Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 18:40

Ligne de defense P Chapleau

 

09.11.2011 par P. CHAPLEAU lignes de Défense

 

Michel Landel, Directeur Général de Sodexo, a présenté le 7 novembre les résultats de Sodexo pour l'exercice 2010-2011 (lire l'extrait du rapport ci-dessous).

 

Il en ressort que dans le domaine de Défense, la croissance enregistrée par l'entreprise a été de 6,5%. On notera aussi que les services de facility management représentent un quart du CA de l'entreprise (contre 18% précédemment) et que la croissance, dans ce secteur, a été 4 fois supérieure à celle du secteur restauration.

 

Pour Michel Landel, si la dette va "peser durablement sur la croissance et l'économie des pays occidentaux", cette situation "peut aussi présenter des opportunités" pour un groupe qui répond aux besoins d'externalisation des services annexes (restauration, mais aussi entretien, maintenance...). "Les Etats peuvent faire appel à nous pour faire des économies, rationaliser leurs services (...) Donc on est dans une position qui n'est pas mauvaise, même si l'environnement est volatil", a-t-il déclaré hier. Pour ma part, je rappelle que Sodexo a obtenu en mai la gestion des services et de maintenance du futur siège du ministère français de la Défense à Balard (Paris XVe). Aux Etats-Unis, le groupe assure la fourniture de services de restauration aux bases des Marines.

 

sodexo.jpg"Le chiffre d'affaires consolidé de Sodexo pour l'exercice 2010-2011 s'élève à 16 milliards d'euros, soit une progression totale de + 5,4 %, dont une croissance interne de + 5,2 % ;
Ce niveau de croissance interne est deux fois supérieur à celui réalisé en 2008-2009 et 2009-2010 et dépasse également les objectifs annoncés en début d'exercice.
La croissance interne s'est en effet accélérée au cours de l'exercice, grâce notamment :
-- à la pertinence des offres de Sodexo et en particulier aux services de Facilities Management qui ne représentaient que 18 % du chiffre d'affaires du Groupe en 2005-2006 et qui s'élèvent, en 2010-2011, à plus de 25 % du chiffre d'affaires consolidé. En effet, sur l'exercice, la croissance des services de Facilities Management a été plus de trois fois supérieure à celle des services de Restauration ;
-- aux solides positions occupées par Sodexo dans le Reste du Monde, et en particulier à son développement rapide dans les marchés émergents.
Le chiffre d'affaires de l'activité Solutions de Services sur Site s'élève à 15,3 milliards d'euros, en progression de + 5,2 %. La croissance interne est de + 5,1%.
Par segment de clientèle, l'exercice 2010-2011 a été marqué par :
-- Une croissance interne en Entreprises et Administrations de + 6,7 % à comparer avec + 2 % réalisés en 2009-2010. Cela reflète le solide développement de Sodexo sur les marchés émergents ainsi que l'impact significatif de la montée en puissance des contrats de solutions globales en Justice, en Défense et en Entreprises. En effet, la croissance interne de Sodexo a été de + 17,9 % en Justice et de + 6,5 % en Défense, et de + 15,9 % en Bases-vie".

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 17:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/nh904/720199-1-fre-FR/nh90.jpg

photo defense.gouv.fr

 

9 November 2011 army-technology.com

 

The French Army will receive the NH90 tactical transport helicopter (TTH) variant in the final operational configuration by the end of 2011.

 

The delivery of the multirole helicopter follows the declaration of compliance issued by the Nato Helicopter Management Agency (NAHEMA).

 

The new-generation NH90 TTH, equipped with a matured avionics system, enables complete military communications system functionality for improved interoperability during foreign operations.

 

The helicopter has been designed to perform missions including logistics and utility transport, combat search and rescue, casualty and medical evacuation, electronic warfare, special operations and counter-terrorism.

 

Italy, Belgium and Germany will receive the aircraft in 2012.

 

http://www.meretmarine.com/objets/500/38485.jpg

NH90 en version TTH
crédits : NH INDUSTRIES

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 17:25

http://www.dsi-presse.com/wp-content/uploads/2010/07/XP2-1_crop.jpg

Nexter's XP2: Technology demonstrator for VBMR

source dsi-presse.com

 

November 9, 2011 defense-aerospace.com

(Source: joint release Nexter: Renault Trucks Defense; issued Nov. 9, 2011)

 

VERSAILLES-SATORY, France --- Nexter Systems and Renault Trucks Defense have signed a cooperation agreement to offer a unique solution to fulfil the request for proposal for the VBMR programme.

 

The VBMR programme is intended to provide the French Army with a modernised capability in the multirole/medium range wheeled armoured vehicle segment (20 ton class, 6x6 design suitable for mission variants).

 

The organisational scheme agreed upon by Nexter Systems and Renault Trucks Defense sets up a responsive industrial prime contractorship, focussed on delivering an integrated, cost-effective, adaptable and dependable solution, whilst leveraging on the fields of excellence of both groups.

 

With the aim of expanding commercial opportunities for VBMR vehicles beyond the French national acquisition programme, the cooperation agreement also includes organizational provisions regarding export markets.

 

 

Nexter applies its expertise in land defence systems to meet the needs of the French army and other forces internationally. The scope of its business includes the supply of weapons systems and munitions for Army, Air Force, Navy and law enforcement applications. In 2010, Nexter reported revenues of EUR 1.1 billion, of which 12% were allocated to Research & Development.

 

Renault Trucks Defense is a leading company in land defence systems. RTD has developed a complete range of armored vehicles and military trucks. Renault Trucks Defense is an historical supplier of the French army (4000 VAB, 20 000 trucks). In 2010, Renault Trucks Defense reported revenues of EUR 300 million (armoured vehicles represent 60 % of revenue).

 

RTD armoured vehicles and trucks are in service in more than 65 countries. RTD is a long term partner of Nexter-led projects, such as the VBCI armoured vehicle and the Caesar truck mounted artillery system.RTD has various brands worldwide among them ACMAT.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 13:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/operation-pamir/1441995-1-fre-FR/operation-pamir.jpg

 

09/11/2011 defense.gouv.fr

 

Les engagements extérieurs de la France en 2011 feront l'objet d'un colloque qui leur sera dédié le 22 novembre. Le sujet :  « Regards sur une année d'engagements opérationnels ».


Un colloque est organisé le 22 novembre à Paris.  Autorités politiques et militaires, parlementaires, diplomates, industriels, journalistes  et t hink tank  porteront leurs « Regards sur une année d'engagements opérationnels  ».
Ce colloque est présidé par Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants. 

 

Ces derniers mois ont en effet démontré la capacité de nos forces à mener de front et de manière exemplaire des opérations d'envergure sur plusieurs théâtres. Nos armées ont ainsi été engagées en Afghanistan, contre le terrorisme et au service de la sécurisation et de la reconstruction du pays, en Côte d'Ivoire, pour protéger nos ressortissants et éviter une dégradation dramatique de la situation, en Libye, pour mettre fin aux agressions contre les populations civiles et soutenir les combattants de la liberté.

 

Colloque du 22 novembre

Le programme du colloque est articulé autour de quatre tables rondes :


  • « De la détermination politique à l'engagement militaire: les aspects politico-militaires des opérations » ;
  • « L'engagement militaire français, une réponse à l'urgence et à la diversité des crises: l'engagement opérationnel des forces » ;
  • « Synergie armées / DGA / Industrie, une dynamique capacitaire au service de l'outil militaire : les principaux enseignements capacitaires des opérations de l'année » ;
  • « L'année 2011, le soldat français au cœur des succès opérationnel de la France : témoignage des armées pour les opérations Pamir, Harmattan et Licorne ».

>>> Ce colloque n'est accessible que sur invitation <<<


>>> Des actes  seront ultérieurement publiés <<<


Opération Harmattan
Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 12:25

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/195041419.jpg

 

09.11.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

J'avais annoncé dans un post du 6 novembre (cliquer ici pour y accéder) que douze unités, bâtiments et formations des armées allaient être décorés, le 11 novembre, de la croix de la Valeur militaire, avec citation à l'ordre de l'armée. En voici la liste:
- 12e régiment de Cuirassiers
- 1er RHC
- escadron 3/3 Ardennes
- escadron 1/99 Gascogne
- escadron 1/67 Pyrénées
- 7e BCA
- 1er RCP
- fottille 12F
- le PA Charles de Gaulle
- le BPC Tonnerre
- le groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory
- l'hôpital d'instruction des armées Percy de Clamart.

