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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:55

rafale

 

06/03/2012 Aerocontact (Reuters)

 

Thales espère qu'un contrat à l'export du Rafale lui permettra d'engranger des prises de commandes supérieures à son chiffre d'affaires cette année, contrant ainsi l'impact de la baisse attendue des dépenses militaires.

 

L'équipementier pour l'aéronautique, la défense et la sécurité a publié mardi des résultats supérieurs aux attentes en 2011 à la faveur de prises de commandes portées par le contrat de rénovation des Mirage 2000 en Inde et le dynamisme du marché de l'aviation civile dans le sillage d'Airbus.

 

Le groupe, dont l'Etat détient 27% et Dassault Aviation 26%, a confirmé viser une amélioration de sa marge opérationnelle courante à 6% en 2012, après 5,7% en 2011, nettement au-dessus de son objectif fixé à 5%.

 

Thales compte sur son plan Probasis, qui prévoit pour 1,3 milliard d'euros d'économies d'ici 2014, et dont il dit avoir déjà réalisé la moitié des mesures.

 

Le groupe a toutefois dit s'attendre à un ratio de prises de commandes sur chiffre d'affaires ("book-to-bill") légèrement inférieur à 1 en 2012 - contre 1,01 en 2011 -, sous l'effet conjugué de la baisse des commandes militaires et de la hausse de ses revenus due à l'écoulement de ses commandes de 2011.

 

"La situation budgétaire de nos principaux clients nous conduit à nous attendre à une baisse des commandes dans la défense cette année et nous pensons que cela ne sera que partiellement compensé par la hausse des commandes civiles", a déclaré le PDG Luc Vigneron, lors d'une conférence téléphonique.

 

Il a ajouté que la prévision de "book to bill" inférieure à 1 excluait "une commande exceptionnelle à l'export" comme celle du Rafale, que Thales équipe en radars, équipements de communication et calculateurs, soit à peu près un quart de la valeur de chaque avion.

 

L'Inde a annoncé fin janvier l'ouverture de négociations exclusives en vue de l'achat de 126 avions de combat français, un contrat évalué à quelque 11 milliards d'euros, tandis que la perspective d'une commande de 60 unités de la part des Emirats arabes unis a récemment refait surface, avec par ricochet un éventuel intérêt du Qatar et du Koweït voisins.

 

RETOUR AU BÉNÉFICE NET

 

Thales a renoué avec un bénéfice net part du groupe de 566 millions d'euros en 2011 après une perte de 45 millions en 2010 due à des provisions sur des contrats sous-performants comme celui de l'avion de transport militaire A400M.

 

Le groupe propose un dividende de 0,78 euro par action au titre de 2011 après l'avoir maintenu à 0,50 euro en 2010.

 

Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice d'exploitation de 681 millions d'euros, un bénéfice net de 471 millions et un dividende de 0,66 euro par action, selon le consensus I/B/E/S Thomson Reuters.

 

Thales avait annoncé début février un chiffre d'affaires annuel de 13,028 milliards d'euros, en baisse de 1% et légèrement inférieur aux attentes du marché.

 

Esquissant un pas vers la consolidation du secteur de la défense, Thales a porté fin 2011 sa participation dans le constructeur militaire naval DCNS de 25% à 35% - désormais consolidé dans ses comptes - tout en entamant des discussions avec Nexter, le fabricant du char Leclerc.

 

Thales discute de la fusion de TDA, sa division de munitions, avec celle de Nexter, ex-Giat Industries, pour donner naissance à un ensemble au chiffre d'affaires de quelque 250 millions d'euros. En échange, Thales prendrait une participation de 10% à 25% dans Nexter, dont l'Etat français est l'unique actionnaire.

 

Le PDG de Nexter, Philippe Burtin a dit la semaine dernière à Reuters s'attendre à une conclusion des discussions "à l'été".

 

L'action Thales a clôturé mardi en baisse de 3,23% à 26,37 euros, dans un marché parisien dans le rouge, donnant une capitalisation de 5,34 milliards. Elle a regagné 8,07% depuis le début de l'année, après un recul limité à 6,8% en 2011.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:55

Un-Caiman-Marine--NH90--survolant-l-Aquitaine.jpg 

Un Caïman Marine (NH90) survolant l'Aquitaine, lundi matin à Lorient

 

07/03/2012 MER et MARINE

 

Le nouvel hélicoptère de la Marine nationale a réalisé lundi et mardi ses premiers appontages sur l'Aquitaine, tête de série du programme des frégates multi-missions (FREMM). Lundi matin, un Caïman Marine (NH90) de la flottille 33F s'est posé sur la plateforme de l'Aquitaine, alors que celle-ci était à quai sur le site DCNS de Lorient, où elle a été construite. Puis, hier, de nouvelles manoeuvres ont été organisées, cette fois en mer, près de l'île de Groix.
La rencontre entre le Caïman et l'Aquitaine est une étape très importante pour les deux programmes puisque la version française de l'hélicoptère européen NH90 sera l'un des systèmes d'armes principaux de la nouvelle frégate de la marine, notamment en matière de lutte anti-sous-marine.


Un NH90 appontant sur l'Aquitaine (© : DR)


Un NH90 appontant sur l'Aquitaine (© : DR)


Un NH90 sur l'Aquitaine (© : DR)

Pour mémoire, le Caïman, dont 27 exemplaires doivent être livrés à l'aéronautique navale par NH Industries, est entré en service en décembre dernier. Il doit être qualifié cette année dans son standard 2, qui lui permettra de mettre en oeuvre un sonar trempé FLASH, des torpilles MU90 et à le futur missile antinavire léger. Quant à l'Aquitaine, sa livraison à la Marine nationale est prévue cet été. Le bâtiment montera ensuite progressivement en puissance en vue d'une admission au service actif d'ici 2014. En tout, 11 FREMM ont été commandées par la France, DCNS ayant également vendu un bâtiment de ce type au Maroc.


L'Aquitaine (© : DCNS)


NH90 de la marine française (© : EUROCOPTER)

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 18:27

TechnoDays_sp.JPG

 

05 March 2012 Thales

 

From February 16-17th, Thales organised its first ever Group-wide Technodays at the Palais des Congrès in Paris. For this first edition, nearly 100 of Thales’s innovations coming from 15 countries were presented, highlighting the new developments and many different ways in which Thales is innovating to meet its customers’ needs.

 

Thales’s five markets were showcased: Defence, Security, Civil Aerospace, Space and Ground Transportation. Each covered a wide spectrum of innovations, from enabling technologies to System of systems.

 

The assessment was very positive. Close to 2000 Thales employees from around the world visited the exhibition and attended the conferences as well as around 1000 external visitors (customers, bankers, investors, financial analysis, think tanks, journalists).

 

Marko Erman, Senior Vice-President Research and Technology of Thales, said that “Thales TechnoDays were visited by around 900 customers, 20% of which came from foreign countries. This represents around 30 different nationalities, which demonstrates the dynamism and the recognition of our innovation capacity worldwide.” He added: “Innovation is of enormous strategic importance to the Thales Group – indeed, it is one of the three pillars of the Group’s strategy, alongside growth and performance – and underpins the continued leadership of our company in each of our five markets.”

