Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 17:52

cpa-20-a-calvi-01-feb-2012.jpg

 

13/02/2012 Sources : Armée de l'air

 

Du 6 au 17 février 2012, les commandos parachutistes de l’air (CPA n°20) de la base aérienne 102 de Dijon sont déployés aux côtés des hommes du deuxième régiment étranger de parachutiste (2ème REP), à Calvi en Corse.

 

En partenariat avec cette unité de l’armée de terre, les trois équipes spécialisées du CPA n°20, soit une vingtaine de personnes, enchaînent chaque jour des entraînements différents grandeur nature. Sauts en parachute, séances de tir, contrôle aérien avancé, appui aérien au profit des campagnes du 2ème REP ou techniques d’aérocordage… Toutes les missions de ces deux unités de combats sont passées en revue sur le terrain, en s’appuyant notamment sur des unités navigantes de l’armée de l’air.

 

Entièrement dévolus à cet entraînement ou simplement de passage sur la base aérienne 126 de Solenzara pour des campagnes de tir, ces escadrons leur offrent une occasion unique de s’exercer intensément. L’escadron d’hélicoptère de Solenzara, les escadrons de chasse 2/4 «Lafayette» et 1/12 «Cambrésis» ou encore les escadrons de transport «Vercors» et «Franche-Comté», et même un Transall de l’armée de l’air allemande se relaient sur l’île de beauté en apportant un véritable réalisme aux manœuvres. La neige fraîche accrochée aux montagnes n’est pas en reste pour rappeler certains terrains hostiles.

Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 13:55

EDEN.jpg

 

09.02.2012 Communiqué de presse Ubifrance

 

Le cluster EDEN (European Defense Economic Network) et UBIFRANCE signent ce jeudi 9 février 2012 une Convention de Partenariat afin de mettre toutes les énergies en commun dans l’aide à l’exportation des entreprises françaises sur la filière Sécurité, Sûreté et Défenses Civiles.

 

Le secteur de la sûreté, sécurité et défenses civiles constitue un marché de niche, de dimension mondiale. Dans un environnement très concurrentiel où les acteurs français jouissent d’une notoriété mondialement reconnue et bénéficient d’une forte image, EDEN et UBIFRANCE ont décidé d’unir leurs efforts afin de promouvoir l’activité internationale des acteurs français de la filière.

 

UBIFRANCE, agence publique chargée de la mise en oeuvre de la stratégie française en matière de développement à l’exportation des entreprises, fournit aux entreprises, à travers son réseau, une large palette de services d’information, de promotion et d’accompagnement sur les marchés étrangers.

 

Les PME d’EDEN, fortement exportatrices, mutualisent depuis plusieurs années leurs moyens en exposant ensemble lors des plus grands salons internationaux (Milipol Qatar, SOFEX, LAAD, IDEX, Eurosatory, …).

 

EDEN et UBIFRANCE mettent en place une relation interactive permanente, mutualisant l’organisation opérationnelle et la communication, afin d’organiser ensemble des pavillons français sur les salons internationaux, des rencontres BtoB, des séminaires et RDV individuels et collectifs, au profit des entreprises du secteur sécurité, sûreté, défenses civiles.

 

EDEN va ainsi faire bénéficier UBIFRANCE de son expertise du secteur, et sensibiliser grand nombre d’entreprises françaises concernées. EDEN pourra également se positionner comme opérateur d’actions collectives à l’étranger, soutenu par le biais de la procédure de labellisation.

 

A propos d’EDEN :

Fondé en 2008 sous l’impulsion de la CCI de Lyon, de la DGA et de 5 dirigeants rhônalpins, EDEN est le 1er cluster français dédié aux PME de la Défense, Sécurité et Sûreté. Il en compte à ce jour 45, incarnant la richesse du tissu industriel rhônalpin dans ces domaines d’excellence et de haute technologie soumis à une forte concurrence internationale.

Les entreprises adhérentes (4 500 emplois et plus de 600 millions d’euros de CA - dont plus de la moitié à l’export) couvrent 4 domaines d'activités complémentaires : équipements pour aéronefs, navires et véhicules ; détection, protection et surveillance ; ingénierie et essais; et protection individuelle.

 

A propos d’UBIFRANCE :

UBIFRANCE, l'Agence française pour le développement international des entreprises, est un établissement public industriel et commercial placé sous la tutelle du ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Emploi, du Secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur et de la Direction Générale du Trésor.

UBIFRANCE est doté de son propre réseau de collaborateurs, en France et dans le monde :

- 22 directions interrégionales UBIFRANCE, implantées en France, partenaires localement des Chambres de Commerce et d'Industrie, contribuent à mobiliser les entreprises à potentiel export.

- 80 bureaux UBIFRANCE, présents dans 60 pays, accompagnent les entreprises sur place.

Plus d’informations : www.ubifrance.fr

 

 

Contact Presse EDEN

Jean-Philippe BALLAZ | Délégué Général EDEN | Tél. : +33 4 72 40 57 27 | Email : ballaz@lyon.cci.fr

Contact UBIFRANCE

Clément MOULET | Responsable Relations presse | Tél. : +33 (0)1 40 73 35 31 | E-mail : clement.moulet@ubifrance.fr

Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 13:50

sofradir-soldat-source-ForcesOperations.com.jpg

 

13.02.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

Allez, un cocorico pour bien débuter la semaine! La société française Sofradir, spécialisée dans la fourniture de système Infra-rouge, devient le leader mondial du marché des détecteurs infrarouge de 2e génération pour applications militaires. La petite pépite française occupe dorénavant plus de 25 pour cent des parts de marché de ce secteur très novateur. C’est le très sérieux cabinet de consultant américain Maxtech International qui l’affirme  dans son étude « The World Market for Military Infrared Imaging Detectors and Systems ».

 

Ce succès intervient quelques jours seulement après une recomposition du capital de Sofradir, qui est maintenant détenu à parts égales entre Thales et Safran, comme FOB l’avait déjà indiqué.

 

Ce marché, très complexe, compte seulement une poignée de fabricants de détecteurs infrarouge capable d’en produire plus de 2 000 par an.

 

Philippe Bensussan, Président Directeur Général de la société qui se félicite de ce succès, a ajouté qu’ « avec le renforcement récent de notre actionnariat, de nouveaux actifs apportés par Safran et Thales nous permettrons d’élargir notre portefeuille de technologies infrarouge et de renforcer la position de leader mondial de Sofradir ».

 

Pour mémoire, la technologie de Sofradir est utilisée dans des imageurs thermiques (photo), les autodirecteurs de missiles, les véhicules blindés (VBCI, Leclerc…), et dans de nombreux équipements de surveillance et d’observation militaires et spatiaux. Sofradir a livré 5 000 détecteurs infrarouge en 2011, soit 600 de plus qu’en 2010, ce qui lui permet de devancer ses concurrents, notamment américains qui était auparavant leader sur ce segment.

 

Le siège de Sofradir est situé à Châtenay-Malabry près de Paris et ses centres de productions ULIS en France sont près de Grenoble. Le groupe dispose aussi d’une filiale américaine Sofradir EC, basée dans le New Jersey aux Etats-Unis. Sofradir, ULIS et Sofradir EC emploient plus de 550 personnes. Son chiffre d’affaires annuel pour 2011 est estimé à 150 millions d’euros.

Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 12:35

SGDSN

 

13/02/2012 Jean Guisnel -  Défense ouverte / Le Point.fr

 

Service du Premier ministre, le SGDSN ne craint pas d'enfoncer des portes ouvertes, dans un document de préparation d'un futur livre blanc stratégique

 

En matière d'analyse stratégique et de prospective, certains documents font date. D'autres non. C'est clairement le cas pour le devoir de justification des options stratégiques de Nicolas Sarkozy, que vient de publier le SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) sous le titre La France face aux évolutions du contexte international et stratégique.

 

Dès le départ, on est rassuré par le sommaire de l'ouvrage de 80 pages : il nous apprend que "la mondialisation demeure le processus structurant du contexte stratégique international", merci du tuyau. Puis il précise : "Le spectre de la violence armée s'élargit." Ce qui est pourtant discutable si l'on veut se bien se souvenir que des centaines de conflits se succèdent sans interruption sur la planète depuis 1945. Il ajoute, sans se tromper, que "les crises perdurent", que "les vulnérabilités se confirment" et que "les tensions sur les ressources énergétiques s'accroissent". Mais ne jetons pas la pierre aux auteurs anonymes de ce texte qui devaient avoir à l'esprit le percutant aphorisme de Pierre Dac : "La prévision est un art difficile, surtout quand elle concerne l'avenir."

 

Préoccupations stratégiques


On retrouvera bien sûr dans ce texte les grandes préoccupations stratégiques de l'heure : les progrès de l'Iran vers la possession de l'arme nucléaire ou la déstabilisation généralisée du monde arabe, la montée du terrorisme ou de la criminalité organisée. Mais la rhétorique n'est pas toujours convaincante, par exemple quand on lit : "Les flux de prolifération nucléaire, biologique, chimique et balistique évoluent rapidement. (...) Depuis 2008, les échanges et les synergies entre États proliférants se sont accélérés." On croirait lire du George W Bush ou du Donald Rumsfeld avant l'invasion de l'Irak ! Mais encore ? On reste confondu quelques pages plus loin par l'analyse peu sérieuse de l'accident nucléaire de Fukushima. Ce désastre technologique sans précédent dans un pays industriel moderne n'est pas inquiétant en soi, nous expliquent les savants du SGDSN, car "cette catastrophe a surtout eu un impact sur l'opinion économique mondiale, dans un contexte de circulation accélérée de l'information". Réjouissons-nous donc, car ce désastre n'a pas provoqué de "remise en cause généralisée des choix d'évolution du mix énergétique mondiale". Le texte fait mine de redécouvrir la "nécessaire sécurisation des ressources énergétiques" qui est pourtant au coeur des stratégies françaises (Moyen-Orient, Algérie, Afrique occidentale) depuis plus de soixante ans et qui a justifié pour une large part le dimensionnement global de son outil militaire par notre pays.

 

Options stratégiques de Nicolas Sarkozy


On passera rapidement sur la justification de l'ensemble des options stratégiques choisies depuis 2008 par Nicolas Sarkozy, y compris durant la crise financière, pour s'arrêter sur une seule : celle conduite par la France dans le cyberespace. Cette politique assez discrète est axée sur deux priorités, la défense et l'attaque. Pour la première, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) se trouve aux manettes et veille à la sécurité des systèmes d'information gouvernementaux. En attendant la crise qui ne manquerait pas de se produire en cas de cyberattaque d'un organe informatique vital. Mais, dans ce cas, la France s'est dotée de capacités de ripostes qui demeurent secrètes mais n'en disposent pas moins de moyens humains et matériels importants. Pour combien de temps ?

 

Quels moyens à l'avenir ?


Car ce texte paraît à l'heure où chaque militaire sait, du général au caporal des douches, que la période qui suivra l'élection présidentielle sera, dans tous les cas de figure, extrêmement difficile pour le budget de la défense. Or ce "document préparatoire" n'aborde absolument pas la question des ressources financières, donc de la réduction du format des armées françaises, pourtant inéluctable. Ce sera le travail du prochain livre blanc, qui risque d'être autrement plus tonitruant que ce laborieux exercice d'autosatisfaction, flirtant parfois avec la brochure de campagne électorale. On l'aura noté : ce document est anonyme. Les réunions qui l'ont préparé ont été tenues dans la discrétion, et leurs participants ont vocation à rester cachés. À notre humble avis, il aurait pu en être de même de ce texte.

Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:05

http://www.meretmarine.com/objets/500/31304.jpg

Le groupe Jeanne d'Arc en 2011, avec le BPC Mistral

crédits : MARINE NATIONALE

 

13/02/2012 MER et MARINE

 

C'est le 5 mars que le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, ainsi que la frégate Georges Leygues, appareilleront de Toulon pour la troisième mission Jeanne d'Arc. Après avoir traversé la Méditerranée et transité par le canal de Suez, le groupe gagnera la mer Rouge puis se déploiera en avril au large de la corne d'Afrique, où la piraterie continue de sévir. Le Dixmude et le Georges Leygues gagneront ensuite l'Afrique du sud et feront une escale au Cap au mois de mai. Puis ils traverseront l'Atlantique pour atteindre le Brésil, où ils feront relâche en juin à Rio de Janeiro. Ces deux escales devraient être placées sous le signe de la coopération mais aussi du soutien à l'exportation, l'industrie française cherchant à vendre différents matériels militaires à ces pays (corvettes Gowind à l'Afrique du sud, frégates FREMM au Brésil notamment). La suite de la mission Jeanne d'Arc se déroulera de l'autre côté de l'Atlantique, dans le golfe de Guinée, où la France maintient en permanence des moyens navals. Une escale à Dakar est également prévue. Enfin, à la fin du mois de juillet, le Dixmude et le Georges Leygues gagneront Brest, où les 140 officiers élèves présents à bord du BPC débarqueront.


La mission Jeanne d'Arc 2012 (© : MARINE NATIONALE)

La mission Jeanne d'Arc a, en effet, pris la relève des campagnes d'application à la mer de l'ancien bâtiment école de la marine française, désarmé en 2010. Les finances publiques ne permettant pas de construire un successeur au porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, une solution a été trouvée avec l'Etat-major des Armées, qui a accepté que l'un des BPC de la Marine nationale effectue chaque année un déploiement de plus de quatre mois dans un contexte opérationnel et interarmées. Ainsi, la formation à la mer des officiers élèves n'est qu'un des volets de la mission, qui vise aussi à déployer outre-mer, notamment dans les régions sensibles comme l'océan Indien, une force amphibie à même d'intervenir en cas de besoin. C'est pourquoi le BPC accueille durant la mission un groupe tactique embarqué et des hélicoptères de l'armée de Terre. Cette année, les moyens de débarquement du Dixmude seront constitués du second engin de débarquement amphibie rapide (EDAR), récemment livré, et de deux chalands de transport de matériel (CTM). Pour mémoire, la première mission Jeanne d'Arc, en 2010, a été effectuée par le Tonnerre et la seconde, l'an dernier, par le Mistral.
Partager cet article
Repost0
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/41621.jpg

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

 

13/02/2012 MER et MARINE

 

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, ainsi que le groupe tactique embarqué (GTE) qui sera à bord à l'occasion de la prochaine mission Jeanne d'Arc, viennent d'achever un stage de mise en condition opérationnelle (MECO). Incendie à bord, avarie de combat, attaque aérienne, ravitaillement à la mer... Durant deux semaines, marins et soldats de l'armée de Terre se sont entrainés à différents types de scénarios en vue de leur déploiement de 5 mois en Méditerranée, mer Rouge, océan Indien, Atlantique et golfe de Guinée. Grâce à des exercices croissants en difficulté, l'équipage du Dixmude a pu se préparer à la mission et travailler pour la première fois avec le GTE. Ainsi, une centaine de marsouins du 2ème régiment d'infanterie de marine (2ème RIMA) ont embarqué avec 30 véhicules, rejoints par un détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) fort de quatre hélicoptères. Ces éléments ont participé à des manoeuvres amphibies avec des chalands de transport de matériel (CTM 13 et 29) et le second engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) de la Marine nationale, qui seront déployés avec le Dixmude. Ainsi, le 7 février, le stage MECO s'est achevé avec une opération fictive d'évacuation de ressortissants (RESEVAC), mission que le groupe Jeanne d'Arc peut être amené à effectuer au cours de son déploiement.  


L'EDAR 2 (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


CTM et en arrière plan le Dixmude (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Les manoeuvres se sont déroulées sur une plage de Saint-Mandrier, où 200 élèves de terminale ainsi que des cadets de la défense ont joué le rôle des ressortissants à évacuer. Encadrement, contrôle, fouilles, enregistrement et évacuation en gilets de sauvetage sous la protection des marsouins... Le groupe a été pris en charge par un dispositif déployé à terre par les marins du BPC pour assurer leur évacuation en toute sécurité, malgré la « menace » incarnée par les fusiliers-marins de la presqu'ile. A cette occasion, l'EDAR n°2, récemment livré à la marine, a réalisé ses premiers essais validants de plageage et enradiage. Une fois à bord, réchauffés et rassasiés, les « réfugiés », qui ont affronté pour l'occasion le froid hivernal, ont bénéficié d'une visite du Dixmude puis d'une conférence du commandant avant d'être débarqués dans la base navale, enchantés de leur journée en manoeuvre.
Pour mémoire, le Dixmude appareillera de Toulon le 5 mars en compagnie de la frégate Georges Leygues. Le groupe Jeanne d'Arc, qui embarquera également 140 officiers élèves français, rentrera en France au mois de juillet.


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 12:45

mfn137_zoom-z.jpg

 

11.02.2012 Lignes de Défense

 

Le numéro 137 (février-mars) de la revue Marines & Forces navales (8€) est sorti.

 

Au sommaire:
- le GAE (groupe aérien embarqué) en Libye : retour d’expérience après l'opération Harmattan
- La sécurité du littoral marseillais… L'USPL 13 veille sur le littoral. L'Unité de Sécurité et de Prévention du Littoral (USPL) a pour mission d'assurer la sécurité du littoral marseillais et la mise en place d'actions de prévention de la délinquance en faveur des jeunes.
- Les frégates polyvalentes danoises du type Iver Huitfeldt. Mis à flot en mars 2010, ce bâtiment d'une série de trois dispose de 32 missiles surface-air SM-2 MR, 16 missiles antinavire Harpoon, une tourelle de 127mm, deux systèmes multitubes Millennium et six tubes lance-torpilles.
- Le programme des SNLE indiens, avec un focus sur l'INS Arihant.
- La Junon, l'histoire du sous-marin des FNFL

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 09:10

NH90FrenchNavyNW source Shepard Group

 

11/02/2012 L’Express.fr

 

A BORD DE L'HELICOPTERE CAIMAN (Finistère) - L'hélicoptère en vol automatique treuille un plongeur, stabilisé au joystick par un membre de l'équipage installé près de la porte: le NH90-Caïman, nouvel hélicoptère multi-missions de la Marine est un concentré de technologie et d'électronique.

 

Ce vol stationnaire automatique "est une des nombreuses caractéristiques" du Caïman, qui remplace depuis quelques semaines à la base aéronavale de Lanveoc-Poulmic (Finistère) l'antique Super Frelon mis en service en 1970 et relégué au musée, explique son pilote, le capitaine de frégate Rodolphe Goupil.

 

"Le potentiel de cette machine est énorme. Le Caïman, c'est le nec plus ultra, il bat tous les autres!", s'enthousiasme le pilote qui totalise 4.100 heures de vol aux commandes de toutes sortes d'hélicopères.

 

De type "hands off" (sans les mains), le premier des trois appareils ultra-performants arrivés à la base aéronavale 33 F (Lanvéoc-Poulmic) peut décoller et suivre une route jusqu'à un point géographique déterminé en latitude et longitude par le pilote, sans que ce dernier ne touche les commandes.

 

De plus, son pilote peut aussi programmer le vol afin que l'appareil suive à une vitesse constante une embarcation et ainsi faciliter la délicate opération d'hélitreuillage et d'apontage du plongeur-sauveteur.

 

Cet hélicoptère, livré en septembre à la 33 F dans sa première version "secours en mer" ou SAR (search and rescue), vole entre 140 et 160 noeuds au maximum (260 et 295 km/h) avec une autonomie de vol de 4H30 et un rayon d'action de 180 milles nautiques (330 km).

 

Avec ses deux moteurs de 2.500 cv chacun, l'engin qui doit ses performance en vol à ses trains d'aterrissage rétractables, dispose d'une foule d'appareils intégrés d'aide à la navigation dernier cri - cartographie, radar panoramique 360 degrés, caméra thermique Flir, etc.- en plus du pilotage automatique.

 

Stratégie de sauvetage et d'attaque Dans l'impressionnant cockpit du Caïman, digne d'un avion de ligne, le copilote est remplacé par le "Tacco" (coordinateur tactique), un assistant pilote qui recueille toutes les informations des instruments et définit la stratégie de sauvetage ou d'attaque.

 

Car cet engin multifonction est également une redoutable arme de guerre, explique le commandant de la 33 F, le capitaine de frégate Nicolas Couder, 2.400 heures de vol dont 300 à bord du Caïman dont il a été le pilote d'essai.

 

"Le Caïman est destiné à devenir le système d'arme des FREMM (ndlr, frégates multimissions) sur lesquelles il sera embarqué. La première +Aquitaine+ doit bientôt entrer en mission à Brest", poursuit le commandant Couder.

 

Le Caïman pourra recevoir deux torpilles MU 90 - autonomes elles se dirigent seules sur la cible à grande profondeur - ou des missiles air-mer anti-navire léger (ANL) pour détruire sous-marins ou bâtiments de surface.

 

La charge utile du nouvel hélicoptère de la Marine lui permet un emport de trois tonnes soit une jeep et trois personnes, ou 13 commandos marine et leur équipement.

 

Sur les 160 NH90 construits par le consortium NHIndustries (Eurocopter, Agusta et Stork Fokker AESP du groupe Fokker) commandés par l'Etat français, 133 sont destinés à l'armée de Terre et 27 autres Caïmans marine seront livrés aux bases aéronavales de Hyères (Var) et Lanvéoc-Poulmic, à l'horizon 2021, pour un coût total de 8 milliards d'euros.

Partager cet article
Repost0
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 18:05

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/conseil-franco-allemand-de-defense-et-de-securite-2012/1549745-1-fre-FR/conseil-franco-allemand-de-defense-et-de-securite-2012.jpg

 

10/02/2012 Economie et technologie

 

Le Conseil franco-allemand de la défense et de la sécurité s’est déroulé le 6 février 2012 à Paris. A l’issue du Conseil, une déclaration commune aux ministres de la défense et des affaires étrangères allemands et français a été prononcée. Extraits.

 

Adossé au Conseil des ministres franco-allemand du 6 février 2012, s’est tenu, en format restreint, le Conseil franco-allemand de défense et de Sécurité. A l’issue du Conseil, une déclaration commune a porté sur plusieurs points, notamment  :

 
Une contribution active à la sécurité et la défense européenne

 

L’objectif d’une défense européenne plus forte a été réaffirmé. La France et l’Allemagne sont déterminées « à garantir, en matière de sécurité et de défense, une contribution déterminante de l’Europe à une Alliance atlantique forte et à améliorer la relation entre l’Otan et l'UE  ». Les deux pays sont également déterminés à poursuivre les « efforts pour améliorer l’efficacité de la PSDC (politique de sécurité et de défense commune), notamment aux plans institutionnel, capacitaire et opérationnel  ». A cet égard, des travaux sont en cours pour un engagement européen au Sahel ainsi que dans la Corne de l’Afrique (soutien à l’opération Atalante et à EUTM Somalia). La France et l’Allemagne affirment également leur volonté « de faire progresser les initiatives de l’AED (Agence européenne de défense) et de Gand, en matière de mutualisation et de partage de capacités  ».

 

Le renforcement du dialogue stratégique franco-allemand

 

Les deux nations ont l’intention « de renforcer notre coopération et notre contribution commune à la sécurité et à la défense européenne,  ainsi que de, réaliser des synergies capacitaires, des capacités futures et une base industrielle de défense commune  ». Par ailleurs, les échanges entre les deux parlements sur les questions de défense et de sécurité sont à encourager ainsi qu’un dialogue avec la société civile et les experts. L' Allemagne et la France souhaitent coopérer « plus étroitement avec la Russie sur la sécurité dans les zones euro-atlantique et eurasienne  ».

