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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 19:56

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19/03/2012 Diane Lheritier- Sources Armée de Terre

 

Depuis l’automne 2011, les chefs tourelle de véhicules d’infanterie (CTVI) des VBCI bénéficient d’un entraînement complet sur simulateur. De la salle au terrain, nous avons suivi les CTVI du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) d’Epinal.

 

« Ralliement. Le pick up. Explosion. Coup par coup. Mesure. » Les consignes du chef d’engin s’élèvent dans le casque de l’instructeur. A ses côtés, le pilote du véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) observe la scène sur un écran, joystick au poing. Juste au dessus, les visages du chef d’engin et du pilote s’animent sur des petites télés en noir et blanc, bordées par d’autres écrans. Sur l’un deux, un pick-up apparaît, aussitôt détruit par le tir du VBCI. « Reprise de l’observation », clame le chef d’engin.

 

L’instructeur, satisfait, annonce la fin de l’exercice. Le chef d’engin et le chef tourelle de véhicule d’infanterie sortent d’une cabine. C’est ce qu’on appelle le simulateur de tir d’équipage et de section (STES). Quatre cabines de ce type équipent un bâtiment flambant neuf. Une fierté pour le 1er régiment de tirailleurs, premier régiment à avoir été équipé de ce simulateur. Reproduction fidèle des tourelles de VBCI, il permet le drill des équipages, seul ou en section. « Le STES nous permet d’acquérir les actes réflexes du tir », explique le caporal-chef Jonathan Barbier, chef tourelle de véhicule d’infanterie. « On travaille en salle, dans des conditions optimales, sur des scénarios de plus en plus complexes. Sur une séance d’1 h 30, les soldats peuvent parfaire leurs tirs en effectuant de nombreuses séries sur cibles fixes et mobiles. »

 

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Le simulateur de tir d’équipage et de section est aujourd’hui indispensable à la formation et l’entraînement des chefs tourelle de véhicule d’infanterie. Nul besoin de réserver un terrain, de s’assurer qu’un VBCI est disponible. Nul besoin non plus de tirer des obus d’entraînements, dont le prix, s’il n’est excessif n’en est pas moins contraignant. Là, au chaud, au calme, à l’abri des intempéries, les tireurs peuvent acquérir le geste parfait en tirant une cinquantaine de coups par séance, parfois plusieurs fois par semaine.

Tirer sans danger dans un environnement de combat

Dans le froid mordant de novembre 2011, nous retrouvons nos équipages de VBCI lors d’une rotation au centre d’entraînement au combat (CENTAC), à Mailly-le-Camp. Debout sur le toit de leur blindé, ils installent le simulateur de tir de combat blindé moyen et mitrailleuse (STC B2M), tout juste livré au CENTAC. Pour la première fois dans ce camp d’entraînement, les chefs tourelle de véhicule d’infanterie vont pouvoir tirer sur l’ennemi.

 

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Jusqu’à présent, ceux-ci devaient faire appel aux observateurs arbitres conseillers qui déterminaient, avec les informations que leur donnait le tireur, s’il avait fait but. Désormais, grâce à un boîtier laser monté sur le canon du VBCI, les chefs tourelles de véhicule d’infanterie effectuent leur conduite de tir comme ils le feraient dans la réalité. «Nous avons équipé trois engins de ces simulateurs », raconte le sergent-chef Mickaël Jablonsky, sous-officier adjoint au 1er régiment de tirailleurs. « Ils ont permis aux CTVI de tirer dans des conditions proches du réels, comme ils l’auraient fait sur champs de tir, mais en pouvant sans danger viser la force adverse. » Malgré les contraintes liées au laser, les équipages ont salué la plus-value apportée par le STC B2M à leur entraînement. « Le simulateur reproduit assez fidèlement le tir au combat. Nous avons même pu tirer jusqu’à 1 700 mètres », rapporte le caporal-chef Jonathan Barbier. « Nous avons pu parfaire nos savoir-faire dans un environnement tactique où entre en jeu le froid, le stress, la fatigue. C’est un atout considérable dans notre entraînement au quotidien. »

 

Formés en avril 2011 sur les véhicules blindés de combat d’infanterie, les équipages auront donc pu, au bout de huit mois, se confronter aux réalités du combat et mettre en œuvre, en toute sécurité mais face à un ennemi agressif, l’ensemble de leurs savoir-faire.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 17:55

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credit DGA Comm- Olivier Guerin

 

Mar 19, 2012 ASDNews Source : OGMA

 

Under the Agreement established with the French Air Force/SIMMAD to provide Full Fleet Support to the FAF C-130 fleet, which includes total maintenance, on-site technical support, fleet management and logistic support, OGMA delivered on 02MAR, the 100th C-130 aircraft serviced at the Alverca premises.

 

This significant landmark was achieved in the course of the business relationship which goes back to 2002.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 17:50

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19/03/2012 DGA

 

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants a alloué 40 millions d'euros en 2012 au dispositif de subventions RAPID (régime d'appui pour l'innovation duale) destiné aux PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire).

 

RAPID concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications duales : applications tant militaires que civiles.

 

Toute PME et ETI prévoyant de développer un projet dual peut, tout au long de l’année, seule ou en consortium avec une autre entreprise ou un organisme de recherche, faire acte de candidature spontanée auprès de la direction générale de l'armement (DGA), pour bénéficier d'une subvention RAPID.

 

L'expertise des projets est effectuée conjointement par la DGA et la direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Les projets sélectionnés bénéficient d’un accord de financement dans des délais réduits avec une durée moyenne d’environ quatre mois entre le dépôt du dossier et le début des travaux. Depuis son lancement en mai 2009, plus du tiers des projets déposés a bénéficié d’une subvention et 80 millions d'euros ont soutenu plus de 140 projets.

 

En savoir plus

 

Plus d’informations sur le dispositif RAPID et notamment sur les documents types de dépôt de projet, sont disponibles sur le portail de l’armement : www.ixarm.com.

 

Les projets sont à envoyer à la DGA à l’adresse : dispositif.rapid@dga.defense.gouv.fr. Toute demande d’informations est à envoyer à cette même adresse.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:55
INTERVIEW : Eric Trappier (Dassault) : « L'Inde vise une signature du contrat Rafale dans six mois environ »

source Livefist

 

18/03/2012 par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Malgré les coups de boutoir de BAE qui essaie de remettre l'Eurofighter dans la course, Dassault pense pouvoir conclure la première vente du Rafale à l'international cette année. La décision de New Delhi a eu un effet d'entraînement sur les autres campagnes en cours, affirme le directeur de l'international de l'avionneur.

 

En Inde, le Rafale a remporté l'appel d'offres portant sur l'achat de 126 avions de combat. Qu'est-ce qui pourrait enrayer les négociations désormais exclusives  ?

 

Je ne vois pas de raison qui nous empêcherait d'aller au bout ou amènerait les Indiens à s'arrêter alors qu'ils ont fait le plus dur. La procédure a débuté en 2007. Après plusieurs semaines d'évaluations dans des conditions extrêmes, des pentes de l'Himalaya aux sables du désert, l'armée de l'air a retenu deux appareils : le Rafale et l'Eurofighter. In fine, c'est l'offre la moins chère qui l'a emporté, tant du point de vue du coût unitaire de l'appareil que de son entretien dans la durée. Tout a été mené sur la base de critères fixés à l'avance et qui ont été scrupuleusement respectés, sans implication politique. Cet appel d'offres est exemplaire.

