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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 13:00

http://www.defpro.com/data/gfx/news/6982d1e81544adb5df3ec939495ce60eed5a34e5_big.jpg

A VL MICA missile is launched from a ground-based vertical launcher. (Photo: DGA-CELM)

 

April 17, 2011 defpro.com

 

In a scenario representing the protection of a sensitive zone against weapons launched from a secure distance, VL MICA has once again demonstrated the high level of its operational capabilities. On 13th April 2011, at the French DGA-Essais Missiles test centre in Biscarosse, South West France, a VL MICA missile launched from a ground-based vertical launcher and controlled by a Tactical Operations Centre (TOC) developed by MBDA, intercepted a manoeuvring target flying at medium altitude and at a range greater than 15 km. The objective of the test firing was to demonstrate the capabilities of the VL MICA system against precision weapons launched from a stand-off range. Organised by MBDA with the support of various DGA (Direction Générale de l'Armement) teams, the test was a natural follow on from the evaluations which have just been concluded by the French Air Force as part of their SALVE (Sol-Air à Lancement VErtical) technical demonstration programme. The VL MICA was equipped with an active electromagnetic seeker produced by Thales. As in previous evaluations, this firing was carried out using a Conteneur Lanceur Autonome (Autonomous Launch Container) conforming to a standard series production model. This seventeenth VL MICA firing is yet another demonstration of the reliability, exceptional precision and, most importantly, the high level of operational performance provided by the system. The four foreign delegations present as observers during the firing were unanimous in underlining the excellent impression made by the VL MICA system which has already received several orders in both its naval and land versions.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 17:30
Les étranges affirmations du Washington Post sur la guerre en Libye

 

16/04/2011 Par Jean Guisnel Le Point.fr

 

Dans un article publié vendredi, le Washington Post livre de bien curieuses "révélations" sur la conduite de la guerre en Libye. Selon le quotidien américain, les opérations aériennes du Royaume-Uni, de la France et d'autres pays européens seraient limitées par le manque de munitions de précision. De quoi laisser dubitatifs :

 

1) Des frappes limitées ? Faux

 

S'il est vrai que la Royal Air Force britannique, l'armée de l'air et la marine nationale françaises procèdent actuellement à la majorité des frappes, ces aviations n'ont pas effectué "chacune vingt tirs depuis le début de la campagne", comme l'affirme le Washington Post. Pour ne citer qu'elle, la France a procédé à une vingtaine de frappes entre le 7 et le 14 avril. Le chiffre précis des frappes depuis le 19 mars, date du début de la guerre, n'est pas encore disponible, mais il est supérieur à la centaine, uniquement avec des munitions de précision de divers types, dont des SCALP-EG (au moins une douzaine de tirs), des AASM (armement air-sol modulaire) et des GBU de divers types. À l'heure actuelle, six des vingt-huit membres de l'Otan participent aux bombardements en Libye, France, Grande-Bretagne, Danemark, Norvège, Belgique et Canada, Paris et Londres assurant à eux seuls plus de la moitié des sorties. Les États-Unis ont retiré leurs avions des plans de frappe. Les pays non engagés dans les tirs contre des cibles au sol participent à la surveillance de la zone d'interdiction aérienne, alors que les avions et hélicoptères libyens ne décollent plus depuis des semaines. Les États-Unis fournissent des moyens logistiques (ravitailleurs, transports tactiques) ou encore des moyens de surveillance et de contrôle (AWACS). Les chiffres du Post sont d'ailleurs également faux pour les Américains. Dans la seule journée du 20 mars, ils n'ont pas seulement procédé à "trois frappes contre des installations statiques de défense aérienne", mais à plusieurs dizaines. Pour ne citer que les seuls missiles Tomahawk, ils ont effectué ce jour-là 105 frappes de précision...

 

2) Un manque de munitions ? Faux

 

L'autre assertion très curieuse du Washington Post concerne la consommation des stocks de munitions de précision, qui se seraient "rapidement réduits". Le journal affirme que les États-Unis seraient en mesure de recompléter à partir de leurs propres magasins, mais que les avions français et britanniques sont incompatibles avec les armes fabriquées aux États-Unis. Contrairement aux autres pays européens "frappeurs", dont "tous les avions ont été fabriqués aux États-Unis et sont compatibles avec l'armement américain". De fait, les avions français (Rafale, Mirage 2000, Super-Étendard et Mirage F-1) de même que les avions britanniques (Tornado et Typhoon) sont de conception et de fabrication européennes, quand d'autres armées sont équipées de F-16 et de F-18 américains. Mais alors, où est le rapport avec un prétendu "manque de munitions", et le fait que les Européens "ne prévoyaient sans doute de n'utiliser leurs armes de l'air que durant les salons aéronautiques", comme avance, ironiquement, le Washington Post ? Il n'y en a aucun ! Pour les avions français, les choses sont simples. Les munitions qu'ils ont tirées sont dans une large mesure fabriquées nationalement. Et les stocks, certes moins impressionnants que ceux des États-Unis, sont tout de même importants, sans être illimités. Il s'agit, pour l'armée de l'air et la marine françaises, de faire face à des conflits importants. Les stocks actuels permettraient donc de faire deux ou trois ans de guerres intenses, étant entendu que des commandes complémentaires seraient rapidement envoyées aux industriels. L'arme air-sol de précision tirée par le Rafale, fabriquée par l'industriel Sagem, est l'armement air-sol modulaire (AASM). Elle a été commandée à 744 exemplaires en 2000, et les dernières livraisons de ce premier marché sont prévues en 2011. Le député François Cornut-Gentille précise dans un rapport en date du 14 octobre 2010 : "En 2009, la cible de dotation en AASM est passée de 3 000 à 2 348 unités, dont 1 200 avec le kit laser." La France en achètera donc moins que prévu, mais ses stocks lui permettent de poursuivre ses opérations en Libye sans difficulté. Selon le rapport, le coût de ce programme est de 846 millions d'euros, ce qui mettrait le kit AASM à plus de 350 000 euros. Cela fait cher pour détruire un pick-up kadhafiste qui en vaut 15 fois moins... Les Français ont aussi tiré des missiles de croisière SCALP-EG, en nombre limité (une douzaine). Selon des informations de source parlementaire, ils disposent actuellement de 500 de ces engins, dont 400 doivent être rénovés. Là encore, aucun problème de stocks pour ces armes de précision. Enfin, la France a acquis aux États-Unis, pour ces Super-Étendard et ses Mirage 2000, plusieurs dizaines de kits Paveway, de différents modèles. Montés sur des bombes lisses à gravité, ils permettent de les transformer en armes de précision, et la France dispose, depuis plusieurs années, de cet équipement. Le Point.fr a précisé que les avions français avaient tiré des bombes à guidage laser GBU-12 de 250 kilos, des bombes GBU-24 de 500 kilos, et que les Mirage 2000-D de l'armée de l'air avaient tiré des GBU-49. Ce modèle le plus récent est équipé du kit de guidage Enhanced Paveway II et la France en a acheté 200 exemplaires en février 2008 pour son Mirage 2000D.

 

Qu'en conclure ?

 

L'article du Washington Post considère, sans l'écrire explicitement, que les Européens feraient bien d'acheter davantage d'armements aux États-Unis s'ils veulent faire la guerre sérieusement. Rien de neuf...

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 13:00

http://www.bull.com/images/header.jpg

 

14.04.2011 par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Le spécialiste de la sécurisation de réseaux informatiques vise la haute rentabilité grâce à des marchés de niche et à des partenariats avec les géants du secteur.

C'est un étrange boîtier kaki aux allures de vieille radio des années 1950. Gare aux apparences : derrière sa coque renforcée, Shadow est un redoutable concentré de technologies. Ce système de brouillage, lancé mi-mars par Bull, annule le signal radio entre un engin explosif et la télécommande qui l'actionne, permettant de sécuriser les convois civils ou militaires dans les zones à risques, type Irak ou Afghanistan. « Là où les produits concurrents exposent les passagers à des ondes dangereuses et coupent toutes les communications, y compris celles d'urgence, Shadow n'entre en action qu'en cas de danger, précise Philippe Vannier, PDG du groupe informatique. Les Israéliens, les Américains ou les Britanniques ont tenté de développer des brouilleurs du même type, sans succès. »

 

Taille moyenne avantageuse

Un symbole : Bull, dont le nom fleure bon les vieux ordinateurs des années 1980, aujourd'hui spécialisé dans les supercalculateurs ou la sécurisation de réseaux informatiques, est bien décidé à s'imposer dans la défense. Le groupe (1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2010, pour 6,5 millions de bénéfices et 8 600 salariés) compte faire passer la part du secteur dans ses ventes de 10 à 20 % en trois ans, soit 250 à 300 millions d'euros en 2013. « C'est un secteur rémunérateur quand on maîtrise des technologies uniques, justifie Philippe Vannier. Un marché de ruptures technologiques qui favorise les acteurs de taille moyenne, comme Bull, plus réactifs que des géants comme Thales, BAe, Raytheon ou Elbit. » Le français peut s'appuyer sur sa filiale Amesys, rachetée fin 2009, un spécialiste reconnu du traitement de signal radio (100 millions d'euros de chiffre d'affaires, 850 salariés). Dixhuit mois après l'opération, c'est même la proie - qui affichait 25 % de croissance annuelle et 10 % de rentabilité depuis 2004 - qui semble avoir pris le contrôle de son prédateur : en mai dernier, Philippe Vannier, actionnaire et patron d' Amesys, a remplacé l'ex-PDG Didier Lamouche, artisan du redressement de Bull. « Un putsch », dit-on en interne. « Une nouvelle phase de développement », corrige Vannier.

 

Concurrent et fournisseur

Pour muscler son équipe, Vannier a débauché à Thales Pierre-Yves Chaltiel, patron de la division systèmes aéroportés (radars, équipements de guerre électronique du Rafale...), nommé directeur international. De quoi mieux affronter les leaders du secteur ? Bull vise avant tout des marchés de niche type Shadow. « Mais on peut se retrouver face à Thales ou Cassidian (EADS) sur des produits complexes, comme le système de combat des frégates ou des sous-marins, explique Philippe Vannier. On peut aussi être leurs sous-traitants avec des équipements spécifiques, comme des systèmes de commande de tir de missiles ou de torpilles. » Un acteur de taille moyenne, à la fois partenaire et concurrent des « gros » : la stratégie a fait ses preuves. « Le britannique Ultra Electronics a un positionnement comparable, et affiche une forte marge, de l'ordre de 15 %, souligne Christophe Ménard, analyste à Kepler Capital Markets. Etre un fournisseur unique sur des niches très technologiques permet une rentabilité parfois supérieure à celle des donneurs d'ordre. » Bull n'en attend pas moins : il compte doubler son résultat opérationnel (35 millions en 2010) d'ici à 2013.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 13:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/53/Rafale-060427-N-2959L-196.jpg

 

15 avril 2011 par PA Charles de Gaulle

 

Mercredi matin, au retour d'une mission de ravitaillement d'avions partant vers la Libye, un Rafale a réalisé le 26 000ème appontage à bord du « Charles de Gaulle ». Cette nouvelle étape, intervenant après celles du 24 000ème appontage réalisé le 26 Novembre 2010 par un Super-Etendard et du 25 000ème réalisé le 24 Janvier, nous montre le niveau remarquable atteint par le porte-avions et son groupe aérien avec près de 3000 appontages depuis septembre 2010 et près de 500 pour l'opération Harmattan jusqu'à aujourd'hui. Clin d’œil à l’Histoire: c’est le Rafale 26 piloté par « Goodec » qui a eu le privilège de passer ce nouveau cap. Ces chiffres, qui peuvent paraître anodins pour le commun des mortels, révèlent bien l’importance stratégique de cet outil qu’est le porte-avions, et le formidable travail réalisé depuis près de dix ans par les équipages du « Charles de Gaulle ».

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 11:30

 

15/04/2011 Ministère de la Défense et des Anciens Combattants - News press

 

Une semaine après la signature à Séville, en Espagne, du contrat définitif du financement de l'A400M, le ministre de la Défense et des Anciens combattants Gérard Longuet s'est rendu chez Airbus à Toulouse, le 13 avril, où l'avion de transport A400M lui a été présenté.

 

Dans l'appareil, le ministre a pu découvrir la totalité de l'aéronef, depuis le cockpit jusqu'à la tranche arrière. A l'issue, il s'est dit « impressionné » déclarant que « si dans son apparence extérieure il peut rappeler des aéronefs connus, en réalité toute sa conception, en ce qui concerne les structures, la motorisation, l'électronique (...) en font un appareil fondamentalement différent qui doit pouvoir répondre à toutes les exigences des états-majors qui le mobiliseront ».

 

Le ministre a par ailleurs précisé que l'A400M « a vocation à servir la stratégie de défense française, qui est une stratégie de mobilité, de capacité à se projeter, de polyvalence, d'usage interarmes (...) et le savoir-faire réuni autour de l'A400M est parfaitement impressionnant ».

 

Accueilli par Thomas Anders, Président d'Airbus, Fabrice Brégier, Directeur général d'Airbus, Domingo Urena-Raso, Directeur général d'Airbus Military et par de nombreuses personnalités du secteur industriel, le ministre a bénéficié d'une visite très détaillée du futur avion militaire.

 

A cette occasion, il a également souligné le savoir-faire « qui honore l'industrie européenne car il s'agit vraiment d'une réalisation européenne ». Une réalisation qui pourrait intéresser « d'autres Nations », selon Gérard Longuet.

 

Le programme A400M est développé en partenariat par sept pays (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique et Luxembourg).

 

La France a commandé 50 exemplaires de l'avion afin de renouveler les capacités de transport des armées. Le premier exemplaire lui sera livré en 2013. Le reste des livraisons s'échelonnera jusqu'en 2024.

 

La visite du ministre chez Airbus s'est poursuivie par celle de la chaîne de montage de l'A330 puis par la société toulousaine Nexeya-BTS Industrie. Cette PME est spécialisée dans la conception, le développement et le test de systèmes et sous-systèmes mécaniques, thermiques et électriques pour le spatial et l'aéronautique. Elle participe au programme de l'A400M.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 17:30

safran GROUP

 

Paris, le 14 avril 2011 Safran press release

 

Le Conseil d’administration de SME, réuni le 5 avril 2011, a nommé Philippe Schleicher Président-directeur général de SME, filiale du groupe Safran, et Hervé Austruy, Directeur général délégué.

L’acquisition par Safran de la société SME, ex-SNPE Matériaux Energétiques, a été finalisée le 5 avril 2011.

 

Philippe Schleicher, 56 ans, est diplômé de HEC, de Sciences Politiques Paris et licencié en sciences économiques de l’Université Panthéon-Sorbonne. Il a débuté sa carrière en 1980 chez Messier-Bugatti comme responsable de l’activité freinage aéronautique. Il en devient Directeur général en 1987. En 1994, il devient Président de Nobelsport (groupe SNPE), fabricant de poudre et de munitions de chasse. Entre 2000 et 2004, il reprend, avec le soutien de fonds d’investissements, des sociétés spécialisées dans la conception et l’installation de lignes de fabrication automatiques pour l’industrie agro-alimentaire. Il rejoint Safran en 2004 en tant qu’Administrateur délégué de Techspace Aero, filiale belge du Groupe, spécialiste des modules, équipements et bancs d’essais pour les moteurs aéronautiques et spatiaux. Depuis fin octobre 2010, il avait pris pour le compte de Safran le pilotage du projet de rapprochement des activités de propulsion solide de Safran et SNPE.


Hervé Austruy, 61 ans, est diplômé d’un doctorat d’Ingénieur Chimiste de l’Université de Chimie Toulouse. Il est également diplômé de l’Institut d’Administration des Entreprises et d’un Master management de HEC. Il a débuté sa carrière en 1975 chez SNPE comme ingénieur Matériaux. Après différentes fonctions techniques, il est nommé en 1998, Directeur Recherche et Technologie au centre de recherches du Bouchet (CRB). En 2001, il devient Directeur général de CELERG (devenue ROXEL) filiale en charge de la Propulsion tactique. En 2003, il est nommé Directeur Administratif et Commercial du G2P (GIE Snecma Propulsion Solide / SNPE Matériaux Energétiques). Il rejoint SNPE Matériaux Energétiques en 2005, au poste de Directeur de la Business Unit Propulsion et est nommé Directeur général délégué de la société en 2007. Il entre au Comité exécutif du Groupe SNPE en 2008.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 17:30

Ligne de defense P Chapleau

 

14.04.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de défense

 

Dans une question écrite, en date du 25 janvier dernier, le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas "attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combattants, sur l'appel d'offres lancé par la marine nationale à destination de sociétés privées pour l'entraînement de ses personnels. En l'espèce, la société retenue mettra à la disposition de ceux-ci deux bâtiments, l'un basé à Brest, l'autre à Toulon, qui serviront notamment dans le cadre d'exercices de lutte contre le terrorisme, la piraterie ou le narcotrafic".

 

Le député demandait

- quelles sont les raisons qui ont conduit le Gouvernement à procéder à un tel choix et quels en sont les bénéfices escomptés,

- à quel moment cette décision a été prise,

- si le Parlement en a été informé,

- et enfin si cette décision annonce sinon une généralisation, du moins un développement conséquent des procédures d'externalisation des fonctions régaliennes.

 

La réponse, publiée le 12 avril, est à lire dans son intégralité en cliquant ici. Le texte de cette réponse mérite d'être remis en parallèle avec les questions du député.

Les raisons de ce choix: " Auparavant, la marine nationale conduisait ces entraînements avec ses propres moyens, grevant ainsi leur potentiel d'emploi pour des missions opérationnelles (...).À défaut de ces prestations, la préparation des unités déployées en opération dans des zones dont le niveau d'insécurité est élevé, s'en trouverait significativement réduite, augmentant de ce fait le niveau de menace pour les équipages et les éventuels passagers".

 

Quand la décision a été prise: "Prise au début de l'année 2010, la décision de confier à des sociétés privées l'entraînement de certains effectifs de la marine nationale se concrétise par un marché à bons de commande, notifié le 10 janvier 2011 à la société française V. Navy, en groupement avec la société V. Ships France, à l'issue de la procédure d'appel d'offres à la concurrence, publiée le 9 juin 2010".

 

Si le Parlement a été informé: pas d'élément de réponse.

 

Si l'on va vers une généralisation de l'externalisation: pas d'élément de réponse.

 

Commentaire. L'absence d'éléments de réponse aux deux dernières questions du député démontre bien l'absence de stratégie officielle française en matière d'externalisation dans le domaine de la Défense. Les contrats passés avec des prestataires extérieurs sont des contrats d'opportunité, que l'on qualifie encore parfois d'"expérimentations". Or, la multiplication discrète des contrats et les projets d'externalisation démontrent bien qu'à défaut d'une "généralisation" on assiste à un "développement" des procédures d'externalisation des fonctions traditionellement du ressort des forces armées.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 11:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/edo-ng-le-courbet/img_0582/1172528-1-fre-FR/img_0582.jpg

 

13/04/2011 par LV Olivier Ribard MARINE NATIONALE

 

Le 13 avril 2011, le premier exemplaire de l’Embarcation de Drome Opérationnelle de Nouvelle Génération (EDO-NG), immatriculé F-712-01 , a été livré à l’équipage de la frégate Courbet .

 

Dérivé du type d’embarcation affecté sur les BPC Mistral  et Tonnerre  et les FDA Forbin  et Chevalier Paul , l’EDO-NG mesure 6,70 mètres et peut accueillir 14 passagers, soit l’équivalent d’une équipe de visite ainsi que son armement. Ses caractéristiques sont la robustesse, la fiabilité, la simplification des opérations de maintenance et l’autonomie à la mer (quatre heures à 30 nœuds).

 

« Le choix de l’industriel, la conduite des essais et la livraison de la première unité ont été réalisés en un te mps record  » précise le capitaine de frégate Pascal Huet, chargé des essais et de l’intégration de l’EDO-NG au sein de la force d’action navale. « L’objectif a été atteint grâce aux efforts combinés de l’équipe DGA et d’EMM Expertise, soutenus par les moyens de la base na vale de Toulon et le Service Logistique de la Marine  ».

 

L’arrivée de l’EDO-NG à bord du Courbet  marque une première étape dans le calendrier de livraison qui se poursuivra en juillet prochain avec la livraison de quatre unités aux autres frégates de type Lafayette . A terme, la Marine nationale sera équipée de 35 EDO-NG (échéance fin 2012).

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 11:30

http://www.brest.maville.com/of-photos/2011/04/14/brXX_1862563_1_w_ouestfrance_.jpg

 

14 avril 2011 Ouest-France 

 

Il est le premier des huit bâtiments-écoles de la Marine à bénéficier d'une nouvelle motorisation. Un beau contrat qui court sur dix ans pour le chantier concarnois.

 

Chez Piriou Naval Services, le chantier du Lynx fera référence. Il est le premier d'une série de huit bâtiments écoles de la Marine à passer par le chantier concarnois pour être remotorisé. Presque un retour aux sources pour ce navire construit au chantier la Perrière à Lorient et admis au service actif en décembre 1982. Et une cure de jouvence : quand il quittera Piriou où il a été pris en charge fin février pour reprendre du service actif le 27 ou le 28 mai, Le Lynx devrait pouvoir naviguer jusqu'en 2021. Entièrement remotorisé, le bâtiment dispose désormais pour sa propulsion de deux diesels Baudouin plus compacts que ses anciens SACM Wärtsila. Deux moteurs Baudouin remplacent également les deux groupes électrogènes. À ces principaux travaux s'ajoutent la mise en place d'une grue hydraulique, le remplacement du séparateur d'hydrocarbures, du radar de navigation et du gyro compas.

 

Le Panthère suivra.

Sur place, les équipes du Service de soutien de la flotte (SSF) et un noyau de l'équipage suivent le chantier de près pour « transformer l'essai » et que l'opération soit une réussite à la mer. Cet été, un second bâtiment-école, le Panthère, rejoindra à son tour le chantier Piriou. Les six autres navires suivront, deux par deux. Vaste chantier donc, issu d'une réflexion sur l'entretien, l'utilisation et la prolongation de ces bâtiments-écoles trop souvent victimes d'avaries pour cause d'encrassement des moteurs.

 

Dix bâtiments

« Dans le cadre d'un marché, le Service de soutien à la flotte a regroupé les 8 bâtiments-école et les deux bâtiments d'instruction à la navigation, explique le capitaine de corvette Yann Bizien, chef du cabinet du SSF Brest. Et c'est le chantier Piriou Naval Services qui a remporté le contrat avec obligation de résultat (1). » Pendant une période de dix ans, Piriou va ainsi assurer les entretiens périodiques et visites programmées des dix bâtiments basés à Brest. Un beau contrat qui pèse 10 millions d'euros. « L'objectif était d'encourager un industriel à optimiser la politique de maintenance, souligne Yann Bizien. Ce marché montre qu'il est possible d'avoir des engagements sur un niveau élevé de performances et surtout à des coûts maîtrisés sur des bateaux anciens, a priori en fin de vie.»

 

(1) Le chantier s'engage ainsi à fournir huit des dix bâtiments disponibles en permanence, hors périodes de vacances scolaires.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 23:35
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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 22:00
Les marins s’approprient la MU90

13/04/2011 MARINE NATIONALE

 

Le 5 avril 2011, l’équipage WALLABY HOTEL  de la flottille 23F a réalisé le premier tir d’entrainement d’une torpille MU90, au centre d’essais de lancement de missiles (CELM) de la DGA à Toulon, dans des conditions proches de la réalité. L’Atlantique 2 (ATL2) a d’abord pisté un sous-marin, représenté par une cible autonome, à l’aide de ses capteurs acoustiques avant de l’attaquer. Mission pleinement réussie. La MU 90 franchit ainsi avec succès une ultime mais importante étape depuis sa mise en service opérationnel le 2 juillet 2010 : le premier tir d’essai, effectué par un équipage opérationnel. A ce jour, pratiquement tous les ATL2 ont été modifiés afin de pouvoir tirer la MU90 qui, avec la maîtrise par les équipages de l'utilisation de cette arme de dernière génération, conforte les capacités anti-sous-marines (ASM) de la Marine, cœur de métier de la composante "patrouille maritime" (PATMAR).

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 21:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/futur-site-terre-images/materiel/fennec-renove/1170529-1-fre-FR/fennec-renove_article_demi_colonne.jpg

Le Fennec rénové. - Crédits : GAMSTAT/P.Gillis

 

12/04/2011 Armée de Terre

 

Le groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT) a reçu le 28 mars 2011 le 1er Fennec rénové des armées.

 

Le 1er hélicoptère Fennec rénové des armées, modifié par Thales et Heli-Union, est arrivé sur la base du GAMSTAT à l’aérodrome de Valence-Chabeuil le 28 mars 2011. Il y restera 2 mois pour suivre sa phase d’expérimentation technico-opérationnelle (EXTO). Cette rénovation consiste à une remise à niveau de l’instrumentation pour répondre aux normes de la circulation aérienne général e (CAG). Le Fennec rénové s’aligne sur les standards civils et la nouvelle réglementation aérienne européenne et internationale. Par exemple, les 2 GPS Garmin 430 permettent la navigation autonome et la radio navigation (R-NAV). Un enregistreur de paramètres et de voix facilite l’analyse des accidents et incidents, suite à la demande du bureau enquête accident de la Défense (BEAD). Les 17 Fennec en service à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) au Cannet des Maures, contribuent à l’instruction de l’ensemble des pilotes des armées au vol aux instruments (IFR).

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 21:00
Longuet : espoir à l'export pour l'A400M, intérêt français pour le MRTT

 

13.04.2011 LeParisien.fr

 

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a fait part mercredi à Toulouse de ses espoirs à l'exportation pour l'avion de transport militaire européen A400M, et a souligné l'intérêt du gouvernement français pour l'achat de l'avion ravitailleur d'Airbus Military A330 MRTT.

Une semaine après la signature jeudi à Séville (Espagne) du contrat définitif pour le financement de l'A400M, le ministre a visité un des avions actuellement en cours d'essais chez Airbus à Toulouse, ainsi qu'un MRTT et les chaînes des avions A330 et A340. Il a confirmé que la France attendait bien pour 2013 la livraison du premier des 50 A400M commandés. Le programme européen a pris plus de trois ans de retard, enregistrant un surcoût de plus de 5 milliards d'euros. Les sept Etats de l'OTAN membres (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) ont financé une rallonge de 3,5 milliards d'euros tandis que le groupe EADS a provisionné 1,8 milliard d'euros.

"C'est un appareil qui est bien né, qui servira la stratégie de défense française de mobilité, de capacité de se projeter, de polyvalence, il va compter dans les 40 années à venir" a déclaré Gérard Longuet en soulignant que "toute sa conception en fait un appareil fondamentalement nouveau". Le ministre a estimé que l'A400M "devra trouver sa déclinaison dans un usage civil" et a ajouté: "J'espère que cette réalisation européenne pourra déboucher sur d'autre nations". Le nombre d'appareils commandés par les sept pays du programme a été ramené de 180 à 170 unités. L'avion a aussi été vendu à la Malaisie à quatre exemplaires, mais l'Afrique du Sud a renoncé à une commande de huit appareils en raison des retards du programme. "Le dossier a été évoqué lors du déplacement du président sud-africain Jacob Zuma dans notre pays, nous avons de bonne raison de penser que la qualité de l'appareil et de nos relations devrait permettre d'aller vers un nouveau partenariat consolidé, mais il est prématuré de l'affirmer", a indiqué Gérard Longuet. Sur les avions ravitailleurs MRTT, Gérard Longuet a déclaré : "Nous devons en acheter de nouveaux et je n'en vois pas de meilleur", mais il a refusé de donner un délai ou une quantité. "Laissez-moi négocier les meilleurs prix : l'acheteur pressé a toutes les chances de se voir fixer les conditions du vendeur", a-t-il lancé. EADS a échoué face à Boeing sur le marché de l'armée américaine, un contrat de plus de 30 milliards de dollars pour 179 appareils, mais a déjà vendu 28 appareils (Australie, Grande-Bretagne, Emirats arabes unis, Arabie saoudite).

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 19:08

http://www.industrie.com/it/recherche/images/header/logo_it.gif

 

Le 13 avril 2011 par Jean-François Preveraud – Industrie & Technologies

 

Les possibilités de subventions des projets de recherches autour des applications militaires, ayant des retombées sur les marchés civils, ne sont plus cantonnées aux seules PME. Le cadre du dispositif de soutien à l’innovation duale RAPID vient de s’élargir aux entreprise intermédiaires jusqu’à 2 000 salariés.

 

RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale), le dispositif de soutien aux projets d’innovation stratégique de PME dans le secteur de la Défense est étendu aux entreprises de taille intermédiaires. Rappelons que ce dispositif soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires, mais aussi des retombées pour les marchés civils.

 

Jusque là applicable à toute PME autonome de moins de 250 salariés, il est étendu aujourd’hui à toute entreprise intermédiaire autonome de moins de 2 000 salariés, seule ou en consortium avec une entreprise ou un organisme de recherche.

 

Le dispositif, lancé au profit des PME en mai 2009, conserve son extrême réactivité afin d’accorder un financement des projets sélectionnés dans un délai de quatre mois entre le dépôt du dossier de candidature spontanée et le début des travaux.

 

40 M€ en 2011

 

RAPID est mis en œuvre par la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) et la Direction Générale de l’Armement (DGA), qui expertisent conjointement les projets proposés et renforcent ainsi leur action stratégique en matière de développement des entreprises.

 

Rappelons que le ministère de la Défense, premier acheteur public et premier partenaire des entreprises pour la recherche, consacre chaque année 700 M€ à des activités d’études en amont. Plus globalement, ses crédits de recherche représentent deux tiers des financements publics de recherche et de développement reçus par les entreprises. Pour 2011, le ministère de la Défense finance le dispositif RAPID à hauteur de 40 M€.

 

Dualité militaire/civil

 

Pour le ministère de la Défense, les PME et les entreprises intermédiaires jouent un rôle majeur dans l’emploi et le savoir-faire nécessaires aux besoins de défense. Aux côtés des grands maîtres d’œuvre industriels, elles proposent des équipements innovants et apportent des briques technologiques indispensables à la réalisation des programmes d’armement actuels et futurs.

 

La croissance de ces entreprises par l’innovation est un gage de développement et de renforcement de la base industrielle et technologique de défense. Le ministère de la Défense souhaite ainsi mobiliser les meilleures PME et entreprises intermédiaires sur ses thèmes stratégiques de recherche et d’innovation, dont une grande part présente un caractère dual intéressant également le monde civil.

 

Pour en savoir plus : http://www.ixarm.com

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 19:08

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Le 13 avril 2011 par Jean-François Preveraud – Industrie & Technologies

 

Les possibilités de subventions des projets de recherches autour des applications militaires, ayant des retombées sur les marchés civils, ne sont plus cantonnées aux seules PME. Le cadre du dispositif de soutien à l’innovation duale RAPID vient de s’élargir aux entreprise intermédiaires jusqu’à 2 000 salariés.

 

RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale), le dispositif de soutien aux projets d’innovation stratégique de PME dans le secteur de la Défense est étendu aux entreprises de taille intermédiaires. Rappelons que ce dispositif soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires, mais aussi des retombées pour les marchés civils.

 

Jusque là applicable à toute PME autonome de moins de 250 salariés, il est étendu aujourd’hui à toute entreprise intermédiaire autonome de moins de 2 000 salariés, seule ou en consortium avec une entreprise ou un organisme de recherche.

 

Le dispositif, lancé au profit des PME en mai 2009, conserve son extrême réactivité afin d’accorder un financement des projets sélectionnés dans un délai de quatre mois entre le dépôt du dossier de candidature spontanée et le début des travaux.

 

40 M€ en 2011

 

RAPID est mis en œuvre par la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) et la Direction Générale de l’Armement (DGA), qui expertisent conjointement les projets proposés et renforcent ainsi leur action stratégique en matière de développement des entreprises.

 

Rappelons que le ministère de la Défense, premier acheteur public et premier partenaire des entreprises pour la recherche, consacre chaque année 700 M€ à des activités d’études en amont. Plus globalement, ses crédits de recherche représentent deux tiers des financements publics de recherche et de développement reçus par les entreprises. Pour 2011, le ministère de la Défense finance le dispositif RAPID à hauteur de 40 M€.

 

Dualité militaire/civil

 

Pour le ministère de la Défense, les PME et les entreprises intermédiaires jouent un rôle majeur dans l’emploi et le savoir-faire nécessaires aux besoins de défense. Aux côtés des grands maîtres d’œuvre industriels, elles proposent des équipements innovants et apportent des briques technologiques indispensables à la réalisation des programmes d’armement actuels et futurs.

 

La croissance de ces entreprises par l’innovation est un gage de développement et de renforcement de la base industrielle et technologique de défense. Le ministère de la Défense souhaite ainsi mobiliser les meilleures PME et entreprises intermédiaires sur ses thèmes stratégiques de recherche et d’innovation, dont une grande part présente un caractère dual intéressant également le monde civil.

 

Pour en savoir plus : http://www.ixarm.com

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 17:09

 

13.04.2011 par Vincent Lamigeon, journaliste à Challenges – Blog Supersonique

 

 

Dans le petit milieu de la défense, c'est l'hypothèse interdite. Pensez-donc : un achat sur étagères par la France de drones américains MQ-9 Reaper (« faucheuse », en anglais, photo ci-contre Us Air Force), parfois appelés par leur ancien nom Predator B, à l'industriel General Atomics... Hervé Morin était convaincu par l'idée, avant de se faire éjecter du gouvernement. Juppé n'a pas vraiment eu le temps de s'y coller avant de filer au quai d'Orsay. Gérard Longuet semble jouer la montre ; le blog Secret Défense annonçait un achat imminent le 4 mars dernier, avant que la décision ne soit repoussée par in extremis. Le ministère affirme désormais que la décision sur les drones MALE (moyenne altitude longue endurance) sera prise « d'ici à la fin du printemps ».

 

En coulisses, la batille fait rage. Dassault et EADS, pour une fois d'accord sur un point, mobilisent leurs réseaux pour flinguer le projet façon puzzle, dénonçant un « renoncement stratégique » majeur. Jean-Claude Viollet, vice-président de la commission de défense de l'Assemblée nationale déclarait la semaine dernière devant l'AJPAE être opposé à un achat de Reaper : « Cela aurait pour conséquence d'hypothéquer toute chance pour l'Europe de développer ses compétences dans les drones ». La défaite d'EADS dans la compétition des ravitailleurs de l'US Air Force amène de l'eau au moulin des opposants au Reaper, qui soulignent que la France et l'Europe seraient bien mal inspirées de faire ce cadeau aux Etats-Unis.

 

Le problème, c'est qu'il va bien falloir remplacer les Harfang (photoci-dessus, EADS), à bout de souffle en Afghanistan. Les projets européens ? C'est évidemment la priorité des priorités, pour laquelle le financement doit être trouvé au plus vite. Mais aucun ne permet de livraison avant 2016-2017, au mieux. Le tandem BAE-Dassault propose un dérivé du drone Mantis du groupe britannique (programme à 1 milliard d'euros), mais pas avant 2016-2017. Quant à EADS, son projet Talarion (photo ci-dessous, EADS), estimé à 3 milliards d'euros que le groupe européen, vient d'être raboté pour se contenter d'une enveloppe de 300 millions d'euros. Mais ce financement ne permettrait que le développement d'un prototype à l'horizon 2013-2014, les livraisons de l'appareil définitif n'arrivant que bien plus tard en cas de financement complémentaire.

 

A court terme, la réalité est donc cruelle : la France ne peut que choisir sa dépendance. Vis-à-vis de l'israélien IAI si elle choisit de moderniser ses Harfang, développés sur plateforme israélienne : la solution est poussée par EADS qui proposerait quatre Harfang reconfigurés et cinq appareils neufs pour tenir jusqu'à 2020. Toujours dépendance vis-à-vis d'Israël si la France choisit un contrat de lesaing du drone Heron TP d'IAI. Ou dépendance vis-à-vis des Etats-Unis si elle choisit d'acheter du Reaper. Et là, le problème se pose d'une tout autre manière : non pas France contre Etats-Unis, mais solution israélienne contre solution américaine.

 

Côté performance, il n'y a pas de match : « Les performances actuelles du Harfang et du Reaper ne sont pas comparables, soulignaient les sénateurs Xavier Pintat et Daniel Reiner dans un avis du 18 novembre 2010. Plus puissant, plus rapide, volant à plus haute altitude, le Reaper possède 36 heures d'autonomie contre 24 pour le Harfang (...) le potentiel d'évolution du calculateur du Harfang est plus limité que celui du Reaper. (...)  Enfin, l'effet de série bénéficie au Reaper, produit à 200 exemplaires, son coût à l'heure de vol étant bien inférieur à celui du Harfang [8000 euros contre 10 000 euros de l'heure]»

 

Les militaires en opérations abondent : un des responsables du détachement Harfang en Afghanistan assurait récemment dans la presse spécialisée que le Harfang est « dans le peloton de queue des pays de la coalition, sans possibilité d'évolution à court terme » et que le Reaper permettrait de « combler rapidement le fossé technologique et capacitaire » qui sépare les forces françaises de leurs homologues, notamment britanniques et américains. Le Reaper permettrait un fonctionnement en coalition avec d'autres pays européens qui en sont équipés, comme le Royaume-Uni et l'Italie. Il pourrait être armé en cas de besoin (missiles anti-chars, bombes guidées laser), mais aussi équipé de matériel français : pods, radars, caméras. Même modernisé, le Harfang resterait pénalisé par l'obsolescence de sa plateforme et la faiblesse de son moteur.

 

Question retour industriel, EADS travaille avec l'israélien IAI depuis le début des années 2000, développant notamment la liaison satellite du Harfang. Mais il en perd régulièrement son latin : retards à répétition, surcoûts, absence quasi-totale de transferts de technologies, IAI gardant la haute main sur une plateforme de toute façon obsolète. Côté américain, EADS aurait obtenu des garanties il y a un an. Selon des sources proches du dossier, non confirmées par EADS, le groupe européen aurait même négocié un « technical agreement » en avril 2010 avec General Atomics, qui n'attendrait plus que la signature définitive d'EADS : celui-ci ouvrirait la voie à une « francisation » du Reaper, avec des équipements satcoms, des radars, systèmes d'écoute... EADS serait chargé du système de système de management de vol (FMS) et le banc d'intégration serait en France.

 

Bref, la question des drones MALE est autrement plus complexe qu'une simple guéguerre européano-américaine. Faut-il acheter du Reaper ? La question mérite au moins d'être posée, sans tabou et sans idéologie. S'il est possible de combler le déficit capacitaire avec des drones américains tout en gardant les moyens de financer au moins un des programmes européens, BAE-Dassault ou Talarion-EADS, un achat sur étagère américain se défend. On l'a déjà fait sur les ravitailleurs C-135, les missiles Hellfire et Javelin, les Awacs, le système Rover, les catapultes du Charles-de-Gaulle, et ça n'a pas tué l'industrie française.

 

Encore faut-il éclaircir deux points essentiels. Un, le vrai prix des Reaper. Les estimations varient du simple au double : 525 millions d'euros pour trois systèmes de trois vecteurs et deux stations-sol, selon le député Jean Claude Viollet ;  250 à 300 millions de dollars pour la même cible, plus 10 millions de dollars l'appareil supplémentaire, prix avancé par des familiers de l'offre américaine. La deuxième question est celle de la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis, notamment sur les liaisons satellites. Le ministère et la DGA ont encore quelques jours pour éclaircir le sujet.

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 21:00

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12/04/2011 Ministère de la Défense

 

Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants et Christine Lagarde, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie annoncent l’ouverture aux entreprises de tailles intermédiaires de RAPID, le dispositif de soutien aux projets d’innovation stratégique de PME.

 

Le dispositif RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale) soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires mais aussi des retombées pour les marchés civils. Toute PME autonome de moins de 250 salariés et maintenant toute entreprise intermédiaire autonome de moins de 2 000 salariés - seule ou en consortium avec une entreprise ou un organisme de recherche - peut ainsi faire acte de candidature spontanée, pour bénéficier d’une subvention RAPID. Le dispositif, lancé au profit des PME en mai 2009, conserve son extrême réactivité afin d’accorder un financement des projets sélectionnés dans un délai de quatre mois entre le dépôt du dossier et le début des travaux. RAPID est  mis en œuvre par la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) et la Direction générale de l’armement (DGA), qui expertisent conjointement les projets proposés et renforcent ainsi leur action stratégique en matière de développement des entreprises.

 

Le développement de la compétitivité et la croissance des entreprises, en particulier par un effort accru de recherche et d’innovation dans les PME et les entreprises intermédiaires, sont des priorités majeures de la politique de soutien aux entreprises partagées par le ministère de la Défense et des Anciens combattants et le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie.

 

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants, premier acheteur public et premier partenaire des entreprises pour la recherche, consacre chaque année 700 M€ à des activités d’études en amont. Plus globalement, ses crédits de recherche représentent deux tiers des financements publics de recherche et de développement reçus par les entreprises. Pour 2011, le ministère de la Défense finance le dispositif RAPID à hauteur de 40 M€.

 

Les PME et les entreprises intermédiaires jouent un rôle majeur dans l’emploi et le savoir-faire nécessaires aux besoins de défense. Aux côtés des grands maîtres d’œuvre industriels, elles proposent des équipements innovants et apportent des briques technologiques indispensables à la réalisation des programmes d’armement actuels et futurs. La croissance de ces entreprises par l’innovation est un gage de développement et de renforcement de la base industrielle et technologique de défense. Le ministère de la Défense et des Anciens combattants souhaite ainsi mobiliser les meilleures PME et entreprises intermédiaires sur ses thèmes stratégiques de recherche et d’innovation dont  une grande part présente un caractère dual intéressant également le monde civil.

 

Plus d’informations sur le dispositif RAPID et notamment sur les documents types de dépôt de projet, sont disponibles sur le portail de l’armement : www.ixarm.com.

 

Les projets sont à envoyer à la DGA à l’adresse : dispositif.rapid@dga.defense.gouv.fr. Toute demande d’informations est à envoyer à cette même adresse.

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 11:30

 

11 avril 2011 aerobuzz.fr

 

Air France Industrie est devenu le 4 avril 2011, le premier industriel privé agréé FRA145 pour l’entretien des aéronefs militaires et d’État.

 

Depuis 2007, l’armée de l’air adapte son organisation et son fonctionnement afin de répondre aux exigences en matière de navigabilité de ses aéronefs militaires et d’État. [1] L’objectif est de créer un environnement contrôlé et d’améliorer la traçabilité, notamment des actes de mise en œuvre et de maintenance. Autrement dit, les militaires ont transposés la démarche civile. Dans les faits, la définition d’exigences régissant l’entretien des aéronefs militaires a été engagée par le Ministère de la Défense depuis la parution le 7 décembre 2006 d’un décret relatif aux règles de navigabilité des aéronefs militaires et d’Etat. En se fondant sur les textes publiés par l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) qui entourent les activités de maintenance des appareils civils, le Ministère de la Défense a mis au point la réglementation FRA pour les aéronefs militaires. Air France a soumis sa candidature pour l’agrément FRA145 relatif à l’entretien des appareils militaires au printemps 2010. Les installations touchant aux activités militaires (Le Bourget, Roissy, Orly et Villeneuve-le-Roi) ont fait l’objet d’un audit en novembre 2010 et janvier 2011, conduit par la Direction de la Sécurité Aéronautique d’État (DSAE), l’armée de l’air et la DGA. L’audit ayant été conduit avec succès, le Ministère de la Défense a donc attribué à Air France Industries le tout premier agrément FRA145. Air France industries a prévu de déposer dans les prochains mois un nouveau dossier de candidature pour les agréments FRA 21J et FRA 21G, relatifs aux activités de modifications et de production des avions militaires. Cet agrément FRA145 vient officialiser un savoir-faire spécifique sur les avions militaires. En effet, Air France Industries [2] bénéficie d’une longue expérience dans les services d’entretien, de réparation et de modification pour les avions radar E-3F AWACS et les C135 de l’Armée de l’Air française.

 

[1] Les exigences en matière de navigabilité de ses aéronefs militaires et d’État concernent trois domaines particuliers :

- les aéronefs, avec la délivrance de certificats de navigabilité (CDN)

- les organismes, avec la délivrance des agréments spécifiques (FRA)

- le personnel, avec la délivrance des licences de maintenance aéronautique d’État.

 

[2] AFI KLM E&M - Après le rapprochement d’AIR FRANCE et KLM, Air France Industries et KLM Engineering & Maintenance ont réuni leurs forces et occupent une position de leader mondial de la Maintenance Aéronautique multi-produits. Avec plus de 14 000 employés, AFI KLM E&M offre des capacités étendues de support technique aux opérateurs aériens, de l’ingénierie et des interventions sur avion, à la maintenance des moteurs, en passant par la gestion, la réparation et la fourniture de pièces et d’équipements aéronautiques à partir d’un puissant réseau logistique. AFI KLM E&M assure le support de plus de 1 230 avions appartenant à 150 compagnies aériennes internationales.

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 21:30

THALES GROUP

 

08/04/2011 par David Pearson, Dow Jones Newswires

 

VELIZY-VILLACOUBLAY (Dow Jones)--Le groupe de défense et d'électronique Thales SA (HO.FR) cherche à renforcer ses activités de services par le biais d'acquisitions et au moyen de la croissance organique, a indiqué vendredi son président-directeur général, Luc Vigneron. Thales a besoin de développer ses activités de services, a expliqué L.Vigneron à la presse, ajoutant que le groupe était en retard sur ses concurrents. Les services représentent actuellement 16% du chiffre d'affaires total du groupe, et l'objectif est de porter cette part à 25%, a-t-il indiqué. L.Vigneron a également annoncé que Thales se concentrait de plus en plus sur le développement de ses activités civiles, alors que les budgets liés à la défense sont actuellement sous pression. Thales, qui a accusé une perte opérationnelle en 2010, a publié pour l'exercice un chiffre d'affaires de 13,1 milliards d'euros. Il table sur une marge opérationnelle de 5% pour 2011, et de 6% pour 2012. L'objectif du groupe de défense est de porter son chiffre d'affaires total à 20 milliards d'euros en 2020. L.Vigneron s'est par ailleurs déclaré ouvert à l'idée d'un renforcement des liens de Thales avec le groupe de construction navale DCNS. Thales détient déjà 25% de DCNS et possède une option pour porter sa participation à 35% l'année prochaine. Le président-directeur général de Dassault Aviation (AM.FR), qui détient 25,9% de Thales, a récemment indiqué qu'il était ouvert à la possibilité que Thales prenne une participation de contrôle dans DCNS. L'Etat, qui possède 27% de Thales, souhaite créer un groupe naval français de premier plan capable d'affronter la concurrence internationale, notamment celle de nouveaux acteurs du secteur en Asie. Michel Mathieu, qui dirige la division avionique de Thales, a indiqué à Dow Jones Newswires que quasiment tous les problèmes techniques que le groupe avait rencontrés dans ses travaux sur l'Airbus A400M avaient été résolus. Thales est toujours en train de négocier les termes financiers définitifs de sa participation additionnelle au coût du programme A400M, a souligné le dirigeant. "Il s'agit d'une négociation assez complexe", a-t-il reconnu, mais un accord devrait être conclu dans les prochains mois.

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 16:14

DSC01530.JPG

 

08/04/2011 DIRECTION GENERALE DE L’ARMEMENT

 

La direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 5 avril 2011 à la société Cassidian (groupe EADS) une commande de mini-drones Drac (drone de renseignement au contact) destinés à compléter la dotation en service dans l’armée de terre. Cette commande, passée dans le cadre du marché notifié en décembre 2004, se compose de stations sol et de véhicules aériens ; les livraisons s’échelonneront entre l’été 2011 et le début 2013. Le système DRAC est constitué de véhicules aériens équipés de caméras visible et infrarouge reliés par liaison de données à une station sol compacte qui assure leur suivi grâce à une antenne de poursuite automatique. Lancés le plus souvent à la main, les drones Drac peuvent voler jusqu’à 90 minutes et 10 km, de jour comme de nuit, et transmettent en temps réel les images et informations collectées. 60 systèmes ont été livrés jusqu’à présent à l’armée de terre. Le DRAC est déployé en Afghanistan depuis octobre 2010.

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 11:30

http://www.alcatel-lucent.com/wps/PA_1_A_1OB/images/fr/Photos/Portrait_Photos/ca-ph_camus-70x90.jpg

photo Alcatel-Lucent

 

06.04.11 par Philippe Camus, président d'Alcatel-Lucent / LEMONDE.FR

 

C'est presque à une sorte de petite révolution copernicienne que l'on assiste ! Longtemps, les recherches menées dans le cadre des équipements de la défense ont ensuite débouché sur des applications dans le domaine civil. Le plus flagrant exemple est sans doute celui d'Internet : on sait que cette fameuse "toile" qui a depuis envahi la planète et métamorphosé la communication entre les hommes fut, à l'origine, développée au titre d'application militaire.

 

Aujourd'hui, les rôles ont été échangés : on observe de plus en plus que c'est la défense qui s'appuie sur des recherches civiles et non plus l'inverse. Le domaine le plus spectaculaire en la matière est certes celui des Technologies de l'information et de la communication (TIC). Parmi bien d'autres, on en trouvera une illustration dans le contrat qu'Alcatel-Lucent a signé avec la défense italienne pour un réseau optique reliant deux cent bases militaires. Ou récemment pour l'exploitation du système de communication de l'ensemble des organisations de sécurité allemandes (police, pompiers, services de secours, douanes et même services de renseignement).

 

Cette petite révolution s'explique par la conjonction de deux phénomènes.

 

Premier phénomène, la défense se trouve confrontée à une équation particulièrement complexe. D'une part, il lui faut sans cesse adapter et équiper les forces armées pour les nouvelles missions qui leur sont attribuées et les nouveaux défis auxquels elles doivent répondre, du maintien de la paix à la cyber-défense et passant par la lutte contre le terrorisme. D'autre part, les budgets sont très contraints et les investissements de recherche ne peuvent plus être dispersés. Au total, les autorités de défense sont ainsi conduites à procéder à des arbitrages et l'on comprend qu'elles préfèrent se concentrer sur leur "cœur de métier", les segments traditionnels que sont les systèmes d'armement et de sécurité qui doivent se perfectionner sans cesse pour affronter des menaces toujours nouvelles.

 

Second phénomène, dans un secteur comme celui des TIC, l'industrie civile est dans l'obligation absolue de progresser à grande allure. La croissance du marché et ses demandes permanentes d'amélioration des réseaux pour les rendre plus efficaces, plus sûrs et moins chers sont d'une ampleur exceptionnelle. Ce marché étant d'une taille planétaire sans commune mesure avec celui de la défense, le civil peut consacrer à la conception de nouvelles technologies des moyens eux-mêmes sans commune mesure. C'est ainsi que les téléphones mobiles de la quatrième génération (4G) actuellement en cours de déploiement aux Etats-Unis, ont un potentiel d'applications considérables dans les domaines de la défense et de la sécurité. L'architecture IP (protocole Internet) qui est à la base de ces nouveaux réseaux a donné lieu à des développements tels qu'ils permettent aujourd'hui de disposer de réseaux assez robustes et sécurisés pour constituer la fondation de solutions opérationnelles pour les communications stratégiques nationales.

 

L'industrie civile des TIC comme l'industrie de la défense sont ainsi confrontées à la même contrainte d'innover sans cesse, la première bénéficiant des moyens offerts par l'ampleur de la demande, la seconde devant se concentrer sur son cœur de métier. On comprend dès lors qu'un dispositif "gagnant-gagnant" s'impose naturellement, la défense et la sécurité pouvant s'appuyer sur des industriels TIC de confiance et recourir à des technologies civiles de communication pour développer des solutions innovantes et à des prix très concurrentiels, ce qui leur permet de se consacrer au développement d'applications strictement militaires. Il serait bien coupable aux uns et aux autres de laisser passer une telle opportunité !

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 18:00

http://www.latribune.fr/getImage.php?ID=3253591&ext=jpg&W=300&H=9999

 

07/04/2011 par Michel Cabirol La Tribune.fr

 

Matignon a arbitré en faveur de la filiale hélicoptériste d'EADS. Elle bénéficiera de 550 millions d'euros pour développer le successeur du Dauphin.

 

C'est une très bonne nouvelle pour toute la filière hélicoptériste française - pour Eurocopter et ses grands fournisseurs comme Turbomeca et Sagem (groupe Safran) ainsi que Thales. Selon des sources concordantes, la filiale hélicoptériste d'EADS, basée à Marignane, près de Marseille, a finalement réussi à obtenir autour de 550 millions d'euros de financements pour le développement du successeur de l'un de ses best-sellers, le Dauphin, dans le cadre du grand emprunt pour les investissements d'avenir. Au total, Eurocopter, qui s'est pour la première fois entouré de plusieurs partenaires à risque, évalue le coût du développement de cet appareil à environ 1,5 milliard d'euros pour une mise en service à l'horizon 2018-2020.

 

C'est Matignon qui a arbitré en faveur d'Eurocopter, qui demandait ce montant pour financer la R&T (recherche et technologies) et la R&D (recherche et développement) pour son projet X4 (4 comme un hélicoptère de 4 tonnes), un dossier défendu par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Cet arbitrage, explique-t-on à La Tribune, n'a pas encore fait l'objet d'une signature officielle.

 

Ancrage solide en France

 

Initialement, le comité de pilotage du Commissariat général à l'investissement (CGI) n'avait accordé que 400 millions d'euros (La Tribune du 26 janvier).

 

L'arbitrage de Matignon est très important pour la filière hélicoptériste française. Il permet notamment à Eurocopter de garder un ancrage solide en France en confiant le développement du successeur du Dauphin à Marignane. Car, régulièrement, des rumeurs font craindre un transfert d'activités du site marseillais proche de l'asphyxie vers l'Allemagne, précisément à Donauwörth, où il existe des possibilités d'agrandissement autour de l'actuelle usine.

 

Avec cette enveloppe de 550 millions d'euros, l'hélicoptériste franco-allemand et ses partenaires pourront également développer un programme ambitieux au niveau technologique (turbines, avionique, rotor, pales, fuselage...) dans la gamme des quatre tonnes fortement attaquée par la concurrence, notamment par l'italien AgustaWestland, qui a dévoilé l'AW169 au salon aéronautique de Farnborough, en juillet 2010. "C'était vraiment important d'obtenir ce montant pour faire ce saut technologique qui fera la différence avec la concurrence", assure un bon connaisseur du dossier.

 

D'ici là, Eurocopter, en retard dans le renouvellement de sa gamme, prévoit de mettre en service dès 2016 un hélicoptère, doté de quelques-unes des briques technologiques suffisamment matures, pour occuper ce créneau commercial essentiel.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 17:00

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/9/4/9/000137949_5.jpg

 

Le 07 avril 2011 par Guillaume Lecompte-Boinet USINE NOUVELLE

 

Vice-président de la commission de Défense de l'Assemblée nationale, Jean-Claude Viollet, a lancé un cri d'alarme lors d'une réunion organisée par l'AJPAE (association des journalistes aéronautiques). Il récuse l'achat de drones américains et prône la solution Dassault-BAE.

 

"Si aucune décision n'est prise par la France en matière de drone, on risque de perdre des compétences clés", lance le député PS de la Charente.

 

Depuis deux ans, la France étudie plusieurs solutions pour s'équiper de drones de moyenne altitude-longue endurance (MALE), afin de remplacer ses vecteurs actuels, le Harfang fabriqué par EADS. L'une des hypothèses était d'acheter sur étagère le Predator B Reaper, construit par l'américain General Atomics.

 

Auteur d'un rapport sur le sujet en décembre 2009, Jean-Claude Viollet enfonce le clou : "on évoquait cet achat l'an dernier, beaucoup moins maintenant, mais j'y suis opposé car cela aurait pour conséquence d'hypothéquer toute chance pour l'Europe de développer ses compétences dans les drones". Le député ajoute : "former un bon analyste d'images ou des ingénieurs systèmes prend des années."

 

"La France ne peut pas avoir deux projets de drones"

 

Jean-Claude Viollet penche plutôt pour la solution proposée par le tandem franco-britannique Dassault-BAE Systems. Les deux sociétés ont conclu un accord en mars dernier pour développer ensemble un drone MALE, dans lequel BAE se chargerait de l'avion, et Dassault des systèmes. Cette proposition est dans le droit fil du Traité franco-britannique signé l'an dernier et qui prévoit une harmonisation des politiques d'équipement militaires des deux pays.

 

Concernant le projet piloté par EADS, le Talarion, Jean-Claude Viollet est plus circonspect : "le Harfang a très bien réussi son déploiement en Afghanistan, mais l'avenir du Talarion est un peu incertain avec les hésitations de l'Allemagne. De toute façon, la France ne peut pas se permettre de financer deux projets de drones MALE. L'avenir des drones passe obligatoirement par une coopération au niveau européen."

 

Et pour le député, seul le projet Dassault-BAE entre dans ce cadre. Un comité ministériel des investissements (CMI), présidé par Gérard Longuet, ministre de la défense, est normalement prévu pour mi-avril. "Peut-être qu'une décision sera enfin prise. En tout cas ce serait souhaitable", lance Jean-Claude Viollet.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 16:40

http://www.a400m.com/Portals/1/Gallery/00Farnborough07_22_2010_05.JPG

 

07/04/2011 Ministère de la Défense

 

Les États partenaires du programme se sont réunis le jeudi 7 avril 2011 à Séville pour la signature de l’avenant qui fixe les nouvelles règles du contrat d’acquisition de l’avion de transport militaire A400M. Cette signature est l’aboutissement d’un travail commun de négociation qui a duré plusieurs mois.

 

Pour Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, « la signature de cet avenant donne un nouvel élan au plus ambitieux programme de coopération militaire européen. L’A400M devient ainsi une réalité pour l’Europe et pour la France, premier pays à recevoir un appareil, début 2013.»

 

La France a commandé 50 A400M pour renouveler la capacité de transport aérien des armées et remplacer les C-160 Transall. Les livraisons s’étaleront progressivement de 2013 à 2024.

 

Le premier vol de l’A400M a eu lieu en décembre 2009 à Séville. Depuis, les essais en vol sur les quatre avions prototypes se poursuivent. La production en série par Airbus Military a commencé en février 2011.

 

Les sept pays partenaires du programme sont l’Allemagne, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Turquie, la Belgique et le Luxembourg. L’A400M constitue un élément fondateur de la base industrielle et technologique européenne et de la politique de défense et de sécurité européenne. Sans équivalent dans le monde, l’A400M est un avion dont les performances et les capacités d’emploi lui confèrent un très fort potentiel à l’exportation.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 16:40

http://www.a400m.com/Portals/1/Gallery/InFlight_12.jpg

 

07/04/2011  - Auteur :  DGA

 

Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement, et ses homologues se sont réunis le jeudi 7 avril 2011 à Séville pour la signature de l’avenant qui fixe les nouvelles règles du contrat d’acquisition de l’avion de transport militaire A400M.

 

Pour la Direction générale de l’armement (DGA), cette signature est l’aboutissement d’un travail de négociation de plusieurs mois, mené avec ses homologues des Etats partenaires. Le plus ambitieux programme d’acquisition militaire en coopération européenne devient ainsi une réalité pour l’Europe et pour la France, premier pays à recevoir un appareil, début 2013.

 

La France a commandé 50 A400M pour renouveler la capacité de transport aérien des armées et remplacer les avions C-160 Transall. Elle disposera de 8 avions A400M fin 2014, de 35 fin 2020 et de son cinquantième et dernier appareil fin 2024.

 

Les essais en vol sur les quatre avions prototypes se poursuivent. Airbus Military a relancé en février la production en série de l’appareil. Le premier vol de l’A400M avait eu lieu en décembre 2009 à Séville.

 

Les sept pays partenaires du programme sont l’Allemagne, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Turquie, la Belgique et le Luxembourg. L’A400M constitue un élément fondateur de la base industrielle et technologique européenne et de la politique de défense et de sécurité européenne. Sans équivalent dans le monde, l’A400M est un avion dont les performances et les capacités d’emploi lui confèrent un très fort potentiel à l’exportation.

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