Le canon 127/64 LW d'OTO-Melara
crédits : OTO-MELARA
15/06/2011 MER et MARINE
A la lumière des récentes opérations, la marine française envisage, de nouveau, d'équiper ses nouvelles frégates multi-missions (FREMM) de tourelles de 127mm. L'artillerie principale actuellement retenue pour ces bâtiments, dont le premier de série, l'Aquitaine, est actuellement en essais, est une pièce de 76mm. Ce canon (modèle compact Super Rapido), conçu par l'Italien OTO-Melara, affiche une cadence de 120 coups par minute, ce qui le rend efficace en tir antiaérien, mais une portée limitée (17 kilomètres) contre buts en surface.
Dans le cadre d'opérations littorales, comme ce fut le cas en Libye avec l'intervention de frégates de la Marine nationale et de la Royal Navy (avec du 100mm et du 114mm) contre des batteries
côtières, le remplacement du 76mm par du 127mm permettrait de gagner en portée. Les FREMM ont, d'ailleurs, été conçues dès l'origine pour pouvoir embarquer un tel canon, dont la mise en oeuvre
requière une structure dont le poids atteint 25 tonnes (contre 5.5 tonnes pour la tourelle de 76mm).
FREMM italienne dotée d'une tourelle de 127mm (© : ORIZZONTE)
La pièce de 127mm devait, en effet, équiper les 9 FREMM en version Action Vers la Terre (AVT), prévues pour remplacer les avisos du type A69 mais dont la construction a été abandonnée en 2008
pour cause de restrictions budgétaires. Elle a néanmoins été maintenue par l'Italie pour ses 6 FREMM dites polyvalentes (4 autres en version anti-sous-marine sont prévues avec deux canons de
76mm). Comme les nouvelles frégates allemandes du type F125, les FREMM italiennes disposeront du modèle LW (Light Weight) du 127mm d'OTO-Melara. Pour ce canon, les industriels développent une
munition à longue portée, le Vulcano, qui pourrait atteindre des cibles situées à 70 kilomètres.
Dans le cas de la marine française, les réflexions se poursuivent. Si le recours à une artillerie principale plus conséquente est actée, la modification ne devrait par toucher toutes les frégates
de la série, les trois premières unités (sur 11 prévues au total) étant déjà en cours d'essais ou de construction.
La FREMM Aquitaine avec sa tourelle de 76mm (© : DCNS)
La frégate Tourville à Toulon, en 2006
crédits : Jean-Louis VENNE
15/06/2011 MER et MARINE
C'est demain, à Brest, que la frégate anti-sous-marine Tourville doit être retirée du service actif. Tête de série des trois frégates du type F67, le bâtiment, réalisé par l'arsenal de Lorient (aujourd'hui DCNS), a été admis au service actif en juin 1974. Conçu dès l'origine pour la lutte ASM, le Tourville mesure 152.7 mètres de long et affiche un déplacement de 6100 tonnes en charge. Avec son sistership, le De Grasse, il s'agit de l'un des derniers navires français à disposer de chaudières. La puissance propulsive atteint 58.000 cv, ce qui permettait à la frégate, armée par un équipage de 300 marins, d'atteindre la vitesse de 31 noeuds.
Conçues comme une amélioration de la corvette anti-sous-marine du type F65 Aconit (1973 - 1997), les deux premières F67, les Tourville et Duguay-Trouin (1975), disposaient initialement, sur
l'arrière, d'une troisième tourelle de 100mm. Celle-ci fut débarquée pour être remplacée par un hangar abritant deux hélicoptères Lynx et surmonté d'un système surface-air Crotale, installé en
1979 et 1980. Quant au De Grasse (1977), il ne fut jamais doté d'une troisième pièce de 100mm et reçu son système Crotale en 1981. En dehors des deux canons de 100mm sur l'avant, l'armement était
complété par 6 missiles antinavire Exocet MM38, deux canons de 20mm et deux tubes lance-torpilles.
La frégate Tourville, ici à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
A l'origine, les trois bâtiments étaient également doté du système Malafon, un planeur porte-torpille dont le lancement était effectué depuis une rampe située devant la cheminée. Cet engin, qui
n'a pas connu de successeur, a été débarqué lors de la grande refonte des Tourville et De Grasse (entre 1994 et 1996), qui ont reçu à cette occasion le système de lutte anti-sous-marine (SLASM)
avec sonar remorqué actif à très basse fréquence DSBX-1. Quant au Duguay-Trouin, victime d'un très grave incendie en 1983 et sauvé de justesse, il ne sera que partiellement modernisé en 1993 et
désarmé en 1999 pour raisons budgétaires.
Basées durant toute leur carrière à Brest, les trois frégates du type F67 ont reçu pour mission principale de protéger les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Force océanique
stratégique (FOST). Cela ne les a, toutefois, pas empêché d'être déployées très loin de leur base bretonne, en escortant par exemple le groupe aéronaval en océan Indien. C'est ainsi que le
Tourville a réalisé son dernier grand déploiement l'hiver dernier en accompagnant le porte-avions Charles de Gaulle lors de la mission Agapanthe 2011.
Avec le retrait du service actif de ce bâtiment après 37 ans passés au sein de la Marine nationale, le De Grasse demeure le dernier survivant de sa série. A Brest, le Tourville sera remplacé par
l'Aquitaine, première des nouvelles frégates multi-missions (FREMM). Ce bâtiment, actuellement en essais, doit être livré en 2012 à flotte française, sont admission au service actif étant prévu
en 2013.
La frégate Tourville (© : MARINE NATIONALE)
Le démonstrateur X3
crédits : EUROCOPTER - PATRICK PENNA
15/06/2011 MER et MARINE
Après avoir atteint le 12 mai dernier la vitesse de 232 noeuds (430 km/h), le X3, démonstrateur d'hélicoptère hybride d'Eurocopter, va réaliser à l'occasion du salon aéronautique du Bourget ses
premières démonstrations de vol en public. Cet étonnant appareil, qui combine les capacités de décollage et d'atterrissage verticaux d'un hélicoptère et les vitesses de croisière élevées d'un
avion, a été imaginé pour répondre à de nombreux besoins, notamment maritimes. Le concept peut, en effet, se révéler très intéressant pour les liaisons avec les plateformes offshores, les
sauvetages hauturiers, ainsi que la surveillance et l'intervention maritime et littorale.
Le démonstrateur X3 (© : EUROCOPTER)
Développé à partir d'une cellule de Dauphin, le X3 est équipé d'un rotor principal à cinq pales alimenté par deux turbines, et deux hélices montées sur des ailes fixes courtes. Les essais en vol,
qui ont débuté en septembre 2010, sont aux dires d'Eurocopter une réussite. « La manoeuvrabilité et la stabilité élémentaires du X3 ont pu être validées dans la totalité de l'enveloppe de vol de
l'appareil, sans qu'il ait été nécessaire d'utiliser des dispositifs stabilisateurs actifs ou passifs. Ces performances ont été confirmées lors d'essais en vol avec et sans l'assistance du pilote
automatique. Autre avantage, cet appareil hybride présente de faibles niveaux de vibrations, sans avoir recours à des systèmes de réduction active ou passive des-vibrations, et offre des
caractéristiques de vol comparables à celles des meilleurs hélicoptères de conception traditionnelle actuellement en service », explique l'hélicoptériste.
Pour Eurocopter, le salon du Bourget, qui se tiendra du 20 au 26 juin, sera aussi l'occasion de présenter ses dernières machines, comme l'EC145 T2, l'AS350 B3e, ou encore l'AS565 Panther équipé
du Stand Alone Weapon System (SAWS).
14/06/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight International
France's Rafale fighter programme is midway through what could be a pivotal year in the Dassault type's potentially half-century service history. Already involved in NATO-led combat operations over Libya, the aircraft will return to frontline duty in Afghanistan inside the next two months. Its industrial backers are, meanwhile, edging seemingly closer to a long-awaited first export sale.
One of three fighters now in production in western Europe, along with the Eurofighter Typhoon and Saab Gripen, the Rafale has been in French military service since 2004, when it entered use with the nation's naval aviation wing.
Air force operations began two years later, and by late May the users had recorded more than 64,000 flight hours with a combined total of 94 aircraft. In September, Dassault and its programme partners, which include Sagem, Snecma and Thales, will celebrate the delivery of their 100th aircraft, including four development examples.
While the French navy's initial batch of 10 carrier-optimised Rafale Ms entered use with its 12F unit in an air-to-air-only standard dubbed F1, the fighter's capabilities have evolved greatly through two subsequent production standards. Each added new air-to-surface weapons and further capabilities, and as evidenced by the missions being flown in support of France's Harmattan commitment to NATO's Operation Unified Protector over Libya, the aircraft is now a truly potent asset.
Dassault describes its Rafale as being an "omnirole" fighter, a tag that it says denotes the type's ability to perform multiple mission types simultaneously. This differs from the widely adopted multi-role description used by its rivals largely as a result of the aircraft's ability to provide its pilot with data fused from onboard sensors, it says. These range from its Thales RBE2 fire-control radar, Spectra electronic warfare suite and passive front sector optronics equipment to the seekers on its MBDA Mica air-to-air missiles.
"The intention from the beginning was to develop a joint and omnirole Rafale," says Stéphane Reb, programme manager for France's DGA defence procurement agency.
"It was intended to perform air-to-air missions, deterrence, air-to-ground and reconnaissance," adds Reb.
This vision was realised in July 2008, with the introduction to service of the current F3 production-standard aircraft, the broad capabilities of which have been showcased during the Libyan campaign since hostilities commenced in mid-March.
Flight International visited the air force's Rafale detachment at Solenzara air base in Corsica in late May, just as NATO stepped up its campaign against forces loyal to Libyan leader Col Muammar Gaddafi.
With the Dassault Mirage 2000D strike aircraft and Mirage 2000-5 fighters that had operated from the Mediterranean island early in the campaign having relocated to Souda Bay, Crete, in late April, the flightline is now dominated by the service's newest addition, earning it the nickname Rafaletown.
GROUND SUPPORT
A detachment of seven Rafales - a mix of single-seat Cs and twin-seat Bs - is being operated from the site, accompanied by three Mirage F1 reconnaissance aircraft carrying Thales Presto wet-film camera pods. The commitment totals 15 aircrews from the 1/91 Gascogne and 1/7 Provence squadrons for the Rafale force, and five for the F1s. Around 100 ground support personnel are also involved, with roughly 70% of these associated with the newer type.
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© DGA
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A seven-aircraft detachment is being sustained on the Mediterranean island of Corsica
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French strike aircraft were already in the air when the order was approved for the start of the then-US-led Odyssey Dawn operation on 19 March. "We were involved since day one, hour one," says the current chief of the Rafale detachment, who for operational security reasons can be named only as Lt Col Pierre.
Rafales dropped their first weapons against Libyan targets on 21 March, with these early strikes having been launched from Saint-Dizier air base on the French mainland. Two days later, a major raid also involving navy Rafale Ms flying from the aircraft carrier Charles de Gaulle attacked a Libyan air force base 250km (135nm) inland, and saw France's debut combat use of MBDA's Scalp-EG cruise missile. Identical to the Storm Shadow weapons employed by UK's Royal Air Force Panavia Tornado GR4 strike aircraft earlier in the conflict, they were used to take out infrastructure targets during the French mission.
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© Dassault
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Dassault delivers 11 fighters a year off its Merignac assembly line, but could more than double this rate to meet export demand
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Through its transition to NATO control on 31 March and beyond, the Libyan operation has maintained a high operational tempo. By late May the Rafale detachment at Solenzara had logged around 2,200 flight hours, with "zero no-fly days" reported since the type's arrival. Typically, its crews fly between a combined four and eight sorties a day, each with a transit time of around 2h before they reach the North African coast.
"They can be 6-8h flights, depending on the mission," says Pierre. Due to this extended endurance, the aircraft rely on the provision of tanker support from French air force Boeing C-135s and other coalition assets, such as US Air Force KC-135s. Three or four in-flight refuellings are required on each mission, and more than 1,500 have been performed so far.
Although air force officials say the long-range missions cause no problems with regard to airframe wear and tear, and pilots hail the fighter's cockpit ergonomics for minimising crew fatigue, the service has requested a move away from Corsica. If approved, this should see the detachment relocate to Sigonella in Sicily, and reduce combined transit times by between 90min and 2h per sortie.
The Rafale's main weapons in Libya are Sagem's AASM precision-guided bomb, in its GPS/INS-guided GBU-38 guise, and Raytheon's GBU-12 Paveway II, which have release weights of 226-250kg (500-550lb). By late last month more than 100 had been dropped, with the latter, laser-guided type now being used more frequently due to the clear weather conditions experienced in the operating area.
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© DGA
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The French navy will get 58 Rafale Ms in total
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Libya represents the first opportunity for the French air force to employ the Thales Damocles targeting pod, although the navy gave the system its combat debut over Afghanistan in late 2010.
Also referred to as the Hammer, the AASM weapon has impressed during the campaign to date. Incorporating a precision guidance kit and propulsion system, the design will eventually be available for use with standard bombs weighing between 125kg and 1,000kg, although a 250kg version is the only one currently in service. Sagem cites a range capability of more than 32nm from high altitude, or 8nm from low level.
Launches can also be made from an off-axis angle of up to 90°, while up to six weapons can be fired against individual targets in a single pass and with just one trigger press.
ILLEGAL MOVEMENT
An AASM was employed in late March when an air force Rafale destroyed a Soko G-2 Galeb that had violated the UN-mandated no-fly zone over Libya. A French Boeing E-3F airborne warning and control system aircraft had detected the illegal movement near Misrata, but the trainer had landed before permission came to shoot it down, sources say. With the Sagem weapon lacking the ability to strike moving targets - a function that will become operational with a laser-guidance update in 2013 - the aircraft is believed to have been stationary when it was hit.
The Rafale's ability to adapt to the changing nature of the Galeb strike reflects the flexibility needed to react to events in Libya. While a master air campaign plan is issued 48h in advance of a sortie and a more detailed air tasking order arrives 24h before the aircraft fly, Pierre says his aircraft are routinely re-tasked once airborne. "Air-to-surface, air-to-air, all weather, day and night. Over Libya we are flying those kinds of omnirole missions," he says. "It is very easy and practical to task us - it reduces the complexity of missions and reduces the tasking plan." According to the French air force, a two-ship formation of Rafales can provide NATO with the same payload and situational awareness as a flight of four Mirage 2000Ds and two Mirage 2000-5s.
Solenzara-based aircraft also typically fly daily missions over Libya carrying Thales's Reco-NG/Areos digital reconnaissance pod, which can obtain pre- and post-strike imagery, and also record video footage of attacks.
Pierre says pilots can transmit pictures to the imagery intelligence cell at their operating base while still in the air, or alternatively to Rafale Ms aboard the Charles de Gaulle if potential targets are found. This can save precious hours against the previous-generation Mirage F1 and Presto combination.
"The Rafale really is a gathering platform. You're being fed by different means - that can be via AWACS using Link 16, or from your wingman, all with no radio communications," Pierre says. "All the information you can get from your sensors is vital."
Urgent operational requirements have emerged from Libya, and also from Afghanistan before it. The air force is now seeking a weapon with a reduced collateral effect to give it a lighter-weight option than its 250kg AASM. Candidates include MBDA's dual-mode Brimstone missile, now used by RAF Tornado GR4s, and guided rockets.
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© Craig Hoyle/Flightglobal
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Pilots say the Rafale is "a pleasure to fly"
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It is also urgently looking to field versions of the Hammer that have been optimised for use against armoured targets and in a close air support scenario. Development work on the latter has already been performed, with the new mode to enable the bomb to descend on its target in a corkscrew motion from above, rather than be fired from stand-off range.
These and other enhancements will boost the ability of pilots to perform their duty in Libya, and also in Afghanistan, where they will return to duty on 1 August. Noting that the type made its offensive debut in 2007, Reb says: "When we say that the Rafale is a combat-proven aircraft, it's not only words."
Getting it right when it comes to introducing new weapons and sensors is of critical importance to France, as by 2015 it will have streamlined its combat aircraft fleets to operating the type alongside only the Mirage 2000-5 and 2000N strike aircraft.
By 2030 the Rafale will be its sole manned fighter, although the air force could also start to field an unmanned combat air system from around this time.
Signed in December 2009 and covering the delivery of 60 aircraft, the programme's fourth order will extend production up to the end of 2019. Paris's commitment takes to 180 the number of Rafales to be produced for its air force and navy, from a total commitment for 286 aircraft: 228 B/Cs and 58 Ms, respectively. "With the other aircraft that we still have to order, we plan to keep the production line running until 2025," says Reb.
The current rate is set to deliver 11 aircraft a year, with around six on the line at any one time at Dassault's Merignac site. The goal is for each aircraft to spend around five months between the arrival of its main structures and customer acceptance, with roughly 70% of the activity at the site concerned with test activities, such as on fuel and hydraulics systems and flight controls.
Growing combat experience will only strengthen Dassault's efforts to sell the Rafale to international customers, and it now has several strong prospects. The company is waiting on the outcome of the roughly 36-aircraft F-X2 competition in Brazil, where its product had the open support of former president Luiz Inacio Lula da Silva in a battle against the Boeing F/A-18E/F Super Hornet and the Gripen NG. A decision is expected to be made in 2012.
The Rafale has also reached the final two candidates in India's medium multi-role combat aircraft contest, with the Typhoon also in contention to supply the nation's air force with at least 126 fighters.
SPECULATION
Fresh speculation has also emerged over the past few weeks with regard to a long-expected deal with the United Arab Emirates, where the French air force already bases some of its aircraft. Dassault says it would have no problem with increasing its current build rate, having previously run the Merignac line at a rate of two aircraft a month. "We've done a study to up to treble the current rate, and could do it," says Jean-Marc Gasparini, the company's vice-president military aircraft. "It's a problem we would like to have."
Five of the Rafales to be delivered this year have already been handed over, and among those currently on the line is the 100th to have been built: a C-model fighter for the air force.
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© Alexandre Paringaux/MBDA
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Operation Harmattan included France's first use of MBDA's Scalp-EG cruise missile
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Another milestone should be reached in June, when a second navy squadron - 11F - will begin operations. MBDA is also within weeks of delivering its first AM39 Exocet Block 2 Mod 2 anti-ship missiles to arm the service's Rafale Ms. Its first, F1-standard fighters remain in storage, but will be modified to the F3 configuration before entering use again between 2014 and 2017.
All early-production aircraft will eventually be brought up to the latest standard, while further upgrades are planned over the coming years. "The main aim is to keep the Rafale at the top level of performance and capability," says Reb. The next standard to enter frontline use, in mid-2013, is dubbed F3-04T. This will introduce an active electronically scanned array with the RBE2 radar, the laser-guided AASM, improved front sector optronics and MBDA's DDM-NG passive missile approach warning system.
Down the line, the European company's Meteor beyond visual-range air-to-air missile should enter French use around 2018, although Reb says this could occur "faster, if necessary". The DGA late last year ordered its first 200 of the weapon, which is also being developed for Germany, Italy, Spain, Sweden and the UK.
Funded research and development studies are already looking towards possible enhancements to be made several years beyond this point. Reb identifies areas such as a reduction to the aircraft's radar cross-section, expanded flight envelope, human/machine interface enhancements and new communications equipment and weapons. A mid-life update is also planned from around 2025, but the requirements for this have yet to be defined.
For now, the French air force and navy are meeting requirements with their modest fleets of the new-generation type, which are expanding slowly due to budgetary constraints. However, this ability could soon be tested as never before, as a protracted Libyan campaign would be in addition to the operational demands of Afghanistan. If the Unified Protector/Harmattan mission is to run on, the air force's commitment will continue to be maintained by drawing pilots and personnel from squadrons on a rotation basis. "It's long-term planned; we can sustain the operation," says Pierre.
"In Libya we use the Rafale to 100% of its capability as an omnirole aircraft. In a single mission you do reconnaissance, air-to-air and air-to-ground. It's a real pleasure to fly this aeroplane," he adds.
To find out about the Rafale's performance, read Peter Collins' flight test report:
INDUSTRY PARTNERS TEST NEXT PACKAGE OF ENHANCEMENTS
FRANCE'S most recent production order for the Dassault Rafale will lead to the delivery from mid-2013 of 60 aircraft with an enhanced range of "omnirole" capabilities. Spanning the sensor, propulsion and weapons spheres, the developments are the focus of advanced activities involving partner companies Thales, Snecma and Sagem, plus the French military's CEV flight test organisation.
One of the most important advances will be the introduction of an active electronically scanned array for the RBE2 radar. Now a key equipment requirement in most fighter sales campaigns around the globe, the technology promises increased detection range, improved reliability and reduced maintenance demands through-life.
Thales is now working on its first series production examples of the AESA sensor, while a performance evaluation test campaign is under way at the CEV's Cazaux site. A modified Mirage 2000 is currently being flown with a Rafale nose section that accommodates a test version of the active array, with an adapted Falcon 20 business jet also being used to support the effort.
The AESA integration was validated on a Rafale in February, and Thales says flight tests so far have demonstrated that "all aspects of the radar's performance comply with the technical specifications of the contract".
Any future export sale of the Rafale to nations such as Brazil or India would contain the new sensor configuration.
Propulsion system supplier Snecma, meanwhile, will deliver its first enhanced examples of the M88 engine to Dassault's Merignac final assembly site in November, after completing the last test activities on the -4E version this month.
Drawing on the activities of Snecma's ECO development programme of 2004-07, the new standard will reduce ownership costs and maintenance demands, and will also have the growth potential to increase available power from a current maximum of 17,000lb (75kN) to roughly 19,800lb.
Key changes include a new high-pressure turbine, three new HP compressor stages and some changes to materials and geometry. More than 70 test flights have been performed, and "all the test objectives have been met", says M88 project leader Bruce Pontoizeau. "If anyone wants a 9t [rated] engine it can be there in the programme," he adds.
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© Thales, DGA, Sagem
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Flight-test activities have already proven the AESA-equipped RBE2 radar, enhanced M88 engine and laser-guided AASM Hammer
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Such an enhancement would be of particular interest to the United Arab Emirates, which has long been interested in acquiring the Rafale, but has requested that it be made available with an increased power output.
Sagem had by late May delivered 260 M88 engines, with a further 146 on firm order.
Another capability that is to come with the next batch of aircraft will be a laser-guided version of Sagem's AASM Hammer precision-guided bomb.
Used extensively during France's current involvement in Libya, the weapon is now available with GPS/INS guidance.
This will also be combined with an infrared seeker in use from 2012. But while the AASM boasts all-weather capability and a stand-off range of more than 32nm (60km), it lacks the ability to strike moving targets.
A new laser-guided version was demonstrated in three test firings last year. These included a strike against a target from a vertical trajectory, another which replicated the future availability of an advanced targeting pod, and a shot in which the weapon tracked a laser spot from a turret-mounted ground illuminator travelling at 43kt (80km/h) and replicating a moving vehicle. It hit the target less than 1m (3ft) away from the spot.
Three qualification tests will be conducted next year against "representative targets".
14/06/2011 Adrien Prévost & R.Guillot AEROCONTACT
Voici un aperçu des appareils présentés sur le statique ou lors des présentations en vol du prochain Salon International de l'Aéronautique
et de l'Espace du Bourget qui ouvrira ses portes du 20 au 26 juin prochain.
Cette liste n'est pas exhaustive et sera régulièrement mise à jour suivant les informations communiquées par l'organisateur (SIAE) ou les exposants.
AVIATION CIVILE
Premières participations
• Les 747-8I (livrée Sunrise) et 747-8F de Boeing
• Le 787-8 Dreamliner de Boeing (ZA001)
• ATR72-600 d’ATR (aux couleurs de Royal Air Maroc)
• Do228 NG de RUAG
• Eurocopter X3 et EC-145T2 (avec fenestron)
• An-158 d'Antonov
• SOLAR IMPULSE
Les deux 747 de nouvelle génération de Boeing seront présentés pour la première fois lors d’un salon européen et seront sans doute cette année la principale grande nouveauté du Bourget. Le
Dreamliner et l’ATR72-600 seront quant à eux présentés pour la première fois lors d'un salon français.
Il semble pour l'instant qu'aucun appareil de l'avionneur brésilien Embraer ne sera présent lors du salon.
Avions de ligne
• Airbus A380
• Boeing 737-700 (Air Berlin, avec nouvelle cabine Sky Interior) et 777-200LR (aux couleurs de Qatar Airways)
• ATR72-500 d’ATR
• Superjet 100 de Sukhoi
• Q400 et CRJ-700 de Bombardier
Avions d’Affaires
• ACJ d'Airbus
• Challenger 605, Global 5000 et Learjet 60 de Bombardier
• Falcon 2000, 900 et 7X de Dassault Aviation
• Falcon 50 (équipé d'un pod caméra) de la compagnie Aerovision (groupe Jet Services)
Hélicoptères civils
EC135, EC145T2, EC175, EC225, AS 350 d'Eurocopter
AW139, AW149, AW159 et Grand New d'Agusta Westland
Bell 407 et 412 (Textron)
S-92 d'UTC
AVIATION MILITAIRE
Premières participations
• L'A400M d’Airbus Military
• JF-17 Thunder de Pakistan Aeronautical Complex
L’A400M est un avion de transport stratégique qui est actuellement en phase de test et dont la première livraison doit être effectuée début 2013. C’est l’armée de l’Air française qui doit
recevoir en premier l’appareil. Airbus Military totalise 174 commandes pour huit nations. La première présentation publique de l’A400M a eu lieu lors du salon de Farnborough 2010, le salon du
Bourget sera sa première présentation publique en France.
Le JF-17 Thunder, produit en coopération (Joint Fighter) par le Pakistan et la Chine. Il est entré en service au Pakistan le 18 février 2010 avec la formation de l’escadron « Black Spider ». Cet
avion multi-rôles et monomoteur doit équiper la Pakistani Air Force massivement, 150 chasseurs commandés. Il a été présenté en Europe pour la première fois au salon de Farnborough 2010 et ce sera
donc sa première apparition en France.
Nous remarquons l’absence notable de la Russie qui n’enverra aucun avion militaire bien que dans un premier temps le Su-30 fut annoncé.
La liste de drones n’a pas été communiquée seul le Camcopter S100 de SCHIEBEL a été annoncé.
Avions de chasse
• Rafale B (Biplace), C (Monoplace) et M (Marine) de Dassault Aviation
• Mirage 2000B de Dassault Aviation
• Eurofighter Typhoon présenté par Finmeccanica (Italie)
• F-15E (McDonnell Douglas puis Boeing) présenté par le Department of Defense
• F-16C (General Dynamics puis Lockheed Martin) présenté par le Department of Defense
Avions de transport ou de mission dédiée
• C-5 GALAXY de Lockheed (surement dans sa version modernisée C-5M)
• C-17 Globemaster III de Boeing
• C-130J Super Hercules de Lockheed
• C-27J Spartan d’Alenia Aeronautica et Lockheed Martin
• C-295 d’EADS Casa possibilité de voir un modèle avec une antenne AEW factice
• AWACS E-3F Sentry de l’armée de l’Air française
• ATR42MP présenté par Finmeccanica
Hélicoptères
• EC-665 Tigre d’Eurocopter
• Panther d’Eurocopter
• AH-1Z Super Cobra/Viper de Bell
• CH-47 Chinook de Boeing
• UH-1Y Venom/Super Huey de Bell
• NH90 (NHI) et NH90 Caïman
• S70i Black Hawk d'UTC
Avions d’entraînement
• ALPHA JET (Patrouille de France)
• M-311 d’Alenia Aermacchi
• M-346 d’Alenia Aermacchi
• T-6C Texan II
Les historiques
• Max Holste MH.1521 Broussard
• Fouga Magister
• Breguet XIV
• MD 312 Flammant de Dassault
• MS.760 Paris de Morane-Saulnier
• DHC1 Chipmunk de De Havilland Canada
• Sea Fury FB MK XI de Hawker
• Sea Fire MK XVII de Supermarine
Pour plus d'informations sur le Salon du Bourget 2011, visitez le site Internet officiel :
http://www.salon-du-bourget.fr/fr
June 14, 2011 By VMSB DEFESA Global
French Air Force owned Service Industriel de l’Aéronautique (SIAé) aeronautics industrial workshop is upgrading undisclosed quantities of Aérospatiale (now EADS Eurocopter) Gazelle light support helicopters in service with the French Army (Armée de Terre) ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) light aviation unit.
The modernization comprises the integration of IFF transponder (Identification Friend or Foe), SIT-ALAT terminal information system, armoured seats from AgustaWestland, NVG (Night Vision Goggles) compatible avionics lightings and a VHF (Very High Frequency) communications system.
The integration of SIT-ALAT system is already completed said a source to Defesa Global.
SIT-ALAT developed by Euroavionics Navigationssysteme GmbH & Co. KG integrates navigation, communication, and tactical information on one high-brightness display to improve tactical and situational awareness, and enhance flight safety.
ALAT operates several variants of the Gazelle helicopter including the SA 342 L1 AATCP (with MISTRAL fire and forget anti-tank missiles), SA 342 HOT (with HOT air to air missiles), SA 341 CANON (with a 20mm gun pod) and the SA 342 L1 with VIVIANE thermal camera.
France uses few SA 342 L1 Gazelle Viviane helicopters in Afghanistan.
14/06/2011 Adrien Prévost AEROCONTACT
Ce sont 30 pilotes de la Royal Navy qui vont devoir apprendre le français afin de pouvoir s’entraîner sur le porte-avions Charles de Gaulle.
La première « tranche » de cinq pilotes vont sous peu apprendre le français à l’école de guerre durant 16 semaines. Les pilotes britanniques rejoindront par la suite le porte-avions pour une durée de trois ans.
Le Chef d’Etat-major de la Marine, l’Amiral Pierre-Francois Forissier a indiqué que l’apprentissage de l’anglais avait commencé sur le Charles de Gaulle afin de faciliter l’intégration des équipages britanniques. Mais le CEMM a aussi avoué que le fleuron de la marine française pourrait aussi rester à quai durant une année à cause de son engagement prolongé en Libye.
Un porte-parole du ministère de la Défense britannique a aussi indiqué que des discussions étaient en cours pour baser d’autres types de personnels sur le porte-avions, afin de garder les compétences nécessaires à la mise œuvre d’une unité aéronavale.
Marignane, France, 14 June 2011 Cassidian
Eurocopter’s commitment to innovation will be showcased at the 2011 Paris Air Show, where the company’s high-profile participation is to include the first public flight presentations of its X3 hybrid demonstrator and the new EC175 helicopter.
The Eurocopter presence at Le Bourget Airport also will comprise displays of its enhanced EC145 T2 and AS350 B3e helicopters; an AS565 Panther outfitted with the Stand Alone Weapon System (SAWS); the EC135 configured for law enforcement and customs missions; and a version of the EC175 tailored for search and rescue operations. “Eurocopter applies innovation every day in expanding the boundaries of flight, and the X3 is an excellent example of how we are preparing for the future,” said Lutz Bertling, Eurocopter’s President & CEO. “I am sure that professional visitors and the public alike will be impressed by the X3's extraordinary flight demonstrations at this year’s Paris Air Show, which are unequalled in aviation.”
The X3 demonstrator is powered by a five-blade main rotor system and two propellers on shortspan fixed wings – a combination that delivers excellent vertical takeoff and landing capabilities of a helicopter, along with aircraft-type fast cruise speeds and maneuverability. Eurocopter anticipates a wide range of utilizations for the X3 hybrid helicopter concept, including long-distance search and rescue (SAR) missions, coast guard duties, border patrol missions, passenger transport, offshore operations and inter-city shuttle services.
Also taking part in the Paris Air Show’s daily flight program is the EC175, which is being developed by Eurocopter in a joint program with China. This multi-role helicopter is in the sevenmetric- ton weight category, fitting into Eurocopter’s product range between its AS365 Dauphin and the AS332/EC225 Super Puma aircraft families. The EC175 benefits from a mix of proven and advanced technologies, providing excellent performance and reliability. The EC175 presented at Le Bourget is one of two helicopters in the flight test and development program, which foresees the rotary-wing aircraft’s certification during the second half of 2011 for deliveries beginning in 2012.
In the Paris Air Show’s static display area, Eurocopter’s exhibits of its enhanced EC145 T2, AS350 B3e and AS565 MBe represent the evolution strategy being implemented across its product line for improved operating performance, efficiency and maintainability. The EC145 T2 incorporates new Arriel 2E engines, along with Eurocopter’s Fenestron shrouded tail rotor, upgraded main and tail rotor gear boxes, an innovative new digital avionics suite and a 4-axis autopilot.
For Eurocopter’s best-selling Ecureuil family, the improved AS350 B3e version is equipped with a more powerful Turbomeca Arriel 2D turboshaft engine, along with a new-generation digital FADEC (Full Authority Digital Engine Control) and an engine data recorder for condition monitoring. The enhanced AS565 MBe, which offers improved hot and high performance for the Panther helicopter family, will be exhibited at Le Bourget equipped with the Stand Alone Weapon System (SAWS). SAWS is developed by Eurocopter and ATE, with this flexible and adaptable weapons system incorporating mission and targeting systems, two multi-purpose weapon pylons with slaving units, and a choice of weapons loads that includes guns, unguided and guided rockets and missiles.
A special Paris Air Show event is planned by Eurocopter on June 23 to celebrate the three decades of operating excellence with its Ecureuil/AStar helicopter family. Achievements of this product line include more than 5,000 aircraft deliveries, 21 million-plus flight hours, over 1,400 operators worldwide, and flight milestones such as the highest elevation landing on Mount Everest. The event at Le Bourget Airport will provide the opportunity to celebrate new Ecureuil/AStar sales signed at the Paris Air Show, as well as Eurocopter’s first customer delivery of a serial-produced AS350 B3e.
Follow Eurocopter at the 2011 Paris Air Show with daily news and updates on the company’s special events website. http://events.eurocopter.com. For pictures and videos (opening June 20) http://press.eurocopter.com
In-flight demonstrations of Eurocopter’s X3 hybrid demonstrator and EC175 helicopter are planned during the Paris Air Show’s daily flight presentations at 2pm.
Eurocopter helicopters on display will be located on the outdoor static line at position Q62, and the company also will be present on the EADS group’s exhibit at Hall 2A, Stand N°253.
14/06/2011 DGA
Le programme Meteor est destiné à équiper les forces armées de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne, de la Suède et de la France d'un missile air-air de longue portée aux performances cinématiques nettement supérieures à celles des missiles actuellement en service ou de missiles air-air à statoréacteur susceptibles d'être mis en oeuvre à l'horizon 2020.
Le missile est conçu pour être utilisé à partir du Rafale, de l'Eurofighter et du JAS 39 Gripen.
Description
Le missile Meteor a pour principale mission de détruire ou de neutraliser des cibles aériennes à longue distance. Pour la France, il pourra être utilisé en complément des missiles Mica (EM et IR) utilisés pour l'interception à des distances inférieures ainsi que pour le combat et l'autodéfense. Il est prévu pour être mis en oeuvre à partir des versions air et marine du Rafale.
Fiche technique
Masse : de la classe 200 kg
Longueur : 3,65 m
Le missile est guidé à l'aide d'un autodirecteur électromagnétique et propulsé en phase de croisière à l'aide d'un statoréacteur chargé au Bore.
Le Meteor a effectué son premier vol sur Rafale le 7 septembre 2005 à Istres.
Architecture industrielle
La maîtrise d’œuvre industrielle du programme est assurée par MBDA-UK (Grande-Bretagne).
Les industriels partenaires sont :
- MBDA-F - France ;
- MBDA-It - Italie ;
- Saab - Suède ;
- Inmize - Espagne.
Pays équipés
Les premières livraisons du Meteor sont prévues à l'horizon 2012 pour la Grande-Bretagne.
La France a commandé 200 missiles en 2010, pour des livraisons en 2018 afin d'équiper les avions de combat Rafale. La première phase d’intégration du missile sur le Rafale a été lancée en janvier 2011.
Pour les autres partenaires, les missiles Meteor seront mis en oeuvre sur des avions de type :
- Eurofighter pour le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne,
- Gripen pour la Suède.
Coopération
Le programme Meteor est piloté par le Royaume-Uni et est géré par un bureau de programme international situé au sein de la DE&S britannique (Defence Equipment & Support) implantée à Abbey Wood près de Bristol (Grande-Bretagne).
14 Juin 2011 de Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)
5 officiers britanniques vont intégrer le Collège Interarmées de Défense (CID) pour y apprendre durant 16 semaines le français. Un bagage nécessaire pour cet élément précurseur (ils seront 30 en tout) à venir s’asseoir sur les bancs du collège pour s’y frotter avec la langue de Molière, avant leur déploiement sur le Charles de Gaulle.
200 ans après Trafalgar… dur
C’est la seule solution trouvée par l’armée britannique pour continuer l’entraînement de ses pilotes en mer, alors qu’elle est privée de porte-avions et que les Eurofighter marine n’arriveront qu’en 2020… Une pilule dure à avaler apparemment pour un officier supérieur de la Navy qui lâche, un tantinet ironique, à nos confrères outre-manche (*) « qui aurait pu penser que 200 ans après la bataille de Trafalgar, nous devions apprendre le français pour entraîner nos pilotes ? (…) Pendant des décennies, nous avons pensé que l’armée française arrivait toujours après la bataille. Aujourd’hui David Cameron nous oblige à joindre nos forces, prendre des leçons de français et (…) manger leur nourriture ».
Tous à table
Mais nos confrères britanniques doivent avoir les papilles qui salivent car ils n’hésitent pas à nous décrire dans le détail, les mets assez savoureux à les entendre que les aviateurs auront ainsi à déguster :soupe à l’oignon, avocats farcis au crabe ou bouchées à la reine, poitrines de poulet au vin blanc et sauce à la crème, avec champignons farcis ou carottes à la crème, aligot (purée d’ail et de fromage, est-il précisé) ou de pommes dauphines et salade. Et ensuite, le « classique fromage français » comme le brie ou camembert, une mousse au chocolat ou des éclairs, un Konakry ou un clafoutis aux cerises et, bien sûr, du café après le repas ». On a connu pire supplice non. Un rien jaloux nos confrères qui avouent que l’on mange beaucoup sur le Charles de Gaulle que sur les navires de sa Royale majesté.
BAE's Mantis demonstrator has provided the basis for a bilateral feasibility study
into an operational system to enter use after 2015
14/06/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight International
Two years ago, the idea of France's largest defence contractor joining forces with its UK equivalent on a bilateral aerospace project would have been almost unthinkable, but a global economic crisis and political will have led to the creation of just such a pact between Dassault and BAE Systems.
To be in evidence at Le Bourget for the first time since French President Nicolas Sarkozy and UK Prime Minister David Cameron signed a cross-channel defence treaty late last year, the surprise co-operation includes the planned provision of a medium-altitude, long-endurance (MALE) unmanned air system. If the allies' plans hold firm, the type could be in frontline use with their armed forces as soon as 2015-20.
With objectives including sharing the costs of military-themed research and development, procurement, logistics support and some operations, the coming together has been driven not by industrial desire, but financial necessity. Describing the initiative as "practical, hard-headed co-operation between sovereign countries", Cameron last November said the treaty will "help us to maintain and strengthen our defences at a time when national finances are severely challenged".
JOINT TEAM
Dassault and BAE over the ensuing months looked beyond their traditional rivalry and into the possibility of jointly creating a next-generation unmanned system capable of performing persistent surveillance tasks. Progress was fast, and in February they signed an exclusive memorandum of understanding to work as a joint team. "We wanted to publicise the fact that we were in this together and that we were serious about taking this forward," says Ian Fairclough, BAE's programme director for strategic UAS.
"That decision to partner didn't happen by chance, and it wasn't a decision that both parties took lightly. We felt that we had a really compatible set of experience that had been developed nationally and that we would get huge benefit by combining that into a single industry team."
Conscious of the financial benefits of a collaborative venture, the UK Ministry of Defence had in 2009 begun to explore options for a bilateral European UAS programme. This was advanced last year to a feasibility study also involving France's DGA procurement agency, BAE and Dassault.
The process sought to compare the nations' individual requirements for a MALE system and balance these against demonstration work already performed by the intended partner companies. It also assessed the likely cost and schedule of a joint programme, plus manufacturing and final assembly considerations.
"We looked at the industrial aspects in terms of how UK and French industry could work together to deliver this, what sort of workshare arrangements we might have and how we would work out the supply chain," says Fairclough. "The conclusion was that a UK/French programme was something that was feasible, and something that industry could easily co-operate on. We also found that we could deliver a solution within the timescale and cost parameters."
Although it is still early days in the partners' journey towards introducing the planned OUAS capability, the collaboration between what have traditionally been fierce rivals is unprecedented. It also comes at a time when they are facing up to one other in a $10 billion-plus dogfight to meet the Indian air force's 126-unit medium multirole combat aircraft requirement. Dassault is offering its "omnirole" Rafale against the Typhoon produced by Eurofighter consortium partners Alenia Aeronautica, BAE and EADS.
Despite this clash, the partners will signal their new collaboration at the show by exhibiting a representative model of the proposed OUAS on Dassault's stand. This will be based heavily on BAE's Mantis Spiral 1 vehicle, which was flown for the first time in October 2009 under a technology demonstration programme for the UK MoD.
"On the feasibility study we started from a hypothesis that was based on the Mantis for the air vehicle side," says Yves Robins, an adviser to Dassault executive vice-president Eric Trappier. "All the experience from the Mantis will be used."
Developed within 19 months and flown at the Woomera test range in South Australia, Mantis demonstrated aspects including rapid prototyping, ground control and mission system equipment, sensors and autonomy.
"The challenge was to design, develop, build and then put into flight trials a prototype vehicle aimed at developing a suite of capabilities in the UK," Fairclough says. "We successfully proved that we have the capability within Europe to develop this class of vehicle." Partners on the programme included GE Aviation, Meggitt, Qinetiq, Rolls-Royce and Selex Galileo.
The success with the R-R RB250B-17-turboprop-engined Mantis followed BAE's previous work with unmanned systems including the Corax, Herti and Raven. With its flight campaign completed, the more than 20m (65.6ft) wing span aircraft is parked up at the company's Warton site in Lancashire, and is not scheduled to be flown again.
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© Craig Hoyle/Flightglobal
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EADS could offer an X-UAS version of its Talarion if a competitive process is pursued
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Dassault also has valuable past experience, having flown the AVE-D demonstrator and investigated a previous SDM MALE concept for France. It is now leading Europe's Neuron unmanned combat air system demonstration programme, which should achieve first flight with the stealthy type during 2012.
"We are happy to be able to work with BAE," says Robins, "and for this project we are happy to see them having the lead."
The jointly funded OUAS project is now in its assessment phase while the defence ministries work towards issuing a formal requirement within the next few months. A joint programme office has been formed at the MoD's Abbey Wood site in Bristol, England.
SURVEILLANCE TASKS
Although primarily intended for persistent surveillance tasks, the aircraft could have wider uses. "It's not just about going out and seeing things, it's potentially about targeting and deploying weapons as well," says BAE.
Fairclough says a variety of programme options are being considered, but that while the nations have expressed their desire to proceed with a direct procurement, European competition law could thwart such a strategy. If a contest is conducted, this could be of interest to EADS company Cassidian, which is trying to launch its Talarion programme. A version of the turbofan-powered design has previously been touted to the UK as the "X-UAS".
"The UK and French governments have invested heavily in developing capability in unmanned systems around BAE and Dassault. Getting the programme launched early will help us sustain that capability within industry," says Fairclough. "The sooner we get started the lower the risk of delivering that capability and the more maturity we can get into the product. We believe we're ready to start the programme now.
"We've got real flight trials information on a representative MALE vehicle, so we're really well positioned to come up with a concept that's going to work very quickly."
The prospect of building probably only tens of OUAS platforms for the two nations places the transition in scale from the manned fighter business to unmanned activities into clear focus. The UK has recently estimated the purchase and through-life support costs of its future MALE system at around £2 billion ($3.27 billion). But if advanced, the link between Dassault and BAE could lead to further collaboration beyond their respective Neuron and Taranis technology demonstrations, as their main customers look towards acquiring unmanned combat platforms to enter use from around 2030.
"If we can get this [OUAS] programme off the ground on a UK/French basis, it certainly gives us options and opportunities to look at how you might evolve that into a UCAS programme in the future," says Fairclough.
Such a development would represent a generational advance over the companies' experience in the fighter sector. After all, their current rivalry in India's MMRCA contest would never have happened had they not gone their separate ways in developing the Eurofighter and Rafale after a once joint set of requirements drifted dramatically apart.
13 juin 2011 AEROBUZZ
Le 9 juin 2011, la base aérienne 705 de Tours a célébré le 50e anniversaire de la présence de l’école d’aviation de chasse (EAC). Une exposition est proposée jusqu’au 24 juin à l’Hôtel de ville de Tours.
L’Ecole de l’aviation de chasse de l’Armée de l’Air est implantée à Tours depuis 1961. C’est cet anniversaire que l’armée de l’air a fêté, le 9 juin 2011, à l’occasion de la remise des diplômes à la promotion sortante. Avant de s’installer sur la base tourangelle en 1961, l’EAC était localisée au Maroc, dans un premier temps à Marrakech, puis à Mekhnès. Aujourd’hui, l’école regroupe une soixantaine de moniteurs, encadrant plus de 70 élèves en permanence. L’EAC dispose de trois simulateurs de vol et s’appuie sur une flotte composée d’Alphajet. Depuis 2004, l’EAC forme également les pilotes de chasse de la composante aérienne belge.
Une exposition retraçant les
grandes heures de l’EAC est présentée à l’Hôtel de ville de Tours du 11 au 24 juin 2011.
14 Juin 2011 Jean-Dominique Merchet
Les opérations de guerre en Libye posent un sérieux problème de la Marine, explique son chef d'état-major, l'amiral Forissier. Elles usent le potentiel et empêchent l'entrainement et la formation des équipages, notamment de l'aéronavale. Le problème n'est pas faux, mais le moins que l'on puisse dire est que ces déclarations ont suscité une certaine incompréhension à l'état-major des armées, où les marins ne manquent pas non plus.
La guerre en Libye, difficillement planifiable, bouleverse en effet le calendrier prévisionnel des activités de la flotte. Le porte-avions (PA) Charles-de-Gaulle revenait d'une mission de près de quatre mois dans l'océan indien, lorsqu'il est a du repartir au coup de sifflet au large de côtes libyennes. Résultat : son équipage (qui ne peut être que très partiellement relevé) a déjà plus d'un semestre à la mer depuis novembre dernier et rien n'annonce une fin rapide des opérations. La Marine indique que le PA pourrait rester encore trois mois en opérations, avant d'être contraint de faire relâche pendant de nombreux mois. Si les opérations se poursuivent au delà, le bateau pourrait être indisponible toute l'année 2012. La "norme" est cent jours à la mer par an, et au-delà de 150 jours, la situation se complique. Sur les 12 derniers moins, on est déjà à 200 jours...
Durant la guerre, le PA ne peut pas être utilisé pour former les jeunes pilotes de l'aéronavale, ni pour assurer la progression régulière des moins qualifiés. 24 jeunes pilotes, frais émolus de leur formation aux Etats-Unis, attendent à Landivisiau de découvrir le Rafale et le porte-avions... qui pour l'instant n'a pas de créneau à leur consacrer. Leur formation risque d'être repoussé à l'automne.
Ces difficultés ne concernent pas que l'aéronavale, même si elle est la plus touchée. L'état-major de la Marine était très conscient du problème avant le début des opérations. Il ne souhaitait pas, comme nous le rapportions à l'époque, engager le PA dans cette affaire. Selon l'EMM, la Libye pouvait être confiée à la seule armée de l'air. C'était sans compter sur le fait qu'un marin - qui plus est ancien Pacha du Charles-de-Gaulle - est chef d'état-major des armées. Et que l'on voit mal le chef de l'Etat, chef des armées, maintenir le principal bateau de la flotte à Toulon pendant une guerre dont il a pris l'initiative... dans le seul but de permettre la formation de jeunes pilotes et d'économiser le potentiel.
On le voit, deux logiques s'opposent : celle des opérationnels et celle de la gestion des moyens et des personnels. Du fait de la nouvelle organisation des armées, l'état-major de la marine est de facto exclu des opérations navales qui relèvent uniquement de l'EMA. A l'EMM, l'entretien de la flotte et la formation des équipages. C'est sa feuille de route et personne ne peut le lui reprocher. Même si son expression est parfois mal comprise.
Certes, la guerre use du potentiel et pose des problèmes de gestion. Mais l'essence même de la Marine est de faire la guerre lorsque l'heure est venue, du moins veut-on le croire. Surtout lorsque ces moyens sont employés comme jamais dans l'histoire récente. Pour un marin, il y a d'abord lieu de s'en réjouir.
Une frégate du programme Bravo
crédits : MARINE TAIWANAISE
14/06/2011 MER et MARINE
La France va devoir verser à l'Etat taïwanais 460 millions d'euros dans le cadre de l'affaire sur les commissions indûment versées à des intermédiaires suite à la vente, en 1991, des six frégates du programme Bravo. Jeudi, la Cour d'appel de Paris a rejeté le recours engagé par Thales (Thomson CSF au moment du contrat) contre la sentence arbitrale qui l'avait condamné l'an dernier à rembourser des centaines de millions de dollars à Taïwan. La justice a condamné l'Etat français à verser 72.5% de la créance de Thales, qui s'élèvait donc à 634 millions d'euros. Si le groupe d'électronique (qui va payer au final 174 millions d'euros) était en effet le porteur du contrat, c'est l'ex-Direction des Constructions Navales (DCN), administration dépendant alors du ministère de la Défense, qui en a exécuté l'essentiel avec la réalisation à Lorient des six bâtiments. DCN a, ainsi, touché 73% des 2.8 milliards de dollars du contrat Bravo. « L'Etat, qui a donné sa garantie à ce contrat, devra honorer 72.5% de cette créance, soit un montant d'environ 460 millions d'euros. Un amendement au projet de loi de finances rectificative en cours de discussion à l'Assemblée nationale sera présenté sans délai afin de solder cette affaire », explique Matignon, qui précise que « le gouvernement français entreprendra parallèlement toutes les démarches auprès des autorités taïwanaises afin d'obtenir un remboursement au moins partiel dans l'hypothèse où celles-ci obtiendraient des intermédiaires la restitution de tout ou partie des commissions versées ».
Un point final à 20 ans de contentieux
La confirmation de la sentence arbitrale rendue en 2010 et son acceptation par les autorités françaises et taïwanaises met en tout cas fin à 20 ans de contentieux entre Paris et Taipeh. « Cet épisode a pesé lourdement sur l'image de nos industries d'exportation d'armement naval. Il appartient hélas au budget public de solder aujourd'hui les comptes d'un passé ambigu, heureusement lointain et désormais révolu », estime le ministère de la Défense. Ce dernier rappelle que la France a, depuis, pris l'initiative d'une convention relative « à la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales » dans le cadre de l'OCDE. Cette convention, signée à Paris en décembre 1997 puis ratifiée par le parlement en juin 2000, a mis fin à toute équivoque. « Son respect nous permet de soutenir clairement et sans risque nos entreprises engagées dans une compétition mondiale exigeante », assure l'Hôtel de Brienne.
Un Fennec équipé pour les mesures radiologiques (ici à Toulon, en 2009)
crédits : JEAN-LOUIS VENNE
14/06/2011 MER et MARINE
Une campagne aérienne de mesures radiologiques du port militaire de Brest, du site de l'Ile Longue, et des abords immédiats, doit se dérouler aujourd'hui et demain. Cette campagne est organisée tous les cinq ans sous le contrôle du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA). Elle permet d'actualiser le niveau radiologique de référence de ces deux zones concernées par le Plan Particulier d'Intervention (PPI). Un hélicoptère de type Fennec de l'armée de l'Air survolera les deux sites à basse altitude (environ 40 mètres) et à faible vitesse (environ 70 km/heure). Des techniciens du CEA seront embarqués à bord pour réaliser le travail de cartographie. Un rattrapage est prévu dans la journée du jeudi 16 juin en cas de mauvaises conditions météorologiques.
La préfecture maritime de l'Atlantique rappelle que la précédente campagne relative aux sites de Brest et de l'Ile Longue a eu lieu en octobre 2006. Elle avait montré l'absence de toute évolution par rapport à la campagne précédente. Les résultats sont habituellement communiqués aux membres de la commission d'information présidée par le préfet de département.
Des campagnes similaires sont menées dans d'autres zones accueillant des installations nucléaires, comme la base navale de Toulon.
08/06/2011 Propos recueillis par l'adjudant Jean-Laurent Nijean
Le 2 mai 2011, le centre d’études stratégiques aérospatiales a organisé un colloque international sur le thème des drones armés et de la prospective, au palais du Luxembourg, à Paris. Lors d’une entrevue, le général Patrick Charaix, commandant en second la défense aérienne et les opérations aériennes, partage sa vision et son expertise sur ce sujet d’actualité.
Mon général, quel bilan pouvez-vous nous dresser du colloque sur les drones qui s’est tenu le 2 mai 2011 ?
Général Patrick Charaix - La première table ronde a montré l’emploi du drone en opérations avec l’intervention du lieutenant-colonel James Drape américain puis celle du commandant en second de l’escadron de drone français, le lieutenant-colonel Bruno Paupy. Ces derniers ont exposé la valeur ajoutée du drone dans le domaine opérationnel, à la fois en mission de renseignement (ISR) qu’en mission d’attaque au sol avec des vidéos des tirs. La deuxième table ronde a concerné un volet plus politique avec la participation du député Jean-Claude Viollet et du sénateur Jacques Gautier. Ils ont vraiment défendu le besoin immédiat de l’armée de l’air de disposer d’un drone plus évolué que Harfang et l’option d’achat du drone Reaper pour combler le retard capacitaire que nous connaissons aujourd’hui. Deux commentaires m’ont marqué lors de leur discours. Le premier, « que nous ne pouvons pas expliquer aux familles la perte de leur conjoint ou encore de leur enfant en opérations parce que nous n’avions pas de drone » à la hauteur de nos ambitions. Le deuxième commentaire qui ressort de cette intervention est que « si nous voulons tenir le rang que nous visons au sein d’une coalition, nous devons apporter également apporter une capacité « drone ». En effet, les nations qui comptent possèdent ce moyen qui contribuent à la fois au succès des opérations et au rayonnement du pays . » Enfin, la troisième table ronde était axée sur l’UCAV (Unmanned Combat Air Vehicule – drone de combat) qui sera mis en œuvre dans les années 2020. Cette dernière s’inscrivait, avec la participation de l’industriel Dassault et de la direction générale de l’armement, dans une approche prospective du futur drone.
Selon vous, quel enjeu représente le drone pour l’armée de l’air ?
Le drone armé est un enjeu à la fois pour la capacité qu’il représente dans l’évolution de la composante non pilotée et pour l’essor qu’il prend dans les opérations autour de nous. Nous le voyons en Afghanistan et en Libye, mais également lors d’opérations sur le territoire national. Ainsi, nous emploierons pour compléter le dispositif de sûreté aérienne (DPSA) du G8 à Deauville, les 26 et 27 mai prochains, et celui du défilé du 14 Juillet. Aujourd’hui le drone est partout, et lorsque l’on regarde ce qui se qui se passe autour de nous, dans des pays comme le Royaume-Uni ou l’Italie, force est de constater que nous possédons une capacité un peu en retrait par rapport à eux.
Pourquoi accusons-nous un tel retard dans ce domaine technologique ?
Notre retard est dû d’abord au choix fait dans le passé que je ne remettrai pas en cause. Pour combler ce retard, nous avons choisi, pour acquérir notre première capacité, de réaliser l’achat « sur étagère » d’un drone intérimaire. Ce fut la première étape pour obtenir une compétence dans le domaine du pilotage, de l’interprétation photo et du maniement de l’aéronef. Aujourd’hui, nous ne possédons que quatre exemplaires du drone Harfang et deux stations de conduite et d’interprétation. Nous nous sommes dotés de cette première capacité, qui commence à être un peu ancienne aujourd’hui. Par son ancienneté, elle nous pose quelques difficultés de mise en condition opérationnelle. Nous approchons du seuil critique, il faut absolument faire quelque chose.
L’armée de l’air achètera-t-elle un nouveau drone ou réhabilitera-t-elle le Harfang ?
C’est exactement la question évoquée lors du séminaire du 2 mai 2011. La capacité européenne industrielle pour construire un drone ne verra le jour qu’aux alentours des années 2020. Le constat de l’armée de l’air vers nos hommes politiques affirme que nous ne pouvons pas attendre 2020 pour bénéficier d’une capacité qui devient, aujourd’hui, urgente. L’étape suivante dans l’acquisition de cette capacité se décline aujourd’hui en deux options, l’achat de Reaper américain comme les Britanniques, les Italiens et bientôt les Allemands) ou la modernisation du Harfang actuel par une amélioration de ses capacités et l’achat d’un plus grand nombre d’aéronefs. Il était intéressant de noter le soutien sans faille de nos parlementaires, Jean-Claude Viollet et Jacques Gautier, qui ont pris la parole au cours de la deuxième table ronde. Ils ont exprimé combien il était urgent pour notre armée de l’air de se doter d’une capacité crédible en attendant l’arrivée du drone européen en 2020. C’est, à mon avis, l’un des points forts du séminaire. Nos élus, et particulièrement ceux qui sont en charge de la Défense nationale, sont très bien informés de la situation actuelle, de nos faiblesses dans ce domaine, et sont actifs et volontaires pour procurer cette capacité à l’armée de l’air.
Sommes-nous prêts dans l’armée de l’air à franchir le pas du drone armé ?
Ces choix capacitaires sont motivés en fonction du besoin de l’armée de l’air et de l’expérience des théâtres d’aujourd’hui. Actuellement, nous pouvons souligner qu’en Afghanistan et qu’en Libye, le drone américain est armé et agit dans un contexte qui mélange avion armé et drone armé. Cette dualité est intéressante. Nous avons, d’un côté, la réactivité et l’aptitude à prendre des décisions des avions de chasse, de l’autre, la permanence du drone qui peut surveiller une situation sur le terrain pendant plus de huit heures. Si dans un premier temps, nos choix se sont portés exclusivement sur la capacité ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance – Renseignement, surveillance et reconnaissance) l’intérêt de disposer aujourd’hui d’une capacité supplémentaire d’attaque au sol n’est plus à démontrer. Dans certaines situations sur le théâtre, cette réponse immédiate d’intervention au sol considérablement réduit les délais d’engagement. Pour l’armée de l’air, utilisatrice tactique de moyens. Pour ma part, j’aurais tendance à dire que nous devons faire le choix d’une acquisition temporaire en attendant l’horizon 2020, nous devons opter pour le drone ISR armé !
Qu’en est-il aujourd’hui des problèmes de réglementation qui se posent pour le drone en matière de circulation aérienne ?
Aujourd’hui la grosse difficulté, c’est l’intégration dans l’espace aérien civil. Toutes les nations sont confrontées à la même situation que nous. Ce dossier est géré par Eurocontrol, car la gestion de l’espace aérien a pris une nouvelle dimension européenne. Au niveau de l’armée de l’air, les questions de l’intégration de cet aéronef sans pilote sont discutées avec la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et notamment sur la règle : « voir et éviter ». Par définition, un drone est incapable de respecter cette règle car il ne voit pas. C’est un chantier important que de faire évoluer ce concept « voir et éviter » vers celui de « détecter et éviter ». Le drone sera équipé de capteurs afin de « sentir » ce qu’il y a autour de lui. Cette évolution de la règle permettra d’intégrer le vol de drones à moyen terme. Dans le court terme, nous avons des dialogues permanents avec la DGAC pour utiliser les espaces aériens réservés existants, dans lesquels seuls les drones évoluent. On parle d’un espace ségrégué. Ainsi, pour le G8 à Deauville, nous allons réserver des zones militaires préexistantes et utiliser des couloirs avec des niveaux de vol dédiés au drone pour qu’il se rende d’Évreux à Deauville. De nombreuses difficultés apparaissent pour le 14 Juillet, car le drone sera confronté à l’environnement parisien, particulièrement dense, surveillé et réservé. Il y aura une véritable intégration à travailler et, d’ores et déjà, nous œuvrons étroitement avec l’aviation civile. Ce sera la première fois qu’il participera à la protection du défilé d’un 14 Juillet.
Qu’est-ce qui va changer au sujet de l’emploi du drone lors du sommet du 26 au 27 mai, à Deauville ?
Nous avons déjà l’expérience de sa participation car lors de la visite papale, le Harfang faisait partie des moyens actifs déployés intégrés dans le dispositif spécial de surveillance aérienne (DPSA). Pour le G8, la particularité est que toutes ses images sont fournies non seulement à la chaîne de défense aérienne, mais également au centre d’opérations du préfet. Dans la gestion globale de la sécurité terrestre et aérienne, le préfet disposera de l’image en temps réel et pourra demander de dédier quelques créneaux du drone à la protection d’une zone particulière au sol (mouvement de foule, déplacement du président, quartier à surveiller…). C’est la première fois qu’une telle utilisation du drone est programmée depuis sa mise en service au sein de l’armée de l’air.
Gilet pare-balle MSA GALLET Paraclete
13.06.2011 sldinfo.com
Communiqué MSA GALLET
Le 3 mai 2011, la société MSA GALLET, située à Chatillon/Chalaronne dans l’Ain, a reçu la commande officielle de la NAMSA (agence d’entretien et d’approvisionnement de l’OTAN) en Gilets Pare-balles, dont le montant global s’élève à plus de 1 Million d’Euros.
L’utilisateur final de ces gilets sera la Marine Nationale. La Marine Nationale a choisi un modèle des gilets MSA PARACLETE conçu spécialement à partir des besoins exprimés par les Commandos Marine et Unités Opérationnelles de la FORFUSCO (Force Maritime des Fusiliers Marins et Commandos).
Ce modèle, grâce à sa faible rétention d’eau et des textiles innovants, permet d’évoluer en ambiance marine avec des contraintes opérationnelles élevées (charges lourdes : radios, sacs à dos, armement…).
Le gilet est largable, possède une protection balistique composée de plaques dures, au revêtement spécifique les protégeant des agressions extérieures et de l’humidité.
Il est également composé d’inserts souples en fibre aramide laminé, conformes à la norme NIJ STD 0101.06.
MSA GALLET est une société du groupe MSA, fabricant de produits de Sécurité , dont le siège social est aux Etats-Unis, en Pennsylvanie et qui emploie plus de 5000 personnes dans le monde.
MSA GALLET emploie en France, sur le site Châtillonnais, 250 personnes à ce jour. Elle est spécialisée dans la fabrication de casques professionnels (pompiers, armées, police, pilotes d’avion et d’hélicoptères, ouvriers de l’industrie), dans les produits balistiques, et dans la protection respiratoire (masques à gaz et cartouches filtrantes).
10 June 2011 Cassidian press release
Lors du 49e Salon international du Bourget, Cassidian présentera sur le stand A253 (Hall 2A) l’ensemble de sa gamme de solutions de sécurité dédiée au monde aéronautique, qui permettra de relever les défis à venir.
Le monde, toujours plus ouvert et global, nécessite des solutions et systèmes de sécurité avancés en constante évolution. Fort de son statut de leader mondial des solutions et systèmes de sécurité intégrés pour les marchés civils et militaires, Cassidian développe les solutions et technologies de demain, en s’appuyant sur ses compétences clés en matière d’aéronautique, de sécurité, de défense et de services. Innovation et excellence des technologies sont les atouts maîtres qui permettront à Cassidian de conserver sa position de leader dans son secteur.
Pour démontrer ses avancées technologiques sur le Salon international du Bourget 2011, Cassidian mettra en scène, dans son « TouchLab » (laboratoire de démonstrations interactives), des scénarios en 3D de toute nouvelle génération réalisés autour des drones, de la cybersécurité ou de la gestion du trafic aérien en 2025.
Les drones
Fort de trente années d’expérience en tant qu’intégrateur systèmes, Cassidian est un expert en matière de drones, depuis le développement jusqu’au soutien opérationnel :
Gestion de l’ensemble des programmes de R&T et projets de drones par une unité de programmes unique, qui permet une synergie entre les systèmes de production et les nouveaux projets.
Partage des expériences tout au long du cycle de vie et à travers la gamme complète de drones.
Capacités d’innovation et maîtrise exceptionnelles en matière de coopération internationale.
Utilisation de « Battle Labs » pour la saisie des exigences et recours à des outils de développement et de support de pointe.
En matière de drones, Cassidian adopte une approche résolument mondiale : s’appuyant sur plusieurs décennies de conception de systèmes aériens pilotés, la Division maîtrise les technologies clés (conception aéronautique, navigation de précision, architecture des logiciels de vol, interfaces standardisées, planification de mission, etc.), qu’elle exploite et adapte pour concevoir des solutions de drones globales en parfaite adéquation avec les exigences opérationnelles des systèmes aériens sans pilote (par ex., insertion dans le trafic aérien, fusion multicapteurs, contrôle du véhicule).
Sur le statique, Cassidian présentera le DRAC, un drone éprouvé au combat. La démonstration sera réalisée par des soldats de l’Armée française, qui l’ont déployé en Afghanistan. La Division projettera également des vidéos illustrant les dernières missions du drone Harfang, et exposera une maquette grandeur nature du futur drone MALE Talarion.
La cybersécurité
Face à la multiplication et à la diversité des cyber attaques, Cassidian a créé en 2009 le Cyber Security Center, qui réunit des experts basés en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, afin de mettre en place les solutions nécessaires pour détecter et contrer ces nouvelles menaces. Pour anticiper au mieux les agressions futures, ces équipes d’élite travaillent étroitement avec les autorités gouvernementales de nombreux pays pour intercepter les menaces, et constituent de ce fait les éléments essentiels de la coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité.
Au Salon du Bourget, Cassidian démontrera son expérience dans la protection de réseaux hautement sensibles et complexes, et tout particulièrement dans la protection des infrastructures nationales critiques. En effet, dans un monde de plus en plus informatisé, les infrastructures critiques sont interconnectées et interdépendantes pour garantir une efficacité optimale. Ainsi, la défaillance d’un seul maillon de la chaîne peut avoir des répercussions allant bien au-delà des limites nationales. La protection de ces infrastructures constitue donc l’un des défis majeurs de l’avenir. Dans son « TouchLab », à l’aide d’un scénario en 3D illustrant les infrastructures nationales critiques, Cassidian simulera une attaque informatique et présentera les solutions proposées pour contrer ces menaces.
Les services
Depuis sa création en 2006, Cassidian Aviation Training Services (CATS, anciennement EADS Cognac Aviation Training Services) est devenu le premier opérateur technique externe en France, fournissant à l’armée de l’Air française des équipements et services pour la formation de ses pilotes. CATS accueille en effet plusieurs centaines de stagiaires au cours de séances de formation technique, et met à disposition de l’armée de l’Air française des avions de dernière génération et des simulateurs de vol qui totaliseront, en juin, 100 000 heures de vol et 25 000 heures de simulation.
Sur le Salon international du Bourget, Cassidian proposera pour la première fois une démonstration en vol mettant en évidence sa flotte et ses services de formation. Quatre appareils d’entraînement, pouvant être utilisés pour la formation complète d’un pilote de chasse, seront présentés : un APM 40 Simba destiné à la formation initiale, un Grob 120A pour la formation de base élémentaire, un Pilatus PC-21 réservé à la formation de base avancée, et un Aermacchi M-346 destiné à la formation avancée. Cassidian a mis ces appareils, et bien d’autres encore, à la disposition de plusieurs forces aériennes européennes à des fins de formation. Un appareil CATS sera également présenté sur le statique par un représentant de l’école de pilotage de Cognac.
La compétence et le savoir-faire du personnel de CASSIDIAN ATS permettent de fournir aux pilotes de l’armée de l’Air des moyens de formation les plus modernes et performants tout en réduisant significativement les coûts (environ 30%).
Fort de son succès auprès de l’armée de l’Air française au cours des cinq dernières années, Cassidian proposera désormais ses services aux organismes de formation des pilotes de ligne et de chasse.
L’Eurofighter Typhoon
L’Eurofighter Typhoon sera lui aussi présent sur le Salon du Bourget 2011, avec des démonstrations en vol quotidiennes réalisées par l’armée de l’Air italienne. L’Eurofighter Typhoon est l’avion de combat polyvalent le plus moderne actuellement disponible sur le marché mondial. Six nations ont d’ores et déjà passé commande : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Autriche et l’Arabie saoudite. Avec 707 appareils commandés et plus de 270 déjà livrés, il s’agit du plus grand programme de coopération militaire européen. L’Eurofighter Typhoon, grâce à sa technologie de pointe, renforce la position de l’industrie aéronautique et spatiale européenne sur le marché mondial, et assure plus de 100 000 emplois répartis chez quelque 400 fournisseurs. Ce programme est géré par la société Eurofighter Jagdflugzeug GmbH au nom des entreprises partenaires Alenia Aeronautica/Finmeccanica, BAE Systems, EADS Allemagne et Espagne, les plus grandes entreprises de l’industrie aéronautique, spatiale et de défense en Europe, qui totalisent un chiffre d’affaires d’environ 120 milliards d’euros en 2010.
L’Eurofighter Typhoon, avion de combat d’une extrême manœuvrabilité, dispose de nombreuses fonctionnalités : systèmes intégrés, interface homme-machine optimisée, armement guidé moderne de haute précision, fusion de données de capteurs, intégration dans des réseaux de données militaires et les dernières technologies de production (utilisation de matériaux composites renforcés de fibres de carbone – CFC). L’Eurofighter, opérationnel depuis peu, jouit en outre d’un fort potentiel de croissance.
Une frégate légère de type Lafayette identique aux six
vendues à Taïwan en 1991. © Philippe Huguen / AFP
09/06/2011 Le Point.fr
La cour d'appel de Paris a rejeté jeudi le recours engagé par le groupe de défense Thales.
Thales a annoncé jeudi qu'il devrait verser 170 millions d'euros de dédommagements à Taïwan dans l'affaire de la vente de frégates en 1991, sans toutefois prévoir d'impact sur ses résultats puisque ce montant avait été intégralement provisionné. La cour d'appel de Paris a rejeté ce jeudi le recours en annulation présenté par le groupe français contre la décision du 3 mai 2010 de la cour d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale (ICC) condamnant la France à verser un total de 630 millions d'euros.
L'affaire concerne la vente par Thomson-CSF (devenu Thales) de six frégates Lafayette pour 16,4 milliards de francs (2,5 milliards d'euros) en 1991. La somme due par Thales correspond à sa part de 26,73 % du contrat. Le solde de 460 millions sera payé par l'État pour le compte de la Direction des constructions navales (DCN), devenu DCNS, a précisé dans un communiqué Matignon. Un amendement au projet de loi de finances rectificative en cours de discussion à l'Assemblée nationale sera présenté sans délai afin de solder cette affaire, a précisé le gouvernement. "Le gouvernement français entreprendra parallèlement toutes les démarches auprès des autorités taïwanaises afin d'obtenir un remboursement au moins partiel dans l'hypothèse où celles-ci obtiendraient des intermédiaires la restitution de tout ou partie des commissions versées', ont ajouté les services du Premier ministre.
Une affaire pas totalement terminée
Thales précise de son côté dans un communiqué que ce versement sera neutre sur ses résultats, ce litige ayant été intégralement provisionné lors des exercices précédents. Le spécialiste de l'aéronautique, la défense et la sécurité, qui vise pour 2011 une légère croissance de ses ventes et une marge opérationnelle courante de 5 %, a accusé un résultat dans le rouge l'an passé sous le coup de provisions liées à des contrats sous-performants.
Dans l'arrêt rendu jeudi, la cour d'appel condamne Thales à verser à Taïwan 50 000 euros supplémentaires de frais de justice. Quand elle est saisie d'un recours contre un arbitrage, la cour d'appel n'examine pas le dossier sur le fond. Elle ne peut sanctionner que d'éventuelles irrégularités de procédure. Cette décision n'est pas définitive, car Thales peut se pourvoir en cassation. Toutefois, elle est d'ores et déjà exécutoire, ce qui signifie que Taïwan peut à tout moment réclamer son dû. "C'est une vraie satisfaction après tant d'années et une stratégie d'opposition systématique" de la part de Thales, a réagi maître Nyssen en déplorant que le groupe ait utilisé "tous les moyens procéduraux possibles" pour échapper à sa responsabilité.
Dans le volet commercial, Taïwan a saisi en 2001 le tribunal arbitral après la saisie par la justice suisse de 520 millions de dollars de fonds appartenant à Andrew Wang, l'intermédiaire chargé de convaincre Taïwan de choisir les navires français. L'enquête en Suisse a démontré que ces sommes avaient été versées par Thomson-CSF (devenu Thales) à Andrew Wang. Celui-ci a demandé sans succès à la Suisse de lui restituer ces fonds.
June 9, 2011 defpro.com
Once again this year, ASD and GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aeronautiques et Spatiales) have put together a VIP programme for European policymakers and key stakeholders willing to visit Le Bourget. Many have accepted our invitation: three European Commissioners (Antonio Tajani, Günther Oettinger and Siim Kallas) and members of their cabinet, a total of thirteen officials from DG MOVE, DG Research and DG Entreprise, as well as four Members of the European Parliament (Arnaud Danjean, Malcolm Harbour, Alain Lamassoure and Vittorio Prodi) and other ASD Stakeholders. The Paris Air Show will be the opportunity for ASD members to introduce policymakers to the latest technological breakthroughs made by our sector, during what is certainly the largest European Air Show.
The top 100 companies in the industry worldwide have confirmed their presence at Le Bourget, and more than 2,000 small and medium-sized companies are exhibiting their expertise, mostly in the regional and national pavilions. The economic crisis has left its mark however, and most large companies have reduced their budgets by between 10 and 15%, leaving space for newcomers or components manufacturers wishing to reinforce their presence.
With its 2,113 exhibitors from45 countries, 350,000 visitors expected, about 200 international delegations and more than 3,000 journalists, the Paris Air Show remains the aviation and space industry's key event, and intends to continue to hold this leading position over the next decades. As the preferred meeting venue for industrial companies in the aviation and space sector, the Show has a duty to once again meet the expectations of an entire profession. As the industry’s sounding board and showcase, the 2011 show will again play host to a large number of announcements. Innovations which benefit the environment will be an overall theme.
The “special guest” of Le Bourget 2011 will be the solar aeroplane Solar Impulse. This will be the first air show appearance made by the revolutionary aeroplane, culmination of a genuine human and technological adventure, which made a historic 26-hour day and night flight without fuel, powered only by solar energy, in July 2010. From 20 to 26 June, visitors to the show will be able look closely at 64 meter wingspan Solar Impulse on the ground, and each morning, so long as weather conditions are favourable, admire its majestic flying displays whilst marvelling at the silence of its electric motors.
09/06/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight International
France is close to selecting a new, reduced collateral effect weapon for its Dassault Rafale fighters, with the need for a lightweight air-to-surface store having been underlined by its recent combat experience over Libya.
Discussions involving the air force and France's DGA defence procurement agency have advanced over the recent weeks, with several options understood to be under consideration.
Recent attention has focused on the MBDA dual-mode seeker-equipped Brimstone missile, which has been used by UK Royal Air Force Panavia Tornado GR4 strike aircraft during NATO's Unified Protector campaign to safeguard Libyan civilians from attack by forces loyal to Col Muammar Gaddafi.
"Brimstone is a solution, but it's not the only option," said Stéphane Reb, the DGA's Rafale programme manager. Other candidates could include guided rockets or a weapon in the class of Lockheed Martin's small contained-area precision energetic load bomb, or Scalpel, said industry sources. Meetings about a possible acquisition were held in late May, and a selection decision could come soon.
Acquiring a precision-guided, lightweight weapon for the Rafale has interested the French military for some time, with a TDA 68mm rocket pod having been exhibited alongside a Rafale at 2009's Paris air show.
A new system would provide a strike capability between the aircraft's internal 30mm cannon, and 250kg (550lb) bombs equipped with Sagem's AASM "Hammer" precision guidance and range extension kit.
"If you want to integrate something very quick and with a very limited firing envelope then it can be done, but if you want to do a complete system integration with a large firing envelope then we would need more time," said Reb.
The French air force is sustaining a detachment of seven Rafale B/Cs at Solenzara air base on Corsica in support of its operation Harmattan commitment to the NATO campaign in Libya. It will also send other Rafales to Afghanistan for a repeat tour of duty, to start on 1 August.
09.06.2011 Challenges.fr
Sur le grand planisphère du Falcon Technical Center, une lumière rouge sur la Malaisie. Branle-bas de combat dans ce centre d'assistance high-tech de 80 techniciens à Saint-Cloud
(Hauts-de-Seine) : un Falcon 7X, le fleuron de Dassault Aviation, vient de connaître, ce 26 mai, un sérieux incident à Kuala Lumpur. L'avion s'est brusquement cabré durant l'atterrissage, avant
que les pilotes ne réussissent à le poser. L'Agence européenne de la sécurité aérienne interdira de vol toute la flotte mondiale de Falcon 7X en attendant les résultats de l'enquête. Avec en
victime collatérale un certain Nicolas Sarkozy, venu au G 8 de Deauville dans un Falcon 7X...
Résultats en piqué
Résultat, 112 appareils à 50 millions de dollars pièce cloués au sol : pas vraiment du meilleur effet à trois semaines du Salon du Bourget et alors que Dassault
Aviation est durement touché par une crise de l'aviation d'affaires plus profonde que prévu. Si l'avionneur a encore pu afficher des résultats record en 2010 grâce aux commandes d'avant-crise
(4,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 95 livraisons de Falcon), le groupe se trouve désormais à l'os : le solde net de Falcon (commandes moins annulations) est négatif de neuf
appareils, et le carnet de commandes global a fondu d'un tiers en un an (9,4 milliards, contre 12,3 milliards d'euros). Quant aux livraisons 2011, elles devraient chuter de 25 %, à 70 appareils
environ, entraînant le chiffre d'affaires, que Dassault anticipe « en baisse significative ». Le PDG, Charles Edelstenne, résumait la situation le 17 mars avec sa concision légendaire
: « Sur le court terme, on pilote à vue. »
Même constat côté défense : les activités militaires, essentiellement la production du Rafale, n'ont dégagé que 960 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Moins que le suédois Saab,
pourtant mal en point (1,2 milliard), et six fois moins que Cassidian, filiale défense d'EADS (6 milliards)... « En bon français, on appelle cela une PME », persifle un concurrent. De
fait, dans l'attente des résultats des campagnes export en Inde et aux Emirats (lire encadré page 50), la chaîne du Rafale tourne au ralenti, au plancher de onze appareils par an
négocié avec l'Etat. « Cette situation n'est pas viable très longtemps, pointe François Lureau, ancien délégué général pour l'armement. L'appareil est bon, je reste convaincu
qu'une centaine de ventes export est un objectif tenable, mais une commande export est de plus en plus urgente. »
D'autant que Dassault doit compter avec la machine de guerre américaine Lockheed Martin et son F-35 (plus de 2 000 commandes), et le consortium européen Eurofighter, poussé par l'Allemagne, le
Royaume-Uni et l'Espagne. « Sans commande, Dassault pourrait disparaître du marché des avions de combat, comme Saab et peut-être bientôt Boeing, assure Richard Aboulafi a,
vice-président du cabinet de conseil américain Teal Group. Le Rafale est un bon avion, mais son sort dépend aujourd'hui de la seule bonne volonté du ministère de la Défense français.
»
La maison Dassault aurait-elle perdu la main ? Les déboires sont à relativiser : dans le civil, les Cessna, Bombardier et Gulfstream ont aussi souffert avec de sévères réductions d'effectifs.
Et Dassault reste une redoutable machine à cash : le groupe dégage 14 % de marge opérationnelle, soit cinq fois celle d'EADS, et peut compter sur une trésorerie de plus de 3 milliards d'euros.
L'avionneur a aussi lancé la contre-attaque sur ses marchés-clés : il a annoncé le 16 mai au salon Ebace de Genève le lancement d'un jet d'affaires baptisé Falcon 2000S, à moins de 25 millions
de dollars. « Ils essaient de descendre un peu en gamme pour élargir leur marché, les Falcon 900LX et 7X étant des produits très premium, décrypte Frédéric Aguettant, patron de la
compagnie d'aviation d'affaires Aviaxess. Mais la concurrence de Gulfstream ou Bombardier est ultra-agressive, avec des gammes plus larges. »
Nouvelle mission
Même stratégie dans la défense : surfant sur l'accord franco-britannique signé le 2 novembre dernier, Dassault s'est allié à BAE Systems pour proposer à la France et au Royaume-Uni un drone
Male (moyenne altitude, longue endurance). L'avantage : s'imposer sur un marché où Dassault se contente pour l'instant de développer le démonstrateur de drone de combat nEUROn, mais aussi tuer
dans l'oeuf le projet d'EADS, Talarion, et l'achat possible par l'armée française de drones Reaper à l'américain General Atomics. « C'est un choix pragmatique comme Dassault en a
l'habitude, pas un programme structurant pour l'Europe de la défense, décrypte Jean- Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Iris, spécialiste de la défense. Dassault reste sur une
stratégie de champion national français, plutôt qu'européen. »
Le champion national. L'obsession historique de Dassault, qui verrait bien sa filiale Thales, détenue à 26 %, comme fédérateur de l'industrie de défense. « Concernant Thales, notre volonté
est de réaliser un ensemble comparable à ceux des autres pays - BAE Systems en Grande-Bretagne ou Finmeccanica en Italie -, en alliant non seulement les compétences militaires de Dassault
Aviation et Thales, mais aussi celles de Dassault Systèmes », expliquait ainsi Charles Edelstenne à l'Assemblée nationale le 2 février.
Cibles verrouillées
Les cibles potentielles ? Elles sont déjà toutes trouvées. Le spécialiste des blindés Nexter d'abord, dont Luc Vigneron, PDG de Thales, a affirmé qu'il « ne pourrait se désintéresser »
en cas de privatisation. Le groupe naval DCNS surtout, dont Thales détient déjà 25 %, et où il pourrait monter à 51 %, « sous réserve que soit réglée la question des ouvriers d'Etat »,
a précisé Charles Edelstenne le 17 mars. « DCNS est une pépite, avec un carnet de commandes important, notamment dans les frégates et les sous-marins, avec de sérieux arguments à l'export
», approuve Olivier Darrason, président du think tank CEIS. Le problème, c'est que Thales n'affiche guère le profil d'un prédateur : depuis le rachat de 26 % du capital par Dassault
Aviation en mai 2009, le groupe a connu deux exercices de pertes, une hémorragie de dirigeants, et souffre de contrats mal négociés, comme l'A 400M ou le patrouilleur Meltem. Pas forcément de
quoi empêcher le groupe de jouer les fédérateurs à terme : « BAE a d'abord commencé par restructurer ses contrats, avant de fédérer l'industrie britannique de défense, souligne
Christophe Ménard, analyste chez Kepler Capital Markets. Dassault est en train d'engager Thales dans la même voie. »
Encore faudra-t-il s'assurer du soutien de l'Etat, propriétaire de DCNS et Nexter, mais aussi premier actionnaire de Thales, à 27 %. Pas gagné : en coulisses, les groupes de défense terrestre
ou de « retrofit » (remise à niveau) d'avions de combat pressent l'Etat de se montrer moins conciliant vis-à-vis des exigences du constructeur du Rafale. « Dassault dézingue à peu
près tous les projets français de mise à niveau des avions de combat, comme celui de modernisation des chasseurs JF-1 7 au Pakistan », peste un industriel. Même le ministère de la Défense
montre une certaine lassitude : « On sent un agacement de l'Etat face à la place prépondérante qu'a acquise Dassault en reprenant les 26 % de Thales », pointe Jean-Pierre Maulny, à
l'Iris.
La succession de Charles Edelstenne, qui atteindra en janvier 2013 la limite d'âge de 75 ans, pourrait fournir un levier de reprise en main : s'il veut rempiler à la tête de Dassault Aviation,
le PDG aura besoin des deux tiers des droits de vote. Et donc du soutien d'EADS, qui porte la participation de 46 % de l'Etat français.
Ravitaillement assuré
En attendant, la maison mère, le Groupe industriel Marcel Dassault, a assuré ses arrières. Si l'aéronautique reste une très belle vache à lait avec 54,8 millions d'euros de dividendes versés
par Dassault Aviation et les 31 millions d'euros annuels de loyers versés par la filiale en 2010, le groupe bénéficie à plein de la stratégie de diversification impulsée par Marcel Dassault et
poursuivie par Serge : l'éditeur de logiciels Dassault Systèmes lui a rapporté - toujours en 2010 - 28 millions d'euros de dividendes, et les 5 % de Veolia Environnement, rachetés en octobre
2008, lui ont permis d'empocher 35 autres millions. « Avant d'y aller, on a regardé plusieurs secteurs, dont le luxe, le BTP, les spiritueux, et même les cigarettes, raconte un proche
de Serge Dassault. Les métiers de l'environnement assurent des résultats récurrents, qui contrebalancent bien les cycles de l'aviation. » La passion des avions, c'est bien. Les revenus
récurrents aussi.
Dassault Aviation défend bien sa marge
4,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
365 millions de bénéfice net, soit 9,4 % de marge nette.
3,06 milliards de trésorerie.
9,4 milliards inscrits au carnet de commandes.
SOURCE : SOCIETE (2010)
Vincent Lamigeon
Jun 9, 2011 by Laurent Thomet AFP ASDNews
PARIS - The French government said on Thursday it would have to pay Taiwan 460 million euros after defence giant Thales lost an appeal over its wrongful payment of commissions on a warship order.
Prime Minister Francois Fillon's office announced that the state would have to cover 72.5 percent of the massive bill the group now faces after an appeal court threw out its challenge to an arbitration panel's ruling.
France had guaranteed the "Bravo" contract when it was signed in 1991, and an emergency amendment to the government operating budget will now be sent to parliament in order to settle the matter, an official told AFP.
In April last year an arbitration panel employed by Thales and the Taiwanese navy to settle their differences found that the French firm had wrongly paid commissions to intermediaries to secure the contract.
Thales appealed the private panel's decision in a civil court, but on Thursday its complaint was thrown out, leaving it facing a bill of at least $591 million (407 million euros) plus interest and legal fees.
The French defence and electronics firm signed the original contract to supply Taiwan with six Horizon-class frigates in 1991. The deal specifically excluded the payment of sweeteners to go-betweens.
France's Defence Minister Gerard Longuet said Thales would not appeal the latest ruling, which was based not on a re-examination of the case itself but on the conduct of the arbitration.
"At Thales's demand there will be no higher appeal because frankly this affair is not good publicity," he told reporters.
07/6/2011 par Frédéric Rémond, ElectroniqueS
Murata lance des détecteurs infrarouges dont le boîtier montable en surface ne mesure que 4,7 x 4,7 x 2,4 mm.
Murata lance la série IRS-B de capteurs infrarouge pyro-électriques doubles et quadruples. Ces capteurs sont destinés à la détection de mouvements, notamment pour assurer la mise en veille et le réveil d'appareils électriques et électroniques (téléviseurs, cadre photo, radiateur). Ils se distinguent par les dimensions très réduites (4,7 x 4,7 x 2,4 mm) de leur boîtier, qui plus est montable en surface.
07/6/2011 par Frédéric Rémond, ElectroniqueS
Murata lance des détecteurs infrarouges dont le boîtier montable en surface ne mesure que 4,7 x 4,7 x 2,4 mm.
Murata lance la série IRS-B de capteurs infrarouge pyro-électriques doubles et quadruples. Ces capteurs sont destinés à la détection de mouvements, notamment pour assurer la mise en veille et le réveil d'appareils électriques et électroniques (téléviseurs, cadre photo, radiateur). Ils se distinguent par les dimensions très réduites (4,7 x 4,7 x 2,4 mm) de leur boîtier, qui plus est montable en surface.