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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 23:00

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/408522943.jpg

 

01.11.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Les tableaux qui suivent sont tirés du rapport présenté le 25 octobre par François Cornut-Gentille, au nom de la Commission de la défense nationale et des forces armées, sur le projet de loi de finances pour 2012 (pour accéder au tome VII « Défénse, équipement des forces, dissuasion », cliquer ici).

 

Ils détaillent les équipements déployés sur les théâtres d'opérations extérieures. Petit rappel, le parc actuel total est de 3269 VAB (dont 549 sont en opex), 336 VBCI, 256 AMX10 RC, 77 Caesar. Le député précise d'ailleurs que les opex coûteront 1,2 milliard d'euros en 2011 (voir le schéma ci-contre qui détaille les coûts des opex depuis 2005).

 

Le rapport de la Commission dresse une liste exhaustive des matériels projetés; je ne donne ici que les quatre récentes opex majeures pour l'armée de terre. La commission ne donne aucune précision sur le nombre de véhicules détruits/endommagés ou sur le coût probable de remise en condition de ces matériels éprouvés.

 

ops afgh.jpg

Opex afghane

 

ops liban.jpg

Opex libanaise (Onu)

 

ops tchad RCI.jpg

Opex africaines (Tchad et RCI)

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 09:20

Thales Safran

 

Oct 28, 2011 By Tarek Amara and Andrew Hammond/Reuters - AviationWeek.com

 

PARIS - Thales and Safran have almost reached a long-awaited deal to pool some of their defense assets by setting up two joint ventures between the French companies, a source close to the matter said on Friday.

 

The government-backed deal would see the creation of one venture specialized in optronics led by Thales and a second, focused on navigation avionics, led by Safran, the source said.

 

“Thales and Safran are not far from a deal in principle but it is not the final agreement,” the source said, asking not to be named.

 

Les Echos reported on Friday that an agreement in principle could be reached in the next few days.

 

Safran and Thales declined to comment. Safran shares rose 1.5 percent, outperforming France’s blue-chip index, while Thales shares were flat in early trading.

 

The privatized companies, rivals in some projects but partners in others, have been under mounting French government pressure to pool defense assets worth an estimated half-billion dollars to avoid taxpayers paying for the same research twice.

 

The deal is expected to group the two companies’ electrical power generation systems and navigation activities—including automated flight functions—in Safran.

 

The optronics businesses, which combine electronics and optics, would be placed together under Thales, which is Europe’s largest defense electronics firm.

 

Earlier attempts to reach a deal failed last year with neither side willing to compromise. French defense companies are acting cautiously as they brace for further consolidation.

 

Talks resumed in May but with several companies competing for a slice of dwindling spending in France’s fragmented defense sector, there have been several false starts.

 

Dassault Aviation, a major shareholder in Thales, said in May a deal could be weeks away, but the chief executive of Thales warned negotiations had a “way to go”.

 

A French defense source said earlier this month that the rationale for the move was now more widely accepted, leaving valuation as the main stumbling block.

 

The French government owns 30.2 percent of Safran, which makes aero engines and military products including infra-red army goggles, and 27 percent of Thales.

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 09:10

http://s2.lemde.fr/image/2010/12/17/540x270/1455114_3_1b96_ces-documents-concernent-l-enquete-des-juges.jpg

 

Ces documents concernent l'enquête des juges Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke sur deux contrats d'armements.AFP/JEAN AYISSI-MIGUEL MEDINA

 

28.10.11 LEMONDE.FR avec AFP

 

Ces documents concernent l'enquête des juges Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke sur deux contrats d'armements.

 

Le premier ministre a donné son feu vert vendredi 28 octobre à la déclassification de documents secret-défense réclamée par des juges dans le volet financier du dossier sur l'attentat de Karachi, a annoncé Matignon, suivant ainsi l'avis favorable rendu le 13 octobre par la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN).

>> Lire notre synthèse sur l'affaire Karachi, "si vous avez raté un épisode"

Ces documents concernent l'enquête des juges Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke sur deux contrats d'armements, dont l'un serait lié à l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi au Pakistan lors duquel onze Français ont été tués. Sont visés deux contrats conclus avec le réseau Takieddine/El Assir par le groupe de construction navale militaire DCNS (ex-Direction des constructions navales) dans le cadre de l'achat par le Pakistan de sous-marins conventionnels Agosta, et par la Sofresa pour l'achat de vedettes Sawari II par l'Arabie saoudite.

 

Un premier lot de documents déclassifiés par M. Fillon regroupe l'ensemble des documents de la Cour des comptes et du ministère de la défense saisis à la DCNS et relatifs au contrôle des comptes et de la gestion de la société. Dans ce volet, Ziad Takieddine, intermédiaire de ces contrats d'armement conclus en 1994, a été mis en examen, sur fond de soupçons de financement illicite de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.

 

Le premier ministre a également déclassifié des documents, réclamés par les juges et "contenus dans les scellés Oudot/SD/un et Oudot/SD/deux", sans autre précision sur l'origine de ces documents. Les quelque 180 avis rendus par la CCSDN depuis sa création ont été suivis dans leur quasi totalité par les ministres concernés.

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 09:00

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQgqxBXxZ3cOSFJqzfL7sbVfSzX4NPi8IcG6qNLgiEHR2F9WtXrN56GCuVYMQ

photo dna.fr

 

28 octobre 2011 par Thomas Calinon (Alsace) –L’Usine Nouvelle

 

Rémy Thannberger souffle ! Le P-DG du groupe Manurhin, spécialiste des machines de cartoucherie, a participé mercredi après-midi, durant six heures, à un Comité interministériel de restructuration industrielle. « Je qualifierais cette réunion de constructive, confie le patron de l'entreprise implantée à Mulhouse (Haut-Rhin). On est maintenant dans ce qui s'apparente à la conclusion du tour de table, sauf imprévu de dernière minute... »

 

L'entreprise, dont les finances sont exsangues, a besoin d'une recapitalisation à hauteur de « 5 à 10 millions d'euros » pour survivre et réaliser un carnet de commandes équivalent à quatre années de chiffre d'affaires. Inquiets de voir ce dossier toujours en suspens, les 120 salariés ont débrayé mercredi pendant que l'avenir capitalistique de l'entreprise se discutait à Bercy.

 

Autour de la table, des investisseurs privés (les dirigeants et l’industriel slovaque Delta Defence) et des investisseurs publics que sont la région Alsace avec son bras armé Sodiv et l'Etat via le groupe Nexter et la Sofired, société de revitalisation des territoires. Au final, affirme Rémy Thannberger, « il reste des petits aménagements de détail » à régler pour concrétiser « une opération qui s'apparente à un partenariat public-privé, qui plus est européen », mais « les points les plus sensibles ont été levés ».

 

L'affaire pourrait être conclue d'ici la fin de la semaine prochaine. Le PDG rencontrait ce matin le personnel sur le site.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 18:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/111028-djibouti-stage-de-survie-du-personnel-navigant/djibouti-stage-de-survie-du-personnel-navigant/1433997-2-fre-FR/djibouti-stage-de-survie-du-personnel-navigant.jpg

 

28/10/2011 Sources EMA

 

Du 26 septembre au 7 octobre, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli et soutenu un stage conduit par le centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS) de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI).

 

Dans un environnement adapté, le CFSS a conduit un stage de survie en milieu désertique particulièrement réaliste au profit de 20 militaires navigants de l’armée de l’Air, de la Marine nationale et de la composante aérienne belge.

 

L’objectif de la formation est d’enseigner puis de faire mettre en pratique par les pilotes et les équipages les procédures à appliquer en cas d’abandon d’un aéronef en zone hostile.

 

Plongés dans des conditions réalistes, les stagiaires étaient suivis par les médecins des FFDj.

 

Tous ont appris à déjouer les pièges du désert, à durer sur le terrain et à préparer leur récupération après localisation par l’hélicoptère de l’escadron de transport outre mer en mission sauvetage à terre (SATER).

 

Ce stage est qualifiant pour les aviateurs et marins français ainsi que pour leurs homologues belges. Il constitue une étape obligatoire avant de réaliser une mission au-dessus d’un théâtre d’opérations.

 

Les FFDj accueillent chaque année des équipages français et étrangers dans le cadre de leur instruction et entrainement. Ils trouvent au sein des FFDj un soutien, une expertise et, à Djibouti, un milieu favorable à leur préparation opérationnelle.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 17:20

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_programmes/un-awacs-de-l-armee-de-l-air-credits-cyril-amboise-sirpa-air/257967-1-fre-FR/un-awacs-de-l-armee-de-l-air-credits-cyril-amboise-sirpa-air.jpg

 

Un Awacs de l'armée de l'air (crédits : Cyril Amboise - SIRPA Air)

 

28/10/2011 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a livré le 7 octobre 2011 le 4e avion-radar SDCA avec système de communications rénové (SDCA : système de détection et de commandement aéroporté - Awacs en terminologie OTAN).

 

La flotte des Awacs français comprend 4 appareils en service dans l’armée de l’air depuis le début des années 90. Véritables « sentinelles volantes », ces avions ont pour mission la détection et la surveillance ainsi que le contrôle et la conduite des opérations aériennes militaires.

 

La DGA a notifié en 2008 pour 50 M€ un marché de rénovation de ces avions à la société Air France Industries. Outre le maintien en conformité avec l'évolution des réglementations édictées par l'organisation de l'aviation civile internationale (OACI), cette rénovation vise à garantir le maintien de leur interopérabilité et de leur interchangeabilité avec les Awacs de la Royal Air Force, de l’OTAN et de l'US Air Force.

 

Le chantier a porté principalement sur :

 

- le remplacement et l’augmentation des capacités des moyens HF existants ;

 

- la modernisation et l’augmentation des moyens existants dans le domaine V/UHF comprenant notamment de nouveaux moyens de télécommunications par satellite ;

 

- le remplacement des équipements de radiolocalisation, de la balise de détresse et des enregistreurs de paramètres de vol ;

 

- l’adaptation du logiciel opérationnel de mission ;

 

- la modification du système de gestion des communications.

 

Après avoir effectué la qualification du système sur le premier avion, la DGA a réceptionné et livré chacun des appareils modifiés conformément au calendrier prévu, entre le début 2010 et l’automne 2011.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 17:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_programmes/le-cougar-credit-eurocopter-remy-michelin/257912-1-fre-FR/le-cougar-credit-eurocopter-remy-michelin.jpg

 

Le Cougar (crédit : Eurocopter / Rémy Michelin)

 

 28/10/2011 DGA

 

La direction générale de l'armement (DGA) a commandé le 11 octobre 2011 la rénovation de sept hélicoptères Cougar (six machines de l'armée de terre et une de l'armée de l'air).

 

Cette commande s'inscrit dans le cadre du contrat de modernisation de l'ensemble de la flotte des hélicoptères Cougar des forces armées notifié à Eurocopter en janvier 2008 pour 220 millions d'euros.

 

L'objectif de la rénovation des Cougar est de maintenir l'aptitude opérationnelle de ces 26 hélicoptères de manœuvre :

 

- en rénovant leur avionique pour la mettre en conformité avec l'évolution de la réglementation de la circulation aérienne générale ;

 

- en modernisant leur système d'autoprotection pour répondre à l'évolution de la menace antiaérienne ;

 

- en intégrant le système d'information terminal de l'aviation légère de l'armée de terre (SIT ALAT).

 

La mission principale des hélicoptères Cougar est le transport tactique (capacité 20 personnes), de jour comme de nuit. Les missions associées sont le transport de matériel ou le secours aux civils dans le cas de conflits ou de catastrophes naturelles dans des zones peu accessibles par la route.

 

La capacité de transport tactique de l'armée de terre repose aujourd'hui sur les parcs d'hélicoptères de manœuvre Puma et Cougar. Le Cougar rénové est appelé à rester un vecteur essentiel du transport tactique des forces terrestres aux côtés de l'hélicoptère NH90.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 16:35

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQf3rwt1ssbnBaQ_fCPdbHuTkjU3200iJUOPLHSmOdE5ghu0WpNSg

 

27.10.2011, leParisien.fr - AFP

 

Le PDG de l'entreprise d'armement Manurhin, qui demande à l'Etat de participer à une augmentation de son capital pour assurer sa survie, a estimé jeudi qu'un accord était en "voie de finalisation" après une réunion au Comité interministériel de restructuration industrielle.

 

La société basée à Mulhouse, rendue célèbre par ses revolvers et recentrée aujourd'hui sur les machines de munitions, est à court de fonds propres malgré des carnets de commande bien garnis.

 

Pour garantir sa survie et l'avenir de ses 130 salariés, la société a demandé à l'Etat de participer à une augmentation de son capital de plusieurs millions d'euros, à laquelle serait associés le slovaque Delta Defence (qui détiendra 34% du capital) et des fonds du conseil régional dAlsace.

 

"Nous sommes entrés dans une phase de finalisation ultime des accords", a dit jeudi à l'AFP le PDG de Manurhin Rémy Thannberger, au lendemain d'une réunion à Paris du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri).

 

"Sur la quasi-totalité des sujets, on a trouvé des points de convergence", a-t-il ajouté, tablant sur un accord définitivement bouclé d'ici "la mi-novembre".

 

Selon M. Thannberger, l'augmentation capital serait située entre "7 et 9 M d'euros, à parité entre investisseurs publics et privés", permettant d'assurer la pérennité de l'entreprise et de l'emploi de ses salariés, qui ont fait grève mardi pour exprimer leur inquiétude.

 

Des membres du management de Manurhin feront partie des investisseurs privés aux côtés de Delta Defence.

 

Les fonds propres de Manurhin sont presque épuisés, conséquence derrements passés. Les comptes de 2010 étaient déficitaires de 2,5 millions deuros, pour un chiffre d'affaires de 20 millions deuros.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 12:55

Ligne de defense P Chapleau

 

28.10.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Petite (mais importante) info lue sur le blog de François Cornut-Gentille, le député UMP de Haute Marne.

"Parmi les mesures d'économie décidées par le ministère de la Défense, figure le report de l'entrée en service du « Laser Mégajoule »  en 2014, programme majeur de la simulation nucléaire." (cliquer ici pour lire la suite).

 

Explication du ministre de la Défense (réponse publiée du JO du 25 octobre) qui ne chiffre pas l'économie réalisée, puisque c'est bien de ça qu'il s'agit:


"La France a signé et ratifié le traité d'interdiction complète des essais nucléaires. Elle a ainsi renoncé de manière définitive à recourir aux expérimentations nucléaires. Depuis lors, un programme de simulation est développé pour apporter la garantie de la fiabilité et de la sûreté des armes françaises actuelles et futures. Les réflexions menées par le ministère de la défense sur l'ajustement de l'ensemble de ses investissements dans le cadre du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et des travaux préparatoires de la loi de programmation militaire 2009-2014 ont mis en évidence que la réalisation du laser mégajoule (LMJ) pouvait être décalée sans risque pour la crédibilité de la politique de dissuasion nucléaire française. Le coût élevé de cet équipement, qui représente l'investissement le plus important du programme de simulation, conjugué à la nécessité d'optimiser l'allocation des ressources durant la période 2009-2014, a ainsi conduit à différer à l'horizon 2014 la réalisation des premières expériences du LMJ. S'agissant de l'application de la doctrine budgétaire à la politique de dissuasion nucléaire, le principe de base retenu est celui de la stricte suffisance des moyens au regard des menaces prévisibles. Dans ce contexte, les décisions intervenues lors de l'établissement de la programmation budgétaire triennale 2011-2013 ont préservé le contenu et le déroulement des programmes de dissuasion, qui prévoient notamment l'adaptation au missile M51 des trois premiers sous-marins nucléaires lanceurs d'engins type Le Triomphant, ainsi que la mise au point de la version M51.2 du M51."

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 12:50

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/grande/940739-1116268.jpg?ibox

 

Photo: Sirpa Terre.

 

28 Octobre 2011 Jean-Dominique Merchet

 

Le général Bertrand Ract-Madoux, cef d'état-major de l'armée de terre (cemat) s'inquiète du niveau de l'entraînement de ses troupes, "la préparation opérationnelle" en langage maison. Il l'a dit clairement aux députés de la commission de la défense (lire ici ).

 

L'équation est simple : que fait un miliaire lorsqu'il n'est pas en opération ? Il s'entraine pour y aller. Sinon, il s'ennuie et regarde ailleurs. Ou perd progressivement son savoir-faire, ce qui est dangereux lorsqu'il repartira.

 

Or, constate le Cemat, "les ressources strictement indispensables à la préparation des opérations ont aujourd’hui atteint un niveau plancher qui peut menacer à court terme la préparation opérationnelle de nos forces", qui ajoute que "l’inquiétude de ne pouvoir maintenir le niveau seuil de préparation opérationnelle de l’armée de terre est réelle"

 

La réduction du nombre de militaires en opex, avec le départ programmé de l'Afghanistan par exemple, va automatiquement réduire le nombre de "journées d'activité opérationnelle" (JAO) , qui doivent être compensées par des "journées de préparation opérationnelles" (JPO). JAO + JPO forment les JPAO - la mesure de l'activité opérationnelle réelle du militaire.

 

"L’allègement des opérations engendre mécaniquement une diminution du nombre de jours d’activité opérationnelle (JAO) sur les théâtres et une certaine perte de savoir-faire. Celle-ci devra être de facto compensée par un entraînement plus soutenu et donc par une augmentation des journées de préparation opérationnelles (JPO) conduites en métropole notamment. Or, je constate que le budget 2012, à enveloppe globalement constante – autour de 128 millions d’euros – traduit parallèlement une diminution du nombre de jours de préparation et d’activités opérationnelles avec 111 jours en 2012 contre 120 jours en 2010, 116 jours en 2011, et nous craignons d’atteindre les 105 jours en 2013. L’armée de terre s’éloigne ainsi de la cible des 120 JPAO qui est le niveau adéquat pour la préparation opérationnelle et qui faisait, jusqu’à présent, consensus". Une manière bien élevée de dire que ces 120 jours sont aujourd'hui contestés pour des raisons budgétaires...

 

Non seulement; la préparation opérationnelle influe sur la qualité de l'armée française, mais elle est un atout pour conserver les jeunes engagés, qui veulent du terrain. Comme l'explique le Cemat, "cette question de l’entraînement est pour moi un sujet particulièrement préoccupant car elle a un impact direct sur l’intérêt, l’attractivité même du métier et partant de là, sur la fidélisation".

 

Or, celle-ci, même si elle s'est récemment améliorée, n'est pas excellente. A peine un Evat sur trois renouvelle son contrat. "Le taux de renouvellement du premier contrat progresse mais reste encore un peu en dessous des objectifs. En effet nous nous situons à présent à 36 %, la cible étant de l’ordre de 40 %." Ce turn-over excessif coute cher : chaque départ entraine des frais de recrutement, formation et reconversion.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 11:50

http://www.meretmarine.com/objets/500/19594.jpg

source meretmarine.com

 

October 27, 2011 defpro.com

 

Paris | DCNS and Thales today announced the launch of a supplementary phase for the Technology Demonstration of a system for automatic landing and deck-landing of UAVs (D2AD), which has just been notified by the French Defence Procurement Authority (DGA). Sea trials of the demonstrator are planned for 2012 using a French Navy frigate and a Boeing, H-6U Unmanned Little Bird rotorcraft.

 

This notification follows on from the successful landing and deck-landing trials conducted in the United States last June and July using a moving platform. This new design study is to be conducted in the context of risk reduction for future tactical UAV programmes to be managed by the DGA on behalf of the French Navy and the French Army*.

 

The next trials are aimed at demonstrating automatic deck-landing of a UAV on the deck of a frigate in total safety even in high sea state and low visibility.

 

The system must demonstrate its capability for integration of all the operational constraints inherent in deck take-offs and landings, similar to those of piloted helicopters, but in fully automatic mode.

 

This automatic system for take-off, landing and deck-landing of UAVs is the fruit of the joint expertise of Thales and DCNS. Thales is responsible for the positioning system and its interface with the UAV system, the supply of a UAV demonstrator system and slaving of the flight path along a trajectory. DCNS is responsible for predicting the vessel motions, the harpoon system as well as the interface and integration with the vessel.

 

The D2AD automatic deck-landing system constitutes a key stage in the run-up to the use of UAV rotorcraft by naval forces, for operations over land and sea. It provides innovative high-performance solutions which meet operational needs. The availability of an automatic on-board take-off and landing system, without the need for an external pilot, opens up the possibility of intensive use of UAV rotorcraft, at minimum cost and a high level of safety.

 

• SDAM programme: Système de Drone Aérien pour la Marine (UAV system for the navy)

• SDT programme: Système de drone tactique (Tactical UAV system)

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 11:30

http://www.corlobe.tk/IMG/jpg/Tonnerre261011_001_c.jpg

Le BPC Tonnerre de retour de Libye  - photo Jean-Louis Venne

 

27 octobre 2011 Par Jean-Louis Venne. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Avec la réduction des moyens participant à l’opération Harmattan, le BPC Tonnerre est rentré à Toulon. Voici donc le Tonnerre accosté à Toulon, à côté de son grand frère le Mistral.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 11:25

Thales-Safran.jpg

 

28/10/2011 Les Echos

 

Safran et Thales sont proches d'un accord de principe sur la création de deux coentreprises, l'une dans l'optronique et l'autre dans la navigation inertielle, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier, confirmant une information du quotidien Les Echos.

 

Les deux équipementiers pour l'aéronautique, la défense et la sécurité avaient annoncé en mai la reprise de discussions interrompues à la mi-2010, sous la pression de l'Etat, leur actionnaire commun qui cherche à réduire les doublons dans un secteur de la défense en pleine réduction budgétaire.

 

"Thales et Safran ne sont pas loin d'un accord de principe, mais ce n'est pas l'accord final", a déclaré cette source, précisant que la coentreprise dans l'optronique serait dirigée par Thales et celle dans la navigation inertielle par Safran.

 

Les porte-parole de Safran et Thales n'ont pas souhaité faire de commentaire.

 

Le journal Les Echos fait état d'un document de 30 pages donnant les grandes lignes de l'accord sur lequel les deux groupes se seraient entendus.

 

L'Etat français détient 30,2% de Safran et 27% de Thales.

 

L'optronique est une technologie qui mêle électronique et optique, tandis que la navigation inertielle permet à un avion de se guider automatiquement.

 

La semaine dernière Jean-Paul Herteman, PDG de Safran, avait dit à l'occasion d'une conférence téléphonique sur le chiffre d'affaires du troisième trimestre du groupe que les discussions entre son groupe et Thales se poursuivaient.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 07:50

http://supersonique.blogs.challenges.fr/media/01/01/584316214.jpg

 

27.10.2011 Vincent Lamigeon, journaliste à Challenges – Blog Supersonique

 

C’est un conflit social dont Safran se serait bien passé. Les salariés de Sagem Défense-Sécurité (photo Daniel Linares / Sagem), filiale de Safran, ont à nouveau débrayé ce matin, multipliant les manifestations sur les différents sites du groupe (Montluçon, Argenteuil, Poitiers, Dijon…) et devant le siège social de Sagem Défense-Sécurité dans le 15ème arrondissement de Paris. L’objectif est clair : tuer dans l’œuf le projet de rapprochement d’activités entre Safran et Thales, poussé par l’Etat, qui affirme vouloir éviter les doublons sur ce secteur stratégique. « On ira jusqu’au bout pour faire capoter ce projet, prévient un syndicaliste. Jean-Paul Herteman doit comprendre que les salariés n’accepteront pas qu’il signe un accord qui est une aberration industrielle et une manipulation clairement destinée à avantager Dassault [actionnaire de Thales à 26%, NDLR]. »

 

Que prévoit concrètement le projet ? Après avoir envisagé un échange d’actifs pur et simple entre Safran et Thales, la négociation, sous l’impulsion du médiateur Aldo Cardoso, s’est déplacée vers la création de deux joint-ventures : une JV « optronique » (équipements à la fois optiques et électroniques), qui serait contrôlée en majorité par Thales ; et une JV « navigation inertielle » (équipements permettant à un engin de s'orienter de façon autonome), qui serait contrôlée en majorité par Safran. Safran topera-t-il pour un accord de ce type ? Mystère. Une chose est sûre : le nouveau schéma envisagé provoque la colère des salariés de Sagem. Résumé de leurs arguments en trois points.

 

Une opportunité industrielle contestée. 

 

Les syndicats de Sagem affirment que le projet de JV menacerait les performances de fleurons technologiques français en découpant à la hussarde des activités plus imbriquées qu’il n’y paraît. « Un tel accord supprimerait des synergies technologiques essentielles sur de nombreux produits, qui intègrent à la fois de l’optronique et de la navigation inertielle, assure Gérard Mardiné, coordinateur CFE-CGC chez Safran. Il impliquerait une perte de compétitivité à la fois chez Safran et Thales. » Les syndicats citent notamment des produits exigeant des fonctions de stabilisation, comme les viseurs et autodirecteurs infrarouges, qui pourraient être impactés par un découpage des activités. Les synergies entre activités défense et civiles seraient également menacées par l’accord, assurent les syndicats.

 

Un accord jugé déséquilibré

 

Les syndicats soulignent également que les deux JV seraient clairement déséquilibrées : la JV « optronique », estimée à 1 - 1,2 milliards d’euros de ventes annuelles, serait rentable et située sur un marché en forte croissance (60% en trois ans), avec une position de numéro trois mondial ; la JV « navigation inertielle », estimée à 200-250 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, serait « structurellement en pertes pour au moins cinq ans » assure un délégué syndical Safran, notamment du fait d’un contrat sur l’A350 gagné au prix fort face au leader mondial incontesté de la spécialité, l’américain Honeywell. Les syndicats de Sagem dénoncent également une absence d’information sur le business plan et les perspectives des activités apportées par Thales.

 

Des craintes sur les sites français

 

Les syndicats de Safran évoquent des risques patents sur les sites Sagem que récupèrerait Thales. Principal sujet d’inquiétude : le site d’Argenteuil (Val d’Oise), qui travaille à la fois sur l’optronique et la navigation inertielle. Les salariés des sites de fabrication de Dijon et Poitiers (Saint-Benoît) s’estiment également menacés, notamment par la culture « fabless » de Thales, qui n’a que peu d’usines en propre, préférant intégrer des sous-ensembles fabriqués par des sous-traitants. Des doublons avec les sites de Thales au Royaume-Uni sont également évoqués, notamment sur les périscopes ou viseurs de chars. « Des économies de quelques millions d’euros pour la DGA valent-ils de menacer l’avenir d’un secteur que la France est un des rares pays à maîtriser, avec les Etats-Unis ou Israël ? », s’interroge Gérard Mardiné. Pas de doute : le bras de fer est bien parti pour durer.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 05:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/111027-libye-point-de-situation-n-49/libye-point-de-situation-n-49-17/1432989-2-fre-FR/libye-point-de-situation-n-49-1.jpg

photo defense.gouv.fr

 

27/10/2011 Sources : EMA

 

Point de situation hebdomadaire du 27 octobre 2011.

 

Entre le 20 et le 27 octobre 2011, le dispositif militaire français a assuré 55 sorties.

 

    20 sorties d’attaque au sol (Rafale  Air, Mirage  2000-D, Mirage  2000-N et Mirage F1  CT) ;

    21 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale  pod reco NG, Mirage  F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang ) ;

    7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;

    7 sorties de ravitaillement (C135 FR).

 

Une dizaine de véhicules armés ont été neutralisés dans la région de Syrte le 20 octobre par une patrouille mixte de Mirage  2000D / Mirage  F1.

 

Le dispositif militaire français engagé dans les opérations maritimes et aériennes en Libye a commencé son redéploiement.

 

Depuis le 22 octobre, la TF 473 (articulée autour de l’état-major embarqué sur le BPC Tonnerre, le BPC, le groupe aéromobile et le plot CSAR, deux frégates, un bâtiment de soutien et un sous-marin nucléaire d’attaque) a quitté la zone d’opérations pour rallier Toulon où elle est en alerte.

 

A La Sude en Grèce, un avion de surveillance maritime Atlantique 2, 5 Mirage 2000D, 4 Mirage  F1 CR et 4 Mirage  2000-N ont été redéployés en France.

 

La France maintient aujourd’hui son engagement auprès de ses alliés et partenaires dans le cadre de l’opération Unified protector  de l’OTAN et en protection de la population Libyenne avec 2 400 militaires mobilisés, qui opèrent sur zone depuis la France, La Sude en Grèce, Sigonella en Italie ou qui sont en alerte en France.

 

Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011.  Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan , nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/111027-libye-point-de-situation-n-49/libye-point-de-situation-n-49-2/1433014-3-fre-FR/libye-point-de-situation-n-49-2.jpg

photo defense.gouv.fr

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 05:35

Saft_logo.jpg

 

27 octobre 2011 CercleFinance.com

 

Saft a enregistré un chiffre d'affaires de 137,7 millions d'euros au troisième trimestre 2011, en augmentation de 5,6% à taux de change constants et de 1,7% à taux de change courants.

 

Le fabricant de batteries pour l'industrie et la défense indique que sur les neuf premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires s'établit à 449,3 millions d'euros, en hausse de 8,5% à taux de change constants et de 5,6% à taux de change courants.

 

'Les conditions de marché sont restées stables au cours du troisième trimestre', précise-t-il.

 

'Comme au cours du premier semestre, les principaux moteurs de croissance ont été, d'une part les applications stationnaires de secours au sein de la division IBG et, d'autre part, les activités civiles de la division SBG', souligne enfin John Searle, président du directoire.

 

Saft confirme par ailleurs ses prévisions annuelles de chiffre d'affaires et de rentabilité, notamment une croissance du chiffre d'affaires d'au moins 7% à taux de change constants.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 05:30

http://referentiel.nouvelobs.com/file/2606962.jpg

 

Deux mirages 2000 de l'armée indienne (PRAKASH SINGH / AFP)

 

27-10-11 par Sarah Halifa-Legrand   NouvelObs

 

Paris jure qu'il parvient à signer des contrats juteux tout en se faisant le promoteur d'une éthique.

 

Pas question de jouer les saintes nitouches. "L’idée, c’est de faire du commerce." C’est même "une priorité nationale". Mais "en le contrôlant de la façon la plus rigoureuse possible". Le militaire, qui vient de lâcher ces mots devant un parterre de journalistes, a le mérite d’être clair. Du moins pour la première partie du propos.

 

Quatrième rang des exportateurs


Selon le rapport du gouvernement au parlement sur les exportations d’armement de la France en 2010, que les ministères de la Défense et des Affaires étrangères ont présenté à la presse mercredi 26 octobre, la France se porte plutôt bien en la matière.

 

En 2010, elle a totalisé 5,12 milliards d’euros de prises de commandes et se maintient au quatrième rang des exportateurs mondiaux d'armement avec 6% des parts de marché, derrière les Etats-Unis (53,7%), le Royaume-Uni (12,5%) et la Russie (8,2%) et devant Israël (5,3%). Sachant que ces cinq-là s’accaparent 90% du marché mondial.

Sans surprise, parmi nos meilleurs clients ne figurent pas forcément que des agneaux. Sur la période 2006-2010, le Moyen-Orient est la première destination pour les exportations françaises, dont elle absorbe 27%. Nos principaux acquéreurs pour 2010 sont l'Arabie Saoudite, le Brésil, l'Inde et la Malaisie.

 

La France, un pays "exemplaire" ?


Mais attention, nous sommes vertueux ! La France se targue de mener une politique "transparente", "rigoureuse" et "responsable", bref, et excusez du peu, "exemplaire". Elle assure aussi compter "parmi les principaux promoteurs en matière de textes internationaux" et jouer notamment "un rôle moteur" en faveur de la mise en place du traité international sur le commerce des armes, en discussion à l’Onu, qu’elle veut "juridiquement contraignant".

 

Mais, pour les ONG, Paris devrait, avant de bomber le torse, balayer devant sa porte.

 

La France commerçait, en 2010, avec nombre de pays touchés par la vague de révoltes qui traverse le monde arabe : le Barhein (9,8 millions d'euros de livraisons d'armes françaises en 2010), l'Egypte ( presque 40 millions d'euros), la Tunisie (1 million d'euros, et près de 55 millions d'euros d'autorisations d'exportation de matériel de guerre au régime sur 2009-2010), la Libye (35 millions d'euros de commandes et près de 90 millions d'euros de livraisons)... Le ministère des Affaires étrangères assure que Paris "a été très réactif" en interrompant tout de suite toutes les livraisons d'armes dans les pays concernés.

 

Mais "ce n’est qu’à la fin de l’année 2012 que nous saurons avec exactitude si des armes françaises ont été livrées en 2011 à la Tunisie, la Libye et à Bahreïn", observe Zobel Behalal du CCFD-Terre Solidaire.

 

Un contrôle en passe d'être affaibli


Or, les ONG estiment que la possibilité d’exercer un contrôle sur les ventes est entravée par le fait de devoir attendre l’année suivante pour savoir ce qu’il en est réellement. Elles réclament des listes détaillées, publiées tous les trois mois, des matériels livrés ou refusés, de leurs destinataires et des garanties obtenues quant à leur utilisation. Un matériel destiné originellement à un usage civil peut très bien être dévoyé pour une application militaire. C'est ce type de reproche que l'on retrouve dans l'affaire de la vente d'un programme d'interception des réseaux informatiques par la société Amesys, qui a été utilisé par Kadhafi pour surveiller les internautes.

 

Le champion de la transparence leur rétorque que publier de telles données aurait pour effet de fragiliser la position commerciale des industriels hexagonaux et de mettre en porte-à-faux le pays acquéreur d’un point de vue stratégique et intérieur. Les Britanniques ou les Hollandais le font bien. Alors pourquoi pas nous ?

 

Loin de s'accroître, le dispositif de contrôle s'affaiblit, s'inquiète Oxfam France. Le quai d’Orsay se félicite de l'avoir amélioré et simplifié en procédant, cette année, à la transposition dans le droit français de la directive relative aux Transferts intracommunautaires (TIC) par la loi n°2011-702. "La mise en place de licences générales de transfert au sein de l’UE revient à donner aux industriels des permis d’exporter dont ils ne rendront compte qu’à posteriori", dénonce Nicolas Vercken.

 

Le Parlement sur la touche


Si les ONG réclament des moyens de contrôle plus précis, c’est que la relation de confiance n’est pas au rendez-vous. Bien que la France réclame, jusqu’ici en vain, la levée de l’embargo sur les ventes d’armes à la Chine décrété par l’Europe, Nicolas Vercken accuse Paris de "s’arranger avec son interprétation du champ d’application de l’embargo, pour exporter quand même des armes et du matériel de guerre à la Chine".

 

Autant de lièvres que les ONG se chargent de lever elles-mêmes, faute de pouvoir compter sur le Parlement pour faire le boulot.

 

"Le printemps arabe nécessite une remise à plat de notre politique en matière d’exportation de matériel de guerre avec les pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord", estime Nicolas Vercken. Il demande que l’on débatte de l’attitude à adopter vis-à-vis des certains de nos clients traditionnels, comme ceux du Golfe, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis. On ne peut leur vendre du matériel militaire sans avoir conscience qu'il pourrait être utilisé dans des opérations de répression.

Mais on ne voit rien venir du côté du Parlement.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 19:25

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/images/2008/07/29/f18_et_rafale_marine_au_catapultage.jpg

source secretdefense.blogs.liberation.fr/

 

27/10/2011 Michel Cabirol – La Tribune

 

Le constructeur attend d'ici à la fin de l'année, la décision de trois pays : les Emirats arabes unis, l'Inde et la Suisse.

 

La fin de l'année s'annonce cruciale pour l'avenir du Rafale à l'exportation... s'il n'y pas de report de décisions de ses éventuels acheteurs. Trois pays ont exprimé un vif intérêt pour l'avion de combat de Dassault Aviation, qui peut aujourd'hui capitaliser sur ses performances opérationnelles de haut niveau en Libye et en Afghanistan. Cela peut être le coup de pouce qui pourrait faire pencher la balance, enfin, en faveur d'un appareil qui a échoué jusqu'ici à l'export. Trois pays qui pourraient s'offrir toute la technologie aéronautique militaire française d'ici à la fin de cette année. C'est une période extraordinaire « de conjoncture des astres », comme le souligne un très bon connaisseur du dossier, et il n'est pas sûr que cela se reproduise avant bien longtemps. Trois pays enfin où la France dispose de réelles chances de succès : les Emirats arabes unis, l'Inde et la Suisse.

 

Près de 126 appareils en jeu

 

Aux Emirats arabes unis (EAU), qui se sent quelque peu redevable à l'égard de Paris après sa décision d'implanter une base interarmée française dans ce pays du Golfe, qui a également participé aux côtés des Français à l'opération Harmattan (Libye), les négociations se sont toutefois nettement durcies. La visite expresse à Paris (moins de 12 heures) il y a quelques semaines du prince héritier d'Abu Dabi, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, qui a rencontré Nicolas Sarkozy à l'Élysée, s'est plutôt mal passée. D'où la décision de confier quelques jours plus tard au ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, le dossier Rafale aux EAU. « Il fallait une personne de poids pour remettre le dossier à l'endroit », explique-t-on à « La Tribune ». L'enjeu est la vente de 60 Rafale .

 

En Inde, Dassault Aviation et Paris seront sur le qui-vive le 4 novembre prochain, date à laquelle New Delhi va ouvrir en présence des industriels les enveloppes commerciales des deux finalistes : Rafale et Eurofighter, défendu par le consortium BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica. On en saura plus sur les chances de victoire de l'avion de combat français (voir Latribune.fr) d'un contrat évalué entre 10 et 12 milliards de dollars pour 126 appareils. La décision n'est pas attendue le 4 novembre, selon nos informations. Car les experts indiens devront examiner les offres pour savoir si les deux industriels évoquent bien le même périmètre industriel, technique, opérationnel au regard des prix avancés. C'est en général le moins-disant qui gagne en Inde.

En Suisse, Berne qui avait pourtant repoussé sine die l'acquisition d'avions de combat, est aujourd'hui très pressé. À tel point que les Suisses veulent décider avant le 14 décembre, date des élections au Conseil fédéral. Le Rafale dispose de chances sérieuses, en dépit de son prix plus élevé que celui du Gripen NG, l'appareil suédois. Outre des compensations accordées à l'industrie suisse, Paris propose à l'armée de l'air helvétique de s'entraîner dans l'espace aérien français et de disposer d'une base de soutien commune avec les Rafale français. C'est là l'un des points forts de l'offre de Dassault. La Suisse, dont la flotte est composée en partie de vieux F-5 Tiger (Northrop Grumman), pourrait acquérir entre 20 et 30 appareils en une ou plusieurs tranches.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 19:20

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/ram-somme-glg-mtl-2/1200314-1-fre-FR/ram-somme-glg-mtl-2.jpg

photo defense.gouv.fr

 

27/10/2011 Michel Cabirol – La Tribune

 

La France s'est maintenue au quatrième rang mondial des exportateurs l'année dernière.

 

Pourtant porteuse d'espoirs, l'année 2010 avait été une grande déception pour l'industrie de défense française et pour le ministre de la Défense, d'alors Hervé Morin. Avec 5,12 milliards d'euros (contre 8,16 milliards en 2009), la France n'avait pu signer un grand contrat d'avions de combat alors que le Brésil était annoncé comme quasi sûr.

 

Pour autant, la France a réussi à se maintenir l'an dernier au quatrième rang des principaux exportateurs mondiaux d'armements devant Israël mais derrière la Russie, le Royaume-Uni et bien sûr les États-Unis, le leader mondial. Les dépenses militaires mondiales se sont élevées à environ 1.127 milliards d'euros, en progression de 1 % par rapport à 2009, selon le Sipri (Stockholm international peace research institut). Sur ce montant, 300 milliards d'euros ont été consacrés à l'acquisition d'armements, dont 70 milliards à l'export. En moyenne sur les cinq dernières années, la France détient 6 % de parts de marché à l'exportation loin derrière la Russie (8,2 %), le Royaume Uni (12,5 %) et les États-Unis (53,7 %) mais devant Israël qui continue à la talonner (5,3 %). La France « consolide un socle moyen de quatre à cinq milliards d'euros par an » de ventes d'armes, a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense, le général Philippe Pontiès, qui présentait ce mercredi le 12e rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France en 2010.

 

Espoir venant d'Asie

 

Quels sont les clients de la France ? Il n'y a pas réellement de surprise. Sur la période 2006-2010, le Moyen Orient, notamment l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis (EAU) demeure, avec 27 % des prises de commandes, la première destination de nos exportations. L'amérique latine se hisse au même niveau (25 %), grâce notamment au Brésil - 1,4 milliard en 2008 (hélicoptères) et 3,8 milliards en 2009 (sous-marins) -. L'Asie (18 %) occupe une place encore modeste mais que « les succès espérés en Inde pourraient faire progresser ». Ce qui est déjà le cas avec la signature cet été du contrat de modernisation des Mirage indiens (1,4 milliard). Deux autres succès sont attendus, l'armement des Mirage modernisés (autour de 800 millions) et surtout l'acquisition d'avions de combat (voir ci-dessus). Enfin, l'Europe représente 17 %. En 2010, les principaux clients de la France ont été l'Arabie saoudite (938 millions), l'Inde (662 millions) et la Malaisie (360 millions).

 

Pour 2011, la France attend une prise de commande de 7,5 milliards d'euros, hors contrat d'avions de combat, à condition toutefois de recevoir enfin les acomptes de Moscou pour les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral vendus à la marine russe.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 19:10

http://static.lexpress.fr/medias/1335/683763_french-rafale-fighter-jets-prepare-to-land-at-the-military-air-base-of-solenzara.jpg

 

La France tente de vendre ses avions Rafale (fabriqués par Dassault aviation) notamment au Brésil et aux Emirats arabes unis. – photo Jean-Paul Pelissier/REUTERS

 

27/10/2011 Par Philippe Lesaffre - L'Express.fr

Le ministère de la Défense a présenté, ce mercredi, son "rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France en 2010". Mais l'Etat ne dit pas tout sur le commerce des armes, s'insurgent certaines ONG. 

La France exporte des armes et tient à le faire savoir. Fort de ses 5,12 milliards d'euros de prise de commandes, soit près de 6% du marché mondial, le pays se maintient à la 4e place des exportateurs, derrière les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, et juste devant Israël. 

 

Ce secteur économique, soutenu par l'Etat qui joue le rôle de "facilitateur" des contrats commerciaux, crée environ 330 000 emplois directs et indirects dans l'Hexagone. Et le marché de l'export représente près de 32% de l'activité des entreprises basées en France. 

 

Qui sont les clients de la France?

 

En 2010, les plus gros clients étaient le Brésil, l'Inde, la Malaisie, les Emirats arabes unis et l'Arabie Saoudite. Sur la période 2006-2010, le Moyen-Orient (27%) demeure la première destination des équipements français. L'Amérique latine (25%) et l'Asie (18%) se hissent sur les marches du podium. L'Europe, elle, représente 17 % de ces exportations, grâce, entre autres, aux contrats signés par l'Albanie. 

 

Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, la France voudrait vendre entre deux et quatre frégates à la marine grecque et permettre au pays endetté d'en repousser le paiement, d'un montant de 300 millions d'euros, à cinq ans. "Je démens formellement cette information", soupire Philippe Pontiès, porte-parole adjoint du ministère de la Défense. "Aucune proposition commerciale de la sorte n'a été faite, confie-t-il. Mais il est vrai que, pour une vente, la solvabilité de l'acheteur entre en ligne de mire." 

 

En Libye, par exemple, 90 millions de livraisons de matériels français ont été enregistrés l'an dernier et, en janvier 2011, soit un mois avant le début de la révolution contre le régime de Mouammar Kadhafi, celui-ci a reçu, en janvier 2011, un lot de 1000 missiles du groupe industriel d'aéronautique et de défense MBDA. 

 

Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, la France a interrompu les autorisations des ventes d'armes aux pays concernés par le printemps arabe. "Sur la Syrie et le Yémen, tout est fermé", insiste-t-il. Cette réponse ne satisfait pourtant pas certaines organisations non-gouvernementales. 

 

"Ce n'est qu'à la fin de 2012 que nous saurons combien d'armes ont réellement été vendues en 2011 aux pays touchés par les révolutions arabes [qui ne sont pas les plus gros clients de la France]", s'insurge Zobel Behalal, chargé du plaidoyer "paix et conflit" au sein de l'ONG Comité contre la faim et pour le développement -Terre Solidaire. Le rapport sur les exportations d'armes, présenté à la presse, ne passe en revue que les exportations en 2010. 

"S'inspirer de nos voisins"

 

"Nous devrions nous inspirer de nos voisins européens, propose Zobel Behalal. La Grande-Bretagne, par exemple, publie tous les trimestres des informations sur ses ventes d'armes avec un maximum de détails, et tout le monde peut savoir à quels pays elle a refusé la signature d'un contrat."  

 

L'ONG CCFD-Terre Solidaire se défend d'être hostile au commerce des armes mais prône la mise en place de débats plus réguliers au Parlement, ainsi qu'une plus grande transparence et un contrôle accru des exportations. "Ces mesures sont malheureusement rejetées par les parlementaires qui estiment que trop de transparence tue la transparence. Selon eux, la mise en place de telles règles serait néfaste pour l'industrie de l'Hexagone. On m'a même dit, conclut Zobel Behalal, que la France était championne de la transparence." 

 

 


 

De quelles armes parle-t-on?

La France tente de vendre ses avions Rafale (fabriqués par Dassault aviation) notamment au Brésil et aux Emirats arabes unis. A vendre aussi: des hélicoptères comme le Tigre (fabriqués par Eurocopter) et le NH-90 (construits par NHindustries, une firme européenne). Des canons Caesar (fabriqués par Nexter, une filiale du groupe industriel Giat entreprises) ont été commandés par l'Arabie Saoudite. Des sous-marins Scorpène (conçus par le groupe d'armement naval DCNS, en collaboration avec l'industriel espagnol Navantia) ont aussi été achetés par le Chili et la Malaisie.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 07:57

http://referentiel.nouvelobs.com/file/2601484.jpg

 

Le Mistral (ci-dessus) est un bâtiment de projection et de commandement français dont la Russie a commandé cette année deux exemplaires. © Sirpa Marine

 

26-10-11 par Vincent Lamigeon - Challenges.fr

 

DECRYPTAGE Les exportations françaises n’ont atteint que 5,12 milliards d’euros en 2010, soit une chute de 37%. Et pourtant les dépenses militaires mondiales ont, elles, continué d'augmenter.

 

Sale temps pour le grand export français. Quelques heures à peine après l’officialisation de la victoire du consortium espagnol face au tandem Alstom-SNCF sur le méga-contrat de train à grande vitesse Djeddah-la Mecque-Médine en Arabie Saoudite, le ministère de la Défense a publié son rapport au parlement sur les exportations d’armement de la France en 2010.

 

Et les chiffres ne sont guère flamboyants : les exportations françaises n’ont atteint que 5,12 milliards d’euros en 2010, soit une chute de 37% par rapport aux 8,16 milliards de l’année 2009. Loin, très loin des objectifs affichés il y a un an par le ministère de la défense : "Nous espérons nous caler sur ce chiffre récurrent de 9 milliards d'euros hors pic exceptionnel ", expliquait alors Laurent Teisseire, porte-parole du ministère. La France se console en restant tout de même le quatrième exportateur mondial d’armement, derrière les Etats-Unis, la Russie et le Royaume-Uni, mais devant Israël, l’Allemagne et l’Italie.

 

Que s'est-il passé ?


Comment expliquer cette chute de 3 milliards d'euros ? Une hypothétique contraction des dépenses militaires mondiales n’est pas en cause : elles ont encore augmenté de 1% en 2010, à environ 1 127 milliards d’euros, même si cette croissance, crise oblige, est bien plus faible que les 5% annuels affichés de 2001 à 2009. Le volume d’exportations mondiales d’armement reste d’ailleurs stable, à 70 milliards d’euros environ, les Etats-Unis, l’UE, la Russie et Israël représentant toujours 90% des exportations quand l’Arabie Saoudite, l’Inde et les Emirats arabes unis assurent à eux seuls le tiers des importations mondiales.

 

La véritable raison est à chercher ailleurs : la France a le plus grand mal à boucler les "grands contrats de plateformes", en clair, les contrats du chasseur Rafale qui rejaillissent sur l’industrie de défense française (Dassault, Thales, Safran, MBDA…). Les chiffres 2009 avaient été boostés par l’énorme contrat décroché par DCNS, sur la fourniture au Brésil de quatre sous-marins de type Scorpène, et l’assistance au développement d’un sous-marin nucléaire.

 

Ce contrat représentait à lui seul 45% du chiffre 2009 (3,8 milliards d’euros sur les 8,16 milliards). Depuis, malgré la vente de deux BPC (bâtiment de projection et de commandement) à la Russie par DCNS et la signature du contrat de modernisation des Mirages 2000 indiens par Dassault et Thales, qui seront comptabilisés sur l’exercice 2011, les gros contrats Rafale se font attendre, le Brésil ayant notamment reporté sa décision à 2012 au mieux. 

 

L'Inde et les Emirats, meilleurs espoirs du moment


L’attente touche peut-être à sa fin : en Inde, où le Rafale affronte en finale son meilleur ennemi européen, l’Eurofighter Typhoon, les offres définitives des deux constructeurs seront ouvertes par le ministère de la défense le 4 novembre prochain. Ce qui devrait aboutir à une décision rapide sur ce contrat, dit MMRCA (Medium Multi-Role Combat Aircraft), estimé entre 10 et 12 milliards de dollars pour 126 appareils.

 

Ca chauffe également aux Emirats Arabes Unis, où la France est en négociations depuis trois ans pour la vente de 60 Rafale : le ministre de la Défense Gérard Longuet assurait le 17 octobre que la France était "en négociations finales" avec le prospect émirati.

 

En attendant, le cru 2011, dont les chiffres définitifs ne seront publiés qu’en octobre 2012, s’annonce déjà bien meilleur que le 2010, grâce aux contrats des BPC russes et des Mirage 2000 indiens cités plus haut. "La prise de commande devrait atteindre de l'ordre de 7,5 milliards d'euros en fin d'année", assurait le Délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale le 12 octobre dernier.

Pas de quoi satisfaire totalement Gérard Longuet, qui assurait en septembre à l’Université de la défense vouloir se rapprocher de la performance britannique : le Royaume-Uni affiche une part de marché mondiale de 12,5% sur la période 2005-2009, contre 6% seulement à la France. Un contrat export pour le Rafale n’en est que plus urgent.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 07:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/batiments/mistral/mistral19/237987-1-fre-FR/mistral.jpg

photo defense.gouv.fr

 

26 Oct 2011 By PIERRE TRAN DefenseNews

 

PARIS - French arms export orders fell in 2010, but the country held its ranking as the world's fourth-largest exporter, an annual report on foreign defense sales to parliament said Oct. 26.

 

Exports declined to 5.12 billion euros ($7.12 billion) in 2010 from 8.16 billion euros in the previous year, according to the report.

 

The foreign sales were secured in a "difficult climate and in an extremely volatile context," a Defense Ministry spokesman, Army Gen. Philippe Ponties, told journalists.

 

Exports are seen as vital to French defense industry and the government, as the domestic budget is expected to fall sharply as part of deficit reduction plans.

 

A major objective next year is to pursue at a New York conference an international treaty on arms sales, said Foreign Ministry spokesman Bernard Valero.

 

France held a 6 percent share of the world market based on an annual average of deliveries, behind the United States, which dominates with a 53.7 percent share, Britain with 12.5 percent, and Russia with 8.2 percent, the report said.

 

The world market was estimated at 60 billion to 70 billion euros in annual sales, Ponties said.

 

Major deals sealed last year included a sale of the A330 multirole tanker transport aircraft to Saudi Arabia, Cougar helicopters to Malaysia, and the upgrade of Alphajet trainer jets for Morocco.

 

This year, France sold two Mistral-class command and projection ships to Russia, and signed a long-awaited contract to modernize Mirage 2000 fighter jets for the Indian Air Force.

 

Winning a big contract for 60 Rafale fighter jets with the United Arab Emirates has proved elusive, as the UAE balked at an initial $10 billion price tag.

 

Defense Minister Gérard Longuet said Paris is in "final negotiations" with the UAE on the Rafales, but there has been no comment from UAE authorities.

 

Paris supports foreign arms sales, which are seen as a key foreign policy tool, helping France hold its place at the top in international affairs, Ponties said.

 

The sales are conducted under a strict export control regime, he said.

 

The foreign contracts also are seen as vital to maintaining the country's defense industry and technology base and supporting 135,000 directly employed in the domestic economy, he said.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 07:45

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/10/26/8404c276-ffe3-11e0-a0fb-e121e6428d35.jpg

 

Un navire de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral. Crédit : DCNS Crédits photo : Ghuigou Pascal/©Marine Nationale/Pascal Ghuigou

 

26/10/2011 Par Véronique Guillermard - Figaro.fr

 

En raison du décalage de gros contrats, les ventes de matériels de défense ont fortement reculé en 2010 à 5,1 milliards d'euros contre 8,1 milliards en 2009.

 

2010 marque une rupture pour les exportations de matériels militaires françaises. Avec un total de 5,12 milliards d'euros, elles sont en chute libre par rapport aux 8,1 milliards engrangés en 2009 (6,5 milliards en 2008). L'objectif de Paris était de battre tous ses records en signant pour «au moins 10 milliards de contrats à l'exportation» soit peu ou prou l'équivalent de ce que dépense l'armée française pour ses propres besoins tous les ans.

 

Malgré tout, note le gouvernement dans la douzième édition de son rapport au parlement sur les exportations d'armement de la France pour 2010, «la France s'est maintenue au 4e rang des exportateurs mondiaux de matériels de défense (…) dans une conjoncture difficile».

 

Le marché mondial des exportations s'est stabilisé à 70 milliards d'euros. Et au total, les dépenses militaires dans le monde ont ralenti pour atteindre 1127 milliards d'euros soit une hausse supérieure à 1% contre une croissance de 5% par an entre 2001 et 2009. «Sur la décennie», note le rapport, «les États-Unis, l'Union européenne, où la Grande-Bretagne et la France se distinguent, la Russie et Israël se partagent 90% du marché export».

 

La baisse de l'activité à l'export en 2010 s'explique par le décalage de plusieurs gros contrats - comme en 2009, avec la vente au Brésil de 4 sous-marins et 50 hélicoptères -, que la France espérait signer l'année dernière.

Performances remarquées

En discussions depuis 2009, le contrat pour la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie a finalement été signé en juin 2011 entre DCNS et Rosoboronexport pour 1,1 milliard d'euros. Il n'est donc pas comptabilisé en 2010.

 

Et les négociations en cours avec plusieurs pays pour vendre le Rafale, l'avion de combat construit par Dassault Aviation, n'ont pas encore abouti. Parmi les pistes les plus prometteuses, la brésilienne s'est refroidie avec la décision de la présidente Dilma Rousseff de reporter toute décision d'achat de 36 chasseurs à 2012. La seconde, celle des Émirats Arabes Unis, est toujours active.

 

Les négociations, que la France espérait voir aboutir en 2010, se poursuivent avec Abu Dhabi. Voici un peu plus d'une semaine, Gérard Longuet avait estimé que Paris était entré «dans une négociation finale». Le ministre de la Défense avait qualifié de «très forte» la probabilité que le contrat soit conclu. La France et les EAU négocient depuis 2008 la vente de 60 exemplaires du Rafale. Le chasseur français est aussi en short list en Inde aux côtés de l'Eurofighter, développé par EADS, BAE et Finmeccanica, pour fournir 126 appareils à l'armée indienne.

 

La France peut également espérer avoir des retombées de son engagement en Libye où l'efficacité des matériels français a été une nouvelle fois démontrée (après notamment l'Afghanistan) en conditions réelles sur un théâtre d'opération. Parmi ces derniers, les performances des hélicoptères Tigre (EADS) et du Rafale, dont la polyvalence lui permet d'assurer toutes les missions (surveillance, attaque dans la profondeur, défensives etc), ont été remarquées. «C'est le seul avion au monde capable de réaliser une telle prouesse aujourd'hui», note un militaire engagé dans l'opération Harmattan.

 

Pour la France, l'enjeu est de taille car le Rafale irrigue le tissu industriel français, notamment en Ile-de-France et en Aquitaine. Le chasseur français fait travailler 500 partenaires industriels et représente plus de 8000 emplois au total.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 07:35

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26 octobre 2011 Romandie News AFP

 

PARIS - Les exportations françaises dans le secteur de l'armement ont atteint 5,12 milliards d'euros en 2010, en baisse de 37% par rapport à 2009, mais la France s'est maintenue au 4e rang des exportateurs au niveau mondial, a annoncé mercredi le ministère de la Défense.

 

Le montant des exportations françaises dans ce secteur avait été de 8,16 milliards d'euros en 2009.

 

Malgré une conjoncture un peu dépressive, compte tenu de la crise financière, le niveau des exportations françaises d'armement en 2010 reste toutefois supérieur à son niveau des années 2004-2005, a fait valoir le porte-parole adjoint du ministère, le général Philippe Pontiès, au cours d'une conférence de presse.

 

Avec 5,12 milliards de prises de commandes en 2010, les exportations françaises, qui s'étaient dégradées dans les années 1990, retrouvent leur niveau des années 2006-2007, date de mise en place d'un plan de relance du secteur.

 

Paris entend consolider dans les années qui viennent une part à minima de 6% sur le marché mondial des exportations d'armement, d'un montant global d'environ 60 à 70 milliards d'euros, a précisé le général Pontiès, en présentant le rapport annuel au Parlement sur les exportations françaises d'armement.

 

L'Arabie saoudite, l'Inde et la Malaisie, ont été parmi les principaux clients de la France en 2010 et l'ensemble du Moyen-Orient reste, avec 27% des prises de commandes, la première destination des exportations françaises.

 

Viennent ensuite l'Amérique latine (25%) grâce aux contrats conclus avec le Brésil, l'Asie (18%) et l'Europe (17%), selon le rapport.

 

Avec 6% du marché mondial, la France arrive en 4e position derrière les Etats-Unis (53,7%), le Royaume-Uni (12,5%) et la Russie (8,2%).

 

Selon le général Pontiès, 2011-2012 devraient être des années charnières, d'importants contrats étant en cours de négociation.

 

La France est notamment en discussion depuis plusieurs années avec le Brésil pour la vente de 36 avions de combat Rafale et avec les Emirats Arabes Unis pour une soixantaine d'exemplaires de l'appareil de Dassault Aviation. Le Rafale, qui équipe l'armée française, n'a encore jamais été vendu à l'exportation.

 

La France propose aussi dans l'aéronautique les hélicoptères Tigre et NH-90, et dans le naval le sous-marin Scorpène, la frégate FREMM et le Bâtiment de projection et de commandement (BPC).

 

Les exportations constituent environ un tiers du chiffre d'affaire de l'industrie française d'armement.

 

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a précisé que depuis le début des révolutions arabes, fin 2010-début 2011, toutes les autorisations de ventes d'armement qui avaient été délivrées par la France en direction des pays concernés avaient été gelées.

 

Sur la Syrie, tout est fermé, même réponse pour le Yémen, deux pays encore en proie à un soulèvement sans précédent, a-t-il dit.

 

Cependant trois ONG, Oxfam France, CCFD-Terre Solidaire et Amnesty International France, ont dénoncé mercredi l'opacité persistante du gouvernement à ce sujet.

 

Au lendemain du printemps arabe, où de nombreuses armes occidentales ont été utilisées pour réprimer dans la violence des mouvements pacifiques, disent les ONG la France n'a toujours pas formellement remis à plat sa politique d'exportations d'armes vis-à-vis de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 18:10

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/3/7/3/000127373_5.jpg

 

26 octobre 2011 par Rémy Maucourt – L’usine Nouvelle

 

Le ministère de la Défense a publié mercredi ses chiffres définitifs : les ventes de matériel militaire ont fortement baissé en 2010 par rapport à 2009.

 

5,12 milliards d'euros en 2010, contre 8,16 milliards d'euros en 2009. Les ventes d'armes de la France ont chuté de 37% l'année dernière. Le pays se maintient toutefois au 4e rang mondial des exportateurs du secteur.

 

Ce résultat était attendu. Au mois de mars dernier, les Echos annoncait même des exportations divisées par deux. L'année 2009 avait été particulièrement faste, grâce notamment à de gros contrats signés avec le Brésil.

 

Le ministère a tenu à rappeler que le niveau des exportations d'armement en 2010 reste supérieur à son niveau des années 2004-2005.

 

Retrouvez le rapport complet sur les exportations d'armement

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