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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
Après l’échec du dialogue à Brisbane, sombre avenir pour les relations Est-Ouest

Le président russe Valdimir Poutine en conférence de presse avant son départ du sommet du G20 à Brisbane, en Australie, le 15 novembre 2014 (Service de presse du Kremlin)

 

16 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le départ anticipé du sommet du G20 à Brisbane de Vladimir Poutine, vilipendé par les puissances occidentales, tout particulièrement les pays anglo-saxons, le premier-ministre canadien allant jusqu’à l’attaquer frontalement, laisse présager un durcissement des positions de Moscou, estiment des experts.

 

Dès l’ouverture du sommet vendredi, les puissances occidentales avaient largement attaqué la Russie, qualifiée de «menace pour le monde», accusée de chercher à «restaurer la gloire perdue du tsarisme» et, se référant à l’Ukraine, d’«agresser» des pays plus petits.

En outre, la «main froide» du premier ministre Stephen Harper au président russe au premier jour du sommet a ajouté à l’humiliation du maître du Kremlin.

Rencontrant le président russe au premier jour du sommet, le premier ministre canadien a en effet laissé entendre qu’il n’avait pas tellement le choix de lui serrer la main, mais il en a profité pour lui intimer, sur un ton «reaganien», de «retirer les troupes russes de l’Ukraine».

Finalement, après deux journées de discussions marquées par des attaques de plusieurs dirigeants occidentaux fustigeant «l’agression» de la Russie en Ukraine, le chef du Kremlin a quitté le sommet de Brisbane bien avant ses homologues et avant la publication du communiqué final, l’Iliouchine présidentiel décollant dimanche de Brisbane aux alentours de 14h15, heure locale.

Saluant diplomatiquement une atmosphère et des discussions «constructives» lors de ce sommet, même si «certains points de vue» de la Russie «ne coïncident pas» avec ceux d’autres pays du G20, le président russes est parti en affichant ce sourire qui lui est propre.

 

Humiliation

«Au sommet du G20, les hôtes australiens ont tenté d’humilier Vladimir Poutine de toutes les manières imaginables», a réagi le magazine russe Expert.

Et le magazine pro-gouvernemental russe de rappeler que Poutine était prêt à faire des compromis, mais pas à abandonner les russophones de l’Est ukrainien. À son tour, Moscou et au sommet, et après il a souligné qu’il est prêt à faire des compromis. «Poutine a une fois de plus clairement défini les lignes rouges russes dans le Donbass», écrit Expert.

«Ainsi, Moscou a clairement indiqué que non seulement continueront à envoyer dans la région des convois humanitaires ([la septième, est déjà sur le territoire du Donbass), mais aussi de les protéger [les citoyens de l'Est ukrainien, ndlr] contre l’agression de l’armée ukrainienne.», poursuit le magazine pro-Kremlin.

Le président russe a répété à Brisbane qu’il est encore un partisan du projet d’une Ukraine fédérale. «Pour la Russie, il est important que les intérêts des personnes vivant dans toute l’Ukraine, y compris dans le sud-est soient respectés, qu’ils jouissent des mêmes droits», a redit Vladimir Poutine.

Mais, après l’échec du dialogue à Brisbane, le point de rupture risque d’être atteint et, «Si à Bruxelles ou au moins à Berlin et à Paris, on est pas prêt à négocier avec Moscou dans ces termes pour que le conflit soit résolu, alors tant pis, non seulement pour la Russie mais aussi pour l’Europe», écrit le magazine russe très proche du pouvoir à Moscou.

Le président russe a aussi condamné le blocus économique imposé par le président ukrainien Porochenko à l’Est ukrainien.

«J’ appris par les médias que le président ukrainien a rendu une ordonnance qui revient essentiellement à un blocus économique de Lougansk et Donetsk. Je pense que cela est une grosse erreur car, de cette façon, ils se coupent de ces régions de leurs propres mains», a déclaré le chef du Kremlin.

Quant à savoir combien de temps se prolongeront les perturbations actuelles, avant de quitter le sommet dimanche, Poutine a redit clairement en conférence de presse en réponse à un journaliste que la balle était dans le camp occidental: «Mais si les gens continuent à faire des tentatives pour régler toutes les questions dans leurs seuls intérêts et à faire de leurs intérêts géopolitiques leur seul point de référence, il est difficile de dire combien de temps cette situation pourrait se poursuivre».

 

Et maintenant, la radicalisation

Et maintenant? Pour l’expert Fiodor Loukianov, président du Conseil pour la politique étrangère et de défense, cité aujourd’hui par l’Agence-France-Presse, il faut s’attendre, en réaction, à un durcissement de la position russe.

«Nous assistons à une radicalisation des positions de certains pays occidentaux, avant tout de l’Amérique du Nord et de l’Australie, hôte du sommet», a estimé l’expert interrogé à la radio russe.

«Il n’y a aucune volonté de leur part d’adoucir leurs positions, et cela déborde dans la sphère publique. En conséquence, la réaction de la Russie est prévisible: elle va également durcir sa position», assure-t-il.

Un avis partagé par l’analyste Stanislav Belkovski, de l’Institut de la stratégie nationale, cité lui aussi par l’agence française. «Si M. Poutine quitte le sommet irrité, nous pouvons sans doute nous attendre à une intensification des combats en Ukraine», estime-t-il.

Le départ anticipé de Vladimir Poutine peut aussi être lu comme un message destiné à son opinion publique.

«Tous ses gestes sont destinés à ses soutiens en Russie» qui, selon l’analyste russe Konstantin Kalachev, approuveront son attitude à Brisbane, en se demandant: «Pourquoi le dirigeant national de la Russie doit-il parler à cet Occident décadent?».

 

La Russie: pas si isolée

De plus, la Russie n’est pas si isolée que cela, tant s’en faut, et, avec la confrontation entre Moscou et l’Occident, on pourrait bien assister au retour des «blocs» comme à l’époque de la guerre froide.

Tout cela n’a pas empêché le président russe Vladimir Poutine, vilipendé par l’Occident, particulièrement les pays anglo-saxons, de prendre une part active à une réunion des chefs d’État et de gouvernement du BRICS avant le début des travaux du sommet du G20.

BRICS est l’acronyme anglais du groupe des quatre grandes puissantes émergentes, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, plus l’Afrique du Sud qui s’est joint au groupe en 2011.

Prenaient part à la réunion du BRICS, outre le le président russe, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, le Premier ministre de l’Inde Narendra Modi et le président de la République d’Afrique du Sud Jacob Zuma.

«Permettez-moi de mentionner aussi la réunion du groupe BRICS qui a eu lieu», a souligné Vladimir Poutine à sa conférence de presse avant son départ de Brisbane. «Ces réunions en marge des sommets du G20 sont devenus partie intégrante de nos contacts réguliers. Nous coordonnons nos positions préliminaires avant la rencontre avec nos autres collègues du G20. Ce sont des échanges de vues fructueux que nous concentrer sur nos intérêts mutuels», a déclaré le président russe, ajoutant «Ce fut le cas cette fois encore, et nous allons continuer cette pratique. Le prochain sommet du BRICS, comme vous le savez, aura lieu en Russie, à Ufa au Bachkortostan les 8 et 9 juillet 2015.

Retour à la guerre froide et à la formation de «blocs», situation explosive. L’Ukraine valait-elle tout cela?

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 12:35
Etats-Unis, Australie et Japon vont parler défense commune en marge du G20

 

14/11/2014 tahiti-infos.com (AFP)

 

Brisbane, Australia - Japon, Etats-Unis et Australie vont profiter du G20 de Brisbane pour tenter d'approfondir leur coopération militaire, un sujet à même de froisser l'autre puissance régionale, la Chine, dont les relations avec Tokyo sont toujours très tendues.

 

Le président américain, Barack Obama, doit rencontrer le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, et le Premier ministre australien, Tony Abbott, a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'administration américaine.

 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 17:20
La NSA a espionné les participants du G20 et du G8 au Canada

 

 

MOSCOU, 28 novembre - RIA Novosti

 

L'Agence de sécurité nationale des Etats-Unis (NSA) a intercepté les conversations téléphoniques de participants des sommets du G20 et du G8 au Canada avec le consentement du gouvernement canadien, a annoncé jeudi le site internet de la chaîne de télévision CBS News.

 

La chaîne se réfère aux documents secrets fournis aux journalistes par l'ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden. Selon CBS News, la NSA a utilisé l'ambassade des Etats-Unis à Ottawa pour espionner les participants de ces sommets tenus en 2010. Ceci étant, l'agence opérait "en contact étroit avec ses partenaires canadiens", notamment avec le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CSTC).

 

Le porte-parole du premier ministre canadien, Jason MacDonald, a refusé de commenter cette information.

 

"Nous ne commentons pas les questions liées à la sécurité nationale", a indiqué M. MacDonald cité par Reuters.

 

La NSA est au cœur d'un scandale depuis que l'ancien informaticien des services secrets américains Edward Snowden, actuellement réfugié en Russie, a dévoilé l'existence du programme Prism permettant d'intercepter les messages transitant sur les plus grands sites web tels que Google et Facebook.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:58
Syrie: 11 pays du G20 appellent à une «réponse internationale forte» contre Damas

06/09/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Onze pays présents au sommet du G20 ont appelé vendredi dans une déclaration commune à une «réponse internationale forte» suite à l’usage d’armes chimiques en Syrie, assurant que des indices montraient «clairement» la responsabilité du régime de Bachar al-Assad dans une attaque chimique le 21 août.

The english version of the joint statement will follow:

Déclaration commune sur la Syrie (texte traduit de l’anglais):

Les dirigeants et les représentants de l’Australie, du Canada, de France, d’Italie, du Japon, de la République de Corée, de l’Arabie saoudite, d’Espagne, de Turquie, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique ont fait la déclaration suivante en marge de la réunion des leaders des pays du G 20 à Saint-Pétersbourg, en Russie:

La norme internationale contre l’utilisation d’armes chimiques est ancienne et universelle. L’utilisation d’armes chimiques diminue partout la sécurité des personnes partout dans le monde. Si elle n’est pas  n’est pas sanctionnée,  augmente le risque d’une nouvelle utilisation et la prolifération de ces armes.

Nous condamnons dans les termes les plus vifs l’attaque aux armes chimiques horrible dans la banlieue de Damas le 21 Août qui a coûté la vie de tant d’hommes, de femmes et d’enfants. Les preuves indiquent clairement que le gouvernement syrien est responsable de l’attaque, qui corrspond au modèle d’utilisation des armes chimiques par le régime.

Nous appelons à une réponse internationale forte à cette violation grave des règles et la conscience du monde qui enverra  un message clair que ce genre d’atrocité ne peut jamais être répétée. Ceux qui ont perpétré ces crimes doivent être tenus responsables.

Les signataires [de cette déclaration, ndlr] ont constamment soutenu une résolution forte du Conseil de sécurité de l’ONU, étant donné les responsabilités qui incombent au  Conseil de sécurité de mener  la réponse  internationale, mais reconnaissent  que le Conseil reste paralysé comme il l’a été pendant deux ans et demi. Devant l’échec du processus au Conseil de Sécurité, le monde ne peut pas attendre indéfiniment, ce  qui ne peut que conduire à une augmentation de la souffrance en Syrie et de l’instabilité régionale. Nous soutenons les efforts entrepris par les États-Unis et d’autres pays pour faire respecter l’interdiction de l’utilisation d’armes chimiques.

Nous nous engageons à soutenir les efforts internationaux à long terme, y compris à travers les Nations Unies, pour relever le défi de la sécurité durable posée par les stocks d’armes chimiques de la Syrie. Les signataires ont également appelé la mission d’enmquête de l’ONU mission à  présenter ses résultats dès que possible, et  le Conseil de sécurité à agir en conséquence.

Nous condamnons dans les termes les plus énergiques toutes les violations des droits humains en Syrie de tous les côtés. Plus de 100.000 personnes ont été tuées dans le conflit, plus de 2 millions de personnes sont devenus des réfugiés, et environ 5 millions sont déplacées à l’intérieur [de la Syrie]. Reconnaissant que le conflit en Syrie n’a pas de solution militaire, nous réaffirmons notre engagement à rechercher un règlement politique pacifique à travers la mise en œuvre complète du communiqué de  la Conférence de Genève  2012. Nous sommes déterminés à trouver une solution politique qui ménera à une Syrie unie, solidaire et démocratique.

Nous avons contribué généreusement au dernier appel à l’aide humanitaire  des Nations Unies (ONU) et du  CICR  [Comité international de la Croix-Rouge] et nous allons continuer à fournir un soutien pour répondre aux besoins humanitaires croissants en Syrie et leur impact sur les pays de la région. Nous nous félicitons des contributions annoncées lors de la réunion des pays donateurs en marge du G20. Nous appelons toutes les parties à permettre aux acteurs humanitaires un accès sûr et sans entraves aux personnes dans le besoin.

Les signataires européens continueront à s’engager dans la promotion d’une position européenne commune.

- – -

Joint Statement on Syria

The Leaders and Representatives of Australia, Canada, France, Italy, Japan, Republic of Korea, Saudi Arabia, Spain, Turkey, the United Kingdom and the United States of America made the following statement on the margins of the Group of 20 Nations Leader’s Meeting in Saint Petersburg, Russia:

The international norm against the use of chemical weapons is longstanding and universal.  The use of chemical weapons anywhere diminishes the security of people everywhere.  Left unchallenged, it increases the risk of further use and proliferation of these weapons.

We condemn in the strongest terms the horrific chemical weapons attack in the suburbs of Damascus on August 21st that claimed the lives of so many men, women, and children.  The evidence clearly points to the Syrian government being responsible for the attack, which is part of a pattern of chemical weapons use by the regime.

We call for a strong international response to this grave violation of the world’s rules and conscience that will send a clear message that this kind of atrocity can never be repeated. Those who perpetrated these crimes must be held accountable.

Signatories have consistently supported a strong UN Security Council Resolution, given the Security Council’s responsibilities to lead the international response, but recognize that the Council remains paralyzed as it has been for two and a half years.  The world cannot wait for endless failed processes that can only lead to increased suffering in Syria and regional instability.  We support efforts undertaken by the United States and other countries to reinforce the prohibition on the use of chemical weapons.

We commit to supporting longer term international efforts, including through the United Nations, to address the enduring security challenge posed by Syria’s chemical weapons stockpiles.  Signatories have also called for the UN fact finding mission to present its results as soon as possible, and for the Security Council to act accordingly.

We condemn in the strongest terms all human rights violations in Syria on all sides.  More than 100,000 people have been killed in the conflict, more than 2 million people have become refugees, and approximately 5 million are internally displaced.  Recognizing that Syria’s conflict has no military solution, we reaffirm our commitment to seek a peaceful political settlement through full implementation of the 2012 Geneva Communique.  We are committed to a political solution which will result in a united, inclusive and democratic Syria.

We have contributed generously to the latest United Nations (UN) and ICRC appeals for humanitarian assistance and will continue to provide support to address the growing humanitarian needs in Syria and their impact on regional countries. We welcome the contributions announced at the meeting of donor countries on the margins of the G20.  We call upon all parties to allow humanitarian actors safe and unhindered access to those in need.

European signatories will continue to engage in promoting a common European position.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 16:30
Syrie: Hollande lâché par l'Europe au G20

05/09/2013 Par Alexandrine Bouilhet envoyée spéciale à Saint-Pétersbourg – LeFigaro.fr

 

À peine arrivé au G20, où il est censé fédérer une coalition favorable à l'intervention en Syrie, François Hollande est lâché par ses plus proches alliés de l'Union européenne.

 

«Il n'y a pas de solution militaire en Syrie», a insisté Herman Van Rompuy, le président de l'Union européenne. «La solution doit être politique», et s'inscrire dans le cadre de l'ONU, a martelé le représentant de l'UE à Saint-Pétersbourg, appuyé par José Manuel Barroso, le président de la Commission.

 

Les dirigeants européens n'ont pas de mots assez durs pour qualifier l'attaque chimique du 21 août en Syrie, un «crime contre l'humanité», selon Herman Van Rompuy, mais ils refusent de donner leur caution à une intervention militaire.

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:30
La Syrie ne sera pas attaquée avant le sommet du G20 (experts)

MOSCOU, 29 août- RIA Novosti

 

Les experts russes interrogés par RIA Novosti pensent que la Syrie ne sera pas attaquée avant le sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, et estiment que la rhétorique des pays occidentaux ressemble pour l'instant plutôt à un jeu de muscles.

 

Le conflit syrien, qui dure depuis plus de deux ans, s'est à nouveau aggravé le 21 août quand la presse a annoncé l'utilisation de l'arme chimique par l'armée gouvernementale dans la banlieue de Damas, entraînant de nombreuses morts.

 

Les autorités syriennes ont démenti ces accusations, après quoi les pays de l'Otan ont commencé à ouvertement évoquer une éventuelle ingérence dans le conflit syrien et un bombardement de la Syrie sans l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Pas d'attaque en Syrie avant le sommet

 

Vladimir Sotnikov, expert du Centre de sécurité internationale à l'Institut d'économie mondiale et des relations internationales de Moscou (IMEMO) et de l'Institut d'études orientales à l'Académie des sciences de Russie pense qu’une solution pacifique au conflit syrien est désormais presque impossible.

 

"Apparemment les pays occidentaux ont déjà décidé d'attaquer. Et cette attaque sera probablement limitée, sans opération terrestre. En ce qui concerne le début des opérations, je pense qu’il arrivera un peu plus tard", a déclaré jeudi Vladimir Sotnikov à RIA Novosti.

 

"J'ai l'impression qu'il n'y aura pas d'attaque avant le somment du G20 et la rencontre

 

Poutine-Obama", a-t-il ajouté. Selon l'expert, la situation est difficile et tendue dans l'ensemble et en cas d'attaque certains pays pourraient boycotter le G20.

 

L'Occident joue des muscles

 

Petr Stegni, diplomate et membre du Conseil russe pour les affaires internationales (RSMD), ne fait pas de pronostics sur la probabilité d'une attaque contre la Syrie dans la nuit de jeudi à vendredi – le moment de l'attaque annoncé par la presse occidentale se réfère justement à ses sources.

 

"J'ai l'impression qu'il s'agit pour l'instant d'avertissements, d'une guerre de nerfs, d'un jeu de muscles, bien que des forces conséquentes soient déjà rassemblées près de l'éventuel théâtre des opérations en Syrie. Néanmoins, attaquer la Syrie tandis que les experts de l'Onu, actuellement à Damas, n'ont pas terminé leur travail semble très douteux, notamment dans le sens moral", a déclaré Stegni.

 

Il rappelle que les experts de l'Onu en Syrie n'ont encore annoncé aucun résultat et fait remarquer qu'une attaque serait "éthiquement injustifiée" avant que la situation soit éclaircie. Le groupe d'experts en question enquête sur les événements du 21 août.

 

"La communauté internationale ignore complètement ce qui s'est passé le 21 août et s'il s'agissait d'une attaque chimique, il faudrait encore savoir qui en a usé… Pour l'instant, il n'existe aucune preuve concrète. Les Américains en parlent très vaguement et c’est pourquoi je pense encore possible que le bon sens prenne le dessus, bien que cette espoir faiblisse d'heure en heure", a déclaré à RIA Novosti Petr Stegni.

 

L'attaque pourrait grossir les rangs des partisans d’al-Assad

 

Viatcheslav Matouzov, président de l'Association pour l'amitié et la coopération d'affaires avec les pays arabes, pense que si les Américains adoptaient la ligne stratégique de confrontation avec la Russie, le bombardement aurait lieu - mais dans le cas contraire les USA s'abstiendraient de toute attaque.

 

"Toute attaque américaine, si elle avait lieu, consoliderait la société syrienne. Les trois quart de l'opposition syrienne rejoindraient le camp des partisans du président Bachar al-Assad et du régime syrien", conclut Viatcheslav Matouzov.

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