012

 

11 juin 2012 Par  Hassan Meddah -  USINE NOUVELLE

 

Le salon mondial de la Défense et de la sécurité terrestre ouvre ses portes ce lundi 11 juin, à Villpeinte, près de Paris. Outre la présentation de nouveaux matériels, ce salon bisannuel est aussi l'occasion de relancer la question d'un hypothétique rapprochement entre industriels du secteur à l'échelle européenne. Certains voient un réel atout dans cette consolidation. Parmi eux, Christian Mons, le président du Gicat, le groupement des industries françaises de défense terrestre. Entretien.

 

L'Usine Nouvelle - Les budgets de défense sont très contraints. Comment cela se traduit-il pour les industriels du Gicat ?

Christian Mons - Depuis deux ou trois ans, le niveau de commandes en Europe est bas. On est à un niveau d'étiage. En France, l'objectif de consacrer 20 % des crédits d'équipements à l'armée de terre, près de 2 milliards d'euros par an, n'est pas atteint. Les investissements n'atteignent que 1,9 % du PIB, contre environ 10 % en Chine ou en Inde, et près de 5 % aux États-Unis. C'est insuffisant pour maintenir notre rôle de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Les exportations compensent-elles cette situation ?

La France reste fortement exportatrice de technologies militaires. Pour rester compétitif à l'étranger, il faut soutenir l'effort technologique. Pour le terrestre, en trois ans, les investissements en R et D amont sont passés de 100 à 50 millions d'euros. Des programmes comme la propulsion hybride sont décalés faute de moyens. Des bureaux d'études sont menacés. Or il faut vingt ans pour reconstituer une expertise technologique !

 

La consolidation à l'échelle européenne est-elle une solution ?

Ces consolidations offrent des opportunités, mais il existe des obstacles. Sur le segment des véhicules blindés, il faudrait procéder à une consolidation des acteurs français Panhard, Nexter et Renault Trucks Défense. Le lancement de grands programmes comme celui du véhicule blindé multirôle peut servir de catalyseur. La participation de l'État dans les entreprises de défense est un autre obstacle. Jamais les groupes allemands [Rheinmetall et Krauss Maffei, ndlr], attachés à leur statut d'entreprises privées, ne voudront investir dans les entreprises publiques.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 11:30

sagem-defense.jjpg.JPG

 

Paris, salon Eurosatory, le 11 juin 2012 – Sagem DS

 

Au salon international de la défense Eurosatory 2012, Sagem (groupe Safran) expose de nouvelles solutions avec l’objectif affirmé de répondre aux besoins et exigences de ses clients dans les domaines de la défense et de la sécurité. Pour concevoir cette offre nouvelle, Sagem s’appuie sur les retours d’expériences en opération, l’apport de technologies de ruptures, tant civiles que militaires, et des concepts innovants d’architecture.

 

Sagem met en lumière son offre à Eurosatory 2012 sur plusieurs pôles : combat aéroterrestre, combat embarqué et débarqué, systèmes de drones, caméras infrarouges haute performances, guidage et appui, autodirecteurs de missiles, modernisation des véhicules de combat, systèmes optroniques pour la défense et la sécurité territoriale.

 

Sagem présente pour la première fois à Eurosatory 2012 :

 

JIM-UC : la nouvelle Jumelle Infrarouge Multifonction JIM-UC (Uncooled) est conçue à partir d’un capteur infrarouge non refroidi. Répondant au besoin des unités au contact, elle réunit en un seul équipement tactique : vision jour-nuit, télémétrie, pointeur laser, compas, GPS et transmissions de données. Très ergonomique, légère (2 kg), JIM-UC intègre les enseignements de l’utilisation de l’ensemble de la famille JIM en opérations. A ce jour, 8 000 JIM sont en commande ou en service, dont 6 500 pour la France.

 

Sword Light et Sword Medium : les lunettes de tir Sword Light et Sword Medium ont été développées autour d’un capteur infrarouge non refroidi. Leurs définitions répondent aux besoins du combattant : compacité, légèreté, facilité de mise en œuvre, tir précis de nuit à portée de l’arme. En production depuis début 2012, Sword Light et Sword Medium ont été testées sur fusils d’assaut M4, IA2, HK416, et AK-47 et sur fusils de précision HK-417 et Dragounov.

 

Console Euroflir Multifonction : cette station de travail permet de valoriser les capacités des boules gyrostabilisées optroniques Euroflir de Sagem, en y intégrant un pilotage cartographique haute performance, un récepteur de transpondeurs marine AIS et un détecteur de balises de détresse. Elle dispose de fonction de préparation et de restitution de missions, et d’entraînement. Ce système permet ainsi à un aéronef d’opérer au profit de missions militaires et de sécurité territoriale.

 

Lukeos, assistance au pilotage de véhicules et de vision de proximité : système multi-senseurs à capteurs infrarouges non-refroidis, Lukeos fournit au pilote une vision panoramique de haute qualité, et à l’équipage une image de l’environnement immédiat participant ainsi à l’autoprotection du véhicule, même en conditions météorologiques dégradées, de jour comme de nuit. La conception de ce système permet de répondre aux besoins des hélicoptères et des drones pour la fonction « voire et éviter », et pour les navires de commerce, d’aide à la navigation et leur protection.

 

Epsilon : nouvelle famille de navigateurs terrestres, Epsilon a pour vocation de couvrir l’ensemble des applications tactiques, du véhicule logistique au véhicule d’observation, incluant les applications de télécommunications par satellites en mouvement. L’utilisation de technologies avancées de gyroscopes vibrants permet de garantir une très grande compacité et une fiabilité exceptionnelle.

 

SternaTM : équipement tactique et compact, Sterna répond au besoin des observateurs avancés dans leur mission de localisation très précise de cibles au sol, puis de leur désignation au profit des dispositifs d’appui terrestres et aéroterrestres. En rupture avec les technologies existantes, Sterna intègre un nouveau chercheur de nord breveté Sagem. Instrument de haute précision de type « premier coup au but », il peut-être couplé à une jumelle multifonction de Sagem et de Vectronix AG (JIM, Mosquito Vector). Sterna a été développé par Vectronix AG, filiale suisse de Sagem.

 

Un pôle « Innovation » souligne la stratégie dynamique d’innovation de Sagem en matière de technologies et d’architectures d’équipements, contribuant ainsi au dynamisme de l’industrie de défense française. Ce pôle accueille le gyroscope hémisphérique vibrant Cristal qui ouvre la voie à la conception de Centrales Inertielles de Navigation très fiables et très compactes, des équipements de fusion d’image, une caméra multi-spectrale et plusieurs démonstrations de traitement d’images temps réel intégrées aux produits Sagem, un système de simulation technico-opérationnel pour le combat débarqué futur, un autodirecteur bi-modes pour les futurs missiles antichars. Par ailleurs, Sagem met en lumière un prototype de pile à combustible pour le fantassin, une innovation récompensée par le 39ème prix 2012 de l’IGA Chanson.

 

En France et à l’international, les solutions Sagem dans les domaines de l’optronique, de la navigation et de l’information tactique ont été adoptées pour de grands programmes de défense terrestre et aéroterrestres : modernisation de l’infanterie (à l’image de la maîtrise d’œuvre du système FELIN pour le combattant débarqué), les véhicules blindés (Leclerc, VBCI, BMP3, Caesar, Archer,…), avions de combat Rafale et Mirage 2000, hélicoptères Caracal, NH90 et Tigre, systèmes de drones tactiques et de théâtre.

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 700 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:55

Le-Patroller-décolle-le-1er-juillet-2010

 

11.06.2012 (Boursier.com)

 

Sagem (groupe Safran) a réalisé récemment avec succès une nouvelle campagne d'essais de son système de drone de grande endurance Patroller dans une configuration multi-capteur et multi-mission. Les 18 vols de cette campagne ont permis d'apprécier la capacité du système Patroller à fusionner les informations reçues des différents capteurs et à les diffuser vers un centre de commandement dans un contexte de surveillance côtière.

