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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:57
Crise de nerfs entre Thales et DCNS


22.07.2015 par Michel Cabirol - LaTribune.fr
 

Les relations actuelles sont tendues entre DCNS et Thales. Ils divergent sur la stratégie que doit suivre le groupe naval, dont le PDG Hervé Guillou va présenter jeudi matin sa vision de ce que sera DCNS dans quelques années.

 

Entre Thales et DCNS, ça chauffe, ça frotte mais la ligne rouge n'a pas été franchie. Le dernier comité stratégique du groupe naval qui s'est tenu il y a une dizaine de jours a étalé certaines divergences entre les deux groupes, notamment sur le développement de DCNS, et peut-être instauré un début de malaise entre les deux partenaires. Thales, qui détient 35% de DCNS, veut que le groupe naval redresse ses comptes à marche forcée.

Ce qui n'est pas tout à fait le cas pour la direction de DCNS, qui souhaite mixer mesures d'économies et de croissance. C'est le point dur entre les deux groupes même si Thales a in fine validé tous les axes de développement d'Hervé Guillou lors de ce comité stratégique. Le groupe naval doit présenter publiquement ce jeudi sa stratégie et son ambition.

 

Que veut faire Thales de DCNS?

Ce comité stratégique a laissé des traces en interne au sein du groupe naval. "Thales veut nous empêcher de nous développer", résume-t-on ainsi à La Tribune. Avec semble-t-il des arrière pensées chez les uns et chez les autres. Dans la tête d'Hervé Guillou, son groupe doit rester un systémier naval, c'est-à-dire garder le S de DCNS. "Nous continuerons à investir en toute bonne foi et en bonne intelligence avec Thales" dans ces domaines, avait d'ailleurs souligné le PDG de DCNS à La Tribune en juillet 2014. Pour lui, DCNS sera partenaire de Thales sur des sujets communs et concurrent sur d'autres dossiers.

Dans un interview accordée à La Tribune en juin, le PDG de Thales Patrice Caine a fixé les objectifs. "Nous essayons de poursuivre notre verticalisation industrielle avec DCNS pour avoir des produits plus compétitifs, dépenser moins en R&D, optimiser nos architectures réciproques entre un système de combat d'un côté et les autres sous-systèmes de l'autre, etc." Ce sera le cas sur le programme de frégates de taille intermédiaire (FTI). Thales veut "mettre en place une démarche d'ingénierie en plateau intégré, avoir des moyens d'ingénierie interopérables, voire intégrés", avait-il précisé.

 

L'Etat en arbitre

Lors de ce comité stratégique, l'État (62,48% du capital de DCNS) n'est pas intervenu dans la passe d'arme entre les deux groupes. Ce qui ne veut pas dire qu'il s'en lave les mains. S'il est bien conscient que DCNS doit redresser ses comptes, la manière dont s'y prend Thales, a toutefois surpris... voire même agacé. "Nous comprenons Thales mais il ne faut pas non plus qu'il exagère de trop avec DCNS", explique-t-on. Il est vrai aussi que DCNS a plombé les comptes de Thales en 2014.

Et le groupe électronique, qui poursuit son redressement sous la vigilance de son actionnaire Dassault Aviation, n'a pas vraiment apprécié... Vraiment pas. D'autant que selon nos informations, DCNS a terminé l'année dernière avec 1,2 milliard d'euros d'écart de coûts à terminaison sur les programmes. Soit au final 300 millions d'euros de pertes nettes. Chez Thales, on pointe du doigt la faillite du management précédent. "Il y a eu clairement un défaut de contrôle et de transparence dans la chaîne managériale par le passé", avait estimé Patrice Caine dans la Tribune.

 

Priorité de Thales : que DCNS redresse ses comptes

Pour Thales, avait rappelé Patrice Caine, "la priorité numéro une" de DCNS "c'est de rétablir la situation opérationnelle (...) .C'est d'abord et avant tout la responsabilité du management de DCNS". "Nous avons clairement réaffirmé cette volonté commune avec Hervé Guillou de continuer à améliorer la compétitivité de DCNS", avait-il expliqué. Et Thales est à bonne école avec Dassault Aviation. Interrogé lundi à Istres, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, encourage Thales à faire son travail d'actionnaire chez DCNS.

Selon Patrice Caine, "DCNS est en train de sortir de cette situation très périlleuse et nous savons où DCNS doit aller. La société devrait revenir à l'équilibre cette année. Les audits indépendants de l'année dernière ont montré que le groupe doit remettre certains fondamentaux en place, notamment dans le domaine de la gestion des programmes, dans la construction de devis réaliste, dans une exigence accrue de la tenue des coûts et des délais".

 

Apaiser les tensions entre Thales et DCNS

Pacifier les relations avec Thales, c'était l'un des défis d'Hervé Guillou. Il le sait et en connait le tarif. S'il est dans le fauteuil de Patrick Boissier, c'est parce que ce dernier a également mélangé les dossiers d'actionnariat et de coopération entre les deux groupes. Résultat, Patrick Boissier est aujourd'hui président du GICAN. "Hervé Guillou doit améliorer les relations entre les deux groupes", assurait-on déjà chez Thales en juillet 2014 à La Tribune. Du coup, les deux dossiers (actionnariat et coopérations) ont bel et bien été déconnectés dans l'esprit d'Hervé Guillou, qui croit beaucoup au dialogue avec Thales. Tout comme pour Patrice Caine. L'an dernier, il était lucide en disant que de temps en temps "cela n'empêchera pas d'avoir des problèmes". On y est aujourd'hui...

Dans cette interview accordée en juin à La Tribune, Patrice Caine avait estimé que "nos relations (avec DCNS, ndlr) se passent bien. Et nous avons retrouvé le chemin du dialogue". Bref que le passé était le passé. Alors simple montée d'adrénaline ou malaise persistant ? L'avenir le dira

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:55
Parution de Trahison sanglante en Afghanistan d’Audrey Ferraro

 

18/07/2015 Armée de Terre

 

Pour son troisième ouvrage, la réserviste du CRR-Fr et ancienne d'active Audrey Ferraro a choisi de rendre hommage aux victimes du massacre des militaires français survenu le 20 janvier 2012 sur la base opérationnelle de Gwan en Kapisa, Afghanistan.

 

Le 20 janvier 2012, un déséquilibré enrôlé au sein de l'armée nationale afghane ouvre le feu sur des soldats français en plein entraînement sur la base opérationnelle de Gwan. Cinq d’entre eux trouveront la mort.

 

Audrey Ferraro a choisi de leur rendre hommage dans un essai mêlant témoignages et reconstitution historique. Riche d’une documentation variée, cet ouvrage s’impose comme un indispensable devoir de mémoire. Titulaire d’un master en histoire contemporaine, issue du quatrième bataillon de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et plusieurs fois projetée en opérations extérieures (Kosovo à deux reprises, République de Côte d'Ivoire, Liban), Audrey Ferraro fait la lumière sur  un événement tragique que la loi de l’actualité a trop vite fait oublier.

 

Prix : 24,95€  /  452 pages / ISBN : 9782342038835  Les éditions Publibook

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:55
 Retour sur la journée de l'aviateur 2015


10/07/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet s’est déroulée la 3édition de la journée de l’aviateur. Retour en images sur les activités organisées sur les bases aériennes en métropole. 

 

Depuis trois ans et à l’initiative du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Denis Mercier, les aviateurs célèbrent ensemble la naissance de l’armée de l’air. Une journée qui permet de renforcer les liens et l’identité des aviateurs.

Au programme : remise de poignards, exposition statique de matériels, parcours commando, démonstration dynamique (hélitreuillages, présentation en vol de Mirage 2000), mais aussi déjeuner champêtre et barbecue, ou encore activité aquatique, dont des baptêmes de plongée.

Dans le Sud Est, sur la base aérienne 126 de Solenzara, ce fut aussi l’occasion pour le personnel de participer au challenge « Coupe du Colonel », un triathlon remporté par l’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara ».

Retrouvez ici le diaporama de la journée de l’aviateur 2015 !

 

Initiative originale

La base aérienne 110 de Creil a proposé une idée pour le moins originale, intitulée «Vis ma spé !». Elle consistait, pour le personnel de la base, à intégrer une unité différente de la sienne l’espace d’une journée. Ces échanges ont permis de favoriser les relations entre les aviateurs d'unités différentes, et aussi de mieux appréhender les contraintes et les atouts des autres spécialités.

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

23.07.2015 source SHD

 

23 juillet 1242 : bataille de Saintes (près d’Angoulême). Juste après la bataille de Taillebourg, le 21 juillet, le roi d’Angleterre Henri III se replie à Saintes. Victorieux à Taillebourg, Louis IX récidive à Saintes et oblige l’armée anglaise à fuir. En plus de démontrer le courage et les qualités guerrières du jeune Louis IX, les victoires de Taillebourg et Saintes annoncent la reprise en main des grands feudataires par le roi de France.

 

23 juillet 1952 : le colonel Nasser renverse Farouk 1er  (Egypte). A la tête du mouvement des « Officiers libres », Nasser renverse la monarchie égyptienne en profitant d’une période d’émeutes grandissantes sur fond de revendications populaires, religieuses et antibritanniques. Officier ayant bien combattu contre les Israéliens en 1948, il est un héros dans l’armée l’égyptienne et s’impose très vite comme seul dirigeant de l’Etat égyptien. Il s’éloigne progressivement de la tutelle britannique et finit par nationaliser la compagnie gérant le canal de Suez. Cela déclenche la crise internationale de Suez de 1956.

 

23 juillet 1970 : accord franco-allemand pour l’Alphajet. Les gouvernements français et allemand sélectionnent le projet des avionneurs Dassault-Breguet-Dornier. L’Alphajet équipe la patrouille de France et l’école de chasse (BA 705 – Tours) mais aussi plusieurs pays étrangers dans des versions combat.

 

23 juillet 1972 : début de la télédétection des ressources de la Terre (Etats-Unis). Le premier satellite voué à la télédétection des ressources terrestres est mis en orbite par la NASA. ERTS1 (rebaptisé plus tard Landsat1) est déjà équipé d’un scanner multi spectral. Il reste 5 ans en orbite. Depuis, 7 satellites ayant la même vocation ont été lancés par les Américains. La France dispose du programme SPOT (5 satellites depuis 1986).

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 16:30
FREMM frigate Tahya Misr - photo DCNS.jpg

FREMM frigate Tahya Misr - photo DCNS.jpg

 

23 July 2015 by defenceWeb

 

The Egyptian Navy’s new FREMM frigate Tahya Misr has departed DCNS’ shipyard in Brest, France, for Alexandria in Egypt, where it will arrive on 2 August.

 

The vessel left France yesterday. It was originally handed over to the Egyptian Navy on 23 June and the following day sailed with Egyptian crew for training and sea trials. Training was carried out off the coast of Lorient, where the vessel was built, before sailing for Brest. A firing campaign using the ship’s 20 mm and 76 mm weapons was carried out off the coast of Brittany, reports Mer et Marine.

 

In addition to some hundred sailors on board, several dozen DCNS and Défense Conseil International (DCI) instructors are providing training at sea.

 

From March 2015, DCNS has been training the Egyptian crew. In order to operate such a highly-automated ship safely, DCNS and its partners accompany the crew for a period of 15 months, the company said. The programme is composed of several phases: theoretical modules, on-land training using platforms and simulators and then onboard training both at the quayside and at sea.

 

Tahya Misr will arrive in Egypt in time to mark the inauguration of the expansion of the Suez Canal on 6 August. The event will also see three Dassault Rafales fly over. These, the first of 24, arrived in Egypt in 21 July.

 

Tahya Misr was originally destined for the French Navy as the Normandie, but following Egypt’s urgent order for the vessel in February this year it was instead transferred to Egypt.

 

The multirole FREMM frigates have been designed for several roles, including anti-air, anti-ship and anti-submarine warfare. They feature Herakles multifunction radar, Aster surface-to-air missiles, MdCN cruise missiles, Exocet MM40 anti-ship missiles, MU90 torpedoes and an Otobreda 76 mm gun. Each vessel is 142 metres long, has a beam of 20 metres and displaces 6 000 tonnes.

 

Although there is accommodation for 145 personnel, the standard complement is 108 including the helicopter crew - the frigate has an aft helicopter hangar and deck able to accommodate medium helicopters. Egypt is believed to be seeking an NH90 maritime helicopter for the frigate.

 

The FREMM's hybrid CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas) power package combines electric motors for low-speed silent-mode propulsion and a gas turbine for high-speed mechanical propulsion, with a maximum speed in excess of 27 knots. This gives a range of 6 000 nm at 15 knots.

 

Egypt has also ordered four Gowind 2500 corvettes from DCNS, with metal being cut for the first vessel on 16 April with delivery scheduled for September 2017. The remaining three corvettes will be built from next year by Alexandria Shipyards in Egypt and will be delivered between September 2018 and July 2019, reports Security and Defence Arabia.

 

The publication notes that the four Gowinds will be armed with an Oto Melara 76/62 Super Rapid Multi Feeding gun; two Reutech 20 mm Super Rogue turrets; eight MBDA MM 40 Block 3 Exocet anti-ship missiles; 16 MBDA VL MICA missiles and four DCNS MU90 torpedoes.

 

Other upcoming additions to the Egyptian Navy fleet include six 35 metre Swiftship patrol boats, ordered in November 2014. The vessels have a range of 1 000 nautical miles, a normal speed of 30 knots and a complement of 12. They are powered by three engines rated at 2 450 hp. Armament options include a 30 mm MSI Defense Systems or Oto Melara gun, two .50 calibre machineguns and two 7.62 mm machineguns.

 

Swiftships plans to start the 35 m Patrol Boat construction programme late this year, according to Security and Defence Asia.

 

Between 2010 and 2014 Swiftships designed and built four 28 metre patrol craft for the Egyptian Navy, with two assembled in Egypt and the other two co-produced by Egypt and Swiftships. Egypt’s Coast Guard operates a smaller coastal patrol type, the 26 metre Swift Protector.

 

On 17 June the final two of four 63 metre Ambassador IV class vessels arrived in Egypt, with the first two being sent to Egypt in May 2014. Each of the craft carry an OTO Melara 76 mm super rapid gun, eight Harpoon block II missiles, Mk 49 Rolling Airframe Missiles, Block 1B Close-In Weapon Systems (CIWSs) and two M60 machineguns. Powered by three MTU diesels, they have a top speed of 41 knots and with a crew of 38 they can operate at sea for up to eight days.

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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 16:55
Dernier envol d’un avion militaire de la BA 102

 

24/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 22 juillet 2015, après 100 ans d'activité aéronautique, le dernier avion militaire de la base aérienne (BA) 102 de Dijon a pris son envol pour Villacoublay.

 

Le mercredi 22 juillet 2015, un TBM de l'escadron de transport 41 « Verdun », qui continuait d’opérer depuis le site de la base aérienne 102 de Dijon malgré la fermeture de la plateforme aéronautique, s’est envolé une dernière fois du tarmac dijonnais pour rejoindre la base aérienne 107 de Villacoublay, lieu de sa future affectation.

 

L'équipe arrivée le 22 août 2011 sur la BA 102, fut jusqu'à maintenant composée d’une trentaine de personnes (20 mécaniciens, 6 pilotes, 4 marqueuses/secrétaires) qui assurait les missions d’aide au commandement qui lui étaient confiées. Depuis leur arrivée cela représentait environ 3 000 heures de vol auxquelles il faut rajouter environ 350 heures d’instruction pour cette même période. Après le départ des Mirage 2000 à l’été 2011, celui des Alphajet à l’été 2014, et avec le départ des TBM 700 de l’escadron de transport 41 « Verdun », dorénavant la base aérienne centenaire n'a bel et bien plus d’avion militaire sur son site.

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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 16:55
Dassault va produire trois Rafale par mois

Dassault Aviation prévoit d'engranger de nouvelles commandes à l'exportation (Crédits : Dassault Aviation A. Février)

 

22/07/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dassault Aviation a décidé d'augmenter ses cadences de production du Rafale. Elles vont passer de un appareil à trois par mois, selon des sources concordantes.

 

Dassault Aviation, qui a livré lundi à l'Égypte les trois premiers Rafale sur une commande de 24 appareils, a décidé d'augmenter ses cadences de production de l'avion de combat. Selon des sources concordantes, l'avionneur aurait décidé de les porter à trois appareils par mois, contre un actuellement (11 Rafale par an). Certains sous-traitants évoquent même quatre appareils par mois. Ce qui est sûr c'est que le nombre de livraisons de Rafale augmentera à partir de 2018, le temps pour le groupe d'orchestrer cette montée en cadence. Cette augmentation des cadences nécessitera quelques investissements pour Dassault Aviation, notamment dans l'outillage.

"J'ai décidé d'augmenter la cadence de fabrication du Rafale pour non seulement faire face aux premières commandes mais surtout pour anticiper de futures commandes que nous estimons probables dans les mois qui viennent", a déclaré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, à la presse à l'issue de la cérémonie de remise des trois Rafale à l'Egypte, qui s'est déroulée au centre d'essais en vol d'Istres de Dassault Aviation.

Les trois Rafale livrés lundi sont arrivés ce mardi au Caire et ont survolé les pyramides. Ils défileront le 6 août lors de la cérémonie d'inauguration du doublement du canal de Suez en présence du président égyptien, le général Al-Sissi et son homologue français, François Hollande.

 

Des nouvelles commandes?

Pourquoi ce plan de montée en cadence de la production? Parce que Dassault Aviation compte sur un nouveau contrat fin 2015, début 2016, puis d'autres encore à moyen terme. Tous les observateurs estiment d'ailleurs que les Émirats Arabes Unis Eric (EAU) seront le prochain client du Rafale (une soixantaine d'appareils), qui sera "customisé" à la mode émiratie. Peut-être d'ici à la fin de l'année. "Il est vraisemblable que le Rafale des Emiratis sera mieux que celui de l'armée de l'air française", estime un proche du dossier. Question de moyens. Cela avait été déjà le cas avec les Mirage 2000-9 bien supérieurs à ceux de l'armée de l'air française. Mais Abu Dhabi a renoncé à un moteur plus puissant que le Rafale français (9 tonnes au lieu de 7,5).

Lors de cette cérémonie, Eric Trappier a également précisé que les discussions avec la Malaisie et des présentations à l'Indonésie se poursuivaient. Il a enfin assuré qu'en Suisse, tout était ouvert.

Conformément à la loi de programmation militaire (LPM), les livraisons de Rafale liées aux contrats Égypte (24 appareils, dont 16 biplaces) et Qatar (24 plus 12 en option) vont se substituer à celles du Rafale destinées à l'armée de l'air française jusqu'en 2019. Mais ce n'est pas encore suffisant. Car pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, le compte n'est pas bon au niveau de l'exportation malgré les 48 vendus à l'Egypte et au Qatar, qui possèdent tous les deux des options pour 12 appareils supplémentaires. "Compte tenu du contrat signé avec le Qatar, ce sont déjà une bonne trentaine d'avions export qui se substitueront aux livraisons nationales : il en manque donc de cinq à dix pour atteindre l'objectif, ce qui, au vu des prospects en cours, se fera sans difficulté", avait-il expliqué aux députés fin mai.

 

Interrogations autour d'une montée en cadence

Pour un industriel interrogé sur une montée en cadence de la production des Rafale, "ce sont des soucis de riches, des soucis que nous préférons gérer. Ce dont on parle me semble tout à fait gérable". Et de rappeler qu'un "avion par mois" sort de la chaine, sauf en août où elle est fermée. Soit 11 par an. "Nous avons appris à travailler lentement, note-t-il. C'est cela la réalité, nous avons appris à travailler lentement pour se mettre au rythme d'acquisition qui était permis au ministère de la Défense". Donc, "si on doit monter en cadence à 1,5 par mois, voire de 1,5 à 2 appareils,  Il faut juste réapprendre à travailler normalement. Je sais comment trouver des solutions, cela ne m'inquiète pas plus que cela".

Selon le Délégué général de l'armement, "la maison Dassault est à même d'assurer une cadence de production de trois avions par mois". Mais pour lui, "la vraie question est de savoir si ses fournisseurs suivront : je pense par exemple au motoriste, qui produit des aubes de turbine à fabrication de long cycle". Au total, entre 300 et 500 PME contribuent au programme Rafale, "parmi lesquelles des équipementiers qui travaillent aussi pour Thales sur des radars".

"Les capacités de montée en puissance de ces entreprises doivent être vérifiées au cas par cas ; à défaut, il faudra trouver des secondes sources, ce qui n'est pas simple car les qualifications devraient alors intervenir dans des délais assez brefs. La LPM a en tout cas été construite sur la base d'une livraison de vingt-six Rafale monoplaces, biplaces et marine : pour le reste, les incertitudes demeuraient grandes", avait expliqué le délégué général lors de son audition fin mai à l'Assemblée nationale.

 

Livraison du Rafale à l'armée française

Dassault Aviation produisait 11 Rafale par an qui, jusqu'à l'an passé, étaient tous destinés à l'armée française, qui n'en réceptionnera que cinq cette année. Trois autres sont fabriqués pour l'Égypte, qui attend la livraison de trois autres Rafale début 2016. Du coup, Dassault Aviation ne devrait livrer que 8 Rafale en 2015 et 14 en 2016. Initialement, la LPM prévoyait la livraison de 11 Rafale en 2014, 11 en 2015 et 4 en 2016 à l'armée de l'air française. Au total, pendant la LPM, l'armée de l'air et la Marine doivent recevoir 26 Rafale (19 pour les aviateurs et 7 pour l'aéronavale). Mais la commande égyptienne a un peu chamboulé l'ordonnancement des livraisons des derniers Rafale à l'armée française.

L'armée de l'air espère récupérer les six Rafale biplaces prélevés, qui auraient dû lui être livrée en 2015, "avant 2018", a insisté le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier lors d'une audition fin mai à l'Assemblée nationale. Il a averti  qu'"aucun autre avion ne peut aujourd'hui nous être prélevé. Si un autre client à l'export, après l'Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle, alors même que nous aurons à assurer la formation des Qataris". Pour le général Denis Mercier, c'est clair et net : "si un autre client arrive, il faudra produire plus d'avions".

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 16:30
Rafale Egypt - photo A. Pecchi Dassault Aviation

Rafale Egypt - photo A. Pecchi Dassault Aviation

 

21 July 2015 by defenceWeb

 

The Egyptian Air Force has officially taken delivery of its first three of 24 Rafale fighter jets from Dassault. The aircraft were handed over on Monday and are flying to Egypt today.

 

Dassault Aviation said that the official ceremony marking the acceptance by the Arab Republic of Egypt was held at the Dassault Aviation flight test centre in Istres, in the presence of Ehab Badawy, Egyptian Ambassador to France, and Dassault Aviation Chairman and CEO Eric Trappier.

 

An initial group of Egyptian users has been trained in France. Egyptian pilots, trained for two months by the French Air Force, are flying the first three Rafales to Cairo today.

 

“This contract constitutes a new milestone in the cooperation between Dassault Aviation and Egypt since the 1970s – more than 40 years of an exemplary partnership marked by commitment and mutual trust,” Trappier said. “After the Mirage 5, the Alpha Jet and the Mirage 2000, the Rafale is the fourth Dassault aircraft to fly in Egyptian colours, and Egypt is the first export customer for the Rafale, as it was for the Mirage 2000.

 

“We are very pleased with this partnership, which over time has shown its solidity and ensured the durability of the historical links between our two countries. On behalf of Dassault Aviation and its 8,000 employees, its partners Thales and Snecma and the 500 subcontractors, I thank the Egyptian authorities, for the trust they have placed in us once again, and also the authorities and the French armed forces, without whose support this success would not have been possible.”

 

This first delivery comes five months after the Egyptian decision to acquire 24 Rafales (16 two-seaters and 8 single-seaters). The new jets will be operated by the 203rd Tactical Fighter Wing.

 

Their delivery comes in time to take part in the opening ceremony of the expanded Suez Canal on 6 August.

 

Egyptian Rafales will be armed with Mica air-to-air missiles and Scalp cruise missiles. Last month Egypt ordered AASM Hammer guided missiles for the jets.

 

The first three Rafales were originally produced for the French Air Force but were diverted to Egypt instead, after some French equipment was removed. The remainder are due to follow at a rate of five aircraft per year.

 

France has ordered 180 Rafales and received 137 so far. In April India ordered 36 Rafales while in May Qatar signed a contract for 24 of the jets.

 

Trappier said that Dassault is increasing Rafale production in anticipation of further export orders, Reuters reports, with the number of annual Rafale deliveries to increase from 2018. The rate could at least double from a current 11, being produced at plants including Dassault Aviation's main assembly location at Merignac near Bordeaux in southwestern France.

 

Trappier reaffirmed that he expected to sign a contract for 36 Rafale jets with India in coming months after negotiations began in April.

 

Since Egypt’s order in February, talks are under way with Malaysia and the United Arab Emirates. Trappier has said he hopes to win a fourth Rafale contract this year.

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/07/2015 armée de Terre

 

Une passation de commandement s'est déroulée le 1er juillet 2015 à l'école de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) au Cannet-des-Maures. Le lieutenant-colonel Vianney Cazelle succède ainsi au lieutenant-colonel Stéphane Le Floch à la tête de la base école général Lejay (BEGL).

 

Cette cérémonie est aussi l'occasion de rappeler le transfert de la formation des mécaniciens aéronautiques de l'armée de Terre. Aujourd'hui, l’organisation définitive de ce transfert entre l'école du matériel et l'école de l'ALAT voit son aboutissement avec l'intégration officielle de la division technique aéromobilité de Bourges et du détachement Terre de la division des spécialités aéronautique comme deux divisions officielles de la BEGL. Depuis le 1er septembre 2014, le général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de Terre (CEMAT) a désigné le général Marc Demier, commandant l'EALAT comme responsable de cette formation.

 

Explications en images.

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 12:30
Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes… photo Dassault Aviation - A. Pecchi

Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes… photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

20 juillet 2015 par Aerobuzz.fr

 

La cérémonie officielle de réception par la République Arabe d’Égypte de ses trois premiers Rafale s’est tenue le 20 juillet 2015 au Centre d’essais en vol de Dassault Aviation, à Istres.

 

Cette première livraison intervient à peine cinq mois après la décision prise par l’Égypte d’acquérir 24 Rafale, 16 biplaces et 8 monoplaces, pour doter son armée de l’air d’un chasseur polyvalent de dernière génération, capable de répondre à ses besoins opérationnels et de lui permettre d’assurer, en toute souveraineté, sa position géostratégique dans la région.

 

Dassault a livré ses trois premiers Rafale à l’Égypte

Les premiers pilotes égyptiens de Rafale ont été formés en France par l’Armée de l’Air française – photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

Dans le même temps, un premier groupe d’utilisateurs égyptiens a été formé en France. Les pilotes égyptiens, entrainés dans l’armée de l’Air, convoieront jusqu’au Caire les trois premiers Rafale dès le 21 juillet 2015. Comme prévu initialement lors de la signature officielle du contrat, le 16 février 2015, les trois appareils défileront le 6 août à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du nouveau canal de Suez .Les Rafale égyptiens sont pris sur le quota de l’Armée de l’air. C’est ce qui explique que Dassault ait pu les livrer aussi rapidement.

 

Dassault a livré ses trois premiers Rafale à l’Égypte

L’Egype, premier client export de Dassault Aviation pour le programme Rafale, a commandé 16 biplaces et 8 monoplaces photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

Après le Mirage 5, l’Alpha Jet et le Mirage 2000, le Rafale est le 4ème avion Dassault à voler sous les cocardes égyptiennes, et l’Égypte, tout comme elle l’avait été pour le Mirage 2000, est le premier client export du Rafale.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 20:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

20/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Trois commandos parachutistes de l’Air (CPA) déployés en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal nous expliquent leur parcours et nous livrent leurs impressions sur leur métier respectif.

 

Le caporal Vincent est commando parachutiste de l’Air depuis l’âge de 19 ans. C’est son frère, militaire du rang dans l’armée de l’Air, qui l’a encouragé à pousser la porte d’un Centre de Recrutement et d’Information des Forces Armées (CIRFA) où il a d’emblée fait le choix de devenir CPA. Il a validé une première batterie de tests destinés à évaluer son potentiel pour devenir militaire: tests médicaux et psychotechniques, anglais, sport (course à pied, tractions, parcours d’aisance). Il s’en est suivi une deuxième série de tests à Dijon durant lesquels il s’est soumis à de nouveaux tests physiques (piscine et abdos), puis s’est présenté à un entretien devant une commission militaire chargée d’évaluer sa motivation à devenir commando. Retenu par le jury, le caporal Vincent a intégré l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) à Dijon.

Son parcours de formation a duré 8 mois, au cours desquels il a enchaîné les stages : d’abord, une formation de 6 semaines à l’École d’enseignement technique de l’armée de l’air (EETAA) à Saintes, pour devenir aviateur, puis les stages de qualification Maquis (premier niveau de formation professionnelle, durant 3 semaines) et MATOU (Module d’acquisition des techniques opérationnelles en unité, pendant 12 semaines) à Dijon et, enfin, un stage de parachutisme de 15 jours à Pau (une semaine de préparation au sol et une semaine de sauts). A l’issue de ces stages, il a effectué sa demande pour intégrer le CPA 20 et a vu son choix satisfait.

 

Selon le caporal Vincent, celui qui souhaite intégrer les CPA doit impérativement « avoir un bon niveau sportif, être motivé et faire preuve d’une grande stabilité émotionnelle pour endurer la formation et les OPEX en milieu hostile ». Il doit également « avoir à l’esprit qu’il sera souvent en déplacement et, par conséquent, loin de sa famille ». A titre d’exemple, il effectue actuellement sa deuxième OPEX à seulement 22 ans. « Les opérations extérieures (OPEX) et intérieures (OPINT), les entraînements au tir et les opportunités de carrière constituent, pour moi, une source de motivation quotidienne ».  « Je me plais au CPA 20 et souhaite passer l’examen dit de « passerelle jeune » afin de devenir sous-officier ».

 

En 2007, le caporal Laurent, baccalauréat d’électrotechnicien en poche, s’est renseigné sur les carrières militaires auprès du CIRFA de Toulouse. Attiré par « l’aventure » il a alors décidé d’intégrer la filière fusilier commando dans l’armée de l’Air. Après sa formation à l’EETAA, il a choisi de servir au sein de l’escadron de protection de Cazaux et, deux mois plus tard, a passé les tests de sélection pour devenir commando de l’Air. Retenu pour la spécialité, il a effectué le stage Matou et fait sa demande d’intégration au CPA 30 de Bordeaux en 2008. Par la suite, il a entamé un nouveau processus de sélection pour, cette fois, intégrer le groupe spécialisé Recherche et Sauvetage au Combat (RESCO/CSAR) du CPA 30, auquel il appartient désormais avec la spécialité tireur d’élite longue distance. « Pour appartenir à un groupe spécialisé, il faut réaliser des stages qualifiants permettant d’acquérir des compétences spécifiques (transmetteur, auxiliaire sanitaire, tireur d’élite, etc.). »

 

Ce qui lui plaît le plus dans son métier de commando ? « Travailler en groupe réduit avec des personnels hautement qualifiés en qui j’ai une totale confiance, avoir des responsabilités et vivre l’aventure ». Et des aventures il en a vécu… puisqu’il est parti 2 fois en Afghanistan (en 2010 et 2012) mais aussi en Lybie (en 2011), au Mali (en 2013) et au Tchad (en 2014) avec des mandats d’environ 4 mois par OPEX. Le caporal Laurent réalise actuellement sa sixième OPEX et « reconnait que pour faire ce métier il faut être discipliné et avoir l’esprit de sacrifice, puisqu’on exerce un métier à risques où l’éloignement familial est fréquent ».

 

La caporal-chef Olympe s’est engagée dans l’armée de l’Air en 1999, à l’âge de 17 ans. Comme elle était très sportive, le CIRFA (à l’époque le Bureau Air Information) lui a proposé d’emblée de devenir fusilier commando. Elle a d’ailleurs fait partie des premières femmes incorporées dans cette spécialité qui leur est ouverte depuis 1998.

Après 7 ans au sein de l’escadron de protection de Dijon, elle s’est vue proposer un poste d’instructeur au sein de l’EFCA où, durant 8 ans, elle s’est occupée essentiellement de la formation des MTA (Militaire Technicien de l'Air) effectuant le stage Maquis. En mars 2014 elle a réussi les sélections pour intégrer les CPA et s’occupe désormais de la gestion des départs OPEX/OPINT et des déclenchements inopinés de missions au CPA 20. Sa carrière à Dijon a été ponctuée par les OPEX : Sarajevo (en 2000), Dakar (en 2001) et Djibouti (en 20002, 2004 et 2008) et actuellement la Jordanie.

 

Parallèlement, son talent pour la course à pieds lui a permis de remporter à plusieurs reprises la première place au championnat militaire national Air de cross. Sélectionnée à deux reprises par le Centre National des Sports de la Défense (CNSD) pour faire partie de l’équipe de France bis de cross, son équipe a terminé première sur le podium, en Belgique et en Suisse, lors des championnats interarmées.

La caporal-chef Olympe apprécie « La fraternité d’armes, la cohésion, l’esprit d’équipe, l’endurance physique et servir mon pays à l’étranger pour participer à la protection de nos ressortissants ».

Au 1er semestre 2015, elle est retenue pour intégrer le corps des sous-officiers au sein du CPA 20 et passera bientôt sergent. A 34 ans, cette maman de deux enfants a déjà une carrière bien remplie à son actif et un avenir prometteur.

 

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Air

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 18:30
photo EMA / Ministère de la Défense

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20/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 juillet 2015, les avions de l'opération Chammal ont franchi le cap des 1000 missions aériennes. Dix mois plus tôt, le 19 septembre 2014, une patrouille de Rafale, un C135 FR et un Atlantique 2 réalisaient les premières missions aériennes de l'opération Chammal, sur ordre du Président de la République, marquant ainsi le lancement de l’opération.

 

Deux missions aériennes se sont succédé le 17 juillet 2015: une patrouille de Mirage 2000D, stationnée sur la Base aérienne projetée de Jordanie, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2), au départ de son terrain de stationnement dans le golfe arabo-persique. Les appareils ont décollé respectivement à 19h et peu avant 22h, heure de Paris. La patrouille de M2000 a effectué une mission de reconnaissance armée au-dessus de la région de Mossoul pour une durée de 4h45, dont 3 heures sur zone.

 

L'Atlantique 2 a réalisé une mission ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance) de renseignement dans la profondeur, au-dessus de la zone de l'Anbar, qui a duré 11h30, dont 6 heures sur zone. Il s’agissait de la 354e mission pour le Mirage 2000D et de la 87ème mission pour l'ATL2. C’est ainsi l'avion de patrouille maritime Atlantique 2 qui a effectué la 1000e mission aérienne d'un avion français dans le cadre de l'opération Chammal.

 

Le 19 septembre 2014, la France, avec l'opération Chammal, affirmait sa participation à l'opération Inherent Resolve, rejoignant une coalition qui à l'époque était constitué d'une petite vingtaine de pays. L’opération Chammal disposait de: trois puis six Rafale Air (A), un C135 FR et un Atlantique2 de la Marine nationale, auxquels allaient s'ajouter en novembre 2014 un E3F, trois puis six Mirage 2000D, projetés sur une base aérienne en Jordanie. Ce dispositif était renforcé par un groupe aéronaval composé de douze Rafale Marine (M), neuf Super Étendard Modernisés (SEM) et un E2C Hawkeye du 23 février au 18 avril 2015. Au plus fort de son engagement, la France comptait une quarantaine d'avions dans l’opération Chammal.

 

Toute la gamme de missions aériennes a été programmée pour les avions Chammal français, depuis le CAOC (1) au Qatar :

- ISR et Renseignement dans la profondeur pour les Rafale A et M équipés du Pod Reco NG (système de reconnaissance de nouvelle génération) et l'Atlantique 2, au-dessus du territoire irakien. Les missions de renseignement sont fondamentales pour cartographier l’adversaire et analyser son comportement en coordination avec nos alliés. Le produit de ces missions est exploité en synergie au sein de la coalition.

- Reconnaissance armée pour les M2000, les SEM et les Rafale A et M, permettant de fournir un appui aérien aux forces armées irakiennes.

- Ravitaillement en vol pour le C135 FR au profit de tous les avions des pays de la coalition ayant engagés des forces aériennes dans l'opération Inherent Resolve, dont Chammal est la participation française.

- Coordination & Contrôle pour l'E3F et l'E2C et ponctuellement l'ATL2 iv dans le cadre de missions SCAR-C (Strike Coordination and Reconnaissance – Coordinator). La France, à tour de rôle avec les rares autres pays de la coalition à posséder cette capacité, surveille le ciel irakien, contrôle et coordonne les missions des avions alliés de la coalition Inherent Resolve, dont nos Rafale A et M, nos M2000, l'ATL2 et notre ravitailleur C135, engagés dans Chammal.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens.

 

(1) CAOC, Combined Air Operation Center : centre interallié des opérations aériennes

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:30
Turquie: Coopération avec les géants mondiaux dans l'industrie de défense

 

18.07.2015 trt.net.tr

 

Le centre d'Intégration et de Test des systèmes spatiaux inauguré il y a deux mois dans les sites de TAI, est le produit de ce partenariat

 

Les entreprises turques de l'industrie de défense visent à accroitre leur part de marché avec leur partenaire étranger.

 

Les sociétés nationales TAI, AESLSAN et Yonca-ONU ont proposé de nouvelles solutions au marché mondial en collaboration avec THALES, société d'origine française.

 

Le géant mondial THALES qui opère dans 56 pays et différents secteurs comme les transports, la sécurité, l'aérospatiale, l'aviation et la défense, a produit d'importantes solutions avec les entreprises turques.

 

Le centre d'Intégration et de Test des systèmes spatiaux inauguré il y a deux mois dans les sites de TAI et qui existent uniquement dans certains pays, est le produit de ce partenariat.

 

La société d'origine française et la société nationale turque TAI ont proposé au Pakistan la solution développée pour les Forces navales turques dans le cadre du projet MELTEM-2.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:20
photo P.Dagois -Marine nationale

photo P.Dagois -Marine nationale

 

09/07/2015 Sources : EMA

 

Dimanche 5 juillet 2015, le centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA) a conduit au large de Djibouti une campagne d’homologation de l’aéronef de transport américain Boeing V-22 Osprey  sur le BPC Dixmude.

 

L’objectif recherché au travers de cette homologation est de renforcer l’interopérabilité entre les marines française et américaine. Le BPC Dixmude a pour cela accueilli durant quelques heures un V-22 de l’US Marine Corps du 15ème MEU, provenant de l’USS Essex. Le V-22 est un convertible, c’est-à-dire un croisement entre un avion de transport militaire et un hélicoptère. Sa conception à rotors basculants lui permet de décoller et d’atterrir verticalement. En 2014, pour la première fois, une série d’appontages avait été réalisée sur  les BPC Dixmude puis Mistral. Un spot d’atterrissage spécifique au V-22 avait ainsi été choisi, à proximité du spot hélicoptère n°1, puis expérimenté. A des fins de progressivité, les aéronefs n’avaient alors stationné que quelques minutes sur le pont d’envol. Cette fois, en plus des appontages désormais « classiques » qui ont été réalisés, l’équipe du CEPA a conduit toute une série d’expérimentations afin de démontrer la capacité du BPC à accueillir un V-22 à des fins opérationnelles : embarquer et débarquer du personnel, ravitailler et stationner sur le pont d’envol moteurs coupés.

 

L’enjeu était donc de taille.

 

Les équipes du pont d’envol, de la passerelle et de la sécurité ont été briefés par leurs homologues américains. Lorsque le V-22 s’est approché, les marins ont été impressionnés par l’imposante machine, qui est venue se poser sur l’avant du pont d’envol du BPC Dixmude. C’est un grand pas qui a ainsi été fait, sous le contrôle de l’équipe du CEPA venue de métropole pour l’occasion, et qui a pris place à la fois à bord du BPC et du V-22. Les présentations de l’aéronef se sont succédées,  suivies de mesures de températures sur le pont. Le posé final a été mis à profit pour débarquer du personnel et effectuer un ravitaillement rotors tournants, avant de couper les moteurs – une première sur un BPC français.

 

Cette opération a été un grand succès : toutes les mesures et manœuvres prévues par le CEPA ont pu être réalisées. Les experts pourront se prononcer sur l’homologation et le cadre futur de l’interopérabilité du V-22 sur BPC. Good Job !

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 16:30
Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes photo A. Pecchi.- Dassault Aviation

Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes photo A. Pecchi.- Dassault Aviation

 

St-Cloud, le 20 juillet 2015 – Dassault Aviation

 

La cérémonie officielle de réception par la République Arabe d’Égypte de ses trois premiers Rafale s’est tenue aujourd’hui au Centre d’essais en vol de Dassault Aviation, à Istres, sous le patronage de Son Excellence M. Ehab Badawy, ambassadeur d’Égypte en France, et en présence d’Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Cette première livraison intervient à peine cinq mois après la décision prise par l’Égypte d’acquérir 24 Rafale, 16 biplaces et 8 monoplaces, pour doter son armée de l’air d’un chasseur polyvalent de dernière génération, capable de répondre à ses besoins opérationnels et de lui permettre d’assurer, en toute souveraineté, sa position géostratégique dans la région.

Dans le même temps, un premier groupe d’utilisateurs égyptiens a été formé en France. Les pilotes égyptiens, entrainés dans l’armée de l’Air, convoieront jusqu’au Caire les trois premiers Rafale dès le lendemain de la cérémonie.

« Ce contrat constitue un nouveau jalon de la coopération qui lie Dassault Aviation et l’Égypte depuis les années 70, soit plus de quarante ans d’un partenariat exemplaire placé sous le signe de l’engagement et de la confiance mutuelle. Après le Mirage 5, l’Alpha Jet et le Mirage 2000, le Rafale est le 4ème avion Dassault à voler sous les cocardes égyptiennes, et l’Égypte, tout comme elle l’avait été pour le Mirage 2000, est le premier client export du Rafale. Nous nous réjouissons de ce partenariat qui a su dans le temps démontrer sa solidité et pérenniser les liens historiques qui unissent nos deux pays. Je remercie, au nom de Dassault Aviation et de ses 8000 salariés, de ses partenaires Thales et Snecma et des 500 entreprises sous-traitantes, les autorités égyptiennes pour la confiance qu’elles nous témoignent encore une fois, ainsi que les autorités et les Forces armées françaises, sans le soutien desquelles ce succès n’aurait pas été possible » a déclaré Eric Trappier.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans plus de 90 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2014, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 3,68 milliards d’euros.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 13:55
L'entreprise Nexter a renforcé sa sûreté - Credits Nexter Munitions

L'entreprise Nexter a renforcé sa sûreté - Credits Nexter Munitions

 

18/07/2015 Th. J - ladepeche.fr

 

Après la double explosion qualifiée de criminelle sur le site pétrochimique de Berre-l'étang, le 15 juillet, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a demandé aux industriels et notamment aux sites classés Seveso de renforcer leurs mesures de sûreté. «Suite aux instructions du ministre, les services de l'état ont contacté les sites industriels du département et en particulier les deux sites Seveso, Arkema et Nexter. Il s'agissait de procéder - avec les référents sûreté police et gendarmerie et la DREAL notamment- à une inspection minutieuse des installations et à l'intégrité de leur enceinte et de vérifier aussi le bon fonctionnement de la vidéoprotection. Le message passé à ces sites est celui d'une grande vigilance. J'ai demandé par ailleurs aux services de police et de gendarmerie de renforcer les patrouilles et rondes aux abords de ces sites sensibles», indique Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète des Hautes-Pyrénées.

Rappelons que les deux sites seveso, seuil haut, des Hautes-Pyrénées, Nexter à Bordères et Arkema à Lannemezan sont déjà réglementés au titre des Installations classées pour l'environnement avec des dispositions particulières sur les moyens de prévention des accidents majeurs et notamment des dispositifs de limitation et de contrôle des accès. Le seuil de sûreté est encore monté d'un cran mais pas question de dévoiler en détail les mesures mises en œuvre.

 

Clôtures renforcées à Arkema

«Nous avons renforcé notre personnel de surveillance. Les contrôles visuels des véhicules entrant sur le site sont plus stricts. Seuls les véhicules habilités pénètrent dans l'entreprise, les véhicules occasionnels ne rentrent pas. Nous renforçons également des clôtures en réalisant notamment des enrochements», précise Bertrand Le Roux, directeur d'Arkema.

Du côté de chez Nexter, on rappelle que le site fait l'objet d'un gardiennage 7/7 jours et 24 heures/24. «Nous continuons à travailler normalement. Il y a un renforcement de la vigilance et de l'attention de tous, employés de la société et de l'entreprise de surveillance. Nous avons reçu des consignes de la part de la préfecture en ce sens. Nous sommes en contact permanent avec toutes les instances : préfecture, police, gendarmerie. L'important, c'est que tous les services soient bien coordonnés», explique Hervé Lebreton, directeur de Nexter. «Nous sommes encore plus vigilants au moindre événement», ajoute Valérie Fourel, en charge également de la sûreté du site. Les véhicules entrant à Nexter sont contrôlés de manière systématique.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 12:55
Budget de la Défense. Le Parlement vote les crédits supplémentaires


17.07.2015 Ouest-France
 

Le projet de révision de la loi de programmation militaire qui prévoit une augmentation du budget de la Défense a été définitivement adopté par le Parlement français.

 

Le Parlement français a adopté définitivement vendredi le projet de révision de la loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit d'augmenter de 3,8 milliards d'euros les crédits sur la période 2016-2019 pour faire face aux menaces.

Après les députés, les sénateurs ont entériné vendredi le texte mis au point par une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat. Tous les groupes ont voté pour ce projet de loi, à l'exception des élus Front de gauche qui ont voté contre et d'écologistes qui se sont abstenus.

 

Renforcer les moyens contre le terrorisme

Ce texte, présenté par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a pour objet de renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme à l'intérieur et à l'extérieur du territoire français après les attentats de janvier à Paris.

Les crédits supplémentaires vont permettre de préserver 18 750 emplois sur les 34 000 qui devaient initialement disparaître et de déployer 7 000 hommes avec la capacité de « monter » en quelques jours à 10 000 dans le cadre du « contrat de protection » des sites comme les écoles, les lieux de culte, les sites industriels sensibles.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 12:20
photo Renault Trucks Defense

photo Renault Trucks Defense


17.07.2015 ccfa.fr (ECHOS 17/7/15)
 

Renault Trucks a décroché un contrat historique auprès de l’armée canadienne. Le constructeur, qui fait partie du groupe Volvo, a été retenu pour la fourniture de plus de 1 500 camions, 300 remorques et 150 cabines blindées (de quoi équiper une force expéditionnaire), le tout assorti d’une prestation de maintenance de cinq ans. Valeur totale des contrats : 725 millions de dollars canadiens, soit plus d’un demi-milliard d’euros.

 

Si ce contrat est remarquable, c’est d’abord par le nombre de véhicules, sans doute un record pour Renault Trucks Defense. C’est ensuite parce que le marché des camions militaires - de l’armement terrestre dans son ensemble - est très concurrentiel. Face à Renault-Volvo, l’appel d’offres canadien opposait les allemands Mercedes et Rheinmetall, ou encore l’américain Oshkosh. Qui plus est, c’est sans doute la première fois depuis très longtemps, voire la toute première, que du matériel roulant français va équiper une armée nord-américaine : le contrat a été signé par Mack, la marque de Volvo, mais les camions - des Kerax en version 8 × 8 qui peuvent peser jusqu’à 35 tonnes - seront bien fabriqués à Bourg-en-Bresse, près de Lyon.

Pour cette usine, qui avait été frappée par un plan social en 2014, la commande est plus que bienvenue – d’autant que le contrat prévoirait une option de 650 exemplaires supplémentaires - même si la production se fait à effectif constant. Le contrat intervient aussi à un moment particulier pour Renault Trucks. En avril, le constructeur a annoncé un plan de suppression de 591 postes sur ses sites de Lyon, qui a soulevé des interrogations sur son ancrage français. En 2014, Renault Trucks Defense n’a produit que 26 500 camions dans l’Hexagone, dont les trois quarts dans son usine de Bourg-en-Bresse. Avant la crise, en 2008, il en avait assemblé plus du double (55 400). Quant aux effectifs, ils sont passés de près de 10 000 salariés en 2008 à 8 350 à fin mars 2015, soit une chute de 16,5 % en six ans.

Une fois construits à Bourg-en-Bresse, les Kerax prendront le bateau en direction du Québec pour être équipés de leurs grues, cabines et autres postes radio. La livraison doit démarrer mi-2017 et s’étaler sur un an et demi.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:55
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

07/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Opérateur unique des systèmes d'information et de communication de la Défense, la Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes d'Information (DIRISI) est en première ligne sur le déménagement à Balard. Avec la mise en place d'un centre d'opération SIC dédié, cette bascule est conduite comme une véritable opération militaire.

 

L'installation à Balard constitue une opération d'ampleur inédite... et un véritable défi, puisqu'il s'agit de de réinstaller, en quelques semaines, plus de 9 000 usagers, sans interrompre le service informatique et sans oublier de transférer les sauvegardes et les logiciels.

 

Au cœur de cette manœuvre, la bascule du centre de planification et de commandement des opérations (CPCO) a constitué la phase la plus critique.

 

Dans une situation marquée par l'importance de l'engagement opérationnel de nos forces, l'enjeu était de garantir la bascule de la conduite stratégique des opérations de l'Ilot Saint Germain vers le Pôle Opérations de Balard, sans discontinuité du commandement !

 

Pour réaliser cette prouesse, plus de 1000 hommes et femmes de la DIRISI, civils et militaires, sont quotidiennement engagés dans la manœuvre Balard... week-end compris pour nombre d'entre eux : 300 opèrent directement sur le site de Balard et 700 dans le reste de la France, notamment dans les centres nationaux de mise en œuvre et d'appui à distance.

 

Interlocuteur privilégié des occupants de Balard pour toutes les demandes relevant du domaine SIC, le Service Desk de Maisons-Laffitte (SDK MLF) s'est lui aussi adapté pour relever le défi du déménagement et faciliter l'installation des usagers en leur garantissant un service ininterrompu.

 

S'appuyant sur le renfort du « SDK » de METZ, le SDK de MLF a procédé à une réorganisation interne, créant un plateau dédié, armé par 20 opérateurs.

 

Habituellement en charge des bases de défense (BdD) de la région parisienne, d'Orléans et d'Evreux, l'action du SDK de MLF a été concentrée sur l'Ile-de-France durant la phase de déménagement, le SDK de Rennes prenant le relais pour les BdD situées hors de ce périmètre. Son rôle est de préparer l'arrivée des usagers et de les accompagner pendant les 48 heures suivant leur installation.

 

Tout au long de l'opération Balard, le personnel de la DIRISI est mobilisé pour garantir un accompagnement optimal afin d'assurer la continuité des missions et la meilleure qualité de service possible.

 

REPÈRE

Le Service Desk (SDK) de Maisons-Laffitte (MLF) est l'un des quatre centres de service qui constituent le Centre National d'Appui à Distance (CNAD) des SIC de la Défense. En assistant quotidiennement les usagers du ministère, ces centres constituent des maillons essentiels de l'efficacité opérationnelle de la DIRISI. Ils sont, 365 jours par an et 24 heures sur 24, le point d'entrée unique des appels téléphoniques et des demandes d'intervention SIC, au profit de tous les usagers « défense ».

Dans le cadre de la bascule de commandement à Balard, il réalise ainsi plusieurs opérations techniques avant le déménagement. Elles permettent de récupérer les données et logiciels dont l'utilisateur disposait sur son site de départ. Dès les nouveaux postes installés à Balard, les équipes peuvent commencer à y basculer les sauvegardes. Celles-ci sont vérifiées avec soin et des correctifs y sont éventuellement apportés jusqu'à la veille du départ de l'usager pour ses nouveaux locaux. A son arrivée, et pour 48 heures, l'utilisateur dispose d'un guichet unique, armé par le personnel du centre interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (CIRISI) Balard. Il est chargé de faciliter l'installation et de régler les problèmes éventuellement rencontrés. Au-delà de ce délai le SDK redevient l'interlocuteur privilégié des usagers.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:55
Mesure concrète pour les cartes familles SNCF

 

10/07/2015 Armée de Terre

 

Le 2 juillet 2015, le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, et le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pepy, ont signé une convention dans le but de renforcer le partenariat entre les deux institutions, au profit des militaires engagés dans les opérations extérieures et intérieures.

 

Cette décision fait suite à un commentaire laissé en avril 2015 sur l'article "Sur tous les fronts" du blog  interne du chef d'état-major de l'armée de Terre, (CEMAT), le général d'armée Jean-Pierre Bosser, demandant qu'un effort soit réalisé pour les familles des militaires engagés en opérations intérieures comme Sentinelle.

 

Une demande rapidement prise en compte, puisque c'est dans une des grandes salles du prestigieux Hôtel de Brienne qu'une assemblée de militaires et de journalistes a assisté à la signature du partenariat. Ce dernier vient donc s’ajouter au « quart de place », dont bénéficiait l’ensemble des militaires. Désormais, les familles des soldats engagés dans les missions de protection et de sécurité intérieure sur notre sol pourront, à leur tour, bénéficier de tarifs préférentiels sur l’ensemble des lignes de la SNCF.

 

Présents aux côtés de Guillaume Pepy et Jean-Yves Le Drian, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, le général Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris, ainsi que le ministre des Transports, Alain Vidalis, ont également rendu hommage à neuf soldats qui se sont distingués par des « actes de bravoure et de sang-froid » dans des gares.

 

Les militaires sont issus de différents régiments : 27e BCA d’Annecy, 2e REP de Calvi et 1er RS de Valence. Ces hommes ont reçu la Médaille d’honneur des Chemins de fer.

 

Découvrez la cérémonie en vidéo :

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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 10:55
Terre Fraternité a 10 ans !

 

07/07/2015 Armée de Terre

 

Le cocktail de fin d'année de l'association Terre Fraternité, s'est déroulé aux Invalides le 30 juin 2015 dans la résidence du général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de Terre (CEMAT). L’occasion de remercier les principaux donateurs de l'année pour les 10 ans de l’association.

 

Comme chaque année, le général Thorette, président de l'association, a remis un chèque pécule de 2000 euros aux orphelins des militaires de l'armée de Terre morts en service. En 2014, Terre Fraternité a récolté environ 900 000 euros et redistribué 650 000 euros de dons, au cours de plus de 1000 actions. Elle a aidé 400 blessés ou familles (dont 200 orphelins).

 

Explications en images.

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/07/2015 Sources EMA

 

Du 6 au 10 juillet 2015, les équipes cynophiles de la Force Commander Reserve (FCR) se sont entraînées avec deux de leurs homologues des Forces armées libanaises (FAL) sur le camp de Dayr Kifa. Issu du régiment du Mont Liban, ces deux militaires libanais cynophiles ont démontré leurs compétences en termes de détection de mines antipersonnel et antichars.

 

Marqué par la guerre civile de 1975 où l’usage des mines antipersonnel a laissé des stigmates, le Liban a développé un savoir-faire spécifique dans le domaine de la détection cynophile.  Sur ce pays d’une superficie à peine plus grande que l’Alsace (10 452 km2), 60 millions de m2 sont encore infestés par les mines, ce qui a amené le gouvernement à conduire une campagne de déminage qui devrait s’achever en 2021.

Particulièrement aiguisés, les FAL ont donc pu échanger leur savoir-faire avec les contingents français de la FCR dans les domaines relatifs à la détection des mines antipersonnel et antichars, et au dressage très strict des « chiens mines ».

 

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 16:30
photo JJ Le Bail - Marine Nationale

photo JJ Le Bail - Marine Nationale

 

17/07/2015 Sources EMA

 

Le 17 juillet 2015, un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale a de nouveau survolé la Méditerranée centrale à des fins de renseignement sur le trafic de dans cette zone. Depuis le 3 juillet, la France apporte une contribution opérationnelle à l’opération EUNAVFOR MED, lancée le 22 juin par l’Union européenne.

 

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/07/2015 armée de Terre

 

Le centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel – 122e régiment d’infanterie (CEITO - 122e RI) a organisé pour la première fois sur le camp du Larzac un rallye mortier 81 mm LLR* du 21 au 25 juin 2015.

 

Cette épreuve a permis d’évaluer les savoir-faire techniques et tactiques de six groupes mortier de régiment d’infanterie. Durant une semaine, ils se sont confrontés lors des différents ateliers et ont partagés leurs experiences.

Pour cette première édition, c’est le groupe du 92e régiment d’infanterie (92e RI) qui a remporté la victoire. Le lieutenant-colonel Dubon leur a remis la coupe et le bouclier, symbole du rallye.

Le groupe du 16e bataillon de chasseur termine lui deuxième. Il reçoit la coupe des mains du colonel Faivre, chefs de la division des études et de la prospective de l’école d’infanterie de Draguignan. Le groupe du régiment de marche du Tchad finit troisième.

 

*Le mortier de 81 mm léger long renforcé (81 mm LLR) modèle F1 équipe, à raison de deux pièces, le groupe mortier de la 4e section des compagnies de combat de l’infanterie. Il est servi par une équipe de 5 hommes (chef de pièce, pointeur, tireur-chargeur, pourvoyeur, artificier).

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 10:55
Dissolution du 1er Régiment d’Artillerie de Marine (1e RAMa)

 

06/07/2015 Armée de Terre

 

Le 30 juin 2015, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général d’armée Jean-Pierre Bosser, a présidé la cérémonie de dissolution du 1errégiment d’artillerie de marine (1er RAMa) au quartier Corbineau de Châlons-en-Champagne.

 

Cette fermeture de régiment a été réalisée en présence de tous les régiments de la 1reBM, des anciens chefs de corps du régiment, et du chef de corps du 1erRAMA, le colonel Malod, qui rend ainsi définitivement son régiment, après un commandement de deux ans.

 

A travers l’ordre du jour, le CEMAT évoque la tristesse d’une page qui se tourne, un moment chargé d’émotions pour les militaires, et insiste sur la fierté de voir le chemin de chacun d’entre eux se poursuivre à travers diverses mutations.

 

La dissolution du 1er RAMa en images :

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