 

Une coopération plus étroite en matière capacitaire

 

L’Allemagne et la France entendent renforcer la mutualisation et le partage de capacités à l’instar « des travaux en cours pour achever la mise en place du Commandement européen du transport aérien ( AETC)  ». L’objectif commun est également d’intensifier les projets en matière de « formation, d’armement, de doctrines opérationnelles et d’interopérabilité, de parvenir à une meilleure convergence dans la définition des besoins militaires et opérationnels, à une harmonisation des procédures de certification des armes  ». Les deux pays sont également résolus à promouvoir « de potentiels champs de coopération relatifs aux activités spatiales (notamment l’observation de la terre dans le cadre du programme MUSIS) et de surveillance de l’espace » . Ces champs potentiels « pourraient également s’étendre aux hélicoptères, aux systèmes terrestres et aux activités dans le domaine de la défense antimissile  ».

 

Téléchargez la déclaration commune sur le site de la présidence de la République (pdf, 4 pages, 31ko)

Partager cet article
Repost0
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 17:45

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/947752-1122862.jpg?v=1328954193

 

11 Février 2012 Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

Le magazine de l'Armée de l'air devoile une partie d'un dossier sensible... sans préciser le nom du pays.

 

Israël aide la France à tester ses armes antimissiles

 

Un chasseur F-15i de l'armée de l'air israélienne (Heyl Haavir) a participé, le 14 novembre 2011, à un essai très important du système Mamba de l'Armée de l'air. "Une première en France : un missile intercepté par un antimissile Aster" écrivions nous sur ce blog. Nous indiquions alors que "le missile intercepté est un Black Sparrow utilisé par Tsahal pour tester son propre bouclier antimissile."

 

Dans sa dernière livraison (février 2012), Air Actualités, le mensuel de l'Armée de l'air revient sur ce test dans un dossier consacré au Mamba. Sous le titre "En plein dans le mille !", il raconte que le Black Sparrow (photo) a été tiré depuis un "avion de chasse F15, volant à 14000 mètres au dessus de l'océan à environ 300 kilomètres au large de Biscarosse (Landes)" . Diplomatiquement, l'Armée de l'air "oublie" de préciser la nationalité du F-15... Ce qui ne trompera personne : il s'agit bien d'un appareil israélien venu spécialement, sur la BA 118 de Mont-de-Marsan.

 

Fabriqué par la société israélienne Rafael, le Black Sparrow est une cible d'1,2 tonnes, conçue pour simuler un missile balistique de type Scud.

 

Cette coopération discrète dans un domaine sensible témoigne des relations de confiance entre les deux pays. Israël est d'ailleurs l'unique fournisseur de drones de l'armée de l'air (Hunter, puis Harfang et demain Heron TP).

 

Air Actualités décrit ainsi "l'interception d'une cible" simulant "une attaque de missile balistique de type Scud B". "12h21 : le F15 largue la cible Black Sparrow. Six secondes plus tard, la cible allume son propulseur et grimpe à une altitude de 90 km. Lorsqu'elle atteint son apogée, elle plonge à Mach 5 vers un point situé dans l'océan. Dès le début de la phase propulsée, la cible est suive par un radar d'alerte avancée qui informe la section Mamba au sol toutes les quatre secondes. Le radar à balayage électronique Arabel accroche la cible à environ 80 km de la section SAMP (missile sol-air moyenne portée)." Une fois l'autorisation de tire accordée, "le calculateur active le départ missile. Trois secondes après, l'ordre arrive au module de lancement siuté dix kilomètres plus au sud. Le missile Aster 30 percute l'opercule de protection et atteint Mach 4,5, soit près de 5000 km/h en 3,5 secondes. Puis il allume son propulseur de croisière. Le radar Arabel transmet au missile la position de la cible qui se rapporche à une vitesse relative d'nevion Mach 9. Quelques secondes avant l'impact prévu, le système active son système de détection autonome. (...) La cible Black Sparrow est accrochée. Quelques millisecondes avant la destruction, l'Aster actionne son pilotage inertiel de force (PIF), un jet de gaz qui offre une dernière correction de la trajectoire". La cible est "percutée de plein fouet".

 

Nous pouvons confirmer qu'il ne s'agit pas là d'une image. Le choc, à plus de 10.000 km/h, a complètement pulvérisé le Black Sparrow.

Partager cet article
Repost0
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 09:05

vlra-nbc-source-FOB.jpg

 

10.002.2012 Par: Guillaume Belan (FOB)

 

Suite à un contrat de plus 3 millions d’euros, attribué par la DGA à ACMAT en décembre 2010, la filiale de Renault Trucks Défense est en cours de livraison de 48 kits GLD (Groupe Léger de Décontamination) destinés à équiper les variantes NBC du VLRA. Ces kits comprennent la rénovation du circuit carburant, la mise aux normes des équipements sécuritaires d’utilisation en hauteur et le remplacement des systèmes de décontamination, précise l’industriel.

 

Cette rénovation, qui s’achèvera en juin 2012, est réalisée sur le site militaire de Fontevraud, garnison du 2ème Régiment de Dragons – Nucléaire, Biologique et Chimique (2ème RD-NBC).

 

Ce régiment français très particulier, crée en 2005, est spécialisé dans la lutte NBC. Il est la seule unité de l’armée française dédiée aux ambiances contaminées, et -c’est tant mieux- peu, voir pas, sollicité. Reste que comme l’a montré l’accident nucléaire de Fukushima, la France n’est pas à l’abri d’un tel drame. Grâce a cette nouvelle version du VLRA NBC modèle F2 (VLRA NBC F2), quinze véhicules blindés légers (type VAB) peuvent être décontaminés en trois heures.

 

Plus de 1200 VLRA (véhicule de liaison de reconnaissance et d’appui) sont en service dans l’armée de terre française.

 

Pour le volet technique, voilà comment cela se passe : le groupe de décontamination produit de l’eau chaude jusqu’à 90°C, de la vapeur pressurisée et de la vapeur sèche. Il permet l’utilisation simultanée de 2 lances. La décontamination se réalise par déplacement en utilisant de l’eau sous pression (maximum 100 bar) et chaude (maximum 90°C) ou par neutralisation par la mise en œuvre d’une solution de décontamination.

Partager cet article
Repost0
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 08:55

vehicule-blinde-de-combat-de-l-infanterie.jpg

 

10/02/2012 Philippe Rohel - Economie et technologie

 

En déplacement à Roanne, le 9 février, Gérard Longuet a visité la chaîne de montage du véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) à l’usine Nexter Systems. Il s'est également rendu à l’Etablissement spécialisé du service du commissariat des armées, ainsi qu’à la compagnie de gendarmerie territoriale et à l’escadron de gendarmerie mobile.

 

La chaîne de montage du véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) de l’usine Nexter Systems, à Roanne (Loire), a été visitée par le ministre de la Défense et des anciens combattants, le 9 février 2012. Le VBCI ( voir encadré) permet le transport et le débarquement, au plus près de l'objectif, d'un groupe de combat avec la totalité de ses équipements, en lui assurant un appui avec son armement de bord.

Depuis la sortie du premier VBCI en 2008, le site industriel produit une centaine d’exemplaires par an. A ce jour, 355 exemplaires sur 630 commandés ont été livrés à l’armée de terre. Quatre régiments possèdent déjà ce véhicule : le 1er   régiment de tirailleurs  (1er   RTir) d'Épinal, le 35e   régiment d'infanterie  (35e   RI) de Belfort, le 92e   régiment d'infanterie  (92e   RI) de Clermont-Ferrand et le régiment de marche du Tchad (RMT) de Meyenheim. Le 152e  régiment d’infanterie de Colmar sera prochainement le 5e  régiment sur les 8 prévus à être équipé de ce véhicule.

L’ESCA, au cœur du maintien en condition opérationnelle des matériels de projection.

Avant cette visite, le ministre s’est rendu à l’Etablissement spécialisé du service du commissariat des armées (ESCA) qui assure la maintenance lourde (rénovation, remise en état) des matériels de projection dans les domaines du chaud, de l’eau, des équipements d’hygiène et du froid. En plus de la maintenance, l'ESCA a pour mission l'approvisionnement de pièces détachées nécessaires au matériel de campagne en service et la formation de techniciens frigoristes. 

Ce déplacement à Roanne s’est terminé par une visite à l’escadron de la gendarmerie mobile et de la compagnie de gendarmerie territoriale.

Le VBCI

Ce véhicule tout-terrain à huit roues a déjà servi d’appui d’infanterie notamment au Liban et en Afghanistan. Il existe en 2 versions :

  • une version combat d’infanterie pour transporter et protéger un groupe de combat de 11 soldats, tout en assurant un appui feu avec son canon de 25 mm ;
  • une version poste commandement.

Le VBCI possède une vitesse de pointe de 100 km/h et une autonomie de 750 km. Ses 28 tonnes seront aérotransportables par l’avion de transport militaire A400M, conçu par Airbus, qui devrait rentrer en service entre 2013 et 2014.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 18:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/le-13e-rg-forme-a-la-foc/1556060-1-fre-FR/le-13e-rg-forme-a-la-foc.jpg

 

Les sapeurs du 13e RG ont utilisé des matériels

spécifiques lors de leur stage FOC.Crédits : 13e RG

 

10/02/2012 Armée de Terre

 

Dans le cadre de sa projection prochaine en Afghanistan, le 13e  régiment du génie a suivi une formation à la fouille opérationnelle de contrôle.

 

Les sections de combat de la 3e  compagnie du 13e  régiment du génie (13e  RG) ont été formées à la fouille opérationnelle de contrôle (FOC) , du 25 janvier au 1er  février 2012, dans le camp de Valdahon. Projetés en Afghanistan en avril prochain, les soldats ont travaillé des procédures pour effectuer des opérations de fouille opérationnelle sur le modèle du « SEARCH » de l’armée britannique.

 

Les sapeurs ont été formés, pendant huit jours consécutifs, à la fouille de bâtiment, de route et de véhicule , par les instructeurs du centre interarmées munitions et explosifs (CIAM).

 

Sur le théâtre afghan, ces soldats seront en mesure de délivrer cette compétence au profit du groupement tactique interarmes Acier , armé par le 16e  bataillon de chasseurs. Cette compagnie du 13e  RG pourra agir sur l’ensemble de la zone de responsabilité de la Task Force Lafayette.

 

La fouille opérationnelle se révèle indispensable dans le cadre de la lutte contre la fabrication des engins explosifs improvisés (IED en anglais). Elle permet, en outre, de renforcer le sens de l’observation des sapeurs.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:40
La Malaisie, dans le radar du Rafale et des industriels de la Défense

photo Armée de l'Air

 

10 février 2012 par Hassan Meddah à Kuala Lumpur – L’USINE NOUVELLE

 

Ce petit état de l'Asie du sud-est consacre l'équivalent  de  900 millions d'euros par an à son budget de Défense. Le Rafale est en compétition pour un appel d'offres pour l'achat de 18 appareils. Au rang de ses fournisseurs, Européens et Français tirent leur épingle du jeu.

 

Tout d'un coup, la côte du Rafale auprès des militaires et gouvernementaux malaisiens est remontée vitesse grand V. "La victoire du Rafale en Inde a créé une onde de choc ici en Malaisie. Surtout que l'on sait les voisins Indiens très exigeants dans ce genre de négociation à la fois sur le plan technique et financier. Avant cela, il aurait été compliqué de sélectionner un appareil qui n'avait jamais été vendu à l'export", explique un observateur du marché de la défense en Malaisie.

 

Le pays a lancé début 2011 son processus de sélection pour l'achat de 18 avions de combats afin de remplacer sa flotte de MIG 29 vieillissante. Et tous les prétendants prennent position maintenant.

 

En décembre dernier, lors de du dernier salon aéronautique et maritime de Lima, le gratin des fabricants d'avions de chasse avaient fait le déplacement. Deux Rafale avaient participé au programme de démonstration pour le compte de l'Armée française. Mais la concurrence était également bien présente : les Typhoon d'Eurofigther, le Gripen suédois, les Sukhoï russes, les F18 américains.

 

"Pour ce genre de contrat, le prix proposé sera important. Mais ce qui sera déterminant, c'est le coût global de l'appareil, en incluant les coûts de maintenance sur toute la durée de vie de l'appareil. Cette tendance est clairement apparue lors des derniers appels d'offres pour l'achat de sous-marins, de frégates ou d'hélicoptères", explique un bon connaisseur du dossier.

 

En s'équipant de telle manière, Kuala Lumpur espère faire ainsi bonne mesure face à ses proches voisins que sont la Thaïlande au nord et l'Indonésie au Sud, dont les forces armées sont respectivement deux et trois fois plus nombreuses en nombre de militaires.

 

Au grand bonheur des industriels de la Défense, les opportunités offertes par la péninsule vont largement bien au-delà du contrat des avions de chasse. Malgré sa petite taille (29 millions d'habitants sur une superficie de 300.000 km2), la Malaisie est un pays qui a tout pour leur plaire.

 

D'une part, il est riche. Grâce à ses ressources en hydrocarbures et ses ressources naturelles (huile de palme…), il figure à la troisième place des économies de la région Asie du Sud-Est. En 2010 et 2011, il a encore affiché une solide croissance de son PIB de l'ordre de 5 à 7% malgré la crise économique mondiale, soit un PIB par habitant élevé de 14600 dollars.

 

D'autre part, les dirigeants politiques ont toujours placé la sécurité et la stabilité du pays au premier rang de leurs préoccupations. De fait, leur histoire récente avec l'indépendance acquise en 1957 et le cessez-le feu avec la guerilla communiste à la fin des années 80, marque encore largement la génération au pouvoir.

 

Les récentes tensions en mer de Chine du Sud accentuent l'impératif sécuritaire. Aussi, sa géographie, à la fois stratégique, avec le détroit de Malacca au carrefour de l'Inde et de la Chine, et morcelée, les parties péninsulaire et orientale (Bornéo) sont séparées par la Mer de Chine, l'incite à renforcer ses capacités militaires.

 

Le cinquième plus gros client des industriels de défense français

 

En dépensant environ 900 millions d'euros par an pour s'équiper en matériel militaire, le pays a fait le bonheur des industriels  de la Défense. Kuala Lumpur n'a pas lésiné sur les dépenses  achetant hélicoptères de combats, sous-marins, avions de combats, équipements terrestres, missiles...

 

Les industriels français et européens tirent leur épingle du jeu figurant au premier rang des fournisseurs de l'armée malaisienne. Outre les deux sous-marins Scorpene commandés  en 2002, la DCNS (en partenariat avec l'industriel local Boustead Naval Shipyard) a décroché en décembre dernier un contrat de plus de 2 milliards d'euros pour livrer six corvettes. Eurocopter de son côté a confirmé lors du dernier salon du Bourget la vente de 12 hélicoptères EC725 à la Force aérienne royale malaisienne. Sans oublier Airbus Military qui va livrer à partir de 2016 quatre A400M son avion de transport tactique…

 

Malgré sa taille modeste, la Malaisie est le cinquième plus gros client des industriels de défense français. Et l'avenir reste brillant pour les vendeurs de matériel militaire. "La Malaisie continue de représenter un grand potentiel en terme de marché", précise une source locale.

 

Toutefois, l'acheteur malaisien en veut plus pour son argent. La Malaisie a rénové en 2011 ses règles concernant les offsets, les fameuses  compensations industrielles suite à la signature des contrats militaires: 100%  de la valeur du contrat doit désormais être réinvesti dans le pays et surtout de manière directe.

 

La Malaisie ne se contentera plus qu'on lui achète ses biens ou ses marchandises (huile de palme…) mais exige que le partenaire retenu investisse dans le pays. Une nouvelle donne à laquelle les industriels devront se plier s'ils veulent que la Malaisie leur reste une terre aussi favorable.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:35

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/947712-1122790.jpg?v=1328860328

photo Armée de Terre

 

10.02.2012 Jean-Dominique Merchet - Secret Défense

 

Le nouvel appareil ne sera pas opérationnel à temps pour être engagé en Afghanistan

Le premier Caïman, le nom du NH-90 dans les armées françaises, a été livré le 22 décembre dernier à la Section
technique de l'armée de terre (Stat) de Valence. Il était temps ! L'hélicoptère européen a effectué son premier vol le 18 décembre 1995, seize ans auparavant... Et, selon le calendrier prévu, le premier module de quatre Caïman projetables sera disponible durant l'été 2014. Trop tard donc pour le théâtre afghan.

