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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:30
Chammal : Point de situation au 31 juillet 2015

22 juillet 2015, 3h32, base aérienne projetée (BAP) de Jordanie, une patrouille de Mirage 2000D s’apprête à décoller pour mener une mission dans le ciel Irakien. photo Armée de l'Air

 

31/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

17 missions aériennes (dont 5 missions de renseignement dans la profondeur) sont au compte des forces Chammal dans l’opération Inherent Resolve cette semaine. Ces missions ont neutralisé 30 objectifs de Daech. Le 25 juillet 2015, un ensemble de 7 bâtiments a été détruit dans le secteur de Falloujah que le groupe terroriste autoproclamé avait transformé en fabrique de véhicules piégés. Cette mission fut réalisée conjointement avec des avions américains et hollandais.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 21 au 25 juillet 2015, le Détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) de la force Barkhane basé à Tombouctou a effectué une opération de reconnaissance et de contrôle de zone avec les Forces armées maliennes (FAMa) et la MINUSMA dans la région Ouest de Tombouctou.

 

Cette opération de quelques jours s’intègre dans les missions majeures du DLAO. En effet, il s’agissait pour le DLAO 4 de coordonner et d’assurer des missions aux côtés des forces partenaires dans leur zone ; mais aussi de leur apporter des appuis spécialisés dans des domaines très spécifiques.

 

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photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 17:55
Un plan d'urgence pour la protection des sites de munitions

 

30/07/2015 Ministère de la Défense

 

Après le vol de munitions à Miramas constaté le 6 juillet dernier, le ministre de la Défense a saisi les autorités judiciaires. En parallèle, il a immédiatement ordonné une enquête de commandement confiée aux inspecteurs généraux des armées.

 

En fonction des responsabilités personnelles qui ont été identifiées, le Chef d’état-major des armées (CEMA) présentera au ministre les sanctions qui s’imposent.

 

Il a également demandé à la nouvelle Direction de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID) d’évaluer sous quinzaine la protection des sites militaires de stockage de munitions.

 

Sur la base de cette évaluation, un plan d’urgence, dédié à la protection des sites de munitions, a été élaboré et validé par le ministre. Sa mise en œuvre sera supervisée par la DPID. Il comporte des mesures qui sont de trois types :

 

    Des mesures immédiates d’ores et déjà ordonnées, qui sont réalisées ou en cours de mise en œuvre. Elles concernent le renforcement de la protection physique, au niveau des clôtures et des magasins de stockage des munitions, ainsi que le déploiement d’une centaine de militaires. Elles portent également sur la réparation des systèmes de surveillance.

    Des mesures urgentes visant à doter les sites les plus vulnérables de systèmes de vidéo-surveillance. Leur mise en place interviendra dans les meilleurs délais.

    Des mesures pérennes de reconstruction des magasins de stockage de munitions et de renforcement des capacités de détection des sites. Leur réalisation débutera dès 2016 et entraînera un surcoût d’environ 60 M€ sur cette annuité.

 

Le ministre de la Défense portera une attention particulière à l’application effective de ces dispositions.

 

Plus largement et compte tenu de l’évolution sensible du contexte sécuritaire, le ministre a confié à la DPID un travail plus global d’évaluation de la protection de l’ensemble des installations du ministère. Les résultats et les recommandations de cette étude seront présentés à l’ensemble des autorités ministérielles dès le mois de septembre 2015.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 17:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

30/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 24 juillet 2015, le colonel Seiler a succédé au colonel Bouzereau à la tête du groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion.

 

La passation de commandement s’est déroulée sur le camp de Sibut, où la force poursuit son action aux côtés de la MINUSCA. Le général Gillet, commandant la force Sangaris, présidait la cérémonie. Engagé quelques jours seulement après son arrivée sur le théâtre, le GTIA Centurion, composé principalement d’éléments du 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC), du 2e Régiment étranger d’infanterie (2e REI), du 1er Régiment étranger de génie (1er REG) et du 3e Régiment d’artillerie de marine (3e RAMa), avait lancé une force blindée de 200 hommes aux côtés du bataillon pakistanais déployé dans la ville de Kaga Bandoro, au Nord de la Centrafrique. L’objectif principal de cette opération de plusieurs semaines, nommée Dragon 3, était de prendre en compte l’éventualité d’une menace armée pesant sur le processus de réconciliation nationale.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30/07/2015 Sources : Marine nationale

 

En déplacement au Havre le mardi 28 juillet, le général de Villiers est allé à la rencontre de marins et gendarmes maritimes chargés de la protection de nos approches maritimes et installations portuaires.

 

Véritable sentinelle du littoral, le sémaphore de La Hève, comme l’ensemble des sémaphores qui jalonnent les côtes françaises, joue un rôle essentiel dans la surveillance et le contrôle de nos approches. C’est aussi le cas des patrouilleurs de service public comme le Flamant dont le CEMA a rencontré l’équipage.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:55
photo ESCC / DIRCOM

photo ESCC / DIRCOM

 

30/07/2015 source Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le samedi 25 juillet 2015, à l’occasion des festivités du Triomphe, plus de 9 000 personnes ont ovationné les démonstrations de matériel militaire, la traditionnelle reconstitution du triomphe du tonneau et, plus exceptionnel cette année, les présentations de deux patrouilles acrobatiques de l’armée de l’Air. Retour sur un succès populaire marqué par le baptême des nouvelles promotions et le départ symbolique des promotions sortantes du 1er  bataillon de l’ESM et de la 1ère  brigade de l’EMIA.

 

Manifestation traditionnelle qui trouve son origine dans la visite du duc d’Orléans à Saint-Cyr en 1834, le Triomphe doit son nom à l’adresse d’un tireur au canon, l’élève-officier Lafitte, faisant but en pleine cible lors d’un exercice devant l’illustre visiteur ; Porté en triomphe par ses camarades, et récompensé par le duc d’Orléans d’une paire de pistolets, déclenchant une manifestation spontanée de joie dans toute l’école, il fut sans le savoir l’initiateur de ce qui devint au fil des ans une tradition désormais bien ancrée dans la vie de la Spéciale. Le triomphe marque désormais symboliquement la fin de l’année scolaire et le départ de Saint-Cyr des plus anciens ; cette année, les promotions « Lieutenant Thomazzo » de l’ESM et « Général Delayen » de l’EMIA ont quitté les écoles pour rejoindre les écoles d’armes de leur choix afin d’y suivre un an de formation spécialisée. C’est aussi à cette occasion que les nouvelles promotions sont baptisées.

 

Un pilote de chasse parrain de promotion à l’EMIA !

ESCC : le public fait un Triomphe aux Saint-Cyriens !

Cette année, fait exceptionnel, la 54ème  promotion de l’EMIA a reçu du général commandant les écoles le nom de lieutenant Charles Nungesser, pilote et as de l’aviation française pendant la 1ère  guerre mondiale. Engagé au 2ème  régiment de Hussards au début de la guerre, il y obtient la médaille militaire après seulement dix jours de combats ! Surnommé « le hussard de la mors » en référence à l’un de ses exploits (et par allusion aux hussards de la mort) il est autorisé à passer dans l’aviation après avoir été cité à l’ordre de l’armée. Il intègre alors une escadrille de bombardement avec laquelle il effectue 53 missions. Remarqué pour ses qualités de pilote, il rejoint l’escadrille de chasse N 65 avec laquelle il va particulièrement se distinguer : il remporte notamment dix victoires en combat aérien pendant la bataille de Verdun. Grièvement blessé, il terminera la guerre avec 43 victoires homologuées. Il est officier de la Légion d’honneur, décoré de la médaille militaire et titulaire de la croix de guerre avec 28 palmes et deux étoiles.

 

Le chef d’escadron Robert de Neuchèze guide désormais les pas de la nouvelle promotion de l’ESM.

 

ESCC : le public fait un Triomphe aux Saint-Cyriens !

La promotion 2014-2017 de l’école spéciale militaire a été baptisée « Chef d’escadron Robert de Neuchèze ». Sorti de Saint-Cyr en 1927, après 1 an à Saumur, il choisit le 19ème  régiment de dragons et sert en Allemagne occupée jusqu’en 1930. Très novateur dans son concept d’emploi de la cavalerie, il préconise la modernisation de l’arme et l’utilisation des blindés et des chars à l’instar d’un certain colonel de Gaulle. Après l’école de guerre dont il sort major en 1938, il est affecté à Saumur en qualité d’instructeur. Dès le mois de mai 1940, il se distingue dans la défense des ponts de la Seine à la tête du 1er  groupe franc motorisé de cavalerie (1er  GFC). Blessé pendant les combats, il dénombre plus de 9 impacts d’obus sur son char ! Il rejoint néanmoins son unité et participe aux combats pour la défense de la Loire au cours desquels il se révèle une nouvelle fois malgré le rapport de force très défavorable. Pour ses faits d’armes, le capitaine de Neuchèze reçoit les insignes de chevalier de la légion d’honneur. Refusant la capitulation, il va très rapidement rentrer en clandestinité et organiser des filières d’évasion vers l’Afrique. Arrêté par la Gestapo, il s’évade et reprend son combat de l’ombre. Promu chef d’escadron, il rejoint Alger et le 2ème  régiment de dragons en 1943 à la tête duquel il défile le 11 novembre. Le 30 aout 1944, le 2ème  RD débarque en Provence. Le chef d’escadron de Neuchèze est un des premiers à poser le pied sur le sol de France. Lors des combats pour libérer Autun, alors qu’il dirige une manœuvre de reconnaissance du haut de son char, il est abattu d’une balle en pleine tête par un sniper. Chevalier de la légion d’honneur, le chef d’escadron de neuchèze est titulaire de la crois de guerre 39-45 avec palme, de la médaille de la résistance et de la crois du combattant.

 

Revoir la cérémonie nocturne du Triomphe 2015 en vidéo

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:55
Les plongeurs du 13e RG s'entraînent au saut depuis un hélicoptère Puma du 3e RHC - J.Hubert / Armée de Terre

Les plongeurs du 13e RG s'entraînent au saut depuis un hélicoptère Puma du 3e RHC - J.Hubert / Armée de Terre

 

30/07/2015 armée de Terre

 

Du 21 au 23 juillet 2015, neuf plongeurs du 13e régiment de génie (13e RG) ont procédé à un entraînement de lutte contre l’orpaillage au lac de Saint-Point en Franche-Comté.

 

Depuis un hélicoptère Puma du 3e régiment d’hélicoptères de combat au-dessus du lac, les plongeurs ont réalisé quinze sauts avec armement, sacs de mission et équipement de plongée. L’entraînement s’est poursuivi le lendemain avec un exercice d’observation d’un site d’orpaillage. Ils ont sauté de nuit pour ensuite atteindre en kayac, en palmage puis à pieds, les différents points d’observation. Après avoir récolté un maximum d’informations, les hommes du 13e RG se sont exfiltrés de la zone avant d’être récupérés au petit matin par un Puma. Cet exercice a ainsi permis de maintenir les qualifications de ces sapeurs avant un déploiement opérationnel.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:50
source War is boring

source War is boring

 

July 28, 2015 by DAVID AXE - War is boring

 

A stray checklist and sloppy procedures might have caused a Greek F-16 to crash into a crowded tarmac

 

The twin-seat F-16D was airborne for just 7.8 seconds. Barely enough time for the two Greek air force pilots to register what was happening — and not enough time to safely eject before the single-engine jet fighter plunged to Earth, plowing into the crowded tarmac at Los Llanos air base in southern Spain during the middle of a NATO Tactical Leadership Program war game.

Ten people — eight of them French airmen on the ground — died immediately in the Jan. 26, 2015 incident, including the two flight lieutenants in the F-16, Panagiotis Laskaris, 35, and 32-year-old Athanasios Zagas. One French airman died in a hospital the next day, raising the death toll to 11. Thirty-three French and Italian ground personnel suffered injuries, some of them serious.

