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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 19:19

http://www.lesechos.fr/medias/2011/08/23/209391_0201584860470_web.jpg

 

23/08 par Alain RUELLO LesEchos.fr

 

Le champion français de l'armement terrestre avait claqué la porte du syndicat professionnel du secteur en 2008, pour des raisons à la fois personnelles et de fond. La pression de l'armée n'est, semble-t-il, pas étrangère à la décision de le réintégrer.

 

Nexter, le retour. Trois ans après avoir claqué la porte, le champion national de l'armement terrestre réintégrera à la rentrée le Gicat, le syndicat professionnel du secteur. C'est son PDG, Philippe Burtin, qui l'a décidé peu avant les vacances, selon nos informations, mais la société n'a pas voulu communiquer officiellement. « C'est une très bonne nouvelle », s'est réjoui Christian Mons, le Président du Gicat, par ailleurs patron du fabricant de blindés légers Panhard. (Photo Nexter)

 

En 2008, l'affaire avait fait du bruit dans le landerneau militaro-industriel quand Nexter avait décidé de rompre avec le syndicat dont il est pourtant un membre fondateur. A l'époque, c'est Luc Vigneron qui dirigeait le fabricant du char Leclerc, tandis que Bruno Rambaud, l'un des responsables de Thales, présidait aux destinées du Gicat.

 

Estimant que Bruno Rambaud, qui n'occupait plus chez Thales un poste directement lié à l'armement terrestre, n'était plus représentatif pour diriger le Gicat, Luc Vigneron avait présenté un de ses hommes pour lui succéder. Echec sur toute la ligne puisque, relate un témoin des « événements », le malheureux candidat n'a recueilli qu'une seule voix. On devine laquelle.

 

Ce camouflet personnel cachait un désaccord de fond. Pour Nexter, la politique de promotion du Gicat s'éloignait trop des « basiques » de l'armement terrestre, pour embrasser des concepts futuristes de systèmes numériques. Ironie de l'histoire, Luc Vigneron est aujourd'hui à la tête de Thales et n'a pas jugé utile de conserver Bruno Rambaud dans son équipe sitôt nommé à la tête du groupe d'électronique de défense...

 

Quand il lui a succédé chez Nexter, Philippe Burtin n'a pas dévié d'un pouce dans la politique de la chaise vide au sein du Gicat. Comment expliquer alors cette inattendue paix de braves ? De source proche de l'entreprise, on évoque un souci de « cohérence » vis à vis du ministère de la Défense en période budgétaire « difficile ». Notamment dans la perspective du grand programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre. Certains sont dubitatifs : le retour de Nexter serait dû à la pression « insistante » de l'Etat major, excédé de ces querelles industrielles intestines.

 

Un bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, Renault Trucks Défense a également décidé de réintégrer le Gicat. La fâcherie, liée à des propos de Christian Mons sur le contrat des camions militaires perdu par la filiale de Volvo, n'aura, elle, duré que quelques mois.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1-materiels-divers/le-malin/le-malin-a-quai/1345568-1-fre-FR/le-malin-a-quai.jpg

 

22/08/2011 DGA

 

La direction générale de l'armement (DGA) a réceptionné le 18 août 2011 le patrouilleur de service public (PSP) Le Malin  à Concarneau auprès de la société Piriou Naval Services (PNS).

 

Ancien bateau de pêche, Le Malin  a subi une profonde transformation menée durant près de 9 mois à Concarneau pour devenir un patrouilleur militaire destiné à effectuer des missions de l'action de l'État en mer (AEM) outre-mer.

 

Il conduira en particulier des missions de contrôle des pêches, de lutte anti-pollution, de sûreté maritime ou de recueil du renseignement d'intérêt maritime. Il pourra également riposter et fera respecter le droit s'il est confronté à la piraterie.

 

Bâtiment de 1 000 tonnes et de 50 mètres de long, Le Malin  est un ancien bateau de pêche hondurien. Il était baptisé Apache  avant de devenir la propriété de la marine nationale en novembre 2005. Cette dernière l’a précédemment utilisé à La Réunion, puis à partir de mars 2006 sur Toulon comme bâtiment de soutien auxiliaire (BSA).

 

Le marché de transformation a été notifié par la DGA à la société PNS le 19 novembre 2010 et le navire a rallié le chantier à Concarneau le 13 décembre en provenance de Toulon.

 

Les travaux effectués au chantier Piriou à Concarneau ont principalement consisté en une mise en conformité réglementaire complète du navire (classé désormais par le Bureau Veritas), une remise en état de certains systèmes, avec des travaux spécifiques d’adaptation militaire.

 

Ainsi le navire a subi des travaux conséquents dans les domaines de la stabilité, notamment de cloisonnement pour améliorer sa survivabilité à une voie d’eau, de la propulsion, de la sécurité incendie, de l’énergie électrique de secours, du sauvetage, de la prévention de la pollution (MARPOL) et de peinture avec notamment l’implantation sur sa coque de la marque distinctive AEM (action de l’Etat en mer). D’autre part, le bâtiment dispose désormais d’un bossoir et d’une drome d’intervention rapide, d'un système d'armes léger, d'une armurerie et de soutes à munitions.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1-materiels-divers/le-malin/le-malin-en-essais/1345573-1-fre-FR/le-malin-en-essais.jpg

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 11:55

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/sme/MISSION_2009_2010_ALINDIEN/100201_Ravitaillement_PMG_2fois/Vue-aerienne-Somme.jpg

source jdb.marine.defense.gouv.fr

 

19.08.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme arrivera à Brest demain vendredi 19 août, à 16h, quai oblique. Désormais, le BCR Somme sera rattaché à la base navale de Brest.

 

L'information avait été donnée par mes collègues de Brest en décembre dernier et reprise sur Lignes de Défense (voir mon post du 14/12/2011 en cliquant ici).

 

À l'été 2009, le BCR Somme avait pris la relève du BCR Var comme bâtiment de soutien pour l'amiral commandant de la zone maritime Océan Indien (Alindien). En octobre 2010, Alindien s'est installé à terre sur la base française d'Abu Dhabi (Émirats arabes unis). Après de nombreuses missions dans l'océan Indien et un passage par Toulon, le BCR Somme rejoint donc son nouveau port d'attache Brest.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 17:30

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/937863-1112436.jpg?v=1313575906

 

17 Août 2011 par Jean-Dominique Merchet

 

44 des 234 avions de combat de l'armée de l'air sont actuellement déployés à l'étranger, sur sept bases différentes. 19% des appareils sont ainsi engagés hors du territoire national.

 

Il s'agit de Sigonella (Sicile) avec cinq avions, La Sude (Crète) seize, Siauliai (Lituanie) quatre, Djibouti sept, N'Djaména (Tchad) trois, Kandahar (Afghanistan) six et Abu Dhabi (Emirats) trois.

 

Cette dispersion géographique alourdit considérablement les flux logistiques : il serait en effet plus simple - et moins couteux - d'entretenir un seul gros "plot" à l'étranger que sept petits.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 11:35

safran GROUP

 

Le 17 août 2011 par Barbara Leblanc – L’USINE NOUVELLE

 

A l’occasion du salon aéronautique et de défense russe Maks, l’entreprise française Sagem annonce le 17 août la signature d’un contrat très attendu avec le groupe public russe Rostekhnologuii.

 

La transaction faisait l’objet de toutes les rumeurs depuis l’ouverture du salon le 16 août. C’est finalement le 17 août que la filiale du groupe Safran a signé l’accord de création d’une coentreprise avec le groupe russe Rostekhnologuii.

 

Dans le détail, l’entreprise baptisée RS Alliance, aura pour objectif la fabrication d’une centrale de navigation inertielle de cinquième génération pour le secteur de l’aéronautique défense. Elle permettra d’équiper les avions de combat et les hélicoptères russes de dernière génération.

 

Le groupe Safran assure avoir été très bien accueilli sur le salon, le Premier ministre russe Vladimir Poutine étant présent pour la signature du contrat. Le président du groupe, Jean-Paul Herteman, en a profité pour lui présenter le modèle d’équipement militaire Félin, qui pourrait être utile selon lui pour les forces spéciales russes.

 

Le partenariat conclu le 17 août fait partie de la stratégie de la Russie en matière d’ouverture vers les pays étrangers. Le Premier ministre a précisé lors de son discours d’inauguration que le pays était "ouvert à une coopération étroite avec des partenaires étrangers, pour la formation d’alliances et de projets communs avec les principaux producteurs mondiaux".

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 11:10

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/2/2/2/000142222_5.jpg

 

17 août 2011 par Barbara Leblanc L’USINE NOUVELLE

 

A l’occasion du salon de l’aéronautique et de la défense Maks qui se déroule en Russie depuis le 16 août, L’Usine Nouvelle revient sur le marché local et les enjeux pour les professionnels français avec Philippe Migault, spécialiste à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

 

L'Usine Nouvelle - Quelle est la place des industriels français sur le marché russe ?


Philippe Migault - Ils ont le vent en poupe. Et ce, dans tous les secteurs représentés ici au salon Maks (aéronautique, défense, armement). La vente de deux Mistral en juin dernier leur a vraiment ouvert des portes en Russie, cela ne fait plus aucun doute. Thalès et Safran étaient déjà présents, notamment à travers les filiales Sagem ou Snecma. Mais depuis juin, ils entendent renforcer encore leur position sur le marché de la défense russe et profiter de nouvelles collaborations.

 

Qu’en est-il des autres industriels, plus petits et moins présents ?


Ils ont tout à y gagner aussi. Ils ont décidé de faire des efforts, contrairement aux années précédentes. Par exemple, il y a deux Rafale de Dassault sur le salon. Un industriel qui vient avec deux avions de ce type sur un salon, c’est très significatif. Cela démontre une envie de percer et de vendre sur le marché. Les acteurs français cherchent donc à pérenniser leur collaboration en terre russe.

 

D’où vient cet élan d’ouverture de la Russie ? Une nouvelle stratégie ?


De nombreux analystes assurent qu’il y a une guerre entre le Premier ministre, Vladimir Poutine, et le président, Dmitri Medvedev. Le second étant plus ouvert à l’entrée d’industriels étrangers que le premier. Mais il faut en finir avec cette image d’Epinal. Il n’y a qu’une seule stratégie russe en la matière : s’ouvrir aux industriels étrangers. Mais sous conditions. Il doit y avoir transfert de technologies et les industriels doivent travailler en collaboration avec des groupes russes. C’est ce qu’ont déjà fait par exemple Renault et Nissan avec Avtovaz. Si les entreprises étrangères sont d’accord sur ce point, toutes les portes leur sont ouvertes.

 

Mais une telle stratégie doit déplaire aux industriels locaux, non ?


C’est vrai qu’ils sont réticents à l’arrivée de nouveaux concurrents sur un marché qui était jusque là clos. Mais ils savent aussi que cette évolution est inéluctable. S’ils veulent percer, ils doivent se moderniser et acquérir un savoir faire qu’ils n’ont pas. Ce qui les contraint à s’allier.

 

Comment se place le marché russe dans l’environnement mondial ?


Il est en pleine expansion. Et c’est normal. Il a des besoins énormes en défense, en aéronautique et en armement. Notamment du fait de sa superficie. Il faut savoir qu’en Russie 40% du territoire n’est pas accessible par la route ou le rail. Ce qui laisse de nombreuses ouvertures de développement pour les secteurs représentés au salon.

 

Comment se déroule-t-il ?


Il y a une ambiance bonne enfant. Il n’a rien à voir avec le salon du Bourget ou d’autres salons occidentaux. Il est plus petit. Son autre particularité, c’est qu’il porte davantage sur les matériels de défense que sur l’industrie civile. Les vedettes sont donc les chasseurs et les hélicos. Même si l’A380 d’Airbus a rencontré un vif succès lors de sa présentation hier.
 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 17:50

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/937808-1112368.jpg?v=1313312201 

le Charles de Gaulle lors de son retour à Toulon, vendredi 12 aout.

Photo (MN PM Stephane Dzioba) :

 

14 Août 2011 par Jean-Dominique Merchet

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle devrait rester à Toulon jusqu'au début 2012

De retour à Toulon, vendredi 12 aout, le porte-avions Charles-de-Gaulle ne devrait pas être engagé dans des opérations avant le début de l'année prochaine. Sauf urgence !

Au cours des dix derniers mois, le porte-avions et son équipage ont passé 35 semaines à la mer... soit plus de 80% du temps. Il en enchaîné une longue mission dans l'océan indien puis l'negagement au large de la Libye, avec une "mi-temps" d'un mois. Le bateau, comme l'équipage (partiellement relevé), ont besoin de repos, d'entretien ou de formation.

C'est notamment le cas des jeunes pilotes de l'aéronavale, qui doivent pouvoir s'entraîner à l'exercice délicat de l'appontage. Une fois remis en l'état, le Charles-de-Gaulle fera donc des "ronds dans l'eau" au large de Toulon pour les exercices aériens.

Les marins estiment qu'il sera à nouveau pleinement opérationnel à la mi-février, mais d'autres estiment qu'il sera prêt dès la mi-janvier. Dans tous les cas, si une urgence se déclarait, le Charles-de-Gaulle pourrait appareiller plus rapidement. Son arrêt à Toulon n'est pas une IPER, c'est-à-dire une immobilisation au cours de la laquelle des éléments essentiels sont démontés.

 

Sur le front libyen, le groupe aérien embarqué (qui a rejoint Landivisiau et Lann-Bihoué, pour les Hawkeye) sera partiellement remplacé par des appareils de l'armée de l'air. Les seize avions de combat de la Marine (10 Rafale et 6 Super-Etendard) sont relevés par quatre Mirage F1CR de l'esacron 2/33 Savoie de Mont-de-Marsan, basés à Sigonella (Sicile). Le dispositif aérien français est reparti entre cette base et celle de la Sude, en Crète. Les avions de l'armée de l'air pourront toujours effectuer environ 16 sorties d'attaques au sol (strikes) chaque jour.

 

Les observateurs constatent que les cibles de l'aviation se raréfient après cinq mois de frappes. En revanche, la nécessité de reconnaissance est toujours importante (d'ou l'envoi de F1 CR, capable de frappes et de reco). En revanche, les cibles traitées par les hélicoptères du groupe aéromobile de l'Alat, dans une profondeur d'une vingtaine de kilomètres à partir de la côte, restent nombreuses. Celui reste donc engagé, à raison de deux ou trois raids nocturnes par semaine. Le groupe aéromobile est déployé sur le BPC Mistral, après l'avoir été sur le Tonnerre. Le fait de possèder deux (et bientôt trois, avec le Dixmude, désormais à Toulon) BPC permet d'assurer une permanence à la mer. Ce n'est évidemment pas le cas avec un seul porte-avions. 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 05:30

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/Flag_of_Libya_%281951%29.svg/800px-Flag_of_Libya_%281951%29.svg.png

 

13 août 2011 letelegramme.com

 

Depuis le porte-avions Charles-de-Gaulle, de retour de Libye, Nicolas Sarkozy a salué, hier à Toulon, l'endurance des «soldats de la mer». Il a aussi souligné que la France «ira jusqu'au bout de sa mission».

 

C'est le chef de l'État en personne qui a accueilli, hier à Toulon, le Charles-de-Gaulle, de retour de mission au large de la Libye. Parti pour le golfe de Syrte le 20mars, dans le cadre de la mission Harmattan, volet français de la mission confiée par la résolution 1973 de l'Onu à l'Otan, le porte-avions nucléaire est rentré, hier après-midi, à son port d'attache de Toulon (Var). Il devrait rester «plusieurs semaines» à quai pour entretien, selon les autorités militaires.

 

Un millier de sorties

 

Quelques heures avant l'accostage, Nicolas Sarkozy s'est fait héliporter sur le navire de guerre, à quelques dizaines de milles nautiques des côtes varoises. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, le maire (UMP) de Toulon, Hubert Falco, et le chef d'État-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, l'accompagnaient. «Au cours de ces cinq mois, vous avez démontré votre extraordinaire endurance», a salué le Président devant les 2.000 marins du bâtiment, dont 200 femmes, évoquant le «savoir-faire» de ces «soldats de la mer» et leur «ténacité hors du commun». Les dix Rafale, six Super-étendard et deux avions radars (Hawkeye) du Charles-de-Gaulle ont mené plus d'un millier de sorties (770attaques au sol et 356 de reconnaissance) au-dessus de la Libye.

 

«Notre volonté ne faiblira pas»

 

«Grâce à vous, des milliers de victimes innocentes, qui auraient été massacrées par un dictateur fou, ont été évitées», a assuré Nicolas Sarkozy. «Aux côtés de nos alliés, la France ira jusqu'au bout de sa mission. Notre volonté ne faiblira pas», a également souligné le chef de l'État. «Pour être efficace, cette présence exige de s'inscrire dans la durée», a-t-il martelé, assurant que «dans les prochaines semaines, notre effort militaire va demeurer constant». «Évidemment, la cause de la démocratie pourrait connaître bien des fronts, nous le savons tous», a-t-il précisé, en allusion à la situation en Syrie. À bord du porte-avions, le Président a également rendu hommage aux trois soldats tués au cours de la semaine écoulée en Afghanistan: un caporal-chef du 19e régiment de génie de Besançon, «victime de la lâcheté des hommes», les deux autres, membres de la Légion étrangère, y étaient entrés «par amour et admiration de la France et de ses valeurs» (lire ci-dessous).

 

 

 

Afghanistan: le lourd tribut des forces françaises

À l'approche des dix ans de présence du contingent français au sein de la force internationale déployée en Afghanistan, après les attentats du 11septembre 2001, les pertes françaises se sont encore alourdies. Après la semaine noire du 14juillet, au cours de laquelle sept soldats ont trouvé la mort, deux légionnaires ont été tués, dimanche, lors d'un affrontement avec les talibans. Et jeudi, c'est un caporal-chef du 19e Régiment du génie de Besançon, Facrou Housseini Ali, 32 ans, qui a été tué lors d'une opération militaire en Kapisa (nord-est), quatre de ses camarades ont été blessés. Le véhicule blindé dans lequel ils se trouvaient a été la cible d'un engin explosif.

 

73 morts depuis 2001

 

Ce dernier décès porte à 73 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis fin 2001, dont 21pour la seule année 2011. Près de 30% des pertes françaises en dix ans de conflit ont été enregistrées au cours des huit derniers mois. Le président Sarkozy a annoncé le retrait d'ici à fin 2012 d'un quart des 4.000 soldats français déployés en Afghanistan. Hier, à Calvi (Haute-Corse), un hommage solennel a été rendu aux deux légionnaires du 2e Régiment étranger de parachutistes tués au combat, en présence des ministres de la Défense, Gérard Longuet, des Affaires étrangères, Alain Juppé, et du Travail, Xavier Bertrand.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 06:25

http://topconstruct.rnews.be/resources/belga/pxy_46100611_42545649_256_3473355.jpg

 

9/08/2011 topconstruct.rnews.be  (Belga)

 

Le retrait du porte-avions français "Charles De Gaulle" en fin de semaine de l'opération de l'Otan en Libye n'aura pas d'impact significatif sur son déroulement, a assuré mardi un porte-parole militaire de l'Alliance atlantique.

 

"La France va continuer à maintenir la même capacité avec des avions basés à terre", a affirmé le porte-parole de l'opération "Unified Protector", le colonel canadien Roland Lavoie, lors d'un point de presse retransmis par vidéo-conférence depuis le quartier général de l'Otan à Naples (sud de l'Italie). "Pour nous, cela signifie la continuité dans l'excellence", a-t-il ajouté, rappelant l'importance contribution que Paris apporté Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a annoncé jeudi dernier le retrait des opérations de son porte-avions, le Charles de Gaulle, contraint de rentrer à son port d'attache de Toulon (sud) pour maintenance. "Nous allons maintenir l'effort de la France, qui assure le quart des vols et le tiers des frappes" contre le régime de Mouammar Kadhafi, avait ajouté M. Longuet. Selon lui, "la relève sera assurée par l'armée de l'Air" qui déploiera dans un premier temps six chasseurs-bombardiers Rafale sur la base aérienne italienne de Sigonella, en Sicile. Ils s'ajouteront à cinq avions du même type déjà présents sur cette base. "Nous sommes dans une situation de redéploiement de nos moyens pour assurer jusqu'au bout la mission confiée par l'Otan. Kadhafi ne doit compter sur aucun répit", avait fait valoir M. Longuet au quotidien régional 'Var-Matin'. (ROJ)

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 06:10

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/LAND/LAND_new/Saab_LEDS_trials.JPG

 

12 August 2011 by Guy Martin - defenceweb.co.za

 

Nexter Systems of France has completed installation and testing of the Saab Electronic Defence Systems (EDS) LEDS (Land EDS) system on a French Army AMX-10RCR (Rénové) armoured reconnaissance vehicle as part of a research and development study that could see the system integrated onto a variety of French Army vehicles.

 

In mid-July Defensa.com reported that the LEDS-50 system had been successfully integrated onto an AMX-10RCR as part of a research and development contract awarded by the Direction Générale de l'Armement (DGA) in June 2008 for the development of a projectile early warning system for armoured vehicles.

 

The modified AMX-10 undertook technical and operational demonstrations in May near Reims.

 

Last year Nexter completed the modernisation of 256 AMX-10RC vehicles, upgrading them to RCR standard. This involved adding additional armour, smoke grenade launchers and improvements to the transmission and suspension.

 

The integration and testing of the LEDS could lead to the system being fitted to the French Army’s EBRC future reconnaissance vehicles, ERC 90 Sagaie armoured reconnaissance vehicles and VBMR vehicles, as well as Leclerc tanks and VBCI armoured fighting vehicles. This is part of the French Army’s 10 billion Euro Scorpion programme to renew the ageing armoured vehicle fleet dating from the 1970s.

 

Nexter declined to comment on the LEDS integration on the AMX-10RCR.

 

The Saab Avitronics South Africa Land Electronic Defence Systems (LEDS) is a state-of-the-art RPG and anti-tank weapon defence system. It can detect an RPG within 5 milliseconds and calculate whether the RPG will hit or miss the carrier vehicle within a further 10 milliseconds. The active defence controller then determines the validity of the threat within a further 10 milliseconds before taking less than 50 milliseconds to compute an intercept. It then takes 10 milliseconds to launch and a further 50 milliseconds for the “effects deployment”.

 

The basic LEDS-50 warns the crew of a vehicle fitted with the system that they are in the beam of a laser. The system can deal with up to eight threats simultaneously, while providing analysis on the nature of the threat based on the spectral band used.

 

LEDS-100 adds jammers and decoys, while LEDS-150 adds the Denel Dynamics Mongoose 1 counter-munition. LEDS-100 confuses enemy weapons operators and incoming rounds by deploying multispectral smoke in their line of sight or flight, hiding the target vehicle. The smoke and an optional infrared jammer interfere with the acquisition and/or tracking, ranging, launching or guidance of a hostile weapon.

 

LEDS-150 destroys incoming RPG rounds or launched as close as 20 metres from the carrier vehicle with the Mongoose projectiles, allowing it to intercept rounds fired "from across the street".

 

Further evolutions of LEDS and Mongoose are on the way. LEDS 200 will be able to defeat multi-band seekers and LEDS-300 kinetic energy and “stand-off attack” weapons. LEDS-200 will rapidly deploy a multispectral coating that provides effective signature management against tri-band (CCD, IR, millimetre-wave radar) threats – and – also extinguishes fires. The latter will be a very useful feature against attacks from “petrol bombs” (“Molotov cocktails)”. Janes in June 2008 reported from the Eurosatory exhibition in Paris that LEDS 300 would expand the system's capability to counter kinetic energy “long rod” and smart standoff threats. The concept was “tested successfully … in South Africa [in 2007] and is scheduled to be ready for operations in 2012.”

 

The current ballistic Mongoose 1 typically defeats an RPG-7 within roughly 6 metres of the carrier vehicle as the about 135 milliseconds required for the intercept process translates into 14 metres of range for a RPG-7 fired at 20 metres. While comforting to the specific vehicle's crew this is disconcerting and likely fatal to own dismounted infantry accompanying the vehicle. A proposed guided Mongoose 2 and -3 will take the intercept envelope to 50 metres and a Mongoose 4 to beyond 300 metres.

 

To further limit friendly casualties, the Mongoose's warhead is designed to detonate in a flat ring pattern. To limit the firing of the incoming RPG's warhead, which would create the very armour penetrating “jet” the system is seeking to prevent, the Mongoose detonates a shaped charge in the immediate proximity of the incoming round, striking it in the side, resulting in a blast pattern that is parallel to the line of flight and leaving the detonator unfired.

 

The Reutech Radar Systems FMCW 3-dimensional radar that makes the intercepts possible contains no moving parts and combines simple antennas and simple hardware to provide the means for highly accurate detection and tracking of small, fast moving projectiles against complex clutter backgrounds.

 

LEDS is fast becoming one of the international benchmarks for active protection solution (APSs), Saab says, adding that LEDS has already realised its first sale to a NATO customer and attracted significant international interest as an Active Protection Solution.

 

LEDS has been selected by General Dynamics European Land Systems as the preferred active defence system (ADS) for its Piranha (8x8) APC family after a worldwide study of more than 20 ADS currently under development or approaching the end of their development.

 

The system has been procured by the Dutch army for its BAE Hägglunds CV90 tracked IFVs. It has 192 of the vehicles in service.

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 18:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/25268.jpg

 

Un drone Harfang

crédits : DGA

 

05/08/2011 MER et MARINE

 

Le ministère français de la Défense a annoncé, le 21 juillet, être entré en négociation avec Dassault Aviation en vue de fournir, à partir de 2014, des systèmes de drones aériens permettant de remplacer les actuels Harfang, de type MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance). Il s'agit d'une solution intermédiaire en attendant la mise en service d'une nouvelle génération de drones, attendue à l'horizon 2020. Dans cette perspective, Dassault proposait une version adaptée du Heron TP de l'Israélien IAI, alors que deux autres alternatives portaient sur la livraison par EADS de nouveaux Harfang ou l'achat auprès des Etats-Unis de Reaper.

Concernant le nouveau système prévu à partir de 2020, Dassault est en course avec le Telemos, un engin développé en coopération avec BAE Systems à partir du démonstrateur britannique Mantis. Cette alliance correspond au souhait du ministère de la Défense qui privilégie une solution franco-britannique. Mais, dans le même temps, EADS continue de faire la promotion de son biréacteur Talarion, dont les premiers essais en vol sont prévus en 2014.
Pour mémoire, les drones aériens de ce type servent essentiellement au renseignement et à l'appui des troupes au sol. Mais ils peuvent aussi assurer des missions de surveillance et de contrôle maritimes.


Le Telemos (© : MER ET MARINE)
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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 17:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/35130.jpg

 

Hélicoptères Caracal sur le BPC Mistral

crédits : EMA

 

05/08/2011 MER et MARINE

 

Mi-juillet, en 24 heures seulement, des hélicoptères de manoeuvre et des chalands de transport de matériel (CTM) ont transféré à bord du Mistral la totalité du poste de commandement et de mise en oeuvre (PCMO), le soutien et la logistique du groupement aéromobile (GAM) embarqué jusque là sur le Tonnerre. Dans le même temps, les hélicoptères de combat Tigre et Gazelle changeaient également de navire. Débutée le 12 juillet, la relève entre les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), qui s'est déroulée en mer et dans le port d'Augusta (Sicile), était effective dès le 14 juillet.


Depuis le 3 juin, le GAM intervient contre les forces du colonel Kadhafi en Libye. Ainsi, le Tonnerre, et depuis mi-juillet le Mistral, embarque une vingtaine d'hélicoptères Tigre, Gazelle et Puma. S'y sont également ajouté les deux EC725 Caracal qui opéraient auparavant depuis le porte-avions Charles de Gaulle. « Grâce aux bâtiments de projection et de commandement de la Marine nationale, la composante aéro-combat de l'armée de Terre déployée au large de la Libye conserve sa pleine capacité opérationnelle et complète les autres moyens navals et aériens engagés. Elle reste en mesure d'accentuer la pression sur les forces du colonel Kadhafi en opérant des frappes de jour comme de nuit sur des objectifs militaires dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations Unies visant en particulier à protéger les populations civiles », explique l'Etat-major des Armées.




Transport de matériel sur un CTM (© : EMA)


Gazelle et Tigre dans le hangar du BPC (© : EMA)


Caracal dans le hangar du BPC (© : EMA)


Tigre sur le pont du BPC (© : EMA)


Transfert de matériel (© : EMA)


Transfert de matériel (© : EMA)


Gazelle sur le BPC (© : EMA)

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 17:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/34668.jpg

 

Le porte-avions Charles de Gaulle au large de la Libye

crédits : MARINE NATIONALE

 

05/08/2011 MER et MARINE

 

Le porte-avions Charles de Gaulle doit rentrer à Toulon d'ici le 15 août, ce qui met un terme à son engagement dans l'opération Harmattan/Unified Protector. A partir du 22 mars, le bâtiment, dont le groupe aérien embarqué comprend 18 avions (Rafale, Super-Etendard Modernisés et Hawkeye) et des hélicoptères, est intervenu en Libye contre les forces du colonel Kadhafi. A cette occasion, le Charles de Gaulle a, une nouvelle fois, démontré l'intérêt de disposer d'un porte-avions, qui permet de profiter de la liberté de navigation pour s'approcher rapidement et au plus près d'un théâtre de crise. Ce déploiement fut également l'occasion de roder ou mettre en oeuvre pour la première fois un certain nombre de matériels dans un conflit « classique » contre des forces armées constituées. Ce fut notamment le cas pour le missile de croisière Scalp EG, l'Armement Air-Sol Modulaire (AASM), le pod de reconnaissance Reco NG ou encore la nacelle de désignation d'objectifs Damocles ; tous ces équipements étant embarqués sur Rafale.


Le Charles de Gaulle au large de la Libye (© : EMA)

Plusieurs mois à quai pour se remettre en condition

L'équipage a, également, montré une grande capacité de résistance. Car, avant de rejoindre la Libye, le porte-avions avait participé, d'octobre 2010 à février 2011, à l'opération Agapanthe, qui avait elle-même succédé à une période très intensive d'entrainement à la mer suite à son premier grand carénage. Depuis octobre dernier, le navire totalise donc plus de 8 mois d'opérations, interrompues seulement pas un mois d'arrêt technique à Toulon et deux escales de quelques jours en Crète durant l'opération Harmattan. Même si l'équipage de plus de 1800 personnes a été partiellement relevé (dont 340 marins lors de l'escale du 15 au 21 juillet en Crète), il devenait nécessaire de faire souffler les hommes et le matériel. Après une telle activité, le Charles de Gaulle sera immobilisé durant plusieurs mois, « afin de permettre la remise à niveau technique et la remise en condition de l'équipage avant une remontée en puissance opérationnelle », explique l'Etat-major des Armées. On notera aussi que le bâtiment a changé de commandant en plein mer et durant les opérations. Ainsi, le 1er août, l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la Marine nationale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Olivier Lebas comme nouveau pacha du Charles de Gaulle. L'officier succède au capitaine de vaisseau Jean-Philippe Rolland.


Prise de commandement sur le CDG, le 1er août (© : MARINE NATIONALE)


Un Tigre sur un BPC (© : EMA)

Réorganisation du dispositif français en Libye

Avec le départ du Charles de Gaulle, dont les avions assuraient notamment une part significative des sorties d'attaque au sol, la France, qui intervient en Libye dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, réorganise son dispositif miliaire. Les missions d'attaque sont, désormais, entièrement assurées par l'armée de l'Air. A La Sude, en Crète, la France déploie un détachement de Mirage 2000D et de Mirage 2000N de l'armée de l'Air ; alors que 5 Rafale Air interviennent maintenant depuis la base italienne de Sigonella, afin de se rapprocher de la zone d'intervention. Par ailleurs, les avions de détection et de contrôle E-3F et de ravitaillement C135 continuent d'opérer depuis la France, respectivement depuis les bases aériennes d'Avord et Istres. On notera aussi la présence, en Crète, d'avions de patrouille maritime Atlantique 2, de la Marine nationale. Cette dernière, malgré le retrait du porte-avions, compte encore au large de la Libye une puissance force navale. Celle-ci comprend le bâtiment de projection et de commandement Mistral, qui embarque un groupe aéromobile, composé d'une vingtaine d'hélicoptères Tigre, Gazelle, Puma et Caracal, qui interviennent contre les forces fidèles au régime de Tripoli. La flotte française compte également sur zone deux frégates (Chevalier Paul et Jean de Vienne), le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var, ainsi qu'un sous-marin nucléaire d'attaque. L'aviso Lieutenant de Vaisseau Lavallée est, quant à lui, engagé dans la force maritime de l'OTAN.




Mirage 2000 (© : EMA)


Atlantique 2 à La Sude (© : EMA)

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 21:42

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/00/1711371489.jpg

 

04.08.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Après la frégate Georges-Leygues qui a regagné Brest, voici que le PA Charles-de-Gaulle (photo EMA) se prépare à faire route vers Toulon qu'il devrait atteindre aux alentours du 15 août. Après 8 mois d'opérations (Agapanthe puis Harmattan), le CDG sera immobilisé pendant plusieurs mois, afin de permettre la remise à niveau technique et la remise en condition de l'équipage avant une remontée en puissance opérationnelle. Adieu (temporairement si le Guide libyen tient encore quelques mois) SEM et Rafale Marine...

 

Selon l'état-major des armées, le dispositif de l'opération Harmattan sera désormais le suivant :

- A La Sude, un détachement de Mirage 2000D et de Mirage 2000N de l'armée de l'Air et un détachement d'avions de surveillance Atlantique 2 de la Marine.

- A Sigonella, cinq avions Rafale de l'armée de l'Air.

- Par ailleurs, les avions de détection et de contrôle E3F et de ravitaillement C135 continuent d'opérer depuis la France, respectivement depuis les bases d'Avord et Istres.

- La Marine nationale compte un bâtiment de  projection et de commandement (BPC) , deux frégates, un pétrolier ravitailleur et un sous-marin nucléaire d'attaque. Une troisième frégate est engagée dans la force maritime de l'OTAN.

- Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) embarque à son bord une vingtaine d'hélicoptères du GAM. Ce dernier agit en complément de la composante aérienne.

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 20:30

http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=3404452&ext=jpg&W=600&H=280&ptr=0

 

01/08/2011 Michel Cabirol, LaTribune.fr

 

Imposées par l'État, les discussions entre les deux groupes sont dans une impasse.

 

Exigée par le ministère de la Défense, l'opération des échanges d'actifs entre Thales et Safran est à nouveau dans une impasse. « Plus personne ne veut de cette opération, elle semble être enterrée par les industriels », résume une source proche du dossier à La Tribune. Même au ministère de la Défense, on n'y croit plus beaucoup. « Plus on avance dans le calendrier et plus on s'approche de la campagne présidentielle, moins on aura de chances de pouvoir imposer cette opération aux industriels, qui eux jouent la montre », précise-t-on à la Direction générale de l'armement (DGA).

 

Le ministère de la Défense, qui vise un accord de principe dès l'été, souhaite regrouper toutes les activités et compétences de navigation inertielle et de génération électrique chez Safran et toutes celles d'optronique (optique et électronique combinées) chez Thales pour en faire des leaders de taille mondiale.

 

Inflexibilité

 

Le chiffre d'affaires des activités d'optronique réunies dépasserait ainsi le milliard d'euros. Ce rapprochement ferait sens, selon la DGA, d'autant qu'elle n'a plus les moyens de financer les bureaux d'études des deux groupes.

 

La responsabilité de ces atermoiements serait partagée entre les deux directions, guère passionnées pour ce dossier imposé. En outre, le PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne (le groupe détient 25,89% du capital de Thales), réputé pour son inflexibilité, a trouvé à qui parler. Il a jugé la semaine dernière intransigeante la direction de Safran dans le cadre des négociations sur les échanges d'actifs avec Thales. « Chaque fois que Thales propose une solution, tout est refusé par Safran. Thales fait un effort, et c'est toujours non », a-t-il regretté. Selon lui, on juge chez Thales l'optronique terrestre de Sagem en déclin et comme n'étant pas vraiment une priorité. Enfin, le groupe éprouve des difficultés à « détourer » proprement les activités de navigation inertielle, qui ne sont pas autonomes mais logées au sein de plusieurs « business units ». Pour finir, les discussions achoppent au niveau des valorisations, comme l'a rappelé Charles Edelstenne, jugeant qu'elles sont « à un niveau un peu extraordinaire ». Pas sûr que le coup de gueule ministériel attendu à la rentrée suffise à relancer les discussions.

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 21:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-bdd/110725-creation-du-519e-gtm/le-general-clement-bollee-remet-l-etendard-du-519e-gtm/1322720-2-fre-FR/le-general-clement-bollee-remet-l-etendard-du-519e-gtm.jpg

 

29/07/2011 Sources : EMA

 

Le 8 juillet dernier, l’adjoint au commandant les forces terrestres, le général de corps d’armée Bertrand Clément-Bollée a remis l’étendard du 519ème Groupe de Transit Maritime au colonel Thierry Gilistro, chef de corps de cette nouvelle unité.

Créée au 1er juillet dans le cadre des restructurations, le 519ème GTM assure désormais l’ensemble des missions de transit maritime et de manutention portuaire.

 

Fonction stratégique relevant de l’EMA, le transit maritime était initialement exercé par la Base de Transit Interarmées (BTI). Trois districts étaient chargés d’exécuter les transits (Le Havre, La Rochelle et Marseille) tandis que le 519e régiment du train (519ème RT) exerçait les opérations portuaires et amphibies depuis La Rochelle. En 2009, le CCTM remplace le BTI et le district de transit maritime du Havre disparait au profit d’un recentrage de l’activité sur les sites rochelais et marseillais. Après avoir partiellement transféré sa composante amphibie à la Marine nationale en 2010, le 519ème RT est finalement dissout en 2011 dans le cadre des restructurations. Dans le même temps le CCTM, le district de transit interarmées Atlantique (DTIA, La Rochelle) et le district de transit interarmées Méditerranée (DTIM, Marseille) sont également dissouts au profit d’une nouvelle unité dédiée au transit maritime et à la manutention portuaire, le 519ème GTM.

 

La principale mission du 519ème GTM consiste à charger et décharger tous les navires acheminant le ravitaillement des armées françaises engagées en opérations extérieures ou stationnées outre-mer. A ce titre, le 519ème constitue une formation unique, dont l’emploi est décidé par le Centre Multimodal des Transports (CMT) de Villacoublay et dont l’entraînement est dirigé par le Commandement de la Force Terrestre (CFT) de Lille.

 

La création du 519ème GTM s’inscrit dans la dynamique d’interarmisation engagée avec la transformation des armées et répond aux orientations du Livre blanc sur l’adaptation du format des unités à leurs nouvelles missions. Agissant essentiellement à partir des ports de Toulon et de La Rochelle, le 519ème GTM est intervenu en 2011 en ex-Yougoslavie, en Côte d’Ivoire, aux Émirats arabes unis, au Liban, au Gabon et à Djibouti.

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 11:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a6/SIDM_SIRPA_Air.jpg

29/07/2011 Lefigaro.fr avec agences

 

 

Le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, a déclaré vendredi avoir "des difficultés à comprendre" le choix du gouvernement français concernant le renouvellement des drones de son armée, pour lequel il a préféré Dassault Aviation à son groupe.


"J'ai des difficultés à comprendre ce qui s'est passé. Je ne comprends pas très bien pourquoi nous avons perdu. Est-ce à cause des capacités opérationnelles, du prix, du calendrier ? Nous ne savons pas", a expliqué M. Gallois lors d'une conférence téléphonique de présentation des résultats d'EADS.

Explications en attente


"J'ai demandé des explications et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, m'a dit que nous en aurions. Nous attendons ces explications pour comprendre", a-t-il ajouté.


La France a récemment mis fin à des mois de suspense en choisissant Dassault Aviation, au détriment du groupe européen EADS ou d'une solution américaine, pour renouveler en 2014 les drones de son armée en attendant une nouvelle génération de ces appareils à la fin de la décennie.

Dassault Aviation propose une version francisée de l'appareil sans pilote israélien Heron TP, en coopération avec la société Israel Aerospace Industries (IAI), tandis qu'EADS proposait une version modernisée de son Harfang actuellement utilisé par l'armée française.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 17:40

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/cdg/.Fin_pause_1_m.jpg

 

 

28 juillet 2011 Par PA Charles de Gaulle – Marine Nationale

 

Le « Charles de Gaulle », déployé au large de la Libye depuis le 22 mars 2011 dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, a fait une escale technique du 15 au 21 juillet au port de La Sude, au nord-ouest de la Crète. Après plus de 115 jours éloigné de son port base et 62 jours consécutifs sans voir la terre, il était temps de faire une pause pour recharger les batteries. Pour le matériel comme pour les hommes.

 

Cette escale avait été précédée de la relève du bâtiment de projection et de commandement « Tonnerre » par son sister-ship « Mistral », ce qui nous permet de vous faire partager ces belles photos des principales capacités de projection de la Marine, rarement réunies.

 

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/public/cdg/.Fin_pause_2_m.jpg

 

Une cure de jouvence

 

A 10h00 locale, dès l’accostage dans le port OTAN, sécurisé par des barrages flottants et un contrôle strict des accès, les mouvements logistiques et les opérations de maintenance ont débuté sous le chant, parfois assourdissant, des cigales crétoises. Après une utilisation aussi intense, les matériels avaient besoin d’être contrôlés afin de garantir une sécurité optimale et une disponibilité maximale pour la suite des opérations.

 

Pour l'occasion, ce ne sont pas moins de 20 containers de matériels et d'outillages spécifiques qui ont été acheminés depuis le port de Toulon, en provenance de la France entière, pour réaliser des travaux durant l’escale et recompléter les stocks de pièces de rechanges du porte-avions.

 

Ainsi, diverses vérifications et opérations d’entretien ont permis, en quelques jours seulement, de régénérer le potentiel technique du « Charles de Gaulle », grâce à l’action énergique d’une soixantaine de personnel de DCNS et des marins de bord.

 

Un mouvement de personnel important

 

Cette bonne disponibilité des installations ne serait rien sans les hommes et les femmes qui les mettent en oeuvre tous les jours. La mission se poursuivant, il devenait nécessaire de procéder à des relèves, afin de permettre le remplacement des marins en fin d’affectation. Ainsi, des têtes nouvelles sont apparues à bord durant l’escale, vite intégrées au sein de notre équipage aguerri. Pour ces nouveaux arrivants, il s’agit parfois du premier embarquement ou de la première mission opérationnelle qui leur laissera sans aucun doute de nombreux souvenirs. Mais avant de pouvoir raconter les évènements que l’Histoire retiendra peut être, il faut les construire. Le «  Charles de Gaulle » et ses 1 800 marins sont donc repartis le 21 juillet au matin pour rejoindre les autres bâtiments de la Task Force 473 et poursuivre leur mission.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 16:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/premiere-sortie-de-l-adroit/1328119-1-fre-FR/premiere-sortie-de-l-adroit_article_pleine_colonne.jpg

 

28/07/2011 Marine Nationale

 

Le 27 juillet 2011, le patrouilleur hauturier L'Adroit  a réalisé sa première sortie à la mer aux abords de Lorient. Plusieurs membres de l’équipage Marine nationale assistaient à cette sortie, avant d’embarquer et de conduire les essais de ce bâtiment.

 

Financé sur fond propre de DCNS, L ’Adroit  sera mis à la disposition de la Marine nationale pendant trois ans à partir de mi-octobre 2011. Conçu pour des missions de l’action de l’État en mer, la lutte contre la piraterie, le narcotrafic, l’immigration clandestine ou de police des pêches, ce premier OPV (offshore patrol vessel) est pour DCNS une vitrine de la gamme Gowind  comprenant des bâtiments de 1000 à 3000 tonnes armés ou non.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 16:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1-evenements/9e-universite-d-ete-de-la-defense/1327575-2-fre-FR/9e-universite-d-ete-de-la-defense.jpg 

 

28/07/2011 DGA

 

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Direction générale de l’armement (DGA) reçoit, pour la première fois, l’université d’été de la Défense (UED) qui se tiendra les 5 et 6 septembre prochain à Rennes.

 

L’UED est l’évènement annuel majeur de la rentrée parlementaire où se retrouve le monde de la Défense dans son ensemble. Comme les années précédentes, cette 9ième édition rassemblera pendant un jour et demi de débats et de présentations, quelque 450 représentants politiques, industriels, militaires, journalistes et de la DGA. L’UED est présidée par Guy Teissier, président de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale et Josselin de Rohan, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat.

 

Le thème de cette édition 2011 est « État-Industries, de l’urgent-opérations aux grands systèmes de Défense ». Une thématique qui constitue un sujet majeur pour la DGA et pour son patron, Laurent Collet-Billon : « l’UED est pour nous tous l’occasion d’aborder dans un cadre élargi toutes les problématiques de la défense : niveau de l’effort de défense, R&T, base industrielle, coopération militaire, coopération industrielle. »

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 20:30

http://www.thalesgroup.com/Resizer.ashx?i=/uploadedImages/Group/logo_thales.jpg&w=230

 

27 July 2011 Thales

 

Neuilly-sur-Seine, 27 July 2011 – Luc Vigneron, Chairman & CEO of Thales (NYSE Euronext Paris : HO) has announced a proposed evolution of the organisation of Thales's executive committee, with the addition of a Company Secretary position. The Company Secretary would be in charge, in particular, of legal affairs, currently under the responsibility of the Senior Vice President, Finance & Legal.

 

As part of this project, Patrice Durand, Senior Vice President, Finance & Legal, has stated his intention to leave the Group. He will cease to hold his current position on 31 August 2011.

 

The appointments of the Company Secretary and of the new Chief Financial Officer will both occur in the near future.

 

Luc Vigneron extended his warm thanks to Patrice Durand for his personal commitment and the work he has accomplished at Thales for the last six years. He wished him the best of success in his future undertakings.

 

As from 1 September, Patrice Durand will become Advisor to Luc Vigneron and, as such, continue to provide his assistance to the Group and ensure an orderly transition.

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 07:57

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/978650493.gif

 

 

26.07.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Les missions et moyens de la brigade La Fayette, actuellement déployée dans l'est de l'Afghanistan, dans la vallée de Tagab, vont-ils être infléchis, suite à la visite éclair du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Irastorza?

 

Une annonce pourrait être faite cette semaine, peut-être lors d'un point presse spécialement consacré aux décisions prises pour "adapter les conditions d'intervention des forces françaises", ainsi que l'avait demandé le chef de l'Etat après la mort de sept soldats français entre le 12 et le 14 juillet.

 

Politiquement, même en cette période de vacances, une réponse s'impose.

 

Militairement, la marge est plus étroite: il s'agit de ne pas dévoiler des informations susceptibles d'aider les insurgés.

 

Quoi qu'il en soit, l'adaptation est déjà en cours avec le glissement des forces vers la Kapisa, après le début du transfert de la sécurité du district de Surobi aux forces de sécurité afghanes. Le tout s'inscrivant dans le processus de baisse graduelle des effectifs.

 

L'ordre de bataille actuel de la brigade:

 

- un état-major basé à Nijrab (Kapisa) avec 160 hommes de la 11e brigade  parachutiste.

De l'EM de la brigade dépendent aussi une compagnie du 2e REP (basée sur la FOB Tora) déployée dans le cadre du binomage de compagnies avec l'ANA, un DOIP (détachement d'ouverture d'itinéraire piégé, photo ci-dessus) du 13e RG, un groupe du 11e Rama avec des drones, des forces spéciales (commandos marine, GIGN à une époque etc).

 

- deux GTIA (groupement tactiques interarmes): GTIA Raptor en Kapisa et GTIA 15.2 en Surobi, appuyés par des éléments du génie et de l'artillerie. Chaque GTIA est constitué de 800 hommes environ.

 

- le bathelico: basé à Kaboul, il dispose de 4 Gazelle, 3 Caracal, 3 Tigre et 3 Cougar.

 

La brigade française, avec ses 2 100 hommes, constitue l'une des 7 brigades du RC-E (commandement régional est) sous commandement de la 1st Cavalry Division.

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/1958087406.jpg

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 12:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-juillet-2011/le-general-jean-paul-palomeros-a-signe-trois-certificats-d-agrement-navigabilite/1323423-1-fre-FR/le-general-jean-paul-palomeros-a-signe-trois-certificats-d-agrement-navigabilite.jpg

 

25/07/2011 Sources : Armée de l'air

 

Le 25 juillet 2011,  à Paris, le général Jean-Paul Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air, a signé trois certificats d’agrément navigabilité, labellisant le commandement du soutien des forces aériennes (CSFA).

 

Ces agréments ont été remis au général Denis Guignot, commandant le soutien des forces aériennes et dirigeant responsable des trois premiers organismes FRA de l’armée de l’air.

 

Ces certificats d’agréments ont été délivrés à la suite des audits menés du 3 mai au 12 juillet 2011, par la DSAÉ auprès du CSFA, à Bordeaux et sur plusieurs bases aériennes.

 

La direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ), autorité en charge du contrôle de la navigabilité, est commandée par le général Bruno Clermont. Elle a réalisé ces différents audits sous la responsabilité des lieutenant-colonel Jean-Philippe Simon et Thierry Hamelin. La DSAÉ est une structure étatique unique de sécurité aérienne, composée d’environ 200 personnes. Elle réglemente et contrôle la navigabilité, la circulation aérienne et l’espace aérien. Elle aborde également les aspects liés à la formation des équipages et à l’exploitation des aéronefs.

 

Ainsi, le CSFA est reconnu à la fois en tant qu’organisme de gestion du maintien de la navigabilité FRA M (flotte Caracal EC725), organisme d’entretien aéronautique FRA 145 (flotte Awacs E-3F) et organisme de formation à la maintenance des aéronefs FRA 147 (flotte Rafale F3). Le périmètre de l’agrément comprend la structure de commandement ainsi que les bases aériennes de Cazaux, d’Avord et de Mont de Marsan, chargées d'exécuter les missions opérationnelles de soutien aéronautique. Cette mise en place d’agréments couvrira à terme environ 10000 militaires et personnels civils de la Défense.

 

« Cette remise d’agréments marque l’aboutissement de trois années de travail collectif, c’est une avancée majeure pour encore plus de sécurité aérienne qui permettra, nous l’espérons, d’ouvrir la voie aux autres armées », souligne le lieutenant-colonel Frédéric Suspène, responsable qualité FRA 145 du CSFA.

 

« C’est une belle victoire : beaucoup d’efforts ont été déployés pour obtenir ces premiers agréments et nous mettrons tout en œuvre pour les conserver et les étendre à l’ensemble des activités du CSFA et des unités sur le terrain », ajoute le commandant Vital Duchesne, responsable qualité FRA M.

 

La démarche navigabilité s’inscrit dans la politique globale menée depuis 2007 par l’armée de l’air ainsi que les autres armées et ministères exploitant des aéronefs d’État. Pour rappel, les exigences fixées par décret concernent trois domaines : les aéronefs, avec la délivrance de certificats de navigabilité (CdN) ; les organismes, avec la délivrance des agréments spécifiques (FRA) ; le personnel, avec la délivrance des licences de maintenance aéronautique d’État (LMAÉ).

 

« Dans un contexte opérationnel exigeant, l’objectif poursuivi est ainsi de créer un environnement contrôlé pour encore plus de sécurité aérienne » assure le capitaine Pascal Piaser, responsable qualité FRA 147.

 

Ces trois premiers agréments délivrés au CSFA marquent une étape clé en matière de montée en puissance de la navigabilité étatique.

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 06:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_programmes/vue-d-artiste-du-sna-barracuda-credit-marine-nationale/322157-1-fre-FR/vue-d-artiste-du-sna-barracuda-credit-marine-nationale_article_pleine_colonne.jpg

 

22/07/2011 Marine nationale

 

Le troisième sous-marin nucléaire d’attaque, issu du programme Barracuda, porte désormais un nom. Il s’appellera Tourville .

 

La première tôle a été découpée le 28 juin 2011 à Cherbourg, où se poursuit l’assemblage des coques des deux premiers sous-marins du programme Barracuda, le Suffren  et le Duguay-Trouin .

 

Après la Provence et la Bretagne, c’est donc la Normandie qui est à l’honneur à travers le choix de ce marin d’exeption, Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville , vice-amiral et Maréchal de France au XVIIIe siècle, un fin stratège ouvert à l’innovation.

 

En savoir plus sur le programme Barracuda

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 06:10

http://info-aviation.com/wp-content/uploads/2011/07/Drone-Heron.jpg

 

21 juillet 2011 par Édouard Maire – INFO-AVIATION

 

Après des années d’hésitation, le gouvernement a enfin pris sa décision : la France développera un drone Heron francisé.

 

Lors du comité ministériel d’investissement qui s’est tenu dans la soirée du 20 juillet, le ministre de la Défense Gérard Longuet a décidé « l’entrée en négociations avec la société Dassault-Aviation en vue de fournir un nouveau système de drones MALE en 2014″.

 

Le drone Harfang qui était basé sur une plateforme israélienne francisée par EADS sera donc remplacé par un nouveau drone dérivé de la plateforme israélienne du Heron mais cette fois francisée par Dassault (et sans doute par Thales pour les capteurs). La France reste donc fidèle à l’expertise d’Israel Aerospace Industries (IAI) et sa division Malat.

 

De fait, cette décision met un terme à l’option américaine du drone Reaper de General Atomics qui était étudiée de près par les politiques mais sévèrement critiquée par les industriels français, mais aussi au projet Talarion proposé par EADS.

 

Ce futur contrat s’inscrit dans un programme européen faisant la liaison avec le futur Télémos franco-britannique développé par Dassault et BAE à l’horizon 2020.

 

Baptisé Heron TP, le futur drone français sera opéré par l’armée de l’air (l’escadron de Belfort) avec moins d’une dizaine d’appareils.

 

Le Heron TP est déjà opéré au sein de l’armée de l’air israélienne sous le nom de Eitan. Sa masse est de 4 tonnes, son endurance de 36 heures et son envergure de 26 mètres. Il peut opérer à plusieurs milliers de kilomètres de sa base.

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