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 18:19

tir-du-dernier-missile-air-air-s530d-Mirage-2000-RDI.jpg

 

06/03/2012 Sources : Armée de l'air

 

Le dernier missile air-air S530D de l’armée de l’air a été tiré, jeudi 1er  mars 2012, à l’occasion de la campagne de tir air-air organisée, du 27 février au 2 mars 2012, par le centre d’expertise de l’armement embarqué (CEAE) implanté sur la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Ce tir a été effectué dans une zone réservée, au large de l’océan Atlantique, depuis un Mirage 2000 RDI de l’escadron de chasse 1/12 «Cambrésis» de la base aérienne de Cambrai.

 

Associé au radar Doppler à impulsion (RDI) des Mirage 2000 C et B, le S530D a permis, pour la première fois dans l’histoire des missiles français, de réaliser des interceptions sur des cibles à très basse ou très haute altitude, lors de sa mise en service en 1989.

 

Il est désormais remplacé dans les forces aériennes par le missile d’interception de combat aérien (MICA). Ce missile existe en deux versions : avec autodirecteur électromagnétique (EM) ou à infrarouge (IR).

 

MICA photo Captainm

photo Captainm

 

Durant de nombreuses années, ce vénérable missile a été le fer de lance des escadrons de défense aérienne de Cambrai, d’Orange et de Dijon, lors des opérations extérieures ou des missions d’alerte de défense aérienne au-dessus du territoire national.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 13:30

Nuit Afgha

photo Thomas Goisque

 

05/03/2012 Par Cécile Crouzel, Véronique Guillermard – leFigaro.fr

 

De 2007 à 2012, les dépenses en matériels militaires ont atteint 16,4 milliards d'euros par an en moyenne. En contrepartie, les armées ont fermé des bases et supprimé 37.000 emplois.

 

L'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, la Grande-Bretagne… Les uns après les autres, les pays européens décident de couper dans leur budget de défense. La France n'y échappera pas, estiment les industriels de l'armement, tout comme les militaires. Et cela, quel que soit le verdict des urnes en mai prochain. Au mieux, il y aura des décalages dans le temps de programmes. Au pire, la défense deviendra la grande variable d'ajustement.

 

La période faste - celle des années 2007 à 2012 - est bel et bien révolue. À peine élu, Nicolas Sarkozy avait fait du rééquipement des armées françaises une priorité. «Les dépenses d'équipement ont atteint 16,4 milliards d'euros par an en moyenne lors de ce quinquennat avec un pic à 18,2 milliards en 2009. Elles n'étaient que de 15 milliards par an de 2002 à 2007 et de 13 milliards sous le gouvernement Jospin», souligne-t-on dans l'entourage de Gérard Longuet, ministre de la Défense. Les armées ont peu souffert du serrage de vis budgétaire entamé en 2010. Leur budget n'a été amputé que de 1,5 milliard d'euros sur la période 2011-2013.

 

La marine, les fantassins et les aviateurs ont été rééquipés. Pêle-mêle, nouveaux navires porte-hélicoptères, véhicules blindés de combat et d'infanterie (VBCI), tenues high-tech Felin, chasseurs Rafale, hélicoptères de combat Tigre, etc. En outre, Paris a joué un rôle clef dans la remise sur les rails de l'Airbus de transport militaire A 400M. La dissuasion, le renseignement ainsi que la recherche et développement (700 millions par an) ont été sanctuarisés. Tous les besoins des armées n'ont pas été comblés pour autant, notamment dans les avions ravitailleurs.

Recettes exceptionnelles

La défense a financé elle-même en partie ce programme de modernisation. Elle a bénéficié de recettes exceptionnelles tirées de la vente de son patrimoine immobilier et de fréquences hertziennes pour plus de 3 milliards d'euros.

 

Surtout, les armées se sont engagées à supprimer, entre 2008 et 2015, 54.000 postes militaires et civils sur un total de 320.000. De quoi dégager 1,5 milliard d'euros d'économie par an en vitesse de croisière. «Nous aurons supprimé plus de 37.000 emplois d'ici à fin 2012», souligne-t-on à l'Hôtel de Brienne. Un vrai défi car le turnover est énorme au sein des armées: 23.000  personnes les quittent et autant y entrent chaque année.

 

Parallèlement, le ministère a lancé la réforme de la carte militaire qui se traduira par la fermeture de 82 unités militaires dont 20 régiments, 11 bases aériennes et une base aéronavale. Ainsi, l'été dernier, le régiment de parachutistes de Dieuze (Moselle) a été transféré à Bordeaux afin de «consolider le pôle territorial des forces spéciales». De même, la base aéronavale de Nîmes a été déménagée à Lorient.

 

Aujourd'hui, les deux tiers de l'objectif de restructuration sont atteints. Les militaires ont montré l'exemple en matière de réforme de l'État. Cela, sans que leur professionnalisme soit affecté comme en témoignent les opérations menées en Afghanistan et en Libye.

 

«Tous nos régiments d'infanterie sont passés en Afghanistan, nos militaires n'ont jamais été aussi affûtés. En Libye, nous avons codirigé l'opération Harmattan», insiste-t-on au ministère de la Défense.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 08:55

mission-jda-2012-Credits-SIRPA-Terre-ADJ-J-R-Drahi.jpg

 

200 soldats de l’armée de Terre embarqués sur le bâtiment de projection et de commandement Dixmude - Crédits  SIRPA Terre ADJ J-R Drahi

 

05/03/2012 Armée de Terre

 

200 militaires de la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) embarquent avec les officiers-élèves de l’école navale pour 5 semaines en mer à bord du Dixmude.

 

Le 5 mars 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude quitte Toulon pour la campagne Jeanne d’Arc 2012, stage d’application à la mer des officiers-élèves de l’école navale. À son bord, 200 soldats de la 9e BIMa, composante terrestre embarquée du groupement amphibie (GA) déployé en Méditerranée pour une mission interarmées à vocation de préparation opérationnelle.

 

dixmude03-photo-MinDef-FR.jpg

 

Le détachement doit mener des manœuvres amphibies techniques et tactiques avec ses 50 véhicules en Corse, au Liban puis à Djibouti, où il séjournera jusqu’à fin avril pour un entraînement en zone désertique. Ces manœuvres participent à l’instruction des officiers-élèves. La présence de l’armée de Terre sur le Dixmude permet aussi de montrer ses capacités, ses savoir-faire et de mieux comprendre les contraintes propres à chaque armée.

 

2012 voit la 3e participation de l’armée de Terre aux missions Jeanne d’Arc de l’école d’application des officiers de marine (EAOM). En 2010 à bord du Tonnerre, le lieutenant-colonel Carpentier, commandant en second du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa), avait participé à cette mission : « J’en ai retiré une formidable aventure humaine où tous les acteurs doivent apprendre à se connaître afin de fonctionner au maximum de leur capacité. »

 

Aujourd’hui commandant le groupement tactique embarqué (GTE), il précise : « Le GTE est en quelque sorte le système d’armes principal du BPC mais l’un sans l’autre cela ne peut fonctionner. L’interarmées est une évidence, […] cette expérience partagée se place dans le domaine de la complémentarité et de la collaboration. […] Les marins et les terriens ne peuvent se retrouver que sur le terrain de l’amphibie, ce sera donc l’occasion idéale. »

 

Le GTE à dominante infanterie est composé :

 

    d’une compagnie d’infanterie du 2e RIMa de Champagné,

    d’un peloton de cavalerie légère blindée du régiment d’infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers,

    d’une section mortier de 120mm du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) de Saint-Aubin-du-Cormier,

    et d’une section de sapeurs de marine du 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 08:50

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05/03/2012 par Wilfried Pinson — ObjectifNews.com

 

L'entreprise Paul Boyé Technologies, spécialisée dans les vêtements de protection et de sécurité pour la Défense et la Sécurité civile a remporté  un contrat de 96 millions d’euros avec le Pentagone pour produire des tenues de protection nucléaires, biologiques et chimiques. Jacques Boyé, son président, explique pourquoi ce contrat est majeur pour l'entreprise de Haute-Garonne.

 

Que représente ce contrat pour Paul Boyé Technologies ?

 

C’est une belle victoire pour nous. Ce contrat nous fait rentrer sur le plus grand marché du monde. Il ouvre des quantités de perspectives importantes. Nous rentrons sur le marché militaire mais pas seulement il y a aussi celui de la sécurité civile. Les États-Unis ont besoin d’équipements du même type pour les pompiers, les urgentistes, les accidents technologiques… C’est aussi une grande reconnaissance. Nous sommes dans un marché où la référence est fondamentale. Être choisi par les États-Unis est important car c’est une référence. Beaucoup de pays sont attentifs au choix des Américains car ils savent que les États-Unis sont exigeants  pour leur marché militaire, qu’ils veulent le meilleur matériel qui soit. Ce contrat est la somme de nos efforts, on est devenu américain, on a mis toutes les chances de notre côté. Nous étions en concurrence avec plusieurs entreprises américaines. Ce qui a fait la différence c’est le produit, sa performance.

 

Comment allez-vous organiser la production ?

 

Ce sont des volumes très importants mais nous n’aurons pas de problème pour la production. Nous allons produire aux Etats-Unis sur différents sites. Les règles du marché américain veulent que l’on privilégie les petites entreprises du pays. Mais il y aura forcément des retombées pour la France vu l’importance du marché.

 

D’autres contrats vont-ils voir être signés ?

On prévoit une forte croissance de l’entreprise pour les prochaines années. Nous sommes dans un dialogue compétitif pour le marché d’externalisation de l’habillement traditionnel comme les treillis pour l’armée française. C’est un marché important  qui s’étalerait sur 8 ans. Des contrats avec des pays différents devraient également être conclu. On attend de bonnes nouvelles.

 

 

En savoir plus :

 

• chiffre d'affaires en 2010 : 63 millions d’euros

• Effectifs :  201 personnes sur  4 sites de production : au Vernet (31), à Labarthe-sur-Lèze (31), à Lavelanet (09) et à Bédarieux (34)

• montant des investissements industriels réalisés en France ces 5 dernières années : 10 millions d’euros

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 18:15

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/00/588733549.jpg

 

05.03.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Deux députés (l'UMP André Schneider et le PS Philippe Tourtelier, membres de la commission des Affaires européennes) viennent de rendre un rapport parlementaire sur "l'impact du changement climatique en matière de sécurité et de défense" (cliquer ici pour accéder au rapport d'information). Ce rapport, très préliminaire à mon avis, a toutefois le mérite de soulever une question cruciale et il mérite d'être prolongé par des études thématiques (par exemple sur l'adaptation de certains matériels militaires à un environnement dégradé et sur leur nombre alors que les missions de service public seront en hausse).

 

Ce phénomène de la dégradation climatique et des stress hydriques, nourriciers, énergétiques induits, concerne les forces armées à plusieurs titres. Or, affirment les deux députés, les milieux de la défense sont "très peu sensibilisés à cette question" (voir la partie II: "un enjeu sous-estimé", p. 43 et les pages 70-76). Si un rapport de 2009 sur le développement durable au sein du MinDef consacrait un encadré aux "conséquences géostratégiques du changement climatique" (avec les notions de gouvernance de la rareté et gouvernance de la solidarité), le rapport de 2010 n'accorde aucune attention à cette thématique).

 

Les risques de catastrophes naturelles liés à la dégradation climatique vont obliger les armées à s'adapter puisque, exemple que citent les auteurs, la montée des eaux océaniques va aussi affecter les ports militaires; des déplacements forcés de population risquent d'engendrer des troubles, débouchant sur une mobilisation de moyens militaires (hommes et matériels) pour des missions de maintien de l'ordre; ces mêmes moyens seront aussi mobilisés en cas d'inondations (évacuation, accueil d'urgence, transmissions) ou de sécheresse (transport de paille pour le bétail comme l'armée de terre l'a fait en 2011).

 

Le rapport appelle donc à une adaptation des grandes fonctions des armées.


1) la fonction préventive (p. 49). Pour éviter l'aggravation des menaces, il serait nécessaire de renforcer les collaborations européennes en mutualisant les capacités d'analyse stratégique et de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effets de serre.


2) la fonction protection (p; 52). Pour assurer la protection des citoyens et du territoire, il faudrait, entre autres, renforcer les capacités d'intervention (transmissions, transport héliporté par exemple) et associer les moyens des acteurs privés.


3) la fonction intervention (p. 54). Cette fonction se décline en "opérations spéciales", "opérations moyennes autonomes" et "opérations significatives" (maintien et imposition de la paix) qui vont exiger, selon les auteurs, une attention et un effort sur les zones littorales.


4) la fonction dissuasion (p. 58). Il s'agit de repenser le cadre d'action des forces en prenant en compte le changement climatique, le stress pétrolier et l'adaptation des équipements à un environnement dégradé.

 

Externalisation US. Les deux députés se félicitent  de la "volonté d'adaptation des forces américaines aux défis de l'environnement international" (p. 67) et de la prise de conscience du Pentagone que le changement climatique "jouera un rôle majeur dans l'avenir de l'environnement sécuritaire".


La vision des rapporteurs est à cet égard un peu angélique. Certes les Américains considèrent que le climat est un enjeu stratégique majeur et ils commencent à s'intéresser aux capacités dont ils auront besoin à l'avenir en cas de catastrophes naturelles par exemple. Cependant, l'exemple haïtien a montré qu'ils ont déjà recours à des structures privées qui se chargent, au détriment des ONG spécialisées, de l'intervention d'urgence humanitaire. La FEMA et l'USAID font déjà appel à des firmes comme DynCorp et ses filiales pour manager l'aide humanitaire, nouvelle niche à laquelle des SMP (entreprises à but lucratif) s'intéressent. Or, j'estime que l'Etat (qui peut associer le privé et ses moyens techniques aux interventions) ne peut dissocier la gouvernance de la solidarité (population) de la gouvernance de la rareté (ressources); c'est pourtant un dérapage à anticiper et à éviter, le privé risquant de s'arroger le monopole de la gouvernance de la rareté.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 13:55

les-nouveaux-batiments-rafale-10-feb-2012.jpg

 

5 mars 2012 par info-aviation

 

Le 10 février, les bâtiments destinés à recevoir les Rafale de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan ont été inaugurés.

 

Les baitments « Général Pierre Pouyade » et « Sergent-chef Jean Calorbe » ont été inaugurés sous la présidence du général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes, et en présence du général Éric Law de Lauriston, commandant en second le soutien des forces aériennes. La base aérienne 118 de Mont-de-Marsan est commandée par le colonel Guillaume Letalenet.

 

Débuté le 25 octobre 2010, le chantier baptisé « RAF 3″ est donc arrivé à son terme. Destinés à recevoir 350 aviateurs, du pilote au mécanicien, en passant par l’interprétateur images, les deux nouveaux bâtiments sont prêts. Après quinze mois de travaux, les clés de ces infrastructures modernes ont été remises aux futurs utilisateurs le 17 janvier dernier.

 

Ces locaux sont réservés à l’accueil des Rafale reçus par la base aérienne 118 depuis septembre 2011 à l’usage de l’escadron de chasse 2/30 et de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 2E/118 « Chalosse ». D’où la nécessité d’avoir construit le bâtiment en fonction des spécificités techniques nécessaires à la maintenance du Rafale, dans le respect des normes environnementales.

 

La conduite des opérations a été menée par le service national d’ingénierie aéroportuaire de Mont-de-Marsan, le maître d’ouvrage étant l’établissement de soutien à l’infrastructure de la Défense de Bordeaux. La mise en œuvre de cette architecture au profil complexe a nécessité l’intervention d’une quarantaine d’entreprises, essentiellement locales.

 

Les aviateurs de l’escadron de chasse 2/30 et les mécaniciens de l’ESTA vont ainsi bénéficier de ces ateliers sur-mesure et avant-gardistes pour la maintenance de l’ensemble de la flotte Rafale dont la livraison s’achèvera en 2012.

 

Débuté le 25 octobre 2010, le chantier baptisé «RAF 3» est donc arrivé à son terme. Destinés à recevoir 350 aviateurs, du pilote au mécanicien, en passant par l’interprétateur images, les deux nouveaux bâtiments sont prêts. Après quinze mois de travaux, les clés de ces infrastructures modernes ont été remises aux futurs utilisateurs le 17 janvier dernier. Ces locaux sont réservés à l’accueil des Rafale reçus par la base aérienne 118 depuis septembre 2011 à l’usage de l’escadron de chasse 2/30 et de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 2E/118 «Chalosse». D’où la nécessité d’avoir construit le bâtiment en fonction des spécificités techniques nécessaires à la maintenance du Rafale, dans le respect des normes environnementales.

 

La conduite des opérations a été menée par le service national d’ingénierie aéroportuaire de Mont-de-Marsan, le maître d’ouvrage étant l’établissement de soutien à l’infrastructure de la Défense de Bordeaux. La mise en œuvre de cette architecture au profil complexe a nécessité l’intervention d’une quarantaine d’entreprises, essentiellement locales.

 

Les aviateurs de l’escadron de chasse 2/30 et les mécaniciens de l’ESTA vont ainsi bénéficier de ces ateliers sur-mesure et avant-gardistes pour la maintenance de l’ensemble de la flotte Rafale dont la livraison s’achèvera en 2012.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 09:00

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Un Rafale de l'armée de l'Air doté d'un ASMPA

crédits : ARMEE DE L'AIR

 

05/03/2012 Mer et Marine

 

La Direction Générale de l'Armement a livré, fin 2011, les derniers missiles air-sol moyenne portée améliorés (ASMPA) aux forces françaises. Cet armement, qui remplace l'ASMP, est mis en oeuvre par l'armée de l'Air depuis des bases terrestres et l'aéronautique navale à partir du porte-avions Charles de Gaulle. Déclaré opérationnel le 1er octobre 2009 sur Mirage 2000 N, l'ASMPA l'a été depuis sur les Rafale de la Marine nationale et de l'armée de l'Air. Développé par MBDA, le missile est doté d'une nouvelle tête (TNA) d'une puissance de 300 kilotonnes, sa portée étant estimée à 500 kilomètres en tir à haute altitude. Long de 5.25 mètres pour une masse d'environ 850 kilos, l'ASMPA est propulsé par statoréacteur, ce qui lui donne une vitesse plus importante, de l'ordre de Mach 3. Capable de voler à très basse altitude, l'ASMPA présente des capacités de pénétration et de précision accrues par rapport à son prédécesseur.


Rafale Marine doté d'un ASMPA (© : MBDA)


Le Charles de Gaulle (© : MARINE NATIONALE)

Dotées de cette nouvelle arme, les Forces aériennes stratégiques (FAS) et la Force aéronavale nucléaire (FANU) complètent le dispositif français de dissuasion, dont la pierre angulaire est constituée de la force océanique stratégique (FOST). Celle-ci compte quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, capables chacun de mettre en oeuvre 16 missiles balistiques. Comme Le Terrible, mis en service fin 2010, les trois premiers SNLE du type Le Triomphant vont recevoir le nouveau M51 en lieu et place du M45 dont ils disposent depuis leur mise en service en 1996 (Le Triomphant), 1999 (Le Téméraire) et 2004 (Le Vigilant). D'une portée de 9000 kilomètres, ce missile intercontinental de 12 mètres de long et 56 tonnes peut emporter jusqu'à 6 têtes thermonucléaires TN75 d'une puissance unitaire de 150 kilotonnes. Puis, à partir de 2015, le M51 devrait déployer la nouvelle tête TNO.
En tenant compte de la réduction d'un tiers de la composante aéroportée annoncée en mars 2008, l'arsenal français compterait, en tout, près de 300 têtes nucléaires.


SNLE du type Le Triomphant (© : MARINE NATIONALE)


M51 (© : DGA)

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 08:55

VBCI - French Army in Afghanistan with flexible wire cage R

 

21-02-2012 Didier Vlaminck - www.armyrecognition.com

 

At the defence exhibition IAV 2012, the French company Nexter presents its new armour system to protect vehicles against anti-tank rocket-propelled grenade, the "PG Guard", mounted on the armored infantry fighting VBCI. The experience from soldiers in Iraq and Afghanistan showed that armored vehicles are vulnerable to this type of threat.

 

To counter to this new threat, several companies have developed and manufactured various systems called wire cage or slat armor.

 

Slat armor (also known as bar armor or cage armor) is a type of vehicle armor designed to protect against anti-tank rocket-propelled grenade (RPG) attacks. It functions by placing a rigid slatted grid around the vehicle, which disrupts the shaped charge of the warhead by either crushing it, preventing optimal detonation from occurring, or by damaging the fuzing mechanism, preventing detonation.

 

In Iraq, Slat armor proved quite successful in defeating attacks of High Explosive Anti-Tank (HEAT) of Rocket Propelled Grenade (RPGs).

 

Slat armor was deployed with United States Army Stryker AFVs operating in Iraq. The British Army deployed similar protection to increase the armor of the Warrior armoured infantry fighting vehicle. Similar modifications were performed on Australian LAV Light Armored Vehicles.

 

Currently the VBCI uses in Afghanistan by the French army are equipped with flexible slat armor RPG-net developed and manufactured by the company Qinetiq

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 08:45

A-Air---source-Lignes-de-Defense.jpg

 

02.03.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Sujet traité par mes collègues de France Guyane.

 

De 8 à 9 hélicoptères, trois Casa CN-235, 85 militaires de plus et 44 millions d'euros d'investissement. Le chef d'état-ajor de l'armée de l'air a confirmé cette semaine l'augmentation des moyens aériens déployés en Guyane. La fermeture de la base de Fort-de-France (Martinique) explique ces mesures (outre celle de la BA 365 au Lamentin, il faut citer la fermeture du 33e régiment d’infanterie de marine à Fort-de-France).

 

Le général Jean-Paul Paloméros, en visite sur la base aérienne 367 "Capitaine François-Massé", a détailé les mesures: à compter de juillet, 285 militaires de l'armée de l'air, 4 Fennec, 5 Puma et trois Casa CN-235 seront affectés en Guyane où sera aussi installé un tout nouveau radar.

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 12:04

Aravis - Eurosatory 2010 photo DICoD

photo ministère de la Défense

 

29/02/2012 Daily-Bourse.fr (AFP)

 

Le groupe d'armement terrestre Nexter a décroché une commande ferme de 73 blindés Aravis en Arabie saoudite, premier succès de ce véhicule de reconnaissance à l'étranger, a annoncé mercredi son PDG Philippe Burtin.

 

"Nous avons enregistré la semaine dernière une commande ferme de 73 Aravis", a déclaré M. Burtin à la presse en présentant les résultats du groupe pour 2011. "C'est la seule commande entrée en carnet" mais les discussions se poursuivent pour répondre à de nouveaux besoins, a-t-il ajouté.

 

Il s'est refusé à chiffrer le montant de la commande, la première à l'exportation pour ce blindé développé par Nexter sur ses propres fonds.

 

L'Aravis est un nouveau blindé de reconnaissance de 13 tonnes, ultra-protégé pour supporter les explosions de bombes placées au bord des routes (connues sous l'acronyme d'IED pour improvised explosive device) qui ont fait des ravages en Irak et en Afghanistan.

 

L'Aravis a été vendu à quinze exemplaires à l'armée française et il a fait ses preuves en Afghanistan, a expliqué Michel Bonnefis, PDG du Pôle Equipements du groupe.

 

Le montant du contrat français s'élevait à près de 20 millions d'euros pour les 15 véhicules, soit près d'1,3 million par exemplaire.

 

Le Délégué général à l'armement Laurent Collet-Billon avait évoqué ce contrat la semaine dernière, ajoutant que l'Arabie saoudite envisageait d'en acheter davantage.

 

Nexter, fabriquant de blindés, d'artillerie et de munitions détenu à 100% par l'Etat français, développe une activité commerciale intense à l'étranger sur un marché très compétitif.

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 11:59

logo DGA

 

2-03-2012 Jean-François Tournoud - lemoci.com

 

La Direction Générale de l’Armement (DGA) a présenté, le 22 février dernier, son bilan d’activités 2011. La bonne surprise est que les prises de commandes étrangères d’armements français devraient atteindre 6,5 milliards d’euros, soit une hausse de + 27% par rapport à 2010. Laurent Collet-Billon, le délégué général de l’armement, a confirmé que «la France se maintient au 4ème rang mondial des exportateurs d’armement». Il a précisé que le secteur représente «50 000 emplois directs et autant en indirect. Les deux tiers des exportations françaises sont constitués de petits contrats, car les grands contrats s’inscrivent dans des échéances de temps plus longues».

 

En 2011, la France a exporté des armements dans onze pays. En Amérique latine, le Chili a été preneur de radars GM 400 (Thales) et il a acheté quatre navires français hors service dans la marine française (un transport de chalands de débarquement, une barge de débarquement et deux chalands), tandis que le Brésil complétait sa flotte de Mirage 2000 (remotorisés ensuite sur place). En Afrique, le Maroc a fait l’acquisition de radars GM 403.

 

En Russie, c’est le contrat pour deux bâtiments de projection et de commandements destinés à la marine russe (livraison fin 2014 et fin 2015) qui a été enregistré l’année dernière. DCNS (maître d’œuvre) et Thales (communications et radars) sont fournisseurs, tandis que le sud-coréen STX construit la coque, et le russe OSK l’arrière des navires. La Russie a pris une option sur deux BPC supplémentaires, mais dont la coque sera construite en Russie.

 

Au Moyen-Orient, la première des six corvettes lance-missiles commandées par les Emirats Arabes Unis a été livrée par les Constructions Mécaniques de Normandie. Elle a été construite avec le chantier ADSB d'Abou Dhabi (maître d'œuvre) car les cinq corvettes suivantes doivent en principe être construites aux EAU. Mais il semblerait qu'un ou plusieurs bâtiments réalisés à Abou Dhabi soient finalement achevés en France. De son côté, l’Arabie Saouditea acheté des équipements optroniques (probablement à Thales) et environ 78 véhicules blindés Aravis (Nexter) à 800 000 euros ou un million d’euros pièce.

 

En Asie, l’Inde a rénové ses Mirage 2000. En Corée du Sud, Eurocopter et KIA coproduisent le Surion, un hélicoptère de transport militaire. La Thaïlande a réceptionné des hélicoptères Fennec AS550. L’Indonésie a acheté à Thales son système AMASCOS pour équiper son aviation militaire. Quant à la Malaisie, elle a fait l’acquisition d’équipements pour blindés.

 

 

Tendance à des "coopérations pragmatiques"

 

Ce sont pour l’essentiel les grands fabricants qui se partagent ce marché (Thales, Safran, CCNS, Nexter). Pour le moment, les PME ne représentent que 3% à 5% des exportations directes, mais sont également impliquées comme sous-traitantes dans les grands contrats export. Le site web de la DGA comporte un espace PME où elles peuvent trouver des renseignements et des adresses utiles.

 

De l’aveu même de la DGA, la baisse des budgets dans les pays occidentaux exacerbe la concurrence à l’export, d’autant que de nouveaux pays (Chine, Corée du Sud) viennent disputer des marchés aux industriels des cinq premiers mondiaux (Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Israël).

