photo Sagem DS
15/02/11 par Cyril Altmeyer – REUTERS / investir.fr
La majeure partie des drones sont utilisés dans le secteur de la défense pour des tâches de surveillance, permettant
de remplacer des soldats pour des tâches cruciales, mais dangereuses ou répétives.
Ces drones, dont l'autonomie est de plus en plus longue, permettent une surveillance permanente d'un territoire plus
complète que celle des satellites.
Le drone Watchkeeper de Thales UK, dont les premières livraisons sont prévues cette année, permet d'assurer cette
mission par tous les temps.
Plus gros, l'Harfang d'EADS , un drone MALE (Moyenne altitude longue endurance), peut rester 24 heures en l'air. Son
successeur prévu, le Talarion, pourra en plus s'intégrer dans le trafic aérien.
Le programme concurrent, le Système de drone male (SDM) développé par Dassault Aviation , Thales , Indra Sistemas et
l'israélien IAI pourrait être proposé dans le cadre de l'accord anglo-français conclu en novembre 2010. Un appel d'offres est attendu cette année pour une livraison entre 2015 et 2020 de ces
drones utilisés pour la surveillance mais pouvant être aussi équipés de missiles.
Les drones HALE (Haute altitude longue endurance), comme l'Euro Hawk produit par EADS et l'américain Northrop
Grumman , peuvent assurer des tâches de surveillance sur des zones plus étendues, en volant jusqu'à 30 heures et plus haut, à 60.000 pieds, comme un avion de ligne.
Des drones plus petits comme le Tracker (connu en France sous le nom Drac) peuvent être envoyés à la main par un
soldat pour mener de courtes missions de renseignement sans risque de perte humaine.
La France et la Grande-Bretagne se sont également engagées à collaborer sur la nouvelle génération de systèmes de
drones de combat, dénommés UCAV (Unmanned Combat Air Vehicle), qui pourraient entrer en service à partir de 2030.
Le premier vol du prototype du démonstrateur du programme Neuron, avec Dassault Aviation en maître d'oeuvre, est
prévu en 2012.
Les drones à usage civil ne représentent actuellement qu'environ 7,5% des dépenses mondiales dans les drones, selon
l'institut américain Teal Group.
Ces appareils, pouvant être utilisés pour la surveillance des forêts, des côtes ou des plates-formes pétrolières,
auront d'abord besoin d'une évolution de la réglementation européenne pour pouvoir s'insérer dans un trafic aérien déjà très dense.
Des appareils de plus en plus minuscules sont en cours de développement, comme le "drone libellule" qui pourrait par
exemple s'immiscer dans un avion lors d'une prise d'otages et transmettre une image claire de la situation.
(, édité par Dominique Rodriguez)
Commentaire RPDef : je m’interroge sur l’absence de mention des drones français Sperwer (SDTI) et Patroller de Sagem DS.