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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 11:30

 

 

Le patrouilleur L'Adroit est sorti samedi de son hall de construction

crédits : DCNS

 

18/05/2011 MER et MARINE

 

C'est aujourd'hui que le prototype de la famille des corvettes et patrouilleurs hauturiers de la famille Gowind est mis à flot. Construit sur le site DCNS de Lorient, L'Adroit est sorti samedi dernier de son hall de construction. Le bâtiment a été transféré sur une barge, l'ensemble étant remorqué hier vers le bassin numéro 3. La cale sèche a ensuite été vidée puis la barge séparée de son colis avant que le bassin ne soit remis en eau et que la coque flotte. DCNS et ses sous-traitants vont désormais achever le navire, en vue d'effectuer cet été les premiers essais en mer. En fin d'année, le patrouilleur sera mis à la disposition de la Marine nationale, qui l'armera durant trois ans. Il sera basé à Toulon et rattaché à la Force d'Action Navale (FAN). L'Adroit a été construit sur fonds propres par DCNS dans le cadre du projet Hermès. Le partenariat signé avec la marine française doit permettre à l'industriel de disposer d'un navire éprouvé à la mer et, grâce au retour d'expérience, d'effectuer d'éventuelles modifications. DCNS fonde, en effet, beaucoup d'espoir dans la vente de ce nouveau type de bâtiments à l'export. La famille Gowind a d'ailleurs été déclinée en différentes versions, les plus évoluées affichant un déplacement de 2500 tonnes et pouvant embarquer un armement assez conséquent (missiles antinavire, système surface-air, canon de 76mm). En dehors des marines étrangères, le marché national est également visé par DCNS puisque la flotte française aurait besoin de 18 unités de type Offshore Patrol Vessel (OPV) pour remplacer, dans les 15 prochaines années, ses patrouilleurs et frégates de surveillance.

 

Une vitrine flottante

 

Long de 87 mètres pour un déplacement d'environ 1500 tonnes en charge, L'Adroit disposera d'une artillerie légère (20mm et 12.7mm), ainsi que d'un système de mise à l'eau pour deux embarcations rapides par le tableau arrière. Il pourra également embarquer un hélicoptère ou des drones. Côté équipements, DCNS a créé un « Club d'investisseurs », au travers duquel plusieurs groupes vont mettre à disposition des matériels. Participent ainsi à l'opération le Danois Terma avec le radar de veille Scanter, les Français Sagem, Thales et Lacroix pour la centrale inertielle, les communications militaires et les lance-leurres, l'Italien OTO-Melara pour le canon de 20mm ou encore l'Allemand Links+Rechts pour les feux aviation. Pour ces équipementiers, le programme Hermès permet de faire valoir leurs produits sur un bâtiment moderne, « labellisé » par la marine française et amené à participer à de nombreuses missions, exercices, escales et représentations à l'étranger.

Doté de deux moteurs ABC de 2800 kW chacun, le nouvel OPV pourra atteindre 21 noeuds et affichera une autonomie de 8000 nautiques à vitesse économique, soit environ trois semaines d'opérations. Le bâtiment comptera un équipage de 30 marins et disposera de logements pour 29 personnes supplémentaires, par exemple des forces spéciales. Adoptant des normes civiles pour réduire les coûts, le navire a été spécialement conçu pour répondre aux nouvelles menaces, notamment asymétriques (passerelle panoramique, canons à eaux, mât unique...) et assurer un vaste panel de missions, allant de la surveillance maritime à la lutte contre le terrorisme, en passant par la lutte contre la piraterie et les trafics illicites, ou encore la police des pêches.

 

Chantier dédié

 

On notera enfin que DCNS a profité de ce projet pour mettre en place un chantier dédié et initier de nouvelles méthodes de production comme d'organisation. Installé dans un ancien atelier composite, édifié initialement pour réaliser les bâtiments anti-mine océaniques (BAMO) abandonnés en 1991, le chantier Hermès a mobilisé plus de 100 personnes, exclusivement affectées à ce programme. Confrontées à d'importantes contraintes, les équipes de DCNS et de ses sous-traitants avaient pour objectif de réduire les coût et délais de conception comme de production, deux ans à peine s'écoulant entre le début des études et la livraison.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 12:30

http://defesaglobal.files.wordpress.com/2011/05/att91efe.jpg?w=300&h=287

 

May 16th, 2011 By VMSB - Defesa Global

 

The French Ministry of Defence procurement agency DGA (Direction Générale de l’Armement) and the French Army (Armée de Terre) will held next week at Mourmelon military camp, 200 km East of Paris, PHOENIX II demonstration and evaluation trials.

 

PHOENIX II is to contribute to the French Army SCORPION (Synergie du COntact Renforcé par la Polyvalence et l’InfovalorisatiON) modernization programme which is intended to transform the French Army in a digitized and networked capable force.

 

MARS (Maitrise de l’ARchitecture SCORPION) team which include Sagem SA, Thales and Nexter Systems, has been awarded a contract in late 2010 to implement the architecture phase of SCORPION project.

 

Companies like Sagem SA, CASSIDIAN Systems, Nexter Systems, Thales, MBDA, ECA, Novadem and Aerophile SA are part of the demonstration trials with several equipments, solutions and technologies.

 

Several French developed technologies are attracting the Brazilian Army (Exército Brasileiro-EB) including the FELIN (Fantassin à Équipements et Liaisons INtégrés) soldier modernization system procured by the DGA to Sagem SA to equip the French Army. Representatives from the EB visited in 2010 Sagem SA factory in Poitiers where mostly all FELIN components are received from the sub-contractors prior the expedition to the French Army facilities.

 

Defesa Global will be next week in France to attend PHOENIX II trials.

 

http://defesaglobal.files.wordpress.com/2011/05/sam_4508b.jpg?w=225&h=300

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 11:00

 

Une seule famille de composants a été identifiée comme pouvant manquer dès le 3ème trimestre : les condensateurs aluminium. Le problème est similaire à celui qui est rencontré dans le secteur automobile.

 

13/5/2011 par Jacques Marouani, ElectroniqueS

 

La dernière édition de l'observatoire de l'impact de la crise japonaise sur l'industrie électronique, publiée hier sur le site du ministère de l'Industrie (et bientôt sur celui de la Fieec), fait le point de la situation dans les filières de l'aéronautique, de la défense et de la sécurité.

 

Ce secteur compte 400 000 emplois (directs et indirects) pour un chiffre d'affaires d'environ 55 milliards d'euros et une production d'équipements électroniques valorisée à 8 miliards d'euros en France, soit un tiers de la production électronique française totale. 72% de ces 8 milliards d'euros sont réalisés dans les domaines de la défense et de la sécurité, et les 28% restants dans l'aéronautique et l'espace. Le secteur consomme 1,2 milliard d'euros de composants électroniques.

 

La plupart des constructeurs ont mis en place une cellule de veille en vue de surveiller les potentiels problèmes de pénurie et, le cas échéant, trouver des solutions. A l'heure actuelle, ils posséderaient des stocks de composants qui leur laissent le temps nécessaire pour trouver des sources alternatives sur le composants faisant défaut.

 

A l'instar des fabricants aéronautiques, les grands équipementiers ont mis en place des cellules de veille dans la semaine suivant la catastrophe japonaise. Actuellementt, aucune ligne n'est à l'arrêt car les niveaux de stocks de composants permettent d'assurer la production jusqu'à fin juin.

 

Même si des pénuries potentielles sont identifiées, des recherches de double source ont été mises en place et les industriels du secteur semblent confiants sur leur capacité à trouver des sources alternatives. En particulier, il ne semble pas y avoir de pénurie constatée sur les modules multipuces et les hybrides (qui représentent à eux seuls 37% de la consommation de composants électroniques dans le secteur de l'aéronautique et de la défense).

 

Une seule famille de composants a été identifiée comme pouvant manquer dès le 3ème trimestre : les condensateurs aluminium, domaine dans lequel les japonais occupent un très fort leadership. Le problème est similaire à celui qui est rencontré dans le secteur automobile et a été confirmé récemment par les distributeurs.

 

Le ministère de l'Industrie vient également de publier deux tableaux de bord, l'un portant sur le fonctionnement des usines au Japon classées par fabricants, l'autre sur l'impact de la crise japonaise famille de composants par famille de composants (que nous reproduisons ci-dessus.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 08:00

http://www.sophia-antipolis.org/poles2competitivite/presentation-poles/paca/pegase.gif

 

13-05-2011 E-lettre Sud Infos

 

Le pôle Pégase a officiellement lancé, la semaine dernière, son comité drones. Objectifs : identifier les meilleures solutions conçues en région et développer une filière d’excellence sur les drones grâce au rapprochement entre l’industrie et le monde universitaire. Segmenté par domaines de compétences avec des experts dédiés, ce comité a pour ambition de devenir un centre d’expertise unique, reconnu au niveau national et international. Il sera aussi une "boîte à outils" favorisant l’émergence de nouveaux aéronefs porteurs des dernières technologies. Pour ce faire, Pégase misera sur son tissu industriel local dominé par les TPE et PME qui ont une approche orientée marché civil et usages Seveso. Le drone a l'avenir pour lui tant les applications sont nombreuses (prévention des feux de forêts, surveillance des zones sismiques, cartographie, mesures météorologiques, détection des pollutions par hydrocarbures…). Sur un marché évalué à 2 Md€ pour le secteur civil, et qui devrait tripler d'ici à 10 ans, les entreprises et laboratoires de recherches du réseau Pégase devraient y trouver des relais de croissance et positionner la France dans le trio de tête sur ce segment d’activité, dominé par les Etats-Unis, Israël et la Grande- Bretagne.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 07:00

http://euroavia.fr/wp-content/uploads/2010/05/dassault-rafale1.jpg

 

16/05/2011 AEROCONTACT

 

GENEVE, 16 mai (Reuters) - Un accord sur un échange d'actifs dans la défense entre Thales et Safran pourrait être conclu d'ici quelques semaines, a déclaré lundi le PDG de Dassault Aviation, premier actionnaire industriel de Thales.

 

Les deux spécialistes de la défense, de l'aéronautique et de la sécurité ont trouvé un terrain d'entente sur le périmètre d'actifs à échanger et il reste à trouver un accord sur la soulte que devra payer Thales à Safran, a expliqué Charles Edelstenne à des journalistes en marge de l'Ebace, salon de l'avion d'affaires à Genève. Thales et Safran ont annoncé la semaine dernière avoir repris leurs discussions en ce sens, interrompues il y a un an faute d'accord sur les modalités. L'Etat français, actionnaire des deux groupes, pousse à une telle opération pour réduire les doublons dans un secteur de la défense en pleine réduction budgétaire.

 

"Sur le principe c'est réglé. Le périmètre est bouclé", a-t-il dit. "Maintenant on est passé à la phase de négociation des prix."

 

"On va évaluer les parts apportées de l'un à l'autre et vice versa et il y aura vraisemblalement une différence car il y a une des parts qui est un peu plus grosse", a-t-il ajouté, précisant que cette différence serait versée par Thales en cash.

 

Thales récupère l'optronique des deux groupes et Safran la navigation inertielle, la génération électrique et quelques autres petites activités, notamment de sécurité, a précisé Charles Edelstenne, confirmant le schéma évoqué récemment par la Direction générale de l'armement (DGA) dans Les Echos.

 

Dassault Aviation, qui détient 26% de Thales, a toujours été favorable à cet échange d'actifs, a rappelé Charles Edelstenne.

 

"L'un des ministres précédents a voulu y ajouter l'avionique et c'est là que les choses ont capoté", a-t-il résumé, faisant référence à Hervé Morin, ministre de la Défense jusqu'en février 2011.

 

Il a ajouté que son successeur, Alain Juppé, puis l'actuel ministre Gérard Longuet, étaient en revanche d'accord pour qu'on n'intègre pas dans le périmètre d'échange l'avionique, que Thales et Dassault Aviation ont toujours refusé de céder.

 

Dans le même esprit, Charles Edelstenne a écarté l'idée d'une coentreprise dans l'avionique évoquée dans la presse, soulignant que cette activité était beaucoup plus importante chez Thales que chez Safran.

 

(Edité par Benjamin Mallet)

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 07:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/32779.jpg

 

La frégate Aquitaine

crédits : BERNARD PREZELIN

 

17/05/2011 MER et MARINE

 

La première frégate européenne multi-missions vient d'achever sa première campagne d'essais à Lorient, où elle a été construite par DCNS. Lors de ses dernieres sorties en mer, les spécialistes auront noté l'ajout de nouveaux équipements par rapport à son premier appareillage, qui s'est déroulé le 18 avril. L'Aquitaine embarque désormais ses deux brouilleurs. Installés sur chaque bord, de part et d'autre du grand mât central, ces deux brouilleurs sont du même type que ceux installés sur les frégates de défense aérienne Forbin et Chevalier Paul. Ces RECM (Radar Electronic Counter Measure), développés par le Français Thales et l'Italien Eletronicca sont conçus pour aveugler les radars adverses et les autodirecteurs des missiles assaillants.

 

Considéré comme particulièrement performant, ce dispositif a même remplacé, sur les frégates Horizon, les deux systèmes surface-air à très courte portée Sadral initialement prévus sur le toit du hangar hélicoptères. En lieu et place, on trouve un second brouilleur, s'ajoutant à celui installé sur l'avant, dans l'imposante mâture surplombant la passerelle.

A l'instar de certains autres systèmes d'autodéfense, les brouilleurs ne seront pas forcément toujours embarqués sur les FREMM. Cela dépendra des zones de déploiement des futures frégates et de la menace qui y règne.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 21:00

 http://www.renault-trucks-defense.com/media/image/range_sherpa-light-fs-heavy/sherpa-light-fs-heavy.png

 

May 16, 2011 defpro.com

 

Renault Trucks Defense is attending FED 2011 (Forum Entreprise Defense), which will be held in Versailles – Satory from 18th to 19th of May 2011.

 

Renault Trucks Defense will exhibit its new vehicle Sherpa Special Forces Light version.

 

We invite you on our stand ext-1 (outdoor)

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 18:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/29965.jpg 

 

Vue de l'OPV Gowind

crédits : DCNS

 

16/05/2011 MER et MARINE

 

Le premier patrouilleur du type Gowind est sorti ce week-end de son hall de construction situé sur le site DCNS de Lorient, où le navire doit être mis à flot mercredi prochain. Réalisé sur fonds propres par DCNS dans le cadre du programme Hermès, cet offshore patrol vessel (OPV) sera remis à la Marine nationale en fin d'année. Au travers d'une convention de partenariat, la flotte française utilisera ce patrouilleur pour ses besoins opérationnels durant trois ans. Baptisé L'Adroit, le navire, qui sera basé à Toulon, sera placé sous le commandement organique du commandant de la force d'action navale (FAN). Un premier noyau d'équipage sera constitué à compter du 1er juin.

Un peu plus d'un an après la découpe de la première tôle (7 mai 2010), la coque du premier OPV du type Gowind est donc terminée. Il reste, désormais, à achever la superstructure et mettre en place la mâture. Et, d'ici l'été, le bâtiment devrait faire sa première sortie en mer.

Long de 87 mètres pour un déplacement d'environ 1500 tonnes en charge, L'Adroit disposera d'une artillerie légère, ainsi que d'un système de mise à l'eau d'embarcations rapides par le tableau arrière. Il pourra également embarquer un hélicoptère ou des drones.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 18:30

http://c0.img.v4.skyrock.net/c05/benjymilitaire/pics/2669188462_1.jpg

 

Paris, le 16 mai 2011 Sagem (groupe Safran) - GICAT

 

A l’issue d’un appel d’offres, le calculateur balistique de nouvelle génération proposé par Sagem (groupe Safran) a été sélectionné par la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour équiper les postes de commandement de la chaîne d’artillerie Atlas (1) de l’Armée de Terre. La qualité de l’offre technique a été déterminante dans l’obtention de ce programme, appelé CADET 2G.

 

Ce calculateur élaborera les solutions de tir pour les pièces d’artillerie de 155 mm et les mortiers, en contrôle ou en secours du système Atlas, ou dans des missions de projection. Il sera livré à plus de 100 exemplaires.

 

CADET 2G apportera les services suivants : déploiement des pièces en batterie, gestion des données techniques et tactiques des tirs, élaboration de solutions de tir, calcul balistique (méthodes Otan ou tables de tir), contrôle et réglages.

 

La solution CADET 2G destinée à l’artillerie française est directement dérivée de Storm FCC (Fire Control Computer), nouveau produit de Sagem développé pour répondre aux besoins des unités d’artillerie et de mortiers à l’international.

 

Conçue selon les standards de l’Otan, la famille Storm se décline sur les segments :

 

- des calculateurs autonomes pour poste de commandement avec Storm FCC,

 

- des conduites de tir canon, en première monte ou en rénovation, avec Storm FCS (Fire Control System),

 

- des systèmes tactiques de gestion des feux avec Storm FMS (Fire Management System).

 

Les systèmes d’artillerie de Sagem équipent les armées d’une vingtaine de pays et offrent l’ensemble des capacités les plus modernes : moyens de désignation d’objectifs, capteurs optroniques, systèmes de navigation et de pointage à base de technologie gyrolaser (SIGMA 30), conduite de tir, systèmes d’information tactique.

 

1 -  Atlas : Automatisation des Tirs et Liaisons de l’Artillerie Sol-sol

 

* * *

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 000 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

 

Pour plus d’informations :www.sagem-ds.com  

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 18:00

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png

 

16/05/2011 lesechos.fr

 

Un accord sur un échange d'actifs dans la défense entre Thales et Safran pourrait être conclu d'ici quelques semaines, a déclaré lundi le PDG de Dassault Aviation, premier actionnaire industriel de Thales.

 

Les deux spécialistes de la défense, de l'aéronautique et de la sécurité ont trouvé un terrain d'entente sur le périmètre d'actifs à échanger et il reste à trouver un accord sur la soulte que devra payer Thales à Safran, a expliqué Charles Edelstenne à des journalistes en marge de l'Ebace, salon de l'avion d'affaires à Genève.

 

Thales et Safran ont annoncé la semaine dernière avoir repris leurs discussions en ce sens, interrompues il y a un an faute d'accord sur les modalités. L'Etat français, actionnaire des deux groupes, pousse à une telle opération pour réduire les doublons dans un secteur de la défense en pleine réduction budgétaire.

 

"Sur le principe c'est réglé. Le périmètre est bouclé", a-t-il dit. "Maintenant on est passé à la phase de négociation des prix."

 

"On va évaluer les parts apportées de l'un à l'autre et vice versa et il y aura vraisemblablement une

différence car il y a une des parts qui est un peu plus grosse", a-t-il ajouté, précisant que cette différence serait versée par Thales en cash.

Thales récupère l'optronique des deux groupes et Safran la navigation inertielle, la génération électrique et quelques autres petites activités, notamment de sécurité, a précisé Charles Edelstenne, confirmant le schéma évoqué récemment par la Direction générale de l'armement (DGA) dans Les Echos.

 

Dassault Aviation, qui détient 26% de Thales, a toujours été favorable à cet échange d'actifs, a rappelé Charles Edelstenne.

 

"L'un des ministres précédents a voulu y ajouter l'avionique et c'est là que les choses ont capoté", a-t-il résumé, faisant référence à Hervé Morin, ministre de la Défense jusqu'en février 2011.

 

Il a ajouté que son successeur, Alain Juppé, puis l'actuel ministre Gérard Longuet, étaient en revanche d'accord pour qu'on n'intègre pas dans le périmètre d'échange l'avionique, que Thales et Dassault Aviation ont toujours refusé de céder.

 

Dans le même esprit, Charles Edelstenne a écarté l'idée d'une coentreprise dans l'avionique évoquée dans la presse, soulignant que cette activité était beaucoup plus importante chez Thales que chez Safran.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 06:00

http://www.latribune.fr/getImage.php?ID=3414443&ext=jpg&W=300&H=9999

 

14/05/2011 La Tribune.fr

 

Soutenu avec constance par le PDG de Dassault Aviation, le patron du groupe d'électronique Luc Vigneron devrait présider mercredi une assemblée générale sans histoire.

 

Luc Vigneron peut souffler. Le PDG de Thales a semble-t-il gagné un an de tranquillité pour montrer tout le bien-fondé et la pertinence de sa stratégie de croissance pour le groupe d'électronique. Ce qui lui permettra de faire taire à jamais ses détracteurs... ou pas. Du coup, l'assemblée générale du 18 mai, qui aurait pu être un rendez-vous crucial pour Luc Vigneron, devrait être finalement une bonne occasion de rassurer les investisseurs sur le devenir de Thales, qui a vu ses commandes s'effondrer de 18 % et son chiffre d'affaires croître de 2 % au premier trimestre 2011.

 

Pourtant, l'avenir du PDG à la tête de Thales était plus que compromis en début d'année. L'Élysée, très bien informé, par de multiples relais, des turbulences subies par le groupe et de la forte opposition à la stratégie de Luc Vigneron, souhaitait le voir partir, comme l'avait révélé en février « La Tribune ». Et l'assemblée générale de Thales prévue en mai avait été alors évoquée comme une échéance pour le départ du patron de Thales, laché entre autre par la plupart des responsables du ministère de la Défense. C'était lors d'un conseil de défense, réuni le 31 janvier autour de Nicolas Sarkozy. Quelques jours plus tard, Serge Dassault et Charles Edelstenne sont convoqués par l'Élysée, selon des sources concordantes. L'ambiance est très fraîche. Le Chef de l'État leur demande d'organiser le départ de Luc Vigneron. C'est Charles Edelstenne, qui prend alors la parole. Et le patron de Dassault Aviation ne se démonte pas le moins du monde. Il refuse d'accéder à la demande de Nicolas Sarkozy, qui en prend acte. « À la veille d'une campagne électorale majeure, le président pouvait-il se mettre à dos la famille Dassault, propriétaire du ?Figaro? pour un dossier aussi peu médiatique ? », s'interroge un bon connaisseur de ce dossier.

 

Contre-attaque orchestrée

 

Pour Luc Vigneron, le couperet n'est pas passé loin. Mais cette fois-ci, Charles Edelstenne, qui a mis tout son poids dans la balance pour sauver le soldat Vigneron, souhaite faire taire une bonne fois pour toute l'opposition au PDG de Thales. Il organise une contre-attaque massive et violente en faisant feu de tout bois. D'abord à l'Assemblée nationale devant les députés où le patron de Dassault Aviation charge l'ancienne direction coupable d'avoir eu une gestion laxiste sur plusieurs programmes, puis devant les journalistes lors de la présentation des comptes annuels de l'avionneur. Charles Edelstenne surprend complètement les pouvoirs publics en annonçant qu'il est favorable à la prise de contrôle complète de DCNS par Thales. Il s'agit alors de décrédibiliser l'ancienne direction incarnée par Denis Ranque et l'opposition en interne. C'est le côté face de l'opération.

 

Il y a aussi le côté pile. En interne, Luc Vigneron envoie à tous les salariés un mail titré « hier laxistes, aujourd'hui lâches » en faisant référence notamment à « une poignée d'individus » qui « veulent ma place » ou qui « rêvent de la prendre ». En outre, la direction de Thales, à la demande de Dassault Aviation et aidée par des agences spécialisées, organise une discrète mais importante chasse à l'homme pour traquer les fuites vers la presse, selon plusieurs sources concordantes. Enfin, Luc Vigneron, qui dans son mail adressé aux salariés fustigeait « une poignée de consultants coûteux autant qu'inutiles », s'est offert les conseils d'une des plus influentes agences sur Paris, Euro RSCG pour redresser son image en interne. Et selon plusieurs témoins, Luc Vigneron apparaît aujourd'hui métamorphosé... quand il rencontre les salariés de Thales. Il doit prochainement passer un test. Le résultat de la souscription ouverte aux Thalésiens, certes très avantageuse au prix de 22 euros (soit la décote maximale de 20 %), devrait donner un signal positif ou pas à la direction.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 17:30

http://media.easybourse.com/upload/media/image/87000/87958/2010-11-23T095244Z_01_APAE6AM0RFZ00_RTROPTP_2_OFRBS-FRANCE-THALES-EMPLOI-20101123_250x152.JPG

 

13 Mai 2011 Nabil Bourassi (Easybourse.com)

 

L'Elysée veut redéployer les portefeuilles d'actifs de ces deux entreprises. L'objectif est de maximiser leurs positions sur certains métiers de la Défense, de la sécurité et de l'aéronautique. Le patron de Thales continue pourtant à faire de la résistance, avec le soutien de Dassault Aviation...

L’Etat ne relâche pas la pression sur Luc Vigneron, PDG de Thales. A défaut d’avoir obtenu sa tête, le gouvernement le presse de participer avec beaucoup plus d’entrain au projet de redéploiement des activités de défense, de sécurité et d’aéronautique entre son entreprise et Safran. Sous l’œil de l’Elysée, Alain Juppé a mis les pieds dans le plat dès son arrivée au ministère de la Défense en affichant davantage de fermeté face à l’ex-Thomson CSF. Pour le gouvernement, il s’agit de maximiser des activités jugées stratégiques et sensibles en les réunissant sous une même structure. Après tout, l’Etat est actionnaire à hauteur de 27% de Thales et son interventionnisme industriel est un des piliers de la tradition politique française, à l'image de Safran qui est issu de la fusion entre Sagem et Snecma en 2005. Mais Dassault pèse 26% du capital de Thales et a usé de sa grande influence pour sauver la tête de M. Vigneron très décrié y compris en interne.

 

Des paniers bien garnis mais déséquilibrés

 

Les pourparlers ont ainsi repris et les deux groupes ont d’ores et déjà répertorié les activités à échanger. D’après Les Echos, Safran pourrait se séparer de son optronique (système alliant optique et électronique dans des applications militaires) et de ses drones, deux branches où il est leader en Europe. Le quotidien financier croit également savoir que les autodirecteurs de missiles infrarouges pourraient aller chez MBDA, un fabricant de missiles, filiale d’EADS, Bae Systems et Finmeccanica. Thales, de son côté, apporterait sa navigation inertielle à Safran qui est déjà numéro un en Europe sur cette activité. Il est également question d’un transfert des appareils d’intégration de commandes de vol de petits avions. Enfin, le groupe ajouterait ses activités de biométrie dans le panier. Safran renforcerait alors ses positions dans les équipements aéronautiques et dans la biométrie, deux métiers où il a acquis des positions mondiales, voire de numéro un sur certains métiers.

 

Pour Safran, il n'est pas question d'accepter un échange d’actifs déséquilibré, or la balance est pour le moment largement en faveur de Thales. Et celui-ci rechigne à lâcher son avionique ou à signer un chèque pour solder la différence. Luc Vigneron peut compter sur Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, pour défier l’Etat-actionnaire. Mais il devra tôt ou tard lâcher du lest car pour vendre son Rafale à l’étranger, Dassault Aviation a absolument besoin du soutien de l’Elysée. Pour Thales, à l’heure où les prises de commandes se réduisent comme peau de chagrin, l’heure n’est pas non plus à s’aliéner l’Etat-client…

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 16:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/a-400m/1211868-1-fre-FR/a-400m.jpg

 

13/05/2011 par Linda Verhaeghe MINISTERE DE LA DEFENSE

 

 

La Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale a auditionné Gérard Longuet, mardi 3 mai 2011. Ce fut l’occasion pour le ministre de la Défense et des Anciens combattants de présenter « une vision globale de l’action  [du] ministère  », selon ses propres termes.

 

 

Les membres de la Commission de la Défense nationale et des forces armées ont aussi bien entendu Gérard Longuet sur les opérations extérieures, la réorganisation du ministère, les industries d’armement – et en particulier les exportations des avions de chasse Rafale  et de transport A 400M -, que sur les besoins des armées en drones, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, mardi 3 mai 2011. 

 

Le Vbci Le Vab Le Rafale
 
 

 

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a entamé son intervention en déclarant que « Les promesses faites hier sont aujourd’hui des engagements tenus . Les parlementaires y ont été largement associés (…) ».

 

La réforme du ministère de la Défense,  « fondée sur la diminution des effectifs, le regroupement d’unités et l’organisation en bases de défense,  s’est traduite par des mouvements spectaculaires »  ; le ministre a rappelé que « l’effort demandé a été particulièrement difficile pour les personnels : réduction de 54 000 postes civils et militaires, fermeture de 82 unités, dont 20 régiments sur 110, et de 11 bases aériennes sur 37  ».

 

Mais il a tenu à « souligner  » plus spécifiquement que « les dividendes de la réforme  […] ont été totalement réinvestis au profit, d’une part, de la condition du personnel et, d’autre part, des équipements  ».

 

« Pour ce qui est des réinvestissements dans des matériels nouveaux, on peut évoquer les VBCI – véhicules blindés de combat d’infanterie -, le canon Caesar, qui apparaît comme une réponse judicieuse aux besoins de soutien de l’infanterie, le VAB – véhicule de l’avant blindé – télé-opéré, qui est adapté aux combats dans lesquels nous sommes engagés, ou la mise en place de la tenue Felin – fantassin à équipements et liaisons intégrés -, dernier maillon de la numérisation du théâtre d’opérations  », a précisé Gérard Longuet.

 

Le ministre a ajouté que des « véhicules d’ouverture d’itinéraire pour lutter contre les engins explosifs  », ont également été mis en place pour les opérations en Afghanistan.

 

Concernant l’avion de transport A 400M,  le ministre a souligner que « l’aéromobilité est un devoir absolu  ». « C’est pourquoi l’arrivée de l’A 400M est très importante  ».

 

Alors que le Rafale  est actuellement employé dans le cadre des opérations en Libye, « l’on peut mesurer la différence entre un avion polyvalent, capable de faire de la reconnaissance, du combat aérien et de l’attaque au sol, et les systèmes concurrents qui font appel  à plusieurs types d’appareil et ne permettent pas à certaines aviations alliées d’accomplir leur mission  », a-t-il ajouté.

 

Gérard Longuet a ensuite dressé un bilan des opérations menées dans ce pays et plus particulièrement sur les « choix opérationnels en matière aérienne  » : « si nous avons évité le pire à Benghazi, c’est parce que l’aviation française a pu agir avant que ne soient mêlés, dans les faubourgs de la ville, des blindés gouvernementaux et des forces insurgées … »

 

Néanmoins, le ministre a déclaré que « les opérations extérieures font apparaître deux faiblesses principales  » : le fait que « nous ne disposons pas de drones d’observation Male – moyenne altitude longue endurance – de qualité suffisante  », ainsi que, en matière de transport aérien, une flotte actuelle (Transall, Hercules) vieillissante dont l’entretien est très onéreux.

 

« Les Airbus A 400M seront donc les bienvenus – le premier appareil sera livré en 2013  […] Nous attendons avec impatience les  [hélicoptères] NH90 car les Puma sont très anciens  », a-t-il précisé.

 

Dans le domaine des industries de défense,  le ministre a rappelé que « le contexte se caractérise par une baisse des crédits partout en Europe  », notamment.

 

Cependant, « il faut maintenir l’investissement [en direction de l’innovation] en dégageant trois priorités pour la période 2011-2014 : la dissuasion  […]  ; la coopération avec le Royaume-Uni  ; l’offre technique de la France à  l’Otan dans le cadre de la défense antimissile balistique  ».

 

Le ministre a terminé son intervention en évoquant le coût des opérations extérieures, estimant que « si les opérations  [en Libye] devaient se prolonger, un problème de financement se poserait inéluctablement en fin d’année  ».

 

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:30

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12/05/2011 Marine nationale

 

La frégate Guépratte  peut désormais partir en mission les « yeux fermés », ou presque, grâce à un nouveau système de navigation inertie. Elle navigue ainsi sereinement avec l’assurance d’avoir des informations de navigation intègres. La centrale inertielle délivre des informations de navigation (cap, roulis, tangage…) essentielles aux systèmes de navigations, de communications ainsi qu'aux systèmes d'armes. Elles sont donc primordiales pour les missions quotidiennes de nos bâtiments de guerre.

 

Armée, depuis le neuvage, d’un système de navigation à base de centrale de navigation à cardan d’ancienne génération, les frégates de type La Fayette (FLF) seront dorénavant gréées de centrales de nouvelle génération dites "stap down " à fibre optique. Ces dernières ont l’avantage de ne plus utiliser de pièce en mouvement et de s’affranchir par voie de conséquence des problèmes d’usures mécaniques. En effet, les anciennes centrales MicroCin ont été déclarées obsolètes par le fabricant et leur technologie vieillissante nécessitait une maintenance complexe au savoir-faire très spécifique et de surcroît en voie de disparition.

 

Un processus de modernisation en quatre temps

Dans le cadre de son vaste plan d’action sur le redressement de la disponibilité des armes équipements, le Service de soutien de la flotte (SSF), compte tenu de l’urgence, a été contraint d’anticiper une refonte programmée à partir de 2012 par la DGA, prenant en charge lui-même la contractualisation de la modification. Tout d'abord, la sous-direction technique du SSF a réalisé l'étude, en coopération avec les services d'ingénierie de DCNS, ciblée essentiellement sur le remplacement et l'intégration des  éléments obsolètes du système, afin de limiter de façon drastique le coût de l'opération. Fin août 2010, un avenant au contrat de MCO (maintien en condition opérationnelle) des FLF est notifié afin de pouvoir réaliser la 1ère  modification lors du prochain arrêt technique. Puis vient la phase concrète de modification qui est d'ailleurs effectuée "à flot", contrairement aux procédures classiques pour ce genre d'opération, afin d'optimiser au maximum la planification. Enfin, les essais de validation, à quai et à la mer, viennent conclure avec succès ce projet de modernisation.

 

Le suivi

Outre le pilotage de l'intégration des quatre autres FLF, un suivi de ce nouveau système est effectué afin de pouvoir en caractériser les performances et de rédiger un guide de conduite. Il permettra aux équipages d'acquérir les bons réflexes de conduite et d’optimiser l’utilisation de cette nouvelle installation. Le SSF complètera l’opération par la mise en place d’une logistique initiale. Il est à cet effet prévu l’installation au CIN Saint-Mandrier d’un équipement spécifique afin de dispenser des cours sur les nouvelles centrales Phins, et des marchés sont en préparation, auprès de la Namsa (1), afin de former l’ensemble des acteurs participant à la conduite et au MCO des nouvelles centrales.

 

Un système étendu aux autres bâtiments

Les frégates anti-aériennes (Cassard  en 2011 et Jean Bart  en 2012) seront prochainement dotées de nouvelles centrales inertielles d’une catégorie supérieure à celles des FLF (marque Marins). Les abonnés du système de navigation des FAA étant spécifiques, elles seront aussi gréées de calculateurs complémentaires permettant de pondérer l’information de navigation sur les deux centrales.

 

(1) Namsa : NATO Maintenance and Supply Agency (Agence OTAN d’entretien et d’approvisionnement)

 

Qu’est-ce qu’une centrale à inertie

Appelée aussi centrale inertielle, il s’agit d’un appareil de navigation de précision comportant des capteurs d’accélération et de vitesse angulaire. Grâce à ces mesures, elle calcule ainsi en temps réel l’évolution du vecteur vitesse ainsi que de son attitude (roulis, tangage, lacet), tout en prenant en compte les problèmes de dérive grâce au GPS intégré qui recale la position. Les centrales à inertie sont installées à bord de navires, mais aussi d’aéronefs, de missiles et de véhicules spatiaux.

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:00

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13.05.2011 par CDT Anne de Luca - Chef de la Division Etudes & Rayonnement - CESA

 

Le CESA a organisé le 2 mai 2011, au Palais du Luxembourg, un colloque international dédié au thème suivant : « Du drone armé à l’UCAV : évolution ou rupture ? ». Le sénateur Jacques Gautier a parrainé cette manifestation qui a été l’occasion de réunir différents acteurs de la communauté drones, à savoir : des décideurs politiques, des opérationnels, des industriels et des chercheurs.

 

En guise d’introduction, le général Gilles Lemoine a souligné que cette réflexion était résolument tournée vers l’avenir et qu’elle était l’occasion de sortir des sentiers battus pour investir de nouveaux champs conceptuels. Il a aussi rappelé que la problématique des drones s’inscrivait dans les préoccupations du Livre Blanc selon lequel « La France continuera à développer les technologies de haut niveau nécessaires à ses armées. »

 

Le président Josselin de Rohan a ouvert les débats par une mise en garde : si les Français comme les Européens ont manqué la révolution des drones MALE et HALE en ne prenant pas de décision, il faut se garder de reproduire cette erreur avec les UCAV. Ne pas manquer ce rendez-vous c’est aussi être présent sur un marché hautement stratégique dont nos grands industriels ne peuvent se permettre de rester à l’écart. Le temps est venu de prendre une décision politique et sortir du drone intérimaire. Ce colloque doit contribuer à préparer en amont les éléments de réflexion nécessaires à l’exécutif auquel il revient de faire un choix. Cette décision doit être prise au regard des trois enjeux que représente le drone : un enjeu opérationnel en premier lieu et l’Afghanistan nous montre d’ailleurs toute la pertinence des drones dans un conflit asymétrique. La France ne dispose aujourd’hui que de quatre vecteurs SIDM Harfang et de deux stations sol. Ces prototypes de démonstration ne doivent pas être assimilés à une réelle capacité. Concrètement, nous n’avons aucune capacité opérative en matière de drone MALE. Nous en mesurons d’ailleurs la difficulté avec le conflit en Libye. Le drone pourrait conférer au décideur politique une flexibilité qui lui fait défaut aujourd’hui. Il existe en second lieu, un enjeu industriel : la technologie des drones est appelée à connaître un essor phénoménal et une application dans le civil qui attise forcément les convoitises. Enfin, le drone MALE représente un enjeu politique dans le sens où il permettrait de consolider nos alliances avec l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

 

Table ronde 1 - Théâtres d’opération et drones : quels enseignements ?

 

La première table ronde a permis de mieux saisir les cas d’utilisation des drones sur les théâtres actuels et d’apprécier ainsi leur apport, leurs contraintes d’emploi et les perspectives. Comme l’a montré le lieutenant Océane Zubeldia, les missions effectuées par les drones sont variées : ils permettent de détecter, identifier, entendre et communiquer les informations en temps réel. Enfin, le drone peut frapper ou désigner à la frappe. L’emploi des plates-formes aériennes non habitées s’est véritablement imposé dans les conflits modernes. Il faut à cet égard opérer une distinction entre le drone armé d’une part et le drone de combat d’autre part. Les premiers ont pour seul objectif de délivrer leur charge utile sur une cible au sol, dans le contexte d’une supériorité aérienne acquise ; les seconds ont la faculté de détruire des cibles dans un environnement aérien peu ou pas permissif (de haute intensité). Si les drones armés sont une réalité opérationnelle depuis dix ans, les seconds sont encore à l’état de démonstrateur, même chez les Américains.

 

Le lieutenant-colonel Bruno Paupy a présenté l’approche opérationnelle française de l’emploi des drones sur les théâtres d’opérations actuels. Il a rappelé que le drone MALE Harfang ne connaissait qu’un théâtre d’opération : l’Afghanistan. Ce drone est entré dans l’armée de l’air à l’été 2008 et est arrivé sur le théâtre afghan en février 2009. Il comptabilise près de 4 000 heures de vol en soutien de l’ISAF1. Le drone Harfang n’est pas armé mais il dispose d’un illuminateur laser qui permettrait de désigner des cibles au sol. L’essentiel de ses missions consiste en missions de surveillance afin de déjouer les intentions ennemies. Si le drone Harfang n’est pas armé, il est toutefois totalement imbriqué dans les missions de combat avec les forces au sol et apporte une contribution directe aux opérations offensives. Le Harfang se caractérise par son endurance (jusqu’à 24 heures de vol), sa discrétion et sa formidable allonge géographique. Muni de multiples capteurs, il possède une caméra vidéo permettant de retransmettre aux forces la vidéo en temps réel. Il permet ainsi de suivre les insurgés dans leurs déplacements, découvrir leurs repères et reprendre l’ascendant sur l’ennemi. Le principal apport du Harfang est de sauver des vies au sein de la coalition par la capacité d’anticipation qu’il confère. Au plan opérationnel, le drone doit remplir deux objectifs primordiaux : l’interopérabilité, autrement dit la capacité à coopérer avec les autres et l’adaptabilité aux besoins des forces soutenues. Malgré l’apport incontestable qu’il représente en opération, le drone comporte aussi quelques contraintes d’emploi. Certaines missions s’avèrent délicates avec le Harfang dès lors que la contrainte de temps est cruciale et que la non compréhension de ce qui se passe au sol peut avoir des conséquences vitales sur les troupes soutenues. Actuellement le Harfang souffre de son caractère expérimental. Ce système est délaissé par la coalition au profit d’aéronefs plus modernes équipés de capteurs plus récents. Entre autres, il manque de qualité de discrimination. Le lieutenant-colonel Bruno Paupy a estimé que l’obsolescence du Harfang est telle que sa modernisation ne suffirait pas pour se mettre au niveau de la coalition.

 

Côté américain, le lieutenant-colonel James Drape a insisté sur le fait que l’homme demeurait au cœur du dispositif. Ainsi, l’appellation la plus appropriée pour désigner les drones est bien celle d’avion piloté à distance car il y a effectivement un pilote : c’est seulement le cockpit qui n’est plus dans l’avion, mais l’homme est toujours aux commandes. Le drone permet d’éviter la mise en danger de la vie de l’équipage et prévient l’ennui. L’équipage peut en effet être renouvelé assurant ainsi une bonne attention. Le drone présente l’intérêt de réduire l’empreinte au sol : peu d’hommes sont nécessaires sur le théâtre d’opération car l’essentiel de l’équipage est déporté. Il faut près de 192 personnes pour assurer une patrouille H24 ; l’essentiel du personnel est employé au traitement, l’exploitation et à la dissémination de l’information. On constate ainsi que la dimension humaine demeure prégnante. En termes de vulnérabilités, il convient de rappeler que le drone ne peut être employé que si la supériorité aérienne a été établie. Par le biais de plusieurs vidéos, le lieutenant-colonel James Drape a montré toute la pertinence du drone armé et a souligné les qualités indispensables qu’il revêt pour le commandement : il confère plus de souplesse à ce dernier et donne plus d’informations pour engager le tir. Les drones sont un outil indispensable dans la guerre urbaine où il faut distinguer les amis des ennemis. Le lieutenant-colonel Drape a ensuite évoqué le cas du Reaper. Cette plate-forme est munie de capacités supplémentaires. Il vole plus vite et surtout dispose d’un pod plus grand et de capteurs plus puissants. Les perspectives d’avenir résident dans l’accélération de la capacité de traitement de l’information. L’automatisation est également un objectif pour le futur car elle permettra d’utiliser moins de personnel ; un pilote pourra gérer plusieurs drones en même temps. Quant aux enseignements que les Américains ont tiré de l’usage des drones, il est en réalité le fruit des leçons tirées depuis l’apparition même de l’aéronautique militaire.

 

Au regard de l’industriel, monsieur Nicolas Chamussy, il est clair que c’est sur le système définitif de drone MALE qu’il faudra prévoir de l’armement et non pas sur le système intérimaire. Le besoin d’armer les drones a été pris en compte depuis longtemps par les industriels. Une première étape de validation du concept d’emploi des drones armés a été franchie avec succès grâce à une modélisation du système d’arme complet. Il faut souligner que les perspectives de marché de ce type de système sont assez restreintes : un drone armé est moins exportable qu’un drone pouvant avoir des applications civiles. Les industriels se disent prêts à concevoir et à délivrer des drones armés dans les délais demandés. La DGA a d’ores et déjà réuni au sein d’un groupe de travail des industriels et les états majors concernés pour échanger des principes de conception dans le domaine des drones armés. Des convergences sont possibles au plan technique, particulièrement avec les Britanniques. On ne peut se permettre de mener deux projets en parallèle en Europe dans un contexte de contrainte budgétaire et dans une logique d’interopérabilité.

 

Table ronde 2 - Quelles réponses aux besoins des forces ?

 

La France doit prendre une décision imminente en matière de drones MALE. Cela répond à un besoin opérationnel mais cela s’impose aussi pour éviter la rupture capacitaire et la perte du capital humain accumulé en Afghanistan. La conséquence du retard pris dans le domaine des drones est que nous sommes aujourd’hui face à des obsolescences difficilement corrigeables.

 

Le député Jean-Claude Violet a souligné le double enjeu stratégique lié aux drones : l’équipement des forces d’une part avec des choix contraints et la construction de solutions industrielles et technologiques d’autre part, adaptées au plan national et européen. Quelque soit le choix qui prévaudra en matière de drones, ces systèmes ne sont rien sans les hommes et les métiers qui les sous-tendent. Trois options sont envisageables pour le futur drone MALE : 1)Travailler sur la base du Harfang et moderniser le système existant. Il est vrai que le SIDM a représenté un investissement ; on a par ailleurs acquis une expérience en matière d’entraînement, de formation et de soutien qu’il serait dommage de ne pas exploiter. 2)Acheter sur étagère : du Reaper par exemple 3)La location : louer un complément de parc. Cette solution peut être intéressante mais le ministère l’a écartée. Le parc drones doit aujourd’hui être complété et modernisé. Il ne faut pas oublier que ces choix engageront la vie d’hommes et de femmes sur le terrain et qu’il faut donc bien en mesurer les conséquences. Quant à l’UCAV, il convient de poursuivre les efforts en ce domaine. Le traité franco-britannique de novembre 2010 est un point positif : une vraie coopération est possible pour développer en commun mais aussi utiliser en commun des drones. Il y a un regain d’énergie de la coopération franc-britannique qu’il faut faire fructifier. Le député Jean-Claude Viollet a aussi insisté sur la nécessité d’une vraie transparence sur les coûts : le coût de possession, de l’heure de vol... C’est au vu de cette transparence qu’une décision pourra être prise en ayant une parfaite compréhension des différents coûts engagés.

 

Le sénateur Jacques Gautier a proposé une solution originale consistant à dissocier les enjeux et les calendriers. L’enjeu opérationnel en premier lieu : il s’agit de répondre à un besoin urgent, en engageant le moins de finances possibles. Pour ce faire, il faudrait procéder à l’achat de gré à gré d’un système MALE transitoire (SMT) permettant de tenir le besoin opérationnel jusqu’en 2020. Le choix du SMT doit se faire à l’aune du besoin opérationnel et doit constituer un choix transitoire. Si nous optons pour le drone Harfang dit de nouvelle génération cette solution serait catastrophique pour nos forces armées et ne donnerait pas aux décideurs politiques l’outil flexible dont ils ont besoin pour répondre aux crises actuelles : la performance n’est pas satisfaisante, cette solution serait plus chère, elle ne génèrerait pas plus d’emplois en France. Le Reaper serait la solution la plus appropriée.

 

L’enjeu industriel en second lieu : il s’agit de renforcer la filière drones en France mais aussi en Europe. Cette dissociation des enjeux doit se faire dans le respect de nos alliances avec l’Allemagne, l’OTAN et le Royaume Uni (traité de Lancaster house). Il faut lancer une feuille de route franco-britannique avec une spécification commune du besoin opérationnel pour déboucher sur un système MALE européen (SME) de troisième génération à l’horizon 2020.

 

Table ronde 3 - L’UCAV : complémentarité ou rupture ?

 

La troisième table ronde a été l’occasion d’engager une réflexion prospective visant à appréhender le rôle de l’avion de combat, du drone armé et de l’UCAV dans les conflits futurs.

 

Le colonel Franck Mollard a abordé la dimension prospective opérationnelle en évoquant l’emploi des UCAV dont il faut définir le rôle dans le spectre capacitaire global de l’aviation de combat. Certes, l’UCAV présente de réels avantages tels que la persistance, l’économie de vies humaines et s’adapte ainsi à des missions spécifiques, dites « dull, dirty, dangerous » ; mais il n’aura d’intérêt que s’il apporte un complément capacitaire évident. Il devra s’intégrer dans le paysage capacitaire existant, à savoir dans une flotte de combat mixte faite de systèmes habités et non habités. La problématique financière impose de trouver un point d’équilibre entre flotte habitée et non habitée et flotte stockée et flottes qui vole. Les UCAV ne signifient aucunement la remise en question de l’avion de combat dont ils viendront au contraire renforcer les qualités essentielles.

 

M. Bruno Stoufflet a livré une approche prospective sous l’angle de l’industriel. Pour Dassault aviation, la préparation de l’UCAV se traduit par trois champs prioritaires : en premier lieu, le développement du démonstrateur Neuron représente un défi majeur. Il faut ainsi examiner la faisabilité en termes de furtivité, de capacité à délivrer de l’armement depuis une soute, de capacité à analyser une mission d’engagement avec un certain niveau d’autonomie. En deuxième lieu, Dassault aviation travaille à la préparation des futurs concepts d’UCAV. Enfin, les efforts portent sur la conception des technologies essentielles pour ces futurs systèmes. Quatre axes technologiques doivent ainsi être développés : la furtivité, l’autonomie, le développement des armes de précision et la réduction des cycles d’évolution pour évoluer au plus près des besoins opérationnels. Il s’agit donc de concevoir des systèmes modulaires pour répondre rapidement aux besoins des forces.

 

L’IGA Didier Malet revenant sur l’intitulé du colloque, a estimé que l’UCAV était tout autant une rupture qu’une évolution. Il marque une rupture opérationnelle dans le sens où cette nouvelle plate-forme a une réelle capacité discriminante. Il est aussi le fruit d’une évolution progressive. Le rôle de la DGA est de bien identifier en liaison avec les forces armées le besoin opérationnel et faire répondre les industriels à cette attente. Plusieurs axes sont à prendre en considération comme la question des liaisons de données, le ravitaillement automatique... Il faut réfléchir à des cycles de fabrication qui permettent de concevoir une plate-forme la plus économique possible.

 

Le général Serge Soulet s’exprimant au nom du major général de l’armée de l’air, a conclu les débats en affirmant l’urgence de définir une orientation programmatique en matière de drones. L’enjeu capacitaire est une préoccupation quotidienne de l’armée de l’air ; or, le système actuel n’est plus en mesure de répondre à un besoin opérationnel croissant. Les théâtres d’opération actuels montrent toute l’importance des drones MALE pour la permanence de l’observation, la détection et la discrimination des cibles, sans empreinte au sol. Le drone permet de disposer en temps réel d’une véritable compréhension de la situation. Le drone MALE armé est une réponse évidente aux exigences des théâtres actuels. Le général a insisté sur le fait que l’homme demeurait au cœur de la boucle. Le drone doit être appréhendé comme un système global et il faut donc dépasser le seul vecteur : le terme de système permet de mieux saisir le drone dans toutes ses dimensions. L’UCAV doit s’envisager comme un complément de l’avion de combat. C’est le niveau d’autonomie décisionnel des futurs drones de combat qui sera porteur de rupture stratégique. Il faut aujourd’hui rechercher une cohérence d’ensemble des différents vecteurs aériens pour pouvoir agir efficacement dans l’ensemble du spectre des opérations.

 

Le sénateur Daniel Reiner a clôturé le colloque en affirmant qu’il existe des solutions conformes aux contraintes budgétaires et respectueuses de nos alliances. Dissocier les enjeux et les traiter dans des chaînes décisionnelles et calendaires différentes permet de satisfaire ces conditions. On retiendra aussi que drone de combat et avion de combat se complèteront plus qu’ils ne s’opposeront dans le futur.

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 06:00

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Les Ecume vont remplacer les Etraco

crédits : MARINE NATIONALE

 

13/05/2011 MER et MARINE

 

La Direction Générale de l'Armement a officialisé, hier, la commande de 20 nouvelles embarcations commandos à usage multiple embarquables (Ecume) et quatre systèmes de largage par avion de transport militaire. Le marché a été remporté par Zodiac International, qui s'est imposé face à Ufast et Halmatic. Les Ecume renouvelleront à partir de 2014 le parc d'embarcations rapides des six unités commandos de la Marine nationale. « L'autonomie importante des Ecume permettra de réaliser des raids nautiques sur longues distances à partir d'un port ou d'un bâtiment porteur, de type frégate ou bâtiment amphibie. Grâce à leur puissance et leur maniabilité, elles seront aussi en mesure de rattraper un navire puis de le prendre d'assaut. Elles pourront également servir de poste de commandement avancé pour une opération aéronavale du fait de leurs nombreux moyens de transmissions. Par ailleurs, elles seront capables d'effectuer des opérations de maintien de l'ordre et de présence sur un plan d'eau. Enfin, leur déploiement lointain de façon urgente, directement en mer, sera rendu possible avec leur système de largage aérien », explique la DGA.

Longues de 9.3 mètres pour une largeur de 3 mètres, les Ecume afficheront un déplacement en charge de 7 tonnes et pourront atteindre une vitesse de plus de 40 noeuds.

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 18:00

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12/05/2011 DIRECTION GENERALE DEL’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 11 mai 2011 à la société Zodiac International un marché pour vingt embarcations commandos à usage multiple embarquables (Ecume) et quatre systèmes de largage par avion de transport militaire. Les Ecume renouvelleront à partir de 2014 le parc d’embarcations rapides des six unités commandos de la Marine nationale.

 

L’autonomie importante des Ecume permettra de réaliser des raids nautiques sur longues distances à partir d’un port ou d’un bâtiment porteur, de type frégate ou bâtiment amphibie. Grâce à leur puissance et leur maniabilité, elles seront aussi en mesure de rattraper un navire puis de le prendre d’assaut. Elles pourront également servir de poste de commandement avancé pour une opération aéronavale du fait de leurs nombreux moyens de transmissions. Par ailleurs, elles seront capables d’effectuer des opérations de maintien de l’ordre et de présence sur un plan d’eau. Enfin, leur déploiement lointain de façon urgente, directement en mer, sera rendu possible avec leur système de largage aérien.

 

Les Ecume ont un déplacement à pleine charge de 7 t, une longueur de 9,30 m pour une largeur de 3 m et atteignent une vitesse de plus de 40 nœuds (75 km/h).

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 12:30

THALES GROUP

 

12/05/2011 AEROCONTACT

 

PARIS, 12 mai (Reuters) - Thales pourrait devoir verser une soulte proche de 500 millions d'euros à Safran dans le cadre de l'échange d'actifs dans la défense en cours de négociations, écrivent jeudi Les Echos.

 

Les deux spécialistes de l'aéronautique de défense et de la sécurité ont confirmé mardi avoir repris des discussions interrompues il y a un an faute d'accord sur les modalités. Un tel échange d'actifs est souhaité par l'Etat, leur actionnaire commun, pour réduire les dépenses des bureaux d'études en période de contraction budgétaires.

 

Selon le périmètre décrit mardi aux Echos par Laurent Collet-Billon, le délégué général de l'armement, l'idée serait de réunir chez Safran les activités de navigation inertielle (technologie qui permet par exemple à un avion de se guider automatiquement) et de génération électrique et chez Thales l'optronique (technologie qui combine électronique et optique).

 

Or, les activités apportées par Safran sont plus importantes que celles de Thales, qui devra compenser par une soulte, précisent jeudi Les Echos, citant des sources concordantes.

 

"Le principe en a été adopté par les deux parties", écrit le quotidien.

 

Safran s'est refusé à faire un commentaire et Thales n'était pas immédiatement disponible.

 

Les activités de Safran représenteraient 650 millions d'euros de chiffre d'affaires contre 200 à 300 millions pour Thales, ajoutent Les Echos, indiquant aussi que la valorisation des actifs devrait être arrêtée fin mai.

 

Aucun des deux groupes n'a confirmé le périmètre des discussions, Safran signalant simplement son intérêt pour l'avionique de Thales, domaine abordé lors des discussions interrompues en 2010 et que le groupe refuse de vendre. Thales a de son côté confirmé mercredi son intérêt pour l'optronique de Safran.

 

Pour éviter à Thales de verser une soulte trop élevée, une solution pourrait passer par une coentreprise réunissant les activités avioniques des deux entreprises, toujours selon Les Echos.

 

Une activité d'autodirecteurs de missiles à infrarouge de Safran pourrait aller chez le fabricant de missiles MBDA, détenu par EADS, BAE Systems et Finmeccanica, mais la DGA n'a pas encore tranché, ajoutent Les Echos.

 

(Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez)

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 08:00

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L'ex-sous-marin Agosta, de la Marine nationale

crédits : JIFMAR OFFSHORE SERVICES

 

12/05/2011 MER et MARINE

 

Retiré du service en 1997, le sous-marin Agosta plonge de nouveau, dans le cadre d'une campagne de mesures de résistance aux chocs. Conservé à Toulon, le bâtiment est récemment passé en cale sèche. A cette occasion, DCNS a mené une inspection minutieuse de la coque, ainsi que des travaux d'étanchéité. Plusieurs centaines de capteurs ont, également, été installés sur la coque et l'Agosta, doté par ailleurs d'un système de pilotage télécommandé des ballasts. Fin avril, le sous-marin a rejoint, en remorque, le cap Cépet, où il a été immergé dans le secteur du Canier. Cette courte plongée, qui avait valeur de test, visait à contrôler le bon fonctionnement des capteurs et du système de ballastage. Dans le cadre de cette opération, DCNS a demandé à Jifmar Offshores Service d'assurer l'assistance maritime et de participer au soutien logistique en mer. La société marseillaise a déployé, à cette occasion, le navire multifonctions Alexandre Z, ainsi que les annexes Jif Pusher et Jif Express 2.

 

Valider des modèles de simulation

 

Transformé en « caisson de choc », l'Agosta va prochainement participer à une campagne de tirs au Canier. Dans cette perspective, des charges, positionnées à distance, seront déclenchées afin que les ingénieurs puissent mesurer l'impact des explosions sous-marines sur la coque. L'opération fera évidemment l'objet d'importantes mesures de sécurité, l'objectif n'étant évidemment pas de couler le bâtiment. « Cette campagne, menée au profit de la connaissance des outils de simulation, a pour but de valider des modèles numériques de résistance de coque. Ces travaux seront, notamment, utiles pour les futurs sous-marins », explique-t-on à la Direction Générale de l'Armement (DGA), à l'origine de ces tests. On notera que l'Agosta a déjà participé, il y a quelques années, à des essais de résistance aux chocs. Basé jusqu'à son désarmement en Atlantique, le sous-marin avait été ramené en 2003 à Toulon par le navire semi-submersible Condock IV. Premier d'une série de quatre sous-marins destinés à la Marine nationale (type également vendu à l'Espagne et au Pakistan), l'Agosta, construit à Lorient, est entré en service en 1978. Long de 67 mètres pour un déplacement de plus de 1700 tonnes en plongée, ce sous-marin d'attaque à moteurs diesels pouvait atteindre 20 noeuds en plongée et embarquait 20 torpilles et missiles antinavire.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 21:00

THALES GROUP

 

PARIS, 11 mai (Reuters) – AEROCONTACT

 

Thales a annoncé mercredi une baisse de ses prises de commandes au premier trimestre sous le coup des pressions budgétaires en Europe et de l'instabilité au Moyen-Orient, tandis que son chiffre d'affaires est ressorti conforme aux attentes à la faveur de la reprise dans l'aéronautique civile.

 

Le spécialiste de l'électronique de défense, d'aéronautique et de sécurité a également confirmé ses objectifs, à savoir une légère croissance de ses ventes cette année et une marge opérationnelle courante de 5% en 2011 et de 6% en 2012.

 

Thales, qui a confirmé mardi avoir repris des discussions avec Safran sur un possible échange d'actifs dans la défense, a réalisé un chiffre d'affaires trimestriel de 2,5 milliards d'euros, en hausse de 2%, mais stable en données organiques, en ligne avec les attentes des analystes.

 

Ses prises de commandes reculent en revanche de 19% en données organiques à 1,9 milliard d'euros, sous le coup d'une chute de 25% dans le pôle défense et sécurité.

 

Le groupe affiche un ratio "book-to-bill" en baisse à 0,77 au premier trimestre, à comparer à un objectif confirmé de le maintenir en 2011 et en 2012 aux environs de 1 grâce à l'export.

 

Thales, dont Dassault Aviation détient 26%, a accusé un résultat dans le rouge en 2010 sous le coup de 721 millions d'euros de provisions liées à des contrats sous-performants comme celui de l'avion de transport militaire A400M .

 

Son concurrent Safran avait de son côté annoncé fin avril une hausse de son chiffre d'affaires trimestriel supérieure à son objectif fixé pour l'année, notamment grâce au dynamisme de l'activité de services pour les moteurs des avions long courrier.

 

Les discussions entre Safran et Thales avaient été interrompues il y a un an en l'absence d'accord sur les modalités. L'Etat, qui détient 30,2% de Safran et 27% de Thales, plaide pour une fusion de leurs bureaux d'études dans une période de contraction des budgets de défense.

 

L'action Thales a clôturé en hausse de 0,57% à 30,22 euros avant cette publication, donnant une capitalisation de 6,02 milliards. Thales a regagné 15,4% depuis le début de l'année, contre une hausse de 4,9% pour Safran.

 

Voir le communiqué et la présentation :

 

http://www.thalesgroup.com/Group/Investors/Publications_et_Communiques/

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 12:30

DCNS

 

11/05/2011 MER et MARINE

 

Dans le cadre de sa stratégie en faveur de l'innovation, DCNS a décidé de fédérer ses activités de recherche technologique au sein d'une même structure. Baptisée DCNS Research, cette entité, localisée à Toulon et Nantes, compte 120 ingénieurs et techniciens, un effectif appelé à croître dans les prochains mois. Les personnels proviennent notamment du Centre d'Etude des Structures et Matériaux Navals (CESMAN), situé sur le site DCNS d'Indret et qui compte une cinquantaine de personnes. S'y ajoutent Sirhena, société nantaise forte de 55 salariés et reprise en décembre 2007 par le groupe naval. Enfin, DCNS Research va intégrer le pôle de recherche dédié aux signaux acoustiques au Mourillon, ainsi qu'une équipe du site de Bagneux.

DCNS Research se consacre aux grands thèmes de recherche technologique applicables aux domaines du naval de défense et de l'énergie : hydrodynamique, matériaux, structures, discrétion acoustique, électromagnétisme, algorithmes... Les travaux menés portent, par exemple, sur la prédiction des mouvements de houle grâce au développement de modèles hydrodynamiques (utile notamment pour les drones embarqués), la connaissance du comportement et de la fiabilité des navires quel que soit l'état de la mer (pour la sécurité des équipages et de l'environnement), la mise au point d'un matériau intelligent remplissant plusieurs fonctions (structure, antenne, furtivité...) qui nécessitaient jusqu'à présent le recours à plusieurs matériaux différents ; ou encore la résistance à l'environnement marin, sur de longues durées, des éoliennes flottantes et des grandes hydroliennes.

 

8% du chiffre d'affaires investi dans la R&D

 

« Nous avons l'ambition de doubler notre chiffre d'affaires d'ici dix ans. Dans cette optique, l'innovation représente un facteur majeur de satisfaction de nos clients et de différenciation à l'égard de nos concurrents. C'est pourquoi nous sommes déterminés à conforter notre leadership dans ce domaine. La création de DCNS Research s'inscrit dans notre très dynamique politique d'innovation. Celle-ci irrigue non seulement nos départements techniques mais aussi nos activités commerciales, industrielles et de services », explique Patrick Boissier, président de DCNS, qui consacre plus de 200 millions d'euros à la R&D, soit environ 8% de son chiffre d'affaires.

L'annonce de la création de la nouvelle structure est intervenue hier, au lendemain de la décision du gouvernement de sélectionner l'Institut de Recherche Technologique (IRT) Jules Verne pour les financements accordés dans le cadre du Grand Emprunt. Devant être implanté à Bouguenais, près de Nantes, la création de cet IRT, dédié aux technologies de conception et de production des structures complexes, a été soutenue par DCNS. Le groupe réfléchit d'ailleurs à l'intégration dans cette structure des moyens de son nouveau centre de recherche technologique. Dans cette perspective, le transfert d'une partie des activités de DCNS Research (CESMAN et Sirehna) sur le site de l'IRT pourrait intervenir à l'horizon 2014.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 11:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-mai-2011/l-aia-de-clermont-ferrand-a-en-charge-la-maintenance-des-cellules-d-aeronefs-et-leur-modernisation/1207305-1-fre-FR/l-aia-de-clermont-ferrand-a-en-charge-la-maintenance-des-cellules-d-aeronefs-et-leur-modernisation.jpg

 

10/05/2011 Ministère de la Défense

 

Le 28 avril 2011, l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand a finalisé la maintenance du dernier Mirage 2000 selon l’ancien système d’entretien, instauré en 1989.

 

L’AIA auvergnat est en charge de la maintenance et de la modernisation des cellules d’aéronefs et de leurs équipements. Pendant 22 ans, les Mirage 2000 étaient ainsi immobilisés dans ses hangars tous les onze ou douze ans pour une grande visite. Entre chaque grande visite, ils se soumettaient de manière intermédiaire à de petites visites sur leur base d’affectation.

Depuis novembre 2009, l’ensemble de la flotte Mirage 2000 a progressivement basculé dans un nouveau cycle d’entretien, optimisé, permettant de réduire les coûts de maintenance de 20 à 25%, et d’améliorer la disponibilité des avions. Désormais, les Mirage 2000 se soumettront à un cycle unique de contrôle tous les cinq, dix et quinze ans, uniquement sur le site de Clermont-Ferrand.

Ce nouveau plan d’entretien permet, en outre, de profiter de l’immobilisation des aéronefs pour coupler la maintenance à des chantiers de modifications. L’AIA de Clermont-Ferrand concentre en effet des activités dites d’extension de capacités de machines et de modernisation. L’avion D655, qui a décollé le 28 avril dernier, s’est ainsi vu installer le système de distribution d’information multifonctionnel (MIDS), soit la capacité de la liaison 16, ainsi que la capacité de bombardement tous temps (Enhanced Paveway II ).

 

L'AIA de Clermont-Ferrand est l'un des cinq ateliers du service industriel de l'aéronautique (Ambérieu, Bordeaux, Cuers-Pierrefeu, Bretagne), entité interarmées et étatique créée le 1er janvier 2008 pour assurer la maintenance aéronautique militaire. Placée sous la tutelle du chef d'état-major de l'armée de l'air, elle se positionne au cœur de la disponibilité opérationnelle grâce à une expertise industrielle de pointe pour un coût d'intervention faible.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2011/images-mai-2011/le-dernier-mirage-2000-ayant-beneficie-de-la-grande-visite-sur-le-site-de-clermont-ferrand/1207300-1-fre-FR/le-dernier-mirage-2000-ayant-beneficie-de-la-grande-visite-sur-le-site-de-clermont-ferrand.jpg

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 08:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/32443.jpg 

 

La frégate anti-sous-marine Tourville

crédits : MARINE NATIONALE

 

11/05/2011 MER et MARINE

 

Basée à Brest, la frégate anti-sous-marine Tourville devrait, selon certaines sources, être retirée du service actif fin juin, début juillet. Premier de la série des trois F67, ce bâtiment est opérationnel depuis juin 1975. Long de 153 mètres pour un déplacement de 6100 tonnes en charge, le Tourville est spécialisé dans la chasse aux sous-marins. A cet effet, il dispose d'un sonar de coque a été dotée 1996 du système SLASM, avec sonar remorqué actif à très basse fréquence, qui a remplacé le sonar d'origine. Par ailleurs, le Tourville embarque un hélicoptère Lynx (deux initialement) emportant un sonar trempé et des torpilles, ainsi que des tubes lance-torpilles. Le reste de l'armement comprend six missiles antinavire Exocet MM38, un système surface-air Crotale, deux tourelles de 100mm, deux canons de 20mm et des mitrailleuses de 12.7mm.

Le Tourville a eu deux sisterships. Entré en service en 1976, le Duguay-Trouin a été prématurément désarmé en 1999. Quant au cadet de la classe, le De Grasse (1977), il est toujours en activité et sera probablement retiré du service en 2012, lors de la livraison de l'Aquitaine, première des 9 frégates multi-missions (FREMM) destinées à remplacer les 9 frégates du type Tourville et Georges Leygues.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 08:00

 http://fr.dcnsgroup.com/wp-content/uploads/2011/05/manoeuvre_FREMM_Aquitaine_28_avril_2011_web1.jpg

 

10/05/2011 Communiqué DCNS

 

Après trois semaines d’essais à la mer, la frégate multimissions Aquitaine est de retour à quai. Au cours de cette phase, la FREMM a démontré pour la première fois ses nombreuses qualités nautiques. Les performances de manœuvrabilité et de propulsion lors des essais s’avèrent notamment conformes aux attentes du client.

 

Lors d’une campagne d’essais de trois semaines, l’équipage de la FREMM Aquitaine, composé de membres de la Marine nationale, de représentants du client de collaborateurs de DCNS et de ses partenaires, a eu pour principal objectif de démontrer à la mer les qualités nautiques de la frégate, et notamment de vérifier les performances de la propulsion et du système de navigation.

 

« Ces essais en mer de la première des frégates multimissions se sont très bien déroulés,  explique Vincent Martinot-Lagarde, directeur des programmes FREMM. Les objectifs de cette première période à la mer ont été pleinement atteints avec plus d’une centaine d’essais acquis. Les performances de manœuvrabilité et de la propulsion de la FREMM sont conformes à nos prévisions et aux attentes du client. »

 

Les premiers essais en « milieu naturel » portaient sur les principales performances nautiques du navire : la propulsion, la manœuvrabilité et le système de navigation. Plus de 100 essais ont été menés avec succès. Performant et innovant, le système de propulsion hybride des FREMM (CODLOG : Combined Diesel eLectric or Gas) a pleinement répondu aux attentes. La vitesse maximale de 27 nœuds sur turbine à gaz a été atteinte. A cette allure, le navire disposait encore d’une certaine réserve très appréciable pour ce type de bâtiment. Les essais de manœuvrabilité ont également révélé des performances répondant parfaitement aux spécifications du client : ce fut le cas en particulier pour le rayon de giration et la distance de freinage.

 

Outre la satisfaction d’avoir pleinement atteint les objectifs initiaux de la mission, DCNS peut tirer un autre enseignement qui va bien au-delà de cette première sortie à la mer : la validation de l’ensemble de la méthode de travail imaginée pour le programme FREMM, qui s’appuie notamment sur la mise en œuvre de la plateforme d’intégration du système d’exploitation du navire. Ce véritable simulateur de navigation et de conduite des installations a réellement facilité le bon déroulement de ces essais. Par ailleurs c’est  grâce à lui que l’équipage avait pu parfaitement s’approprier le navire en amont des essais en mer.

 

« Ces premiers résultats sont extrêmement positifs et nous nous appuierons dessus pour répondre également à nos clients à l’export, souligne Vincent Martinot-Lagarde, directeur des programmes FREMM. En démontrant que notre travail en amont a été d’une grande qualité, c’est tout un process qui est validé. » Une étape importante vient donc d’être franchie avec une nouvelle preuve que la frégate multimission de DCNS est un navire extrêmement prometteur et compétitif.

 

Le programme FREMM : un programme majeur pour DCNS et ses partenaires

 

Pour DCNS, le programme FREMM représente douze unités, soit onze pour la Marine Nationale et une pour la Marine Royale Marocaine.

 

Les frégates FREMM sont les navires les plus avancés technologiquement et les plus compétitifs du marché. Fortement armés, ils mettent en œuvre, sous maîtrise d’œuvre DCNS, les systèmes d’armes et équipements les plus performants, tels que le radar multifonction Héraclès, le Missile de Croisière Naval, les missiles Aster et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90.

 

Polyvalentes, elles peuvent répondre à tous les types de menaces. Innovantes, elles offrent une interopérabilité et un niveau de disponibilité inégalés. Flexibles, elles sont capables de répondre aux attentes de très nombreuses marines, ainsi que le démontre le premier contrat FREMM de DCNS au Maroc.

 

 Caractéristiques des FREMM

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 20:30

http://supersonique.blogs.challenges.fr/media/02/01/1287346049.jpg

 

10.05.2011 Vincent Lamigeon, journaliste à Challenges – Blog SUPERSONIQUE

 

La rumeur courait depuis deux semaines. Le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon a finalement lâché l'info ce matin dans les Echos, obligeant les deux groupes à noyer le poisson dans des communiqués qui fleurent bon l'embarras : Thales et Safran discutent bel et bien à nouveau d'échanges d'actifs. Pas de quoi danser le Bagad de Lann-Bihoué, dira le lecteur intransigeant. Il n'aura pas tort : dans le genre serpent de mer de l'industrie de défense, ce projet n'est pas loin de la palme. La solution avait déjà été évoquée du temps de Jean-Paul Béchat patron de Safran et Denis Ranque PDG de Thales. Les discussions avaient repris après l'entrée de Dassault Aviation au capital de Thales, avant de butter sur l'intransigeance des deux parties.

 

Revoilà donc le projet sur la table de négociations. De quoi s'agit-il exactement ? En gros, un deal poussé par la DGA, lassée de financer des doublons au sein des deux groupes : Thales récupèrerait les activités d'optronique (équipements à la fois optiques et électroniques, type jumelles de vision infrarouge) de Safran, comme le viseur Strix de l'hélicoptère de combat Tigre (photo Sagem). Lequel recevrait en échange celles de navigation inertielle (équipements permettant à un engin de s'orienter de façon autonome) et de génération électrique de Thales. D'où une consolidation autour de deux champions français qui pourraient tenir la dragée haute aux américains Raytheon, Lockheed Martin, Honeywell ou Northrop Grumman. Splendide sur le papier.

 

Le problème, c'est que les intérêts ne sont pas forcément convergents. Côté Thales, récupérer l'optronique permettrait grosso modo de doubler de taille sur un marché en forte croissance, à un milliard d'euros de ventes à peu près. L'intérêt de Safran est plus contestable : certes il récupérerait les activités de navigation inertielle et de génération électrique de Thales. Mais les spécialistes s'accordent à estimer qu'il y perdrait quand même au change, car l'ensemble resterait loin des leaders américains. D'où l'idée d'une soulte que paierait Thales, histoire de se quitter bons amis. Mais là encore, Safran n'est pas forcément intéressé : gavé de cash par le carton du moteur CFM-56 et de sa maintenance, il a plus besoin d'activités en croissance que d'un chèque qui serait de toute façon limité.

 

Le patron de Safran l'a bien compris : l'année dernière, il avait tenté d'intégrer aux négociations les activités d'avionique civile de Thales, une des pépites du groupe, ce qui avait passablement courroucé Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, l'actionnaire industriel de Thales. Cette activité étant exclue des négociations actuelles, pas sûr qu'un accord soit possible. A moins de tordre la main à un des deux industriels...

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