 

L’heure est donc aux «coopérations pragmatiques» avec les voisins européens. C’est ainsi que Dassault Aviation et BAE Systems vont coopérer pour concevoir un petit drone tactique et un chasseur sans pilote. Du côté de Nexter, détenue uniquement par l’Etat français pour le moment, on cherche des partenaires (discussions en cours avec Thales dans les munitions, ainsi que Renault Trucks Defense (groupe Volvo) et Panhard) et on veut accélérer le déploiement à l’international (filiale au Canada créée en 2011, et création d'ici la fin du mois d’une filiale en Inde en association avec le groupe indien Larsen & Toubro).

 

 

MOCI Pratique

 

Les constructeurs :

 

- Direction générale de l’armement

http://www.defense.gouv.fr/dga

 

- le bilan 2011 de la DGA

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/files/Bilanactivit%C3%A9s%20DGA%202011%20VF.pdf

 

- l’espace PME de la DGA

http://www.ixarm.com/-Espace-PME-

 

- Nexter, le constructeur des véhicules Aravis

http://www.nexter-group.fr/

 

- Thales

http://www.thalesgroup.com/Group/Homepage/Group_Homepage/?LangType=1036

 

Quelques salons militaires à venir en 2012 :

- Defense & Security 2012 – Bangkok – 5 au 8 mars

http://www.asiandefense.com/

 

- Eurosatory 2012 aura lieu à Paris du 11 au 15 juin

http://www.eurosatory.com/

 

- Expo Aero Brasil - São José dos Campos – 11 au 22 juin

http://www.lemoci.com/0123-16027-salons.html

 

- MTSA Military Training & Simulation Asia Singapore – 19 au 20 septembre

http://www.milsimasia.com/

 

- Exponaval – Valparaiso – 4 au 7 décembre 2012

http://www.lemoci.com/0123-16068-salons.html

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 11:51

munitions-credit-dr source MinDef FR

 

29.02.2012 lettrevalloire.com

 

Le groupe d’armement terrestre Nexter (ex-Giat Industries), qui emploie 560 salariés à Bourges (18), est entré en discussions avec les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann, ainsi qu’avec l’italien Oto Melara et le finlandais Patria, dans la perspective de conclure des alliances industrielles ou capitalistiques, a indiqué Philippe Burtin son pdg.

« Confrontés à la montée en puissance d’opérateurs de pays émergents (Turquie, Chine, Corée du sud), les industriels européens ne pourront pas échapper à la consolidation de leurs activités », a-t-il poursuivi. D’ores et déjà, Nexter a entrepris de regrouper sa division munitions avec TDA, la filiale munitions et mortiers de Thales, moyennant une entée au capital de ce dernier d’environ 25 % (cf. le fil info du 15 décembre 2011). Rappelons que TDA est installé à la Ferté-St-Aubin où il exploite une unité d’environ 300 salariés. Selon Philippe Burtin, le deal pourrait être conclu dès cet été.

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 11:46

cyber warfare

 

02 mars 2012 par Orianne Vatinlinformaticien.com

 

La société Nexter, ex-Giat Industries, installée à Versailles dans le camp de Satory, s'est fait voler des données militaires sensibles entre le 23 décembre 2011 et le 17 février 2012.

 

Le problème, c'est que Nexter est spécialisée dans la conception de programmes informatiques en lien avec les véhicules de guerre blindés, et l'intelligence artificielle utilisée dans l'armement. Des domaines sensibles...

Des données estimées à 2 millions d'euros

 

Le Parisien révèle qu'il y a quelques jours, un responsable de Nexter s'est rendu au commissariat de Versailles pour porter plainte. Le procès-verbal mentionnerait le vol d'un disque dur externe (de 1 To) dans les locaux del'entreprise. Le hic, c'est qu'il contenait pour 2 millions d'euros de logiciels développés par la société.

 

Une source anonyme a indiqué à nos confrères que la salle informatique de Nexter, où se trouvait le périphérique de stockage, et dont l'accès est en temps normal sécurisé, était restée grande ouverte entre le 26 et le 28 décembre 2011, à cause de travaux.

 

Quant à la police, elle leur aurait déclaré : "Nous ne savons pas si ce sont les données sensibles qui étaient convoitées ou tout simplement le disque dur qui a pu être volé par un salarié". Plusieurs pistes sont donc actuellement explorées. A suivre. 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 17:35
Guerre du Golfe : le webdocumentaire de l’opération Daguet

 

 01/03/2012 Source ECPAD

 

En 2011 pour commémorer les 20 ans de l’opération Daguet, l’amicale des anciens de la division Daguet sollicite l’ECPAD pour réaliser un documentaire. Découvrez maintenant le webdocumentaire de Frédéric Bouquet.

 

Mis en ligne le 24 février 2012, date anniversaire de la bataille d’As Salman, ce webdocumentaire rassemble plus de 5h30 d’entretiens et d’images d’archives inédites.

 

Grâce à la collaboration avec le général Derville, président de l’amicale des anciens de la division Daguet, la participation des autorités militaires à cette œuvre audiovisuelle est impressionnante : parmi les 27 témoins des officiers généraux (dont le général d’armée Maurice Schmitt, ancien chef d’État-major des armées), plusieurs chefs de corps (dont le général d’armée Bernard Thorette, ancien chef d’État-major de l’armée de Terre), des acteurs des combats, des membres d’unités de déminage, d’unités de soutien, des représentants du service de santé des armées, et des non militaires comme Yves Pellicot, commandant du car-ferry Danielle Casanova, qui avait rapatrié les forces depuis l’Arabie Saoudite en fin d’opération…

 

Enfin, une interview exclusive du général Colin Powell, ancien chef d’État-major de l’armée américaine, démontre l’estime des responsables américains pour le rôle des Français dans cette opération.

 

Le réalisateur du webdocumentaire « Opération Daguet »,  Frédéric Bouquet est aussi l’auteur des documentaires « Colbert, le dernier croiseur », « Jeanne d’Arc, porte-hélicoptères de légende », et « Kolwezi, la part de la Légion ».

Vous apprécierez la souplesse de navigation qui permet une approche historique, géographique ou thématique.

 

Le webdocumentaire « Opération Daguet », un produit multimédia à découvrir d’urgence.

 

>>> Lancer le webdocumentaire

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 13:00

HELIDAX-EC120B-Colibri.-source-defpro.com.jpg

HELIDAX EC120B Colibri.

 

February 29, 2012 defpro.com

 

Paris | Helidax, a subsidiary of DCI and INAER, announces that it has exceeded 30,000 flight hours on EC120 Colibri aircraft, in less than 2 years of operation. Helidax is the first public-private partnership (PPP) launched by the French Ministry of Defense in 2008. This partnership concerns the supply of helicopter flight hours, for 22 years, to the Army's light aviation school (EA-ALAT) in Dax.

 

32 of the 36 Helidax aircraft are available to the trainees at the same time, every morning. In 2011, 100% of the school's requests were met. This remarkable availability level results from a partnership spirit driving the school and Helidax as well as the skills with which Helidax has endowed itself.

 

«It's a feat to have performed 30,000 flight hours in less than two years», declares Jean-Louis Rotrubin, Chairman and Chief Executive Officer of DCI and Helidax. «We think that the success of Helidax can be an example for other national outsourcing ventures and also for future military or civilian foreign markets.»

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 08:55

un-detachement-de-la-marine-nationale-dont-des-rafale-s-ent.jpg

 

29/02/2012 Opérations

 

Du 27 février au 7 mars 2012, la base aérienne 125 d’Istres accueille un détachement de la marine nationale pour son entraînement annuel à la simulation d’appontage sur piste.

 

Un détachement de la marine nationale, dont des Rafale, s'entraîne à l'appontage simulé sur piste sur la base aérienne d'Istres

 

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Le détachement de 234 marins en provenance de la base aéronavale de Landivisiau dans le Finistère, composé de deux flotilles (Super-Etendard modernisés et Rafale marine), accomplit ces campagnes «beau temps» dans le sud de la France pour bénéficier des bonnes conditions météorologiques, nécessaires à l’appontage simulé sur piste (ASSP). À raison de quatre créneaux d’ASSP quotidiens, les pilotes s’entraînent de jour et de nuit, en vue du départ en mer, à la mi-mars, du porte-avions Charles de Gaulle.

 

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Un officier d'appontage dialogue avec les pilotes lors de leur approche de la piste

 

La marine nationale se déploie à Istres depuis 2009. Après la fermeture de la base aéronavale de Nîmes, un accord entre le général Joël Martel, major général de l’armée de l’air, et son homologue de la marine a défini les modalités du prêt des installations, des zones de travail et des créneaux de vol. La base aérienne est capable d’accueillir des missions telles que les ASSP, car le matériel d’aide à l’atterrissage, l’optique d’appontage, à demeure sur le site, est installé sur la piste le temps de l’entraînement. Cet équipement permet aux pilotes de la marine d’évaluer leur position à l’approche et au moment d’atterrir.

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 08:55

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29 Février 2012 Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

L'analyse politique d'un haut responsable de la défense nationale.

 

La défense antimissile balistique (DAMB) sera l'un des grands enjeux du sommet de l'Otan, à Chicago, en mai prochain. Un haut responsable de la défense nationale nous a récemment confié son point de vue, pragmatique, sur cette question délicate.

 

"La menace existe. Aujourd'hui, c'est l'Iran, mais demain elle peut venir d'ailleurs en Méditerranée. Nous n'allons donc pas nous opposer à la DAMB de l'Otan. Toute la question est celle du Command and Control. Evidemment, il sera d'abord très américain, mais à terme, il doit devenir otanien et nous voulons avoir notre mot à dire. On peut donc discuter.

 

Nous devons nous méfier de l'impression de sécurité qui pourrait donner prétexte à certains pays européens de renoncer à des efforts pour leur défense.

 

Pour nous, la DAMB est complémentaire de la dissuasion nucléaire. C'est un instrument dans la panoplie auquel nous ne pourrons pas consacrer des dépenses massives. D'ailleurs, nous ne pourrons pas tout protéger : il va falloir faire des choix.

 

Pratiquement, nous allons apporter des briques du système "en nature" (détection, etc..). Et nos industriels (MBDA, Astrium, Thalès...) ne peuvent pas rester en dehors d'un tel projet. Car, même si la France s'y opposait, ça se ferait quand même. Donc, on ne peut pas dire non ! Il ne faut pas se laisser griser par ce projet, mais on doit demeurer dans la course".

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 08:05

Leclerc-source-UsineNouvelle.jpg

 

29 février 2012 Par Rémy Maucourt – L’USINE NOUVELLE

 

Le groupe d'armement français annonce mercredi des prévisions pessimistes pour 2012. Le chiffre d'affaire de Nexter a déjà chuté de 22,6% en 2011.

 

Nexter subit l'évolution des achats d'armements de l'armée française. Certaines commandes récurrentes sont arrivées à leur terme, comme celles des canons Caesar montés sur camion.

 

Le chiffre d'affaires 2011 s'est établi à 851 millions d'euros. Après 1,1 milliard en 2010, cela représente une baisse de 22,6%. Le bénéfice net a reculé de 30,5% et s'est établi à 114 millions.

 

Les dirigeants sont pourtant optimistes : les commandes ont augmenté en 2011. 633 millions d'euros, contre 601 millions en 2010.

 

Nexter cherche à développer ses ventes à l'export. Le PDG Philippe Burtin se félicite ainsi que son groupe ait remis 210 offres l'année dernière, deux fois plus qu'en 2010.

 

L'évolution devrait se faire rapidement. En 2011, 38% des commandes ont été passées à l'exportation et 62% en France. Pour 2012, la proportion sera inversée, "le marché français représentera une part faible des prises de commandes", affirme Philippe  Burtin.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 22:00

http://www.lefigaro.fr/medias/2012/02/29/846e0da0-62e7-11e1-855c-5badd17a495d-493x328.jpg

 

Stand de la société Nexter, au salon de la Défense terrestre,

en juin 2010. Photo Marc MENOU/PHOTOPQR/LE PARISIEN

 

29/02/2012 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

S'il remporte l'appel d'offres émirien pour 700 blindés, le français devra s'allier avec Mubadala.

 

En 2012, Nexter compte renouer avec les grands contrats exports. «Les marchés européens sont marqués par la morosité en raison de choix budgétaires difficiles. Mais, hors d'Europe, ils sont actifs. Les besoins en équipement sont importants sur le segment des blindés de 20 à 30 tonnes où chaque appel d'offres implique plusieurs centaines de véhicules», a expliqué mercredi Philippe Burtin, PDG de Nexter, le leader français du matériel de défense terrestre. «Nous avons de nombreuses affaires en cours. Nous avons remis 210 offres en 2011, soit deux fois plus qu'en 2010», précise-t-il. Au Canada où il est en lice avec le véhicule blindé de combat et d'infanterie (VBCI) pour fournir 138 blindés (dont 30 en option) à l'armée de terre, la décision d'Ottawa est attendue cet été.

 

D'autres prospects sont dans son viseur. Nexter prévoit de répondre, la semaine prochaine, à l'appel d'offres géant lancé par les Émirats arabes unis (EAU) pour la fourni­ture de 700 blindés dans le cadre d'un accord de coopération industrielle jusqu'ici inédit au Moyen-Orient. Le gagnant devra créer une société commune détenue à 51% par Tawazun, une filiale du fonds souverain émirien Mubadala. Elle sera en charge de la production et de l'intégration des véhicules sur place. Depuis la fin des années 2000, les EAU affirment de plus en plus leur volonté de développer des industries de haute technologie afin de préparer l'après-pétrole.

Partenariats locaux

Après la maintenance d'avions et l'aéronautique -Mubadala a noué en 2008 un partenariat avec Airbus pour fabriquer des pièces de fuse­lage en composite dans une usine à El-Ain- Abu Dhabi veut développer sa propre industrie d'armement terrestre. «Nous répondons à cette offre avec intérêt et prudence car cette société commune sera appelée à produire des blindés proches des nôtres qui auraient vocation à être commercialisés dans d'autres pays de la région», développe Philippe Burtin qui concourt avec le VBCI.

 

Dans la région, Nexter espère signer d'autres contrats d'équipement. Il a finalisé la semaine dernière une commande de 73 Aravis, un gros 4X4 protégé. Le client est l'Arabie saoudite, comme l'a confirmé la DGA. Riyad avait déjà acheté une centaine de canons automoteurs Caesar de 155 mm. Le groupe français poursuit son offensive sur place: il s'est allié avec une société saoudienne afin de négocier une grosse commande de canons 105LG (Light Gunner).

 

Parallèlement, Nexter monte en gamme en Inde où il ouvrira une filiale fin mars. Il s'est associé avec le groupe indien Larsen & Toubro avec lequel il a développé un nouveau canon tracté, baptisé Trajan, le cousin du Caesar en quelque sorte, afin de répondre à l'appel d'offres lancé en janvier 2011 pour la fourniture de 1500 engins. Cette année, New Delhi doit lancer une nouvelle compétition pour 500 canons de type Caesar. Ces deux marchés sont estimés à plusieurs milliards de dollars. Et l'Inde veut acheter 700.000 charges modulaires qui servent à propulser l'obus à la distance souhaitée.

 

Partout, Nexter affronte une rude concurrence avec pas moins de 10 acteurs mondiaux sur le seul segment du VBCI. Mais Nexter «a changé d'allure et gagné en agilité et compétitivité à l'international», assure son PDG qui a bien avancé son grand chantier de réduction de 25% des coûts de revient de sa gamme de produits .

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 18:45

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29.02.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

C’est un Nexter en ordre de marche qu’a présenté ce matin son Président, Philippe Burtin, durant la conférence des résultats 2011 du groupe. Malgré un prévisible chiffre d’affaires en baisse dû à une commande nationale (VBCI, Caesar…) qui s’affaiblit.

 

Pour le reste, les indicateurs sont au vert. L’objectif de réduction de 25% du coût de production des équipements, fixé par le plan “grand large”, est d’ors et déjà atteint. La profitabilité est jugée “solide” avec une marge opérationnelle de plus de 16% du CA. Le budget dédié à la recherche (R&D) atteint 131 millions d’euros, soit 20 millions de plus qu’en 2010 et dont la moitié est autofinancée. La trésorerie flirte avec les 700 millions; le PDG assure un bon niveau de satisfaction client et trois années d’activité assurées.

 

Bref, l’essai est marqué, reste à le transformer. Car si le groupe affiche sa bonne gestion, sa croissance passe maintenant par l’export. En France, aucune commande d’importance n’est attendue avant au mieux trois ans (VBMR…).

 

Partenariats et gamme élargie

 

Philippe Burtin affiche son ambition: “Nexter veut devenir un acteur global dans le domaine de la défense terrestre, un systémier-intégrateur avec une offre élargie et une empreinte mondiale”.

 

Le cap est donné : devenir l’acteur terrestre en Europe, fort sur le marché international. Mais dans un environnement devenu très concurrentiel. Sur le marché des blindés 8X8, le VBCI  fait face à une dizaine de concurrents, dont des producteurs “low cost” très agressifs (turcs, coréens ou chinois).

 

Pour percer, l’industriel français élargit sa gamme: l’Aravis s’adjoint un petit frère, avec une cellule raccourcie (5 personnes au lieu de 7) et gagne en mobilité. Le VBCI se décline, avec une version ambulance et des tourelles gros calibres (90 ou 105 mm). Enfin, Nexter explore de nouveaux produits: VBMR, tourelle CTAI 40 mm, obus 155 mm éclairant, robots légers pour zone urbaine ou pour le génie…

 

Le groupe étoffe aussi ses services (déconstruction, flux de consommables, gestion de parc…); développe ses partenariats, notamment à l’international (Larsen & Toubro en Inde; Bumar en Pologne; Bombardier au Canada…) et sa présence dans les appels d’offres (210 offres remises en 2011 soit le double comparé à 2010) et les campagnes d’essais (300 jours de démonstration VBCI).

 

Reste à voir ce que les partenariats et alliances en France et Europe donneront (Thales, RTD, mais aussi en Allemagne ou Pologne).

 

Les prospects export

 

aravis-nexter

 

L’export ne débute pas si mal pour Nexter, avec la commande de 73 Aravis pour l’Arabie Saoudite (équipés de l’ARX20), comme l’avait révélé FOB. Un contrat supplémentaire serait en discussion… Toujours côté blindé, le VBCI est en lice dans plusieurs appels d’offres: au Canada, qui n’a toujours pas tranché entre la roue et la chenille (CV90 de BAe Hagglunds); au Royaume-Uni, qui poussé par le partenariat franco-britannique pourrait finalement choisir l’offre française pour leur Utility Vehicle et aux Émirats Arabe Unis qui ont besoin de 700 blindés 8X8. Le projet des émirats est ambitieux: monter une société avec l’industriel local Tawazun afin de créer une filière terrestre de production, d’intégration et de commercialisation de blindés aux EAU.

 

le-caesar-canon-equipe-d-un-systeme-d-artillerie photo MinD

 

Côté artillerie et munitions: le canon autopropulsé de 155 mm Caesar demeure la carte maîtresse export du groupe et d’autres contrats pourraient être enregistrés bientôt, notamment en Asie (Indonésie, Malaisie…). Sans oublier l’important marché indien où Nexter offre son 155 mm Trajan avec des partenaires locaux, et l’Arabie Saoudite qui a exprimé un besoin de canons légers de 105 mm.

 

Les prospects sont donc là, reste à les confirmer. Ce qui placerait Nexter en position de force dans la consolidation de l’industrie terrestre européenne.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 17:35

exercice-rano-tonnerre-02-Feb-2012.jpg

photo Ministère de la Défense

 

29/02/2012 Opérations

 

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photo Ministère de la Défense

 

A l'occasion de la remise à niveau opérationnelle du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) a d'effectué un exercice amphibie en Corse du 16 au 24 février 2012. 

 

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photo Ministère de la Défense

 

Grâce aux moyens de la Marine et sur le thème d'une évacuation fictive de ressortissants, le 3e Rama, le 1er REG et le 1er REC ont débarqué près de Calvi, pour mener leurs actions.

 

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photo Ministère de la Défense

 

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photo Ministère de la Défense

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 17:30

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29/02/2012 Actus Air

 

Mis en service au sein de l’armée de l’air en 2008, le drone Harfang, aéronef piloté à distance, participe régulièrement à la surveillance du territoire national. Il s’avère également indispensable sur les théâtres d’opérations extérieurs. Son principal atout: la possibilité d’occuper le ciel en permanence en toute discrétion.

 

Focus sur un aéronef révolutionnaire

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