The accident also cost the Western alliance a staggering nine warplanes destroyed or damaged, including the F-16, two French air force Mirage 2000s, two French Alpha Jets, a French Rafale, two Italian AMXs and a U.S. Air Force F-15E. It appears only the F-15, one AMX and the Rafale were repairable.

 

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post-crash photo - official accident report - source War is boring

post-crash photo - official accident report - source War is boring

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 15:55
Après le vol de munitions à Miramas, la Défense lance un plan d'urgence

 

30/07/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Afin de protéger ses sites de munitions, le ministère de la Défense prend des mesures immédiates de renforcement de la sécurité avec notamment l'installation de caméras de surveillance et de systèmes d'alarme. Plus de 160 millions d'euros seront consacrés à l'amélioration de protection des bases militaires.

 

Accablant. Le rapport remis à Jean-Yves Le Drian par la direction de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID) , un mois après le vol du dépôt militaire de Miramas, ne laisse pas place au doute. «Le constat est accablant. Il montre un cumul de responsabilité individuelle et de l'organisation globale défaillantes. Le site était, et c'est un euphémisme, mal protégé», explique-t-on à l'hôtel de Brienne.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 12:56
Le capitaine Caroline Aigle, pilote EC 2/2, première femme pilote de chasse de l'armée française. - Y.Le Mao©Armée de l'air

Le capitaine Caroline Aigle, pilote EC 2/2, première femme pilote de chasse de l'armée française. - Y.Le Mao©Armée de l'air

 

30/07/2015 Noëmie Beillon  - DICoD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, partons à la rencontre Caroline Aigle, grande sportive et première femme pilote de chasse au sein de l'armée de l'Air.

 

Caroline Aigle est connue pour être la première femme à avoir fendu les nuages aux commandes d’un avion de chasse. Surnommée le « moineau », cette championne et mère de famille fait partie de ces personnalités qui ont marqué l’histoire de notre armée.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:55
Areva annonce l'arrivée de Bernard Fontana, ex-Holcim, à la tête d'Areva NP

 

30.07.2015 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé jeudi l'arrivée de Bernard Fontana, ex-directeur général du cimentier helvétique Holcim, à la présidence d'Areva NP, sa division réacteurs en passe d'être cédée à EDF.

 

Son arrivée, qualifiée d'"élément de solidité dans la période qui s'ouvre", est "envisagée au 1er septembre", a ajouté Philippe Knoche, directeur général d'Areva, au cours d'une conférence téléphonique.

 

Bernard Fontana a démissionné de son poste à la tête du cimentier suisse le 10 juillet, après le succès de la fusion avec le français Lafarge, conformément aux accords entre les deux groupes.

 

EDF a officialisé jeudi une offre indicative pour prendre le contrôle majoritaire d'Areva NP, qui devrait se traduire par une offre ferme au dernier trimestre 2015 et une réalisation au second semestre 2016.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

29/07/2015 Armée de Terre

 

Le caporal Sébastien nous livre ses impressions sur son travail de spotter.

 

Le spotter accompagne le tireur, veille sur sa sécurité et s'assure qu'il puisse faire son travail le mieux possible. Il donne au tireur la position des cibles repérées à la jumelle et lui transmet également des informations sur la force et la direction du vent. Découvrez son témoignage.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:54
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

29/07/2015 Armée de Terre

 

Le 21 juillet 2015, s’est déroulée la cérémonie de dissolution de la 1re brigade mécanisée (1re BM) au quartier Chanzy de Châlons en Champagne.

 

Chargés d’émotions, les soldats de la 1re BM se sont rassemblés une dernière fois autour de leur chef, le général Eric Bellot des Minières. Commandant de la brigade, il a remis son fanion de commandement au commandant des forces terrestres, le général de corps d’armée Arnaud Sainte-Claire Deville, signifiant ainsi la dissolution officielle de la BM. La disparition de la brigade après 16 années d’existence et d’engagements opérationnels, s’inscrit dans le cadre du nouveau projet de l’armée de Terre « Au contact » qui vise à densifier les brigades interarmes. Les régiments qui dépendaient de la brigade sont ainsi réinjectés dans d’autres brigades. Seuls les militaires basés à l’état-major de Châlons sont mutés dans d’autres entités. Explications en images.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS


29 juil. 2015 by Airbus DS

 

Military Aircraft is built on the solid foundations of the expertise in military and transportation aircraft. It has got a broad, world-wide customer base and is well placed to play a leading role in the markets for future unmanned aerial system (UAS) and combat, transport and ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) aircraft.

For more information: http://bit.ly/1SbrfBI

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 juillet 2015, le colonel-médecin Lama, ministre de la Santé guinéen, s’est rendu sur la base aérienne principale de Conakry afin d’inaugurer la plaque commémorative du centre de traitement des soignants (CTS).

 

Dans son discours, le ministre a chaleureusement remercié l’ensemble des militaires français ayant œuvré aux côtés de son pays dans la lutte contre le virus Ebola. Il a souligné la complémentarité des actions des armées françaises aussi bien dans la formation, avec le centre de formation des soignants de Manéah, que dans le traitement, avec le CTS de Conakry.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:40
L'indécision sur les Mistral coûte un million d'euros par mois à la France

 

28/07/2015 Par Guerric Poncet - Le Point.fr

 

Les frais de gardiennage et d'assurance des deux navires construits pour la Russie font frémir. Hollande doit trancher "dans les prochaines semaines".

 

La France va-t-elle livrer les deux bâtiments de projection et de commandement (1) de classe Mistral à la Russie ? François Hollande a promis lundi soir de prendre une décision "dans les prochaines semaines", sur fond de crise ukrainienne. Et il est urgent de trancher, car, selon le patron du constructeur naval DCNS Hervé Guillou, le coût de maintenance des deux navires désormais terminés est compris entre "un et un million et quelques d'euros" par mois.

Ces frais incluent le gardiennage et les assurances du Vladivostok et du Sébastopol à Saint-Nazaire, mais pas les éventuelles pénalités que la France devra payer à la Russie, pour compenser la non-livraison des deux BPC, ou la livraison avec retard du premier (la livraison du second étant prévue par le contrat pour l'automne 2015). Contacté par Le Point.fr, DCNS a refusé de commenter ce dossier, mais a confirmé l'estimation donnée par son PDG jeudi. "Ces coûts pourraient encore augmenter si les Mistral sont immobilisés suffisamment longtemps pour qu'un remplacement d'une partie de leurs systèmes à bord devienne nécessaire", avait par ailleurs précisé Hervé Guillou, cité par le site Zone militaire.

 

Une décision, deux scénarios

La position de François Hollande est extrêmement complexe, entre obligations contractuelles et engagements diplomatiques. Deux scénarios sont possibles :

 

- La France livre les deux navires.

* Moscou peut exiger des pénalités de retard pour le premier navire, qui devait être livré dès octobre 2014, mais pas pour le second, dont la livraison est programmée pour l'automne 2015.

* Les relations diplomatiques de la France avec l'Ukraine sont considérablement refroidies, de même qu'avec les alliés de l'Otan.

* L'industrie française de l'armement peut subir des effets négatifs dans les pays opposés à la politique russe, notamment au sein de l'Otan et de l'Union européenne.

* DCNS peut réclamer à Paris et à son assureur, la Coface, le paiement des frais de gardiennage et d'assurance liés à l'attente de la décision politique.
 

- La France refuse de livrer les deux navires.

* Paris rembourse à la Russie les 785 millions d'euros déjà perçus, sur un contrat total de 1,2 milliard d'euros. L'ajout d'éventuelles pénalités pourrait faire dépasser le milliard d'euros à verser à la Russie.

* Paris essaie d'obtenir le feu vert de Moscou pour réexporter les navires. L'adaptation des BPC coûtera des dizaines, voire des centaines de millions d'euros selon le nouveau client. Les experts évoquent le Brésil, l'Inde, le Canada ou l'Algérie comme clients potentiels.

* La marine nationale française n'est pas intéressée par les deux navires, car elle en a déjà trois : le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude. Mais en cas d'échec pour trouver un nouveau client, ou en cas de refus russe pour la réexportation, elle pourrait en dernier ressort être dotée "de force" des deux Mistral russes. Une décision qui serait traumatisante, car elle amputerait largement les budgets prévus pour le renouvellement d'autres navires, et obligerait à réduire le nombre de frégates. Des frégates dont la livraison est justement retardée par des prélèvements destinés à l'exportation (Maroc et Égypte).

* Moscou réclame à Paris une compensation financière pour les travaux de construction des infrastructures d'accueil des navires Mistral en Russie.

* DCNS réclame des compensations financières à la France et à son assureur, la Coface, variables selon si les navires peuvent être réexportés ou non, selon le temps d'attente, etc.

* Les relations diplomatiques entre la France et la Russie peuvent être refroidies, même si certains signaux laissent penser que Moscou ne voudrait plus des Mistral, et préférerait récupérer son argent.

* La crédibilité de l'industrie française de l'armement peut être mise à mal, même si le refus de livraison est justifié en cas de conflit.

(1) Les BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des blindés ou accueillir un état-major embarqué.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:55
Le Cols bleus des mois de juillet-août vient de paraître !


30/07/2015 Sources : Marine nationale

 

Ce mois-ci, découvrez un Cols Bleus spécial frégates !

 

Au sommaire :

Toute l’actualité des unités de la Marine

- un passion Marine dédié aux frégates, l’épine dorsale de la Marine.

- un point sur les déménagements de l’état-major de la Marine sous forme d’infographie.

- une interview du VAE Bruno Paulmier sur le commandement maritime de l’OTAN et la place des marins au sein de l’Alliance atlantique.

- un article Planète mer sur le retour des forteresses navales et les stratégies chinoises et iraniennes en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique.

- des pages RH sur les enjeux de servir sur FREMM et les résultats du sondage sur le moral

- le portrait du major conseiller de la Force d’action navale

- l’immersion à bord du Prairial en mission dans le Pacifique,

- l’histoire sur la bataille des Dardanelles et la tragédie du Bouvet

- les loisirs,

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:55
photo MinDefFr

photo MinDefFr

 

29/07/2015 Par Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann et Nexter s'unissent dans le domaine de l'armement pour former le champion européen de l'armement terrestre. Retour des négociations compliquées.

 

Juillet est bien la période des mariages, y compris pour les entreprises. Après plusieurs années de flirt et quelques rebuffades magistrales, puis plus d'un an de négociations pour préparer le mariage le plus solide possible, les deux groupes spécialisés dans l'armement terrestre, Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont enfin décidé de se dire oui pour le meilleur et pour le pire. Verrouillé encore par quelques clauses suspensives, le contrat de mariage sera signé ce mercredi en présence de plusieurs ministres, dont ceux de la Défense, Ursula Gertrud von der Leyen et Jean-Yves Le Drian.

Ce rapprochement, qui dépend notamment encore de la publication de la loi Macron, du décret de privatisation de Nexter et de l'avis de la l'autorité de la concurrence allemande, va créer un nouveau champion de la défense en Europe (1,75 milliard d'euros sur la base des chiffres d'affaires 2014), plus précisément dans les chars, les blindés et les munitions. Ce qui n'est pas rien quinze ans après la constitution du groupe EADS, devenu depuis Airbus Group. D'autant que ce rapprochement a été mené dans un contexte germano-allemand hostile à cette opération entre Nexter et KMW. Retour sur les points clés de cette négociation "longue et rugueuse", comme l'a qualifié un proche des négociations.

 

L'APE au cœur de la négociation

Le succès des négociations doit beaucoup à l'Agence des participations de l'Etat (APE) dirigée encore par Régis Turrini jusqu'à fin août, et notamment au directeur de participations Industrie, Aymeric Ducrocq, et du PDG de KMW, Frank Haun, qui avait mandat des actionnaires familiaux du groupe allemand pour les représenter. Les deux hommes, qui se sont beaucoup rencontré durant cette année de négociations, ont surmonté l'ensemble des obstacles pour ce rapprochement entre deux entreprises rivales sur un marché très concurrentiel et surtout ayant des cultures extrêmement éloignées l'une de l'autre. Pour réussir leur coup, ils ont été bien aidés par le PDG de Nexter, Philippe Burtin, et le cabinet du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Principale difficulté des discussions, parvenir coûte que coûte à boucler un rapprochement à 50-50, une condition suspensive à cet accord. Car au final, la société de tête de droit néerlandais, qui pourrait peut-être garder le nom de Kant - il plait beaucoup de part et d'autre du Rhin -, sera détenue à parité par Giat-Industries, propriété de l'Etat français, et par la famille Bode-Wegmann. C'est en grande partie pour cela que les négociations ont été "rugueuses""Les deux groupes, qui sont concurrents, avaient une vision très critique l'un de l'autre sur leur valeur respective", explique-t-on à La Tribune.

En clair, Nexter est beaucoup plus rentable que KMW, qui, en revanche, a de plus belles perspectives de croissance à l'horizon 2017-2018, notamment à l'export, que son rival. De son côté, Nexter doit beaucoup sa rentabilité aux contrats juteux passés avec le ministère de la Défense. Ce qui n'est pas le cas de KMW, beaucoup plus tourné vers l'international où "les marges sont moins élevées", confirme une source proche du dossier. Du coup, les due diligence (processus de valorisation des deux entreprises) ont mis en lumière un écart de valeur entre les deux sociétés, en faveur de Nexter. Mais les négociateurs ont fait preuve d'imagination s'agissant d'ingénierie financière pour éviter le paiement d'une soulte par les actionnaires allemands à l'État français.

 

Comment le 50-50 a été respecté

Comment les négociateurs ont-ils procédé pour respecter le 50-50 et éviter le paiement d'une soute ? L'Etat français et la famille Bode-Wegmann se sont versé chacun 100% des résultats 2014. Soit une différence de cash d'environ 50 millions d'euros en faveur de l'État français. En outre, les négociateurs ont sorti du périmètre de l'opération certains actifs fiscaux dont bénéficiait Nexter. Ces avantages fiscaux remontent au temps où Giat (devenu entre-temps une holding, à la fois structure de défaisance et maison-mère de Nexter, qui profitait de ces avantages fiscaux) était déficitaire dans les années 2000. La valeur de ces actifs est estimée entre 100 et 200 millions d'euros.

Côté allemand, ils ont eux aussi sorti du deal certains actifs, notamment une créance de l'Etat grec assortie des intérêts de retard sur une partie du contrat de chars Leopard (353 exemplaires reçus à partir de 2006, dont 183 d'occasion). des actifs estimés à plusieurs dizaines de millions d'euros. "Des opérations qui ont permis la jonction pour parvenir au 50-50", assure une source proche des négociations. Pour réussir ce tour de force, l'APE s'est donc fortement mobilisée pour faire vivre et avancer le travail des valorisations, qui a été "assez long", reconnait-on. "Sans l'APE, on y serait toujours", assure toutefois une autre source. La direction de Nexter, dont Philippe Burtin, a d'ailleurs fait une totale confiance à l'APE pour mener les négociations avec KMW. "Il n'y a jamais eu un seul frottement entre l'APE et Philippe Burtin", explique-t-on à la Tribune.

 

Différences culturelles entre Français et Allemands

Les différences culturelles entre Français et Allemand n'avaient pas été identifiées comme un possible obstacle. Et cela a été vraiment LA surprise de ces négociations. Pour autant, un précédent existait lors de la création et des premiers pas d'EADS, où Français et Allemands avaient dû mal à se comprendre. "Nous avions sous-estimé ce gap culturel entre Français et Allemands, souligne-t-on. Ce qui a généré des malentendus et des difficultés au début des négociations. On ne se comprenait pas. Ce gap culturel est disproportionné compte tenu de la proximité géographique entre les deux pays mais nous nous sommes rendus compte de la différence entre les cultures allemandes et françaises. Ce sont deux environnements qui se rencontrent".

Un obstacle qui a également été surmonté par les équipes de négociateurs "le temps de se comprendre". Pour autant, les négociations sont restés "amicales mais toujours difficiles" en raison des enjeux. Aux deux PDG, Frank Haun et Philippe Burtin, de faire vivre l'accord de rapprochement entre les deux entreprises. "Il est crucial qu'ils créent dès la première année une identité sociale commune. Ils devront être vigilants sur ce point tout comme les actionnaires le seront", prévient-on. Ils seront aidés par le conseil de surveillance composé de sept membres (deux membre nommés par les actionnaires allemands, deux Etats français et trois personnalités indépendantes), qui pourra apporter un peu de fluidité dans la gouvernance.

 

Quelles synergies?

Pour les négociateurs, il n'y a pas photo. "Cette opération va générer une vraie création de valeurs", assure-t-on. Ce qui passe forcément par des synergies structurelles, qui seront plus lentes, et des synergies commerciales beaucoup plus rapides. "Les synergies seront potentiellement importantes une fois les programmes actuels exécutés. A horizon de cinq ans, cette opération pourrait générer 50 millions d'euros par an de résultats opérationnels (EBIT) supplémentaires". Réunis les deux groupes vont notamment avoir dans un premier temps un levier beaucoup plus fort pour l'achat de leurs matières premières. Ils vont aussi avoir des synergies commerciales importantes en réduisant notamment les frais de démonstration, qui peuvent s'élever entre 30 millions d'euros par an pour Nexter. "Le déplacement d'un produit pour des évaluations coûte très cher", note-t-on. La nouvelle société va très vite encaisser ces gains.

Lors des évaluations des deux sociétés, les négociateurs se sont rendus compte de la différence de gestion des deux entreprises. Notamment KMW s'est révélé être une société très intégrée, capable de fabriquer par exemple des câbles, contrairement à Nexter, qui a beaucoup externalisé et donc a une meilleure gestion de son besoin en fonds de roulement (BFR). Du coup, KMW mobilise du cash pour ce type d'activité qui pourrait être sous-traité. Ce qui libérerait du cash pour des opérations cœur de métier. Enfin le rapprochement sera peut-être une opportunité pour l'activité munitionnaire de Nexter, qui pourrait à l'avenir équiper les véhicules de KMW dans ce domaine.

 

Complémentarité des gammes?

A l'exception de ses activités munitions, tous les grands programmes de blindés de Nexter ont dû un jour ou l'autre affronter la forte concurrence des produits de KMW, estampillés "Made in Germany". Un logo qui impose à lui seul le respect aux clients dans le secteur des blindés quand Berlin en autorise l'exportation. Pour autant, l'étude des gammes de KMW et de Nexter montre plus une complémentarité que des redondances, à l'exception de l'Aravis face au Dingo dans les véhicules blindés (12 tonnes). Avec un succès en Arabie Saoudite, le véhicule de transport de troupes tout-terrain à quatre roues motrices de Nexter se frotte régulièrement au Dingo de KMW sur l'export. "C'est le vrai overlap (chevauchement, ndlr) dans le portefeuille produit des deux groupes", estime-t-on.

En revanche, si le VBCI, qualifié "combat proven" (preuve opérationnelle au combat, ndlr), rencontre souvent en compétition le Boxer, "ils n'ont jamais été short-listé (sélectionné, ndlr) ensemble, fait-on observer. Les deux véhicules ne correspondent pas aux mêmes spécifications et aux mêmes besoins d'utilisation. Les clients hésitent rarement entre le VBCI, véhicule d'entrée de gamme, et le Boxer qui a plus de fonctionnalité mais qui est beaucop plus cher". Du coup, les deux produits peuvent continuer à coexister et les deux industriels choisiront donc le meilleur véhicule, qui répondra le mieux aux besoins du client à l'exportation. Le concept du Boxer qui est révolutionnaire - plusieurs types de cabine blindée interchangeable peuvent être montés très rapidement sur une plateforme unique -, n'a pourtant pas convaincu, y compris jusqu'à l'armée allemande.

Il en est de même dans l'artillerie, où KMW est plutôt absent de ce segment de marché. Même si son PzH 2000 (véhicule d'artillerie à chenille) a remporté des succès à l'export (Grèce et Qatar), son concept d'utilisation est très différent de celui du Caesar, l'un des best-sellers de Nexter à l'export (Arabie Saoudite, Thaïlande et Indonésie). En revanche, le projet de KMW de fabriquer l'AGM Boxer pourrait représenter une sérieuse menace pour le Caesar. A suivre.

Enfin, en son temps, le Leclerc s'est frotté aux différentes versions du char de combat Leopard, qui in fine a survécu à la compétition contrairement au char français, aujourd'hui rangé des voitures. Le Leclerc est aujourd'hui proposé d'occasion à l'exportation.

 

Le pari de l'export

C'est le point noir de l'opération, l'exportation. Un dossier qui échappe d'ailleurs aussi bien aux négociateurs qu'aux deux groupes. Il est très politique. "Le sujet n'a pas été déminé", confirme-t-on à La Tribune. Et il a même été finalement mis de côté. "Pendant longtemps le rapprochement entre Nexter et KMW a été suspendu à un accord gouvernemental entre la France et l'Allemagne. Puis nous n'avons pas voulu en faire un préalable à cette opération. Car nous pensons que la vie de la future entreprise s'imposera. Il faut la faire fonctionner au quotidien. C'est un pari et un parti pris".

Et si Berlin ne jouait pas le jeu? Ce serait d'ailleurs un paradoxe car l'un des moteurs de cette opération côté français est la capacité de KMW à exporter. Cette capacité du groupe allemand a toujours inspiré le plus grand respect de la plupart des responsables français dans le milieu de la défense. Pour autant, il est possible que si l'Allemagne ne jouait pas le jeu sur certains marchés exports, le centre de gravité de la future entreprise se déplacerait vers la France. En 2011, KMW avait réalisé 80 % de son chiffre d'affaires à l'exportation. Nexter bénéficiera donc du réseau commercial de son partenaire "sans commune mesure avec le sien", reconnait-on au ministère de la Défense.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:56
photo MinDefFR

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29/07/2015 Ministère de la Défense

 

Communiqué conjoint du ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron.

 

Nexter Systems et KMW ont conclu ce jour en présence des ministres leur rapprochement en vue de former le leader européen de l’armement terrestre.

Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, et Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, se félicitent de la signature ce jour des documents contractuels scellant le rapprochement de l’entreprise française Nexter Systems et de l’entreprise allemande Krauss-Maffei Wegmann (KMW). Cette étape marque l’aboutissement des négociations conduites par l’Agence des participations de l’État (APE) et la Direction générale de l’armement (DGA) depuis la signature de l’accord-cadre entre les deux groupes en juillet 2014.

La signature de ces documents contractuels a lieu ce jour en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Markus Grübel, secrétaire d’État parlementaire auprès de la ministre fédérale de la Défense allemande, et des représentants des deux entreprises.

Cette alliance, sous l’égide d’une société commune, donne naissance à un leader franco-allemand des technologies de l’armement terrestre et des munitions. La création du nouveau groupe sera effective d’ici la fin 2015, après la promulgation de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui autorise ce rapprochement, et à l’issue des processus d’autorisations réglementaires usuels. Ce nouveau groupe représentera un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards d’euros, un carnet de commandes de 9 milliards d’euros et un effectif de plus de 6 000 salariés. Il sera contrôlé à stricte parité par les actionnaires français et allemand et reposera sur une gouvernance équilibrée dans une logique industrielle de long terme. L’État conservera ses prérogatives régaliennes par la mise en place d’une action spécifique au capital de Nexter Systems, lui permettant de préserver les intérêts stratégiques nationaux dans le domaine des systèmes d’armes et des munitions de moyen et gros calibres.

Ce rapprochement permettra au nouveau groupe de bénéficier d’une présence commerciale et d’un portefeuille de produits élargis, de renforcer sa capacité d’innovation pour faire face à l’évolution des marchés et de pérenniser les compétences et les emplois des deux entreprises au service de leurs clients, au premier rang desquels les armées française et allemande. Ce rapprochement franco-allemand répond à l’objectif de consolidation européenne défini à la fois dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (2013) et dans le document stratégique relatif à l'industrie de défense récemment adopté par le gouvernement fédéral allemand.

Après le succès d’Airbus dans l’aérospatial et celui de MBDA dans le domaine des missiles, cette opération dans le domaine de l’armement terrestre vient renforcer au plan industriel l’Europe de la défense. Le rapprochement de Nexter Systems et KMW catalysera une nouvelle dynamique de coopération franco-allemande en matière de véhicules de combat, au premier rang desquels figure la préparation de la prochaine génération de chars de combats, dont les études préliminaires viennent d’être conjointement lancées.

 

Le ministre des Finances a déclaré « Le rapprochement des deux entreprises doit permettre créer une entité plus forte, au bénéfice des salariés du groupe, de ses clients et de ses actionnaires. Ensemble, la France et l’Allemagne construisent ainsi un champion européen, qui répond à une logique économique et est porté par une volonté politique. »

 

Le ministre de la Défense a déclaré « Ce rapprochement entre Nexter et KMW va créer le

champion européen de l’armement terrestre, et illustre que l’Europe de la défense est bien en marche. Fruit d’une volonté politique commune, et d’une belle complémentarité entre les deux industriels, il marque à nouveau l’excellence de la relation franco-allemande dans le domaine de la défense. »

 

Le ministre de l’Économie a déclaré « La signature du rapprochement entre Nexter et Systems, est une nouvelle conséquence concrète de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques qui sera très prochainement promulguée. L’État accompagne ainsi activement le projet industriel d’une entreprise dont il est actionnaire, dans une perspective de long terme et de renforcement de l’industrie française de la défense, tout en faisant un nouveau pas sur le chemin de la convergence franco-allemande. »

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:55
photo MinDefFR

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29/7/15 – par Alexis Hontang – laCroix.com

 

Le fabricant public français d’armements terrestres Nexter et son homologue privé allemand KMW ont entériné leur fusion mercredi 29 juillet, pour exister dans un marché dominé par les Américains et les Britanniques.

 

L’opposition allemande a émis des doutes sur le régime des exportations, craignant que Paris ne vende des produits militaires à des pays avec lesquels Berlin refuse de commercer.

Un « Airbus du char d’assaut » est né. Le fabricant public français d’armements terrestres Nexter et son homologue privé allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) ont entériné leur fusion mercredi 29 juillet, créant le numéro deux européen de l’industrie de défense.

Cette opération marque un tournant historique pour Nexter, l’héritier du Groupement industriel des armements terrestres (Giat), lui-même issu du rassemblement des arsenaux nationaux. En s’alliant avec son ancien concurrent d’outre-Rhin, le fabricant des chars Leclerc espère prendre une dimension internationale.

 « Cela fait vingt ans que l’on attend cette fusion. Nexter était une entreprise en sursis, commente Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’institut de recherche Iris, spécialiste des questions de défense. Les deux entreprises ont initié le processus de rapprochement. Les gouvernements ont suivi. »

 

Une entité qui pèse 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires

La nouvelle entité, pour l’instant baptisée Kant (« KMW and Nexter Together »), représente un chiffre d’affaires de près 2 milliards d’euros, employant quelque 6 000 salariés. L’État français et la famille Bode-Wegmann, propriétaire de KMW, détiendront chacun 50 % des actifs. Le siège de la holding commune se trouvera à Amsterdam, aux Pays-Bas, mais les têtes opérationnelles resteront à Versailles et Munich.

L’objectif : pouvoir concurrencer les autres poids lourds du marché, l’américain General Dynamics, le britannique BAE Systems, et l’allemand Rheinmetall Defence. « C’est l’union de deux entreprises d’importance plutôt moyenne qui veulent exister dans le secteur, résume Yannick Quéau, chercheur associé au centre de recherche Grip. Cette association permet d’élargir les capacités de financement en fonds propres de la recherche et du développement. C’est le nœud du problème : être innovant pour être compétitif. »

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:55
Areva et EDF auraient signé un compromis sous l'égide de Bercy

Le démantèlement d'Areva se poursuit. Le groupe nucléaire devrait céder ses réacteurs à EDF. Credits Areva ELTA

 

29/07/2015 Par latribune.fr

 

Au bout de longues et fastidieuses négociations, EDF a accepté de relever son offre sur la branche réacteur d'Areva. Il refuse toujours de reprendre le chantier EPR en Finlande, véritable gouffre financier. De son côté, l'Etat s'est engagé à participer à la recapitalisation d'Areva.

 

Les fiançailles auraient été célébrées en toute discrétion mardi soir au ministère de l'Economie. D'après Le Figaro, EDF et Areva se sont mis d'accord sur un plan de sauvetage dans lequel le groupe d'électricité viendrait en aide au groupe nucléaire.

 

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 15:55
photo Nexter Sytems / KMW

photo Nexter Sytems / KMW

 

28 juillet 2015 Liberation.fr (AFP)

 

Un an après le début des négociations, le fabricant public français d’armements terrestres Nexter et son homologue privé allemand KMW vont entériner leur rapprochement mercredi, donnant naissance à un nouveau leader européen de l’industrie de défense.

 

«L’Airbus du char d’assaut» verra bien le jour. L’accord définitif de fusion entre Nexter et KMW sera signé mercredi à 17H00 à Paris au ministère de la Défense, en présence du ministre français Jean-Yves Le Drian et du secrétaire d’Etat allemand Markus Grübel.

 

Les deux groupes ont convenu d’apporter chacun la totalité de leur capital à une holding basée aux Pays-Bas, qui sera détenue à parité par Giat Industries (contrôlé par l’Etat français) et par la famille Bode-Wegmann, propriétaire de KMW, ont expliqué à l’AFP deux sources proches du dossier.

 

Plusieurs «verrous administratifs» devront cependant être levés avant que cette holding puisse être créée, à commencer par la publication de la loi Macron, qui autorise la privatisation de Nexter, et du décret correspondant. L’opération devra aussi obtenir le feu vert des autorités de la concurrence de plusieurs pays.

 

Ces «conditions suspensives indépendantes des entreprises» devraient être levées dans un délai de 4 à 6 mois, estime une source, tandis que l’autre juge «faisable» un démarrage des activités de la holding au 1er janvier 2016.

 

Cette future entité, dont le nom n’a pas encore été choisi, permettra aux deux constructeurs de «mutualiser leurs forces commerciales» et d'«avoir rapidement un catalogue commun», en attendant de développer ensemble de nouveaux armements d’ici quelques années.

 

- «Pas de conséquence sur l’emploi» -

 

Les règles nationales d’exportation des armements resteront en vigueur pour les produits actuels. «Le régime d’exportation ne bougera pas», a confirmé à l’AFP le ministère allemand de l’Economie, précisant que «tout ce qui est développé et fabriqué dans des usines allemandes avec de la technologie allemande devra être soumis à autorisation» de Berlin.

 

La question est particulièrement sensible en Allemagne, où le premier parti d’opposition Die Linke estime que «le danger est énorme que maintenant encore plus de chars allemands soient livrés n’importe où (...) en faisant le détour par Paris», a affirmé à l’AFP le député Jan van Aken, porte-parole du parti de gauche radicale.

 

Du côté des écologistes, Die Grünen exige que l’accord ne puisse «en aucun cas permettre qu’encore plus d’armes allemandes ne prennent le chemin de pays qui piétinent les droits de l’Homme», a déclaré la députée Agnieszka Brugger.

 

En France aussi, les communistes, le Front national et une partie de la droite ont dénoncé durant le débat parlementaire sur la loi Macron un abandon de souveraineté, doublé de risques de suppressions d’emplois, dont s’étaient également inquiétés les syndicats.

 

Au contraire, le rapprochement de Nexter et KMW n’aura «pas de conséquence sur l’emploi», assurent les deux sources proches du dossier. Les deux groupes emploient environ 6.000 salariés au total, dont quelque 3.300 pour Nexter.

 

L’alliance des constructeurs des chars Leclerc et Leopard donnera naissance à «un champion européen» de l’armement terrestre, capable de rivaliser avec l’américain General Dynamics et le britannique BAE Systems, qualifié de «très américain» par une de ces sources.

 

Elle permettra aussi de pérenniser l’activité de Nexter, principal fournisseur de l’armée française, dont la dépendance à la commande publique posait un problème de viabilité. «L’objectif est d’avoir une société de taille suffisante pour être compétitive à l’export et pérenne sur le marché national», résume l’autre source.

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:56
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

28/07/15 bourse.lesechos.fr (Reuters)

 

La France compte engranger deux autres contrats à l'export pour le Rafale d'ici le début de l'année prochaine, en plus de la commande en cours de négociation avec l'Inde, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

 

La commande annoncée début avril par l'Inde, qui porte sur 36 unités de l'avion de combat de Dassault Aviation, devrait être assortie d'une option, a-t-on également déclaré de même source.

 

"Il devrait y avoir deux autres contrats à l'export pour le Rafale d'ici le début de l'année prochaine, en plus de l'Inde", a dit cette source. "Les discussions les plus avancées sont avec la Malaisie et les Emirats arabes unis".

 

Dassault Aviation n'a pas souhaité faire de commentaire.

 

La France discute de la vente de 16 Rafale avec la Malaisie, qui s'intéresse aussi au F18 de Boeing, au Gripen du suédois Saab et à l'Eurofighter, produit en coentreprise entre Airbus, Finmeccanica et BAE Systems.

 

Les discussions se poursuivent avec les Emirats arabes unis pour une transaction qui pourrait concerner jusqu'à 60 avions pour remplacer autant de Mirage 2000 de l'avionneur français.

 

Dassault Aviation a signé deux premiers contrats de 24 Rafale chacun cette année, le premier avec l'Egypte en février et le second avec le Qatar en mai.

 

L'Inde a annoncé de son côté début avril son intention d'acquérir 36 Rafale, en lieu et place d'un précédent contrat de 126 avions, dont 108 construits en Inde, issu d'un appel d'offres remporté par Dassault en janvier 2012.

 

Le PDG de l'avionneur Eric Trappier a réaffirmé en juillet qu'il attendait dans les prochains mois la signature du contrat de 36 Rafale avec l'Inde, qu'il considère comme une "première" tranche.

 

Dassault Aviation, qui a livré le 20 juillet à l'Egypte ses trois premiers Rafale jamais exportés, a décidé d'augmenter sa cadence de production, qui pourrait tripler à partir de 2018, afin de faire face à de nouvelles commandes hors de France.

 

L'avionneur tricolore a présenté le Rafale à l'Indonésie, qui aurait aussi examiné l'Eurofighter et le Gripen, ainsi que le Sukhoi Su-35 russe et le F-16 de Lockheed Martin.

 

Le Rafale a également été présenté au Koweït, mais ce dernier devrait annoncer prochainement une commande de 28 F-18 à Boeing pour plus de trois milliards de dollars, avait déclaré en mai à Reuters une autre source. (Cyril Altmeyer, avec Tim Hepher, édité par Marc Joanny)

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:55
Portrait d'un tireur d'élite

 

29/07/2015 Armée de Terre

 

Le soldat de 1re classe Lenny nous livre ses impressions sur son travail de tireur d'élite.

 

Le binôme tireurs d'élite (TE) est composé d'un tireur d'élite et d'un spotter qui peuvent se voir attribuer diverses missions allant du renseignement à la destruction de cibles. Ils agissent fréquemment au-delà des lignes adverses, dans la profondeur, et de manière autonome. Le tireur agit sur commande et doit être capable d'éliminer une cible à longue distance, si possible en un tir. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous demain pour le portrait du spotter.

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Jeudi 23 juillet 2015, les militaires de l’opération Sangaris ont reçu la visite du ministre de la Défense alors qu’ils sont depuis peu réarticulés en un dispositif de force de réaction rapide.

 

Après avoir reçu les honneurs militaires à Bangui, la capitale, Jean-Yves Le Drian s’est déplacé à Sibut, pour y rencontrer des éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion engagé en appui de la MINUSCA dans cette région. Il s’est ensuite entretenu avec la chef d’État de transition (CET), Catherine Samba Panza, à la Présidence.

 

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