NewswireToday - /newswire/ - Paris, France, 29/03/2011
Selon une nouvelle étude de Frost & Sullivan intitulée "ROSM - Marché français de la défense terrestre", Le marché français de la défense terrestre a généré 973 millions d'euros en 2009 et devrait atteindre 1,48 millions d'euros en 2019.
La modernisation de l'armée française doit améliorer son intégration et son interopérabilité avec ses alliés, dont les pays européens et les Etats-Unis. Cette profonde modification aura des impacts sur le marché français de la défense terrestre. Alors que la diminution des dépenses militaires est l’une des clés de voûte de la stratégie de redressement économique du gouvernement, la récente réduction du budget de la défense représente un défi important pour les acteurs du marché.
Selon une nouvelle étude de Frost & Sullivan intitulée « Opportunités de revenus et cartographie des acteurs (ROSM) - Marché de la défense terrestre française », ce marché devrait représenter 13,10 milliards d'euros entre 2009 et 2019. Le marché devrait rester atone jusqu'en 2015, les programmes de modernisation devant ensuite stimuler la croissance du marché. Dans cette étude, les analystes de Frost & Sullivan examinent les secteurs suivants : équipement du soldat moderne, véhicules terrestres, véhicules terrestres sans pilote, radars terrestres, et simulateurs d'entraînement au sol.
« On a pu noter une baisse des dépenses dans tous les domaines de la défense terrestre française », déclare Mahendran Arjunraja, Analyste à Frost & Sullivan. « Pour compenser les inconvénients de la réduction budgétaire, les forces armées se sont dotées d'un équipement avancé. »
L’implication plus importante dans des opérations de très haute intensité et les leçons tirées des récents conflits ont poussé la France à opter pour un équipement militaire plus performant. « Les programmes de modernisation à venir dans le domaine de la défense terrestre devraient stimuler les perspectives du marché », note Mahendran Arjunraja. « Le marché français de la défense terrestre a généré 973 millions d'euros en 2009 et devrait atteindre 1,48 millions d'euros en 2019. »
Les concurrents étrangers, qui tentent de pénétrer le marché pour répondre aux besoins opérationnels urgents de l'armée, doivent faire face aux sociétés de défense nationales. D'autre part, le gouvernement doit toujours faire face à la crise, ce qui l'a contraint à réduire le budget de la défense nationale.
Le scénario économique actuel a contraint le gouvernement à réduire ses dépenses militaires. L'impact de cette réduction budgétaire se fait sentir tout au long de la chaîne de valeur.
L’importance en valeur des programmes à venir de la défense terrestre devrait stimuler une intense concurrence. Le marché de la défense française reste un bastion protégé qu’il est difficile pour les entreprises étrangères de pénétrer.
« Mettre en place un partenariat avec les entreprises françaises de la défense permettrait aux entreprises étrangères d'accéder au marché de la défense terrestre », conclut Mahendran Arjunraja. « Cela leur permettrait également de répondre plus efficacement aux besoins opérationnels urgents. »
29.03.2011 par Philippe CHAPLEAU – Lignes de défense
Même si le jeu de dominos ministériel et les tensions sociales croissantes au sein de l'Institution ont ralenti le processus (je pense en particulier au retard pris par le dossier sur l'externalisation de la fonction habillement), le recours par le ministère de la Défense à des sociétés privées pour assurer des fonctions dans le soutien logistique et la formation est une incontestable réalité.
Un récent post (cliquer ici) consacré à l'aviso LV Le Hénaff faisait ainsi état de l'implication de deux sociétés privées: Apache Aviation et V-Navy, dans la phase d'entraînement de l'équipage avant le déploiement du navire dans l'océan Indien.
Mais les exemples ne manquent pas, démontrant qu'en dépit de dénégations répétées (on en serait toujours à la phase des expérimentations...), le ministère de la Défense a bien inscrit dans sa logique d'externalisation le recours à ces sociétés que les Anglo-Saxons appellent des Private Military Companies. Ces entreprises, contrairement à ce que veut faire croire l'imagerie d'Epinal née de la guerre d'Irak, ne fournissent pas seulement des prestations dans le domaine de la sécurité, mais plus souvent dans ceux de la formation, de la logistique, du renseignement, du soutien (matériel, médical...), du déminage.
Quelles raisons poussent les Institutions militaires à faire appel à ces sociétés? Quelles prestations sont-elles en mesure de fournir? Quels sont les risques et les limites de ce recours? Autant de questions auxquelles répond le livre que je consacre à l'externalisation en matière de défense.
Publié chez l'éditeur Vuibert, en partenariat avec L'Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), Les nouveaux entrepreneurs de la guerre. Des mercenaires aux sociétés militaires privées n'est ni un plaidoyer pour un recours plus intense à ces prestataires de services militaires ni une condamnation de l'externalisation en matière de défense.
C'est d'abord la suite d'une réflexion engagée en 1998 avec la publication de Mercenaires SA, puis prolongée en 2005 avec Sociétés militaires privées. Enquête sur les soldats sans armées et, l'année suivante, avec Les mercenaires. De l'antiquité à nos jours.
C'est ensuite un constat: l'armée française, en se recentrant sur son fameux "coeur de métier" pour d'évidentes raisons budgétaires, recourt de plus en plus souvent à des entreprises privées et leur fait assurer des fonctions qui relevaient encore récemment des forces armées nationales.
Jusqu'où peut-on aller? La réponse tarde, alors que les études et les réflexions se multiplient et que la concurrence étrangère s'organise. Des choix ont été faits qu'il faut désormais assumer en reconnaissant l'existence d'une industrie nationale des services militaires privés et en lui permettant de se développer, en imposant un cadre réglementaire spécifique à leurs activités, et en délimitant le périmètre d'intervention de ce que je propose d'appeler les ESOA: entreprises de soutien opérationnel aux armées, et les SPER: sociétés de protection en milieu à risques.
Philippe Chapleau, Les nouveaux entrepreneurs de la guerre. Des mercenaires aux sociétés militaires privées, Vuibert, 2011, 237 pages, 26 €, préface de Christian Choquet.
L'aviso vu du VN Partisan, comme l'indique la bouée au premier plan (photo: marine nationale)
28.03.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de défense
L'aviso LV Le Hénaff a appareillé lundi pour une mission de trois mois dans l'océan Indien et va intégrer le dispositif de lutte contre la piraterie. Avant son départ en mission, l'équipage a pris part à une semaine d'entraînement, à partir du 21 mars.
Particularité de cette remise à niveau, elle a impliqué deux sociétés civiles: Apache Aviation (plastron aérien) et V-Navy (plastron de surface), ainsi que le raconte l'aspirant Vincent Loustaunau sur le site de la marine (cliquer ici pour lire son article).
D'abord, « l'équipage de l'aviso a dû faire face à plusieurs attaques aériennes, jouées par des avions de la société Apache, des Alpha jet de Tours, des Rallye et des Alouette de Lanvéoc, ce qui a provoqué à bord de nombreux dégâts fictifs. Problèmes techniques variés, postes condamnés suite à divers incendies et voies d'eau, c'est dans ce contexte difficile à gérer que l'aviso a mené une mission d'escorte d'un navire de commerce étranger tombant en panne, joué par le VN Partisan ».
Le navire marchand a dû alors être défendu par la brigade de protection de l'aviso. Mais dès le départ de cette unité, le VN Partisan, qui appartient à la société V-Navy et est opérationnel à Brest depuis le 1er mars, a été la cible des pirates au petit matin, pour être finalement libéré par les commandos marine quelques heures après. Deux pirates ont enfin été retenus et gérés à bord du LV Le Hénaff jusqu'à Brest.
source Portail des sous-marins
28.03.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de défense
Les opérations en Libye ont donné à plusieurs armées l'occasion de déployer des équipements qui n'avaient pas encore vu le feu. Des équipements aéronautiques essentiellement. Petit inventaire.
A tout seigneur, tout honneur... Le Rafale. Que ce soit dans sa version "armée de l'air" ou dans sa version "marine", l'avion de Dassault a trouvé une excellente plate-forme d'exposition. Enthousiaste, mon confrère Jean-Dominique Merchet en témoigne sur son blog: "Cette opération Harmattan est la fête du Rafale. L'avion donne entière satisfaction et sa polyvalence est au rendez-vous : on le voit dans des missions air-air, air-sol (A2SM, GBU-12, Scalp) , reco, décollant d'une base aérienne (parfois à plus de 2000 km - Saint-Dizier) ou du porte-avions Charles-de-Gaulle. Depuis le F-4 Phantom américain, on n'avait jamais vu cela. Le Rafale tient ses promesses". Les RP de chez Dassault doivent boire du petit lait, avant de boire des caipirinha.
L'EA-18G Growler de guerre électronique (photo ci-dessus). Le remplaçant des vénérables Prowler a été déployé en soutien des Harrier des marines. Les EA-18G engagés viennent de l'escadron VAQ-132 Scorpions, actuellement basé en Irak.
typhoon.jpgL'Eurofighter Typhoon (photo ci-contre). En service dans la RAF, le Typhoon vient de faire ses débuts (si l'on excepte l'interception d'un avion russe Tupolev TU-95 Bear le 17 août 2007). Un duo de Typhoon britanniques a effectué la première mission de supériorité aérienne, le 21 mars. Quatre Typhoon italiens sont aussi déployés.
Le Tomahawk Block IV (aussi désigné sous le nom de TLAM-E). C'est la dernière version du fameux missile dont on oublie l'âge vénérable (30 ans!). Le Block IV peut être repris en main pendant son vol et redirigé, prendre et transmettre des photos...
Mise à jour :27/03/2011 MINISTERE DE LA DEFENSE
Depuis l’engagement de la France en Libye dans le cadre de l’opération Harmattan, la base aérienne 126 de Solenzara, en Corse, est en alerte. De nombreux avions de chasse décollent pour assurer les missions de combat qui leur sont assignées. Comment est acheminé et conditionné leur armement ? Qui sont ces experts qui le manipulent et le montent ?
Depuis le début de l’opération Harmattan, les effectifs des armuriers du dépôt de munitions de la base aérienne de Solenzara sont renforcés et se relèvent 24h/24 et 7j/7 afin de reconditionner les aéronefs qui délivrent de l’armement. Seuls ces spécialistes peuvent accéder à une zone réservée à ces opérations.
L’armement supplémentaire a été acheminé depuis les dépôts de munitions de bases aériennes du continent par camions, bateau et par voie aérienne militaire. « Nous avons également réceptionné des chariots de transport de bombes pour stocker et transporter l’armement » précise la capitaine W, spécialiste armement. « Certains travaillent toute la nuit pour assembler l’armement afin que tout soit prêt pour les missions du lendemain ».
Dans un des igloos en béton du dépôt, des munitions montées sur des chariots sont assemblées et prêtes à l’emploi : « Il s’agit d’un stock tampon ; nous disposons d’un certain nombre de munitions prêtes à être montées afin d’être réactif et de reconditionner les aéronefs rapidement », explique un armurier.
À quelques centaines de mètres, sur la piste de Solenzara, trois Rafale qui rentrent de mission au-dessus de la Libye se posent. L’un d’entre eux a délivré une partie de son armement au cours de l’opération. Aussitôt, les armuriers du dépôt acheminent les munitions nécessaires jusqu’à la piste. Là, trois armuriers avion installent minutieusement la munition. « C’est une opération délicate, confie l’un d’entre eux, qui exige beaucoup de rigueur ». En peu de temps, l’avion est ainsi prêt à repartir.
Du côté du dépôt de munitions de la base, les armuriers achevent l’assemblage d’une munition identique à celle qui vient d’être installée sur l’avion en piste afin de compléter le stock tampon.
March 27, 2011 by PoADU
French company ACMAT SA which is owned by Renault Trucks, has recently showed its ALTV wheeled multi-purpose light armoured tactical vehicle. ALTV air-transportable range comprises the ALTV SC 2-seater single cab and the ALTV DC 4-seater double cab. Several configurations are available including patrol, troop carrier, shelter carrier, utility and special forces carrier. The ALTV DC 4×4 vehicle has a gross weight of 3500 kg, a top speed of 170 km/h, a payload of 1500 kg and a cruising range of 1600 km. It can transport 10 soldiers. The vehicle is fitted with a DIN EN.1522/1063 Level B4+ armoured cab, STANAG 4569 Level 1 mine protection, ballistic glass, two 20 litres jerricans, a runflat device, communications systems, pioneer tool kit, a climate control system, one spare wheel under the chassis and a tool box for maintenance. The vehicle can be armed with a heavy or a light machine gun, a 40mm grenade launcher, a anti-tank missile launcher or a surface to air missile launcher. Add-on armour and gunner protection can be added.
Publié le 27 mars 2011 par Nicolas Gros-Verheyde
(BRUXELLES2/Synthèse) Sur les interventions militaires en Libye, la confusion règne, habilement entretenue, par plusieurs des acteurs du dossier. Il n’y a pas une opération en Libye mais quatre, voire cinq (si on compte la mission Frontex). Tour du(des) propriétaire(s)…
La répartition des tâches paraît claire sur quatre de ces cinq missions. L’opération « No Fly Zone » devant passer sous contrôle de l’OTAN dim 27 mars. Il ne reste, en fait que, sur la « protection des civils », le partage des tâches entre OTAN et Coalition reste encore à préciser (1). La première réunion du groupe de contact a lieu à Londres le 29 mars 2011. L’avancée de l’opposition sur le terrain pourrait faciliter et accélérer la recherche d’une solution.
Un partage de moyens et une confusion des rôles
Avant tout, il faut savoir qu’il n’y a pas d’étanchéité totale entre toutes ces opérations. Notamment au niveau des moyens employés. Ceux-ci (navires, avions et militaires/experts) restent essentiellement sous contrôle des Etats membres qui ne font que déléguer – sous des degrés divers le commandement aux structures multinationales (OTAN, UE, Coalition). Comme aucun pays n’a de moyens illimités, des moyens affectés à une opération peuvent servir à une autre, notamment en matière de renseignement aérien ou de surveillance aérienne. C’est plutôt classique dans certaines opérations internationales où coexistent plusieurs missions. Ainsi au Tchad, lors de l’opération Eufor Tchad, les avions français faisaient lors d’une même sortie des missions dénommées « Alpha » et « Bravo, » l’une pour le compte d’Eufor Tchad, l’autre pour le compte de la mission nationale Epervier.
Il faut savoir aussi que les commandants ont plusieurs casquettes. Ainsi l’amiral Sam Lockwear qui commande actuellement l’opération Odyssey Dawn (no Fly zone et protection des civils)) est commandant des forces navales américaines d’Africom et d’Eucom mais aussi le commandant OTAN du JFC (commandement conjoint) de Naples qui va superviser et/ou coordonner la plupart des opérations militaires sur la Libye de l’OTAN. Et il a comme adjoint le général Bouchard qui va prendre en charge le commandement de l’opération « No Fly Zone » pour le compte de l’OTAN et rapportera à son supérieur hiérarchique à l’OTAN qui est … Lockwear (2).
Le contrôle du ciel « No Fly zone » (OTAN)
Objectif : « interdire tous les vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne afin d’aider à protéger les civils »
Nom de code : « Odyssey Dawn ». Base juridique : §6 à 12 résolution 1973 NU. Démarrage : 19 mars 2011. La mission passe sous contrôle de l’OTAN dim. 27 mars (2). Durée : 3 mois.
Contrôle politique : les ambassadeurs des 28 pays membres de l’OTAN (NAC), élargi aux autres pays contributeurs. Commandant : Lieutenant General Bouchard (Canada). Chaine de commandement : OTAN (SHAPE) / JFC Naples / QG Aérien d’Izmir (Turquie). Financement : Etats participants / Etats membres de l’OTAN
Moyens : Belgique, Danemark, Emirats Arabes Unis *, Espagne, France, Grèce, Italie, Norvège, Pays-Bas, Qatar *, Royaume-Uni, Turquie, USA.
La « protection des civils » (Coalition / OTAN)
Objectif : prendre « tous les moyens nécessaires pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque », notamment les frappes sur les moyens militaires du régime.
Nom de code : « Harmattan » (france) / Ellamy (Uk). Base juridique : §4 résolution 1973 NU.
Contrôle politique : groupe de contact. Chaine de commandement : OTAN / USA (Africom) / Coalition. Structure de commandement : QG Africom (Stuttgart / Uss Mount Whitney) – France (Lyon) – Royaume-Uni (Northwood) -> OTAN (SHAPE) / JFC de Naples (Italie). Commandant : Admiral Sam Lockwear (USA) + Lieutenant General Bouchard (Canada).
Moyens essentiels : France, Royaume-Uni.
Autres moyens : Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Qatar *, USA
Le contrôle de l’embargo sur les armes par voie maritime (OTAN)
Objectif : « garantir la stricte application de l’embargo sur les armes, inspecter sur leur territoire et en haute mer, les navires et aéronefs en provenance ou à destination de la (Libye) ».
Nom de code : « Unified Protector ». Base juridique : §9-10 résolution 1970, §13 résolution 1973 ONU. Démarrage : 22 mars 2011. Financement : Etats membres / OTAN
Contrôle politique : les ambassadeurs des 28 pays membres de l’OTAN (NAC). Chaine de commandement : OTAN / SHAPE – MCC Commandement maritime de Naples. Commandant : vice-amiral Rinaldo Veri (Italie).
Moyens essentiels : Italie, Turquie.
Autres moyens : Belgique, Canada, Espagne, Grèce, Pays-Bas, Royaume-Uni, USA, Bulgarie, Roumanie.
Le soutien humanitaire (Union européenne)
Objectif : fournir des moyens aux organisations internationales « à leur demande » pour : 1) rapatrier les réfugiés et personnes déplacées (pont aérien et maritime), 2) gérer ou sécuriser les camps de réfugiés en Tunisie, Egypte, ou dans « d’autres pays » (NB: Libye, Niger…).
Nom de code « Eufor Libya » (provisoire). Base juridique : §26 résolution 1970 NU / Décision Union européenne. Démarrage : avril 2011 (à préciser)
Contrôle politique : 26 ambassadeurs du COPS de l’UE. Structure de commandement : QG de Bruxelles / OHQ Rome ? (à définir). Chaine de commandement : UE.
Moyens : à définir (pourraient participer : Finlande, Grèce, Pologne, Suède, Arabie Saoudite * ?).
La surveillance des frontières (Union européenne / Frontex)
Objectif : surveiller les arrivées de bateaux chargés d’immigrés.
Nom de code : Hermès (mission civile avec les moyens de gardes-côtes et certains moyens militaires). Base juridique : art. 67 et 77 Traité de fonctionnement de l’UE. Démarrage : 19 février 2011.
Contrôle politique : ministères de l’Intérieur des Etats riverains (Italie / Malte). Structure de commandement : coordination entre Etats membres / Frontex.
Moyens : Italie (navals + aériens) + France, Allemagne, Pays-Bas, Malte, Espagne (+ experts : Espagne, Belgique, Portugal, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Roumanie, Malte, Suède, Suisse *). Financement : budget CE.
(*) Non membre de l’OTAN, non membre de l’UE
(1) Le général américain Carter Ham qui commande l’US Africom a bien distingué les 3 opérations (le 25 mars) : « There are three components of implementing the provision of UN Security Council Resolution 1973. Maritime, which is the arms embargo that has transitioned to NATO and is under the command of an Italian admiral; no-fly zone, which will transition very soon, probably this weekend, and there’ll be a Canadian three-star operating under NATO command for that; and the protect civilians mission, which NATO, as my understanding has agreed to in principal, and I think they’ll have discussions over this weekend as precisely how to accept that mission. That should occur pretty shortly. In the interim, the protect civilians mission and currently the no-fly-zone mission are under my authority, and I work for the secretary of defense and the president of the United States. »
(2) Le général américain Carter Ham qui commande l’US Africom a confirmé cette « boucle » à nos confrères de NBC : « the next higher NATO commander is Admiral Sam Locklear, who is, in his NATO capacity, is the commander of Joint Force Command Naples – a NATO position – but he is also the U.S. commander of Joint Task Force Odyssey Dawn, so he is intimately familiar with this mission. And he is exercising presence simultaneously – some U.S. responsibilities and his NATO responsibilities. Ultimately, when the entirety of the mission goes to NATO, assuming that decision is made, there’ll be the three-star Canadian officer who I know and have great confidence in, will be the commander and he will report to Admiral Locklear in his NATO role, and of course Admiral Locklear reports to Admiral Stavridis, U.S. officer who is the Supreme Allied Commander Europe
March 25, 2011 by PoADU
Sagem SA Matis MP3 optronic aiming sight has been chosen by the European missile manufacturer MBDA to modernize MISTRAL short range surface-to-air missile firing posts in service with the French Army (Armée de Terre). The contract covers the development and production of the sight and its new thermal imager for 186 launching systems to be upgraded according a contract placed by the French procurement agency DGA (Délégation Générale de l´Armement) to MBDA. MATIS MP3 day/night sight provides extended detection and identification ranges, greater operability under different weather conditions and integration of day and night channels in the same system. The system comprise a dual field IR channel with a 3-5 μm VGA detector, dual field daytime channel, electronics that support image processing including under difficult weather conditions, a magnetic compass and a GPS receiver.
24 mars 2011
Le Fauteuil de Colbert soumet une proposition pour la flotte amphibie de demain, avec comme point de départ le soutien logistique des porte-avions français, en s’appuyant sur sa propre réflexion, et sur les propositions de lecteurs éclairés. Une synthèse très intéressante, d’autant plus pertinente que les actions menées en Libye excluent - pour l’heure - tout débarquement de troupes.
Le porte-avions français «Charles-de-Gaulle» quitte son port d'attache de Toulon, le 20 mars 2011.
AP Photo/Sipa/ Francois Mori
22.03.11 20minutes.fr
24 mars 2011 par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS
Le 10 mars dernier, le Centre d’études supérieures de la Marine a organisé un séminaire international sur le thème : « Le missile de croisière naval : quelles ruptures ? ». Ce séminaire visait à apporter des éclairages sur les stratégies d’emploi - à la lumière des expériences opérationnelles des marines américaine et britannique -, et sur le programme, en particulier les choix technologiques et opérationnels français.
Référence : Centre d’Etudes Supérieures de la Marine La Brève Marine n°126
24/03/2011 La rédaction avec Hélène Cornet - radiobfm.com
Scorpion, , c'est le nom de code du programme de modernisation de l'armée de terre. Le programme est lancé par la DGA et c'est le consortium Thales- Nexter-Sagem qui a été choisi pour conduire la phase d'architecture du programme. Ils présentent vendredi leur société commune Mars qui va le concevoir. Depuis le char Leclerc des années 70, rien n'a vraiment été fait pour renouveller le matériel de l'armée de terre. Alors forcément, 40 ans après, la remise à niveau s'impose. 5 milliards d'euros ont été budgétés pour le programme Scorpion. Ce programme prévoit la modernisation des équipements des unités d'infanterie, de l'armée blindée, de l'artillerie et de reconnaissance de l'armée de terre.
Consolidation du secteur ?
Mais plus encore, l'idée est avant tout de sécuriser au maximum les interventions militaires grâce à un système global de communication. Un système qui fait appel à des technologies de pointe complexes et onéreuses. C'est donc au groupement Thales-Nexter-Sagem de définir, de mettre en place les outils communs, à savoir de conceptualiser le process. Les trois groupes ont créé une société dédiée. Les analystes se demandent si elle ne serait pas un test en prévision d'une possible consolidation du secteur.
Le 23 mars 2011 par Guillaume Lecompte-Boinet USINE NOUVELLE
L’opération militaire menée par une coalition internationale en Libye est l’occasion pour la France et ses alliés de tester grandeur nature plusieurs de ses armements.
Il y a naturellement les Rafale, dans leurs versions Air et Marine. Ces avions sont déjà utilisés en Afghanistan depuis quelques années. L’armée de l’Air utilise par ailleurs des bombes de fabrication américaines GBU 12, des missiles air-air Mica et Asraam de MBDA (pour garantir la supériorité aérienne) et des missiles de croisière Storm-Shadow, également fabriqués par MBDA. Mais l’une des nouvelles armes est le missile air-sol de moyenne portée AASM, développé et fabriqué par Sagem (Safran). Sa précision diabolique en fait l’un des principaux vecteurs de combat de la France dans l’opération « Harmattan ». Le AASM en version infrarouge a une précision métrique, avec, selon Sagem, un pourcentage de coup au but proche de 100 %. Alors que celui d’un missile à guidage laser se situe plutôt autour de 70%. Tiré à partir d’un Rafale, le AASM a une portée de 50 km, bien supérieure aux bombes guidées par laser (10 à 15 km). Surtout, il peut corriger sa trajectoire grâce à son système de guidage inertiel et le GPS, ainsi que des ailettes mobiles. L’arme, qui est opérationnelle sur Rafale depuis 2008, a été développée après l’intervention au Kosovo, où le mauvais temps empêchait souvent les avions de tirer leurs missiles à guidage laser. Le AASM a l’avantage d’être un missile tout temps.
Typiquement, une opération de bombardement se déroule de la façon suivante : les renseignements et les coordonnées GPS sur la ou les cibles sont collectés grâce au satellite Helios, ou à partir d’un Rafale équipé du nouveau pod Reco-NG, une nacelle bourrée de capteurs optronique fabriquée par Thales. Puis les coordonnées sont intégrées dans les calculateurs du AASM. Un Rafale peut tirer six AASM simultanément même si selon certaines sources, les avions français engagés dans le ciel libyen en emportent plutôt quatre. Chez Sagem, on se garde bien de tout triomphalisme. Mais nul doute que les qualités opérationnelles du AASM seront scrutées par les clients potentiels du Rafale, l’Inde et la Brésil en tête. Le futur de l’arme concerne aussi MBDA puisque selon un accord datant de 2008, le missilier européen a repris la responsabilité de la commercialisation du AASM à l’export, et celle de tous les développements futurs de l’arme. Ce missile n’est en effet intégré actuellement que sur deux avions, le Rafale français, et le Mirage F1 marocain. En incluant les coûts de développement, le prix unitaire d’un AASM commandé par la France (764 exemplaires à ce jour) est d’environ 350 000 euros. Mais le prix export est sans doute plus bas, de l’ordre de 250 000 euros l’unité.
Photo : un Rafale M, armé d'un Scalp, au catapultage sur le PA Charles de Gaulle (Ministère de la Défense)
24 Mars 2011 par Jean-Dominique Merchet
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'aviation française a mené un raid contre une base aérienne libyenne située à 250 km à l'intérieur des terres. Pour la première fois, des missiles Scalp ont été utilisés par la France dans une mission opérationnelle. Le Scalp, fabriqué par MBDA, est un "système de croisière conventionnel autonome à longue portée" - c'est-à-dire un missile de croisière capable d'atteindre des cibles avec une précision métrique jusqu'à 400 km de portée. Le raid a mobilisé une dizaine d'avions : 2 Rafale Air, 2 Rafale Marine (à partir du porte-avions), 2 Mirage 2000 D, ainsi que des ravitailleurs et un Hawkeye de la Marine. Le nombre de missiles tirés est classifié. On ignore également les résultats de cette frappe. Selon toute vraisemblance, il s'agit de la base d'Al Jufra, à proximité de la ville de Houn.
Par ailleurs, un avion libyen (un Soko de fabrication yougoslave) a été détecté en vol par un Awacs dans la région de Misratah. Une patrouille de Rafale (air) est intervenue pour lui donner la chasse. L'avion libyen - qui venait d'atterrir à Misratah - a été détruit par une frappe au moyen d'un A2SM (armement air sol modulaire). D'autres missions de reconnaissance et d'interdiction ont eu lieu au cours de la journée, impliquant une vingtaine d'appareils. Enfin, on apprend que des Mirage 2000-5 de chasse devraient rejoindre la base de la Suda en Crète, où ils seront co-localisés avec deux Mirage 2000 qataris. En Corse, la base de Solenzara accueille une vingtaine d'avions français, qui s'ajoutent à ceux du Charles-de-Gaulle.
24 mars 2011 LEMAMOUTH
Pratiquement 300 tonnes de fret et sans doute un peu de passagers ont été transportés, depuis samedi, par les aéronefs de la force aérienne de projection, pour permettre les opérations aériennes en cours. Les aéronefs de la base aérienne d'Orléans -donc, a priori, le 1.61 Touraine- auraient fourni à eux seuls les 2/3 de l'effort, le solde étant fourni par Evreux. Ce qui, vu la charge moyenne du Transall (7 tonnes) représente de belles norias. Le fret consiste essentiellement dans des pièces aéronautiques, destinées aux avions, et évidemment, aux armements dont tout le spectre n'est pas toujours disponible sur les bases de départ des avions.
24/03/11 NOUVELOBS
WASHINGTON/PARIS (AP) — Un avion de combat français a frappé et "neutralisé" jeudi un appareil libyen, dans le secteur de Misrata, a confirmé le ministère français de la Défense. Lors d'une mission de mise en oeuvre de la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, "un E3F de la coalition a détecté un aéronef dans la zone de Misrata". "Une patrouille Rafale Air française s'est rendue sur zone et a confirmé la présence d'un avion de combat qui opérait en violation de la résolution 1973" du Conseil de sécurité des Nations unies, précise un point de situation publié sur le site Internet du ministère. "La patrouille française a réalisé une frappe air-sol, avec un armement A2SM, alors que l'avion de combat des forces du colonel Kadhafi venait d'atterrir sur la base aérienne militaire de Misrata", ajoute le communiqué. Le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major de l'armée française, a précisé que les forces françaises essayaient toujours de confirmer le type d'appareil touché, ajoutant qu'il avait été "neutralisé". Plus tôt, un responsable américain qui a requis l'anonymat, avait annoncé qu'un Rafale français participant à la mise en oeuvre de la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye avait détruit un G-2/Galeb, un appareil d'entraînement, à proximité de la ville côtière de Misrata. Selon le ministère français de la Défense, près d'une vingtaine d'avions ont participé jeudi à l'opération Harmattan, nom de la mission française en Libye. Depuis mercredi, les avions français n'opèrent plus seulement dans la zone de Benghazi, le bastion de l'opposition libyenne dans l'est du pays. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une dizaine d'avions français ont été engagés pour conduire "une frappe avec des missiles SCALP sur un site militaire des forces de Kadhafi", selon le ministère. Deux Mirage 2000-D et deux Rafale partis de métropole ainsi que deux Rafale ayant décollé du porte-avions Charles-de-Gaulle ont participé à l'opération. Selon le colonel Burkhard, le site se trouvait à 250km au sud de la côte libyenne. AP
18/03/11 par Alain Ruello LESECHOS
L'avionneur ne s'oppose pas à ce que la participation de Thales dans le groupe naval militaire passe de 25 % à plus de 51 %. A condition de régler le cas des 5.000 ouvriers d'Etat, a indiqué hier son PDG, Charles Edelstenne. Ce dernier a réitéré son soutien sans faille à Luc Vigneron.
Le conflit salarial à peine réglé, les syndicats de DCNS ont hérité d'un nouvel os à ronger. En présentant hier ses résultats pour 2010, marqués par un chiffre d'affaires record, Dassault Aviation s'est montré ouvert à une prise de contrôle du chantier naval militaire par le groupe Thales, qu'il contrôle en partie. Ce qui reviendrait à privatiser les ex-arsenaux de la marine, près de quatre cents ans après leur création. Thales est actionnaire de DCNS à hauteur de 25 %, le solde étant dans les mains de l'Etat. Le groupe d'électronique dispose jusqu'en mars 2012 d'une option lui permettant de monter à 35 %, à des conditions de prix déjà fixées. « J'ai demandé à ce que l'on étudie la possibilité d'aller au-delà », a indiqué Charles Edel-stenne, le PDG de Dassault. Au delà de 51 % ? « Par exemple. ». Présente dans tous les esprits, mais jamais évoquée publiquement, l'hypothèse d'une privatisation de DCNS est logique. Né en 1631 avec la construction des premiers arsenaux royaux sous le ministère du cardinal de Richelieu, le groupe naval a connu une première évolution en 2003 quand, de direction du ministère de la Défense, il a pris le statut de société de droit privé à capitaux publics.
Nouvelle étape en 2007, avec la prise de participation minoritaire de Thales.
Compte tenu de la proximité de l'élection présidentielle, la décision d'enclencher ou non la privatisation de DCNS reviendra très probablement au prochain gouvernement. D'autant que, pour Dassault, il y a un obstacle préalable à lever : celui des 5.000 ouvriers d'Etat que compte DCNS, sur un effectif de 12.500 personnes.
Economies budgétaires
Cette question liée au coût du personnel est décisive, « surtout dans un environnement de concurrence international , estime Charles Edelstenne. C'est pour cela que Luc Vigneron [le président de Thales, NDLR] a proposé de prendre un an de plus ». Prudent, l'avionneur cherche aussi des garanties, dans la mesure du possible, sur le futur plan de charge de DCNS. Pour l'instant très rempli, le carnet de commandes du groupe naval pourrait faire les frais en 2013 des économies budgétaires en France. Certains syndicats n'ont pas tardé à réagir. Jean-Michel Janeau, délégué Unsa, ne comprend pas pourquoi les ouvriers d'Etat sont pointés du doigt : « Ils contribuent autant que les salariés sous convention collective à la création de richesses de DCNS », critique-t-il, marquant son opposition à toute solution qui passerait (comme chez Nexter) par un transfert des personnels concernés dans une structure à part. Et de faire un rapprochement avec l'arrivée début juillet d'un nouveau DRH, Alain Guillou, qui occupe les mêmes fonctions à la DGA. Quant à l'hypothèse d'une privatisation, le syndicat ne ferme pas complètement la porte, mais dans la perspective d'une consolidation plus générale de l'industrie française autour de Thales. On n'en est pas encore là puisque la priorité pour le groupe d'électronique reste de restaurer sa rentabilité. Et, sur ce point, Charles Edelstenne a réitéré son soutien total à l'action de Luc Vigneron, objet de nombreuses rumeurs depuis qu'il a été nommé. « C'est une opération de démolition ignoble, et peut-être un jour serais-je amené à frapper encore plus fort », a-t-il déclaré, menaçant d'un grand déballage ceux qui en sont à l'origine.
23/03/11 par ALAIN RUELLO, Les Echos
Les prises de commandes ressortent à 4,3 milliards d'euros, contre un peu plus de 8 milliard en 2009.
La France peine à vendre ses armes à l'étranger. En 2010, les exportations ont atteint 4,3 milliards d'euros contre un peu plus de 8 milliards en 2009, selon des sources concordantes. Ce chiffre représente le montant des contrats signés et pour lesquels le pays client a versé l'acompte prévu. Il marque un net recul après plusieurs années de progression. Il faut remonter à 2005 pour trouver d'aussi faibles prises de commandes. Cette contre-performance s'explique par l'absence de grandes percées. Le record de 2009 était notamment lié aux contrats signés pour vendre des sous-marins et des hélicoptères au Brésil. Il y a un an, le ministère de la Défense espérait renouveler l'exploit et visait une fourchette de 10 à 12 milliards pour 2010. Las, le Brésil a renvoyé sine die le choix du vainqueur de son appel d'offres d'avions de combat, pour lequel le Rafale était donné favori. Aux Emirats arabes unis, les négociations pour la vente de 60 exemplaires de l'avion de Dassault se sont interrompues six mois à la suite, notamment, d'un article publié dans « Le Figaro ». Elles ont repris, mais nul ne sait si elles déboucheront. Quant au marché libyen...
Déception
Les espoirs français portaient également sur la vente de quatre bâtiments de type Mistral à la Russie, dont deux fabriqués à Saint-Pétersbourg, dans le cadre d'un transfert de technologie. A Noël, Moscou a officialisé son intention d'acheter les navires. Mais depuis, les deux parties ont du mal à s'entendre sur le prix, ce qui fait que la transaction ne sera comptabilisée, au mieux, que dans les statistiques 2011. Autre déception : le contrat de modernisation des 50 Mirage 2000 indiens, estimé à 1,5 milliard d'euros, n'a toujours pas été signé. Le détail du bilan permettra de savoir si le mal n'est pas plus profond. Indépendamment des grandes affaires, par nature longues à conclure, la France s'est fixé comme but d'exporter chaque année un montant équivalent à celui de la commande nationale. Soit environ 9 milliards. Pour cela, il faut un flux très important de contrats, de 150 millions d'euros en moyenne. Ont-ils également manqué l'an dernier ? Autre question pour l'instant sans réponse : quelle sera la répercussion des crises arabes ? En 2009, le Proche et le Moyen-Orient avaient représenté un quart des exportations. Contacté, le ministère de la Défense n'a pas souhaité commenter.
|
Both images © EMA/French nav
|
23/03/11 By Craig Hoyle Flight International
French navy Dassault Rafales have flown their first sorties in support of the coalition campaign against the regime of Libyan leader Col Muammar Gaddafi, launching from the aircraft carrier Charles de Gaulle. Two F3-standard Rafale Ms from the navy's Flotille 12 unit conducted daylight reconnaissance missions over Libya on 22 March, the service says. Each carried a Thales Reco NG imagery intelligence pods and MBDA MICA short-range air-to-air missiles. France's maritime contribution to enforcing UN security council resolution 1973 includes an air wing of eight Rafales, six Dassault Super Etendard Modernise strike aircraft, two Northrop E-2C Hawkeye airborne early warning and control system aircraft and embarked helicopters. The Charles de Gaulle left the French port of Toulon on 20 March to support the currently US-led Operation "Odyssey Dawn", with the vessel forming part of the navy's Task Force 473. Paris refers to the Libyan operation as Operation "Harmattan". Its air force has also provided Rafales to the campaign, along with Dassault Mirage 2000D strike aircraft and Mirage 2000-5 fighters.
Crédit : inconnu.
Croiseur Ticonderoga de l'US Navy.
23 mars 2011 Le Fauteuil de Colbert
23 mars 2011 par Remy Maucourt USINE NOUVELLE
Selon les Echos, les exportations d'armement français ont représenté 4,3 milliards d'euros en 2010, contre plus de 8 milliards en 2009. Après plusieurs années de croissance, les exportations d'armement de la France ont fortement chuté en 2010. Les Echos se sont basés sur les contrats signés et pour lesquels le client a versé l'acompte prévu. Résultat : des ventes divisées par deux entre 2009 et 2010. Le manque de nouveaux grands contrats se fait sentir. La France n'a toujours pas réussi à exporter le Rafale, malgré les négociations en cours au Brésil, aux Emirats Arabes Unis, en Inde ou au Koweït. L'année 2009 avait été particulièrement faste, notamment grâce à plusieurs gros contrats signés avec le Brésil. La France reste l'un des plus gros exportateurs d'armement dans le monde avec la Russie, le Royaume-uni et les Etats-Unis.