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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:45
FREMM Mohammed VI

FREMM Mohammed VI

 

25 novembre 2014. Portail des Sous-Marins

 

La base navale de Ksar Seghir est achevée à 80% et sera terminée et opérationnelle en 2015. C’est ce qu’a révélé récemment le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, qui s’exprimait en commission parlementaire dans le cadre de la discussion du projet de Loi de Finances 2015.

 

Référence : Rapide Info (Mauritanie)

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
photo EMA

photo EMA

 

 

3/2/2014 Ahmed NAJI - lopinion.ma

 

La frégate européenne multi- missions FREMM Mohammed VI, est la seconde d’une série de douze de la classe « Aquitaine », qui est le premier bâtiment du genre. La FREMM Aquitaine à été, en effet, mise en calle, en 2007, livrée par le constructeur naval DCNS à la Marine française en décembre 2012. Ce bâtiment de combat est entré en service, au sein des forces navales françaises, l’année dernière seulement.

Fruit d’un programme franco-italien, la FREMM, classe Aquitaine pour la Marine française, classe Birgamini pour la Marine italienne, est une frégate furtive de seconde génération à vocation anti-sous-marine (ASM), faisant suite à la classe Lafayette. Elle a été conçue conjointement par les constructeurs navals français, la Direction de Construction des Navires et Systèmes (DCNS) et italien, Fincantieri. Après le Mohammed VI viendront la Normandie, la Provence, la Languedoc, l’Auvergne et l'Alsace, toutes les FREMM françaises portant le nom de régions de l’hexagone. En tout, huit de ces frégates sont destinées à la Marine française et deux unités dérivées, les FREDA, iront à la défense aérienne.

La cérémonie de découpe de la première tôle de la FREMM Mohammed VI a été célébrée le 12 décembre 2008 sur le chantier naval de Lorient, où elle a été mise en calle. La première mise à flot date du 14 septembre 2011, événement consacré en présence de l’Inspecteur de la Marine Royale Marocaine, le Vice Amiral Mohamed Laghmari.

Les premiers essais en mer ont eu lieu le 17 avril 2013. La première sortie en mer a duré trois jours, au cours de laquelle un équipage d’une soixantaine de marins français, en présence de représentants de la MRM, a procédé à la vérification du bon fonctionnement de la plate-forme, ainsi que de toutes les installations et dispositions de sécurité, lutte contre les incendies et voies d’eau, l’évacuation du navire, la manœuvrabilité ou encore la tenue au mouillage. Ont également été testés le système de navigation, qui fonctionne avec des centrales inertielles Sigma 40, fabriquées par Sagem, permettant au navire de se positionner avec précision de manière autonome, ainsi que la propulsion.

Suite à cette première série de tests en mer, qui a duré quelques semaines, deux autres séries ont suivi, la dernière en date, a été menée en juillet 2013. Elle a porté sur le test des matériels, logiciels et sur les performances des principaux capteurs du système de combat, avec tirs d’exercices sur cibles aux missiles Aster et Exocet et au canon de 76 mm. Cette série de tests a vu la participation aux manœuvres d’un équipage conjoint, maroco-français, la formation des marins marocains ayant déjà débuté sur simulateur, au courant de l’année dernière, dans les centres de Lorient et celui de la DCNS, dit « Le Mourillon ». Cette formation a été axée sur les systèmes de gestion de plate-forme de la FREMM, qui est d’un degré élevé d’automatisation. Le premier noyau de l’équipage marocain a embarqué à bord de la frégate dès le mois de juin 2013.

Auparavant, le 5 septembre 2012, avait été nommé commandant de la FREMM D 601, future « Mohammed VI », le Capitaine de vaisseau Charles-Henri Ferragu, décoré par le Prince Moulay Rachid, le jour du transfert de pavillon, « Chevalier du mérite militaire »,

Avec ses 142 mètres de long, 19,5 mètres de large et 4,2 mètres de tirant d’eau, la FREMM Mohammed VI est un imposant bâtiment d’une puissance de quelques 6.000 tonnes de déplacement, pouvant atteindre une vitesse de croisière de plus de 27 nœuds. Et ce grâce à une turbine à gaz, le Général Electric LM2500+G4 à deux lignes d’arbres, d’une puissance de 33.600 chevaux, qui équipe des bâtiments de plusieurs forces navales, par exemple la frégate USS Ford FFG-54 de l’US Navy.

 

Un chasseur de sous-marins

 

La FREMM Mohammed VI est toutefois doté d’un système hybride, dit CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas), c'est-à-dire un moteur électrique et une turbine à gaz. Les diesels alternateurs « MTU » et les moteurs électriques de propulsion « Jeumont », les deux moteurs à aimants permanents dont la frégate est donc également équipée, lui permettent d’évoluer silencieusement à basse vitesse, au maximum jusqu’à 16 nœuds. La furtivité est l’une des caractéristiques essentielles de la FREMM, dont l’une de ses missions principales serait la chasse aux sous-marins intrus dans les eaux territoriales nationales. Chose qui ne peut se faire qu’en suscitant le moins d’écho sur le sonar d’un submersible éventuellement infiltré dans les profondeurs marines.

Exemple de ces intrus des profondeurs marines, ceux, de fabrication russe, de la classe « Kilo », qui équipent la marine d’un pays voisin. Les submersibles dudit pays, signalés de temps à autre du détroit de Gibraltar, le long des côtes espagnoles, jusqu’en Méditerranée orientale, du côtés des eaux syriennes, se montrent tellement agressifs et maladroits que l’un d’entre eux aurait tiré par erreur sur un sous-marin britannique, en novembre dernier. L’information est rapportée par le journal émirati « Imarat Al-Youm », daté du 05 novembre 2013, reprenant une dépêche de la très sérieuse et bien informée agence Reuters. Les quatre sous-marins de classe Kilo du pays en question ne sont pas, en effet, dénudés de moyens pour se montrer nocifs. Ils sont dotés de missiles anti-navires Klub-S, très difficiles à détecter, d’une portée de plus de 320  kilomètres. Outre l’installation récemment achevée sur ces submersibles de missiles Surface-Air de type S-300. Afin de tenir à l’écart ce genre de visiteurs indésirables des profondeurs, la FREMM a été dotée, en termes de matériel de détection électronique, de véritables bijoux de la technologie militaire. Pour entamer le décompte de la catégorie équipements militaires « high tech » de la FREMM Mohammed VI, le radar multi- fonctons 3D Herakles, à balayage électronique « en bande S ». Cet « œil qui voit tout » offre des capacités de surveillance panoramique, de détection, d’acquisition et poursuite de cibles en surface comme dans les airs. Développé par le spécialiste français de renommée mondiale de l’électronique militaire, Thales, ce radar peut poursuivre jusqu’à 200 objectifs dans un rayon de 200 kilomètres. Il participe également au guidage des missiles Surface-Air Aster, un autre bijou technologique dont sera équipé la FREMM Mohammed VI.

Ensuite, un radar de navigation et de surveillance danois capable de détecter de petites cibles et d’orienter simultanément un hélicoptère, ce qui en fait un outil parfait pour la lutte contre les trafiquants, les passeurs d’immigrés clandestins et, éventuellement, des commandos terroristes à bord de petites embarcations, ainsi que pour la lutte contre la pêche clandestine.

A l’avant de la coque de la FREMM Mohammed VI, un sonar de haute technologie actif et passif à basse fréquence, ayant des capacités de détection de très longue portée, quelques soient les conditions climatiques. Un outil de haute performance en matière de lutte anti-sous-marine, assurant également une protection efficace contre les torpilles, les obstacles sous-marins et les mines sous-marines à orin.

Ce Sonar, en mode actif, est complémentaire du sonar remorqué, Captas 4, d’une capacité de détection à ultra longue distance et à profondeur d’immersion variable. Une caractéristique qui lui est unique. Avec ce sonar déployé, le tirant d’eau peut alors atteindre 7,18 mètres.

Pour compléter le tout, un système de Conduite de tir SAGEM NA-25 XP, appelée aussi MSTIS (radar AMS NA25 XP). Bref, de l’optronique de haut de gamme.

En matière de contre mesures, la FREMM sera dotée d’un système de communication embarqué à large bande C-ESM Altesse X, destiné à l’alerte précoce et fournissant des capacités de maîtrise des données de situation tactique. Puis il y a le système de surveillance infrarouge entièrement passif, l’ARTEMIS IRST, capable de détecter automatiquement et de suivre simultanément des cibles aériennes et de surface, même de petite taille, tels les embarcations rapides et les jets skis. En guise de protection passive, la FREMM Mohammed VI sera dotée de lances leurres NGDS, système d’autodéfense de dernière génération, fabriqué par Safran filiale du groupe Sagem, aussi efficace contre les missiles anti-navires que contre les torpilles. La frégate va également disposer de lances leurres anti-torpilles Contralto-V.

 

Un solide rempart flottant

 

Le système de commandement et de communication de la FREMM Mohammed VI est composé d’un système de gestion de combat naval info, des systèmes de gestion de communication, un système de communication par Satellite, et d’autres joyaux de la technologie de communication militaire.

En matière d’armement, la FREMM Mohammed VI sera armée de 8 Missiles Exocet MM40 Block III. C’est un missile anti-navire subsonique autonome, volant à basse altitude et d’une portée de 180 Kms. La propulsion est assurée par deux lanceurs quadruples orientés bâbord- tribord. Pour la couverture aérienne, la frégate va disposer de 16 Missiles Surface-Air d’autodéfense, à lancement vertical, propulsés par deux lanceurs. Deux lanceurs de torpilles aériennes légères, à charges creuses, de conception franco-italienne également, viennent renforcer la force de frappe de la frégate. Il est à souligner que cette torpille de nouvelle génération peut également être lancée à partir d’un hélicoptère équipé pour la lutte anti-sous-marine, comme celui que pourrait accueillir la FREMM sur sa plate forme destinée à cet effet. A l’avant de la frégate, l’Oto Melara 76mm Super Rapido, canon d’artillerie navale de fabrication italienne, à la fois antiaérien, anti-missiles et anti-surfaces. Il peutt tirer 80 à 120 coups à la minute sur une portée de 8.000 mètres. Même si datant des années 60, modernisé depuis à plusieurs reprises, c’est le canon le plus utilisé au monde. Pour la protection anti-aérienne rapprochée, la Frégate dispose d'un canon monotube pouvant tirer 720 coups à la minute sur une portée maximale de 1.500 mètres. Cette arme peut être utilisé comme arme d’ultime défense anti-aérienne, mais aussi contre de petites cibles ou des mines.

La FREMM dispose également d’un hangar et d’une plate-forme d’envol pouvant accueillir un hélicoptère de combat.

La FREMM est composée d’un équipage de 108 marins, avec une capacité d'hébergement de 145 personnes au maximum. Elle jouit d’un rayon d’action de 6.000 nautiques et d’une autonomie de 45 jours en mer.

Avec son système de guerre électronique de dernière génération, composé de capteurs, de brouilleurs et de lances leurres, son système de direction de combat centralisé, qui contrôle et coordonne tous les équipements en temps réel, centralise l’ensemble des informations recueillies pour élaborer une situation tactique et commande tous les systèmes d’armes, la FREMM Mohammed VI a fait entreentrer la Marine Royale Marocaine dans le nouveau siècle, selon l’expression du ministre français de la défense.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:45
FREMM Mohammed VI : revivez les temps forts de la construction du fleuron de la Marine Royale du Maroc

 

 

30/01/2014 DCNS

 

Premier succès commercial à l’international du programme FREMM, la frégate Mohammed VI a été réalisée par les équipes de DCNS et ses partenaires pendant 5 ans, de la découpe de la première tôle le 12 décembre 2008 à Lorient au transfert de propriété le 30 janvier 2014 à Brest.

 

Cette frégate multi-mission, seconde de la série des FREMM, mesure 142 mètres de long pour 20 mètres de large et un déplacement de 6000 tonnes en charge. Désormais propriété de la Marine Royale du Maroc, c’est le plus grand et le plus puissant navire militaire du continent africain.

 

Revivez les temps forts de la construction de la FREMM Mohammed VI en images :

 

Caractéristiques techniques des FREMM

-          Longueur hors tout : 142 mètres

-          Largeur : 20 mètres

-          Déplacement : 6 000 tonnes

-          Vitesse maximale : 27 nœuds

-          Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)

-          Capacité de logement : 145 hommes et femmes

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 17:45
FREMM marocaine Mohammed VI (photo DCNS)

FREMM marocaine Mohammed VI (photo DCNS)

 

29 janvier 2014 Par Pierre-Olivier ROUAUD - Usinenouvelle.com

 

Après un report, la frégate Mohammed VI de type Fremm destinée au Maroc doit être livrée demain jeudi 30 janvier à Brest. Jean-Yves Le Drian, ministre français de la défense sera présent.

 

L'évènement figure à l'agenda de la semaine de Jean-Yves Le Drian sous l’intitulé « cérémonie de transfert de propriété de la Frégate Européenne MultiMissions (FREMM)  Mohammed VI à la Marine royale marocaine ». Il doit se dérouler dans le port de Brest en présence de Moulay Rachid, frère du roi Mohammed VI, ce jeudi 30 janvier
Un première cérémonie de transfert qui devait se tenir le 25novembre 2013 avait été reportée, officiellement pour des raisons d’agenda de Moulay Rachid en déplacement aux Etats-Unis.

DCSN avait démenti alors, à L'Usine Nouvelle notamment, tout problème relatif au paiement ou au financement. Certaines sources parlant de divergences sur un futur contrat de maintenance qui, en tout état de cause, n'était pas compris dans le contrat initial.

La série Fremm est un programme  franco-italien coordonnée au plan européen (OCCAR) mené côté français par DCNS et italien par Fincantieri. En France, il est qualifié de « classe Aquitaine » du nom de la tête de série. Ces bâtiments furtifs sont fabriqués pour l’essentiel dans le chantier DCNS de Lorient (Morbihan).

Un navire à 470 millions d'euros

La marine nationale française doit commander au total 11 Fremm (17 dans le programme initial). A ce jour, quatre bâtiments ont été mis à flot l’Aquitaine (livrée), le Normandie et la Provence ainsi que le navire destiné au Maroc qui s’est intercalé entre les deux premiers. C'est la seule vente à l'export à ce jour alors qu' été un temps évoqué une deuxième commande par Rabat.

La livraison de la nouvelle frégate s'incrit dans un contexte de tension larvée et récurrente entre le Maroc et l'Algérie, notamment en matière d'équipements de défense, comme le détaillait l'an dernier une enquête fouillée de notre confrère Jeune Afrique . En matière navale, le Maroc affichait jusque là un net retard de capacité opérationelle sur son voisin qui dispose notamment de quatre sous-marins contre aucun pour le Maroc. Le budget de la défense du Maroc représente 3 à 4% du PIB selon les années. Le PLF 2014 prévoit 31,5 milliards de dirhams (2,7 milliards d'euros), dont seuls 4,2 milliards pour les investissements. L'Algérie dépense environ trois fois plus en volume.

 

Le prix estimé pour le Maroc s’élève à 470 millions d'euros. Le port d’attache de la frégate Mohammed VI sera la nouvelle base navale militaire de Ksar Sghir près du port de TangerMed. Celle-ci accueille aussi trois corvettes de classe SIGMA (90 m) achetées aux chantiers navals néerlandais Damen dont la dernière livrée en 2012.

La Marine royale du Maroc dispose aussi notamment de deux frégates de génération plus ancienne (Floréal) les bâtiments Hassan II et Mohammed V construits aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire.

Concernant la FREMM, celle-ci fait l'objet par DCNS d'un programme de formation et de prise en main des équipages et officiers marocains depuis début 2013. Dans ce cadre, plusieurs sorties en mer ont déjà été effectuées avec les experts de DCNS et des équipages de la marine nationale française.

Comme leur nom l’indique les Fremm de classe Aquitaine couvrent un large spectre de capacité : surveillance, soutien, lutte anti aérienne, mer-mer ou sous-marine. Elles sont dotées d’une propulsion diesel-gaz-électrique dite CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas) avec des turbines General Electric-Avio. Ce système permet une navigation silencieuse en vitesse lente.

Cette classe se distingue notamment par son équipage réduit ainsi que le recours massif aux technologies de l’information dans le système de commandement et l’intégration des armements. Le groupe Thales qui détient 35% de DCNS à coté de l'Etat fournit une grande part des équipements clés : radar, sonar, surveillance électro-optique ainsi que les système de "guerre électronique".

La Fremm Mohammed VI, connue aussi sous le nom de code D 601, bénéficie notamment des capacités renforcées en lutte anti-sous-marine (ASM). Elle a été construite entièrement à Lorient mais est livrée à Brest pour des questions de manœuvrabilité, selon DCNS

 

 

Caractéristiques des FREMM, classe Aquitaine
- Longueur : 142 m
- Largeur : 20 m
- Déplacement : 6 000 tonnes
- Equipage : 108 maximum
- Systèmes d'armement : missiles mer-air Aster 15, missiles antinavire Exocet MM40, torpilles, canon de 76mm...
-  possibilité d'emport d'hélicoptère de combat type NH90
- Rayon d’action : 6 000 miles nautiques
- Vitesse maximale : 27 nœuds
- Autonomie : 45 jours

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