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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 11:55
Les experts de la discrétion radar

 

06.10.2015 par ONERA

 

La furtivité en toute discrétion

La furtivité, c’est-à-dire le fait d’être invisible ou peu identifiable aux radars, est une qualité très recherchée des aéronefs militaires.

L’ONERA a commencé en 1975 des études en vraie grandeur sur des missiles (missiles de croisière, ASMP…). Plus tard, l’ONERA se dotait de deux chambres anéchoïques, Camera et Babi, destinées à caractériser les échos radar dans le but de réduire les signatures des aéronefs. Les bases de données qui y sont produites fournissent un socle fiable pour la validation des logiciels de simulation « maison ».

Ces installations ont vu se succéder des missiles comme l’ASMP ou l’Apache-Storm Shadow, des hélicoptères (Gazelle, Tigre), des avions (Rafale) et des drones.

L’ONERA est aussi l’expert de la DGA sur ce thème et participe aux évaluations en vol des signatures radar des différents aéronefs, comme récemment le Neuron.

 

Éoliennes vs radars : les retombées civiles de la furtivité

Les parcs éoliens fleurissent sur le territoire national et il y en a bien davantage à l’étude. Selon leurs implantations, les nouvelles installations sont susceptibles de perturber les radars existants, qu’ils soient météorologiques, aéronautiques, civils ou militaires. Des permis de construire peuvent alors être refusés, sans réelle base objective. Et les tribunaux sont souvent sollicités !

Aussi la DGA a demandé à l’ONERA, son expert signature et furtivité, de développer le logiciel de simulation Dempere, permettant aux radaristes de trancher objectivement sur les implantations futures, selon la discrétion des éoliennes au radar.

L’ONERA met également son expertise au profit des constructeurs d’éoliennes en adaptant les pales pour les rendre « furtives ».

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 11:55
Nostradamus peut surveiller les mouvements aériens à plus de 3000 km de distance

 

06.10.2015 par ONERA

 

Des radars pour détecter au-delà de l’horizon

Le Nostradamus de l’ONERA voit loin. Ce démonstrateur radar est en effet capable de visualiser depuis le centre de la France tout l’espace aérien au-dessus de la Méditerranée. Peu de pays explorent la voie OTH – Over The Horizon, parmi lesquels l’Australie, les États-Unis et la Russie.

Nostradamus utilise de puissantes antennes grandes ondes pour émettre des trains d’ondes qui se réfléchissent sur l’ionosphère (haute couche atmosphérique où circulent des particules chargées) pour scruter les zones visées.

Les signaux de retour sont reçus par les antennes de la plateforme Nostradamus située près de Dreux, et traités en temps réel. Une amélioration de performances est d’ores et déjà en cours de réalisation.

 

Les ROS - radars à onde de surface, ont un usage maritime

Ces radars émettent des ondes qui ont la propriété de se propager à la surface de la mer, bien au-delà de l’horizon. La technologie ROS, transférée à Thales, permet de surveiller les zones économiques exclusives (ZEE, jusqu’à 370 km des côtes). On peut alors suivre trajectoire et vitesse des navires et détecter les comportements anormaux.

Une deuxième génération ROS permet de détecter de petites embarcations à moins de 200 km. Une innovation dont profitera le programme national Spationav, destiné à rénover le système côtier de surveillance et de sécurité.

Le savoir–faire, pour ces applications radar, se trouve dans les algorithmes numériquesde traitement du signal. Ils puisent leur puissance dans ce qui caractérise l’ONERA : une connaissance approfondie de la physique et de l’environnement.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:55
Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

 

05.10.2015 par ONERA

 

Les grandes souffleries, berceau de l’aéronautique française

L’ONERA possède le plus grand parc européen de souffleries de grandes dimensions.

S1MA, installée dans les Alpes, est la plus grande soufflerie sonique du monde : elle peut souffler un vent à presque Mach 1, soit la vitesse du son, ou encore près de 1200 km/h dans un conduit de 8 m de diamètre !

Tous les avions des gammes Airbus et Dassault Aviation sont passés par S1MA, notamment pour évaluer leurs performances en vol de croisière.
F1, sur la commune du Fauga près de Toulouse, a été conçue pour simuler le vol au décollage et à l’atterrissage. S2MA et S4MA sont notamment utilisées pour la simulation d’appareils militaires et des lanceurs, avec des écoulements d’air pouvant aller respectivement jusqu’à Mach 3 et Mach 12. Ces moyens hors normes sont bien sûr équipés d’instruments de mesure et de visualisation.

 

La mesure des efforts, une affaire de balances

La mesure « reine » de la soufflerie est la mesure des efforts : 6 composantes qui sont la portance, la traînée (ou résistance à l’avancement) capitale pour évaluer la performance en vol de croisière, la force latérale et trois moments (roulis, tangage, lacet) qui tendent à faire pivoter l’avion.
Ces mesures sont effectuées simultanément par les balances, instruments qui mesurent les efforts par déformation de jauges (extensométrie). L’ONERA en maîtrise conception, fabrication, étalonnage et elles sont parmi les plus performantes du monde. Ces balances participent pour une large part à l’excellence de la précision de mesure des essais réalisés dans les souffleries de l’ONERA.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:55
Décision des systèmes dans l' incertain et en coopération

 

06.10.2015 par ONERA

 

Qui dit autonomie dit capacité de décision

Des essaims de drones de combat, des constellations de satellites, ou bien des ensembles coopérants de drones manoeuvrant dans différents milieux doivent s'acquitter de leurs missions avec un très haut niveau d’autonomie.

Pour cela, ils doivent être dotés d'un ensemble de connexions – un "cerveau", et d'une intelligence artificielle distribuée qui puisse leur permettre d'atteindre leurs objectifs tout en garantissant leur sûreté de fonctionnement.

L'autonomie de tels systèmes engage des capacités de décision devant des informations d'origines multiples qui peuvent être incomplètes ou inexactes. Les travaux développés conduisent ainsi à l’élaboration de modélisation des incertitudes, à l’implémentation d’algorithmes… Le tout sur des systèmes
embarqués capables de mettre en oeuvre leur méthode de décision en temps-réel en coordination avec les autres entités autonomes.

 

L’hétérogénéité donne à l’union plus de force

Dans le projet Action, l'ONERA démontre l'intérêt de la mise en oeuvre d'une équipe de drones hétérogènes autonomes pour optimiser les fonctions de localisation et de navigation globale de cette équipe impliquée dans des missions complexes.

Ces drones autonomes embarquent une architecture générique incluant des fonctions logicielles élaborées : perception de l'environnement, évaluation de situation, décision sur les actions à accomplir et les stratégies à déclencher pour réagir aux nouvelles informations.

Les démonstrations sont réalisées avec des drones aériens (Ressac de l'ONERA), des robots terrestres (avec le Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes - CNRS), des drones sous-marins ou de surface (DGA).

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:55
Le Général Bonaparte et son état-major en Égypte, Jean-Léon Gérôme, 1867

Le Général Bonaparte et son état-major en Égypte, Jean-Léon Gérôme, 1867

 

08.10.2015 source JFP / SHD Infos
 

8 octobre 1799 : Bonaparte rentre d'Egypte (Fréjus). Après 41 jours de mer, le général Bonaparte accoste à Fréjus après avoir laissé le commandement de l'armée d'Egypte au général Kleber. La campagne d'Egypte s'enlisant, Bonaparte rentre en France où son prestige du à ses victoires en Italie reste grand. C'est précisément à cause de cette renommée que le Directoire l'avait éloigné de la France en lui proposant l'expédition d'Egypte. Un an et demi plus tard, les membres du Directoire sentant que la Première République se meurt à cause du manque de cadres, voient dans le général efficace et ambitieux non plus un danger mais le salut de l'idéal républicain.

 

8 octobre 1805 : bataille de Wertingen (Allemagne – Bavière). Les 15 000 hommes des maréchaux Lannes et Murat battent les 5500 Autrichiens du maréchal Auffenberg.

 

8 octobre 1918 : le caporal York se distingue (Forêt d'Argonne). Selon le maréchal Foch, c'est "le plus grand exploit jamais réalisé par un simple soldat de toutes les armées en Europe". Le caporal York, de la 82ème division d'infanterie américaine, voyant sa section décimée par un tir croisé de plusieurs mitrailleuses allemandes, monte à l'assaut de la tranchée ennemie tout en visant posément les Allemands qui se découvrent pour ajuster leur tir. Ses camarades constatant qu'il fait taire progressivement les nids de mitrailleuses, le suivent. En arrivant dans la tranchée, York dénombre 25 ennemis tués. Abasourdi par l'exploit, le bataillon allemand se rend. York est biensûr décoré des plus hautes décorations américaine et française. Cet ancien objecteur de conscience devient une icône de l'héroïsme guerrier américain. Alors que les Etats Unis entrent en guerre en 1941, Garry Cooper incarne le héros américain dans un film de Hawks et Huston.

 

8 octobre 1940 : rembarquement des troupes au Levant. L’armistice ayant été signé, la démobilisation des troupes s’opère après quelques hésitations du général français Eugène Mittelhauser. Ainsi 36 062 hommes sont rapatriés sur les 47 500 initialement prévus. 

 

8 octobre 1950 : 6000 morts pour évacuer Cao Bang (nord-est du Tonkin). Poste près de la frontière chinoise qui contrôle une partie de la RC4, Cao Bang est commandé par le colonel Charton. Le commandement craignant que Cao Bang ne soit définitivement coupé du reste des forces lui donne l’ordre d’évacuer (1er oct) et d’opérer la jonction (à hauteur du poste de Dong Khê) avec la colonne de son homologue Lepage qui monte vers lui pour l’aider. Les deux unités tombent dans des embuscades successives qui les anéantissent tactiquement si bien que les survivants n’ont plus qu’à tenter l’exfiltration vers le sud-est, par la falaise de Coc Xa. Ce carnage décide le haut commandement à abandonner Lang Son et toute la province du nord-est au vietminh qui peut dès lors être formé et ravitaillé sans souci par la Chine communiste.

 

8 octobre 1970 : Soljenitsyne remporte le prix Nobel de littérature. En pleine guerre froide, les œuvres de Soljenitsyne traversent le rideau de fer et rencontrent un succès mondial parce qu’elles mettent en lumière le système carcéral soviétique. Dépassé par le succès inattendu du dissident, le Kremlin finit par l'expulser pour ne pas en faire un martyr.

 

8 octobre 1974 : départ de la force Saphir pour l’Océan Indien (Toulon). Afin de parer à toute ingérence étrangère dans le processus d’accession à l’indépendance de Djibouti, la France dépêche un groupe aéronaval sous le commandement du capitaine de vaisseau Degermann.  Il se compose du porte-avions Clemenceau, de la frégate Tourville, de l’escorteur d’escadre Bouvet et du pétrolier la Saône. Le déploiement est quasi permanent jusqu’au 3 décembre 1977.

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:55
Interactions humaines avec des systèmes de plus en plus automatisés

 

06.10.2015 par ONERA

 

Et l’humain dans tout ça ?

Depuis l’avènement des commandes électriques sur les avions de ligne (fin des années 80), la place de l’humain a changé dans les cockpits. Le pilote n’agit plus stricto sensu sur les commandes de vol, il est devenu un véritable superviseur qui gère un système de plus en plus automatisé et complexe, dont il assume néanmoins la responsabilité en liaison avec les autres acteurs de l’espace aérien. La conception des systèmes interactifs est maintenant centrée sur l’utilisateur et les usages. Elle se nourrit du retour d’expérience, thème sur lequel l’ONERA et la NASA travaillent avec des compagnies aériennes. Des évaluations en situation permettent aux chercheurs de développer des algorithmes et des moyens de mesure afin de caractériser des types de comportement, d’analyser les interactions avec le système et de détecter les difficultés rencontrées et les défauts d’attention. Objectifs principaux : améliorer la performance des systèmes mais surtout en augmenter la sécurité… en veillant à ce que l’humain puisse bien jouer son rôle là où il est attendu.

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:55
Le FAMAS FÉLIN (Fantassin à Équipements et Liaisons INtégrés) équipé de sa lunette thermique - photo SIRPA Terre

Le FAMAS FÉLIN (Fantassin à Équipements et Liaisons INtégrés) équipé de sa lunette thermique - photo SIRPA Terre

 

7 octobre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Deux députés (Les Républicains et PCF) ont demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir sur la décision de remplacer le fusil d’assaut utilisé dans les armées, le Famas, par un modèle de fabrication étrangère.

 

« Nous comptons sur votre sens de l’État pour revenir sur votre décision d’acheter un fusil d’assaut étranger afin de consolider notre filière nationale de l’armement terrestre du +petit ou gros calibre+ », écrivent Philippe Meunier (Les Républicains) et le communiste Jean-Jacques Candelier dans une lettre au ministre datée du 2 octobre.

L’appel d’offres, lancé en mai 2014, porte sur la livraison de 90.000 fusils d’assaut dits « Aif » (Arme individuelle future) pour remplacer, à partir de 2017, le Famas, en service depuis près de 40 ans.

« Tout a été mis en oeuvre dans la procédure d’appel d’offres pour exclure, de fait, toute solution nationale. Cela n’est pas acceptable », estiment les deux parlementaires.

Selon les critères fixés, seules les entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 80 millions d’euros depuis plus de trois ans peuvent concourir, ce qui exclut des PME, notamment françaises.

« Aussi loin que remonte l’histoire de nos armées, le fantassin français a toujours été équipé d’une arme fabriquée sur notre sol », affirment encore les deux députés.

Les forces spéciales françaises ont toutefois recours depuis plusieurs années à des armes plus adaptées à leurs besoins, dont le fusil d’assaut allemand HK 416.

« Aujourd’hui, la France, capable de fabriquer des avions de combat, des frégates et des canons, a la ressource industrielle pour concevoir et fabriquer le successeur du Famas », soulignent MM. Meunier et Candelier.

Interrogé, le ministère de la Défense n’a fait aucun commentaire. En juin 2014, M. Le Drian, saisi de la même question à l’Assemblée nationale, avait souligné que les entreprises françaises capables de produire ce type d’armement « ne le font plus ou ont été fermées », comme la manufacture d’armes de Saint-Étienne.

Le marché doit être notifié fin 2016. Plusieurs fusils d’assaut européens rivalisent sur ce créneau, dont l’allemand HK 416 (Heckler und Koch), le belge SCAR (Fabrique Nationale d’Herstal) et l’italien ARX 160 (Beretta).

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:45
Quelques minutes avant le saut, les parachutistes du 8e RPIMa se préparent et écoutent les dernières consignes des largueurs

Quelques minutes avant le saut, les parachutistes du 8e RPIMa se préparent et écoutent les dernières consignes des largueurs

 

07.10.2015 Reportage photo par Thomas Goisque

 

Depuis plus d’un an, l’armée française intervient dans une vaste bande sahélo-saharienne aussi grande que les Etats-Unis. Déployée avec 3 500 hommes dans cinq pays, la force Barkhane a succédé à la brigade Serval qui a acculé les djihadistes dans leurs derniers bastions du nord Mali.

Avec le largage des légionnaires parachutistes sur Tombouctou en janvier 2013, les actions aéroportées ont prouvé leur efficacité : discrétion et surprise, rapidité et ubiquité. Pour couper les flux d’approvisionnement des groupes armés terroristes du nord Mali, le 8e RPIMa vient d’être largué sur la zone des trois frontières Niger - Algérie - Libye. C’est l’opération Kounama VI

Un reportage à retrouver dans le magazine VSD et dès maintenant sur le site internet : http://www.thomasgoisque-photo.com/site.php…

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 18:57
Des moyens de simulation adaptés pour affronter une complexité croissante

 

06.10.2015 par ONERA

 

Systèmes de défense : de la simulation avant l’action

La simulation « physique », tant numérique  qu’expérimentale, est indispensable pour imaginer et évaluer les concepts et matériels futurs dans un environnement représentatif de situations opérationnelles. L’ONERA capitalise sur une connaissance approfondie de la physique des phénomènes, des technologies et des processus, développée dans les différentes branches métier de l’ONERA : matériaux et structures, physique, mécanique des fluides et énergétique, traitement de l’information et systèmes.

Par ailleurs, les études et recherches sur l’efficacité des moyens de défense face à un adversaire, la défense anti-missile, la surveillance du champ de bataille, ou les systèmes de drones ont besoin d’une simulation complète et réaliste des acteurs et de leur environnement. Ce type de simulation « système » est par nature interdisciplinaire et plus proche des besoins opérationnels des armées.

 

Blade, le “battle lab” de l’ONERA

Blade, le “battle lab” de l’ONERA

Blade, le “battle lab” de l’ONERA

L’ONERA développe l’outil de simulation Blade, qui permet d’évaluer en situation les performances de systèmes, d’architectures, d’organisation et de concepts d’emploi. Blade permet d’intégrer des modèles ONERA concernant des capteurs, des systèmes d’armes, des aéronefs, des satellites… et aussi du traitement de l’information et de la communication. La structure informatique permet le contrôle de la simulation et la visualisation 3D.

Cet outil, complètement maîtrisé, est ouvert et parfaitement interopérable au travers d’un réseau sécurisé : systèmes opérationnels des trois armées, OTAN, laboratoire technico- opérationnel de la DGA, autres battlelabs des industriels. Des applications ont déjà été mises en oeuvre : pénétration de systèmes de défense par des missiles, tenue de situation tactique sur le champ de bataille.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 18:55
L’ONERA expert dissuasion aux côtés de l’état et des industriels depuis les années 60

 

06.10.2015 par ONERA

 

“Le temps de la dissuasion n’est pas dépassé” (François Hollande, discours sur la dissuasion nucléaire, Istres, 19 février 2015)

La force de dissuasion nucléaire de la France a deux composantes : l’océanique, avec des missiles balistiques intercontinentaux M51 lancés depuis des sous-marins, et l’aéroportée, avec des missiles ASMPA de croisière supersoniques à moyenne portée, largables depuis un Mirage 2000 ou un Rafale.

S’agissant des missiles balistiques (M4, M51 et suivants), l’ONERA apporte son expertise à la DGA, en matière d’augmentation des performances, de propulsion « solide », de guidage-pilotage et de pénétration stratégique.

Pour les missiles aéroportés (ASMP et suivants), l’ONERA contribue en co-traitance avec l’industriel MBDA, notamment sur l’aéro-propulsion par statoréacteur mais aussi sur l’aérodynamique, la furtivité, les matériaux, la navigation inertielle et la pénétration des défenses adverses.

 

DAMB - défense anti-missile balistique

La DAMB ou défense anti-missile balistique est une réponse à la prolifération de missiles d’une portée de plusieurs milliers de kilomètres. Elle s’appuie sur trois piliers : le dispositif d’alerte (drones, satellites, radars), le système de commandement et de contrôle et les moyens d’interception-neutralisation.

L’ONERA apporte son expertise à la DGA pour évaluer, analyser la menace, mais aussi pour réagir à toute question sur le positionnement de la France dans ce domaine (notamment au sein de l’OTAN). Un « battle lab » numérique ONERA fait partie des moyens de mise en oeuvre de cette expertise.

L’ONERA est impliqué sur l’alerte avancée, avec les développements de capteurs infrarouges embarquables et d’un radar de très longue portée déployable, le TLP (avec Thales et la DGA).

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 18:55
Quand l’ONERA propose des concepts novateurs pour des besoins stratégiques

 

06.10.2015 par ONERA

 

La veille spatiale française ne s’endort jamais

Pourquoi surveiller l’espace ? Parce que tous les jours, des milliers de satellites ou objets de plus de 10 centimètres orbitent autour de la Terre. Parmi eux, des satellites espions et des débris qui font peser des risques de collisions. Avant les années 90, seuls les Américains et les Russes disposaient d’un système de veille spatiale. La France, grâce à l’ONERA, a rejoint ce club très fermé depuis 2002.

Développé sous contrat du Ministère de la Défense, le système Graves (Grand réseau adapté à la veille spatiale), composé d’un radar dédié et d’un traitement automatisé, assure en toute autonomie la création et la mise à jour d’une base de données de trajectoires d’objets observés.

Grâce à sa multidisciplinarité – radars, environnement spatial, modélisation et analyse orbitales – l’ONERA a conçu de A à Z un système qui détecte mais aussi reconnait et identifie les objets. Une contribution décisive à la souveraineté de la France.

