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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 19:10

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/deces-militaires-et-honneurs/1re-classe-goran-franjkovic/1448253-1-fre-FR/1re-classe-goran-franjkovic.jpg

1re classe Goran Franjkovic

(Crédits : SIRPA Terre)

 

14/11/2011 Armée de Terre

 

Le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol est mort au combat en Afghanistan le 14 novembre 2011.

 

Le légionnaire de 1re classe Franjkovic  avait rejoint la Légion étrangère en mars 2010, en souscrivant un contrat initial de 5 ans.

Il a suivi sa formation initiale au 4e régiment étranger  (4e RE) de Castelnaudary. Il se fait d’emblée remarquer par sa motivation et sa rusticité,  ce qui lui permet de choisir d’intégrer le 2e REG en août 2010.

 

Toujours volontaire et discipliné, il donne entièrement satisfaction  et s’affirme comme un sapeur solide en obtenant son brevet d’alpinisme et de skieur militaire. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er février 2011.

 

Il est désigné en mars 2011 pour servir dès novembre en Afghanistan  avec sa compagnie. Il entame une préparation minutieuse et rigoureuse de six mois. Au cours de cette période, il n’a de cesse de renforcer son aguerrissement et de se perfectionner. Il obtient la qualification de fouille opérationnelle complémentaire en août 2011.

 

Âgé de 25 ans, le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic est mort au combat en Afghanistan le 14 novembre 2011. Il a été tué alors qu’il accomplissait sa mission au service de la France.

 

Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur.

 

Monsieur Gérard Longuet,  ministre de la Défense et des anciens combattants, a exprimé à la famille et aux proches du défunt sa plus vive émotion. Ses pensées vont également au soldat blessé et à ses compagnons d’armes.

 

L’armée de Terre,  unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades.  Nos pensées s’adressent également au militaire blessé le même jour.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 19:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-au-fil-de-l-eau/fin-iper-casabianca/1448248-1-fre-FR/fin-iper-casabianca.jpg

 

14/11/2011 Sources : ESNA Relations Publiques

 

Le 9 novembre 2011 à midi, l’équipage bleu du Casabianca  a repris la responsabilité de l’exploitation de son sous-marin. Celle-ci avait été transférée à DCNS le 4 octobre 2010 dans le cadre de l’IPER (Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparations) numéro 3 dont profite le Casabianca  et qui doit s’achever au mois d’avril, après les essais à la mer.

 

Durant cette période, le chantier a presque intégralement vidé le sous-marin des ses équipements. Ceux-ci ont été visités, parfois modifiés ou remplacés par des installations plus récentes. En matière de détection ASM, le Casabianca  bénéficiera ainsi d’un important saut technologique. La coque et les capacités soumises à la pression d’immersion ont été minutieusement inspectées, tout comme les installations du réacteur.

 

Ces quelques 18 mois d’IPER permettront de redonner au sous-marin un potentiel de 10 ans.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:50

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/art/Essais_Drones/.1_-_Drone_sur_le_pont_m.jpg

Le S100 harponné sur le pont d’envol.

 

14.11.2011 Par Patrouilleur Hauturier L'Adroit

 

Programmés de longue date et attendus par l’équipage avec impatience, les essais du drone « CAMCOPTER S100 » se sont tenus la semaine passée au large de Lorient. Développé par la société autrichienne « SCHIEBEL », ce drone polyvalent est capable de voler selon une mission programmée, sans aucune action de l’opérateur. Ses systèmes de positionnement (inertie et GPS) garantissent un niveau de navigation précis et une grande stabilité, conditions nécessaires à un poser sur une plateforme à la mer.

 

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/art/Essais_Drones/.Profil_ADT-Drone_m.jpg

 

Très impressionnant dans sa livrée rouge (réservée aux modèles « d’expérimentation »), le S100 présente les caractéristiques suivantes :

  • Masse maxi au décollage : 200 Kg
  • Masse à vide : 110 Kg
  • Dimensions : 3m de long 1m de haut et 1,2m de large
  • Diamètre du rotor principal : 3,4m
  • Vitesse de pointe : 120 nœuds (env. 220 Km/h)
  • Vitesse de croisière : 55 nœuds (env. 100 Km/h)
  • Endurance : environ 6h

Déjà testé depuis un bâtiment de la Marine Nationale, le S100 a néanmoins été cette semaine, et pour la première fois, mis en œuvre par du personnel marin spécialement formé par le fabricant sur ses terrains autrichiens.

Entrainements à l’appontage depuis la plateforme hélicoptères

Pilote de drone en formation

Développé pour des opérations à la fois maritimes et terrestres, le S100 a été conçu pour pouvoir transporter différents types de « charges utiles » parmi lesquelles des caméras électro-optiques et infrarouges. Cette fonctionnalité de renvoi d’images vers le bâtiment support a également été testée lors de notre campagne d’essais avec des résultats très probants.

Le S100 en approche (infrarouge)

Approche.png

Le S100 en « finale » (TV)

Final.png

Malheureusement reparti vers l’Autriche, le S100 devrait nous revenir d’ici quelques mois et ainsi devenir partie intégrante du « l’équipage » de L’Adroit.

L’Adroit vu par la caméra IR

ADT_IR.png

Séance de TAG (Touch and Go) : décollez avec le S100 !

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/image-breves/epees-sabres-et-casoars-remis-aux-eleves-officiers-de-coetquidan/1447900-1-fre-FR/epees-sabres-et-casoars-remis-aux-eleves-officiers-de-coetquidan.jpg

 

Le CEMAT remet son casoar à un élève officier

Crédits : SIRPA Terre/ADJ A. Karaghezian

 

14/11/2011 Actu Terre

 

Le 5 novembre 2011 s’est tenue, sur la cour Rivoli des écoles militaires de Coëtquidan, la traditionnelle cérémonie de remise d’épées, sabres et casoars aux élèves officiers des différentes écoles.

 

Dans la soirée, devant leurs familles, les élèves de l’école spéciale militaire  (ESM) de Saint Cyr se sont vus remettre le casoar, tandis que ceux de l’école d’administration militaire  (EAM) et de l’école militaire interarmes  (EMIA) ont reçu leur épée ou leur sabre, symbole du commandement, des mains de leurs parrains.

 

Ce rituel d’adoubement, inspiré de la chevalerie, marque l’entrée des élèves de ces 3 écoles dans la communauté des officiers . Un instant très particulier et chargé d’émotion pour ces 300 futurs officiers, dont, pour la première fois, 15 élèves de l’EMIA issus du rang et recrutés sur titre  : depuis 2010, l’EMIA recrute certains de ses élèves parmi les meilleurs engagés volontaires de l’armée de Terre (EVAT).

 

Le général Bertrand Ract-Madoux , chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) a présidé cette cérémonie solennelle :

 

« Je vous souhaite épanouissement et réussite dans ce magnifique métier que vous avez choisi ! ».

 

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 15:56

2-REG.jpg

 

14.11.2011 Présidence de la République

 

C'est avec une très grande tristesse que le président de la République a appris la mort ce matin en Afghanistan d'un légionnaire du 2ème Régiment étranger de Génie de Saint-Christol. Celui-ci a été mortellement touché par un tir insurgé au cours d'une mission de protection d'un convoi logistique au profit de l'armée nationale afghane, en Kapisa.

 

Le président de la République présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur.

 

Un autre soldat a également été blessé dans l'attaque. Le président de la République lui souhaite un prompt rétablissement.

 

Le chef de l'État exprime, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 12:50

http://www.defpro.com/data/gfx/news/a80d2f8ef9752727deeda6c155b444a14a279c95_big.jpg

VL MICA surface-to-air defence system. (Photo: MBDA)

 

November 14, 2011 defpro.com

 

While the first VL MICA naval surface-to-air defence systems are being delivered to customers, the production of VL MICA land systems for an export customer is in full swing ready for deliveries starting in 2012. In this respect, the equipment produced and assembled in MBDA's facilities in France has been deployed at a French Air Force airbase, where the various vehicles will be networked to validate a standard operational configuration.

 

The French Air Force has already taken part in the VL MICA land programme in 2009 which carried out the technical and operational assessment of the VL MICA demonstrator. This activity was an element of the SALVE (Sol-Air à Lancement Vertical - in English: ground-to-air, vertical launch system) technology demonstrator programme notified to MBDA by the DGA (the French armament procurement agency) in 2005.

 

MBDA's Chief Executive Officer Antoine Bouvier declared: "While our customers are receiving their initial vessels equipped with our surface-to-air VL MICA systems, MBDA facilities are currently preparing the land version of the product. The DGA, the armed forces and MBDA have worked in close cooperation, making VL MICA a true industrial success which can already boast four export customers. As such, together with Aster and Mistral, VL MICA gives MBDA a full range of air defence missile systems".

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 07:35

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/gpr/Le_Guepard_en_chantier.JPG

Le Guépard en chantier

 

13 novembre 2011 Par Batiment-Ecole Guépard – Marine Nationale

 

Après le "Lion", le "Guépard" vit une période cruciale de son existence: à 28 ans, ce qui n'est pas jeune pour ce type de bâtiment qui navigue généralement beaucoup et qui est durement éprouvé par la mer, le voici en pleine refonte dans les chantiers Piriou à Concarneau.

 

Le "Guépard" est "à sec" depuis plus d'un mois, entre les mains expertes des ouvriers concarnois et sous la surveillance d'une équipe du bord détachée en permanence sur le chantier "Piriou".

 

C'est le quatrième bâtiment école a connaître l'"adaptation", c'est à dire la modification de la majeure partie de ses systèmes de propulsion et de production électrique, le changement de son radar de navigation et de son gyrocompas, la rénovation de son central de télécommunications...

 

Avant lui, le "Lynx" puis la "Panthère" et enfin le "Lion" ont vécu cette évolution majeure, et ont repris la mer pour effectuer les missions habituelles de formation à la navigation. A chaque fois, l'équipage s'est adapté avec succès à ces transformations importantes. Arriver à Concarneau à la suite des ces trois bâtiments a facilité l'entreprise des travaux sur le "Guépard", qui profite d'un bon retour d'expérience.

 

Le 14 octobre, c'est le capitaine de vaisseau Demeocq, "ALFAN Brest" (adjoint organique à Brest de l'amiral commandant la Force d'Action Navale), qui s'est rendu en visite à Concarneau rencontrer les dirigeants de "Piriou", découvrir les chantiers et retrouver les bâtiments de la Marine présents en arrêt technique: le "Lion" , l'"Églantine" et le "Guépard".

 

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/gpr/ALFAN_Brest_en_visite_sur_les_chantiers_Piriou.jpg

ALFAN Brest en visite sur les chantiers Piriou

 

Il tarde maintenant à l'équipage du "Guépard" de retrouver son rythme de navigation et de passer le témoin aux quatre autres bâtiments école qui doivent bientôt prendre ce chemin.

 

Fin décembre, les marins du "Guépard" seront enfin sur le pont, et apprendront à dompter leur nouveau fauve!

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:30
L'Eurofighter défie le Rafale aux Emirats arabes unis

13/11/2011 Michel Cabirol, laTribune.fr

 

Les Emirats arabes unis, agacés par la gestion brouillonne des Français, font monter les enchères et demandent à BAE Systems de concurrencer l'offre de Dassault Aviation avec leur Eurofighter.

Douche glacée pour le Rafale et la France ce dimanche lors de l'inauguration du salon aéronautique, le Dubaï Airshow. Les Emirats arabes unis (E.A.U.), jusqu'ici en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour l'acquisition de 60 Rafale, pour un montant éstimé entre 6 à 8 milliards d'euros, ont révélé avoir demandé au consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmecannica) de lui faire une offre commerciale (« Request for proposal » ou RFP). Une annonce qui a complètement pris au dépourvu tous les industriels et officiels français présents au salon.

Les discussions entre Abu Dhabi et BAE Systems, qui porte la proposition commerciale de l'Eurofighter aux Emirats, ont débuté il y a moins d'un mois. Le 17 octobre dernier, le groupe britannique a présenté l'Eurofighter Typhoon aux Emiriens, qui, dans la foulée, ont demandé à BAE Systems de formuler un RFP.

Pris à froid, les industriels et officiels français, interrogés au Dubaï Airshow par « La Tribune », minimisent ce coup de théâtre. Ils assurent pour la plupart qu'il s'agit d'une tactique des E.A.U. pour faire baisser le prix du Rafale, jugé trop cher. La ficelle semble grosse mais aujourd'hui les industriels veulent croire à leur analyse. « Est-ce un moyen de faire courir un lièvre devant Dassault Aviation ou les E.A.U. cherchent-ils vraiment une alternative », se demande un industriel tricolore. « Il y a différentes grilles de lecture celle que l'on privilégie pour le moment, c'est celle d'une tactique de négociations des Emiriens », estime un autre. Il est vrai que les E.A.U. avaient déjà fait en 2010 à Boeing une demande d'information technique pour le F/A-18 Super Hornet. Sans aller beaucoup plus loin.

Pas de pilote dans l'avion

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, confirme que « cette demande de cotation apparaît plus comme une mesure d'animation de la procédure ». Il veut encore croire que la France est proche « du point final d'une négociation très bien engagée ». « Selon la position que l'on occupe, chaque froncement de sourcils peut rapporter ou coûter quelques centaines de millions d'euros », dit-il. Une chose est sûre, si Abu Dhabi choisit l'Eurofighter, il ne pourra plus compter sur la France pour lui reprendre les 60 Mirage 2000-9 que l'Emirat avait la possibilité de céder en cas d'accord sur le Rafale.

Pourtant, depuis plusieurs semaines, les clignotants s'étaient mis au rouge pour l'avion de combat de Dassault Aviation. La décision des E.A.U. de mettre en piste l'Eurofighter est donc clairement « un signal envoyé à Dassault Aviation », estime un industriel. L'échec cuisant du Rafale au Maroc a été semble-t-il aujourd'hui trop vite oublié. Et pourtant ce n'était qu'en 2007, un temps pas si lointain où Nicolas Sarkozy voulait constituer une équipe de France unie, qui parle d'une seule voix à l'exportation pour gagner les grands appels d'offres internationaux civils et militaires en général, et ceux concernant le Rafale en particulier. Car le chef de l'État s'est secrètement fixé le défi d'être celui qui vendra enfin l'avion de combat tricolore à un pays étranger. Pour ce faire, il avait nommé un pilote, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Élysée, en qui il avait toute confiance, et créé un outil, la « war room », censée impulser une stratégie et une cohérence à ce qu'il appelait « l'équipe de France ». Le bilan est plutôt mitigé au bout de cinq ans mais au moins, la France parlait d'une seule et même voix à ses interlocuteurs.

Las. Claude Guéant, parti au ministère de l'Intérieur, la cacophonie semble être revenue dans cette « équipe de France » privée de capitaine. Chassez le naturel il revient au galop. C'était le cas il y a peu de temps encore pour le Rafale aux Emirats. Abu Dhabi, qui a relancé les négociations en plein été et a maintenu un rythme intensif, y compris lors du ramadan en août, entendaient depuis quelques semaines plusieurs sons de cloche au gré des visiteurs venus vendre les qualités et les prouesses du Rafale. « Les Emirats avaient trop d'interlocuteurs, l'industriel mais aussi beaucoup trop d'étatiques », confirme-t-on au ministère de la Défense, qui stigmatise plutôt « l'État et ses chapelles trop nombreuses ». Il manque visiblement à nouveau un pilote d'autant que le nouveau secrétaire général de l'Élysée, Xavier Musca, n'a vraiment pas le temps de gérer ce dossier jugé « mineur » au regard de toutes les catastrophes qui s'abattent les unes après les autres sur la zone Euro. Par défaut, le dossier échoit au chef d'état-major particulier du président de la République Benoît Puga, un officier de la Légion étrangère, ancien patron des opérations spéciales et qui était auparavant à la tête de la Direction du renseignement militaire. Le général, qui a remarquablement géré l'intervention militaire française en Libye (opération Harmattan), selon la plupart des observateurs, est semble-t-il moins aguerri sur ce type de dossier.

Incompréhensions

À Abu Dhabi, l'incompréhension monte de plus en plus. À tel point que furieux le prince héritier d'Abu Dabi, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, qui a l'impression que les Français ne l'écoutent plus, fait une visite express de quelques heures à Paris après l'été en septembre pour rencontrer Nicolas Sarkozy à l'Élysée. Mal préparée, la visite, censée tout remettre en ordre, ne fait pas avancer d'un pouce le dossier du Rafale. Bien au contraire. Mal briefé, le chef de l'État, pensant que le dossier Rafale était enfin réglé, aborde cette rencontre avec un angle de politique régionale, évoquant entre autre la question de la Palestine. Cheikh Mohamed repart de Paris sans avoir les réponses qu'il attendait. D'autant qu'il se plaindrait d'un gros écart de prix. C'était pourtant l'une de ses trois demandes personnelles à Nicolas Sarkozy : obtenir un prix raisonnable. Ses deux autres souhaits : disposer d'un avion plus performant que le Mirage 2000-9 et que la France finance une partie des coûts « non récurrents » du Rafale.

« Le débriefing de la visite de Cheikh Mohamed à l'Élysée est violent », rapporte un observateur. Conséquence, quelques jours plus tard, Nicolas Sarkozy décide de confier le dossier au ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. « Il fallait une personne de poids pour remettre le dossier à l'endroit », explique-t-on à « La Tribune ». La « nomination » d'Alain Juppé, en tant que nouveau patron des négociations, a semble-t-il permis de remettre le dossier sur les rails. Trop tard ? Les E.A.U., boudeurs, ont quant à eux mis très longtemps pour désigner un nouveau patron des négociations. Et ont décidé de mettre à l'épreuve les Français avec l'Eurofighter. Mais, dans le camp français, certains, comme Gérard Longuet, continuent de parier sur la possibilité d'une annonce le 2 décembre, jour du quarantième anniversaire de la fédération des E. A. U... 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 09:00

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/00/334689534.JPG

source lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr

 

12.11.11 Nathalie Guibert LEMONDE

 

Guer (Morbihan) Envoyée spéciale - Les experts militaires évoquent une véritable "révolution". La robotisation du champ de bataille s'accélère. La technologie est mûre pour bouleverser la guerre : car la perspective, désormais à portée, est celle d'une automatisation de l'usage de la force, de l'acte de tuer. Seraient balayées les lois de l'écrivain Isaac Asimov exigeant qu'un robot ne puisse porter atteinte à un être humain et doive obéir aux ordres qu'il lui donne. Les démocraties l'accepteront-elles ? Les milieux de la défense sont, eux, déjà en plein débat, comme en ont témoigné les militaires, chercheurs et industriels qui se sont réunis pour un colloque international aux Ecoles de Saint-Cyr, les jeudi 9 etvendredi 10 novembre, à Coëtquidan (Morbihan).

 

Une ligne jaune vient d'être franchie en France, comme elle fut plus récemment aux Etats-Unis ou en Israël. Sans oser le dire, les armées ont, en 2011, admis le principe du robot armé, du robot tueur, voire du robot suicide. Le langage employé, "robots effecteurs", témoigne d'un embarras moral. Il ne s'agit plus seulement de donner la mort à distance, ce que font déjà de nombreux soldats, pilotes de chasse, opérateurs de drones ou de missiles guidés.

 

L'armée de terre a ainsi dévoilé jeudi son "objectif d'état-major", premier document public sur le sujet. Il envisage l'usage de robots autonomes à l'horizon 2035. Pour les militaires, c'est demain. L'objectif affiché n'est pas, pour l'heure, de remplacer le combattant. On veut "mieux le protéger . En limitant les pertes, les robots faciliteront l'acceptation des conflits dans la durée", justifie l'état-major.

 

Quelles sont les priorités ? "Améliorer le renseignement de contact, améliorer le traitement du danger des mines et explosifs, renforcer les capacités de destruction du combattant, l'alléger." Elles se déclinent en matériels, que la défense décidera d'acheter ou non d'ici peu : microrobots caméra de 5 kg comme ceux déjà employés par le GIGN ; mini-robots de 50 kg capables de détecter des snipper et d'exploser un obstacle ; pantins permettant de robotiser le premier véhicule d'une colonne blindée, etc. "Cela fait vingt ans que nous réfléchissons à la robotisation, maintenant il faut mettre le pied dedans, ce qui n'empêche pas de réfléchir à long terme", explique le colonel Eric Ozanne, de l'état-major des armées.

 

L'affaire divise. Selon les uns, les armées n'ont pas d'autre choix que de se lancer dans la robotisation, et réfléchiront en marchant à ses usages. Selon les autres, il faut, pendant qu'il est encore temps, poser en préalable un cadre intellectuel et éthique. "Les décideurs veulent-ils la robotique parce que c'est la dernière mode, ou ont-ils une vraie vision ? Savent-ils que le monde que nous allons accueillir va bien au-delà de leur imagination ?", s'inquiète le général Michel Yakovleff, adjoint du commandant suprême pour l'Europe de l'OTAN. Ce haut gradé invite à relire les ouvrages de science-fiction qui nous ont alertés sur les dangers de la déshumanisation. "Tout ce qui déshumanise la guerre est une abomination", ajoute-t-il. Une fois les robots mis au point pour tuer de façon autonome, "les barrières morales tomberont si nous sommes menacés. Or, à l'arrivée, c'est le soldat qui devra gérer les conséquences des actes du chien de guerre qu'on lui aura donné".

 

Des matériels, d'observation ou d'agression, sont déjà dans les forces. Les équipements américains et israéliens dominent, mais des PME françaises, animées de jeunes ingénieurs inventifs, veulent convaincre la défense de leur passer des marchés. Cinquante pays sont lancés dans la bataille de la robotisation militaire.

 

Dans les airs, les engins télécommandés se généralisent en devenant de plus en plus autonomes. L'histoire a débuté au Vietnam pour les drones américains. Leur nombre est passé de 50 en l'an 2000 à 7 000 en 2010. Ils ont accompli un tiers des frappes en profondeur conduites dans les opérations militaires en cours, a rappelé le colonel Eugene Ressler, professeur à l'académie militaire de Wespoint. En mer, même chose. "En France, la marine nationale s'attend à une généralisation des robots au point que les centres de commandement des drones deviendront des cibles", note Christian Malis, professeur associé à Saint-Cyr.

 

Dans les armées de terre, le consensus s'est scellé dans les années 1990 : les robots accompliront les tâches "ennuyeuses, dangereuses ou sales". L'armée américaine comptait 162 robots terrestres en 2004 ; et 3 659 en 2010. Les progrès ont été plus lents. Mais nul n'est plus choqué d'évoquer la perspective d'employer des machines semblables au Goliath, le mini tank suicide de l'armée allemande lors de la seconde guerre mondiale.

 

Les robots terrestres conservent de nombreuses limites : lenteur, faible autonomie en énergie, liaisons erratiques, vulnérabilité aux intempéries... Les engins démineurs restent incapables de creuser pour détruire un explosif enfoui et éviter ainsi d'exposer la vie d'un homme. "60 % des robots reviennent d'opérations en pièces", souligne ainsi le colonel Matthias Habermann, officier référent de la Bundeswehr. "Parce que les missions militaires restent trop complexes pour les robots, la décision n'est pas encore prise d'en équiper l'armée allemande au-delà de ses forces spéciales", a-t-il précisé.

 

Les scientifiques assurent que ces lacunes seront très vite surmontées. "Les robots auront la mobilité de nos fantassins", assure le colonel Earl Powers, du Laboratoire de combat des Marines américains. "Au niveau tactique, ils seront partout : nous travaillons sur l'idée que chaque unité de fantassins aura ses drones de reconnaissance, d'armement, de port de munitions et de logistique, d'évacuation des blessés". "Nous allons avoir des surprises à l'avenir, prévient pour sa part le colonel Ressler. Nous programmons des robots qui pourront entrer dans un bâtiment et engager le feu de manière plus précise qu'un fantassin." Selon ce cadre, "il faut préparer nos officiers à cette révolution (...), le principal étant de leur donner des valeurs".

 

Le général Yakovleff, de l'OTAN, "ne croit pas" au robot "tueur", mais voit de façon assez précise le rôle du "capteur" ou du "serviteur". Pour lui, "les robots opéreront en essaim, ce qui exige des algorithmes capables de les faire fonctionner de façon collective ; ils seront mono-capteurs, portables ; ils ressembleront plus aux animaux qu'on le pense, et se déplaceront à des vitesses tactiques comparables au chien". Pour ce haut responsable militaire, il faut "un robot pour un homme", pour que celui-ci reste le responsable.

 

Les chercheurs travaillent sur la façon dont les machines peuvent se coordonner entre elles autant qu'avec l'homme. Jeffrey Bradshaw, de l'Institute for Human and Machine Cognition de Floride, évoque "un travail d'équipe". Mais quelle vitesse de décision accorder à la machine pour que l'homme puisse continuer d'intervenir ?

 

En 1139, le deuxième Concile de Latran avait interdit les arbalètes car elles n'étaient pas certaines d'atteindre leur cible sans risquer de tuer un innocent. En 2011, l'on sait que les algorithmes les plus sophistiqués aboutissent à des décisions aberrantes, comme l'ont montré ceux utilisés pour réguler les marchés financiers.

 

Les robots pulvérisent les lois de la guerre, avertit Noël Sharkey, professeur d'intelligence artificielle à l'Université de Sheffield (Royaume-Uni). "Les robots, même capables de discriminer une cible, n'ont pas de bon sens. Ils sont incapables d'appliquer les règles de proportionnalité de l'usage de la force. Ils ne sont pas responsables, souligne-t-il. Avec des drones qui volent à Mach 22 comme on les expérimente, les êtres humains ne peuvent plus être dans la boucle pour prendre des décisions !"

 

Les militaires soulèvent de très nombreuses questions éthiques. "Si on attaque mon robot, vais-je tirer dans la foule pour le défendre ?, questionne le général Yakovleff. Va-t-on bâtir des escadrons de la mort de robots pour détruire ceux du camp adverse en se disant que si un homme reste à proximité, on tirera aussi ?"

 

Il faut d'urgence établir un cadre, défend le commandant Mark Hagerott, de la US Naval Academy, en raison de la pression économique - les robots sont moins chers que les hommes - et de l'inertie des progrès scientifiques - on ne peut revenir en arrière une fois que la technologie est là. "Face au développement massif de robots capables de déployer une force létale, il faut une prohibition."

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 08:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/site-2010-20xx/nouveau-menu/l-armee-de-l-air/cemaa/cemaa/360717-1-fre-FR/cemaa_article_demi_colonne.jpg

source defense.gouv.fr

 

12 Nov 2011 By PIERRE TRAN Defensenews

 

DUBAI - A move to a new standard communications band is needed because of a saturation of current bandwidth, French Air Chief of Staff Gen. Jean-Paul Palomeros said Nov. 12.

 

Increasingly relied-upon unmanned aerial vehicles such as Predators, Reapers and the French Harfang generate huge amounts of data, including full motion video, and complex sensors such as high definition video, laser designators, imaging radar, ground moving target indicators and multispectral imagers demand high bandwidth for transmission, Palomeros told an Air Chiefs conference ahead of the Dubai Airshow's Nov. 13 opening.

 

Planners estimate a large bandwidth is needed because of a "multitasking of UAVs," with many remote piloted vehicles being operated simultaneously, Palomeros said.

 

Some 20 gigabits per second is needed to cope with the growing number of UAVs, which are swamping the current Ku bandwidth available on satellite communications links.

 

"Ka band appears to me as an interesting option," even if the signals are much more sensitive to weather conditions, Palomeros said.

 

Some technology has been developed, dubbed adaptive codage modulation, that limits the weather's impact on the signal, but a good solution would be to get industry to furnish a dual-band Ku-Ka antenna, Palomeros said.

 

"This option allows us to benefit from the maturity of the Ku, while anticipating the potential benefits of the Ka-band," he said.

 

Among "pragmatic options" for boosting UAV efficiencies, Palomeros suggested:

 

■ Chat rooms between coalition UAV operators, to allow coordination of surveillance missions and to boost interoperability.

 

■ Greater training in simulation to improve joint operations of UAVs and to overcome "ignorance of UAV performance" among ground commanders.

 

■ Fuse and share imagery, communication and signal intelligence as a single intelligence chain of command; to think of intelligence as a "whole operational concept" and not as "different pillars."

 

■ Operate UAVs as elements of a distributed air operation in which the air vehicles work alongside manned aircraft such as the Rafale, so they contribute to the entire mission set of an air operation.

 

■ Co-locate experts in the same unit, so intelligence professionals can provide the best situational awareness in near real-time in their specific domain, and intelligence experts should deploy regularly to keep information up to date.

 

■ Develop software to allow automatic detection of "suspicious activity," although most of the time human intelligence and operational expertise will be more effective than sophisticated software.

 

■ Work on autonomous flight rather than target detection, with manual override for pilots on the ground to reroute.

 

As an example of the concept of operations to be expected in UAV use, Palomeros showed a video in which a Rafale pilot used data from a Predator UAV to cross cue the designation pod on the French warplane, allowing the pilot to locate and identify a target.

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 12:35

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/3/4/9/000131943_5.jpg

 

 

11 novembre 2011 par Rémy Maucourt L’USINE NOUVELLE

 

L'avion de chasse de Dassault fait plus que jamais l'actualité du secteur aéronautique, avec toute une série de contrats en négociation. Le ministère de la défense a publié récemment plusieurs vidéos du Rafale, qui permettent d'observer le matériel sur le terrain.

 

Le Rafale de Dassault n'a jamais été aussi proche d'être vendu à l'export. Des négociations sont en cours aux Emirats, au Brésil, en Inde et en Suisse. Alors que l'avion de chasse français revient au coeur de l'actualité, nous vous proposons de l'observer en action. Le ministère de la défense a publié une série de vidéos récentes du Rafale. L'occasion de mesurer la technicité de cet avion, parmi les plus perfectionnés au monde :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 13:45

468px-Marine_nationale.jpg

 

11/11/2011 Marine Nationale

 

En ce 11 novembre, jour de mémoire, la Marine rend hommage aux soldats morts en opérations. Elle se souvient particulièrement des marins morts au cours de ces 12 derniers mois en opérations :

 

SM Lefort
 
Le Maitre Jonathan Lefort, 28 ans, servant au sein du Commando Trépel, mort au combat en Afghanistan le 18 décembre 2010.
 
 
Le Maitre Benjamin Bourdet, 30 ans, servant au sein du Commando Jaubert, mort au combat en Afghanistan le 14 juillet 2011.
 
SM Hoata
 
Le Second Maitre Théophile Hoata, 30 ans, mort en opérations dans la nuit du 4 au 5 juillet 2011 à bord de la frégate anti-sous-marine Georges Leygues .
 
   

Nos pensées vont aussi aux camarades des autres armées qui ont également perdu la vie en servant leur pays.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 13:35

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/luc-vigneron-610731.jpg

 

10.11.2011 Par: Guillaume-forcesoperations.com

 

“Nexter n’est aujourd’hui pas à vendre. Mais Thales ne restera pas indifférent à l’évolution de sa situation. Si des projets industriels sont lancés, alors oui, Thales s’y intéressera”, les propos sont de Luc Vigneron, PDG de Thales (et auparavant de Nexter) qui s’exprimait ce matin, à l’invitation de l’AJPE (Association des Journalistes Professionnels de l’Aéronautique et de l’Espace). Tour d’horizon des sujets abordés.

 

Rappelant les résultats du groupe pour les 9 premiers mois de l’année, avec des prises de commandes en hausse, grâce notamment au contrat de rénovation des Mirage 2000 indiens, Luc Vigneron prévoit cependant une diminution du marché militaire. Thales est notamment le premier fournisseur de l’armée britannique, un marché qui connait une baisse “brutale”, de l’ordre de 20%.

 

Thales pèse 4,5 milliards d’euros dont 500 millions dans le terrestre. Le groupe fournit entre autre à l’armée anglaise le drone tactique Watchkeeper, utilisé en Afghanistan et qu’il décrit comme le “plus grand programme de drone européen à ce jour”. Valeur: plus d’un milliard d’euros. Un programme qui intéresse aujourd’hui l’armée de terre française. Mais Thales est aussi présent dans les munitions, l’électronique, les radars ou les missiles. Sur ce sujet, le PDG a annoncé que Thales UK travaillait sur un prototype baptisé le LMM pour Lightweight Multi-role Missile, un missile léger à bas coût, “produit d’avenir”. Interrogé sur le rapprochement de cette activité avec MBDA, suite à la volonté des gouvernements français et britannique de n’avoir qu’un seul missilier, afin d’éviter la concurrence intra-européenne, Luc Vigneron a décrit ce dossier du “One MBDA” de “processus encore en gestation”.

 

Enfin, réagissant sur les difficultés du rapprochement des activités de Safran et Thales dans les secteurs de l’optronique et des centrales inertielles, “un dossier qui n’est pas simple”, Luc Vigneron précise que les difficultés sont dues au fait que les activités sont très imbriquées les unes aux autres. Reste que “le climat de discussion est bon entre les deux équipes dirigeantes, le projet a du sens. Il faut avoir des activités plus fortes, ensemble, dans des domaines où la compétition internationale va durcir”.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 13:30

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/vbci_0.jpg

 

09.11.2011 Par: Guillaume -forcesoperations.com

 

Les deux principaux industriels de véhicules terrestres français, Nexter et Renault Trucks Defense (RTD) ont annoncé aujourd’hui la conclusion d’un accord de coopération pour offrir une solution commune au programme VBMR. L’enjeu est d’importance. Car derrière cet acronyme, se cache le futur véhicule de l’armée de terre qui doit remplacer, à l’horizon 2016, le VAB (Véhicule de l’Avant Blindé), bête de somme de l’armée française, engagé sur tous les théâtres d’opérations depuis plus de 30 ans. L’appel d’offre pour ce Véhicule Blindé Multi-Rôles 6X6 de la classe des 20 tonnes doit être lancé courant de l’année prochaine, avec une cible de 2000 véhicules, qui seront déclinés en différentes versions, à l’instar du VAB.

 

Les deux industriels se connaissent bien pour avoir déjà collaboré sur des projets communs, le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie), et le canon d’artillerie de 155 mm Caesar. Bien qu’aucun détail ne soit précisé sur le contenu de cette coopération, ni sur l’identité du maître d’œuvre industriel, on peut facilement deviner que RTD apportera son savoir faire sur la partie mobilité et Nexter sur la partie caisse blindée.

 

L’engin, qui sera équipé d’une tourelle de 12.7 mm télé-opérée (à l’instar du VAB Top), doit offrir une niveau de protection 3 à 4 (Stanag Otan) à l’instar du VBCI. La ventilation des différentes versions du VBMR doit se faire comme suit: 1200 en version transport de troupes, elle-même déclinée en 7 sous-versions, la principale étant la version infanterie (500 véhicules, prévu pour accueillir 11 fantassins Félin), les 7 autres versions étant des variantes génie, missile antichar…

 

Puis 270 engins en version poste de commandement; 130 véhicules d’observateur d’artillerie (guidage aérien…); 50 véhicules mettant en œuvre un mortier 120 mm; 240 en configuration évacuation sanitaire (ambulance) et 27 dédiés à la reconnaissance NRBC (détection de zones contaminées).

 

Par rapport au vénérable VAB, l’armée de terre souhaite disposer d’un véhicule qui offre une meilleure protection, plus de mobilité et de communication, le tout dans les mêmes dimensions. Le prix cible, indiqué par le précédent Chef d’État Major de l’armée de terre, doit tourner autour d’1 million d’euros par véhicule. Ce qui reste évidemment à confirmer…

 

Hasard du calendrier? Cette annonce tombe le jour même du vote parlementaire sur le budget de la défense où d’importantes coupes doivent encore être décidées…

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 13:25

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/wall-breaching.jpg

 

09.11.2011 Par: Frédéric - forcesoperations.com

 

L’explosif est un domaine abscons, mal connu. Mais on y trouve tout de même des noms pratiquement passés dans le langage courant, comme Semtex ou C4. Le premier est un produit tchèque, le second américain. L’un comme l’autre sont vus plus ou moins confusément comme des pains de plastiques malléables et faciles d’emploi.  La réalité est un peu plus complexe, puisque les explosifs de ce type perdent très rapidement de leur souplesse quand ils sont exposés au froid. Et c’est ainsi que pour les garder au chaud, les utilisateurs se voient parfois contraints de les porter sous leurs vêtements, à leur risques et périls…

 

Avec l’Hexomax ®, Eurenco, filiale à 100% du Groupe SNPE, innove en proposant un explosif gardant toute sa souplesse de -40° à + 60°C. Cette réussite est due à la mise au point d’une nouvelle génération de liant permettant la fabrication d’une pate explosive extraordinairement malléable. Le résultat est un produit (d)étonnant, sans équivalent à ce jour, qu’Eurenco décline dans une large gamme de produits : sous forme de feuillet (Hexosheet ®), de bande adhésive (Hexotape ®), de pains pouvant être malaxés à la main ou même de pate appliquée au pistolet (Hexotube ®). Bien entendu, Eurenco décline toute responsabilité si vous confondez son Hexotube avec du joint silicone en refaisant votre salle de bain… Eurenco annonce également être en conformité avec la convention de Montréal obligeant les explosifs plastiques à porter un marqueur chimique dans leur composition, afin d’être détectable par les chiens et les machines.

 

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/mri2770-low_0.jpg

 

L’Hexomax est fabriqué à Sorgues, en Provence, sur le site de l’une des plus anciennes poudreries françaises. Avec lui, Eurenco a d’ores et déjà conquis le Royaume-Uni, qui lui a attribué en 2010 le renouvellement de ses stocks de guerre : 430.000 pains de 500 g livrables entre 2011 et 2012. Et c’est ainsi que l’armée britannique mange du bon pain français (l’Hexomax est appelé PE7 par le Génie britannique). Eurenco compte à présent sur l’exemplarité de ce contrat pour percer au Moyen-Orient et dans les autres pays du Commonwealth. Les discussions sont également bien engagées avec la France, pour des besoins qui seraient dans un premier temps inférieurs de moitié à ceux de Londres.

 

Et quid du St Graal, le marché militaire américain ? De toute évidence, la société française souhaiterait accroitre sa présence Outre Atlantique en pénétrant le marché de la démolition. Eurenco ne semble toutefois pas vouloir s’attaquer frontalement au marché de l’US Army, estimé à plus de 800.000 pains par an ! Il serait illusoire de vouloir déloger les industriels US déjà dans la place, le risque étant en outre réel de se faire copier l’Hexomax. Au travers de partenariats bien ciblés, la société française s’oriente donc vers des marchés de niches (Marine Corps, Navy Seal, forces spéciales…) plus accessibles parce que plus souples dans leurs procédures d’achat.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 09:00

Cette année, la cérémonie du 11 novembre ne sera plus seulement consacrée à la commémoration de l’armistice de 1918, mais au souvenir de tous les soldats morts au combat.

Pour un magnifique hommage aux hommes et aux femmes ayant participé à et soutenu Harmattan,
voir le web documentaire « L'Opération Harmattan : l’urgence de protéger »
 réalisé par le Ministère de la défense et dont est issue la photo ci-dessus [1].


228 OPEX depuis la guerre d’Algérie

«Depuis 1963, l’année qui a suivi la fin de la guerre d’Algérie, 616 soldats français ont perdu la vie lors des 228 opérations extérieures menées par la France. Les interventions les plus meurtrières pour les forces françaises restent celles menées au Tchad et au Liban (158 morts chacun), suivi de celles en ex-Yougoslavie (116 morts) et en Afghanistan (76 morts).» [2]

Cette cérémonie sera aussi l’occasion de rendre hommage à nombre d’unités s’étant particulièrement distinguées en OPEX, telles que l’Escadron Gascogne de la base aérienne 113 de Saint-Dizier en Libye, laquelle recevra la croix de la Valeur militaire [3].


———

Références

[1] http://www.defense.gouv.fr/web-documentaire/bilan-harmattan/

[2] http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/se-souvenir-des-soldats-morts-en-operations-exterieures

[3] http://www.francois.cornut-gentille.fr/2011/11/09/lescadron-gascogne-de-saint-dizier-decore-de-la-croix-de-la-valeur-militaire/

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 08:55

Assemblée nationale française.svg

 

09/11/2011 Figaro.fr AFP

 

L'Assemblée nationale a adopté aujourd'hui le projet de budget de la Défense 2012 d'un montant de 31,5 milliards d'euros, amputé de 167 millions d'euros par rapport au projet initial au titre des économies supplémentaires d'un milliard annoncées le 24 août par le premier ministre.

 

Les députés de la majorité ont adopté un amendement du gouvernement en ce sens lors de l'examen du texte en première lecture. Cette diminution porte notamment sur 102,3 millions d'euros d'autorisations d'engagement du programme "Equipement des forces". Elle sera partiellement compensée, selon le gouvernement, par la perception de recettes exceptionnelles supplémentaires au titre de la vente de fréquences hertziennes.

 

Une économie de 30,5 millions d'euros portera sur le programme "Soutien de la politique de défense". Un ajustement qui porte sur des opérations d'infrastructures sans en modifier la programmation.

 

Les crédits du programme "Préparation et emploi des forces" seront minorés de 25 millions d'euros. Et 9,2 millions d'euros économisés grâce notamment à "la diminution de 6,5 millions d'euros de la subvention à la République de Djibouti".

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 18:25

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/1764927390.JPG

 

10.11.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Article paru ce matin dans nos éditions bretonnes sous la la plume d'Olivier Cléro, mon confrère de la rédaction de Ploërmel (photos de Thierry Creux). Les Ecoles de Coëtquidan accueillent pendant deux jours un colloque consacré à la robotisation du champ de bataille.


À Saint-Cyr, on s'entraîne à la drone de guerre


Robots et drones sont de plus en plus utilisés par l'armée. Pendant deux jours, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan organisent un colloque sur la robotisation du champ de bataille pour réfléchir à leur utilisation.

 

Reportage

 

DRONES 2.JPGCe n'est pas encore Star wars et ses batailles de clones robotisés, mais les robots sont de plus en plus présents aux côtés de nos militaires. Hier, dans le cadre de son colloque international sur la robotisation du champ de bataille, les écoles de Saint-Cyr ont préparé un petit scénario : deux membres d'une ONG sont pris en otages dans un village abandonné près d'une zone de combat. Les militaires français ont une mission : les retrouver et les délivrer, sans perdre de vie.

 

Pour les aider, pas de R2D2 ni de C3PO, les deux fidèles compagnons robotisés de Luke Skywalker, mais Spy Arrow, Cobra, Packbot 510 et Eye drive. Il fait nuit, l'équipe de renseignement lance son Spy Arrow, un drone volant à 50 à 100 km/h à 250 mètres d'altitude. Avec ses caméras infrarouges, il permet de repérer les lieux et constater que la garde n'a pas été renforcée. Sur terre, le robot Cobra est lancé, petit, léger (5,6 kg) et lui aussi muni de caméras, avec ses quatre roues motrices, il s'approche discrètement du camp. Les informations qu'il recueille valident le choix d'infiltration de la section. La section d'intervention peut entrer en jeu.

 

Elle est rapidement stoppée. Un engin explosif improvisé menace le convoi. L'équipe du génie lance son Pacbot 510. Muni d'un bras télescopique pouvant soulever jusqu'à 13 kg et d'une arme à feu, il détruit la mine. L'assaut va pouvoir avoir lieu.

 

Le premier à se lancer est à nouveau un robot : PRM. Il se déplace à 10 km/h et est muni d'une caméra panoramique, d'un bras manipulateur et d'un lance grenades qu'il utilise pour diffuser un gaz incapacitant. Toujours renseigné par son robot Cobra cachés sur place depuis le début de la mission, le chef de section lance l'assaut.

 

Les otages sont libérés, restent à les évacuer. Le Spy Arrow redécolle, il permet de repérer un pick-up rebelle sur la piste prévue. La section change d'itinéraire et remercie encore une fois son drone.

 

DRONES 3.JPGUn scénario de science fiction ? Pas vraiment répondent les militaires. « Pour une telle opération, nous n'aurions peut-être pas utilisé autant de robots; là, c'est pour la démonstration, mais certains de ces robots sont déjà utilisés. » C'est le cas du drone Spy Arrow et du robot Cobra qui ont été testés en Afghanistan. L'armée française s'équipe également du Pacbot 510 pour le déminage. Les autres pourraient suivre.

 

« La France va être forcée d'y venir : dans des missions dangereuses, par exemple, ou dans des environnements contaminés », pense Didier Danet, responsable du pôle Action globale et forces terrestres à Saint-Cyr Coëtquidan. Le seul frein actuellement : leur coût et des questions déontologiques, comme celle de savoir si on peut y greffer des armes. La technologie le permet.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 13:55

http://www.opex360.com/images/atd-20111109.JPG

l’Armoured Multirole Carrier (ATC) de Renault Trucks Defense

 

09.11.2011 opex360.com

 

Le remplacement des Véhicules de l’avant-blindé (VAB), utilisés intensivement depuis leur entrée en service dans les années 1970, est un dossier crucial pour l’armée de Terre, au point que son ancien chef d’état-major, le général Irastorza en avait clairement fait une priorité pour les années qui viennent. Sans ce type de véhicule, « nous serions incapables de remplir nos missions », affirmait-il dans un entretien accordé au Parisien, cet été.

 

Le successeur du VAB, appelé Véhicle blindé multi-rôles (VBMR), sera conçu de manière à transporter 9 fantassins, avec une protection de niveau 4, une architecture 6×6 et un tourelleau téléopéré. Il ne devra pas coûter plus d’un million d’euros pièce, d’autant plus qu’il est prévu d’en commander 2.300 exemplaires dans le cadre du programme Scorpion (Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation) dont le contrat d’architecture a été confié à Nexter, Thales et Sagem.

 

Alors que se pose toujours la délicate question de la restructuration du secteur français de l’armement terrestre, deux de ses principaux acteurs, à savoir Nexter et Renault Trucks Defense, ont annoncé, par voie de communiqué, ce 9 novembre, avoir conclu un accord de coopératrion « en vue d’apporter une solution unique lors de la consultation pour le programme VBMR ».

 

Les deux groupes, qui ont déjà travaillé en collaboration pour le Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), qui remplace les AMX-10P de l’armée de Terre, indiquent avoir établi une « maîtrise d’oeuvre réactive, guidée par le souci d’apporter au client (…) une réponse intégrée, économique, évolutive, pérenne et tirant le meilleur parti des compétences » de chacun., avec aussi pour objectif « d’élargir au-delà de la France les débouchés des VBMR ».

 

le démonstrateur XP-2 de Nexter

 

A noter que la Direction générale de l’armement (DGA) a déjà confié, en juin 2010, un contrat d’études de 10 millions d’euros concernant le VBMR à Renault Trucks Defense, qui peut par ailleurs s’appuyer sur son véhicule ATD (Armoured Multirol Carrier) et que Nexter a, de son côté, mis au point, à cette fin, le démonstrateur XP-2.

Reste maintenant à voir ce que compte faire Panhard, le spécialiste du blindé léger. Il devrait cependant préparer une offre, de même que Thales, qui proposera probablement le Bushmaster (ou Broussard pour la version française).

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 12:35

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/7/0/4/000142407_5.jpg

 

09 novembre 2011 par Guillaume Lecompte-Boinet L’USINE NOUVELLE

 

Les deux champions français des blindés ont décidé de nouer le 9 novembre un accord stratégique pour le développement du VBMR, le remplaçant du bon vieux VAB. Ce mouvement constitue peut-être un premier pas à une alliance capitalistique tant désirée par les pouvoirs publics.

 

Renault Trucks Defense (groupe Volvo) et Nexter, société détenue par l’Etat français, ont officialisé un accord de coopération pour proposer ensemble une solution répondant au futur appel d’offre du VBMR.

 

Ce programme de véhicule de transport de troupes blindé à 6 roues, de la classe 20 tonnes, est destiné à remplacer le VAB, un 4X4 conçu il y a plus de trente ans et dont plus de 4000 exemplaires sont en service dans l’Armée de terre. Cet appel d’offre-international- devrait être lancé d’ici fin 2011, début 2012, pour 2000 VBMR, soit un montant estimé à 2 milliards d’euros.

 

Le cahier des charges pour les deux partenaires est rude : le VBMR devra absorber des explosions de mines de 8 à 10 kilos d’explosifs, soit un niveau de protection entre 3 et 4 (standards OTAN). Il devra tenir compte des changements morphologiques du fantassin (augmentation de la taille moyenne notamment), offrir une grande ergonomie pour que les soldats, qui transportent aujourd’hui 20 kilos contre 10 dans le passé, puissent tenir. Enfin, et surtout, le VBMR devra être connecté, c’est-à-dire qu’il doit pouvoir s’intégrer dans une chaîne de communication élargie et intégrée (projet Scorpion).

 

Ce n’est pas la première fois que RTD et Nexter collaborent sur une plate forme. Ils le font déjà sur le VBCI (véhicule blindé de commandement et d’infanterie) et le canon Caesar. Le partage industriel n’est pas encore défini, mais on peut penser qu’il ressemblera fort à celui du VBCI : en résumé, RTD fabrique le chassis et le train roulant et Nexter réalise certains équipements, la caisse et l’assemblage final.

 

Certains observateurs estiment que cet accord, fortement poussé par la Délégation générale à l’armement (DGA), est un prélude à une alliance plus large entre les deux entreprises, voire capitalistique. "Il faudra au minimum attendre le résultat des échéances électorales de 2012 pour que quelque chose bouge de ce côté, car Nexter est détenu par l’Etat", souligne ce connaisseur du secteur.

 

En tout cas, c’est un premier pas, qui isole le troisième acteur français de l’armement terrestre, la société Panhard.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 08:56

http://www.meretmarine.com/objets/500/30140.jpg

 

Brave, le nouveau concept de bâtiment logistique de DCNS

crédits : DCNS

 

10/11/2011 MER et MARINE

 

Le remplacement de la flotte logistique de la Marine nationale, pour le moment prévu à la fin de la décennie, revient sur le devant de la scène. C'est en tous cas le souhait de certains députés, qui ont fait adopter par la Commission de la défense de l'Assemblée nationale un amendement au projet de loi de finances 2012. Proposé par François Cornut-Gentille et Marguerite Lamour, cet amendement vise à intégrer au PLF 2012 une ligne budgétaire de 5 millions d'euros conscarée aux études portant sur les nouveaux bâtiments logistiques de la marine française ou, à défaut, sur la modernisation de la flotte existante. Pour les parlementaires, les unités de ravitaillement sont essentielles pour les opérations nécessitant une projection de forces. Or, le vieillissement des unités actuellement en service (âgées d'une trentaine d'années), pose problème. « Le déploiement de forces à l'étranger et l'utilisation intensive du groupe aéronaval conduisent à un emploi soutenu de ces bâtiments dans des zones de combat. Ils conditionnent en effet la capacité de la marine à intervenir dans la durée et à grande distance de la métropole. Pour éviter toute rupture capacitaire, il est nécessaire d'engager dès aujourd'hui les études pour envisager le remplacement ou la modernisation de ces navires », a plaidé Marguerite Lamour devant la Commission de la Défense.


Le Marne ravitaillant le Charles de Gaulle au large de la Libye (© : EMA)

« Au moindre incident, toute la flotte de ravitailleurs devra rester au port »

La députée du Finistère a également attiré l'attention de ses collègues sur le fait que les actuels pétroliers-ravitailleurs n'étaient pas à double coque. « Ces bâtiments sont des monocoques, c'est-à-dire qu'ils ne sont plus conformes aux normes en vigueur. Au moindre incident, la France pourrait se voir reprocher ce point et s'expose donc à des risques forts. Nos alliés pourraient même s'opposer à ce que nous déployions ces navires dans des opérations internationales. Par ailleurs, au moindre incident, toute la flotte de ravitailleurs devra rester au port, limitant fortement la capacité d'action de la marine ».


Adopté en Commission, l'amendement sera soumis au vote de l'Assemblée, au cours de l'examen sur le PLF 2012.
Pour mémoire, la Marine nationale dispose aujourd'hui de quatre unités logistiques, le pétrolier-ravitailleur Meuse, ainsi que les bâtiments de commandement et de ravitaillement Var, Marne et Somme, entrés en service en 1980, 1983,1987 et 1990. En octobre 2009, le ministère français de la Défense a décidé de lancer une étude visant à déterminer les caractéristiques des futurs bâtiments du programme Flotte Logistique. Pour le moment, ce projet, qui pourrait être mené en coopération avec la Grande-Bretagne, verrait les nouveaux navires entrer en service entre 2015 et 2020, leur financement étant prévu sur la prochaine loi de programmation militaire. Les industriels s'intéressent bien évidemment déjà au sujet, DCNS ayant notamment développé un nouveau concept de bâtiment logistique baptisé Brave.


Brave ravitaillant une FREMM et le Charles de Gaulle (© : DCNS)

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 08:55

Thales Safran

 

09/11/2011 Alain Ruello - lesechos.fr

 

Devant l'opposition des salariés, l'équipementier aéronautique a annulé un conseil d'administration de 16 heures qui devait prendre position sur projet d'accord.

 

Rapprochement Safran Thales, arrière toute ? Jean-Paul Herteman, le PDG de l'équipementier aéronautique a annulé un conseil d'administration extraordinaire prévu pour 16 heures aujourd'hui. Il devait examiner un projet d'accord non engageant avec le groupe d'électronique de défense. Le document, qui prévoit la création de deux co-entreprises, l'une pour l'optronique, l'autre pour la navigation inertielle, était pourtant prêt à être signé (« Les Echos » du 28 octobre). Mais devant l'opposition résolue des salariés de Sagem, l'entité concernée de Safran, qui craignent pour l'emploi, Jean-Paul Herteman a, semble-t-il, préféré jouer la prudence. Des manifestations ont encore eu lieu aujourd'hui.

 

Du coup, un nouveau schéma de projet est sorti très récemment, beaucoup plus limité dans ses ambitions. Selon nos informations, les nouvelles orientations imaginées se limiteraient à des coopérations techniques dans le seul domaine de l'optronique. Et sans échange d'usines. Elles devraient être présentées au prochain conseil d'administration ordinaire du 15 décembre prochain. Reste à voir si Thales s'en satisfera.

 

L'Elysée suit le dossier de très près, car ce qui ressemble à une sortie par le bas dans ce dossier met à bas l'activisme affiché haut et fort par Nicolas Sarkozy en juin dernier au Bourget. « Les guéguerres franco-françaises doivent cesser. Dans la bonne humeur et sur la base du volontariat. Si ce n'est pas le cas, ce sera toujours dans la bonne humeur, mais sur la base d'instructions », avait alors déclaré le chef de l'Etat devant le ban et l'arrière ban de l'aéronautique française.

 

A ce moment là, le premier schéma envisagé, basé sur un échange d'actifs, avait déjà du plomb dans l'aile. Si celui des co-entreprise devait subir le même sort, ce serait le deuxième rétropédalage sur ce dossier fortement poussé par les pouvoirs publics. L'Etat, actionnaire des deux groupes, ne pourra que constater son impuissance.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 08:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/26979.jpg

Frégates de la Marine nationale

crédits : MARINE NATIONALE

 

10/11/2011 MER et MARINE

 

Pour répondre aux questions de certains de nos lecteurs, nous avons fait le point, avec la Marine nationale, sur l'identité des 27 bâtiments français engagés au large de la Libye durant l'opération Harmattan/Unified Protector. Il s'agit du porte-avions Charles de Gaulle, des bâtiments de projection et de commandement Mistral et Tonnerre, des frégates de défense aérienne Forbin, Chevalier Paul, Cassard et Jean Bart, des frégates anti-sous-marines Tourville, Georges Leygues, Dupleix, Montcalm et Jean de Vienne, des frégates furtives La Fayette, Surcouf, Courbet, Guépratte et Aconit, des avisos Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff, Lieutenant de Vaisseau Lavallée et Commandant Birot, des bâtiments de commandement et de ravitaillement Var, Marne et Somme, du pétrolier-ravitailleur Meuse, ainsi que trois sous-marins nucléaires d'attaque, dont on ne révèlera pas les identités.


BCR, FDA, BPC et aviso (© : MARINE NATIONALE)

Un niveau d'engagement considérable

Cette liste est très intéressante dans la mesure où elle montre à quel point la Marine nationale a été sollicitée ces derniers mois. Durant Harmattan, c'est en effet la quasi-totalité de la flotte disponible, et même en fait de la flotte tout court pour ce qui concerne Toulon, qui a été engagée en Libye. Sur la période d'opérations, du 17 mars au 31 octobre, toutes les grandes unités toulonnaise de la Force d'Action Navale se sont relayées de l'autre côté de la Méditerranée, soit le porte-avions, 100% des effectifs de BPC, de FDA, de FASM, de FLF et de BCR/PR, ainsi que 25 % des avisos, les autres assurant des missions de surveillance maritime ou de police des pêches. Seuls les transports de chalands de débarquement Foudre et Siroco n'ont pas vu les côtes libyennes, puisque déployés au large de l'Afrique ou en arrêt technique durant Harmattan (leurs capacités n'étaient de toute façon par requises).


Le LV Le Hénaff (© : MARINE NATIONALE)

En revanche, même les unités brestoises opérationnelles, qui n'étaient pas mobilisées pour la protection de la force océanique stratégique, sont venues en renfort, comme la frégate Tourville, ainsi que les avisos LV Lavallée et LV Le Hénaff. Même chose pour les sous-marins nucléaires d'attaque, au nombre de 6 basés à Toulon et dont la moitié, c'est-à-dire l'essentiel de ce qui était disponible sur la période, a été engagé en Libye. Quant à l'aéronautique navale, elle a également consenti un effort très important, en maintenant sur le Charles de Gaulle un groupe aérien embarqué durant 270 jours sur les 300 qui ont précédé le retour à Toulon le 12 août, puisqu'Harmattan a été précédée, pour le porte-avions, par le déploiement Agapanthe en océan Indien. Il convient enfin de mentionner les hélicoptères embarqués sur les différents bâtiments et les avions de patrouille maritime Atlantique 2 qui, fonctionnant eux-aussi à flux tendu, ont assuré le service sur le théâtre libyen. En somme, on n'avait peut être pas vu, proportionnellement, un tel engagement aéronaval depuis l'affaire de Suez, en 1956.


Groupe aéronaval (© : MARINE NATIONALE)

Obligée de faire des choix

Pour remplir le contrat, la Marine nationale a, malgré tout, été contrainte de faire ce que les militaires redoutaient depuis longtemps en raison des baisses d'effectifs : Des choix, parfois difficiles. Il a, ainsi, fallu renoncer à maintenir le niveau d'engagement en océan Indien, en réduisant de moitié la présence aéromaritime dans une région où, pourtant, les intérêts stratégiques sont bien réels (protection des approvisionnements, lutte contre le terrorisme, les trafics et la piraterie...) En Méditerranée, la moitié des opérations prévues de lutte contre trafiquant de drogue ont été annulées, faute de moyen. Et, en jouant les équilibristes avec le planning des patrouilles des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, basés à Brest, il a également fallu renoncer à déployer un SNA en Atlantique.
En somme, la marine est parvenue à réaliser un remarquable tour de force, en jouant très finement avec la disponibilité des matériels (des pièces ont notamment été échangées entre navires au fur et à mesure), au prix de quelques sacrifices et évidemment d'un engagement total de ses unités, le personnel devant être le premier à en recevoir les lauriers. Mais cette situation démontre également la limite des réductions de format, d'autant qu'après le coup de feu, le gros de la flotte est cloué à quai pour d'indispensables périodes de maintenance, parfois retardées en raison des opérations. Sans compter la nécessité de « régénérer le potentiel humain », comme on dit chez les militaires, c'est-à-dire notamment rattraper le retard pris dans la formation de personnels, par exemple chez les pilotes.


Rafale et Super Etendard sur le Charles de Gaulle (© : MARINE NATIONALE)

L'irréductible format

En définitive, peu de forces armées, et pas seulement en France, peuvent se targuer d'avoir proportionnellement engagé autant de moyens. Mais ce « cocorico » pour la Marine nationale n'est pas sans susciter quelques questions quant au format actuel de la flotte, dans un monde ou les enjeux maritimes ne cessent de croître. Depuis la chute du mur de Berlin, les effectifs n'ont cessé de diminuer et, à chaque coup de rabot budgétaire, la marine, pourtant considérée par les financiers de l'Etat comme « la bonne élève » des armées en matière de rationalisation, est priée de faire des efforts supplémentaires, comme ses camarades de Terre et de l'Air. Régulièrement, les marins ont pourtant fait savoir qu'il n'y avait « plus de gras ». Or, s'il est sans doute toujours possible de réaliser quelques économies ici et là, pour l'essentiel, 2011 aura démontré que la marine a bel et bien rongé ses réserves « jusqu'à l'os ».


Le groupe aéronaval (© : MARINE NATIONALE)

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 06:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-novembre-2011/le-general-modere-a-droite-lors-de-sa-visite-en-argentine/1444210-1-fre-FR/le-general-modere-a-droite-lors-de-sa-visite-en-argentine.jpg

 

09/11/2011 Sources : Armée de l'air

 

Le général Gilles Modéré, commandant les écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) et la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, s’est rendu en visite officielle en Argentine et en Algérie, au cours du mois d’octobre 2011.

 

Au début du mois d’octobre, le général Modéré s’est rendu en Algérie afin de visiter l’école supérieure de l’air de Tafraoui, près d’Oran dans l’ouest du pays et de participer à une réunion de travail avec le commandement des forces aériennes à Alger. L’objectif du déplacement du général Modéré était de développer la coopération entre les écoles, notamment par un éventuel programme d’échange entre les élèves. Depuis de nombreuses années, Salon-de-Provence accueille une délégation algérienne lors du baptême des promotions se déroulant au mois de juillet.

 

Du 24 au 27 octobre 2011, le général Modéré a visité l'école d'aviation militaire et l'institut universitaire aéronautique de Cordoba en Argentine. Ce déplacement a permis de renforcer les forts liens d'amitié unissant les écoles de l’air des deux pays, notamment dans le domaine scientifique. De nouvelles voies de coopération ont également été étudiées, comme par exemple l’accueil d'élèves argentins à Salon-de-Provence, dans le cadre de stages.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-novembre-2011/visite-en-algerie/1444263-1-fre-FR/visite-en-algerie.jpg

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 19:30

http://www.lamanchelibre.fr/photos/galeries/30322/min-665.jpg

photo lamanchelibre.fr

 

9 novembre 2011 - Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Un sous-marin se doit d’être de la plus parfaite qualité. Pierre Quinchon, responsable des sous-marins à DCNS, l’a rappelé vendredi 4 novembre à Cherbourg, lors de l’inauguration du Cetec (Centre d’essais techniques et d’évaluations de Cherbourg) : “Il faut donner confiance aux hommes qui seront enfermés dans ces boîtes !” Et pour cela, il faut se doter d’un atelier d’essais irréprochable.

 

Référence : Manche Libre

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