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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 11:25

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/00/843583512.jpg

 

22.06.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le Salon du Bourget bat son plein et l'on y parle beaucoup de drones. Ainsi, le projet de drone de combat européen est sorti des limbes au premier jour du Salon avec l'annonce par le ministre français de la Défense de la probable formation, dès cet été, d'une équipe commune franco-britannique de militaires chargés de l'esquisser.

 

L'armée de l'air française qui ne dispose que de quatre exemplaires de l'Harfang (voir la photo ci-dessus prise à Bagram), plaide pour un achat de Reaper et la France, dans un premier temps, a effectivement envisagé de recourir à cette solution. Une mission de la Direction générale de l'armement a même été dépêchée aux Etats-Unis pour entamer des disussions avec General Atomics, fabricant du Reaper et du célèbre Predator.


Gérard Longuet estime cependant qu'il n'y a pas réellement d'urgence opérationnelle faisant valoir que cette lacune capacitaire française était comblée en Afghanistan par la "mutualisation des moyens" alliés.

Le point sur ce dossier avec Bertrand Slaski, consultant senior à CEIS.

 

- Quels sont les besoins actuels et à venir de l'armée française ? Il y a les besoins connus et admis, et ceux qui pourraient s'imposer (drone de surveillance maritime, par ex)?

 

Avant de parler des drones, qui ne sont pas une fin en soi, il parait nécessaire de revenir rapidement sur les besoins militaires auxquels ils répondent. En effet, les drones ne sont que des moyens parmi d'autres, aussi performants et modernes soient-ils, qui sont utilisés au profit du succès de la mission. Ce n'est qu'en ce sens que la technologie est utile aux militaires.  

 

Aujourd'hui, face à un ennemi sans uniforme, très mobile, maitrisant son environnement géographique et agissant au milieu de civils, les forces armées opèrent dans des conditions particulièrement difficiles. C'est le cas en Afghanistan et c'est ce qui rend d'ailleurs délicates les opérations aériennes entreprises en Libye.

 

Afin de reprendre l'initiative de la manœuvre et la maitrise du tempo opérationnel, les forces armées doivent avoir en permanence la meilleure connaissance qui soit de leur environnement. La mise en œuvre de drones répond de manière significative à ce besoin qui est généralement désigné par l'acronyme anglo-saxon ISR pour Intelligence, Surveillance & Reconnaissance.

 

Ainsi, grâce aux données que les drones fournissent aux forces en temps réel et en quasi-permanence, notamment aux troupes au sol, celles-ci peuvent non seulement adapter plus rapidement leur posture, selon l'évolution de la menace qu'elles rencontrent, mais aussi les effets à délivrer (ex. : démonstration de force, emploi de moyens de coercition). 

 

Actuellement, les drones en service au sein des forces armées françaises sont le Tracker (DRAC), le Sperwer (SDTI) et l'Harfang (SIDM). Les deux premiers, respectivement un mini drone d'EADS (Cassidian) et un drone tactique de Safran (Sagem), sont mis en œuvre par l'armée de terre. L'Harfang, qui est un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) d'EADS (Cassidian), est quant à lui opéré par l'armée de l'air. Chose assez exceptionnelle pour être soulignée, il s'agit d'un drone intérimaire et non d'un système produit en série.     

 

Comme les avions traditionnels, c'est-à-dire ayant un pilote à bord, les drones se distinguent par leurs dimensions. Celles-ci ont un effet direct sur leurs performances : plus un drone est de taille importante, plus il est endurant et plus il emporte de systèmes différents, complexes et de charges utiles complémentaires, sans compter l'énergie nécessaire à son temps de vol et à alimenter les équipements embarqués. 

 

Par exemple, le drone Tracker, qui est lancé à la main, sert au chef d'unité afin de voir « derrière la colline » (sa portée est de ~10Km et son autonomie de ~2H). Il s'agit ici de pouvoir reconnaitre ponctuellement un axe ou une zone, ou encore d'observer des individus. Pour sa part, l'Harfang décolle à partir d'une piste et couvre des zones nettement plus importantes, avec un rayon d'action de l'ordre de 1 700 km et plus d'une dizaine d'heures d'autonomie. Grâce à sa liaison satellitaire, il transmet en temps réel et de manière simultanée les données qu'il recueille à des abonnés localisés dans  différentes régions du monde.   

 

Le retour d'expérience montre que le besoin porte d'abord sur des drones disposant de charges utiles complémentaires, l'idée étant toujours de permettre aux forces armées de mieux connaitre leur environnement et de pouvoir réagir en conséquence, et de la manière la plus adaptée qui soit.

 

L'un des besoins le plus souvent cité est la nécessité de disposer de charges utiles de guerre électronique pour accélérer la localisation de zones ou de personnes d'intérêt. Une fois cette localisation faite, un capteur vidéo peut alors prendre le relais afin de confirmer l'intérêt ou non d'une activité suspecte.

 

En Afghanistan, il est évident qu'un homme armé, observant la progression d'une unité amie, n'est pas forcément un taliban. En revanche, si ce même homme communique sur ce qu'il observe par radio ou téléphone, il devra faire l'objet d'une attention soutenue. Une action visant à brouiller ses échanges grâce au drone pourrait même être engagée.

 

Ensuite, l'armement des drones s'inscrit dans la logique naturelle des choses, comme celui des hélicoptères ou des avions avant eux.  Leurs opérateurs pourront ainsi avoir la possibilité d'appuyer une unité amie prise sous le feu ennemi. Ils seront également en mesure de neutraliser  quasiment sur le champ un groupe d'éléments hostiles tirant aux mortiers sur une base amie. De fait, l'armement des drones les fera entrer pleinement dans la fameuse boucle OODA (Observation, Orientation, Décision, Action), surtout dans le volet « Action ». 

 

Les besoins moins urgents portent sur des drones pouvant assurer le ravitaillement d'éléments isolés, citons le cas d'unités des forces spéciales dans certaines zones d'Afrique ou de bases éloignées en Afghanistan. Les convois terrestres y sont en effet devenus des cibles toutes trouvées pour les poseurs de bombes improvisées et les snipers ennemis. Les drones à voilure tournante (VTOL) paraissent ici les mieux adaptés à ses missions de logistique.

Les Etats-Unis étudient d'ailleurs sérieusement cette piste. Ils envisagent ainsi le déploiement de l'A160T Hummingbird de Boeing en Afghanistan ainsi que celui du MQ-8B Fire Scout de Northrop Grumman et du K-Max de Lockheed Martin et Kaman Aerospace.  

 

Enfin, à terme, il n'est pas exclu que ces mêmes drones VTOL soient engagés pour des missions plus délicates telles que l'évacuation de blessés ou le ravitaillement en armements, équipements, etc. de troupes engagées au combat.   

En France, la marine ne dispose pas de drones en service. Toutefois, comme pour les avions et les hélicoptères, nul ne doute qu'elle saura rapidement intégrer ces autres moyens aériens si le besoin s'en fait sentir.

 

Néanmoins, plusieurs axes d'emploi se dessinent déjà. Des drones MALE ou HALE (Haute Altitude Longue Endurance) pourraient se révéler utile pour surveiller des zones maritimes étendues, puis orienter les navires vers des cibles éventuelles. Puis, à proximité de l'objectif, un VTOL décollant d'un bâtiment pourrait alors permettre de confirmer ou non son intérêt. Ce même VTOL pourrait assurer une surveillance aérienne si une opération de contrôle venait à être décider.    

Enfin, au-delà des drones, c'est-à-dire des vecteurs aériens, les besoins portent sur le développement de systèmes permettant de fournir la bonne information, en temps utile, au bon abonné. Les travaux portent ici sur les capteurs, les logiciels (traitement et fusion de données) et les moyens de communication. Les Américains, par exemple, visent le développement de charges utiles (ex. : Gorgon Stare) qui permettront à un même drone de transmettre simultanément des données différentes à des unités distinctes au sol et vers des aéronefs. C'est le principe de l'information « à la demande ». Ils étudient également l'intérêt des couples « drones-aéronefs ». Un avion et un hélicoptère pourraient utilement se servir de drones « éclaireurs » pour reconnaitre un axe ou de drones « anges gardiens » pour leurrer un système de défense ennemi.       

 

- Vers qui se tourner pour s'équiper au plus juste prix? Achat sur étagère?

 

Comme dans d'autres domaines, pour s'équiper au plus juste prix, il convient de se rapprocher du producteur vendant le plus pour profiter de l'effet de série. Or, à ce jour, force est de constater que ce producteur a de grandes changes d'être américain, avec General Atomics, ou israélien, avec Israel Aerospace Industries et Elbit Systems.

 

Il faut dire que les entreprises américaines et israéliennes ont la chance de disposer d'un marché intérieur très important et protégé, en plus de profiter depuis au moins une dizaine d'années d'investissements conséquents et réguliers dans le domaine des drones.     

 

En France, les industriels n'ont pourtant pas à rougir de leurs réalisations. Avec le Sperwer et le Tracker, Sagem et Cassidian sont parvenus à développer des drones dont certains ont même été vendus à l'export, preuve de leur compétitivité commerciale.

 

Et avec le système intérimaire Harfang, à ce jour, Cassidian jouit d'une connaissance sans égale en Europe dans le domaine des drones MALE, ce qui est loin d'être trivial puisqu'elle porte sur le vecteur aérien et ses charges utiles mais aussi (et surtout) sur leurs intégrations à une architecture de communication, sans oublier l'ensemble des moyens au sol nécessaires au traitement et à la dissémination des données recueillies par le drone.

 

Enfin, Bourget 2011 oblige, il n'est pas improbable de penser que si par le passé le domaine des drones avait fait l'objet d'un intérêt plus marqué par l'ensemble des acteurs concernés en France et en Europe, nos industriels présenteraient alors sur leur stand des solutions au moins équivalentes aux produits américains.   