Depuis 2005, Graves, opéré par l’Armée de l’Air, observe et catalogue des milliers d’objets. Réactif, le système détecte tout changement de situation en moins de 24h.

 

Un moyen économique qui fait de grandes choses

Comparé aux systèmes américains dont le budget se compte en milliards de dollars, le système français Graves n’a coûté « que » 35 millions d’euros et il voit la plupart des satellites d’intérêt. En plus d’une conception économique, c’est le prototype de démonstration ONERA qui a été transformé à peu de frais en système opérationnel pour la Défense ! En outre, Graves peut se targuer d’être respectueux de son environnement radioélectrique puisque son fonctionnement par fréquence unique n’engendre quasiment pas de pollution des ondes.

La performance du système Graves, son coût optimal et sa discrétion ont conquis les états-majors : l’ONERA est mandaté pour pérenniser le système Graves et le mettre à niveau pour répondre aux nouveaux besoins de la Défense.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:56
Des métaux spécialisés performance et fiabilité pour les moteurs aéronautiques

 

06.10.2015 par ONERA

 

Superalliages superstars

Les moteurs d’avion sont constitués de pièces en alliages métalliques. Certaines sont soumises à des températures extrêmes (jusqu’à 1200°C) et peuvent en cas de rupture compromettre le moteur, voire l’avion entier.

Les superalliages, alliages aux propriétés exceptionnelles obtenus par précipitation de composants durcissants, sont très résistants à la chaleur, mais aussi à la corrosion et aux déformations.

Depuis les années 70, l’ONERA, qui a fait breveter de nouvelles compositions, dispose de savoir-faire complets : chimie – conception de l’alliage, mécanique – modélisation de la durée de vie des pièces, métallurgie compréhension de la microstructure.

Ainsi, l’ONERA est le partenaire des motoristes du groupe Safran, soucieux de développer des moteurs aux rendements toujours améliorés.

 

Les superalliages de l’ONERA sont dans l’air

Les superalliages brevetés (ou co-brevetés) par l’ONERA sont utilisés les motoristes Safran Snecma et Turbomeca.

Ainsi les matériaux AM1 et N18 constituent respectivement les aubes et disques de turbines du moteur M88-2 du Rafale. Les aubes des moteurs TP400 (A400M), SaM146 (Sukhoï Superjet 100) et Silvercrest (Citation Longitude et Dassault Falcon 5X) sont en AM1. Les turbines Arrius 2 et Arriel 2 qui propulsent les hélicoptères d’Airbus Helicopters, Agusta, Bell… contiennent les superalliages ONERA MC2 et AM3.

En cours de développement : le N19, dans la lignée du N18, dont l’objectif est la prolongation de la durée de vie en fatigue.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
L'impact de la propagation sur les communications par satellite de nouvelle génération

 

07.10.2015 ONERA

 

Les experts de la bande Ka

 

La bande Ka est à la diffusion de l’internet par satellite ce que la bande FM est à la radio terrestre : une gamme de fréquences radio particulièrement adaptée à son usage. La bande Ka commence à être exploitée en Europe et présente de nombreux avantages, comme un accès haut débit à coût comparable aux offres terrestres, des antennes plus petites… Néanmoins cette bande de fréquences est sensible aux atténuations atmosphériques : pluie, nuages, vapeur d’eau. L’ONERA, suite à des travaux pour la défense dans les années 90, a mis ses compétences au service du CNES, de l’ESA, des industriels et des opérateurs. A partir de mesures de propagation et d’exploitation de données météorologiques, l’ONERA a construit des modèles capables de prédire l’affaiblissement des signaux, et la disponibilité de service. Ces modèles sont utilisés, en Europe et au-delà, comme outils d’aide à la conception des futurs systèmes de communication par satellites.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Imageries aéroportées SAR et HYPERSPECTRALE : pour le renseignement et la connaissance


07.10.2015 par ONERA

Ramses-NG, Sysiphe : deux démonstrateurs technologiques pour voir l’invisible au sol.

La technique radar SAR (Synthetic Aperture Radar) de Ramses-NG aéroportée utilise une antenne compacte qui tire parti du déplacement de l’avion pour obtenir une grande résolution d’image, après traitement des données. Pour la Défense, l’ONERA développe ce moyen radar qui permet la cartographie jour/nuit par tous temps, la classification d’objets et de milieux, la réalisation de modèles numériques de terrain, la détection d’objets enterrés ou sous couvert…

Alors que la photographie recueille le rouge, le vert et le bleu, une caméra hyperspectrale acquiert des centaines de « couleurs », y compris dans l’infrarouge, formant un cube d’images très riche sur les détails de la zone observée.

Sysiphe, projet DGA piloté par l’ONERA, est un moyen innovant hyperspectral unique en Europe : il offre une image du sol avec une résolution de 50 cm dans plus de 500 bandes de couleurs, du visible à l’infrarouge lointain, exploitable par exemple pour la détection de cibles même camouflées, la caractérisation d’effluents, la détection de mines, de souterrains…

 

Lima, l’imagerie aéroportée ouverte à tous

Lima est la plateforme de recherche ONERA pour développer l’utilisation civile des nouvelles technologies d’imagerie aéroportée – hautes résolutions spatiale et spectrale, imagerie laser 3D.

L’ONERA propose là à ses partenaires et clients des campagnes aéroportées clé en main, du besoin aux données exploitées.

Un des principaux moyens de Lima est le pod Sethi, un dispositif aéroporté doté de capacités radar SAR et hyperspectrales. Les champs d’application sont nombreux : agriculture, urbanisme, détection et caractérisation de pollutions, feux de forêts, accidents industriels, inondations, surveillance de sites, de frontières, prospection de ressources, météorologie, archéologie…

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
De la guerre des étoiles au diagnostic médical, en passant par les télescopes

 

06.10.2015 par ONERA

 

Une optique adaptative cinq étoiles

 

Le scintillement que l’on constate en observant les étoiles est dû aux turbulences atmosphériques. Ainsi, une prise de vue photographique depuis la Terre produit une image floue, par rapport à une image qui serait prise sans turbulence, par exemple depuis l’espace. Suite à des travaux pour la Défense, destinés à contrer les effets de la turbulence sur la propagation de rayons lasers dans l’atmosphère menés au début des années 1980, les chercheurs de l’ONERA sont devenus des experts internationaux de l’optique adaptative pour l’astronomie. La technique repose sur un miroir déformable qui « redresse » le flux lumineux provenant de l’objet observé, suivant les consignes fournies par un analyseur ad-hoc. Le Very Large Telescope de l’ESO au Chili s’est doté de l’équipement ONERA Naos (2001), sur un télescope de 8 m, ce qui a conduit à la première observation directe d’exoplanètes. Puis Saxo (2014) sur l’instrument Sphere du VLT, véritable imageur de planètes extra-solaires. Prochain défi : l’optique adaptative (OA) de l’Extremely Large Telescope européen (eELT) qui sera doté d’un miroir de 39 m.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Des satellites propulsés à l'énergie solaire pour réduire les coûts de lancement

 

07.10.2015 ONERA

 

La propulsion spatiale passe au tout électrique

 

La plupart des satellites utilisent des propulseurs, que ce soit pour le contrôle de leur orientation, le maintien à poste, ou bien le transit de l’orbite de transfert à l’orbite géostationnaire. Un propulseur électrique utilise l’électricité des panneaux solaires pour transformer du gaz en plasma et l’accélérer à une vitesse de plusieurs dizaines de km/s (c’est ce qui crée la poussée). Utiliser l’énergie solaire plutôt que l’énergie chimique du propergol peut faire économiser à un gros satellite en transit jusqu’à 2 tonnes de combustible, soit 20 M€ au lancement. Inconvénient : le transit dure quelques mois de plus. La France et l’Europe entendent bien être sur ce marché où sont déjà les américains.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Une nouvelle génération de capteurs pour la vision infrarouge

 

06.10.2015 par ONERA

 

Caméras miniaturisées, visions augmentées

La lumière infrarouge est invisible à nos yeux, mais elle peut servir à la vision nocturne, à l’imagerie des températures, à l’identification de gaz, etc. Les détecteurs infrarouges qui font les caméras IR n'ont cessé de se perfectionner et leur utilisation se démocratise pour des applications civiles.

Les applications de défense restent nombreuses : navigation, pilotage, reconnaissance et identification de cibles, guidage d'armement….

Avec le soutien de la DGA, plusieurs prototypes ont été réalisés à l’ONERA et sont passés au stade industriel, grâce à un partenariat avec la société Sofradir (depuis 2013).

Citons les caméras compactes « grand champ » imitant l'architecture de l'oeil humain, dédiées à la surveillance ou au pilotage des drones, les caméras ultra-compactes « sur puce » produisant plusieurs petites images de la même
scène, dont la combinaison permet d'augmenter l'information perçue – augmentation de la résolution, vision 3D, imagerie multi-spectrale (plusieurs « couleurs » infrarouges).

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
photo Musée de l'Armée

photo Musée de l'Armée


06.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Jean-Yves Le Drian a inauguré ce matin [6 Oct.] l'exposition Chevaliers et bombardes au musée de l'Armée. Bombarde? Rien à voir avec la Bretagne!

La bombarde en question, c'est celle qui tonne (quoi que...), qui canonne...

Le ministre s'est interrogé: "Comment comprendre – je dirais même, comment accepter – qu’un grand musée d’histoire comme le musée de l’Armée, ne dise rien ou si peu de la guerre froide, de la colonisation et de la décolonisation, ou encore les engagements militaires les plus récents de la France ?"

Il a bien sûr répondu (c'est moi qui souligne):"La singularité des musées d’histoire réside dans leur fragilité. S’ils n’évoluent pas en même temps que leur époque, ils sont condamnés à s’effacer. A cet égard, nous sommes ici devant un risque réel. Le décalage entre notre époque et les périodes les plus récentes évoquées par le parcours permanent du musée s’accroît d’année en année. Comment comprendre – et je le redis, comment accepter – que les opérations extérieures ne soient pas évoquées à l’endroit même où la Nation honore ceux qui sont tombés en son nom ? Comment ne pas regretter que le fait colonial et ses conséquences, si importantes pour la France aujourd’hui, ne soient pas développés ? A chaque fois, une même question : comment un peuple, des citoyens, peuvent-ils comprendre l’époque dans laquelle ils vivent, et penser leur avenir, dans l’ignorance de leur passé le plus récent ? Ici, le musée de l’Armée a un rôle à jouer bien plus grand encore que celui qu’il remplit aujourd’hui."

Donc, le musée de l'Armée va faire de la place pour la période récente de notre histoire militaire.

 

D'où le projet d'extension lancé par JYLD qui veut "conduire une réflexion globale sur la distribution des espaces au sein de l’Hôtel national des Invalides, que je veux renforcer dans sa vocation de haut-lieu du rayonnement de nos armées. Dans ce cadre, elle identifiera les conditions d’une extension du musée de l’Armée, qui permettra de répondre aux deux défis majeurs que je viens d’évoquer. Une première feuille de route me sera remise d’ici la fin de l’année."

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
Modélisation 3D temps réel de l’environnement pour la navigation autonome des drones

 

06.10.2015 par ONERA

 

A l’ONERA, les drones naviguent à vue

Il y a deux sortes de drones aériens : ceux évoluant en altitude selon les règles de la navigation aérienne et ceux évoluant près du sol. Ces derniers sont dotés d’un mode de vision embarquée très spécifique.

Le drone doté d’une vision 3D et de capacités de calcul temps-réel construit son environnement sous forme d’un modèle 3D, dans lequel il évolue en y évaluant visuellement sa position. Il peut prendre des décisions et élaborer lui-même les commandes de navigation, en fonction des objectifs de sa mission.

A partir de composants du marché – drone léger quadri-rotor, caméras miniatures, ressources de calcul embarquées – les chercheurs de l’ONERA se sont lancés dans la course internationale à l'autonomie de la robotique aérienne et se retrouvent au meilleur niveau mondial avec un savoir-faire essentiellement concentré dans le logiciel : reconstitution 3D, navigation, commande...

Les secteurs d’application sont très variés : surveillance et intervention sur les infrastructures SNCF, dans les transformateurs EDF, pour les militaires, le bâtiment, les ouvrages d’art, l‘archéologie…
 

L’auto-directeur du missile Scalp/Storm Shadow

L’ONERA a mis son savoir-faire en matière de traitement d’image et de reconstitution 3D au service de la défense, bien avant l’engouement pour les drones que nous connaissons actuellement.

Ainsi, de 1992 à 2000 , les spécialistes ONERA ont participé, pour la DGA et l’industriel MBDA, aux phases de définition, de conception et de qualification par simulation de l’auto-directeur du missile MBDA Scalp/Storm Shadow.

Le guidage terminal de précision de ce missile de croisière quasi-autonome est basé sur une corrélation intelligente entre les images de sa caméra infrarouge et un modèle 3D de l’environnement de la cible, non pas construit en temps réel, mais issu d’une préparation de mission.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:55
photo  F. Pellan - CCH C. Piault / Armée de Terre

photo F. Pellan - CCH C. Piault / Armée de Terre

 

06/10/2015 Armée de Terre

 

Pour fêter ses 20 ans, le 48e régiment de transmissions d’Agen a organisé une cérémonie nocturne le 1er octobre 2015 avec, en point d'orgue, une aubade, des tableaux vivants et un feu d’artifice. La cérémonie était  présidée par le colonel Stéphane Allouche, commandant le 48e RT, et en présence du général d’armée Philippe Pontiès, inspecteur de l’armée de Terre. Le 48e RT a pour mission de mettre en œuvre à l’entraînement et en opérations l’appui au commandement des postes de commandement (PC) de force et tactiques de niveau 1 à 3.

 

Reportage photos

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:35
photo J. Bellenand - Marine Nationale

photo J. Bellenand - Marine Nationale

 

07/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 septembre 2015, 82 militaires américains du corps des Marines ont débarqué du pétrolier ravitailleur de l’US Navy Lewis and Clark pour participer à l’exercice franco-américain de coopération militaire baptisé Koa Moana. Le détachement américain s’est entraîné durant une semaine au côté de militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF).

 

Cet exercice avait pour but de partager et développer des savoir-faire, des techniques mais également des procédures entre des hommes du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique-Polynésie (RIMAP-P) et le corps des Marines sur un terrain d’entraînement en zone tropicale. Plusieurs activités se sont succédé faisant appel à toutes les compétences physiques et professionnelles des militaires : un exercice de  neutralisation, enlèvement, et destruction des explosifs (NEDEX), un entraînement au tir avec échange d’armement entre les Français et les Américains, un exercice d’extraction de blessés, une nuit en bivouac, un raid sportif… La semaine s’est achevée par une cérémonie de clôture le 2 octobre 2015 en présence du contre-amiral Morio de l’Isle, commandant supérieur des FAPF. Le détachement américain a quitté Tahiti le 4 octobre 2015.

 

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photo J. Bellenand - Marine Nationalephoto J. Bellenand - Marine Nationale

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:30
Inherent Resolve – Chammal SITREP 07 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 7, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151007-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 6, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted three strikes using fighter aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 20 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Abu Kamal, three strikes struck two separate ISIL crude oil collection points.

 

Iraq

• Near Habbaniya, one strike destroyed two ISIL rocket rails.

• Near Kirkuk, two strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL heavy machine guns and an ISIL fighting position.

• Near Kisik, three strikes suppressed two ISIL rocket positions, an ISIL mortar position, and an ISIL sniper position.

• Near Makhmur, one strike suppressed an ISIL heavy machine gun position.

• Near Mosul, three strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed three ISIL heavy machine guns and three ISIL fighting positions and suppressed an ISIL rocket position and an ISIL mortar position.

• Near Ramadi, five strikes struck four separate ISIL tactical units and destroyed three ISIL fighting positions, three ISIL weapons caches, two ISIL buildings, an ISIL bunker, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and two ISIL fighting positions.

• Near Sultan Abdallah, one strike suppressed an ISIL rocket position.

• Near Tal Afar, two strikes destroyed an ISIL fighting position, an ISIL trench, and an ISIL berm and suppressed an ISIL mortar position.

• Near Tikrit, one strike destroyed four ISIL obstacles.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Canada, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

06/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2015, la Frégate de surveillance (FS) Ventôse est intervenue pour intercepter un go fast faisant route vers la Guadeloupe, suspecté de trafic de drogue par l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), dans le cadre de sa mission de collecte du renseignement opérationnel.

 

Lors de son action, la frégate a bénéficié du soutien d’un avion de patrouille maritime des forces armées canadiennes, déployé à Fort-de-France pour participer aux opérations internationales de lutte contre les trafics de stupéfiants dans la Caraïbe. Trente-trois ballots de drogue ont été saisis par la frégate pour un poids de près de 800 kg de marijuana. La drogue récupérée a été remise à l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS pour destruction le 1er octobre 2015, qui a également placé en garde à vue les 4 présumés narcotrafiquants dans le cadre de l’enquête judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République.

Dans le même temps, après avoir identifié un voilier suspecté de se livrer à un trafic de stupéfiants au départ d’Amérique du Sud, les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) se livraient à une enquête de longue haleine qui leur a permis de confirmer leurs soupçons. Ils ont alors signalé le bâtiment aux Forces armées aux Antilles (FAA) via l’agence interministérielle de lutte contre le narcotrafic aux USA – la Joint Inter Agency Task Force – South. Pisté grâce au concours d’un avion de patrouille maritime CP 140 Aurora des forces armées canadiennes et d’un Falcon 50 de la Marine nationale, le voilier Sequoyah a été intercepté le 3 octobre 2015 au matin par la FS Ventôse. La cargaison saisie à son bord s’élève à 808 kg de cocaïne pure. En Europe, cette cocaïne pure serait coupée en moyenne 5 fois et représenterait donc plus de 4 millions de sachets de 1 g. La drogue récupérée a été remise à l’antenne Caraïbes de l’OCRTIS pour destruction. Dans le cadre de l’enquête judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République de la juridiction interrégionale spécialisée de Fort-de-France Eric Corbaux, l’OCRTIS a placé en garde à vue les 3 présumés narcotrafiquants.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 15:55
Ministere de l Interieur photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

Ministere de l Interieur photo DICOM Jean-Luc ZIEGLER

 

07/10/2015 Par Christophe Cornevin – LeFigaro.fr

 

Une douzaine d'experts chevronnés dispose d'un fichier de 11.400 personnes radicalisées, dont 16% de mineurs.

 

L'affaire Yassin Salhi, chauffeur-livreur de 35 ans qui a décapité le 26 juin son ex-patron à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), a provoqué un électrochoc Place Beauvau. Le terroriste présumé qui avait fait l'objet d'une fiche S, pour «Sûreté du territoire», était en effet sorti des écrans radars du renseignement en raison d'une vie a priori rangée. Avant de passer à l'acte dans ce que les psychiatres ont appelé une «explosivité émotionnelle», l'homme s'était donc littéralement fondu dans le paysage sans qu'aucune unité ne suive plus sa trace. Fût-ce à distance.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 12:45
Opération Barkhane (Crédits: EMA - Sept. 2015)

Opération Barkhane (Crédits: EMA - Sept. 2015)


07.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Vous vous souvenez de l'arrêté en date du 25 septembre 2015, publié au JO le 1er octobre? Non? Lisez mon post ici.

Cet arrêté était signé par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian,  le ministre des Finances, Michel Sapin, et le secrétaire d'Etat chargé du Budget, Christian Eckert.

Il  portait sur l'indemnisation des risques "invalidité et décès" pour les militaires participant à l'opération Barkhane. Etaient concernés, selon le texte, les "militaires participant à des opérations extérieures sur les territoires de la République islamique de Mauritanie, de la République du Sénégal, de la République du Mali, de la République algérienne démocratique et populaire, de la République de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, de la République du Niger, de la Libye, de la République du Tchad, de la République fédérale du Nigeria, de la République du Cameroun et de la République centrafricaine". Algérien Libye, Nigeria??? Tiens donc.

Lundi, l'Algérie s'est émue de la possible présence de soldats français sur son territoire... Ce qui a forcé le ministère français de la Défense a opposer un démenti formel à toute présence militaire française ans les trois pays en question.

Hier soir, l'AFP  annoncé que "les ministres signataires ont décidé de retirer cet arrêté dont l'objet est exclusivement de régir la situation indemnitaire des militaires français mais qui était entaché d'une erreur matérielle en tant qu'il définissait son champ d'application géographique".

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