Le Caïman, fabriqué par Eurocopter, est en service dans la Marine nationale depuis le début de l'année.

Dans l'armée de terre, le Caïman doit succèder au Puma comme hélicoptère de manoeuvre, c'est-à-dire comme véritable bête de somme. Il y a urgence, car les 90 Puma de l'Alat ont quarante ans de moyenne d'âge...

Pour le ministère de la Défense, l'objectif est d'acquérir 133 Caïman Terre, afin de remplir le contrat opérationnel d'environ 90 hélicoptères déployables. Pour l'instant, seulement 34 ont été commandés et, fin janvier, le ministre de la défense a promis la commande, cette année, d'une nouvelle tranche de 34. Soit un total de 68. Les livraisons s'étaleront jusqu'en 2020, à raison donc d'environ huit par an. Quant aux commandes suivantes (65), elles interviendront plus tard...

Après la STAT, le Centre de formation interarmées (CFIA) du Luc (Var) recevra huit appareils, sur lesquels les pilotes et les mécaniciens seront formés. Les premiers équipages devraient être opérationnels fin 2013, date à laquelle les premiers Caïman arriveront au 1er régiment d'hélicoptères de combat (RHC) de Phalsbourg. C'est ce régiment qui assurera la montée en puissance du premier module projetable à l'été 2014. Après le 1er RHC, le 5ème RHC de Pau recevra des Caimans. A terme, les quatre régiments de l'Alat en seront équipés, y compris le 4ème RHFS (forces spéciales).

Au sein de l'Alat, les régiments sont désormais hétérogènes, au sens où ils sont dotés à la fois d'hélicoptère de combat (Gazelle, Tigre) et de manoeuvre (Puma, Cougar, Caracal et maintenant Caïman). Au sein des régiments, la structure de base est le Bataillon.

Le Caïman est évidemment une machine beaucoup plus sophistiquée que le Puma qu'il remplace. Son autonomie est supérieure (5 heures), soit 1300 kilomètres. Il est prévu qu'il puisse être ravitaillé en vol. Son moteur (MRT 322) lui permet d'opérer dans de meilleures conditions à haute altitude et par temps chaud. Son autoprotection est installée sur les modèles de série (détecteur d'alerte laser, radar, missile) et il peut voler dans des conditions plus dégradées, grâce à son Flir (infrarouge) ou son détecteur d'obstacles. Il peut être armé de deux mitrailleuses de sabord Mag-58, de 7,62 mm pour son autodéfense. Une rampe d'accès à l'arrière permet de débarquer plus rapidement, voire d'embarquer des véhicules légers. Il peut transporter de 12 à 14 combattants équipés. Des critiques ont été formulées sur son train d'atterrisage que certains jugent trop bas : une garde au sol trop faible pourrait poser des problèmes pour des posers "dans la verte". Plus moderne, il rempliera les mêmes missions que le Puma. En cela, son arrivée ne constituera pas la même "révolution" que celle du Tigre par rapport à la Gazelle.

Depuis son arrivée à Valence, le premier Caïman de l'Alat a volé plus d'une trentaine d'heures, ne connaissant qu'une seule panne, reglée dans la journée. Les marins qui l'utilisent depuis quelques mois témoignent également de ses qualités de vol extraordinaires.

Seul point qui pose encore problème : la maintenance très lourde de cet nouvel hélicoptère. Il faut compter 15 heures d'entretien pour 1 heure de vol. Ses utilisateurs espèrent ramener ce chiffre à 10 pour 1.

(Merci de l'aide du LCL Alexis Durand de l'EMAT)
 
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/grande/947712-1122798.jpg?v=1328862182
Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:05
Comment l'industrie aéronautique et de défense française s'est imposée en Malaisie

photo Airbus Military

 

10/02/2012  Michel Cabirol, à Kuala Lumpur –  LaTribune.fr

 

Les industriels français arrivent au salon aéronautique de Singapour, le « Singapore Airshow », qui ouvre ses portes le 14 février, auréolés de leurs succès en Malaisie. Une exception dans le sud-est asiatique.

 

Qui pourrait croire que la Malaisie à plus de 10.000 km de Paris est aujourd’hui le pays le plus francophile de la région du sud-est asiatique en matière d’achats de de matériels aéronautiques et de défense… Et pourtant, Paris est bien le plus gros exportateur d’armements de Kuala Lumpur, loin devant les Etats-Unis, un rouleau compresseur dans cette zone véritable chasse gardée de l’administration américaine, qui grogne et tempête contre des Malaisiens beaucoup trop friands à leur goût des technologies françaises. C’est la pépite des industriels tricolores dans la région avec l’Inde. « Sinon nous avons une position médiocre dans cette région. Où est l’eldorado ? C’est un mythe et c’est la triste réalité », explique-t-on à La Tribune.

 

Le 5ème client français

 

En dépit de la pression américaine, la Malaisie, qui dispose bon an, mal an d’un budget pour les équipements militaires de 900 millions d’euros, se classe au cinquième rang des clients de l’industrie de défense française derrière les deux poids lourds du Golfe (Arabie saoudite et Emirats Arabes Unis) et les leaders des Brics (Brésil et Inde). « C’est l’une des plus belles réussites de la France même si ce succès reste très discret », regrette le président d’EADS en Malaisie et à Brunei, Bruno Navet. Ces dix dernières années, l’industrie française de défense a réussi de très jolis coups : deux sous-marins à propulsion classique Scorpène (DCNS) en 2002, quatre avions de transport de troupes A400M (Airbus Military) en 2005, douze hélicoptères de transport tactique EC725 (Eurocopter) en 2010 et bientôt six corvettes Gowind de DCNS en 2012. Sans compter les armements de MBDA (37,5 % EADS, 37,5% BAE Systems et 25 % l’italien Finmeccanica).

 

Razzia d'Airbus

 

Le civil n’est pas en reste. Airbus fait une razzia en Malaisie, notamment chez AirAsia, qui possède une flotte 100 % Airbus. La low cost à succès du Sud-Est asiatique disposera à terme du plus grand nombre d’A320 au monde (375 commandes fermes, dont 200 Neo). En outre, le tonitruant patron d’AirAsia, Tony Fernandez, s’est également offert l’A350 (15 exemplaires) et fait voler une flotte de neuf A330-300 (+ cinq A330-200 en commande). Chez Malaysia Airlines (MAS), qui disposera quant à elle de six A380, possède une flotte de onze A330-300 (13 sont encore à livrer) et de trois A330-200. La filiale hélicoptériste d’EADS, Eurocopter, vend quant à elle en moyenne une dizaine de machines. L’avionneur régional ATR (50 % EADS, 50 % Finmeccanica) a vendu en 2007 une vingtaine d’ATR 72-500 à deux filiales de la compagnie aérienne MAS. Enfin, Astrium (groupe EADS) a été sélectionné en juin 2011 par l’opérateur de télécoms Measat, jusqu’ici plutôt favorable à Boieng, pour fabriquer le satellite de télécoms Measat-3B.

 

French touch

 

Pourquoi un tel engouement pour les matériels français ? La Malaisie (28,7 millions d’habitants début 2012), comme toute la région Asie-Pacifique, connaît une forte croissance de son trafic passager (+ 6,7 % en 2011). En outre, MAS et AirAsia veulent jouer dans la cours des grandes compagnies. D’où la volonté de s’armer pour devenir des compagnies incontournables au niveau régional et international même si aujourd’hui MAS connaît quelques difficultés et doit se restructurer. Au-delà d’une conjoncture favorable à des investissements aéroportuaires et en appareils, la Malaisie, d’un pays acheteur, veut devenir un pays producteur. Une volonté politique incarnée par le Premier ministre, Najib Razak, anciennement ministre de la Défense de 1999 à 2004 et qui connait, de fait, très bien la qualité des matériels français, notamment l’hélicoptère de combat Tigre dans lequel il a volé. « La Malaisie (7 % de croissance par an en moyenne depuis 50 ans) a l’ambition de passer du statut de pays en développement à celui de pays à haut revenu en l’espace de trois générations », précise-t-on à l’ambassade de France à Kuala Lumpur.

 

A armes égales avec les Etats-Unis

 

Et ça, les industriels français, pour pouvoir exporter, savent faire depuis très longtemps. A savoir concevoir et organiser des coopérations industrielles avec des transferts de technologies, ce qui leur permet de jouer de temps en temps à armes égales ou presque avec la puissance de feu des Etats-Unis. C’est notamment le cas en Malaisie. En témoigne la coopération gagnante entre DCNS et le conglomérat Boustead. Sa filiale Boustead Naval Shipyard (BNS), qui a choisi le design du groupe naval tricolore, a obtenu un contrat d’un montant de 2,14 milliards d’euros pour livrer à la Malaisie 6 corvettes de la gamme Gowind, qui seront fabriquées localement par BNS.

Installé depuis 2002 en Malaisie, Eurocopter est le plus bel exemple de cette coopération industrielle. Sa filiale Eurocopter Malaysia, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros (+ 20 %), est devenue un centre de maintenance et de support pour tous les hélicoptères de la région du Sud-Est asiatique (Malaisie, Thaïlande, Indonésie et Philippines). Son patron, Pierre Nardelli a signé en 2011 une coopération, dans le cadre des offsets (contreparties industrielles) garantis par le contrat EC 725, avec le groupe malaisien CTRM (Composites Technology Research Malaysia), qui est désormais le seul industriel au monde à fournir le fenestron de l’EC 130, jusqu’ici fabriqué en France. Soit un marché pour 40 machines par an. CTRM, qui travaille également avec Airbus, dispose d’un carnet de commandes de 1,5 milliard d’euros, dont l’essentiel est généré par l’avionneur toulousain : notamment 1 million d’euros de chiffre d’affaires par A400M livré, 1 million par A350 livré, entre 700.000 et 800.000 euros par A320 livrés et 500.000 euros par A380 livré.

 

Tensions régionales

 

Dans le domaine de la défense, les industriels ne peuvent plus déroger aux offsets en Malaisie, qui s’est dotée d’une politique ambitieuse en la matière pour constituer à terme son industrie aéronautique. Ces contreparties sont passées de 50 % en 2010 à 100 % en 2011 pour la durée du contrat et à partir d’un appel d’offre d’une valeur de 10 millions d’euros. « Les offsets ne sont plus basés sur l’échange d’achat de biens (huile de palme par exemple) mais sur l’investissement dans le pays, explique un industriel tricolore. L’accent est mis fortement sur la formation ». Ils peuvent être directs ou indirects, le plus souvent avec des transferts de technologies.

Enfin, baignée par la Mer de Chine au du nord du pays, la Malaisie, comme la plupart des pays de la région, s’arme pour disposer d’une défense crédible face à la puissance de la Chine, génératrice de tensions dans cette région. Tout comme les iles Spratleys, riches en hydrocarbures, les îles Parcels sont revendiquées, elles aussi, par plusieurs pays outre la Chine et le Vietnam et notamment le Brunei, la Malaisie, Taiwan et les Philippines. Du coup, la Malaisie cherche à accroître ses capacités militaires navales (sous-marins, corvettes…). Comme la plupart de ses voisins qui se dotent de sous-marins nécessaires pour assurer leur souveraineté au large de leurs côtes. Car la Chine, elle, compte à ce jour 63 sous-marins, dont huit à propulsion nucléaire et 31 modernes et opérationnels.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 12:45

largage-d-une-equipe-sante-avec-son-lot-medical-1.jpg

 

09/02/2012 Sources : EMA

 

Le 31 janvier 2012, un avion de transport tactique (Transall C 160) de l’escadron de transport outre-mer (ETOM 00.050) des Forces armées de la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI) a largué un module tactique du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2e RPIMa) comprenant une équipe médicale du CMIA (centre médical interarmées) de Saint-Pierre de La Réunion avec son lot médical de projection initiale.

 

La totalité du matériel médical, soit quatre colis aérolargables de 80 kilos chacun, a été larguée simultanément avec l’équipe santé parachutiste médicale composée d’un médecin, d’un infirmier et de trois auxiliaires sanitaires.

 

Le lot de projection initiale (LPI) constitue le cœur des moyens techniques du poste médical de l’avant. Réparti en six caisses médico-chirurgicales dont une dédiée à la réanimation, le LPI permet au médecin, à l’infirmier et aux auxiliaires sanitaires de l’équipe santé de pouvoir assurer le soutien médical d’une compagnie (environ 150 hommes) pendant au moins sept jours en autonomie quasi-complète.

 

largage-d-une-equipe-sante-avec-son-lot-medical-4.jpg

 

A ces six caisses s’ajoutent des brancards pliants, des matelas à dépression, ainsi que des moyens de monitoring électronique des blessés.

 

Après le saut, le déconditionnement des caisses, a permis de confirmer que tout le contenu était intact et prêt à être utilisé, y compris les appareils électroniques de monitoring du patient, les perfusions ou encore les caisses elles-mêmes, apportant ainsi la démonstration de la qualité du conditionnement effectué par la cellule LPA (livraison par air) du 2ème RPIMa.

 

largage-d-une-equipe-sante-avec-son-lot-medical-2.jpg

 

Ce largage simultané du personnel de santé et de leur lot de projection initiale revêt une grande importance opérationnelle. Une équipe médicale peut sauter avec la totalité de son matériel de dotation lui permettant de traiter les blessés dans des délais très courts, et dans d’excellentes conditions, en attendant une évacuation par d’autres moyens.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 12:40

FS-Nivose-photo4-Marine-Nationale.jpg

 

09/02/2012 Sources : EMA

 

Les 23 et 24 janvier 2012, la frégate de surveillance Nivôse et le détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) ont mené des entraînements conjoints.

 

FS-Nivose-photo5-Marine-Nationale.jpg

 

La frégate de surveillance Nivôse , basée à La Réunion, était présente à Mayotte dans le cadre d’une mission de surveillance maritime des îles Eparses.

 

Le premier jour, après un exercice de débarquement en zodiacs à l’est de Grande Terre, les marins et les légionnaires ont effectué une infiltration et un « coup de main » de nuit. Ce fut l’occasion pour les marins de participer, avec une section de légionnaires du DLEM, à l’exercice de synthèse du stage nautique.

 

helicoptere-Panther----entrainement-interarmees-a-mayotte.jpg

 

Le deuxième jour, une séance de mise en œuvre opérationnelle de l’armement léger (MOAL) a été organisée au profit des 13 marins qui composent la brigade de protection du Nivôse , suivie de séances de tirs. Au même moment, alors que le Nivôse était au mouillage dans le lagon, un exercice de mécanisation des zodiacs a été mené. Enfin, 12 légionnaires ont réalisé un exercice de saut en mer à partir de l’hélicoptère Panther embarqué sur le Nivôse.

 

Cet exercice a permis véritablement de combiner et partager les savoir-faire dans le domaine opérationnel.

 

Le DLEM contribue à affirmer la souveraineté de la France dans la zone sud de l’Océan Indien. Il participe aux activités de coopération régionale des FAZSOI (forces armées de la zone sud de l’Océan Indien) et est en mesure de participer à l’ensemble des missions opérationnelles. Il arme, par ailleurs, un centre d’instruction et d’aguerrissement nautique (CIAN) qui délivre les savoir-faire nécessaires à la maîtrise du milieu maritime.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 09:00

livre-blanc.jpg

 

09.février2012 Communiqué de presse du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale

 

SGDSN.jpg

 

Conformément au mandat reçu du Président de la République, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) a mené une réflexion interministérielle sur l’évolution du contexte stratégique depuis 2008 et les enjeux structurants qui en découlent pour la défense et la sécurité de la France à l’horizon 2020. Le travail, réalisé avec les administrations concernées et avec l’appui de plusieurs experts français et étrangers, est désormais achevé.

 

Un document intitulé "La France face aux évolutions du contexte international et stratégique" est publié ce jour et est mis en ligne sur le site du SGDSN.

 

Ce document est destiné à préparer l’actualisation du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, prévue au second semestre 2012.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:55

PAN-CDG-6-source-peopledaily.com.cn-copie-1.jpg

source peopledaily.com.cn

 

9 février 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Le porte-avions « Charles-de-Gaulle » est rentré plus tôt que prévu à Toulon. Le navire amiral avait quitté jeudi dernier son port d’attache pour un exercice en mer afin de qualifier des pilotes de Super Etendard sur les avions Rafale. Il devait initialement rentrer dimanche.

 

L'analyse de la rédaction : Selon France 3 Toulon, des sources américaines évoquent un départ en mission en océan Indien.

 

Référence : Paris Match

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:55

retour-harmattan-charles-de-gaulle.jpg

photo Marine Nationale

 

10 février 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Après une semaine passée au large de Toulon, à peine entrecoupée d’un rapide « touch and go » dimanche dernier, le porte-avions nucléaire a regagné son port d’attache cet après-midi. Cette sortie en mer, la première depuis le mois d’août dernier si l’on omet un galop d’essai en décembre, avait pour but de qualifier les pilotes à l’appontage et au catapultage. Notamment ceux de la flottille 11 F qui verra progressivement ses Super Étendard modernisés remplacés par des Rafale.

 

2012-02-05 rafale-marine-a-bord-du-charles-de-gaulle -c-mar

Référence : Var Matin

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:55

nexter

 

09/02/2012 Par Véronique Guillermard - Figaro.fr

 

Les employés du fabricant de chars, canons et autres matériels militaires s'inquiètent d'une privatisation de la société depuis que Thales a entamé des discussions en vue d'un rapprochement.

 

Gérard Longuet s'est employé, jeudi, à rassurer les salariés de Nexter, le fabricant de chars, canons et autres matériels militaires terrestres, au cours d'un déplacement à Roanne, le premier d'un ministre de la Défense depuis 1982.

 

Les salariés craignent une privatisation de la société depuis que Thales a annoncé, mi-décembre, avoir entamé des discussions en vue d'un rapprochement. «Il s'agit d'apporter TDA, le pôle munitions de Thales, à Nexter afin d'en élargir les compétences dans ce domaine, de créer un groupe qui ait la taille critique et qui gagne en visibilité à l'international. L'État aura un interlocuteur unique», a expliqué le ministre aux syndicats du site, le plus important du groupe.

 

Matériels de nouvelle génération

 

«En contrepartie de TDA, Thales entrera au capital mais de façon minoritaire. L'État restera le patron, donc majoritaire», a-t-il promis en rappelant que, sous l'égide des pouvoirs publics, la société s'était profondément transformée et avait su tourner la page du char Leclerc en lançant des matériels adaptés aux conflits modernes, tels que le blindé de combat VBCI, le canon Caesar ou encore le gros 4X4 protégé Aravis.

 

Philippe Burtin, le PDG de Nexter, a d'ailleurs montré que Nexter préparait les matériels de nouvelle génération en dévoilant, sur le modèle des «concept-car», un «concept-char» de futur véhicule lourd (de 24 à 27 tonnes) sur chenilles souples, une technologie habituellement utilisée sur des véhicules plus légers (moins de 10 tonnes). Les premiers tests du véhicule débutent la semaine prochaine.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 08:35
Appontage hélicoptère sur l'OPV Gowind L'Adroit

 

9 févr. 2012 par  

 

Crédits : Marine nationale

Partager cet article
Repost0
9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 19:00

Batiment-de-Projection-et-de-Commandement-Dixmude-photo-Ma.jpg

Le Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude

 

09/02/2012 Sources Marine Nationale

 

Partir loin, longtemps, en mission et en équipage, le 5 mars 2012, le Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude   et la frégate anti-sous-marine Georges Leygues  appareilleront de Toulon pour la Mission Jeanne d’Arc 2012. À bord, 144 élèves dont 21 femmes, issus de tous corps d’officiers pour une mission alliant formation et opérations.

 

fasm-georges-leygues-photo-Marine-Nationale.jpg

La frégate anti-sous-marine Georges Leygues

 

Conduite par le BPC Dixmude  et la FASM Georges Leygues , la Mission Jeanne d’Arc sera déployée dans un contexte interarmées et interalliés jusqu’en juillet 2012 en océan Indien et océan Atlantique Sud. Cette mission de formation constitue le premier déploiement de longue durée ainsi que le premier contact avec le contexte opérationnel pour les officiers-élèves de l’École navale et de l’École du commissariat de la Marine. Il s’agit pour ces futurs officiers d’acquérir une stature de chef militaire et d’homme de mer, grâce à la pratique du métier et à l’expérience de la prise de responsabilité en s’immergeant au cœur des services des deux bâtiments de la Marine nationale et de leurs détachements.

 

Les 144 officiers en formation participeront pleinement aux missions confiées au groupe Jeanne d’Arc. Avant d’exercer leurs futures responsabilités d’officier au sein des forces, cet apprentissage leur permettra de « larguer les amarres ». Pour devenir des représentants de l’engagement de la France dans le monde, ils devront être capables de comprendre et d’expliquer la présence et l’action d la France dans les zones traversées et d’en apercevoir la dimension maritime. La rencontre avec les populations et les forces armées des pays visités ainsi que les échanges avec les acteurs économiques et les diplomates leur permettront de mesurer concrètement la complexité et à la richesse du monde dans lequel ils vont évoluer.

 

carte-mission-Jeanne-d-Arc-2012.jpg

Carte de la mission

Partager cet article
Repost0
9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 19:00

nexter.gif

 

09 février 2012 par Barbara Leblanc L’USINE NOUVELLE

 

A l’occasion d’une visite dans l’usine du groupe de Roanne ce 9 février, le ministre de la Défense Gérard Longuet s’est engagé à soutenir les campagnes d’exportation du constructeur de blindés.

 

Etant donné que le groupe Thales doit entrer au capital du groupe public d’armement terrestre Nexter, l’Etat se dit favorable à l'évolution du capital du groupe d'armement. C’est en substance ce qu’a déclaré le ministre de la Défense ce jour. Selon le ministre, la reprise par Nexter de TDA, la filiale munitions de Thales, décidée par l'Etat en décembre, permettrait "au groupe public de constituer une activité de production de munitions de taille mondiale".

 

Le groupe Thales doit prendre une participation dans Nexter "l'Etat ayant la ferme volonté de rester le patron dans cette entreprise, ici, à cet instant". En effet, l’Etat est l’un des principaux actionnaires du groupe Thales. Mais pour l’heure, le ministre rejette toute idée de privatisation, un sujet qui n’est pas à l’ordre du jour.

 

Le ministre avait estimé la prise de participation de Thales à environ 10 à 20% en janvier.  Thales, dont Dassault Aviation est le premier actionnaire industriel, a également porté en décembre sa participation dans le constructeur naval DCNS, héritier des anciens Arsenaux de la Marine, de 25 à 35%.

 

Le groupe Nexter a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2010 et veut porter la part de ses exportations dans ses ventes de 30 à 40% d’ici à 2015. Sur ce point le ministre estime que l’Etat s’engage à soutenir ses campagnes d’exportation. Le ministre doit d’ailleurs se rendre en Malaisie ce week-end pour soutenir les efforts du groupe sur place. Nexter a répondu à un appel d'offres de Kuala Lumpur pour des canons mobiles de 155 mm. Il y propose son modèle Caesar (canon automoteur léger à roues) qu'il déjà vendu à la France et à l'Arabie saoudite, ont indiqué des dirigeants de l'entreprise.

 

Par ailleurs le groupe a répondu présente pour un appel d’offres en Inde, mais attend encore une décision du Canada sur un appel d’offres d’au moins 108 véhicules blindés de combat.

 

Nexter doit présenter ses résultats 2011 le 29 février.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories