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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 21:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/46/Salon_du_Bourget_20090619_075.jpg

 

17 Jun 2011 By PIERRE TRAN DefenseNews

 

PARIS - Dassault Aviation has proposed the Israeli-built Heron TP to the French authorities in the case of an urgent operating requirement for a medium-altitude long-endurance (MALE) UAV, a company executive said June 17.

 

The offer consists of the supply of the air vehicles without sensors from Israel Aerospace Industries (IAI), the executive said. That makes it simpler than the previous système de drone MALE (SDM) proposal Dassault made jointly with IAI, Indra of Spain and Thales.

 

Dassault has pitched the Heron TP as an interim solution, to provide a quick capability for the French forces while work went ahead on a planned MALE UAV to be developed jointly with Britain under the Lancaster House defense cooperation treaty signed November 2010.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 18:04

http://dcnsgroup.netopenservices.fr/wp-content/uploads/2010/10/mistral.jpg

 

17/06/2011 Emmanuel Gaudez  DCNS group

 

Suite à l’accord intergouvernemental signé le 25 janvier entre la Russie et la France pour l’acquisition d’une série de quatre BPC, DCNS a signé ce jour un contrat avec Rosoboronexport. Il prévoit la fourniture à la Russie de deux BPC de type Mistral avec les services et prestations associés comprenant principalement la logistique initiale, la formation, le transfert de technologies.

 

L’accord a été conclu à l’occasion du Forum Economique de Saint-Pétersbourg en présence de Dmitri Medvedev, Président de la fédération de Russie,

 

Dans le cadre de ce contrat, DCNS est maître d’œuvre de la réalisation des deux BPC et réalisera l’intégration du système de direction des opérations du navire et du système de communications. La construction des deux plateformes de ces navires est sous-traitée à STX France à Saint-Nazaire. Un accord de sous-traitance entre STX et OSK a été signé pour une participation des chantiers russes.

 

La vente de ces deux BPC à la Russie assurera plus de 1 000 emplois en France, pendant une période de 4 ans.

 

Le premier BPC pour la Russie sera livré en 2014, trois ans après l’entrée en vigueur du contrat. Le second sera livré en 2015.

 

Il s’agit du premier succès à l’export pour le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) de type Mistral.

 

Conçu par DCNS, le BPC est un navire qui répond aux besoins de nombreuses marines grâce à sa polyvalence. Il permet d’assurer un large spectre de missions civile ou militaire.

 

D’une longueur de 199 mètres, d’un déplacement de 22 000 tonnes et d’une vitesse supérieure à 18 nœuds, les BPC sont caractérisés par leur grande capacité d’emport en hommes de troupe, matériels, hélicoptères lourds et barges de débarquement, qu’ils sont capables de projeter à travers le monde. Ils sont dotés d’une propulsion électrique par pods, et leur haut niveau d’automatisation permet de réduire leur équipage à 170 personnes. Ils bénéficient également d’un hôpital embarqué et ils peuvent mener des missions humanitaires de grande ampleur. Leur système de communication particulièrement performant en fait des plates-formes de commandement idéales au sein d’une force navale.

 

Les deux premiers BPC, Mistral et Tonnerre, réalisés par DCNS et Chantiers de l’Atlantique ont été livrés en 2006 et 2007. Le troisième BPC, Dixmude, commandé par la DGA en 2009, est en cours de construction par DCNS et STX France. Il sera livré à la Marine Nationale en 2012.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 16:55
Le programme PAAMS (principal anti-air missile system)


17/06/2011 DGA

 

Le système PAAMS constitue l’armement principal des frégates anti-aériennes Horizon (réalisées en coopération franco-italienne), et des Destroyers T45 britanniques en assurant des missions simultanées d’autoprotection du bâtiment porteur, de défense locale d’un groupe de bâtiments et de défense de zone à moyenne portée (30 à 100 km).

D’un point de vue technique, le système PAAMS partage de nombreux éléments avec les systèmes de la famille FSAF (famille de missiles sol-air futurs) et en particulier le missile Aster.

Ce système se compose :

- des radars multifonctions intégrés dans une conduite de tir : Empar pour la France et l’Italie, Sampson pour l’Angleterre ;

- du radar de surveillance à longue portée S1850M (ou LRR pour Long Range Radar) ;

- des missiles Aster 15 et Aster 30, capables d’intercepter des attaques saturantes d’avions et de missiles supersoniques manœuvrant ;

-      d’un système de lancement vertical (SLV) ;

-      d’un système de commandement et de contrôle (C2) permettant de suivre la situation tactique, d’évaluer la menace et de gérer la conduite des tirs de missile, intégré au système de combat des bâtiments, ou (en secours) en autonome.

 

Caractéristiques techniques des composantes du système

 

Munitions Aster

Le missile Aster est conçu pour l’interception aérienne d’avion ou de missile. C’est un missile à deux étages lancé verticalement et disposant d’un système original pif-paf qui associe le pilotage aérodynamique classique au pilotage en force par action de jet de gaz au centre de gravité du missile. Le missile Aster 15 et le missile Aster 30 utilise le même missile terminal mais ont un étage d’accélération (booster) différent

  Aster 15 Aster 30
Longueur 4,2 m 4,8 m
Diamètre 180 mm
Masse 300 kg 445 kg
Propulsion Combustible solide / deux étages
Vitesse Fortement supersonique
Portée d’interception > 45* km > 80* km
Mode de guidage

-      pendant toute la durée du vol utilise un guidage inertiel avec recalage intermédiaire de la cible par liaison avec le radar au sol ;

-      en trajectoire finale : autodirecteur électromagnétique actif.

Mode de pilotage pif-paf : pilotage d’interception en force - pilotage aérodynamique fort
Protection sur 360°
Divers

-      tiré à partir d’un tube conteneur qui sert aussi au transport et au stockage ;

-      durci aux contre-mesures électromagnétiques.

* : portée maximale dépendant du type de cible

 

Module de lancement vertical (MLV) Sylver A50 du système de lancement vertical (SLV)

  A50
Configuration 6 modules (capacité de 8 modules/frégate)
Capacité par module 8 Aster (15 et/ou 30)
Masse 8 tonnes
Hauteur 6 mètres
Surface au sol 2,6 x 2,3 m

Le MLV est dérivé du modèle A43 installé à bord du Porte-avions Charles de Gaulle. L’électronique de contrôle du MLV est réalisée à partir de baies navales de gestion des munitions : NGGM.Le système SLV est composé de 6 modules pouvant chacun mettre en œuvre 8 missiles (Aster 15 et/ou Aster 30).

 

Conduite de tir

La conduite de tir est assurée par des radars 3D longue portée multi-fonctions de type Empar (bande C) ou Sampson (bi-bande E/F). Ces radars ont une rotation d’antenne de 60 tours/minute et offrent des fonctions de : surveillance, météo, discrimination des cibles, acquisition multi-cibles, poursuites combinées multi-cibles...

 

Radars Multifonctions Empar et Sampson :

Le radar Empar (European Multifunction Phased Array Radar) est un radar bande C, équipant les frégates Horizon. Le radar Sampson est un radar bi-bandes (E/F), équipant les destroyers Type 45. Leur rôle est d’assurer le guidage des missiles Aster et permet entre autre de suivre et d’engager simultanément de nombreuses cibles.

 

Radar de surveillance S1850M - LRR

Le radar S1850M, plus connu sous le nom « LRR » (Long Range Radar), est un radar de veille longue distance bande D, dérivé du Smart-L de Thales NL, destiné à la détection aérienne et de surface.

 

Organisation étatique et industrielle

Le programme PAAMS est développé par les acteurs majeurs de l’industrie missilière européenne (MBDA, TAD, Selex, BAé) regroupés au sein du GIE Europaams.

Les principaux industriels sont :

- Selex : radar Empar ;

- MBDA Italia : calculateurs Mara VME et console opérateur Magics II ;

- BAé : radar S1850 M ;

- InsyTe : radar Sampson ;

- DCNS : module de lancement vertical Sylver ;

- MBDA-F : munitions Aster ;

- Thales : système de conduite et de contrôle des conduites de tir (partie commune aux versions franco-italienne (PAAMS(E) et britannique (PAAMS(S) : C2 core).

L’organisation étatique du programme se compose d’un bureau trinational (PPO : PAAMS Programme Office) et d’un comité directeur (PSC : PAAMS Steering Committee).

 

Avancement du programme

Le programme a été lancé en juin 1999, la qualification du système devrait être prononcée fin 2011.

La production est pratiquement terminée, les deux frégates françaises et les deux frégates italiennes ainsi que cinq des six  Destroyers T45 britanniques sont actuellement équipés du PAAMS (les 2 premiers Destroyers T45 ont été validés et des tests sont en cours pour les 3 autres).

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:55
La famille de missiles sol-air futurs (FSAF)

 

17/06/2011 DGA

 

Le programme FSAF vise à développer autour du missile Aster (Aster 15 et Aster 30), une famille de systèmes destinés à couvrir les besoins en matière de défense aérienne (avions et missile) de l’ensemble des armées. Le programme FSAF se compose :

 

- du SAAM

Système d’auto défense destiné aux bâtiments de la marine qui assure avec le missile Aster 15 naval du système surface-air anti-missile (SAAM) la défense navale traditionnelle à courte, voire très courte portée à une mission élargie d’autodéfense étendue, pour assurer la défense d’un bâtiment voisin, y compris face aux missiles anti-navires de nouvelle génération les plus performants. Ce système est en service à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle (entre autres).

 

- du SAMP/T

Système destiné à la défense antiaérienne des grandes unités de l’armée de terre, et de défense des points sensibles de l’Armée de l’air qui assure la défense terrestre de zone contre tous les types de cibles aériennes modernes y compris les missiles balistiques tactiques de type SCUD et les missiles de croisière, avec le missile Aster 30 terrestre du système sol-air moyenne-portée/terrestre (SAMP/T). Ainsi, le SAMP/T assurera la défense antiaérienne du corps de bataille, la protection de la force opérationnelle terrestre (FOT), la défense des bases aériennes et des points fixes de valeur en remplacement du système HAWK, ainsi que la contribution franco-italienne à la première capacité du programme OTAN de défense contre les missiles balistiques de théâtre ALTBMD (active layered theater ballistic missile defense).

Le SAAM et le SAMP/T sont des systèmes modulaires qui intègrent différents éléments pour répondre au mieux à la mission qui leur est confiée. Ainsi, le système comprend :

- des radars multifonctions : Arabel pour le SAMP/T et le SAAM en version française et Empar pour le SAAM en version italienne, intégrés dans une conduite de tir qui assure la veille, la poursuite des cibles et l’engagement des missiles sur 360°;

- les missiles Aster 15 et Aster 30 capables d’intercepter des attaques saturantes d’avions, de missiles supersoniques manœuvrant et des missiles balistiques ;

- des ensembles de lanceurs verticaux terrestres montés sur camion ou naval intégrés dans la structure du navire qui utilise la même électronique ;

- un système commandement et de contrôle basé sur le calculateur Mara VME et des consoles Magics II permettant de suivre la situation tactique, d’évaluer la menace et de gérer la conduite du tir des missiles.

Ces systèmes peuvent être mis en œuvre de manière autonome ou intégrés dans le système de combat du bâtiment (CMS) , cas des systèmes SAAM, ou dans le système de conduite des opérations aériennes, programme SCCOA de l’armée de l’air, relayé par le programme Martha de l’armée de Terre par liaison de données tactiques L11B ou  L16.

