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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:00

http://www.flightglobal.com/assets/getasset.aspx?itemid=43299

photo Sirpa Air

 

30 Nov 2011 By Craig Hoyle – Flight Global

 

France's Dassault-led Rafale International team has announced its surprise at being eliminated from a Swiss fighter contest, and claimed that the selection of the Saab Gripen NG on cost grounds does not reflect Berne's previous evaluation of its aircraft.

 

 

The Swiss Federal Council on 30 November announced its intention to sign a deal with Saab next year for 22 Gripens, with its decision also having ruled out a Cassidian-led bid based on the Eurofighter Typhoon. It confirmed choosing the Swedish fighter due to factors including its lower acquisition and maintenance costs, but conceded that the selection marked a decision "not to position Switzerland at the highest European level as regards the performance of new combat aircraft".

 

In a statement issued late the same day, the Rafale industry team countered that "The Swiss-tailored Gripen only exists on paper", and claimed that its completion posed "technical development and production risk significantly increasing the financial efforts required of the Swiss authorities". It also challenged the customer nation's wider assumptions on cost.

 

"The Rafale's capacities would enable the Swiss confederation to meet its operational requirements with a smaller number of aircraft at an equivalent or lower cost, as was demonstrated during the assessments by the Swiss air force," it said.

 

Detailed flight evaluations of the Gripen, Rafale and Typhoon were completed in Switzerland in late 2008, with the nation having amassed almost a combined 130h on the rival types, including 60h on the French candidate.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 07:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/38894.jpg

crédits : DCNS

 

01/12/2011 MER et MARINE

 

La frégate multi missions Aquitaine a regagné vendredi dernier le centre DCNS de Lorient après trois semaines d'essais à la mer. Au cours de cette phase de tests, les équipes de DCNS ont poursuivi la mise à l'épreuve du système de combat du navire en vue de sa livraison à la Marine nationale,prévu au cours du troisième trimestre 2012.


Cette nouvelle période d'essais en mer s'est déroulée au large de Lorient et dans le golfe de Gascogne. La frégate étant armée par un équipage de conduite de la Marine nationale, les équipes de DCNS ont eu principalement pour missions, sous la surveillance des représentants de la DGA et de l'OCCAR (agence contractante), de poursuivre les essais du système de combat - et en particulier de vérifier les performances de la suite sonar - comme de l'intégration des systèmes de communication.




(© : DCNS

 

Après ces divers essais, la frégate a effectué une première escale de quelques jours à Brest, futur port d'attache de l'Aquitaine, permettant de s'assurer du bon fonctionnement des interfaces entre la frégate et les installations portuaires en matière de communications avec la terre, d'accostage et de servitudes. « Cette quatrième sortie à la mer confirme la maturité de cette première FREMM : l'ensemble des systèmes testés sont conformes aux engagements pris avec notre client », souligne Vincent Martinot-Lagarde, directeur des programmes FREMM. « Tous ces éléments marquent le bon déroulement de la réalisation de la FREMM Aquitaine.»


La réussite de ces essais intervient dans un contexte de montée en puissance du programme FREMM. En effet, avec le début de l'usinage de la FREMM Languedoc, ce sont désormais cinq frégates (Aquitaine, Mohammed VI, Normandie, Provence et Languedoc) qui sont à différentes phases de construction à Lorient.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 18:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-novembre-2011/signature-de-l-accord/1465326-1-fre-FR/signature-de-l-accord.jpg

 

30/11/2011 Sources : Armée de l'air

 

Lundi 28 novembre 2011, un protocole de soutien a été adopté par le service industriel de l’aéronautique (SIAé), le centre de pilotage et de conduite du soutien (CPCS) et le service du commissariat des armées (SCA). Ce protocole a été signé par le général Jean louis Vergez, chef du CPCS, le commissaire général Jean-Marc Coffin, directeur central du SCA et l’ingénieur général hors classe Patrick Dufour, directeur central du SIAé. Ce protocole entrera en vigueur le 1er  janvier 2012.

 

Organisme «air» à vocation interarmées le SIAé est le principal acteur du soutien industriel aéronautique du ministère de la Défense. Placé sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée de l’air, sa vocation est d’assurer la disponibilité des moyens aériens au profit des forces. Il est composé de cinq ateliers industriels de l’aéronautique (AIA) placés sous l’autorité d’une direction centrale. Service de maintenance industrielle étatique, le SIAé rassemble 5000 personnes pour un chiffre d’affaire de 630 millions d’euros.

 

Ce protocole traduit la volonté du SIAé de s’inscrire résolument dans la dynamique de la réforme des soutiens de l’administration générale et du soutien commun, en adossant ses établissements aux bases de défense (BdD). L’accord définit de manière homogène et détaillée les modalités du soutien apporté, au quotidien, par les BdD aux AIA. Il précise notamment les modalités de remboursement des prestations fournies par les BdD au SIAé dont la gestion est assurée en compte de commerce, selon les principes d’une comptabilité privée.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 17:55
Commandant Hélie Denoix de Saint Marc - Grand Croix de la Légion d'Honneur

Commandant Hélie Denoix de Saint Marc - Grand Croix de la Légion d'Honneur

Décoration de Hélie Denoix de Saint-Marc

 

30/11/2011 Ministère de la Défense

 

Le Chef de l’Etat et Chef des armées, Nicolas Sarkozy a présidé la traditionnelle cérémonie de prise d’armes d’automne aux Invalides, le 28 novembre. A cette occasion, il a décoré douze militaires.

 

Le président de la République, Nicolas Sarkozy a présidé, dans la Cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides ce lundi 28 novembre, la cérémonie de prise d’armes d’automne.  Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet ainsi que le Secrétaire d’Etat, Marc Laffineur ont participé à cette cérémonie au cours de laquelle 12 militaires ont été décorés. Parmi eux figure le général d’armée Thierry Cambournac, fait Grand officier de la Légion d’honneur.

 

Le président de la République a, par ailleurs, élevé à la dignité de Grand-croix de la Légion d’Honneur, Hélie Denoix de Saint-Marc. Agé de 89 ans, grand résistant, ancien officier parachutiste, le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc avait été fait Grand-officier de la Légion d’honneur en 2002.

 

Le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud ainsi que le Gouverneur militaire de Paris (GMP), le général de corps d'armée Bruno Dary étaient présents à cette cérémonie de prise d'armes.

 

Les militaires décorés par le président de la République

 

Légion d'honneur (5 récipiendaires)

 

    M. Hélie Denoix de Saint Marc - Grand Croix

    Général d'armée Thierry Cambournac - Grand Officier

    Général de corps aérien Pierre Bourlot - Commandeur

    M. Robert Pillard - Chevalier

    Capitaine de frégate Max Blanchard - Chevalier

 

 Médaille militaire (3 récipiendaires)

 

    Caporal-chef (armée de terre) Gabriel Nabais-Baldo

    Maître David Ortega

    Sergent-chef (armée de l'air) Emmanuel Ferron

 

Ordre national du mérite (4 récipiendaires)

 

    Colonel (armée de terre) François Pinczon du Sel - Officier

    Lieutenant (gendarmerie) Pascal Rosay - Chevalier

    Capitaine (armée de l'air) Loïc Tasset - Chevalier

    Infirmier de classe supérieure (service de santé des armées) Roland Modot - Chevalier

 

Le Chef de l'Etat entouré notamment du ministre de la Défense, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et du chef d'état-major des armées

Le Chef de l'Etat entouré notamment du ministre de la Défense, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et du chef d'état-major des armées

Le Chef de l'Etat entouré notamment du ministre de la Défense, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et du chef d'état-major des armées

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 17:40
Le Rafale recalé en Suisse

 

30/11/2011 latribune.fr

 

Le gouvernement suisse vient d'annoncer qu'il a décidé d'acheter vingt-deux avions de combat Gripen au groupe suédois Saab, préférant cet avion au Rafale du français Dassault et à l'Eurofighter du groupe EADS.

 

Nouvel échec pour le Rafale français ! Le gouvernement suisse a décidé d'acheter vingt-deux avions de combat Gripen au groupe suédois Saab, pour remplacer ses F5 Tiger obsolètes, a-t-il annoncé ce mercredi.

 

Berne a préféré cet avion au Rafale du français Dassault et à l'Eurofighter du groupe EADS, également en lice pour ce contrat de plusieurs milliards de francs suisses.

 

Mi-novembre, le Rafale, qui n'a jamais encore pu être exporté, avait connu un échec similaire aux Emirats arabes unis, après une autre déconvenue au Brésil.

 

Le Rafale est encore en compétition pour un marché en Inde.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 13:05

http://www.aeroplans.fr/images/aeroplans/rafale/Rafale-en-vol1.jpg

source aeroplans.fr

 

 

30 Novembre 2011 aeroplans.fr

 

Analyse – La question a le mérite d'être posée par le député François Cornut-Gentille dans l'un de ses récents rapport à l'Assemblée Nationale concernant le projet de loi de finances pour 2012. Grâce à six pages bien documentées, le député décrit principalement les dérapages du programme JSF américain et appelle à des réponses quant au futur de l'industrie aéronautique militaire française. Des réponses qui, quoiqu'il arrive, auront déjà un train de retard face à nos principaux concurrents sur ce marché que sont les Américains, les Russes et peut-être prochainement les Chinois. Contrairement à ce que l'actualité démontre sur la stratégie nationale vis-à-vis des drones, chacun est en droit d'appeler à une stratégie concrète et réfléchie (deux mots qui font peur mais soyons fous) pour le futur de cette capacité de défense stratégique.

 

Le JSF en quelques mots et chiffres


Au milieu des années 1990, les Etats-Unis ont lancé le programme désormais connu comme étant le F-35 JSF (Joint Strike Fighter). L'idée générale fut alors de créer un appareil apte à remplacer tous les avions en service dans l'Air Force, la Navy et les Marines. Tout comme le Rafale (copier sur les Français ? Jamais !), le F-35 deviendrait l'avion omirôle de cinquième génération américain. Afin de réduire au maximum les coûts, les Américains proposent alors à leurs alliés de participer à cette grande aventure. Nous ne reviendrons pas sur ce gigantesque dumping que nous avons écumé ces dernières années. Reste qu'aujourd'hui, le programme a totalement déraillé alors que l'avion pourrait représenter selon une commission du Sénat américain 95% de la capacité d'attaque des Etats-Unis.

Pour certains, le programme aura été trop orienté autour d'enjeux financiers et trop peu autour des risque opérationnels. A ce jour, alors que la production a commencé, toutes les incertitudes ne sont pas encore levées et on se demande parfois si l'avion ne va pas finir très rapidement avec une interdiction de vol comme son collègue, le F-22. Les Etats-Unis font ainsi preuve d'une grande audace afin de préserver leur avance sur le reste du monde, mais à quel prix ? Ne serait-ce finalement pas plus avantageux de prendre le temps de développer un avion plutôt que de se retrouver sans rien ?

 

Sur le plan financier enfin, la dérive a été gravissime puisqu'en 2010, on parlait d'un surcoût de 90%. Un chiffre revu à la baisse (60%) grâce au report de l'acquisition de 122 appareils spécifiques. Le coût de possession de l'avion est lui aussi sujet à discussions. Au Canada on parle de 148,5M$ par appareil quand la cour des comptes américaine parle, elle, de 131,5M$. Ceci à supposer que 2 457 appareils soient bien commandés. Inutile de rappeler comme les menaces d'annulations sont importantes pour des pays comme le Royaume Uni qui se mordent de plus en plus les doigts de s'être embarqués dans ce gouffre financier, pour l'instant sans fond.

 

rafale

 

Un nouvel avion piloté ?


Le fantasme autour des drones de combat est devenu assez courant dans les pays développés. Il est désormais permis de penser que les drones de combat furtifs (on n'est plus à ça près) seront le prochain fer de lance des grandes armées. Sur le principe pourquoi pas, mais il faut se rendre compte des délais. En France tout comme en Europe, le projet nEUROn "piloté" par Dassault Aviation fait figure de référence. L'Etat français y investit intelligemment (même si une participation privée aurait sûrement été appréciée) mais au-delà du roll-out, pas d'enveloppe de prévue. Si l'on ne doit pas s'en faire pour le nEUROn, il ne remplacera certainement pas les avions de chasse comme le Rafale. Il faudra en effet du temps avant que le drone ne soit au point, qu'il soit introduit à grande échelle dans les forces et qu'il évolue en fonction des besoins, en d'autre terme, avant que le concept d'atteigne une certaine maturité. Mais au-delà du délai d'introduction, pouvons-nous anticiper sérieusement une utilisation massive d'UCAV dans les prochaines cinquante années ?

 

L'idée d'une force hybride constituée d'UCAV et d'avions pilotés émerge alors et paraît plus raisonnable. Le successeur du Rafale sera dans tous les cas un avion omnirôle et capable de largement interagir avec des drones. C'est le cas du nEUROn et du Rafale. Dans les cartons de Dassault Aviation, une série d'améliorations pensées afin d'emmener le chasseur français vers la cinquième génération. Reste à financer tout ceci. Problème majeur en ces temps de crise, l'Etat n'est plus seul capable de fournir toutes les garanties. Il faut alors se tourner vers des contrats à l'export, vers de nouveaux partenaires. Pour cela, l'histoire du Rafale n'est pas brillante alors que le chasseur n'aura été développé que par la France et peine à se vendre à l'étranger.

 

Certains comme le député François Cornut-Gentille émettent l'hypothèse qu'un nouvel avion pourrait émerger du fameux accord de coopération franco-britannique en matière de Défense. Que ce soit Dassault ou son homologue britannique BAe Systems, le potentiel est clairement là. Mais la décision politique est-elle envisageable ? Difficile à dire (bye bye l'ami Nimrod). Pour le moment le Royaume Uni coupe de façon très ferme dans ses dépenses militaires. La France, elle, démontre son manque d'ambition et de stratégie comme encore récemment avec le choix du F-Heron TP dans les drones MALE. Mais comptons sur Gérard Longuet pour nous faire remonter la pente (blague).

 

vue-d-artiste-de-deux-patrouilles-mixtes-neuron-rafale

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 07:50

thales-logo-lg

 

29/11/2011 Easybourse.com

 

L'entreprise française spécialisée dans l'électronique de défense, Thales, serait en passe de renforcer sa participation dans le constructeur naval DCNS, la portant de 25 à 35% selon la Tribune.

A en croire les informations du quotidien La Tribune, le groupe d'électronique de défense Thales serait sur le point d'augmenter sa participation dans le groupe de construction navale DCNS.

 

Présent au capital de DCNS depuis 2007, l'électronicien aurait donc décidé d'exercer l'option qu'il détient depuis 2009 et qui l'autorise à monter de 25% à 35% au capital du constructeur naval, pour environ 260 millions d'euros.

 

Une stratégie d'autant plus intéressante que DCNS est un groupe en pleine croissance, dont le chiffre d'affaires en 2011 atteint près de 3 milliards d'euros.

 

D'après les sources proches du dossier interrogées par le journal économique, cette montée au capital devrait permettre à Thales de décider des orientations stratégiques de DCNS.

 

Au centre des discussions devant aboutir à cette nouvelle prise de participation, l'épineuse question des cotisations patronales qui n'ont cessé d'augmenter depuis 3 ans, risquant in fine d'affecter les bénéfices du groupe.

 

Il semble désormais que des négociations tendent à aboutir sur ce sujet, afin que ces cotisations n'augmentent pas plus vite que le régime général, rendant plus attractive l'opération en cours.

 

A Paris à mi-séance, le titre Thales était à l'équilibre autour de 22,980 euros.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 20:05

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/nvs/2011_TIR_MM38/.DSC_3060_m.jpg

 

29 novembre 2011 Par FS Nivôse – Marine Nationale

 

Lundi 24 octobre, il est 06h00 à l’horloge de la passerelle lorsque le ‘Nivôse’ appareille de Port des Galets. Objectif : tirer deux missiles MM38 au large de la Réunion.

 

Pour l’occasion, la frégate de surveillance embarque à son bord plusieurs autorités militaires (Commandant de Zone Maritime, CEMIA FASZOI …).

 

Après avoir largué puis gonflé une cible ressemblant à un « château gonflable », le ‘Nivôse’ s’en éloigne. Une heure plus tard, la frégate est à une distance convenable et décide d’entamer la procédure de tir.

 

Le Panther, l’hélicoptère embarqué, est en l’air pour filmer et prendre des photos. L’ensemble du personnel à bord du ‘Nivôse’ est au poste de combat. Les équipes « sécurité » sont également prêtes à intervenir en cas d’embrasement du missile sur sa rampe de lancement. C’est depuis le central opération qu’est activé la mise à feu du missile. Au CO, la tension est à son maximum … La zone est claire, et le gabarit de sécurité est respecté, c’est alors que le commandant ordonne ‘feu missile’.

 

Finalement, sur les 2 missiles qui doivent être tirés successivement, seulement un missile sur deux partira du bateau, le deuxième subira une avarie technique dans la phase de mise à feu.

 

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/nvs/2011_TIR_MM38/DSC_3061.jpg

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 18:00

topobase230.jpg

 

PARIS, Nov. 29 (UPI)

 

Thales of France and Cassidian of Germany are producing geographic data for a French military database.

 

The six-year contract for work on the second phase of a project called TopoBase Defense Operation was given by the French geographic Institute IGN, acting as the contracting authority for the French military procurement agency DGA.

 

"The preparation and conduct of military operations require the armed forces to be able to rely on a cartographic reference that is pertinent and accessible to everyone in order to achieve an accurate shared assessment of the operational situation," Thales said in a news release. "For this reason IGN selected the Thales-Cassidian consortium, with Thales acting as the prime contractor for the TopoBase Defense Operation.

 

"This operation is intended to set up an appropriate system for producing geographical data (e.g. vector databases, ortho-images, raster maps, etc.) to be fed into defense geographical databases."

 

Thales said the consortium is responsible for the complete process, including the drafting of specifications, definition of the production reference frame and the management of subcontractors for the supply of digitized geographical data needed for weapons and information systems.

 

"I am very proud that the DGA has renewed its confidence in the Thales-Cassidian consortium after awarding us the first part of the TopoBase Defense Operation and the Deployable Geographic Modules project," said Jean-Michel Lagarde, Thales vice president for Protection Systems.

 

The first phase of the project was awarded in 2005.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 13:55

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/6/7/9/000145976_5.jpg

 

29 novembre 2011 par Astrid Gouzik – L’USINE NOUVELLE

 

Alors que Serge Dassault évoquait lundi 28 novembre un "malentendu", le Sénat a malgré tout annulé les crédits alloués au développement d’un drone franco-israélien.

 

Pour le patron de Dassault aviation – et sénateur UMP – ses homologues de l’hémicycle "n’ont pas compris le problème".

 

En juillet dernier, le gouvernement confie à Dassault la fabrication de drones pour les besoin de l’armée française. Mercredi 23 novembre, la commission de la Défense du Sénat remet en cause cette décision, et vote un amendement réduisant les crédits alloués à ce programme.

 

Mais il ne s’agirait en fait que d’un "malentendu", a expliqué Serge Dassault insistant sur la nécessité de "développer une industrie française d’armement".

 

"Il ne s'agit pas d'acheter le drone israélien en permanence. Le drone israélien est une proposition que nous faisons en attendant la réalisation d'un drone nouveau, fait par la France et ses sous-traitants", a-t-il défendu sur Public Sénat, juste avant l’examen du budget de la Défense au Sénat, lundi soir. En séance, il a annulé les crédits alloués au drone franco-israélien.

 

En effet,  la commission de la Défense s’interroge sur le choix du drone israélien alors que le modèle américain est moins cher et plus performant. Serge Dassault avait pourtant tenté de justifier : "Si on achète un drone américain, c'est foutu (...) On ne fabriquera plus de drone français, on va encore augmenter le chômage, réduire l'exportation".

 

Puis d’ajouter : "Il faut savoir si l'on veut développer une industrie française d'armement ou autres, ou acheter du matériel américain".

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 13:25

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b0/MQ-9_Reaper_in_flight_%282007%29.jpg

photo USAF

 

29/11/2011 lorientlejour.com

 

Le Sénat a annulé dans la nuit de lundi à mardi des crédits alloués au développement d'un drone franco-israélien confié à Dassault, jugé trop cher et pas assez performant, et s'est prononcé pour l'achat de drones américains Reaper.

 

Le Sénat a voté un amendement à la loi de finances adopté la semaine dernière par la commission des Affaires étrangères et de la Défense par 333 voix contre 3, majorité et opposition confondues, qui remet en cause un choix controversé du ministre de la Défense Gérard Longuet.

 

M. Longuet avait en juillet décidé d'acheter des drones Heron-TP à l'israélien Israel Airspace Industries (IAI) et d'en confier l'adaptation à Dassault Aviation. Il avait ensuite attribué le développement de la prochaine génération de ces drones MALE (moyenne altitude longue endurance) à Dassault et au britannique BAE Systems.

 

Les sénateurs ont limité à 209 millions d'euros les crédits destinés à l'acquisition de drones, ces avions de renseignement sans pilote, pour une période transitoire jusqu'à l'arrivée du drone franco-britannique, indique la commission de la Défense dans un communiqué.

 

"Les 80 millions d'euros ainsi économisés bénéficieront directement aux industriels français et européens, dans le cadre de programmes d'études amont, sans nécessiter l'acquisition de drones Héron TP de l'industriel israélien IAI, plus chers et moins performants que les drones américains", précise-t-elle.

 

Le groupe aéronautique et de défense européen EADS, qui développe depuis des années un drone MALE baptisé Talarion, avait vivement contesté le choix ministériel, qui risque selon lui de renouveler l'expérience de la rivalité fratricide sur les avions de combat. L'Eurofighter d'EADS et le Rafale de Dassault se retrouvent ainsi en compétition sur les mêmes marchés.

 

Le Sénat a estimé que les drones américains Reaper, produits par General Dynamics, représentaient "le meilleur matériel au meilleur prix". Les économies ainsi réalisées seront affectées au maintien en l'état des drones Harfang, dont les forces armées sont équipées, jusqu'à l'arrivée des Reaper en 2015, et au financement de la recherche sur la prochaine génération de drones.

 

En soulignant que 80 millions d'euros "bénéficieront directement aux industriels français et européens", le Sénat laisse clairement entendre qu'il veut laisser une chance à EADS contre le projet Telemos de Dassault et BAE Systems.

 

D'autant que Paris a réalisé que Londres conçoit la coopération sur ce drone de troisième génération, attendu vers 2020, plutôt comme un appel d'offres conjoint que comme un projet industriel commun.

 

Dans l'entourage du ministre, on se montrait confiant sur le rétablissement par l'Assemblée nationale des crédits coupés par le Sénat. L'Assemblée a le dernier mot au terme de la procédure budgétaire.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 13:20

http://referentiel.nouvelobs.com/file/2744224.jpg

Le drone MALE de Dassault est la version francisée du Heron TP israélien. (SIPA)

 

29-11-11 par la rédaction de Challenges.fr

 

Les Sénateurs ont annulé les crédits alloués pour le développement du drone franco-israélien confié à Dassault, considéré comme trop cher et pas assez performant.

 

Jugé trop cher et pas assez performant, le drone franco-israélien confié à Dassault pour équiper l'armée française, pourrait ne pas voir le jour. Le Sénat a annulé dans la nuit du lundi 28 novembre des crédits alloués au programme, lors de l'examen en séance du budget de la Défense.

 

Le Sénat a voté un amendement à la loi de finance adopté la semaine dernière par la commission des Affaires étrangères et de la Défense par 33 voix contre 3, majorité et opposition confondues, qui remet en cause un choix controversé du ministre de la Défense Gérard Longuet.

 

Le Sénat pour le drone américain Reaper


Les sénateurs ont limité à 209 millions d'euros les crédits destinés à l'acquisition d'une capacité de drones, ces avions de renseignement sans pilote, pour une période transitoire jusqu'à l'arrivée d'un drone de fabrication franco-britannique, indique la Commission de la Défense dans un communiqué. Ce montant doit permettre à la France d'acquérir le drone américain Reaper pour équiper ses forces armées.

 

Le Sénat a estimé en effet que les drones produits par General Dynamics représentaient "le meilleur matériel au meilleur prix".

 

Le groupe aéronautique et de défense européen EADS, qui développe depuis des années un drone MALE baptisé Talarion, avait vivement contesté le choix ministériel qui risque selon lui de renouveler l'expérience de la rivalité fratricide sur les avions de combat. L'Eurofighter d'EADS et le Rafale de Dassault se retrouvent ainsi en compétition sur les mêmes marchés.

 

"Les 80 millions d'euros ainsi économisés bénéficieront directement aux industriels français et européens, dans le cadre de programmes d'études-amont, sans nécessiter l'acquisition de drones Héron TP de l'industriel israélien IAI, plus chers et moins performants que les drones américains", précise la commission. Ces économies seront ainsi affectés au maintien en l'état des drones Harfang, dont les forces armées sont équipées, jusqu'à l'arrivée des Reaper en 2015, et au financement de la recherche sur la prochaine génération de drones.

 

Le groupe français Dassault et Israel Airspace Industries étaient en négociations exclusives avec le ministère de la Défense pour développer un drone Héron TP adapté aux besoins des armées françaises. Le ministre de la Défense avait en juillet décidé d'acheter des drones à l'Israélien et d'en confier l'adaptation à Dassault Aviation. Il avait ensuite attribué le développement de la prochaine génération de ces drones MALE (moyenne altitude longue endurance) à Dassault et au britannique BAE Systems.

 

Un malentendu pour Dassault


Pour Serge Dassault, le patron du groupe éponyme et sénateur UMP, "il y a un malentendu. Il ne s'agit pas d'acheter le drone israélien en permanence. Le drone israélien est une proposition que nous faisons en attendant la réalisation d'un drone nouveau, fait par la France et ses sous-traitants". "Si on supprime toutes les possibilités de travailler en France, on ne fait plus rien. On va acheter du matériel américain et on ne construira plus rien", a-t-il fait valoir sur la chaîne Public Sénat.

 

Selon l'industriel, "le problème n'est pas de dire que le drone américain est supérieur au drone israélien". "On a proposé le drone israélien pour combler aujourd'hui un manque évident de drones, c'est pour attendre le drone français. Si on achète un drone américain, c'est foutu (...) On ne fabriquera plus de drone français, on va encore augmenter le chômage, réduire l'exportation", a-t-il dit.

 

Les crédits alloués à ce programme peuvent encore être rétablis par l'Assemblée nationale, à la fin de la discussion budgétaire. Dans l'entourage du ministre, on se montrait confiant sur le rétablissement par les députés des crédits.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 12:50

thales-logo-lg.jpg

 

29/11/2011 Michel Cabirol – LaTribune.fr,

 

Le groupe d'électronique va passer de 25% à 35% dans le groupe naval. Les derniers points d'achoppement sont en passe d'être levés.

 

Selon des sources concordantes, Thales, qui détient déjà 25% de DCNS depuis le 28 mars 2007, aurait pris la décision d'exercer l'option, qui lui permettrait de se renforcer dans le capital du groupe naval en pleine forme, avec un chiffre d'affaires approchant les 3 milliards d'euros en 2011. "C'est dans les tuyaux", confirme-t-on à La Tribune de source proche du dossier. Le conseil d'administration du groupe d'électronique, prévu le 15 décembre, doit donner son feu vert à cette opération. L'électronicien dispose depuis mars 2009 de la possibilité de passer de 25% à 35% pour un prix déjà négocié et très avantageux (environ 260 millions d'euros). L'exercice de cette option doit s'achever en mars 2012.

 

Discussions à la traîne


Cette opération va permettre à Thales de contrôler les orientations stratégiques de DCNS, qui lui achète de nombreux équipements navals. "Cela va lui conférer certains droits significatifs de contrôle stratégique sur DCNS", explique-t-on. Ces droits avaient été négociés avant l'entrée de Thales dans le capital du groupe naval. En 2007, le groupe

d'électronique avait fait une excellente opération en ne payant les 25% de DCNS que 569,1 millions d'euros. Au final, ayant cédé en contrepartie certaines de ses activités au prix fort à DCNS pour 514 millions d'euros, il n'avait déboursé qu'une soulte de 55 millions d'euros. Fin 2010, le PDG de Thales, Luc Vigneron, n'était pas très chaud pour monter dans le capital de DCNS. Il avait fait traîner les discussions avec l'Etat, en souhaitant une extension du "call" d'un an.

 

Mais finalement, l'enthousiasme du PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, dont le groupe détient 25,89% de Thales, l'a fait changer d'avis. En mars, le bras droit de Serge Dassault avait même annoncé qu'il a "demandé à ce que l'on étudie la possibilité d'aller au-delà". Au-delà de 51% ? "Par exemple", avait-il précisé. Pour autant que "le problème des ouvriers d'Etat soit traité par l'Etat", une nécessité pour que DCNS "soit compétitive à l'international".

 

A ce jour, il reste 4.800 ouvriers d'Etat employés par DCNS sur les 12.500 salariés (2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires). Chaque année, entre 500 et 600 d'entre eux quittent l'entreprise grâce au plan amiante, selon les syndicats.

 

De quoi parle-t-on ? D'une possible augmentation spectaculaire des cotisations patronales du régime de retraite spécifique aux ouvriers d'Etat, qui inquiétait Thales et Dassault Aviation. Car elle pouvait affecter la rentabilité de DCNS.

Lors des trois dernières années, cette cotisation, dont le barème est fixé par le ministère du Budget, a gagné 3% par an. Et il était fortement question qu'elle augmente encore de façon significative. Cette menace va être écartée après une série de négociations. "Ce point est en passe d'être levé, explique-t-on à La Tribune. Les cotisations patronales augmenteront de manière homogène avec le régime général." Ce qui ouvre la voie à cette opération.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 12:45

http://www.asdnews.com/data_news/ID39801_600.jpg

 

Nov 29, 2011 ASDNews Source : CamCopter

 

Vienna, Austria - Schiebel's CAMCOPTER(r) S-100 Unmanned Air System (UAS) has once again successfully proven its highly efficient maritime capability, this time onboard the new Gowind class OPV (Offshore Patrol Vessel), L ADROIT built by DCNS and handed over to the French Navy in October 2011.

 

Operating at the cutting edge of technology, the S-100 successfully completed a series of flights and trials onboard the L'ADROIT OPV at the beginning of November, under the command and control of the French Navy. The L ADROIT is believed to be the first ship ever to be specifically designed to operate Unmanned Vehicles and has been fitted out to operate the maritime proven CAMCOPTER(r) S-100. Thanks to its modular system architecture, the unmanned helicopter could be easily managed.

 

"With the unmanned airborne system it is possible to gather information without tiring the crew and without exposing the crew towards an enemy and / or bacteriological and / or chemical hazards or also to act as communication relay." said DCNS OPV Manager Mr. Denis Menage.

 

During the four days of operation in the Bay of Biscay, the CAMCOPTER(r) carried out eleven flights and 89 deck landings using a harpoon developed by Schiebel. As part of the trials, the S-100 used its electro-optical and infrared sensors to identify exercise potential threats such as small boats. It was shown that the UAS significantly increases the capability of the ship and the missions conducted during the trials demonstrated its high potential for surveillance, harbour and costal patrol, environmental protection, intelligence gathering, drug interdiction, anti-piracy tasks, as well as supporting search & rescue operations.

 

"This versatile and very capable UAV can fly a complex mission as planned, without any direct interaction from the operator it is fully automatic. It s positioning systems (a combination of GPS and inertial measurement) guarantee precise navigation and stability, necessary conditions for the accurate landing on a moving platform at sea, a naval spokesman supplemented.

 

We believe that embarking a tactical rotary UAS such as the CAMCOPTER(r) S-100 onboard such a ship will provide a step-change in its surveillance and reconnaissance capability in the future. The missions conducted during these trials aptly illustrate this enormous potential. Given the fact that many Navies seem to be focusing more on procuring smaller ships for future operations, coupled with the fact that indigenous manned helicopters are often too expensive, opens the door for UAS, such as the S-100.

 

This potential capability gap in terms of intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) is where the S-100 fits in. commented Neil Hunter, Sales Director for Schiebel and retired Naval Commander.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/batiments/charles-de-gaulle/sur-le-charles-2010/rafale-marine-au-decollage/846854-1-fre-FR/rafale-marine-au-decollage.jpg

 

28/11/2011 Sources : Marine nationale

 

Du 29 novembre au 16 décembre 2011, un détachement de sept Rafale M  provenant de la flottille 12F  sera présent sur la base d’aéronautique navale d’Hyères . Cette campagne permettra la réalisation d’entraînements mutuels avec les bâtiments de la Marine nationale basés à Toulon et l’utilisation du potentiel du centre d’essais de l’île du Levant. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre du maintien des qualifications des pilotes du groupe aérien embarqué du porte-avions Charles de Gaulle .

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:50

http://www.aviationweek.com/media/images/space_images/ESA/ArianeV_ESA.jpg

Photo: ESA

 

Nov 28, 2011 By Amy Svitak - aerospace daily and defense report

 

PARIS — French President Nicolas Sarkozy reaffirmed his government’s commitment to the space and defense sectors Nov. 22, despite tremendous pressure to cut government spending.

 

Faced with the loss of its Triple-A credit rating on sovereign debt and the need for sizeable budget cuts, Sarkozy said continued investment in the areas of space and defense technology should be viewed not as a drain on the budget but a down payment on the country’s future.

 

In a 26-min. speech delivered at the French space agency’s facility in Toulouse, France, Sarkozy said his government had already made available a budget of €83 million ($112 million) to begin work on the successor to Europe’s Ariane 5 heavy-lift launch vehicle, the Ariane 6. A further tranche of more than €100 million is forthcoming.

 

The funding is part of a larger bond issue in which close to half a billion euros will pay for investments in the next-generation launch vehicle, a joint French-U.S. ocean-altimetry satellite, an improved multimission microsatellite platform and new telecom satellite technologies.

 

France would put close to half of the bond money earmarked for space — around €220 million — toward Ariane 6 development. The modular launcher capable of lifting satellites weighing between 2,000 kg (4,400 lb.) and 8,000 kg could be operational around 2025. However, after the initial €83 million investment, Sarkozy said the balance of the Ariane 6 funds would await co-investment with other European countries.

 

Sarkozy did not mention the Ariane 5 Midlife Evolution (ME), an upgrade that includes development of a restartable cryogenic upper stage to boost the rocket’s performance and enable simultaneous launches of multiple satellites into different orbits. Estimated to cost €1.5 billion, the upgrade would not be operational before 2019.

 

In an Oct. 18 interview with La Tribune, French Research Minister Laurent Wauquiez said it is unclear whether there is enough money in the forthcoming budget for both the midlife upgrade and a post-Ariane 5 rocket development.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/28047.jpg

 

crédits : JEAN-LOUIS VENNE

 

29/11/2011 MER et MARINE

 

Le chasseur de mines tripartite Lyre a procédé dimanche à la destruction de deux torpilles. Celles-ci avaient été découvertes par un club de plongée à des profondeurs de 11 et 18 mètres, à seulement 180 et 400 mètres de la plage de l'Arinella, au sud de Bastia. Datant de la seconde guerre mondiale, les deux torpilles mesuraient six mètres pour un poids de 1.5 tonne et un poids de charge estimé à 450 kg. La Lyre les a relevées puis remorquées à une dizaine de kilomètres des côtes. Les spécialistes du bord les ont alors détruites. Des micro-charges destinées à éloigner poissons et cétacés lors de l'explosion des torpilles avaient auparavant été larguées pour protéger la faune. Un important dispositif de sécurité avait également été mis en place à terre.

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:25

Heron-TP-photo-IAI.jpg

photo IAI

 

28 November 2011 By Stephen Trimble – Flight Global

 

The French senate has released a new report that is sharply critical of the military's four-month-old selection of the Israel Aerospace Industries (IAI) Heron TP over the General Atomics Aeronautical Systems Inc. (GA-ASI) Predator B.

 

The Heron TP is significantly more expensive to buy and offers reduced performance and inferior payloads compared to the Block 5 variant of the Predator B, according to a Senate audit report of overall defence spending, which is dated 17 November.

 

The Heron TP also may be less mature than its American rival. The Israeli air force has logged only 1,000h of flight time with Heron TP in two years of service, according to the French report. The Predator B, meanwhile, has flown more than 250,000h over a four-year period of operations, the report says.

 

The Senate report also is sceptical of IAI's ability to support the medium-altitude long-endurance unmanned aircraft system (UAS). France operates the IAI Heron 1 UAS in Afghanistan, but maintenance support from the company has been "inefficient", the report says. One Heron 1 was damaged 18 months ago and remains in IAI's possession, the report adds.

 

The Senate report also provides details of the bids submitted by both industry teams - the Dassault/IAI Heron TP and EADS/GA-ASI Predator B.

 

Dassault submitted a bid for the Heron TP with an acquisition cost of €177 million for seven systems, which includes two aircraft in each system. The EADS bid based on Predator B included an acquisition cost of €74 million.

 

It is not clear how the EADS bid managed to achieve such a relatively low acquisition cost. The US Air Force pays €40 million ($53.5 million) for a system of four MQ-9 Reapers, including all sensors. If France was charged the same rate for 14 aircraft, the bill would rise to about €130 million.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 21:37

Heron TP photo IAI

 

28/11/2011 Les Echos.fr

 

Serge Dassault, le PDG du Groupe Dassault, a défendu lundi son projet de drone fabriqué en coopération avec la société israélienne Israel Aerospace Industries (IAI), alors que le budget de la défense de 2012 doit être examiné dans la soirée au Sénat.

 

La commission de la Défense du Sénat a voté mercredi dernier un amendement réduisant les crédits alloués à ce programme, remettant ainsi en cause la décision du gouvernement qui, en juillet dernier, confiait à Dassault Aviation la fabrication des drones pour les besoins à moyen terme de l'armée française.

 

Cette commission a alloué 208 millions d'euros à l'acquisition de sept drones américains, Reaper Bloc 5, fabriqués par General Atomics, au lieu des 318 millions qui étaient prévus pour les drones Heron du tandem Dassault-IAI.

 

"Si on achète un drone americain, c'est foutu (...) on ne vendra plus et on ne fabriquera plus de drone français, ce qui fait qu'on augmentera le chômage et qu'on reduira les exportations. Si c'est ça qu'on veut, je ne comprends pas", a déclaré Serge Dassault à Public Sénat dans une interview télévisée.

 

"Si le credit francais est fait pour developper l'industrie americaine, ca ne va plus", a ajouté le patron, dont le holding Dassault détient une participation majoritaire dans Dassault Aviation.

 

Outre le prix, le délai de fabrication des drones et des critères de performance ont été évoqués par la Commission, qui a également décidé de consacrer 29 millions d'euros pour prolonger le contrat de maintenance des drones Harfang, fabriqués par IAI mais adaptés par EADS, dont l'armée française dispose aujourd'hui.

 

Les Reaper, eux, devraient être prêts en 2015.

 

Le ministère de la Défense avait annoncé en juillet l'ouverture de négociations avec Dassault Aviation pour la fourniture d'un nouveau système de drones à l'armée française à partir de 2014, ce qui paraissait alors éloigner le spectre d'un achat de drones américains.

 

Dassault Aviation proposait alors une version francisée et évolutive du drone Heron TP en coopération avec la société israélienne IAI.

 

Le choix de ce tandem avait été présenté par le ministre de la Défense Gérard Longuet comme une solution visant à préparer la livraison, dans un second temps, de drones franco-britanniques, dans le cadre d'un accord de coopération signé entre les deux pays en novembre 2010.

 

Des critères de préservation de l'emploi et de savoir-faire dans l'Hexagone avaient été cités pour justifier la décision du gouvernement.

 

Ces arguments, avancés également par Serge Dassault, ont été critiqués mercredi dernier lors de l'examen par la Commission.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 17:35

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/drac-en-vol/1461903-1-fre-FR/drac-en-vol.jpg

 

Le drone de reconnaissance au contact (DRAC)

 

28/11/2011 par Carine Bobbera – defense.gouv.fr

 

Un drone a participé à l’exercice Caraïbe 2011. Dans un scénario catastrophe où un cyclone dévaste une ile, son rôle était d’évaluer rapidement les dégâts pour orienter les secours d’urgence. Mission réussie pour ce drone de reconnaissance au contact (DRAC).

 

« C’est la première fois que nous utilisons un DRAC aux Antilles », se félicite le colonel Poisbeau, directeur de l’ exercice Caraïbe 2011. « Au sein du 33e  Rima de Martinique nous avions des éléments Proterre 1 . Nous avons profité de leur présence sur l’exercice pour utiliser leur compétence et tester leur DRAC dans une situation d’interventions extérieures de secours d’urgence. »

 

 « […] le DRAC est utilisé pour reconnaitre des itinéraires viables, pour vérifier l’état des infrastructures et pour survoler des zones inaccessibles où pourraient se trouver des personnes en détresse  », explique le capitaine Brechignac de la batterie de renseignement de brigade numéro 6 (BRB6) du 3e  Rama. « Il nous transmet les images en temps réel, ce qui nous permet d’être réactifs, afin de pouvoir intervenir rapidement ».

 

Le système DRAC se compose d’un drone, d’une antenne et de deux ordinateurs. Il tient dans un sac à dos, et peut être déployé en 15 minutes. Le drone est lancé à la main et est capable d’atterrir tout seul.  Bimoteur à propulsion électrique, il est équipé d'une caméra à vision nocturne (vidéo infrarouge). Son altitude de vol varie 150 à 200 mètres pour une autonomie de 90 minutes et possède un rayon d’action d’une portée de 10 kilomètres. Toutes les liaisons entre le DRAC et le sol passent par un satellite de télécommunications.

 

Le DRAC est entré en service dans les forces françaises en 2007. Il a été expérimenté au Kosovo en 2008 puis déployé en Afghanistan depuis octobre 2010.

 

L’utilisation de ce drone a séduit les autorités locales présentes sur l’exercice Caraïbe. « C’est un moyen qui nous intéresse énormément en cas de cyclone ou de séisme  », explique Etienne Desplanques, directeur du cabinet du préfet de Guadeloupe. « Il nous permettrait de faire une évaluation rapide des dégâts. Et puis dans un tout autre domaine, on peut imaginer l’utiliser pour lutter contre le narcotrafic. C’est l’avenir ! Et encore une fois les forces armées sont des précurseurs dans ce domaine.  »

 

1 Projection,  pour accomplir des missions principalement de protection, de professionnels de l’armée de terre

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/drac/1461855-1-fre-FR/drac.jpg

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 13:55

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/01/712720506.jpg

 

28.11.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Nouvel exemple de la guérilla parlementaire qui oppose le Sénat et la Chambre des députés : la Commission de la Défense du Sénat a recommandé à une écrasante majorité, tous partis confondus, d'acheter des drones américains de surveillance et de combat Reaper en attendant le développement d'un drone européen de troisième génération à l'horizon 2020.

Les faits. La commission a alloué 208 millions d'euros à l'acquisition de sept Reaper Bloc 5 fabriqués par General Atomics qui sortiront en 2015, au lieu de quelque 318 millions prévus par le ministère pour l'adaptation par Dassault Aviation de sept Heron-TP fabriqués par Israel Aerospace Industries (IAI). Soit 109 M€ qui vont servir à:
1) la prolongation du contrat de maintenance des drones Harfang, les seuls dont dispose actuellement l'armée de l'air française. Achetés eux aussi à IAI, les Harfang ont été adaptés par le groupe européen EADS et le contrat de maintenance expire en octobre 2013. Soit 29 M€,
2) le financement de la recherche sur le drone du futur, c'est-à-dire celui de 2020 et sur les avions de combat sans pilote. Soit 80 M€.

 

Et maintenant ? Les sénateurs ont rappelé que la décision d'achat du Heron TP « n'est pas définitive », et qu'« aucun contrat entre Dassault, IAI et l'État ne sera signé avant quelques mois ». Ils préconisent l'achat d'un premier lot de trois Reaper pour gérer l'urgence opérationnelle, puis un deuxième lot francisé par EADS « à l'horizon 2016 », tout en consacrant un peu d'argent au traitement des obsolescences du Harfang, qui serait consacré à des missions en métropole (type surveillance des sommets ou surveillance maritime).
Ce qui donnerait, pour la période 2014-2020, une flotte de quatre Harfang, plus deux fois trois Reaper projetables en opex.

 

Guéguerre droite-gauche ou guerre du lobbying? Il s'agit d'une recommandation de la commission de la Défense du Sénat. La parole est donc désormais à l'Assemblée nationale qui aura, de toute façon, le dernier mot. Au-delà des escarmouches politiciennes, ce qui est notable, c'est la guerre du lobbying qui fait rage des deux côtés.
« Grave échec pour Israël en France », titrait sur son site Internet IsraëlValley, la Chambre de commerce France-Israël (cliquer ici pour accéder au texte qui est consacré à la décision sénatoriale), qui ne dit pas un mot, en revanche, sur le programme Watchkeeper, une solution reposant aussi sur une base israélienne mais fournie cette fois-ci par Elbit Systems. Les équipementiers israéliens n'ont certainement pas dit leur dernier mot dans cette affaire ; ils pourraient même, selon certaines sources, venir avec une nouvelle offre incluant capteurs et stations au sol. « Quelles seront les conséquences d'une telle option 100 % israélienne sur l'autonomie de nos forces armées, les finances publiques, l'industrie et les emplois en France ?", se demandait, la semaine dernière, un observateur français. "Ces derniers points sont loin d'être anecdotiques compte tenu du contexte ambiant... ».

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 12:45

http://info-aviation.com/wp-content/uploads/2011/11/cp_appontage_drone_carousel.jpg

 

28 novembre 2011 par info-aviation

 

DCNS et Thales ont annoncé le 2 novembre le lancement de la phase complémentaire de la Démonstration technologique d’un système d’appontage et d’atterrissage pour drones (D2AD), qui vient de leur être notifiée par la Direction générale de l’armement (DGA).

 

Des essais en mer du démonstrateur sont prévus en 2012 sur une frégate de la Marine nationale avec le drone hélicoptère de Boeing, l’AH-6U Little Bird.

 

Cette notification fait suite au succès des essais d’atterrissage et d’appontage déjà effectués avec un Little Bird aux États-Unis, dans l’État du Nouveau-Mexique, en juin et juillet dernier en utilisant une plateforme mobile. C’est sur une remorque tractée (dotée d’une aire d’atterrissage de 25m²) que le drone de Boeing avait réalisé ses premiers « appontages » (photo).

 

Le drone AH-6U Little Bird est un engin de 2 tonnes, capable de transporter une charge utile de 350 kilos. Il a été développé par Boeing à partir de l’hélicoptère piloté MD 530.

 

L’étude D2AD s’inscrit dans le cadre des travaux de levée de risques des futurs programmes de drones tactiques pour la Marine nationale et l’armée de Terre. Le système doit démontrer sa capacité à intégrer toutes les contraintes opérationnelles inhérentes aux décollages, atterrissages et appontages (discrétion, environnement, état de mer …)

 

A l’issue des essais menés à terre, une campagne à la mer est prévue à bord d’un bâtiment de la Marine nationale.

 

Cette nouvelle phase de l’étude s’inscrit dans le cadre des travaux de levée de risques des futurs programmes de drones aériens tactiques menés par la DGA pour la Marine nationale et pour l’Armée de Terre.

 

Les prochains essais auront pour but d’effectuer des démonstrations d’appontage automatique d’un drone sur le pont d’une frégate en toute sécurité jusqu’à une mer forte, et ceci même par faible visibilité.

 

Ce système doit démontrer sa capacité à intégrer toutes les contraintes opérationnelles inhérentes aux décollages et aux appontages, de façon similaire à celles des hélicoptères pilotés, mais de manière complètement automatique.

 

Ce système de décollage, atterrissage et appontage automatique de drones est le fruit de l’expertise conjointe de Thales et de DCNS. Thales a la responsabilité du système de positionnement et de son interface avec le système de drone, de la fourniture d’un système de drone de démonstration et de l’asservissement du vecteur aérien sur une trajectoire. DCNS a la charge de la prédiction des mouvements de navire, du système de harponnage ainsi que de l’interface et l’intégration avec le navire.

 

Le système d’appontage automatique D2AD constitue une étape clef dans la montée en puissance de l’utilisation de drones hélicoptères par les forces navales, dans les opérations en mer et vers la terre. Il doit permettre de disposer d’un système d’appontage et d’atterrissage automatique, sans faire appel à un pilote externe, d’envisager l’emploi intensif de drones hélicoptères, à moindre coût et avec une plus grande sécurité.

 

En juillet 2011, l’US Navy était parvenu à faire apponter un F-18 sans pilote sur le porte-avions USS Eisenhower à partir du système de drone X-47.

 

Note : Le groupe DCNS est une entreprise qui conçoit et construit des navires armés, des systèmes de combat, des infrastructures portuaires, et assure le maintien en conditions opérationnelles des forces. DCNS est l’héritier des arsenaux français et de la direction des constructions et armes navales (DCAN devenue DCN en 1991). L’État français est actionnaire à hauteur de 75 %.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 08:55

http://supersonique.blogs.challenges.fr/media/02/00/565564181.jpg

 

25.11.2011 Vincent Lamigeon, journaliste à Challenges - SUPERSONIQUE

 

Un coup de pied dans la fourmilière. C’est bien l’impression qui prévaut deux jours après le vote par la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat d’un amendement au projet de loi de finances 2012 qui annule une bonne partie du financement du drone Heron TP (photo IAI) choisi par le ministère de la défense en juillet dernier. Concrètement, l’amendement annule 109 millions d’euros sur les 318 millions prévus de ce drone développé par le tandem entre Dassault et l’industriel israélien IAI. Pourquoi 109 millions ? C’est la différence avec l’offre de drones Reaper de l’américain General Atomics, estimée à 209 millions d’euros, qui emportait largement l’adhésion de l’armée de l’air et des forces en Afghanistan mais avait été retoquée par le ministère.

 

Le choix du ministère n'a cessé de faire débat depuis. Gérard Longuet, auditionné le 11 octobre devant la commission défense du Sénat, reconnaissait que le « coût total de possession [du Heron TP] jusqu’en 2020 est supérieur d’un peu moins de 40% » à celui du Reaper. Il assurait toutefois avoir fait jouer une « logique plus industrielle » pour « conserver une industrie de défense nationale ». Un argument étrange, sachant que Dassault et Thales n'auront guère que quelques systèmes de communication (satellite, notamment) et peut-être un radar SAR à se mettre sous la dent. En coupant un bon tiers du financement prévu, l’amendement du Sénat rend quasi-impossible l’achat de Heron TP, en attendant les discussions à l’Assemblée nationale. « Ce n’est pas avec une 2CV qu’on fait les 24 heures du Mans, assène Jacques Gautier, vice-président de la commission défense du Sénat. Ce drone ne correspond pas aux besoins opérationnels de nos forces, et n’apportera aucune compétence technologique supplémentaire à nos industriels. Si les députés veulent détricoter le texte, qu’ile fassent : nous leur donnons rendez-vous en 2014. Nous saurons leur rappeler leur décision si le Heron TP n’est pas à l’heure ou ne répond pas aux besoins. »

 

Le rapport sur l’équipement des forces consacre à la question seize pages solidement argumentées. Un tableau comparatif résumé les avantages du Reaper face au Heron TP : capteurs plus performants, capacité à emporter de l’armement et nombre de pylônes pour l’intégrer (6 contre 2), vitesse plus rapide (470 km/h contre 277 à 407 km/h), nombre d’appareils déjà fabriqués (150 à 180 pour le Reaper, 4 à 8 pour le Heron TP), coût à l’heure de vol plus faible (6000 euros contre 7150 euros), mais aussi possibilité de francisation estimée à 40% pour le Reaper, quand celle du Heron TP (photo IAI) est à ce stade encore inconnue, ou interopérabilité du Reaper avec les forces américaines, britanniques et italiennes.

 

Les sénateurs insistent sur la capacité d’armement du Reaper (missiles antichars Hellfire, bombe guidées laser GBU-12 Paveway ou GPS GBU-38), capacité jugée essentielle par l’état-major de l’armée de l’air. A l’inverse, le Heron TP « n’est pas un drone conçu à l’origine pour emporter des armements », mais plutôt « un drone d’observation vraisemblablement optimisé pour le renseignement électromagnétique (…) conçu pour une mission de maraudage à faible vitesse au dessus du territoire israélien à des fins de surveillance des frontières ou des zones occupées ». Les sénateurs critiquent aussi sa « grande signature radar », due à ses dimensions importantes.

 

L’autre grande préoccupation est le délai nécessaire au développement du Heron TP francisé. Quand un Reaper non francisé serait disponible sous 12 mois, grâce à une production en série de quatre appareils par mois, « le drone Heron TP ne sera probablement pas disponible –francisé ou pas – à la fin de l’année 2013 », d’où un risque de « rupture capacitaire », sauf à prolonger le Harfang avec un EADS qui ne se priverait pas de faire payer cher la non-sélection de son offre. Le rapport insiste aussi sur « la faible qualité du service après-vente d’IAI», soulignant qu’un Harfang français endommagé en Afghanistan était « resté bloqué pendant dix-huit mois en Israël ».

 

Last but not least, le document tranche clairement la question du prix : 318 à 320 millions pour l’offre Heron TP hors francisation, 209 pour l’offre Reaper en bases comparables. Avec francisation, les sénateurs jugent que les chiffres de Dassault-IAI (370 millions d’euros) « appellent les plus expresses réserves, tant ils paraissent sous-estimés », rappelant qu'une même proposition de francisation du Heron TP émises par Dassault en 2010 était de 700 millions d’euros, soit presque le double. Côté Reaper (photo General Atomics), une francisation par EADS coûterait environ 88 millions d’euros, soit 297 millions d’euros en tout. Selon des sources concordantes, un accord technique entre EADS et General Atomics est prêt depuis avril 2010 : une offre officielle du groupe américain, que Challenges a pu consulter, indique les équipements français ou européens intégrables à la cellule (liaison satcom, liaison LOS, capteurs, radars maritimes, armement...), estimant entre 24 et 30 mois le temps de livraison d'un drone largement francisé. Problème : la direction de la filiale défense Cassidian, notamment l’allemand Bernhard Gerwert, n’a jamais voulu le signer, probablement pour protéger son programme Talarion. D’aucuns, y compris en interne, regrettent encore amèrement cette décision…

 

Et maintenant ? Les rapporteurs assurent que la décision d’achat du Heron TP « n’est pas définitive », et qu’«aucun contrat entre Dassault, IAI et l’Etat ne sera signé avant quelques mois ». Les sénateurs préconisent l’achat d’un premier lot de trois Reaper « rapidement » pour gérer l’urgence opérationnelle, puis un deuxième lot francisé par EADS « à l’horizon 2016 », tout en consacrant un peu d’argent au traitement des obsolescences du Harfang, qui serait consacré à des missions en métropole (type surveillance des sommets ou surveillance maritime). Ce qui donnerait, pour la période 2014-2020, une flotte de quatre Harfang, plus deux fois trois Reaper projetables en Opex. Les 80 millions économisés pourraient être versés à Dassault pour continuer le projet de drones de combat nEUROn. «Il faut mettre l'argent dans les drones du futur, pas dans des drones de deuxième génération dont le marhé est déjà capté», explique le sénateur Jacques Gautier.

 

Reste à voir la réaction des députés, l’Assemblée nationale décidant en dernier ressort. La guerre du lobbying va à l'évidence faire rage des deux cotés. A quelques mois des échéances électorales de 2012, la décision des députés sera, à l’évidence, riche d’enseignements.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 08:50

http://www.meretmarine.com/objets/500/35006.jpg

 

crédits : MARINE NATIONALE

 

28/11/2011 MER et MARINE

 

Un détachement de sept Rafale Marine provenant de la flottille 12F a pris ses quartiers sur la base d'aéronautique navale de Hyères. Il sera présent jusqu'au 16 décembre prochain dans le cadre d'une campagne d'entraînement avec les bâtiments de la marine nationale basés à Toulon et mettant en oeuvre le potentiel du centre d'essais de l'île du Levant.

 

Ce déploiement s'inscrit dans le cadre du maintien des qualifications des pilotes du groupe aérien embarqué du porte-avions Charles de Gaulle. La base aérienne 125 d'Istres et la base d'aéronautique Navale d'Hyères disposent des infrastructures nécessaires à ce type de campagne. La mise en oeuvre des avions s'effectuera dans le cadre des mesures visant à minimiser les nuisances sonores.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 08:05

http://www.actudefense.com/wp-content/uploads/2011/11/reaper-star.jpg

 

Le Reaper, star américaine, devrait arriver dans les prochains mois sur les rangs français.

 

26 nov 2011 par Romain Mielcarek – ACTUDEFENSE

 

Fin de course pour le projet franco-israélien d’une version tricolore du Heron. Le Sénat coupe la bourse au ministère de la Défense qui ne pourra ainsi pas imposer son choix. Le budget finalement concédé ne laisse place qu’à une seule solution : l’achat sur étagère de Reapers américains. Des bricolages économiques pour une solution de courte durée … en attendant la nouvelle génération d’engins en développement.

 

Le Sénat a tranché : il n’y aura pas de version tricolore du drone israélien Heron. C’était pourtant la proposition qu’avait retenu le ministre de la Défense, plébiscitée par la Direction générale de l’armement (DGA) et le ministère. Gérard Longuet avait opté l’été dernier pour un partenariat industriel entre l’israélien IAI et le français Dassault Aviation.

 

Au Sénat, on a préféré favoriser l’américain General Atomics et son drone Reaper, descendant du Predator. Un achat sur étagère qui générerait moins de coût mais qui serait surtout plus adapté aux besoins de l’armée française. Le Chef d’Etat-Major des Armées, l’amiral Guillaud, s’était d’ailleurs lui même prononcé en faveur de cette solution. Les sénateurs fustigent en passant la politique de la DGA qui n’a pas ouvert d’appel d’offre à l’Américain.

 

Pour parvenir à leurs fins, les parlementaires ont revu le crédit accordé pour cet achat. Il sera finalement de 209 millions d’euros. C’est 109 millions de moins que ce qui était prévu par la loi de finance 2012. Cette différence, c’est en réalité celle qui sépare le coût des Reapers américains et celle des Herons franco-israélien.

 

Mardi, Laurent Collet Billon, le Directeur général de l’armement, dénonçait catégoriquement l’achat sur étagère. Une politique qu’il qualifiait de « toxique« . Elle nécessite en effet des coûts d’entretien, un accès au pièces détachées et une formation des hommes plus complexes que l’adoption d’un engin de manière générique. Sauf que dans le cas de ces drones, solution transitoire en attendant le Neuron franco-britannique, on est par essence dans du transitoire.

 

Les sénateurs l’ont d’ailleurs bien compris. Sans refuser une certaine forme de patriotisme économique, ils interpellent Dassault sur sa politique de recherche et développement. Plutôt que d’investir dans un engin dont la pertinence ne sera que d’une poignée d’années, pourquoi l’industriel français ne mise t-il pas sur des drones armés ? Ce segment des plus porteur pourrait convaincre aussi bien parlementaires, militaires que politiques.

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