 

Cette nouvelle capacité vient compléter la diffusion de flux vidéo au format OTAN Stanag 4609 déjà développée par Sagem et opérationnelle sur le système SDTI Sperwer de l'armée de Terre. Ces essais ont démontré la souplesse d'intégration de nouvelles charges utiles dans le système de mission du Patroller et la complémentarité des capteurs optroniques et électroniques dans l'élaboration de la situation tactique.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:45

vab-mk3 photo2 RTD

 

11/06/2012 LeFigaro.fr -Cercle Finance

 

Thales et Renault Trucks Defense (RTD) présentent le VAB Mk3, dernier né de la gamme des engins blindés de RTD. Le VAB Mk3, blindé de transport de troupes de nouvelle génération, bénéficie de capacités innovantes grâce à ce partenariat entre les deux groupes.

 

La complémentarité des architectures ouvertes de Renault Trucks Defense et de Thales permet d'intégrer différents services. Il s'agit par exemple du système ' Battlenet Inside ', utilisé par Renault Trucks Defense et dérivé des architectures électroniques mises au point par Volvo. Ce système assure le fonctionnement collaboratif de l'intégralité des systèmes embarqués du blindé.

 

De son côté, avec sa solution ' VSys-net ', Thales insère le VAB Mk3, qui permet à l'équipage du blindé de travailler en mode coopératif tant à l'intérieur du véhicule qu'avec d'autres plates-formes (blindés, drones, artillerie, etc.).

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:40

le vbci credit dga com

 

11/06/2012 Economie et technologie

 

La direction générale de l’armement (DGA) livrera à l’armée de terre avant la fin 2012 le premier véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) apte à assurer le support d’un groupe de soldats équipés du système Félin (fantassin à équipements et liaisons intégrés).

 

L’adaptation du VBCI au Félin offre principalement aux combattants la possibilité de recharger aisément les batteries d’alimentation de leur système et permet une meilleure préparation de leur débarquement en autorisant l’utilisation du réseau de communication Félin à l’intérieur du VBCI. Elle démontre la souplesse du système Félin qui a déjà été précédemment installé sur des véhicules de l’avant blindé (VAB) à l’occasion du récent déploiement sur le théâtre d’opération afghan.

 

Ces deux équipements sont emblématiques du savoir-faire et du haut niveau technologique de l’industrie française. Le VBCI est produit par le groupement d’entreprises constitué par les sociétés Nexter Systems et Renault Trucks Defense. La société Sagem (groupe Safran) est le maître d’œuvre du système Félin.

 

Le VBCI est un blindé qui répond aux besoins opérationnels actuels de protection et d’évolutivité. Véhicule blindé tout-terrain à 8 roues motrices, sa version de combat d’infanterie est équipée d'une tourelle de 25 mm et permet l'emport de onze soldats. Disposant d’un haut niveau de protection, il constitue une véritable « base vie » pour le fantassin. Pour sa part, le système Félin apporte un saut qualitatif en termes de protection, d’observation, de communication, d’emploi des armes, de mobilité et de soutien des combattants au contact direct de l’adversaire.

 

Le VBCI félinisé est en démonstration sur l’espace institutionnel Défense, stand F396, pendant Eurosatory 2012.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:35

Eurosatory 2012

 

11/06 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Militaires et industriels attendent les arbitrages budgétaires du gouvernement. Le Gicat réclame un doublement des crédits de recherche, à 100 millions d'euros.

 

L'édition 2012 du Salon Eurosatory, « Le Bourget » de l'armement terrestre, s'est ouvert, dans un climat de très grande incertitude, en l'absence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, retenu en Afghanistan par le décès des quatre militaires français. Les industriels et les militaires venus (pour la première fois depuis sa nomination) écouter son discours en seront donc pour leurs frais. Ils devront encore attendre pour savoir à quelle sauce ils vont être mangés. « La défense ne servira pas de variable d'ajustement », a promis le candidat Hollande.

 

Las, aujourd'hui, la situation économique est telle qu'on voit mal comment le premier budget d'investissement de l'Etat ne servirait pas à éponger une partie des déficits. Revue de détail des grands dossiers.

 

Quel budget pour l'armée ?

 

C'est une question à plusieurs milliards d'euros. En théorie, les moyens de la prochaine loi de programmation militaire 2014-2019 seront calés sur le niveau d'ambition du nouveau Livre blanc de la défense, attendu en fin d'année. En pratique, tout le monde sait que c'est la contrainte financière qui va dicter sa loi. A l'état-major et à la DGA, on s'y prépare déjà en multipliant les scénarios. A l'extrême, certains imaginent même un gel des paiements sur le second semestre ! En affirmant qu'il ne toucherait pas à la dissuasion nucléaire (qui représente un gros quart des 10 milliards d'euros de crédits d'équipement annuels) et en s'embarquant dans le très aventureux (donc coûteux) programme de défense antimissiles de l'Otan, le président Hollande s'est coupé de marges de manoeuvre possibles. Dans ce contexte, certains ne manqueront pas de profiter d'Eurosatory pour rappeler que l'armée de terre procure 80 % des troupes en opération, mais qu'elle ne récolte que 20 % des crédits d'équipement. Sa part des PEA, c'est-à-dire des contrats de recherche, est encore plus limitée : 50 millions sur 700 par an. Pour le Groupement des industries françaises de défense terrestre, le Gicat, « A partir d'une interprétation sans doute excessive des priorités stratégiques du Livre blanc de 2008, les arbitrages [...] se font trop souvent au détriment du domaine terrestre. » Le Gicat réclame un doublement des PEA en sa faveur pour les porter à 100 millions par an.

 

Quel avenir pour Scorpion ?

 

Cette question est liée à la précédente. En principe, les appels d'offres de ce grand programme de modernisation de l'armée de terre (qui en a bien besoin) sont attendus à la fin de l'année. Il s'agit de remplacer les blindés d'infanterie VAB, de reconnaissance et de combat AMX-10 RC et Sagaie, de rénover les chars Leclerc ou encore de bâtir un réseau de communication compatible entre tous ces équipements. Il y en a pour 5 milliards d'euros. Par manque d'argent, le programme risque d'être revu à la baisse ou son calendrier étalé dans le temps, ce qui revient au même.

 

La recomposition de l'industrie

 

Malgré des négociations très avancées, il est trop tôt pour que le rachat de Panhard par Renault Trucks Defense, la division militaire du constructeur de camions (groupe Volvo), soit annoncé à Eurosatory. Et, en l'absence du ministre de la Défense, il est peu probable qu'on apprenne grand-chose sur l'avenir de Thales, Nexter, Safran ou encore Dassault, pour ne citer que les plus importants. Même si le ministre de la Défense a promis de rentrer dans le dossier « très vite et sans passion ».

 

À quand une vraie filière terrestre ?

 

Au-delà des schémas de rectification des frontières entre grands industriels, c'est le soutien aux PME de l'armement terrestre qui fait défaut, regrette Philippe Demigné, le PDG de Bertin Technologies. « Nous souffrons toujours de deux problèmes : le manque de PEA et les relations contractuelles avec les grands maîtres d'oeuvre », regrette-t-il.  Il faudrait que la DGA conduise une politique industrielle en faveur des sous-traitants », conclut Philippe Demigné, rappelant qu'une PME a beaucoup plus de chances à l'exportation si l'armée française a déjà acheté son produit.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:30
Eurosatory 2012 : consolidation industrielle et baisse des budgets s’imposent

 

11 juin 2012 Par  Hassan Meddah USINE NOUVELLE

 

Du 11 au 15 juin, les industriels de l’armement et de la sécurité terrestres se donnent rendez-vous au salon Eurosatory, au parc des expositions de Villepinte. Le nouveau ministre de la Défense français, Jean-Yves le Drian, aura l’occasion de préciser les grandes lignes de sa politique industrielle et dire comment il compte favoriser une industrie de défense européenne.

 

Eurosatory, le salon de la défense et de la sécurité terrestres,  continue de faire le plein. Pendant 5 jours, 1400 exposants (grands groupes, PME, forces armées…), et 55 000 visiteurs sont attendus. Dans  les allées et entre les démonstrations dynamiques de mini-drones et de blindés, militaires et industriels devraient évoquer les baisses des budgets de défense en Europe, les  consolidations à venir ainsi que la relance d’une industrie de défense européenne.

 

"Les investissements dans la défense en France n’atteignent que 1,9% du PIB contre environ 10% pour la Chine ou l’Inde, et près de 5% pour les Etats-Unis. Ce niveau est notoirement insuffisant pour maintenir notre rôle de membre permanent du Conseil de Sécurité", indique Christian Mons, président du GICAT, le groupement des industries françaises de défense terrestre.

 

Or la situation ne risque pas de s’améliorer à court terme. Le nouveau ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, qui sera présent lundi sur le salon, a déjà précisé que son ministère sera mis à contribution mais "ni plus ni moins" que les autres. Le ministre, lors d’une interview au journal Le Monde le 6 juin dernier, a déjà défini quelques priorités et certains types d’équipements seront privilégiés notamment les moyens de renseignement et d’ observation (satellites, et drones),  des moyens de protection et d’action des forces aéroterrestres, et les solutions de ravitaillement en vol.

 

Fin mai, il a également remis en cause certains choix de son prédécesseur Gérard Longuet. "Sur les drones, ma posture est très simple, je remets à plat, sans passion et avec pragmatisme", a-t-il  indiqué lors de sa première conférence de presse.

 

Consolidation et coopération

 

Ces coupes dans les budgets militaires français mais également européens pourraient donc favoriser la consolidation entre fabricants et une coopération européenne encore peu développée. Depuis qu’il est en poste , le ministre n’a cessé de militer pour le développement d’une industrie de défense européenne.  "La France prendra des initiatives dans ce sens", a-t-il déjà précisé. Au niveau français, le ministre a les moyens d’inciter les industriels à collaborer notamment à travers les financements de la direction générale de l’armement. En charge d’équiper les armées, elle a dépensé 10,7 milliards d’euros en crédit d’équipements et de recherche au profit des industriels.

 

Reste que tout n’est pas noir. La forte dimension internationale du salon avec près de 70% d’exposants internationaux et de nombreuses délégations étrangères, rappelle que les technologies d’armement made in France se vendent bien à l’export. En 2011, le pays a confirmé son rang de quatrième puissance exportatrice de matériel militaire en 2011 avec des ventes de 6,5 milliards d'euros aux armées étrangères.

 

Reste que tout n’est pas noir. La forte dimension internationale du salon avec près de 70% d’exposants internationaux et de nombreuses délégations étrangères, rappelle que les technologies d’armement made in France se vendent bien à l’export. En 2011, le pays a confirmé son rang de quatrième puissance exportatrice de matériel militaire en 2011 avec des ventes de 6,5 milliards d'euros aux armées étrangères.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:25

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11/06/2012 Par Véronique Guillermard LeFigaro.fr

 

Le cluster Eden a également noué une alliance avec un groupement de PME allemandes.

 

La mise sous tension des budgets de défense en Europe préoccupe les PME. Pour ces petites entreprises souvent installées sur des marchés de niche, la priorité est la même que celle des grands groupes: conforter leur base domes­tique et aller chercher la croissance à l'international, en Chine, en Inde ou encore au Brésil.

 

Afin d'optimiser ses chances, le groupement de PME Eden, qui se présente comme le premier «cluster» de défense, de sécurité et de sûreté à vocation européenne, signe ce mardi 12 juin avec Renault Trucks Defense une convention qui fait du spécialiste des véhicules tactiques et de la logistique militaire son «sponsor» à l'export. L'al­liance est annoncée dans le cadre d'Eurosatory, le premier salon mondial de la défense terrestre et aéroterrestre qui a ouvert ses portes lundi.

 

La filiale du groupe suédois Volvo s'engage à soutenir les 52 PME du cluster, en mettant à leur disposition sa force de frappe internationale et en les introduisant auprès de ses propres clients. A contrario, les adhérentes du cluster qui réalisent la moitié de leur chiffre d'affaires (500 millions d'euros en cumulé) à l'export veulent jouer un rôle de «relais local» dans les pays où elles sont présentes et où leur sponsor souhaiterait s'implanter. Des partages d'informations sont également prévus. «Cet accord nous fait gagner en visibilité vis-à-vis des grands donneurs d'ordre et des institutions. Il marque aussi un changement d'attitude en faisant des PME des partenaires et non plus de simples fournisseurs», souligne Jean-Luc Nogel, président du cluster Eden et également patron de Centralp, une PME spécialisée dans les calculateurs embarqués.

 

Offre commune

 

Parallèlement, Eden noue sa première alliance européenne avec un cluster qui lui ressemble, l'allemand GSV, basé à Düsseldorf, dont le sponsor est le géant allemand du matériel terrestre Rheinmetall. «Les sociétés françaises et allemandes présenteront des offres technico-commerciales communes à des prospects dès novembre prochain», précise Jean-Luc Nogel. Français et Allemands chercheront des clients, pourront répondre à des appels d'offres et lancer des projets de R & D ensemble. «Deux PME dont les produits sont complémentaires pourraient ainsi monter un package pour un donneur d'ordre», explique le président d'Eden qui plaide pour la mutualisation de l'information et des moyens.

 

D'autres accords pourraient voir le jour, notamment en Italie. En France, Eden, né en 2008 en Rhône-Alpes sous la triple houlette d'une poignée de patrons de PME, de la CCI de Lyon et de la Direction générale de l'armement (DGA), est en passe de fédérer d'autres clusters en Bretagne et dans la région Centre. Ces regroupements comptent des acteurs diversifiés. De Rostaing, un fabricant de gants né en 1789, aujourd'hui fournisseur des gants de protection en milieu dangereux (bactériologique, nucléaire, chimique) pour les armées, en passant par le chausseur Paraboot, qui équipe les fantassins, ou encore Metravib, spécialiste de l'acoustique qui a développé des systèmes de localisation de snipers, de tirs d'armes légères, de roquettes ou de mortiers.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:15

ESY-2012.jpg

 

11/06/2012 Mathieu Sevin et BFMbusiness.com

 

Le salon professionnel de la défense et de la sécurité terrestre qui aura lieu à Villepinte du 11 au 15 juin se déroule alors que le nouveau gouvernement réfléchit à des coupes dans le budget  de la défense.

 

Le secteur de la défense a rendez-vous depuis ce lundi 11 juin, et durant cinq jours, au Parc des Expositions de Villepinte près de Paris, pour le salon Eurosatorys. L’occasion pour les industriels de l’armement et de la sécurité d’obtenir des garanties sur leur avenir au moment ou les déficits publics réclament des mesures d'économie. 

 

Jean Yves Le Drian, le ministre de la Défense, ne sera pas présent à l’inauguration, puisqu’en raison de l'actualité, il a dû se rendre en Afghanistan. Mais il a déjà tenté de rassurer les professionnels du secteur en déclarant " la défense ne sera pas la variable d'ajustement des comptes de l'Etat".

 

Il faut dire que les marges de manœuvre sont limitées : moins de 2 % du PIB est aujourd'hui consacré à l'armée française. Un chiffre très éloigné des presque 5% accordés à l'armée américaine.  

 

Des emplois en jeu


Derrière ce budget, on retrouve surtout de milliers emplois.  Plusieurs dizaines d'entreprises et plus de 20 000 emplois directs dizaines d'industriels dépendent directement de ce secteur.

 

Sur ce dossier, le gouvernement souhaite continuer à moderniser son armée malgré la situation économique, avec de nombreux équipements high-tech. La Défense devrait ainsi acquérir  des drônes, et de nouvelles tenues pour ses soldats. L’Etat espère que ce savoir-faire s'exportera ensuite. 

 

Réécouter l'interview de Marwan Lahoud, directeur général délégué d'EADS et Président d'EADS France, invité de Stéphane Soumier dans Good Morning Business

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 05:59

vmt.jpg

 

11/06/2012 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) vient de démarrer la qualification d’un simulateur de formation des techniciens de maintenance de l’hélicoptère NH90 Caïman.

 

Le VMT (Virtual Maintenance Trainer), développé en coopération avec la Norvège et les Pays-Bas, sera opérationnel à l’été 2013. Conçu par Telespazio - société commune entre Finmeccanica et Thales – le VMT est un outil pédagogique novateur. Il permet la mise en œuvre de nouvelles méthodes d’apprentissage.

 

L’efficacité de la formation dispensée est garantie par le réalisme du système, tant dans l’exécution des taches de maintenance que dans le comportement de l’hélicoptère. Le VMT permet de personnaliser le parcours pédagogique de chaque élève. Le formateur peut rejouer chaque procédure et adapter le niveau du simulateur en fonction des erreurs commises.

 

Le VMT couvre la totalité des procédures de maintenance. Il permet des gains substantiels sur le temps d’apprentissage ainsi que sur l’immobilisation des hélicoptères affectés à cette tâche. Par exemple, le démontage de la tête rotor, qui s’effectue en une journée et demie dans la réalité, demande seulement 2 heures de formation grâce à la simulation. La sécurité de l’apprentissage est également renforcée puisque les opérations complexes et à risques pour l’aéronef, comme la pose et la dépose des pales, peuvent être répétées sans danger.

 

Conçu selon une architecture modulaire, le VMT pourra s’adapter aux évolutions du NH90. Quatre salles de formation, permettant d’entraîner simultanément 48 personnes, seront installées sur la base du Luc en Provence, où seront formés les mécaniciens de l’armée de Terre et de la Marine, qui mettent toutes deux en œuvre le Caïman.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 05:45

VBCI-couv-tim-dossier-equipement.jpg

 

08.06.2012 Armée de Terre

 

L’armée de Terre renouvèle l’équipement de ses forces. A la pointe de la technologie, elle est à même de répondre au mieux aux besoins opérationnels de ses soldats, quelles que soient leurs missions et leur destination.

Afghanistan, République de Côte d’Ivoire, Libye… En 2011, les missions de l’armée de Terre ont été variées. Au travers de l’engagement de ses équipements les plus modernes, l’armée de Terre a ainsi pu vérifier, confronté à la réalité de ces conflits, la pertinence des choix qui avaient été faits par le passé pour le renouvellement de ses matériels vieillissants. Parallèlement la spécificité de certains engagements  ont nécessité l’adaptation de certains matériels. Pour faire face à ces urgences opérationnelles. la direction générale de l’armement (DGA), la section technique de l’armée de Terre (STAT) et les industriels ont du procéder très rapidement à des évolutions et des rénovations. Principal objectif : la protection du combattant.

 

Equipement du soldat, moyens d’observation, véhicules de combat ou de transport et d’appui… Retrouvez chaque jour du 11 au 15 juin les détails sur ces nouveaux matériels dans notre dossier « les équipements de l’armée de Terre : la modernisation en marche ».

 

>>> Retrouvez le dossier « les équipements de l’armée de Terre » dans le TIM n°235 de juin 2012.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 22:39

 Eurosatory 2012

 

10 juin 2012 infodsi.com

 

L'horizon des entreprises du secteur de la défense, comme General Dynamics, Lockheed Martin et United Technologies, s'est fortement assombri au cours du premier trimestre de cette année. Le rapport de Strategy Analytics, « Defense Electronics Industry Review: April 2012 », présente de nombreuses données sur ce secteur, comme les annonces produits, les nouveaux contrats et les performances financières des compagnies.

 

Néanmoins, comme le note Asif Anwar, directeur chez Strategy Analytics, « toutes les entreprises figurant dans ce rapport ont atteint sur ce trimestre leurs objectifs de revenus nets. Pour autant les coupes dans les budgets tendent à relativiser les perspectives du secteur. L'objectif est de conserver le niveau de profitabilité de cette industrie, ce qui ne sera pas évident si la tendance sur les prévisions de revenus se confirmait.»

 

Eric Higham, Directeur chez Strategy Analytics observe que « malgré ces statistiques médiocres, le niveau de signatures de contrats sur les plateformes, les systèmes et les composants technologiques semble robuste. Ainsi Textron a remporté le marché MEUAS (Mid-Endurance Unmanned Aircraft Systems) et BAE Systems a obtenu la modernisation des systèmes embarqués des avions F-155 de l'armée de l'air saoudienne. »

 

Quelques exemples de contrats signés en d'Avril :

 

Elta Systels a réussi la démonstration de son nouveau réseau de communication tactique à large bande LTE, le TAC4G ;

 

Le développement continu de l'utilisation de la technologie GaN dans les systèmes de défense : contrats remportés par Raytheon, Rockwell Collins et TriQuint ;

 

La division internationale de Herley Industries, basée en Israël, a obtenu une commande pour la production et la livraison de composants micro-ondes pour un nouveau missile.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 22:38

Sperwer SDTI source Lignes de Défense

 

11.06.2012 boursier.com

 

La Direction générale de l'armement (DGA) vient de notifier à Sagem (groupe Safran) une commande de 5 drones Sperwer Mk II, afin de compléter le parc de SDTI en service dans l'armée de Terre. Livrés entre le second semestre 2012 et mi 2013, ces systèmes permettront d'assurer le maintien de la capacité de drones tactiques.

 

En parallèle, un second marché de la DGA porte sur la modernisation du module GPS code P(Y) de l'ensemble du parc de drones Sperwer en service. Développé par Sagem pour l'avion de combat Rafale, ce module GPS est couplé à la centrale de navigation du drone, l'ensemble permettant une géo-localisation très précise des objectifs observés au sol par la charge optronique, une boule Sagem Euroflir 350+. Le système Sperwer est utilisé en Afghanistan depuis 2003 en soutien des forces de l'OTAN, le 61ème Régiment d'Artillerie le mettant en oeuvre pour la France sur ce théâtre depuis novembre 2008.

 

Ces véhicules aériens seront entièrement produits dans l'établissement Sagem de Montluçon, dans l'Allier. Le montant des marchés n'est pas précisé.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 07:35

vlra-6x6.jpg

 

10.06.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

ACMAT, filiale de Renault Trucks Defense (RTD), dévoile sur son stand d’Eurosatory une version 6X6 de son VLRA. En service dans une cinquantaine d’armées, dont un certain nombre de forces spéciales, dont celles françaises, ACMAT qui vient de développer une nouvelle version de son véhicule VLRA, propose donc ce dernier en version logistique.

 

Selon ACMAT, ce VLRA avec un châssis en double col de cygnes, conserve les qualités de mobilité de la version tactique 4X4.

 

En version plateau, sa charge utile, extrêmement concurrentielle, permet de transporter jusqu’à 9 tonnes d’équipements. Il peut également emporter une citerne jusqu’à 8000 litres. Son architecture ramassée en fait un véhicule compact, et le VLRA 6X6 conserve ainsi son aérotransportabilité.

 

Le VLRA 6X6 est présenté en version Recovery (dépannage) à Eurosatory. Le mécanisme de levage EKA, permettant un tracté levé de véhicules légers jusqu’à 14t, est porté par un châssis, entièrement soudé, comme l’ensemble des châssis ACMAT.

 

RTD est venu en force pour cette édition 2012 d’Eurosatory, pas moins d’une quarantaine de véhicules, dont une douzaine d’ACMAT (ALTV…), dont quelques versions sécurité (force de police, incendie…).

 

A noter aussi, un VLRA blindé, baptisé Bastion sur le stand de Renault / ACMAT, muni d’un système de suspension indépendante, lui offrant une plus grande mobilité.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 07:30

SMP source MarsAttaque

 

10 Juin 2012 marine-oceans.com

 

Les sociétés Securymind et Bureau Veritas proposent un processus de labélisation des sociétés militaires privées auxquelles ont aujourd'hui de plus en plus recours les armateurs pour la protection de leurs navires contre la piraterie. Le débat sur le sérieux de ces entreprises de services de sécurité et de défense (nouvelle appellation des sociétés militaires privées) est récurent et constitue un obstacle à leur reconnaissance complète par les pouvoirs publics comme par nombre d'entreprises désireuses de les utiliser.

 

Ce service de labélisation proposé par Securymind et Bureau Veritas qui consiste à évaluer et à référencer les sociétés de sécurité voulant offrir leur service dans la lutte contre la piraterie maritime, veut contribuer à lever ces préventions. Il doit pouvoir répondre aux attentes des armateurs et des affréteurs dans le domaine de la protection des navires, à celles des assureurs pour ce qui concerne la sécurisation de la cargaison comme à celles des équipages, soucieux de travailler avec les meilleurs pour garantir leur sécurité.

 

Fort d'une véritable expertise dans le domaine maritime, Bureau Veritas, organisme de sûreté habilité (OSH), disposant d'une forte représentation à l'international, est leader mondial dans l'évaluation de la conformité et de la certification. Securymind, également organisme de sûreté habilité, est expert dans le domaine maritime, dans la gestion de crise, dans la lutte contre la piraterie et sur l'emploi d'équipes armées.

 

Toute société de sécurité privée désireuse de se doter d'une sorte de brevet de respectabilité peut ainsi désormais se soumettre à l'examen des experts de Bureau Veritas et de Securymind. Celui-ci porte d'abord sur l'enregistrement de la société, sur son système de gestion et la formalisation de ses process. Des vérifications in situ sont ensuite opérées sur son personnel, sa qualification, sa formation, son entraînement et sur les moyens matériels dont il dispose pour assurer ses missions de protection.

 

Une fois référencée, la société de sécurité privée dispose d'une attestation valable un an assortie d'une procédure de maintenance à respecter. Elle est surtout inscrite au Registre des compagnies assurant la protection des navires contre la piraterie.

 

Ce référencement international l'oblige au respect d'engagements précis à l'égard de ses futurs clients dans le domaine de la lutte contre la piraterie maritime : respect de la prééminence de la responsabilité du capitaine du navire protégé, garantie de l'application de règles d'engagement (ouverture du feu) préalablement agréées, garantie sur les moyens de communication de crise avec la compagnie cliente, satisfaction des exigences des autorités de pavillon par l'application d'un référentiel qualité dédié, le respect de bonnes pratiques et la conformité aux recommandations de l'OMI.

 

Ce processus de labélisation - une Première en France – répond notamment à une attente des pouvoirs publics, longtemps réticents à l'idée de déléguer au privé l'exercice traditionnellement régalien de la sécurité. Il devrait aussi contribuer à servir l'implantation et le développement des sociétés françaises sur un marché globalement porteur.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 07:00

NH90TTH photo4 Patrick PENNA source Eurocopter

 

Jun 10, 2012 ASDNews Source : Eurocopter

 

Backed by the largest range of military helicopters in operation with armed forces around the world, Eurocopter will showcase the versatility and efficiency of its rotorcraft at the Eurosatory 2012 exhibition, to be held June 11-15 at the Villepinte Exhibition Center near Paris.

 

This presence will include French Army displays of the most modern air response capabilities in France and foreign theaters, based on its Eurocopter Tiger combat helicopter and the multi-role NH90 transport. Eurocopter’s EC645 T2 version will be unveiled as well on the exhibit stand of parent company EADS (D480), along with the multi-role EC725 helicopter.

 

TIGRE AFGHANISTAN photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

Also during the Eurosatory land defense and security exhibition, Eurocopter is set to showcase the many decades of experience acquired in the military helicopter sector. Benefiting from its wide diversity of rotary-wing aircraft and their ability to adapt to a broad spectrum of missions, Eurocopter’s product line represents a benchmark – with operational uses ranging from reconnaissance, identification and tracking to deterrence, escort, attack, rescue and troop transportation.

 

“In offering the largest range of military helicopters, Eurocopter responds to the growing diversity of missions carried out by armed forces around the globe,” said Dominique Maudet, Executive Officer for France & Vice President Global Business and Services Eurocopter Group. “In seeking to reinforce our strong ties with customers, we are paying particularly close attention to the feedback received from a number of armed forces, who are helping us to improve our products on a continual basis and offer rotorcraft that meet their every operational requirement.”

 

EADS-ec645.jpg

 

The EC645 is the latest member of Eurocopter’s military helicopter family, and the new T2 version will be a highlight of EADS’ static display at Eurosatory. The EC645 is the militarized version of the EC145 – a 3.5-metric-ton helicopter that is in widespread use around the world for homeland security, law enforcement, search & rescue (SAR) and medical evacuation missions. This versatile helicopter can be rapidly reconfigured to meet a wide range of requirements in any number of missions and complex combat scenarios, including asymmetric warfare. Equipped with an independent armament system capable of dealing with all threats, the EC645 incorporates a mission computer; an electro-optical system with an infrared camera, laser telemeter and laser designator; a targeting system complete with head-up display technology; and two weapon pylons with slaving units. It also comes with a wide choice of weapons loads (guns, missiles and unguided or guided rockets).

 

The EC145 helicopter family scored a major success when it was selected by the U.S. Army for its Light Utility Helicopter (LUH) program, with the contract comprising nearly 350 aircraft in total. More than 200 of these helicopters, which are designated the UH-72A in their U.S. Army configuration, have now been received by the customer – with all delivered on time and on cost from the production line of Eurocopter’s American Eurocopter subsidiary in the state of Mississippi. Feedback on the operational use of this fleet has been incorporated into the new T2 version now available to armed forces.

 

Eurocopter’s EC665 Tiger, the world’s most modern and best-performing attack helicopter, and the NH90, the most advanced helicopter in its class, also will be presented by the French Army in their operational configurations at Eurosatory.

 

Orders have been placed for 206 Tiger combat helicopters, with France accounting for 80 of them, Germany another 80, Spain 24 and Australia 22. Eighty-four of these aircraft already are in service, and have demonstrated their performance in operational theaters such as Afghanistan and Libya, where they displayed exceptional maneuverability, precision, durability in combat and range. In parallel with the French Army HAP (combat support helicopter) version currently deployed in Afghanistan, the Tiger HAD (support and attack helicopter) has been engaged in a flight test program since last September with the goal of obtaining certification between now and the end of 2012. Fitted with new MTR390 engines specially designed for its proposed missions, it also features new versions of basic and mission software. France and Spain have ordered 40 and 24 Tiger HADs respectively, and the helicopter is offered for export.

 

The 11-metric-ton NH90 is the largest military helicopter program ever undertaken in Europe, delivered in two versions: as a Tactical Transport Helicopter (TTH) and the NATO Frigate Helicopter (NFH). It provides a common platform for land, air and sea missions at day and night without major restrictions. Such flexibility allows countries to streamline their helicopter fleets and efficiently manage personnel and hardware. The NH90’s large cabin, accessibility (via two side doors and an optional rear ramp) and the speed at which it can be adapted to new missions are the keys to its exceptional operational flexibility in a wide range of scenarios. At the end of last year, Eurocopter delivered the NH90’s first operationally-certified TTH version to the French Armament Procurement Agency (DGA), a landmark in this European program. A total of 529 NH90s have now been ordered by 14 countries, among them Germany, Australia, Finland, France, Greece, Italy, Norway, New Zealand, Oman, the Netherlands, Spain and Sweden. In all, the 101 NH90 helicopters that have so far been delivered to armed forces worldwide have logged more than 20,000 flight hours.

 

The EC725 helicopter presented by Eurocopter in the form of a 1:10 scale model at Eurosatory also demonstrates its capabilities in the 11-metric-ton category. Designed from the outset as a versatile multi-role helicopter, the EC725 is capable of performing missions that include SAR, combat SAR, long-distance tactical transport and medical airlift, as well as logistics support and special operations. It also is well suited to naval missions, while the French version of the EC725 – known as Caracal – has proved its worth in Afghanistan and Africa. To date, a total of 117 EC725/EC225-family helicopters have been ordered by countries in Europe, Latin America and Asia.

 

Eurosatory will provide Eurocopter with an opportunity as well to underline the decades of proven experience in military markets by presenting its core products. This includes the display of its Fennec helicopter – a member of the famous Ecureuil rotorcraft family, which today is performing combat, combat support, tracking, escort and training missions around the world. Also present at Eurosatory in scale model form are the Panther and the Dauphin family, which can engage in anti-submarine and anti-surface warfare, SAR, surveillance and control missions, maritime counterterrorism operations and casualty/medical evacuations. Completing its exhibit will be a model of Eurocopter’s EC635 – the helicopter of choice for armed reconnaissance, combat support, escort and attack missions.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 06:07

drone Sperwer

 

10 juin 2012 Michel Goya * - Le Journal du Dimanche

 

Après l’élimination du n° 2 d’Al-Qaida par un nouveau raid de drone américain lundi dernier, le débat qui vient d’être relancé aux États-Unis, sur l’efficacité militaire, politique et juridique de l’usage intensif des drones, nous pose à nouveau une question importante. À la veille du grand rendez-vous des industriels de l’armement Eurosatory 2012 et du Salon aéronautique de Farnborough (Royaume-Uni), la France souhaite-t-elle ou non rattraper son retard dans ce domaine?

 

L’EXÉCUTIF politique et militaire américain a eu recours au drone armé plus de 300 fois au Pakistan depuis 2008. Précis, il rate rarement sacible. Il permet d’éliminer des dirigeants individuellement, surtout lorsque ces derniers fonctionnent en réseau sans véritable base populaire.Et sans faire de prisonniers, ce qui lève l’hypothèque Guantanamo, si compliquée à gérer politiquement depuis que le fameux camp a été créé. Le missile Hellfire dont sont dotés les drones tueurs est plus léger qu’une bombe de 250 kg emportée par un avion de chasse. C’est au départ un missile antichar capable de perforer mais pas de faire s’effondrer des bâtiments entiers. Il en existe aussi une version explosive à fragmentation mais l’ensemble reste forcément léger. Les caméras embarquées permettent de voir le terrain en direct depuis la station de guidage située souvent aux États-Unis. Certes, cet "oeil" ne permet pas toujours de discriminer sa cible, ce qui le différencie du regard du fantassin, à ce jour encore le système d’arme le plus précis, et pose au final la question "qui tue-t-on?". Depuis 2008, les raids de drones ont fait plus de 2.500 victimes. Chaque raid tue donc en moyenne huit personnes et engendre souvent des dommages collatéraux. Clairement, ces défauts n’empêchent pas les États-Unis d’y recourir largement au point qu’aujourd’hui, l’armée américaine forme davantage d’opérateurs de drones que de pilotes d’avions de chasse.

 

Déjà, alors que la guerre en Irak était largement entamée, le deuxième contingent de la coalition après les soldats américains était constitué de drones volants et de robots terrestres. Ce qui accentue de plus en plus le clivage entre guerre au sol et guerre à distance par en haut ou téléguidée. En Libye, l’an dernier, les nombreux raids d’hélicoptères et d’avions, parfois renseignés par des drones américains, ont préparé la victoire mais il a bien fallu que les rebelles libyens s’emparent de Tripoli et éliminent Kadhafi. Je continue de penser à cet égard que, si l’on veut obtenir des résultats décisifs, il faut que des soldats aillent planter un drapeau.

 

QUANT À L’USAGE spécifique des drones armés, nous sommes en retard. C’est une voie dans laquelle on aurait dû s’engager depuis longtemps compte tenu du savoir-faire dans ce domaine de nos industries de défense. Le rapport coût efficacité par ces temps d’austérité n’est pas discutable et parfois il faut commencer par investir pour économiser par la suite grâce à des systèmes d’armes plus efficients. On peut comprendre les réticences ou les résistances de certains. Mais il n’est pas trop tard.

 

* Le colonel Michel Goya est directeur d’études à l’Irsem (Institut de recherche stratégique de l’École militaire), auteur d’Irak, les arméesdu chaos (Économica) et du blog La Voie de l’épée.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 05:52

Eurosatory 2012

 

11/06/2012 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le salon de l'armement terrestre Eurosatory, qui ouvre ses portes ce lundi, ne sera pas le théâtre du big bang de la restructuration des constructeurs de blindés. Aucun des industriels concernés se semble près d'une annonce. Mais cette industrie reste à vendre...

 

Le salon Eurosatory 2012 arrive trop tôt pour le nouveau gouvernement. Ce n'est pas encore le moment pour le ministre de la Défense de dévoiler ses décisions en matière budgétaire et industrielle. Et ce d'autant plus que Jean-Yves Le Drian, qui a dû s'envoler vers l'Afghanistan où quatre soldats français sont morts au combat, n'inaugurera pas ce lundi le premier salon mondial de l'armement terrestre. Il est remplacé par le ministre délégué, chargé des Anciens combattants, Kader Arif, qui prononcera une déclaration beaucoup plus neutre que ce que devait être celle de Jean-Yves Le Drian.

 

Son discours sur la méthode et les grandes orientations en matière de restructurations industrielles attendra donc. Notamment le dossier du drone MALE (Moyenne altitude, Longue endurance), sur lequel il a souhaité une remise à plat (latribune.fr du 30 mai). De son côté, Dassault Aviation, à qui le précédent ministre avait attribué le contrat portant sur la francisation d'une plateforme israélienne Héron TP, dira tout le bien de ce programme lors d'une rencontre avec quelques journalistes triés sur le volet.

 

Un rapprochement entre Renault et Panhard annoncé fin juin ?

 

Du coup, "business as usual" devrait être le maître mot d'Eurosatory. Et encore... Le rapprochement entre les deux constructeurs de blindés légers Panhard et Renault Truck Défense (groupe Volvo) attendra lui aussi, selon des sources concordantes. "Ce n'est pas encore annonçable", confirme à "latribune.fr" le PDG de Panhard, Christian Mons, par ailleurs président du Groupement des industries françaises de défense terrestre (Gicat), qui organise le salon Eurosatory. Les discussions progressent bien, selon les deux groupes, et pourraient aboutir "dans les prochaines semaines", explique-t-on à "latribune.fr".

 

"D'ici à la fin du mois, sinon cela pourrait ne jamais aboutir", assure une source proche du dossier. La piste privilégiée est un rachat pur et simple de Panhard par la filiale de Volvo (RTD). Ce qui donnerait naissance à un groupe réalisant un chiffre d'affaires d'un peu plus de 400 millions d'euros. Et le placerait toujours derrière Nexter (851 millions d'euros). Mais il existerait néanmoins "des débats en interne chez Volvo" sur ce dossier, précise une source industrielle à "latribune.fr".

 

Nexter, une "taille sous critique"

 

Et Nexter, qui a longtemps été sous perfusion aussi bien sur le plan financier qu'industriel (latribune.fr du 5 juin) ? C'est au nouveau gouvernement de valider ou non - l'Etat a 100 % du capital de l'ex-Giat Industries - le schéma industriel lancé par l'ancien ministre de la Défense : un adossement de Nexter à Thales, qui prendrait une participation de 10 % à 20 % du groupe public en contrepartie de la vente de sa filiale munitionnaire TDA (environ 100 millions de chiffre d'affaires). En tout cas, chez l'électronicien, on ne semble plus aussi pressé, même si on estime que l'opération reste "intelligente" entre Nexter et TDA. "On regarde comment rapprocher TDA de Nexter mais on est très, très loin des due diligence, explique-t-on chez Thales. En plus, ils ont tout à apprendre en terme de fusion-acquisition".

 

Il faudra pourtant qu'ils fassent vite... Nexter lorgnerait sur la filiale de Finmeccanica, Oto Melara, qui fait un peu plus de 50 % de son chiffre d'affaires dans l'armement terrestre (environ 400 millions d'euros au total). Finmeccanica, en difficulté, sera-t-il vendeur ? Ces deux opérations, si elles se concrétisaient, ne feront pas changer de dimension Nexter. "La taille du groupe est sous-critique, confirme une source industrielle. Et Nexter aura dû mal à passer dans la catégorie supérieure parce que le terrain de chasse n'est pas très giboyeux en terme de cibles importantes". Car la consolidation est en grande partie achevée dans le domaine de l'armement terrestre autour des groupes américains et de BAE Systems. Seuls les deux groupes allemands indépendants Rheinmetall et Krauss-Maffei Weigmann restent à consolider. Mais ils n'ont jamais été séduits - c'est le moins que l'on puisse dire - par Nexter détenu par l'Etat français. "Les esprits sont prêts à cette structuration européenne... et les entreprises y sont prêtes", estime le PDG de Nexter, Philippe Burtin. A voir... d'autant que ce dernier avoue qu'il n'est pas pressé de se rapprocher de ses concurrents.

 

Thales attentiste

 

Ce qui surtout rend Thales attentiste avec Nexter, c'est le rôle que jouera le groupe public dans les prochains programmes de blindés : le successeur de l'AMX 10 RC, l'Engin blindé de reconnaissance et de combat, l'EBRC (3 millions d'euros l'unité) qui est attendu dans les armées en 2018-2019 pour une décision prise vers 2014 (entre 1,3 et 1,8 milliard d'euros) et le successeur des VAB (Véhicule de l'avant blindé), le VBMR (Véhicule blindé multirôles) qui sera construit à 2.400 exemplaires (1 million d'euros l'unité). Soit un programme estimé entre 3 et 3,5 milliards. Le timing est serré : notification en 2012/2013 pour une mise en service en 2015/2016.

 

Nexter, qui a déjà bénéficié de l'aide de l'Etat via des programmes d'études amont (PEA), peut-il les perdre ? Peu probable mais ses concurrents sont sur le pied de guerre. Panhard est prêt à faire une « offre qui décoiffe » pour remporter le VBMR, selon son PDG, Christian Mons. Il est également très entreprenant sur l'EBRC. Panhard propose une offre conjointe avec l'américain Lockheed Martin, le Sphinx. A suivre de près.

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 12:00

2012-06-09-ew.jpeg

 

9 juin 2012 infodsi.com

 

Les achats de systèmes et de plateformes de guerre électronique (EW) pour les armées de terre vont connaître un déclin brutal au cours des deux prochaines années. Cela correspondra à la période des retraits d'Irak et d'Afghanistan. Le rapport de Strategy Analytics, « Technology Trends for Land-based Electronic Warfare Systems », prévoit une baisse de 27% des dépenses jusqu'en 2014 sur les plateformes et systèmes EW de part la disparition de théatres d'opération.

 

Mais le retrait de ces deux pays ne changera pas la tendance générale concernant la guerre asymétrique. Malheureusement, l'usage d'engins explosifs radiocommandés ou non, continuera à proliférer. Les états voudront profiter de l'expérience acquise afin d'améliorer l'efficacité de la réponse fâce à la menace de ces engins explosifs.

 

Asif Anwar, directeur chez Strategy Analytics, observe que : « La clé pour développer les capacités des systèmes EW est essentiellement progressive. L'emphase sera portée sur la flexibilité, la puissance et la modularité. Cela aura des conséquences sur le design des systèmes et sur le choix des technologies à employer. La demande en systèmes EW pour l'infanterie redécollera à partir de 2015 et nous prévoyons une dépense globale de plus d'un milliard de dollars en 2022.»

 

Eric Higham, directeur chez Strategy Analytics, ajoute que : « Plongés dans un environement de plus en plus complexe, les systèmes radio-fréquence auront besoin de savoir gérer des gammes de fréquences très larges. Cela imposera l'emploi de circuits logiques programmables et de convertisseurs analogique/digital de haute performance, ainsi qu'une utilisation plus importante d'interfaces radio-fréquence à base de Nitrure de gallium (GaN) afin de faciliter le développement de systèmes pouvant calculer et échantillonner sur une large bande et en temps réel.»

 

Strategy Analytics sera présent à Eurosatory du 11 au 15 juin.

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 11:51

afghanistan-deces-de-quatre-soldats-francais-09062012.jpg

10/06/2012  Armée de Terre

L’adjudant-chef Thierry SERRAT, le maréchal des logis-chef Stéphane PRUDHOM, le maréchal des logis Pierre-Olivier LUMINEAU et le brigadier Yoann MARCILLAN ont été tués en Afghanistan.

 

Quatre militaires de l’armée de Terre ont été tués par une explosion suite à un attentat suicide le 09 juin 2012 alors qu'ils étaient engagés dans une opération de contrôle d'un axe routier en appui de l'armée afghane.

Cinq autres soldats français blessés ont été immédiatement pris en charge.

 

Âgé de 46 ans, l’adjudant-chef Thierry SERRAT s’est engagé à 18 ans à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent en tant qu’élève sous-officier. A sa sortie d'école, il rejoint le 51e régiment d’artillerie (51e RA) à Wittlich (RFA), avant d’être nommé maréchal de logis à compter du 1er janvier 1986. Il est ensuite affecté au 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes le 1er août 1993 en qualité de sous-officier adjoint d’une section de combat. Il est promu adjudant le 1er octobre 1994. Après une affectation à rejoint la direction du personnel militaire de l’armée de Terre (DPMAT) à Paris en qualité de sous-officier traitant, il rejoint, le 1er août 2008, le groupement interarmées des actions civilo-militaires (GIACM) à Lyon en qualité de sous-officier traitant en ressources humaines. Il y occupait également la fonction de président des sous-officiers.

 

Agé de 32 ans, le maréchal des logis-chef Stéphane PRUDHOM s'est engagé le 2 novembre 1999 au 2e régiment de hussards (2e RH) de Sourdun où il occupera la fonction d’éclaireur. Il accède au grade de maréchal des logis le 1er juin 2003 après une scolarité à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) à Saint-Maixent l’Ecole. Il effectue six opérations extérieures : en Ex-Yougoslavie (SFOR ONU) en 2000, au Kossovo (TRIDENT) en 2002 et 2006, en Côte d’Ivoire (LICORNE) en 2005, en Afghanistan (PAMIR) en 2006 et au Tchad (EPERVIER) en 2008.

 

Âgé de 27 ans, le maréchal des logis Pierre-Olivier LUMINEAU s’engage le 2 mai 2010 à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent l’Ecole. Il est nommé sergent le 1er septembre 2010. Affecté le 20 décembre suivant à la batterie de renseignement de brigade n° 2 de Suippes au sein du 40e RA, il s'y affirme comme un excellent meneur d’hommes. Il participait à sa première opération extérieure, au sein d’une équipe tactique et d’opérations militaires d’influence (ETOMI), dans le cadre de l’opération PAMIR en Kapisa.

 

Âgé de 24 ans, le brigadier Yoann MARCILLAN s’engage le 2 octobre 2007 au 40e régiment d’artillerie (40e RA) de Suippes. Il est nommé brigadier le 1er octobre 2010. Affecté à la batterie de commandement et de logistique en tant que mécanicien tourelle et conduites de tir, il se porte volontaire pour servir en batterie de renseignement de brigade n° 2 et réussit la difficile sélection des équipiers appui au recueil de l’information. En 2009, il avait effectué un séjour en Nouvelle-Calédonie puis au Kosovo, au sein d’une équipe de liaison et d’information.

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 11:37

Brave, nouveau design de bâtiment logistique

 

10.06.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Selon mes confrères de Mer et Marine, le ministère de la Défense va bientôt lancer une consultation dans le cadre du programme "Flotte Logistique". Ce programme prévoit le remplacement du pétrolier-ravitailleur Meuse, ainsi que des bâtiments de commandement et de ravitaillement Marne, Var et Somme, bâtiments à coque simple (les équipes passerelle, machine et sécurité y sont donc renforcée) admis au service actif entre 1980 et 1990 .

 

Marie-Odile Bouillé, la député nazairienne, avait tenté de sensibiliser le candidat Hollande sur cette question; elle avait aussi demandé l'accélération de ce projet. Accélération donc? "Consultation" rime avec "accélération" mais aussi avec "décélération"... Et comme une étude (de plus) n'a jamais fait le printemps, on restera donc prudent.

 

"Ce premier contrat, qui devrait être notifié d'ici à la fin de l'année, portera sur les études générales liées au développement de nouveaux bâtiments de ravitaillement et de soutien logistique destinés à la Marine nationale (...). Les nouveaux navires doivent répondre aux évolutions des besoins opérationnels des militaires, tenir compte de la disparition des bâtiments ateliers et, puisqu'ils seront construits aux normes civiles, intégrer la règlementation internationale sur les pétroliers, avec par exemple l'adoption d'une double coque", écrivent, par ailleurs, mes confrères. 

 

DCNS et les chantiers STX France de Saint-Nazaire devraient proposer une solution conjointe à la marine. Le design proposé est dérivé du Brave (bâtiment ravitailleur d'escadre), nouveau concept de bâtiment logistique dévoilé par DCNS en 2010.

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 08:10

92RI-May-2012-extel-3.jpg

 

06/06/2012 CNE CAVALIER CDU 4e Cie - ri92.terre.defense.gouv.fr

 

Du lundi 28 mai au vendredi  1er  juin 2012, les rapaces de la 4e Cie ont travaillé en Haute-Loire aux environs du Puy en Velay.

 

Cet exercice en terrain libre, sur VBCI, a été une occasion rare de manœuvrer dans un cadre tactique de reconnaissance d’axe. Les paysages splendides et sauvages, l’accueil chaleureux et enthousiaste des villageois, la météo ensoleillé ont été autant de facteur de réussite pour cet exercice. Installée au cœur d’un petit village à 1200m d’altitude, dans lequel la mairie avait déroulé le tapis rouge pour l’accueillir, la 4e  Cie a put perfectionner les savoir-faire des équipages VBCI dans les domaines de la progression, de l’observation, et des comptes-rendus.

 

92RI-May-2012-extel-1.jpg

 

Certes, travailler en terrain libre comporte certaines contraintes, il faut par exemple rester sur les axes et  ne pas s’en affranchir, mais la diversité des paysages, tantôt cloisonnés, tantôt ouverts jusque là où la vue porte, ont permis un réalisme dans la manœuvre  des sections que le seul le travail en milieu civil permet. En fin de semaine, après les phases tactiques, une course à la balise de 15 km en treillis rangers et un exercice de réaction à une alerte chimique ont permis de finir de se défouler et de revoir les fondamentaux techniques du domaine NBC. L’école du village et de nombreux parents sont venus se faire présenter le VBCI, le VBLL, l’ETRAC (cuisine de campagne), le bivouac sous tentes et un groupe de combats équipé. Les explications, adaptées à des tout petits enfants de 4 à 7 ans, nous ont obligés à décrire notre métier de la façon la plus simple et la plus pédagogique possible, ce qui n’est pas un exercice plus facile qu’une reconnaissance d’axe sous blindage…Le Général Barrera, présent à quelques kilomètres dans le cadre de la manœuvre « Belvédère », a put venir rendre visite aux rapaces, et même suivre une partie de la manœuvre VBCI en embarquant dans le VBLL du commandant d’unité. Une vraie fierté pour la compagnie, qui a put montrer ses compétences et son goût de l’action.

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 21:17

le-drapeau-francais-en-berne imagelarge Sirpa Terre

 

09/06/2012 21:40 Armée de Terre

 

Le 9 juin 2012 vers 09h00, des militaires français engagés dans une opération de contrôle d’un axe routier en Kapisa, en appui de l’armée afghane, ont été touchés par une explosion suite à un attentat suicide.

 

4 militaires français ont été tués, 5 autres blessés dont 3 gravement et 2 plus légèrement. 2 Afghans, interprètes des militaires, ont été tués et 2 civils afghans ont été blessés.

 

De plus, l’auteur de l’attentat a été tué par l’explosion.

 

L’opération se déroulait au Nord de Nijrab. Environ 200 militaires français et afghans étaient engagés dans cette opération de contrôle d’un des axes routiers principaux de la province de Kapisa.

 

Au cours de l’opération, des militaires sont descendus de leurs véhicules blindés pour prendre contact avec la population. C’est à ce moment qu’un Afghan a fait détoner sa charge explosive au milieu d’un groupe de militaires français.

 

L’équipe médicale présente sur place a immédiatement pris en charge les militaires français. Une force de réaction rapide et des hélicoptères ont été immédiatement déployés pour sécuriser la zone et prendre en charge les blessés qui ont été évacués vers l’hôpital militaire français à Kaboul.

 

Ce type d’opération est conduit régulièrement pour maintenir la liberté de circulation sur cet axe, nécessaire à la population civile pour son activité économique et ainsi qu’aux forces afghanes pour sécuriser la zone.

 

Dans le cadre du désengagement des forces françaises, cet axe est également important pour le transit des convois logistiques.

 

Les 4 militaires tués servaient en Afghanistan au sein du GTIA Kapisa armé par le Battle Group Steel. Il s’agit d’un sous-officier, adjudant-chef au groupement interarmées des actions civilo-militaires de Lyon, 2 sous-officiers (un maréchal des logis chef et un maréchal des logis) et un militaire du rang (caporal) au 40e régiment d’artillerie de Suippes.

 

Depuis le début de l’engagement de la France en Afghanistan en 2001, 87 militaires français sont morts en Afghanistan ou en France des suites de leurs blessures.

 

Après cette attaque, le Président de la République a annoncé le déplacement en Afghanistan du ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, et du chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud. Ils se rendront auprès des forces françaises pour faire un point de situation.

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 12:26

Marianne Mindef

 

09/06/2012 12:25 ministère de la Défense

 

Paris, le 9 juin 2012.

 

Ce matin, à 6h40 (heure de Paris), au cours d’une opération de contrôle dans la région de Kapisa, quatre soldats français ont trouvé la mort. Cinq autres soldats ont été blessés. Tous ont été transférés à l’hôpital militaire de Kaboul.

 

Les unités françaises intervenaient en appui de l’Armée nationale afghane.

 

La priorité va à l’information des familles. C’est pourquoi les précisions sur les unités concernées seront données ultérieurement.

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