 

Caractéristiques techniques des composantes du système

Missiles Aster

Le missile Aster est conçu pour l’interception aérienne d’avion ou de missile. C’est un missile à deux étages lancé verticalement et disposant d’un système original pif-paf qui associe le pilotage aérodynamique classique au pilotage en force par action de jet de gaz au centre de gravité du missile. Le missile Aster 15 et le missile Aster 30 utilise le même missile terminal mais ont un étage d’accélération (booster) différent.

  Aster 15 Aster 30
Longueur 4,2 m 4,8 m
Diamètre 180 mm
Masse 300 kg 445 kg
Propulsion Combustible solide / deux étages
Vitesse Fortement supersonique
Portée d’interception > 45* km > 80* km
Mode de guidage

-      pendant toute la durée du vol utilise un guidage inertiel avec recalage intermédiaire de la cible par liaison avec le radar au sol ;

-      en trajectoire finale : autodirecteur électromagnétique actif.

Mode de pilotage pif-paf : pilotage d’interception en force - pilotage aérodynamique fort
Protection sur 360°
Divers

-      tiré à partir d’un tube conteneur qui sert aussi au transport et au stockage ;

-      durci au contre-mesure électromagnétique.

* : portée maximale dépendant du type de cible

Lanceurs
Lanceur Naval - SAAM FR
Lanceur Système de lanceur vertical pour navire : Sylver A43 pour SAAM
Configuration 4 sur le porte-avions Charles-de-Gaulles
Capacité par module 8 Aster 15
Dimension Hauteur  5,4 m - surface au sol 2,6 x 2,3 m2
Masse 7,5 tonnes

Ce type de lanceur est commun des lanceurs du système PAAMS et du missile de croisière naval (MdCN).

Lanceur Terrestre – SAMP/T
Lanceur Porteur de la classe 29 t (15 t de charge utile)
Capacité par module lanceur 8 Aster 30
Personnel 14 personnes pour la mise en opération d’une section de tir, 2 opérateurs dans le module d’engagement pour servir la section en opération (en dehors des personnels de maintenance)
Conduite de tir

La conduite de tir est assurée par des radars 3D longue portée multi-fonctions de type Arabel (bande X) ou Empar (bande C). Ces radars ont une rotation d’antenne de 60 tours/minute et offrent des fonctions de : surveillance, météo, discrimination des cibles, acquisition multi-cibles, poursuites combinées multi-cibles, d’engager simultanément de nombreuses cibles et d’assurer le guidage des missiles Aster

 

Organisation étatique et industrielle

Le programme FSAF est une coopération franco-italienne, qui regroupe les acteurs majeurs de l’industrie missilière européenne (MBDA, Thales), au sein du GIE EUROSAM, sous l’égide d’un comité de programme co-présidé par la DGA (pour la France) et le Secrétariat général à la défense (pour l’Italie).

Le programme a été intégré dans l’OCCAr en juin 1999.

Les principaux industriels concernés sont :

- Selex : radar multifonctions Empar et conduite de tir utilisant ce radar ;

- MBDA Italia : calculateurs MARA VME et console opérateur Magics II / systèmes de lancement vertical naval et terrestre ;

- DCNs : mécanique de lancement vertical Sylver ;

- MBDA France : munitions Aster 15 et 30 ;

- Thales : radar multifonction Arabel et conduites de tir utilisant ce radar / responsable technique de l’autodirecteur du missile (même famille que l’autodirecteur du missile air-air MICA), dont le maître d’oeuvre est MBDA Italia.

Le système SAAM équipe :

- la France avec quatre lanceurs pour le porte-avions Charles-de-Gaulle ;

- l’Italie pour le Porte Aéronefs Cavour.

Le système SAMP/T équipe:

- la France avec 10 systèmes pour l’armée de l’air ;

- l’Italie avec six systèmes pour l’armée de terre.

 

Avancement du programme

Le système SAAM Fr est en service depuis 2001 sur le porte-avions Charles-de-Gaulle.

Le programme a achevé avec succès en novembre 2006 sa campagne de tirs de qualification à DGA Essais de missiles à Biscarosse, et l’évaluation technico-opérationnelle du système par les forces françaises et italiennes a débuté.

Le système SAMPT a fait l’objet d’une première qualification en 2008, des compléments sont en cours  pour les fonctionnalités liaisons de données L16 et ATBM du système (capacité Block 1). Le système est en en cours de déploiement dans l’Armée de l’air. La mise en service se fera en 4 étapes à partir de 2011 : défense de site fixe, défense de la FOT (2 étapes), mission ATBM.

Les prochaines étapes majeures seront un traitement d’obsolescence :

- de la conduite de tir du système naval (remplacement de l’émetteur puis changement des calculateurs), à partir de 2013 ;

- du missile Aster 30 qui vise notamment à équiper le missile avec un auto-directeur de nouvelle génération, à partir de 2016.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:55
Le programme PAAMS (principal anti-air missile system)


17/06/2011 DGA

 

Le système PAAMS constitue l’armement principal des frégates anti-aériennes Horizon (réalisées en coopération franco-italienne), et des Destroyers T45 britanniques en assurant des missions simultanées d’autoprotection du bâtiment porteur, de défense locale d’un groupe de bâtiments et de défense de zone à moyenne portée (30 à 100 km).

D’un point de vue technique, le système PAAMS partage de nombreux éléments avec les systèmes de la famille FSAF (famille de missiles sol-air futurs) et en particulier le missile Aster.

Ce système se compose :

- des radars multifonctions intégrés dans une conduite de tir : Empar pour la France et l’Italie, Sampson pour l’Angleterre ;

- du radar de surveillance à longue portée S1850M (ou LRR pour Long Range Radar) ;

- des missiles Aster 15 et Aster 30, capables d’intercepter des attaques saturantes d’avions et de missiles supersoniques manœuvrant ;

-      d’un système de lancement vertical (SLV) ;

-      d’un système de commandement et de contrôle (C2) permettant de suivre la situation tactique, d’évaluer la menace et de gérer la conduite des tirs de missile, intégré au système de combat des bâtiments, ou (en secours) en autonome.

 

Caractéristiques techniques des composantes du système

Munitions Aster

Le missile Aster est conçu pour l’interception aérienne d’avion ou de missile. C’est un missile à deux étages lancé verticalement et disposant d’un système original pif-paf qui associe le pilotage aérodynamique classique au pilotage en force par action de jet de gaz au centre de gravité du missile. Le missile Aster 15 et le missile Aster 30 utilise le même missile terminal mais ont un étage d’accélération (booster) différent

 

  Aster 15 Aster 30
Longueur 4,2 m 4,8 m
Diamètre 180 mm
Masse 300 kg 445 kg
Propulsion Combustible solide / deux étages
Vitesse Fortement supersonique
Portée d’interception > 45* km > 80* km
Mode de guidage

-      pendant toute la durée du vol utilise un guidage inertiel avec recalage intermédiaire de la cible par liaison avec le radar au sol ;

-      en trajectoire finale : autodirecteur électromagnétique actif.

Mode de pilotage pif-paf : pilotage d’interception en force - pilotage aérodynamique fort
Protection sur 360°
Divers

-      tiré à partir d’un tube conteneur qui sert aussi au transport et au stockage ;

-      durci aux contre-mesures électromagnétiques.

* : portée maximale dépendant du type de cible

 

Module de lancement vertical (MLV) Sylver A50 du système de lancement vertical (SLV)

  A50
Configuration 6 modules (capacité de 8 modules/frégate)
Capacité par module 8 Aster (15 et/ou 30)
Masse 8 tonnes
Hauteur 6 mètres
Surface au sol 2,6 x 2,3 m

Le MLV est dérivé du modèle A43 installé à bord du Porte-avions Charles de Gaulle. L’électronique de contrôle du MLV est réalisée à partir de baies navales de gestion des munitions : NGGM.Le système SLV est composé de 6 modules pouvant chacun mettre en œuvre 8 missiles (Aster 15 et/ou Aster 30).

Conduite de tir

La conduite de tir est assurée par des radars 3D longue portée multi-fonctions de type Empar (bande C) ou Sampson (bi-bande E/F). Ces radars ont une rotation d’antenne de 60 tours/minute et offrent des fonctions de : surveillance, météo, discrimination des cibles, acquisition multi-cibles, poursuites combinées multi-cibles...

Radars Multifonctions Empar et Sampson :

Le radar Empar (European Multifunction Phased Array Radar) est un radar bande C, équipant les frégates Horizon. Le radar Sampson est un radar bi-bandes (E/F), équipant les destroyers Type 45. Leur rôle est d’assurer le guidage des missiles Aster et permet entre autre de suivre et d’engager simultanément de nombreuses cibles.

Radar de surveillance S1850M - LRR

Le radar S1850M, plus connu sous le nom « LRR » (Long Range Radar), est un radar de veille longue distance bande D, dérivé du Smart-L de Thales NL, destiné à la détection aérienne et de surface.

 

Organisation étatique et industrielle

Le programme PAAMS est développé par les acteurs majeurs de l’industrie missilière européenne (MBDA, TAD, Selex, BAé) regroupés au sein du GIE Europaams.

Les principaux industriels sont :

- Selex : radar Empar ;

- MBDA Italia : calculateurs Mara VME et console opérateur Magics II ;

- BAé : radar S1850 M ;

- InsyTe : radar Sampson ;

- DCNS : module de lancement vertical Sylver ;

- MBDA-F : munitions Aster ;

- Thales : système de conduite et de contrôle des conduites de tir (partie commune aux versions franco-italienne (PAAMS(E) et britannique (PAAMS(S) : C2 core).

L’organisation étatique du programme se compose d’un bureau trinational (PPO : PAAMS Programme Office) et d’un comité directeur (PSC : PAAMS Steering Committee).

 

Avancement du programme

Le programme a été lancé en juin 1999, la qualification du système devrait être prononcée fin 2011.

La production est pratiquement terminée, les deux frégates françaises et les deux frégates italiennes ainsi que cinq des six  Destroyers T45 britanniques sont actuellement équipés du PAAMS (les 2 premiers Destroyers T45 ont été validés et des tests sont en cours pour les 3 autres).

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:30

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/9/1/6/000122619_5.jpg

illustration usinenouvelle.com

 

17/06/2011 Cyril Altmeyer et Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot – Reuters AEROCONTACT

 

Les négociations sur l'échange d'actifs entre Safran et Thales dans la défense pourraient durer encore quelques semaines, voire quelques mois, a déclaré vendredi Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, premier actionnaire industriel de Thales.

 

Les deux équipementiers pour l'aéronautique, la défense et la sécurité avaient annoncé en mai la reprise de discussions interrompues à la mi-2010, sous la pression de l'Etat, leur actionnaire commun qui cherche à réduire les doublons dans un secteur de la défense en pleine réduction budgétaire.

 

"Il faut laisser du temps au temps pour que la négociation se fasse de manière sereine", a dit Charles Edelstenne lors d'une conférence de presse avant l'ouverture du salon du Bourget lundi prochain. "Cela peut prendre quelques semaines ou quelques mois".

 

Le médiateur nommé par l'Etat, qui détient 30,2% de Safran et 27% de Thales, "fait son travail" visant à rapprocher les points de vue entre les deux groupes, a-t-il observé.

 

"Résoudre une négociation de cette importance - on parle d'activités importantes et de sommes importantes - en quelques jours ne me paraît pas réaliste", a ajouté le patron de Dassault Aviation, qui détient 26% de Thales.

 

Le projet prévoit que Thales récupère l'optronique des deux groupes - combinaison d'électronique et d'optique - et Safran la navigation inertielle - qui permet par exemple à un avion de se guider automatiquement -, la génération électrique et quelques autres petites activités, notamment de sécurité.

 

Les activités apportées par Safran sont évaluées à 650 millions d'euros de chiffre d'affaires, entraînant le versement par Thales d'une soulte, puisque ses activités ne représenteraient, selon la presse, que 200 à 300 millions de chiffre d'affaires.

 

Charles Edelstenne avait estimé à la mi-mai, au salon de l'aviation d'affaires de l'Ebace à Genève, qu'un accord pourrait être conclu d'ici quelques semaines, une fois réglée la phase de négociations des prix sur la base d'un périmètre déjà fixé.

 

La même semaine, le PDG de Thales Luc Vigneron, s'était quant à lui déclaré prudent quant à l'aboutissement de ces discussions.

 

Charles Edelstenne a une nouvelle fois réaffirmé que l'avionique, qui intéresse toujours Safran mais que Thales et Dassault Aviation refusent de céder, était exclue des discussions, même sous la forme d'une coentreprise.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:55

http://lorient.letelegramme.com/images/2011/06/17/1339924_9915496-dcns-20110617-m111n.jpg

 

17 juin 2011 - LeTelegramme

 

Le baptême de   par Christine Lagarde, aujourd'hui, ne sera pas qu'un rendez-vous protocolaire. L'OPV * marque un tournant industriel pour DCNS. Et une nouvelle stratégie qui ouvre des débouchés prometteurs aux entreprises locales.

 

Pierre Couëdelo, le patron de Camka System à Quéven n'imaginait pas un jour braquer sa caméra pistolet sur de dangereux pirates. Jusqu'alors, son système d'assistance vidéo à distance - VAM (Video Assisted Maintenance) - se positionnait depuis trois ans sur des marchés prometteurs dans l'industrie, le secteur pétrolier, le suivi de construction ou encore la sécurité publique. Ce procédé pionnier, basé sur l'image, rend possible des interventions techniques à distance. Bien utile, par exemple, quand une «tuile» survient en pleine mer sur une plateforme pétrolière. Le système permet de gérer la panne en temps réelen guidant la maintenance sous l'oeil d'un expert. «Un marché porteur», selon le P-dg qui ambitionne de détenir le ledearship sur le plan national.

 

Une application militaire des savoir-faire civils

 

Mais c'est le dernier né de l'équipe des sept ingénieurs basée à Quéven, qui vaut à Camka System (près d'1M€ de chiffre d'affaires) d'embarquer sur l'OPV Gowind. «Le contact a été établi lors d'une matinale des PME innovantes à Lorienten 2010», cadre Yannick Bian. En marge des relations habituelles de donneur d'ordres à sous-traitant, l'architecte du programme OPV Gowind cherchait une application militaire aux savoir-faire civils. «En cas de rétention de pirates à bord, on doit s'assurer de l'état de santédes personnes ainsi embarquées». C'est là qu'intervient Camka System. Spécialiste de l'image, la société de Quéven commercialise la solution Mercura, une valise de télémédecine capable de prendre en charge un patient à distance. L'application, expérimentée par des médecins ruraux ou des sapeurs-pompiers en milieu isolé, complétera donc la panoplie de l'OPV. Les premiers essais auront lieu dès cet été. «L'Adroit sera doté de la dernière version Mercura qui prévoit le couplage d'un ECG-électrocardiographe sans fil», décrit Pierre Couëdelo. A bord, l'équipage sera en mesure de télétransmettre les principaux paramètres biomédicaux du pirate (pression artérielle, température, glycémie...) et d'échanger avec un médecin en temps réel sur ses signes cliniques. «C'est également un point central pour la procédure judiciaire en cas de maintien en détention», précise Yannick Bian.

 

40.000 € d'investissement pour Camka System

 

Pour Camka System, la relation avec DCNS va s'étendre à un système de visioconférence high-tech, couplé avec un traducteur. «On doit assurer une traduction en direct, et dans n'importe quelle langue». Au bout de la caméra cette fois, pas de médecin, mais un OPJ, censé mener l'interrogatoire. Depuis décembre2010, le dispositif est au point. «Je n'ai eu aucun mal à mobiliser le bureau d'études sur ce projet», confirme le P-dg qui met à disposition une technologie estimée à 40.000 €. En ligne de mire pour la société de Quéven, le marché mondial de la surveillance maritime. Et la démonstration sur les mers du globe de leur savoir-faire par la marine nationale durant trois ans. A la clé: de probables marchés juteux. «Nous ne sommes qu'au début des croisements filièresdans le pays de Lorient», avance Yannick Bian, bien décidé à faire prospérer le club des investisseurs dans le sillage de l'Adroit. Le premier d'une longue série?

 

(*)OPV : Offshore patrol vesse

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:50

http://www.meretmarine.com/objets/500/17261.jpg

 

17 juin 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

L’armée de terre et la marine nationale n’avaient jamais auparavant travaillé avec une coopération aussi étroite dans une mission opérationnelle importante, comme elles font aujourd’hui en Libye, explique le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Elrick Irastorza.

 

Les 12 hélicoptères Gazelles et les 2 Tigre de l’armée de terre qui participent à l’opération Harmattan en Libye, sont basés sur le BPC Tonnerre.

 

« C’est un véritable défi technique d’avoir autant de machines sur le BPC. Cela nécessite de la compétence et de l’entraînement, non seulement de la part des pilotes, mais aussi des mécaniciens et de tous les autres, en particulier lorsque vous considérez que la plupart des opérations se déroulent de nuit, et en majorité sans lumière, » a-t-il déclaré lors d’une réunion de l’Association des Journalistes de Défense.

 

Et bien que le personnel de l’armée de terre puisse devoir attendre un certain temps avant d’avoir le pied marin, « ils se sont habitués très rapidement à la vie à bord, » a-t-il ajouté en souriant.

 

En effet, la première fois que l’auteur américain de cet article a visité le Mistral, il y avait des Légionnaires à bord qui s’entraînaient. Leur commandant avait remarqué que les logements à bord étaient tellement plus confortables que leurs casernes qu’il craignait qu’ils ne trouvent le retour à leur base difficile.

 

Référence : Aviation Week (Etats-Unis)

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/11277.jpg

 

crédits : DCNS / DE BOURGIE

 

17/06/2011 par Catherine Magueur du Télégramme - MER et MARINE

 

Le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN), qui fédère l'ensemble du secteur naval français, tenait mercredi son assemblée générale à Paris. L'occasion de faire le point avec son président, Jean-Marie Poimboeuf, sur le secteur, son état de santé et ses perspectives.
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Qu'est ce que le GICAN et quel est son poids économique ?

«Le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales compte près de 150 adhérents : chantiers, équipementiers, réparation navale. Pour la première année, les industriels de la navale civile et militaire sont totalement regroupés dans une seule association et avancent en "pack", pour mieux se faire entendre des pouvoirs publics. Le secteur représente 60.000 emplois pour un chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros, hors plaisance.»

Quel est l'état des lieux de la construction navale en France et en Europe?

«L'Europe ne "pèse" que 5% du tonnage mondial, ce qui est très peu. Si l'on regarde le chiffre d'affaires en valeur ajoutée, le résultat est très différent. Il est équivalent à celui du Japon, ou à celui de la Chine ou de la Corée du Sud, les trois grands.»

Dans quels domaines la France ou l'Europe sont-elles leaders?

«Dans le naval militaire, l'Europe est extrêmement bien placée sur le secteur des navires fortement armés ou fortement techniques comme les sous-marins classiques. Il n'y a quasiment que l'Europe qui construise des navires à passagers avec trois acteurs: l'Italie, l'Allemagne et la France. Dans la plaisance, la France est aussi très bien placée. Pour les porte-conteneurs ou les navires transporteurs de gaz, l'Europe est quasiment absente ».

Quels sont les points faibles?

«Dans l'activité navale de défense, le problème est celui de la dispersion des acteurs européens. Il n'y a pas de coopération qui se soit développée dans les dix dernières années! Or, de nouveaux acteurs arrivent: Chine, Corée du Sud mais aussi Inde ou Brésil. Si l'Europe continue à jouer de manière dispersée, en matière d'exportation, on sera mal. Pour le secteur à passagers, c'est la crise mondiale qui fait que la demande reste faible. L'activité croisière continue à croître mais le nombre de navires actuellement en service est tel que la demande en navires de croisière est décalée.»

Quelles sont les perspectives?

«Il y a des navires nouveaux à construire pour faire face aux contraintes environnementales et énergétiques. Il faudra construire des navires de pêche moins gourmands. Il y a encore le projet de ferry au GNL (gaz naturel liquéfié) ou le projet de navire du futur, retenu dans le cadre du grand emprunt. Il y a aussi les énergies marines renouvelables (EMR). On attend le lancement de l'appel d'offres par le gouvernement pour 3000 mégawatts d'éoliennes en mer, avec à la clef un milliard d'euros de chiffre d'affaires et 10.000 emplois sur plusieurs années.»
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Propos recueillis 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:35

http://dorian2890.free.fr/wp-content/uploads/1045-France-UK-A.jpg

 

16 Jun 2011 By PIERRE TRAN DefenseNews

 

PARIS - A large Anglo-French Army exercise, dubbed Flandres 2011, will involve six defense companies as part of a bilateral cooperative effort aimed at boosting interoperability, French Army Gen. Hervé Charpentier said June 16.

 

EADS Cassidian France, Cassidian UK, MBDA France, MBDA UK, Thales France and Thales UK are the six companies, a spokeswoman for the Direction Générale de l'Armement (DGA) procurement office said.

 

The exercise is a first major step toward creating the combined joint expeditionary force set out in the Nov. 2 2010, Lancaster House treaty on Anglo-French defense cooperation, Charpentier said.

 

The Flandres exercise will run June 22-29, involve 1,150 French troops and 450 British troops, and draw up a first review of the interoperability of battlefield digital systems, Charpentier told journalists. Units of the British 7th armored brigade, "Desert Rats," will work side by side with units from the French 3rd mechanized brigade.

 

A "magic plug" will be used to connect the separate command-and-control systems of the two armies, Charpentier said, holding up a French-into-British three pin adapter plug.

 

The lessons learned from the exercise will feed information into the Safir project, in which the DGA and its British counterpart will seek to develop a distributed simulation system in Britain and France, aimed at common training and mission preparation.

 

The simulation aims to provide realistic and complete training for troops of both countries. Safir seeks to study and validate concepts alongside field exercises.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/34080.jpg

 

Système EOMS NG, ici installé sur le BPC Mistral

crédits : SAGEM

 

17/06/2011 MER et MARINE

 

Si le premier patrouilleur hauturier (OPV) de la famille Gowind, qui sera baptisé aujourd'hui à Lorient, est réalisé sur fonds propres par DCNS, le groupe naval n'est pas le seul à investir dans ce bâtiment. Sagem (groupe Safran) est l'un des principaux membres du club de partenaires réunis autour de DCNS pour équiper L'Adroit, qui sera mis à disposition de la Marine nationale durant trois ans (2012 - 2015) et dont l'une des vocations principales est de servir de vitrine flottante. « L'intérêt de Sagem est de faire connaître ses produits dans un environnement réaliste. C'est une sorte de show room flottant et, dans le cadre des accords de partenariat que nous avons avec DCNS, nous avons un partage des activités commerciales et de promotion, avec notamment la possibilité d'organiser des visites et démonstrations au profit de nos prospects. Nous avons donc un retour sur investissement en termes de marketing », explique-t-on chez Sagem.




SIGMA 40 équipe de nombreux navires, comme les FREMM (© : SAGEM)

Une centrale inertielle SIGMA 40D

A ce titre, l'industriel met à disposition deux équipements fondamentaux. Le premier est une centrale inertielle SIGMA 40D. Ce système, qui fait partie d'une famille de centrales conçues pour équiper des bâtiments allant du patrouilleur à la frégate (Horizon, FREMM, Baynunah...) en passant par les sous-marins (comme les futurs Barracuda), a deux fonctions principales. D'abord, il donne un cap et une référence verticale servant à stabiliser les armes et les senseurs. Ensuite, il sert pour la navigation, en permettant de disposer, avec la technologie gyrolaser et grâce à des accéléromètres très précis, de données inertielles pour extrapoler la position du navire. « Cela peut paraître superfétatoire à l'heure du positionnement par satellite mais il faut savoir que le GPS peut être brouillé ou bien qu'un navire peut recevoir de faux signaux GPS. L'avantage de la centrale inertielle dans le domaine militaire est qu'elle n'a pas besoin de données extérieures et qu'elle est très robuste. Elle peut encaisser des chocs et garder ses performances dans un environnement hostile, par exemple électro-magnétiquement », explique un spécialiste des systèmes navals chez Sagem.


L'EOMS NG(© : SAGEM)

EOMS NG: Un outil multifonctions pour la veille, l'identification et la conduite de tir

L'Adroit sera également équipé de l'EOMS NG. Ce nouveau système multifonctions permet d'assurer une veille infrarouge, l'identification de cible et même le pilotage des armes. Il est donc particulièrement intéressant pour des bâtiments de la gamme OPV ou même de plus petits navires, dépourvus la plupart du temps de radars sophistiqués et de conduite de tir. Sur Gowind, l'EOMS NG sera intégré au système de lutte Polaris de DCNS, les informations étant traitées par les opérateurs sur des consoles multifonctions. En mode veille, le système assure une couverture panoramique autour du navire avec une caméra infrarouge. Puis, en cas de détection, le système se focalise sur la piste et utilise alors la caméra infrarouge ou une caméra TV à forte résolution pour identifier l'objet détecté. Enfin, un télémètre laser qui mesure la distance et un écartomètre vidéo permettent au calculateur balistique intégré de calculer une solution de tir, afin de piloter un canon télé-opéré ou pour le guidage d'un missile.


OPV Gowind (© : DCNS)

Retour d'expérience

La mise en oeuvre de l'EOMS NG sur L'Adroit permettra à Sagem de poursuivre son retour d'expérience à la mer sur ce système et, plus particulièrement, sur un OPV. Car l'équipement a déjà été testé avec succès sur la frégate Cassard, qui l'a utilisé durant deux mois cet hiver en lieu et place de son système Vampir. Et l'EOMS NG intéresse également la marine française pour des unités de grandes dimensions. Ainsi, le bâtiment de projection et de commandement Mistral, qui va bientôt achever la mission Jeanne d'Arc, a embarqué le système avant de partir de Toulon en février dernier. Aux près de 1000 heures de fonctionnement sur le Cassard se sont déjà ajoutées 5000 heures supplémentaires sur le Mistral. « Avec L'Adroit et son utilisation par la Marine nationale durant trois ans, nous aurons un retour d'expérience supplémentaire, ce qui nous permettra d'améliorer encore le produit ».


Comme Sagem, d'autres industriels ont rejoint le club de partenaires initié par DCNS pour équiper le premier OPV de la gamme Gowind. Il s'agit notamment de Terma (radar Scanter) Thales (systèmes d'ALerte et de TEnue de Situation de SurfacE : Altesse, et Vigile LW), de Thémys (intégration d'équipements COTS aux besoins militaires), Schiebel (drone aérien Camcopter S-100), Flir Systems (système optronique gyrostabilisé FLIR TALON), Lacroix Defense & Security (lance-leurres SYLENA), LinkSrechts (système d'aide à l'appontage) ou encore CAMKA (système permettant de mener des opérations à distance - maintenance, télémédecine, actions de police judiciaire..) La société bretonne Marc SA a, de son côté, fourni les échafaudages permettant l'accès en hauteur à toutes zones de travail.


Le Camcopter S-100 de Schiebel (© : DROITS RESERVES)

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:15

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/00/922090955.jpg

 

17.06.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Nouveau rebondissement (lire mon post de mercredi) ou conclusion d'une saga politico-commerciale? La vente de deux navires de guerre français Mistral à la Russie, objet de négociations acharnées depuis des mois, va être signée ce vendredi au Forum économique de Saint-Pétersbourg; c'est ce qu'affirme l'agence Ria Novosti citant le patron de chantiers navals publics russes.

 

Si cette signature a bien lieu aujourd'hui (elle était annoncée comme "imminente" par des sources militaires françaises et chez DCNS), Saint-Nazaire sa pouvoir respirer: ses chantiers devraient construire deux unités pour la Russie.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 07:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/34023.jpg

 

Le concept CVS401 de MBDA

crédits : MBDA

 

17/06/2011 MER et MARINE

 

A l'occasion du salon aéronautique du Bourget, qui se déroule la semaine prochaine, le MBDA va dévoiler le 21 juin un nouveau concept de missile d'attaque multi-rôle mis en oeuvre depuis bâtiments de surface et sous-marins. Baptisé CVS401 Perseus, cet engin polyvalent et modulaire propose de remplacer les missiles antinavire lourds actuellement en service, en y ajoutant des fonctions de frappe contre la terre avec reconnaissance de cibles et capacité de tir sur des objectifs dispersés et rapidement relocalisables. Fruit d'une initiative interne baptisée Concept Visions, le Perseus s'appuie sur des technologies devant être mâtures dans les 20 prochaines années. A l'instar d'un concept-car ou d'un concept-ship, ce missile a pour but de susciter le débat entre industriels et communautés d'utilisateurs.

 

Il s'agit du second concept-missile étudié par les équipes de MBDA. L'an dernier, les ingénieurs du groupe avaient travaillé sur un armement innovant pour fantassin, issu du retour d'expérience des conflits asymétriques. Il en avait résulté un concept de deux missiles ultralégers (de 1 et 5 kilo) associés à un système d'armes info-centré (poste de tir sur un écran de type palette). Le premier, le CVS101 Sniper, permet de remplacer le fusil du tireur d'élite et le second, le CVS101 Enforcer, de servir au fantassin contre toute cible non blindée.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:55

http://www.lavoixdunord.fr/stories/image250x00/mediastore/VDN/A2011/M06/socarenam-livre-son-premier-chaland-am-1177365.jpg

 

16.06.2011 - La Voix du Nord

 

Après un chalutier pour les Côtes d'Armor, un catamaran d'exploration scientifique pour les Britanniques, une barge incendie pour la rade de Toulon et un navire polyvalent pour le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, les livraisons de tout type de navires continuent à s'enchaîner en 2011 au chantier naval Socarenam.

 

Cette fois, il s'agit d'un navire pour l'armée française. Le premier Engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) construit par la Socarenam pour la Marine Nationale quittera Boulogne le 20 juin pour rejoindre la base navale de Toulon. Long de 30 m pour une largeur de 12 m 40, ce navire est un engin « de projection de forces » né de l'association d'une plate-forme mobile et d'un catamaran. Il combine ainsi les qualités nautiques d'un catamaran en mode croisière - la vitesse (25 noeuds à vide) et la tenue à la mer - et celles d'une barge de débarquement - un faible tirant d'eau en charge (0,95 m) - en mode chaland.

 

Sa capacité de flux logistique sera environ cinq fois supérieure à celle des barges actuelles et il peut beacher sur 90 % des sites de plage, s'affranchissant ainsi des infrastructures portuaires. Capable d'embarquer et de débarquer jusqu'à 6 VAB (véhicules de l'avant blindé), il sera équipé de deux mitrailleuses de 12,7 mm et de deux affûts de 7,62 mm.

D'autres commandesà l'export ?

 

Un deuxième engin, en cours de finition à Boulogne, sera livré fin 2011 tandis que les coques en aluminium des troisième et quatrième, construites à Saint-Malo, seront armée au quai Lestage du bassin Napoléon avant une livraison prévue au cours du premier semestre 2012.

 

Destinés à remplacer les chalands de débarquement de la flotte française, ces EDA-R seront embarqués, à raison de deux unités par navire, sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) : le Mistral, le Tonnerre et, en cours de construction à Saint-Nazaire, le Dixmude.

 

Leur mission principale est de déployer rapidement une première vague de troupes, de véhicules et de matériels sur un théâtre d'opération. Opérables depuis le BPC, ils peuvent effectuer un grand nombre de transits rapides jusqu'aux côtes, permettant ainsi de préserver la sécurité du bâtiment porteur stationnant au-delà de l'horizon.

 

Au total, la Marine nationale prévoit de se doter de 8 EDA-R pour équiper ses BPC (un 4e est prévu). Plusieurs marines étrangères sont également très intéressées par le concept novateur de cet engin conçu par CNIM à La Seyne-sur-Mer. Et les ventes de BPC à l'export, par exemple en Russie, laissent présager des commandes d'EDA-R pour les accompagner.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:40

http://www.asdnews.com/data_news/ID36134_600.jpg

 

Jun 16, 2011 ASDNews Source : Zodiac International

 

The French Directorate General of Armaments (DGA) has awarded a contract to the Military and Professional division (MILPRO) of Zodiac International for 20 multi-purpose commando RIBs (ECUME) and four air delivery systems.

 

Negotiations for the new contract opened with Zodiac in 2009 when the existing French Navy RIBs (ETRACO) were approaching the end of their working life and were becoming unsuitable for modern fleet requirements. The contract had originally been won in 2006 by an overseas competitor whose prototype had failed DGA and Navy commando tests and had resulted in the contract being cancelled in 2008. The new contract was awarded under European procurement procedures to guarantee stringent and transparent selection processes that take account of all technical, financial, management and delivery criteria.

 

The twenty ECUME are each 9.3 metres long and fitted with twin in-board diesel engines. With an operating payload of 7 tons they will be capable of carrying up to 12 people at speeds up to 40 knots. The new RIBs will meet the needs of French Navy commandos operating in three mission areas including special operations, air-sea operations and activities relating to the protection of the maritime approaches. They will also be used for conducting law enforcement patrols as required. Their deployment capacity has been further enhanced with the inclusion of four air delivery systems (SLE) that enable command and assault versions of the ECUME to be air-dropped into operations.

 

The ECUME has been developed as a multi-mission platform that can be deployed individually or in groups. It is equally suitable for conducting raids from shore or from a naval vessel and can be deployed by OPV, TCD, PCB and FREMM class frigates while carrying the wide range of weapons and equipment used by commandos. A major feature of the RIBs will include advanced radio communications capabilities that will also enable them to operate as a command post for naval operations if required.

 

The first of the new ECUME RIBs is scheduled for delivery to the DGA in November 2012. This will be followed by four months of comprehensive testing with preliminary acceptance anticipated for March 2013. This will be followed by another three months of final evaluation by French Navy Commandos of Lorient so that the launch of the range can be announced in June 2013. The remaining 19 boats will then be delivered from 2014 to mid-2015. The four air delivery systems (SLE) will be built and evaluated in parallel, from mid 2013 to 2015.

 

The Zodiac ECUME RIB is being supplied by Zodiac MILPRO (Military and Professional) which is based in Paris and supplies inflatable and semi-rigid craft for professional users such as police, coast guard, special forces, anti-terrorism units, fire teams, the offshore industry and other military users. The boats manufactured by Zodiac MILPRO range from 4m to 12m long and are available in configurations that include inflatable and rigid inflatable boats with aluminium or fibreglass hull designs, inflatable or foam tubes, diesel inboard or petrol outboard engines.

 

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:25

http://www.lepoint.fr/images/2011/06/16/tonnerre-335129-jpg_212879.JPG

 

© Arnaud Roine / AFP

 

16/06/2011 Jean Guisnel Le Point.fr

 

Le chef d'état-major de l'armée de terre revient sur l'intervention militaire française en Libye.

 

Lors d'une rencontre avec les membres de l'AJD (Association des journalistes de défense), le chef d'état-major de l'armée de terre, le général d'armée Elrick Irastorza, s'est exprimé sur l'intervention des hélicoptères français contre la Libye, à partir du BPC Tonnerre. Évoquant la présence sur le navire de 18 machines au cours du dernier week-end, il a souligné que cette opération représente "un vrai défi technique, professionnel". Mais au-delà de cette mission, il a insisté sur le travail réalisé en amont par l'Alat (Aviation légère de l'armée de terre), dont les capacités sont "la traduction de la formation initiale et des cycles de formation. Ça ne s'invente pas de conduire des opérations nuitamment avec plusieurs machines, dans le stress opérationnel ! Bien sûr, c'est leur métier. Mais il faut prendre en compte ce qu'il y a derrière, en termes de compétence technique pour les mécanos et les pilotes, ou de conviction personnelle à s'engager dans ce type d'opération."

 

Il a clairement dissocié les opérations aériennes, conduites par des avions d'armes, et les missions de combat des hélicoptères : "L'avion, c'est par définition le système d'arme de la planification. On a un objectif identifié, planifié. Le pilote part et sait ce qu'il va faire. L'hélicoptère est un système d'arme d'opportunité. Il s'engage sur une kill box, il aura une action plus ciblée, moins prévisible, en fonction de ce qu'il découvre." Interrogé à plusieurs reprises sur l'éventualité de la conduite d'opérations terrestres sur le sol libyen, le général Irastorza a refusé de s'avancer, tout en confiant que des moyens seraient disponibles dans cette éventualité : "Ces dernières années, l'armée de terre a fourni en permanence 10 000 hommes pour les Opex et 4 000 pour les forces de défense et de souveraineté. Ce qui nécessitait 42 000 à 45 000 hommes par an, avec des relèves tous les quatorze mois. Actuellement, le niveau de notre engagement opérationnel est d'environ 7 000 hommes, donc 3 000 en deçà de ce qu'il a été durant des années. En même temps nous réduisons le volume des forces de présence et de souveraineté. (...) Globalement, nous sommes loin des périodes de surchauffe que nous avons connues, hormis dans certains métiers très techniques, toujours les mêmes. Actuellement, notre rythme d'engagement nous en laisse sous le pied. (...) Je déploierai ce qu'on me demandera de déployer si on me le demande. On n'en est pas là aujourd'hui."

 

"Je n'anticipe rien. Si vous me demandez si on prépare une intervention terrestre en Libye, la réponse est clairement non ! (...) On se prépare en permanence. On a 5 000 hommes en [alerte] Guépard depuis quarante ans, prêts à décoller entre 12 heures et 9 jours. Je me prépare à l'engagement opérationnel, omnidirectionnel, standard. Notre capacité de réaction est forte."

 

"La durée, c'est du potentiel. Le potentiel, ça se régénère avec des heures de travail et des pièces détachées. Dans l'immédiat, au niveau d'engagement qui est le nôtre, on peut durer. Un certain temps."

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:20

http://www.lepoint.fr/images/2011/06/16/marine-defense-335123-jpg_212863.JPG

 

Pierre-François Forissier (D), chef d'état-major de la marine nationale, passe les troupes en revue, le 28 février 2011 à Brest. © Xavier Moreau / AFP

 

16/06/2011 Jean Guisnel Le Point.fr

 

L'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la marine nationale, a exprimé le 10 juin devant l'AJD (Association des journalistes de défense) de sérieuses préoccupations sur l'effet des opérations libyennes sur les ressources techniques et humaines de son armée marine. Tout en affirmant que les forces navales ne se trouvent pas en "surchauffe", il ajoutait aussitôt : "Nous consommons de façon intensive un potentiel qui aurait dû être consommé de façon régulière tout au long de l'année." Les navires militaires français sont prévus pour naviguer une centaine de jours par an. Les ressources humaines de la marine sont calculées à l'aune de ces potentiels. Au-delà, les navires sont difficilement maintenus en condition, les personnels souffrent de "trous" dans leurs formations et leur entraînement, et des tensions apparaissent dans les familles. Le cas d'un BPC ayant effectué 200 jours de mer en 2010 est cité comme l'exemple à ne pas suivre !

 

L'amiral a été explicite : si le groupe aéronaval déployé au large de la Libye rentre à Toulon "avant les vacances d'été", c'est-à-dire avant le 14 juillet - dans moins de quatre semaines -, alors "il faudra un délai de six mois" pour que le fer de lance de la marine retrouve sa pleine capacité. Mais ensuite, ça se corse ! "Si nous sommes en mer après l'été, ce sera un mois de plus dans la vue tous les quinze jours ! Si nous sommes encore en mer fin 2011, il n'y aura pas d'opérations en 2012." Et de conclure sur ce chapitre : "Vous ne ferez pas la permanence à la mer avec un seul porte-avions. Mais la décision ne m'appartient pas."

 

C'est bien connu, la franchise des officiers généraux est inversement proportionnelle au temps qu'il leur reste à passer sous les drapeaux. L'amiral Forissier, qui part dans quelques semaines cultiver ses roses, en a gros sur le coeur et se lâche contre les politiques : "On nous prend pour des pompiers !" regrette-t-il. Mais c'est pour confier derechef que les ordres reçus sont suivis : "Quand l'alarme a sonné, on met tout dessus et on y va. Toutes les missions qu'on nous a ordonnées, on les a exécutées."

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 21:33

http://www.lepoint.fr/images/2011/06/16/droneune-333848-jpg_212416.JPG

La US Air Force surveille le ciel libyen au moyen de drones. En Afghanistan, ceux-ci sont armés, tel ce Reaper. © Lieutenant Colonel Leslie Pratt / Ap/Sipa

 

16/06/2011 Par Jean Guisnel Le Point.fr

 

Les drones américains montent en puissance dans la guerre moderne. Mais où sont les Français ?


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Nous sommes début avril, dans un avion-radar Awacs, non loin des côtes libyennes. Dans la carlingue de cette grosse machine, les opérateurs virtuoses pianotent sur leurs écrans, où des taches de couleur figurent les avions attaquant les forces du colonel Kadhafi. Les contrôleurs dialoguent avec les pilotes qui, ce matin-là, tournant autour de leurs cibles, sont tous des Européens. Soudain, sur la fréquence, un fort accent texan retentit et demande des instructions. L'avion qui les exécute aussitôt se trouve bien au-dessus de la Libye, survolant une grande route proche de Misrata. Mais le pilote - indicatif Ghost 64 - de ce drone Predator de l'US Air Force n'est pas à son bord. Il se trouve sur la base aérienne de Creech, dans le Nevada. À 10 000 kilomètres de là.

 

Après le retrait de ses avions armés de la guerre de Libye, Barack Obama a choisi ce moyen pour maintenir la présence américaine. Depuis, jour et nuit, les caméras de ces drones surveillent le sol libyen pour transmettre des vidéos en direct et recueillir du renseignement électronique. Si le président américain le désirait, ces drones pourraient emporter des missiles antichars Hellfire et tirer contre n'importe quelle cible. Ce qui se fait pratiquement tous les jours en Afghanistan et au Pakistan. Quand il a fini de trucider les ennemis de l'Amérique, le pilote peut tranquillement aller chercher ses enfants à l'école, avant de recommencer le lendemain. C'est l'une des formes de l'avenir de la guerre. "Que nous manque-t-il aujourd'hui ? Des drones ! On le constate tous les jours en Libye." Cet officier général français n'a pas à être convaincu de l'utilité de ces machines. Certes, la France possède le modèle Harfang, acheté par EADS à Israel Aerospace Industries (IAI) et doté d'équipements électroniques et de transmission par satellite français. Les trois premiers avions, achetés 100 millions d'euros, renforcés ensuite par un quatrième, fonctionnent quand ils le veulent bien, c'est-à-dire trop peu et à prix d'or : 12 600 euros l'heure de vol ! Ceux qui volent sont en Afghanistan, sauf un qui a servi à la sécurité du G8 de Deauville. Ils ne sont pas armés, sont technologiquement dépassés et doivent donc être complétés d'urgence. Si possible par des drones armés.

 

Les pays européens qui s'en sont dotés - Grande-Bretagne et Italie - ont tous opté pour le Reaper, version armée du Predator. Ces drones qui appartiennent à la famille Male (moyenne altitude, longue endurance) sont devenus indispensables. Les États-Unis comptent, en dehors de la CIA, qui possède sa propre flotte, 200 exemplaires de cette famille, dont le quart vole tous les jours au-dessus de l'Irak, de l'Afghanistan, du Pakistan et de la Libye. Pour les militaires français, il n'y a aucun doute : c'est ce modèle-là qu'il leur faut. Tout le monde est d'accord, ou presque. Seuls les députés Jean-Claude Viollet (PS, Charente) et Yves Vandewalle (UMP, Yvelines), auteurs en 2009 d'un excellent rapport sur la question, affichent leur opposition à la solution américaine, jugeant que les intérêts industriels français seraient menacés par un achat aux États-Unis. Pour Jean-Claude Viollet, "nous devons privilégier la coopération avec les Britanniques pour lancer avec eux à moyen terme un drone Male qui pourrait donner naissance à une filière européenne". À ses yeux, le projet franco-anglais Telemos (Dassault et BAE) serait une excellente opportunité. Mais ce projet à 1 milliard d'euros n'est pas lancé ; il se trouve en compétition avec le modèle Talarion proposé par EADS (France, Allemagne, Espagne) et, surtout, il ne sera pas opérationnel avant dix ans. Au moins...

 

Secret d'État


Dans les armées, on ne dit pas non. Mais on veut des drones opérationnels tout de suite, des "gapfillers", comme ils disent. EADS propose d'acheter de nouveaux Harfang israéliens, qui ne peuvent pas être armés. Dassault et Thales se sont associés sur un autre modèle d'IAI, le Héron TP, qu'ils proposent à la France. Histoire de barrer la route à l'adversaire principal, l'américain General Atomics, fabricant du Reaper. Qui n'attend plus que la décision de Nicolas Sarkozy, chaud partisan de cette solution, tout comme son chef d'état-major particulier, le général Benoît Puga.

L'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, y est favorable, ainsi que leur collègue Jean-Paul Palomeros, chef d'état-major de l'armée de l'air. Quant au ministre, Gérard Longuet, il n'a pas fini de réfléchir au sujet, mais veut "accélérer les travaux avec nos amis britanniques". Principal avantage du Reaper : c'est un vrai camion, qui peut emporter 1,5 t de charge utile, 430 kilos dans la soute, plus 1 tonne de bombes guidées ou de missiles. Si les Français le commandaient aujourd'hui, les premiers exemplaires entreraient en service au printemps 2013. Voilà quelques semaines, une lettre d'intention préparée par l'ex-ministre Hervé Morin prévoyait l'achat de deux stations au sol, plus trois ou quatre avions. Ces appareils seraient livrés au standard que la US Air Force doit recevoir à partir de l'an prochain, avec un radar de surveillance Lynx SAR/GMTI et un système de décollage et d'atterrissage automatique. Dans une version ultérieure, les industriels nationaux pourraient "franciser" les systèmes, en les dotant notamment de la transmission par satellite du Harfang. Le prix proposé par les Américains est un secret d'État. Mais les négociations porteraient sur un contrat de 80 à 100 millions de dollars pour quatre avions et deux stations au sol. Sachant que l'Italie a payé, en 2009, 80 millions de dollars pour deux avions et autant de stations au sol. Le "client" français serait l'armée de l'air, mais les utilisateurs compteraient la marine nationale (pour certaines missions de patrouille maritime dévolues aux Atlantique) et la Direction du renseignement militaire pour des missions d'interception électronique. Quant à la DGSE, elle ne serait plus cliente, ayant apparemment opté pour un modèle très différent, le Patroller de Sagem.


 
Male absolu, quelque modèle

Les drones Male (Moyenne altitude, longue endurance) sont devenus indispensables aux militaires. La tendance venue des Etats- Unis veut que ces modèles puissent emporter plusieurs types de charges. D'abord des " capteurs " de renseignement (imagerie vidéo ou radar, interception des communications) qui sont à la base de la mission des drones. Mais aussi des armes (bombes ou missiles), qui permettent d'éviter l'emploi de chasseurs ou de bombardiers.

Reaper (USA) Armement : bombes guidées au laser ou missiles antichars Durée de vol : 42 heures Vitesse : 480 km/h Plafond : 15 000 mètres

Harfang (Israël-France) Armement : aucun Durée de vol : 24 heures Vitesse : 200 km/h Plafond : 7 600 mètres

Heron TP (projet Dassault/Thales/IAI) Armement : aucun Durée de vol : 30 heures Vitesse : 200 km/h Plafond : 10 000 mètres

Telemos (projet Dassault/BAe) Armement : bombes guidées au laser ou missiles antichars Durée de vol : 30 heures Vitesse : 600 km/h Plafond : 18 000 mètres

Reaper (USA)
Armement : bombes guidées au laser ou missiles antichars

Durée de vol : 42 heures

Vitesse : 480 km/h

Plafond : 15 000 mètres

Harfang (Israël-France)

Armement : aucun

Durée de vol : 24 heures

Vitesse : 200 km/h

Plafond : 7 600 mètres

Heron TP (projet Dassault/Thales/IAI)

Armement : aucun

Durée de vol : 30 heures

Vitesse : 200 km/h

Plafond : 10 000 mètres

Telemos (projet Dassault/BAe)

Armement : bombes guidées au laser ou missiles antichars

Durée de vol : 30 heures

Vitesse : 600 km/h

Plafond : 18 000 mètres

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 20:40

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b7/Armoiries_r%C3%A9publique_fran%C3%A7aise.svg/175px-Armoiries_r%C3%A9publique_fran%C3%A7aise.svg.png

 

16 juin 2011 par Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

C’est à une vive critique des restructurations engagées dans l’armée française que s’est livré le colonel Michel Goya, directeur de recherche « Nouveaux Conflits » à l’IRSEM, avec le style chatoyant qu’on lui connait lors des ateliers de la Citadelle à Lille, jeudi dernier. Une armée qu’il juge, par trop enserrée dans une nasse budgétaire dont il faut se défaire, en investissant davantage. Il met la barre très haut – à 3% du PIB – et veut tout aussi nécessaire sensibiliser la nation et les élites à cette nécessité de la défense.

 

 

Des coûts qui explosent et une armée Potemkine


« On a mal engagé la réforme de la défense : la restructuration et le coût exponentiel des programmes industriels — où chaque programme coûte 4 fois plus que le précédent — conjugués avec la baisse des budgets ne peuvent que jouer de façon négative. Le coût de la MCO (le maintien en condition opérationnelle) explose du fait de la conservation de matériels anciens et de l’arrivée de matériels à forte technologie » qui, tous deux, coutent très cher. Résultat « L’armée (française) ressemble de plus en plus à une armée Potemkine. Si l’armée française de 1990 affrontait l’armée de 2011, ce serait celle de 1990 qui gagnait. Il y a des manques – partiellement compensés par l’action en coalition et fourniture des Américains. Le moral des armées est au plus bas. Heureusement qu’il y a l’Afghanistan qui joue (positivement) pour le moral. »

 

Dépenser 3% du PIB pour la Défense


Pour le Colonel, il faut investir davantage dans la défense. Il situe la barre encore plus haut que la barre théorique de 2% fixée par l’OTAN mais rarement atteinte (et qui risque de l’être encore moins dans l’avenir). « En deçà de 3% du PIB, les forces armées peinent à se renouveler », souligne-t-il mettant en avant « les dividendes de la paix ». « Si on avait maintenu le même rythme que lors de la guerre froide, cela représente 200 milliards d’euros » avance-t-il.

 

Retrouver la rapidité et la vitesse d’intervention d’antan


Pour autant, le colonel « ne croit pas à la voie européenne pour permettre à la France de retrouver ses capacités militaires » ni vraiment au travail en coalition pour les « vraies opérations ». Il faut plutôt retrouver ce qui a fait le succès d’opérations passées comme au Zaïre dans les années 1970 : « la vitesse et la rapidité, en s’appuyant sur processus de décision constitutionnel, permettant ainsi une autonomie de décision et capacité militaire ».

 

Convaincre les décideurs et l’opinion publique


Il faut convaincre les décideurs et l’opinion publique de cette nécessité (d’investir dans la défense). Ce qui est loin d’être évident car la menace est moins directe. « La France est une ile stratégique, elle n’a plus à craindre d’invasion, ses opérations se déroulent au large » mais ressemblent tout de même à « des guerres ». Il faut donc aussi préparer la nation et ses élites à un fait : « Il n’y a pas de résultat militaire sans pertes ».

Et de conclure son exposé en militant pour une adaptation permanente. « Comme Napoléon le disait, une nation qui veut garder sa prééminence doit changer sa stature militaire tous les dix ans. »

 

Lire également sur le sujet :

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 08:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/26978.jpg

Hawkeye et SEM du groupe aérien embarqué

crédits : MARINE NATIONALE

16/06/2011 MER et MARINE

 

La nomination d'Hervé Denys de Bonnaventure aux fonctions de commandant de la force de l'aéronautique navale a été validée hier en Conseil des ministres. Actuellement chef de la cellule « Préparation à l'avenir » au sein du cabinet du ministre de la Défense, le capitaine de vaisseau est promu contre-amiral pour prendre rang au 1er août. Il succèdera à compter du 22 juillet au contre-amiral Henri Bobin, qui était devenu « ALAVIA » en septembre 2009.


Pour mémoire, l'aéronautique navale est une composante de la Marine nationale regroupant 6300 hommes et 211 aéronefs.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:05

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

16/06/2011 MER et MARINE


 

Actuellement déployée au large de l'Afrique dans le cadre de la mission Corymbe, la frégate La Fayette a mené, au large de la Côte d'Ivoire, un entraînement au profit des hélicoptères de la force Licorne. A cette occasion, des Gazelle et Puma de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) ont apponté sur la plateforme du bâtiment de la Marine nationale. « Les pilotes ont effectué une série d'appontages et ont ensuite simulé plusieurs avaries et défaillances de leurs appareils afin d'appliquer les procédures et réactions adéquates. A bord, ces exercices permettent d'entraîner l'ensemble de la chaîne de mise ne oeuvre de l'aviation et de simuler un "crash aviation" afin de mettre en place l'organisation sécurité nécessaire », explique l'équipage du La Fayette sur le blog du bâtiment. Quelques jours plus tôt, le 6 juin, la frégate avait déjà mené des exercices d'appontage, d'hélitreuillage et de transfert de charges avec des hélicoptères des Forces Françaises au Gabon.




Puma sur la frégate La Fayette (© : MARINE NATIONALE)


La frégate La Fayette (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 17:25

 

15.06.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le premier PPP (partenariat public-privé) lancé en janvier 2008 par le ministère de la Défense (au profit de l'école d'application de l'ALAT qui a besoin d'une vingtaine de milliers d'heures de vol par an pour ses stagiaire français et belges) est désormais totalement effectif. Ce PPP est d'une durée de 22 ans.
En février dernier, HeliDax a réceptionné les derniers EC-120 Colibri modifiés (ou Nouvel Hélicoptère Ecole) et les 36 hélicoptères que possède la société (créée par DCI et Inaer Hélicopter France) sont donc opérationnels à Dax. Etat des lieux.

 

Mauvais augure. Selon la Cour des comptes, dans sa communication du début 2011 à la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'assemblée nationale, « seul partenariat public-privé abouti dans le secteur de la défense, le processus d'externalisation de la flotte d'hélicoptères de Dax ne sera achevé qu'au printemps 2011. Il n'est donc pas, à ce jour, possible d'évaluer le coût réel de l'opération et de comparer les avantages attendus à ceux effectivement obtenus ».

 

La Cour était toutefois assez péremptoire pour affirmer ensuite « que  les gains économiques attendus sont assez faibles et demanderont à être confirmés dans les prochaines années » et que « le gain probable à attendre de l'externalisation est assez faible : au maximum 4,5 % sur le périmètre complet, 8,4 % sur le seul périmètre externalisé. Compte tenu des interrogations soulevées au regard de certaines hypothèses, le gain attendu est fragile ».

 

P1010717.JPGDu positif. Jacques Vian, le directeur-général adjoint d'HéliDax, s'en amuse encore : « Avec quels chiffres peuvent-ils avancer tout ça puisque la Défense n'a pas de comptabilité analytique qui permet des comparaisons viables? Ce que je dis, c'est que c'est la première fois depuis longtemps qu'un programme complet a été livré à l'heure et au prix fixé ».


Effectivement, le planning a été suivi : réception des EC-120, modification et déploiement à Dax ont respecté l'échéancier ; chaque machine, payée 1,4 million d'euros à Eurocopter, est revenue à 1,8 (prix annoncé au donneur d'ordres) après modifications (500 heures de travail par appareil) ; 32 Colibri sont disponibles chaque jour et chacun d'eux vole un peu plus de 610 heures par an ; et HéliDax fonctionne avec 50 personnes dont 25 en piste, trois au management, deux pour les vols d'essais, le reste étant réparti entre les ateliers et les approvisionnements.

 

« Tout ça pour une vingtaine de millions par an, lâche le directeur : 14 pour la partie fixe (remboursement des hélicos, salaires, frais de structures), 8 pour la partie mobile (les heures de vol). Et toujours selon les souhaits des militaires qui, d'ailleurs, ne se plaignent aucunement d'Helidax! ». De quoi confirmer ce qu'écrivait, en février dernier, Guillaume Fonouni-Farde, un spécialiste des PPP : « En principe, le contrat de partenariat associe les opérateurs privés à la réalisation d'une mission de service public en permettant un surcroît d'efficience, une accélération de la vitesse de réalisation et une capacité de financement accrue ».

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 16:30

 

 

15/06/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight International

During its last visit to Le Bourget, Airbus Military was a company in crisis. Its most important and ambitious programme - to deliver the A400M transport to seven European militaries - was facing the threat of possible cancellation, and it had fallen behind schedule with delivering a fleet of A330-based multi-role tanker transports (MRTT) to Australia.

 

Two years on, and the situation has changed almost beyond recognition. A400M development aircraft "Grizzly 3" will be making the type's proud Paris debut, with the French air force now due to take delivery of the first production example by March 2013.

 

With an amended contract having been signed with the customer nations via the OCCAR procurement agency in April, previous doubts over the project's long-term viability have largely been forgotten.

 

Although the first delivery event will occur more than three years behind the schedule agreed in May 2003, its achievement will be broadly in line with the target set by EADS after the first flight of development aircraft MSN1 in December 2009.

 

"We have achieved all of the milestones for almost two years," says A400M programme head Cédric Gautier. The company's current main aim is to secure civil certification for the type before the end of this year, and more than 120h have already been flown with European Aviation Safety Agency officials aboard.

 

The programme's first series production aircraft, MSN7, will enter final assembly at Airbus Military's San Pablo site near Seville, Spain, late this year, following the arrival of its major assemblies from suppliers around Europe. Expected to conduct its first flight in the third quarter of 2012, it will be delivered within the first three months of the following year in an initial operating capability (IOC)/entry into service standard. It should be one of at least four A400Ms delivered to the French and Turkish air forces during 2013.

 

"From a production point of view we are absolutely on the plan," says Gautier. "The schedule and the technical achievements are on track, and this aircraft will be certificated and delivered on time."

 

Four development aircraft had flown around 500 sorties and roughly 1,600h by mid-May. A further 1,000 flight hours must be recorded before the declaration of the IOC standard next year, but with production-representative aircraft MSN6 to join the fleet in use from October, the rate is ramping up dramatically. Now being completed on the San Pablo line, the aircraft incorporates minor changes identified through flight testing involving its earlier stablemates. Its assembly was completed during May, and following systems testing its engines will be installed next month.

 

In all, the five-strong test fleet will log a combined 3,700h for the core programme, before going on to conduct additional work to meet the requirements of individual nations. On-display Grizzly 3 had by mid-May been flown almost 150 times and logged roughly 450 flight hours since its debut sortie last July. This compares with the more than 600h logged by the programme's first development aircraft by the same point.

 

TP400 - EADS 
© EADS
The TP400 engine is civil-certificated

 

This good progress in flight-test terms means that Airbus Military managing director Domingo Ureña has lost none of the optimism that he displayed on assuming his post in early 2009. Despite the loss of one of the programme's two export customers - South Africa scrapped an order for eight aircraft shortly before the first flight event - and a reduction to previously planned purchases by two of its launch customers, he believes the A400M could yet prove to be a massive success on the international stage. "I hope that at one point in time the A400M becomes the most popular aircraft in its segment," he says.

 

While the company's own market analysis suggests that it could sell a further 400 of the aircraft to additional users beyond launch customers Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain, Turkey, the UK and export buyer Malaysia by 2040, Ureña says it is still in the process of creating a new sales strategy.

 

"I would prefer to have a certified aircraft with proven capability before we go to export," he says.

 

The first priority will be to find buyers for 10 aircraft now listed as cancellation options by Germany (seven) and the UK (three), but still to be produced. "As soon as we finalise the export strategy we will try to sell those 10 aircraft as soon as possible."

 

Despite the defeat earlier this year of an A330-based proposal to meet the US Air Force's KC-X tanker requirement, Ureña believes that one of the potential future buyers for the 37t payload capacity A400M could be found across the Atlantic.

 

"I believe that sooner or later we could have a chance to compete in the US market," he says, pointing to the type's placement directly between the Lockheed Martin C-130J and Boeing C-17. Similarly, he says the USAF could have a long-term requirement to acquire another tanker with greater capacity than the Boeing 767-based KC-46A that will satisfy its initially 179-aircraft KC-X requirement. However, he notes: "Airbus Military has never based its future on the US market."

 

Confidence over the company's ability to deliver on its amended A400M contract terms has been strengthened significantly by the progress made in flight-testing the Grizzly fleet, and by the acceptance of a stepped approach to reaching full operating capability: a milestone now due to be achieved by 2019.

 

To reach this point, Airbus Military will have passed through a total of six operating standards, with each introducing progressive capability enhancements.

 

GOOD COMPROMISE

  

"This philosophy allows us to de-risk the programme and deliver at the right time to meet the customers' requirements," says Gautier, who describes the new arrangement as "a good compromise with the nations". All production aircraft will later be brought up to the final contractual specification.

 

Agreeing the amended deal with its launch nations has not been the only success in restoring harmony, with peace also having been made with key equipment suppliers, including the Europrop International (EPI) consortium responsible for the aircraft's TP400-D6 turboprop engines, and cockpit and flight management system provider Thales. All issues over financial liabilities linked to the late-running nature of the programme have now been resolved, although Airbus Military declines to go into more detail. But referring to the resolution of a dispute with Thales, Ureña says: "We put some blood on the table from both companies."

 

Following on from the IOC configuration, which equates to an aircraft suitable for basic logistic transport tasks, comes SOC1. To be declared in late 2013, this will add basic aerial delivery to the A400M's performance range. Each following after roughly one-year gaps, the subsequent 1.5 and 2 standards will respectively add full aerial delivery and tanker capability and enhanced tactical mission management and new functions such as polar navigation and time-on-arrival management, says Airbus Military.

 

Arriving in late 2017, SOC2.5 will deliver "enhanced tanker capabilities and search-and-rescue patterns". The final, SOC3 standard will bring in advanced capabilities including low-level flight functionality.

 

The company plans to start proving the aircraft fully to its customers next year. "Our objective for just after SOC1 is that we'll have demonstrated all the capabilities," says Airbus chief test pilot military Ed Strongman. "All the functionality on the aircraft will be there, but the full FMS and human/machine interface will come later." Ureña says this will give the air forces "the confidence that when they take the aircraft they can operate it".

 

With regard to the MRTT programme, the company has also resolved contractual issues with its Australian customer, which on 1 June accepted the first of its five A330-based KC-30As. Its air force should receive three more this year, with the final example to be handed over by local conversion partner Qantas Defence Services during 2012.

Airbus Military will exhibit Saudi Arabia's first A330 tanker from a six-aircraft acquisition at the show, while contracts to also supply the type to the United Arab Emirates (three) and the UK (14) are running on time. Although it has yet to fund an acquisition, the company says France wants its own fleet of the type to enter service from January 2017. Paris would need to sign a production contract by around mid-2013 to enable it to meet this schedule, says vice-president derivative programmes Antonio Caramazana.

 

But making a financial success of the A400M and MRTT developments will take time. "We are not going to finish completely rich on these two projects," says Ureña. However, in a sign of perhaps better times ahead, Airbus Military in the first quarter of 2011 recorded revenues of €165 million ($241 million) based on A400M milestone payments.

Securing international sales will be key to bringing the A400M to the right side of the balance sheet. "We bet on the exports," he says. "We believe we have a good product."

 

Evidence of the transport's potential can be found in the test campaign conducted so far by a test team operating out of San Pablo and Toulouse in France.

 

Initial tanker tests were flown from Toulouse earlier this year along with a Royal Air Force Vickers VC10 tanker, with the A400M having made 15 dry contacts to assess its handling performance behind four Rolls-Royce Conway engines. Strongman says the work underlined his earlier impression that the type is "a really easy, pleasant aircraft to fly in formation".

 

The work was performed at an altitude of 15,000ft (4,500m) and at 270kt (500km/h): the area in which the new aircraft will be used by some nations to deliver fuel to fast jet receivers. An A400M will fly for the first time with under-wing hose and drogue refuelling pods installed during 2012.

 

The aircraft, its powerplants and systems were also subjected to extended "cold soak" tests during a deployment to Kiruna in Sweden early this year. These included a 24h period exposed to temperatures as low as -38°C (-36.4°F). Separate flights with artificial ice shapes fitted to the aircraft exposed some buffeting, but revealed that less of the wing required de-icing equipment installed than had been projected. This work will be expanded soon, under natural icing conditions using MSN1. Later on, more environmental tests will be performed at lower temperatures, probably during a deployment to Canada.

 

The TP400 engine's power has been demonstrated recently in minimum control speed tests, while test aircraft have operated in crosswinds of up to 22kt. EPI secured delayed civil type certification for the up to 11,000shp (8,200kW)-output design from the EASA in early May, and expects to receive military clearance from the agency next year.

Work was also conducted in April on minimum control speed on the ground tests, in which a fuel restriction was introduced to one engine to simulate a failure during the take-off run. If one of the aircraft's outboard engines loses power at this point an automatic take-off compensation system will reduce its opposite number's output by 25%.

Test pilots will soon perform a so-called "ultimate flight", during which the aircraft will be tricked into thinking that it has lost all onboard power by switching off one of its engines after isolating power generators to the other three, which will be run as normal throughout. June should also see water ingestion trials conducted at the French military's Istres test centre, plus maximum brake energy rejected take-offs.

 

TP400 Kiruna test - Airbus Military
© Airbus Military
Cold comfort: test activities performed this year have included exposing the aircraft to temperatures as low as -38°

 

While the programme's main emphasis is on supporting civil certification activities involving the EASA, Strongman says the test team is already supporting development work on paratroop delivery, the use of night vision goggles and an enhanced vision system, plus its military radar.

 

By mid-May, 55 pilots had flown the A400M, with 12 of them drawn from a core team from Airbus and Airbus Military.

Recent additions have included operational air force personnel from partner nations France, Germany, Turkey and the UK, with others from Spain and Malaysia to follow soon. "All of them are coming back with a smile on their face," says Strongman.

 

A400M revised sales total

 

Airbus Military is in the process of discussing in-service support and training arrangements with its customers. The first A400M simulator will be installed in the company's training facility at San Pablo next year, while the first device scheduled to be delivered to an operator's base will be in place during 2013.

 

In terms of performance, Gautier says Airbus Military is comfortable with the A400M's lift potential. "Right now we have a configuration which meets the requirements. Regarding the weight of the aircraft, we meet the expectations. We have no worry of an issue." And when it comes to the aircraft's flying qualities, Strongman says that overall, "the model is very much as we expected".

 

If the programme continues to track the revised schedule laid down following MSN1's flight debut, the 50th Paris air show in 2013 should again see the A400M on display, but by then with its first customer delivery having at last been made and perhaps fresh export deals a step closer to becoming a reality.

 

Keep up to date with the latest developments in the Grizzly's test campaign

 

NEW ROLES FOR LIGHT AND MEDIUM FAMILY

  

Whil it has been concentrating largely on the A400M airlifter and A330 multi-role tanker transport projects for the past few years, Airbus Military has also been pursuing new opportunities for its established range of light and medium aircraft.

 

With the CN-235 and C-295 facing competition from Alenia Aeronautica's C-27J Spartan in the tactical transport sector, the European company has also adapted its designs for niche applications. It has recently built anti-submarine warfare and maritime patrol variants of the latter for Chile and Portugal, respectively, and plans further derivatives.

One of the company's two C-295 prototypes in mid-May had a roughly 6m (19.7ft)-diameter rotodome installed above its rear fuselage to support an assessment of the type for airborne early warning tasks. The aircraft will undergo a roughly three-month flight test campaign from June.

 

Airbus Military currently aims to deliver a combined 20-25 CN-235s, C-295s and smaller C-212s each year from its San Pablo assembly site near Seville, Spain.

 

Chief executive Domingo Ureña says the company is not standing still when it comes to looking at eventual replacements. "A company like us always has studies," he says. "We look at how the market could move, and at what our competitors are doing."

 

However, he notes: "I do not see any replacement of the CN-235 and C-295 in the next 10 years. We do not see a need from the market."

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:25

http://www.meretmarine.com/objets/500/32454.jpg

 

crédits : ALEXANDRE PARINGAUX

 

15/06/2011 MER et MARINE

 

Depuis plus de trois mois, le porte-avions Charles de Gaulle est déployé au large de la Libye, ses avions intervenant quotidiennement contre les forces du colonel Kadhafi. Cette mission, brillamment exécutée par les marins français, fait suite à un déploiement de quatre mois en océan Indien en début d'année. Ce qui pose, bien évidemment, la question de la disponibilité de l'unique porte-avions de la Marine nationale. Car, avec cette activité aussi soutenue, le bâtiment épuise un potentiel qui devait être consommé sur une plus longue période. « Nous consommons de façon intensive un potentiel qui devait l'être progressivement. La question qui me préoccupe c'est de savoir, quand nous aurons consommé le potentiel, comment le régénérer. Nous n'avons pas de problème de matériel, d'argent et d'armement. Clairement, aujourd'hui, notre limite est la ressource humaine. Car nous tirons sur un certain nombre de marins qui ne sont pas tous relevables », observe l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la marine. Certes, en cas d'évènement, l'outil aéronaval est fait pour pouvoir, dès le coup de sifflet politique, intervenir au plus vite et au plus près de la zone de crise. Mais, avec la crise libyenne, on voit bien que cette capacité est un peu comme un fusil à cartouche unique. Une fois le tir effectué, il faut un temps de rechargement et, durant cette période, il n'est pas question de tirer de nouveau. En clair, si après la Libye une nouvelle crise survenait, la France devrait se passer durant un certain temps de son groupe aéronaval, ou bien ne l'utiliser qu'à capacités réduites, c'est-à-dire pour faire de la figuration ou de la gesticulation politique. Or, suivant l'intensité d'un éventuel conflit, cela pourrait dans certaines zones être très problématique.


Appontage de Rafale sur le Charles de Gaulle (© : EMA)

« Avec les opérations, le système de formation s'arrête »

Par le passé, certains porte-avions français ont tenu très longtemps en opérations. Ainsi, le Clemenceau est resté déployé 14 mois dans le cadre de la mission Prométhée (1987/1988) dans le golfe Persique lors de la guerre Iran/Irak. Mais, à l'époque, la France comptait aussi le Foch qui, pendant que son sistership était au loin, continuait d'assurer l'entrainement et les qualifications des jeunes pilotes, mais aussi des mécaniciens des flottilles, au large de Toulon. Ce second porte-avions pouvait aussi, le cas échéant, remplacer le premier, comme cela s'est vu en ex-Yougoslavie où le Clemenceau et le Foch sont intervenus à tour de rôle. « C'est le problème de n'avoir qu'une seule plateforme. Avec les opérations, le système de formation s'arrête et le vivier de se régénère pas. Or, avec les compétences humaines, on ne peut pas bricoler », estime le patron de la flotte française. Actuellement, une grosse vingtaine de jeunes pilotes, ayant terminé leur formation initiale aux Etats-Unis, est en attente de qualification sur le Charles de Gaulle, dont la campagne de formation prévue en mai a été reportée. Au mieux, elle se déroulera en octobre. Si, bien entendu, les opérations en Libye ne s'éternisent pas.


Rafale et Hawkeye sur le Charles de Gaulle (© : EMA)

Une longue période nécessaire pour régénérer le potentiel

Car c'est bien là que réside la grande incertitude et le casse-tête auquel fait face la marine. Si les frégates, les sous-marins et les pétrolier-ravitailleurs peuvent - et sont - relevés au large de la Libye, le Charles de Gaulle doit rester en poste. Dans l'absolu, le porte-avions peut tenir encore de nombreux mois sur zone. Mais, à l'issue, il faudra régénérer le personnel et, également, mener des opérations de maintenance. Or, plus le temps passe et plus le délai de régénération sera long. Actuellement, l'état-major de la Marine nationale estime qu'à l'issue de cette mission, il ne faut pas compter sur un nouveau déploiement du groupe aéronaval français durant 6 à 8 mois. Et le problème devrait s'amplifier à partir de l'été. « Si nous passons le cap de l'été, tous les 15 jours, nous prendrons un mois dans la vue. En clair, si le porte-avions devait rester en opération jusqu'à la fin 2011, il ne travaillerait pas en opération durant toute l'année 2012 ».


Plus que jamais, la problématique du second porte-avions est donc posée, même si la décision de réaliser ce bâtiment ne doit pas se faire au détriment des autres composantes de la marine, qu'il s'agisse des frégates, des sous-marins ou des unités logistiques.


Le CDG, un pétrolier ravitailleur et une frégate (© : EMA)

Obtenir un PA2 sans sacrifier les autres programmes

Rue Royale, on craint en effet que, si la décision de construire un second porte-avions est prise, les investissements consentis se fassent en ponctionnant des budgets sur d'autres programmes. « Le second porte-avions est un besoin, c'est un fait. Mais est-il abordable ? Si nous n'avions pas été confrontés à la crise économique, il serait sans doute en construction. Le problème est qu'aujourd'hui, nous n'avons rien à échanger pour réaliser ce navire. C'est pourquoi le PA2 n'est pas ma priorité première. Ma première priorité, ce sont les frégates, pour lesquelles nous avions un programme de 17 FREMM qui a été réduit à 11. Nous avons donc déjà méchamment subi la lame de la faucheuse et il ne sert à rien d'avoir deux porte-avions si nous n'avons que 9 frégates. Je ne serai d'ailleurs rassuré que lorsque la 11ème flottera », explique l'amiral Forissier.



La FREMM Aquitaine, actuellement en essais (© : DCNS)


SNA du type Barracuda (© : DCNS)

L'autre priorité du CEMM est, en parallèle, que le programme des 6 nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque du type Barracuda soit mené à son terme. Malgré quelques menaces, le maintient en l'état de ce programme a été acquis à cause de la dissuasion nucléaire et de la nécessité d'assurer un vivier d'équipage pour les 4 sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (chaque SNA ou SNLE dispose de deux équipages, au moins un bâtiment de chaque type étant en permanence en arrêt technique). « Nous ne pouvons pas assurer la permanence de la dissuasion nucléaire à moins de 6 SNA. Car il faut 7 équipages de 115 hommes pour les 4 SNLE. C'est-à-dire deux équipages par sous-marin opérationnel, plus un équipage pour le tuilage. Or, je ne sais pas entretenir ce nombre si je n'ai pas 10 équipages de 65 marins pour 6 SNA. Si le nombre de SNA était réduit à 5, je n'aurais plus que 4 bâtiments opérationnels et donc 8 équipages seulement. Si je n'ai pas 6 Barracuda, je n'ai donc plus de dissuasion ».


Par conséquent, alors qu'il faut également prévoir rapidement le remplacement des avisos et patrouilleurs, puis des frégates de surveillance (18 nouveaux bâtiments seraient nécessaires), ainsi que des ravitailleurs vieillissants (4 nouveaux navires logistiques sont en projet) et des chasseurs de mines, la réalisation éventuelle d'un PA2 ne peut être obtenue en sacrifiant d'autres composantes de la marine, au risque de fragiliser l'ensemble de l'édifice.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:20

http://www.meretmarine.com/objets/500/33987.jpg

 

L'Adroit, premier OPV de la famille Gowind, en achèvement à Lorient

crédits : DCNS

 

15/06/2011 MER et MARINE

 

Sur le site DCNS de Lorient, le premier patrouilleur hauturier (OPV) de la famille Gowind prend forme. Après sa mise à flot, le mois dernier, le bâtiment a reçu, le 9 juin, sa mâture unique. « Cette mâture constitue l'une des innovations technologiques majeures du navire. Installé au-dessus de la passerelle, le dôme en composite conçu et réalisé par DCNS intègre les principaux matériels électroniques : radars, systèmes de liaison avec un drone aérien... L'ensemble de ces senseurs permet à l'équipage d'avoir une visibilité à 360°», explique Marc Maynard, directeur du programme OPV Gowind de DCNS.


Outre l'installation de cette mâture, qui va notamment abriter un radar de veille Scanter (Terma), les équipes de DCNS procèdent à l'embarquement et aux ajustements des locaux techniques supérieurs, à commencer par la passerelle. Au début du mois, les équipes de DCNS ont réalisé la mise sous tension du bâtiment, qui permet de procéder à la mise en route et à la vérification des équipements du navire. L'embarquement des divers équipements va se poursuivre sur toute la durée du mois de juin, les premiers essais en mer étant prévus cet été.




Le patrouilleur L'Adroit (© : DCNS)

Vendredi, le premier OPV de la famille Gowind sera baptisé à Lorient. Propriété de DCNS, qui l'a réalisé sur fonds propres, ce navire, qui s'appellera L'Adroit, sera mis à la disposition de la marine française durant trois ans. « La Marine nationale pourra démontrer en haute mer la pertinence et la valeur opérationnelle de ce patrouilleur hauturier Gowind pour des missions actuelles et émergentes : surveillance de zone, lutte contre la piraterie et le terrorisme, police des pêches, lutte contre les trafics de drogue, préservation de l'environnement, aide humanitaire, recherche et sauvetage en mer, sécurité maritime.L'objectif est d'obtenir pour ce produit une qualification "sea proven" (éprouvé à la mer) qui conférera à DCNS un atout sans équivalent pour la promotion de Gowind à l'international. Cette opération représente une forme innovante de coopération entre l'Etat et un industriel privé », explique DCNS.


Long de 87 mètres pour un déplacement de 1450 tonnes en charge, L'Adroit pourra atteindre la vitesse d 21 noeuds. Armé par un équipage de 30 personnes et pouvant accueillir une trentaine de passagers, il disposera d'une artillerie légère (canons de 20mm et 12.7mm) et de canons à eau. Deux embarcations rapides pourront être mises en oeuvre par le tableau arrière, alors qu'une plateforme et un abri permettront d'embarquer un hélicoptère ou des drones.

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