 

Quand pensez-vous pouvoir conclure  ?

 

Les Indiens souhaitent aller vite, et envisagent une conclusion sous six mois environ. Nous devons finaliser les clauses techniques et industrielles, et bâtir un contrat dont les clauses sont équivalentes à celles de celui des Mirage 2000 (signé en 2000, NDLR).

 

BAE a laissé entendre que l'Eurofighter pourrait revenir dans la course...

 

Je ne crois pas, et je suis surpris que certains se disent eux mêmes surpris que le Rafale l'ait emporté. Dans toutes les compétitions où les deux avions ont été opposés, l'Eurofighter a été éliminé au premier tour, comme en Corée, au Pays Bas, ou au Brésil, ou il a été classé derrière le Rafale, comme en Inde. Ou encore en Suisse, comme le prouve le rapport d'évaluation des forces armées publié dans la presse. J'ajoute que les calculs de la cour des comptes britannique montrent que l'Eurofighter est bien plus cher. Sur le plan opérationnel enfin, le Rafale a démontré toute sa polyvalence durant l'opération Harmattan, contrairement à l'Eurofighter qui a été conçu comme un pur chasseur. L'appel d'offres indien a désigné de manière claire le meilleur avion.

 

A quel prix ? L'avez-vous proposé moins cher que celui vendu à la France  ?

 

Le prix du Rafale proposé en Inde correspond au prix français, corrigé des dépenses liées au contrat puisqu'il ne s'agit pas tout à fait de la même configuration technique, et que la fabrication se fera en partie localement. La compétition a été tellement dure que chaque camp a été obligé de proposer le meilleur prix qui soit. Cela dit, nous n'avons pas fait de dumping pour l'emporter. A iso-conditions, nous avons proposé le prix du Rafale français.

 

Sur les 126 appareils envisagés, seuls 18 seront fabriqués en France. Doit-on s'attendre à des retombées industrielles limitées ?

 

Les retombées industrielles ne correspondront pas à la production de 126 Rafale en France, mais pas non plus à la construction de quelques exemplaires. Le transfert de technologie va se faire de manière progressive et il n'y aura pas un contrat de licence global, mais des contrats de licence pour chaque équipement. Autrement dit, chaque équipement vivra sa propre vie et sa fabrication en Inde obéira à une montée en puissance propre. Le but est bien que l'Inde soit capable de fabriquer des Rafale, mais il y aura toujours une certaine activité en France. D'une manière globale, le contrat donnera du travail à des dizaines de milliers de personnes.

 

Un accord aux Emirats Arabes est-il encore possible avant la présidentielle ?

 

En ce qui nous concerne, la négociation touche à sa fin, mais si tout était terminé, cela se saurait.

 

En novembre, Abou Dhabi a qualifié votre offre de non compétitive et d'irréaliste. La fâcherie est-elle derrière vous ?

 

Y a-t-il eu fâcherie ? Une fâcherie c'est quand on ne se parle plus. Or, nous n'avons jamais arrêté de nous parler. Les mots utilisés -non compétitif et irréaliste -signifiaient que Dassault devait faire mieux. Dans une négociation, il y a toujours des hauts et des bas, mais un seul résultat à la fin. Aujourd'hui, nous n'en sommes pas encore là. C'est pourquoi nous travaillons et nous restons prudents.

 

En cas d'alternance politique en mai, il y a-t-il un risque de repousser de plusieurs mois l'issue des négociations ?

 

Une alternance politique n'est pas de nature à accélérer ce genre de décision. Maintenant, les échéances politiques de la France sont bien connues. Le volet politique est important avec ce type de contrat.

 

Le Rafale est à nouveau donné gagnant au Brésil. Ou en est l'appel d'offres ?

 

Le choix de New Delhi a eu un effet d'entraînement sur nos autres campagnes. Nous ne le surestimons pas, mais nous ne le sous-estimons pas non plus car cela nous permet de faire passer un certain nombre de messages. A l'issue d'une procédure très professionnelle, l'Inde a écarté nos concurrents américain, russe, suédois et européen. Ce n'est pas indifférent pour les pays qui ont lancé un appel d'offres. Comme au Brésil, où le Rafale est opposé au F-18 de Boeing et au Gripen de Saab qui, tous deux, ont été éliminés au premier tour en Inde. Cela dit, aujourd'hui, l'appel d'offres au Brésil reste gelé. La balle est dans le camp du gouvernement brésilien.

 

Est-ce que l'annulation par le Pentagone du contrat d'avions légers Tucano d'Embraer joue beaucoup en votre faveur ? Voyez-vous une décision cette année ?

 

Nous observons cette affaire avec un oeil attentif. Elle montre que les Etats-Unis savent protéger leurs intérêts. Je ne vois pas en quoi cela nous desservirait. Il y a un an, il se disait que la décision serait prise début 2012. Maintenant on évoque le milieu de l'année. Nous observons. En attendant un signe du gouvernement, nous continuons à tisser nos partenariats locaux.

 

Déposerez-vous un recours en Suisse qui a préféré le Gripen ?

 

Le Parlement a lancé une enquête. Nous souhaitons être certain que la procédure, qui exigeait que les avions testés soient en production, a été respectée. Le Rafale et l'Eurofighter ont été évalués en vol. Mais quelle version du Gripen l'a été ? Est-ce un avions de papier ? Un prototype ? Si c'est le cas, alors ce serait contraire à ce que nous avions compris de la procédure. Nous nous soumettrons au résultat de l'enquête parlementaire. Si elle confirme que la procédure a été respectée, nous ne déposerons pas un recours juridique face à un Etat souverain.

 

Qu'il soit ou non piloté, le futur avion de combat européen sera-t-il avant tout franco-britannique ?

 

C'est ce que l'on peut déduire du traité de Lancaster House de novembre 2010 et de la déclaration bilatérale du 17 février dernier. Les deux pays ont affiché leur volonté de confier ce projet à leurs deux champions nationaux, BAE Systems et Dassault Aviation.

 

Il y aura-t-il de la place pour d'autres pays et notamment pour ceux qui sont impliqués dans le prototype Neuron de drone de combat ?

 

Nous n'en sommes qu'au début, mais nous sommes prêts à ouvrir le projet à d'autres pays. Encore faut-il que leurs gouvernements le veuillent et qu'ils soient prêts à cotiser. La question se pose car le projet Neuron (qui associe la France, la Suisse, l'Espagne, l'Italie, la Suède et la Grèce) se terminera mi-2013. Cela dit, le leadership restera à BAE et Dassault.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 12:40
Escale libanaise pour la mission Jeanne d’Arc

 

16/03/2012 Par Thomas FEAT - lorientlejour.com

 

Appareillés de Toulon le 5 mars, le Dixmude et le Georges Leygues sillonneront durant quatre mois les mers du globe pour une mission de coopération interarmées et interalliés. À bord, 144 élèves-officiers effectuent leur premier déploiement en équipage.

 

Dans le port de Beyrouth, le géant repose indolemment. Mais sous la cuirasse d’acier, les entrailles du navire convulsent au rythme incessant des quarts.

 

Le porte-hélicoptères Dixmude, bâtiment de projection et de commandement (BPC) pris en charge par la marine française en janvier, est une véritable forteresse flottante. Capable d’embarquer jusqu’à 250 officiers d’état-major, 16 hélicoptères lourds, 450 soldats équipés pour le combat et d’accueillir une centaine de patients sur ses 750 m² de surface hospitalière, celui qu’on surnomme « le couteau suisse des armées » est aujourd’hui le fleuron des navires amphibies de l’Hexagone. Durant la guerre de 2006, c’est à bord de son jumeau, le Mistral, qu’avaient fui quelque 1 200 ressortissants français.

 

Amarrée juste en face, la frégate anti-sous-marine Georges Leygues est un navire d’une autre époque. Presque une relique, au charme suranné. Admis au service actif en 1979, le bâtiment a combattu sur de nombreux fronts, dont la Lybie l’année dernière au cours de l’opération « Harmattan ». En 1999, il est intégré au Groupe école d’application des officiers de marine (Geaom) et reçoit depuis une trentaine d’élèves-officiers lors des sorties du tandem Jeanne d’Arc. La vieille dame devrait être retirée du service dans deux ans.

 

À bord de ces deux navires-écoles, les élèves de troisième année de l’École navale de Brest et de l’École du commissariat de la marine effectuent, aux côtés de l’équipage, leur première mission de longue durée. « Grâce à cet exercice, ils se familiarisent avec les conditions opérationnelles des déploiements en mer : rythme de navigation, interaction avec les unités tactiques de l’armée de terre et les unités aéromobiles embarquées, promiscuité et vie en communauté à bord », commente Guillaume Goutay, commandant du Dixmude et du groupe Jeanne d’Arc 2012.

 

« Dans le cadre de cette formation, les deux navires sont très complémentaires », explique le commandant du Georges Leygues, Jean-Marin d’Hebrail. « Sur le porte-hélicoptères, tout est automatisé, tandis que sur la frégate, la moindre manœuvre s’effectue manuellement », ajoute-t-il.

 

Outre sa vocation pédagogique, la mission Jeanne d’Arc a également pour but de renforcer la coopération sécuritaire entre Paris et ses alliés étrangers. Samedi matin, les troupes françaises embarquées sur les deux bâtiments de combat et les forces armées libanaises exécuteront un exercice de simulation amphibie dans l’anse de Jounieh. Après le Liban, les navires tricolores se déploieront au large de la Corne africaine, zone maritime sensible par laquelle transite une grande partie des approvisionnements énergétiques de l’Occident. Après deux escales au Cap et à Rio de Janeiro, la flottille livrera du matériel humanitaire en Afrique occidentale, avant de rallier Brest au mois de juillet.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 09:25

http://www.meretmarine.com/objets/500/21199.jpg

Matériel militaire embarquant sur un roulier

crédits : DUNKERQUE PORT

 

16/03/2012 MER et MARINE

 

C'est en avril que l'on devrait connaître le résultat de l'appel d'offres lancé en 2009 par le ministère de la Défense en vue de renouveler les moyens maritimes de transport logistique des armées. Deux flottes de navires rouliers sont concernées. D'abord, des unités affrétées à l'année par le ministère afin d'assurer le transport de matériel, notamment en conteneurs, et de véhicules militaires vers les départements d'outre-mer, les bases où les unités françaises sont pré-positionnées, comme en Afrique et aux Emirats arabes, ainsi que les forces déployées dans le cadre des opérations extérieures. S'y ajouteront des navires devant être mis très rapidement à disposition des armées françaises pour répondre à d'éventuels besoins de projection. A la lumière de précédentes interventions, comme la guerre du Golfe en 1991, il est en effet apparu que les moyens maritimes disponibles sur le marché au moment d'une crise peuvent être limités et pas forcément adaptés au matériel des militaires. L'appel d'offres entend donc prévoir la mise à disposition dans des délais très brefs de bateaux répondant à des exigences techniques précises, comme par exemple des rampes à même de supporter des chars lourds Leclerc, d'un poids de 56 tonnes. Ainsi, l'EMA compte disposer, en termes de capacités de roulage, de 2500 mètres linéaires dans un délai d'environ 5 jours, puis 10.000 mètres linéaires supplémentaires dans les deux semaines. Cela représente, suivant leur taille, jusqu'à 5 navires, dont deux affrétés en permanence.


Un Caesar débarquant du MN Eider (© : EMA)


Leclerc embarquant sur un roulier (© : EMA)


Leclerc embarquant sur un roulier (© : EMA)

Plusieurs armateurs sur les rangs

Pour se faire, le ministère de la Défense compte signer un Contrat de Partenariat avec l'Etat (CPE) avec un armateur, qui exploiterait non seulement les navires utilisés à l'année, mais aussi ceux qui pourraient être appelés en renfort pour répondre à un besoin de projection exceptionnel. L'idée est donc, pour la flotte de renfort, que les bateaux soient, en dehors des « périodes militaires », exploités sur des lignes commerciales, ce qui n'est pas forcément évident. Tous les navires, qu'ils soient utilisés en permanence ou non, seront immatriculés au Registre International Français (RIF) avec des équipages civils. Plusieurs armateurs se sont montrés intéressés par ce contrat, d'une durée de 25 ans. La Compagnie Maritime Nantaise, dont les rouliers sont actuellement affrétés par le ministère de la Défense, est très probablement sur les rangs pour conserver ce marché, sur lequel elle déploie actuellement plusieurs navires, comme le MN Eider, le MN Eclipse ou encore le MN Pelican. D'autres noms ont circulé, comme Louis Dreyfus Armateurs, qui exploite une flotte de rouliers pour le compte d'Airbus et des ferries au travers de sa filiale LDLines. Mais on évoque également CMA CGM. Le premier groupe maritime français s'est intéressé très tôt à ce marché, même s'il parait anecdotique pour le numéro 2 mondial du transport maritime conteneurisé. Certains s'en sont d'ailleurs étonnés.


Un CON-RO de Delmas (© : CMA CGM)

Pourquoi CMA CGM s'intéresse-t-il à ce marché ?

Cet intérêt tient à plusieurs raisons. D'abord, il y a le symbole, le président du groupe, Jacques Saadé, accordant personnellement une grande importante au fait de travailler avec l'Etat, notamment à travers l'armée française, qui assure d'ailleurs quand il le faut la protection de ses navires, par exemple contre la piraterie. Ensuite, il y a une logique opérationnelle et économique faisant que le groupe peut répondre aux besoins du ministère de la Défense et plus particulièrement à la problématique de l'exploitation des navires de renfort. L'atout de CMA CGM est, en effet, de disposer d'une gigantesque flotte de 400 navires, surtout des porte-conteneurs, mais aussi des rouliers, et de s'appuyer sur un réseau mondial qui assure sa présence aux quatre coins de la planète. L'armateur a, de plus, lancé un plan de renouvellement des CON-RO (porte-conteneurs rouliers) de sa filiale Delmas. Trois navires ont déjà été commandés et doivent, justement, entrer en service en 2014, l'année où débutera le CPE Navires Rouliers. Compatibles avec les critères fixés par l'EMA, ces unités de 208 mètres de long et 32 mètres de large seront capables d'embarquer 1738 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur), dont 1440 en pontée, et disposeront de 3230 mètres linéaires de garages. CMA CGM pourrait, ainsi, mettre à disposition du ministère de la Défense des navires adaptés aux besoins militaires et pouvant, sans problème, être exploités sur les lignes commerciales du groupe.


