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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 11:30

http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/photos/2796.jpg 

Guy Teissier. Crédits photo : Assemblée nationale

 

04/09/2011 Par Isabelle Lasserre - Figaro.fr

 

INTERVIEW - Le président de la commission défense de l'Assemblée nationale dresse le bilan de l'engagement en Libye et met en garde contre une baisse du budget militaire français.

 

La 9e université de la défense, fondée par le député Guy Teissier, s'ouvre ce matin à Rennes en présence de 400 participants dont 140 industriels, sur l'un des sites de la Direction générale de l'armement (DGA).

 

LE FIGARO. - Quelles leçons l'armée et la défense françaises peuvent-elles tirer de l'intervention militaire en Libye ?

 

Guy TEISSIER - L'opération en Libye a montré que notre défense nationale est capable, avec ses alliés européens, de conduire une action d'envergure et de longue durée. Nos moyens d'observation et de communication, notre capacité d'entrer en premier sur un théâtre et celle de conduire une action coordonnée ont probablement atteint un niveau sans précédent dans une opération extérieure. Ce résultat aurait été impossible à atteindre sans une excellente industrie de défense et sans une DGA capable de traduire au niveau technique les besoins opérationnels et de conduire des programmes qui en découlent. C'est ce qu'ont démontré, plus particulièrement, les missions conduites par les avions de chasse Rafale et Mirage et les hélicoptères d'attaque. Et tout cela sans provoquer de dégâts collatéraux ou presque et sans faire de victimes dans nos rangs.

 

L'Europe de la défense en est-elle ressortie affaiblie ou confortée ?

 

Pour que la défense européenne existe vraiment, il faut, dans les meilleurs délais, que soit créé un état-major européen. C'est l'une des principales leçons de l'intervention en Libye.

 

Aurions-nous les moyens de refaire, s'il le fallait, une telle opération dans quelques mois ?

 

La volonté politique existe. Mais il faut aussi une volonté financière. Le président de la République m'a assuré que le budget de la défense ne serait pas touché en 2012. S'il l'était, nous changerions ipso facto de format et nous ne pourrions plus tenir nos engagements. Notre capacité d'entrer en premier sur un théâtre d'opérations serait remise en cause, de même que notre statut de nation cadre. Même notre siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies serait fragilisé, car je pense que la dissuasion nucléaire ne suffirait pas à le garantir. Toute atteinte au budget risquerait donc de déclasser notre défense au niveau opérationnel.

 

En Afghanistan, les forces internationales préparent leur retrait. Quelles leçons tirez-vous de cette intervention pour la défense et l'armée françaises ?

 

Nous avons découvert une nouvelle forme de combat asymétrique, qui a exigé de notre part un effort d'adaptation. Je pense notamment aux IED, ces bombes artisanales face auxquelles nos combattants, habitués à des conflits où la supériorité numérique suffisait à disperser l'assaillant, ont parfois été démunis. Après l'attaque d'Uzbin, en août 2008, nous avons rectifié le tir, fourni davantage de protection à nos soldats et renforcé les moyens de renseignements. Les militaires français, après dix ans de professionnalisation, ont atteint un excellent niveau qui leur a permis de remporter de nombreux succès sur le terrain. Autre avancée : la formation de l'Armée nationale afghane (ANA), qui augmente en volume et en capacité et dont nous espérons qu'elle pourra prendre les postes clés que nous occupions le moment venu. Il faudra s'assurer qu'existe à ­Kaboul un État capable de se tenir debout sans béquilles. Mais je suis sûr qu'après avoir su faire la guerre, nous saurons faire la paix. Je ne pense donc pas, comme certains le disent, que les militaires tués en Afghanistan sont morts pour rien.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 11:25

http://bercy.blog.lemonde.fr/files/2011/09/32a.jpg

 

03 septembre 2011 par Philippe Le Cœur – Blog Contes Publics

 

Outre une hausse de 1,1 milliard d'euros de la fiscalité, le gouvernement a annoncé, le 24 août, le gel de près de 500 millions de dépenses publiques pour tenir l'objectif de réduction du déficit public cette année, en dépit du ralentissement de la croissance. Ces annulations de crédits seront pour une très large part supportées par le ministère de la défense.

 

Celui-ci "subit la moitié du montant des annulations", relève Gilles Carrez, le rapporteur général (UMP) de la commission des finances de l'Assemblée nationale dans un rapport sur le projet de loi de finances rectificative dans lequel sont contenues ces mesures.

 

La Défense devra se passer de 210,8 millions d'euros de crédits, alors que le total des annulations de crédits auxquelles l'Etat va procéder atteindra 460 millions d'euros. Ce sont essentiellement des crédits d'équipement (pour 207,8 millions d'euros) sur lesquels les militaires devront tirer un trait.

 

Les 460 millions d'euros d'annulations de crédits correspondent aux 460 millions d'euros d'amende que l'Etat a été contraint de payer dans le cadre du contentieux relatif aux "frégates de Taïwan".

 

Cette somme n'avait pas été initialement prévue dans le budget 2011 et il avait fallu la débloquer en urgence en juin. Mais, comme le gouvernement s'est engagé à ce que l'ensemble des dépenses de l'Etat, hors charge de la dette et des pensions, restent cette année à leur niveau, en valeur, de 2010, il a donc fallu compenser ces 460 millions inattendus.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 06:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/5/54/Secr%C3%A9tariat_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_la_d%C3%A9fense_et_de_la_s%C3%A9curit%C3%A9_nationale.PNG

 

3 septembre 2011 par Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La France va lancer une actualisation de sa réflexion stratégique en matière de défense. Le président de la République Nicolas Sarkozy vient de l’annoncer. Il a ainsi demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDN) de conduire « dès à présent, avec les administrations concernées et en faisant appel à des experts français et étrangers, une réflexion interministérielle sur l’évolution du contexte stratégique depuis 2008 ».  L’objectif – selon le communiqué de l’Elysée – est de « produire un document interministériel d’évaluation stratégique qui sera présenté au Parlement puis validé par le Conseil de défense et de sécurité nationale d’ici la fin de l’année 2011 ». Le Livre blanc prévoyait une actualisation d’ici fin 2012. Cela laissera le temps à la réflexion explique-t-on à la présidence de la République. Mais c’est aussi important dans la foulée de l’opération en Libye qui a révélé des manques mais aussi souligné des impacts stratégiques nouveaux d’agir rapidement.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 05:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/46/Salon_du_Bourget_20090619_075.jpg/800px-Salon_du_Bourget_20090619_075.jpg

 

3 Septembre 2011 Jean-Dominique Merchet

 

Le député Jean-Claude Viollet (PS, Charente) est l'auteur, avec son collège Yves Vandewalle (UMP, Yvelines), d'un rapport remarqué sur les drones. Rapporteur du budget de l'armée de l'air pour la commission de la défense, nous l'avons interrogé sur la décision récente de choisir Dassault - associé à Israel Aerospace Industries (IAI) -  pour le futur drone Male (moyenne altitude longue endurance) "intermédiaire".

 

Que pensez-vous de la décision du 20 juillet de choisir le drone F-Heron TP ?

 

C'est une décision raisonnable. J'ai lu ici ou là qu'elle avait été prise pour faire plaisir à Dassault, mais je n'y crois pas. Ce n'est pas comme cela que les choses se passent. Je le dis d'autant plus que j'ai longtemps été favorable à une solution avec EADS. Il s'agissait, pour moi, d'acheter quelques Harfang supplémentaires et de lever les obsolescences actuelles, par exemple sur la boule optronique. EADS a remis différentes versions de ce projet - six, je crois - et au final cela n'a pas pu se faire. Il faut bien reconnaitre qu'avec le projet actuel (Dassault - IAI), on est bien au dessus, en terme de réponses, qu'avec le Harfang amélioré. Le choix me semble donc cohérent.

 

Mais il y avait aussi la solution, soutenue par les militaires, d'acheter le drone américain Reaper. N'était-ce pas raisonnable ?

 

Dans notre rapport, Yves Vandewalle et moi-même n'avons cessé de plaider pour la préservation de l'indépendance stratégique de notre pays. Or, nous n'avons jamais pu obtenir des réponses précises concernant le MQ-9  Reaper. Quelles technologies, par exemple sur le décollage et l'atterrissage automotiques, quels accès aux codes-sources, quel coût pour la liaison satellite, quelle indépendance d'emploi, par exemple dans un cas qui déplairait aux Américains ? Bref, beaucoup trop d'incertitudes.

 

C'était pourtant moins cher...

 

Cela dépend de quoi on parle. Nous n'avons jamais pu avoir la définition d'un périmètre exact. On peut acheter un portable un euro puis être obligé de payer un abonnement assez cher !

L'avantage de la solution retenue est qu'elle préserve les savoir-faire de Dassault, qui est, avec BAe, le seul industriel européen à savoir faire des avions de combat. C'est justement ces deux industriels qui sont associés pour produire le prochain drone Télémos à l'horizon d'une dizaine d'années. Et Dassault travaille, avec d'autres industriels européens, sur le démonstateur de drone de combat Neuron. C'est un enjeu stratégique majeur et les Américains pourraient avoir intérêt à nous éliminer de ce secteur.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 05:45

http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=3871150&ext=jpg

 

05/09/2011 Source : La Tribune

 

Émirats arabes unis, Inde et Qatar, trois marchés où Dassault Aviation pourrait enfin gagner.

 

C'est l'un des enjeux majeurs pour l'industrie aéronautique militaire : l'avion de combat français Rafale volera-t-il un jour dans une armée de l'air étrangère ? Si jusqu'ici Dassault Aviation a fait chou blanc, l'avionneur, souvent moqué pour ses échecs dans les appels d'offres internationaux, pourrait néanmoins bientôt fêter son premier contrat export d'ici à la fin de l'année en vendant une soixantaine d'appareils aux Émirats arabes unis (EAU), qui semblent vouloir enfin s'offrir l'un des bijoux de la technologie militaire français (« La Tribune » du 5 août). C'est au coeur de l'été que les négociations ont repris de façon très intensive entre la France et les EAU après bien des avatars (négociations de droits de trafic pour Emirates en France contre l'avis d'Air France, crise entre Thales et Abu Dhabi sur les offset...). Si elles aboutissent, ce contrat serait une excellente nouvelle pour la filière aéronautique militaire tricolore en termes de charge de travail, notamment pour les bureaux d'études de Dassault Aviation et de Thales, qui étaient en voie d'asphyxie. Les deux groupes et le motoriste Safran ont également d'autres fers au feu. Notamment au Moyen-Orient, et plus précisément au Qatar, le plus francophile des États du Golfe, qui participe aux interventions en Libye et qui souhaite renouveler sa flotte de combat composée entre autres de 12 Mirage 2000-5.

 

En retard au Brésil

 

Le Qatar, via son fonds souverain Qatar Investment Authority, va devenir un actionnaire important du nouveau groupe bancaire grec issu de la fusion entre EFG EuroBank et Alpha Bank. Ce qui pourrait faciliter la cession de ses Mirage 2000-5 à la Grèce... qui a besoin de nouveaux avions de combat. Ce qui ouvrirait alors la porte au Rafale au Qatar. En revanche, le Rafale au Brésil, qui fut longtemps le favori de l'appel d'offres lancé par Brasilia, est aujourd'hui en retard face au Gripen suédois (Saab). « Les relations entre Français et Brésiliens, qui étaient exceptionnelles, sont revenues à un niveau normal sans pour autant être hostiles », analyse un industriel, qui estime qu'il ne se passera rien cette année. Du coup, Dassault Aviation tente de rattraper son retard. En Inde, le Rafale tient la corde mais les États-Unis sont loin d'avoir dit leur dernier mot, et en Libye, tout semble à nouveau possible à moyen terme pour Dassault... M. C.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 05:40

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ae/Aster_30_system.jpg/800px-Aster_30_system.jpg

 

05/09/2011 Source : La Tribune

 

Le comité ministériel d'investissement du ministère de la Défense a approuvé le lancement de quatre programmes qui ont été confiés au missilier.

 

MBDA a décroché au coeur de l'été le jackpot au moment où la France entre dans une période de disette budgétaire sévère. Avant la grande trêve estivale, le dernier CMI (comité ministériel d'investissement) du ministère de la Défense a approuvé fin juillet, selon nos informations, toute une série d'investissements dans de nouveaux programmes de missiles et dans la modernisation de certains grands programmes de MBDA (37,5 % EADS, 37,5 % BAE Systems et 25 % Finmeccanica). Soit un volume financier de l'ordre de 600 à 650 millions par an pendant une dizaine d'années. Ce qui va donner au missilier européen une belle visibilité en termes de charges de travail pour ses bureaux d'études et pour l'exportation avec des nouveaux produits dans des gammes où la France a déjà fait ses preuves.

 

Successeur du Milan

 

Après une très longue réflexion, le ministère de la Défense a finalement retenu pour le programme MMP (missile moyenne portée), successeur du Milan, qui a été l'un des grands best-sellers français à l'exportation, la solution proposée par MBDA (munitions) et Sagem (postes de tir) au détriment des propositions de « francisation » des missiles Javelin de l'américain Raytheon et Spike de l'israélien Rafael. Le développement de ce programme est estimé entre 150 à 200 millions d'euros. C'est une belle victoire pour le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, qui s'est beaucoup battu pour ce programme majeur pour sa stratégie à l'exportation. Ce programme pourrait être notifié par la Direction générale de l'armement avant la fin de l'année 2011 et lancé en 2012. Le CMI a également décidé de lancer le programme ANL (antinavire léger), l'un des programmes majeurs de la coopération franco-britannique, qui s'inscrit dans l'accord de défense signé entre la France et la Grande-Bretagne en novembre 2010. Enfin, le ministère de la Défense va moderniser en 2012 une nouvelle version d'un des best-sellers de MBDA, le missile antinavire Exocet ainsi que le missile Aster 30 Block 1 NT (nouvelles technologies), fabriqué par MBDA et Thales. Ce missile disposera d'un autodirecteur bénéficiant de la technologie devenue mature en bande Ka qui apportera un potentiel de croissance pour les performances contre les cibles balistiques jusqu'à 1.000 km de portée, sans régression sur les performances contre cibles conventionnelles. M. C.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 05:35

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/8/80/LogoDGA.svg/290px-LogoDGA.svg.png

 

05/09/2011 Source : La Tribune

 

Dans les prochains mois, l'industrie de l'armement va devoir apprendre à vivre avec une commande publique restreinte.

 

« Il faudra que l'industrie française soit plus compétitive, moins frileuse et qu'elle se montre plus audacieuse hors des frontières », affirme ce week-end dans « Le Monde » le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Cela tombe au coin du bon sens. Pour autant, les habitudes des industriels, petits et grands, que souhaite changer le ministère de la Défense, vont être difficiles à faire évoluer. Car ce secteur a une particularité : il touche à la souveraineté nationale et fait donc l'objet d'une attention et d'une protection particulière de l'État. Nourris par la commande publique, certains industriels se montrent mauvais à l'exportation alors que, jouissant d'un matelas de commandes verrouillées, ils auraient pu faire preuve de plus de dynamisme pour gagner des marchés à l'étranger.

 

Marges de négociation

 

À l'exception de quelques matériels non disponibles dans le catalogue de nos industriels (comme l'Awacs) ou achetés en urgence pour les forces présentes sur les théâtres d'opérations (premier lot de missiles Javelin), on voit mal l'armée de l'air française acheter des avions américains, la marine sélectionner des frégates allemandes ou l'armée de terre acquérir des chars italiens. D'où le choix récent du ministère de la Défense de privilégier la proposition de MBDA (voir ci-contre) de développer un nouveau programme de missile terrestre plutôt que d'acheter sur étagère un produit américain (Javelin) ou israélien (Spike). Du coup, les industriels français gardent sous la main un marché protégé - même s'il se réduit -, et des marges de négociations souvent beaucoup plus intéressantes qu'à l'exportation. Ce constat n'est pas une spécificité française et ce qui est vrai pour la France l'est aussi pour la plupart des pays disposant d'une industrie de défense performante, à commencer par les États-Unis. Mais la problématique protectionnisme/compétitivité de l'industrie de défense française sera le sujet majeur de ces prochains mois. Car une fois l'élection présidentielle passée, les coupes budgétaires seront très sévères et tous les industriels du secteur s'attendent à voir le budget de la Défense redevenir une variable d'ajustement. Il leur faudra vite apprendre à vivre avec une commande publique restreinte. M. C.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 05:30

http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=3871158&ext=jpg&W=600&H=200

 

05/09/2011 Par Michel Cabirol La Tribune

 

C'est aussi la rentrée des classes pour le ministre de la Défense, les états-majors des armées et les grands industriels de l'armement. L'occasion de faire la tournée des dossiers chauds, dont certains sont structurants, à l'image du changement de la gouvernance d'EADS en mai, de la consolidation de l'industrie française et de la volonté de faire vivre l'accord stratégique franco-britannique.

 

Safran-Thales, un nouveau coup d'épée dans l'eau ?

 

En dépit de la très forte volonté du ministère de la Défense de consolider les activités d'optronique (systèmes combinant l'optique et l'électronique) et de « navigation inertielle » entre Thales et Safran, rien n'y fait (« La Tribune » du 1er août). Les industriels n'en font qu'à leur tête alors même que l'État client est au capital des deux groupes (30,2 % chez Safran et 27 % chez Thales). Le délégué général de l'armement Laurent Collet-Billon, semble avoir acté ce nouvel échec dans une interview donnée au « Monde » ce week-end : l'opération qui avait été annoncée pour cet été « ne s'est pas faite », a-t-il confirmé. Les deux industriels n'arrivent toujours pas à s'entendre sur les valorisations de leurs actifs. « Quelles que soient les modalités - joint venture, échanges d'actifs ou cession - cela ne change rien au problème. On en revient toujours à la valorisation », explique un proche du dossier. Cette opération devrait être rouverte après l'élection présidentielle même s'il est à prévoir un coup de gueule ministériel dès la rentrée.

 

Quelle nouvelle stratégie de Dassault chez Thales ?

 

La question devient vraiment pressante : le pacte d'actionnaires en vigueur entre Dassault Aviation et l'État concernant Thales prend fin au 31 décembre 2011. Il pourra faire l'objet d'une tacite reconduction par période de cinq ans... ou pas.

 

Par exemple, jusqu'ici, Dassault Aviation, selon les modalités prévues par le pacte, ne pouvait pas proposer « comme candidat un salarié, cadre ou dirigeant appartenant au groupe Dassault ou ayant quitté récemment ce groupe » au poste de président. Le fera-t-il à partir du 1er janvier 2012 alors même que le bras droit de Serge Dassault et PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, a toujours défendu bec et ongles le PDG de Thales, Luc Vigneron, y compris à l'Élysée quand celui-ci voulait l'évincer début 2011.

 

La modification du pacte, si elle est entérinée, se traitera uniquement à l'Élysée.

 

EADS : neuf mois de transition sous haute tension ?

 

Tout est gravé dans le marbre : sauf accident majeur, un Allemand, en principe le PDG d'Airbus Tom Enders, va prendre en mai 2012 la direction opérationnelle d'EADS à la place de Louis Gallois, qui aurait pourtant souhaité rempiler. En contrepartie, un Français sera nommé président du conseil d'administration du géant européen, Arnaud Lagardèrerave;re revendique ce fauteuil, alors qu'il est fragilisé par les mauvais résultats de son groupe. Enfin, Fabrice Brégier devrait obtenir le poste de PDG d'Airbus. C'est le côté face de l'opération où chacun des acteurs répète officiellement à l'envi que tout se passe dans la sérénité. Mais il y a le côté pile... Les ego peuvent-ils faire dérailler le groupe, comme par le passé ? L'annonce en mars dernier de la restructuration de la branche Défense d'EADS recentrée vers l'Allemagne, par Stefan Zoller, en froid avec Tom Enders, avait donné un petit aperçu de ce que peuvent être les ambitions personnelles et les tensions entre les grands barons d'EADS (voir « La Tribune » du 24 mars).

 

Français et Britanniques doivent faire vivre leur accord stratégique

 

Au-delà des déclarations, il faut passer aux actes. Paris et Londres, qui ont repoussé à décembre le sommet franco-britannique prévu initialement en octobre pour des raisons d'agenda, doivent décliner quels sont les programmes lancés en commun. « On mesurera alors l'avancement des projets », juge une source proche du dossier. En dépit des déclarations contradictoires de Paris au salon du Bourget, les deux pays vont lancer en commun le drone de surveillance « Male » (moyenne altitude, longue endurance), développé par Dassault Aviation et BAE Systems. Autres dossiers en commun en dehors du nucléaire, le missile antinavire léger (ANL), le maintien en condition opérationnelle (MCO) de l'A400M, des drones marins... Enfin en contrepartie de l'achat possible par l'armée de Terre française de drones tactiques Watchkeeper (Thales) développés pour l'armée de Sa Majesté, Paris pousse les Britanniques à acheter le nouveau missile MMP, successeur du Milan. À suivre.

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 11:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110829-libye-bilan-des-dernieres-semaine-d-operations/l-efficacite-des-operations-combinees-1/1357152-1-fre-FR/l-efficacite-des-operations-combinees-1.jpg

 

01/09/2011 Sources : EMA

 

Alors que le porte-avions Charles-de-Gaulle  a retrouvé son port-base de Toulon mi-août, le contre-amiral Coindreau, commandant la Task Force (TF) 473, livre le bilan des dernières semaines d’opérations en Libye, marquées par un engagement toujours aussi intense.

L' efficacité des opérations combinées (1)

 

« Nous avons continué à conduire les opérations depuis le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, où nous avons transféré notre état-major, soit près d’une soixantaine de personnes », explique l’amiral Coindreau. « Le départ de l’aéronautique navale n’a pas signifié une baisse d’activité. D’une part, les missions des avions du porte-avions ont été compensées par les chasseurs de l’armée de l’Air. D’autre part, depuis mi-mai, nos efforts se sont progressivement focalisés sur  l’emploi des hélicoptères. »

 

Après les premiers mois d’opération, le choix d’utiliser les hélicoptères s’est imposé de lui-même. Face aux raids aériens de la coalition, les forces pro-Kadhafi avaient en effet développé des moyens de rester menaçantes tout en dissimulant leur capacité d’artillerie. A l’altitude où évoluent les avions de chasse, l’identification formelle était dès lors rendue difficile. « Le groupe aéromobile a permis de faire peser une nouvelle menace sur l’adversaire », reprend l’amiral Coindreau. « Les hélicoptères, qui opèrent très bas, obtiennent une meilleure visibilité sur les cibles, ce qui complète bien l’action des avions » , précise également le commandant de la TF 473. « Contraintes de revoir leur mode d’action, les forces pro-Kadhafi ont été déstabilisées, ce qui s’est révélé décisif dans le basculement de la situation au sol. »

 

Parallèlement, les frégates engagées au sein de la TF 473 ont eu, à plusieurs reprises, l’occasion de mettre en œuvre des capacités de tir canon contre la terre. « L’appui-feu naval, a permis de générer chez lui un sentiment d’insécurité et d’incertitude » , souligne l’amiral Coindreau. « Ce type d’appui aux opérations, de la mer vers la terre, n’avait pas été utilisé en situation réelle par la France depuis les évènements de Suez en 1956. »

 

L’opportunité d’utiliser l’ensemble des moyens aériens, aéromobiles et navals, de façon coordonnée, au sein de la même opération, est intimement liée à la nature du théâtre libyen. L’activité au sol est concentrée sur la frange côtière et le mandat des Nations-unies exclut une intervention terrestre. Les militaires des trois armées opèrent donc sans jamais poser le pied sur le sol libyen. Ces contraintes, parfaitement assimilées, « ont mis au premier plan l’intérêt de disposer d’un état-major embarqué, avec des moyens de projection de puissance depuis la mer » , conclut l’amiral, « et toute la pertinence des choix d’engagements faits par l’état-major des armées ».

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 17:05

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/00/1516087181.jpg

 

02.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Tout est dit dans le titre de ce post: Flottes de combat, la Bible des marins militaires et des spécialistes/amateurs de la chose navale, sortira en novembre. Trop tardivement pour être labellisée 2010 et même 2011, comme on pouvait s'y attendre.

 

Histoire de mettre l'eau à la bouche, quelques chiffres:  1344 pages (1312 pour la dernière édition, celle de 2008) et 5000 photos (4685 pour l'édition de 2008). Le prix de ce pavé: 195€ (pas d'inflation du prix en revanche). Le tout avec Bernard Prézelin à la barre (photo ci-contre) dont je mettrai demain en ligne une interview réalisée par ma consoeur Chantal Boutry, de la rédaction de Nantes.

 

Rien à voir avec Flottes de combat mais je signale un blog pour les "fanas marine", celui de Mike Colombaro (c'est un Français): http://combatfleetoftheworld.blogspot.com/

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 16:40
02/09/2011  - Auteur :  Tania Sotty

Défense anti-missile balistique, guerre des mines navales ou lutte contre les engins explosifs improvisés sont au coeur de la 9e  édition de l’université d’été de la Défense. Elle se déroule les 5 et 6 septembre prochains, dans la région de Rennes (Ille-et-Vilaine) sur le thème « Etat-Industries, de l’urgent-opérations aux grands systèmes de Défense ».

 

Plus de 450 participants, représentants politiques, industriels, personnalités du monde de la Défense sont attendus à cette 9e  édition de l’Université d’été de la Défense. Cette année, à l’occasion de son 50e  anniversaire c’est la Direction générale de l’armement (DGA) qui accueille cette manifestation dans son centre DGA-Maîtrise de l’information de Bruz.

 Le thème retenu pour l’édition 2011 « Etat-Industries, de l’urgent-opérations aux grands systèmes de Défense » est décliné au travers de 14 stands présentés sur le site. Ils illustrent chacun le travail de la DGA, des états-majors et des industriels au service de l’outil de Défense. On y trouve notamment les thèmes de « Robots et drones tactiques », « Cyber-défense », « Innovation, industrie et investissement d’avenir », « Accompagnement des forces » ou encore « Maîtrise de l’information » tout comme l’appellation du centre d’expertise de Bruz.

 

Situé à 15 km de Rennes, DGA-Maîtrise de l’information est un centre technique de très haut niveau. Il apporte une expertise à la plupart des grands programmes d’armement, dans différents domaines vitaux (sécurité des systèmes d’information, cryptologie, guerre électronique, systèmes de navigation).

 

 L’Université d’été de la Défense est coprésidée par Guy Teissier, président de la Commission de Défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale et Josselin de Rohan, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat.

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 06:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c0/Biohazard_symbol.svg/520px-Biohazard_symbol.svg.png

 

September 1, 2011 defpro.com

 

Project involves a partnership with the French Army’s Biomedical Research Institute (IRBA)

 

Mulhouse, France | Rhenovia Pharma SAS, a biotechnology company specialized in the development and optimization of treatments for diseases of the central and peripheral nervous systems, announces today that it has been selected by the French Armaments Directorate (DGA) and the General Directorate for Competitiveness, Industry and Services of the French Ministry of Economy, Finance and Industry (DGCIS) for inclusion in the RAPID program (Support Regime for Dual Innovation in SMEs). By this distinction, Rhenovia will lead a research program, named RHETOX, which will be conducted in partnership with the French Army’s Biomedical Research Institute (IRBA). Rhenovia will receive EUR 850,000 from a global funding amount of EUR 1.15 million.

 

The goal of the RHETOX project is to expand the field of application of Rhenovia’s proprietary biosimulation platforms, which are already used in the pharmaceutical and agro-food industries, to include the evaluation of the neurobiological effects of exposure to battlefield neurotoxic agents in order to develop more effective medical counter-measures.

 

The purpose of the project is to develop a unique neurotoxicity biosimulation platform designed to evaluate the effects of neurotoxins to which military personnel may be exposed in times of war or civilian populations under threat of a terrorist attack, and to identify new ways to counteract these effects. Rhenovia will incorporate in its biosimulation platform the molecular elements required to analyze the effects of organophosphoric neurotoxic agents, such as sarin and soman, as well as pesticides/insecticides like paraoxon, which have similar chemical characteristics and pharmacological properties.

 

The DGA and DGCIS decided that the RHETOX project met the criteria of RAPID, a disposition designed to finance projects that have major technological and commercial potentials, are the most innovative in terms of industrial research, and have both military and civilian applications.

 

“Signing this major research contract with the DGA and the DGCIS and inclusion of the company in a very selective program are remarkable recognition signals from the French authorities for Rhenovia’s innovative approach, the performance of its biosimulation platforms, and the breadth of its field of application,” said Dr. Serge Bischoff, president & CEO of Rhenovia Pharma,. “We are delighted to collaborate with the French Ministries of Defense and Economy, which opens up a new market for our technology platform.”

 

“The extreme gravity of exposure to battlefield neurotoxic agents and, by extension, to certain classes of pesticides, requires the development of an innovative breakthrough technology,” Serge Bischoff continued. “This project will make it possible to take better account of the complexity of biological systems and their interactions with neurotoxins, and will lead to the development of fast, powerful, specific and safe measures to protect against and combat poisonings. This is precisely what the RHETOX project aims to do.”

 

The RHETOX neurotoxicity biosimulation platform will also have pharmaceutical applications. For example, it should make it possible to predict the secondary neurotoxic effects of any type of drug or NCE on different neuronal molecular targets, leading to improve the safety of pharmacological agents.

 

Using this platform will also encourage the rationalization of procedures for selecting drugs and identifying potential therapeutic associations, thus ensuring a greater probability of success at the preclinical stage. On completion of the project, the results obtained will make it possible to initiate research into specific antidotes for the benefit of both military personnel and civilian populations that could be exposed.

 

Eventually, the RHETOX project will enable Rhenovia to enter new markets, including those dedicated to the development of antidotes for neurotoxic agents. It will also contribute to the development of substitutes for some dangerous civilian products used in agriculture and, more broadly, in the chemical industry, such as pesticides, insecticides and herbicides, which have properties similar to those of military neurotoxic agents. In addition, this program will have immediate economic implications for the Alsace region through the creation of new direct and indirect jobs.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 18:20

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/site-2010-20xx/nouveau-menu/technologies/equipements/sic/sic-1/365872-1-fre-FR/sic-1.jpg

photo Sirpa Air

 

01/09/2011 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient d’attribuer à un groupement de sociétés, conduit par Alcatel-Lucent, un contrat de partenariat d’Etat d'environ 350 M€ TTC portant sur la rénovation, la modernisation et l’exploitation de réseaux informatiques et de communication des bases de l’armée de l’Air pour une durée de 16 ans. Sur ces réseaux transitent les flux d’informatique générale des bases aériennes mais aussi les informations de contrôle aérien militaire et de protection de l’espace aérien métropolitain.

 

Ce contrat est le second contrat de partenariat d'État mené par la DGA depuis la mise en place de ce dispositif en 2004. L’économie pour l’Etat est estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros sur la durée du contrat. Elle est fondée sur l’utilisation de ressources en ingénierie partagées avec d’autres projets dont le titulaire a la charge, et la vitesse du déploiement qui permettra de disposer rapidement d’un parc d’équipements homogènes et performants.

 

Dénommée RDIP-Air (Réseaux de desserte Internet Protocol des bases de l’armée de l’Air), cette opération constitue un élément important de la modernisation et la transformation des systèmes d’information et de communication du ministère de la défense : environ 36 000 points d’accès seront équipés en très haut débit, grâce à la fibre optique et des équipements civils de dernière génération. Les travaux d’installation de RDIP-Air s’échelonneront de 2011 à 2014, tandis que l’exploitation des réseaux se poursuivra jusqu’en 2027. Le marché prévoit l’adaptation des équipements à l’évolution des besoins de l’armée de l’Air. Par ailleurs, le prestataire pourra embaucher des personnels volontaires du ministère de la défense actuellement en charge de l’exploitation des réseaux, leur offrant ainsi une deuxième carrière attractive et des perspectives d’évolutions intéressantes.

 

Aux côtés d'Alcatel-Lucent, le groupement est constitué d'INEO comme partenaire industriel ainsi que de la Caisse des dépôts et de SEIEF (South Europe Infrastructure Equity Finance) comme partenaires financiers.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 12:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/futur-site-terre-images/bloc-a-la-une/nouveau-cemat-general-ract-madoux/1356053-1-fre-FR/nouveau-cemat-general-ract-madoux.jpg 

Le général d'armée Bertrand Ract-Madoux, nouveau CEMAT

(Crédits : SIRPA Terre)

 

01/09/2011 Armée de Terre

 

Le général d’armée Bertrand Ract-Madoux a été nommé, jeudi 1er  septembre 2011, chef d’Etat-major de l’armée de Terre. Il succède au général Elrick Irastorza.

 

Le 22 juin 2011, en conseil des Ministres, le général de corps d’armée Bertrand Ract Madoux  est désigné pour prendre la suite du général d’armée Elrick Irastorza  en tant que chef d’état-major de l’armée de Terre. Il a pris ses fonctions le 1er  septembre.

 

Le général Ract-Madoux est né en 1953 à Saumur. Saint-Cyrien de la promotion 1972, il choisit l' arme blindée et cavalerie ,  et sert successivement en régiment et en état-major, dans une grande variété de spécialités .

 

En 1995, il prend le commandement du 1er  régiment de spahis  (1er  RS) à Valence. De février à juin 1996, il commande le bataillon d'infanterie n° 2 de l'IFOR (de l’anglais implementation force) à Sarajevo en ex-Yougoslavie.

 

A la fin de son temps de commandement, à l'été 1997, il rejoint le commandement militaire d'Ile-de-France  à Saint-Germain-en-Laye pour y exercer les fonctions de chef du bureau "recrutement".

 

Auditeur au centre des hautes études militaires  et stagiaire à l'institut des hautes études de défense nationale  (IHEDN) en septembre 1999, il devient, à l'été 2000, adjoint au chef du bureau "études et stratégie militaire" de l' Etat-major des armées  (EMA) à Paris. Il est le rédacteur du chef d’Etat-major des armées.

 

En août 2002, il prend la tête de la 2e  brigade blindée  (2e  BB) à Orléans. Il est nommé général de brigade la même année.

 

Au cours de cette affectation, il participe d'octobre 2003 à février 2004 à l'opération Licorne en Côte d'Ivoire  en qualité de commandant tactique des forces françaises.

 

Le 1er  septembre 2004, il retrouve l’EMA à Paris où il se voit confier les fonctions d'adjoint au major général et celles de chef de la division "études, stratégie militaire générale et pilotage".

 

Il est promu général de division le 1er  juin 2005.

 

Elevé aux rang et appellation de général de corps d’armée le 1er  septembre 2007, il occupe depuis cette date le poste de directeur du cabinet du directeur général de la sécurité extérieure  (DGSE).

 

Le 22 juin 2011, en conseil des Ministres, le général de corps d’armée Ract Madoux est élevé au rang de général d’armée et nommé chef d’état-major de l’armée de Terre  à compter du 1er  septembre 2011.

 

Breveté d'études militaires supérieures, titulaire de deux citations, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux est commandeur de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre national du Mérite.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 12:10

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/la-dissuasion-nucleaire/07lvc31n-0278/967499-1-fre-FR/07lvc31n-0278.jpg

photo Marine Nationale

 

01.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le ministre de la Défense visitera aujourd'hui la base navale de l'Ile Longue (Finistère) qui accueille les quatre sous-marins nucléaires lancuers d'engins (SNLE): Le Triomphant, Le Téméraire, Le Vigilant et Le Terrible. Gérard Longuet sera accompagné par le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.

 

Le 6 avril, la visite de Gérard Longuet à l'Ile Longue avait été annulée. La faute à la Côte d'Ivoire et à la Libye.

 

Ce déplacement, selon l'entourage de Gérard Longuet "permettra de présenter la dissuasion française et sa contribution à la sécurité alors que reprennent les débats autour de la revue de posture de défense et de dissuasion, dans la suite du sommet de Lisbonne de novembre 2010" et "de montrer une nouvelle fois la réalité et la permanence de notre dispositif de dissuasion, la maîtrise technologique et opérationnelle nécessaire à la mise en oeuvre des sous-marins lanceurs d'engins (SNLE)".

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 06:45

http://www.shephard.co.uk/files/news/190x190/helidax.jpg

 

August 31, 2011 SHEPARD GROUP - Source: DCI

 

Hélidax, the first public-private partnership (PPP) launched by the French Ministry of Defense in 2008, exceeded last June 20 000 flight hours on EC120 Colibri aircraft. A subsidiary of DCI and INAER, Helidax achieved this performance in less of 13 months of operation and trained two batches of trainees for the armed forces.

 

Helidax's example brought the attention abroad. There had been significant interest by countries seduced by the quality and the performance of Helidax as well as DCI's capacity to transfer its military know-how abroad. A new military training school of helicopter pilots will be launched mid-September in Qatar, Doha with DCI, based on the Helidax model. Other countries like Kuwait, Chad, Malaysia and Brazil are also interested in training their crews and by all the services proposed by DCI in terms of maintenance activities.

 

'Helidax's success, with an aircraft occupancy rate meeting 100% of the school's daily requirements, can be a model for future outsourcing projects in France but also for military or civilian market abroad. The private finance initiative of Helidax proves all the pertinence provided by additional revenues which lower the costs for the ministry of Defense', said Jean-Louis Rotrubin, CEO of DCI and Hélidax. 'We receive many requests from foreign countries. The new training school in Qatar shows DCI's commitment to transfer its military know-how, including for outsourcing. DCI is a service provider fully involved from the beginning to the end of the contract.'

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 21:40

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/938333-1113078.jpg?v=1314810451

 

31 Août 2011 Jean-Dominique Merchet

 

Le Premier ministre François Fillon a tranché : le ministère de la Défense supportera à lui seul 222,5 millions des 460 millions de nouvelles annulations de crédit (soit 48%) qui viennent d'être décidées dans le cadre de la "lettre rectificative au projet de loi de finances rectificative"?

Ces 222,5 millions de crédits annulés se répartissent ainsi : 210 millions pour la Défense (dont 157 pour les équipements), 12 millions pour les Anciens combattants et 0,5 million pour la Gendarmerie.

 

Un observateur constate que "la défense reste bien la variable d'ajustement" et que "la sanctuarisation de son budget est un mythe".

 

Les spécialistes des questions budgétaires s'inquiètent pour la fin de l'année. Car, à ces annulations, s'ajoute l'explosion des crédits consacrés aux opérations extérieures ; à l'Afghanistan, s'est ajouté la Libye sans oublier la Cote d'Ivoire au printemps. Résultat : la barre du milliard d'euros aurait déjà été franchie, alors que ce surcoût atteignait déjà les 870 millions en 2010.

 

La défense va supporter la moitié des nouvelles annulations de crédit

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 16:35

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/938306-1113029.jpg?v=1314698687

 

30 Août 2011 par Jean-Dominique Merchet

 

Le général d'armée Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de terre (cemat), quitte ce matin ses fonctions au terme d'un demi-siècle passé sous l'uniforme. Un grand Cemat s'en va ; il aura beaucoup fait pour une armée à laquelle il est attaché de toutes ses fibres.

 

Sous son allure rustique de berger basque, "Totor" camoufle une vive intelligence. Elle lui permet d'aller à l'essentiel. Alors qu'il était en charge du recrutement (2000-02) d'une armée en pleine professionnalisation, il avait résumé d'une phrase le défi que l'armée de terre devait relever : "Avec le service national, nous n'avions qu'à aller chercher les jeunes sur le quai de la gare dans les villes de garnison. Maintenant, nous devons les convaincre de monter dans le train".

 

Né en 1950, Elrick Irastorza entre, à onze ans, au collège militaire d'Autun. Après Coëtquidan (1970-72), il choisit l'infanterie de marine. Il servira dans plusieurs unités (3ème RIma, 2ème RPIMa, RIMAP) mais surtout au "grand 8", le 8ème RPIMa de Castres dont il sera chef de corps (1991-93). Il participe à des opérations extérieures au Tchad, au Cambodge et en Cote d'Ivoire, comme patron de l'opération Licorne.  Il a également commandé l'Ecole d'application de l'infanterie à Montpellier.

 

Major-général en 2006, il est programmé pour devenir Cemat à l'automne 2008, quand survient le drame de Carcassonne (des civils blessés par des tirs lors d'une journée portes-ouvertes) qui entraine la démission du général Cuche. Dans un contexte de crise, Irastorza lui succède le 2 juillet. Dès le mois d'aout, l'embuscade d'Uzbine ouvre une nouvelle phase de l'engagement militaire en Afghanistan. Dès lors, le Cemat devra régulièrement accueillir les corps des tués, recevoir les familles, visiter les blessés.

 

L'armée de terre s'est profondément transformée au cours de ses dernières années et Irastorza restera comme l'un des principaux acteurs de cette transformation. Au plan humain, la professionnalisation est réussie. Quant aux matériels, ils sont en plein renouvellement : VBCI, Tigre, Caesar, PVP, Félin, etc.

 

Certes, des points difficiles subsistent et le moral s'en ressent. La création des Bases de défense ne convainc pas tout le monde... "Totor" n'a pas que des amis et ses relations avec quelques "chapelles" -  de la Légion, par exemple - n'ont pas toujours été au beau fixe.

 

Reste que, sur le plan des valeurs, le général Irastorza a été un homme de conviction en ne tolèrant pas, dans son armée, les comportements qu'il jugeait insupportable. Un souci de l'homme discrètement mais fermement exprimé. 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 11:25

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/2000180484.jpg

 

30.08.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

C'est la rentrée à Coëtquidan. L'exercice AVEL MOR 2011 a débuté ce matin et va se prolonger jusqu'à vendredi dans le Finistère.

 

Il met en œuvre 170 élèves du 1er bataillon de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM), 80 élèves de la 1e brigade de l'Ecole militaire interarmes (EMIA), des moyens aériens (aérolarguage le 30 août et hélicoptères), et des bâtiments de la Marine nationale. Le volume global des unités de l'armée de terre déployées sera d'environ 300 personnes. Ces unités se déplaceront à pied et utiliseront ponctuellement des poids lourds, ainsi que des moyens aériens (hélicoptères Puma de l'Alat).

 

En cours d'exercice, une soixantaine d'étudiants d'HEC vont intervenir en tant que membres d'organisations non-gouvernementales, volontaires divers et ressortissants civils à évacuer par les forces en présence. Ces étudiants ont réussi le concours d'entrée à HEC en 2011 et effectuent un stage de formation au leadership aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan avant leur intégration effective dans leur école courant septembre 2011.

 

Le thème général de l'exercice :

 

Une minorité d'un pays vert, ami de la France, essentiellement implantée dans la presqu'île de Crozon, revendique sont indépendance. Cette minorité est très représentée au sein des forces armées de la nation verte. Elle bénéficie dans un premier temps du soutien diplomatique puis plus tard de l'appui d'une tierce puissance violette. Ayant détourné à son profit les moyens militaires, la minorité verte fait sécession et impose une frontière factuelle (la rivière l'Aulne). La France condamne cette initiative. L'état vert cherche dans un premier temps une solution négociée, sans succès.

Des ressortissants Français et d'autres pays sont expatriés en presqu'île de Crozon. Ils sont coopérants, membres d'ONG ou salariés d'entreprises françaises implantées en pays vert.Durant l'été, la situation se tend, des affrontements sporadiques ont lieu sur la frontière factuelle entre la gendarmerie verte et les sécessionnistes. Mi-août les factieux, appuyés par des conseillers militaires de l'état violet adoptent une attitude résolument hostile. Fin août, ils mènent des actions de regroupement de nos ressortissants et les séquestrent en différents points. La France décide de mener une opération militaire visant à localiser, regrouper puis assurer l'évacuation de ses ressortissants et de ceux de nations alliées.

 

Les phases de l'exercice :

 

- 30 août 2011, en milieu de journée, un groupement tactique est parachuté sur la plage de Pentrez (photo ci-contre) à marée basse (coefficient 111). Ce groupement se mettra en place entre la commune de Saint-Nic, le Menez Hom et l'Aulne.

 

- 31 août 2011 au matin, la mission du groupement est de reconnaître d'Est en Ouest la presqu'île de Crozon pour faire reculer les forces adverses, localiser et regrouper les ressortissants.

 

- 1er septembre au matin, un centre de regroupement de réfugiés est installé aux abords du Fort de Landaoudec. Tout en poursuivant sa mission de récupération et d'évacuation des ressortissants jusqu'aux extrémités nord et ouest de la presqu'île, le groupement doit en assurer la protection et s'occuper des réfugiés en liaison avec les ONG sur place.

 

- 2 septembre dès 8h30, évacuation vers Brest des réfugiés est effectuée à partir du port de Camaret par un bâtiment de la Marine nationale (aviso Premier Maître L'HER).

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 18:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110829-libye-un-nouvel-amiral-a-la-tete-des-forces-francaises-embarquees-sur-le-mistral/un-nouvel-amiral-a-la-tete-des-forces-francaises-embarquees-sur-le-mistral-2/1352523-2-fre-FR/un-nouvel-amiral-a-la-tete-des-forces-francaises-embarquees-sur-le-mistral-2.jpg

 

29/08/2011 Sources : EMA

 

Le 24 août 2011, le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis a pris le commandement de la Task Force (TF) 473, volet maritime de l’opération Harmattan en Libye. Il succède ainsi au contre-amiral Philippe Coindreau à la tête des forces françaises, commandées depuis le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral .

 

L’entrée des forces de l’opposition dans la capitale libyenne marque un tournant du conflit. Pour autant, la TF 473 poursuit sa tâche : « La mission de protection des populations libyennes dans laquelle nous sommes engagés depuis cinq mois n’a cessé de montrer toute sa pertinence. L’entrée des forces de l’opposition dans Tripoli ne modifie pas la mission, précise l’amiral Dupuis. Tant que la situation n’est pas clarifiée, notre engagement se poursuit. »

 

 « Je mesure le défi qui est le mien, ajoute le nouveau commandant de la TF 473, de prendre en cours de route une opération parfaitement menée jusqu’à présent par mon prédécesseur. »

 

Lors de sa prise de fonction, l’amiral Dupuis a rencontré John Kingwell, commodore de la Royal Navy commandant l’opération Ellamy, équivalent britannique de l’opération Harmattan. A bord du Mistral , ils se sont entretenus à propos de l’évolution de la situation sécuritaire en Libye ainsi que sur la coordination des opérations à venir. « Les fronts étant de plus en plus circonscrits à de petites zones, hélicoptères français et anglais devraient désormais poursuivre leur action dans des périmètres proches », explique l’amiral Dupuis. « D’où l’importance d’une parfaite coopération entre nos deux forces ».

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110829-libye-un-nouvel-amiral-a-la-tete-des-forces-francaises-embarquees-sur-le-mistral/un-nouvel-amiral-a-la-tete-des-forces-francaises-embarquees-sur-le-mistral-1/1352513-1-fre-FR/un-nouvel-amiral-a-la-tete-des-forces-francaises-embarquees-sur-le-mistral-1.jpg

photo www.defense.gouv.fr

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 17:00

Ligne de defense P Chapleau

 

29.08.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Est paru au Journal Officiel du 26 août le « décret n° 2011-997 du 24 août 2011 (cliquer ici pour y accéder) modifiant le décret n° 92-1483 du 31 décembre 1992 relatif à l'organisation de la représentation du ministre de la défense au sein des missions diplomatiques françaises à l'étranger ». Ce décret redéfinit les missions des attachés de défense et précise qu'ils ne relèvent plus du chef d'état-major des armées mais du ministre de la défense. Il procède également à des changements de dénominations reflétant la nouvelle organisation.

 

Jusqu'à présent, parmi les personnels des ambassades, figuraient des attachés de défense, parfois assistés d'attachés militaires, représentant les différentes armées, et des attachés d'armement.

 

Les services des attachés de défense et des attachés d'armement fusionnent donc. Désormais, les attachés de défense seront « issus d'une des trois armées, d'un des services de soutien interarmées ou d'un des corps de l'armement » et seront nommés par le ministre, avec l'agrément du ministre des affaires étrangères. Ces attachés de défense peuvent être assistés par des « attachés de défense adjoints ».

 

Commentaire de François Cornut-Gentille sur son blog : « Cette simplification administrative va rapidement se traduire en économies budgétaires. Si de nombreux postes d'attachés de défense ont une charge de travail réel, d'autres demeurent très symboliques (...) Pour certains postes, il s'agissait de véritables « fromages » administratifs (poste bien payé sans activité débordante...).

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 05:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/35487.jpg 

Le premier EDA-R en rade de Toulon au mois de juillet

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

 

29/08/2011 Mer et Marine

 

Le nouvel engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) de la Marine nationale, arrivé fin juin à Toulon, a débuté cet été une série d'essais dans la rade varoise. Des tests ont notamment été réalisés en charge, à la fin du mois de juillet. Ainsi, avec 80 tonnes embarquées, le L9092 s'est maintenu à une vitesse de 17.8 noeuds, conformément aux prévisions, avec même une pointe à plus de 18 noeuds pendant plusieurs minutes. Et, grâce à ses quatre hydrojets MJP et ses quatre moteurs MTU 12V 2000 M93 d'une puissance unitaire de 1340 kW, l'engin a pu atteindre les 30 noeuds à vide.

 

Premier d'une série de quatre unités devant équiper les bâtiments de projection et de commandement (BPC), en remplacement des actuels chalands de transport de matériel (CTM), le nouveau fleuron de la flottille amphibie doit être livré prochainement à la Direction Générale de l'Armement (DGA), qui le remettra à la Marine nationale. Quant aux trois autres EDA-R, leurs livraisons doivent s'échelonner jusqu'en juin 2012, l'arrivée à Toulon du second de la série étant prévue en septembre. On notera que le contrat compte une option pour deux unités supplémentaires.

Conçus par la CNIM et réalisés par les chantiers Socarenam de Saint-Malo et Boulogne-sur-Mer, les EDA-R sont une évolution du Landing Catamaran (L-CAT), prototype réalisé sur fonds propres par la CNIM afin de tester ce nouveau concept d'engin de débarquement. Long de 30 mètres pour une largeur de 12 mètres, l'EDA-R est un catamaran disposant, entre ses deux coques, d'une plateforme élévatrice supportant véhicules, matériels et soldats. Pour les phases de transit, cette plateforme est en position haute, permettant à l'engin, en configuration catamaran, d'atteindre des vitesses élevées. Puis, à proximité de la plage, la plateforme s'abaisse et l'EDA-R se comporte alors comme un chaland de débarquement, avec un très faible tirant d'eau.

 

Par rapport au L-CAT, l'EDA-R présente un certain nombre de différences, liées aux spécifications demandées par la DGA et la Marine nationale. Ainsi, les flotteurs présentent une forme différente et disposent de protections latérales et sur l'avant pour les plageages. La cabine de pilotage, rétractable, a également été adaptée, alors qu'une cabine a été ajoutée sur bâbord pour le veilleur d'approche. On notera aussi la présence d'un gros stabilisateur hydraulique à l'arrière, entre les deux coques. Le mât radar et les antennes de communication ont, quant à eux, été fixés sur la plateforme élévatrice, qui dispose de spots de saisinage pour arrimer les véhicules et le fret durant les transits. Pouvant être amené à évoluer dans des zones dangereuses, l'engin a également été partiellement blindé sur les endroits névralgiques. Il disposera en outre de quatre affûts, soit deux mitrailleuses de 12.7mm et deux affûts de 7.62mm. On trouve également à bord de petits locaux vie, avec une cuisine et des sanitaires notamment, alors que le local de l'ingénieur mécanicien se veut des plus modernes, avec différents écrans diffusant les images d'un réseau de caméras de surveillance. La propulsion est également différente, alors que la charge maximale est passée de 100 tonnes sur le L-CAT à 80 tonnes sur l'EDA-R.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 11:35

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/456384899.jpg

 

26.08.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Rennes se prépare à accueillir les Universités d'été de la Défense, organisées par CEIS. Les 5 et 6 septembre, ce rendez-vous institutionnel sera accueilli par la DGA, qui fête son 50e anniversaire, sur le site DGA-Mi (ex-Celar) de Bruz. C'est sur ce site qu'auront lieu les visites, ateliers et allocutions du lundi.

 

Le mardi sera marqué par deux moments qui méritent d'être notés.


Le premier, un petit déjeuner, en présence du général d'armée Stéphane ABRIAL, Suprem Allied Commander for Transformation, Claude-France ARNOULD, Directrice exécutive de l'Agence Européenne de Défense, Stéphane BEEMELMANS, Secrétaire d'Etat au ministère fédéral allemand de la Défense, Bernard GRAY, Chef du matériel de Défense au ministère britannique de la Défense. Thème: "Quel modèle de convergence entre les DNA en Europe ?". Parions qu'il y sera question de Libye, un bon exemple pour occulter toutes les déconvenues de la politique européenne de défense et pour se congratuler au nom de la mutualisation internationale.


Le second, une session plénière, intitulée: "Le Livre blanc, 4 ans après". Avec Laurent COLLET-BILLON,  Délégué général pour l'Armement Louis GALLOIS, Président du Directoire d'EADS, l'amiral GUILLAUD, chef d'Etat-major des Armées, Josselin de ROHAN, Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, Guy TEISSIER, Président de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale. Un plateau un rien "institutionnel" que la salle devra certainement secouer un peu pour apprendre quelque chose... La pertinence, c'est avant tout une question d'impertinence.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:45

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/938097-1112776.jpg?v=1314281509

 

25 Août 2011 par Jean-Dominique Merchet

 

A partir de ses bâtiments à la mer, la Marine nationale a effectué une centaine de tirs vers la terre, détruisant autant d'objectifs libyens, nous indique l'état-major des armées.

 

3000 obus (100 mm et 76 mm) ont été tirés. Ceux-ci ont représenté 86% des tirs de la coalition, les marines britanniques et canadiennes ayant également fait feu.

 

Depuis la guerre de Liban (1983), la Marine n'avait plus effectué de tirs d'artillerie navale contre des objectifs terrestres.

 

Au total, durant la campagne de Libye, la Marine nationale a engagé 25 bâtiments pour un total de 1000 jours de mer.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:40

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/938100-1112779.jpg?v=1314282539 

Photo ECPAD

 

25 Août 2011 par Jean-Dominique Merchet

 

Le Groupe aéromobile (GAM) de l'armée de terre, déployé à bord du BPC Tonnerre puis Mistral, a effectué au total une trentaine de raids, à partir du début juin - soit deux ou trois par semaine. 450 objectifs ont été traités. Les raids se déroulaient de nuit et impliquaient généralement un peu moins d'une dizaine d'appareils de plusieurs types (Gazelle, Tigre, Puma). Au total, 250 sorties opérationnelles ont été réalisées.

 

A elle seule, la France a "traité" 85% des objectifs détruits par des hélicoptères de combat, le reste revenant aux Apache britanniques.

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