- Le drone de combat pose-t-il un problème éthique, comme l'a affirmé un ministre britannique? Quel est le point de vue des concepteurs sur cette question qui n'a rien de technique?

 

Concernant particulièrement l'armement des drones et les questions d'éthique liées, le débat n'a pas lieu d'être, du moins pas sous cet angle, à moins qu'il ne faille l'ouvrir pour l'ensemble des plateformes mettant en œuvre des armements à distance (sous-marins, navires de surface, avions de combat, hélicoptères, etc.).

 

En fait, il semble que les questionnements portent davantage sur le degré d'automatisme à donner aux systèmes d'armes modernes. Ces derniers sont en effet de plus en plus automatisés, particulièrement grâce aux systèmes issus des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Néanmoins, ici encore, l'intérêt du débat peut être lui-même discuté. L'emploi des armes est en effet très strict. Il est encadré par des règles d'engagement, les fameuses ROE (Rules Of Engagement) et c'est toujours l'homme qui décide in fine d'appuyer, ou non, sur le bouton.

 

N'en déplaise aux amateurs de science fiction, les robots dotés du libre arbitre n'existent pas ![1].

 

Lire également l'interview de Monsieur Bertrand Slaski, Consultant au sein de la CEIS - Lettre du CESA

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 07:55

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=34936 


21/06/11 By Andrew Doyle SOURCE:Flight Daily News

 

Pierre-Eric Pommellet is Thales's senior vice president of defence mission systems. He talks to Flightglobal about the growing importance of unmanned aerial vehicles, the significance of India's shortlisting of the Dassault Rafale fighter and the likely impact of the 'Arab Spring' on the global defence market

 

Which products will take centre stage on the Thales stand at this year's show?


Unmanned air vehicles obviously will be a big theme in the defence domain. The big star of the show for us will be the Watchkeeper Tactical UAV, which we are presenting for the first time at Paris, with a real ground station that will be in operation in the UK this year. We are of course promoting tactical systems for France. Thales is involved in the full UAV chain - tactical assets with the Watchkeeper programme, but also the lower end with mini UAVs, which is potentially a very big market. At the higher end, we are ready to participate in the future UK MALE [Medium-Altitude Long-Endurance UAV] programme. The [Dassault] Rafale will again be our core defence activity for mission systems and we will present a range of equipment. We are now in production with the AESA [active electronically-scanned array] radar for the French Rafale, so we will present the technology we have and the capability we give to the aircraft with this AESA technology. This is still in flight tests and the first production batch will be delivered in 2017.

 

Has Thales reduced its marketing spend for this year's show?


We are following the trend. We have reduced by 15% the size of our pavilion - we were 1,200m², but now it's 1,000m². We are keeping the same way of presenting Thales. There is a kind of empty space in the middle with all the topics we are presenting around it. We are reducing this middle a little bit, but we are staying with the presentation of all the actual equipment. It's a slight reduction in size, but of course keeping the same assets and the same messages.

 

How do you think attendance at the show will compare with two years ago?


We expect the number of exhibitors to be the same, or even more, and we expect a similar number of visitors. The trend is good and we should definitely have a very good show.

 

When will we see more UAVs participating in the flying display at Paris?


A major topic in the UAV industry today is the application of these systems and their ability to fly in controlled airspace and over populations. Very few UAVs are certified [to fly in controlled airspace], but the Watchkeeper will be the first UAV to be certified in Europe. Allowing a UAV to fly in the very complex area of the Paris Air Show is another story, but it's clear that the extension of this market will require a new way of thinking in terms of the systems that equip UAVs, the architecture, innovation, sense and avoid, intelligence, and secure communications. Thales has expertise in all of these areas and is involved in these discussions.

 

It would be great [to include UAVs in the flying display] - really a demonstration that a UAV can be certified and that you can use UAVs safely over populated areas, and demonstrate the capacity to move from pure military systems to defence and security systems. Flying UAVs will be a key objective for future shows. It's a small bird so it will not be very spectacular, but on the other hand it will demonstrate that you can fly and train absolutely everywhere.

 

How significant in the effort to secure a first export order for the Rafale fighter is India's decision to downselect the type alongside the Eurofighter Typhoon?


It's obviously very good news for the programme. They said at Aero India 2011 that they would decide the shortlist in April, and they decided in April. The programme is keeping to its milestones, but of course we still have a long way to go with the final competition between us and Eurofighter. The shortlist was decided on technical issues, and it confirms for those who are not fully aware that the Rafale is state of the art and top of its class in terms of performance. The Rafale has been selected because it meets requirements that were very challenging.

 

What impact will the 'Arab Spring' pro-democracy uprisings have on the defence market?


Everyone has been surprised by the rapidity of the change. It's very difficult to know how it will evolve and how it will change things. In any case, at Thales we decided more than two years ago to really change our model of exports - not just in Arab countries - because we want to be more local and work with local industry in order to develop our presence in those countries. I am sure that one of the effects of this change will be an acceleration of this trend. The old model of purely exporting from Europe to every country in the world is changing, and the 'Arab Spring' will very probably accelerate the willingness of those countries to develop themselves, and so it has encouraged us to go quicker in our model. In terms of pure business, of course Libya is an issue - but I will not comment on that. But of the other countries, we were not much involved in Egyptian defence equipment or Tunisia, for example, or any other country that has seen trouble. It's more a question of how those countries - not only in the Arab world but also elsewhere - will view their way of acquisition of defence equipment, and it is really encouraging us to go forward and be involved in local industry everywhere.

 

How will Thales deal with shrinking defence budgets as European nations attempt to rein in public spending?


It has started in the UK with the search and rescue helicopters, and now France is slowing the pace. It is a fact that the situation with the defence budgets in European countries will affect investment, so we have to be ready for that. For a company like Thales, we need to continuously work on competitiveness. That means if there is less money, we can still sell products - but we will have to work on our costs. For us, it's also an encouragement to continue with our competitiveness and productivity plan, and of course look for more markets outside Europe and secure more exports. We have a willingness and ability to be more present in exports with our model of multi-domestic presence, with acquisition of companies and developing companies locally. Defence budgets will be reduced. We don't know exactly where - countries still need to decide what they will cut - but nevertheless we need to be prepared for a reduction in defence budgets.

 

How closely do Thales's defence businesses work with their civil aerospace counterparts?


One of the strengths of Thales is its duality: you cannot sustain the defence business without developing dual products. That's very strong in what we're doing today in creating synergies between the domains in terms of technology and product policy. We need to address markets in terms of value-added services - new services can be added as a way to resolve defence budget problems by offering new services that allow our customers to spend less for better services. Duality is a very strong asset for that, and we are presenting this at the show.

 

What impact will new consumer technology such as the Apple iPad have in the defence sector?


Of course the iPad is incredibly powerful and we are using it now for maintenance books. We've started providing our customers with iPads instead of paper manuals, which is very useful for them, so the iPad has become part of our global offer. It is clear that those in the military forces are young - the average age is just above 20 years old - so those guys really breathe those technologies, and we have very strong studies on how our systems could be used with much more interactive 'man-machine' interfaces. We are demonstrating new interactive cockpit and mission system technologies at the show, which really integrate these technologies. Innovation in recent years has been tremendous, and in terms of interface, those innovations can be quite rapidly installed into systems.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 07:30

http://www.france24.com/fr/files_fr/imagecache/aef_ct_wire_image_lightbox/images/afp/photo_1308648507508-1-0.jpg?1308693003

 

21 juin 2011 france24.com

 

Les organisateurs du Salon du Bourget ont obligé les exposants à éteindre leurs appareils de brouillage des ondes, jugeant l'utilisation des réseaux sans fil "vitale" lors d'un tel événement, ont-ils annoncé mardi à l'AFP.

 

AFP - Les organisateurs du Salon du Bourget ont obligé les exposants à éteindre leurs appareils de brouillage des ondes, jugeant l'utilisation des réseaux sans fil "vitale" lors d'un tel événement, ont-ils annoncé mardi à l'AFP.

 

Selon le directeur du salon Gilles Fournier, dès dimanche, alors que l'installation des stands était en cours, des techniciens avaient relevé une perturbation des ondes mobiles et des interruptions des appels téléphoniques.

 

Une enquête de l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a permis de déterminer que plusieurs exposants utilisaient des brouilleurs d'ondes.

 

"Deux choses sont cruciales lors du salon, le Wi-Fi (accès sans fil à internet) et le téléphone", a souligné M. Fournier, ajoutant avoir immédiatement écrit aux exposants pour qu'ils éteignent leurs appareils.

 

En France, leur utilisation constitue une infraction pénale et le directeur du Salon du Bourget les a prévenus qu'ils pourrait porter plainte s'ils restaient allumés.

 

"Tous ont été immédiatement désactivés", s'est félicité Gilles Fournier. Il a toutefois expliqué que l'ANFR continuerait à oeuvrer jusqu'à la fin du salon pour vérifier que ces appareils resteraient bien éteints.

 

Le directeur du Salon du Bourget a, par ailleurs, dit ne pas savoir pourquoi les exposants utilisaient ces brouilleurs mais il a supposé qu'ils craignaient des tentatives d'espionnage lors de leurs négociations ou de communications téléphoniques.

 

Quelques difficultés sur le réseau téléphonique persistaient mardi, mais les organisateurs ont indiqué qu'elles étaient dues à l'afflux de personnes sur le salon.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 07:20

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/Flag_of_Libya_%281951%29.svg/800px-Flag_of_Libya_%281951%29.svg.png

 

21/06/2011 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

60 millions pour les munitions, 25 millions pour les primes, et le solde en logistique diverse... C'est le double de la somme constatée après un gros mois d'opération.

 

Trois mois après son déclenchement, la guerre en Libye a coûté environ 100 millions d'euros à la France, a indiqué Gérard Longuet, le ministre de la Défense, lors d'un point de presse qui se tenait ce mardi au Bourget. Plus précisément, 87 millions, indique-t-on dans son entourage : 60 millions pour les munitions, 25 millions pour les primes, et le solde en logistique diverse. C'est le double de la somme constatée après un gros mois d'opération. Peut-on en conclure que la facture d'Hamattan progresse de façon linéaire ? Il en coûterait 200 millions si la guerre devait durer six mois, ou 400 millions si elle n'était pas finie en mars 2012, un an après le vote de la résolution 1973 ? L'avenir le dira.

 

Quoiqu'il en soit, les sommes dépensées pour la Libye ne seront pas à charge des militaires. Tout dépassement du budget du ministère de la Défense sera pris par le gouvernement, a assuré Gérard Longuet. Concrètement, lorsque le budget 2011 a été bâti, l'armée a estimé qu'il lui en coûterait 900 millions pour toutes ses opérations extérieures. Seuls 630 millions ont été inscrits au budget, auxquels doivent s'ajouter 50 millions payés par l'ONU. Le solde devait de toute façon être compensé. Il s'est aggravé avec la Libye.

 

Et encore, il ne s'agit que de la partie visible de la facture. Une grosse partie des dépenses d'Harmattan est prise sur les budgets d'entraînements. Le risque, si les opérations se prolongent, c'est de consommer ce potentiel beaucoup plus tôt que prévu. Le chef d'Etat-Major de la Marine, l'amiral Pierre-François Forissier, a déclaré récemment que ses navires risquaient la surchauffe. L'armée de l'air n'en est pas encore là. Mais pour combien de temps ?

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 06:55

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/upload/images/articles/440x290_1741302.jpg

 

Le colonel Berhier de Sauvigny lors d'une remise de médaoilles à Pau. © archives A.Torrent

 

21 juin 2011 Par G.C - larepubliquedespyrenees.fr

 

La société privée Vitruve, qui se proposait de sous-traiter une partie des activités de l'école béarnaise, est en difficulté.

 

Impactée, comme d'autres, par la révision générale des politiques publiques, l'Etap connaît un moment de répit. Envisagée par les pouvoirs publics, une opération de partenariat public-privé est pour l'instant mise en stand-by.

 

Ce scénario aurait permis d'abaisser les coûts de fonctionnement de la prestigieuse école béarnaise, maison-mère de tous les paras. Premier opérateur national en matière de défense, la société privée parisienne Vitruve DS, qui serait en cessation de paiement, s'était positionnée pour la fourniture des avions, leur maintenance et surtout la formation des paras.

 

« Un terme au dossier »

 

Soit 42 000 sauts annuels, ce qui représentait un marché estimé à plusieurs centaines de millions d'euros !

 

« Après une étude approfondie, le ministère a répondu à la société Vitruve », indique le colonel Laurent Berthier de Sauvigny, chef de corps à l'Etap. « Cette réponse ne donne pas suite à la proposition de la société. Cela met définitivement un terme à ce dossier et aucune autre étude n'est envisagée », ajoute-t-il.

 

La prochaine étape de l'externalisation devait concerner, fin 2010, le mess des officiers. « Si certains ont pu nourrir des inquiétudes, elles n'ont plus lieu d'être », précise le chef de corps qui, lors de la fête de la Saint-Michel, rappelait combien l'Etap a déjà payé son tribut à la fameuse RGPP.

 

Plusieurs dizaines de personnels civils travaillant pour la défense ont, par ailleurs, été déjà redéployés vers la nouvelle base de défense de Pau.

 

 

===> Le chef des armées danoises en visite

 

Si elle sera moins sollicitée qu'à l'ordinaire pour la fête du 14 juillet, l'Etap n'en poursuit pas moins sa mission. Elle prépare notamment la mise en service du nouveau parachute automatique de l'armée française qui, à terme, équipera toutes les forces aéroportées. Par ailleurs, les missions de formation auprès des parachutistes des trois armées (et de la gendarmerie) continuent à s'enchaîner. Elles concernent également des forces alliées, d'où la récente visite du général Bartels, chef d'Etat-major des armées danoises.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 06:30
Les missiles au cœur de la coopération franco-britannique

 

21/06/2011 DGA

 

Peter Luff, ministre britannique des achats de défense et Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, réaffirment, le mardi 21 juin 2011 sur le stand de MBDA au salon aéronautique du Bourget, l’importance stratégique de la coopération franco-britannique dans le domaine des missiles.

 

Conformément aux décisions du dernier sommet franco-britannique du 2 novembre 2010, la Direction générale de l’armement (DGA) et le DE&S travaillent à la mise en place d’un secteur des missiles plus cohérent autour d’un maitre d’œuvre industriel européen unique, devant conduire à des gains significatifs pour les États (jusqu’à 30% de gains).

 

Laurent Collet-Billon et Peter Luff ont échangé en amont de la présentation des premières analyses sur l’optimisation de notre tissu industriel prévue début juillet. Parallèlement les deux pays travaillent au rapprochement des méthodes de travail en vue d'une gouvernance de plus en plus commune.

 

La DGA et le DE&S prévoient également de lancer une série de projets pour consolider cette initiative : lancement du développement du missile antisurface naval léger (FASGW(H)/ANL), évaluation des améliorations des missiles de croisière Scalp/Storm Shadow et feuille de route commune pour les technologies de défense aérienne à courte portée.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 06:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/110422-afghanistan-evacuation-des-militaires-blesses-le-20-avril/evacuation-des-militaires-blesses-le-20-avril-2/1184851-3-fre-FR/evacuation-des-militaires-blesses-le-20-avril-2.jpg

 

21/06/2011 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de livrer un second kit MORPHEE (modules de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation) à l’armée de l’Air. MORPHEE permet de transformer rapidement un avion militaire gros porteur en avion sanitaire à long rayon d’action pour évacuer jusqu’à 12 blessés graves. Le contrat, d’un montant de 5,3 M€ a été notifié fin 2009 à la société Sabena technics. La DGA a déjà livré un premier kit MORPHEE, déclaré opérationnel en 2006. L’armée de l’Air a donc désormais la possibilité de réaliser deux évacuations sanitaires stratégiques simultanément.

 

Véritable service de réanimation volant, MORPHEE est conçu pour assurer aux patients un niveau de soins comparable à celui d’un service hospitalier de soins intensifs. Il offre à l’équipe médicale un espace de travail ergonomique permettant des soins de réanimation lourde. MORPHEE peut équiper  chacun des 11 avions ravitailleurs C-135 FR de l’armée de l’Air. Il sera intégré sur le MRTT (avion multi-rôles de ravitaillement en vol et de transport), qui doit remplacer le C-135 FR à partir de 2017.

 

L’équipe médicale du Service de santé des armées qui met en œuvre MORPHEE est composée de 12 personnes (2  réanimateurs, 2 médecins, 5 infirmiers, 2 convoyeurs de l’air et selon la mission, un psychiatre, un spécialiste des brûlés, un chirurgien ou un officier de liaison étranger).

 

MORPHEE est exposé au salon du Bourget sur le stand du ministère de la Défense et des Anciens combattants (ST U20).

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 20:30

http://www.thalesgroup.com/Resizer.ashx?i=/uploadedImages/Press_Releases/Markets/Defence/topowl.jpg&w=230

 

June 21, 2011 defpro.com

 

Paris Air Show, France | Thales is presenting for the first time at this event – stand ST-N84 – its high-performance TopOwl Helmet Mounted Sight Display (HMSD) featuring augmented reality, a new capability further enhancing helicopter pilots situational awareness in difficult visibility conditions.

 

Representing an industry-first, TopOwl is now able to provide helicopter crews with augmented reality information, projected right in front of the pilot’s eyes, such as synthetic views of the environment, made possible through the use of TopOwl’s unique fully overlapped 40-degree field of view. This synthetic view is generated in real time and superimposed on the actual terrain vision, drawing on information from integrated databases, GPS data (for helicopter position and heading) and TopOwl’s accurate Pilot’s Line of Sight (LoS) measurement.

 

Projected directly on to the pilot’s helmet visor, the 3D Synthetic Vision System imaging (SVS) will give the crew a virtual representation of the world around the helicopter even in adverse weather, brownout or whiteout conditions, where pilots are no longer able to discernthe ground from the air due to dust, sand storms or snow. Detected obstacles can also be displayed in augmented reality, should the helicopter be equipped with an Obstacle Warning System (OWS). This new function has already been evaluated in flight.

 

Yves Joannic, Thales Vice President, Helicopter Avionics activities commented, “Our role is to work constantly towards improving crew safety and mission success. We leverage Thales expertise in Head Up Displays for both passenger and fighter aircraft together with our experience in Helmet Mounted Sight Displays for helicopters to provide the market with crewfocused innovations. Today, Thales is displaying the new SVS function, which, we believe, will represent a significant step forward in enabling safe helicopter piloting in all weather conditions. ”

 

The combat proven TopOwl is the only HMSD system offering conformal piloting symbology, dark night vision performance and accurate targeting together with an unmatched level of comfort. TopOwl reduces pilot fatigue bringing substantial operational advantages. Onboard Tiger and Huey UH-1Y helicopters, TopOwl Helmet Mounted Sight & Display System has been deployed with the French and US Forces in Afghanistan. TopOwl is operational on five major helicopter programmes: Tiger, NH90, Cobra AH-1Z, Huey UH-1Y and Rooivalk. An additional programme, the T129, is in progress. TopOwl has been chosen by 16 countries for their Army, Navy and/or Air Force attack, utility and transport helicopters.

 

The Thales TopOwl Helmet Mounted Sight and Display is based on a unique concept incorporating a night vision system with a 100% overlapped projection of a binocular image on the visor. Standard symbology is used to display flight and weapon management data, helping to reduce crew workload. TopOwl’s head position sensor, used during target designation and weapon firing sequences, enhances operational effectiveness. Pilots particularly appreciate the low weight and perfect balance of the ergonomically designed helmet sight. TopOwl is in full-scale production and currently over 700 helmets have been delivered. More than 1,600 systems will be in service over the next 10 years.  

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 19:55

http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=907204&ext=jpg&W=600&H=200&ptr=0

 

21/06/2011, Michel Cabirol Source : La Tribune.fr

 

La dure équation budgétaire du ministère de la Défense va rattraper tôt ou tard, en France, Eurocopter. L'Hôtel de Brienne et l'hélicoptériste devraient avoir "des discussions à l'automne", selon un proche du dossier. En jeu, les programmes Tigre (combat) et NH90 (transport de troupes et naval). En 2012, l'armée de Terre devrait avoir à sa disposition 40 Tigre en version HAP (Appui et protection) et recevoir ses deux premiers Tigre en version HAD (Appui et destruction), doté d'une nouvelle motorisation plus puissante et capable d'emporter le missile antichar américain guidé laser Hellfire II de Lockheed Martin.

 

Au total, l'armée de Terre aurait dû en principe détenir à l'horizon de 2018-2019 une flotte de 80 appareils. Mais l'Etat-Major planche sur la mise sous cocon d'une vingtaine de Tigre HAP pour faire des économies de support. Ce qui fera certainement tiquer Eurocopter, qui fait la maintenance de ces appareils. Selon plusieurs sources concordantes, parmi les scénarios envisagés, Paris pourrait également proposer ces appareils une fois rénovés à l'export, à l'image de la vente en 2005 de douze Mirage 2000 d'occasion à l'armée de l'air brésilienne.

 

S'agissant du NH90 dans sa version terrestre (TTH), il a été convenu d'une cible initiale de 133 appareils. A ce jour, le ministère de la Défense en a commandé 34 exemplaires. Eurocopter attend du ministère une nouvelle commande de 34 NH90 en 2014. Dans le cas où la cible finale ne serait pas atteinte, le constructeur basé à Marignane pourrait demander à l'Etat des dédommagements. "Le prix des appareils a été fixé sur la base des quantités négociée", explique-t-on chez Eurocopter.

 

Bonne surprise possible

 

À l'export, cette année sera plutôt calme avec la poursuite des négociations avec plusieurs clients, dont le Qatar (huit TTH et huit NH90 naval), l'Inde (environ 16 exemplaires naval) et la Pologne. Aucun contrat est attendu pour 2011, même si avec l'Inde, une bonne surprise est toujours possible. Le constructeur vise 2012, notamment avec le Qatar. A ce jour, 75 NH90 ont été livrés, y compris à la Grèce (deux). Si les livraisons vont se poursuivre pour l'armée grecque en 2011 (entre quatre et six), grâce à l'accompte versé, Eurocopter reste prudent sur l'exécution du contrat (20 appareils en tout). Enfin, l'Allemagne se met en configuration d'envoyer le NH90 en Afghanistan en commandant à Eurocopter une version à l'évacuation médicale (MedEvac).

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 19:40

http://photo.europe1.fr/finances/economie/drone-nx-110-de-novadem-595763/10861409-1-fre-FR/Drone-NX-110-de-Novadem_scalewidth_630.jpg

Les drones sont devenus indispensables pour surveiller

les opérations terrestres © MAXPPP

 

21 juin 2011 Par Europe1.fr avec Mélanie Taravant

 

Devenus indispensables sur le terrain militaire, les drones font sensation au salon du Bourget.

 

Au salon aéronautique du Bourget, Airbus et Boeing ne sont pas les seuls à être en compétition. Les drones, ces avions sans pilotes, sont de plus en plus demandés par les Etats du monde entier.

Incontournable sur le terrain

 

Présents dans le salon sous forme de maquette grandeur nature ou dans des films de démonstration, les drones y font sensation. Parmi eux, le futur drone franco-britannique Telemos, exposé par Dassault Aviation et BAE Systems. L'engin, qui ressemble à une sorte de grand oiseau noir, a l'envergure d'un avion de ligne et est bourré de capteurs, d'antennes et de caméras ultra perfectionnées.

 

Sur le terrain, ce genre d'avion est devenu incontournable. Sa mission est de surveiller les opérations terrestres, parfois jusqu'à 36h d'affilée. "Evidemment en Libye, mais c'est aussi par exemple le cas en Afghanistan. Quand vous avez des troupes au sol qui doivent se déplacer, savoir qu'en l'air elles peuvent faire appel à un drone qui sera capable de leur dire ce qu'il y a derrière la colline, quel est le risque qu'ils peuvent prendre, c'est ça l'utilité de ce type de drone", explique au micro d'Europe 1, Stéphane Fort de Dassault Aviation.

Des drones civils

 

Ce concentré de technologie ne sert pas seulement le secteur militaire, EADS imagine aussi des drones civils qui pourraient assurer la sécurité des citoyens. "Cela va servir à la surveillance des feux de forêt ou à protéger les populations qui tentent de traverser la Méditerranée sur des esquifs très fragiles. On les détectera et on pourra leur porter assistance", avance Luc Boureau, responsable de l'activité drone chez Cassidian.

 

En attendant, ce sont les Américains et les Israéliens qui dominent le marché. Les Européens se sont donné cinq ans pour renverser la tendance.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 12:30

http://www.spacedaily.com/images-lg/boeing-unmanned-little-bird-helicopter-ulb-lg.jpg

 

Jun 21, 2011 Neuilly sur Seine, France (SPX)

 

Thales has announced that it has successfully achieved, with its partner Boeing, the full automatic landing of a one ton class VTOL (Vertical Take Off and Landing) UAV. The automatic landing was carried out on the back of a moving trailer, representing the movement of a ship's deck.

 

The flight tests took place in the US at the New Mexico SpacePort, using Boeing's Unmanned Little Bird (ULB) air vehicle. They show that the demonstrator based on MAGIC ATOLS (Automatic Take Off and Landing System) developed by Thales, is able at any given time, to provide the relative position of the drone in relation to the platform and ensure flight guidance and control with a better accuracy than GPS.

 

The system operates at a long range independently of GPS signals, in all weather conditions.

 

Innovation-driven, this system offers a unique level of security and redundancy to allow certification. It thus enables UAV landings with no external pilot - a key advantage for both Army and Navy operations.

 

The flight trials will continue over the following weeks - this time with the demonstrator fitted on to a 3 axis-moving table representing the movements of the ship's deck.

 

The MAGIC ATOLs system draws on extensive experience gained from the UK's Watchkeeper programme, for which it was qualified in 2008. The Watchkeeper is Europe's most ambitious surveillance and intelligence UAS program.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 12:10

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/1610828260.jpg

 

21.06.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le VN Partisan, navire de la société V-Navy déployé entre Brest et Lorient pour l'entraînement des commandos marine et des équipes de protection (voir mes posts à ce sujet depuis janvier dernier), va bien être équipé d'une plate-forme pour le poser d'hélicoptères (de type NH-90), ainsi que de modules pour des simulations d'opérations de défense et d'attaque du "château" d'un navire marchand.

 

Les travaux de réalisation des modules ont été confiés à une PME de la région rennaise, Logistic Solutions (www.logisticsolutionsfrance.com) spécialisée dans le container sur mesure à destination aussi bien des milieux militaires que civils. Ces travaux vont commencer dans une dizaine de jours et entraîner une immobilisation du navire qui durera "quelques semaines", selon V-Navy.

 

Les travaux de découpe et de peinture des modules auront lieu au Grand-Fougeray (entre Rennes et Nantes); l'assemblage de ces modules qui donnera un ensemble sur trois niveaux simulant les superstructures extérieures d'un navire aura certainement lieu à Brest. Livraison: fin juillet.

 

Le PDG de Logistic Solutions, Norbert Janvier, est resté discret sur les termes du contrat. Sa société tente de trouver sa place sur des marchés très concurrentiels (la fourniture de camps modulaires clés en main, par exemple, ou de shelters). Elle a déjà réussi, cependant, à imposer plusieurs de ses produits dont le Plasfloor pour l'aménagement des sols. Dans le secteur de plus en plus dynamique des services militaires, elle mérite certainement de trouver sa place.

 

Pour la conception de la plate-forme de poser, c'est le cabinet d'architecture navale Alpha Techniques de Brest qui a été retenue, V-Navy comptant déjà parmi ses clients. Deux autres sociétés brestoises: Sobrena (250 salariés, filiale du groupe Meunier) et Snef, pourraient aussi être impliquées dans le projet.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 12:00
http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/le-bourget/dga/le-collimateur-tete-haute/1268591-1-fre-FR/le-collimateur-tete-haute.jpg

 

Avez-vous déjà observé l’intérieur du cockpit d’un Rafale ? Il est difficile d’imaginer, dans un espace si réduit, autant de systèmes et de technologies dernier-cri réunis. Et pourtant, de nouvelles études menées par la direction générale de l’armement (DGA) continuent à améliorer en permanence les capacités de cet avion de combat. Dernière étude en cours, des collimateurs tête haute en numérique et en couleurs.

 

C’est une première mondiale dans le secteur des collimateurs tête haute (CTH) : la DGA termine une étude pour une meilleure présentation des informations au pilote, qui, en se basant sur une nouvelle technologie numérique, permet d’obtenir des informations en couleurs.

 

De l’analogique monochrome…


Le collimateur tête haute d’un avion de combat est un « écran transparent », fixé au cockpit, qui affiche les informations de vol directement devant les yeux du pilote. Conçu pour éviter à l’aviateur d’avoir à détourner le regard de son champ de vision, ce système projette à la fois les informations des instruments de bord, mais également les éléments critiques de pilotage comme l’horizon artificiel, la trajectoire de l’avion, la conduite de tir…, le tout en superposition avec le monde extérieur. De part sa capacité eyes out , c’est-à-dire la possibilité donnée au pilote de surveiller son environnement extérieur tout en disposant directement des informations des instruments de bord, contribuant à améliorer de manière significative la perception de la situation et l’efficacité de la mission , le CTH est un élément incontournable au cœur de la conception des cockpits d'aéronefs modernes.

 

Jusqu’à présent, à bord des avions de chasse, le CTH était analogique. Autrement dit, il publiait les informations sous des formes géométriques en deux dimensions, avec une unique police de caractères, inchangeable et de couleur vert (couleur utilisée par tous les aéronefs, pour sa capacité à demander moins d’énergie que toutes les autres sources lumineuses équivalentes). Cette uniformité du système pour tous les types de collimateurs d’avions de chasse est aujourd’hui remise en question grâce à l’étude de la DGA, qui développe actuellement un prototype de collimateur tête haute numérique.

 

… Au numérique polychrome


« Passer du CTH analogique au CTH numérique, c’est un peu comme de passer de la télévision avec écran à tube cathodique à l’écran LCD, c’est une vraie rupture technologique ! » sourit Guillaume Grasset, ingénieur d’essais en simulation Rafale à la DGA. Cette amélioration a plusieurs conséquences majeures : « outre la vision améliorée, qui existait déjà, le pilote pourra obtenir une vision synthétique 3D offrant une représentation visuelle du terrain en relief, une vue des obstacles ou de la position de la piste, assurant le pilotage en toute circonstance, de jour comme de nuit, même par mauvaise visibilité.  Une meilleure résolution des données et des prises de vue ouvre aussi la possibilité de projeter les vidéos en temps réel en plein champ : par exemple, en cas d’atterrissage à visibilité réduite, le pilote pourra utiliser les images filmées « en direct  » sur le CTH, permettant une vision sans défauts !

 

« Améliorer la performance de vision, au bénéfice d’une sécurité aérienne accrue »


Mais l’innovation majeure réside dans la capacité d’afficher désormais les informations sur le CTH en plusieurs couleurs. « Nous avons trouvé comment tracer des symboles dans d’autres couleurs que le vert, comme le rouge, qui a l’avantage de ne pas se fondre dans l’environnement extérieur. Un affichage polychrome nous permettra, par exemple, d’appliquer le code couleur utilisé généralement dans l’aviation de chasse : rouge pour spécifier les hauts risques (pannes, menaces détectées…), ambre pour les dégradations mineures, vert lorsque tout est normal… » De nouvelles polices de caractères pourront être également utilisées, ainsi que de la surbrillance, des épaisseurs de trait différentes… la qualité du tracé des formes s’améliore également de façon fulgurante. Là où, jusqu’à présent, les cercles étaient représentés par des hexagones, on pourra désormais tracer des cercles parfaits. Autant de nouvelles fonctionnalités qui améliorent la qualité d’affichage du CTH et sa lisibilité, et permettront probablement d’alléger la charge du pilote, pour améliorer la perception de l’environnement et la prise de décision au bénéfice de la sécurité aérienne.

 

Le CTH numérique au Salon du Bourget 2011


Si le CTH existe sur le Rafale depuis sa conception, cette amélioration entre dans une réflexion globale pour une interaction de l’Homme et des systèmes de plus en plus poussée. « La DGA travaille en permanence avec les forces et les industriels, pour définir et conduire les études qui permettront à la Défense française de garder une avance technologique. Présenter notre prototype au Bourget 2011 est aussi une façon de le souligner. » Le stand sera ouvert au public, et des simulations proposées. Un scénario de plusieurs minutes, comportant l’ensemble des phases de vol d’un Rafale, sera proposé à tous afin de tester le CTH numérique. Une bonne occasion de se croire, l’espace de quelques minutes, aux commandes du plus perfectionné des avions de chasse français !

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/albums-photo/tigre/6-le-tigre-exercice-es-3-exta-decembre-2009/652868-1-fre-FR/6-le-tigre-exercice-es-3-exta-decembre-2009.jpg

photo DICoD

 

21/06/2011 AEROCONTACT, Reuters

 

PARIS, 21 juin (Reuters) - Eurocopter, filiale d'EADS, devrait avoir des discussions à l'automne avec le ministère de la Défense, désireux de faire des économies, sur la suite des programmes Tigre et NH90, rapporte mardi La Tribune.

 

L'armée de Terre aurait dû détenir à l'horizon 2018-2019 une flotte de 80 hélicoptères de combat Tigre, mais l'état-major planche sur la mise sous cocon d'une vingtaine d'appareils Tigre HAP pour faire des économies de support, écrit le quotidien.

 

"Paris pourrait également proposer ces appareils une fois rénovés à l'export, à l'image de la vente en 2005 de 12 Mirage 2000 d'occasion à l'armée de l'air brésilienne", ajoute le journal.

 

S'agissant du NH90, le ministère de la Défense a commandé à ce jour 34 appareils alors que l'objectif initial est de 133 exemplaires. Dans le cas où la cible finale ne serait pas atteinte, le constructeur basé à Marignane pourrait demander à l'Etat des dédommagements, le prix ayant été fixé sur la base des quantités négociées, poursuit La Tribune.

 

(Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:45

http://cdnpullz.defencetalk.com/wp-content/themes/dtstyle/scripts/timthumb.php?src=http://www.defencetalk.com/wp-content/uploads/2011/06/CASSIDIAN-Harfang-UAV.jpg&w=375&h=245&zc=1

 

June 21st, 2011 DEFENCE TALK – AFP

 

France and Britain plan to set up a joint team to oversee the possible development of an unmanned military aircraft, French Defence Minister Gerard Longuet said on Monday at the Paris Air Show.

 

The team will be based in Britain and charged with drawing up requirements for a European drone so the allies can eventually put the programme out to tender to the defence industry, he said.

 

Longuet's announcement came as the British and French militaries are working increasingly closely together in order to combine their strengths at a time of falling defence budgets and several ongoing conflicts.

 

The minister said he would also encourage France's own rival private defence contractors to work together more closely, a constant appeal from the state to firms like Thales, Safran and Dassault Aviation.

 

Dassault and Thales are working on the MALE Harfang drone project along with European giant EADS, aiming to convert an Israeli platform for use by European militaries.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:45

http://www.aviationweek.com/media/images/defense_images/Missiles/Tomahawk_firing-USNAVY.jpg

 

Jun 20, 2011 By John Irish/Reuters AviationWeek.com

 

LE BOURGET - The French navy could join the United States and Britain in using ship-based cruise missiles by 2015 after delivery of its first batch from European missile maker MBDA, a company executive said this week at the Paris air show.

 

Until now, the Tomahawk missile has been the main one of its type launched from navy vessels and submarines, but MBDA has been working on developing a version for the French navy since 2006.

 

Speaking on the sidelines of the Show, Lionel Mazenq, a systems engineer for MBDA involved in the development of the Scalp Naval cruise missile, said the aim was for it to be used first on multi-purpose frigates.

 

“It’s a key element in the first phase of a military operation and this would enable France to enter the club which at the moment only really has the United States and United Kingdom,” he said.

 

In the first days of the Libyan conflict U.S. and British ships and submarines launched hundreds of Tomahawk cruise missiles to help enforce a United Nations resolution for a no-fly zone over the North African state.

 

The Scalp Naval is being built in two configurations.

 

The vertical launch will be used on frigates holding as many as 16 missiles, of which Aquitaine is due to be commissioned in 2012.

 

The second is the sub-surface missile to be used on the nuclear-powered Barracuda class attack submarine, which is due to be commissioned by 2016.

 

MBDA is co-owned by BAE Systems, EADS and Finmeccanica.

 

The Scalp, derived from the equivalent version operating on the Rafale fighter jet, will have a range of about 1,000 km.

 

“It can be launched from very far away and means you have a threat at all times,” Mazenq said, adding that unlike the Tomahawk it has automatic target recognition to help avoid “collateral damage.”

 

The missile was first tested for its ship version in 2010 and the submarine version is expected to have a full test this year.

 

Mazenq said at the moment there were no plans for export sales of the missile, but that each one would cost a “little bit more” than the version on the jet fighter.

 

According to a French parliamentary report, the country invested about 382 million euros ($543.5 million) in buying 450 missiles, roughly 850,000 euros for each missile.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 07:20

http://www.meretmarine.com/objets/500/34353.jpg

 

Premier tir sous-marin du Scalp Naval, le 8 juin dernier

crédits : DGA ESSAIS DE MISSILES

 

21/06/2011 MER et MARINE

 

Le programme français de Missile de Croisière Naval (MdCN) vient de franchir une étape importante avec le premier tir sous-marin d'un Scalp Naval. Le test, qualifié de succès par la Direction Générale de l'Armement (DGA), s'est déroulé le 8 juin au centre DGA Essais de Missiles de l'île du Levant, dans le Var. Le missile a été tiré depuis une plateforme immergée représentative d'un lancement à partir d'un sous-marin en plongée. « Tous les objectifs du tir ont été atteints. Il a notamment permis la validation des phases suivantes : l'éjection du missile, la sortie de l'eau, la séparation du conteneur sous-marin et le passage en vol de croisière », explique la DGA. Cette version à changement de milieu du Scalp Naval équipera les futurs sous-marins nucléaires d'attaque du type Barracuda, dont la tête de série, le Suffren, actuellement en construction sur le site DCNS de Cherbourg, sera livrée en 2017. Une version à lancement vertical sera mise en oeuvre depuis les frégates multi-missions (FREMM).


Vue du Scalp Naval tiré d'une FREMM (© : MBDA)

Pour frégates et sous-marins

Le 28 mai 2010, le Scalp Naval avait réalisé avec succès son premier tir depuis le centre DGA Essais de missiles de Biscarosse. Développé par MBDA à partir du Scalp EG/Storm Shadow embarqué sur avions de combat (dont le Rafale), le Scalp Naval a été commandé en 2006 par la DGA. 200 exemplaires seront livrés pour équiper les frégates et sous-marins de la flotte française. 150 sont destinés aux neuf premières FREMM dont la première unité, l'Aquitaine, doit entrer en service en 2013 et recevoir ses missiles de croisière l'année suivante. Chaque bâtiment sera capable d'embarquer 16 munitions tirées depuis des lanceurs verticaux Sylver A50, conçus par DCNS. Les 50 autres missiles équiperont à partir de 2017 les six futurs SNA du type Barracuda. Dans cette configuration, dite à changement de milieu, les Scalp seront tirés en immersion, depuis un tube lance-torpille de 533 mm. Ils gagneront la surface dans une capsule étanche avant l'allumage du booster et le déploiement du missile, qui dispose, comme les autres versions, d'ailes rétractables.
D'un poids de 1.4 tonne, dont 500 kilos de charge militaire, le Scalp Naval peut voler à 800 km/h et atteindre une cible terrestre située à un millier de kilomètres. Autonome, le missile dispose d'une centrale inertielle. Durant la phase de vol, il se recale grâce à un radioaltimètre et un système de positionnement GPS, lui permettant de voler à très basse altitude. Furtif, le Scalp Naval se servira, en phase finale, d'un autodirecteur infrarouge pour reconnaître sa cible et la détruire.


La FREMM Aquitaine (© : DCNS)


Vue du futur Barracuda (© : DCNS)

Un nouvel outil aussi stratégique que politique

Pour mener à bien ce programme, MBDA a fait appel à des compétences très pointues dans des domaines très variés, allant du vol en basse altitude au positionnement, en passant par la furtivité, le turboréacteur, la performance de la charge militaire ou encore le tir sous la mer pour les SNA.
Premier missile de croisière de la Marine nationale, le Scalp Naval va offrir de nouvelles capacités d'action à la France. Conçu pour neutraliser des cibles durcies, cette arme est idéale pour toucher des sites stratégiques ou des infrastructures de commandement adverses. Outre les capacités militaires du missile de croisière, le bâtiment qui en est équipé devient également un véritable outil politique, du fait de son potentiel offensif en matière d'action vers la terre. Il permettra, ainsi, de renforcer la démarche diplomatique dans certaines régions. Si le missile de croisière naval ne saurait remplacer un porte-avions, qui présente une force de frappe et une allonge nettement plus importantes, il constituera un précieux complément. Déployé ostensiblement sur une frégate ou plus discrètement sur SNA, il offrira avec ces plateformes une capacité flexible, peu coûteuse et endurante.


Premier tir du Scalp Naval en 2010 (© : DGA ESSAIS DE MISSILES)
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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 07:10

http://www.meretmarine.com/objets/500/34082.jpg

 

Le Camcopter S-100 sur la plateforme hélicoptère d'un bâtiment

crédits : DROITS RESERVES

 

21/06/2011 MER et MARINE

 

C'est confirmé. Le drone aérien Camcopter S-100 du constructeur autrichien Schiebel sera bien embarqué sur le patrouilleur L'Adroit, construit par DCNS et mis à disposition de la Marine nationale entre 2012 et 2015. Les militaires français pourront donc, pour la première fois, tester en opérations, ce nouvel outil dont on attend beaucoup dans les forces navales tricolores. A bord de L'Adroit, le Camcopter S-100, grâce à ses capteurs, servira de senseur déporté. Il devrait servir pour les missions de surveillance, ainsi que la lutte contre la piraterie et le narcotrafic. Si Schiebel a déjà mené plusieurs campagnes d'essais avec la Marine nationale, notamment sur frégates (premier appontage automatique sur le Montcalm en 2008), le déploiement sur une longue période de son drone permettra aux militaires de mieux se familiariser avec l'outil et son emploi, tout en apportant un retour d'expérience très important pour le concepteur de cet UAS (Unmanned Aerial System).


Le Camcopter S-100 (© : SCHIEBEL GROUP)


Le Camcopter S-100 avec boule FLIR (© : SCHIEBEL GROUP)

Pour l'heure, le Camcopter S-100, qui cumule plusieurs centaines d'heures de vol, a déjà réalisé plus de 500 appontages et décollages depuis six types de navires, par des vents relatifs dépassant dans certaines conditions les 40 noeuds. Doté d'un e boule FLIR avec caméra TV et infrarouge, le drone peut détecter un objet dans un rayon de 200 kilomètres. A la suite de récentes améliorations, le Camcopter S-100 peut emporter une charge utile allant jusqu'à 80 kilos, son autonomie étant de 6 heures avec une charge de 34 kilos. L'engin peut être piloté depuis le bâtiment porteur ou effectuer sa mission de manière autonome grâce à un mode automatique.


Vue de L'Adroit une fois achevé (© : DCNS)

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 07:00

http://www.aerocontact.com/actualite_aeronautique_spatiale/images/JAV20110620203928.jpg

 

20/06/2011 par Adrien Prévost AEROCONTACT

 

Un Rafale de l’Armée de l’Air a revêtu une parure spéciale pour célébrer le dépassement des 30 000 heures de vol par l’appareil de Dassault.

 

La démonstration aérienne a eu lieu cet après-midi au Bourget et se poursuivra tout au long de la semaine.

 

Les Capitaines Mickaël Brocard (1/7 Provence) et Cédric Ruet assureront le spectacle sur Rafale cette semaine.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 06:40

http://www.maquetland.com/v2/images_articles/l9015.jpg

 

20 juin 2011 lefauteuildecolbert.over-blog.fr

 

La République française et la République Fédérale de Russie ont enfin signé le contrat de vente de deux navires de la classe Mistral à la Russie. La lettre d'information TTU et l'agence de presse russe, RIA Novosti avaient toutes deux annoncées l'intérêt russe en novembre 2008.

 

Le contrat représenterait une somme de 1,12 à 1,2 milliards d'euros, selon les sources, pour deux unités. Par une division simpliste, le coût unitaire serait de 560 millions d'euros, en hypothèse basse (mais il semblerait que le premier chiffre annoncé soit le plus plausible, l'avenir nous le dira). Nous sommes bien loin des 400 à 500 millions d'euros annoncés. Mais, le contrat comprend des des options et des versements bien spécifiques. Des transferts de technologie, cela se monnaye, tout comme les normes arctiques (renforcement de la coque). De même, il a été avancé que les transferts de technologies se chiffreraient à 200 millions d'euros dans le coût de ce contrat. Admettons que ce soit bien le cas : le coût unitaire d'un Mistral russe passerait à 460 millions d'euros.

Rappelons que les Mistral et Tonnerre ont été livrés à la Royale pour 685 millions d'euros TTC (années 2004-2006). Le Dixmude coûterait quand à lui 423 millions d'euros, crédits budgétaires fournis par le plan de relance.

Le premier navire russie devrait être livré en 2013 et le second en 2015. Après la construction de trois BPC pour la France, il ne devrait pas y avoir de grandes difficultés pour que le calendrier soit respecté. Les "inconnues" sont la participation des chantiers russes dans la construction des navires (20% pour le premier, 40 pour le second il paraîtrait) et les normes arctiques. Les chantiers de l'Atlantique ont réalisé les deux premières unités en coopération avec DCNS Brest -ce dernier chantier ayant sous-traité une grande partie de la coque en Pologne. Le risque industriel serait donc mineur.

http://www.corlobe.tk/IMG/jpg/nt-gastao-motta-e-bpc-mistral-5.jpg                    Crédit : Marinha do Brasil. Le Mistral se ravitaille aurpès du pétrolier brésilien Gastão Motta.

 

La Russie cherche à travers ce contrat à disposer rapidement de deux navires qui ont une forte pertinence opérationnelle et à continuer l'oeuvre de relèvement de son outil naval, entreprise par Vladimir Poutine (peut être à la suite au drame du Koursk). La Flotte russe doit se renouveller massivement et son outil industriel n'est toujours pas au niveau. La vente des deux Mistral illustre bien ces difficultés, et quand des responsables russes ont prétendu faire un navire de conception russe au même prix et aux mêmes capacités, personne n'a été dupe... A tel point qu'il a été évoqué à plusieurs reprises que la Russie achète aussi des frégates à l'étranger, voir même que les futurs porte-avions russes soient à l'accent français... Il est affirmé un peu vite qu'un porte-avions serait un élément matériel de la souveraineté. Affirmation bien étonnante alors qu'il y a eu des ventes de porte-avions dans l'Histoire, la France est très bien placée pour le savoir, et que les futurs porte-avions indiens sont de plans italiens, c'est-à-dire dérivés du Cavour -marché que les français avaient remporté, mais qui a dû être cédé, faute d'ingénieurs disponibles pour assurer ce travail et la vraie-fausse commande du PA2. Ce n'est pas une mince hypothèse un porte-avions franco-russe. D'autant que la Russie a perdu le chantier de Nikolaev qui avait construit les porte-aéronefs des classes Minsk et Kiev. Ce même chantier avec lequel souhaite retravailler dans un rapprochement avec Kiev. Il y a une volonté politique russe très forte de relever la puissance maritime de la Russie, il y a une volonté soutenue et c'est ce genre de volonté qui aboutit aux plus grands résultats navals dans l'Histoire : je vous invite à effectuer quelques recherches sur Ice Station Zebra.

 

Si les ventes de matériels de guerre se résument souvent à des accords politiques, elles sont aujourd'hui beaucoup trop analysées sous l'angle économique (comme la vie nationale en générale). Je le déplore car cela conduit souvent à confier ces dossiers aux "professionnels" de l'économie -et ce ne sont pas les personnes les plus qualifiées pour en parler. D'autre part, personne ne s'est intéressé aux noms que pourrait donner la Marine Russe à ces navires, alors que la Marine chinoise envoie des messages politiques par ce moyen.

http://www.armyrecognition.com/images/stories/news/2011/june/Tigre_gazelle_fighting_combat_helicopter_on_French_Navy_Ship_Tonnerre_France_French_Army_001.jpgCrédit : inconnu. Le Tonnerre au large de la Libye à une date inconnue.

 

Justement, il n'y a personne à ma connaissance pour suggérer une mesure pleine de bon sens. Ces deux navires russes vont se construire après notre Dixmude : il y aura donc un effet de série qui va profiter à ces deux commandes de Moscou. A la suite de ces constructions, il y aura un effet de série cumulés sur ces trois navires plus qu'appréciable. Le prix des unités suivantes devraient donc sensiblement baisser. Donc, en toute logique, si l'on offrait une visibilité supplémentaire aux chantiers, il pourrait se calibrer pour amplifier ces économies d'échelles.

La France doit normalement commander un BPC 4 après 2020. Appelons-le Arromanches, il le mérite amplement puisqu'il ressemblera à un véritable porte-aéronefs quand il mettra en oeuvre des hélicoptères et des drones (comme un nEURON testant les manoeuvres d'appontage). L'Arromanche devrait donc être construit en 2020, après le deuxième navire russe qui sera livré en 2015. Pour réduire ce trou, il faudrait une commande export. Elle ne sera certainement pas russe puisque si Moscou signe pour deux nouvelles unités, ce sera pour les construire en Russie (d'où ce rappel très nécessaire sur la volonté de relèvement naval). Il faudrait donc que des commandes viennent d'autres pays, et ils sont nombreux : Algérie, Canada, Brésil, etc... A partir de ce constat, il y a deux attitudes à adopter :

  • avancer la construction du BPC 4 : elle entretiendra une ligne de production qui sera l'une des plus rentable du Monde puisque ce sera le sixième BPC a sortir des cales de St Nazaire (en comptant les deux unités à Brest, choix discrétionnaire) en une décenie. La commande nationale viendrait entretenir les espoirs à l'export en proposant une maîtrise des coûts... dans un contexte de dettes budgétaires : c'est peut être là un argument parlant.
  • Attendre 2020. Le risque est que la Royale ne souhaite pas ce navire et se lancer dans la construction d'un nouveau modèle. Il sera certainement très nécessaire et très bien pensé. Mais peut être que ce ne sera qu'un coûteux prototype. Peut être qu'aucune commande export ne viendra soutenir la chaîne de production. Peut être que la commande de 2020 se fera mais à un prix défiant toute concurrence, dans le mauvais sens du terme. 
  • Petite précision pour bien choisir : actuellement, nous avons les TCD Foudre et Siroco qui sont en milieu de vie et qui peuvent être vendus à un bon prix (Mer et Marine le dit depuis le 13 janvier 2009, et votre serviteur depuis 2010). Cette vente plus l'effet de série dont bénéficiera l'Arromanche nous permettra d'avoir un prix en baisse. De plus, le passage d'un Foudre à un Arromanches nous offrira un gain de 23 marins (200 pour un TCD contre 177 pour un BPC).

Récemment je lisais l'éloge que faisais un de nos ministres dans les années 50 à la mémoire de Georges Leygues. Dans le discours, ce ministre relevait le fait que l'un des grands ministre de la Marine avait repris les méthodes de Colbert et qu'il avait apporté un soin tout particulier au personnel et à la formation des équipages. A cette fin, il travailla à la mise en service d'un navire-école : le croiseur Jeanne d'Arc.

 

http://1.bp.blogspot.com/-YTkf1TzU4qw/TcQn-IUgi5I/AAAAAAAAABc/GRwFIXQuFiw/s1600/m_STX%252520France%252520Esais%252520Mer%252520BPC%252520DIXMUDE%25252028%25252004%2525202011%252520DSC_0114.jpgCrédit : iconnu.Le Dixmude et l'Aquitaine.


Alors oui, je propose un BPC 5 Jeanne d'Arc (Mer et Marine estimait le coût d'un BPC 3 Jeanne d'Arc de 150 à 200 millions d'euros s'il était commandé dans la foulée des Mistral et Tonnerre). L'Arromanches devrait coûter moins de 400 millions d'euros. La Jeanne d'Arc devrait coûter encore moins puisque ce sera un navire-vitrine à la manière de l'Adroit. Si les deux navires sont commandés simultanément, comme pour les Mistral et Tonnerre, alors on peut espérer une facture analogue : 685 millions d'euros pour deux unités.

Ce qui reviendrait à 1793 millions d'euros pour les 5 BPC :

  • Mistral et Tonnerre : 685 millions TTC (Mer et Marine parlait de 580 millions d'euros, études comprises, en 2007).
  • Dixmude : 423 millions d'euros.
  • Arromanches et Jeanne d'Arc : 685 millions d'euros.

Je propose un objectif financier pour disposer de cinq beaux navires qui ne pourront être que très, très utiles à l'avenir. Je pose un chiffre, j'ai expliqué qu'il était possible de l'atteindre. J'espère à ne avoir à regarder tristement ce billet plus tard quand je compterais la facture finale du programme BPC. 1,8 milliards d'euros pour 100 000 tonnes de navires amphibie : je ne suis pas sûr que vous trouviez mieux comme rapport qualité-prix... surtout que le Dixmude coûte beaucoup trop cher !

 

Humblement, je propose une hypothèse : 1793 millions d'euros pour cinq bâtiments de projection et de commandement. 100 000 tonnes armé par 885 marins. Qui dit mieux à capacités égales ?

 

http://www.netmarine.net/bat/porteavi/arromanc/photo11.jpg

Porte-avions Arromanches.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 06:05

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSBxMg_HMPcLiBDV3XFa4XavPJla40-R2v5FSzdIcAE2gDnuIMq

 

20/06/2011 zonebourse.com

 

Nicolas Sarkozy a déclaré lundi que le gouvernement encouragerait les fusions-acquisitions pour renforcer les entreprises françaises du secteur de la défense, et donner naissance à des champions nationaux de l'électronique de défense.

 

"Nous encouragerons aussi les regroupements qui permettent de renforcer nos champions industriels, de mieux les organiser pour préserver leurs compétences", a affirmé le chef de l'Etat lors du salon aéronautique du Bourget.

 

"Nous l'avons fait récemment dans le secteur de la propulsion solide avec le rapprochement de SNPE et Safran SA (SAF.FR). Nous l'envisageons également dans le secteur de l'électronique de defense", a-t-il ajouté.

 

La France - qui compte certains des plus grands groupes de défense européens, dont European Aeronautic Defence & Space Co. NV (EAD.FR), Thales SA (HO.FR), Safran et DCNS - a vu ses exportations dans le domaine de la défense pénalisées par ses difficultés à trouver des acheteurs pour le Rafale.

 

Les espoirs ont été ravivés en mai, lorsque l'Inde a présélectionné Dassault Aviation SA (AM.FR) et le consortium européen Eurofighter GmbH pour l'attribution d'un contrat portant sur 126 avions de chasse, qui sera signé d'ici mars 2012. Il s'agit du plus gros contrat au monde de ce type depuis 15 an.

 

N.Sarkozy a également appelé lundi à réaliser des investissements de plus long terme, à développer la recherche et à favoriser une coopération plus étroite entre l'industrie et le gouvernement.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 23:20

http://blog.sindup.fr/file/191/Confidentiel2.png

 

20 juin 2011, Alain Ruello, les Echos sélectionné par Spyworld

 

Américains, Israéliens et même Français : chaque pays dépêche ses « observateurs » pour arpenter les Salons. Lors du Bourget 2009, les Chinois sont allés un peu trop loin. Au point qu’ils ont failli être interdits de territoire un an plus tard, lors d’Eurosatory.

 

C’était il y a un an, lors du Salon Eurosatory, la grand-messe mondiale de l’armement terrestre. Contrairement à la plupart de leurs concurrents, qui présentent des blindés ou des canons grandeur nature, les entreprises du pavillon chinois se sont contentées d’affiches ou de modèles réduits. Et encore ! Il s’en est fallu de peu qu’elles soient interdites d’entrée sur le territoire national. Quelques semaines plus tôt, Quai d’Orsay et ministère de la Défense se sont affrontés sur le sujet. Pour ne pas fâcher Pékin, les diplomates plaidaient pour la mansuétude. Les militaires, eux, voulaient employer la manière forte. Matignon tranche avec un compromis : d’accord pour exposer, mais pas de matériel lourd.

 

Pour comprendre l’origine de cet épisode, resté confiné dans les cercles réservés, il faut remonter un an plus tôt, lors de l’édition 2009 du Bourget. Une entreprise chinoise est alors prise la main dans le sac en plein délit d’espionnage. « Ce n’est pas la seule qui a fauté, mais là, ils avaient dépassé les bornes », explique un témoin des faits de l’époque sous couvert d’anonymat. Aucun détail n’a filtré sur les moyens employés - certains évoquent un réseau d’écoute sophistiqué -, mais ils ont été jugés suffisamment graves pour que les plus hautes autorités françaises s’en saisissent.

 

Micros, photos, « carottages »

 

Etant donné le caractère souverain des technologies présentées, les Salons aéronautiques et de défense sont de vrais nids d’espions. Certains ne s’en cachent pas. A l’image de ces Chinois (toujours eux !) qui se baladent en groupe de stand en stand, l’appareil photo en bandoulière et la casquette vissée sur le crâne. Clic-clac et puis s’en va, tout sourire. On est loin de l’image du héros à la James Bond équipé de gadgets dernier cri. D’autres sont plus hardis, mais non moins discrets. L’année dernière par exemple, un curieux n’a pas hésité à se pencher sous les essieux d’un blindé léger de Panhard. Pas plus gêné que cela, l’impétrant s’en est allé aussi tranquillement qu’il était venu, une fois ses vérifications faites. Où cela ? Sur le stand d’un concurrent allemand, à quelques mètres de là. Le tout sous l’oeil à peine perturbé de Christian Mons, le PDG du fabricant de blindés.

 

Etant donné son âge vénérable, le VBL n’a, il est vrai, plus grand-chose à cacher. Les choses peuvent être plus sérieuses néanmoins. MBDA en a fait l’expérience en 2006 (toujours à Eurosatory), quand le fabricant de missiles européen a eu la désagréable surprise de découvrir qu’un pneu de son Souvim, un gros tracteur de déminage, avait été « carotté ». Spécialement conçu pour l’armée de terre française, sa composition est classée secret-défense. Les espions venaient-ils du froid ? « On ne le saura jamais », déplore un ancien salarié. Peu importe... car le pneu exposé était faux. Comme d’ailleurs tous les équipements sensibles. Dimensions modifiées, matériaux factices, formes imparfaites : toutes les maquettes exposées sur les stands français, en France comme à l’étranger, sont modifiées si besoin. La DGA s’en assure avant d’autoriser qu’un matériel soit exposé.

 

On aurait tort de croire que la menace vient essentiellement d’Asie. Américains, Britanniques, Turcs... tous les pays dépêchent leurs « honorables correspondants » pour arpenter les allées des manifestations professionnelles. Les Israéliens sont particulièrement dans le collimateur. « Une année, on en a trouvé un qui utilisait un supermicro dirigé pour écouter les conversations alentour. Depuis, on protège nos pavillons en les regroupant », témoigne un industriel.

 

Et les Français dans tout cela ? A peine plus vertueux. Au sein de la Direction du renseignement militaire, les espions de la Grande Muette, une sous-direction armement est censée couvrir les Salons kaki. Il s’agit de petites équipes, composées de sous-officiers spécialisés dans la guerre électronique ou l’avionique par exemple et qui agissent sous couverture. « On appelle cela du renseignement conventionnel. Mais, généralement, cela ne va pas très loin, quelques photos tout au plus », témoigne un bon connaisseur de l’institution. Pour ce qui est des technologies civiles susceptibles d’intéresser la France, c’est au sein de la DCRI et de la DGSE que cela se passe.

URL de la source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/dossier/02 (...)

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 21:30

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/935851-1109868.jpg?v=1308590757

 

20 Juin 2011 par Jean-Dominique Merchet

 

On prête ces mots à Clemenceau : "Quand on veut enterrer un problème, on crée une commission". Le ministre de la Défense Gérard Longuet en fournit une belle illustration au sujet des drones. Il doit annoncer, demain mardi, la création d'une équipe franco-britannique chargée de définir quel type de drone Male les deux pays ont besoin. Remise de la copie dans dix-huit mois, c'est-à-dire bien après les élections françaises. Une manière d'éviter de trancher dès maintenant, en France mais aussi au Royaume-Uni où les caisses sont encore plus vides. On sait qu'industriels et militaires s'opposent assez vivement sur la question : faut-il acheter des Reapers américains sur étagère ou lancer dès maintenant le programme franco-britannique Télémos ?

 

On s'attendait, sans doute naïvement, que la question soit tranchée à l'occasion du 49ème salon du Bourget qui a ouvert ses portes ce matin. Las ! Dans son discours d'ouverture, le président Nicolas Sarkozy a soigneusement évité le sujet. Son ministre de la défense s'était sans doute un peu trop avancé dans un entretien paru vendredi dans Air et Cosmos. Gérard Longuet expliquait alors : "Nous annoncerons au Bourget un projet de drone franco-britannique". On en est pas encore là. Le ministre semblait reprendre à son compte les arguments des industriels, soucieux de préserver le savoir-faire européen : " Le sujet des drones est trop stratégique pour qu'il se réduise à un simple sujet d'achat sur étagère (...) Le cadre de sélection est celui de l'accord franco-britannique" de novembre dernier.

 

L'annonce de la création d'un groupe de travail franco-britannique sur les drones reporte la décision à 2013. D'ici là, que faire ? L'achat de Reapers américains serait "compliqué" pour l'avenir d'une solution européenne, reconnait le ministre. Il souhaiterait "faire évoluer les systèmes existants pour les prolonger" ou tenter une "expérience différente" pour une solution "intermédiaire" avec les Britanniques. Laquelle ? Mystère... Ce que l'on sait, c'est que le ministre aimerait que les industriels français du secteur (Dassault et EADS) se rapprochent.

 

Une idée qui risque pour le coup d'encore plus compliquer les choses tant les cultures et les projets sont différents. Mais le président de la République avait auparavant donné la feuille de route :"les guéguerres franco-françaises doivent cesser, dans la bonne humeur et le volontariat. Et si ce n'était pas le cas, sur la base d'instructions".

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 20:30

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/06/15/f273c084-9b40-11e0-b9f9-d97b92d27ed6.jpg

 

Le Drac, drone produit par Cassidian, filiale d'EADS.

 

20/06/2011 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le marché des appareils sans pilote est dominé par les États-Unis et Israël. L'Europe veut gagner son indépendance en développant une nouvelle génération de drones.

 

Harfang, Sperwer, Talarion, Telemos, Watchkeeper… Ce sont les noms des drones, des avions sans pilote bourrés de capteurs, radars et autres calculateurs. Ils sont venus en force au Salon du Bourget, parfois sous forme de maquettes ou de films de démonstration. L'Américain Northrop Grumman organise des séances de présentation de son Global Hawk, un grand drone d'observation de Haute altitude et longue endurance (Hale) de 39,9 mètres d'envergure et 14,6 tonnes. Dassault Aviation et le Britannique BAE Systems exposent sur un stand commun la maquette de Telemos, leur futur drone d'observation Moyenne altitude longue endurance (Male). Le public peut voir un exemplaire du Drac, un petit drone tactique de 3,3 mètres d'envergure et de 8 kg, catapulté ou lancé à bout de bras par les troupes au sol. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir la variété de ces aéronefs pilotés à partir de stations terrestres. Depuis la guerre en Irak de 2003, les drones sont devenus indispensables pour mener des missions d'observation et des opérations ciblées sur les théâtres d'opérations. En réalité, ils ont été utilisés dès la Seconde Guerre mondiale sous la forme de missiles équipés de caméras. Ils sont employés de façon massive pour la première fois en 1982 dans la plaine de la Bekaa par Israël lors de la guerre du Liban. Aujourd'hui, ils servent en Afghanistan et en Libye. Les Américains et les Israéliens dominent ce marché, ayant anticipé leur importance dans les conflits modernes où les armées, «projetées» loin de leur base, sont plongées au sein de guérillas urbaines ou sur des terrains où ennemi et population civile sont fondus.

 

L'armée de terre française utilise des Sperwer développés par Safran et des Drac produits par Cassidian, la filiale défense d'EADS. Les aviateurs utilisent des Harfang, un drone Male fournit par EADS sur la base du Heron, un appareil israélien. Ces matériels sont en fin de vie. Prévu pour servir entre 2004 et 2011, le Sperwer sera prolongé jusqu'en 2016- 2017. Sur les rangs pour le remplacer, le Shadow 200 de l'américain Textron ainsi que le Watchkeeper, développé par Thales, pour le compte de l'armée britannique. «Lancé en 2004, il sera opérationnel fin 2011. Capable de voler entre 4000 et 5000 mètres d'altitude, il voit nuit et jour avec une résolution inférieure à 1 mètre, dans un rayon de 150 km autour de son point de contrôle. Avec le Watchkeeper, l'Europe dispose d'un drone tactique de nouvelle génération», explique Pierre-Éric Pommelet, directeur général de Thales pour les systèmes de mission de défense.

 

Traité franco-britannique

 

L'Harfang a été mis en service en 2009 par Cassidian pour une exploitation jusqu'en 2013. «Les 3 avions volent tous les jours. Ils ont franchi le cap des 4 000 heures de vols en Afghanistan. EADS a soumis une offre basée sur la livraison d'Harfang modernisés d'ici à un an et demi sans rupture capacitaire sur le terrain », souligne Nicolas Chamussy, directeur des drones chez EADS. En lice également, l'américain General Atomics et son Reaper, considéré par l'armée de l'air comme «l'état de l'art» aujourd'hui. Mais, avancent ses détracteurs, «entrer dans le système américain» ferait perdre son autonomie aux armées françaises. Gérard Longuet, le ministre de la Défense, doit arbitrer entre ces options intérimaires dans l'attente du futur drone Male européen.

 

Les Européens veulent créer une filière drone indépendante. Deux projets s'affrontent. Le Telemos promu par le tandem BAE Systems-Dassault Aviation qui s'inscrit dans le cadre du traité franco-britannique signé fin 2010 par Nicolas Sarkozy et le premier ministre David Cameron. Les deux partenaires promettent de livrer les premiers exemplaires cinq ans après la commande. Face à Telemos, le Talarion d'EADS, issu d'un accord tripartite entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Mais ce projet semble perdre de son actualité compte tenu de la volonté de Paris et de Londres de mutualiser leurs efforts en matière de défense. Une union des forces - Dassault et BAE étant ouverts à la participation d'EADS dans Telemos - n'est pas exclue in fine.

 

À horizon lointain (2040-2050), des drones de combat pourraient être mis en service. Le Neuron préfigure ce futur appareil furtif. Sous la maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation, six industriels européens dont EADS se sont associés pour développer un avion de démonstration. Il doit effectuer son premier vol d'essai courant 2012.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 20:25

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/Flag_of_Libya_%281951%29.svg/800px-Flag_of_Libya_%281951%29.svg.png

 

20/06/2011 Lefigaro.fr

 

En 80 jours d'opérations, le surcoût de la guerre en Libye pour la France se monte déjà à 87 millions d'euros, explique ce matin le général Pontiès, porte-parole adjoint du ministère de la Défense, au Parisien. Une somme qui comprend le coût des primes attribuées aux personnels envoyés sur place ainsi que la consommation des munitions. Par exemple, un missile de dernière génération Scalp coûte 500.000 à 800.000 euros l'unité, tandis que l'heure de vol d'un Rafale est évaluée à 13.000 euros.

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