Plan des futurs CON-RO de Delmas (© : CMA CGM)

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 22:32

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17.03.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le commandant François Clément est actuellement stagiaire à l'Ecole de Guerre (promotion Maréchal-Juin). Il m'a proposé une contribution sur les enjeux de la Défense dont on lira l'intégralité en cliquant sur ce lien (fichier au format Word).

 

Il est intéressant de noter que cet officier appelle à "tirer profit d'un certain nombre de mécanismes ou d'occasions pour maintenir ou constituer des moyens capacitairesnen adéquation avec les moyens capacitaires". Et d'en citer quelques-unes (mutualisation, rationalisation).

 

Dommage qu'il n'ait pas développé ce point car c'est bien là que la réflexion doit désormais s'ancrer et non plus sur l'établissement, unaniment accepté, d'un environnement incertain et polémogène. Ce pourrait être l'occasion d'une prochaine tribune.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 10:56

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16/03/2012 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) vient de publier la version 2012 de son calepin international.

 

Cet ouvrage de référence présente un vaste panorama de l'industrie de défense mondiale en présentant des données synthétiques sur de nombreuses sociétés françaises et étrangères du secteur de la Défense.

 

On y retrouve, pour les sociétés des pays de la LoI (Letter of Intent) et des Etats-Unis, des fiches indiquant leur gouvernance, leur actionnariat, leurs filiales et participations, leurs accords de coopération, leurs programmes, leurs données économiques, leurs activités, ainsi qu’un commentaire sur leurs actualités. Pour les sociétés des autres pays, les informations indiquées sous forme de tableaux sont globalement identiques, bien que plus concises.

 

Le calepin international des principales entreprises travaillant pour la défense constitue la référence interne en matière de données industrielles.

 

> Pour télécharger le calepin, cliquez ici (PDF - 3,34 Mo)

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:20

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15.03.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le 2e RIMa recevra sa décoration le 10 avril prochain dans la cour des Invalides, à Paris. La cérémonie attendue depuis novembre a été visiblement difficile à insérer dans les agendas des autorités et dans l'emploi du temps du régiment.

 

La 9e à l'honneur. Outre le 2e RIMa, cité en novembre 2011 pour son engagement en Afghanistan l’an dernier, le CEMA a proposé l’attribution d’une citation avec croix de la Valeur Militaire à la 1ère companie du 3e RIMa au titre de l’opération FORPRONU Bosnie Herzégovine (Vrbanja, 1995), au RICM au titre de l’opération Licorne (Bouaké - 2004), au 3e RIMa au titre de Pamir (TF Korrigan-2009), au 6e RG, au 11e RAMa et au 2e Escadron du RICM au titre de Pamir (TFLF 3).

 

Par ailleurs, les citations sans croix obtenues par le 3e RIMa pour l’opération Tacaud au Tchad et pour le RICM lors de son engagement au Liban en 1978 seront remplacées par deux citations avec croix de la Valeur Militaire. Ces récompenses seront remises à des occasions bien précises, en particulier lors du 50e anniversaire de la re-création de la 9e Brigade en 2013 à Poitiers.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:15

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15/03/2012 Sources : Marine nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle appareillera vendredi 16 mars 2012 pour un mois de déploiement en mer méditerranée. Au programme : entrainement et remontée en puissance.

 

Après une période d’entretien, le porte-avions entamera son stage de « Mise en Condition Opérationnelle » (MECO). Les manœuvres qui seront effectuées durant un mois doivent permettre au bâtiment de valider l’ensemble de ses capacités opérationnelles.

 

La première partie du déploiement sera consacrée à la formation des jeunes pilotes du Groupe Aérien Embarqué (GAE). Ils enchaineront les catapultages et les appontages, de jour comme de nuit, pour obtenir leurs qualifications. Pendant cette période, le GAE sera composé de 7 Rafale Marine, 7 Super Etendard Modernisés et de 2 E2C Hawkeye.


Pour la deuxième partie du déploiement, le porte-avions Charles de Gaulle sera rejoint par d’autres bâtiments* pour évoluer en groupe aéronaval (GAN) complet. Ce type de configuration est semblable à celle adoptée lors des opérations Agapanthe et Harmattan. Ils participeront ensemble à la manœuvre FANAL, temps fort du cycle de remonté en puissance. 38 personnes de la Force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR) formeront pour l’occasion, le noyau de l’état-major de l’exercice à bord du porte-avions, avec l’amiral Coindreau à leur tête. Objectif : conduire une manœuvre inscrite dans un environnement fictif de crise de moyenne/haute intensité, sous menace multiple, pour entraîner chaque unité du GAN sur les standards Otan.

 

* La frégate de défense aérienne Chevalier Paul, les frégates anti-sous-marines Dupleix et Montcalm, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Meuse, l’aviso EV Jacoubet ainsi qu’un hélicoptère Caïman Marine (NH90), un hélicoptère Lynx et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 seront mobilisés.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:10

Chasseurs-de-mines-du-type-tripartite-Cephee.jpg

Chasseurs de mines du type "tripartite" Céphée

 

15/03/2012 Sources : Marine nationale

 

Le 15 mars 2012, le chasseur de mines Tripartites Céphée a accosté au quai des flottilles à la base navale de Brest son port d’attache.

 

Du 23 janvier au 29 février 2012, le Céphée était en mission au large de la Libye. Cette mission dont l’objectif était de réaliser des actions de dépollution sur les accès et dans les ports libyens, entrait dans le cadre de la coopération bilatérale avec la nouvelle administration libyenne. Ainsi le Céphée a permis de dépolluer les terminaux pétroliers off shore de Sidrah, Brega, Zuetina, Ras Lanuf, Az Zawiyah et des zones d’attentes de Tripoli et Misratah.

 

Ce sont 49 membres d’équipage et un officier de liaison libyen en permanence à bord qui ont œuvré pendant 38 jours pour « nettoyer » une zone d’environ 750 kms.  Les résultats de la mission du Céphée et des autres missions de guerre des mines ont permis de vérifier les fonds sous-marins des ports et des accès. Aucune mine récente et dangereuse n’a été trouvée dans les zones, les restes d’engins explosifs de guerre détectés ont tous été détruits, une mine historique de la Seconde guerre mondiale a été identifiée et détruite et plusieurs épaves on été localisées et investiguées.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 08:55

Sperwer SDTI source Lignes de Défense

source LdDefense

 

March 15, 2012: STRATEGY PAGE

 

The French Army has purchased another two years of support for its Sperwer UAVs. This may be the end of the line for the French made Sperwer, which has lost out in competition to American and Israeli UAVs (like Predator and Heron). Most of the 140 Sperwers produced since the 1990s were bought by the French Army. Sperwer got its first heavy use during the Balkan peacekeeping missions in the 1990s. Five nations also bought Sperwer, but most have since retired theirs and bought American and Israeli UAVs.

 

Canada, for example, bought 21 Sperwers, including ten second hand ones obtained from Denmark. The Canadians used their Sperwers heavily in Afghanistan and paid to improve the Sperwer flight control software, to make the UAV more stable when landing under windy conditions. It's often windy in Afghanistan. Still, troops are envious of UAV models they saw used by other nations.

 

The $2.6 million Sperwer LE (Long Endurance) weighs 351 kg (772 pounds), carries a 50 kg (110 pound) payload, is 3.9 meters (12 feet) long, and has an endurance of 12 hours. Sperwer can operate up to 200 kilometers from its ground control unit. It is launched from a vehicle mounted catapult but lands conventionally.

 

The Sperwer uses a noisy engine (think lawnmower) and flies low enough to be heard. This has not proved to be a problem, as the people below, if they are Taliban, either start shooting at the UAV or try to run away. Despite this, Canadian troops came to depend on their Sperwers and many preferred to have more of them rather than another, newer UAV. The troops learned that operator experience is a major factor in UAV success, and much of that would be lost if they switched a new model. Canada eventually replaced their Sperwers with Israeli Herons.

 

The Sperwer suffered from the heat, dust, and wind that is so abundant in Afghanistan, and there have been several attempts to get an improved UAV to the troops. For a while, Canada was going to buy some Predators, not just because these one ton UAVs are more capable than Sperwer but because Predator could carry Hellfire missiles. But this became a political issue in Canada, where many politicians did not like the idea of an unmanned aircraft carrying, and using, missiles, even if the actual firing was done by a human operator on the ground. Everyone agreed that a larger UAV would be better, especially one that could carry a laser designator and be more stable in the wind.

 

The French Army is planning to buy the new Watchkeeper UAVs from Britain. The Watchkeeper 180 and the Watchkeeper 450 are based on Israeli designs (the Hermes 180 and 450). The Watchkeeper 450 is a 450 kg (992 pound) aircraft with a payload of 150 kg. It is also being equipped to carry Hellfire missiles. This UAV is already designed to carry two extra fuel tanks under its wings. Each of these fuel tanks weighs more than the 50 kg (110 pound) Hellfire missile. The Watchkeeper 450 is 6.5 meters (20 feet long) and has a 11.3 meter (35 foot) wingspan. It can stay in the air for up to 20 hours per sortie and fly as high as 6,500 meters (20,000 feet). The Hermes 450 is the primary UAV for the Israeli armed forces, and twenty or more were in action each day during the 2006 war in Lebanon. The smaller (4.5 meters/14 feet long, 6.5 meter/20 foot wingspan) Watchkeeper 180 weighs 196 kg (430 pounds), has a maximum payload of 35 kg (77 pounds), and can stay in the air for ten hours at a time. Both UAVs have day/night cameras and can supply ground troops with live video. British troops have already been using other UAVs and are convinced of the benefits of live video in support of combat operations.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 08:50

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15/03/2012 Economie et technologie

 

Le nouveau site de Thales Microelectronics d’Etrelles (Ille-et-Vilaine) a accueilli le ministre de la Défense et des Anciens combattants mercredi 14 mars pour signer de manière symbolique le bon d’expédition du 30 000èmemodule électronique hyperfréquence de la nouvelle antenne active de l’avion de combat multi rôle Rafale.

 

Le ministre s’est rendu à chez Thales Microelectronics, filière de Thalès nouvellement implantée à Etrelles, pour visiter son département Ingénierie et  remettre un « diplôme » aux équipes ayant participé à la production des modules électroniques hyperfréquences de l’antenne active destinée au Rafale. Il a saisi cette occasion pour signer symboliquement le bon d’expédition du 30 000ème  module de cette antenne appelée « Active Electronicaly Scanned Array » ou AESA.

 

 

Cette antenne AESA, témoin de la nouvelle génération des radars embarqués à bord des avions de chasse, illustre la compétence de la base industrielle et technologique française dans ce domaine de pointe. Toutes les fonctions de ce module peuvent être exécutées simultanément en vol, et ce grâce aux technologies développées permettant une extrême agilité du faisceau émis. Le Rafale ainsi équipé verra sa portée de détection accrue, tout en améliorant sa compatibilité avec les armements actuels et futurs, notamment les missiles air-air. Le radar autorise aussi le vol en suivi de terrain automatique et permet la désignation de cibles terrestres ou maritimes.

 

Le premier exemplaire du  radar à antenne AESA est sorti de chaine en août 2010. L’AESA est actuellement en essai au sein des équipes de la Direction générale de l’armement.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 08:32

retour-harmattan charles-de-gaulle

Photo Marine  Nationale

 

16/03/2012 MER et MARINE

 

Le porte-avions français doit quitter Toulon ce vendredi pour un mois de manoeuvres en Méditerranée. Objectif : assurer la remontée en puissance de l'équipage et du groupe aérien embarqué (GAE) après une longue période d'entretien. Au cours de ce déploiement, l'ensemble des capacités opérationnelles du Charles de Gaulle doivent être validées, précise la Marine nationale.

 

La première partie du déploiement sera consacrée à la formation des jeunes pilotes du groupe aérien embarqué. Ils enchaineront les catapultages et les appontages, de jour comme de nuit, pour obtenir leurs qualifications. Pendant cette période, le GAE sera composé de 7 Rafale Marine, 7 Super Etendard Modernisés et de 2 E-2C Hawkeye.

 

Pour la deuxième partie du déploiement, le porte-avions sera rejoint par d'autres bâtiments pour évoluer au sein d'un groupe aéronaval (GAN) complet. La frégate de défense aérienne Chevalier Paul, les frégates anti-sous-marines Dupleix et Montcalm, l'aviso Enseigne de Vaisseau Jacoubet et le pétrolier-ravitailleur Meuse se joindront au Charles de Gaulle. Le Caïman Marine (NH90), nouvel hélicoptère de l'aéronautique navale française, sera de la partie, aux côté de son aîné, le Lynx, mais aussi d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

Le groupe aéronaval sera engagé dans l'exercice FANAL, temps fort du cycle de remonté en puissance. 38 personnes de la Force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR) formeront pour l'occasion, le noyau de l'état-major de l'exercice à bord du porte-avions, avec l'amiral Coindreau à leur tête. Objectif : conduire une manoeuvre inscrite dans un environnement fictif de crise de moyenne/haute intensité, sous menace multiple, pour entraîner chaque unité du GAN sur les standards OTAN. A l'issue, le groupe aéronaval français, engagé l'an dernier dans l'intervention militaire en Libye, sera de nouveau prêt à être déployé sur un théâtre d'opération.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 22:03

http://www.lunion.presse.fr/media/imagecache/article-taille-normale/lun-dma-p02-dim-dma-p01-obu-555278.jpg

 

12 mars 2012 Dossier Frédéric Gouis - lunion.presse.fr

 

SUIPPES (Marne). Cette fois, c'est sûr ! Une unité mobile de démantèlement arrive à la fin du mois à Suippes. « Avant l'été », les plus instables des munitions chimiques de la Grande Guerre (une trentaine de tonnes sur les 250 entreposées) vont commencer à être traitées sur place par cette machine.

 

Cette unité va démanteler les engins de la mort qui ne pourront être transportés jusqu'à l'usine Secoia de Mailly-le-Camp quand elle ouvrira en 2016, selon les dernières annonces. n Entreposées depuis 2001 à Suippes, ces 17 000 munitions chimiques ont fait l'objet de nombreuses supputations, faute de transparence. Explications.

 

LA poubelle qui regroupe toutes les munitions chimiques de France va commencer à disparaître avant l’été ! Quoi ? Vous avez déjà entendu cette affirmation ? Cette fois, il semble que la situation n’a jamais été aussi proche d’évoluer.

 

Depuis septembre dernier, l’ancien DAMS (Dépôt d’armes et munitions spéciales) du camp de Suippes frémit d’une activité comme il n’en avait plus connu depuis le milieu des années 90 et la fin de l’hébergement des missiles nucléaires Pluton.

 

Le lieu a fait l’objet de toutes les supputations. La faute à l’absence de transparence de la part des autorités, la faute aussi à une certaine propension à imaginer le pire de la part de certains.

 

Accueillis la semaine dernière sur le site, nous avons pu accéder aux futurs lieux de destruction mais aussi à une alvéole. Forcément, « dans certaines alvéoles, nous n’entrons qu’avec les tenues NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) et le masque. Nous ne sommes pas des kamikazes ! » réplique Pierre-Yves Channaux, le chef du C4.

 

Sur les 35 hectares de ce C4 (Centre de coordination sur les chargements chimiques), l’ancien DAMS, toutes les munitions chimiques découvertes en France depuis 1997 sont stockées.

 

2 000 neutralisées sur place

 

Un entreposage qui a débuté en 2001. Onze ans plus tard, la solution pour les éliminer proprement, évoquée depuis 2008 au moins, sera une réalité dans quelques semaines avec l’arrivée et la mise en service d’une « Unité mobile de démantèlement des munitions identifiées », (UMD).

Il faut dire que l’urgence semble forte.

 

Déjà, la France, signataire de la convention de l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques), se doit de répondre au planning d’élimination imposé.

 

De plus, l’état de certaines de ces 16 727 minutions peut faire craindre le pire.

 

Leur contact avec l’air, après des décennies dans la terre, a accentué la détérioration de leur enveloppe et des différents joints.

 

« Deux munitions ont effectivement fuité » admet Pierre-Yves Channaux. Pour le reste, le principe de précaution est appliqué.

 

Cinq alvéoles sont ainsi réfrigérées, entre 0 et 4°C, pour accueillir les munitions les plus sensibles. « Cela évite que le liquide qu’elles contiennent ne se transforme en gaz et que le risque de rupture de l’enveloppe soit alors décuplé ».

 

C’est donc la Sécurité civile, 7 personnes actuellement, qui va se charger de l’élimination de ces munitions les plus sensibles, celles pour qui un transport jusqu’à Mailly-le-Camp, qui doit accueillir une usine de démantèlement à l’horizon 2016 (lire par ailleurs), ne sera possible.

 

Ces munitions, dignes de la nitroglycérine transbahutée dans Le salaire de la peur, seraient un peu plus de 2 000.

 

Il faudra donc bien plus d’un an pour les traiter, car l’UMD, opérationnelle avant l’été donc, ne devrait pas pouvoir démanteler plus de 8 munitions quotidiennement. De cet investissement de 7,8 millions au total, la population locale se plaint d’en être quasiment pas informée.

 

Pas avant 2016 pour les moins dangereuses

 

Mais, magie de l’intérêt médiatique ou timing concordant, une réunion du Comité local d’information et de suivi (CLIS) se tiendra le mois prochain…

 

Les habitants entourant l’immense camp de Suippes y apprendront que les munitions ne vont pas totalement disparaître de leur voisinage.

 

Près de 15 000 (il en arrive toujours au gré des découvertes sur le territoire national), ne disparaîtront qu’en 2016 au plus tôt, une fois, l’usine Secoia de Mailly-le-Camp opérationnelle.

 

Un siècle après le conflit, les munitions de 14-18 n’ont pas fini d’alimenter la chronique !

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 20:14

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source electroniques.biz

 

14/3/2012 Pascal Coutance, ElectroniqueS

 

Consultable à l'adresse www.optical-connectors.com, ce site regroupe l'offre classée par marchés du connecticien en matière de connecteurs et de technologies à fibre optique. Le client peut ainsi faire son choix aisément en fonction des performances à atteindre mais aussi des normes à respecter pour l'application désirée.

 

Souriau vient de mettre à disposition de ses clients un site Internet entièrement dédié à son offre en connecteurs optiques et en techologies à fibre optique. Consultable à l'adresse www.optical-connectors.com, ce site regroupe l'offre classée par marchés du connecticien de manière à ce que le client puisse faire son choix aisément en fonction des performances à atteindre mais aussi des normes à respecter dans l'application désirée : aérospatial, Défense, ferroviaire et industriel.

 

Le site propose des illustrations détaillées pour chaque application ainsi que le téléchargement de fiches techniques et de catalogues produits. Une offre complémentaire provenant de partenaires de Souriau spécialisés en composants optiques actifs tels que l´électro-conversion, en maintenance (inspection, nettoyage, réparation) des systèmes à fibre optique ou en formation des personnels, est également présentée.

 

Enfin, les capacités de Souriau en R&D et en tests pour qualification (EN, IEC, ISO, MIL), ainsi que ses moyens de production, et les dernières innovations dans le domaine de la technologie à fibre optique sont également présentés.

 

A noter que l´équipe optique dédiée de Souriau peut être contactée directement via ce site pour répondre aux questions et besoins spécifiques des internautes.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 08:55

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14 march 2012 Astrium Services

 

Astrium Services has signed a new multi-year contract with the Economat des Armées (French MoD’s Joint Logistics and Supply Agency) for the provision of private communications services to French forces deployed on overseas operations. Based on a scope of work drawn up by Army Chief of Staff of the French Ministry of Defence, the framework agreement is broken down into separate annual agreements for each theatre of operation.

 

As it was already delivering under the previous Passerel contract, this means Astrium Services will continue to supply fixed-telephony and Internet-access services via satellite and terrestrial links to French troops on overseas operations (OPEX). Thanks to the installation of a dedicated GSM infrastructure at military bases, this latest contract also covers the delivery of new services including as mobile telephony.

 

In addition, Astrium will provide professional telecommunications services to military staff deployed on operations.

 

In signing this new framework agreement the French Ministry of Defence reaffirms its faith in Astrium Services, the market leader in the provision of welfare telecommunications services to European defence ministries for troops on overseas operations. Astrium Services has been delivering Passerel services since 2007, in addition to similar services to the British MoD since 1999 (WelComE – Welfare Communications Everywhere), the Bundeswehr since 2011 (Connect-D), the Republic of Ireland’s UN peacekeeping troops since 2009 and the Belgian military since 2012 (BMSP – Belgian Military Social Phony). Astrium Services has already provided French troops with more than six million phone minutes and nearly 100 million megabytes of data in 2011 alone, as well as 1.7 million SMS texts to German troops.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 08:55

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14/03/2012 Délégation aux Affaires Stratégiques

 

La mondialisation de l’économie s’est traduite par une forte croissance des échanges, notamment maritimes. La France, grande puissance maritime compte tenu de sa zone d’exclusivité économique et de ses échanges commerciaux, est directement concernée par la problématique des flux et des routes maritimes.

 

Largement dépendante de ces flux tant pour ses importations (hydrocarbures, minerais, composants, produits finis…) que pour ses exportations (céréales, produits manufacturés…), la France doit aussi tenir compte des routes pour l’approvisionnement et la protection de l’outre-mer. Il s’agit donc de savoir dans quelle mesure la France est vulnérable à l’égard des routes et flux actuels, mais aussi futurs.

 

La première partie de l’étude s’attache à dresser une cartographie des flux actuels touchant la France. Elle se compose des éléments et analyses suivants :

  • Fréquence et types de navires par service maritime ;
  • Marchandises transportées par voie maritime ;
  • Importance relative des ports français ;
  • Estimation des trafics passant par des ports tiers ;
  • Conséquence de la conteneurisation pour les ports français.

Une fois identifiés les flux touchant le territoire, il s’agit, dans une deuxième partie, d’identifier les routes maritimes pouvant être considérées comme stratégiques pour la France. Les
routes stratégiques ont été divisées en plusieurs catégories :

  • Routes maritimes stratégiques pour les approvisionnements énergétiques de la France ;
  • Routes maritimes stratégiques pour l’économie française ;
  • Routes maritimes stratégiques pour la souveraineté de la France.

La troisième partie propose une analyse des évolutions prévisibles des routes maritimes et des flux y circulant. Pour ce faire, il a d’abord été nécessaire d’identifier les facteurs structurants qui influent sur les flux, avant de continuer sur l’estimation de l’évolution des risques pour les flux stratégiques français. Cette partie prospective repose sur des « évolutions mondiales génériques », chacune ayant un impact spécifique pour les flux maritimes touchant la France.

 

La quatrième partie de l’étude est consacrée à la présentation de six scénarios qui pourraient toucher les flux maritimes stratégiques français. Ces scénarios sont les suivants :

  • Frappes occidentales sur l’Iran ;
  • Déstabilisation de la Guyane/instabilité dans le sud de l’arc des Caraïbes ;
  • Tensions entre les puissances riveraines de l’Arctique ;
  • Tensions en mer de Chine du sud ;
  • Déstabilisation de plusieurs États du golfe de Guinée ;
  • Émergence au Maghreb d’États hostiles à l’Occident.

Pour chacun de ces scénarios, l’impact sur les flux français, ainsi que les conséquences économiques, politiques et sociales, sont proposées.

 

+ consulter l'étude

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 08:55

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14.03.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le vice-amiral Charles-Édouard de Coriolis (à droite sur la photo) a été nommé commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique (ALFOST) à compter du 4 avril prochain.

 

Il succédera au vice-amiral d’escadre Georges-Henri Mouton, nommé secrétaire général adjoint de la défense et de la sécurité nationale.

 

L'amiral de Coriolis arrive de Londres où il occupait le poste d'attaché de défense à l'ambassade de France. Il a aussi commandé Le téméraire.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 08:41

Sherpa-RTD----photo-Frederic-Lert--FOB-.jpg

Sherpa RTD -  photo Frédéric Lert (FOB)

 

15.03.2012 par Frédéric Lert (FOB)

 

Pendant un peu plus de cinq semaines en début d’année, les aviateurs de l’ESOPE (Escadron de Survie Opérationnelle et de Parachutiste d’Essai), qui dépend du CEAM (Centre d’Expériences Aériennes Militaires) de Mont de Marsan ont pu se familiariser avec le Sherpa à cabine blindée de Renault Trucks Defense. Dans quelques semaines, ils essaieront le PVP-XL de Panhard. En ligne de mire (« a long shot » disent les anglo-saxons…) le remplacement du VIB, qu n’est autre qu’un VAB à la sauce armée de l’Air. Les vénérables véhicules d’intervention blindés sont utilisés par les escadrons de protection sur les bases françaises, où l’on ne peut pas dire que la menace soit actuellement très élevée… Son possible remplaçant pourrait également être utilisé en Opex, notamment dans les missions de « force protection » qui consistent à patrouiller à l’extérieur des bases pour prévenir les attaques de harcèlement. Autre rôle envisagé, le transport des équipes JTAC. Aucun calendrier d’équipement n’a pour l’instant été défini…

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 20:45

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14/03/2012 Cercle Finance

 

Astrium Services vient de signer avec l'Economat des Armées un nouveau contrat pluri-annuel de services de communications personnelles, pour les militaires français déployés en opérations extérieures, à partir d'une expression de besoin formulée par l'état major des armées du Ministère de la Défense français.

 

L'accord-cadre se décline en marchés annuels par théâtre d'opérations.

 

Déjà titulaire du précédent contrat de service Passerel, Astrium Services continuera à fournir des services de téléphonie fixe et d'accès à Internet via des liaisons satellitaires et terrestres aux militaires français en opérations extérieures (OPEX).

 

Ce nouveau contrat prévoit également de nouveaux services tels que la téléphonie mobile grâce à l'installation d'infrastructure GSM dédiée dans les bases militaires.

 

Enfin, Astrium fournira également des services de télécommunications professionnels au profit des états-majors déployés en opérations.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 13:55

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14/03/2012 10:17  - Linda Verhaeghe - Communauté Défense

 

Le Séminaire interarmées des grandes écoles militaires s’ouvre ce mercredi 14 mars 2012, à l’Ecole militaire. Plus de 600 élèves-officiers assistent à la 12e édition de cet événement, sur le thème « l’Officier et la culture du risque ».

 

La 12eédition du Séminaire interarmées des grandes écoles militaires (Sigem) débute mercredi 14 mars 2012 au matin, à l’Ecole militaire (Paris). Son président est le général de corps d’armée Bruno de Saint-Salvy, sous-chef d’état-major « ressources humaines » auprès de l’état-major des armées.

 

Environ 600 élèves-officiers assisteront durant un peu plus d’une semaine à diverses conférences et tables-rondes et participeront à des débats et cérémonies, sur le thème « l’officier et la culture du risque » retenu pour cette année.

 

Des visites sont également au programme, parmi lesquelles une présentation de matériels terrestres sur le site de Satory (Versailles), de moyens aériens sur la base 123 d’Orléans-Bricy, ainsi qu’une rencontre avec des membres de l’Assemblée nationale et du Sénat.

 

L’objectif de cet événement est de sensibiliser ces futurs cadres des forces armées aux problématiques de défense et de les amener à y réfléchir dans un contexte interarmées. Ces élèves-officiers sont en effet issus des onze grandes écoles militaires :

-          L’Ecole polytechnique,

-          L’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr,

-          L’Ecole navale et groupe des écoles de Poulmic,

-          L’Ecole militaire de l’air et de l’espace,

-          L’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale,

-          L’Ecole du service de santé des armées de Lyon-Bron,

-          L’Ecole d’administration militaire,

-          L’Ecole des officiers du commissariat de la marine,

-          L’Ecole des commissaires de l’air,

-          L’Ecole nationale supérieur de technique avancée de Bretagne,

-          L’Ecole d’administration des affaires maritimes.

 

Le séminaire prendra fin le 23 mars prochain, à l’issue d’une table-ronde animée par Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combattants.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 13:50

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photo Ouest-France

 

2011 a été marquée par la livraison à la Marine nationale du sous-marin nucléaire lanceur d’engins « Le Terrible », construit à Cherbourg et en essais depuis 2009

 

14 mars 2012 Sébastien PANOU - Ouest-France

 

Son activité augmente de 5 % et ses bénéfices sont en forte hausse. Le constructeur naval compte 300 salariés supplémentaires.

 

Avec un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros, l’activité du constructeur naval DCNS est en hausse de 5 % pour la deuxième année consécutive. Mieux, son résultat opérationnel courant (bénéfice hors opérations exceptionnelles) est de 186 millions d’euros, en hausse de 13 % ! Thales, actionnaire à 35 % de DCNS, avait même communiqué sur un résultat net (bénéfice réel, à partager entre les actionnaires et les provisions de l’entreprise) de 198 millions d’euros, en hausse de 43 % !

 

DCNS est le 22e groupe mondial de vente d’armement. C’est le troisième Français derrière Safran et Thales. Ses bons résultats ne sont pas un cas isolé. Les exportations d’armes françaises (6,5 milliards d’euros) ont augmenté de 27 % en 2011 (mais elles avaient baissé de 37 % en 2010).

 

« DCNS conforte sa stratégie de croissance présentée il y a deux ans dans Championship », précise Emmanuel Gaudez, porte-parole du groupe. À l’époque, DCNS tablait sur un doublement du chiffre d’affaires d’ici 2020. Ceci en développant, outre les contrats avec la Marine nationale, les ventes exports de naval militaire et le secteur de l’énergie (nucléaire et énergies marines).

 

DCNS a déjà décroché quelques contrats dans le nucléaire civil. Mais l’énergie pèse encore très peu sur les chiffres. La Marine nationale représente deux tiers de l’activité. L’autre tiers est lié à l’international.

 

Parmi les événements marquants de 2011 : la livraison du BPC Dixmude (conception DCNS, réalisation STX Saint-Nazaire), celle du sous-marin nucléaire lanceur d’engins Terrible par Cherbourg, la réalisation et les essais de la frégate multimissions (Fremm) Aquitaine par Lorient. À Brest, l’adaptation des SNLE au missile M51 emploie des centaines de salariés.

 

300 salariés de plus

 

Côté international, plusieurs programmes sont bien avancés. La construction de sous-marins Scorpène en Inde, le pilotage de la construction d’une base navale au Brésil, plus la réalisation de quatre Scorpène et l’assistance à réalisation d’un sous-marin à propulsion nucléaire. À Cherbourg, un premier sous-marin de ce type est en cours. Pour le Maroc enfin, DCNS Lorient s’active sur la Fremm Mohammed VI.

 

2011 a aussi été l’année de grosses commandes, comme les deux BPC pour la Russie, un troisième Barracuda (sous-marin nucléaire d’attaque) pour la Marine nationale ou encore l’étude d’une centrale thermique pour Saint-Pierre-et-Miquelon.

 

Pas de commande en revanche pour le navire de surveillance Gowind. L’Adroit est mis à disposition de la Marine nationale en espérant faire des envieux. La Malaisie semble être la première intéressée.

 

DCNS compte 300 nouveaux salariés. En deux ans, l’effectif, aujourd’hui de 12 800 personnes (dont 2 900 à Brest), est monté de 6,6 %.

 

Et d’une manière générale, les perspectives restent bonnes. « Nous avons cinq années de chiffre d’affaires devant nous », reconnaît Emmanuel Gaudez.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 13:30

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14 mars 2012 par Frédéric Lert  (FOB)

 

Passage de relais entre l’armée de Terre et l’armée de l’Air d’ici la fin du mois : la deuxième reprend à son compte le contrat opérationnel de la première en matière de défense sol air des points sensibles et de la force opérationnelle terrestre. En d’autres termes, le Hawk (adopté par la France en 1958 !) laisse la place au SAMP/T (Sol Air Moyenne Portée Terrestre). C’est une pièce essentielle du puzzle de la défense sol-air qui rejoint donc l’armée de l’Air, l’armée de Terre se recentrant sur la défense à très courte portée avec les missiles Mistral et les canons de 20mm. Une défense trop souvent négligée dans les armées occidentales, trop confiantes dans leur maîtrise de l’espace aérien, mais qui reste pourtant indispensable pour lutter par exemple contre la menace des hélicoptères et des drones.

 

Le passage de témoin entre Hawk et SAMP/T se fera de facto au cours de l’exercice Nawas qui va faire évoluer du 16 mars au 4 avril prochain de Toulouse à la côte landaise un dispositif mobile de défense aérienne, avant de se conclure par une campagne de tir à Biscarosse sur les terres du Centre d’Essais des Landes. Le tir de validation d’un missile SAMP/T par l’escadron de défense sol-air (EDSA) « Tursan » viendra clôturer une année de montée en puissance, depuis la réception des premiers matériels sur la base de Mont de Marsan. Le SAMP/T pourrait d’ailleurs connaître une première utilisation opérationnelle en participation à la sécurisation de l’espace aérien francilien lors du prochain 14 juillet. Les artilleurs sol-air du 402ème régiment d’artillerie de Chalons en Champagne devraient quant à eux pouvoir s’en donner à cœur joie à Biscarosse : sauf guerre mondiale prochaine, cette campagne de tir sera la dernière occasion de tirer les vieux missiles dans le ciel français et d’entamer quelque peu les stocks restants…

 

Et pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le missile Hawk, on ne peut que conseiller l’ouvrage publié aux éditions Lavauzelle en 2010 sous la direction du lieutenant-colonel Philippe Dentiger.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 08:55

un-super-puma-de-la-base-aerienne-126-de-solenzara-a-ete-mo.jpg

un Super Puma de la base aérienne 126 de Solenzara

a été mobilisé pour participer à l'exercice amphibie "Pélican"

 

13/03/2012 Rédaction : cellule communication BA 126- BdD Ventiseri-Solenzara - Photo : BA 126

 

Le 7 mars 2012, le groupe amphibie de la mission Jeanne d’Arc a effectué un exercice baptisé «Pélican» sur la base aérienne 126 de Solenzara. Cette opération avait pour but de réaliser un débarquement et une récupération de ressortissants sur la base par le groupement tactique terre embarqué.

 

C’est du bâtiment de projection et de commandement Dixmude, mis en service en janvier 2012, et de la frégate anti sous-marine Georges Leygues, positionnés près de la côte, que les opérations ont été déclenchées. Dès 5 heures du matin, le groupe amphibie a mené une action terrestre afin de libérer des otages détenus sur le site de la BA 126 et de les évacuer vers les bâtiments. En réponse, l’escadron de protection et un Super Puma de la base aérienne ont été mobilisés pour tenter de contrer la manœuvre.

 

Avec une façade maritime unique, la base de Solenzara offre un environnement particulièrement adapté à ce type de débarquement et des conditions optimales pour un entraînement opérationnel de grande qualité.

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