Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 13:55
Charge des cavaliers wurtembourgeois à La Rothière, le 1er février 1814. par Richard Knötel

Charge des cavaliers wurtembourgeois à La Rothière, le 1er février 1814. par Richard Knötel

 

01.02.2016 source SHD

 

1er février 1702 : bataille de Crémone (Italie du nord). Durant la guerre de succession d'Espagne, la garnison de Crémone est surprise par un audacieux coup de main des assaillants. Introduit dans la place forte par une canalisation, un "commando" fait prisonnier le commandant français Villeroy, arrivé la veille, et s'empare de la porte Ste-Marguerite, par laquelle le prince Eugène entre dans la ville avec 3 000 hommes.  Il en est cependant rejeté peu après par un vigoureux retour offensif de la garnison franco-espagnole.

 

1er février 1814 : bataille de la Rothière (département de l’Aube). Les 40 000 hommes de Napoléon doivent battre en retraite devant plus de 80 000 coalisés commandés pour l’occasion par Blücher. Pas moins de six souverains lui confient leurs troupes ce jour-là. Pour éviter les tirs fratricides, Blücher décide de faire porter une écharpe blanche au bras gauche des coalisés, tant il y a d’uniformes différents sur le champ de bataille. Il veut attaquer Napoléon avant qu'il ne passe l'Aube et ne reçoive des renforts. Obligés de faire front, les Français mènent un combat retardateur le temps de franchir le cours d'eau. Les combats se déroulent au corps à corps dans le village. Même si les pertes ennemies (7000) sont largement supérieures à celles des Français (4600), Napoléon n'a pas réussi à éviter ce combat et a dû céder le champ de bataille à Blücher. Cette relative défaite ternit l'image de l'Empereur puisqu'il commande en personne à la Rothière. Dans quelques jours, il prendra une magistrale revanche à Champaubert puis Montmirail. Cependant, le tout s'inscrit dans une inexorable retraite vers Paris qui sape le moral des troupes et des généraux de Napoléon...

 

1er février 1841 : traditions des chasseurs. Le duc d'Orléans fait créer une fanfare de 16 bugles par bataillon de chasseurs.

 

1er février 1879 : la Marseillaise devient l’hymne national. Composée par le capitaine du Génie, Rouget de l’Isle, à la mairie de Strasbourg, elle est à l’origine le chant de l’Armée du Rhin. La Convention en fait déjà l’hymne national, le 14 juillet 1795 : elle le restera jusqu’en 1804. Sous le régime de Vichy, elle se chante conjointement avec Maréchal, nous voilà !, tandis qu’en zone occupée, elle est interdite à partir du 17 juillet 1941. L’article 2 de la constitution de la Vème République réaffirme son caractère d’hymne national. Lire La Marseillaise, la guerre ou la paix par Michel Vovelle dans les Lieux de Mémoire.

 

1er  février 1917 : l’Allemagne déclare la guerre sous-marine à outrance.

 

1er février 1943 : collision en vol (au-dessus du port de Tunis). Un chasseur allemand perdant le contrôle de son appareil durant l’attaque d’une formation de B17 percute l’arrière du fuselage de la forteresse volante nommée « All American  » pilotée par le Ltt Kendrick R. Bragg du 414th Bomb Squadron.  La partie gauche du plan fixe et l’aileron gauche sont complètement arrachés. L’équipage retient avec les suspentes des parachutes la partie arrière de l’appareil qui risque à tout moment de s’envoler. Durant son vol retour vers l’Angleterre, le B17 est attaqué par des Me-109 qui rompent le combat constatant que tous les mitrailleurs de la forteresse sont actifs. Le bombardier se pose finalement contre toute attente sans dommage supplémentaire et donne lieu à l’une des photos les plus célèbres de la guerre.

1er février 1944 : création des FFI. Charles de Gaulle unifie l’Organisation de résistance de l’armée et les Francs-tireurs et partisans sous l’appellation, Forces françaises de l’intérieur.

 

1er-2 février 1951 : combats de Twin Tunnels (guerre de Corée). A peine 2 mois après être arrivé sur le théâtre, le bataillon français se retrouve encerclé avec le 3ème Bataillon du 23ème RI US à Twin-tunnels, à plus de 30 km en avant du front de la 8ème Armée US à laquelle il est rattaché. Les deux unités résistent victorieusement aux assauts d’une division chinoise qu'elles mettent hors de combat, parvenant ainsi à rompre l’encerclement le lendemain 3 février au cours de l’ultime charge à la baïonnette connue de l’armée française. Les Français perdent 32 tués et 180 blessés en dix heures. Ce fait d'armes vaut au bataillon français sa première Citation Présidentielle Américaine ou Presidential Unit Citation (PUC). La citation est sensée récompenser (après le 7 décembre 1941- Pearl Harbour) les unités américaines et leurs alliés pour acte d’héroïsme hors du commun au combat. Les unités doivent avoir combattu avec respect, détermination et esprit de corps en toutes situations, même d’extrême difficulté.

 

1er février 1957 : décès du maréchal Paulus. « Commandant la 6ème Armée à Stalingrad, il a été élevé à la dignité de maréchal le 30 janvier 1943 : Hitler souhaitait qu’il préfère le suicide à la reddition, en effet jamais aucun maréchal de l’armée allemande ne s’était encore rendu à l’ennemi. Le lendemain, il se rend ainsi que tout son état-major. Prisonnier des Russes, il adhère au Comité national pour une Allemagne libre soutenu par l’URSS. De retour en Allemagne de l’Est en 1953, il dirige le bureau de recherche d’histoire de la guerre à la Haute école de de la police populaire encasernée, future armée de la RDA ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

1er février 1968 : exécution sommaire d'un capitaine Viet Cong (Saigon).  En pleine offensive du Têt, des Viet Congs infiltrés dans Saigon commettent des assassinats ciblés dont ceux de policiers (et leurs familles) appartenant aux forces de l'ordre que commande le général Nguyen Ngọc Loan (à G sur la photo). Le capitaine  Nguyễn Văn Lém (à D) du Viet Cong est arrêté et amené devant le général Ngoc Loan qui l'exécute froidement en présence des médias. La scène est célèbre. La photo a permis à Eddie Adams d'Associated Press d'obtenir le prix Pulitzer en 1969, mais a surtout contribué à accentuer l'opposition à la guerre des Américains. Le cliché montre une scène indéniablement révoltante. Eddie Adams s'en est toujours voulu de l'avoir prise estimant qu'elle ne rendait pas compte de toute la complexité de la situation et du fait que l'horreur était l'œuvre du camp adverse quelques instants plus tôt. (Photo 2).

 

1er février 2003 : accident de la navette spatiale Columbia. La navette Columbia se désintègre lors de son retour dans l’atmosphère terrestre : lors du décollage, un morceau de mousse isolante du réservoir externe s’est détaché et a percuté le bord d’attaque de l’aile gauche. Cet incident a fragilisé le Thermal Protection System, la couche de brique réfractaire, et a permis à l’air chaud de pénétrer dans la structure de l’aile conduisant à sa destruction. Les 7 astronautes, 6 américains et 1 israélien, sont tués.

Partager cet article
Repost0
1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 12:55
L' ANAJ-IHEDN fête ses 20 ans !

2016, un cru spécial pour l'ANAJ-IHEDN !

20 ans au service de l'Esprit de défense et de cohésion nationale

Participez activement à nos actions et soutenez la première association de Jeunes sur les questions de défense et de sécurité

 

 

 

L'ANAJ-IHEDN, une association désormais connue et reconnue

Depuis maintenant 20 ans, l'ANAJ-IHEDN oeuvre pour sensibilser les jeunes (et moins jeunes) aux questions de défense et de sécurité. L'objectif ? Créer un socle commun de connaissance et de dialogue entre différents univers pour alimenter le terreau d'une cohésion nationale pérenne et forte. Les tragiques événements qui ont frappé notre pays en 2015 ont montré à quel point la société française était en recherche de ces valeurs républicaines et prète à s'engager.

 

Avec une moyenne de 80 événements par an depuis 5 ans, en France et à l'international, l'ANAJ est désormais connue et reconnue comme une association motrice sur ces questions. Passionnés et engagés, les jeunes qui la compose sont tous bénévoles et dévoués à cette noble cause. Pour continuer nos actions, nous avons besoin du soutien de tous !


Les nouveautés 2016 à ne pas manquer !

Continuellement à la recherche d'innovations au service de nos membres et de la communauté Défense et Sécurité, l'ANAJ va lancer cette année plusieurs nouveautés qui permettront de mieux répondre à vos besoins : événements, opérations spéciales, outils, etc.

Application mobile "ANAJ-IHEDN"

L'ANAJ-IHEDN débarque sur votre smartphone ! Grâce à cette application mobile (IOS et Androïd) vous pourrez retrouver toutes nos publications, nos vidéos, nos photos et bien entendu l'agenda de nos événements. Pour ne pas les manquer, une alerte push vous sera envoyée à l'ouverture des inscriptions.

       

 

L'ANAJ facilite l'accès des séminaires aux jeunes de l'École de la 2e Chance des Yvelines

Dans le cadre de sa mission de sensibilisation aux enjeux de défense et l'ouverture à de nouveaux publics, l'ANAJ permettra à plusieurs jeunes de l'École de la 2e Chance des Yvelines de participer au prochain séminaire-jeunes de l'IHEDN de Février 2016 à Paris.

 

Soirée de prestige pour les 20 ans de l'ANAJ-IHEDN

Pour fêter les 20 ans de l'ANAJ, une soirée exceptionnelle sera organisée le 25 juin 2016 à l'Ecole militaire. Réunissant l'ensemble de la communauté Défense et Sécurité, plus de 500 personnes seront présentes pour échanger dans un cadre prestigieux et convivial.

Devenir partenaire de cette soirée

 

Des conférences toujours plus innovantes et de qualité

Comme les années précédentes, 2016 sera une année riche en conférences exclusives sur des sujets d'actualité, innovants et parfois décalés. Ces événements sont l'occasion d'accueillir de nouveaux publics et de sensibiliser aux questions de défense, sécurité et internationales.

Toutes nos conférences

 

Des ateliers pour approndir la réflexion et échanger avec des experts

Dans un cadre restreint, les ateliers de l'ANAJ-IHEDN sont réservés uniquement aux membres. Ils permettent d'échanger librement avec des experts sur des problématiques variées. Organisés tous les mois, ils sont l'occasion unique de pouvoir approfondir la réflexion stratégique.

Tous nos ateliers

 

Des visites pour aller à la rencontre des acteurs de la défense/sécurité

Réservées aux membres, nos visites permettent d'aller à la rencontre d'acteurs ou sur des sites rarement ouverts au public. Elles sont l'occasion d'échanges directs et passionnants avec nos membres.

Toutes nos visites

 

De nouvelles publications pour alimenter la réflexion stratégique

Fort de son vivier de membres et son réseau de partenaires, l'ANAJ contribue pleinement à l'émergence d'une réflexion et d'une vision "jeune" sur les enjeux stratégiques.

Toutes nos publications

 


Puisque vous êtes désormais convaincus de l'intérêt de nous soutenir ... Voici nos 3 types d'adhésion

 
 
Partager cet article
Repost0
1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 12:50
Avion Piper-Aztec de SAFIRE, partenaire du projet photo SAFIRE

Avion Piper-Aztec de SAFIRE, partenaire du projet photo SAFIRE

 

31.01.2016 par ONERA

 

TERRISCOPE est une plateforme de recherche dédiée à l’imagerie aéroportée pour l’étude de l’environnement et des territoires. TERRISCOPE a pour objectif de favoriser l’éclosion de nouveaux services, en particulier à partir de la filière drones. Les développements démarrent en janvier 2016 pour une durée de 3 ans.

 

TERRISCOPE associe deux plateformes de drones à aile fixe à tout un ensemble de capteurs, énergétiquement sobres et  de faible encombrement. Principalement financée par la région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées et par des fonds FEDER de l’Union Européenne, l’usage de cette plateforme met en synergie les compétences et moyens de l’ONERA et de SAFIRE*, opérateur public d’avions de recherche instrumentés, TERRISCOPE fonctionnera notamment avec le laboratoire ONERA pour l’exploitation de données de télédétection, LIMA, développé avec le soutien de la région Midi-Pyrénées, de Toulouse Métropole et de fonds FEDER**, et inaugurée en 2013.

Les travaux menées par l’ONERA avec TERRISCOPE, en association avec des organismes publics et des industriels, ont notamment pour objectif de favoriser le développement de services basés sur la télédétection aéroportée.

A côté d’applications ponctuelles dédiées au domaine environnemental (par exemple : identification des pertes énergétiques du bâti, détermination du stock d’eaux de surface, du potentiel  de production d’énergie renouvelable), les services issus de la collecte de données sur des zones étendues et/ou à la géométrie complexe seront particulièrement visés (dynamiques métropolitaines, fonctionnement des grandes exploitations agricoles et forestières, gestion des ressources naturelles). Un autre domaine concernera l’inspection des infrastructures industrielles ou civiles étendues : sites de productions, grands linéaires, grands bâtiments.

 

Image infrarouge extraite d’une image hyperspectrale de la caméra Hyspex proche infrarouge ©ONERA

Image infrarouge extraite d’une image hyperspectrale de la caméra Hyspex proche infrarouge ©ONERA

 

Les travaux de la plateforme s’articulent autour de trois axes :

  • mise en place d’une capacité de mesures aéroportées à partir de différents drones à voilure fixe, ainsi que des systèmes compacts ou miniaturisés : imageurs hyperspectraux de nouvelle génération, lidar 3D topographique à onde complète, caméras multispectrales en infrarouge
  • prise en charge dans LIMA des prétraitements et archivages de ces nouvelles données, ainsi que des capacités d’étalonnage et de maintien en conditions opérationnelles des nouveaux capteurs
  • renforcement des capacités de mesures aéroportées actuelles embarquées sur les avions existants de SAFIRE, avec en particulier l’intégration de certains des capteurs acquis pour les drones et le développement d’un  lidar embarqué de mesures du champ de vent dans les basses couches atmosphériques

Les moyens mis en place et en commun seront à la disposition de la communauté scientifique et industrielle régionale et nationale.

 

Drone L’avion jaune de l’ONERA en opération ©ONERA

Drone L’avion jaune de l’ONERA en opération ©ONERA

 

*SAFIRE, Unité mixte de services qui dépend de Météo France, du CNRS-INSU (Sciences de l’Univers) et du CNES

**FEDER : Fonds européen de développement économique et régional, fonds structurel européen qui vise à renforcer la cohésion économique et sociale en corrigeant les déséquilibres régionaux.

Partager cet article
Repost0
1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 11:55
Le prototype du bateau commandé par le centre de lutte antipollution de la Marine nationale. Photo Cleansails

Le prototype du bateau commandé par le centre de lutte antipollution de la Marine nationale. Photo Cleansails

 

29 janvier 2016 par Flora Chauveau – Ouest-France

 

Une entreprise en fort développement

L'entreprise Cleansails n'a pas encore ses propres locaux et, pourtant, elle a décroché un appel d'offres prometteur. La société brévinoise va concevoir et construire six navires antipollution pour le Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale. Des bateaux de travail de type landing-craft, en aluminium, mesurant 7,50 m.

Basée à Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, Cleansails regroupe une dizaine de personnes, salariés ou travailleurs indépendants. Chacun apporte ses compétences : architecture, ingénierie, chaudronnerie... pour créer du matériel de lutte contre la pollution en mer. « Jusqu'ici, nous concevions nos bateaux et nous les faisions fabriquer par des chantiers partenaires, explique Pierre Briallart, dirigeant de Cleansails. Ces six bateaux sont les premiers que nous construisons nous-mêmes. » L'équipe travaillera dans des locaux tout neufs, actuellement en construction dans la zone d'activité de la Guerche, à Saint-Brevin.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 11:45
photo 31e RG / Armée de Terre

photo 31e RG / Armée de Terre


31/01/2016 Armée de Terre

 

Une dizaine de Dragons de la 2e compagnie de combat du génie du 31e régiment du génie (31e RG) a effectué une formation de fouille opérationnelle complémentaire (FOC) du 12 au 14 janvier 2016.  

 

Formés par leurs chefs de groupe, ils ont profité du matériel et des locaux du pôle interarmées munitions et explosifs (PIAM) pour travailler principalement la fouille de zone et le prélèvement des ressources, en vue de leur projection en République de Côte d’Ivoire puis en bande sahélo-saharienne. 

Cette formation nécessite la participation de chaque membre du groupe. Chacun est ainsi en mesure de prendre des photos, de fouiller un point particulier comme des caches d’armes, de prélever les ressources sans les polluer, avec son binôme, en autonomie. Malgré un délai restreint, les Dragons ont su adapter leur formation en fonction des retours d’expérience de l'opération BARKHANE, en travaillant avec des ressources retrouvées au Sahel, ainsi que sur des mises en situation réelle. 

Cette formation marque le début de la préparation opérationnelle pour la Côte d'Ivoire.

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


28/01/2016 Armée de l'Air

 

La SPA 75 fêtera fin juin 2016, sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le 100e anniversaire de sa création. A cette occasion, le commandant d'escadrille prie les anciens ayant appartenu à cette glorieuse unité de se manifester auprès du secrétariat de l'escadron de chasse 2/3 « Champagne » en vue de l'organisation de ce grand événement.

Téléphone : 03 83 52 64 47

Courriel :     drillespa75 [at] gmail.com

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 12:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28/01/2016  Armée de l'air

 

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf, en Allemagne, la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à son homologue allemande, le Luftfahrtamt der Bundeswehr (LufABw), un certificat de reconnaissance dans le cadre de la navigabilité appliquée à l’A400M.

 

La tenue de cette cérémonie à Wunstorf, qui accueille l’école commune de formation des mécaniciens d’A400M, permet d’illustrer les objectifs poursuivis au travers de cette certification. En effet, l’agrément de formation (147) récemment délivré à cette école par le LufABw, confère désormais l’employabilité des stagiaires formés en Allemagne comme en France.

 

Outre la réduction de la charge d’audits et de surveillance afférente, le champ des gains potentiels ouvert par l’adoption d’exigences communes de navigabilité, dénommées EMAR**, et par la reconnaissance entre les deux autorités chargées de la navigabilité, est très large. Il est en effet le socle qui a permis l’établissement de l’école commune de formation de Wunstorf. De plus, il accroît l’interopérabilité pour la maintenance des A400M, car les mécaniciens formés pourront intervenir indifféremment sur des A400M français ou allemands. Enfin, il rend la fongibilité des pièces de rechange possible, ce qui le cas échéant permet l’abaissement des coûts d’exploitation par mutualisation du stock de pièces de rechanges et optimisation de la logistique.

 

Navigabilité

La navigabilité des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par l’autorité de navigabilité compétente. La vocation de la navigabilité est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsque in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

 

EMAR

Les agréments de navigabilité́ EMAR (European Military Airworthiness Requirements) résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les États membres de l’Agence européenne de défense (AED). Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en offrant un vaste champ de coopération, de mutualisation, et d’interopérabilité.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:55
Quand le terrain est le premier ennemi (JDef, 2/2)


28/01/2016 JDEF -  DICOD

 

Les légionnaires avec qui nous avions vécu au cœur de la forêt amazonienne, au Brésil, sont aujourd’hui spécialistes du combat en jungle. Quant aux unités de l’armée de Terre que nous avions suivie en Picardie, elles peuvent désormais, à tout moment, intervenir en zone urbaine. Dans cette seconde partie du journal de la Défense (#JDef), nous vous emmenons en Afrique où les forces françaises sont formées aux opérations dans le désert, milieu de tous les extrêmes. Puis retour en France où les nageurs de combat s’entraînent à mener des missions sous-marines. Ils font du monde du silence leur théâtre d’opérations.

Situé dans la Corne de l’Afrique, Djibouti est 3 fois plus petit que la France. Pays de tous les extrêmes, on y trouve  montagne culminant à plus de 2 000 mètres, des déserts de sable et de roches mais aussi le lac Assal, point le plus bas du continent africain.
Avec moins de 20 jours de pluie par an et une température avoisinant 50 degrés, Djibouti est un pays désertique et aride, naturellement hostile à l’homme. Sa géographie ressemble à  celle de la bande sahélo-saharienne. C’est un terrain d’entraînement propice aux forces françaises et étrangères.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre


28/01/2016 Armée de Terre

 

On le sait peu mais 140 000 militaires et civils indiens se sont battus à nos côtés durant la 1re guerre mondiale, en France et en Belgique. Cette histoire militaire commune perdure et se traduit pour l’armée de Terre par une coopération militaire bilatérale riche qui se renforce au fur et à mesure des années (une douzaine d’activités chaque année). 2016 a revêtu un caractère particulier : des militaires du 35e RI ont profité de leur participation à l’exercice Shakti pour défiler lors de la fête nationale indienne. Une première, tant pour ce pays que pour nos fantassins.

 

Pour la troisième année, les forces terrestres françaises et indiennes ont renforcé leur interopérabilité autour d’un exercice en milieu désertique et montagneux. Le 35e régiment d’infanterie (35e RI) et le 2nd Garhwal Rifles Battalion (infanterie du Bengal) se sont donc retrouvés du 7 au 17 janvier dans le désert du Rajasthan (dans le Nord-Ouest de l’Inde) pour un entraînement placé sous le signe de la force (signification de « Shakti »). 

Shakti 2016 avait comme scénario une opération de contre-insurrection et de lutte contre le terrorisme dans le cadre d’un engagement sous mandat de l’ONU. Durant une dizaine de jours, les détachements franco-indiens ont partagé leurs expériences, savoir-faire et techniques de combat afin d’entretenir et renforcer leur coopération.

 

Si l’exercice a pris fin le 17 janvier, les fantassins de Belfort ont eu le plaisir de recevoir une invitation pour le peu originale : une participation au défilé du Republic Day, première historique témoin du partenariat étroit qui lie nos deux nations. Ainsi, les militaires du 35e RI et les musiciens de la Musique de l’infanterie de Lyon ont défilé aux côtés de l'armée indienne, en présence du président de la République française en visite officielle. Dans la Déclaration conjointe franco-indienne du 25 janvier, ce dernier a d’ailleurs souligné l’importance des exercices militaires conjoints et mentionne l’exercice Shakti en vue de développer l’interopérabilité dans le domaine du contre-terrorisme, rappelant le succès des précédentes éditions qui ont permis aux forces de progresser. 

L’exercice Shakti 16 s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 1998 et prouve l’excellence du niveau atteint dans la relation militaire bilatérale.

 

Shakti 2013 avec le 13e BCA

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

28/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2016, la 228e fusée Ariane a quitté la Terre depuis le port spatial européen de Kourou et a placé avec succès en orbite le satellite de télécommunication Intelsat afin qu’il soit opérationnel à temps pour les jeux olympiques de Rio du 5 au 21 août 2016.

 

Pour ce premier lancement de l’année, les Forces armées en Guyane (FAG) ont assuré une protection hermétique dans les trois dimensions. Le dispositif, mis en œuvre pendant les quelques dizaines d’heures qui ont précédé, avait pour vocation de préserver de toute intrusion la zone et les abords du pas de tir. C’est la finalité de la mission Titan.

 

Les capacités mises en œuvre, de jour comme de nuit, pour accomplir la mission Titan sont constituées de moyens terrestres du 3e régiment étranger d’infanterie qui préservent un périmètre de sécurité autour du pas de tir Ariane 5, de moyens maritimes de la base navale du Degrad des Cannes pour interdire toute présence navale dans les approches maritimes, de moyens aériens de l’escadron de transport 68 et du centre de contrôle militaire pour surveiller les approches et intercepter tout aéronef lent indésirable.

 

Le rythme de déploiement de ce dispositif sera tout aussi soutenu en 2016 qu’il l’a été en 2015. Pour mémoire, les FAG avaient assuré dans les deux derniers mois de l’année, la protection de trois lancements successifs. Le 10 novembre 2015, une fusée Ariane avait fait l'objet de toutes les attentions, le 3 décembre c’était une fusée Vega et le 17 décembre une fusée Soyouz.

 

Près de 400 militaires ont été engagés en complément des gendarmes pour la protection de ce fleuron technologique européen. Lorsque la flamme olympique brûlera aux prochains jeux olympiques à Rio et que plusieurs milliards de personnes regarderont en direct la retransmission télévisée, les hommes et les femmes des FAG garderont en mémoire qu’ils ont un peu contribué à cet évènement planétaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 13:30
Chammal : 18 frappes et 34 objectifs de Daech détruits en Irak cette semaine

 

28/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 26 janvier 2016, les équipages français ont réalisé 54 sorties aériennes au-dessus des zones contrôlées par Daech en Irak et en Syrie, dont 45 de bombardement en appui des troupes irakiennes au sol, et 4 de recueil de renseignement.

 

18  frappes ont détruit 34 objectifs de Daech.

 

17 frappes d’appui au sol ont été réalisées au cours de la semaine.

 

La force Chammal a concentré ses efforts sur les missions d’appui au sol dans la région de Mossoul où les combattants de Daech sont en posture défensive.

 

Elle a également appuyé les forces irakiennes dans le secteur de Ramadi, où ces dernières poursuivent leurs opérations de contrôle de la ville.

 

1 raid planifié a été mené en Irak par les aéronefs de Chammal.

 

Le 25 janvier, des Mirage 2000 et des Rafale ont délivré leur armement sur un site occupé par Daech situé au nord de Mossoul servant de dépôt de munitions et de lieu de stockage d’armement et de centre de commandement.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 12:55
[Diaporama] Les rations alimentaires opérationnelles

La RCIR (ration de combat individuelle réchauffable). D’un poids de 1,75 kg pour 3 500 calories, elle couvre les besoins journaliers d’un combattant. Conditionnée sous emballage rigide enveloppé d’un film plastique pour l’étanchéité, elle contient un kit de réchauffage. 17 menus différents sont proposés, dont 7 sans porc et 3 menus halal - © C. Lebertre / DICOD


29/01/2016  C. Bobbera  - DICOD

 

« Une armée marche à son estomac », disait Napoléon. L’impact de la qualité des repas sur le moral et donc l’aptitude opérationnelle du personnel n’est pas une légende. Aussi quand les militaires français sont en opération, et lorsque les autres formes de restauration traditionnelle sont exclues, ils ont toujours avec eux des rations de combat. Variées et très nourrissantes, elles font le festin des soldats.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


29/01/2016  Armée de l'air

 

Le 28 janvier 2016, les obsèques du général Douin ont été célébrées dans la cour d'honneur des Invalides.

 

Un hommage solennel a été rendu au général Jean-Philippe Douin, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air (1994-1995), chef d'état-major des armées (1995-1998) et grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur (1998-2004), décédé le 19 janvier dernier. La cérémonie était présidée par le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, en présence du chef d'état-major de l'armée de l'air, le général André Lanata. L'éloge funèbre a été prononcé par le général Jean-Louis Georgelin, grand chancelier de la Légion d'honneur. Il sera inhumé dans l'intimité familiale au cimetière du Mur-de-Sologne. 

 

Obsèques du général Douin aux Invalides
Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 11:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale


29/01/2016 Marine Nationale

 

Du 17 au 20 janvier, l’Amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, s’est rendu au sein du GAN ainsi qu’à Bahreïn et Abu Dhabi.

Il a tenu en ce début d’année à être aux côtés des équipages en opérations. Lors de sa rencontre avec les équipages du porte-avions Charles de Gaulle  et de la FDA Chevalier Paul, le CEMM a souhaité saluer le professionnalisme et la ténacité de l’ensemble des équipages. Ces qualités sont  essentielles pour mener à bien une mission complexe comme l’opération CHAMMAL.

L’Amiral Rogel a également souligné le degré d’intégration du groupe aéronaval avec nos partenaires américains et européens (1).

Lors de sa visite au détachement Atlantique 2 sur la base aérienne 104 d’Al Dhafra, le chef d’état-major de la Marine a particulièrement loué la capacité d’adaptation de l’aéronautique navale aux besoins opérationnels et la qualité de l’intégration avec l’armée de l’air. Les équipages des ATL2 se sont en effet particulièrement bien adaptés aux opérations terrestres, alors même que la vocation première de ces aéronefs est maritime .
Le CEMM a témoigné à tous les marins engagés dans l’opération CHAMMAL sa pleine confiance et leur a souhaité une excellente année 2016.

 

(1) «  Le CEMM remet la médaille d’officier de l’ordre national du mérite au vice-amiral d’escadre Fox (US Navy) »

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 09:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

29/01/2016 Alexandra Milhat - Armée de l'air

 

Du 20 au 29 janvier 2016, l’exercice « VOLFA », réalisé au profit des forces des unités aériennes et des unités au sol du commandement des forces aériennes (CFA), se déroule dans le massif central.

 

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes

De nombreux moyens humains et matériels

25 avions de chasse, cinq avions de transport, des drones, des commandos parachutistes, des radars participent à cette nouvelle édition de l’exercice « VOLFA ». Objectif : entraîner toutes les forces à des missions complexes durant deux semaines, de jour comme de nuit. Parmi celles-ci, des missions de bombardement ou encore de parachutisme de masse. 

 

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes

Un entraînement au combat aérien

Depuis le 25 janvier dernier, le groupe « bleu » (blue forces) est concentré sur la base de Mont-de-Marsan, tandis que le groupe « rouge » (red forces) opère depuis ses bases aériennes d’origine (Orange et Cazaux). Celui-ci joue le rôle du « méchant » face au groupe « bleu » (les « gentils »), qui ne connaît pas à l’avance le scénario. Ils sont ainsi chargés de se défendre face à cette menace « rouge ».  « L’exercice « VOLFA » est très enrichissant car il permet la rencontre de tous les pilotes et équipages participants, explique le directeur de l’exercice. Nous pouvons échanger, briefer et débriefer tous ensemble, savoir quelles sont les contraintes pour chaque appareil, pour chaque mission. Cela permet de progresser et d’être plus opérationnel. »

 

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes

VOLFA : bilan positif et entraînement nécessaire pour les opérations extérieures

« Je suis très satisfait de l’entraînement effectué jusqu’à présent, indique le lieutenant-colonel Yann Malard, commandant de la 30e escadre et directeur de l’exercice. Nous avons des conditions météorologiques très favorables pour un mois de janvier. Jusqu’à présent, nous avons réalisé toutes les missions, huit au total, il nous en reste cinq jusqu’à vendredi. »

Le lieutenant-colonel Malard est formel, toutes les connaissances acquises durant les exercices et l’entraînement sont mises à profit lors des opérations extérieures : « Les forces présentes à cet exercice sont celles qui ont été déployées hier et le seront demain. L’entraînement que nous menons nous est très profitable : les missions évoluent sur une menace de très haute intensité. Il s’agit vraiment de combat. En opérations extérieures, nous pratiquons davantage un combat asymétrique contre les terroristes djihadistes. »

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 17:55
Crédits : ANSSI

Crédits : ANSSI

 

28.01.2016 ERCOM

 

Ercom, expert français des communications sécurisées, déploie et opère sa solution Cryptosmart (seule solution certifiée Diffusion Restreinte par l’ANSSI et labellisée France Cybersécurité) au sein du Ministère de la Défense et de la présidence de la République.

 

Le contrat avec la Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes  d'Information (DIRISI au Ministère de la Défense) porte sur la sécurisation des terminaux et des communications (voix, données et SMS) de plus de 20 000 utilisateurs. Ce choix confirme le  leadership et l’expertise acquis en ce domaine par la société Ercom, PME française de haute technologie et membre d'Hexatrust.

 

De nombreux acteurs reconnaissent ainsi  la pertinence  et l’efficacité de la solution Cryptosmart d’Ercom:

• Le ministère de la Défense  et d’autres institutions publiques, dont l’Elysée et le  Ministère des  Affaires Etrangères, ont déployé  la solution Cryptosmart intégrée par Orange.

• Samsung et Ercom ont décidé de s’associer afin de développer une solution complète de  protection des  communications voix, data, SMS et applications des  terminaux mobiles.

• Cryptosmart équipe  par ailleurs de nombreuses  organisations, gouvernements, institutions et grands groupes  français et internationaux.

 

«Nous sommes  très heureux d’accompagner  des clients  aussi prestigieux et  exigeants. Nos produits, qui seront présentés au prochain Mobile World Congress à Barcelone, répondent aux contraintes de  sécurité les plus fortes tout en préservant la  simplicité de l’expérience utilisateur, condition sine quanon pour faciliter l’adoption par nos clients » explique  Yannick Dupuch, Président Directeur Général d’Ercom.

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 17:55
Chronique culturelle du 29 janvier 2016


29.01.2015 source SHD

 

29 janvier 1635 : fondation de l’Académie française (Paris). Pour encadrer l’effervescence littéraire qu’il sent monter dans le royaume, le cardinal de Richelieu créé l’Académie sur ordre de Louis XIII.

 

29 janvier 1814 : bataille de Brienne-le-Chateau. Napoléon défait avec 16 000 hommes l'armée de Blücher deux fois supérieure en nombre. Cela lui donne l'occasion de passer enfin à l'école des Minimes, sur les lieux mêmes où s'est construite sa légende entre 1778 et 1783.Napoléon manque d'être pris par un groupe de cosaques isolé, mais l'intervention d'un de ses aides de camp (le chef d’escadron Gaspard Gourgaud) puis de son escadron de service le sauve. A noter, la mort au combat du contre-amiral Baste, commandant d’une brigade de la Jeune Garde. Son nom est inscrit sur l’Arc de triomphe.

 

29 janvier 1842 : décès du général Pierre Cambronne. Il débute la carrière militaire en 1791, est fait colonel à Iéna puis est nommé général de brigade lors de la bataille de Hanau. A Waterloo, il commande le dernier carré de la vieille garde. Face à l’insistance du général Colville, son adversaire, la légende (créée par Victor Hugo après coup), veut qu’il ait répondu à l’Anglais par le désormais célèbre mot de Cambronne. « L’homme qui a gagné la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre ».

 

29 janvier 1856 : création de la Victoria cross (Londres). Médaille britannique accordée uniquement pour courage face à l’ennemi. Il n’y a eu que 1354 récipiendaires depuis sa création.

 

29 janvier 1867 : prise de Thy Ninh (Cambodge). Le capitaine Pasquet de la Broue enlève la forteresse cambodgienne avec 170 marsouins.

 

29 janvier 1916 : bombardement de Paris par un Zeppelin. « Dans les années précédant la Grande Guerre, l'Allemagne a développé une flotte de dirigeables puissants et à long rayon d'action. Utilisés de nuit, en particulier sur l'Angleterre, ils ont des missions stratégiques de bombardements (usines, gares, carreaux de mines, etc.) mais ils participent aussi à une guerre totale et psychologique sur les populations civiles des grandes villes. Durant l'année 1916, le bombardement aérien n'a pas eu vraiment le rôle stratégique qui aurait pu influencer la guerre car le tonnage de bombes délivré n'était pas assez important, mais il est devenu une arme psychologique qui touche les populations civiles en arrière de la zone des combats. Ainsi un Zeppelin a bombardé Paris le 29 janvier 1916 faisant vingt-six morts et trente-deux blessés. La population est horrifiée ; des funérailles nationales sont organisées. Les Allemands sont considérés comme des "pirates des airs". Bar-le-Duc a fait l'objet de plusieurs bombardements : celui du 1er juin 1916, jour de l'Ascension, à midi, a fait plus de soixante morts et des centaines de blessés. La ville est l'un des pivots arrières de la bataille de Verdun, mais les avions allemands ont délibérément visé la population. Si les Allemands étaient considérés comme des barbares, l'aviation française n'était pas en reste. Karlsruhe a été bombardé par les Français et les Britanniques dès 1915. Le bombardement du 22 juin 1916 est le plus important et il a été ordonné par le haut commandement français en représailles - c'est le mot alors employé - de celui de Bar-le-Duc. Il y a cent-cinquante morts et des centaines de blessés dans cette ville allemande. Cette attaque aérienne française s'inscrit dans une escalade de la terreur et annonce, par son aspect méthodique, les doctrines de l'italien Douhet et de l'Américain Mitchell ainsi que l'emploi de l'aviation durant la Seconde Guerre mondiale. L'avion, durant l'année 1916 pendant qu'artilleurs et fantassins se massacrent, participe aussi à la "brutalisation" de la société ». Gilles Aubagnac (Conservateur au musée de l'air et de l'espace).    

 

29 janvier 1924 : vol expérimental d’un hélicoptère (Paris). Raoul Pateras Pescara couvre  800 mètres en 10 minutes à bord d’une machine expérimentale à voilure tournante double.

 

29 janvier 1928 : décès du maréchal Douglas Haig. « Chef du corps expéditionnaire britannique en France de 1915 à 1918, il marque entre autres ses contemporains par ses innovations stratégiques (première utilisation des chars de combat en 1916). Il reste aussi dans la mémoire collective comme le responsable du jour le plus sanglant de l’armée britannique. En effet,  le 1er juillet 1916, 58 000 soldats sont mis hors de combat dont 19 240 tués. Après la guerre, il se consacre aux anciens combattants et fonde les Haig Homes et le Haig Fonds afin de les aider ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

29 janvier 1972 : le Redoutable débute sa première patrouille opérationnelle . Le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins français est commandé par le capitaine de frégate Louzeau.

 

29 janvier 1991 : démission du ministre de la Défense, J-P Chevènement. Ne partageant pas les vues du président sur la participation de la France à l’opération Tempête du désert, Chevènement quitte le gouvernement.

 

29 janvier 1996 : le président Chirac annonce la fin des essais nucléaires français. La modélisation informatique d’une explosion nucléaire étant acquise, une explosion réelle n’est plus nécessaire. « La même année, le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE ou CTBT pour Comprehensive Test Ban Treaty, en anglais) est ouvert à la signature. La France, 1er État doté de l’arme nucléaire à avoir signé le TICE en 1996, l’a ratifié en 1998. Le TICE n’est pas encore en vigueur car 8 États disposant de capacités nucléaires significatives, n’ont pas encore ratifié le Traité :Inde, RPDC et Pakistan, États-Unis, Israël, Iran, Chine et Égypte ». DGRIS/PROLIF.

 

29 janvier 2010 : premier vol du Sukhoi PAKFA.  Chasseur russe furtif et supersonique encore en phase de pré production.(Merci au CFA !)

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:50
photo O. Debes / Armée de Terre

photo O. Debes / Armée de Terre


27/01/2016 Armée de Terre

 

L’Eurocorps (structure comprenant des militaires de neuf nations) est capable de se déployer en opération au profit de l’Union européenne, de l’OTAN ou de l’un des pays contributeurs, tels que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg ou encore la Pologne. C’est actuellement le cas au Mali où une soixantaine de personnes est engagée en opération EUTM (european union training mission in Mali) mais également en métropole où l’Eurocorps participe à l’opération Sentinelle. Prochaine étape pour ces militaires : prendre en 2016 le HQ EU Battle group au Mali. Dans ce cadre, l’état-major suit un entraînement spécifique.

 

L’Eurocorps conduit actuellement une série de 5 exercices qui se dérouleront jusqu’à fin juin pour lui permettre de prendre l’alerte EUBG (european union battle group) au cours du 2e semestre 2016, sous la responsabilité de la France. Plus de 250 militaires français et des pays membres se mobilisent pour ce cycle de préparation opérationnelle.

Depuis son premier engagement en 1998, sous la forme d’une participation à la force de stabilisation en Bosnie-Herzégovine, l’Eurocorps a été engagé à de nombreuses reprises. Il a ainsi pris pour la première fois le commandement d’une opération au Kosovo en 2000, puis celui de la force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan, en 2004 et 2012.

 

Retrouvez notre page consacrée à l’Eurocorps.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

27/01/2016 Armée de l'air

 

Du 15 au 19 janvier 2016, le général David Pincet commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) s’est rendu à Djibouti en visite de commandement auprès des unités BAFSI (escadron de protection et escadron de sécurité incendie et sauvetage).

 

Les travaux avec les commandants d’unités, le commandement de la base aérienne 188 et l’état-major interarmées des forces françaises à Djibouti ont permis de mieux prendre en compte les spécificités des missions air et interarmées sur le terrain. Ce court séjour a également été l’occasion d’inaugurer un nouveau poste de commandement "Protection" de la base, notamment équipé d’un système de télésurveillance performant qui permet des avancées tant dans le domaine opérationnel que pour la condition du personnel.

 

La base de Djibouti compte environ 800 d’aviateurs ainsi que des Mirage 2000 C et D, un C160 Transall et des hélicoptères Puma qui lui permettent d’intervenir dans les pays de la corne de l’Afrique, ainsi qu’aux Émirats arabes unis ou au Qatar.

 

Implantée au cœur d’un point névralgique, elle bénéficie d’avantages géographiques et opérationnels indéniables. Ses similitudes avec les théâtres d’opération du Proche-Orient attirent de nombreuses unités à la recherche d’un environnement réaliste et leur permettent de s’entraîner efficacement.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

 

27/01/2016 Armée de Terre

 

Initiée en décembre 2014 pour actualiser les cartes datant des années 1960, une mission de mise à jour cartographique s’est déroulée sur le territoire djiboutien d’octobre 2015 à janvier 2016.

 

Cette mission, effectuée par un détachement du 28e Groupe Géographique d’Oberhoffen a rempli un double objectif:

- elle a permis de fournir une mise à jour complète des zones du territoire djiboutien où les FFDj manœuvrent très fréquemment, voire quotidiennement, en vertu du Traité de coopération en matière de défense qui unit la France à Djibouti

- elle a été l’occasion de tester, dans un environnement exigeant (nature du terrain, climat), la fiabilité technique de la CGP (Chaîne Géographique Projetable), sans toutefois être soumis au contexte sécuritaire et pressant d’une opération réelle.

 

Aboutissement de 15 années de réflexion et de production industrielle, la CGP, le tout nouveau système d’arme de la géographie militaire française, vise à appuyer les forces déployées en leur fournissant des produits géographiques standardisés, précis et actualisés quel que soit le niveau sécuritaire, dans des délais compatibles avec la conduite des opérations.Aux ordres du Capitaine Cédric, les 21 géographes projetés ont brillamment atteint l’ensemble des objectifs qui leur avaient été assignés, dans un contexte de préparation contraignant et des conditions matérielles exigeantes.

 

La mission, source d’enseignements précieux, a été un véritable succès car elle a permis à la fois:

- de fournir des cartes actualisées, contribuant ainsi à l’optimisation de la préparation opérationnelle des militaires qui effectuent des entraînements ou de la préparation opérationnelle tout au long de l’année aux FFDj

- d’éprouver les nouveaux matériels du CGP en situation extrême en démontrant leur précision et leur efficacité et d’obtenir un RETEX technique précieux dans le domaine de la géographie militaire

- de valider ce nouvel ensemble modulaire pouvant soutenir tout type de déploiement de l’Armée française jusqu’à un volume de 5000h.

 

La géographie militaire, en phase avec les évolutions technologiques, s’adapte constamment en développant des outils de pointe permettant d’enrichir les bases de données avec des informations vérifiées et fiables. Cette nécessité de disposer de données précises explique l’importance de l’enjeu que revêtait cette mission La cartographie constitue en effet un élément indispensable à la connaissance, à la préparation et, le cas échéant, à l’intervention des forces. L’ensemble du système d’arme de la Chaine Géographique Projetable répondra à ce besoin, en s’appropriant des nouvelles technologies toujours plus complexes, nécessitant un haut degré de technicité, avec des effectifs toujours plus contraints, mais avec l’impératif d’appuyer, à l’avenir, l’ensemble des forces projetées.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:30
Daman : portrait d’un Watchkeeper de la FINUL

 

27/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 8 octobre 2015, le lieutenant Armelle est projeté au Liban pour un mandat de six mois. Elle est officier de quart (Watchkeeper) au centre tactique opérationnel de l’état-major italien commandant le secteur ouest de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), basé à Shama.

 

Binômée avec un soldat malaysien, elle fait partie de l’une des quatre équipes de quart qui se relayent 24 h sur 24 et suivent les patrouilles dans le secteur Ouest et le long de la frontière du Sud-Liban, appelée Blue Line. Responsable du traitement des évènements et incidents rapportés par les bataillons du secteur, elle met à jour les supports d’informations utilisés par tous les centres tactiques opérationnels du secteur Ouest de la FINUL.

 

« L’une des principales richesses de cette mission, est de travailler avec tous les contingents étrangers présents sur le secteur Ouest, soit plus de 13 nations. Cela représente plus de 3 000 soldats. Au quotidien, je suis en contact permanent avec les Italiens, les Finlandais, les Malaisiens, les Coréens, les Ghanéens… Pour communiquer et se coordonner il est impératif de savoir parler l’Anglais et de faire preuve d’ouverture d’esprit afin de mieux comprendre les spécificités culturelles de chaque nation. »

 

Le lieutenant Armelle est détachée au sein de l’État-major non-permanent de la brigade alpine franco-italienne (EMNPBAFI) déployé pour la première fois en opération. Il s’agit de la première coopération militaire entre la France et l’Italie au sein de la FINUL. Ce partenariat a été crée en septembre 2011 entre la 27ebrigade d’infanterie de montagne et la brigade Taurinense. Son objectif est de renforcer la coopération militaire européenne sur un théâtre d’opération. « C’est une opportunité exceptionnelle d’avoir intégré l’EMNPBAFI. Je suis au cœur des missions opérationnelles d’un état-major binational et mon rôle est indispensable au bon déroulement des activités. Je bénéficie d’une vision internationale sur la situation sécuritaire au Liban et sur les mesures mises en place par la FINUL. »

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

Daman : portrait d’un Watchkeeper de la FINUL
Partager cet article
Repost0
27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 16:55
source UNADIF-FNDIR

source UNADIF-FNDIR


27.01.2016 source SHD

 

27 janvier 1809 : début du combat urbain de Saragosse (Espagne). Le mur d’enceinte de la ville étant percé après un mois de siège, le maréchal Lannes, nouveau commandant des troupes, ordonne l’assaut. La bataille n’est pas finie pour autant. Jusqu’au 20 février les Espagnols vont défendre farouchement chaque maison. Ils capitulent le 20/02 juste avant que les sapes géantes préparées par les Français ne détruisent ce qui reste de la ville. La bataille de Saragosse est le combat le plus meurtrier de la guerre d’Espagne. Il est souvent comparé, toutes proportions gardées, au siège de Stalingrad (Seconde Guerre Mondiale) tant les pertes ont été nombreuses (50 000 Espagnols, 3000 Français) et les destructions importantes. Augustina Aragon est une des femmes les plus célèbres d’Espagne pour avoir galvanisé les derniers défenseurs de Saragosse : C’est la Jeanne d’arc ou Jeanne Hachette espagnole.

 

27 janvier 1915 : félicitations de Wilson à Guillaume II. Le président américain envoie au Kaiser un télégramme à l’occasion de son anniversaire.

 

27 janvier 1941 : la colonne Leclerc quitte Faya pour Koufra (du Tchad vers la Libye). Quelques articles traitant de Koufra dans la RHA :

- Koufra. Souvenirs de l'artilleur par le lieutenant-colonel Roger Ceccaldi, pp. 40-49, RHA N° 151 (2/1983)
- Koufra par Maurice Courdesses, pp. 3-16, RHA N° 223 (juin 2001)

Note RP Defense: voir Les gars de Leclerc.

 

27 janvier 1944 : fin du siège de Leningrad (actuel Saint Pétersbourg). Le groupe d'armées Nord assiégeant la ville dès septembre 1941, Hitler pense la partie gagnée. Le siège va en fait durer près de 900 jours et couter la vie à 1,8 millions de soviétiques (principalement des civils) et 200 000 allemands. Aidés par les Finlandais, les Allemands ne parviendront jamais réellement à étouffer la ville, le lac Ladoga lorsqu’il est gelé, servant de voie d'approvisionnement (ski et traineaux en période de gel, barques au dégel. Un oléoduc est même posé au fond du lac). La valeur symbolique que représentent des villes comme Leningrad et Stalingrad explique en grande partie l’entêtement des deux camps lors des sièges .

 

27 janvier 1945 : libération du camp d’Auschwitz par les troupes soviétiques. « La 100è division du général Krasavine pénètre dans le camp vers 15 heures et y découvre 7000 déportés ainsi que 600 corps de déportés exécutés par les SS lors de leur départ ou morts de faim et d’épuisement dans l’intervalle. Le dernier appel général du camp a été rendu le 17 janvier 1945 : devant l’avancée des Russes, le camp avait commencé à être vidé dès l’été 1944 et les fours dynamités, dès novembre ». CNE Jean-Baptiste P.

27 janvier 1963 : le 2ème RIMa s’installe au Mans (Auvours)

 

27 janvier 1967 : décès du Maréchal de France Alphonse Juin (Paris).

Note RP Defense: lire Alphonse Juin (1888-1967) - Ministère de la Défense

 

27 janvier 1968 : naufrage du Minerve (au large de Toulon).  Au cours d’un exercice avec un avion Atlantic, le sous-marin Minerve, commandé par le lieutenant de vaisseau Fauve, disparaît corps et biens au large du cap Sicié par 2000 mètres de fonds avec 50 hommes d’équipage.


27 janvier 1973 : signature du cessez le feu entre USA et Vietnam (à Paris)


27 janvier 2002 : premier attentat suicide commis par une femme en Israël. La Palestinienne Wafa Idriss tue un civil en explosant avec la bombe qu’elle transporte.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

26/01/2016 Adj Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Un an après le tragique accident d’Albacete, le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne de Nancy-Ochey et sur l’élément air rattaché de Châteaudun pour rendre hommage aux neuf aviateurs français qui ont péri le 26 janvier 2015.

 

Mardi 26 janvier 2016, le CEMAA, accompagné du général Patrick Pacorel, inspecteur de l’armée de l’air, du général Bernard Schuler, commandant les forces aériennes stratégiques, du général Guy Girier, directeur central de la SIMMAD (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense), et du général Philippe Lavigne, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, a été accueilli sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy par le colonel Olivier Lapray, commandant la BA 133.

 

Lors d’une cérémonie militaire, il a commémoré l’anniversaire de l’accident d’Albacete. Principalement composé de troupes de l’escadron de chasse 1/3 «Navarre» et de l’escadron de soutien technique aéronautique 15/3 «Malzéville», le dispositif comprenait une délégation particulière réunissant le personnel présent sur le site espagnol le jour du drame. Le général a décoré des aviateurs qui se sont distingués en portant secours à leurs camarades au péril de leur vie.

 

Après cette remise de décoration, CEMAA a prononcé l’ordre du jour : «Il y a un an, jour pour jour, 11 personnes perdraient tragiquement la vie dans un dramatique accident au cours duquel, suite à un incident technique, un chasseur grec s’abîmait, tuant son équipage, sur le parking du détachement français au moment où tous préparaient le décollage de la prochaine mission. Brutalement arrachés à leurs familles, à leurs proches et à leurs camarades, neuf aviateurs français nous quittaient : le lieutenant-colonel Mathieu Bigand, le commandant Gildas Tison, le capitaine Marjorie Kocher, le capitaine Arnaud Poignant, l’adjudant-chef François Combourieu, l’adjudant-chef Thierry Galoux, l’adjudant Gilles Meyer, le sergent-chef Nicolas Dhez et le sergent-chef Régis Lefeuvre…»

 

Cette allocution a été ponctuée par le passage des Alphajet de la Patrouille de France venus peindre le ciel d’un ruban tricolore à la mémoire des aviateurs disparus.

 

À l’issue de cette cérémonie, le CEMAA a inauguré une stèle commémorative avant de partager un moment avec les familles et les camarades des sept disparus nancéens et les blessés.

 

«Chères familles, chers blessés, chers aviateurs. C’est par une note d’espérance que je voudrais conclure cette brève intervention. Espérance dans l’exemple que nous apportent les disparus, espérance par la solidarité qui s’est exprimée et enfin espérance par les missions qui se poursuivent pour nous entraîner comme à Albacete», a déclaré le CEMAA.

 

Le général Lanata et la délégation se sont ensuite rendus sur l’élément air rattache 279 de Châteaudun pour y dévoiler une plaque commémorative.

 

Aujourd’hui, cet accident reste gravé dans la mémoire des aviateurs, les blessés les plus grave découvrent peu à peu une nouvelle vie et sont repassés en fin d’années revoir leurs camarades en unité puisque leur état le leur permettait entre hospitalisation lourde et rééducation. Les autres blessés ont repris l’entrainement et les engagements opérationnels ; certains d’entre eux rentre juste d’un détachement en Jordanie et d’autres sont aujourd’hui même sur la base d’Albacete pour décrocher la qualification « Chef de mission » lors de l’entraînement OTAN Tactical Leadership Program (TLP), certification ultime des pilotes et navigateurs de combat pour conduire les opérations coalisées, et repartir au combat.

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Le drame d’Albacete

 

Lundi 26 janvier 2015, à 15h30, un avion de chasse F16 biplace grec a connu un incident au décollage et a dévié de sa trajectoire. L’avion s’est écrasé à proximité immédiate du lieu de stationnement des avions français. Les équipages et mécaniciens français étaient sur place, se préparant au décollage de leurs appareils pour une mission d’entrainement. Neuf victimes sont à dénombrer : sept étaient affectées sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, une provenait de la base de Châteaudun et la dernière officiait en qualité d’officier d’échange en Espagne. Cinq blessés graves des bases de Nancy et de Mont-de-Marsan sont également à dénombrer.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 08:55
Entrée des cercueils sur la place d'arme Photo Didier B. / Armée deTerre

Entrée des cercueils sur la place d'arme Photo Didier B. / Armée deTerre


26/01/2016 Armée de Terre

 

« Nous sommes rassemblés ici pour rendre hommage à vos camarades de cordée, vos frères légionnaires qui ont perdu la vie, et pour les accompagner vers leur dernière demeure. » C’est en ces mots que le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, a entamé l’ordre du jour lors de la cérémonie d’hommage funèbre qui s’est tenue ce matin en l’honneur des légionnaires décédés à la suite d’une avalanche à Valfréjus alors qu’ils effectuaient un entraînement en montagne.

 

Les 6 militaires ont en effet trouvé la mort « dans la vallée de la Maurienne […], cet univers à la fois rude et grandiose, sur ces hauteurs sauvages si chères aux soldats de la 27e brigade d’infanterie de montagne, sur cette terre française qu’ils avaient choisi de défendre en coiffant le képi blanc.Ils avaient « tous en commun d’avoir frappé un jour à la porte de la Légion étrangère. [Ils étaient] devenus membres de cette nouvelle famille, dans laquelle il n’existe ni nationalité, ni race, ni religion. [Ils sont] aujourd’hui recouverts du même drapeau, celui d’un pays auquel [ils ont] tout donné sous la grenade à sept flammes. »

Aujourd’hui, l’armée de Terre toute entière rend hommage à ses camarades qui ont « rejoint les neuf cadres et légionnaires de [leur] régiment tombés au champ d’honneur ou à l’entraînement ».La cérémonie militaire, présidée par le CEMAT, a débuté à 10h30 en présence de nombreuses autorités civiles et militaires. Elle s’est déroulée au 2e régiment étranger de génie (2e REG) à Saint-Christol d’Albion (84).

 

Consultez l’ordre du jour prononcé par le CEMAT 

 

Retrouvez les biographies de nos 6 militaires décédés dans l’accomplissement de leur mission.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 08:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


 26/01/2016 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois de décembre 2015, le détachement C135 de Niamey a changé d’équipages et d’aéronef. Composé d’un avion et d’un équipage d’une vingtaine de personnes, il est doté, pour la première fois en opération extérieure, d’un des trois avions de ravitaillement KC 135 RG nouvellement livré sur la base aérienne d’Istres.

 

Trois exemplaires de C135 ont été acquis en 1995 auprès de l’US Air Force avant de faire l’objet en 2014 d’un programme de rénovation piloté par la Direction générale de l’armement (DGA). L’objectif visé est de moderniser l’avionique du cockpit ainsi que la totalité des moyens de communication et de navigation. Cette évolution offre de nouvelles capacités opérationnelles et une totale conformité aux exigences actuelles de circulation aérienne. Elle permet ainsi d’obtenir des normes de navigation identiques à celle des KC 135 américains et une intégration plus efficace et sécurisée dans la circulation aérienne générale. Après une campagne d’expérimentation en métropole ainsi que des vols de qualification assurés par les experts de l’équipe de marque ravitaillement en vol et transport stratégique, le premier KC 135 RG est déployé en opération extérieure.

Si l’on prend le cas des Mirage 2000 présents à Niamey, le ravitailleur peut leur délivrer en vol près de cinq tonnes de kérosène, soit 1 h et demi de potentiel supplémentaire. Sur une même opération, le KC 135 RG pourra assurer plusieurs ravitaillements aux mêmes chasseurs, leur permettant de prolonger d’autant leur mission.

Le capitaine Eric en témoigne : « Un Mirage 2000 a une autonomie de près de 2 h en vol avec les réservoirs pendulaires, ce qui est la plupart du temps insuffisant, compte tenu des distances très importantes à couvrir sur la bande sahélo-saharienne. C’est pourquoi ils ont besoin du ravitailleur, qui est en fait une grosse station-service volante. La manœuvre de ravitaillement reste un moment particulièrement délicat pour les chasseurs comme pour l’opérateur de ravitaillement, mais en 10 minutes il permet au chasseur de pouvoir poursuivre sur zone sa mission. »

Le détachement C 135 soutient les actions menées sur l’ensemble de la zone d’opération des forces françaises en assurant le ravitaillement en vol des Mirage 2000 et des Rafale de la force Barkhane, qui assurent des missions de renseignement et d’appui au profit des troupes au sol.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories