Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:00

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/jda/000000000000000000000000000000000000000000_dernier_article/sebim.jpg

source journal de bord du PH Jeanne d'Arc

 

28 sept 2011 - Ecrit par Romain Mielcarek - ActuDéfense

 

Un an déjà que la Jeanne a déposé les armes. L’ancien bateau école de la Marine nationale, légende française de l’histoire navale, a marqué les souvenirs. Une équipe de journalistes de TV Rennes et le Télégramme livrent un petit bijou multimédia qui permet de redécouvrir ce navire et ceux qui l’ont servi.

 

La Jeanne découpée en une trentaine de documents inédits. Le webdocumentaire La Jeanne, ultime embarquement, permet d’explorer les profondeurs du célèbre bâtiment. Depuis son équipage jusqu’à ses machines sans oublier ses nombreuses traditions, le bateau école de la Marine nationale, après avoir fait plusieurs fois le tour du monde, devient un monument de souvenir.

 

Un documentaire passionnant pour ceux qui ont aimé ce bateau mais aussi pour tous ceux qui, passionnés ou curieux, s’intéressent au monde de la mer, militaire ou non. Ce document de qualité est accompagné pour les plus mélancoliques d’un ouvrage et d’un dvd offrant l’intégralité du contenu.

 

A découvrir sans hésitations : La Jeanne, ultime embarquement.

 

http://www.letelegramme.com/webdoc/jeanne/

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 16:55

http://img11.hostingpics.net/pics/774293BETigre.jpg

 

28 septembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

DCNS a terminé une campagne de mesure sur le terrain de mesure de houle, prévue par un contrat d’étude des techniques de prédiction des mouvements de houle. DCNS avait été retenue par la Direction Générale de l’Armement (DGA). Destinée à améliorer l’utilisation en mer de véhicules marins ou aériens, cette étude fait parti d’un projet de l’Agence Européenne de Défense, auquel participent la France, l’Espagne, l’Italie et la Finlande.

 

Cette étude a été menée conjointement avec Sirehna et a duré 15 mois. Elle fait parti d’un développement destiné à prédire plusieurs minutes à l’avance les mouvements d’un bâtiment, afin de définir le moment optimum pour effectuer une opération risquée. Cette connaissance sera particulièrement utile pour les appontages d’avions, d’hélicoptères ou de drones, la mise à l’eau et la récupération d’embarcations ou de drones navals, et l’embarquement de véhicules amphibies.

 

Les mesures ont été effectuées au large du sémaphore du Talut, à Belle-Île (Morbihan). Un radar de mesure de la hauteur de la houle et des bouées de mesure de houle ont été utilisées pour enregistrer l’état de la mer sur plusieurs heures. Un bâtiment de la marine nationale — le Tigre — , équipé pour l’occasion par la DGA d’une centrale inertielle, a navigué près des bouées afin de corréler les mouvements du navire avec les mesures de houle.

 

Le Centre des techniques hydrodynamiques de la DGA (ex-Bassin d’essais des carènes) 2è partenaire français de l’étude aux côtés de DCNS, a fortement contribué à l’étude en organisant les tests, effectuant les mesures en mer et traitant ces mesures. Ce centre technique de la DGA a aussi organisé différents services fournis par la marine nationale et le CETMEF (Centre d’études techniques maritimes et fluviales) du Ministère de l’Ecologie.

 

Sirehna est un centre de recherche technologique du groupe DCNS, spécialisé dans le domaine hydrodynamique navale.

 

Référence : Defence Professional (Allemagne)

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 16:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/site-2010-20xx/img-menu-principal/technologies/aeronefs/avions-ecole/xingu/683899-1-fre-FR/xingu.jpg

photo Armée de l'Air

 

28.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

L'externalisation se poursuit dans l'armée de l'air et l'aéronavale. Cette fois, ce sont les bimoteurs Xingu qui sont concernés.

 

Chez DCI, on est déçu. Mais c'est la société ECATS qui vient de décrocher le contrat Xingu. Le résultat de l'appel d'offres lancé le 15 mai 2010 est tombé la semaine dernière. ECATS (EADS Cognac Aviation Training Services) va donc assurer les "services de réparation, d'entretien et services connexes relatifs aux aéronefs" sur les bases d'Avord, de Lann-Bihoué (24F) et de Hyères (28F). Soit 41 Xingu.

 

ECATS mettra à disposition de l'armée de l'air et de l'aéronavale des heures de vol et des heures sur les 4 entraîneurs du site d'Avord. L'appel d'offres prévoyait que sur 10 ans, le nombre d'heures se situerait entre 7800 et 11600. Les accords sont en cours de finalisation, une partie aujourd'hui même, le reste la semaine prochaine. Début des opérations? Selon le déblocage des crédits, peut-être en début d'année 2012.

 

Cette externalisation avait été confirmée l'an dernier par le ministre de la Défense d'alors. "Dans la mesure où le potentiel de ces appareils permet d'estimer leur durée d'utilisation jusqu'à l'horizon 2020, il n'est pas prévu d'abandonner, à court terme, le Xingu au profit de moyens externalisés. Toutefois, un processus d'externalisation de l'ensemble de la maintenance de la flotte Xingu a été engagé pour aboutir à l'été 2011. Le transfert de responsabilité de l'armée de l'air vers l'industriel devra être effectif avant l'été 2012. Une externalisation totale des moyens aériens et du soutien de la flotte de transport école est envisagée à l'horizon 2018-2020, période estimée de transition entre le Xingu et son successeur ", avait expliqué le 7 septembre 2010, Hervé Morin.

 

ecats.jpgECATS est déjà présent à Cognac pour un contrat qui prévoit la mise à disposition d'avions et de simulateurs (3 au lieu de 6 précédemment), la mise à niveau et l'entretien des infrastructures, la planification de l'activité de piste, l'instruction technique au sol et le soutien logistique intégré, porte sur 175 millions d'euros sur dix ans. Si la formation technique au sol relève d'Ecats, la formation sur simulateur et l'instruction en vol reste assurée par des militaires. D'une armada vieillissante de 110 Epsilon, avions mis en service en 1979, la flotte a été réduite à 37 Epsilon (26 à terme), mis à disposition par l'État, et 18 Grob 120, un modèle civil légèrement modifié, produit par EADS. Les Grob restent propriété du prestataire civil, tout en étant réservé au profit exclusif de l'école.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 16:35

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/site-2010-20xx/img-menu-principal/technologies/aeronefs/avions-ecole/rafale/683832-1-fre-FR/rafale.jpg

photo Armée de l'Air

 

28.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le budget de la Défense défie la crise, écrivait ce matin, un de mes confrères de la Tribune. Le budget pour 2012, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, est effectivement en légère progression (+ 1,6%). La hausse doit atteindre 480 millions d'euros, à 30,63 milliards d'euros (hors pensions), en conformité avec la Loi de programmation militaire (LPM) 2009-14. Le ministère de la Défense a notamment obtenu un abondement de 100 M€ lié à la hausse des cours du pétrole. Il devrait bénéficier aussi de 1,09 milliard d'euros de recettes exceptionnelles (1,02 md l'an dernier), à la faveur des cessions de fréquences aux opérateurs de téléphonie mobile de quatrième génération (900 M€) et d'actifs immobiliers (160 M€.

 

"Fin août, François Fillon a annoncé un effort budgétaire d'un milliard d'euro supplémentaire pour 2012 (dans le cadre du plan de rigueur), et nous serons vraisemblablement sollicités", reconnaît le ministère.

 

La stratégie globale de maîtrise des dépenses. La Défense souligne la poursuite des efforts: 7.500 postes doivent être supprimés en 2012, tandis que le redéploiement territorial donnera lieu à la suppression ou au transfert de 184 structures. Cinq régiments et quatre bases aériennes seront ainsi dissous, avant un net ralentissement en 2013.

 

Les opex. Il apparaît un net souci de stabilisation du surcoût des opérations extérieures, à la faveur notamment du début de retrait d'Afghanistan et la poursuite du retrait en Côte d'Ivoire. Ce surcoût des opex a explosé en 2011, à 1,2 milliard d'euros, du fait principalement de l'opération "Harmattan" en Libye, estimée à près de 350 millions d'euros (il y a quelques jours Gérard Longuet parlait de 330). Les discussions sont en cours avec Bercy et Matignon pour que l'ardoise liée aux surcoûts (550 millions d'euros au total) soit intégralement prise en charge par la réserve interministérielle. François Fillon s'est engagé à mobiliser cette réserve interministérielle mais le ministère de la Défense pourrait ne pas récupérer l'intégralité des 550 M€ de surcoût en 2011, du fait de discussions sur l'appréciation du niveau des stocks de munitions. En outre, par définition, il doit lui-même participer à la constitution des réserves interministérielles. Cette question doit être réglée d'ici fin octobre-début novembre, date à laquelle un rapport d'exécution de la LPM est attendu au Parlement.

 

Priorité aux équipements. Avec une enveloppe de 16,5 milliards d'euros contre 16 mds en 2011, les montants sont "très supérieurs à la moyenne de la LPM 2003-08", assure le ministère. Doivent notamment être livrés en 2012 une frégate multi-missions Fremm, un bâtiment de projection et de commandement (le Dixmude) ainsi que 11 Rafale.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 16:25

http://www.sagem-ds.com/IMG/jpg/optro_port_04.jpg

photo sagem-ds.com

 

28 Sep 2011 By PIERRE TRAN Defensenews

 

PARIS - Systems company Thales is actively exploring the creation of a joint optronics venture with equipment maker Safran, Thales chief executive Luc Vigneron said Sept. 28.

 

"An alliance with Safran makes lots of sense," Vigneron said when asked how far he would go in reorganizing the optronics business.

 

A joint venture was one of the consolidation options for the military optronics sector, a Thales spokesman said. An asset exchange and sale were other options.

 

The optronics consolidation talks reportedly center on Safran's acquisition of Thales' inertial navigation systems and onboard electricity generation through an asset exchange and a cash payment from Thales.

 

Thales has critical mass, but a "grouping" of its electro-optical activities with Safran's would boost it to first or second in the world from fifth position, Vigneron said at the breakfast meeting, which was organized by Cercle Stratégia and held at the National Assembly.

 

"Discussions are continuing," he said. "I hope they will succeed. A deal would certainly make good sense. There is no uncertainty in the strategy."

 

The talks include the method, valuations and economic conditions for a deal, he said.

 

The government has insisted on an optronics-activity consolidation to avoid spending duplication between Safran and Thales.

 

Safran's Sagem builds the optronics for Felin infantry equipment and makes about 600 million euros ($817 million) in annual sales in the sector.

 

The Sagem business, however, lacks sufficient size to be self-sustaining.

 

Christian Mons, chairman of the French Land Defense Manufactures Association (GICAT), told the National Assembly defense committee in March that Sagem was unable to invest in the latest infrared technology for its night-vision goggles as it failed to make enough money in exports to repay the investment.

 

The government had refused Sagem export licenses for its infrared equipment. At 5 percent of the world market, the French market was too small, Mons said.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 11:45

http://www.lesechos.fr/medias/2011/09/28/225344_0201664512787_web.jpg

 

28/09/2011 par Alain Ruello – Les Echos.fr

 

En 2012, les crédits de la mission défense doivent augmenter de 1,6 %, pour atteindre 30,6 milliards d'euros. Les militaires attendent 1 milliard supplémentaire de recettes exceptionnelles.

 

Hausse modérée, mais hausse tout de même : en 2012, le budget du ministère de la Défense va augmenter de 1,6 % pour atteindre 30,6 milliards d'euros. En ces temps de ri-gueur, les militaires apprécieront. Tout comme ils apprécieront sûrement que le gouvernement ait accordé un coup de pouce de 100 millions pour compenser la hausse des prix du carburants. Si l'on rajoute le milliard de recettes exceptionnelles attendues de la poursuite de la vente de fréquences hertziennes et d'emprises immobilières, l'ensemble de la mission défense peut compter sur 31,7 milliards l'an prochain (hors pensions).

 

Priorité aux équipements

 

En présentant ces chiffres ce matin, le gouvernement va probablement se féliciter de tenir ses engagements : mis à part le coup de rabot de 350 millions imposé l'été dernier pour réduire les déficits, on reste dans l'épure de la loi de programmation militaire 2009-2014. Rapporté au PIB, la France entend donc consacrer 1,9 % de sa richesse à sa défense, ce qui en fait de loin le leader sur ce point en Europe, légèrement derrière les Britanniques.

 

La priorité affichée en matière d'équipements se confirme avec 16,5 milliards prévus, soit 500 millions de plus que cette année. Le millésime 2012 sera encore riche en livraison de matériels avec, pour ne citer que les plus emblématiques, 11 Rafale, une frégate multi-mission (la première de la nouvelle génération) ou encore le troisième porte-hélicoptères, commandé dans le cadre du plan de relance. Les esprits chagrins noteront que les coupes dans les effectifs - 7.500 postes supprimés par an -tardent à se traduire en économies substantielles. Ou que l'équilibre général reste précaire, comme le montre le bouclage du budget de cette année. Côté positif, le milliard de recettes exceptionnelles attendu sera bien au rendez-vous grâce à la générosité des opérateurs de télécoms (« Les Echos » du 23 septembre). Il était temps.

 

Tout n'est pas « nominal » - terme cher aux militaires -pour autant. D'abord, parce que le ministère de la Défense va devoir décaisser 210 millions correspondant à sa part de crédits supprimés pour compenser l'amende assumée par l'Etat dans l'affaire des frégates de Taiwan. Il faudra bien les trouver quelque part. Ensuite, parce que la guerre en Libye a coûté cher. Si on additionne toutes les opérations extérieures en cours, il manque un demi-milliard par rapport à ce qui avait été prévu dans le budget 2011. La réserve interministérielle doit y pourvoir. En principe.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 11:40

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cartes-des-theatres-d-operation/afghanistan-geographie/711712-1-fre-FR/afghanistan-geographie.jpg

source MinDef

 

28.09.11 LEMONDE.FR avec AFP

 

La France retirera d'Afghanistan un nouveau groupe de ses militaires "avant Noël", après le retrait d'environ 200 hommes d'ici à la fin octobre annoncé jeudi, a déclaré le ministre de la défense, Gérard Longuet, dans une interview mercredi à La Croix.

Avant la fin 2012, un millier de soldats français sur un total de 4 000 actuellement déployés en Afghanistan auront quitté ce pays, selon un porte-parole de son ministère. M. Longuet annonce qu'après le "retrait d'une première unité de 200 militaires, qui doit intervenir avant la fin octobre, une deuxième déflation [sic] d'effectifs aura lieu avant Noël".

 

COORDINATION


"Nous adaptons nos modes d'action en permanence pour amener l'armée afghane à bien faire, donc il faut être à son rythme et non la remplacer", explique le ministre, comme on lui demande si le contingent français "adopte une posture plus défensive". "L'objectif est bien d'être en situation de transférer les responsabilités de sécurité à l'Etat afghan", ajoute M. Longuet.

 

Le retrait des forces françaises se fait en coordination avec le retrait des autres soldats de la force internationale en Afghanistan, qui compte plus de 130 000 hommes, aux deux tiers américains. Depuis le déploiement de la Force internationale de l'OTAN en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001, les opérations militaires dans ce pays ont coûté la vie à 75 militaires français.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 07:50

Minefi.jpg

 

28 Septembre 2011 Jean-Dominique Merchet

 

Le projet de loi de finances pour 2012 doit être examiné aujourd'hui en conseil des ministres. Le budget de lla défense (hors pensions, comme il est d'usage de le présenter) s'éleve à 31,7 milliards d'euros - y compris les recettes exceptionnelles (environ un milliard) provenant de la vente des fréquences et de l'immobilier.

 

31,7 milliards, c'est une somme colossale, certes, mais inférieure au simple paiement des intérêts de la dette publique de la France, qui s'élèveront en 2012 à 48,8 milliards, selon le quotidien Les Echos.

 

Dans ce budget, en hausse de 1,6%, la priorité reste aux équipements, avec 16,5 milliards. Le nucléaire pèse 3,4 milliards..

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 05:50

http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/actualite/s-informer/monde/gerard-longuet-les-europeens-disposent-d-une-liberte-dans-l-otan-_ep_-2011-09-27-716466/22772577-4-fre-FR/Gerard-Longuet-Les-Europeens-disposent-d-une-liberte-dans-l-Otan_article_main.jpg

 

Le ministre de la défense en visite à la base aérienne de La Sude, en Crète, le 30 mars dernier, avant le départ de militaires pour la Libye.

LOUISA GOULIAMAKI / AFP
27.09.2011 propos recueilli par François d’Alançon et Antoine Fouchet1 LaCroix.com
Le ministre de la défense tire les leçons de l’engagement en Afghanistan et en Libye.

Il annonce le retour d’Afghanistan avant Noël d’un nouveau groupe de soldats français d’Afghanistan.

En Libye, il estime que « nous aurions pu agir sans le concours des États-Unis », mais que cela aurait été « sans doute une autre durée ».

 

Pourquoi, après votre réélection dimanche, ne revenez-vous pas au Sénat pour renforcer l’UMP ?  

 

J’ai en charge un dossier majeur qui demande de la continuité. Mais je sais que le Sénat viendra en son temps.

 

Quel est le calendrier du retrait de nos soldats d’Afghanistan ?


Le président de la République a pris une décision conforme au calendrier de la transition arrêté par la coalition au sommet de Lisbonne, fixée à 2014. Dans cette perspective et en concertation avec nos alliés, il a annoncé le retour de mille soldats d’ici à la fin de 2012. 

 

Ce processus, qui correspond au début du transfert de responsabilité de sécurité aux forces afghanes, commencera d’ailleurs dès fin 2011 avec le retrait d’une première unité de 200 militaires qui doit intervenir avant fin octobre. Une deuxième déflation d’effectifs aura lieu avant Noël.

 

Le contingent français adopte-t-il une posture plus défensive ?


Nous adaptons nos modes d’action en permanence pour amener l’armée afghane à bien faire, donc il faut être à son rythme et non la remplacer. Elle est en train d’assumer progressivement plus de responsabilités et d’acquérir une réelle efficacité opérationnelle, fondée sur les qualités traditionnelles du soldat afghan : résistance, rusticité, courage au combat. 

 

Nous ne faisons pas la guerre à sa place mais nous restons en appui de ses opérations. L’objectif est bien d’être en situation de transférer les responsabilités de sécurité à l’État afghan.

 

Quel est le bilan actuel de l’engagement militaire français ?


Dans le district de Surobi, l’armée afghane est en mesure de prendre la relève et la décision de transfert de responsabilité devrait être prise en octobre par le président Karzaï. Dans la province de Kapisa, la situation est plus complexe. L’annonce du transfert global des responsabilités de sécurité d’ici à la fin 2014 a créé une agitation autour de Tagab. 

 

Nous observons que nous n’avons plus de combats frontaux mais nous sommes confrontés à une logique de terrorisme, caractérisée par le recours aux engins explosifs improvisés. Nous ne pouvons combattre cette logique nouvelle sans aller systématiquement à la recherche de caches d’armes. Ceci implique des opérations préventives en amont, qui sont menées par l’armée afghane avec notre appui. Ces opérations exposent inévitablement nos soldats à des embuscades.

 

Ne faut-il pas craindre une reprise de la guerre civile au lendemain du retrait des troupes de l’Otan ?


La paix passe par une solution politique, afghane et pakistanaise. Plus qu’une simple guerre civile entre Tadjiks et Pachtouns, l’Afghanistan est au cœur d’une lutte d’influence entre l’Inde et le Pakistan notamment.

 

Que reste-t-il à faire en Libye ?


Tant qu’une situation de conflit perdure, il y a nécessité pour le Conseil national de transition (CNT) d’y mettre fin au sol. Ce n’est pas l’affaire de l’Otan, qui n’apporte qu’un soutien aérien. Je pense que cette situation va se régler assez rapidement. 

 

Aujourd’hui, le problème est plus politique que militaire. Un gouvernement doit se constituer pour que chacun ait envie d’y trouver sa place. Cela dépend aussi des Libyens.

 

Des mesures sont-elles prises pour limiter la prolifération d’armes dans la région ?


Nous sommes très mobilisés sur ce risque, d’autant que la perméabilité des frontières est considérable. Ce qui se passe dans le Fezzan, dans le sud de la Libye, commande la sécurité d’États avec lesquels nous avons des accords de coopération : Tchad, Niger et Mali. Nous avons sensibilisé ces pays et proposons notre aide. Mais nous nous attaquons aussi à la racine du problème en définissant avec nos partenaires des mesures pour localiser et sécuriser en Libye même les armements de l’ancien président Kadhafi.

 

 Quelles leçons tirez-vous de l’opération libyenne ?  

 

Je dois recevoir le ministre de la défense britannique Liam Fox le 12 octobre pour préparer un retour d’expérience commune. Le côté positif est que, lorsque les États-Unis ont retiré leurs moyens de frappes, le dispositif a continué à fonctionner. 

 

Je retiens également que la réintégration de la France dans la structure militaire intégrée de l’Otan nous a permis de peser sur la conduite des opérations et d’assurer un rôle de leader, avec les Britanniques, de la coalition. Le côté négatif est que certains alliés européens se sont assez vite essoufflés dans leur contribution en matériels et munitions.

 

 Les Européens auraient-ils pu se passer des moyens américains ?  

 

Si nous avions dû le faire, nous aurions pu agir sans le concours des États-Unis, mais cela aurait été un autre schéma et sans doute une autre durée et une moindre rapidité de montée en puissance. Pourquoi toutefois faire sans ceux qui sont prêts à aider et avec lesquels on a l’habitude de coopérer dans l’Otan ? 

 

La France et la Grande-Bretagne souhaitaient, de leur côté, associer le maximum de pays européens. Les États-Unis ont laissé leurs partenaires européens gérer cette crise et ceux-ci ont assumé cette gestion.

 

 Que se passerait-il si les Américains refusaient de participer à une opération ?  

 

Les Européens doivent pouvoir intervenir seuls dans une partie du monde où leurs intérêts stratégiques sont en cause, c’est le projet d’une Europe de la défense en cours de construction. Mais on sait que les intérêts de sécurité américains et européens sont largement convergents et que, même si les États-Unis décident de ne pas être en première ligne, ces opérations recevront en général une forme de coopération ou de soutien des Américains.

Il n’y a pas lieu d’opposer l’Otan et l’Union européenne, mais de les utiliser chacune pour ce qu’elle sait et peut faire, avec une vision pragmatique. La décision de la France de réintégrer le commandement militaire de l’Otan nous a mis dans une position forte car, finalement, les Européens s’aperçoivent que, dès lors qu’il n’y a pas d’obstacle américain, ils disposent d’une assez grande liberté d’action dans l’Otan. 

 

Cela ne nous empêche pas de travailler pour faire de l’Union européenne un acteur de sécurité global. La réponse appartient largement à deux autres grands acteurs : la Grande-Bretagne et l’Allemagne.

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 05:40

http://img43.imageshack.us/img43/9467/sl0213149031px501wouest.jpg

 

27 septembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Le chantier du Suffren, le premier sous-marin nucléaire d’attaque de la nouvelle classe Barracuda, avance à bonne vitesse aux ateliers DCNS de Cherbourg.

 

Référence : Tendance Ouest

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 16:50

DSC02006.JPG

photo RP Defense juin 2010

 

PARIS [27.09.11] – artclair.com

 

Le ministre de la Défense doit signer aujourd’hui un accord de partenariat avec le Musée de l’air et de l’espace. Le ministère contribuera en effet à la rénovation de l’institution à hauteur de 21,5 millions d’euros.

 

La signature de l’accord entre le ministère de la Défense et le Musée de l’air et de l’espace est prévue pour le mardi 27 septembre en fin de matinée. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, devrait alors officialiser à l’Hôtel de Brienne la contribution de 21,5 millions d’euros débloquée en faveur de la rénovation du musée.

 

Outre cette contribution, effectuée « dans le cadre de la politique de rénovation, de préservation des collections et de mise en valeur de l’industrie aéronautique française », l’accord de partenariat concerne également le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS). Celui-ci s’engage à verser au musée une contribution de 5 millions d’euros sur l’année 2011.

 

Le Musée de l’air et de l’espace, placé sous la tutelle de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DPMA), dépend en effet du ministère de la Défense. Il emploie une centaine de personnes et a fait le pari de la gratuité depuis 2008. L’argent du ministère devrait en partie servir à la préservation des collections conservées dans les réserves.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 16:30
Colloque : Regards croisés franco-russes sur 30 ans d'intervention en Afghanistan
 
 

26 septembre 2011 mars-attaque.blogspot.com

 
Ce vendredi, le 30 septembre 2011, se tiendra un colloque dont la teneur s'annonce particulièrement instructive. Il étudiera la vision comparée française et russe des interventions successives en Afghanistan depuis 1979. Il se tiendra de 16h à 20h à l'Institut de la Démocratie et de la Coopération, 63bis rue de Varenne à Paris dans le 7ème arrondissement.
Programme
 
16H00 – 16H10 : Présentation du colloque par Romain BESSONNET, secrétaire général du Cercle Aristote.
 
16H10 – 16H30 : Introduction générale par Natalia NAROTCHNITSKAYA, présidente de l'IDC.
 
16H30 – 17H00 : Meriadec RAFFRAY, historien de formation, officier de réserve, journaliste, secrétaire général de l'Association des Journalistes de Défense.
 
17H00 – 17H30 : Omar Mohammad NESSAR, directeur du Centre pour l'Étude de l'Afghanistan Contemporaine de Moscou, rédacteur en chef du site www.afghanistan.ru.
 
17H30 – 18H00 : Natalia BURLINOVA, candidate en sciences politiques, experte de la fondation de la perspective historique.
 
18H00 – 18H30 : Vladimir TOZZI, ancien officier de la DRM, spécialiste du renseignement.
 
18H30 – 19H00 : Georges-Henri BRICET des VALLONS, chercheur en science politique et analyste Défense à l'Institut Choiseul.
 
19H00 – 19H30 : Alexandre Alekseïevitch KNYAZEV, docteur en sciences historiques, chercheur à l'académie des sciences de Russie, journaliste.
 
19H30 – 19H50 : questions de la salle.
 
19H50 – 20H00 : Conclusion générale par Natalia NAROTCHNITSKAYA, présidente de l'IDC.
Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 07:55
L'aéronautique navale peaufine l'arrivée du Caïman Marine

Un Caïman Marine à l'appontage

crédits : MARINE NATIONALE

 

27/09/2011 MER et MARINE

 

Alors qu'une cinquième machine doit être livrée par NH Industries le mois prochain, la Marine nationale prépare activement la mise en service du Caïman Marine, version française de l'hélicoptère dans sa variante NFH (Nato Frigate Helicopter). Les premiers appareils seront regroupés au sein de la flottille, la 33F, qui sera recréée en fin d'année à Lanvéoc-Poulmic. La base aéronavale finistérienne a, d'ailleurs, vu arriver le 1er septembre son premier NH90. Dans cette perspective, un nouveau bâtiment destiné à assurer le soutien des nouveaux hélicoptères a été construit. Achevé au printemps dernier, le Centre Atlantique de Mise en Oeuvre des hélicoptères de Combat (CAMOC) s'étale sur 8500 m2. Il comprend une grande alvéole de maintenance, avec deux postes, ainsi que 5 alvéoles pouvant accueillir, pales repliées, jusqu'à 3 hélicoptères chacune, ce qui donne une capacité maximale à la future infrastructure de 15 machines en hangar et 2 en maintenance.


Le CAMOC à Lanvéoc-Poulmic (© : COLLECTIF ARCHITECTES)

Premier exemplaire livré en mai 2010

C'est en mai 2010 que la Marine nationale a réceptionné son premier Caïman. Comme les trois autres hélicoptères livrés depuis, cet appareil a été remis au Centre d'expérimentations Pratiques et de réception de l'Aéronautique navale. Le CEPA/10S compte désormais deux détachements NH90, un sur la base aéronavale d'Hyères, près de Toulon, et l'autre, fraîchement créé, sur la BAN de Lanvéoc-Poulmic. Le CEPA/10S a pour mission d'expérimenter les machines et de préparer la mise en service des différents équipements. Compte tenu des importants retards enregistrés par ce programme international, la France a accepté de prendre livraison des premières machines dans un standard provisoire. Appelé « Step A » chez les industriels et « Standard 1 » chez les militaires, ce standard permet de mettre rapidement en service des machines disposant de toutes les fonctions majeures, à l'exception des charges extérieures, c'est-à-dire principalement des armes et des réservoirs supplémentaires. « L'objectif est de prononcer rapidement une mise en service opérationnelle pour les missions SECMAR (sécurité maritime) et CTM (contre-terrorisme maritime). La maturité du programme est en effet suffisante pour disposer d'une machine opérationnelle pour remplacer, sans tarder, le Super Frelon, qui a été retiré du service en 2010 », explique le capitaine de frégate Benoît Hédé-Haüy, officier programme du Caïman marine.


Caïman Marine (© : EUROCOPTER)

Début de l'expérimentation de la version combat

Mais c'est avec le Standard 2 (Step B) que la marine va, véritablement, prendre la mesure de toutes les capacités de son nouvel outil. La première machine dans cette configuration devrait être réceptionnée l'an prochain. Elle pourra mettre en oeuvre la torpille MU90, ainsi que le sonar trempé FLASH et des bouées acoustiques pour la lutte anti-sous-marine, tout en étant conçue pour pouvoir déployer, ultérieurement, le futur missile antinavire léger (ANL). Elle disposera en outre de la version finale du radar panoramique ENR, ainsi que la possibilité d'embarquer des réservoirs supplémentaires (deux bidons extérieurs et un bidon intérieur) permettant de porter l'autonomie en vol à 4 heures, une durée évidemment variable suivant les types de missions. Enfin, certaines obsolescences seront traitées. Sur les 27 NH90 commandés pour l'aéronautique navale, 7 doivent être livrés au standard 1, dont la mise en service opérationnelle est attendue fin 2011 pour le SECMAR et le CTM, étendue en 2012 aux missions « combat » (lutte antinavire, lutte anti-sous-marine). Alors que la phase d'expérimentation de la version combat de l'hélicoptère vient de débuter 20 autres Caïman marine seront livrés au standard 2, les 7 premiers devant être « retrofités » pour être portés à ce niveau.


Caïman Marine (© : MARINE NATIONALE)

Incertitudes sur les cadences de livraisons

Retenu par 14 pays, qui ont commandé plus de 500 machines, dont 111 en version navalisée (NFH - Nato Frigate Helicopter), le NH90 est, industriellement, développé, produit et supporté par le consortium NH Industries, composé d'Eurocopter (62.5%), AgustaWestland ( 32%) et Fokker Landing Gear (5.5%). Pour la France, l'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Portugal et la Belgique, le contrat est géré par la NAHEMA (Nato Helicopter Management Agency). Ce schéma a permis de fédérer les besoins de nombreux pays tout en rassemblant les forces des deux grands hélicoptéristes européens et d'une centaine de sociétés sous-traitantes de premier rang. Mais il a aussi abouti à une gestion complexe du fait du nombre importants d'acteurs étatiques et industriels impliqués. La multiplication des versions (23 au total), mais aussi les difficultés techniques inhérentes au développement et à l'intégration de nouveaux équipements, n'ont pas facilité les choses et, au final, le programme accuse plusieurs années de retard. Face aux difficultés rencontrées, une réorganisation au niveau de l'industrie, initiée en 2008, a permis de simplifier la direction et l'administration du programme pour accélérer les prises de décision. Toutefois, malgré cette sérieuse remise à plat, on craint dans les forces de nouveaux retards. Ainsi, la Marine nationale comptait sur 4 livraisons cette année, un chiffre qui n'ira sans doute pas plus loin que 3. « Nous n'avons des inquiétudes quant au rythme de livraison et nous ne connaissons pas précisément la date d'arrivée du standard 2 », reconnait-on à l'amirauté. Cette situation n'est pas sans poser problème aux militaires, qui doivent gérer au plus juste la montée en puissance du Caïman, tant d'un point de vue technique, humain qu'opérationnel.


Caïman Marine sur une frégate (© : NH INDUSTRIES)

« Une machine exceptionnelle »

Malgré ces difficultés, l'arrivée du nouvel hélicoptère suscite un véritable enthousiasme chez les marins, où il est très attendu. Après plus d'un an d'expérimentations, le bilan se révèle, déjà, extrêmement positif. « Nous sommes confiant dans la capacité de cette machine à devenir un hélicoptère de combat naval de premier plan. Il y a évidemment des mises au point à faire mais nous avons une machine, d'un point de vue véhicule, qui présente des qualités et des performances exceptionnelles. C'est notamment le cas dans les domaines de la motorisation, de la stabilité et de l'aide au pilotage. Sur le plan des senseurs, les performances sont sans commune mesure avec ce que nous possédions jusqu'ici. Le système optronique FLIR et le radar panoramique constituent un bond considérable, tout comme le système de mission auquel tous les senseurs sont intégrés», souligne le commandant Hédé-Haüy. Quant aux retards et à la complexité du montage industriel et étatique, l'officier programme prend la situation avec recul : « Nous avons choisi un hélicoptère en coopération internationale pour réduire les coûts et accroître sa capacité opérationnelle, ce qui a impliqué un rythme de décision plus long côté industriel et étatique. Il y a eu des critiques sur le fait que ce programme était long et onéreux mais, si nous n'avions pas fait comme cela, nous n'aurions pas un hélicoptère de cette qualité et avec un tel potentiel ».


Le Super Frelon a cessé de voler en avril 2010 (© : MARINE NATIONALE)

Remplacer les Super Frelon et les Lynx

Le Caïman doit remplacer, au sein de l'aéronautique navale, deux types d'hélicoptères : Le Super Frelon pour les missions SECMAR et CTM, ainsi que le Lynx pour la lutte anti-sous-marine et la lutte antinavire. Avec 27 machines attendues, les anciens appareils ne seront pas remplacés nombre pour nombre, loin s'en faut. Ainsi, en 2004, la marine comptait, en parc, 9 Super Frelon et 32 Lynx. Aujourd'hui, tous les Super Frelon sont au rebus et il ne reste plus que 22 Lynx en parc, alors même que la menace ASM se développe dans le monde et que les hélicoptères sont, plus que jamais, des outils très précieux et très sollicités (lutte contre le narcotrafic et la piraterie, transport opérationnel, surveillance maritime et sauvetage, lutte ASM et antinavire...). La baisse des effectifs est, essentiellement, liée à la nécessité de retirer des machines vieillissantes, pour lesquelles les coûts d'entretien augmentent ou le manque de pièces détachées se fait sentir. Le NH90 tardant à arriver, il n'a pas été possible de prolonger indéfiniment le Super Frelon, entré en service en 1966. Pour faire la « soudure » entre le retrait du vénérable hélicoptère et l'arrivée de son successeur, il fut donc décidé, pour maintenir une capacité de sauvetage hauturier au large de la Bretagne, d'acquérir deux EC225 neufs pour équiper la flottille 32F. Ces machines, livrées en 2010, donnent aujourd'hui toute satisfaction et poursuivront leurs missions au moins jusqu'à ce que le Caïman Marine soit capable d'opérer à partir de trois sites différents, à savoir Lanvéoc-Poulmic, Hyères et Cherbourg.


Un Lynx (© : MARINE NATIONALE)

Quant aux Lynx, malgré les problèmes de pièces détachées, ils poursuivent leurs missions avec une disponibilité plutôt bonne pour leur âge. Ainsi, sur 22 machines en parc, 13 sont opérationnelles au sein de la 34F (contre par exemple 19 machines en ligne pour 32 en parc début 2004). Les frégates anti-sous-marines du type Georges Leygues ne pouvant accueillir de NH90, prévu pour être mis en oeuvre sur les bâtiments de nouvelle génération (FREMM et Horizon), le Lynx devra, pour prendre sa retraite, attendre que la dernière unité du type F70 soit désarmée, ce qui est aujourd'hui prévu à l'horizon 2020. Entre la phase montée en puissance lente du NH90 et la phase de décroissance longue du Lynx, la marine va donc devoir gérer le renouvellement progressif de ses hélicoptères sur une décennie. Deux machines totalement différentes à exploiter, ce sera d'ailleurs loin d'être évident, pour le maintien des compétences et la maintenance, dans un contexte budgétaire serré et avec des réductions de personnels.


Un Caïman Marine mettant à l'eau un sonar FLASH (© : EUROCOPTER)

« Une plateforme vraiment polyvalente »

Pour répondre aux besoins très importants en matière de moyens aériens, la cible de 27 Caïman a été calculée au plus juste. Pour s'en convaincre, il suffit d'ailleurs de regarder les effectifs d'une flotte comparable à la Marine nationale, comme la Royal Navy, qui dispose (hors Lynx) de 44 AW-101 Merlin. Quant à la marine italienne, elle aligne 22 Merlin et a passé commande de 56 NH90 pour remplacer ses Sea King et AB-212.

Au sein de la Marine nationale, le Caïman permettront de remplacer deux types d'hélicoptères par une unique plateforme, reconfigurable à loisir et pouvant exécuter toutes les missions de combat, y compris la lutte anti-sous-marine, qui est la plus compliquée. Le passage d'une configuration à une autre se fera par l'usage de kits, avec une reconfiguration automatique des calculateurs de l'hélicoptère en fonction de la configuration choisie. Sur les 27 machines, toutes identiques au niveau des équipements, 13 auront la particularité de disposer d'une rampe arrière destinée à accroître leur capacité de transport logistique pour des charges lourdes et/ou volumineuses. La charge utile est de 4 tonnes (en cargo ou sous élinde), avec la possibilité de transporter du personnel, soit 14 hommes en plus des 3 membres d'équipage. « C'est une plateforme vraiment polyvalente, qui a des capacités logistiques tout en pouvant mener des opérations de combat. Il pourra même faire de l'antinavire et de l'ASM durant un même vol », rappelle le capitaine de frégate Benoît Hédé-Haüy.


Caïman Marine (© : MARINE NATIONALE)


Caïman Marine (© : MARINE NATIONALE)

Des capacités sans commune mesure avec ses prédécesseurs

L'arrivée du NH90 dans les forces navales françaises va, logiquement, se traduire par l'émergence de nouveaux concepts d'emploi. Ce sera particulièrement vrai dans le domaine de la lutte anti-sous-marine. Car, avec ses exceptionnelles capacités et les performances de ses systèmes, le nouvel hélicoptère pourrait bien révolutionner les pratiques actuelles. En effet, les modes opératoires veulent aujourd'hui que les Lynx soient employés pour relocaliser les échos préalablement détectés par les sonars d'une frégate, actuellement plus puissants que les sonars trempés aéroportés. « Avec le NH90, la portée du radar comme du sonar FLASH est sans commune mesure avec les moyens du Lynx. Nous aurons sans doute de la possibilité de faire de la détection initiale. Le NH90 sera par ailleurs doté d'un système d'exploitation très performant, pour exploiter les données du FLASH et des bouées acoustiques. Le concept d'emploi, sera à définir, ne sera donc pas le même. Beaucoup de choses vont changer car cette machine va devenir un véritable hélicoptère de patrouille maritime embarquée », note l'officier programme. Allié aux nouvelles frégates multi-missions, dont le premier exemplaire, l'Aquitaine, est en phase d'essais pour une mise en service prévue en 2013, le Caïman marine va former un couple redoutable. Avec cet hélicoptère et les nouveaux sonars, nettement plus performants que les moyens actuels, dont seront dotées les FREMM, la Marine nationale va, tout simplement, disposer de ce qui se fait aujourd'hui de mieux dans le domaine de la lutte ASM. Par ailleurs, les capacités antinavire de la composante « hélicoptère embarqué » vont aussi augmenter significativement. Grâce à la puissance et la précision du radar (optimisé pour la détection de petits mobiles de surface et de périscopes), du système de veille électro-optique (FLIR) pour la détection et le pistage de cibles de jour comme de nuit, d'un système d'interception d'émissions électromatiques ; des communications et liaisons de données, du système de mission, le NH90 va offrir de nouvelles perspectives à la marine. Et ce sera aussi le cas en matière d'armement. Car, contrairement au Lynx, le NH90 pourra embarquer le futur missile antinavire léger, qui fait actuellement l'objet d'un développement franco-britannique dans le cadre du programme ANL/FASGW.


Caïman Marine à Hyères (© : MARINE NATIONALE - JEAN-LOUIS VENNE)

Optimiser la maintenance et fiabiliser la machine

Les frégates anti-sous-marines actuellement en service, des types F67 (De Grasse) et F70 ASM (Georges Leygues), ont été conçues pour pouvoir embarquer deux hélicoptères. Elles pouvaient, ainsi, disposer quasiment en permanence d'un moyen aérien, avec la possibilité, pour la traque, de déployer deux machines. Malheureusement, à la fin des années 90, les restrictions budgétaires et aussi, déjà, le manque d'appareils, a entrainé une réduction du format des détachements embarqués. Ainsi, aujourd'hui, seul un Lynx est embarqué, réduction de capacité surtout dommageable pour la lutte ASM, l'essentiel des missions pouvant, finalement, être menées à bien avec une seule machine. La problématique de moyens étant toujours la même, il a été décidé, lors du développement des FREMM, de ne concevoir la plateforme que pour la mise en oeuvre d'un NH90 (ainsi que des drones), alors que les FREMM italiennes, puisque ces frégates font l'objet d'une coopération, pourront bien embarquer deux NH90. En France, on fait valoir qu'un seul appareil est suffisant, puisqu'étant bien supérieur au Lynx en termes de capacités. A l'état-major de la marine, on ne sous-estime ceci dit pas la problématique de l'hélicoptère unique et, au-delà de la permanence en vol, la capacité à gérer les aléas techniques que peut rencontrer l'appareil. Ceci est notamment vrai dans un milieu marin, par essence agressif pour les machines, surtout lors de longs déploiements outre-mer, lors que les infrastructures métropolitaines sont loin et que la maintenance légère, comme les réparations, doivent se faire à bord. Dans ces conditions, l'aspect très technologique du NH90, bourré d'électronique, peut-il être considéré comme un talon d'Achille ? « On peut craindre que plus de technologies apporte plus de pannes. C'est pourquoi nous travaillons sur la mise en place d'un soutien logistique approprié, pour avoir notamment la capacité de bien diagnostiquer les pannes lors des embarquements et, ainsi, bien localiser les avaries. C'est un point à surveiller et nous avons créé un groupe de travail pour identifier les sources de faiblesses sur lesquelles les industriels devront trouver des réponses pour augmenter la fiabilité », répond le commandant Hédé-Haüy.


Hélitreuillage sur un Caïman Marine (© : MARINE NATIONALE)

Des NH90 à Lanvéoc, Hyères et Cherbourg

A terme, l'aéronautique navale comprendra deux flottilles de Caïman. La première sera donc la 33F, qui sera créée d'ici la fin de l'année. Une seconde unité verra ensuite le jour, après 2015. Pour l'heure, son nom n'a pas été officialisé mais il s'agira probablement de la 31F, mise en sommeil en 2010 après que ses Lynx aient été versés à la 34F, seule flottille de la marine disposant encore de ce type d'hélicoptère. Les deux futures flottilles seront basées à Lanvéoc et Hyères, près des frégates positionnées à Brest et Toulon. L'implantation d'un détachement à Cherbourg (Maupertus) est également à l'étude. Il s'agit, en effet, de répondre au besoin d'un moyen de sauvetage lourd pour intervenir en Manche et mer du Nord. Cette mission SECMAR depuis la pointe du Cotentin est, actuellement, assurée par un détachement de la 35F armant un Dauphin de Service Public. Mais cette machine, dont les qualités pour le sauvetage en mer ne sont plus à démontrer, manque toutefois de capacité d'emport pour les opérations d'évacuation.

On notera enfin que l'armée de Terre mettra également en oeuvre des Caïman. Ces appareils, contrairement à leurs homologues de la marine, ne sont pas conçus pour être embarqués sur frégate. Ainsi, ils ne disposent pas d'un train d'atterrissage renforcé, d'un harpon pour les appontages, ainsi que d'un système automatique de repliage des pales et de la poutre de queue pour le stockage dans le hangar des frégates. Néanmoins, les NH90 de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT), comme leurs aînés (Puma et Cougar), seront amenés à embarquer sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) du type Mistral.


Caïman Marine sur un BPC (© : MARINE NATIONALE)
Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 05:30

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/939468-1114538.jpg?v=1317050113

 

26 Septembre 2011 Jean-Dominique Merchet

 

Le Suffren (1), premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la nouvelle classe Barracuda, effectuera sa première sortie à la mer au printemps 2016 pour une livraison à la marine en 2017. A l'arsenal DCNS de Cherbourg, la coque de 99,5 m de ce "bateau noir" est quasiment terminée, mais il reste plus de quatre ans de travail pour achever le chantier.

 

Le Suffren est le premier d'une série de six SNA, qui remplaceront les actuels Rubis. Ce nouvelle classe reprendra le nom des frégates Suffren, Duguay-Trouin, Tourville, Duquesne, De Grasse, Du Petit-Thouars. Ils entreront en service entre 2017 et 2027, à raison d'un tous les deux ans. Le coût total du programme est de 8,5 milliards d'euros.

 

Les "Suffren" sont la quatrième série de sous-marins nucléaires construits en France, après les Redoutable (six), Rubis (six), Triomphant (quatre). Le lancement d'une nouvelle génération de SNLE n'interviendra pas avant trois à cinq ans.

 

Avec 5000 tonnes, les Suffren sont deux fois plus gros que les actuels SNA. "Ce sont de petits SNLE-NG" avance un expert. Leur propulsion est assurée par un réacteur nucléaire K15, le même que celui des Triomphant ou du Charles-de-Gaulle. L'allure générale du sous-marin est modifiée par la présence d'une barre en forme de croix de saint-André, où les barres de plongées sont en même temps des barres de direction.

 

Autre révolution majeure : la fin du périscope optique. Il y a désormais un "mât optronique", fabriqué par Sagem, avec quatre caméras qui transmettent leurs images par fibre optique au travers de la coque épaisse. Cette technique est déjà utilisée par les Britanniques sur les Astute.

 

Aucun marin de travaillera dans la tranche arrière du sous-marin, comme c'est le cas actuellement pour la propulsion. Des capteurs, des caméras et bien sûr des "rondiers" surveiileront cette partie du bâtiment.

 

Les "Suffren" auront un équipage réduit à soixante marins, même si le sous-marin pourra embarquer jusqu'à soixante-quinze "pax", avec notamment une quinzaine de commandos. Ceux-ci pourront utiliser les engins (propulseurs, bateaux rapides...) placés dans la "valise sèche", la DDS (Dry deck shelter) que le sous-marin pourra transporter sur sa coque.

 

Les "Suffren" sont conçus pour pouvoir embarquer un équipage mixte, même si la décision de féminiser la sous-marinade n'est pas prise.

 

En attendant la livraison du premier, des travaux d'infrastructures auront lieu au port de Toulon, qui accueillera leur escadre. Les bassins actuels sont suffisamment grands pour accueillir les Suffren, mais les sous-mariniers s'accordent que la manoeuvre, déjà difficile, le deviendra encore plus.

 

(1) L'usage veut que l'on prononce Sufrin et non Sufrène

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 07:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/36527.jpg

 

L'Aquitaine et L'Adroit, vendredi, dans le goulet de Brest

crédits : MICHEL FLOCH

 

26/09/2011 MER et MARINE

 

Cette image, c'est celle de la marine française de demain. Vendredi, la frégate Aquitaine a accueilli, à l'ouvert du goulet de Brest, le patrouilleur L'Adroit. Peu avant, ce dernier avait échangé un salut, au large de la pointe du Minou, avec le VN Partisan, à coup de canons à eau. Tous deux en essais, l'Aquitaine et L'Adroit symbolisent le renouveau des bâtiments de combat de la Marine nationale. Tête de série du programme FREMM, l'Aquitaine, qui a regagné Lorient ce week-end, doit être livrée l'an prochain par DCNS, qui a également réalisé L'Adroit sur son site morbihannais.


L'Adroit (© : MICHEL FLOCH)

Contrairement à l'Aquitaine et ses 9 futurs sisterships, qui font l'objet d'une commande de la part de l'Etat, ce patrouilleur a été réalisé sur fonds propres par DCNS, qui souhaitait construire un prototype pour sa nouvelle gamme Gowind de corvettes et patrouilleurs hauturiers (OPV). Dans le cadre du programme Hermès (dont le navire porte le nom jusqu'à ce qu'il rejoigne la marine), L'Adroit a donc été financé par DCNS et, pour que le concept soit éprouvé à la mer, sera mis à disposition de la flotte française entre 2012 et 2015.
Qu'il s'agisse de FREMM ou de Gowind, le groupe naval français fonde de grands espoirs dans ces deux nouveaux produits, proposés non seulement sur le marché national, mais également à l'export.


Le VN Partisan et L'Adroit (© : MICHEL FLOCH)


L'Aquitaine (© : MICHEL FLOCH)


L'Aquitaine (© : MICHEL FLOCH)


L'Aquitaine (© : MICHEL FLOCH)


L'Aquitaine (© : MICHEL FLOCH)


L'Adroit (© : MICHEL FLOCH)


L'Adroit (© : MICHEL FLOCH)

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 06:40

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/dpx/.Dupleix_007_m.jpg

 

23 septembre 2011 Par FASM Dupleix

 

Au lever du soleil, sur les bords du plan d’eau, un matin de septembre, la silhouette du Dupleix se découpe sur les flancs du Chevalier Paul, magie de l'éclairage.

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 11:47

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQf3rwt1ssbnBaQ_fCPdbHuTkjU3200iJUOPLHSmOdE5ghu0WpNSg

source DNA.fr

 

24/09/2011 par Jacques Prost - lalsace.fr

 

Le groupe Manurhin va ouvrir son capital à l’État, via le groupe Nexter (ex-Giat Industries). L’horizon se dégage pour le Mulhousien.

 

Le groupe Nexter et la Sofired, une société publique au capital de 45 millions d’euros chargée d’aider à la revitalisation des bassins touchés par les restructurations militaires — notamment en apportant des financements aux entreprises ayant besoin de consolider leurs fonds propres, le cas de Manurhin —, devraient rejoindre le capital du spécialiste mulhousien de la machine de cartoucherie.

 

Les modalités de l’opération, de même que son montant, « entre 5 et 10 millions d’euros » selon les syndicats, restent à finaliser mais la voie semble désormais libre pour l’industriel slovaque Delta Defence, dont on sait qu’il a lié son entrée dans le capital de Manurhin à un engagement de l’État français.

 

De fait, le capital de la PME de la rue de Quimper devrait être articulé autour de trois pôles : public, avec donc le duo Nexter-Sofired, et privé, avec d’un côté Delta Defence et de l’autre les actionnaires actuels, dont Rémy Thannberger, le président de MNR Group, la holding coiffant, outre MR Equipement (Mulhouse), les filiales EDB Engineering (machines spéciales), MRI Belgique (gestion des actifs EDB) et UAB Manubaltas, une société lituanienne spécialisée dans l’assistance chantier.

 

Au bilan 2010, 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et une perte nette consolidée de 2,5 millions, bilan que l’opération financière en cours devrait contribuer à améliorer dès cette année et plus encore en 2012, en donnant à Manurhin les moyens financiers de réaliser un carnet de commandes supérieur à 100 millions d’euros et de s’engager sur de nouveaux contrats.

 

L’arrivée de Nexter est un savoureux clin d’œil de l’histoire, puisque cette société n’est autre que l’ex-Giat Industries, fournisseur officiel de l’Armée de terre et… propriétaire de Manurhin au tout début des années 90 après avoir intégré le Belge FN Herstal, qui avait lui même racheté le site mulhousien de Manurhin au groupe Matra. Dès 1995, Giat Industries, aux prises avec d’énormes difficultés, cédera l’établissement mulhousien de Manurhin à des cadres dirigants emmenés par Richard Pipino.

 

En 2003, ce même Giat Industries finira par fermer les sites Manurhin implantés dans l’Allier avant de progressivement s’enfoncer dans la crise sous l’effet de la limitation générale des budgets d’équipements militaires. Le chiffre d’affaires va chuter de moitié en moins de dix ans — malgré des produits vedettes comme le char Leclerc dont un autre Mulhousien, la SACM, concevra les moteurs — mais plusieurs plans de redressement et un repositionnement sur le métier de systémier-intégrateur permettront au groupe de renouer avec les bénéfices en 2005… quelques mois avant d’être réorganisé et rebaptisé Nexter, nouveau pôle ingénierie et services de l’armement terrestre français.

 

L’histoire bégaie doublement puisque Manurhin héberge depuis quelques mois déjà un autre actionnaire, le Belge (New) Lachaussée dont un des cadres, l’alsacien Albert Diehl, dirigea le Manurhin façon FN Herstal…

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 11:45

nexter

 

 

10 Septembre 2010 toulouseinfos.fr

 

Nexter Electronics, filiale toulousaine du groupe Nexter (ex Giat Industries), s’ouvre à de nouveaux marchés pour dynamiser son développement.

 

 


 

 

 

Devenu Nexter Electronics en 2006, à la faveur de la restructuration de Giat Industries, l’établissement toulousain du spécialiste français de l’armement terrestre est aujourd’hui une société à part entière du groupe Nexter, spécialisée dans l’ingénierie de systèmes électroniques embarqués. La société, dont l’actionnariat est 100% public, conçoit, réalise, maintient des équipements électroniques à haute exigence de qualité pour des systèmes embarqués à longue durée de vie. Ces systèmes équipent des matériels militaires français, comme les chars Leclerc, les VBCI (véhicules blindés de combat d’infanterie), ou les chars AMX 10 RC ... mais sont aussi destinés à des produits du marché civil fabriqués par des entreprises comme Airbus, Technofan, Dassault Aviation, Liebherr, Thalès, Eurotunnel, Valeo, etc…

 

Installée au coeur de la zone d'activité de Basso Cambo à Toulouse, Nexter Electronics compte 125 collaborateurs directs. L’entreprise comporte un bureau d'ingénierie de haute technologie, un laboratoire, un atelier de réparation et de maintenance, un atelier d’intégration, des espaces de stockage.

 

Pour conforter et renforcer sa croissance dans un contexte d’activité en forte évolution, l’entreprise se tourne de plus en plus vers de nouveaux marchés porteurs, hors défense, comme l’aérospatiale, l’industrie ferroviaire et navale, l’industrie automobile… A cet effet, elle investit fortement pour développer de nouvelles solutions électroniques à haute technologie qui, sans perdre de vue ses marchés traditionnels dans le domaine militaire terrestre, permettent à Nexter Electronics de développer avec succès ses activités de conception, réalisation, réparation, maintenance et gestion de l’obsolescence d'équipements électroniques, pour le compte de nouveaux clients du marché civil.

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 16:25

Ligne de defense P Chapleau

 

23.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le vice-amiral Emmanuel Desclèves s'interroge sur la politique de Défense. Alors que les grandes manoeuvres électorales s'annoncent, que la crise financière fait peser de nouvelles incertitudes sur la défense et les capacités nationales à maintenir un effort nécessaire, il propose des "voies à explorer" dans cette tribune qu'il a fait parvenir à Lignes de Défense.

 

l'amiral Desclèves a servi une quinzaine d'années à la mer et a commandé successivement l'aviso Commandant L'Herminier, la frégate Vendémiaire et le BAP Jules Verne. Il a séjourné trois ans dans le Pacifique sud, deux ans et demi en Océan Indien et deux ans en Tunisie. Il a quitté la Marine en 2007 pour entrer directement chez l'armateur CMA CGM comme membre du Comité Exécutif et Directeur technique. En juillet 2010,  il a pris les fonctions de Conseiller Défense du Président de DCNS.  Le VA Emmanuel Desclèves a été élu membre de l'Académie de Marine en 2007. Il est membre du conseil d'administration du musée national de la Marine.

 

Quelle politique de Défense ?

 

 Le prix à payer

 

Dans les attributs de la puissance d'un État, la force militaire se situe traditionnellement au tout premier plan. Mais cette puissance là coûte cher et lorsqu'une période de paix se prolonge, certains pays en font l'impasse. Ils se reposent sur des pactes et traités de « sécurité collective », imaginant sans doute que leurs alliés et voisins viendront les défendre si nécessaire. Mais au fond, ils ne croient plus réellement à la guerre. Après la « der des ders » de 1918, suivie de « plus jamais çà ! » en 1945, beaucoup sont convaincus que la guerre est définitivement morte - en Europe au moins -  et ne les menace donc plus directement.

 

Dès lors, les forces armées n'apparaissent plus que comme l'instrument du pouvoir politique, propre à lui assurer une stature au plan international : on intervient loin de la métropole, pour rétablir la paix ici et là, éradiquer le terrorisme et les pirates, chasser un dictateur sanguinaire et servir enfin de bras armé à l'ONU.

 

Mais le prix à payer pour conserver cette stature internationale n'est-il pas trop cher ?

 

Pourquoi faudrait-il que la France en fasse « plus » que les autres pays européens, qui désarment ouvertement ?

 

Dans une période de dette et d'économies drastiques, les Français sont-ils prêts à sacrifier en partie leur quotidien, leurs écoles, leur justice, leur sécurité intérieure, etc. pour continuer à se payer une armée de plus en plus hors de proportion avec celle de leurs voisins ?

 

La question reste pendante et nul ne peut douter qu'elle sera au cœur des prochains débats.

 

La défense coûte cher. Cela paraît une évidence lorsqu'on regarde le budget de l'État. Bercy collecte des impôts et des taxes, l'Agriculture redistribue quelques subventions, l'Éducation nationale dispense des formations à nos enfants, la Santé nous soigne, ... la Défense nous défend (mais de quoi au juste ?), mais surtout elle nous coûte très cher !

 

Une solution pourrait être de présenter les armées comme « l'assurance vie » de la Nation, ce qu'elles sont aussi en quelque sorte. Mais les assurances ne paient pas, chacun le sait. À quand remonte le dernier sinistre et combien cela a-t-il « remboursé » aux citoyens ? Ce n'est pas comparable à la sécurité sociale qui - malgré son déficit chronique - redistribue une partie des sommes investies.

 

Non, pour sortir de cette impasse, il faut pouvoir changer de paradigme et trouver une vraie corrélation entre défense et économie. Il faut pouvoir montrer que la Défense « rapporte », qu'elle produit réellement de la valeur ajoutée, y compris sur le plan économique.

 

La Défense a une vraie valeur économique

 

On peut prendre l'exemple d'activités économiques qui ne pourraient pas se développer sans la Défense : on ne vendrait pas de sous-marins à l'étranger si la Marine nationale n'en disposait pas, servant en quelque sorte de « caution » pour le sous-marin mais aussi pour la formation des équipages. On ne pourrait transporter 90% des marchandises dans le monde par voie maritime si celles-ci n'étaient pas sécurisées par les marines et les gardes-côtes. De même pour l'exploitation offshore ou la pêche dans des zones à risque de piraterie (elles sont nombreuses). On pourrait encore citer la surveillance préventive des zones maritimes : combien de dégazages sauvages, combien d'accidents graves en mer (échouement, pollutions, naufrages) ont été évités grâce à la présence de moyens de surveillance et d'intervention. A contrario, en l'absence de moyens de sécurisation, certains acteurs maritimes (pétrole, pêche, recherche, etc.) renoncent à développer des activités économiques dans des zones peu sûres malgré leur potentialités (canal du Mozambique, par exemple).

 

Cela étant, personne ne s'étonnera qu'une société paie des services pour assurer la sécurité de son personnel et de ses biens. Pas de surprise non plus lorsqu'une collectivité territoriale investit dans la construction d'une caserne de gendarmerie. Au XVIIème siècle, les Provinces françaises avaient bien offert des vaisseaux de guerre  à la Couronne désargentée !

 

Par ailleurs, les fameuses « compagnies des Indes » qui ont tant contribué au développement économique de l'Europe sont un bon exemple de cette valorisation économique des moyens navals armés, et de l'interconnexion naturelle entre l'activité économique maritime et le naval militaire.

 

Des voies à explorer ?

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 06:10

http://www.meretmarine.com/objets/500/36363.jpg

 

crédits : MARINES EDITIONS

 

23/09/2011 MER et MARINE

 

De A comme Atomique, Armes de destruction massive ou ASMP, à Z comme Zedlovich ou Zones dénucléarisées, en passant par CEA, Jacques Chirac, Enola Gay, Fat Man, France, Greenpeace, Hadès, Hiroshima, Kissinger, Laser Mégajoule, Missile M51, Sous-marin nucléaires, Plateau d'Albion, Rafale, Pompidou, Sarkozy, Tchernobyl et Traité de non prolifération... Le Dictionnaire de la dissuasion vient de paraître chez Marines Editions. Cet ouvrage, écrit par Philippe Wodka-Gallien, rassemble, en plus de 300 entrées, tout ce qu'il faut savoir pour comprendre le rôle et le fonctionnement de la doctrine de dissuasion nucléaire depuis la guerre froide jusqu'à nos jours. Une clé importante pour l'analyse du monde moderne.
___________________________________________

- Voir le site de Marines Editions

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 05:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/36414.jpg

 

crédits : RAIDCO MARINE

 

23/09/2011 MER et MARINE

 

Raidco Marine doit livrer cette semaine la première d'une série de 11 vedettes destinées aux brigades nautiques de la Gendarmerie nationale. Longue de 11.6 mètres, cette embarcation, dotée de deux moteurs Yanmar de 315 cv chacun et d'une propulsion Z-drive, a atteint aux essais la vitesse de 37.5 noeuds. Disposant d'une cabine pouvant accueillir 6 personnes, ce bateau en aluminium avec carène en « V » est totalement différent des 8 vedettes de surveillance maritime et portuaire (VSMP) livrées cette année par Raidco à la Gendarmerie maritime.


Destinée aux gendarmes de Saint-Pierre et Miquelon, la nouvelle vedette rejoindra l'île française sur le pont d'un cargo. Les embarcations suivantes, qui doivent être livrées entre octobre 2011 et juin 2012, auront une propulsion différente. Dotées d'hydrojets, elles doivent pouvoir atteindre la vitesse de 33 noeuds. Du type UFC 11.00, ces vedettes sont conçues pour assurer des missions de surveillance côtière dans la bande des 5 nautiques. Comme les VSMP, elles ont été réalisées par Ufast. On notera qu'à l'occasion de ce contrat, le chantier de Quimper a ouvert un nouvel atelier dédié aux coques en aluminium, embauchant au passage 6 nouveaux salariés.

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:25

http://www.thalesgroup.com/Resizer.ashx?i=/uploadedImages/Portfolio/Defence/CNG.jpg&w=230

source thalesgroup.com

 

22/09/2011 Direction générale de l'armement

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a livré, le 7 septembre 2011, les 1000 premiers téléphones sécurisés TEOREM. Le projet TEOREM, mené par la DGA pour le compte du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et l’État-major des armées (EMA), vise à équiper en téléphones chiffrant les hautes autorités de l’État, les forces armées et différents ministères traitant des informations classifiées de défense. La DGA a commandé plus de 14 000 terminaux dont 7 000 pour les armées.

 

 TEOREM permet à ses utilisateurs de passer des communications claires et sécurisées jusqu’au niveau «secret défense», en France comme à l’étranger. Doté des dernières technologies, TEOREM cumule les fonctions de téléphone mobile, téléphone fixe, et de modem chiffrant en le connectant à un ordinateur. Il fonctionne sur les réseaux de tous les opérateurs mobiles et sur les réseaux fixes, civils, interministériels et militaires.

 

 Les performances atteintes par le système TEOREM, dans les domaines de la sécurité et des télécommunications, le placent au meilleur niveau mondial.  Le correspondant est authentifié grâce à un certificat numérique et le téléphone affiche le niveau de sensibilité de la communication (non protégé, confidentiel défense, secret défense). Ses algorithmes et composants cryptographiques gouvernementaux sont développés sur le site de la DGA à Bruz, près de Rennes.

 

 La DGA a confié le développement et la réalisation de TEOREM à THALES.

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110921-libye-l-atlantique-2-sur-la-base-aerienne-de-la-sude/l-atlantique-2-sur-la-base-aerienne-de-la-sude-1/1379256-1-fre-FR/l-atlantique-2-sur-la-base-aerienne-de-la-sude-1.jpg

 

21/09/2011 Sources : EMA

 

Depuis le 27 juillet 2011, l’Atlantique 2 de la Marine nationale a rejoint le détachement air de La Sude (Crète) dans le cadre de l’opération Harmattan . Habituellement déployé pour des missions de lutte anti-sous marine et de lutte anti-navire, cet avion de patrouille maritime effectue ici des missions de reconnaissance au-dessus du territoire libyen.

 

Son équipage est formé de quatorze personnes. Le commandant de bord, le pilote et les deux mécaniciens de bord constituent la tranche avant, tandis que la tranche tactique est composée du TACO (tactical coordinator ), d’opérateurs radio, de radaristes navigateurs et d’acousticiens. Ces derniers sont amenés à assurer la prise de vue et l’interprétation des images pour les missions aéroterrestre comme celles qui leur sont confiées pour Harmattan . Ils disposent, en effet, d’un poste d’observation exceptionnel grâce au nez vitré de l’avion. Une caméra infrarouge leur permet également de voir jusqu’à une trentaine de kilomètres aux alentours selon les conditions météorologiques.

 

Un seul aéronef est présent sur le détachement pour assurer l’ensemble des missions. Celles-ci durant en moyenne 11 heures.

 

L’Atlantique 2 opère ainsi aux cotés de l’armée de l’Air de jour comme de nuit.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110921-libye-l-atlantique-2-sur-la-base-aerienne-de-la-sude/l-atlantique-2-sur-la-base-aerienne-de-la-sude-2/1379261-2-fre-FR/l-atlantique-2-sur-la-base-aerienne-de-la-sude-2.jpg

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 11:30

http://alliancegeostrategique.org/wp-content/uploads/2011/09/Couv_cyber_300dpi1-716x1024.jpg

 

septembre 22, 2011 by JGP

 

 

Notre ouvrage collectif « Stratégies dans le cyberespace », deuxième numéro de la collection « Cahiers d’Alliance Géostratégique », publié par L’Esprit du Livre Editions, arrive aujourd’hui dans toutes les bonnes librairies.


Voici en avant-première les résumés des différents articles, qui font suite à une préface du général d’armée Marc Watin-Augouard, inspecteur général des armées - Gendarmerie.

 

 

Le cyberespace : structure et espace d’opérations

Stéphane Dossé

 

Qu’est-ce que le cyberespace ? Il existe sûrement depuis le début de la création des êtres vivants. Ce continent caché est composé de couches successives qui s’agrègent au fur et à mesure. En adoptant une vision globale, il est possible d’y envisager des opérations cohérentes.

Des lieux de la cyberguerre

Olivier Kempf

 

La mondialisation va de pair avec le développement de l’informatique : l’opinion courante croit donc que la cyberdéfense sera forcément transfrontalière. Or, l’espace cyber a des frontières. Surtout, il est le lieu où les États retrouvent une marge de manœuvre pour leurs politiques de puissance, y compris de façon offensive. Cela ne signifie pas pour autant que la cyberguerre constitue à elle seule un milieu autonome de la guerre : elle participe à une guerre de plus en plus complexe, où l’essentiel consiste à acquérir la
maîtrise stratégique de l’information.

 

Géopolitique numérique : Omnibus viis Americam pervenitur

Stéphane Dossé

 

L’accès aux routes numériques et aux réseaux apparaît comme un enjeu mondial. Cela ne constitue pas une grande surprise. Les routes terrestres avaient contribué à assurer la suprématie de l’Empire romain. Les routes maritimes avaient constitué l’ossature de l’Empire britannique au XVIIIe et au XIXe siècles. Les routes et les réseaux numériques sont devenus un facteur de puissance pour les nations du XXIe siècle et les États-Unis sont la puissance dominante actuelle.

 

La diplomatie numérique de Washington

Charles Bwele

 

Main dans la main, la Silicon Valley et le département d’État forgent un smart power qui exploite la téléphonie mobile, l’Internet et les médias sociaux. Ainsi, les États-Unis se donnent les moyens de peser peu ou prou sur le cours des événements et causent d’énormes soucis à maintes tyrannies de par le monde.

 

La cyberguerre aura-t-elle lieu ?

Jean Pujol

 

Le terme de « cyberguerre » s’impose de plus en plus dans le débat stratégique, la littérature spécialisée et les médias. Face à l’accumulation d’exemples de cyberattaques et de messages alarmistes jouant sur la sémantique et sur la vulnérabilité de nos infrastructures, nos dirigeants politiques placent la cybersécurité en haut de la liste de leurs priorités. Alors qu’aucune occurrence de cyberguerre ne s’est apparemment produite, il est important de dépasser les amalgames afin de bâtir sereinement les fondations d’une cyberdéfense nationale.


 

Droit de la guerre et conflits informatiques : quelle alliance ?

Arnaud Garrigues

 

La 47e conférence de Sécurité de Munich s’est tenue début février 2011. Elle a vu se réunir de nombreux pays et dont les objectifs étaient constitués d’échanges sur les problématiques de sécurité internationale. Le rapport Working Towards Rules for Governing Cyber Conflict, co-rédigé par des chercheurs américains et russes, a retenu l’attention et provoqué des débats. Il appelle à la mise en cohérence des règles du droit des conflits armés (et notamment les conventions de Genève et de la Haye) avec les problématiques spécifiques de la lutte informatique sur Internet.


Les Sentinelles du cyberespace

Victor Fèvre

 

L’apparente liberté et impunité dans un cyberespace illimité fait peser sur les particuliers comme sur les États des menaces. Étant donné l’absence de dissuasion envers des malveillants, il est indispensable de se doter d’instruments techniques et humains pour être capable de lutte informatique défensive et offensive. Afin de renforcer notre puissance dans le cyberespace, il serait utile d’étudier la possibilité d’employer des réservistes comme « sentinelles », afin d’installer plus de contrôle dans le cyberespace.


Enigma ou la bataille du chiffre pendant la Seconde Guerre Mondiale

Stéphane Mantoux

 

Dans l’entre-deux-guerres, l’armée allemande adopte pour son chiffre une machine de codage mise au point pour le domaine civil, l’Enigma. Cette machine va voir son code progressivement cassé dès 1931 par les efforts du Deuxième Bureau français et des Polonais, puis par leurs héritiers cryptologues de Bletchley Park en Angleterre durant la Seconde Guerre mondiale. Le déchiffrage de l’Enigma permet aux Britanniques et aux Américains de remporter, non sans mal, la bataille de l’Atlantique.


 

La peur du cyber Pearl Harbor

Romain Mielcarek

 

La culture sécuritaire américaine est restée marquée à jamais par la bataille de Pearl Harbor. Ce jour devenu la preuve que des failles existent dans la défense américaine est encore aujourd’hui un cas d’école. À l’ère du numérique, les populations, souvent mal informées sur les réalités de ce type de menaces, craignent un « Pearl Harbor digital ». Et si un État, un groupe ou un individu parvenait à neutraliser l’ensemble des réseaux informatiques en une seule et unique attaque neutralisant toute capacité de riposte ? Pas si évident dans les faits.

 

 

Vers un 11 septembre cyberfinancier ?

Yannick Harrel

 

Les réseaux informatiques qui supportent les échanges financiers des individus, des entreprises et des États représentent un talon d’Achille du monde occidental. Malgré l’ensemble des mesures qui les protègent, une attaque contre les flux financiers reste envisageable.


 

La cyberguerre venue du froid

Charles Bwele

 

Profitant des savoir-faire du cybercrime organisé, bénéficiant d’un vivier de hackers patriotes et usant habilement des médias sociaux, la Russie a développé une forme de « cyberguerre open source » à laquelle professionnels, amateurs et néophytes peuvent participer.


 

Géorgie 2008 : le vrai visage de la cyberguerre ?

Arnaud Garrigues

 

Le conflit qui opposa, de manière très violente, la Russie et la Géorgie pendant l’été 2008 a mis en jeu un volet numérique dont l’analyse se révèle intéressante. L’auteur se propose d’établir une vision prospective à partir des éléments connus pour établir une vision probable et crédible d’une « guerre » intégrant globalement le cyberespace.


 

Les armes électromagnétiques, une menace persistante

Guillaume Grandvent et Stéphane Dossé

 

L’usage potentiel de l’impulsion électromagnétique dans les conflits nous renvoie à la Guerre froide. Pourtant, les armes électromagnétiques représentent plus des armes d’avenir que du passé. Plus ou moins en cours de développement, elles pourront jouer un rôle important dans les conflits réguliers mais également irréguliers des prochaines années. Nous avons finalement examiné en quoi elles seraient utiles pour dissuader dans le cyberspace.


 

Les principes stratégiques du milieu cyber

Olivier Kempf et Stéphane Dossé

 

Des principes stratégiques peuvent être définis dans le cyberespace : la sûreté, la résilience, la surprise, le contournement, la rupture, la coalescence, le chaos, la rhétorique, la déception, la fugacité de l’offensive et l’asymétrie.

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 07:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/25929.jpg

crédits : MARINE NATIONALE - FRANCK SEUROT

 

22/09/2011 MER et MARINE

 

Le bateau de légende le méritait bien. Quelques mois après son retrait du service actif, nous vous proposons de découvrir un documentaire racontant les 40 ans de « la Jeanne », l'ancien bâtiment école de la Marine nationale. Mais pas n'importe quel documentaire.


« R 97 La Jeanne - Ultime Embarquement » est un webdoc, disponible à partir d'aujourd'hui sur Mer et Marine et les sites du groupe Le Télégramme. « Le webdocumentaire est un nouveau support de diffusion qui offre de nombreuses possibilités : on peut le regarder à n'importe quelle heure, on peut le commencer et y revenir et surtout l'internaute a la main sur l'oeuvre puisque c'est lui qui, en cliquant sur les différentes pastilles de l'interface, pourra choisir de regarder tel ou tel sujet, vidéos, photos, il devient un acteur de sa découverte documentaire », s'enthousiasme Olivier Malaponti, producteur du webdoc pour la société Cornerprod.


Le résultat d'un travail de plusieurs mois, parti d'un projet de Stéphane Dugast, journaliste et réalisateur, et Christophe Géral, photographe, déjà auteurs d'un très beau livre sur la Jeanne d'Arc et d'un documentaire télévisé. « Stéphane Dugast nous a contacté fin 2009 avec cette idée de webdoc, nous l'avons suivi. L'idée était belle, la Jeanne d'Arc est un bâtiment mythique, ancré dans l'ADN des marins et de "sa" région, la Bretagne ». La production s'associe avec des partenaires locaux, les télévisions locales bretonnes TV Rennes 35, Ty Télé et Tébéo, le Télégramme qui héberge et a mis en ligne le webdoc, la région Bretagne, mais aussi DCNS, qui a livré le navire en 1964 et l'a entretenu pendant plus de quatre décennies. Au printemps 2011, le webdoc est prêt.




(© : C.GERAL)

Et le résultat est réussi. Une coupe de la Jeanne accueille le visiteur. Trente pastilles sont réparties sur la coque et le pont du porte-hélicoptères. Trente pastilles sur lesquelles on clique à l'envie pour découvrir trente facettes de l'histoire de la Jeanne, à travers de petites vidéos. De jolis portraits : le Bidel, pour qui le bonjour du matin doit être franc et droit dans les yeux et qui passe dans les coursives sa burette à la main pour mettre de l'huile dans les rouages des rapports entre les hommes, les musiciens marins du jazz band qui répètent sur le pont, les différents pachas jusqu'au dernier, le capitaine de vaisseau Augier, les mécanos dans les entrailles, les chequas à la passerelle, les manoeus sur le pont et les officiers mariniers dans leurs postes, les officiers-élèves qui regardent le quai brestois s'éloigner et qui s'apprêtent à vivre le plus beau des voyages initiatiques...


L'interface du webdoc (© : CORNER PROD)


(© : C.GERAL)

Des tranches de vie et des missions : le Visitex à la recherche de trafic illégal, les coquetèles, au cours desquelles la Jeanne devient l'ambassadrice de la République, le sauvetage des boat people en mer de Chine...mais aussi des portraits de peintres et écrivains, qui ont toujours accompagné la Jeanne dans ses tours du monde.
En tout près d'une heure de programme, avec des bonus et une galerie de photos, que l'on peut déguster petit à petit ou dévorer d'une traite. Le ton est sobre, simple, accessible à tous tout en restant ancré dans la réalité du bord. Un très bel hommage d'un tout nouveau media pour la plus belle vieille dame de la Marine.

- ACCEDER AU WEBDOCUMENTAIRE SUR LA JEANNE D'ARC

« R97 La Jeanne - Ultime embarquement ».

Réalisation & écriture // Stéphane Dugast.
Photographies // Christophe Géral.
Images vidéo // Frédéric Ménissier.
Développement // Pierre Bance.
Graphisme // Adrien Aybes-Gile.
Musique, design sonore & mixage // Eric Heber-Suffrin.
Montage // Smaragda Nitsopoulo & Grégoire Beaumont.
Voix-off // Katy Varda.

Une production Corner Prod. en association avec Betaprod et le soutien du groupe Le Télégramme, TV Rennes 35, Ty Lorient, Tébéo, Mer et Marine, la région Bretagne, DCNS, les éditions Casterman S.A et de la cinémathèque de Bretagne.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories