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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 12:50

Un-Caiman-Marine--ici-en-phase-d-approche-sur-le-VN-Partis.jpg

Un Caïman Marine (ici en phase d'approche sur le VN Partisan)

crédits : MARINE NATIONALE

 

17/02/2012 MER et MARINE

 

La tête de série du programme des frégates multi-missions de la Marine nationale a reçu son premier hélicoptère. Début février, des manoeuvres d'appontage ont été réalisées au large de la Bretagne avec un Lynx de l'aéronautique navale. Et, en mars normalement, ce devrait être au tour du Caïman Marine, la version française du NH90 NFH, de se présenter au dessus de la plateforme de l'Aquitaine. Une rencontre très importante puisque le nouvel hélicoptère sera l'un des systèmes d'armes principaux des FREMM. Il sera notamment l'une des clés de voute du dispositif de lutte anti-sous-marine, avec son sonar trempé FLASH et ses capacités d'emport de bouées acoustiques et de torpilles MU90.


Pour mémoire, l'Aquitaine, réalisée à Lorient par DCNS, doit être livrée au second semestre à la Marine nationale. Basée à Brest, elle doit être admise au service actif en 2013. Huit autres bâtiments du même type seront réalisés pour la flotte française, deux autres, en version antiaérienne, venant compléter la série.


L'Aquitaine (© : DCNS)

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:30

SMP-source-MarsAttaque.jpg

source Mars Attaque

 

18-02-2012 Par Cédric Cousseau - tempsreel.nouvelobs.com

 

Interpellé sur leur existence, le ministre de la Défense Gérard Longuet reconnaît qu'un encadrement est nécessaire pour les entreprises de sécurité.

 

La disparition en Libye du fondateur français de "Secopex", le 11 mai dernier, relance le débat sur l'existence des sociétés militaires privées (SMP) en France, des sociétés usant de la force pour protéger des entreprises françaises dans des zones de conflit ou apportant des moyens additionnels à des armées et gouvernements.

 

"Ce ministère n’a pas d’opposition de principe à l’émergence d’une offre française de la sécurité privée exportable à l’étranger, à la condition expresse qu’elle soit encadrée et contrôlée", a déclaré Gérard Longuet, ministre UMP de la Défense, dans une lettre datée du 14 juin et adressée à Patricia Adam, députée socialiste et vice-présidente de la commission Défense de l’Assemblée nationale.

 

"Pas de sociétés militaires en France"

 

La parlementaire avait interpellé Gérard Longuet afin de savoir si le ministère de la Défense et des Affaires étrangères étaient informés de la mission de Secopex en Libye et si celle-ci avait le soutien des autorités françaises.

 

Le ministre a répondu par la négative et commente : "Il n’y a pas et il ne doit pas exister de société militaire privée en France". Gérard Longuet distingue ainsi les sociétés de sécurité qui ont pour vocation de protéger et de conseiller leurs clients et les SMP qui emploient le plus souvent des hommes armés et notamment d’ex-militaires.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:05
Nicolas Sarkozy et David Cameron lors de la conférence de presse conjointe vendredi 17 février 2012 au Palais de l'Élysée, à l'issue du Sommet franco-britannique

Nicolas Sarkozy et David Cameron lors de la conférence de presse conjointe vendredi 17 février 2012 au Palais de l'Élysée, à l'issue du Sommet franco-britannique

 

 

17/02/2012 Ministère de la Défense

 

En clôture du Sommet franco-britannique qui s'est tenu au Palais de l'Elysée, le 17 février, le président de la République Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron ont fait une déclaration commune sur le thème de la Défense. Nous vous proposons de lire l'intégralité de cette déclaration sur la sécurité et la défense.

 

A l'issue du Sommet franco-britannique qui s'est tenu au Palais de l'Elysée ce 17 février, le président de la République, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique, David Cameron ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont souligné "l'excellence des relations franco-britanniques". Dans le domaine de la coopération de Défense, le chef de l'Etat français a notamment déclaré "Il faut bien le dire, la Grande-Bretagne et la France portent l'essentiel de l'effort de la politique de Défense de l'Europe, restant chacun souverain dans son pays, mais nos amis britanniques ont une grande armée, une grande tradition militaire. La France également, nous travaillons ensemble ".

 

Lire l'intégralité de la déclaration conjointe franco-britannique de Défense.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/le-chef-d-etat-major/120218-cema-visite-du-general-richards-chef-de-l-armee-britannique/visite-du-general-richards-chef-de-l-armee-britannique/1564756-1-fre-FR/visite-du-general-richards-chef-de-l-armee-britannique_article_demi_colonne.jpg

 

18/02/2012 Sources : EMA

 

Le 16 février 2012, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état major des armées (CEMA) a reçu son homologue britannique, le général David Richards.

 

Les deux chefs militaires ont abordé les différents thèmes de la relation franco-britannique, notamment dans le domaine des équipements, à la veille du sommet du 17 février entre le président de la République et le Premier ministre britannique.

 

Ils ont également fait un tour d’horizon sur les opérations militaires auxquelles participent les deux pays.

 

Cette rencontre a été symbolisée par la signature du concept interarmées de la Force expéditionnaire interarmées conjointe (CJEF - Combined Joint Expeditionary Force ) et la déclaration d’intention (Statement of Intent ) relative à l’organisation des échanges d’officiers dans les états-majors de niveaux opératif et stratégique, ainsi que les directives d’objectifs pour 2012.

 

Cette coopération sera illustrée à l’automne par un exercice franco-britannique majeur en Méditerranée qui impliquera le Groupe aéronaval (GAN) et des unités amphibies.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 18:20

nexter

 

17.02.2012 par Frédéric Lert (FOB)

 

Nexter travaille actuellement sur une  « plateforme chenille souple » (son petit nom officiel reste à trouver…), qui sera sans doute présentée pendant le prochain salon Eurosatory. L’engin est défini comme un « concept char », chargé de défricher l’emploi de chenilles souples sur un engin de combat d’environ 25 tonnes. L’emploi de chenilles souples permet de réduire les bruits, les vibrations et donc l’usure, avec pour corolaire la baisse des coûts d’utilisation. Une chenille souple est également deux fois plus légères que son équivalent métallique (800 kg par chenille sur le véhicule de Nexter, contre le double pour une chenille d’AMX 30)

 

Une fois n’est pas coutume, l’industrie civile montre la voie dans ce domaine, de nombreux véhicules agricoles ou de chantier étant déjà équipés de ce matériel. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si c’est un acteur de premier plan de ce secteur, le canadien Soucy International, qui fournit Nexter sur ce programme… Le défi posé par les applications militaires tient aux conditions d’emploi bien plus contraignantes et aux masses des véhicules concernés. Le record est pour l’instant détenu par des CV90 norvégiens de 28 tonnes qui ont été déployés en Afghanistan.

