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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 11:55
Paris Airshow 2015 - Teaser


8 juin 2015 by Airbus HC

 

Check out our helicopters at the 2015 Paris Air Show. The H135, H160, H175, H145M, H225M and more…coming soon.


Meet us at the Airbus Group Pavilion from June 15-21.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 11:55
[Teaser] Le ministère de la Défense présent au Salon du Bourget 2015


8 juin 2015 par Ministère de la Défense

 

En attendant l'ouverture des portes du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, du 15 au 21 juin 2015, regardez la présentation des équipements du ministère de la Défense.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 11:55
Premières missions de surveillance de gazoduc par drone en France

 

05.06.2015 par Aerobuzz.fr

 

En partenariat avec GRTgaz, Air Marine vient de réaliser les premières missions de surveillance de gazoduc (mai 2015), dans le Sud de Brive sur un terrain vallonné. Elles ont permis de confirmer l’intérêt de cette technologie alternative dans des zones difficiles d’accès et fortement boisées. Elles complètent le dispositif de surveillance existant : centre de surveillance à distance, inspections terrestres et survols aériens, notamment avec un bimoteur léger Tecnam. Selon Air Marine, les drones permettent d’avoir une meilleure vision des installations.

 

Depuis la mise en place de la nouvelle législation sur les drones en 2012, il s’agit du premier programme de surveillance de ce type. Air Marine est l’un des rares opérateurs français de drones à maîtriser les vols à longues distances hors-vue. Pour chaque mission, deux pilotes interviennent sur le terrain en vue de gérer la navigation du drone et l’analyse des données.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 11:50
Waterloo 2015


source waterloo2015.org
 

En juin 2015, soyez au cœur d’un événement grandiose qui continue d’alimenter l’imaginaire collectif : la Bataille de Waterloo !


Pour le Bicentenaire de cette Bataille qui stupéfia l’Europe tout entière et contribua à déterminer l’avenir de nos régions, l’ASBL Bataille de Waterloo 1815 a planifié la plus grande reconstitution jamais réalisée en Europe: 5000 figurants, 300 chevaux et 100 canons. Une occasion à ne pas manquer, la prochaine édition n’étant pas programmée avant 2025 !

 

Plus d'informations

 

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 07:55
photo Elysée

photo Elysée

 

06/06/2015 Armée de l'air

 

Figure des Forces aériennes françaises libres (FAFL), le colonel Charles Flamand s’est vu remettre la plus haute distinction de cet ordre, lors d’une cérémonie solennelle organisée le 20 mai 2015, au palais de l’Elysée.

 

20 mai dernier, au cours d’une cérémonie solennelle organisée au palais de l’Élysée, le colonel Charles Flamand, figure des Forces aériennes françaises libres (FAFL) a été élevé à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction de cet ordre, par le président de la République, François Hollande, grand maître de l’Ordre. Son nom figurait en tête de la promotion de Pâques, publiée au Journal officiel le dimanche 5 avril 2015.

 

Titulaire de la Médaille de la Résistance, de la croix de guerre 1939-1945 avec six citations dont trois à l'ordre de l'armée, de la croix des TOE avec cinq citations dont une à l'ordre de l'armée et de la croix de la valeur militaire avec une citation, le colonel Charles Flamand, 93 ans, est né le 1er octobre 1921 à Dijon. Il est également titulaire de la croix de combattant volontaire de la Résistance.

 

A l’âge de 8 ans, il effectue son baptême de l’air grâce à son père, Pierre Flamand, pilote pendant la Grande Guerre. Malheureusement, ce dernier périt dans l’accident de son avion au départ de Dijon en 1932.

 

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il décide de ne pas suivre les recommandations familiales et privilégie le concours de l’École de l’air à Rochefort à celui de l’École normale.

 

Le 20 juin 1940, tout jeune sergent âgé de 19 ans, il décide avec plusieurs camarades de poursuivre le combat. Selon la formule du journaliste Hervé Chabaud, « Se mettre à genoux et renoncer, baisser les couleurs, cela ne lui sied pas. Il ne se soumettra pas ».

 

Ainsi, depuis la base aérienne de Caen-Carpiquet, il gagne la Grande-Bretagne à bord d’un Farman 222-2 Altair, piloté par le capitaine Goumin qui, le 8 juillet 1940, à Cardiff, le présente au Général de Gaulle. Celui-ci le dissuade en une phrase d’intégrer la RAF: « Si vous rester sous commandement français, toutes vos victoires seront valorisées par la France qui en a tant besoin ».

 

Cette première rencontre marque le début d’une formidable aventure, au cours de laquelle il fera notamment la connaissance de Romain Gary, qu’il retracera dans un ouvrage de près de 500 pages intitulé « Pour rester libre 1939-1945, Maréchal me voilà ».

 

Ce périple va conduire le jeune sous-officier en Afrique : débarqué à Douala au Cameroun, il fait partie du premier groupe du Corps Expéditionnaire qui est refoulé par les forces vichystes à Dakar. Il fait toute la campagne d’Afrique au sein du GRB1 et la traverse d’Ouest en Est jusqu’à l’Érythrée. Il va ainsi participer aux principales opérations aériennes avant d'intégrer sur B 26 Marauder le groupe de bombardement 02/20 Bretagne qui participe à des frappes sur l'Italie puis sur le Rhin. Le 30 janvier 1941, il fait partie des équipages des huit Blenheim qui sont désignés pour l'attaque de l'oasis de Koufra peu de temps avant que le colonel Philippe Leclerc y remporte la victoire devant les Italiens.

 

À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il continue à servir dans l’armée de l’air, en Indochine puis en Algérie.

 

Au cours de ces années de guerre, il a participé à des centaines de missions d’attaque, de bombardements et d’assauts.

 

Au cours d’un discours très élogieux, le président de République a retracé toute la carrière militaire du colonel Charles Flamand, terminée à Dijon en 1970, avant qu’il mette ses compétences jusqu’en 1984 au service de l’aérospatiale aux Mureaux.

 

Comme le résume admirablement Hervé Chabaud qui assistait à l’évènement, « À l’Elysée, dans un protocole tout républicain, le colonel Flamand, homme de conviction, grand patriote et figure de l’armée de l’air, a vu toute une vie d’engagement donnée en exemple au nom de la Nation. ».

 

 

Décorations du Colonel Flamand :

- Grand-croix de la Légion d’Honneur,

- Croix de Guerre 39/45 :

  • 3 palmes de bronze,
  • 3 étoiles (vermeil, argent, bronze)

- Croix de Guerre Théâtres d’Opérations Extérieurs :

  • 1 palme de bronze,
  • 4 étoiles (2 vermeil, 1 argent, 1 bronze)

- Croix de la Valeur Militaire (1 étoile d’argent) ;

- Médaille de la résistance ;

- Médaille des combattants volontaires de la résistance ;

- Médaille coloniale (Koufra – Fezzan – Abyssinie – Tripolitaine – Erythrée – Extrême orient) ;

- Médaille commémorative des services volontaires dans la France Libre ;

- Médaille commémorative de la Campagne d’Italie ;

- Médaille commémorative de la Campagne d’Indochine ;

- Commandeur de l’ordre de l’Etoile noire du Bénin ;

- Distinguished Unit Citation (USA).

 

 

Note RP Defense : voir Origine des FAFL (1940-1941)

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 16:55
Crédits : Marine Nationale

Crédits : Marine Nationale


23.05.2015

 

Missions, réorganisations, recrutement… Le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force des fusiliers marins et commandos marine nous accorde un entretien exclusif.

 

Vous avez pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos en août 2012. Vous allez bientôt partir à un moment où vos unités sont mobilisées de toute part ?

Il me reste trois mois, je n’en suis pas tout à fait à l’heure du bilan. Mais effectivement, nous sommes particulièrementsollicités. Pour autant nous ne sommes pas en surchauffe. Nous avons des seuils maximums d’engagement, avec les commandos notamment, qui nous permettent de préparer les gens au mieux pour le succès de nos opérations et la sécurité de nos hommes. Car ce sont des opérations complexes, parties pour s’installer dans la durée.

 

Au-delà des Forces spéciales, il y a les fusiliers marins dont on imagine qu’ils sont intégrés à l’opération antiterroriste « Sentinelle » ?

Les attentats du 7 janvier ont eu deux conséquences pour nous. D’abord un besoin immédiat et important de renforcement de la protection de nos installations militaires. Dans le cadre de Sentinelle, nos fusiliers marins ont été employés pour la garde de sites civils ou militaires à Brest, Toulon, Paris (N.D.L.R. synagogue, hôpital et centre de commandement situé en pleine ville).

 

Cette mobilisation a été décidée alors même que vous réformiez le corps des fusiliers marins.

Nous sommes partis de plusieurs constats qui ont mis en évidence un vrai besoin de renforcement du dispositif de protection. Dans le même temps, je constatais une hausse des départs subis que j’avais du mal à contrôler, dus notamment à un manque d’attractivité du métier. Cela m’a conduit à proposer une réorganisation complète.

 

Comment se traduit cette réorganisation ?

Entre 2013 et 2014 on a fait un test pendant près d’un an dans deux de nos unités. À ce moment-là, on était au cœur de l’application de la loi de programmation militaire et des déflations d’effectifs. Or on a réussi à conserver nos effectifs (1 500 personnes), ce qui est en soi une gageure. Nous n’avons pas non plus changé le nombre d’unités (deux groupements et 7 compagnies).

Ce que l’on a changé, c’est leur mode de fonctionnement. On a redynamisé les cycles d’activité pour briser la routine qui s’était installée. Aujourd’hui, on alterne entre un mois de service en protection de site et un mois d’entraînement, pendant huit mois. Après, les fusiliers marins sont projetés à l’extérieur, notamment sur des missions de protection embarquée qui sont importantes, compliquées et ambitieuses. De plus, il y a des missions de protection de nos points sensibles en outre-mer et enfin des installations particulières comme le port de Djibouti par exemple. Dans l’ensemble, on a considérablement amélioré la préparation opérationnelle (combat, tir, et aptitude nautique).

 

Après plusieurs mois d’application, cette réforme est-elle une réussite ?

Au bilan c’est un grand succès qui a permis aux unités de retrouver de l’attractivité. Les départs subis qui étaient très importants en 2012-2013 se sont inversés. On a changé de paradigme dans la tête des marins. Ils sont passés de gardiens militaires à combattants. Ils sont revenus dans la grande tradition des fusiliers marins. Je voulais leur redonner de la fierté et le sens de ce métier-là. Ce ne sont pas des vigiles.

 

Mais cette réforme est-elle compatible avec les impératifs des opérations antiterroristes ?

On a dû y faire face à effectif constant. Mais cela leur a tiré dessus comme on dit chez nous. Le risque effectivement est de mettre en péril tout ce que l’on attend de cette réforme, parce que j’use le potentiel qu’on vient d’acquérir. On cherche toujours l’efficience maximum au moindre coût. On essaye toujours de limiter les effectifs… Mais cela a parfois été au risque de perdre le sens initial de notre engagement.

 

Ne pouvez-vous pas actionner le recrutement ?

Bien sûr. On a pris la mesure de cette affaire en augmentant les effectifs. On va recruter 500 fusiliers marins dont une part importante sera affectée à la Forfusco. Sur 2015, on augmente notre recrutement de 50 %. C’est considérable.

 

Finalement, ce contexte difficile est plutôt porteur pour la Force que vous commandez ?

En fait on a bénéficié d’un contexte très favorable parce qu’on est à la croisée de deux domaines d’actualité que sont la protection et les opérations spéciales. Ces dernières sont une priorité du livre blanc et de la loi de programmation militaire. Ce double effet positif fait qu’on est une force en croissance.

 

Cette croissance se traduit également par la création d’un 7e commando (lire dans notre édition du 21 mai) ?

Il y a effectivement un projet à l’étude à l’État-major de la Marine. Il est solide mais nécessite encore des compléments d’études. Nous en reparlerons plus tard.

 

Recrutement des fusiliers marins  : homme ou femme, de 17 à moins de 25 ans, de la 3e au bac (contrat de 4 ans) jusqu’à bas à bac 2 (contrat de 10 ans). Renseignements au Cirfa à Lorient, : 02 97 12 43 60 ou sur etremarin.fr.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 16:20
photo EMA

photo EMA

 

07/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 3 et 4 juin 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, était aux États-Unis où il s’est rendu à Norfolk, Washington et New York. Lors de ce déplacement, il a rencontré différentes autorités civiles et militaires américaines, mais aussi les responsables de l’OTAN, avant de se rendre au siège des Nations Unies.

 

Le 3 juin, le général de Villiers était à Washington pour participer à différentes rencontres de niveau politico-militaire. Il s’est tout d’abord rendu au Pentagone où il a retrouvé son homologue, le général Dempsey. Lors de cette rencontre, les deux CEMA ont fait le point des différents volets de la coopération militaire bilatérale, avant de conduire un briefing opérationnel qui a plus particulièrement porté sur la lutte contre le terrorisme au Sahel et au Levant. A l’issue de cette rencontre, le général de Villiers a été reçu par le sénateur Jack Reed, doyen des sénateurs américains, ainsi que par le sénateur John McCain, membre de la commission des forces armées du Sénat américain. A chaque fois, les interlocuteurs du général de Villiers ont salué l’action des forces françaises, considérée comme essentielle, en particulier dans le cadre des engagements que conduit la France au Sahel aux côtés de ses partenaires africains.

 

Le lendemain, le général de Villiers s’est rendu à Norfolk au sein du commandement allié pour la transformation de l’OTAN (Allied Command Transformation - ACT). Évoquant le rôle de « plateforme de l’interopérabilité » que devait continuer à jouer ce commandement, le CEMA est revenu sur les enjeux liés à la rénovation stratégique de l’OTAN, ainsi que sur le rôle moteur que la France entend jouer dans la mise en œuvre de ses principaux axes (interopérabilité, réaction rapide, et rationalisation budgétaire), points qu’il avait évoqués fin mai à l’occasion de la réunion du comité des chefs d’état-major de l’OTAN à Bruxelles [lien vers brève]. Le CEMA a également rencontré le général Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié pour la transformation de l’OTAN (SACT), auquel succédera bientôt le général Denis Mercier, actuel chef d’état-major de l’armée de l’Air.

 

Enfin, le CEMA s’est rendu au siège de l’ONU à New York, où il a été reçu en audience par le secrétaire général des Nations Unies, monsieur Ban Ki Moon. Ce dernier a remercié la France pour son engagement aux côtés de l’ONU, notamment dans la bande sahélo-saharienne où est déployée la MINSUMA, mission des Nations Unies pour la stabilisation au Mali. Lors de cette rencontre, le général de Villiers est revenu sur les enjeux des conflits actuels, et sur la nécessaire coordination entre les forces françaises, alliées et de l’ONU. Le CEMA a souligné qu’en République centrafricaine, Sangaris passait progressivement et avec succès le témoin aux forces de la MINUSCA. Les autres opérations de l’ONU auxquelles la France contribue ont également été abordées, dont celle de la force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

photo EMAphoto EMA
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 12:57
Cérémonie du 6 juin à Ouistreham - Fusiliers Marins et Commandos Marine

Le drapeau du 1er régiment de fusiliers marins, dont l'école des fusiliers marins a la garde, a été présenté aux élèves fusiliers marins. Crédit Marine nationale / QM Robert


07.06.2015 par Fusiliers Marins et Commandos Marine

Le 6 juin 2015, l'Ecole des fusiliers marins a organisé une cérémonie de tradition sur la plage de Ouistreham, sous la présidence du vice-amiral d'escadre Christophe Prazuck, directeur du personnel militaire de la marine. Chaque année, cette cérémonie se tient sur les lieux du débarquement des 177 commandos français au D-Day pour commémorer l'action des premiers commandos marine. Au cours de la cérémonie, des élèves fusiliers marins reçoivent leurs fourragères et les nouveaux commandos marine qui viennent de réussir leur stage commando se voient remettre leur béret vert des mains de leurs anciens. La cérémonie a également été marquée par des remises de décoration aux commandos marine et la remise des insignes aux jeunes stagiaires de la Préparation militaire marine Philippe Kieffer.

 

Reportage photos

 

 

Note RP Defense :

voir Le 1er Régiment de fusiliers marins (site de l'Ordre de la Libération)

voir Le 1er Régiment de fusiliers marins (site de l'Amicale de la 1e Division Française Libre)

 

 

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 12:55
photo 1e REC

photo 1e REC

 

03-04-2015 par 1e REC  Réf : 205 | 802

 

Huit auxiliaires sanitaires de l’antenne médicale et des escadrons de combat du 1er REC ont pu mettre en œuvre leurs acquis en sauvetage au combat lors de mises en situation proches de la réalité.

 

Du 16 au 19 mars 2015, l’antenne médicale de Carpiagne et le 1er REC ont organisé un exercice de sauvetage au combat dans le cadre des MCP avant les projections estivales au Mali et en Centrafrique.

 

 Après une première journée consacrée aux rappels théoriques et à la révision des gestes techniques, les participants ont restitué les savoir-faire sur le terrain, avec l’appui du 4ème Escadron pour le plastron.

 

Pendant 3 jours, les cas concrets se sont succédés et ont permis aux équipes sanitaires de traiter des situations de plus en plus complexes au travers d’un nombre croissant de blessés et la prise en compte de lésions de plus en plus sévères (attaque IED, accident de la circulation, attroupement qui dégénère). Après les premiers gestes effectués et le message d’alerte donné par les légionnaires du 4ème Escadron, les auxiliaires sanitaires ont déployé tous leurs savoir-faire pour mettre en condition les blessés avant leur évacuation. En quelques jours, combattants et sauveteurs ont progressé dans toutes les phases de la prise en charge des blessés de guerre, de la relève sous le feu à l’évacuation.

 

Conçu par le Médecin-en-chef BERTHELOT, médecin responsable d’antenne à Carpiagne, et réalisé avec peu de moyens en remplacement d’un exercice MEDICHOS, cet exercice a démontré tout son intérêt pour contrôler les acquis des sauveteurs au combat de niveau 1 et 2. A un mois des premiers départs, les auxiliaires sanitaires de l’antenne médicale de Carpiagne et du 1er REC sont prêts.

photo 1e RECphoto 1e REC

photo 1e REC

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 12:55
photo 1e REC

photo 1e REC

 

03-04-2015  par 1e REC Réf : 206 | 1005

 

En vue de la projection d’un de ses pelotons en RCA à l’été 2015, le 3ème escadron du Royal Etranger a commencé sa mise en condition avant projection (MCP) à CANJUERS du 02 au au 13 Mars. Ce fut l’occasion pour les légionnaires d’apprendre ou de se réapproprier les savoir-faire inhérents à leurs spécialités respectives.

 

Les tireurs, pilotes et chefs d’engins ont suivi une formation d’adaptation sur ERC 90D « SAGAIE ». Après avoir bénéficié des cours sur l’armement, l’entretien, et le pilotage, ils ont travaillé en équipage et en peloton lors de parcours d’observation et des passages sur différents simulateurs.

 

Les pilotes et chefs de bord des patrouilles d’investigation ont pu se former à la conduite des VBL et des VAB, en assimilant les caractéristiques techniques ainsi que les composantes tactiques relatives à ces véhicules, comme la progression en appui mutuel ou le franchissement. Le combat débarqué ainsi que les actes élémentaires ont également été révisés. A l’issue d’une formation dense et technique, les meilleurs pilotes se sont vu attribuer la FSI cavalier blindé pilote option pilote VBL.

 

Les plus jeunes ont fait effort sur l’aguerrissement et les actes élémentaires. Marches, tirs ISTC de jour et de nuit, formation à la technique d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) ainsi que le maniement des armes individuelles et collectives étaient au programme.

 

Opérationnel, le PCL s’est entraîné au déploiement d’un PC tactique de niveau UE, avec notamment la mise en œuvre d’un réseau de transmissions de données de niveau unité élémentaire (liaison SIR/SITEL). Tous les légionnaires de l’escadron ont bénéficié d’un recyclage de la formation de premier secours niveau 1 (PSC1) ainsi que de l’apprentissage du sauvetage au combat de niveau 1 (SC1).

 

L’escadron a testé ensuite ses nouvelles connaissances à la fin du mois de mars lors des tirs de niveau 9, 7 et 6 (tir canon niveau tireur, équipage et peloton) à MAILLY-LE-CAMP, validant ainsi les prérequis nécessaires à la projection et qualifiant l’ensemble de l’escadron à l’emploi des pelotons SAGAIE.

 

L’escadron s’est qualifié opérationnel sans restriction sur ERC90 (dont un peloton opérationnel exceptionnel) et a vu ainsi son investissement individuel et collectif récompensé.

photo 1e RECphoto 1e REC
photo 1e REC

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 12:55
Et par Saint-Georges !

 

07-05-2015 par 1e REC Réf : 207 | 680

 

Implanté depuis moins d’un an sur le camp de Carpiagne, le 1er REC continue ses premières et a célébré dignement son saint patron, Saint-Georges, le samedi 25 avril en la mairie du 9ème et 10ème arrondissement de Marseille.

 

Le 25 avril 2015, l’ensemble du régiment s’est retrouvé lors d’une prise d’armes en l’honneur de saint Georges se déroulant pour l’occasion dans le parc Maison Blanche de la mairie du 9ème et 10ème arrondissement de Marseille en présence d’autorités civiles et militaires. Cette cérémonie a également permis au général commandant la Légion Etrangère, le général MAURIN, ainsi qu’au chef de corps du 1er REC, le colonel BOUZEREAU, de décorer des cadres et légionnaires s’étant particulièrement distingués lors des derniers engagements du régiment au Mali.

 

Cette cérémonie était précédée de la passation de commandement de l'escadron de reserve entre le CES RINGEVAL et le CNE CASTEL.

 

A l’issue de cette prise d’armes, clôturée par un défilé, un vin d’honneur s’est tenu au sein de la mairie durant lequel plusieurs légionnaires se sont vu remettre leur décret de naturalisation des mains du maire du 9ème et 10ème arrondissement de Marseille. Enfin, c’est au son de « la Colonne » que le colonel BOUZEREAU a donné rendez-vous à toute l’assemblée aux journées portes ouvertes du régiment se déroulant les 25 et 26 avril sur le camp de Carpiagne.

 

Reportage photos

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:56
Joseph-Antoine « Georges » Caïtucoli

Joseph-Antoine « Georges » Caïtucoli

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Joseph-Antoine « Georges » Caïtucoli s’est éteint dans la nuit de mardi à mercredi. Il avait 94 ans.

 

Né en 1920, Joseph-Antoine « Georges » (de son nom de guerre) Caïtucoli a fait ses premiers pas dans l’armée de l’air à 18 ans au cours de son service militaire comme sous-officier pilote sur Potez 63.

 

Puis, il intégre les forces spéciales comme officier parachutiste de la France Libre au sein du Special Air Service britannique. Après la guerre, il n’exerça plus dans l'institution militaire mais devint secrétaire général de la Fondation de la France Libre, poste qu’il occupa pendant 30 ans. Il contribuera à de nombreux projets, parmi lesquels le musée De Gaulle aux Invalides.

 

« Georges » Caïtucoli a été décoré de la Croix de Guerre (1939-1945) avec palme, de la médaille des évadés et de la Grand’ Croix de l’Ordre national du mérite. Il était également grand officier de la Légion d’Honneur.

 

Ses obsèques seront célébrés mardi 9 juin matin aux Invalides, à Paris. L'armée de l'air tient à exprimer toute sa tristesse et son soutien envers sa famille.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
“La discipline et la camaraderie sont ta force…”

 

Le service des armes, l’entraînement au combat, les nécessités de la sécurité et la disponibilité des forces exigent le respect par les militaires d’un ensemble de règles qui constituent la discipline militaire, fondée sur le principe d’obéissance aux ordres. Le militaire adhère à la discipline militaire, qui respecte sa dignité et ses droits. La discipline militaire répond à la fois aux exigences du combat et aux nécessités de la vie en communauté. Elle est plus formelle dans le service qu’en dehors du service, où elle a pour objet d’assurer la vie harmonieuse de la collectivité.

 

C’est ainsi qu’est défi nie aujourd’hui la discipline militaire dans le Code de la défense. Si au fil de l’histoire militaire, lesformulations pour la décrire ont pu changer, force est de constater que l’essentiel demeure : le principe d’obéissance aux ordres est la clé du bon fonctionnement de nos armées. Vertu de bien commun, l’obéissance est fondée sur l’autorité, et ses limites viennent toujours de celles de l’autorité. Car l’obéissance exige qu’il y ait reconnaissance de cette autorité. Se soumettre à quelqu’un parce qu’on subit son ascendant, ce n’est pas obéir. Se conforter aux directives reçues uniquement parce qu’on en reconnait la sagesse, ce n’est pas non plus encore de l’obéissance, c’est du bon sens et de la prudence : il y manque le précepte, fondé sur une autorité légitime. Là seulement se trouve le vrai motif de l’obéissance. Cette légitimité vient de la liberté individuelle de chaque militaire, quel que soit son grade, d’avoir choisi en s’engageant, de consentir à la discipline, dans le seul bien du service.

 

Déjà en 1937, le mémento du soldat de la Légion étrangère rappelait cette vérité : “la force de la Légion réside avant tout dans la confi ance absolue et réciproque qui lie les légionnaires et leurs chefs... Ces chefs sont tes compagnons de souffrance et de danger… Bien souvent, il ne te sera pas donné de pouvoir discerner immédiatement la cause profonde d’un ordre. Dans ces circonstances, l’intérêt de tous le tien propre, exige que tu sois persuadé que le chef qui te le donne ne le fait que dans l’intérêt général du service. C’est cette discipline stricte mais librement consentie qui fait la force de notre Vieille Légion”.

 

Cette confi ance absolue qui lie les légionnaires et leurs chefs trouve sa force dans la vie quotidienne et le style de commandement : “C’est une chose d’importance, la discipline à la Légion, l’amour du chef, l’obéissance, sont de plus pure tradition”. Ces versets du chant de la Phalange magnifique sont là pour nous rappeler à tous nos devoirs réciproques. Le mémento de 1937 mentionnait d’ailleurs : “C’est au combat que tu comprendras l’amour qui doit lier le chef à ses légionnaires, dont les coeurs battent à l’unisson pour porter toujours plus haut et plus loin la gloire immortelle de la Légion étrangère.

 

Les devoirs envers les subordonnés mentionnés dans ce mémento sont toujours d’actualité :“Tu devras calquer en tous points ta conduite sur celle de tes chefs. Conscient de tes responsabilités, tu exigeras de tous l’obéissance immédiate et entière. Dans l’application des sanctions, tu seras, avant toute chose, juste et ferme. Cette fermeté n’exclura d’ailleurs nullement la bienveillance et les punitions que tu infl igeras aux fautifs devront avoir obligatoirement pour contrepartie les récompenses que tu décerneras à ceux qui se distinguent par leur activité et leur dévouement. En aucun cas, tu ne devras chercher à retirer un profit quelconque du pouvoir qui t’a été conféré pour le seul bien du service. Sacrifiant résolument les intérêts particuliers de chacun aussi dignes d’intérêt qu’ils puissent être, à l’intérêt général, tu ne prendras aucun repos tant que le bien-être matériel et moral de tes hommes n’aura étépleinement satisfait… Tu donneras l’exemple en tout, aussi bien dans ta vie privée que dans ta manière de servir. Ta dignité, ta conscience professionnelle et tes connaissances militaires sont seules susceptibles de te conférer le respect de tous.

 

Il en est de même pour les devoirs du légionnaire envers ses camarades : “La discipline de la Légion repose sur deux principes essentiels : l’autorité des chefs et l’égalité devant les règlements. Tous les légionnaires sont donc égaux. La Légion, qui est désormais ta seconde patrie, ne distingue ni nationalités, ni races, ni religions. Soldat de métier, venu volontaire pour servir dans un corps d’élite, tu domineras les partis et leurs luttes politiques par le culte de notre drapeau et l’amour du métier des armes, le plus beau de tous. Aucune question d’ordre politique ou confessionnel ne doit intervenir dans tes relations avec tes camarades, dont tu dois scrupuleusement respecter les croyances et les traditions. Tu ne devras jamais demeurer sourd au cri “à moi la Légion” d’un camarade en détresse, mais au contraire voler résolument à son secours. Il est bien entendu que tu n’auras recours à cet appel sacré que dans un danger pressant. Vivant résolument à l’écart du monde, tu ne manqueras jamais de manifester à l’égard de chacun de tes camarades la solidarité étroite qui doit unir les membres d’une même famille. Les traditions de camaraderie et d’entraide à la Légion sont universellement reconnues et admirées. Il t’appartient de les perpétuer. Respectueux de tes anciens dont l’expérience te sera précieuse en maintes circonstances, tu guideras de tes conseils désintéressés les jeunes engagés, afi n de leur épargner un apprentissage et une acclimatation parfois délicats”.

 

Ce mémento de 1937, référence de nos Anciens, respire le bon sens et la pertinence, tout comme notre Code d’honneur qu’il a largement inspiré. Cela prouve la pérennité de vérités simples : “la discipline et la camaraderie sont ta force”. Alors, du caporal au général, en respectant cet article du code d’honneur, nous pourrons dire comme Saint-Exupéry dans le Petit Prince : “J’ai le droit d’exiger l’obéissance, parce que mes ordres sont raisonnables.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo GMP

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin, le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées (MGA), s’est rendu à Paris sur deux sites de l’opération Sentinelle : un groupe scolaire dans le 13e arrondissement, ainsi que le fort du Kremlin-Bicêtre lieu de stationnement d’un état-major et d’unités élémentaires.

 

Ce déplacement avait pour but d’aller à la rencontre des unités engagées, des hommes et des femmes sur le terrain, de constater les conditions d’exécution de  leur mission et de s’assurer plus particulièrement des progrès réalisés dans l’ensemble des domaines du soutien.

 

Dès l’annonce du déploiement dans la durée des 7 000 hommes de l’opération SENTINELLE, un effort de long terme sur soutien a été engagé, avec une priorité marquée sur les conditions de vie des militaires déployés. Il s’agit concrètement de consolider ce qui, dans les premiers mois de l’opération, a reposé sur une logique d’urgence.

 

Au cours de ses échanges avec les soldats et les cadres du 152e régiment d’infanterie (Colmar) et du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (La Valbonne), le MGA a pu mesurer le professionnalisme et la détermination avec laquelle ces unités remplissent leur mission. Il a pu également mesurer, sur le terrain, les effets des premières réalisations et apprécier les mesures restant à mettre en œuvre, qui s’inscrivent dans une action générale de long terme mobilisant l’ensemble des acteurs du soutien.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
Jumboïsation des coques des FLOTLOG et PA2/PA3 ?


06.06.2015 par Fauteuil de Colbert
 

La flotte programmée dessinée à grands traits nous montrait la succession des programmes de renouvellement de la Marine nationale pour sortir les flottes des deux premiers tiers du XXIe siècle. Nous nous laissons aller à une hypothèse pour sortir les porte-avions français de deux hypothèses peu agréables. La première (2020-2025) est l'éventuelle commande orpheline d'un deuxième navire qui aurait peu en commun avec son devancier. La deuxième (2030-2040) est celle, toujours hypothétique, d'une commande couplée de deux unités pour remplacer et compléter le Charles de Gaulle. Il y a la possibilité de marier deux programmes sur la base d'une même coque : FLOTLOG et PA2/PA3.

 

Le programme FLOTLOG prépare la succession des Pétroliers-Ravitailleurs (PR, Durance et Meuse) et Bâtiments de Commandement et de Ravitaillement (Marne, Var et Somme) de classe Durance. L'actualisation de la loi de programmation militaire, actuellement présentée au Parlement, voit le calendrier de ce programme s'accélérer. La "première sera commandée en fin de période." (p. 72) pour une livraison initialement espérée, avant actualisation, à 2022. Supposons que les unités suivantes seront livrées tous les 18 mois car les Chantiers de l'Atlantique affirmaient pouvoir lancer la coque du deuxième porte-avions sous ce délai.

 

L'éventuelle succession du porte-avions et le retour à une permanence aéronavale est plus que jamais une ambition nécessaire, tant pour la diplomatie de la  France que pour ses capacités de dissuasion conventionnelle. À l'orée de l'année 2030, le nombre de groupes aéronavals (à la manière des Carrier Strike Group de l'US Navy) sera plus proliférant que jamais en terme de nombre d'acteurs. Si nous devions inclure dans cette projection les porte-aéronefs et les porte-avions alors celle-ci pourrait laisser apparaître au moins ces pays : Inde (4), Chine (4), Japon (4), Corée du Sud (3), Royaume-Uni (2), Russie (1 ou 2), Australie (2), Brésil (1), Italie (1), Espagne (1), et États-Unis (19 ou 20). À cette aune, il n'est encore connu ou expérimenté aucun outil capable de rendre obsolète un groupe aéronaval comme pièce maîtresse dans la maîtrise des milieux aéromaritimes. 

 

La servitude financière pourrait alors, dans le cadre d'un budget constant en volume et/ou en valeur de rapprocher des programmes qui peuvent apparaître comme aux antipodes en termes d'exigences opérationnelles. Concernant les caractéristiques de leurs coques, ce sont les seules unités d'un tonnage voisin des 30 000 tonnes qui pourraient être commandées en France. 

 

Leurs missions les distinguent. Un navire logistique repose sur une allure de marche plutôt homogène quand celle du porte-avions exige de l'endurance pour aller d'un théâtre à l'autre et une propulsion capable de soutenir les différentes manœuvres demandées par les opérations du groupe aérien embarqué. Aussi, le cloisonnement du pont plat est serré, les redondances des systèmes multiples quand la tendance générale est à l'utilisation des normes de la marine marchande pour

 

Cette jumboïsation des coques paraît alors peu pertinentes. Deux évolutions peuvent amener à reconsidérer le panorama. Premièrement, la formidable prolifération de la menace sous-marine, dont celle des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire, amène à reconsidérer le navire logistique comme un navire de guerre à part entière. Ce qui implique une propulsion devant lui permettre de dérober dans certaines zones où la menace ne pourra pas être totalement éliminée. La guerre des Malouines (2 avril - 14 juin 1982) renouvelait cette exigence. Les avaries du Charles de Gaulle démontrait aussi les limites d'un système propulsif inspiré de celui des frégates par rapport à sa mobilité différenciée. 

 

Il est tout à fait imaginable d'avoir un même flotteur pour deux utilisations finalisations différentes de leurs superstructures, particulièrement dans le cas où les futurs ponts plats seraient à propulsion classique. 

 

Reste à programmer ces trois et deux coques sur une même période pour faire tourner à plein le potentiel industriel de St Nazaire. Il serait bien difficile de retarder les navires logistiques alors qu'ils viennent d'être avancés en raison du besoin urgent de les renouveler. Par contre, avancer les deux porte-avions est une autre affaire. En débutant par les coques des navires logistiques, le calendrier nous emmène au plus tard en 2025 (en supposant 18 mois par navire après la première unité livrée en 2022). Et encore, l'optimisation des capacités industrielles amènent plutôt à supposer une réduction du temps nécessaire à la construction des coques plutôt qu'une durée stabilisée.

 

Il existerait plusieurs options :

  • La première est de décaler le programme FLOTLOG et de louer des navires civils pour réaliser la soudure. La situation serait peu satisfaisante. 

  • La deuxième est de s'attacher à une commande pour une marine étrangère, non-désireuse de faire construire toutes les coques de sa commande dans ses propres chantiers, afin de gagner du temps. Le Brésil et la Russie étaient des prospects pour un programme de porte-avions pour le premier, un programme de navires logistiques pour le deuxième. 

  • La troisième serait de construire la coque des deux porte-avions au plus tard possible après 2025. 

  • La quatrième serait de commander simplement les deux porte-avions et les trois navires logistiques pendant la même loi de programmation militaire afin de profiter des économies espérées.

Le programme FLOTLOG est évalué à hauteur de 2000 millions d'euros pour 4 navires. La coque du projet de deuxième porte-avions représenterait un tiers du coût total du navire, soit 900 millions d'euros. La définition des caractéristiques du PA2 permettrait d'économiser sur des capacités devenues trop redondantes dans la Flotte (comme les installations de commandement ou de défense aérienne à moyenne portée). Jumboïser les coques des FLOTLOG et des PA2 est une voie, encore inexplorée pour gagner sur le coût de ces trois navires et deux coques (3300 millions d'euros).

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo DCNS

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06.06.2015 par Pierre CAVRET - entreprises.ouest-france.fr

 

La réactualisation de la loi de programmation militaire donne un peu d'air au constructeur naval militaire.

 

Engagé dans un plan d'économies de 100 millions d'euros, pour retrouver l'équilibre financier fin 2015, et avant l'annonce fin juillet d'un plan stratégique sur trois ans, DCNS a rempli son carnet de commandes grâce la réactualisation de la Loi de programmation militaire (LPM).

La confirmation d'une nouvelle feuille de route pour les Fremm de la Marine nationale, avec l'avancement de près de deux ans du programme de frégate de taille intermédiaire (FTI), assure au groupe de construction naval militaire une visibilité bienvenue.

C'est tout bon pour le moral des troupes bretonnes. Les six Fremm anti-sous-marines, en plus de l'Aquitaine déjà livrée et de la Provence, et cinq frégates intermédiaires seront construites à Lorient.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photos 4e RE

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03-06-2015 par 4eRE Réf : 493 | 157

 

Savoir compter est un acte réflexe du légionnaire

 

Monsieur Didier Lallement, haut fonctionnaire de l'état Français et conseiller maître à la cour des comptes a rendu visite au régiment afin de juger , in situ , comment la Légion étrangère , en général, et le 4°RE en particulier rentabilise la formation des jeunes légionnaires.

 

Régiment école mais non centre de formation initial des militaires du rang, le régiment a démontré qu'il est le 3 en 1 de la formation ( instruction initiale, formation des cadres de contact, formation de 11 spécialités ) et que son taux d'encadrement était taillé à la juste suffisance.

 

Enchainant des présentations et démonstrations dynamiques, les fortes têtes ont pu montrer l'efficience d'un système centré sur la meilleure arme du monde : l'être humain !

 

La rencontre avec les épouses , conseiller vie courante et  le maire a quant à elle permis de montrer qu'avec le cassoulet , la Légion étrangère est bien une des mamelles de Castelnaudary!

La Cour des Comptes à CastelnaudaryLa Cour des Comptes à CastelnaudaryLa Cour des Comptes à Castelnaudary
La Cour des Comptes à Castelnaudary
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
300 000th Ni-Cd battery Aircraft photo Saft

300 000th Ni-Cd battery Aircraft photo Saft

 

Paris, le 5 juin 2015 - Saft

 

Saft, leader mondial de la conception et fabrication de batteries haute technologie pour l’industrie et les applications aérospatiales, a livré sa 300 000ème batterie pour l’aviation à base de nickel en juin 2015. Le premier programme aéronautique de Saft remonte à 1932, lorsque la célèbre compagnie Aéropostale a plébiscité des batteries capables d’assurer le démarrage rapide des moteurs de ses avions. Plus de 80 ans plus tard, les batteries Saft se trouvent à bord des deux tiers de la flotte mondiale d’avions commerciaux et militaires. Un avion ainsi équipé décolle toutes les deux secondes quelque part dans le monde. Saft propose plus de 400 modèles de batteries spécialement développées pour plus d’une centaine d’avions militaires, autant d’hélicoptères et jusqu’à 200 types d’avions gros-porteurs, de transport régional et d’affaires différents. C’est le cas des Boeing 747, Airbus A320, F-16, Mirage et Rafale, pour n’en citer que quelques-uns.

 

A bord d’un aéronef, la batterie assure deux fonctions critiques. Tout d’abord, elle sert à démarrer le groupe auxiliaire de puissance (APU) ou à faciliter la mise en route du ou des moteurs. Ensuite, elle fournit l’énergie au réseau en cas de panne du système électrique pendant le vol. En général, la batterie doit fournir cette alimentation de secours pendant 30 minutes au minimum et jusqu’à 120 minutes. Du fait que la batterie est un composant de bord vital, Saft travaille en étroite coopération avec quasiment tous les avionneurs et fabricants d’équipements d’origine (OEM) du monde pour créer des systèmes totalement conformes à toutes les normes aéronautiques internationales de sécurité, environnement et qualité. Les batteries Saft sont conçues pour fonctionner en conjonction avec les autres systèmes électriques de bord, afin de pouvoir délivrer l’énergie requise dans les conditions les plus extrêmes, notamment lors de fréquents démarrages moteur et recours à l’alimentation de secours.

 

Soucieux d’assurer un niveau de qualité constant, quel que soit le lieu d’achat des batteries, Saft dispose de sites de production de classe mondiale en France et aux Etats-Unis. Au fil des années, les progrès industriels et logistiques ont permis au Groupe de dépasser systématiquement les attentes de délai de livraison et de qualité du secteur de l’aviation. De plus, 300 000 batteries en service constituent une précieuse source d’informations, qui démontrent le degré exceptionnel de longévité et de fiabilité de la technologie Saft sur le terrain. Saft fournit certes les batteries, mais aussi tous les services associés : une assistance technique et un support produit, un réseau de distribution mondial incluant des services AOG (Aircraft on Ground) et un dispositif mondial de recyclage des batteries.

 

Saft possède une longue tradition d’innovation au service du marché. Dans les années 2000, l’entreprise a lancé les batteries au nickel ULM® (Ultra Low Maintenance), qui permettent d’allonger sensiblement la durée de vie et les délais entre opérations de maintenance, tout en réduisant le coût total de possession. Plus récemment, les batteries Li-ion ont fait leur apparition pour certaines applications et équipent déjà plus d’une centaine d’aéronefs, avec à la clé une réduction considérable du poids et du coût. Dans l’optique de satisfaire des demandes d’énergie et de puissance chaque jour plus importantes en faveur des aéronefs « plus électriques » et « tout électriques » de demain, Saft s’est fixé une feuille de route ambitieuse pour développer des systèmes de batteries qui lui permettront de rester encore longtemps le numéro un mondial de la discipline.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
L’EH 5/67 « Alpilles » fête ses 40 ans


05/06/2015 Alexandra Milhat / stagiaire au Sirpa Air

 

Cette année célèbre le quarantenaire de l’escadron d’hélicoptères (EH) 5/67 « Alpilles ». Une cérémonie s’est tenue sur le site de la base aérienne 115 d’Orange, le 27 mai 2015.

 

Un escadron aux origines historiques

Présidée par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes, la cérémonie a débuté dans la matinée en présence de nombreuses autorités. Au programme : allocutions du général Soulet et du général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP), honneurs au drapeau et remise de médailles. Dans son ordre du jour, le général Soulet est revenu sur l’origine du « Drakkar », l’insigne de l'« Alpilles », directement hérité des traditions de l’escadron d’hélicoptères 1/67, dissous en 1966 à Brem Garten. « Le « Drakkar », choisi poursa symbolique du sauvetage et de l’évacuation sanitaire, représente l’esprit offensif et aventureux, a-t-il souligné. Il constitue également l’un des « plus anciens transports de commandos connus ». 

 

L’EH 5/67 « Alpilles » fête ses 40 ans

Des missions variées pour un bilan imposant

Plus de 83 000 heures de vol depuis sa création, dont 38 000 en mission, 1 300 personnes évacuées (inondations ou sauvetages en mer), ou encore 130 blessés secourus. Ces quelques chiffres constituent le bilan de 40 années de missions de l’EH 5/67. Parmi ses missions principales, l’« Alpilles », participe à la posture permanente de sûreté aérienne. 24h/24, 7 jours/7, l’escadron se tient prêt à mettre en œuvre des mesures actives de sûreté aérienne (MASA). « Nous réalisons la surveillance et la protection des points sensibles tels que les centrales nucléaires, les raffineries, les usines de fabrication de missiles », explique le capitaine B., pilote de Fennec. « Des tireurs d’élite complètent alors l’équipage », ajoute-il. En effet, en cas d’intrusion dans l’espace aérien, ces derniers peuvent être amenés à réaliser menaces coercitives. «Nous réalisons également des missions de recherche et sauvetage (SAR - Search & Rescue), qui consistent à porter assistance à un aéronef perdu ou en difficulté, en collaboration avec la gendarmerie ou la sécurité civile », poursuit le capitaine. Dans ce cas de figure, pilotes, médecin et treuilliste se trouvent à bord.
L’une des missions les plus marquantes fut le sauvetage d’un avion de tourisme, le 30 mars 2006. Le crash au-dessus de Barcelonnette avait fait un mort et un blessé, secouru par l’escadron. « Ce fut un moment incroyable pour l’équipage, précise le pilote, car il est très rare de retrouver des survivants. » (Retrouvez le témoignage du survivant dans la plaquette de l’escadron).

 

Une unité engagée en opérations extérieures

Depuis 2009, l’EH 5/67 assure le détachement hélicoptère de Libreville, mettant ses capacités au service des éléments français au Gabon. L’escadron est également intervenu lors de l’opération Sangaris, en République centrafricaine. Les Fennec assurent de l’appui feu et de l’appui renseignement au profit des troupes au sol. « En Centrafrique, nos actions ont permis de constater si certains groupes étaient armés. On pouvait également observer si des convois, repérés à des endroits précis, avaient du matériel, ou encore si l’itinéraire emprunté par les forces alliées était libre », détaille le capitaine. Le décollage d’un Fennec sous le feu de l’ennemi, à Bangui, capitale de la République centrafricaine, a été vécu comme un grand moment de tension. 

 

Livret EH 40 ans (format pdf, 5 MB).

L’EH 5/67 « Alpilles » fête ses 40 ans
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo 4e RE

photo 4e RE

 

01-06-2015 par 4e RE Réf : 491 | 261

 

"Train as you fight and fight as you train"

 

Du 18 au 29 mai 2015, les fortes têtes ont envahi le camp de Caylus pour une période d'entrainement.

 

La première semaine centralisée au niveau des compagnies a permis de réaliser tous les modules de tir tactique.

 

La deuxième a  fait l'objet d'un rallye section régimentaire, dans des conditions difficiles où chacun a pu se remettre en question et tester ses propres connaissances !

 

Reportage photos

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo Marine Nationale

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02/06/2015 Marine Nationale

 

Les 27 et 28 mai 2015, dans le cadre du dispositif ORSEC maritime, les préfectures maritimes de l’Atlantique et de la Manche-Mer du Nord ont organisé un exercice majeur d’assistance à navire à difficulté (ANED) et de lutte contre une pollution maritime par hydrocarbure (POLMAR) au large de Saint-Malo et dans la baie du Mont Saint-Michel.

 

Baptisé « Roches Douvres », en référence au plateau de roches du même nom situé près de la zone d’exercice, cet entraînement interministériel « grandeur nature » a rassemblé plus de 300 militaires, agents de l’Etat, privés et bénévoles ainsi qu’une quarantaine de moyens nautiques et aériens.

 

Les unités de la marine nationale implantées à Brest et à Cherbourg étaient fortement impliquées avec de nombreux marins déployés sur le terrain et des équipes de gestion de crise mobilisées dans les états-majors des préfectures maritimes de l’Atlantique et de la Manche-Mer du Nord. « Roches-Douvres 2015 » a réuni plusieurs unités spécialisées telles que le centre d’expertise pratique de lutte contre les pollutions maritimes, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté ou encore le bâtiment d’assistance, de soutien et de dépollution Alcyon, mais également des unités plus polyvalentes telles que le patrouilleur de service public Flamant, le bâtiment de soutien de région Elan, les bâtiments écoles Jaguar et Panthère et la vedette côtière de surveillance maritime Trieux. Les flottilles 32  et 33F étaient également présentes avec un hélicoptère EC225 et un hélicoptère Caïman.

 

Roches-Douvres 2015 a permis d’entraîner plusieurs préfectures maritimes et terrestres à coordonner leur action en mer et à terre. Le scénario prévoyait notamment le remorquage d’un navire en difficulté vers un port refuge et la gestion d’une grave pollution maritime après le naufrage d’un pétrolier. Un scénario joué dans des conditions très proches de la réalité grâce à la présence, pendant quelques heures, d’un chimiquier polyvalent affrété pour l’exercice et la participation de cellules de crise d’armateurs et d’affréteurs.

 

L’exercice a également offert l’opportunité de collaborer avec la Grande-Bretagne, la Belgique et l'Agence européenne de sécurité maritime (AESM) qui avaient engagé respectivement un avion de patrouille maritime, un hélicoptère NH90 et un navire antipollution. Onze navires de pêche (chalutiers et barges mytilicoles) de la Manche, de l’Ille-et-Vilaine et des côtes d’Armor ont également participé aux opérations de dépollution en mer et des élèves de plusieurs établissements scolaires de Saint-Malo ont été sensibilisés à la lutte contre la pollution maritime.

 

Réalisé en coordination avec la préfecture de la zone de défense et de sécurité « Ouest » et les préfectures de la Manche, d’Ille-et-Vilaine, des Côtes-d’Armor et du Finistère, l’exercice s’est poursuivi à terre dans les ports de Granville, du Vivier sur mer et de Brest.

photo Marine Nationale

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
Le Festival de musiques militaires de Saumur, c'est du 3 au 5 juillet

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07.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Du 3 au 5 juillet 2015, le Festival des Musiques Militaires de Saumur accueille dans les installations de l’Ecole Nationale d’Equitation une programmation musicale unique en France.

 

Cette année, ce sont sept formations que le Festival aura le plaisir d’accueillir : la Musique de la Légion Etrangère, le Bagad de Lann-Bihoué, le Mexique, la Grèce, la Géorgie, la Pologne et la Suisse.

 

Au programme de cette année (sous réserve): 
• Vendredi 3 juillet: concerts d’ouverture à Saumur et dans le Saumurois.

• Samedi 4 juillet: 16h30, montée des couleurs; 20h30, show international des musiques militaires dans le Grand Manège de l'Ecole Nationale d'Equitation à Saint-Hilaire-Saint-Florent.

• Dimanche 5 juillet: 10h30, défilé des Musiques dans le Centre Ville de Saumur suivi d’une présentation des différentes formations , place de la république à Saumur. 15h, show international des musiques militaires dans le Grand Manège de l'Ecole Nationale d'Equitation à Saint-Hilaire-Saint-Florent. 20h, concert non stop gratuit. Place de la République à Saumur.

 

Pour réserver, c'est ici.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 22 mai 2015, l’assemblée générale de l’association Solid’Air s’est réunie sur la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » de Dijon, un symbole fort.

 

En effet, l’association Solid’Air a été créée en 2003 sur la base aérienne de Dijon, c’est pourquoi le lieutenant-colonel Fabrizzio Casagrande, président de l’association, a souhaité organiser une dernière assemblée générale sur la base.

 

Née de la rencontre de quelques parents d’enfants handicapés qui ont souhaité développer l’entraide, l’association a eu à cœur d’étendre son champ d’actions au personnel de l’armée de l’air le 24 mai 2007.  

 

Le but de l’association est de permettre à ces familles de se connaître, de communiquer entre elles, de se soutenir dans les moments difficiles, d’échanger leurs expériences, leurs réussites, leurs échecs…

 

Aujourd’hui, l’association compte 260 adhérents et soutient 184 familles frappées par le handicap et la maladie.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
Acsiel, le GFIE et le Simtec ne feront bientôt plus qu’un

 

05 juin 2015 par  Pascal Coutance - electroniques.biz

 

Les présidents de ces trois syndicats professionnels de l’électronique ont annoncé hier, lors de la conférence annuelle de l’initiative APIE (Agir pour l’industrie électronique), le regroupement de ces trois entités.

 

Hier [4 juin], lors de la conférence annuelle de l’initiative APIE (Agir pour l’industrie électronique), les présidents d’Acsiel (Alliance des composants et systèmes pour l’industrie électronique), du GFIE (Groupement des fournisseurs de l’industrie électronique) et du Simtec (Syndicat de l'instrumentation de mesure, du test et de la conversion d'énergie dans le domaine de l'électronique) ont annoncé que ces trois organisations allaient se regrouper pour former une seule entité professionnelle qui sera lancée le 1er janvier 2016. Ce nouveau syndicat baptisé « Alliance Electronique » conservera l’acronyme Acsiel.

 

Ce nouveau syndicat comptera alors quelque 160 adhérents qui représenteront un effectif global d’environ 120 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. Bien évidemment, il continuera à faire partie de la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication).

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
"La Circassienne" de Guillemette de Sairigné

 

source Robert Laffont

 

Exilée du Caucase, mannequin chez Chanel, cette célèbre beauté fut une héroïne de la Seconde Guerre mondiale et une icône de la Légion étrangère.

 

Leïla Hagondokoff est une enfant qui vit entre le Caucase et Saint-Pétersbourg dans une famille de militaires. En 1917, elle a dix-neuf ans, elle est très belle, et tombe amoureuse d'un officier atteint d'une grave blessure à la tête qu'elle épouse contre l'avis de ses parents. La Révolution les pousse à fuir vers l'est et ils atteignent Shanghai au terme d'un terrible voyage. En Chine son existence est aventureuse, elle divorce et parvient à gagner la France. Chanel l'engage comme mannequin et sa vie sentimentale bien remplie se termine par un élégant mariage français. Mais cette séductrice devient une combattante pendant la guerre d'Espagne et la Seconde Guerre mondiale. Elle invente, fait financer et dirige des ambulances qui, pour la première fois, sont conçues afin d'opérer les blessés intransportables. Elle fait la campagne d'Italie, la campagne de France, repartira en Algérie pendant la guerre afin d'établir un centre de repos pour les soldats désargentés. La fin de sa vie et le reste de sa fortune sont consacrés à la Légion étrangère, pour qui elle est une bienfaitrice et une légende vivante. Personnalité complexe, libre et transgressive, sa volonté de fer et son courage physique et moral n'eurent d'égal que sa célèbre beauté.

 

"La Circassienne" de Guillemette de SAIRIGNÉ

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