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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 18:45

http://www.thalesgroup.com/Resizer.ashx?i=/uploadedImages/Press_Releases/Markets/Security/2011/BDSP.jpg&w=230

 

19 October 2011 Thales

 

Thales has successfully deployed BDSP (Base de Données de Sécurité Publique – Public Security Database), the command and information system for the Gendarmerie Nationale for conducting operations and processing operational information. In concrete terms this means that Thales, via BDSP, is able to unify and modernise the operations management and operational information applications over the entire national territory, including French overseas departments and territories.

 

This success demonstrates the capacity of Thales to provide responses suited to the evolving challenges and duties with which the security forces are faced. This further reinforces Thales's leadership credentials in the field of critical information systems for security forces.

 

BDSP allows gendarmes, from command centre level through to the units on patrol, to access summaries of all available information associated with a mission or intervention. In this way, gendarmes can get all the information they need for executing their duties, securing intervention zones and optimising the resources deployed.

 

Thanks to Thales's BDSP solution, access to enriched information is possible both nationally and locally. Ultimately, this will lead to some 60,000 gendarmes on over 4300 sites permanently using and feeding data into a central database equipped with a semantic search engine and extremely high-performance operational intelligence analysis and exploitation tools.

 

"BDSP is a highly efficient system capable of summarising a large quantity of information andmaking it available in real time to gendarmes in order to facilitate the running of operationson the ground," explains Pascale Sourisse, Senior Vice President, Defence and Security C4I Systems, Thales. "We are very proud to make available to the Gendarmerie Nationale all of Thales's expertise in order to help them in their daily duties."

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 18:35

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/image-breves/la-plaquette-armee-de-terre-2011/1415750-1-fre-FR/la-plaquette-armee-de-terre-2011.jpg

 

19/10/2011 Armée de Terre

 

La plaquette de présentation de l’armée de Terre a été éditée à la rentrée 2011. Vous pouvez à présent la consulter et la télécharger.

 

Les hommes, les équipements, l’opérationnel : trois volets constitutifs de l’armée de Terre d’aujourd’hui et de demain vous sont présentés dans cette plaquette.

 

Ce document riche et complet expose l’organisation de l’armée de Terre, sa ressource humaine, ses équipements phares. L’engagement et la préparation opérationnels, cœur du métier de l’armée de Terre, sont ici largement développés.

De nombreux schémas aident à mieux comprendre l’armée de Terre telle qu’elle est aujourd’hui et telle qu’elle sera demain.

 

>>> La plaquette « Armée de Terre »


>>>  Dossier TIM : « armée de Terre 2012 »

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 18:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-octobre-2011/le-commandement-europeen-du-transport-aerien-militaire-european-air-transport-command-eatc-se-trouve-a-eindhoven-aux-pays-bas/1415459-1-fre-FR/le-commandement-europeen-du-transport-aerien-militaire-european-air-transport-command-eatc-se-trouve-a-eindhoven-aux-pays-bas.jpg

 

19/10/2011 Armée de l’Air

 

Mercredi 12 octobre 2011, le général Philippe Gasnot, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP), s’est rendu sur l’aéroport militaire d’Eindhoven, aux Pays-Bas, pour visiter le commandement européen du transport aérien militaire (European Air Transport Command- EATC ).

 

Accompagné d’une délégation de trois officiers spécialistes du transfert des responsabilités d’une partie de la flotte de transport aérien française, le général Gasnot s’est d’abord entretenu avec le général Alain Rouceau, à la fois chef d’état-major et commandant en second de l’EATC, mais également représentant national français dans la jeune structure multinationale. Sur les 130 avions des unités de la BAAP, 57 sont dorénavant placés sous le contrôle opérationnel de l’EATC. Il s’agit à la fois d’avions de transport tactique (Hercules, Transall, Casa) et d’avions de transport stratégique (Airbus A310 et A340). «Cette visite est donc toute naturelle, explique le colonel Nicolas Methia, chef de la division EATC à la BAAP. Elle vise, d’une part, à rencontrer in situ le personnel et à apprécier le cadre ainsi que le mode de fonctionnement de l’unité. D’autre part, elle nous offre l’occasion de nous entretenir avec les responsables de l’unité et, en particulier, avec le général commandant l’EATC et son adjoint pour faire le point sur un certain nombre de dossiers.» La délégation s’est ensuite longuement réunie en salle de briefing pour une présentation plus détaillée des missions de l’EATC, regroupant des représentants de chacune des divisions, opérationnelle et fonctionnelle. Les discussions ont largement porté sur l’emploi des équipages de transport, sujet sur lequel l’EATC travaille depuis plusieurs mois dans le domaine de l’harmonisation des procédures entre les quatre pays membres (Allemagne, Belgique, France et Pays-Bas).

 

Après la théorie, place à la pratique avec une visite guidée des locaux où le personnel opère 24/24h. «La présentation du « mission controlling» (contrôle de mission), cellule en charge de la gestion de l’activité en temps réel de l’ensemble des aéronefs en mission, a permis d’apprécier les moyens mis en œuvre pour réaliser cette tâche », poursuit le lieutenant-colonel Methia. Enfin, l’après-midi, les rôles ont été inversés et ce fut au tour de la délégation de la BAAP de présenter ses attributions et sa réorganisation avant de rencontrer l’équipe de soutien des éléments français insérés à l’EATC. «Nous nous sommes particulièrement attachés à présenter en détails une réforme qui touche en profondeur le transit aérien militaire, une fonction qui participe directement à l’activité opérationnelle», conclut l’officier français.

 

Retrouvez dans le prochain numéro du magazine Air Actualités un article consacré au général Alain Rouceau, ainsi qu’un diaporama photo intitulé «visite guidée des arcanes de l’EATC», prochainement sur le site Internet de l’armée de l’air.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 18:15

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/10/17/bf8d244a-f98b-11e0-a0ed-c24875a49af7.jpg 

Cobra : Ce véhicule terrestre intelligent est développé par ECA.

 

19/10/2011 Par Véronique Guillermard - Figaro.fr

 

Les 900 exposants présentent leurs dernières créations à Milipol dont l'édition 2011 ouvre ses portes à Paris mardi.

 

Une caméra qui voit à travers les murs, un exosquelette qui décuple les forces, un drone de la taille d'un oiseau qui surveille les mouvements de foule, des véhicules robots d'intervention en milieu hostile, un tomographe - l'équivalent du scanner pour les êtres humains - qui reconstitue en 3D l'intérieur d'un bagage et est capable d'identifier des explosifs, un lecteur d'empreintes digitales qui fait la différence entre un vrai et un faux doigt grâce à sa capacité à «voir» les veines, une machine d'identification biométrique basée sur un scan de l'iris ou du visage… Ce ne sont pas des gadgets à la James Bond mais quelques-unes des incroyables innovations technologiques qui sont présentées à Milipol, le premier Salon mondial de la sécurité intérieure des États, dont l'édition 2011 (du 18 au 21 octobre, porte de Versailles à Paris) ouvre ses portes ce matin.

 

Ce salon qui a lieu tous les deux ans à Paris en alternance avec Doha au Qatar, est l'enfant du 11 Septembre et des attentats terroristes aux États-Unis. «Certes, il est né en 1984 mais c'est en 2003 que le concept de marché de la sécurité intérieure a émergé en se distinguant du marché de la défense proprement dit», explique le préfet Alain Rondepierre, président du salon. Milipol a aussi pour vocation d'apporter des solutions en matière de lutte contre la criminalité, d'interventions en milieux hostiles - contaminés ou frappés par des catastrophes naturelles - ainsi que pour les opérations de sécurité publique et de maintien de l'ordre sans oublier la sécurité routière, portuaire et aéroportuaire. Et plus largement la surveillance des frontières.

 

Un marché en croissance

 

Les clients viennent d'horizon public et privé : entreprises à la tête de sites sensibles comme des centrales nucléaires ; forces de police (sur le terrain, scientifique) et de protection civile (pompiers, démineurs, secouristes…), gendarmerie nationale, douanes, aéroports, agences gouvernementales (FBI, Home Office…), ministères de l'Intérieur et de la Défense car certains équipements ont des applications mixtes, civiles et militaires.

 

Au total le marché mondial de la sécurité au sens large pèse 420 milliards d'euros (+5,5% en 2010), selon l'enquête publiée dans l'Atlas d'En toute sécurité, le journal de référence sur le sujet. Le marché est dominé par les États-Unis avec 30 % du total mondial mais l'Asie gagne du terrain (23% des dépenses contre 14 % en 2001). De son côté, l'Israël Export Institute estime que le seul marché du «homeland security» pèse 170 milliards de dollars et qu'il progresse de 7 à 8% par an.

 

Sur ces marchés porteurs, la France compte plusieurs champions. Morpho, le leader mondial de l'identification biométrique depuis le rachat de l'américain L1, équipe plus de 100 États et 450 organisations telles que le FBI, la police israélienne ou Interpol. Morpho est notamment un spécialiste des équipements de passage des frontières dans les aéroports. «Face à l'évolution des menaces, nous devons apporter des réponses de plus en plus sophistiquées, plus efficaces qui ne soient pas trop coûteuses et qui fluidifient le passage aux frontières. Nous sommes par exemple passés de la détection à l'identification des explosifs», explique Bernard Didier, directeur général adjoint de Morpho. Bientôt, il ne sera plus nécessaire de s'enregistrer pour utiliser le successeur de Paraphe qui permet aux porteurs de passeports biométriques de passer le contrôle aux frontières sans faire la queue.

 

De son côté, Thales s'appuie sur son leadership en matière de systèmes d'information, pour apporter des réponses aux problèmes générés par «l'urbanisation galopante». Cette dernière «exige des villes plus intelligentes et donc aidées par des systèmes capables de faciliter la prise de décision dans des environnements très complexes», explique Luc Vigneron, président de Thales. Le groupe a décroché auprès de Mexico le premier contrat du genre avec son offre ­Hypervisor pour sécuriser cette ville de 22 millions d'habitants, gangrenée par la violence. À côté des grands groupes, des PME, soutenues pour certaines par la Direction générale de l'armement, se livrent à une débauche de créativité. Tour d'horizon de quelques-unes des nouveautés de Milipol 2011.

 

 

 

 

Quelques produits présentés à Milipol, le premier salon mondial de la sécurité

• Cobra - Une gamme de véhicules robotisés

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/10/17/bf8d244a-f98b-11e0-a0ed-c24875a49af7.jpg

 

Développé par ECA, une des trois filiales de la PME Gorgé, le Cobra Bulle est un véhicule terrestre robotisé intelligent. Sa caméra embarquée est recouverte d'une bulle de protection antiéboulement qui ne l'empêche pas de voir jour et nuit et à 360 degrés. Le véhicule de 40 cm de côté pèse 5 kg. Il peut être doté d'un canon afin d'éliminer des mines. Il se pilote jusqu'à 300 m de distance à partir d'une tablette tactile ou d'une manette. Parmi ses missions: aller faire du repérage et filmer en milieux hostiles ou contaminés ou surveiller des sites sensibles comme les centrales nucléaires. Gorgé en vend 100 000 par an.

 

• Millicam 90 - Voit à travers les murs


«Vous ne pouvez rien nous cacher», annonce fièrement la plaquette de présentation de Millicam 90, la caméra qui voit à travers les murs, les tissus, les plastiques, le bois ou des cloisons de plâtre. Développé en deux ans, par la PME MC2 Technologies, le projet a reçu le soutien de la Direction générale de l'armement (DGA). Millicam 90 répond notamment aux besoins de sécurisation des aéroports, de surveillance de lieux publics, de détection d'engins explosifs. Cette caméra verra en 3D dans une future version.

 

• Every talk - Le smartphone 4G

 

Every Talk est un smartphone conçu pour les policiers, les pompiers, les secouristes, les gendarmes. Sa coque ultradure est résistante aux chutes et aux chocs. Il a été conçu par Thales, qui commercialise également l'infrastructure, le réseau Temax, qui permet de l'utiliser. Every Talk est un véritable concentré de technologie qui utilise la 4G. Il est doté, comme l'iPhone, d'un App Store baptisé «Thales Store» avec ses applications professionnelles. Every Talk est testé jusqu'à la fin 2011 par des équipes spécialisées avant d'être mis au catalogue de Thales.

 

• Morphoway - L' «e-gate» qui reconnaît le visage d'un passager «à la volée»

 

Morpho, filiale de Safran, présente à Paris ses portes de contrôle d'identité MorphoWay dont la nouvelle génération sera présente au salon Biometrics Londres (19 au 20 octobre). Elle est déjà disponible pour commercialisation. MorphoWay reconnaît les voyageurs en temps réel et simplifie les procédures de vérification aux frontières. Ces sas automatiques (e-gates) lisent les données biométriques enregistrées dans les passeports et les comparent à celles de leur propriétaire. Basées sur la technologie de reconnaissance par empreintes digitales, du visage ou de l'iris, elles permettent un passage à la frontière plus fluide et moins intrusif pour les passagers.

 

 

• Hercule - L'exosquelette

 

La DGA, qui a financé le projet, n'hésite pas à dire qu'il s'agit «d'une première mondiale». RB3D, une start-up de jeunes ingénieurs fous de high-tech, a développé un squelette artificiel bourré de capteurs et doté de jambes mécatroniques. Les bras seront prêts dans quelques mois. Hercule, c'est son nom, «s'enfile» comme un manteau. Nul besoin de le relier à des capteurs posés sur le corps, il détecte, grâce à son intelligence, les mouvements de l'utilisateur et les accompagne en les rendant plus amples et en les renforçant. Il aide le soldat, le membre d'une unité d'élite ou le sauveteur à porter des charges (humaines ou non) jusqu'à 100 kg. Il est assez souple pour monter et descendre des escaliers et crapahuter sur des terrains instables. Hercule a une autonomie de 20 km à une allure de 4 km/heure.

 

• DCL - Le drone de contact léger

 

Conçu par Air Robot, le drone de contact léger (DCL) pèse 600 grammes pour une envergure de 70 cm. Il a été développé pour réaliser des missions de reconnaissance avant intervention en milieux contaminés ou lors de manifestations. Il est en cours de dotation au Raid.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 17:55

http://www.spyworld-actu.com/IMG/jpg_drac_drone_de_reconnaissance_au_contact.jpg

DRAC - drone de reconnaissance au contact

 source spyworld-actu.com - photo Ministère de la défense

 

18 octobre 2011 Par Europe1.fr avec AFP

 

Le constructeur européen EADS a acquis un producteur de petits drones, notamment les hélicoptères, élargissant ainsi sa gamme d'engins sans pilote.

 

Cassidian, la division défense d'EADS, travaille depuis de longues années avec Surveycopter mais avec cette acquisition, "elle dispose désormais des droits et peut vendre la licence", ce qui facilite l'exportation, a expliqué Nicolas Chamussy, chargé du programme drones.

 

Surveycopter, une PME d'une trentaine d'employés, a notamment développé avec Cassidian le premier drone hélicoptère à moteur diesel, destiné à être embarqué en mer. L'engin a un rayon d'action de 150 km et une autonomie de plus de huit heures.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 17:50

http://www.air-cosmos.com/img/1-3119-300x190-1/heron-tp.jpg

photo IAI

 

le 19/10/2011 GS – Air & Cosmos

 

L'armée de l'Air cherche à en savoir plus sur les capacités de son futur drone Male.

 

Les semaines passent, mais l'incertitude demeure. Depuis l'annonce par le ministère de la Défense, en juillet, du choix du Heron TP israélien pour remplacer les Harfang dans l'armée de l'Air à l'horizon 2014, aucune information concrète n'a été rendue disponible quant aux capacités de ce nouveau drone. Tant et si bien que même les députés de la commission de défense ont jugé bon d'interroger le général Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'Air, au sujet des performances de ce futur vecteur.

 

Lequel a dû botter en touche : "dans la répartition actuelle des responsabilités, le drone Heron TP relève aujourd’hui de l’état-major des armées et des services du DGA", a-t-il précisé lors de son audition, le 11 octobre. Et d'ajouter: "une équipe pluridisciplinaire doit se rendre prochainement en Israël pour en savoir plus et des études ont été lancées pour connaître le potentiel d’évolution de cet équipement". De là à penser que les aviateurs n'ont pour l'heure qu'une vision extrêmement floue de ce que sera leur futur drone, il n'y a qu'un pas. Une situation plutôt problématique, à seulement trois ans de sa mise en service...

 

C'est plus particulièrement la question de la possiblité d'armer le Heron TP qui semble faire débat. Pour les aviateurs, cette capacité est cruciale, comme le rappelle le CEMAA : "nous avons réussi à convaincre l’ensemble des acteurs que les drones futurs devaient pouvoir être armés en tant que de besoin et avec des armements adaptés", insiste-t-il devant les députés. Pour autant, il conviendra de savoir "quelles adaptations devront être apportées" au Heron TP pour le rendre capable de remplir cette mission jugée essentielle. Son constructeur israélien, IAI, n'a en effet jamais voulu confirmer ou infirmer de manière officielle que son dernier-né - qui ne devrait être déclaré opérationnel dans la force aérienne de Tel-Aviv qu'à la fin de l'année - pouvait emporter de l'armement.

 

Le Heron TP a été choisi par le ministère de la Défense face au Predator B/Reaper américain, qui dispose depuis plusieurs années d'une capacité d'attaque au sol éprouvée au combat. Un choix justifié par la nécessité de structurer une filière industrielle dans le domaine des drones ainsi que par l'incapacité de General Atomics - mais aussi de son partenaire européen Cassidian - de garantir une francisation de la "chaîne communication" sur le Reaper. Dans une récente interview accordée au magazine Jane's Defence Weekly, le patron des exportations israéliennes Shmaya Avieli estimait que le contrat Heron TP devrait rapporter environ 400 M$ à IAI.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 17:45

RTD.jpg

 

19/10/11 Investir.fr

 

PARIS, 19 octobre (Reuters) - Renault Trucks Defense, filiale de Volvo , s'est déclaré mercredi prêt pour la consolidation du secteur de l'armement terrestre européen au moment où cette division prévoit de doubler son chiffre d'affaires en trois ans.

 

La division de Renault Trucks, elle-même intégrée dans le constructeur de poids lourds suédois depuis 2001, table notamment sur les besoins de l'armée de terre liés au développement des conflits asymétriques - de type guérilla comme en Afghanistan - pour atteindre 600 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici trois ans.

 

Renault Trucks Defense compte y parvenir à la fois par de la croissance interne et externe et des partenariats, a expliqué son directeur général, Gérard Amiel, lors d'une conférence de presse au salon Milipol de la sécurité intérieure des Etats, qui se tient à Paris jusqu'au 21 octobre.

 

"Je pense qu'à Euro Satory 2012 nous aurons la possibilité de vous présenter une évolution de notre périmètre dans ce domaine sur le périmètre français ou européen", a-t-il dit, faisant référence au salon de défense et de sécurité qui aura lieu à Paris en juin 2012.

 

Le président de Renault Trucks, Stefano Chmielewski, a déclaré s'intéresser au groupe Nexter, avec qui il collabore déjà sur des programmes comme le véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI), ainsi qu'au français Panhard et à l'américain Oshkosh .

 

La Direction générale de l'armement (DGA) appelle de ses voeux des rapprochements dans le secteur de la défense, face à la réduction des budgets des Etats.

 

Selon une source sectorielle, un rapprochement entre Renault Trucks Defense et Panhard pourrait intervenir plus rapidement qu'un mariage avec le groupe public Nexter, dont l'avenir peut largement dépendre de l'issue de l'élection présidentielle française de 2012.

 

Renault Trucks emploie 14.000 personnes, dont 10.000 en France. Stefano Chmielewski, qui va quitter la tête de Renault Trucks en novembre pour prendre celles de la division Government Sales de Volvo, a suscité un tollé la semaine dernière en qualifiant sur France Info les salariés en arrêt de travail de "voleurs". (Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 11:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/37025.jpg

 

19/10/2011 MER et MARINE

 

Le premier ponton dédié aux nouvelles frégates multi-missions (FREMM), conçues et réalisées par DCNS, est en cours de fabrication à Brest. Sur deux niveaux, l'ouvrage permettra de faire cohabiter simultanément et en toute sécurité une circulation piétonne (accès des équipages à bord des navires), une circulation de véhicules lourds (grues mobiles et camions d'avitaillement) ainsi que des réseaux techniques sensibles (alimentation gasoil, électricité haute tension). Chaque ponton pourra accueillir deux frégates, deux nouveaux pontons devant être livrés afin de recevoir les quatre FREMM devant être basées à Brest. Ces nouvelles lignes d'accostage sont conçues et réalisés par un groupement d'entreprises comprenant Charier (mandataire), Ingerop (ingénierie), Semen tp (génie civil, dragage), Demathieu & Bard (génie civil), Ducrocq Ingénierie et Process (construction métallique) et DCNS (réseaux, maintenance), pour un coût de 28 millions d'euros.

 

Les nouvelles structures vont remplacer les actuels pontons du quai des flottilles, constitués de deux ou trois ensembles reliés par des chaînes. D'un seul bloc, les nouvelles structures, d'un poids de 8500 tonnes, mesureront 160 mètres de long pour 17 mètres de large. La première doit être livrée en 2012 et la seconde en 2013

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 07:50

http://info-aviation.com/wp-content/uploads/2011/10/Lancement-dune-bombe-AASM-par-un-Mirage-2000D.jpg

 

18 octobre 2011 par Edouard Maire – info-aviation

 

Le 10 octobre, la Société des Ateliers Mécaniques de Pont sur Sambre (SAMP), située près de Lille en France, a arrêté la production de corps de bombes en raison de la diminution des commandes nationales par la DGA.

 

La SAMP a construit les corps de bombes Mk.81 (125 kg), Mk.82 (250 kg) et Mk.83 (500 kg) aux normes de l’OTAN, qui étaient ensuite remplies d’explosifs ERDX 109 par la société Eurenco. Mais la SAMP n’a jamais diversifié sa clientèle et vendu à un autre grand groupe de défense que la France, même après la commande de 3000 bombes par les États-Unis.

 

En 2006, la SAMP a commencé à travailler sur les bombes pénétrantes Mk.82 P250, qui auraient eu le même effet que les bombes américaines Mk.84 avec la bombe pénétrante BLU 109. Malgré les promesses d’achat, aucun contrat ne s’est jamais conclu. Et sans commandes nationales, les clients étrangers ne voulaient pas non plus l’acheter. Au lieu de cela, la France a dépensé 8 millions d’euros en 2009 pour l’achat de 1 200 bombes Mk82 à la SAMP comprenant le financement d’un contrat d’études pour le développement de nouvelles munitions. Cette injection financière a permis à la SAMP de continuer sa production durant deux ans.

 

En 2011, l’arrêt de la SAMP laisse la France dépourvue de fabricant de corps de bombes, l’orientant de fait vers les bombes américaines de la série Mk.80.

 

La DGA pourrait éventuellement se tourner vers les sociétés israéliennes mais ce choix serait politiquement difficile. Quant à l’idée de commander des bombes à des pays émergents comme l’Inde (en guise de compensation industrielle lors de commandes à l’exportation) cela est prématuré.

 

L’arsenal des bombes AASM françaises va donc devenir entièrement américain. Toutefois, la France a déjà acheté des bombes américaines dans le passé, notamment durant la campagne de Yougoslavie lorsqu’elle avait épuisé ses stocks dans le milieu des années 1990.

 

En attendant, ​​Sagem Défense et Sécurité a confirmé le 13 octobre que la bombe AASM Hammer SBU-54 à double guidage GPS/infrarouge, avait été déployée été utilisée en Libye depuis juillet. Cette variante AASM GPS/laser est toujours prévue pour une mise en service en 2012.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 05:35

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQgqxBXxZ3cOSFJqzfL7sbVfSzX4NPi8IcG6qNLgiEHR2F9WtXrN56GCuVYMQ

photo dna.fr

 

Le 11 octobre 2011 par Thomas Calinon (Alsace) – L’USINE NOUVELLE

 

Interview. Manurhin Equipement n'a-t-il plus que quelques jours à vivre ? Le fabricant d'équipements pour la production de munitions militaires et de cartouches, implanté à Mulhouse (Haut-Rhin), a un besoin urgent d'argent frais pour poursuivre son activité et maintenir l'emploi de 120 salariés. Une augmentation de capital et une enveloppe globale « de 5 à 10 millions d'euros » sont aujourd'hui nécessaires. Autour de la table, plusieurs acteurs: le slovaque Delta Defence repreneur potentiel, la région Alsace via la Sodiv et aussi l'Etat via le groupe Nexter et la société de revitalisation des territoires Sofired. Mais le dossier n'avance pas malgré l'accord des responsables politiques.

Interview de Rémy Thannberger, P-DG du groupe Manurhin (MNR Group SA).

 

Où en est Manurhin aujourd'hui ?


Nous produisons au ralenti. Notre problème, c’est le besoin en fonds de roulement. Aujourd'hui nous n'avons plus les fonds nécessaires pour produire à un rythme soutenu. Pour nous, c'est une question de jours. L'entreprise est en situation d'urgence, elle n'a plus de marge de manœuvre et tout le monde est au pied du mur.

 

Quel est le problème selon vous ?


Nous avons identifié et obtenu l'accord de Delta Defence, qui est prêt à investir dans Manurhin pour sauvegarder les emplois en Alsace. Nous avons aussi l'accord de la Sodiv, donc de la région Alsace. Il nous manque donc deux des quatre protagonistes, bien que nous ayons obtenu un accord politique à très haut niveau, de toutes nos autorités de tutelle. En fait, il n'y a pas de situation de blocage, c'est une situation d'inertie. C'est la mise en œuvre de l'accord qui nous fait défaut, c'est-à-dire l'investissement, le fait d'injecter très concrètement les capitaux dans le capital du groupe.

 

Pourquoi Delta Defence ne le fait-il pas dès maintenant ?


Parce qu'il veut absolument la participation de l'Etat ! Les dirigeants de Delta Defence sont convaincus par cette affaire, mais ils veulent aussi être convaincus que l'Etat sera à leurs côtés parce que notre activité est totalement réglementée et dépend d'autorisations politiques. D'ailleurs, comme nos clients finaux sont des Etats souverains, la disparition de notre petite affaire aurait des conséquences sociales, mais aussi diplomatiques...

 

Etes-vous encore confiant ?


Raisonnablement, mais il faut agir avant la fin du mois. S'il y a une volonté politique et une volonté administrative, on sortira de cette affaire par le haut. A ce moment, Manurhin aura non seulement la possibilité d'assurer sa pérennité à court terme, mais aussi les moyens de son développement puisque notre carnet de commandes est plein. Nous avons 110 millions d'euros de commandes, pour une activité moyenne de 25 à 30 millions d'euros par an. C'est grosso modo trois ou quatre ans d'activité acquise et de plein emploi.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 21:50

http://www.armyrecognition.com/images/stories/europe/france/wheeled_armoured/panhard_auverland_a4_avl_pvp/PVP_Panhard_petit_vehicule_protege_light_protected_vehicle_France_French_defence_industry_640_002.jpg

Panhard PVP Petit Véhicule Protégé de l'armée française

 

13 Octobre 2011, ArmyRecognition

 

Panhard General Defense participera au salon Milipol, Porte de Versailles, du 18 au 21 octobre 2011, avec trois de ses nouveaux produits. Leader européen des véhicules blindés de moins de 12 tonnes, Panhard entend ainsi accroître ses efforts pour pénétrer le marché en pleine expansion de la sécurité intérieure. Parfaitement positionné pour répondre aux besoins de véhicules protégés des forces de police ou de gendarmerie en zone urbaine, Panhard General Defense présentera le PVP APC, le VBL MK2 et le tourelleau WASP.

 

Le PVP APC (Petit Véhicule Protégé Armoured Personnel Carrier – déjà en service pour près de 1000 exemplaires dans les Armées, a vu en septembre dernier une tranche additionnelle de 200 autres véhicules commandés par la DGA.

 

Ce véhicule blindé 4x4, de moins de 5,5 tonnes, présenté à Milipol Paris dans sa version Forces de sécurité intérieure, transporte six passagers et deux hommes d’équipage et se dote d’un équipement spécifique incluant lance-grenades, disperseur de gaz lacrymogène et signalisation spécifique avec gyrophare et public address. Par son faible poids, sa capacité d’emport et son coût abordable il répond parfaitement aux exigences des forces de sécurité intérieure. Il se décline aussi en version sanitaire.

 

http://www.armyrecognition.com/images/stories/middle_east/koweit/wheeled_vehicle/vbl_mk2_koweitien/VBL_Mk2_Panhard_Kuwait_Kuwaiti_army_light_wheeled_armoured_vehicle_640.jpg

VBL Mk 2 de la Garde nationale du Koweït

 

Le VBL Mk2 (Véhicule Blindé Léger), également présenté sur le stand de la société, est une déclinaison du VBL vendu à plus de 2 300 exemplaires et en service dans 16 pays. Cette version bénéficie d’un moteur de 132 chevaux, d’un équipement d’observation jour/nuit et d’un tourelleau télé opéré WASP pouvant mettre en oeuvre une mitrailleuse. Alors même que la Garde nationale du Koweït était déjà utilisatrice du VBL dans sa version originale, les Forces spéciales de la Police koweitienne sont équipées du VBL MK2 (version 12,7mm) afin de pouvoir répondre à des situations extrêmes comme les prises d’otages.

 

Le VBL Mk2 (Véhicule Blindé Léger), également présenté sur le stand de la société, est une déclinaison du VBL vendu à plus de 2 300 exemplaires et en service dans 16 pays. Cette version bénéficie d’un moteur de 132 chevaux, d’un équipement d’observation jour/nuit et d’un tourelleau télé opéré WASP pouvant mettre en oeuvre une mitrailleuse. Alors même que la Garde nationale du Koweït était déjà utilisatrice du VBL dans sa version originale, les Forces spéciales de la Police koweitienne sont équipées du VBL MK2 (version 12,7mm) afin de pouvoir répondre à des situations extrêmes comme les prises d’otages.

 

http://www.armyrecognition.com/images/stories/europe/france/weapons/wasp_panhard/pictures/wasp_remotely_controlled_weapon_for_tactical_transport_and_armored_vehicle_Panhard_France_French_003.jpg

La tourelle WASP Panhard armée d'une mitrailleuse de 7.62 mm et d'un lance missile antichar MILAN

 

Panhard General Defense présente enfin la WASP - Weapon under Armor for Self Protection, tourelleau léger de moins de 60 kg opéré de l’intérieur d’un véhicule. Equipé d’une mitrailleuse de calibre 7,62 ou 5,56, ce tourelleau télé opéré est couplé à une lunette d’observation et de visée jour / nuit et infrarouge issue du programme FELIN.

 

Particulièrement adapté au combat urbain en raison du débattement élevé de l’arme (- 40° / + 80°), il répond à la problématique de la sécurité en zone urbaine, en raison d’une optronique parfaitement adaptée à la profondeur de l’action en ville, de son poids qui lui permet d’être monté sur des véhicules soft skin, des pylônes ou des bâtiments et d’une juste adéquation aux enjeux de la protection dans le contexte du maintien de l’ordre. Ce tourelleau a d’ores et déjà été commandé à 180 exemplaires par l’armée française afin d’équiper les PVP et les VBL de l’Armée de terre.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 16:40

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18 octobre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La Délégation Générale de l’Armement va réaliser entre le 17 et le 21 octobre des essais de résistance aux chocs sur la coque de l’ex-sous-marin classique Agosta. Ces essais seront effectués au large du site du Cannier, dans la presqu’île de St-Mandrier (Var).

 

Le site Mer&Marine indique que : « Plusieurs centaines de capteurs ont, également, été installés sur la coque et l’Agosta, doté par ailleurs d’un système de pilotage télécommandé des ballasts. »

 

« Cette campagne, menée au profit de la connaissance des outils de simulation, a pour but de valider des modèles numériques de résistance de coque. Ces travaux seront, notamment, utiles pour les futurs sous-marins », avait expliqué la Direction Générale de l’Armement (DGA) à Mer&Marine.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:55

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Le BCR Somme dans la base navale de Brest

crédits : MER ET MARINE

 

18/10/2011 MER et MARINE

 

Implanté à Toulon depuis l'automne 2009, date à laquelle il a commencé à assurer le maintien en condition opérationnelle (MCO) des bâtiments de ravitaillement (BCR/PR) de la Marine nationale, STX France fait une incursion à Brest. C'est la conséquence du redéploiement dans le port finistérien du bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, arrivé à la pointe Bretagne cet été. Comme pour la Meuse, la Marne et le Var à Toulon, STX continue d'assurer le MCO du BCR. Ce dernier a, d'ailleurs, débuté le 19 septembre un arrêt technique qui doit se poursuivre jusqu'à la fin novembre. Pour mener à bien le chantier, STX a dépêché à Brest une petite équipe, qui gère un réseau de sous-traitants locaux intervenant sur la Somme en collaboration avec l'équipage du bâtiment. Thales s'occupe, pour sa part, de la maintenance des armes et équipements électroniques.

Pour mémoire, le contrat de MCO des PR et BCR est le premier contrat de ce type remporté par STX France dans le domaine des navires militaires. D'un coût de 40 millions d'euros, le marché, décroché en co-traitance avec Thales, s'étale jusqu'en décembre 2013, date à laquelle il sera remis en jeu avec un nouvel appel d'offres. Pour répondre aux besoins de cette nouvelle activité, les chantiers de Saint-Nazaire ont créé un bureau à Toulon, avec une équipe d'une douzaine de personnes s'appuyant pour les arrêts techniques sur les compétences locales. Pour l'heure, l'implantation d'une structure à Brest n'est pas prévue, mais elle n'est pas non plus exclue à l'avenir. D'autant qu'en dehors des bâtiments de ravitaillement, STX France est en compétition pour décrocher d'autres contrats de MCO avec la Marine nationale.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/37268.jpg

 

Le dirigeable A-N 400 en rade d'Hyères, le 5 octobre

crédits : MARINE NATIONALE

 

18/10/2011 MER et MARINE

 

La société française Aero-Nautic Services & Engineering (A-NSE) vient de tester un démonstrateur de dirigeable conçu pour les missions de surveillance maritime. Long de 25 mètres pour une largeur de 5 mètres et une hauteur de 7 mètres, l'A-N 400, qui présente un volume de 400 m3, a été déployé fin septembre sur la base d'aéronautique navale de Hyères, à l'occasion d'une présentation au profit de la Direction Générale de l'Armement et de la Marine nationale. La sortie, réalisée le 5 octobre, a démontré que l'engin atteignait les performances prévues. L'A-N 400 peut évoluer sans problème avec 25 noeuds de vent au sol et atteindre une vitesse de croisière de 35 noeuds (45 maximum). Capable d'emporter une charge utile de 160 kilos et mis en oeuvre par un pilote, le dirigeable, pour ces essais, a été équipé d'une camera FLIR systems (TV couleur HD et infrarouge) ainsi qu'un récepteur de signaux AIS classe A et classe B (système d'identification automatique dont disposent les navires civils). Ces senseurs pont permis, au cours du vol, d'effectuer une surveillance à longue distance. Ainsi, à une altitude de 1500 pieds, il est possible de percevoir les signaux AIS de navires évoluant dans un rayon de 120 nautiques. Le système FLIR permet, ensuite, d'identifier les bateaux détectés. Durant la campagne menée à Hyères, les données recueillies par le dirigeable étaient retransmises au sol, en temps réel, via une liaison de données fournie par Thales Communications Security.


L'A-N 400 sur la BAN de Hyères (© : MARINE NATIONALE)


L'A-N 400 (© : MARINE NATIONALE)


L'A-N 400 (© : MARINE NATIONALE)


L'A-N 400 (© : MARINE NATIONALE)


L'A-N 400 (© : MARINE NATIONALE)


L'A-N 400 (© : MARINE NATIONALE)

Une grande autonomie et un coût réduit

Très utilisé au début du XXème siècle, notamment dans les forces navales, le dirigeable a, progressivement, été supplanté par l'avion, plus rapide et moins vulnérable aux attaques. Aujourd'hui, l'évolution des missions et de la technologie, ainsi que les impératifs budgétaires, pourraient remettre ces engins volants au goût du jour. « Le dirigeable est un formidable outil grâce à son endurance et son coût d'exploitation réduit. La portance de l'appareil est assurée par l'hélium, la motorisation ne servant qu'à le pousser, ce qui le rend beaucoup plus économique et endurant qu'un avion. Il se révèle très stable et manoeuvrant, et peut rester à volonté en vol stationnaire. Côté technique, les dirigeables ont considérablement évolué, avec l'utilisation de nouveaux matériaux et l'émergence de nouvelles technologies, qui les rendent intéressants et performants pour des applications civiles et militaires » explique Baptiste Regas, Président d'A-NSE. Pour la jeune société française, basée à Montrouge, près de Paris, et dont le site d'Angoulême a réalisé l'A-N 400, le dirigeable peut agir complémentairement aux moyens aériens actuellement en service. « Beaucoup plus économique, le dirigeable peut servir de sentinelle et économiser le potentiel des avions sur certaines missions. Ainsi, on peut imaginer qu'il assure la surveillance maritime jusqu'à une centaine de nautiques des côtes, permettant d'étendre le champ de détection du réseau de sémaphores présent sur le littoral. Les avions pourraient alors se consacrer à des missions lointaines ou des opérations nécessitant une grande rapidité, comme la recherche et le sauvetage en mer. L'idée n'est pas de supplanter l'avion. C'est un moyen vraiment complémentaire par rapport aux capacités actuelles ».


L'A-N 400 en train d'amerrir (© : MARINE NATIONALE)

Amerrissage

Si certains pays, comme les Etats-Unis et l'Allemagne, se ré-intéressent également au dirigeable pour les missions de surveillance maritime, les modèles retenus sont, pour le moment, basés sur un concept traditionnel de mise en oeuvre. Comme au bon vieux temps, l'appareil est lancé depuis la terre et récupéré au moyen de cordes, qu'une quinzaine de personnes doivent attraper pour assurer l'atterrissage. Une technique artisanale, potentiellement dangereuse, mais également coûteuse en termes de personnel. C'est pourquoi A-NSE a développé et breveté un nouveau concept, au travers duquel son dirigeable peut effectuer des amerrissages. En phase d'approche au dessus de la mer ou d'un lac, un système de ballasts situé à l'arrière et qui se déploie de part et d'autre de l'appareil, aspire l'eau afin d'alourdir et stabiliser le dirigeable. Puis, une fois l'engin posé à la surface, il s'accroche à un coffre d'amarrage. « Cette technique, validée, permet de réduire de manière substantielle les coûts opérationnels, en s'affranchissant du personnel au sol ».


Vue de l'A-N 1200 (© : A-NSE)

Un modèle plus gros en perspective

Avec son démonstrateur réalisé sur fonds propres, A-NSE voulait vérifier la justesse de ses calculs quant aux performances de son concept. Mission accomplie donc, ce qui ouvre la voie à un autre projet : La réalisation d'un premier dirigeable de série. Du type A-N 1200, le nouvel engin présente des capacités nettement supérieures au démonstrateur. Long de 33 mètres pour une largeur de 6 mètres et une hauteur de 8 mètres, l'A-N 1200 aura un volume de 1200 m3. Disposant d'une charge utile de 560 kilos, il pourra embarquer des équipements plus performants, ainsi qu'un radar. La vitesse de croisière passera à 70 noeuds, avec une autonomie de 20 heures à cette allure (1400 nautiques franchissables). Pouvant être mis en oeuvre avec un vent au sol atteignant 40 noeuds, le nouveau modèle doit être armé par un équipage de 4 hommes, dont deux opérateurs pour les senseurs. Pour ce premier appareil de série, la société française cherche un client, l'objectif étant de sortir l'A-N 1200 au second semestre 2012.


L'A-N 400 (© : MARINE NATIONALE)

Drone en vue

Et les études se poursuivent sur d'autres modèles, encore plus gros et offrant des capacités améliorées, avec des charges utiles supérieures à 1.7 tonne. Dans le même temps, A-NSE commence aussi à travailler sur la « dronisation » de son concept. Comme les hélicoptères ou avions, le dirigeable pourrait très bien, lui aussi, être mis en oeuvre sans pilote, de manière totalement automatique. Dans cette perspective, la société compte faire de son démonstrateur un drone. L'A-N 400 présenterait, alors, une autonomie en vol considérable, à même d'atteindre 100 heures ! L'objectif de la société est de réaliser les premiers vols du drone avant 2013.
En dehors des marines militaires, cette nouvelle génération de dirigeables pourrait intéresser d'autres administrations, comme les douanes ou plus généralement les services de garde-côtes ou encore la gendarmerie.


L'A-N 400 (© : MARINE NATIONALE)

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/aeronefs/atlantique-2/50-ans-de-l-atl/photo-d-intro-atl2-50-ans/1411021-1-fre-FR/photo-d-intro-atl2-50-ans.jpg

 

17/10/2011 Aspirant Florian Martin  Marine nationale

 

L’Aéronautique navale a dans son siècle d’Histoire compté de nombreux avions, souvent excellents et quelquefois mythiques. Le Breguet 1150 Atlantic , ou ATL1  dans notre jargon d’initiés, appartient à cette dernière catégorie. Issu d’une coopération internationale exemplaire, bien conçu, arborant des lignes harmonieuses et simples, il révèle lors de son premier vol le 21 octobre 1961 toutes les qualités aéronautiques d’un avion réussi. Sa mise en service opérationnelle au sein de l’Aéronautique navale en 1965 va confirmer cette réussite.

 

L’ATL1  va permettre aux marins du ciel des flottilles 21F, 22F, 23F et 24F d’apporter un soutien efficace à la Force océanique stratégique et à la flotte de surface. Le grand public apprendra à identifier ce bel oiseau blanc au fil de ses exploits en matière d’assistance aux navires en difficulté. L’oiseau devient canin : pêcheurs et coureurs des océans l’affublent du tendre surnom de « Saint-Bernard des mers ».

 

En 25 ans de bons et loyaux services, l’Atlantic  va non seulement se révéler un redoutable chasseur de sous-marins et de bâtiments de surface mais aussi un infatigable patrouilleur des sables. Endurant, doté de nombreux capteurs et senseurs, l’appareil  rend d’inestimables services en matière de connaissance des théâtres d’opérations et d’anticipation. Il est notamment de tous les engagements de la France en Afrique, guidant lorsque cela est nécessaire les strike  de Jaguar  ou Mirage F1  de nos camarades de l’Armée de l’Air.

 

Ces qualités « génétiques », l’Atlantic  va les transmettre à sa descendance. En 1989, l’Aéronautique navale réceptionne l’Atlantique 2 . Le nouvel appareil reprend la cellule et la motorisation de son prédécesseur, mais se voit évidemment doté d’une avionique moderne. L’ATL2  n’a aucun mal à inscrire ses tours d’hélices dans ceux de son illustre père. Aujourd’hui, sa rénovation va permettre de moderniser ses capacités et d’envisager son maintien jusqu’en 2032.

 

Je salue aujourd’hui tous ceux qui ont contribué à cette belle réussite des « ailes françaises » : ingénieurs civils et militaires, personnels navigants et techniciens. Grâce à eux, l’Aéronautique navale aligne un des meilleurs avions au monde dans son domaine. Engagé parfois très médiatiquement ou « guerrier de l’ombre », l’ATL , qu’il soit Atlantic  ou Atlantique , est aujourd’hui comme hier un des motifs de fierté de la Marine nationale.

 

Contre-amiral Hervé de Bonnaventure

commandant la Force  de l’Aéronautique navale

 


A découvrir :

L’Atlantic, une coopération internationale fructueuse. Histoire de l’atlantic 1.

 

Parole d’un vétéran. Témoignage d’André Sonier qui fut l’un des premiers pilotes d’Atlantic.

 

Un Atlantique chasse l’autre 

 

Moderniser l’Atlantique 2 : Interview du CF Trippier de Lagrange, chef de projet « Rénovation de l’ATL2 » à l’état-major de la Marine.

 

Sur la piste du sous-marin. Immersion à bord d’un ATL2 en pleine traque de sous-marins.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 11:30
http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/milipol-2011/l-exosquelette-hercule/1408406-1-fre-FR/l-exosquelette-hercule.jpg

 

Le secret de la potion magique de Panoramix n’ayant jamais été trouvé, l’homme recherche des moyens de décupler ses forces depuis déjà fort longtemps. Conçu par la société Rb3d, l’exosquelette Hercule aide le corps humain à supporter jusqu’à 100 kg. Prévu pour être commercialisé dès 2014, il s’adresse à la fois à une clientèle civile ou militaire.


« Vous avez vu Terminator ? Avatar ? Ce sont des images, mais l’idée est là : un exosquelette pourrait s’apparenter à une armature en fer, comme un gros robot à forme humanoïde, dans laquelle vient se glisser la personne »,  explique Pierre-François Louvigné, architecte de fonction système combattant et innovations matériaux à la direction générale de l’armement (DGA), financeur du projet. Les points d’appui au corps de ce robot coopératif, ou « cobot », sont des pieds, des jambes mécatroniques (dispositif alliant mécanique, électronique et informatique), une ceinture ainsi que des « bretelles » (voir photo).

« Décupler la capacité de la personne qui s’équipe »

L’objectif de ce prototype est simple : renforcer les capacités du corps humain à transporter de lourdes charges, allant de 80 à 100 kg, sans qu’il en ressente d’effort : ce ne sont plus les muscles qui portent le poids, mais la structure du robot.

 

Le cahier des charges demandé par la DGA comportait, entre autres, deux points essentiels : un robot ergonomique dont le poids ne dépasserait pas 25 kg. L’objectif : « Qu’il soit facile à manipuler, compact quand il sera inactif. Il doit être une aide, pas une gêne ! »


Si des prototypes concurrents existent déjà, Hercule marque un réel tournant dans l’histoire de la maîtrise des technologies « robotoïques » : il est entièrement animé, à chaque articulation, par des moteurs électriques de dernière génération qui entraînent des actionneurs à câbles mécanisés. Cette innovation majeure permet un rendement supérieur à ce qui se fait actuellement. À noter également, un « mode réversible » de ces articulations, qui fonctionnent donc dans un sens comme dans l’autre. De plus, outre une durée de vie d’environ dix ans, l’autonomie (avec les générations actuelles de batterie) sera de l’ordre de 20 km à 4 km/h pour un objectif de charge de l’ordre de 80-100 kg.

Autre atout de taille, « l’asservissement » . Le robot n’est pas commandé, il détecte de lui-même les mouvements de l’utilisateur et ne fait que les accompagner en supportant les efforts à la place de l’homme. Autrement dit, si vous commencez à esquisser le début d’un pas, la jambe mécatronique suit immédiatement le mouvement (ainsi que lorsque vous réduisez l’allure, ou décidez de vous arrêter, bien entendu). L’équilibre de l’exosquelette est supervisé par une centrale inertielle, pour une sécurité maximum. « Avant d’être à l’aise avec cet équipement, il y a bien sûr une petite phase d’adaptation et de prise en main »,  sourit l’ingénieur.

Une utilité civile et militaire

Les finalités de ce prototype sont le port et la manipulation de charges lourdes. Il s’adresse donc à la fois au secteur civil et militaire. Dans le secteur civil, « on peut d’abord penser au monde hospitalier, qui a de gros besoins. Pouvoir porter sans peine les brancards, les patients… Imaginez, en cas de catastrophe naturelle, la vitesse et l’efficacité que l’on peut gagner ! Les pompiers pourraient déblayer plus rapidement, apporter le matériel de secours là où les véhicules ne peuvent pas passer… »


Les armées s’intéressent évidemment de près à ces nouvelles technologies. Quelques adaptations sont nécessaires afin de pouvoir utiliser le système dans les conditions particulières imposées par ce domaine. Hercule est donc étudié pour résister à la boue, à l’eau, à la poussière ainsi qu’aux risques d’impacts. « Il est conçu pour être utilisable en extérieur, dans des zones accidentées, et sous des climats différents de ceux que l’on connaît en France, afin d’être projetable sur les théâtres d’opérations lorsque ce sera envisagé. » Là encore, les exemples ne manquent pas. « La manipulation de munitions, de caisses de matériel en terrain accidenté impose des gestes extrêmement éprouvants pour les servants à l’heure actuelle. »


Le  projet a vu le jour grâce au dispositif RAPID, le soutien aux actions d’innovation de la DGA au profit des PME. « Rb3d nous a présenté ce projet, auquel se sont associés l’école d’ingénieurs ESME Sudria ainsi que la branche robotique du Commissariat à l’énergie atomique, la CEA LIST. À la DGA, nous sommes à la fois partenaire financier et relais entre l’entreprise et le secteur de la défense : les unités opérationnelles expérimentent et nous font part de leurs retours. » Un partage des compétences indispensable, pour arriver à terme à un produit parfaitement adapté. L’une des études en cours consiste notamment à rendre l’exosquelette compatible avec l’équipement Félin de l’armée de terre. « À long terme, nous pourrons aussi développer des moyens de protection intégrés. »  Avant d’en arriver là, vous pourrez d’ores et déjà croiser Hercule au salon Milipol dès le 18 octobre prochain, avant une commercialisation prévue pour 2014. À défaut d’avoir retrouvé Panoramix, vous pourrez alors saluer Robocop !

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 11:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/milipol-2011/logo-milipol/1408530-1-fre-FR/logo-milipol.jpg

 

17/10/2011 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) participe à la 17e édition du salon mondial de la sécurité intérieure des Etats, Milipol 2011, qui se déroule à Paris, au parc des expositions de la porte de Versailles, du 18 au 21 octobre 2011. Pour sa troisième participation, la DGA affiche le lien entre technologies de défense et de sécurité à travers quatre innovations technologiques issues de ses programmes de recherche et développées par des PME

 

Pour la première fois en Europe sera dévoilé l’exosquelette Hercule , un prototype de robot dit coopératif développé par la société RB3D. Véritable concentré d’innovations, Hercule est destiné à assister le port et la manipulation de charges lourdes pour un soldat, un sauveteur, un pompier…

 

> Lire l'article "L’exosquelette Hercule, le futur à nos portes" et voir la vidéo

> Télécharger la fiche sur Hercule (PDF - 1,2 Mo)


Autre nouveauté : Millicam 90 , une caméra portable capable de visualiser à travers des cloisons et de distinguer les objets dissimulés sur des personnes. Développé par la PME MC2 Technologies, elle a été conçue pour sécuriser les aéroports, surveiller les lieux publics, protéger des personnes en milieux urbains, aider au contrôle des douanes, détecter des engins explosifs improvisés…

 

> Lire l'article "Millicam 90, la caméra passe-muraille"

> Télécharger la fiche sur Millicam 90 (PDF - 1,2 Mo)


Egalement sur le stand, Smart SIC Analyzer  un logiciel de l’entreprise Secure-IC qui permet d’évaluer la fiabilité des systèmes de cryptographie de téléphones sécurisés, cartes bancaires, chiffreurs de communication...

 

> Lire l'article "Smart-SIC Analyzer : la crypto-analyse au service de la sécurité"

> Télécharger la fiche sur Smart SIC Analyzer (PDF - 1,2 Mo)


La DGA présente aussi la valise de vidéosurveillance intelligente  conçue par Evitech qui interprète les images issues de multiples caméras grâce à des logiciels qui fournissent en temps réel une information élaborée et filtrée.

 

> Lire l'article "Détecter l’intrusion, quelles que soient les conditions"

> Télécharger la fiche sur la vidéosurveillance intelligente


La DGA  et la sécurité


Expert technique de la Défense, une part des technologies maîtrisées par la DGA ont des applications directes dans le domaine de la sécurité : cyberdéfense, drones et robots, lutte contre les engins explosifs artisanaux, surveillance aérienne, des approches maritimes ou d’enceintes protégées, systèmes de vidéosurveillance intelligent, protection NRBC…

 

Informations pratiques


Milipol se déroule parc des expositions de la porte de Versailles Hall 1 à Paris

Stand de la DGA : 2F 036

Horaires :

De 9h à 18h sauf vendredi de 9h à 16h

Transport

Métro : ligne 12 – Porte de Versailles

Tramway ligne 3 – Porte de Versailles

Bus : lignes 39 et 80 – Porte de Versailles

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 07:20

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Logo_de_l%27Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise.svg/665px-Logo_de_l%27Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise.svg.png

 

16 octobre 2011, sélectionné par Spyworld

 

 

Audition de M. Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 07:05

http://www.meretmarine.com/objets/500/29573.jpg

 

17/10/2011 MER et MARINE

 

Trois frégates, un aviso, un remorqueur, des hélicoptères, ainsi que des avions de patrouille maritime ont été engagés dans une chasse au sous-marin dans le cadre de SQUALE, un exercice biannuel se déroulant en alternance en Méditerranée et en Atlantique. Cette année, c'était au tour des forces bretonnes, dont la mission principale est de protéger les sous-marins stratégiques basés à l'Ile Longue de participer à ces manoeuvres. Après avoir effectué durant plusieurs jours à Brest des évaluations théoriques, des séances de simulateurs et des panneaux tactiques qui ont permis de tester les connaissances des équipages, les bâtiments ont quitté la base navale le 4 octobre. La flottille se composait des frégates anti-sous-marines De Grasse, La Motte-Picquet et Latouche Tréville, du patrouilleur de haute mer (aviso) Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff, ainsi que du remorqueur de haute mer Tenace. Ce dernier a joué le rôle d'unité à protéger, dans une zone où rôdait un sous-marin nucléaire d'attaque. En plus des navires, les moyens aériens étaient également importants. Ainsi, les frégates embarquaient des hélicoptères Lynx, spécialisés dans la lutte ASM, alors que la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué a envoyé des avions de patrouille maritime Atlantique 2. « Cette édition de SQUALE a donné des résultats intéressants, les conditions météo ayant été favorables. Nous avons ainsi réussi à utiliser de la meilleure des façons tous nos moyens techniques, ce qui a permis aux experts d'exploiter de nombreuses occasions de contact sur le sous marin nucléaire d'attaque engagé dans l'exercice. Au final donc, cet entraînement en force groupée est très positif », explique le capitaine de frégate Huet, directeur du stage. A l'issue de l'exercice en mer, les bâtiments ont regagné Brest le 10 octobre.


Le De Grasse (© : MARINE NATIONALE)


Le Latouche-Tréville (© : MARINE NATIONALE)


Le LV Le Hénaff (© : MARINE NATIONALE)


Dans un Central Opérations durant l'exercice (© : MARINE NATIONALE)


Hélicoptère Lynx (© : MER ET MARINE)


Atlantique 2 (© : MARINE NATIONALE)


Sonar remorqué d'une frégate (© : MARINE NATIONALE)

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 07:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/37175.jpg

 

La frégate Forbin au Lazaret la semaine dernière

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

 

17/10/2011 MER et MARINE

 

La frégate de défense aérienne Forbin a repris la mer jeudi dernier, en fin de journée. Rentré à Toulon le 13 septembre après avoir rencontré un problème sur son appareil propulsif, le bâtiment était passé en cale sèche (d'où il est sorti lundi dernier). Lors de son stage de remise en condition opérationnelle (RANO), le Forbin avait été confronté, lors d'un passage sur une seule hélice, à un échauffement intempestif sur sa ligne d'arbres, qui avait entrainé une vibration ayant pour conséquence de déformer le presse-étoupe, chargé d'assurer l'étanchéité de la coque. L'incident avait provoqué une fuite d'eau, colmatée par un système de joint de secours gonflable se déclenchant automatiquement. Le passage au bassin était obligatoire afin d'effectuer le remontage des garnitures assurant l'étanchéité du presse-étoupe et du système de joint gonflable. Après être passé au Lazaret refaire le plein en combustible, le Forbin a appareillé, les tests menés durant la nuit de jeudi à vendredi ayant été « concluants » et « la situation est revenue à la normale », explique-t-on à l'état-major de la Marine nationale. La frégate a donc repris ses exercices dans le cadre du stage RANO.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 18:25

http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2011/10/MecanosTonnerreLibye@Fr1108-650x420.jpg

 

les mécanos du BPC Tonnerre remontent les pales d'une Gazelle

(crédit : DICOD/Ministère Français de la défense)

 

16 octobre 2011 par Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Le chef d’état-major des armées françaises, l’amiral Edouard Guillaud, a commencé à tirer publiquement les leçons de l’opération en Libye. C’était devant l’Assemblée nationale les leçons de l’opération en Libye, début octobre.

 

La « grande leçon » de l’intervention en Libye, c’est que « aucune armée, de l’air, de terre ou de mer, ne détient seule la capacité de résoudre une crise. C’est leur complémentarité et la combinaison de leurs moyens qui donne de l’efficacité à l’action militaire. C’est aussi leur niveau de préparation, d’entraînement et de réactivité qui permet d’agir vite et d’aller droit au but. Nous avons ainsi assisté au retour des opérations combinées, au sens où on l’entend depuis la Seconde Guerre mondiale, exigeant un mécanisme d’horlogerie que très peu de pays sont capables de réaliser. »

 

Autre « remarque » selon l’amiral Guillaud : « la réactivité de notre chaîne décisionnelle, pas seulement militaire, a représenté un atout dans la gestion de crises. En discutant avec mes homologues italien, britannique, allemand ou américain, je constate que nous avons atteint une forme d’équilibre que peu de démocraties ont trouvée. Cela donne au chef des armées une grande capacité d’action tout en renforçant le contrôle parlementaire de nos engagements extérieurs. » Autrement dit pour le chef d’Etat-Major, pas besoin de changer un système qui gagne et d’augmenter le contrôle parlementaire sur les opérations militaires.

 

Enfin, « il faut toujours se souvenir qu’une capacité ne se réduit jamais à des équipements. Elle s’adosse à une doctrine, à une organisation, à un soutien. Elle n’existe que parce que des soldats sont recrutés, formés et entraînés pour servir un système d’armes. » Et c’est au chef d’état-major des armées « de mettre en cohérence les différents piliers qui structurent une capacité ».

 

Le rôle des hélicoptères

 

L’engagement des hélicoptères de l’ALAT (l’aviation légère de l’armée de terre), très médiatisé, a été plutôt réduit en termes de nombre de sorties – une trentaine de raids – mais important en termes de destructions d’objectifs – 550 objectifs détruits. Les Français ont fait l’essentiel des frappes (90%), les 10 % restant étant effectués par les hélicoptères Apaches britanniques.

 

Coté aviation, les avions de l’armée de l’air et de la marine ont réalisé « environ 4 500 sorties, soit 20 000 heures de vol, représentant 25 % des sorties de la coalition, 35 % des missions offensives et 20 % des frappes avec plus de 750 objectifs militaires détruits ».

 

Coût de l’opération

 

Les surcoûts sont estimés – au 30 septembre selon l’amiral – « entre 330 et 350 millions d’euros, soit une estimation de l’ordre de 430 millions si l’opération est prolongée jusqu’au 31 décembre ». Un bilan auquel il faut ajouter certains coûts. Durant l’intervention, l’armée a « consommé 1 000 bombes, 600 missiles, 1 500 roquettes ». Conséquence, aujourd’hui, il faut « reconstituer certaines de nos capacités, avancer ou compléter des opérations de maintenance pour redonner du potentiel à nos matériels, rattraper un certain nombre de retards pris en matière de qualification des pilotes les plus jeunes ». NB : Ce coût n’est donc pas inclus dans la facture indiquée par l’amiral

 

Le coût des opérations extérieures en 2011, grévé par l’Afghanistan

 

Au final, pour 2011, l’ensemble des surcoûts des opérations extérieures pour la France « est ainsi évalué entre 1,2 et 1,3 milliard d’euros en 2011 ». Un débordement d’environ « 600 millions par rapport à l’enveloppe votée pour 2011 » (630 millions d’euros). Outre la Libye, c’est le coût de l’accroissement de la protection des forces déployées en Afghanistan qui explique cette augmentation qui serait encore supérieure si elle n’était compensé en partie « par une baisse des dépenses au Kosovo et pour Atalante ».

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 17:50

http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/attentat_kaboul_432.jpg

 

Des policiers afghans sur les lieux de l'attentat perpétré contre un convoi militaire français à Kaboul, dimanche 1er février 2009. (Photo : Reuters)

 

16 octobre 2011 Par Olivier Fourt - RFI

 

C'est l'un des défis de la transition en Afghanistan : former une police qui aura la confiance de la population. Plusieurs pays européens sont engagés dans cette mission. Cette semaine en France, 150 stagiaires ont été accueillis par les gendarmes français dans le cadre d'un exercice de l'OTAN qui s'est déroulé à St Astier dans le sud-ouest du pays.

 

Ecouter :

CHR DEFENSE -16/10- Gendarmes Afghanistans
(03:26)
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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 08:35

http://www.ouest-france.fr/photos/2011/10/15/111015122914213_53_000_apx_470_.jpg

 

15 octobre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

C’était un exercice de la Marine nationale. Du 4 au 10 octobre a eu lieu, au large de Brest, l’entraînement bisannuel Squale. Les frégates anti-sous-marines La Motte Piquet, Latouche-Tréville et De Grasse ainsi que le patrouilleur LV Le Hénaff et le remorqueur Tenace étaient engagés. Objectif : tester les moyens de lutte anti sous-marine et leur bonne coordination.

 

Référence : Ouest-France

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 08:30

http://www.ouest-france.fr/of-photos/2011/06/18/lo10_2235402_1_apx_470_.jpg

photo ouest-france.fr

 

15 octobre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Le 7 octobre 2011, l’Adroit a réalisé différents essais en mer. Le futur équipage Marine nationale est en cours de formation.

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 08:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-octobre-2011/la-dga-a-livre-le-quatrieme-et-dernier-e-3f-renove-a-l-armee-de-l-air/1407634-1-fre-FR/la-dga-a-livre-le-quatrieme-et-dernier-e-3f-renove-a-l-armee-de-l-air.jpg 

La DGA a livré le quatrième et dernier E-3F rénové à l'armée de l'air.

 

14/10/2011 Actus Air

 

Le 7 octobre 2011, le quatrième et dernier avion radar E-3F rénové a été livré à l’armée de l’air par la direction générale de l’armement (DGA).

 

La flotte des E-3F français compte quatre appareils en service dans l’armée de l’air depuis le début des années 90. Véritables sentinelles volantes, ces avions ont pour mission la détection et la surveillance ainsi que le contrôle et la conduite des opérations aériennes militaires.

 

En 2008, la DGA a lancé un marché de rénovation de 50M€ auprès de Air France Industries, qui comprenait deux objectifs. Le premier consistait à garantir le maintien en conformité avec l’évolution des réglementations édictées par l’organisation de l’aviation civile internationale. Le deuxième visait à garantir le maintien de leur interopérabilité avec les Awacs (Airborne Warning and Control System , terminologie otanienne du même appareil qui signifie système de contrôle et de surveillance aéroporté) de la Royal Air Force , de l’US Air Force  et de l’Otan.

 

Le chantier de rénovation a notamment porté sur le remplacement et l’augmentation des capacités des moyens haute fréquence; le remplacement des équipements de radiolocalisation, de la balise de détresse et des enregistreurs de paramètres de vol; l’adaptation du logiciel opérationnel de mission.

 

Après avoir effectué la qualification du système sur le premier avion, la DGA a réceptionné et livré chacun des appareils modifiés conformément au calendrier prévu, entre le début 2010 et l’automne 2011.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-octobre-2011/la-dga-a-livre-le-quatrieme-et-dernier-e-3f-renove-a-l-armee-de-l-air/1407634-1-fre-FR/la-dga-a-livre-le-quatrieme-et-dernier-e-3f-renove-a-l-armee-de-l-air.jpg

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