 

L’engin de recherche développé par Nexter est composé d’un châssis d’AMX 30 sur lequel la tourelle originale a été remplacée par un poste de conduite largement vitré. La boite de vitesse a par ailleurs été modifiée pour permettre au char de rouler aussi vite en marche avant qu’en marche arrière, l’objectif étant de tester les nouvelles chenilles à pleine vitesse dans deux configurations : tirées ou poussées par l’essieu moteur. L’engin a fait ses premiers tours de roues en début de mois et Nexter prévoit de poursuivre sa campagne d’essais tout au long du premier semestre. En ligne de mire : la constitution d’une base de données solide sur le fonctionnement, le coût de possession et l’entretien de ce type de matériel.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 08:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/paams/1465000-1-fre-FR/paams.jpg

photo Marine Nationale

 

16 Février 2012 Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

La cible sera une cible américaine Coyote, simulant un missile mer-mer supersonique

 

Après le test réussi d'interception d'une cible israélienne simulant un missile balistique de type Scud B, le missile Aster 30 (dans sa version navale) va être testé contre un engin supersonique volant au ras de l'eau. Il s'agira d'une cible utilisée par l'US Navy depuis 2006 : un engin GQM 163A Coyote (photo). Volant à Mach 2,5  (3000 km/h), à une altitude de moins de 5 mètres au dessus de l'océan, cette cible est manoeuvrante. Elle a été conçue pour simuler les engins russes que les flottes occidentales pourraient rencontrer : SSN-22 Sunburn, KH-21 et surtout le futur Brahmos russo-indien. Les marines occidentales ne disposent pas de missile surface-surface antinavire supersonique. Les missiles Aster (15 et 30) de MBDA s'impose comme une très grande réussite technique. Ils sont le fruit d'une coopération entre la France et l'Italie

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 21:55

Assemblée nationale française.svg

 

15/02/12 notretemps.com (AFP)

 

Le recours à des sociétés privées dans le domaine de la Défense a pris de l'ampleur "au point de devenir un acteur incontournable de la sécurité internationale" et la France doit combler au plus vite son retard, selon un rapport parlementaire "bipartisan".

 

Ce rapport "sur les sociétés militaires privées" (SMP) d'une soixantaine de page a été remis à la commission de Défense de l'Assemblée nationale par ses auteurs, les députés UMP Christian Ménard (Finistère) et PS Claude Viollet (Charente), qui se sont rendus en Algérie, en Libye et à Djibouti.

 

"Les activités de service de sécurité et de défense à l’étranger se sont particulièrement développées ces vingt dernières années", notent les deux parlementaires, selon lesquels "près de 1.500 SMP sont actives à travers le monde" pour un chiffre d’affaires global qui se situerait, selon les spécialistes, autour de 200 milliards de dollars par an.

 

Parmi elles figurent un grand nombre de sociétés anglo-saxonnes et l’offre française "est faible", soulignent-ils à regret.

 

D'après MM. Ménard et Viollet, cette situation s’explique notamment par le fait que le secteur est associé "à certaines pratiques (le mercenariat)". Ce sentiment s'est "nourri des dérives de certaines entreprises américaines" (ainsi Blackwater en Irak) assurant "des actions de combat", expliquent-ils.

 

Or, il ny a "rien de commun entre les prestations d’ingénierie" proposées par les sociétés françaises et "laction jadis de Bob Denard et ses associés", soulignent les auteurs, qui jugent au passage "pertinent" de privilégier le terme "d’entreprises de services de sécurité et de défense" (ESSD).

 

"L’image d’Epinal d’entreprises proposant des prestations armées ne correspondrait quà une faible proportion" du CA du secteur, "20% au maximum".

 

Alors que le ministère de la Défense recense "une dizaine dESSD-SMP (françaises) solides" -dont la principale, Geos, compte 480 agents pour un CA de 38 M EUR en 2010- le rapport exhorte la France à "construire un modèle qui lui soit propre (...) en y soutenant les valeurs qui sont les nôtres".

 

"Bien entendu, (...) il faut une définition précise et raisonnable de ce que les armées peuvent externaliser" et "cela exclut par avance les actions de force mais couvre le soutien et la logistique", insistent-ils.

 

Le pouvoir politique doit légiférer d'"urgence" afin de "définir clairement un ensemble dactivités autorisées par la loi", selon le rapport.

 

Les parlementaires jugent que la lutte contre la piraterie maritime pourrait jouer un rôle pionnier: la France, "grande puissance (...), est concernée au premier chef".

 

Elle a déjà instauré "un dispositif permettant dembarquer des équipes de la marine nationale sur des navires vulnérables, les équipes de protection embarquées (EPE)", relève le rapport.

 

Mais il doute du "caractère soutenable du déploiement".

 

"Le secteur privé offre une réponse complémentaire" et les armateurs français risquent "de se tourner vers loffre britannique, faute dun cadre juridique permettant aux Français de concourir", déplorent les auteurs.

 

Ils citent aussi le cas des opérations de maintien de la paix (OMP) et la Libye, où ils signalent "la présence importante de sociétés anglo-saxonnes".

 

Il serait "très souhaitable que (...) nos sociétés parviennent à nouer des partenariats afin de simplanter durablement dans ce pays, ce dautant quil y a une attente forte vis-à-vis de la France".

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:59

EPE---credits-MER-ET-MARINE---Caroline-Britz.jpg 

crédits : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ

 

16/02/2012 MER et MARINE

 

Il revient de quatre mois de mission aux Seychelles. Quatre mois à la tête de la cellule de mise en oeuvre (Celmo) armée par les commandos marine pour coordonner les équipes de protection embarquée (EPE) à bord des thoniers français pêchant dans cette zone de l'océan Indien.

 

Des EPE que "Piazou" (on ne donnera pas son nom pour des questions de confidentialité) connaît bien puisque c'est lui qui a commandé leur stage de formation quelques semaines avant de partir. Et qui a composé les équipes avec les marins sélectionnés, dont une bonne partie n'était pas de spécialité fusilier-marin. « Je suis très satisfait. Lors du stage de formation, mes adjoints et moi-même avons été très attentifs au comportement et aux qualités de chacun. Et je crois que nous ne nous sommes pas trompés. Avoir des volontaires issus de toutes les spécialités de la marine, des sous-mariniers aux guetteurs sémaphoriques, est un atout qu'il faut savoir utiliser ». Un équilibre subtil pour créer une équipe qui soit capable, pendant quatre mois, d'évaluer les menaces sur l'eau, savoir y apporter une réponse appropriée et conforme aux règles d'engagement. Mais aussi essuyer des conditions de mer difficiles, « la mousson ce n'est pas pour de rire », et de vivre avec un équipage de pêcheurs dont la culture n'est pas forcément celle des carrés de la Marine nationale.

 

« Les gars ont dû apprendre à s'adapter. Un bateau de pêche, ce n'est pas leur milieu naturel. Les pêcheurs sont là pour gagner leur vie et nous pour les défendre. Et parfois, il n'est pas toujours évident de faire cohabiter ces deux impératifs. Mais, nous avons pu constater que les mentalités évoluent. Les pêcheurs comptent sur nous et nous font confiance ».

 

Cinq attaques en quatre mois

 

Pendant ces quatre mois, il y a eu cinq attaques sur des thoniers protégés par des EPE. « Après un an où il n'en y avait eu aucune. Il n'y a pas d'explication particulière à cette recrudescence, elle prouve surtout que la menace est réelle et constante dans la zone ». Les cinq attaques ont été neutralisées par les EPE. « Ils ont appliqué à la lettre les règles d'engagement et ont parfaitement protégé l'équipage du bateau ».

 

Des règles d'engagement qui leur ont été apprises par les commandos lors de leur stage de formation au printemps. « D'abord, il faut commencer par établir la dangerosité des embarcations qui s'approchent du bateau de pêche. Quand il arrive à une distance de 6 à 8 nautiques, le patron et le chef de l'EPE vont observer comment il se comporte, notamment sa route et sa vitesse. Les bateaux pirates sur zone se confondent avec les boutres qui sont en pêche. Il est donc important de rapidement analyser les intentions des embarcations alentours. Une fois qu'un comportement hostile est établi, la première manoeuvre sera celle visant à éviter le contact, on analyse l'environnement et on prend une route de fuite. C'est le patron qui est responsable de ces manoeuvres, c'est lui qui connaît le mieux son bateau, il est briefé sur ce type d'actions.

 

Mais un thonier, c'est lent et un esquif pirate peut le rattraper vite, même en route de fuite. Dans ce cas, on commence par quelques coups de corne de brume, puis des contacts par VHF, puis on passe aux signaux lumineux. Le chef de l'EPE déclenche le poste de combat, l'équipage est mis à l'abri, seul le patron reste à la passerelle pour la manoeuvre, les hommes de l'EPE se placent en protection. Ensuite, selon la proximité de l'embarcation, des tirs de sommation sont effectués. D'abord à l'air, puis devant eux. Si l'embarcation poursuit sa route et s'approche encore, menaçant directement le bateau, c'est le tir au but ».

 

Des tirs au but effectués

 

Et durant ces quatre mois, il y a eu des tirs au but. « Au bout d'un moment, il n'y a pas d'autres alternatives que de faire feu. Les hommes de l'EPE y sont préparés. Et celui qui fait feu le fait sans état d'âme. Dans ce genre de situation, il n'y a pas de place pour le doute, l'équipage du bateau compte sur l'EPE, c'est la mission ». Et parmi ceux qui ont du faire feu, il y avait des marins qui, quelques semaines auparavant, ne connaissaient des armes que les exercices réglementaires. « Ce ne sont pas des commandos, ni des fusiliers, mais ils savent pourquoi ils sont là. Et ils ont parfaitement réagi. » Piazou est fier de ses hommes. Tous les jours, pendant quatre mois, il les a suivis, leur a parlé à la radio « tant pour des raisons opérationnelles que pour savoir comment ça allait ». Et quand ils sont revenus à quai, avec ses adjoints, il a été là pour les accueillir. « Là, en tant que commando, on peut leur apporter notre retour d'expérience. Le gars a dû tirer. On lui demande comment ça c'est passé, on lui demande s'il gère bien cette situation. Et, mes gars, ils ont bien géré ». Le sourire est satisfait. Piazou ne repartira pas tout de suite aux Seychelles mais il en garde un souvenir d'une « expérience nouvelle et enrichissante ». « Les EPE sont indispensables là-bas, et je pense que leur format actuel est adapté à la mission. Cela fonctionne bien et les gars sont complètement investis dans l'action. J'espère qu'ils y retourneront. Et j'espère aussi qu'ils seront reconnus pour leur mission sur place, avec les médailles correspondant à leur mérite. »

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:56
Free Samples Pay Off

 

February 15, 2012: STRATEGY PAGE

 

French warship builder DCNS has won its first export customer for its new Gowind frigates and offshore patrol vessels (OPV). Malaysia is buying six Gowinds, for $471 million each. Malaysia will receive the first one in five years, with the other five arriving at six month intervals.

 

DCNS has had a very difficult time finding any export customers for Gowind. The French Navy wasn't buying either. So two years ago DCNS began building one of the OPV Gowinds with its own money, and persuaded the French Navy to provide a crew to operate the ship for 18-36 months. Thus DCNS could pitch potential customers with the fact that at least one Gowind has been built, and successfully served with the French Navy. This worked for Malaysia.

 

The basic Gowind design can be applied to ships from 1,100-4,000 tons displacement. The French Navy OPV was 1,100 ton ship with a crew of 60. It is armed with a 30mm autocannon (or a 76mm gun), two 12.7mm machine-guns and a water cannon. There is a ramp in the rear for quick deployment of rigid hull, inflatable speedboats (for boarding missions). The ship is a stealthy design, so it is harder to pick up on radar. The electronics include a 360 degree radar and a combat system optimized for the needs of coastal patrol and anti-smuggling and anti-pirate operations. This OPV can stay at sea for three weeks at a time.

 

The Malaysian Gowinds are 2,400 ton corvettes armed with a 57mm gun, anti-aircraft missiles, anti-submarine torpedoes and an EC-275 helicopter. It has a top speed of 48 kilometers an hour.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:55

IHEDN

 

15.02.2012 IHEDN

 

L’IHEDN a récemment organisé deux exercices de mise en situation à l’attention des auditeurs des deux sessions nationales. Après la session « Politique de défense » qui a dû gérer une crise politico-humanitaire du 2 au 4 février, la session « Armement et économie de défense » s’est penchée les 10 et 11 février sur la mise en place d’un système de surveillance dans le cadre de l’Otan.

 

http://www.ihedn.fr/userfiles/image/48_snaed_can%281%29.jpg

 

Sur la base de scenarios complexes, ces exercices ont permis aux auditeurs d’incarner des fonctions et des rôles de décideurs et de négociateurs au sein d’instances internationales telles que le Conseil de sécurité de l’ONU ou le Conseil de l’Atlantique Nord.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:55

A400M MSN7 in Station 40 at the A400M FAL in Seville photo

 

15 Feb 2012by Craig Hoyle - FG

 

Airbus Military's first production example of the A400M has entered structural assembly on the company's San Pablo final assembly line near Seville, Spain.

 

Destined for delivery to the French air force between late this year and early 2013, aircraft MSN7 was recently moved to the "Station 40" position, where its composite wing is now being installed.

 

Final assembly work on MSN7 started last November. Following the completion of structural assembly activities, the aircraft will leave the line to undergo ground system tests. Its Europrop International TP400-D6 engines will be installed later.

 

Airbus Military has an order book for 174 A400Ms, with these to be operated by European partner nations Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain, Turkey and the UK, plus export customer Malaysia.

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 21:28

escorte-de-convoi.jpg

 

15/02/2012 Sources : Armée de l'air

 

Du 18 janvier au 2 février 2012, les militaires du 25e  régiment du génie de l’air (RGA) et du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) ont participé à un entraînement opérationnel au camp militaire de la Courtine (Creuse).

 

Les deux unités de déploiement des forces aériennes, le 25e  RGA et le GAAO ont réalisé une préparation opérationnelle dans de rudes conditions climatiques afin de parfaire leur aptitude à se déployer en milieu hostile grâce à une pratique constante des fondamentaux du combat et un entraînement aux missions défensives. Cet exercice a mis en œuvre une instruction au combat à la fois individuelle et collective afin d’atteindre le premier niveau de la certification opérationnelle. Les scénarios proposés lors de ces quinze jours ont abordé des thèmes comme la réaction en convoi face à un engin explosif improvisé (IED), le franchissement d’une zone minée ou encore la reconnaissance de différents types de mines. De plus, une attention particulière a été accordée à l’instruction sur le tir au combat.

 

Le 25e  RGA est composé d’environ 800 soldats de l’armée de terre, rattaché organiquement et fonctionnellement à la brigade aérienne « infrastructure » de Bordeaux. Ils sont experts dans la dépollution pyrotechnique de zone (anti-IED) et la construction dite « horizontale » de pistes ou d’aires de stationnement aéronautiques. Il entretient des savoir-faire de génie aéronautique en appui aux opérations aériennes et est habitué à travailler dans des conditions difficiles et des climats hostiles.

 

Le GAAO est la nouvelle unité du soutien des forces aériennes, création issue du regroupement des anciennes compagnies d’infrastructures en opérations de Metz depuis le 1er  septembre 2011. Il compte 350 combattants et techniciens de haut niveau dans le domaine de la construction de structures opérationnelles hors-sol. Avec l’établissement central de l’infrastructure « Air » qui leur apporte l’expertise et les matériels indispensables au déploiement, ces organismes forment le volet « génie aéronautique » de la nouvelle brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne du commandement du soutien des forces aériennes (CSFA) à Bordeaux.

 

« Les engagements de demain nous obligeront à évoluer dans des conditions inattendues, avec de nouvelles menaces  », a souligné le général Jean-Marc Laurent, commandant le CSFA, s’adressant au personnel lors de sa visite à La Courtine le 24 janvier 2012. Et d’ajouter : « Vous devez être capables d’entrer en premier sur un théâtre et d’évoluer dans un environnement hostile pour permettre d’établir une base aérienne de théâtre. L’armée de l’air a besoin de personnel qui appuie la manœuvre aérienne et vous détenez un niveau d’expertise, d’entraînement qui, pour moi, est un exemple.  »

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 21:05
Vers un rôle accru du privé dans la défense française

15.02.12 Nathalie Guibert LEMONDE

 

Les feux viennent de passer au vert, en France, pour que les sociétés militaires privées prennent toute leur place dans le monde de la défense. Les derniers mois ont vu converger sur ce sujet les états-majors, les armateurs, les instances gouvernementales, des parlementaires. Un tournant.

 

Dans un rapport bipartisan remis mardi 14 février à la commission de la défense de l'Assemblée nationale, les députés Christian Ménard (UMP, Finistère) et Jean-Claude Viollet (PS, Charente) appellent sans équivoque à soutenir le secteur. "Le monde avance sur ces sujets sans attendre la France. Notre pays doit construire un modèle qui lui est propre", concluent-ils, en proposant une labellisation nationale.

 

Pour leurs promoteurs, ces sociétés représentent autant un marché considérable qu'un outil d'influence stratégique. "L'Etat va donner le signal d'une ouverture maîtrisée", résume un haut responsable du Secrétariat général pour la défense et la sécurité nationale, missionné de son côté en 2010 par l'Elysée avec l'objectif de structurer le secteur. La privatisation de la sécurité est "un phénomène dans lequel on est comme poussé dans une seringue. Prétendre l'arrêter serait hypocrite. Il faut poser les bornes politiques, opérationnelles, juridiques", expliquait il y a peu une source du Secrétariat général.

 

L'emploi régalien de la force - le combat, la garde de prisonniers - est exclu du champ des propositions actuelles. Nul ne prévoit de toucher la loi de 2003 qui pénalise le mercenariat. La "crainte du mercenaire" pèse encore lourd, notent MM. Ménard et Viollet. Pour des raisons d'image, Sodexo, "pourtant propriétaire de l'entité britannique Sodexo Defence, a refusé d'être entendu". On parlera donc en France d'"entreprises de service de sécurité et de défense", ESSD.

 

En Afghanistan, les contractors américains sont plus nombreux que les troupes régulières (113 000 contre 90 000) et ils ont connu pour la première fois, en 2011, plus de pertes (430 morts contre 418), selon le New York Times. Comme en Irak, les privés ont commis bavures et exactions. Ces "problèmes éthiques n'invalident pas l'intérêt des sociétés militaires privées", assurent les parlementaires français.

 

De fait, selon les experts, les prestations armées ne représentent que 10 % à 20 % du chiffre d'affaires mondial du secteur. Les entreprises françaises sont déjà présentes sur d'autres créneaux, très divers, du gardiennage à l'intelligence économique. Dans la logistique et la formation des armées, l'externalisation progresse, y compris en France. Dans les zones de conflit, les sociétés privées gèrent la protection des emprises de l'Union européenne (UE), assurent la logistique de l'ONU. Elles assurent, à l'étranger, l'ingénierie de sécurité et la protection des grandes entreprises nationales, d'Areva à Bouygues. Elles vivent aussi, pour le compte d'Etats, de la formation militaire. C'est le cas de la petite française Gallice Security, qui a pour client le Gabon. Mais c'est l'américaine Academi, ex-Blackwater, qui vient d'emporter pour 500 millions de dollars le contrat pour créer une force supplétive aux Emirats arabes unis.

 

Les nouveaux enjeux de la sécurité maritime ont compté dans la "conversion" française. Le secteur est dominé par les compagnies anglo-saxonnes, certaines ont déjà acheté des bateaux de guerre. "La situation impose de protéger nos navires en y embarquant des gardes armés", défendent les députés. La loi française actuelle ne le permet pas. Mais dans les faits, les 70 commandos de la marine nationale formant les équipes de protection embarquées (EPE) mises à disposition des bateaux sous pavillon français ne peuvent couvrir les besoins. Les armateurs l'ont admis fin 2011, plaidant pour un recours au privé dans "un cadre normalisé".

 

Dans la foulée, un solide verrou a sauté : celui que tenait l'état-major de la marine. "Il faut avoir une approche pragmatique", déclare au Monde l'amiral Bernard Rogel, nouveau chef d'état-major, en rupture totale sur ce point avec son prédécesseur. Pour l'amiral, " il faut garder dans la main de l'Etat la protection des bateaux déclarés stratégiques pour la France, soit parce qu'ils vont chercher une ressource pour laquelle ils n'ont pas le choix de leur zone d'activité (les thoniers, les câbliers des opérateurs de communication), soit que leur cargaison soit elle-même stratégique". Pour tout le reste, "on ouvre".

 

Fondées par d'anciens militaires, des forces spéciales, de la DGSE ou du GIGN, les sociétés nationales saluent avec prudence l'ouverture promise. "Il y avait une certaine hypocrisie à nous dire quand nous quittions l'armée que nous étions l'élite, pour ensuite nous déclarer infréquentables et nous mettre des bâtons dans les roues", souligne Gilles Sacaze, PDG de Gallice Security et ancien du service action de la DGSE. "Nous sommes dans un cercle vertueux", abonde Alexandre Hollander, directeur général d'Amarante, une autre PME du secteur qui déclare une croissance "à deux chiffres". "Nous ne sommes plus vus comme des gens qui viennent piquer dans l'assiette. Et le milieu se professionnalise", ajoute-t-il.

 

La question des armes sera complexe à résoudre. Aujourd'hui, les ESSD qui en utilisent contournent la difficulté en passant par des succursales et des contrats de droit local. Ce qui coûte aussi beaucoup moins cher. Un garde armé libyen est actuellement payé 150 euros par jour ; un Français en toucherait 900, nous explique un patron du secteur. "On fait l'autruche", critiquent les députés. Ils notent qu'en Libye, une société dirigée par des Français mais opérant sous droit hongrois, Argus, assure la sécurité de locaux de l'UE.

 

Les projets actuels cantonneraient les ESSD à un usage de légitime défense. Il faudra néanmoins prévoir des procédures d'exportation particulières d'armes légères dans ce cadre, une possibilité de stockage en France (ce que la police ne voit pas d'un bon oeil), et, surtout, des règles d'ouverture du feu.

 

La France penche pour un contrôle étatique. Une nouvelle loi s'inspirerait de la loi de 1983 qui a organisé le secteur de la protection privée sur le territoire. Un contrôle strict des personnels et des sociétés pourrait être mis en oeuvre par les services. Objectif : une liste de sociétés labellisées. Bruno Delamotte, le patron de Risk and Co, se dit "très dubitatif" sur un cadre législatif : "Comment va-t-on encadrer ma filiale de Dubaï qui va utiliser des Sud-Africains en Irak ?" Pour lui, ces projets masquent le sujet de fond : la fragilité économique des ESSD françaises, sous-financées et trop petites pour la compétition internationale.

 

Au moins, le dossier est sur la table.

 


Le petit marché français

 

 

Quelque 130 sociétés privées de sécurité françaises revendiquent une activité internationale. Mais une poignée d'entre elles réalise 95 % du chiffre d'affaires du secteur : Geos (480 personnes, 38 millions d'euros de chiffre d'affaires revendiqué en 2010), Risk and Co (120 personnes, 20 millions d'euros), Amarante (130 personnes, 10 millions d'euros), Gallice (50 personnes, 5 millions d'euros). Un marché minuscule comparé à celui de la Grande-Bretagne, très bien placée dans le domaine de la sécurité maritime, ou des Etats-Unis, qui sous-traitent depuis longtemps une part de leurs forces, armées et de police (l'Etat américain a versé 85 milliards de dollars, soit 64,5 milliards d'euros, aux SMP en Irak entre 2003 et 2007). La société américano-britannique G4S compte 600 000 employés pour 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les PME françaises tentent de constituer un groupement professionnel. Les sociétés anglo-saxonnes se sont déjà autorégulées, en édictant un code professionnel de conduite de Genève, moyen d'imposer leur norme au marché mondial.

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 08:55

General-d-aviation-Pierre-Bourlot.jpg

 

14 Février 2012 Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

Le général d'aviation Pierre Bourlot, actuellement numéro deux du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) devrait être nommé prochainement délégué général du Gifas, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales. Il succédera à Guy Rupied. Le Gifas est la fédération professionnelle de ce secteur industriel stratégique. Le Gifas est présidé par Jean Paul Herteman, Pdg de Safran.

 

Après un poste à l'état-major particulier du président de la République, Pierre Bourlot a été sous-chef relations internationales à l'état-major des armées.

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 08:50
Sociétés Militaires Privées (SMP): un rapport de l'Assemblée nationale qui leur ouvre la porte

14.02.2012 par P. Chapleau Lignes de Défense

 

C'est un communiqué qui l'annonce aujourd'hui: les députés Ménard et Viollet, dans leur rapport d'information sur les sociétés militaires privées, se disent favorables à la création de ce que j'appelle SPER (sociétés de protection en milieu à risques) et de ce qu'ils appellent ESSD (entreprise de services de sécurité et de défense). On lira leur communiqué ci-dessous.

 

Trois remarques à chaud puisque je n'ai pas encore lu le rapport (mais je suis certain que Christian Ménard va me l'adresser sans tarder):

 

1- de telles sociétés existent déjà en France, dûment enregistrées auprès des autorités et ayant pignon sur rue. S'agit-il d'officialiser ce qui existe déjà légalement, en dépit des affirmations passées du ministre de la Défense sur les SMP?

 

2- la réalité du milieu des SMP couvre un spectre beaucoup plus large que les seules sociétés de sécurité et de protection. Pour ma part, et je n'étais le seul à le dire lors des auditions devant les deux députés, j'avais insisté sur l'éventail large des missions et donc sur la réalité des ESOA (entreprises de soutien opérationnel aux armées) dont les activités doivent aussi être régulées en vue d'un résultat optimal.

 

3- j'attends de lire le rapport, mais je me demande bien si la notion de "régulation" est abordée. Si oui, tant mieux, sinon, c'est un coup d'épée dans l'eau!

 

Bon, je considère que le verre est à demi plein. Trinquons quand même...

 

Le texte du communiqué:

 

« Dans un rapport rendu ce jour à la Commission de la Défense et des Forces Armées de l'Assemblée nationale, les députés (UMP - Finistère) Christian Ménard et (PS - Charente) Jean-Claude Viollet, viennent de briser un tabou en préconisant l'ouverture, en France, d'Entreprises de Services de Sécurité et de Défense (ESSD). Les deux parlementaires, pourtant issus de deux groupes politiques opposés, se rejoignent totalement sur la nécessité de créer des sociétés françaises destinées à assurer la sécurité, notamment à l'étranger, de nos grands groupes industriels, de leurs personnels, mais aussi de leurs intérêts. « Nous devons avoir conscience que notre pays, en raison de la multiplicité des théâtres d'opérations, doit avoir recours à ce type de sociétés. Les Anglo-Saxons, Sud-Africains, Israéliens, entre autres, l'ont fort bien compris en créant de telles entités... » assure Christian Ménard, déjà auteur de deux précédents rapports sur la Piraterie Maritime, ajoutant « les Armateurs de France, l'énorme majorité des militaires (qui voient là la possibilité d'une seconde carrière), les industriels vont dans le sens d'une telle ouverture. Il appartient désormais à notre pays, d'expérimenter (pourquoi pas au niveau de la piraterie maritime ?), de légiférer et, bien sûr, de labelliser de telles sociétés... »

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:55

a400m_in_flight-source-defenseWeb.jpg

photo Airbus Military - source defenseWeb

 

14 February 2012 by defenceWeb

 

Airbus Military is busy completing the first production A400M airlifter, which will be delivered to the French Air Force around the end of the year.

 

The aircraft is being assembled in Seville, Spain, where the A400M final assembly line is located. The final assembly process for the aircraft, known as MSN7, started last November. The nose and fuselage are already integrated and the aircraft was recently moved, on its landing gear, to the workstation in which the structural assembly is carried out, Airbus Military reports.

 

Integration works for the wing started last week and both the horizontal and the vertical tailplanes, which have already been mated, have just been moved to the final assembly station, known as Station 40, with the rest of the aircraft. The A400M will then be powered up for the first time before the aircraft is moved to the Ground System Tests area.

 

France has 50 A400M heavy transport on order. The A400M is four years late, largely due to development problems with its engines, the largest turboprops built in the West, and the flight management system from Thales. Last year Europrop International, which makes the A400M’s TP400-D6 engines, said the engine problems have been addressed and fixes are in place. An engine glitch caused the A400M to be pulled from the flight display lineup at last year’s Paris Air Show.

 

The A400M has been developed at a cost of more than 20 billion euros for Britain, Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain and Turkey. The aircraft has been flying since December 2009. Safety certification is scheduled for the second quarter of this year.

 

By late December last year the A400M had accumulated more than 2,500 of the 3,700 hours required to complete a core programme of flight testing before the start of production deliveries.

 

The fifth and final A400M development aircraft joined the flight test fleet at the end of last year, which will assist in the completion of flight testing before deliveries begin.

 

Despite the aircraft's complexity and development problems, Airbus parent EADS says the A400M will be a reliable and effective aircraft once it enters service. Airbus hopes to sell around 500 more of the planes, from which it will pay back part of the extra money pumped in by purchasing nations.

 

Some 174 aircraft remain on order with seven NATO nations and one export customer – Malaysia, which ordered four. Turkey, with 10 aircraft on order, will be the second user to receive an aircraft, delivery being expected in the second half of 2013 by when the aircraft should meet Standard Operational Capability 1 (SOC1).

 

Britain and Germany will receive aircraft in 2014 (they have 22 and 53 A400M on order respectively), while Malaysia will receive its first heavy-lifter at the end of 2014 or in early 2015. Spain’s first delivery of 27 aircraft bought falls over the year-end 2015/16, when SOC2 should be available, with SOC2.5 following in late 2017 and SOC3 at the end of 2018. This will also be when deliveries to Belgium and Luxembourg should start – the former has seven and the latter one aircraft on order.

 

SOC3 will include the software required to allow the A400M to conduct low level terrain avoidance flight.

 

Due to delays and cost increases, some nations have cut back their A400M orders or cancelled them outright, as South Africa did in November 2009 after citing massive cost inflation. At the end of November last year Airbus signed an agreement with Armscor that confirmed the cancellation of the eight aircraft ordered in 2005. As a result, Airbus Military refunded South Africa €321 million (R3.48 billion) in pre-payments and other related costs.

 

“The agreement we signed with Armscor…lets us all move forward together to explore further opportunities, including upcoming acquisition projects led by Armscor,” said Airbus Military CE, Domingo Urena.

 

The A400M was designed to give Europe autonomy in military transport, which is dominated by the Lockheed Martin C130 Hercules turboprop and the Boeing C-17 Globemaster III jet transport. But technical problems and mismanagement kicked the project four years behind schedule and €7.6 billion over budget. For a while, the A400M crisis cast a shadow over the future of EADS as the cost of abandoning the project would have been staggering in penalties alone. More recently, EADS has been embarrassed by an improvement in its finances, which left it with a sharply higher cash surplus than it had when it approached buyer nations for help.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:05
photo S. Fort

photo S. Fort

 

14.02.12 LEMONDE.FR avec Reuters

 

La Suisse s'est dite prête, mardi 14 février, à examiner une nouvelle offre de la part de Dassault Aviation dans le cadre de l'appel d'offres portant sur le renouvellement de ses avions de chasse, tout en défendant le choix de l'appareil Gripen du constructeur suédois Saab. "Nous avons demandé au groupe français de nous soumettre une offre vraiment concrète", a déclaré Ueli Maurer, le ministre de la défense suisse, lors d'une conférence mardi.

Le département fédéral de la défense réagissait à un rapport confidentiel, divulgué dimanche par les médias suisses, qui a met en exergue les faiblesses de l'appareil du constructeur suédois Saab, retenu par le gouvernement. Berne avait annoncé fin novembre avoir choisi de renouveler sa flotte d'avions de combat avec les appareils Gripen du constructeur suédois, préféré au Rafale de Dassault Aviation et à l'Eurofighter Typhoon du consortium européen dont fait partie le groupe européen EADS.

 

A la suite de la décision du gouvernement suisse, la presse helvétique avait rapporté les termes d'une nouvelle offre faite par Dassault à la Suisse. L'avionneur français aurait ainsi offert à la République helvétique d'acheter 18 avions de combat Rafale pour 2,2 milliards d'euros, soit 330 millions d'euros de moins que le prix prévu pour 22 avions Gripen suédois. Toutefois, une porte-parole du ministère de la défense avait déclaré fin janvier que la Suisse n'avait pas reçu de nouvelle offre de Dassault.

 

"LE RAFALE RÉPOND À TOUTES LES EXIGENCES"

 

Résumant les résultats de la campagne d'essais réalisée en 2008, le rapport confidentiel divulgué dimanche précise que "le Rafale est le candidat qui répond à toutes les exigences de l'armée de l'air suisse et qui a terminé avec le meilleur score". L'Eurofighter est quant à lui la "meilleure alternative au Rafale", tandis que le Gripen a reçu la mention "insatisfaisant" pour les missions air-air et d'attaque, selon le rapport disponible sur le site internet du journal Sonntagszeitung.

 

En tenant compte des mises à jour techniques jusqu'à la livraison prévue en 2015, "le Rafale a le potentiel d'être opérationnellement effectif et adapté pour les prochaines 40 années", a encore indiqué le rapport, qui a été co-signé par le responsable de l'armée de l'Air, le général Markus Gygax.

Le général Gygax a toutefois expliqué que Saab a proposé une version modernisée, améliorant les performances, et que l'appareil avait prouvé son efficacité en Libye, mais aussi lors de missions de police de l'air dans les pays baltes. Le Gripen "va assurer pendant des décennies de bonnes prestations", a-t-il ajouté.  

 

BERNE JUSTIFIE LE CHOIX DU GRIPEN

 

JAS-39 Gripen source Defence Talk

source Defence Talk

Un avion de chasse de l'armée de l'air suédoise, de type Gripen JAS 39 du constructeur Saab 

 

La Suisse a justifié le choix de l'avion de combat Gripen pour remplacer ses appareils vieillissants. Les responsables ont souligné que Saab avait finalement proposé une version modernisée, ce qui explique pourquoi l'appareil a été finalement retenu.

 

"Le résultat global du Gripen est satisfaisant" et l'avion suédois "convient" à l'armée suisse, a indiqué le ministre de la défense, Ueli Maurer. "L'avion répond aux exigences techniques, même s'il n'est pas l'appareil le plus cher du marché", a-t-il insisté pour justifier l'achat pour 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d'euros) de 22 appareils du constructeur suédois.

 

Selon le ministre, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Berne, "le Gripen représente le meilleur rapport coûts/performance". Si les trois avions en lice répondent aux besoins de l'armée, ce sont donc les aspects financiers qui ont motivé le choix du gouvernement. Berne a insisté qu'il devait "tout mettre en œuvre pour que l'acquisition d'un nouvel avion de combat soit financièrement supportable pour l'armée, à moyen et à long terme".

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:00

BPC Dixmude crédits Mer et Marine – Jean-Louis Vienne

crédits Mer et Marine – Jean-Louis Vienne

 

14/02/2012 Source Marine Nationale

 

Du 13 au 15 février 2012, le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude participe avec la frégate Courbet à l’entraînement Spartiate en mer Méditerranée.

 

Au cours de ces 3 jours, des situations réalistes et imprévues permettent de vérifier l’intégration par l’équipage des différentes procédures de combat, de protection et de sécurité et d’améliorer la rapidité d’exécution et de manœuvres dans un contexte tactique.

 

Ce stage de préparation aux opérations d’artillerie et amphibie est mené conjointement avec le Groupement Tactique Embarqué (GTE) composé d’éléments du  2ème Régiment d’Infanterie de Marine du Mans, du 6ème Régiment du Génie d’Angers et du 11ème Régiment d’Artillerie de Marine de Rennes. Un hélicoptère Puma et une Gazelle complètent le dispositif. Au plus près des conditions opérationnelles, le déploiement de troupes terrestres, pour mener une évacuation de ressortissants, permet de renforcer la coopération entre l’armée de Terre et la Marine nationale. C’est également un entraînement d’envergure pour le BPC Dixmude à quelques semaines de son départ pour la Mission Jeanne d’Arc le 5 mars 2012.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:30

A400M-MSN7-in-Station-40-at-the-A400M-FAL-in-Seville-photo-.jpg

The photograph shows A400M MSN7 in Station 40,

at the A400M FAL in Seville. - photo Airbus Military

 

Feb 14, 2012 ASDNews Source : Airbus

 

The first Airbus Military A400M for the French Air Force is taking shape in Seville (Spain), where its final assembly line (FAL) is located. The final assembly process for this aircraft, known as MSN7, started last November. The nose and fuselage are already integrated and the aircraft was recently moved, on its landing gear, to the workstation in which the structural assembly is carried out. Integration works for the wing started last week and both the horizontal and the vertical tailplanes, which have already been mated, have just been moved to the final assembly station, known as Station 40, with the rest of the aircraft. The A400M will then be powered up for the first time before the aircraft is moved to the Ground System Tests area.

 

This aircraft, the first one in the series production, will be delivered to France around the turn of the year 2012-2013.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 12:50

logo DGA

 

14/02/2012 LesEchos.fr (Reuters)

 

La consolidation du secteur français de la défense n'en est qu'à ses débuts et le gouvernement issu des urnes en mai devra relancer le processus le plus vite possible, a estimé mardi le délégué général de l'armement Laurent Collet-Billon.

 

Les équipementiers Safran et Thales ont annoncé juste avant Noël un projet de création d'une coentreprise à parité dans l'optronique, bien en deçà d'un schéma d'échange d'actifs ambitieux envisagé pendant près de deux ans sous la pression de l'Etat.

 

Ce dernier, actionnaire des deux groupes, cherche à réduire les doublons dans le secteur de la défense afin de faire des économies et faire face à la disette budgétaire.

 

"On n'est absolument pas au bout de ce qu'il faut faire", a déclaré Laurent Collet-Billon à Reuters en marge d'une conférence organisée par le journal Les Echos.

 

"Il y a beaucoup de choses qui sont encore à faire et qu'il faudrait faire extrêmement vite" après l'élection présidentielle a-t-il ajouté.

 

"Tout ce que vous ne faites pas dans les 100 jours ou dans les six mois qui suivent, c'est foutu".

 

PAS DE DEMI-MESURES

 

Esquissant un pas vers la consolidation du secteur de la défense, Thales a porté fin 2011 sa participation dans le constructeur militaire naval DCNS de 25% à 35%, tout en entamant des discussions avec Nexter, le fabricant du char Leclerc.

 

Thales et Nexter songent à rapprocher leurs activités de munitions, Nexter Munitions et TDA Armements, qui ont réalisé des chiffres d'affaires respectifs d'environ 150 millions et 100 millions d'euros en 2010.

 

Thales pourrait dans le cadre de cette transaction prendre une participation minoritaire dans Nexter et les deux groupes envisagent un accord de coopération technologique et commerciale.

 

Mais pour Laurent Collet-Billon, l'industrie française de la défense doit envisager des restructurations plus radicales avec des fusions d'entreprises plutôt que des opérations de rapprochement limitées.

 

"Il faut pas s'arrêter à des demi-mesures où Thales prend prend 25% de Nexter : ou Thales prend tout Nexter ou (il ne prend) rien", a estimé Laurent Collet-Billon.

 

Le haut fonctionnaire juge que Thales, dont Dassault Aviation, détient 26%, est bien parti pour être le pivot de la consolidation du secteur.

 

Des banquiers d'affaires mentionnent fréquemment une éventuelle fusion entre Safran et Thales comme un objectif à terme pour l'industrie de la défense française, préalable à une vague de concentration paneuropéenne.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 12:25

vlra-nbc source FOB

source FOB

 

13 février 2012 – par Laurent Lagneau – Opex360.com

 

Dans le cadre d’un contrat attribué en décembre 2010 par la Direction générale de l’armement (DGA), ACMAT, filiale de Renault Trucks Defense, a commencé la livraison de 48 kits GLD (Groupe Léger de Décontamination) destinés à équiper les VLRA (Véhicules de liaison, de reconnaissance et d’appui) du 2e Régiment de Dragons.

 

Le « Condé Dragons » est directement placé sous l’autorité du Commandement des forces terrestres. Basé à Fontevrault, il est le seul régiment de l’armée de Terre spécialisé dans la défense Nucléaire-Bactériologique-Chimique (NBC).

 

Les kits livrés par ACMAT, lesquels ont d’abord été qualifiés par le DGA et la Section technique de l’armée de Terre (STAT) consistent en une rénovation du circuit carburant ainsi qu’en une mise au normes des « équipements sécuritaires d’utilisation en hauteur et le remplacement des systèmes de décontamination ».

 

Le contrat obtenu par ACMAT, d’un montant de 3 millions d’euros, prévoit la livraison de la totalité des kits GLD d’ici le mois de juin 2012.

 

Aérotransportable, le VLRA NBC F2 est équipé d’un réservoir de 3.000 litres d’eau ainsi que d’un système haute pression et très haute température qui lui permet de décontaminer une quinzaine de véhicules blindés en l’espace de 3 heures.

 

Le 2e Régiment de Dragons dispose également du système de décontamination approfondi (SDA), lequel est monté sur des camions de type TRM 10000, utilissé pour décontaminer les véhicules à chenilles ou à roues ainsi que des bâtiments de 12 mètres de hauteur.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 08:59

gant-bd-ok-source-FOB.jpg

 

14.02.2012 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Pour remplacer les pointeurs laser tenus à la main, la CIEPCOS (Commission Interarmées d’Etudes Pratiques Concernant les Opérations Spéciales) a développé un gant multifonction à l’usage des pilotes de Tigre de l’EOS 6 (Escadrille des Opérations Spéciales appartenant au 4ème RHFS, Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales). Ce gant porte un laser, suffisamment puissant pour désigner des cibles au sol, ainsi qu’une lumière venant remplacer la classique « lampe de bouche ». Cette dernière était fixée sur le micophone des casques pour hélicoptères et était allumable avec la langue. Une ouverture permet également de dégager une montre.  Il semble que ce projet ait été dans les cartons de la CIEPCOS pendant plusieurs années, avant que l’histoire s’accélère avec l’arrivée du Tigre au 4ème RHFS. Une PME tarbaise a été chargée de la fabrication de quelques exemplaires de ce gant, semble-t-il utilisé en Afghanistan depuis le printemps 2010 par les équipages des forces spéciales. Les régiments « conventionnels » de l’Alat seraient également très intéressés par cet équipement. 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 08:55

Rafale pic 2 photo Armee de l Air source Secret Defense

 

C'est un marché potentiel de 244 appareils qui se retrouve dans le viseur du groupe Dassault

 

13/02/2012 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Après des années de déboires à l'export, l'avion de chasse de Dassault est désormais en position favorable en Inde, au Brésil, aux Emirats arabes unis, voire en Suisse. Soit un marché de 240 appareils dans le viseur, un volume supérieur aux 180 commandés fermes par la France, son unique client.

 

Un coup victime de la puissance diplomatique américaine (le fameux  « le bambou penche toujours du côté de celui qui pousse le plus fort » de la direction de Dassault pour expliquer la défaite de la campagne singapourienne en 2005 face à Boeing); un coup victime de la parité euro-dollar qui lui fait perdre de la compétitivité; un coup victime d'un superbe manque de coordination avec les autorités françaises (la perte du contrat marocain en 2007)... Après des années de déconvenues, 2012 est bien parti pour être enfin l'année du Rafale à l'export. L'appareil se retrouve en effet en position favorable en Inde, au Brésil selon l'agence Reuters, mais aussi aux Emirats arabes unis selon nos informations et peut être en Suisse depuis la révélation ce week-end d'un rapport indiquant que le Gripen de Saab, choisi en novembre 2011 par les autorités suisses, avait échoué aux tests des Forces armées helvétiques, contrairement au Rafale, son concurrent dans cette campagne avec l'Eurofighter.

 

Le conflit lybien a confirmé la qualité de l'avion

 

Autrement dit, c'est un marché de 244 appareils qui se retrouve dans le viseur du groupe français (126 en Inde, 36 au Brésil, 60 aux Emirats, 18 en Suisse) d'une valeur estimée à une vingtaine de millards d'euros. Et donc davantage que les 180 appareils commandés de façon ferme par le ministère français de la Défense jusqu'ici l'unique client de cet avion. Un scénario inimaginable il y a encore trois mois quand le Rafale continuait sa longue série de déconvenues. En négociations exclusives avec Dassault Aviation, les Emirats décidaient mi-novembre de relancer l'Eurofighter d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica dans la course. Dans la foulée, la Suisse lui préférait le Gripen de Saab. Mais c'est visiblement les performances de l'appareil dans le conflit libyen qui a convaincu l'Inde d'entrer en négociations exclusives avec le groupe français, une décision qui par ricochet semble avoir convaincu Brasilia.

 

Transferts de technologies

 

Un éventuel succès en rafale du chasseur français se traduirait par des transferts importants de technologie, en particulier dans les deux gros pays émergents. « Nous sommes confiants parce que nous pensons que l'offre française et la meilleure possible avec un transfert de technologies sans équivalent », expliquait mi-décembre le premier ministre, François Fillon, en déplacement au Brésil. Composé de Dassault, du motoriste Snecma et du groupe d'électronique Thales, le consortium Rafale International avait même précisé que la France était « le seul concurrent » à offrir au Brésil « un transfert de technologies sans restriction pour le gouvernement brésilien et les entreprises et organisations locales ». Le Rafale est en compétition avec le F-18 Super Homet de Boeing et le Gripen de Saab.

 

108 appreils assemblés en Inde

 

En Inde, si les 18 premiers exemplaires seront livrés à l'Inde d'ici à mi-2015, les 108 autres appareils seront assemblés localement. « Il ne faut pas confondre assemblage et production, explique un expert à La Tribune. La production va rester en grande partie en France. Le "radar antenne active" par exemple, que Dassault a mis 10 années à réaliser est impossible à produire par les Indiens ou les Brésiliens ». Et un industriel français du consortium Rafale d'ajouter : « C'est la technologie d'aujourd'hui qui sera transférée, pas celle de demain qui restera dans les bureaux d'études français ». D'ailleurs, en cas de succès à l'export, une partie des livraisons d'avions réservés aux Forces françaises (11 par an jusqu'à 2018) sera réservée à ces marchés étrangers. Une hausse des cadences pourrait être également une solution.

 

Au Brésil, la négociation prendra du temps

 

Pour autant, la prudence reste de mise. Dassault en a déjà fait la triste expérience. Le contrat indien ne sera signé définitivement que dans les neuf prochains mois et beaucoup de rebondissements peuvent encore intervenir d'ici là. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a d'ailleurs estimé la probabilité d'une issue favorable à 80%. Soit une chance sur cinq d'échouer. Pour rappel, en 2007, l'Inde avait ainsi annulé un appel d'offres de 600 millions de dollars (pour 197 appareils militaires) raflé par Eurocopter, filiale d'EADS, aux dépens de l'américain Bell. Au Brésil, on est encore loin de la signature. Ainsi l'annonce de la décision de la présidente Dilma Rousseff d'entrer en négociations exclusives avec Dassault se ferait quoiqu'il arrive après l'élection présidentielle française, afin de ne pas laisser cette question être détournée à des fins politiques dans l'Hexagone.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 08:50

le-rafale photo LesEchos.fr

 

13/02/2012 Ecrit par Alain RUELLO et Thierry Ogier (au Brésil) – LesEchos.fr

 

Au Brésil, l'avion de combat de Dassault serait de nouveau en pole position face au F-18 de Boeing et au Gripen de Saab. En Suisse, les nouvelles révélations de la presse locale sur les piètres performances de l'appareil suédois redonnent confiance à son concurrent français.

 

Malgré un chômage record, un endettement abyssal et la crise de l'euro, le prochain hôte de l'Elysée a de grandes chances de démarrer son quinquennat par un heureux événement : le premier contrat export du Rafale. La prudence s'impose évidemment, mais jamais le fleuron de l'aviation militaire française n'a eu autant le vent en poupe, depuis que l'Inde l'a sélectionné en vue d'en acheter 126 exemplaires.

 

Dernier épisode en date, le Brésil va « très probablement » choisir l'avion de combat de Dassault, selon des sources gouvernementales citées hier par Reuters. L'appel d'offres porte sur 36 appareils. Face au F-18 de Boeing et au Gripen de Saab, la présidente Dilma Rousseff et ses conseillers seraient convaincus que l'offre française est supérieure, notamment sur le critère clé, des transferts de technologies. La décision ne serait toutefois pas officialisée avant l'élection présidentielle française. Mais la bourse de Paris apprécie d'ores et déjà, témoin la hausse de 4,3% du titre de l'avionneur ce mardi.

 

En 2009, l'ex-président Lula avait déjà affiché sa préférence pour le Rafale pour, finalement, laisser son successeur trancher. Depuis, le dossier est gelé. Dilma Roussef l'aurait-elle réanimé ? Pas encore, tempère-t-on de sources concordantes, même si le brusque regain de fièvre médiatique ce lundi n'est pas sans fondement.

 

Encore un peu tôt

 

A l'origine, il y a sans doute la récente visite en Inde du ministre de la Défense brésilien, Celso Amorim, accompagné du chef de l'armée de l'Air. Prévue de longue date, cette visite est intervenue, heureux hasard de calendrier, peu de temps après la sélection du Rafale par New Delhi. Les deux hommes en ont profité pour poser des questions à leurs homologues, lesquels se sont montrés très coopératifs.

 

De retour ce week-end à Brasilia, le très francophile Celso Amorim (il parle un français parfait), a-t-il aussitôt « débriefé » Dilma Rousseff ? Possible. Mais à ce stade, une chose est sûre : vu par les industriels en lice, les choses n'ont pas (encore) bougé. « Il est encore un peu tôt », confirme l'un d'entre eux. Sous-entendu, pour que les discussions reprennent. Certains observateurs sont même sceptiques sur la proximité d'une annonce. Leurs arguments ? Très endetté, le Brésil est sur le point d'annoncer une grosse coupe budgétaire. Surtout, les priorités militaires du pays concernent la protection de ses immenses gisements pétroliers offshore. En d'autres termes, sa marine.

 

Le Gripen sur la sellette

 

En Suisse aussi ça bouge. Début décembre, Berne avait choisi le Gripen au détriment du Rafale et de l'Eurofighter, du trio BAE-EADS-Finmeccanica. Avec deux arguments : l'avion suédois est moins cher et il assure le travail demandé. Depuis, le dossier va de Charybde en Scylla. A peine la décision annoncée, la presse locale a exhumé des extraits de rapports de l'armée de l'Air montrant que l'appareil n'a pas réussi les tests. Nouvelle révélation ce week-end avec la publication des rapports entiers. Il en ressort que même la version modernisée du Gripen, qui n'existe que sur le papier, n'est pas capable d'assumer la seule mission vitale pour le pays : la police de l'air.

 

Ueli Maurer, le ministre de la défense suisse a affirmé n'avoir pas eu connaissance de ces rapports. Il va devoir s'expliquer devant le Parlement, qui, in fine, aura le dernier mot. A moins que ce ne soit le peuple, en cas de votation. Pour Yvan Perrin, membre de la sous-commission chargée d'enquêter sur l'évaluation des trois avions, la conclusion est déjà tirée : « On peut déjà faire une croix sur le Gripen », a-t-il déclaré au « Matin ». Si tel est le cas, le Rafale, arrivé en tête des tests et des compensations industrielles, a une chance d'être remis en selle. Face à l'Eurofighter, il n'aura pas de mal à se prévaloir d'être moins cher, comme New Delhi l'a calculé. A moins que la Suisse ne décide de tout reprendre à zéro.

 

Pendant ce temps, les négociations aux Emirats Arabes Unis pour l'achat de 60 Rafale sont très actives. Mais il est encore impossible de savoir si elles vont déboucher. Deux sujets sont toujours traités entre l'Elysée et le Royaume : la reprise des Mirage 2000 d'Abou Dhabi et le partage du financement des améliorations techniques demandées.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 19:25

Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude photo Ma

photo Marine Nationale

 

13 fév, 2012 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Depuis que le plus célèbre des porte-hélicoptères français “La Jeanne” (navire-école) a pris une retraite bien méritée en 2010, la mission Jeanne d’Arc a pris la relève des campagnes d’application à la mer des officiers élèves de la Marine. Et depuis 2011 c’est sur les BPC (Bâtiments de Projection et de Commandement) que les missions s’effectuent. Navire conçu pour les opérations amphibies, c’est l’occasion pour les futurs officiers marins d’apprendre l’action interarmées et de travailler avec un groupement tactique embarqué.

 

Pour la troisième édition de cette mission, le groupement embarqué sur le BPC Dixmude (photo) sera cette année composé d’une force de 200 soldats, principalement armée par le 2e Rima (régiment d’infanterie de marine) mais aussi quelques éléments du RICM (régiment d’infanterie de chars de Marine). Une dizaine de sous-lieutenants des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan y prendra aussi part. Cette composante terrestre s’entrainera pour le combat débarqué durant la première phase de la mission Jeanne d’Arc. Le BPC, accompagné de la frégate anti-sous-marine Georges Leygues, appareillera de Toulon le 5 mars. Les terriens embarquent avec  leurs véhicules, à savoir, 20 VAB (Véhicule de l’Avant Blindé), trois chars AMX10RC (Roues Canon), quatre VBL (Véhicules Blindé Léger), deux PVP (Petit Véhicule Protégé), ainsi que huit P4 et 12 camion GBC. Ils pourront être débarqués grâce à un engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et deux chalands de transport de matériel (CTM).

 

AMX 10RC bold-alligator-9 photo Ministere de la Défense

 

Le groupement tactique embarqué ne restera donc qu’un mois sur la mission Jeanne d’Arc, qui elle reviendra fin juillet. L’objectif final pour les éléments terrestres est un exercice de grande ampleur à Djibouti : une opération amphibie (débarquement d’une force depuis la mer) qui aura lieu du 25 au 30 mars.

 

Le Detalat (détachement de l’aviation légère de l’armée de terre) composé de deux hélicoptères d’attaque Gazelle et de deux hélicoptères de manœuvre Puma, restera quant à lui jusqu’à la fin de la mission.

 

Si la mission Jeanne d’Arc a pour objectif la formation à la mer des officiers élèves, elle n’en demeure pas moins une force opérationnelle capable d’opérer si besoin. Ce qu’elle devrait faire durant son passage dans la corne de l’Afrique dans le cadre de la mission Atalante de lutte contre la piraterie. La mission remplira aussi un rôle dans la coopération militaire ou le soutien à l’export. La force fera une étape au Brésil, à Rio, ainsi qu’à Dakar.

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