Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 16:55
Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

 

14/08/2015 Par latribune.fr

 

Contredisant clairement les propos du "Canard Enchaîné", le ministre des Finances a démenti que la non-livraison à la Russie des deux navires Mistral coûterait 2 milliards d'euros. Il promet de dévoiler le chiffre exact dans quelques semaines.

"C'est inexact, ça arrive d'ailleurs au Canard de dire des choses inexactes."

Michel Sapin, interrogé ce vendredi sur France Inter à propos de l'article du "Canard Enchaîné" estimant que le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, a réagi ainsi:

 "Tous les chiffres seront donnés, ils seront totalement transparents, c'est normal, nous devons cette transparence", a assuré Michel Sapin, confirmant que le Parlement français serait saisi sur ce dossier à la rentrée.

Et le ministre des Finances de préciser: "Vous aurez tous les chiffres qui seront donnés aux parlementaires lorsque le traité [c'est-à-dire l'accord entre Paris et Moscou pour résoudre la question des Mistral, Ndlr] sera adopté", a-t-il promis. Il a précisé que ce texte "sera adopté en conseil des ministres d'ici à la fin août". [...] Ce sont des chiffres qui sont inférieurs à un milliard".

 

Maintenance, commission... des coûts annexes faramineux, selon le Canard

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

Mais le Canard Enchaîné, estime qu'il faut ajouter, au remboursement de la note à Moscou, plusieurs coûts annexes. Et notamment:

  • Les coûts dus au taux change défavorable à la France. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.
  • 450 millions d'euros de contrats auxquels Thales et Safran doivent renoncer: la construction de deux nouveaux navires était en effet une option du contrat initial.
  • 400 millions perdus dans la maintenance des navires.
  • 200 millions d'euros consacrés à la remise aux normes des navires.
  • 350 millions de commission réclamés par la Direction des constructions navales (DCNS).
Partager cet article
Repost0
14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 16:45
Barkhane : Point de situation au 14 août 2015

 

14/08/2015   Sources : État-major des armées

 

Le 1er août 2015, après une année passée à la tête des 3500 soldats français de l’opération Barkhane, le général de division Jean-Pierre Palasset a passé le commandement du dispositif militaire français au Sahel au général de division Patrick Brethous.

 

Du 20 juillet au 1eraoût 2015, le GTD-E Chimère et les forces armées nigériennes ont mené l’opération Kounama4 dans la région de la passe de Salvador. S’inscrivant dans la lignée des précédentes opérations Kounama, cette quatrième opération avait pour objectif de perturber les flux des GAT transitant au Nord-Niger. Elle souligne à nouveau la complémentarité des moyens aériens et terrestres déployés dans la BSS. En effet, une colonne routière et 3 avions tactiques appuyés par un drone, deux Rafale et un ravitailleur, ont participé à cette opération aéroportée qui a mobilisé 200 militaires français et 50 nigériens.

 

En outre, les militaires de la force Barkhane conduisent en cette saison des pluies de réelles performances afin de mener leurs missions à bien, en particulier le bataillon logistique baptisé BATLOG Charente pour ravitailler les différents sites de la force française au Mali afin de leur permettre de rester opérationnels.

Partager cet article
Repost0
14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 16:30
Chammal : Point de situation au 14 août 2015

 

14/08/2015  Sources : État-major des armées

 

Les avions de l'opération Chammal, patrouilleur maritime Atlantique2, Mirage2000 D&N et Rafale, ont réalisé cette semaine 17 missions en relation avec le CAOC (1) du Qatar et suivi en conduite par le JOC (2) Chammal. Certaines de ces missions ont pu être réalisées conjointement avec les autres forces aériennes de l'opération Inherent Resolve dont Chammal est la participation française.

 

Les missions de reconnaissance armée ont conduit à la destruction de caches d'armes de Daech, de plusieurs véhicules et de positions armées à partir desquelles le groupe terroriste autoproclamé opérait des manœuvres de harcèlement des forces de sécurité irakiennes. Au total, le bilan de ces missions aériennes fait état de 6 objectifs détruits.

 

En Irak, dans le secteur de Bagdad, le détachement d’instruction opérationnel n°13 poursuit un stage de 8 semaines en techniques commando auprès des militaires de l’ICTS, l’Iraqi Counter-Terrorism Service, et le détachement Advise & Assist continue sa formation au profit des officiers de l’état-major de la 6thInfantry Division.

 

1  CAOC, Combined Air Operation Centre: centre interalliés des opérations aériennes

2  JOC, Joint operation centre : centre d'opérations interarmées

Partager cet article
Repost0
13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 16:45
FFDj : Patrouille nomade autonome (Juillet 2015)

 

13/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 31 juillet 2015, le 3e escadron du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a effectué une patrouille nomade autonome jusqu’au Monument Bernard, aux confins Ouest du territoire djiboutien. Ce monument avait été restauré l’année précédente par le 5e RIAOM en hommage à l’administrateur Bernard et à ses 17 tirailleurs tombés lors d’un rezzou le 17 janvier 1935.

 

Articulée en un détachement interarmes, cette patrouille a évolué dans un environnement interarmées. En effet, composée de 50 soldats et de 15 véhicules, elle était armée par deux pelotons de cavalerie renforcés d’une équipe médicale, d’un élément du génie et d’un contrôleur aérien avancé qui a coordonné un ravitaillement en vivres par avion dans le désert du Grand Bara.

Cette patrouille nomade autonome répondait à trois objectifs : reconnaître deux chantiers où le régiment mènera des actions civilo-militaires, participer à la mise en condition opérationnelle de l’escadron blindé du 5, et rencontrer des autorités civiles et militaires. L’escadron s’est notamment emparé tactiquement du col de Rakoubyel, ce qui a été l’occasion d’une démonstration au ministre de la Défense, monsieur Le Drian, alors en visite à Djibouti.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:55
BPC Sebastopol

BPC Sebastopol

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le Canard Enchaîné a estimé que les effets cumulés de la rupture de la vente des portes-hélicoptères Mistral pourraient coûter 2 milliards d'euros à la France. Un chiffre très supérieur à celui avancé par le gouvernement français.

 

Calcul d'apothicaire ? Le Canard Enchainé s'est en tout cas lancé dans un savant calcul sur le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie. Le journal satirique a ainsi découvert que la facture pour la France pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, soit loin du 1,2 milliard qu'aurait dû rapporter cette vente et que Jean-Yves le Drian avait promis de ne pas dépasser.

 

350 millions d'euros de commission pour DCNS

Ainsi, au remboursement de la note à Moscou, il faut ajouter plusieurs coûts annexes. Par exemple, la Direction des constructions navales (DCNS) réclame 350 millions d'euros de commission. Une opération théoriquement confidentielle, mais bien réelle.

La France perd 400 millions d'euros de contrats de maintenance des navires. Un contrat conséquent puisqu'il s'étalait sur 30 ans. Près de 200 millions d'euros seront également consacrés à la remise aux normes des navires pour pouvoir les vendre à un autre pays.

De nombreux contrats secondaires ont été perdus par des entreprises françaises. Mais surtout, l'espoir de la construction de deux nouveaux navires qui était une option du contrat initial, représente un vrai manque-à-gagner pour les entreprises françaises. Même si les navires suivants devaient être construits en Russie, il n'empêche que les équipements de pointe restaient français. Ainsi, Thales et Safran doivent renoncer à 450 millions d'euros de contrats.

 

Taux de change défavorable

Autre surcoût, le taux change défavorable à la France puisqu'entre la signature du contrat et aujourd'hui, le rouble s'est effondré. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.

Enfin, les documents assurant le transfert de technologie ont déjà été envoyés, soit près de 150.000 pages. Désormais, la Russie est capable de fabriquer, au moins en grande partie, ses propres Mistral.

Partager cet article
Repost0
12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:55
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Après le "contrat du siècle" annulé par l'Inde, l'autre projet de livraison de 36 Rafale par Dassault semble à son tour compromis.

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le contrat portant sur la vente de 36 Rafale entre Dassault Aviation et l'Inde achoppe sur des divergences liées au prix unitaire de l'appareil et sur la volonté de Delhi d'obtenir pour ce contrat des "offsets" (investissements sur place de la valeur d'une partie du contrat).

 

La vente de Rafale en Inde a de nouveau du plomb dans l'aile. Après l'annonce du gouvernement indien de casser l'appel d'offres qui devait offrir à Dassault le "contrat du siècle" (126 Rafale dont 108 construits en Inde), le pays est désormais en désaccord avec l'industriel français sur le projet de vente de 36 avions de combat de Dassault Aviation. Pourtant, en avril dernier, le Premier ministre indien, Narendra Modi, avait annoncé que ce contrat devait être réalisé "sur étagère", c'est-à-dire que les avions seraient construits en France, pour être livrés le plus rapidement possible.

 

Des négociations qui devaient être bouclées en "un mois ou deux"...

Mais, selon deux sources (des responsables du secteur indien de la défense) citées par Reuters, les deux parties sont désormais en désaccord sur le prix unitaire des avions et sur la volonté de l'Inde d'obtenir pour ce contrat-là aussi (cf. celui des 126 Rafale, aujourd'hui caduc), des "offsets" (une partie de la valeur du contrat devra être transformée en investissements et emplois sur place, en Inde).

Le 16 mai, le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, avait déclaré que les négociations sur le prix du contrat seraient bouclées en "un mois ou deux". Mais les discussions ont achoppé sur l'insistance de l'Inde à obtenir ses Rafale à un prix inférieur aux quelque 200 millions de dollars (180 millions d'euros) l'unité, prix qui avait servi de base aux négociations antérieures avec Dassault Aviation, ont déclaré les deux responsables militaires.

"Puisqu'il n'y a pas de transferts de technologies, le prix qui était sur la table pendant les négociations commerciales n'a plus lieu d'être", a déclaré l'un des responsables, tenu au courant des nouvelles négociations.

En effet, contrairement au précédent contrat, celui des 126 Rafale, issu d'un appel d'offres très disputé et remporté par Dassault Aviation -avant qu'il ne soit cassé-, cette commande de 36 aéronefs ne prévoit pas de production en Inde, pour ne pas retarder la livraison.

 

Débat sur les "offsets"

Les deux responsables indiens ont également indiqué que les discussions achoppaient aussi sur la condition posée par New Delhi en vertu de laquelle les fabricants d'armes doivent investir sur place une partie de la valeur de tout contrat supérieur à 50 millions de dollars (45 millions d'euros), une forme de transfert compensatoire désigné couramment par le terme "offset".

Ces pratiques d'offsets sont monnaie courante dans les contrats d'armement avec les pays émergents, où, pour décrocher des commandes, les groupes de défense occidentaux doivent investir en technologies et en emplois.

Dans ce cas précis, ont précisé les deux responsables, l'Inde veut que Dassault Aviation investisse au moins 30% de la valeur du contrat par le biais notamment de l'achat de composants pour sa production en France, mais aussi par l'installation d'usines en Inde et par de la formation aux emplois de haute technologie.

   | A lire : Défense, le quitte ou double des transferts de technologies

La France s'est dite prête à satisfaire les demandes d'offsets mais a souligné qu'il lui faudrait du temps pour mettre en place un réseau de distribution en Inde pour ses composants, par exemple, renchérissant le coût du contrat, a déclaré l'un des responsables.

L'Inde, confrontée à la montée en puissance militaire de la Chine et du Pakistan, accuse 19 années de retard dans son programme national de construction d'avions de combat légers, la certification finale du premier avion n'étant prévue que pour mars 2016.

Car, en dépit de sa volonté de fabriquer localement, l'Inde peine à développer ses propres programmes.

   | Lire : "Make in India" : quand New Delhi ne joue pas vraiment le jeu (fév. 2015)

Partager cet article
Repost0
12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 5 août 2015, le groupement de transmissions (GTRS) basé sur le camp militaire Kosseï de N’Djamena, au Tchad, a déployé un poste de commandement opératif de circonstance afin de valider ce concept, entraîner les équipages et ajuster les moyens déployés.

 

Mis en œuvre au plus près des forces déployées sur le terrain, le poste de commandement (PC) de circonstance a pour particularités d’être réduit, mobile et très réactif. Il doit permettre au commandant de la force Barkhane de conduire une phase particulière de l’engagement ou encore de suivre le déroulement d’une action localisée et limitée dans le temps.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 16:20
Artist rendition of ECA Robotics (ECA Group) A18D AUV shown fitted with Kraken’s AquaPix® Miniature Interferometric Synthetic Aperture Sonar

Artist rendition of ECA Robotics (ECA Group) A18D AUV shown fitted with Kraken’s AquaPix® Miniature Interferometric Synthetic Aperture Sonar

 

ST. JOHN'S, NL--(Marketwired - August 11, 2015) - Kraken Sonar Inc.

 

Kraken Sonar Inc. (TSX VENTURE: PNG) is pleased to announce that it has been awarded a contract valued at over US$325,000 by ECA Robotics (ECA Group -- France). Kraken will supply and help integrate its AquaPix® Miniature Interferometric Synthetic Aperture Sonar and Embedded Real-Time SAS Signal Processor on ECA Robotics' (ECA Group) newest A18D Autonomous Underwater Vehicle (AUV) (http://www.ecagroup.com/en/solutions/a18d).

"AquaPix® is a game changer for seabed survey," said Kraken President and Chief Executive Officer Karl Kenny. "We are delighted with this contract award by ECA Robotics (ECA Group). Demand for our AquaPix® sonar by some of the most influential companies in the unmanned maritime vehicle industry continues to validate the technology and open new market opportunities."

artistECA
 

 

ABOUT AquaPix®

Kraken's AquaPix® is an industry leading sonar system providing military grade technology that provides superior 3D seabed imaging, faster data processing and a lower cost than conventional sonars.  AquaPix® is designed for operation on AUVs, manned and unmanned surface vessels and towed bodies. The modular system uses the latest electronics, transducer arrays and signal processing software optimized for the demanding size, weight, power and cost constraints of unmanned maritime vehicles.

AquaPix® generates highly accurate bathymetry data (25cm along-track x 25cm across-track x 5cm height) co-registered and geo-referenced to the same pixel grid co-ordinates as the imagery. Operators can produce crisp seabed imagery and detailed 3D digital terrain maps of seafloor topography that exceed IHO SP-44 survey standards. The capability of generating centimeter-scale resolution in all three spatial domains also provides significant performance improvements in the detection, classification and identification of small seabed objects.

Conventional side scan systems are limited in that they only provide high-resolution imagery at short ranges. AquaPix® produces ultra high resolution seabed imagery (3cm along-track x 1.5cm across-track) with constant resolution to full range and high signal to noise ratio. The additional information provided by AquaPix® delivers detection and identification capabilities that cannot be achieved with conventional sidescan sonar. AquaPix® also achieves an area coverage rate that is significantly higher than that of the sidescan in a like for like comparison.

 

ABOUT ECA ROBOTICS

ECA Robotics (ECA Group) has a full range of AUVs (http://www.ecagroup.com/en/find-your-eca-solutions/auv). They all share the same IT architecture, autonomous software and supervision interface. The new A18 range represents ECA Robotics (ECA Group)'s new mid-range AUVs. They can be deployed from smaller vessels, using a variety of launching and recovery systems also offered by ECA Robotics (ECA Group)'s. Depending on system configurations, the price of A18 AUVs ranges from EUR1.5 million to EUR5 million.

Autonomous Underwater Vehicles are ideal sonar platforms and provide an extremely stable platform for acoustic and optical imaging in a variety of water depths. The A18D robot is able to travel underwater for more than 24 hours and up to 3,000 metres in depth. Equipped with next-generation sensors such as Kraken's AquaPix® and with the latest software technology in terms of missions, the robot is ideal for hydrographic surveys, oceanographic research, exploitation of seabed resources and search and rescue operations.

 

ABOUT KRAKEN SONAR INC.

Kraken Sonar Inc. (TSX VENTURE: PNG) is an industrial technology company, founded in 2012, that is dedicated to the production and sale of software-centric Synthetic Aperture Sonar (SAS) technology. The Company's products have been sold to leading defence contractors, commercial survey companies and research institutions for producing real-time, ultra high resolution imagery and bathymetry of the seabed. Marine Technology Reporter has three times named Kraken to their MTR100 -- a list of the 100 most influential companies in the international marine technology marketplace. For more information, please visit www.krakensonar.com.

Partager cet article
Repost0
7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 22:14
photo Shipspotting

photo Shipspotting

 

07/08/2015 Par latribune.fr 

 

Le Caire et Riyad veulent acquérir les deux porte-hélicoptères qui n'ont pas été livrés à Moscou. Hollande avait annoncé jeudi que la France n'aurait "aucune difficulté" à trouver des acheteurs.
 

Après avoir acquis 24 avions Rafale, l'Egypte va-t-elle acheter les deux Mistral à la France ? Selon Le Monde, après l'inauguration du Canal de Suez, François Hollande et son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi ont discuté de nouveaux partenariats stratégiques. Le Caire s'est ainsi porté candidat au rachat des deux porte-hélicoptères que Paris a refusé de livrer à la Russie en raison du rôle de Moscou dans la crise ukrainienne.

Le quotidien cite notamment une source officielle française assurant que l'Egypte est prête à tout pour acquérir les deux Mistral. Ce serait également le cas de l'Arabie saoudite: "Le roi Salman d'Arabie saoudite veut constituer une flotte digne de ce nom en Egypte", explique cette source. Pour rappel, les deux pays ont signé un accord de coopération sécuritaire et économique, le 30 juillet, "une nouvelle étape dans la mise sur pied d'une force arabe commune", analyse Le Monde.

 

"Aucune difficulté pour trouver des preneurs"

Le président François Hollande avait estimé jeudi 6 août que la France n'aurait "aucune difficulté" à trouver des acheteurs pour ses deux navires de guerre Mistral, estimant que ces bateaux "suscitent une certaine demande de la part de beaucoup de pays".

Il s'exprimait devant la presse à l'issue de la cérémonie d'inauguration de l'élargissement du canal de Suez en Egypte, au lendemain de l'annonce par Paris d'un accord avec Moscou sur le remboursement des sommes payées par la Russie pour acquérir ces bâtiments

Partager cet article
Repost0
7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 16:45
Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370

 

07/08/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 août 2015, un avion CASA de l’armée de l’Air stationné sur l’île de La réunion a effectué une première mission de recherche d’éventuels débris en mer pouvant provenir de l’avion de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014 (vol MH 370).

 

A la demande du préfet de La Réunion, le commandement supérieur des forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) a déployé un avion CASA pour effectuer un premier vol de recherche en mer.

 

Réalisé à l’Est de l’île de La Réunion par le détachement air 181 (armée de l’Air), ce vol a mobilisé 10 observateurs en plus de l’équipage de l’aéronef et a duré 4 heures.

 

D’autres vols seront réalisés dans les jours à venir, en coordination avec la préfecture.

 

Dans le cadre de la modernisation des matériels équipant les armées, les FAZSOI viennent tout juste d’être dotées de 2 avions CASA CN 235 en remplacement d’un Transall C 160. Ces avions permettent d’assurer plusieurs types de missions : projection de forces, évacuation sanitaire, recherche en mer, transport de personnes, ravitaillement des îles françaises (Eparses, Glorieuse).

 

Les FAZSOI peuvent être amenées à intervenir, en soutien des services de l’Etat, pour porter secours et/ou assistance à la population, ou pour tout autre situation nécessitant l’intervention des moyens militaires. En tant que force de souveraineté, elles ont pour principales missions de protéger les intérêts et les ressortissants français sur ces territoires éloignés et de contribuer à garantir la sécurité sur le théâtre de l’océan Indien. Elles assurent également des missions spécifiques liées à leur environnement : sécurisation des voies de navigation, lutte contre la piraterie, contre les trafics humains et la pêche illégale notamment.

Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370
Un avion CASA des FAZSOI à la recherche des débris du vol MH370
Partager cet article
Repost0
4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

04/08/2015 armée de Terre

 

Du 5 au 9 juillet 2015, le 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) a effectué les premiers tirs du Camion équipé d’un système d’artillerie (CAESAR) en Angleterre, aux portes de l’Écosse. Cette action s’inscrivait dans le cadre de l’exercice Green Cannon, réalisé en coopération avec le 29 Commando Regiment Royal Artillery (29 Cdo Regt) de l’armée britannique.

 

Constitué de près de 40 bigors et de 15 véhicules dont 2 CAESAR, le détachement du 11e RAMa a réalisé des tirs sur le camp d’Otterbun, aux côtés de ses camarades britanniques, équipés de 105mm Light Gun. L’objectif principal de cet exercice interarmées était le partage d’expérience entre les deux unités d’artillerie. Cette collaboration franco-britannique, qui mettait en œuvre des aéronefs de la Royal Air Force et de l’aéronavale, a permis de perfectionner les techniques et les procédures dans le domaine des tirs d’artillerie, de l’observation et de la coordination des feux.  Le 11e RAMa coopère régulièrement avec le 29 Cdo Regt mais c’est la première fois que des CAESAR tiraient sur le sol britannique. La particularité de l’exercice était de faire tirer les bigors sous commandement britannique et les Britanniques sous commandement français. Un réel succès qui, selon le commandant du 29 Cdo Regt, marque l’interopérabilité avérée entre les deux pays et « contribue directement à créer une force expéditionnaire interarmées commune».

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:45
FFCI : Campagne de tirs pour la compagnie d’infanterie à Lomo Nord

 

04/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 28 juillet 2015, la compagnie d’infanterie des Forces les Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a effectué une campagne de tir sur les champs de tir situés dans la région de Lomo Nord.

 

Situé à trois heures de route au Nord d’Abidjan et s’étendant sur près de 130 km², le complexe de tir, permet, entre autres, de mettre en œuvre l’ensemble de l’armement d’une section d’infanterie motorisée (du 9mm à la roquette anti-char en passant par le calibre 12,7). La compagnie d’infanterie des FFCI armée par le 2e Régiment étranger d’infanterie a conduit ces tirs pendant les 4 jours, tout en poursuivant l’entraînement des sections.

Le temps fort de ce séjour a été un exercice de tir à balle réelle de niveau section accompagné d’une manœuvre dynamique en véhicule et à pied. Le cadre tactique de cet exercice était la reconnaissance par une section d’un fuseau de 2,5 km effectuée en 45 minutes. Cette restitution a permis de mesurer la progression des sections en ce qui concerne la qualité des tirs, la précision des ordres donnés et la qualité des compte rendus réalisés, tant au niveau des chefs de groupe, qu’au niveau du chef de section. Enfin, les mortiers 81 mm de la compagnie ont également pu s’exercer grâce à une série de tirs réalisée le dernier jour.

L’ensemble de ces tirs a permis de confirmer la pleine capacité opérationnelle de la compagnie d’infanterie des FFCI.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:35
L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi

 

04/08/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé".

 

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi. Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre (Request for proposal-RFP) portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé". Ce qui n'est pas réellement une surprise. Cet appel d'offre était en discussions depuis trois ans avec Dassault Aviation pour la vente de 126 Rafale, dont 106 devaient être fabriqués localement par Hindustan Aeronautics Limitel (HAL), était en sursis depuis l'annonce surprise faite à Paris par le Premier ministre indien, Narendra Modi, de l'achat de 36 Rafale "prêts à voler". Une décision qui a été justifiée par l'urgence des besoins opérationnels de l'armée de l'air indienne (IAF).

Le ministère de la Défense indien a également précisé que dans le cadre de cet appel d'offre le Rafale avait "respecté toutes les caractéristiques de performance stipulées par le RFP pendant l'évaluation conduite par l'armée de l'air indienne".

Sur l'achat des 36 Rafale, le ministère a confirmé que les réunions entre les équipes de négociations indienne et française avaient commencé. Sans préciser quand. Les Indiens veulent que le Rafale, équipé de ses systèmes et de son armement, soit "livré dans la même configuration qui avait été testée et approuvée par l'armée de l'air indienne et avec une responsabilité de la maintenance de l'appareil plus longue assurée par la France", selon le communiqué du ministère de la Défense indien. Et de rappeler que New Delhi veut acquérir ces appareils "aussi vite que possible" dans le cadre d'un accord de gré à gré avec le gouvernement français (Inter-Governmental Agreement-IGA).

 

L'accord surprise annoncé en avril par Modi

En visite à Paris en avril, le Premier ministre indien annonçait que La France et l'Inde avaient conclu un accord visant à acheter au plus vite 36 Rafale, soit deux escadrons."J'ai demandé au président (François Hollande) la fourniture de 36 Rafale prêts à voler à l'Inde", avait indiqué Narendra Modi lors d'une conférence de presse commune avec le chef de l'Etat français. Le Premier ministre, qui s'exprimait en hindi, avait souligné que les termes et conditions du contrat n'étaient pas finalisés. "Nos fonctionnaires vont discuter de ces aspects plus en détail et poursuivre les négociations", avait-t-il précisé, selon la traduction de son intervention.

Déjà il subsistait un doute sur la poursuite de l'appel d'offre MMRCA à l'issue de la visite de Narendra Modi. Mais fin mai, le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, avait levé une partie des doutes en expliquant que l'Inde n'achèterait "pas d'autres" (Rafale, ndlr), et se contenterait de "seulement 36" avions de combat tricolore car il est "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de Dassault Aviation se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, avait-il ajouté.

L'acquisition de 36 appareils ne suffira cependant pas à satisfaire les besoins de l'Inde, qui doit faire face à des tensions frontalières avec la Chine et le Pakistan, avait estimé les analystes. Et ce d'autant que l'Inde a perdu 20 appareils en trois ans, selon les chiffres fournis par le ministère de la Défense indien : 12  MiG, 3 Sukhoi et 5 Jaguar.

Partager cet article
Repost0
3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 juillet 2015 a eu lieu, au quartier Monclar, la passation de commandement du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM). Après 2 ans à la tête du 5e de l’Arme, le colonel Despouys a terminé son temps de commandement, laissant la place au colonel de Torquat ainsi devenu le 70e chef de corps du régiment.

 

Cette cérémonie, présidée par le général de brigade aérienne Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), et en présence de son excellence l’ambassadeur de France, est venue clore deux années de commandement très riches.

Deux années durant lesquelles plus de 3300 hommes, venant de tous les horizons de l’armée de Terre, se seront succédé et se seront unis sous l’ancre du 5 de guerre. Deux années qui auront permis de concrétiser de nombreux projets d’actions civilo-militaires et de sceller de multiples partenariats avec les écoles d’application d’officiers français et les forces armées de la corne de l’Afrique. En outre, durant le mandat du colonel Despouys à la tête du 5° RIAOM, de nombreux détachement d’instruction opérationnelle ont été organisés au profit des forces armées djiboutiennes, ougandaises ou burundaises. Enfin, ces deux années auront résolument été marquées par la participation du 5e RIAOM à l’opération Sangaris en RCA en 2014.

 

Suite de larticle

Partager cet article
Repost0
3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Plus de trois mois après son appareillage de Toulon et avec plus de 17 000 milles nautiques parcourus (31 000 km), la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a retrouvé le 2 août 2015 son port-base à Toulon.

 

Le bâtiment revenait d’un déploiement en Méditerranée orientale, durant lequel il a rempli une mission de surveillance de l’espace aéromaritime et sous-marin, en coopération avec les forces navales alliées. Cette opération, qui s’inscrivait dans le cadre de la fonction stratégique « connaissance et anticipation » a permis à la France d’acquérir une vision toujours plus complète et significative de la situation dans une zone complexe sensible aux crises et aux divers trafics.

Avec le détachement de la flottille 36F embarqué à bord, le Forbin a pu mettre en œuvre un hélicoptère Panther principalement lors de missions de surveillance maritime et de recueil de renseignement.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

03/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 31 juillet 2015, trois Mirage 2000N (M2000N) de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette, implanté sur la base aérienne d’Istres, ont rallié la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie après avoir réalisé un vol de convoyage sans escale d’une durée de quatre heures.

 

Mécaniciens et pilotes nouvellement arrivés ont immédiatement été intégrés au détachement chasse de la base aérienne projetée. Les M2000N ont été équipés de contremesures électroniques (brouillage, leurres infrarouges, leurres électromagnétiques) et selon une configuration avionique (fréquences radio, codes armement) propre au théâtre d’opération afin d’être aptes à effectuer des missions de guerre. Une patrouille mixte, composée d’un Mirage 2000D et d’un Mirage 2000N, a décollé dès le lendemain matin 1er août, et participé aux opérations d’appui aérien aux forces irakiennes dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Simultanément, trois Mirage 2000D ont été remis en configuration métropole en vue de leur retour sur la BA 133 de Nancy et sont repartis le 2 août 2015.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:30
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 juillet 2015, après avoir assuré le commandement de la Combined Task Force 150 (CTF 150) en océan Indien durant quatre mois, la France a officiellement passé le relais au Pakistan, lors d’une cérémonie organisée sur la base navale américaine de Manama, à Bahreïn. Ce neuvième mandat à la tête de cette force multinationale chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites qui lui sont associés en océan Indien a été marqué par de remarquables succès, soulignés par le vice-amiral Miller, commandant les Combined Maritime Forces (CMF).

 

Le 30 juillet 2015, le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a passé le commandement de la force navale au contre-amiral pakistanais Moazzam Ilyas au cours d’une cérémonie officielle à Bahreïn.

 

Dans son discours, le commandant français a souligné la remarquable coopération entre les différentes nations de la CTF 150 : « Il y a quatre mois, je recevais le commandement de la force du Canada, qui avait travaillé durant son mandat côte a côte avec l’Australie. Je laisse aujourd’hui la barre au Pakistan. Ces quatre pays, séparés par des millions de kilomètres, et qui représentent chacun un continent, sont néanmoins rassemblés autour d’un objectif commun : garantir la sécurité maritime et lutter contre le terrorisme dans cette région stratégique pour la stabilité mondiale ». Le capitaine de vaisseau Crignola a tenu à saluer l’investissement exceptionnel de toutes les unités ayant participé à la CTF 150 au cours de ces quatre mois sous commandement français.

 

Ce déploiement s’inscrivait dans le cadre de la contribution de la France à la lutte contre le terrorisme et à la sécurité maritime en mer Rouge et en océan Indien. La CTF 150 est l’une des trois forces navales des Combined Maritimes Forces, commandées par le vice-amiral américain Miller. La CTF 150 a pour mission de conduire des opérations de sécurité maritime afin de dissuader et d’empêcher les organisations terroristes internationales d’utiliser la mer pour se livrer à des attaques ou à des trafics illicites susceptibles de soutenir leurs activités (transport de personnel, armes, drogue, etc.).

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 16:55
Restructurations Défense 2016


31/07/2015 Ministère de la Défense

 

La Décision ministérielle (DM) publiée ce jour annonce l’accroissement des effectifs globaux du ministère, à hauteur de 2 300 postes et ne comporte aucune annonce lourde de dissolution de régiments ou de bases aériennes.

Les évolutions du contexte géostratégique survenues depuis la promulgation de l’actuelle Loi de programmation militaire (LPM) et les évènements intervenus sur le territoire national en janvier dernier, ont en effet conduit le Président de la République à décider de renforcer la posture de protection nationale mais également les capacités de renseignements et de Cyber Défense.

Les travaux relatifs à l’actualisation de la LPM 2015-2019 - promulguée le 28 juillet - se traduisent par un allégement très significatif de la déflation des effectifs du ministère prévue initialement et par une redéfinition du rythme de leur réalisation, afin notamment de renforcer la Force opérationnelle terrestre (FOT).

Cependant le ministère poursuit avec détermination les réformes engagées afin de rationaliser son organisation et son mode de fonctionnement et de s’adapter à son nouvel environnement, permettant ce renforcement opérationnel.

 

Tout particulièrement concernée par ces créations de postes, l’armée de Terre met en œuvre son nouveau modèle « Au contact » qui repose sur les forces terrestres aptes à intervenir sur les théâtres extérieurs comme sur le territoire national.

-         La Force opérationnelle terrestre (FOT) verra ses effectifs portés à 77 000 hommes dès fin 2016.

-         La 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) actuellement stationnée aux Émirats arabes unis (EAU) sera progressivement transférée au camp du Larzac (Aveyron).

-         Le 5e régiment de dragons – Centre d’entrainement au combat de l’armée de Terre (CENTAC) sera densifié au titre de l’expérimentation SCORPION.

-         Néanmoins, le modèle « Au Contact » se traduit également par des réorganisations qui impliquent des baisses d’effectifs,  comme au 1er régiment d’artillerie de Bourogne (Territoire-de-Belfort).

 

Pour la Marine, les mesures de réorganisation 2016 s’inscrivent dans la mise en œuvre du plan stratégique « Horizon Marine 2025 », dont l’objectif est d’accompagner son évolution capacitaire et de conforter son aptitude à assurer l’ensemble de ses missions.

 

L’armée de l’Air poursuit quant à elle son plan stratégique « Unis pour faire face », afin de se moderniser et développer son opérationnalité.

 

Dossier complet sur les restructurations du ministère de la Défense prévues en 2016. Téléchargement ici.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 16:30
Chammal : Point de situation au 31 juillet 2015

 

31/07/2015 Sources : Etat-major des armées  

 

17 missions aériennes (dont 5 missions de renseignement dans la profondeur) sont au compte des forces Chammal dans l’opération Inherent Resolve cette semaine. Ces missions ont neutralisé 30 objectifs de Daech. Le 25 juillet 2015, un ensemble de 7 bâtiments a été détruit dans le secteur de Falloujah que le groupe terroriste autoproclamé avait transformé en fabrique de véhicules piégés. Cette mission fut réalisée conjointement avec des avions américains et hollandais.

 

En Irak, dans le secteur de Bagdad, le Détachement Advise & Assist poursuit ses instructions auprès des officiers de l’état-major de la 6th Infantry Division. Le Détachement d’Instruction opérationnel n°13 vient de commencer un nouveau stage de 8 semaines sur les techniques commando, auprès des militaires de l’ICTS, l’Iraqi Counter-Terrorism Service.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:55
photo DGA

photo DGA

 

31/07/2015 Communiqué du ministère de la Défense

 

Le centre « Techniques aéronautiques » de la Direction générale de l’armement du ministère de la Défense (DGA Techniques aéronautiques) a été saisi par le juge du tribunal de grande instance de Paris, en charge d’une enquête sur la disparition du vol MH 370, pour une expertise sur les débris d’avion retrouvés près de l’île de la Réunion.

 

Ce centre situé à Balma près de Toulouse est un centre d’essais et d’expertise majeur en Europe dans le domaine aéronautique. Il regroupe sur un site unique toutes les compétences et moyens nécessaires dans le domaine. Parmi les nombreuses activités menées à DGA Techniques aéronautiques, on peut notamment recenser l’analyse du comportement mécanique des structures en statique, fatigue et dynamique, ou l’analyse des performances et expertise des matériaux pour applications structurales et moteurs.

 

Une partie significative de son activité est mise au service de l’industrie sur plusieurs projets civils majeurs.

 

Centre de référence étatique, il conduit également des analyses techniques suite à des incidents et des accidents au profit du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), du Bureau enquêtes accidents défense (BEAD) ou du ministère de la justice.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:55
Restructurations dans la Défense: tous les détails en 16 pages


31.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La Décision Ministérielle (DM) publiée ce 31 juillet 2015 annonce l’accroissement des effectifs globaux du ministère, à hauteur de 2 300 postes et ne comporte aucune annonce lourde de dissolution de régiments ou de bases aériennes.

 

Tous les détails sont contenus dans un document de 16 pages que l'on peut consulter ici.

 

Pour l'Ouest, voici quelques confirmations d'infos données précédemment sur ce blog:

Outre le renforcement des unités de l'armée de terre (2e et 3e RIMa, 11e RAMa en particulier), plusieurs sites vont être renforcés:

 

Angers: Une compagnie de combat du 31e régiment du génie de Castelsarrasin ainsi qu’une compagnie de franchissement mixte du 3e régiment du génie de Charleville Mézieres seront transférées au 6e régiment du génie d’Angers. Une compagnie d’aide au déploiement du 6e régiment du génie d’Angers sera transférée au 19e régiment du génie de Besançon ; une compagnie de production d’énergie du 6e régiment du génie d’Angers sera transférée au 31e régiment du génie de Castelsarrasin.

 

Rennes: Un commandement des systèmes de communication et d’information sera créé et implanté à Cesson-Sévigné. Le Centre d’analyse de la lutte défensive (CALID) de Paris et son antenne à Rennes, les structures de Lutte informatique défensive (LID) de la marine et de l’armée de l’air et une compagnie de guerre électronique de l’armée de terre à Rennes seront renforcés. Le centre interarmées des réseaux et infrastructures des systèmes d’information de Rennes sera renforcé par la DIRISI de Rennes.

 

En ce qui concerne la Marine nationale:
Un certain nombre d’états-majors à Brest et Cherbourg, les bases aéronavales de Landivisiau, Lanvéoc, Ploemeur et la base navale de Cherbourg seront rationalisés et optimisés. Les fonctions formation, maintien en condition opérationnelle et supply chain seront également rationalisées. Une nouvelle école des mousses sera créée à Cherbourg-Querqueville.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:55
photo ESCC / DIRCOM

photo ESCC / DIRCOM

 

30.07.2015 par ESCC


Manifestation traditionnelle qui trouve son origine dans la visite du duc d’Orléans à Saint-Cyr en 1834, le Triomphe doit son nom à l’adresse d’un tireur au canon, l’élève-officier Lafitte, faisant but en pleine cible lors d’un exercice devant l’illustre visiteur ; Porté en triomphe par ses camarades, et récompensé par le duc d’Orléans d’une paire de pistolets, déclenchant une manifestation spontanée de joie dans toute l’école, il fut sans le savoir l’initiateur de ce qui devint au fil des ans une tradition désormais bien ancrée dans la vie de la Spéciale. Le triomphe marque désormais symboliquement la fin de l’année scolaire et le départ de Saint-Cyr des plus anciens ; cette année, les promotions « Lieutenant Thomazzo » de l’ESM et « Général Delayen » de l’EMIA ont quitté les écoles pour rejoindre les écoles d’armes de leur choix afin d’y suivre un an de formation spécialisée. C’est aussi à cette occasion que les nouvelles promotions sont baptisées.

Revivez la cérémonie nocturne du Triomphe 2015.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

31/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le samedi 1er août, un an jour pour jour après le début de l’opération (voir le dossier de presse), le général Brethous prendra le commandement de la force Barkhane, succédant ainsi au général Palasset.

 

Au nombre de quatre, les détachements de liaison et appui opérationnel (DLAO) sont déployés dans le Nord du Mali au sein de bases avancées appelées plateformes désert relais (PFDR). Composés chacun d’une trentaine de soldats, les DLAO déployés dans le cadre de l’opération Barkhane sont placés au plus près des forces partenaires maliennes et internationales. Leurs missions : accompagner et conseiller les forces armées partenaires dans l’exécution de leurs missions, mais également leur apporter des appuis spécialisés dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre les engins explosifs improvisés (contre-IED) et du soutien santé notamment. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

31/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Jeudi 23 juillet 2015, les militaires de l’opération Sangaris ont reçu la visite du ministre de la Défense alors qu’ils sont depuis peu réarticulés en un dispositif de force de réaction rapide. Après avoir reçu les honneurs militaires à Bangui, Jean-Yves Le Drian s’est déplacé à Sibut, pour y rencontrer des éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion. Il s’est ensuite entretenu avec la chef d’État de transition (CET), Catherine Samba Panza, à la Présidence.

 

Suite de l’article

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 juillet 2015, sur l'aéroport international Hamani Diori de Niamey, un Antonov124 affrété par le Centre de soutien des opérations et des approvisionnements (CSOA) a acheminé fret et matériel au profit des éléments de la force Barkhane, notamment un hélicoptère de type NH90 Caïman. Ce dernier vient remplacer l’un de ces hélicoptères déployés sur le théâtre, ramené en France pour sa révision.

 

Suite de l’article

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories