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14/12/2015 Sources : Etat-major des armées
Le 26 novembre 2015 à Rome, s’est tenue la première réunion Shared awareness and de-confliction in the Mediterranean (SHADE MED) sous la présidence d’EUNAVFOR MED, rassemblant les principaux acteurs de la Méditerranée centrale.
Qu’est-ce que le SHADE ?
Le SHADE est une assemblée basée sur le volontariat des acteurs d’une zone pour mieux échanger sur les actions respectives et se coordonner afin d’augmenter l’efficacité globale. Né dans l’Océan Indien fin 2008, co-présidé à tour de rôle par EUNAVFOR Atalanta, l’OTAN et la coalition Combined maritime forces (CMF), cette formule a prouvé son utilité. EUNAVFOR MED a donc mis en place une consultation identique en Méditerranée où autant d’acteurs se côtoient sur une plus petite zone.
Les acteurs en Méditerranée.
Au cours de cette première édition dont le thème était les flux migratoires par voie maritime, l’agence européenne FRONTEX a partagé son expérience sur le contrôle des trois grandes zones migratoires (entre le Maroc et l’Espagne ; entre la Libye et l’Italie et entre la Turquie et la Grèce). Les Italiens ont détaillé Mare Sicuro, opération italienne de protection de leurs intérêts au large de la Libye. Les représentants d’armateurs ont évoqué les problèmes économiques, sécuritaires et logistiques rencontrés par leurs navires à très faible équipage à recueillir des migrants.
Quel avenir ?
En conclusion de cette session, le contre-amiral Bléjean, vice-commandant de l’opération EUNAVFOR MED a insisté sur la vocation de SHADE à devenir un lieu d’échanges pratiques au niveau tactique pour confronter les expériences de chacun dans tous les domaines maritimes - contrôle des flux migratoires, lutte contre les trafics illicites et sécurité maritime.
11 décembre 2015 Romandie.com (AFP)
Bruxelles - La Commission européenne va présenter mardi un projet audacieux de corps européen de gardes-frontières qui, selon les médias, va permettre d'imposer l'intervention de ce corps à un Etat membre ne parvenant plus à contrôler une frontière extérieure de l'UE.
Mais ce projet, attendu depuis plusieurs semaines, s'il est accepté par les Etats membres de l'UE, n'ira pas jusqu'à priver un pays de sa souveraineté dans la gestion de ses frontières, a nuancé une source européenne interrogée par l'AFP.
Les autorités nationales réussissent à faire de leur mieux, mais elles ne sont pas préparées pour l'afflux actuel de demandeurs d'asile, a reconnu vendredi le commissaire européen aux migrations, Dimitris Avramopoulos, lors d'un forum sur la Méditerranée à Rome.
Nous avons besoin de quelque chose de plus complet et de mieux structuré, a-t-il ajouté, sans évoquer les questions de souveraineté. Les Etats membres ne peuvent pas agir tout seuls. Nous avons besoin de plus d'instruments, a-t-il plaidé.
Le projet de création d'un corps européen de gardes-côtes et de gardes-frontières, annoncé depuis septembre, doit être présenté mardi devant le Parlement européen à Strasbourg, a confirmé vendredi le porte-parole de la Commission européenne, en évoquant une proposition importante et audacieuse.
Il fait partie d'une série de nouvelles propositions préparées par l'exécutif européen pour que l'UE reprenne la maîtrise de ses frontières extérieures, mises sous pression par un afflux sans précédent de migrants.
Le contrôle effectif de nos frontières extérieures est une condition vitale pour s'assurer que les accords de Schengen (régissant la libre-circulation) ne soient pas menacés, a expliqué devant la presse le porte-parole de la Commission, Margaritis Schinas, qui s'est refusé à dévoiler plus en détails le projet.
- Réserves à l'Est -
Selon le quotidien belge Le Soir ainsi que le Financial Times, l'exécutif européen souhaiterait qu'il soit possible d'imposer une intervention de gardes-frontières européens à un Etat déficient dans le contrôle d'une frontière extérieure de l'UE.
L'agence européenne Frontex, chargée de la coordination de la gestion des frontières extérieures, dépend des ressources apportées par les Etats membres et ne peut intervenir dans sa forme actuelle qu'à la demande d'un Etat membre.
C'est ce que Frontex s'apprête à faire à la frontière gréco-macédonienne et en mer Egée, après une demande d'Athènes qui a trop tardé à être formulée selon les autres Etats membres. D'où l'idée d'une procédure plus contraignante que pourrait lancer la Commission.
Mais il ne sera jamais possible pour un garde-frontière européen d'intervenir dans une opération à une frontière sans l'accord du pays concerné, a souligné à l'AFP la source européenne.
L'exécutif européen souhaite renforcer considérablement le rôle actuel de Frontex pour en faire une agence aux effectifs et aux prérogatives renforcés, a-t-elle confirmé.
L'objectif serait d'avoir un corps européen composé de mille personnes à l'horizon 2020, et rapidement mobilisable, a dit cette source, mais l'idée c'est de pouvoir aider plus rapidement un Etat en difficulté, pas de le priver de sa souveraineté.
Le projet de gardes-frontières européens, soutenu notamment par la France et l'Allemagne, pourrait cependant se heurter à l'opposition d'Etats membres craignant de devoir renoncer à la maîtrise de leur territoire.
Plusieurs pays d'Europe de l'Est sont hostiles à ce projet, a dit à l'AFP une source européenne.
C'est une ingérence excessive dans les compétences internes des Etats, a commenté une source polonaise, craignant que le champ de compétence du nouveau corps européen aille au-delà du simple contrôle des frontières et qu'il inclut notamment des possibilités de procéder à des enquêtes et des arrestations au préjudice des autorités nationales.
16 octobre 2015 Romandie.com (AFP)
Bruxelles - La Commission européenne a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'elle avait conclu un plan d'action commun avec la Turquie pour endiguer les flux migratoires, à l'issue d'un sommet des chefs d'Etats à Bruxelles.
Nous nous sommes mis d'accord sur le contenu exact de ce plan d'action, a indiqué le chef de l'exécutif européen, Jean-Claude Juncker, lors d'une conférence de presse dans la nuit de jeudi à vendredi.
Alors que diverses sources européennes ont fait état d'une demande de la Turquie d'une aide de 3 milliards d'euros, M. Juncker a indiqué que cet aspect du plan devait encore être négocié dans les jours qui viennent.
Nous saluons l'accord pour un plan d'action commun UE-Turquie, a indiqué de son côté Donald Tusk, le président du Conseil européen, instance qui réunit les chefs d'Etats et de gouvernement des 28 membres de l'UE.
C'est une étape majeure dans la gestion de la crise migratoire, a-t-il indiqué au nom des dirigeants européens réunis lors du sommet.
Le plan d'action conclu avec la Turquie comprend notamment une accélération des négociations pour faciliter l'octroi de visas aux ressortissants turcs voyageant dans l'UE, en échange d'une meilleure coopération de la Turquie pour endiguer les flux de migrants.
Mais ceci ne veut pas dire que nous renonçons aux critères de base qui sont la règle dans ce domaine, a dit M. Juncker, à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles dans la nuit de jeudi à vendredi, ajoutant qu'une première évaluation des progrès dans les négociations sera réalisée au printemps 2016.
15/10/2015 Par Jean-Jacques Mevel Correspondant à Bruxelles – LeFigaro.fr
La France est la première à proposer, sinon un projet et calendrier précis, du moins une méthode pour que l'Europe en prenne la responsabilité dans la crise migratoire.
La France va proposer la création d'un vrai corps de gardes frontières européens, placé sous la coupe de l'agence européenne FRONTEX et non plus des États membres, d'après un document circulant à Bruxelles, à quelques heures d'un sommet européen à nouveau dominé par la crise des réfugiés et la question des frontières.
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October 13, 2015 defense-aerospace.com
(Source: Indra; issued October 13, 2015)
MADRID --- On September 29 Indra presented the unmanned version of its P2006T MRI maritime reconnaissance and intelligence aircraft at the London conference series on maritime reconnaissance.
Indra's General Manager of Defense and Security, José Manuel Pérez-Pujazón, took advantage of the multinational's participation in the conference series to make the announcement. Indra adapted the aircraft as part of its so-called "Targus" project, and it has already passed the viability tests and experimental demonstration.
Indra is currently working on the system certification and testing phase, and has told the Regional Government of Galicia that it would be willing to conduct these activities at the UAV development center to be built at the Rozas airdrome in Lugo.
The aim of the development is to place an unmanned aircraft on the market for the very competitive price of less than 6 million euros per unit. “The system will offer 12 hours of flying time without touching down, high-performance maritime reconnaissance and search and rescue capabilities, and unbeatable operating and maintenance costs," said the company's general manager Pérez-Pujazón.
Indra initially developed the P2006T MRI as a low-cost airport surveillance solution based on a light manned aircraft, designed to complement coastal reconnaissance systems which, like the Integrated External Surveillance System (SIVE) in the Spanish case, have been deployed by different countries to protect and guard their maritime borders.
Coastal maritime reconnaissance systems offer effective cover of the area between the coastline and a 20 or 30-mile radius. However, the economic interests of coastal countries extend beyond this radius up to the boundaries of the maritime exclusion zone situated 200 miles from the coastline or, as the case may be, up to the halfway point between the coasts of two countries when the distance between them is less than 400 nautical miles.
This is the case of the Mediterranean Sea, in which the distances between coastlines belonging to different countries often form part of maritime exclusion zones situated within a radius of 50 to 80 miles.
An intelligent aircraft at an affordable price
Coastal reconnaissance systems alone are insufficient to monitor these areas efficiently, respond to the issue of illegal immigration and address the humanitarian crises it provokes. Aerial or ground reconnaissance systems are also required.
The P2006T MRI is designed specifically to cover these areas, and with operating costs significantly lower than those of traditional maritime reconnaissance aircraft. The miniaturization and greatly reduced weight of the radar and infrared sensors and automatic identification systems (AIS) required for the mission mean that they can be installed on light aircraft designed for low-consumption leisure aviation.
This is the case of Indra's P2006T MRI which, with six hours of flying time without touching down in its present version – the new unmanned system will double that – a fuel consumption of 32 liters of automotive gasoline per hour of flight and extremely low maintenance costs, permits the on-board installation and integration of not only a Seaspray 5000E active electronically scanned array radar (standard Royal Navy equipment), a high-resolution visible and infrared camera, and an AIS, but also a line-of-sight radio link with an effective range of 180 nautical miles and an Inmarsat terminal.
This terminal sends real-time transmissions of the radar signal, visible and infrared video, AIS data and the aircraft's navigation data to a ground station, where they are monitored in real time.
The P2006T MRI has been successfully tested by the Spanish Civil Guard and Frontex in the Indalo operation that is carried out every summer along the south coast of Spain; in Operation Cross Eye recently conducted in the Sicilian Channel; and in the demonstrations of the European Union's Perseus system carried out in the Alboran Sea and Aegean Sea. In view of the aircraft's efficiency, the European agency Frontex recently chose it for future aerial reconnaissance operations of maritime and land borders.
Indra is one of the leading consulting and technology multinationals in Latin America and Europe. In 2014 it reported revenues of 2.938 billion euros, employed 39,000 professionals, had a local presence in 46 countries, and delivered projects in more than 140 countries.
12/09/2015 Sources : État-major des armées
Le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan est intervenu ce matin en mer Ionienne, sur demande de l’agence européenne FRONTEX à Rome, pour procéder au sauvetage de 140 naufragés en situation de détresse à bord d’un vieux navire de pêche à court de carburant. Il a ensuite débarqué les personnes secourues dans le port de Pozzallo en Italie. Sur place, les naufragés sont pris en charge par les secours et l'administration italienne.
Plus d’informations sur le site de la Marine nationale
05/09/2015 Sources : Marine nationale
A la demande du centre de commandement international de l’agence FRONTEX (*) à Rome, Le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan de la Marine nationale, qui a intégré le 2 septembre le dispositif naval et aérien de l’opération Triton (*), a procédé ce matin au sauvetage décisif de 327 naufragés en détresse à 400 nautiques (740 km) dans le sud-est des côtes italiennes.
Sous la coordination du centre de secours de Malte, l’équipage du bâtiment de la Marine nationale a débuté ses premières actions de sauvetage à 06h35, dans des conditions de mer et matérielles contraignantes, à bord d’un navire de pêche saturé par un volume important d’hommes, de femmes et d’enfants de différentes nationalités, notamment iranienne, érythréenne, syrienne, somalienne, soudanaise, égyptienne et libyenne. Ce navire transportait au total 327 personnes, dont 195 hommes (dont 1 personne âgée), 100 femmes (dont 4 enceintes) et 32 enfants (dont 1 nourrisson). Il était tombé en panne dans le sud-ouest de la Crète faute de combustible de propulsion. Les opérations de mise en sécurité ont été particulièrement délicates du fait de la configuration du navire (important franc bord), de son immobilisation et de l’état de la mer.
Tous les naufragés ont été provisoirement mis en sécurité à bord du patrouilleur de la Marine. Des soins ont été pratiqués sur une dizaine de personnes par le personnel du service de santé des armées à bord, des vivres et de l’eau ont été mis à la disposition de toutes les personnes sauvées traitées avec dignité, respect et humanité. Certains naufragés n’avaient pas mangé depuis 6 jours. Le patrouilleur de la Marine fait actuellement route vers l’Italie pour y débarquer les naufragés dans un port qui lui sera précisé ultérieurement.
Pour mémoire : Face à un flux migratoire intense et à une situation humanitaire dégradée en Méditerranée centrale et dans le canal de Sicile, la France a répondu à l’appel du conseil européen du 23 avril 2015, visant à renforcer la présence de l’UE en mer. Du 27 avril au 21 mai, le patrouilleur de Haute mer Commandant Birot a été mis à disposition de Frontex et engagé dans l’opération Triton (sauvetage de plus de 500 naufragés). Les remorqueurs de haute mer Malabar et Tenace avait été respectivement engagés en septembre 2014 et juillet 2015 dans l’opération Indalo entre l’Espagne et le Maroc. Face aux situations de détresse en mer, la marine, avec ses équipages formés et entraînés, apporte des réponses opérationnelles, efficaces et concrètes.
(*)Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union-européenne.
(*) Triton est le nom de l’opération dédiée à la surveillance et au sauvetage en mer entre le sud de l’Italie et le sud de Malte.
06/07/2015 Virginie Flawinne – MIL.be
Le commandant de la Composante Marine a rendu visite au personnel du Godetia le week-end des 4 et 5 juillet. La participation du navire et de son équipage à l’opération FRONTEX en Méditerranée venait de prendre fin. Le personnel aura sauvé plus de 1 600 personnes fuyant les conflits en ayant pris la mer depuis les côtes libyennes et tunisiennes.
« Je n’ai pas pu rendre visite à l’équipage du Godetia plus tôt car il était très occupé », explique l’amiral de flottille Georges Heeren, commandant de la Composante Marine. Le Godetia a, en effet, patrouillé dans la Méditerranée durant sept semaines, secourant des embarcations en danger. « Il s’agit d’une mission d’urgence que nous menions à la demande de l’Italie, en tant que navire militaire de première importance au sein de l’opération FRONTEX. »
« Les informations concernant les embarcations présentes en mer nous venaient d’avions, d’hélicoptères, de drones ou d’autres navires », explique l’enseigne de vaisseau Cedric Deconinck, officier de navigation. « Nous nous dirigions alors rapidement vers l’embarcation présentant le plus de risques pour ses occupants en passe de chavirer ou montrant des signes de déshydratation importante. » Sur place, des zodiacs étaient mis à l’eau avec des plongeurs et des para-commandos pour la sécurité ainsi que des matelots chargés de gilets de sauvetage.
À bord, les migrants étaient accueillis par du personnel administratif et médical. Les femmes et les enfants étaient mis à l’abri dans un conteneur pendant que le Godetia se dirigeait à vive allure vers le port le plus proche pour remettre les naufragés aux autorités italiennes. Le 30 juin, lors de sa dernière opération de sauvetage, le Godetia recueillait les occupants de trois embarcations gardés à bord durant plus d’un jour et demi pour avoir le temps d’arriver à quai. Ces conditions de travail et de vie auront été marquantes pour tous mais l’équipage a accompli sa mission avec professionnalisme en évitant tout accident. Ce qui rend son commandant de bord, le capitaine de frégate Philippe De Cock, particulièrement satisfait : « Chapeau, je suis vraiment fier de mon équipage ! »
Vidéo : Wim Cochet & VRT
05.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
Le 7 juillet, à la Seyne-sur-Mer, sera inauguré le nouveau patrouilleur hauturier de la Douane française. Baptisé Jean-François Deniau, ce navire de 53m a été construit par la Socarenam et est à Toulon en essais depuis la mi-avril.
La construction de ce 3e patrouilleur (les deux autres, le Fourmentin et le Kermorvan, sont déployés en Manche et en Atlantique) a été financée à 67% par Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États-membres de l’Union européenne). Outre ses missions de surveillance et de sauvetage, ce patrouilleur va donc aussi assurer des missions de lutte contre les trafics et de contrôle de l'immigration.
20/05/2015 Sources : Etat-major des armées
Le mercredi 20 mai 2015, le patrouilleur de haute mer de la marine nationale « Commandant Birot », engagé dans l’opération Triton depuis le 27 avril dernier, a porté assistance à une embarcation signalée en détresse en haute mer à 160 nautiques (296 km) dans le sud-est des côtes italiennes.
Cette mission de sauvetage était conduite sous la responsabilité du Centre de coordination des opérations de sauvetage de Rome (MRCC Rome - Maritime rescue coordination center).
Ce navire de pêche, « l’Afandina », d’une vingtaine de mètres de long, avait été préalablement détecté par un avion italien également engagé dans l’opération Triton.
Au total, 297 naufragés, dont 51 femmes et enfants, ont été recueillis et pris en charge par l’équipage du « Commandant Birot »,dont le médecin et les infirmiers du bord.
Le patrouilleur de haute mer fait actuellement route vers Tarente. À leur arrivée à terre, les personnes secourues seront prises en charge par les autorités italiennes.
Depuis la décision du Conseil européen le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, la France a mis à disposition de l’agence FRONTEX un bâtiment de la Marine nationale. Le « Commandant Birot » patrouille au sud de l’Italie depuis le 27 avril dans la zone de l’opération Triton.
REPÈRES
FRONTEX : créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les États membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux États membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des États membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.
OPERATION TRITON : lancée le 1er novembre 2014 et dirigée depuis l’ICC (International Coordination Center - centre de coordination international) de FRONTEX à Rome, cette opération navale a pour objectif de surveiller et de contrôler les flux migratoires en direction de l’Italie et des autres Etats de l’Union européennes. En cas de détresse en mer, les opérations de sauvetage sont coordonnées par le MRCC de Rome.
LE COMMANDANT BIROT : ce patrouilleur de haute mer assure des missions de surveillance de nos approches maritimes (Posture permanente), de service public (sauvetage, police des pêches), d’escorte de bâtiments en zone de crise (lutte contre les trafics, la piraterie et le terrorisme maritime) et des déploiements opérationnels plus lointains (Océan indien, Golfe de Guinée…).
LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE : ces actions s’inscrivent dans un cadre interministériel (Action de l’État en mer) et international pour ce qui est des opérations coordonnées par l’agence européenne FRONTEX. Cette lutte est prioritairement dirigée contre les réseaux criminels qui exploitent la situation des migrants et qui les mettent en danger. Les opérations de lutte contre l’immigration illégale s’apparentent le plus souvent à de véritables actions d’urgence de sauvetage en haute mer, compte tenu de l’état des embarcations dans lesquelles naviguent les migrants. Elles revêtent par ailleurs une dimension humanitaire à laquelle les équipages de la Marine nationale sont formés et entraînés.
En 2014, la Marine nationale a intercepté près de 170 embarcations et 170 passeurs et porté secours à près de 2 900 immigrants clandestins.
02/05/2015 Sources : Etat-major des armées
Le samedi 2 mai 2015, le patrouilleur de haute mer de la Marine nationale « Commandant Birot » a porté assistance à trois embarcations signalées en détresse en haute mer, au nord des côtes libyennes. Cette mission de sauvetage était conduite sous la responsabilité du Centre de coordination des opérations de sauvetage de Rome (MRCC Rome - Maritime rescue coordination center).
Arrivée sur zone, le « Commandant Birot » a porté secours à plusieurs dizaines de naufragés en détresse et intercepté deux présumés « passeurs ». Au bilan, 217 hommes ont été recueillis par l’équipage de la marine. Deux naufragés ont été pris en charge par le médecin et les infirmiers militaires français à bord.
Le patrouilleur de haute mer de la marine fait actuellement route vers un port italien qui sera désigné par le MRCC Rome. À leur arrivée à terre, les personnes secourues et les passeurs seront remis aux autorités italiennes.
Depuis la décision du Conseil européen le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, la France à mis à disposition de l’agence FRONTEX un bâtiment de la Marine nationale. Le Commandant Birot a rejoint le 27 avril la zone de l’opération Triton où il patrouille dans un secteur s’étendant du sud de la Sicile au sud de l’Italie.
REPÈRES
FRONTEX : créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les États membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux États membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des États membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.
OPERATION TRITON : lancée le 1ernovembre 2014 et dirigée depuis l’ICC (International Coordination Center - centre de coordination international) de FRONTEX à Rome, cette opération navale a pour objectif de surveiller et de contrôler les flux migratoires en direction de l’Italie et des autres Etats de l’Union européennes. En cas de détresse en mer, les opérations de sauvetage sont coordonnées par le MRCC de Rome.
LE COMMANDANT BIROT : ce patrouilleur de haute mer assure des missions de surveillance de nos approches maritimes (Posture permanente), de service public (sauvetage, police des pêches), d’escorte de bâtiments en zone de crise (lutte contre les trafics, la piraterie et le terrorisme maritime) et des déploiements opérationnels plus lointains (Océan indien, Golfe de Guinée…).
LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE : ces actions s’inscrivent dans un cadre interministériel (Action de l’État en mer) et international pour ce qui est des opérations coordonnées par l’agence européenne FRONTEX. Cette lutte est prioritairement dirigée contre les réseaux criminels qui exploitent la situation des migrants et qui les mettent en danger. Les opérations de lutte contre l’immigration illégale s’apparentent le plus souvent à de véritables actions d’urgence de sauvetage en haute mer, compte tenu de l’état des embarcations dans lesquelles naviguent les migrants. Elles revêtent par ailleurs une dimension humanitaire à laquelle les équipages de la Marine nationale sont formés et entraînés.
En 2014, la Marine nationale a intercepté près de 170 embarcations et 170 passeurs et porté secours à près de 2 900 immigrants clandestins.
28/04/2015 Ministère de la Défense
Face à la tragédie de la situation humanitaire en Méditerranée, le Conseil européen a décidé le 23 avril 2015 de renforcer la présence de l’Union européenne en mer, afin d’« éviter toute nouvelle perte de vies humaines ».
Face à l’urgence de cette situation, la France a immédiatement proposé à l’Union Européenne la mise à disposition d’un bâtiment de la Marine nationale. Cette proposition ayant été acceptée par l’agence FRONTEX, l’aviso Commandant Birot a rejoint hier la zone de l’opération Triton où il patrouillera dans un secteur s’étendant du sud de la Sicile au sud de l’Italie.
La France est ainsi la première nation européenne à répondre dès à présent à l’appel du Conseil européen en fournissant un bâtiment à l’opération Triton. La rapidité de cette réponse est rendue possible grâce au dispositif permanent de la Marine nationale en Méditerranée.
Avant d’entamer sa mission, l’aviso Commandant Birot a rejoint le port italien de Brindisi dans la journée du samedi 25 avril où l’équipage a embarqué du matériel médical et sanitaire du Service de santé des armées (SSA), acheminé depuis la France par un avion de la Marine nationale.
REPÈRES
FRONTEX : Créée par le Conseil en 2004, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne (FRONTEX) est opérationnelle depuis le 1er mai 2005. Elle vise à coordonner entre les Etats membres les opérations en matière de gestion des frontières extérieures. Outre sa responsabilité en matière de formation, d’analyse des risques et de recherche technologique, les principales missions de FRONTEX consistent à apporter une assistance technique et opérationnelle aux Etats membres en matière de gestion des frontières extérieures et à leur fournir l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. De plus, l’agence met à disposition des Etats membres une force de réaction rapide composée d’un vivier de gardes-frontières européens, dont le déploiement peut intervenir en cas de crise.
OPÉRATION TRITON : Lancée le 1er novembre 2014, cette opération navale a été confiée à FRONTEX. Elle vise à patrouiller près des côtes, sur une zone comprenant le sud de la Sicile et le sud de l’Italie. Cette opération est supervisée par les autorités italiennes.
AVISO COMMANDANT BIROT (F 796) : Mis en service le 14 mars 1984, l'aviso Commandant Birot est un aviso-patrouilleur de haute mer de la Marine nationale. Il remplit des missions de soutien aux forces sous-marines stratégiques, de surveillance des approches maritimes et de surveillance maritime outre-mer, mais aussi des missions dites de service public (sauvetage, police des mers, etc.). D’un déplacement de 1400 tonnes à pleine charge, le Commandant Birot est armé par un équipage de 90 marins. Neuf bâtiments de ce type sont actuellement en service dans la Marine nationale.
Pour plus de renseignement sur le site de la marine nationale.
21.03.2015 Romandie.com (ats)
Le coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme a appelé vendredi l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex à la vigilance. Il a sensibilisé l'organisme au risque d'infiltration en Europe de djihadistes se faisant passer pour des réfugiés.
"Nous devons être vigilants. Il est relativement facile de pénétrer dans l'Union européenne quand on se mêle au flux de migrants", a déclaré Gilles de Kerchove en marge d'une réunion ministérielle à Vienne.
Plus d'un demi-million de personnes, dont 20% de Syriens, ont demandé l'asile politique dans l'UE en 2014, a indiqué vendredi l'Office européen de statistiques (Eurostat). Ce chiffre record est en hausse de 44% par rapport à 2013.
M. de Kerchove, qui s'exprimait auprès de l'agence autrichienne APA, a souligné avoir jusqu'à présent évité d'évoquer le risque d'infiltration par les voies humanitaires, "car il ne faut pas tout confondre".
12 Jan 2015 By: Arie Egozi - FG
The Greek police force has purchased an additional number of unmanned air systems made by Israeli company BlueBird.
In 2013 the Greek police purchased one of the company's SpyLite UAS to help meet its obligations to Frontex, the European Agency for the Management of Operational Cooperation at the External Borders of the Member States of the European Union.
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24 Mars 2014 Marine Nationale
Le réseau sémaphorique tient son origine de la volonté de mettre en place une surveillance maritime permanente le long du littoral afin de prévenir les incursions par la mer.
13.03.2014 euractiv.com
As tragedies at sea involving African and Arab refugees continue to shock Europeans, Frontex defended its coordination role in EU external border protection at a Berlin event, amid accusations from all sides. EurActiv.de reports.
Since the Lampedusa crisis, failed migration attempts have gained media coverage and sent shockwaves throughout Europe.
"This is one of the biggest tragedies in Europe's history, caused by the member states and tolerated by the EU and its agencies,” said Left MEP Cornelia Ernst, one of the panelists at an event jointly hosted by Frontex and EurActiv Germany last week in Berlin.
“Only after the terrible accident at Lampedusa, with roughly 360 deaths, it was noticed that 19,000 people had already lost their lives," she pointed out.
The event addressed the dangers at the EU's maritime borders, the fate of refugees, the complicated multi-level regulatory structure, and the tasks of Frontex. Defined by the agency’s deputy executive director Gil Arias, Frontex is the "European body responsible for the coordination of operational cooperation at external borders".
But “this definition,” Arias admitted, “does not explain how we work in practice”. The Mediterranean Sea spans 2.5 million square kilometres, he explained, and cannot be monitored by normal border controls.
As a matter of principle, border security is a matter of the individual member states, he said, explaining that when these become overwhelmed and need support, they turn to Frontex. The EU agency cannot act of its own accord, he emphasised. Rather it is dependent on the individual EU member states.
"Frontex does not possess aircraft, nor border guards, nor vessels to perform the actual border control at external borders", Arias pointed out. Frontex must use boats and aircraft from national authorities – for which it must also pay a borrowing fee, he said.
Border control becomes search and rescue
In reality, Frontex was designed as an instrument for border control, not migration policy. Its mandate is to support EU member states in protecting their external borders from illegal activities. This may include anything from illegal migration and human trafficking to smuggling of illegal drugs and much more.
To fulfill these tasks, the EU currently allocates roughly €90 million annually to Frontex. During difficult years, (for example, during the Arab Spring), the budget had to be substantially increased.
Like other bodies of water, the Mediterranean is divided into national search and rescue areas, Arias said. "All vessels - whether military, coast guard, fishing, private - and other assets in the area are included in the rescue operation, including those coordinated by Frontex," the agency's deputy executive director explained.
Often the monitoring and controlling missions suddenly turn into search and rescue operations, Arias pointed out, saying this went beyond Frontex's mandate, which often leads to misunderstandings about its role. "I must stress that we are well aware that the border control is not a proper tool for migration management,” he said, admitting limitations in the agency's role.
In Italy alone last year, 280 search and rescue operations were coordinated by Frontex, saving more than 30,000 people. "In all Frontex operations in 2013, there were 683 search and rescue cases with a total of 37,000 migrants in distress that were saved. This means that last year, on average, Frontex coordinated assets were able to save over 100 persons per day," Arias pointed out.
Would it be different without Frontex?
Europe's southern maritime border, the Mediterranean, remains one of the most important gateways for those attempting to cross into Europe. Roughly 45,000 migrants made it to Italy alone by that route in 2013.
Added to the sheer number of migrants, not a single member state on the Mediterranean is capable of monitoring the vast stretches of the Mediterranean Sea, especially at the high seas. "Even when a boat is spotted in distress, in favourable weather conditions it takes a coastal patrol vessel four hours to reach a boat which is 50 nautical miles away - which is less than 100 kilometres," Arias said.
Speaking at the event, Anna Mrozek, a legal expert from the University of Leipzig, sought to outline the legal complications caused by overlap in this subject area, but she also posed a simple question to the protesters: "Do you think it would be different without Frontex? It would probably be even worse!"
It is not just a moral and political problem, Mrozek said, but is legally also quite complex due to the high amount of overlap.
EU has ‘abandoned’ communities
Achim Barchmann, a Social Democrat MP from the German Bundestag, described his latest impressions of Jordan, a country which has accepted 600,000 refugees from Syria. "That is 10% of the Jordanian population,” he said, adding that “in Germany that would be 8 million refugees!"
The 5,000 refugees Germany has accepted from Syria are too few, Barchmann said, adding that the community has been abandoned by their national and regional supporters, but also by the EU.
>> Read: Germany refuses to take in more refugees
Barchmann described a possible scenario regarding youth unemployment on Europe's Southern border: unemployment in Greece is at 62%, in Spain over 50%, "but if I look at North Africa - Tunisia, Egypt - 80 to 100% can be observed!"
‘Push-back operations are particularly dangerous’
Cornelia Ernst, a member of the European Parliament from Germany's Left Party (Die Linke), criticised the EU's asylum policy, saying it only leads to partitioning, and has failed completely. It is unacceptable, she said, that €2 billion will have been spent by 2020 to protect the "Fortress of Europe" rather than aiding the refugees.
"To weigh the costs against the benefits, … we have 19,000 dead on the EU's borders, and many are not even found. Even the 474 illegal detention centres at the EU's external borders are not given enough funding,” she said. “Political and moral costs should be added to this.”
Furthermore, Ernst considered the push-back operations particularly dangerous, as they are often combined with human rights violations, torture and abuse.
In addition, she said, the prohibition of collective deportation – especially in Greece – is being trampled upon and “the EU is silent on this". The Left Group in the European Parliament is calling on the German government, and the European Council, to make rescuing refugees the main purpose of the EU's border agencies.
Note RP Defense : see ARA 2013 (Annual_Risk_Analysis_2013.pdf)
S100 Camcopter hovering above OPV L’adroit approaching landing on the vessel’s aft deck. According to the drone detachment chief, Commander Marc Grozel, the drones practically doubled the surveillance area the vessel could cover on its recent European Union borders security (FRONTEX) mission performed in September 2013. Photo: French Navy
January 10, 2014 by Tamir Eshel - defense-update.com
The French defence procurement agency (DGA) and naval shipbuilder DCNS have completed a series of sea trials validating the functional integration of an unmanned aerial system operating as part of the combat system of a naval vessel. The four day test was conducted from 9-13 December 2013 as part of the SERVAL unmanned air systems (UAS) programme. (SERVAL: Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger – translated to: shipboard reconnaissance system – light air vehicle)
Following sea trials on board the L’Adroit Gowind-class Offshore Patrol Vessel, the DGA, the French Navy and DCNS validated all functional blocks between DCNS’s Polaris combat system and the Camcopter S100 VTOL UAV developed by Schiebel of Austria. Based on the results of the trials, the DGA has issued DCNS with a permit to fly for the Camcopter S100.
S100 landing on the flight deck of the French OPV L’Adroite. The small unmanned rotorcraft performed over 200 landings on the vessel during the first sea trials phase conducted in the summer of 2013. Photo: French Navy.
The Camcopter mission chief operates the S100 payload from the bridge of the OPV L’adroit. PHOTO: French Navy
Launching and recovering a UAV from a warship presents many complex challenges. The successful physical and functional integration of a tactical VTOL (Vertical Take-Off and Landing) UAV on board a surface combatant by DCNS, with no impact on flight safety, represents a major breakthrough for naval air forces. For these tests, L’Adroit’s single mast architecture, spacious flight deck, and helicopter hangar provided a great benefit.
Following the tests on board the L’Adroit the French Navy plans to further test SERVAL on board the La Fayette. Operation from a frigate would be much more challenging, as the physical integration such as antenna positioning, data link integration, and space provisions for operational crew, maintenance and support are more limited. The functional integration of data from the drone in the combat system becomes imperative.
The tests were designed to evaluate the performance of the DIOD-A module, developed by DCNS and integrated on this occasion with the Polaris combat system, for managing UAV payload data (from electro-optical sensors in this case) in real time. A further aim was to demonstrate that the interface between the UAS and the ship’s combat system has no impact on flight safety.
The test validated that the module has met all DGA requirements, and therefore, can now deliver significant operational enhancement for the combat management system through the employment of VTOL UAV.
“Thanks to its optical camera and long battery life, it allows you to see beyond the horizon, and greatly increases the potential that has the patrol patrol,” says Commander Luc Regnier, Capitaine of L’Adroit. The drone detachment chief, Commander Marc Grozel added that back in September 2013, when L’adroit assumed missions under the European Union borders security mission (FRONTEX), the vessel could double the surveillance area it could cover without the drones.
Full integration of UAV data into the combat management system and the operational integration of the UAV operator into the CIC (Combat Information Centre) turn the UAV into a ‘telescopic arm’ of the ship, extending its operational capabilities by providing real-time data from the theatre of operations beyond the range of its onboard sensors. A UAV with an optronic payload constitutes an offboard sensor platform that can relay data back to the host ship to identify threats from pirates, for example, or to monitor fishing vessel inspection operations.
Navies in Europe and around the world are expressing strong interest in offboard sensor systems. The sea trials have successfully validated integration of a VTOL UAV with a surface combatant for the first time in Europe.
The French Navy is evaluating the use of drones on board its vessels towards the SDAM System (Naval Aerial Drone) to be implemented by 2020. SDAM is likely to be larger than the S100, and carry multiple sensors including maritime surveillance radar.
L’adroit at sea during the S100 integration evaluation, December 2013. The small drone can be seen on the flight deck at the aft. inset view shows the vessel as the S100 approaches to land, during sea trials in 2011. Photos: French Navy
20/11/2013 par Julien Ponthus - Le Point.fr (Reuters)
PARIS (Reuters) - François Hollande tentera mercredi de profiter du sommet franco-italien et de sa proximité avec le président du Conseil italien Enrico Letta pour bâtir des positions communes, notamment sur l'Europe de la Défense, thème du sommet européen de décembre.
Le président français sera accompagné à Rome par Jean-Marc Ayrault et 11 ministres, dont ceux des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, qui tiendront un conseil franco-italien séparé de défense et de sécurité.
Paris et Rome ont déjà pris date pour le projet européen de nouvelle génération de drones MALE (moyenne altitude-longue distance) à l'horizon 2020 grâce à l'union de Dassault Aviation, d'EADS et du groupe italien Finmeccanica.
"Il faut s'assurer que la prochaine génération de drones soit européenne", dit-on à l'Elysée, après que la décision de la France de commander des drones de surveillance Reaper au groupe américain General Atomics a mis au jour les lacunes de l'industrie européenne dans ce type d'armement.
Le recours aux drones de surveillance s'est fortement accru ces dernières années sur les théâtres d'opérations militaires tels que l'Afghanistan, la Libye ou le Mali mais l'Europe veut aussi s'en doter pour surveiller ses propres frontières.
En première ligne pour la gestion des réfugiés clandestins, l'Italie a demandé au Conseil européen de se saisir de la question pour prévenir de nouvelles crises liées à l'arrivée sur les côtes de l'île de Lampedusa de milliers de migrants.
Le Conseil européen de décembre se penchera sur la question d'augmenter les moyens de l'agence Frontex et du système Eurosur, une demande qui devrait être appuyée par Paris qui a déjà accepté de prendre "sa part du fardeau".
François Hollande et Enrico Letta doivent aussi se pencher sur la volonté exprimée par les Européens de procéder à l'achat groupé de ravitailleurs en vol, de développer un système commun de satellites de communication et de lutter contre le cyber-espionnage qui avait bouleversé l'agenda européen en octobre.
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PARIS, 12 oct 2013 marine-oceans.com (AFP)
Le chef du gouvernement italien Enrico Letta a appelé samedi l'Union européenne à mettre en oeuvre "immédiatement" Eurosur, système de surveillance des frontières de l'UE avec les pays de la Méditerranée, sur la radio française Europe1
"On ne peut pas continuer comme ça", a lancé Enrico Letta, au lendemain d'un nouveau naufrage d'un bateau de clandestins au large des côtes italiennes et maltaises, huit jours après celui qui avait coûté la vie à plus de 350 personnes près de l'île de Lampedusa.
"Je pense qu'avec les instruments qu'on a mis sur la table jusqu'à maintenant il n'y a pas la possibilité de trouver des solutions efficaces au drame qu'on est en train de vivre", a-t-il dit en réitérant son appel pour que le Conseil européen des 24 et 25 octobre se saisisse du sujet.
"Il faut qu'on mette en marche immédiatement Eurosur, il faut que chaque pays soit mis en condition de faire son travail", a-t-il dit.
"Il faut qu'il y ait d'avantage de moyens pour surveiller la Méditerranée, et aussi qu'il y ait les conditions pour que les bateaux et avions qui ne sont pas italiens ou maltais ou grecs puissent faire leur travail sans avoir de problèmes juridiques".
Le Parlement européen a donné jeudi son aval à la mise en place en décembre d'Eurosur, un système de surveillance des frontières de l'UE avec les pays de la Méditerranée destiné à prévenir les mouvements de migrants.
"On est dans une situation dans laquelle tout ce qui est en train de se passer en Afrique du nord, en Erythrée, Somalie, Syrie, fait que l'on est devant une urgence réelle", a ajouté M. Letta. "Le grand problème aujourd'hui c'est la quasi explosion de la situation libyenne", a-t-il insisté.
On 12 June 2012, the European Defence Agency together with the Austrian Ministry of Defence and Sports and the Austrian Defence and Security Industry Association was hosting a workshop on Doing Business with European Security and Defence Bodies in Vienna.
Co-organiser Karl-Heinz Dernoschegg from the Austrian Defence and Security Industry Association stated at the end of the event that this was a perfect way to bridge the gap between supply and demand in the area of defence and security. He continued by saying that his association would be happy to host events of this kind on a more regular basis and considers this a very good model for other countries and associations to follow.
22.04.2013 Fondation Robert Schuman
L'agence européenne de surveillance des frontières, FRONTEX, a publié son rapport sur l'analyse des risques pour l'année 2013. En 2012, pour la première fois depuis 2008, le nombre d'entrées illégales sur le territoire européen détectées a été inférieur à 100 000, s'établissant à 73 000. Si les circuits passant par la Grèce ont été réduits, ceux transitant par les Balkans occidentaux sont restés à un niveau stable. La plupart de ces migrants viennent d'Afghanistan. Sur les 350 000 résidents illégaux repérés, la majorité venait d'Afghanistan, mais également du Maroc. Pour FRONTEX, l'instabilité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient demeure la principale menace, exposant particulièrement les frontières méditerranéennes et orientales de l'Union européenne... Lire la suite