 

Les drapeaux, étendards et fanions, avec leur garde, le chef de corps et un détachement seront réunis au pied de l'Arc de Triomphe pour la remise de décoration.

 

Outre ces douze unités, bâtiments et formations qui seront décorés pendant la cérémonie du 11-Novembre, à Paris, 24 autres croix de la Valeur militaire vont être attribuées dans les semaines qui viennent, toujours collectivement, à des régiments de l'armée de terre, des escadrons de l'armée de l'air, des flotilles de l'aéronavale, des bâtiments de la marine qui ont été engagés dans des opex au cours de l'année 2011...


Parmi ces unités, vont figurer le 2e Rima du Mans, le commando Jaubert de Lorient, la flottille 23F de Lann-Bihoué et l'aviso LV Lavallée de Brest.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 08:55

Ligne de defense P Chapleau

 

08.11.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Nouvelle ponction dans le budget de la Défense: il faudra faire avec 100 millions d'euros en moins. Gérard Longuet, devant la commission de la Défense, n'a pas précisé sur quels chapitres. Ces 100 millions viennent s'ajouter aux 167 millions déjà annoncés précédemment.

 

Existe-t-il un motif de satisfaction? Que la Défense soit mise à contribution ne me paraît pas scandaleux, puisque l'état "titanique" et non pas "titanesque" des finances nationales oblige à des coupes claires. Que le montant ne soit pas plus élevé (certains craignaient le double) témoigne que les clignotants rouges, allumés par des militaires et des élus, ont été aperçus par le pouvoir.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 07:25

http://www.meretmarine.com/objets/500/30754.jpg

 

Frégate en opération de maintenance

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

 

09/11/2011 MER et MARINE avec la rédaction du Télégramme

 

La rigueur va toucher tout le monde, y compris les armées. Hier soir, Gérard Longuet a exposé aux députés de la Commission de la Défense de l'Assemblée nationale des mesures correctives au budget prévu en 2012 pour son ministère. Ces derniers jours, on s'attendait à une coupe de l'ordre de 185 millions d'euros mais, finalement, ce sont 285 millions d'euros d'économies qu'il faudra trouver au sein de la Défense. Selon certaines sources, Matignon aurait, en effet, demandé un effort supplémentaire à l'Hôtel de Brienne. « Il est aujourd'hui avéré qu'il est tout à fait irréaliste de penser que la trajectoire fixée par la loi de programmation militaire sera respectée », a réagi Patricia Adam, députée socialiste du Finistère et membre de la Commission de la Défense.

 

Pour l'heure, on ne sait pas avec précision où seront faites les économies. Néanmoins, plusieurs pistes auraient été évoquées hier soir. On parle, ainsi, de coupes dans les budgets de certaines écoles, dans les études opérationnelles, dans le fonds de restructuration des territoires, mais aussi dans le maintien en condition opérationnelle. Pour de nombreux militaires, un rabotage dans le MCO est délicat, les équipements étant particulièrement sollicités en opérations extérieures, alors que les budgets alloués paraissent déjà bien minces et, parfois, insuffisants.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 07:10

Assemblée nationale française.svg

 

8 novembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

 

Rapports et avis des commissions parlementaires.

 

Assemblée nationale (1ère lecture) :

 

- Rapport de la commission de la défense : tome V, Préparation et emploi des forces : Marine (HTML - PDF)


- Rapport de la commission de la défense : tome VII, Équipement des forces : Dissuasion (HTML - PDF)


- Rapport de la commission des finances : annexe 11, Budget opérationnel de la défense (HTML - PDF)

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 20:50

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/grande/941115-1116775.jpg?ibox

 

8 Novembre 2011 Jean-Dominique Merchet

 

Les activités des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) sont en général discrètes, mais les tensions budgétaires actuelles ont une heureuse conséquence sur la communication militaire. La Marine, dont le chef d'état-major est un sous-marinier, n'entend pas être sacrifiée lors des arbitrages à venir. En jeu, la commande future de six SNA Barracuda - que tous les experts considèrent comme le nombre minimum pour maintenir nos capacités (voir mon post sur le sujet ).

 

Sous la signature de ma consoeur Nathalie Guibert, Le Monde consacrait hier un article au "rôle discret des sous-marins français dans les opérations en Libye". Un article que l'on peut lire ici et qui bénéficie des meilleures sources au sein d'Alfost, le commandement des sous-marins.

 

La Marine confirme donc que des SNA ont participé, en permanence, à des missions de renseignement, en immersion périscopique, devant les côtes libyennes, à la manière de ce qu'ils avaient déjà fait, en 1999, devant les côtes du Montenegro (bouches de Kotor) contre la marine serbe.

 

On apprend surtout que quatre SNA ont été engagés dans cette opération, dont un à deux reprises. C'est la raison pour laquelle les SNA n'ont pas pu être déployés dans l'Atlantique durant quatre mois, comme l'avait confié le chef d'état-major de la marine aux députés. Avec un taux de disponibilité de 60%, la Marine dispose en permanence de trois ou quatre SNA. En fait, toute la flotte disponible a été essentiellement engagée en Libye. Les opérations ont débutées fin février - avant le déclenchement de la guerre - et se sont achevées le 25 octobre.  Huit mois au total.

 

Il y a donc eu cinq patrouilles de SNA pour assurer la permanence : soit une présence opérationnelle de sept semaines en moyenne pour chaque SNA. Sept semaines devant les cotes libyennes, au plus près de la surface et en plein été, cela peut être long, très long...

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 20:05

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/6/5/7/000143756_5.jpg

 

08 novembre 2011 par Rémy Maucourt – L’USINE NOUVELLE

 

Les échanges d'actifs entre les deux équipementiers de l'aéronautique pourraient être repoussés après l'élection présidentielle de 2012. C'est ce que prétendent des sources industrielles relayées par l'agence Reuters le 7 novembre.

 

Les salariés de Safran et Thales sont toujours dans l'incertitude. Un conseil d'administration de Safran, prévu mercredi 9 novembre pour discuter de l'accord en négociation avec Thales, a été repoussé. Un sentiment d'enlisement règne autour de ce dossier. "Compte tenu de l'agenda politique, ça pourrait très bien capoter", a déclaré un responsable syndical de Thales.

 

Il y a un mois pourtant, tout semblait décidé. Le site de Challenges croyait même savoir que l'accord définitif serait signé le 14 octobre. Quelques semaines plus tard, le PDG de Safran Jean-Paul Herteman confirmait que les négociations se poursuivaient, sur le thème de la logique industrielle. Les deux groupes s'orientent vers la création de deux co-entreprises, l'une spécialisée dans l'optronique et l'autre dans la navigation inertielle.

 

Les salariés, notamment du côté de Safran, sont fermement opposés au projet actuel. Jean-Paul Lanel, délégué syndical central CFDT chez Sagem (filiale de Safran) explique ce rejet : "pousser un plan dit industriel alors qu'il n'y a pas de fondement industriel derrière, sans s'occuper des conditions sociales, ce serait une vraie catastrophe". Dès le mois de mai dernier, un représentant syndical de Safran dénonçait un "schéma industriel absurde", reprochant au projet de léser la compétitivité de certaines activités.

 

Les discussions entre les deux groupes ont repris en mai dernier, sous la pression de l'Etat. Actionnaires des deux groupes, les pouvoirs publics cherchent à réduire les doublons dans le secteur de la défense. Mais cette idée d'un rapprochement entre Safran et Thales, poussée depuis 2007 par Nicolas Sarkozy, est très complexe à mettre en place. Le périmètre exact des échanges a été négocié longuement. Il reste à discuter de la valorisation, c'est-à-dire des compléments financiers que devront se verser les deux groupes.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 20:00

Thales Safran

 

08/11/2011 Aerocontact, Reuters

 

PARIS, 7 novembre (Reuters) - Safran et Thales peinent à se mettre d'accord sur un échange d'actifs dans la défense, et la crainte d'un conflit social face aux risques pour l'emploi dans les deux groupes pourrait repousser tout accord au-delà de l'élection présidentielle du printemps 2012, selon des sources industrielles.

 

Les deux équipementiers pour l'aéronautique, la défense et la sécurité avaient annoncé en mai la reprise de discussions interrompues à la mi-2010, sous la pression de l'Etat, leur actionnaire commun, qui cherche à réduire les doublons dans un secteur de la défense en pleine période de disette budgétaire. (Voir )

 

Signe de l'enlisement du processus, un conseil d'administration prévu mercredi chez Safran pour discuter d'un protocole d'accord sur un échange d'actifs avec Thales et répondre aux inquiétudes des salariés concernés a été repoussé, suscitant des interrogations sur la capacité des deux groupes à parvenir à s'entendre, ont précisé ces sources.

 

Une porte-parole de Safran s'est refusée à tout commentaire.

 

Une source proche du dossier avait déclaré fin octobre à Reuters que Safran et Thales étaient proches d'un accord de principe sur la création de deux coentreprises, l'une dans l'optronique et l'autre dans la navigation inertielle.

 

L'optronique est une technologie qui mêle électronique et optique, tandis que la navigation inertielle permet à un avion de se guider automatiquement.

 

Les activités de génération électrique de Thales pourraient être directement apportées à Safran, pour compenser le différentiel de valorisation, selon un scénario qui circule en interne.

 

Outre leurs divergences de vue sur la valorisation des actifs, les discussions entre Safran et Thales, dont l'Etat détient respectivement 30,2% et 27%, risquent de se prolonger jusqu'à la période pré-électorale, généralement peu propice aux décisions liées à la défense et à l'emploi.

 

"Cela ne va pas être facile d'obtenir un véritable accord avant les élections", a dit une source proche des discussions. "Il y a trop de craintes pour laisser le processus aller très loin".

 

Les syndicats de Safran sont vent debout contre le projet, craignant pour leurs emplois.

 

"Le sentiment qu'on a est qu'il n'y a pas vraiment de volonté d'aboutir et que compte tenu de l'agenda politique, ça pourrait très bien capoter", a dit de son côté un responsable syndical de Thales.

 

Sous la pression du gouvernement qui souhaite des avancées, Thales et Safran cherchent à adopter un protocole d'accord fixant les bases d'un futur accord, mais des experts du secteur estiment que cela pourrait ne faire que souligner leurs divergences tout en nourrissant le mécontentement des syndicats.

 

"Signer ce rapport d'étape, c'est mettre la main dans un engrenage qui est très dangereux pour les salariés et pour les emplois", a souligné Jean-Paul Lanel, délégué syndical central CFDT chez Sagem. "Pousser un plan dit industriel alors qu'il n'y a pas de fondement industriel derrière, sans s'occuper des conditions sociales, ce serait une vraie catastrophe".

 

Thales, qui emploie 2.700 personnes dans l'optronique, a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires supérieur aux quelque 650 millions d'euros de Safran. Les deux groupes ne communiquent pas en détail leur chiffre d'affaires dans la navigation inertielle. (Edité par Catherine Monin)

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 17:30

http://www.air-cosmos.com/img/1-3347-300x199-1/a400m.jpg

 

le 27/10/2011 François Julian - air-cosmos.com

 

Bras de fer entre la France et Airbus quant à la maintenance du futur avion de transport.

 

 

Le malaise est perceptible chez Airbus. Si le constructeur européen mène d'une main de maître les essais en vol de l'A400M, la situation est par contre plus tendue en ce qui concerne les négociations relatives à sa maintenance dans l'armée de l'Air.

 

Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l'armement (DGA) s'est exprimé sur le sujet le 5 octobre dernier devant une commission de l'Assemblée Nationale. Soulignant le travail "remarquable" de l'équipe des essais en vol de Toulouse, il a néanmoins jugé "plus que difficile" les discussions avec les industriels sur la question du soutien de l'A400M, estimant qu'il n'avait pour le moment reçu aucune proposition satisfaisante de la part d'Airbus, notamment pour l'entretien des moteurs. "J'ai fait savoir aux industriels que, sans contrat de soutien, je ne prendrai pas en compte les appareils et je ne les paierai pas", a-t-il également déclaré.

 

Selon nos informations, Airbus, la DGA et l'Occar s'orienterait actuellement vers l'enchaînement de deux contrats de maintenance distincts, reflétant le décalage existant entre l'entrée en service de l'A400M dans l'armée de l'Air (2013) et dans la Royal Air Force (courant 2014). Le premier contrat, de courte durée (18-24 mois), couvrirait essentiellement les avions français mais établirait également les bases d'un contrat commun entre la France et la Grande Bretagne. Le second, de plus longue durée, couvrirait le soutien en service des deux flottes.

 

Concernant l'offre à proprement parler d'Airbus, difficile d'en savoir plus. Interrogé, le constructeur ne fait pour le moment faire aucun commentaire, précisant seulement que ces négociations sont toujours longues et difficiles.

 

Mais visiblement cette offre serait pour le moment incomplète et trop chère pour la DGA. Laurent Collet-Billon a d'ailleurs précisé lors de son audition, que l'usage, pour un nouveau matériel était que le fabricant en assure l'entretien jusqu'à ce qu'il soit mature. Et ce n'est qu'à ce moment que la DGA envisagerait de faire intervenir des réparateurs étatiques.

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:35

http://lyon-actueco.com/files/imagecache/photo_max/photos/EDEN_SC2.jpg

photo Survey Copter

 

07 novembre 2011 par Frédéric Rolland (Drôme) – L’USINE NOUVELLE

 

Reprise. Fondée il y a tout juste 15 ans par Pierre Tantot (lequel conçut sa première machine pour un des caméramen de l’équipe technique de l’émission de Nicolas Hulot, Ushuaïa), le fabricant drômois de drones, Survey Copter (3,7 millions d’euros de chiffre d’affaires au 31/03/2010 avec une trentaine de personnes) vient d’être absorbé par le groupe EADS (maison mère d’Airbus, d’Astrium et d’Eurocopter) via sa filiale Cassidian (5,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec un effectif de 28 000 personnes) avec laquelle, un partenariat avait été noué en 2003.

 

Implantée depuis septembre 2006 en bordure de l’aérodrome de Pierrelatte (Drôme), la PME (et sa filiale helvète weControl, acquise en 2007) pourrait devenir une des pierres angulaires du futur pôle industriel consacré aux drones tactiques et aux drones légers que souhaite développer Cassidian. La filiale d’EADS souhaite ainsi accompagner la forte croissance du marché des drones dont les multiples applications tant civiles que militaires sont de plus en plus appréciées. Cette opération de croissance externe est à même de multiplier les opportunités commerciales à l’export notamment en Inde et au Moyen Orient, estime Cassidian qui nourrit quelques projets d’investissements sur le site de Pierrelatte pour doter le site des moyens nécessaires à son développement.

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:15

http://www.meretmarine.com/objets/500/33698.jpg

 

Le Charles de Gaulle et la Meuse

crédits : MARINE NATIONALE

 

07/11/2011 MER et MARINE

 

L'Etat-major des Armées a dressé un bilan final de l'intervention militaire française en Libye, qui s'est déroulée du 17 mars au 31 octobre dans le cadre de l'opération Harmattan. Au plus fort de la crise, 4200 militaires français ont été engagés pour mettre en oeuvre, simultanément, plus de 40 avions, une vingtaine hélicoptères, ainsi qu'une dizaine de bâtiments de combat et de soutien, dont le porte-avions Charles de Gaulle et un bâtiment de projection et de commandement (BPC). Sur mer, pas moins de 27 navires de la Marine nationale se sont succédés au large de la Libye pour assurer la permanence des opérations maritimes. Ainsi, ont notamment été engagés le Charles de Gaulle, les BPC Mistral et Tonnerre, les frégates de défense aérienne Forbin, Chevalier Paul, Cassard et Jean-Bart, les frégates anti-sous-marines Georges Leygues, Dupleix, Montcalm et Jean-de-Vienne, les frégates furtives Courbet, Guépratte et Aconit, les avisos Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff, Lieutenant de Vaisseau Lavallée et Commandant Birot, les pétroliers-ravitailleurs Meuse et Marne, ainsi que plusieurs sous-marins nucléaires d'attaque. Cela représente l'essentiel des moyens toulonnais de la Force d'Action Navale. Durant plus de 1500 jours de mer, les marins français ont assuré les frappes contre terre (3000 obus pour 85 engagements) et la protection de la voie d'accès maritime de Misratah pour sécuriser l'acheminement de l'aide humanitaire. A ce titre, ils ont notamment repoussé des raids nautiques et empêché des opérations de minage conduites par les forces fidèles au colonel Kadhafi.


Les frégates Forbin et Jean de Vienne (© : MARINE NATIONALE)


Ravitaillement en vol d'un Rafale (© : EMA)

Dans les airs, les avions de combat de l'armée de l'Air et de la Marine nationale déployés depuis le porte-avions Charles de Gaulle, les bases françaises et les bases de La Sude en Crête et de Sigonella en Sicile, totalisent plus de 27.000 heures de vol et environ 5600 sorties : 3100 sorties offensives, 1200 sorties de reconnaissance, 400 sorties de défense aérienne, 340 sorties de contrôle aérien et 580 sorties de ravitaillement. Au cours de ces sorties, un millier d'objectifs a été détruit. Cela représente 25% des sorties de la coalition, 35 % des missions offensives et 20% des attaques au sol.
Le groupe aéromobile (GAM) embarqué sur BPC, avec notamment les hélicoptères Tigre et Gazelle de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT), a réalisé quant à lui une quarantaine de raids au cours desquels 450 objectifs ont été détruits. Le GAM a, ainsi, effectué 90% des frappes par hélicoptères de la coalition, le reste revenant aux Apache britanniques embarqués sur le porte-hélicoptères HMS Ocean.
On notera qu'en marge du G20, les présidents Sarkozy et Obama ont passé en revue vendredi, à Cannes, des troupes françaises et américaines, rendant hommage aux militaires ayant participé aux opérations en Libye.


Nicolas Sarkozy et Barack Obama lors de la cérémonie du 4 novembre à Cannes (© : US NAVY)


Le Mistral et le HMS Ocean (© : EMA)


Le GAM sur un BPC (© : EMA)

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:05

Ligne de defense P Chapleau

 

07.11.2011 par P. CHAPLEAUXLignes de Défense

 

Bravo à vous tous qui avez la constance et la curiosité de visiter ce blog et d'y confier vos commentaires. Lignes de défense a tout juste un an: c'est en effet le 7 novembre 2010 qu'a été mis en ligne le premier des quelque 1 160 posts rédigés au cours des douze derniers mois.

 

J'aurais pu ouvrir la chronique de ce lundi avec ce "post-anniversaire" mais d'autres informations m'ont paru plus urgentes. Quoi qu'il en soit, c'est l'occasion de faire un rapide point de situation. Le projet de ce "blog défense" a certes tardé mais il s'est finalement concrétisé. L'intérêt qu'a suscité Lignes de défense démontre que la défense, d'ouest en est, du local à l'international, reste un sujet qui captive de nombreux internautes et qui mérite les efforts de la petite (mais grandissante) cohorte des blogueurs tricolores.

 

Je vous fais grâce des détails chiffrés mais sachez que le cap du million de visites a été franchi au début du mois d'octobre.

Bravo donc de lire ce blog tous azimuts. Et merci pour tous vos encouragements.  

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-novembre-2011/le-general-palomeros-a-accueilli-les-equipages-rafale-a-leur-retour-d-operation/1439562-2-fre-FR/le-general-palomeros-a-accueilli-les-equipages-rafale-a-leur-retour-d-operation.jpg

 

04/11/2011 Texte : lieutenant Karim Djemai - Photos : adjudant Olivier Ravenel

 

Vendredi 4 novembre 2011, le général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, afin d’accueillir les équipages de Rafale de retour de l’opération Harmattan,  nom donné à l’engagement des moyens militaires français au-dessus de la Libye.

 

Quatre avions de chasse Rafale, déployés sur la base aérienne de Sigonella (Sicile) pendant les opérations, se sont posés sur leur base d’appartenance de Saint-Dizier aux environs de 14h00. Le général Paloméros tenait à être présent pour leur adresser ses remerciements, ainsi qu’à l’ensemble des aviateurs engagés au sein d’Harmattan  pendant plus de sept mois. Le CEMAA a témoigné sa fierté et sa reconnaissance, saluant notamment «le professionnalisme de l’ensemble du personnel et son immense force collective ».

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-novembre-2011/le-rafale-a-son-arrivee-sur-le-tarmac-de-la-base-aerienne-d-istres/1439582-1-fre-FR/le-rafale-a-son-arrivee-sur-le-tarmac-de-la-base-aerienne-d-istres.jpg

 

«Cette opération se termine avec succès pour l’armée de l’air. Vous avez su faire preuve de réactivité. Vous avez répondu présent, au moment où vous étiez attendus. Dès le premier jour des opérations, vous avez été exemplaire. Vous avez su vous adapter et assurer cette mission dans la durée. Vous y avez consacré beaucoup d’énergie et pour cela je tiens à vous remercier chaleureusement. »

 

Le général Paloméros était accompagné de certaines hautes autorités de l’armée de l’air : le général Antoine Noguier, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes, le général Paul Fouilland, commandant les forces aériennes stratégiques, le général Patrick Pacorel, commandant en second les forces aériennes et le général Éric Law de Lauriston, commandant en second le soutien des forces aériennes.

 

Le comité d’accueil sur la base aérienne a été complété par la présence des familles et le personnel des escadrons de chasse 1/7 «Provence» et 1/91 «Gascogne».

 

Ce déplacement revêtait un fort caractère symbolique. La base aérienne de Saint-Dizier fait, en effet, partie des installations de l’armée de l’air engagées dès le 19 mars 2011, dans les premières heures des opérations aériennes menées au-dessus de la Libye.

 

Le redéploiement des Rafale fait suite à un processus entamé le lundi 24 octobre, avec le retour de quatre Mirage F1 sur la base aérienne de Mont-de-Marsan et de deux Mirage 2000D de Nancy. Par la suite, des hélicoptères Caracal, des Mirage 2000N et des Mirage 2000D supplémentaires ont regagné leurs bases d’attache respectives.

 

L’opération Unified Protector de l’Otan a officiellement pris fin le 31 octobre 2011 au soir, après sept mois d’engagement. Ainsi, les moyens militaires mis en œuvre par la France sont officiellement désengagés de cette opération de la coalition. Parallèlement, l’opération Harmattan  continue. Elle doit durer le temps des manœuvres logistiques nécessaires au rapatriement des matériels et des moyens militaires encore déployés sur les bases aériennes de Souda (Crète) et de Sigonella (Sicile).

 

Au total, au plus fort de la crise, 4 200 militaires, plus de 40 aéronefs, une vingtaine d’hélicoptères, ainsi qu’une dizaine de bâtiments de combat et de soutien de la Marine nationale ont été mobilisés.

 

Dans les airs, les avions de combats de l’armée de l’air et de la Marine nationale totalisent plus de 27 000 heures de vol et environ 5 600 sorties. Ces sorties représentent 25% des sorties de la coalition, 35 % des missions offensives de la coalition, 20% des frappes de la coalition.

Un comité d'accueil, notamment composé des familles, attendait le retour des aviateurs

 

Pour rappel, le jeudi 17 mars au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni. Samedi 19 mars 2011, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi.

 

Pour en savoir plus, consultez le site de l’état-major des armées.

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 08:40

http://postmediaottawacitizen.files.wordpress.com/2011/11/hawkeye.jpg?w=300&h=199

 

November 6, 2011.  David Pugliese Defence Watch

 

From Defense Security Cooperation Agency (DSCA):

 

Washington - The Defense Security Cooperation Agency notified Congress Oct. 18 of a possible Foreign Military Sale to the Government of France for the upgrade of four E-2C HAWKEYE Aircraft and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $180 million.

 

The Government of France has requested a possible sale of the upgrade of four E-2C HAWKEYE Aircraft with weapon system sensor upgrades with Mode 5/S Identification Friend or Foe (IFF). Included are 5 APX-122 IFF Mode 5/S Interrogator Systems, 5 APX-123 IFF Mode 5/S Transponder Systems, and 5 ALQ-217 Electronic Support Measure Systems. In addition, this proposed sale will include related spare and repair parts, support and test equipment, weapon system support, development, publications and technical documentation, integration and testing, personnel training and equipment, U.S. Government and contractor engineering and logistics personnel support services, and other related elements of logistics support. The estimated cost is $180 million.

 

France is one of the major political and economic powers in Europe and NATO and an ally of the United States in the pursuit of peace and stability. It is vital to the U.S. national interest to assist France to develop and maintain a strong and ready self-defense capability.

 

France’s current IFF Interrogator, transponder, and electronic support measures is old technology and requires upgrading to the most current technology. The proposed sale will give France Mode 5/S capabilities. France intends to incorporate these systems into its E-2C HAWKEYE Navigation upgrade aircraft. France has significant experience in operating and maintaining modern weapon systems and infrastructure required and will have no difficulty absorbing these systems into its armed forces.

 

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 17:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/195041419.jpg

 

06.11.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le drapeau du 2e Rima va-t-il accueillir une nouvelle décoration? Son drapeau est déjà décoré de la Légion d'honneur, de la croix de la Libération, de la croix de guerre 14-18 avec 4 palmes, de la croix de guerre 39-45 avec 2 palmes, de la fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire avec olives aux couleurs des croix de guerre 14-18 et 39-45 et depuis le 18 juin 1996 à celle aux couleurs de la croix de l'ordre de la Libération.

 

Le régiment sarthois va être décoré d'une croix de la Valeur militaire (au titre de l'Afghanistan) qui serait remise dans les semaines qui viennent (novembre ou décembre). A Champagné, on reste très discret sur cette éventuelle mesure. Le régiment prépare, pour le 9 novembre, une cérémonie du souvenir qui va associer les militaires d'active et l'amicale du 2e Rima.

 

Une croix de la Valeur militaire? A la différence des croix de guerre, aucune unité n'a reçu de VM. Les conditions d'attribution devaient donc être modifiées puisque le décret 56-1048 qui instaure cette décoration précise que la "croix dite de la Valeur militaire (est) destinée à distinguer individuellement les personnels de la défense, civils et militaires, ayant accompli une action d'éclat, hors du territoire national, au cours ou à l'occasion de missions ou d'opérations extérieures." Cette modification a été réalisée, le chef de l'Etat ayant indiqué qu'il entendait récompenser les unités qui se sont distinguées en opex.

 

Le 2e Rima sera-t-elle la première unité de l'armée de terre à recevoir une telle décoration? Une des premières en tout cas, puisque onze autres unités vont recevoir cette croix le 11 novembre à Paris. Des unités de la Marine vont ainsi bénéficier de cette mesure comme en témoigne le message du CEM de la Royale (lire ci-dessous) qui devrait remettre des croix de la Valeur militaire à trois unités: la 12F de Landivisiau, le PA Charles de Gaulle et le BPC Tonnerre.

 

 M MARINE PARIS 
TO AIG 2132
BT
NON PROTEGE
MCA CEREMONIE
NMR/0010 NP 2710 CEMM/CAB - GNM 0268/11
OBJ/RECOMPENSES UNITES
TXT
TOUS MARINE NATIONALE
PRIMO/
POUR REPONDRE A LA VOLONTE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE RECONNAITRE LES MERITES DES UNITES S'ETANT DISTINGUEES LORS DE L'ANNEE ECOULEE SUR LES THEATRES D'OPERATIONS EXTERIEURES, LA COMMISSION DES EMBLEMES A PROPOSE AU MINISTRE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS D'OUVRIR, PAR DECRET, LA POSSIBILITE DE DELIVRER DES CITATIONS COLLECTIVES AVEC ATTRIBUTION DE LA CROIX DE LA VALEUR MILITAIRE. A L'INSTAR DE CE QUI EXISTE POUR LES CROIX DE GUERRE, LA CROIX DE LA VALEUR MILITAIRE SERA EPINGLEE SUR LES DRAPEAUX, ETENDARDS ET FANIONS DES UNITES CITEES. ELLE POURRA DONNER LIEU A L'ATTRIBUTION D'UNE FOURRAGERE QUI SERA ATTRIBUEE A UNE UNITE AYANT OBTENU AU MOINS DEUX CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE POUR UN MEME THEATRE.
SECUNDO/
SUR MA PROPOSITION, LES UNITES SUIVANTES SERONT RECOMPENSEES LE 11 NOVEMBRE A L'ARC DE TRIOMPHE : LA FLOTILLE 12F, LE PORTE-AVIONS CHARLES DE GAULLE, AU TITRE DES OPERATIONS PAMIR ET HARMATTAN, AINSI QUE LE BATIMENT DE PROJECTION ET DE COMMANDEMENT TONNERRE, AU TITRE DES OPERATIONS LICORNE ET HARMATTAN.
TERTIO/
D'AUTRES UNITES QUI SE SONT ILLUSTREES SUR LES THEATRES D'OPERATIONS SERONT RECOMPENSEES DANS UN DEUXIEME TEMPS, AVANT LA FIN DE L'ANNEE, AU COURS DE CEREMONIES ORGANISEES EN REGION ET QUE JE PRESIDERAI. IL S'AGIT DE LA FREGATE COURBET, DU PATROUILLEUR DE HAUTE MER LIEUTENANT DE VAISSEAU LAVALLEE ET DU SOUS-MARIN NUCLEAIRE D'ATTAQUE AMETHYSTE, AU TITRE DE L'OPERATION HARMATTAN, DU COMMANDO JAUBERT, AU TITRE DE L'OPERATION PAMIR, ET DE LA FLOTILLE 23F, AU TITRE DES OPERATIONS LICORNE ET HARMATTAN.
QUARTO/
PLUSIEURS AUTRES UNITES SE SONT EGALEMENT COMPORTEES DE FACON REMARQUABLE AU COURS DE L'ANNE ECOULEE. CETTE PREMIERE LISTE N'EST DONC PAS EXHAUSTIVE. L'ETAT-MAJOR DE LA MARINE S'EMPLOIERA A L'ETENDRE LORS DE TRAVAUX QUI DEBUTERONT EN DEBUT D'ANNEE PROCHAINE. 
AMIRAL BERNARD ROGEL

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 17:30

http://blog.avionslegendaires.net/wp-content/uploads/2011/11/rafale-vente-emirat-suisse-inde-564x272.jpg

 

2 novembre 2011 par Gaëtan - blog.avionslegendaires.net

 

Le constructeur Dassault Aviation ainsi que le gouvernement français attendent, dans les prochaines semaines, avec impatience les décisions respectives de trois pays où le Rafale est dans la course finale : les Emirats arabes unis, l’Inde et la Suisse.

 

 

Les prochains mois s’annonce cruciaux pour l’avenir du Rafale à l’exportation… Bien évidemment si aucun nouveau coup de théâtre ou report des votes des éventuels acheteurs ne se reproduisent. Actuellement trois pays ont formulé un vif intérêt pour l’avion de combat Rafale de Dassault Aviation. Un appareil qui capitalise aujourd’hui sur ses performances opérationnelles de haut niveau en Libye et en Afghanistan. Même si ces concurrents directs, que sont l’Eurofighter Typhoon et le Saab Gripen ont aussi été engagés, le Rafale a démontré de façon exemplaire qu’il pouvait remplir les besoins opérationnels de nombreux pays. Cela pourrait faire pencher la balance en faveur d’un appareil qui a pataugé jusqu’ici à l’export. La France, après la déconvenue brésilienne, dispose de réelles chances de succès aux Emirats arabes unis, en Inde et en Suisse. Reste à transformer ces signaux favorables en contrats fermes et définitifs. Il y a plus de 200 appareils en jeu dans ces différents appels d’offre

E.A.U.

Les Emirats arabes unis (EAU) ont toujours été de fidèles consommateurs des produits Dassault. L’enjeu de cette vente porte sur 63 Rafales. Malheureusement, ils sont aussi très susceptibles et un article dans un journal détenu par le groupe Dassault a failli anéantir les efforts commerciaux. Cela les à au moins retardés. Ainsi une visite expresse du prince héritier d’Abu Dabi, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, à l’Élysée, s’est plutôt mal passée.

 

L’autre point d’achoppement c’est la rétrocession des excellents Mirage 2000-9, dernière version de l’appareil spécialement conçue pour Abu Dhabi, et qui a également participé aux côtés des Français à l’opération Harmattan. Ce modèle a même été capable de descendre un F-22 en combat simulé. Mais ces clients capricieux exigeraient la reprise de leurs Mirage 2000-9, certes anciens mais toujours opérationnels. Dassault devrait les racheter donc pour … les revendre ensuite. Reste à qui ?

 

Enfin, il faut aussi insister sur le fait que ces derniers mois, les discussions ont aussi porté sur la volonté d’obtenir une version améliorée de l’appareil. Un Rafale doté d’un moteur plus puissant d’une poussée de 9 tonnes et équipé d’un radar de dernière génération. Mais les performances de l’avion de chasse lors des combats en Libye auraient rassuré les acheteurs.  Ils sembleraient aujourd’hui se ranger aux équipements standards.

Seul point positif, les Emirats arabes unis se sentent quelque peu redevables à l’égard de la France après sa décision d’implanter une base interarmées française dans ce pays du Golfe. D’après les dernières annonces officielles, cette vente serait sur le point d’être conclue.

Inde

Pour l’Inde, la date importante pour le Rafale, c’est demain le 4 novembre. Le jour où New Delhi va ouvrir les enveloppes commerciales de Dassault Aviation et d’EADS concernant l’appel d’offre pour l’acquisition de 126 avions de combat. Le programme MMRCA (remplacement des Mig-21) qui a été lancé en août 2007 après six années de longues  réflexions devrait toucher à sa fin prochainement. Pour ce dernier moment, il reste seulement deux finalistes : le Rafale et l’Eurofighter, défendu par le consortium BAE Systems, EADS et l’italien Finmeccanica. L’Inde avait déjà écarté les américains de Lockheed Martin et de Boeing, avec leurs F-16 IN Super Viper et F/A-18E/F Super Hornet  ainsi que l’avion russe MiG-35 et le  Saab Gripen suédois.

 

On en saura plus sur les chances de victoire de l’avion de combat français pour ce contrat évalué entre 10 et 12 milliards de dollars. Les experts indiens devront examiner les offres pour savoir si les deux industriels évoquent bien le même périmètre industriel, technique, opérationnel au regard des prix avancés. L’Inde n’achète pas seulement un avion de combat mais aussi toute la gestion opérationnelle et le support au regard du coût de possession des deux appareils. Selon des règles indiennes, le soumissionnaire le moins-disant (c’est à dire le moins cher) est considéré comme le gagnant. Si l’on se réfère au cas de la Suisse, l’Eurofighter a été jugé trop cher par rapport au Rafale, nous verrons si cela se vérifie en Inde.

 

Par contre l’Eurofighter est régulièrement présenté comme le favori de la compétition indienne car EADS possède une grosse capacité de lobbying développée à travers les instances diplomatiques des 4 pays partenaires et en particulier par les liens entre Britanniques et Indiens. Ensuite selon les termes de l’appel d’offres, 18 appareils seront directement fournis au pays tandis que 108 autres avions seront fabriqués directement en Inde par Hindustan Aeronautics à la suite d’un transfert de technologies. Le premier lot de ces avions devrait être livré dès 2014.

Suisse

La Suisse, dont la flotte est composée en partie de (très) vieux Northrop F-5 Tiger II, pourrait acquérir entre 22 appareils en une ou plusieurs tranches. Le Conseil Fédéral qui avait pourtant repoussé sine die l’acquisition d’avions de combat, est aujourd’hui très pressé. À tel point que le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) veut  décider avant le 14 décembre, date des élections au Conseil fédéral.

 

Les concurrents se trouvent face à une demande claire de la Suisse : 22 avions pour un budget maximum de 5 milliards de francs suisses. Une somme assez juste pour combler le départ à la retraite des vénérables F-5 et assurer à la Suisse sa protection. A l’issu de l’évaluation technique, c’est le Rafale qui a été classé en tête de liste, car répondant quasiment parfaitement au cahier des charges. Le Rafale dispose donc de sérieuses chances, en dépit de son prix plus élevé que celui du Gripen NG (version qui n’existe que sur le papier, rappelons-le). De nombreuses compensations seront accordées à l’industrie suisse, qui concerne plus de 300 entreprises de tous les cantons. De plus l’Armée de l’Air propose à la force aérienne helvète de s’entraîner dans l’espace aérien français (tout proche) et de disposer d’une base de soutien commune avec les Rafale français (certaines bases aériennes sont à quelques minutes de la Suisse). C’est là l’un des points forts de l’offre de Dassault.

Patience donc…

Et le Brésil dans tout ça… Comme on l’avait souligné dans un article précédent, les brésiliens sont « à sec » et ne pourront acheter de Rafale qui sembleêtre leur préféré (pour le gouvernement), ni d’autres avions de chasse récents d’ailleurs. A la rigueur à nos « amis » brésiliens pourraient récupérer en attendant les Mirage 2000-9 émiratis d’occasion, afin de compenser le départ à la retraite de leurs très vieux Mirage, qui eux n’attendront pas la relève.

 

Donc, si Dassault fait le « Hat Trick » (comme on dit en football), c’est tout de même la production de 211 Rafales en perspective et sa présence sur de nombreux fronts à l’avenir.

Suite au prochain épisode…

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 08:55
Espionnage. Qui a volé les plans de l'Airbus «militaire»?

Selon Airbus, «il est très rare que l'ensemble d'un plan soit stocké dans un ordinateur portable»

 

06/11/2011 Gérald Camier - ladepeche.fr/

 

Manifestement, l'Airbus A-400 M, le nouvel avion militaire franco-allemand intéresse du monde. On ne sait pour l'heure si les «données militaires sensibles», qui se trouvaient dans un ordinateur volé mardi 1er novembre dans une chambre de l'hôtel Pullman de Versailles, sont tombées entre de mauvaises mains, mais l'affaire, révélée hier, embarrasse la direction d'Airbus. Affichant la sérénité, le groupe aéronautique a tenté de minimiser ce vol : «Il est très rare que l'ensemble d'un plan soit stocké dans un ordinateur portable, a déclaré un chargé de communication. Il s'agit plus souvent d'échantillons qui servent comme documents de travail».

 

La victime, un Anglais de 64 ans

 

Mardi 1er novembre à l'hôtel Pullman, deux inconnus se sont introduits dans la chambre 136, probablement entre 17h30 et 21h30, alors occupée par un Anglais âgé de 64 ans, précise une source proche de l'enquête. l'ordinateur dérobé contenait ls plans du système d'approvisionnement en fioul, sur terre et dans les airs de l'A 400M. C'est un client de l'hôtel qui aurait vu deux hommes âgés de 30 à 35 ans qui sont d'abord entrés dans sa chambre, avant d'en ressortir en s'excusant de s'être trompés. Pour entrer dans la chambre où se trouvait l'ordinateur, les deux individus ont utilisé un passe, car aucune trace d'effraction n'a été relevé par les policiers. Ils ont d'abord fouillé une valise puis ont volé l'ordinateur, un téléphone Nokia et une souris sans fil. Pour le commissariat de Versaillles, chargé de l'enquête avec la sous-direction de l'information générale (SDIG), «compte tenu des circonstances, on imagine bien une affaire d'espionnage industriel».

 

Le mode opératoire rappelle d'ailleurs étrangement l'affaire de ce PDG d'une compagnie aérienne chinoise, dont la chambre d'hôtel avait été visitée par des représentants des «services secrets français».

 

Selon Bernard Carayon, député-maire de Lavaur et qui a remis plusieurs rapports sur la question de l'espionnage industriel, la Direction centrale du renseignement intérieur (contre-espionnage) n'a pas encore été saisie de l'affaire de l'hôtel Pullman. «Ce genre de choses est, hélas, très fréquent, indique l'élu. Notamment concernant les secteurs stratégiques de la défense, la santé, l'aéronautique, le spatial, les technologies de l'information, la pharmacie. Il y a beaucoup de pillages. Très peu de chiffres sont disponibles. Souvent, quand le piège réussi, l'entreprise n'en parle pas car elle a honte vis-à-vis de sa clientèle. L'affaire est réglée en interne».

 

Des Chinois espionnés à Toulouse

 

C'était en novembre 2010, dans un grand hôtel de la place du Capitole, à Toulouse. Trois personnes sont surprises la main dans le sac par des membres d'une compagnie aérienne chinoise en visite à Airbus, en train de fouiller dans les valises du responsable, Shaoyong Liu (photo). C'est le PDG de China Eastern Airlines. Il s'agissait ni plus ni moins que des membres des services secrets français.

 

En plus d'un ordinateur portable, d'un lecteur DVD et des clés, un sac censé contenir du matériel d'enregistrement et de récupération de données avaient été abandonnés sur place. Les représentants chinois avaient ensuite plié bagage se contentant d'exiger « une enquête » auprès des services de police. On avait frôlé de peu l'incident diplomatique. D'autant que la visite éclair de ces présumés espions français n'avait pas échappé aux caméras de surveillance.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 17:35

http://www.lepoint.fr/images/2011/11/02/rafale-426945-jpg_285571.JPG

 

Le fleuron de l'aviation française, le Rafale, n'a toujours pas trouvé acquéreur hors de nos frontières. © Remy de la Mauviniere / AP / Sipa

 

02/11/2011 Le Point.fr – Par Jean Guisnel

 

Les prises de commandes à l'exportation de l'industrie française d'armement ont été en 2010 les plus faibles depuis cinq ans. Éléments d'explication sur une mauvaise passe.

 

Grosse vendeuse d'armement, la France demeure à la quatrième place mondiale, avec 5,12 milliards d'euros de prises de commandes en 2010. Mais ce résultat est le plus bas depuis 2005, première année d'un petit rebond des ventes d'armes françaises. Il est même exécrable si on le rapporte aux prises de commandes pour l'année 2009 (7,95 milliards d'euros), particulièrement faste en raison de la comptabilisation des très rentables contrats brésiliens, pour 7 milliards d'euros ! Il s'agissait de la vente de quatre sous-marins de nouvelle génération, d'une coque de sous-marin nucléaire et de la formation du personnel pour en construire d'autres, et de 50 hélicoptères EC 725. 2009 avait même dépassé la fastueuse année 2000 qui avait vu entrer dans les livres de comptes sept milliards de commandes. Les Français avaient vendu cette année-là des frégates Lafayette à Singapour, des hélicoptères de transport NH-90 et quantité de missiles. Surtout, l'an 2000 avait été marqué par le dernier contrat de vente (à ce jour) d'avions de combat par l'avionneur national Dassault : des Mirage 2000-5 vendus à la Grèce. Le marché avait été signé en août, quelques semaines avant que la France ne fasse entrer dans le droit national les impératifs de la convention de l'OCDE sur la lutte contre la corruption des agents publics étrangers. Depuis, plus aucune vente n'a été enregistrée dans cette catégorie d'avions militaires, les Français s'étant tout de même consolés avec le contrat des ravitailleurs A330 pour l'Arabie saoudite (la Royal Saudi Air Force commence actuellement ses vols d'entraînement) et celui du Grand Duc au Bénin, que nous n'aurions garde d'oublier...

 

Le Rafale, toujours à la peine


Les industriels français de l'armement sont sur une mauvaise pente en ne vendant plus ces dernières années les "plates-formes" (avions, bateaux, chars) qui génèrent des milliards de contrats associés et qui firent naguère leur fortune. Pour 2011, la vente de bâtiments de projection et de commandement Mistral à la Russie n'a pas encore conduit au versement du premier chèque de confirmation, et le beau contrat de remise à niveau des Mirage 2000 indiens n'est qu'un amuse-gueule. Dans ce pays, le Rafale est engagé dans une compétition pour la fourniture d'avions de combat, mais rien n'est gagné... Aux Émirats arabes unis, les négociations pour le Rafale traînent d'autant plus que ces éventuels clients, traditionnellement très coriaces, viennent d'engager des négociations sur le renouvellement des permis d'exploitation des hydrocarbures, qui compliquent le dossier. Et en Suisse, où le Rafale est de nouveau en lice, rien n'est gagné non plus.

 

Indiscutablement, l'Élysée aura fait ces dernières années de grands efforts pour aider les exportations françaises d'armement, mais sans grands succès mis à part au Brésil : la part des ventes d'armes françaises dans un marché mondial en pleine expansion est en baisse.

 

Une part du marché mondial réduite de moitié en cinq ans

 

En 2003, notre pays enregistrait entre 12 et 15 % des prises de commandes mondiales. Mais aujourd'hui, ce chiffre est réduit de moitié : la France ne représente plus en moyenne depuis cinq ans que 6 % du marché mondial. Les grands contrats, ceux qui génèrent des milliards de retombées chez les grands industriels et leurs sous-traitants, paraissent être devenus difficilement accessibles aux marchands d'armes français. Qui, de plus, font face à des concurrents hargneux. Nul doute qu'ils sont à l'origine de cette information gênante parue il y a peu dans l'hebdomadaire allemand Spiegel selon laquelle la France négocie en ce moment la vente de frégates FREMM à... la Grèce ! Le ministère français de la Défense a démenti, mais l'impression de malaise subsiste. Les exportations ont beau représenter le tiers de l'activité de l'industrie française d'armement, qui compte 165 000 emplois, peut-on vendre ces matériels sans se soucier des capacités de paiement des clients ?

 

Dans sa présentation du rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France en 2010, le ministre de la Défense Gérard Longuet "réaffirme l'importance stratégique et économique des exportations de défense, les confortant comme une priorité nationale". Sans doute ! Mais pour l'heure, les vrais succès se font attendre. À moins que l'âge d'or des ventes d'armes françaises ne soit passé ?



REGARDEZ l'évolution des commandes d'armes passées à la France depuis 2001 :

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 22:30

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c1/Eurocopter_Tiger_p1230203.jpg

photo by David Monniaux

 

04/11/2011 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Son budget est sous pression. La rupture capacitaire en matière de préparation opérationnelle guette.

 

C'est carrément la soupe à la grimace à l'état-major de l'armée de Terre. Son nouveau patron, le général Bertrand Ract-Madoux , s'il s'estime satisfait du bilan opérationnel de ses troupes ayant servi lors des opérations extérieures (Opex), reste très préoccupé par les restrictions budgétaires pesant sur ses troupes. « Les ressources strictement indispensables à la préparation des opérations [...] ont aujourd'hui atteint un niveau plancher, qui peut menacer à court terme la préparation opérationnelle de nos forces, a-t-il récemment expliqué aux députés de la commission de la Défense. De même, [...] je reste préoccupé par les contraintes pesant sur l'équipement des forces et, comme les années précédentes, par les ressources attendues pour les infrastructures. » On ne peut être plus clair : la rupture capacitaire guette l'armée de Terre, pourtant largement sollicitée pour les Opex.

 

Faibles prises de commande

 

S'agissant de l'équipement, le général Ract-Madoux regrette que l'armée de Terre, qui représente 50 % des effectifs et 80 % du personnel déployé en Opex, soit « toujours restée en deçà de la barre des 20 % des crédits consacrés à ses équipements majeurs sur la période 2005-2012 ». Il rappelle que si les livraisons sont « satisfaisantes », les prises de commandes « de programmes majeurs sont faibles depuis 2010, et le resteront en 2012, à l'exception notable de la commande prévue de 34 NH90 (hélicoptères de transport) et du lancement de la réalisation du missile moyenne portée ». Pour lui, le rééquipement devra « reprendre en 2013 avec le lancement de la réalisation du programme Scorpion », qui permettra le renouvellement des blindés de la classe 20 tonnes. Si cela n'était pas le cas, « cela pourrait signifier que la France renonce à une partie de son ambition pour l'armée de Terre ». Enfin, elle pourrait rencontrer « des difficultés à constituer et renouveler ses stocks de rechanges et de munitions, notamment en cas de besoin urgent ».

 

Sur la préparation des forces, le général Ract-Madoux a là aussi de réelles préoccupations. « Le budget 2012 traduit une diminution du nombre de jours de préparation et d'activités opérationnelles avec 111 jours en 2012 contre 120 en 2010, 116 jours en 2011, et nous craignons d'atteindre les 105 jours en 2013 », regrette-t-il. L'armée de Terre s'éloigne de la cible des 120 jours d'activité opérationnelle, « le niveau adéquat pour la préparation » des forces.

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 06:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/37835.jpg

 

L'H-6U Little Bird pendant ses essais aux USA

crédits : DCNS

 

31/10/2011 MER et MARINE

 

Faire apponter l'an prochain un drone aérien H-6U Little Bird sur une frégate de la Marine nationale. C'est l'objectif de DCNS et Thales dans le cadre de la Démonstration technologique d'un système d'appontage et d'atterrissage pour drones (D2AD), dont une phase complémentaire a été notifiée par la Direction Générale de l'Armement (DGA). Cette notification fait suite au succès des essais d'atterrissage et d'appontage menés aux Etats-Unis en juin et juillet. A cette occasion, des tests avaient été menés avec le drone développé par Boeing (un engin de 2 tonnes) sur une plateforme mobile, en l'occurence une remorque tractée dotée d'une aire d'atterrissage de 25m².


La nouvelle phase de l'étude D2AD s'inscrit dans le cadre des travaux de levée de risques des futurs programmes de drones aériens tactiques menés par la DGA : le Système de Drone Aérien pour la Marine (SDAM) et le Système de Drone Tactique (SDT) pour l'armée de Terre.


Essais au Nouveau Mexique avec l'H-6U Little Bird (© : DCNS)


Essais au Nouveau Mexique avec l'H-6U Little Bird (© : DCNS)

Les prochains essais auront pour but d'effectuer des démonstrations d'appontage automatique d'un drone sur le pont d'une frégate en toute sécurité jusqu'à une mer forte et par faible visibilité. Le système doit démontrer sa capacité à intégrer toutes les contraintes opérationnelles inhérentes aux décollages et aux appontages, de façon similaire à celles des hélicoptères pilotés, mais de manière complètement automatique. ? Ce système de décollage, atterrissage et appontage automatique de drones est le fruit de l'expertise conjointe de Thales et de DCNS. Thales a la responsabilité du système de positionnement et de son interface avec le système de drone, de la fourniture d'un système de drone de démonstration et de l'asservissement du vecteur aérien sur une trajectoire. DCNS a la charge de la prédiction des mouvements de navire, du système de harponnage ainsi que de l'interface et l'intégration avec le navire", précisent les deux industriels français.

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 06:40

http://www.meretmarine.com/objets/500/32805.jpg

 

La Vigilante est le sistership de l'Engageante (ici en photo)

crédits : MARINE NATIONALE

 

31/10/2011 MER et MARINE

 

Réalisée par le chantier Sobec, la Vigilante a été mise à flot à Brest le 20 octobre. Il s'agit du second Bâtiment d'Instruction à la Manoeuvre (BIM) commandé pour remplacer les Chimère et Farfadet de l'Ecole navale, en service depuis 1970 et 1971. Mis à l'eau en février, le premier BIM, l'Engageante, a été admis au service actif le 3 mai dernier. Longs de 25.5 mètres pour une largeur de 6 mètres, ces bâtiments, réalisé en acier (coque) et aluminium (superstructures), présentent un déplacement de 80 tonnes. Affichant une autonomie de 40 heures à 10 noeuds, ils sont dotés de deux lignes d'arbres et ont été conçus pour présenter les mêmes comportements à la manoeuvre que les frégates de type Horizon ou FREMM.

 

Destinés à la formation des élèves de l'École navale et du groupe des écoles du Poulmic, les nouveaux BIM sont prévus pour être armés par un équipage de 3 hommes, disposent d'un salle de formation et peuvent accueillir jusqu'à 23 élèves. A bord, ces derniers s'entraineront aux manoeuvres (appareillage, accostage, mouillage, exercices d'homme à la mer...)

 

La Vigilante devrait être livrée à la Marine nationale dans le courant du mois.

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 06:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/31982.jpg

 

Rafale Air et Mirage 2000 de l'armée de l'Air

crédits : EMA

 

31/10/2011 MER et MARINE

 

L'OTAN met officiellement un terme, ce 31 octobre, aux opérations en Libye, conformément à la fin du mandat que lui avait confié le Conseil de sécurité de l'ONU. L'OTAN avait pris le commandement de l'intervention militaire le 31 mars dernier, deux semaines après le début des frappes engagées par la coalition (le 17 mars). « La situation s'est stabilisée suffisamment pour que la communauté internationale n'ait plus besoin d'intervenir. Pour moi, l'opération est terminée », s'est félicité vendredi, sur l'antenne de nos confrères de France Info, l'amiral Edouard Guillaud, Chef d'état-major des Armées. Alors que le gros des moyens navals engagés a quitté la zone le 22 octobre, il ne restait plus vendredi que 9 avions de combat français en Sicile et en Crète. Selon le CEMA, ces appareils devraient être rentrés en France d'ici la fin de cette semaine, le matériel déployé devant suivre d'ici la mi-novembre.


L'effondrement des dernières forces du colonel Kadhafi, mort près de Syrte le 20 octobre, avait provoqué, ces dernières semaines une diminution significative du nombre d'interventions. Ainsi, entre le 20 et le 27 octobre, seules 55 sorties (dont 20 d'attaque au sol) ont été assurées par les forces aériennes françaises. Sur cette période, seule une dizaine de véhicules armés a été neutralisée par une patrouille de Mirage 2000D et Mirage F1, et tous ces véhicules l'ont été dans la région de Syrte au cours de la fameuse journée du 20 octobre, qui a vu la fin de l'ex-dictateur libyen.



Pour les avions de l'armée de l'Air et ceux de la Marine nationale (le groupe aérien du Charles de Gaulle et les avions de patrouille maritime), l'opération Harmattan s'est traduite, du 19 mars au 30 septembre, par environ 4500 sorties, soit 20.000 heures de vol, représentant 25 % des sorties de la coalition et 35% des missions offensives. Les appareils français se sont attribué 20% des frappes réalisées contre les forces du colonel Kadhafi, avec plus de 750 objectifs militaires détruits. Les frégates de la Marine nationale ont également été très actives, avec notamment quelques 3000 obus tirés lors de 85 engagements contre des objectifs militaires situés sur le littoral libyen. Alors que l'opération touche à sa fin, l'amiral Guillaud tire un bilan très positif de l'engagement militaire français : « Le bilan technique est tout à fait formidable. Nous avons de très bons matériels, d'excellents avions avec le Rafale, d'excellents hélicoptères, le Tigre l'a montré, d'excellents navires également. Les bâtiments de projection et de commandement, ainsi que le porte-avions, ont été utilisés d'une façon qui a surpris et impressionné, y compris nos alliés », relève le CEMA, qui salue aussi, au-delà des équipements, l'action des militaires : « Des équipages parfaitement entrainés, avec un moral d'acier, très courageux et très professionnels ».


Le Charles de Gaulle est resté sur zone jusqu'à début août (© : MARINE NATIONALE)


Les BPC ont déployé les hélicoptères de l'ALAT, dont le Tigre (© : EMA)


Frégate française au large de la Libye (© : EMA)

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories